Centrée sur la verité - tctprogram.org
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Transformation Centrée sur la verité
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Manuel du Directeur de programmes
TABLE OF CONTENTSOBJECTIFS DU PROGRAMME, PRINCIPES DIRECTEURS, TROIS PILIERS 1
Objectifs du programme 1
Principes directeurs 2
Les trois volets du programme 5
Relations avec Reconciled World 8
RÔLE D’UN DIRECTEUR DE PROGRAMME 10Les clés du succès 13
Mise sur pied d’une équipe 15
POUR COMMENCER 17Structure 17
SUIVRE ET SOUTENIR LES MAÎTRES FORMATEURS 25Suggestions de soutien aux maîtres formateurs 25
Domaines et méthodes de suivi des progrès 29
RÔLES DE LA COORDINATION 47La traduction 47
Collecte et partage d’histoires 48
Collecte de fonds pour le programme 51
RESTEZ MOTIVÉS 55
APPENDICE 57Fiche de suivi du Directeur de Programme 57
Fiche de suivi du Maître Formateur 58
Guide et conseils pour la traduction des matériels du programme
tcv 59
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Objectifs du programme, principes directeurs, trois piliers
Objectifs du programme1. Que Dieu soit glorifié : nous voulons que le nom de Dieu soit
élevé - pour que les gens sachent que Dieu est puissant et digne
de louanges. Nous voulons que Son amour et Sa bonté soient
manifestés à tous les peuples. Nous voulons que les gens sachent
que notre Dieu se soucie de tous les domaines de la vie et qu’Il
est capable d’apporter des changements.
2. Que l’Église soit fortifiée : nous voulons voir des églises fortes,
remplies de chrétiens qui marchent dans l’obéissance à Dieu
dans tous les domaines de la vie, passionnés par Dieu, et enthou-
siastes à l’idée de rendre service à travers l’église et de voir le
Royaume de Dieu être édifié. Nous voulons voir des églises qui
se développent tant en largeur qu’en profondeur - une augmen-
tation du nombre de croyants qui y adorent et que chaque croy-
ant grandisse dans sa connaissance de Dieu et son amour pour
Lui. Et nous voulons voir se renforcer l’unité entre les croyants
et entre les églises et les dénominations, conformément à Jean
13:34-35 et 2 Corinthiens 13:11.
3. Que les gens soient libérés de la pauvreté : nous voulons voir
des personnes et des communautés entières se libérer de toutes
sortes de pauvreté - physique, sociale, mentale et spirituelle -
tout en se rapprochant de Dieu. Le but n’est pas de devenir riche
ou influent, mais que le peuple de Dieu connaisse Sa provision et
soit généreux envers les autres (2 Corinthiens 9:11). Proverbes
30:9 nous rappelle que « Nous ne voulons pas être si riches que
nous oubliions Dieu ou si pauvres que nous volions et déshonori-
ons le nom de Dieu ».
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Principes directeursLe programme de transformation centrée sur la vérité (TCV) repose
sur sept (7) principes fondamentaux. Tous les principes se fondent les
uns sur les autres et s’entrecroisent. Pour exercer efficacement votre
fonction de directeur de programme, vous devez vous imprégner de ces
principes bibliques, les comprendre et les mettre en pratique. Les sept
principes fondamentaux sont les suivants :
1. Dépendre de Dieu - Si nous voulons voir les communautés et
les nations changer, nous avons besoin de Dieu. Nous ne ver-
rons pas une véritable transformation par nos seuls efforts
humains. (Jean 15:1-17, Psaumes 18:2) En entendant parler des
transformations des autres communautés qui ont participé au
programme TCV, on peut être tenté de dépendre uniquement du
programme TCV pour obtenir de bons résultats. Mais le pro-
gramme TCV n’est qu’un outil. À lui seul, il ne peut pas apporter
les changements que nous souhaitons voir se produire. Nous
devons compter sur Dieu pour intervenir et tenir Ses promesses,
en Le cherchant chaque jour, en appuyant chaque décision et
chaque action par la prière, le jeûne et l’humilité devant Lui. En
pratiquant ces choses et en conduisant les églises à les pratiquer,
Il est fidèle pour guérir nos pays (2 Chroniques 7:14).
2. Cultiver la vérité et affronter les mensonges - beaucoup de
souffrances et de pauvreté trouvent leur origine dans des
croyances erronées, comme celle selon laquelle Dieu ne se
préoccupe que des choses spirituelles ou que nous ne pouvons
rien faire sans ressources extérieures. Si nous n’identifions pas
les croyances qui ont un impact sur les personnes avec qui nous
travaillons et si nous n’apportons pas la vérité pour combattre
les mensonges, nos vies ne seront pas transformées. Mais la
Bible promet que la vérité nous rendra libres (Jean 8:32). Au fur
et à mesure que nous enseignerons les vérités contenues dans la
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Bible, et que le Saint-Esprit libérera les gens des vieux mensong-
es, nous verrons la transformation se produire.
3. Intégrer le physique et le spirituel - La Bible enseigne que Dieu
a créé toutes choses par et pour Jésus, qui est également venu
pour réconcilier toutes choses (Colossiens 1:15-20) et que
toute la vie doit être vécue pour la gloire de Dieu (1 Corinthiens
10:31). Cette vision biblique et intégrée de la vie change la façon
dont nous comprenons la pauvreté et dont nous cherchons à y
remédier. Nous réalisons que notre but n’est pas d’améliorer nos
vies, mais plutôt de bâtir le Royaume de Dieu et de Lui rendre
gloire ; nous le faisons par amour et service, par l’obéissance à
la Bible, une bonne intendance et la dépendance de Dieu. Les
églises cherchent à vivre toute la vie pour la gloire de Dieu, et
nous voyons que des vies s’améliorent et que des communautés
se transforment. Mais nous devons nous assurer que nous avons
les bons objectifs - Son Royaume et Sa gloire - et les bonnes
méthodes.
4. Travailler en partenariat avec l’Église - Nous pensons que
l’église locale est extrêmement importante. Elle est le corps et
l’épouse du Christ. L’église locale est appelée par Dieu à poser
de bons actes et à être le sel et la lumière de la communauté. Si
nous voulons vraiment voir une transformation se produire dans
les communautés, il faut commencer par les églises ; ce sont elles
qui peuvent se tourner vers Dieu pour trouver des réponses et
aimer leurs communautés. Elles peuvent prier Dieu et Le voir
répondre. Lorsqu’elles rendent service, le Christ est glorifié dans
la communauté.
5. Se focaliser sur les personnes vulnérables - TCV apporte le
discipolat aux églises qui subissent la pauvreté physique et
l’oppression. La formation est conçue pour les églises qui se trou-
vent dans des communautés pauvres. Si nous reconnaissons que
Dieu aime tout le monde, riche ou pauvre, la Bible lance un appel
clair au peuple de Dieu pour qu’il aime et serve les plus démunis
(Deutéronome 10:18, Psaumes 82:2-4, Mathieu 25:35-40). Les
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pauvres, comme nous tous, sont créés par Dieu et ils ont de la
valeur, des dons et du potentiel ; mais beaucoup n’ont jamais eu
l’occasion de connaître cette vérité. Nous voulons aider les ég-
lises pauvres à se considérer comme des bâtisseurs du Royaume
en leur apprenant ce qu’elles peuvent faire pour répondre aux
besoins des personnes les plus vulnérables de la communauté.
6. Mobiliser les ressources locales - Dieu a fait un don unique à ch-
aque communauté ; Il n’a oublié ou négligé personne. Pourtant,
de nombreuses églises sont prisonnières de la croyance selon
laquelle elles ont besoin de recevoir des autres. Notre désir est
d’aider les églises à reconnaître les dons et les ressources dont
elles disposent, pour ensuite apprendre à les gérer afin de con-
tribuer à la construction du Royaume de Dieu.
7. Poursuivre les voies de Dieu - La Bible nous dit que les voies de
Dieu ne sont pas nos voies ; elles sont plus élevées, meilleures
(Esaïe 55:8-9). Nous avons parfois tendance à suivre les méth-
odes et les croyances propres à notre culture, celles des gourous
du monde des affaires, des dirigeants influents ou des « experts
» en matière de lutte contre la pauvreté. La formation TCV nous
met au défi, ainsi que les églises dont nous sommes les bergers,
de suivre les voies de Dieu telles qu’elles sont énoncées dans les
Écritures et inspirées par le Saint-Esprit. Nous encourageons
les églises à s’appuyer sur la prière, le jeûne et les petits actes
d’obéissance plutôt que de se tourner vers la sagesse du monde
pour transformer la communauté. Cet engagement à poursuivre
les voies de Dieu doit être modélisé par le directeur de pro-
gramme, les maîtres formateurs et les facilitateurs locaux si nous
voulons apprendre aux églises à en faire autant.
Des brochures téléchargeables gratuitement sont disponibles sur le site
frameworkfortransformation.org. Elles présentent chaque principe de
base avec des passages de l’Écriture et de nombreux exemples pra-
tiques. Nous encourageons les directeurs de programme à continuer à
approfondir leur compréhension des principes en visitant ce site web et
en étudiant ces brochures.
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Les trois volets du programmeLe programme TCV comporte trois éléments clés : la formation, les
actes d’amour et l’intervention de Dieu. Comme des piliers qui soutien-
nent un bâtiment, si l’un d’entre eux est faible ou s’il est complètement
retiré, toute la structure s’effondre. Pour que votre programme porte
ses fruits, vous avez besoin de chacun de ces trois éléments.
LA FORMATIONLe programme est composé de 10 modules de formation pour les
églises. Ces modules de formation sont dispensés sur une période de
cinq ans, soit un module tous les six mois. Il est très important que les
formations atteignent les congrégations et pas seulement les pasteurs.
Voici la chronologie des formations* :
Année 1
Année 2
Année 3
Année 4
Année 5
Introduction au Ministère holistique
Le Royaume de Dieu
Les Mensonges de Satan
Mariage et Famille
La Santé
La gestion de l’argent
Sel et Lumière L’agriculture
L’évangélisation Vivre comme Dieu voudrait
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*Les modules en bleu peuvent être réorganisés en fonction des besoins qui existent dans votre région. Les formations en couleur or et jaune doivent être dispensées suivant l’ordre dans lequel elles sont présentées ici.
Il n’existe aucun calendrier unique pour la formation des églises qui soit
le meilleur. Certaines églises enseignent un module sous forme de sémi-
naire de trois jours, d’autres dispensent une leçon par semaine, tandis
que d’autres encore peuvent le faire en une demi-journée (le dimanche
après-midi par exemple) une fois par mois. Chaque église est encour-
agée à choisir le programme qui lui convient le mieux et qui permet
d’impliquer le plus grand nombre de fidèles. Toutefois, il est important
que toutes les leçons soient dispensées dans chaque module et que
seuls deux modules soient achevés chaque année. Nous avons vu que
lorsque les églises essaient de parcourir très rapidement les modules,
les résultats sont très faibles, car il n’y a pas assez de temps pour appli-
quer réellement ce qu’elles apprennent.
LES ACTES D’AMOURLes actes d’amour sont de petits projets qui sont réalisés par l’église
pour démontrer l’amour de Dieu envers leur communauté. Au cours des
premières années, elles sont généralement très simples et peuvent être
réalisées en une journée. Sept éléments caractérisent un acte d’amour :
1. Réalisé pour démontrer l’amour de Dieu
2. Exécuté en obéissance à Dieu
3. Réalisé par la force de Dieu
4. Réalisé pour que Dieu soit loué
5. Implique le plus grand nombre de personnes possible
6. Réalisé à l’aide de ressources locales
7. Petit et simple
Nous ne disons pas aux églises ce qu’il faut faire en matière d’actes
d’amour, mais nous les encourageons plutôt à demander à Dieu ce
qu’Il voudrait qu’elles fassent. Bien qu’il puisse sembler plus simple de
demander à toutes les églises de faire les mêmes activités, il est plus
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important que les églises apprennent à se tourner vers Dieu pour être
guidées. C’est Lui qui sait le mieux ce dont chaque communauté a besoin
et ce qu’une église est prête à faire. D’après notre expérience, ceux qui
prient pour obtenir de l’inspiration ont plus de témoignages sur la façon
dont Dieu se multiplie que ceux qui se contentent de ne faire des actes
d’amour rien qu’en voyant les besoins qui se présentent.
Voici quelques exemples des premiers actes d’amour que nous voyons
souvent : nettoyage des routes, écoles, parcs et autres lieux publics
; réhabilitation des points d’eau ; aide champêtre apportée aux per-
sonnes malades ou âgées ; assistance aux veuves et aux orphelins. Nous
publions également de nombreux récits d’actes d’amour dans chaque
numéro du Magazine TCV afin d’inspirer et encourager les églises à faire
ce que d’autres font.
L’INTERVENTION DE DIEUEn mettant en œuvre le programme TCV, nous avons vu plus de 1 000
communautés se libérer de la pauvreté, et chaque communauté partage
des témoignages de miracles et de prières exaucées. Il est clair que les
Actes d’Amour et les modules de formation ne suffisent pas à apporter
une transformation. Seul Dieu a le pouvoir d’apporter la transformation
à laquelle nous aspirons.
Chercher Dieu par la prière et le jeûne, apprendre à discerner Sa voix,
et marcher dans l’obéissance sont essentiels pour voir Son intervention.
Le fait de dépendre de Dieu doit commencer par le directeur de pro-
gramme et devenir une pratique courante parmi les formateurs et les
églises elles-mêmes.
Quand on est un dirigeant très occupé, il est trop facile de négliger notre
temps personnel et quotidien avec Dieu parce qu’il y a beaucoup de
choses à faire. Mais la Bible indique clairement d’où vient le succès : « Je
suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui
je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien
faire. » Jean 15:5
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N’oubliez pas que seul Dieu peut apporter une véritable transformation.
En obéissant à Dieu, nous comptons sur Lui pour multiplier nos efforts
et extirper les communautés de la pauvreté.
Relations avec Reconciled WorldReconciled World est l’organisation qui a développé le programme TCV.
Il y a deux façons de mettre en œuvre le programme TCV : le partenar-
iat avec Reconciled World (« programme en partenariat ») ou l’utilisa-
tion indépendante du programme TCV, avec une faible implication de
Reconciled World (« programme indépendant »).
Un programme en partenariat demeure votre programme. Vos di-
rigeants et vous-même êtes les décideurs et les exécutants de ce travail.
Vous pouvez vous adresser à votre coordinateur régional du pro-
gramme TCV pour obtenir des conseils, des orientations et des contacts
avec d’autres personnes qui mettent en œuvre le programme TCV. Le
coordinateur régional peut être contacté par WhatsApp, par courrier
électronique et lors de visites semestrielles sur le terrain. Vous recevrez
également des formateurs de Reconciled World qui viendront tous les
six mois pour dispenser un module de formation à vos maîtres-forma-
teurs. Pour exécuter un projet en partenariat, vous devez travailler avec
un minimum de 100 églises (les petits partenaires d’un même pays peu-
vent être regroupés pour atteindre ce nombre) et être basé en Afrique,
en Asie ou dans les îles du Pacifique.
Un programme indépendant exige que vous suiviez le programme vous-
même, y compris la formation des formateurs principaux. Reconciled
World ne sera pas directement impliqué dans votre programme. Tous
les documents sont disponibles gratuitement sur le site tctprogram.org
et peuvent être facilement téléchargés. Le coordinateur régional qui
couvre votre région peut servir de personne-ressource que vous pouvez
contacter sur WhatsApp pour obtenir des conseils. Si vous êtes situé
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en Asie, en Afrique ou dans les îles du Pacifique, votre coordinateur
régional peut également vous inclure dans le groupe de soutien régional
sur WhatsApp.
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Rôle d’un Directeur de programmeLe directeur de programme joue un rôle important dans le succès de
TCV. Ce rôle peut être rempli par une personne qui peut y consacrer
3 à 5 jours par mois, ou peut être partagé entre plusieurs personnes
au sein d’une équipe de direction. Les responsabilités du directeur de
programme sont les suivantes :
Ð Élaborer des plans et une stratégie - Le directeur de programme
prend toutes les décisions clés, telles que le lieu d’implantation
du programme et le choix des maîtres-formateurs. Dans le cadre
d’un programme en partenariat, nous nous joindrons à vous dans
une retraite de prière, dans la mesure du possible, lorsque vous
prendrez ces décisions cruciales. (Pour en savoir plus, voir la
section « Pour commencer »)
Ð Surveiller et soutenir les maîtres-formateurs - Le directeur de
programme est responsable du suivi des maîtres-formateurs afin
de s’assurer qu’ils remplissent leur rôle. Le directeur de pro-
gramme doit également visiter quelques églises chaque année
pour mieux comprendre ce qui se passe au niveau de la commu-
nauté. (Pour en savoir plus, voir page 25)
Ð Mobiliser les ressources du programme et préparer les rap-
ports financiers - Reconciled World prend en charge :
þ Le billet d’avion et le temps pour les formateurs et les coor-
dinateurs régionaux de Reconciled World.
þ Financement partiel - au besoin, au cas par cas - des deux
premières années pour la formation des maîtres-forma-
teurs (pas de financement intégral). Après deux ans, nous
ne fournissons plus aucun financement.
þ Financement des traductions (en fonction des disponibil-
ités) qui seront utilisées avec 80 églises ou plus.
Étant donné que le financement fourni par Reconciled World est
très limité, il incombe au directeur de programme de s’assurer
que le programme est entièrement financé. Rassurez-vous,
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puisque les partenaires ont cherché la face de Dieu dans cette
initiative, nous L’avons vu fournir fidèlement des fonds à maintes
reprises. Vous devrez fournir un rapport comptable avec des
reçus pour toutes les dépenses couvertes par Reconciled World.
De même, vous devrez vous assurer d’avoir des rapports finan-
ciers clairs pour tous les autres donateurs du programme. (Pour
en savoir plus sur la collecte de fonds, consultez la section «
Rôles de la coordination : collecte de fonds pour le programme ».)
Ð Coordonner la traduction - vu que ce programme est basé sur
la formation, s’assurer que les documents sont disponibles dans
les langues requises par les églises est un rôle clé qui incombe
au directeur de programme. Il s’agit notamment de trouver la
meilleure personne pour servir de traducteur, de s’assurer que le
travail est fait et que la traduction est exacte, et de partager les
documents traduits avec Reconciled World. Avant de procéder
à la traduction d’un document, veuillez contacter Reconciled
World pour vérifier s’il existe déjà une traduction dans votre
langue et pour vous assurer que vous disposez de la dernière
version des documents en Word. Pour les traductions qui sont
utilisées par plus de 80 églises, Reconciled World pourrait aider
à couvrir les frais de traduction.
Ð Imprimer et coordonner le matériel et les magazines - là en-
core, le matériel est essentiel pour que la formation parvienne
aux églises dans son intégralité et sans altérations. Le matériel
de TCV est conçu de manière simple, il peut être photocopié
en blanc et en noir et il est accompagné de supports visuels de
base. Reconciled World fournira des fichiers numériques de
tous les matériels et magazines, et il appartient au directeur
de programme de produire suffisamment de copies pour votre
programme.
Ð Organiser et participer à la formation - dans le cadre de pro-
grammes en partenariat, des formateurs de Reconciled World
viendront tous les six mois pour dispenser le prochain module à
vos maîtres-formateurs. Il est de la responsabilité du directeur
de programme d’organiser toute la logistique de ces formations,
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notamment le lieu, les repas, l’hébergement, les traducteurs et la
participation des maîtres-formateurs. Il est également important
que le directeur de programme assiste à chaque formation afin
de comprendre ce qui se passe avec le programme et de soutenir
les maîtres-formateurs. Pour les programmes indépendants, le
directeur de programme doit organiser ces formations et, dans
bien des cas, sera celui qui enseignera le module.
Ð Traiter les questions clés - inévitablement, des problèmes
surgissent. Il peut s’agir d’un responsable confessionnel de la
région qui comprend mal le programme et refuse d’autoriser les
églises de sa région à y participer ou d’un maître-formateur qui
n’est pas en mesure de continuer à cause de problèmes de santé.
Votre coordinateur régional sera toujours disponible pour vous
aider à trouver des solutions, mais il revient au directeur de pro-
gramme de traiter les différents problèmes pour faire avancer le
programme. (Pour en savoir plus, consultez la section « Suivi et
soutien des maîtres-formateurs »).
Ð Assurer la coordination avec Reconciled World - Le directeur
de programme est l’agent de liaison entre le programme et
Reconciled World. Pour les programmes en partenariat, cela
signifie que vous devez rester en contact étroit avec votre coor-
dinateur régional pour :
þ Partagez les actualités, les problèmes, les préoccupations
et les questions.
þ Recueillir les histoires des églises et les partager avec vos
formateurs, les dirigeants de votre dénomination/organi-
sation et Reconciled World. Les témoignages sur les actes
d’amour et l’intervention de Dieu sont extrêmement impor-
tants. Ils permettent aux églises réticentes d’être motivées
à essayer de nouvelles choses et à travailler dur. Ils encour-
agent les formateurs à persévérer. Ils permettent aux re-
sponsables de voir l’importance et l’impact du programme.
Ils peuvent inciter d’autres personnes à s’impliquer. Et,
surtout, ils permettent de rendre la gloire et la louange
à Dieu. Prenez l’habitude de recueillir régulièrement
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les témoignages de vos animateurs locaux et de vos
maîtres-formateurs. (Un guide pour la collecte d’histoires
se trouve dans la section « Rôles de la coordination »).
Ð Mettre en place une équipe de prière - nous ne luttons pas con-
tre la chair et le sang, mais contre les principautés et les pouvoirs
(Éphésiens 6:12). En mettant en œuvre le programme TCV, nous
nous opposons aux mensonges qui maintiennent les commu-
nautés dans la pauvreté, nous enseignons aux gens à aimer et à
obéir davantage à Dieu, et nous cherchons à apporter la gloire
de Dieu là où on L’a considéré comme étant faible ou insensible.
Il faut s’attendre à une opposition. Votre équipe TCV doit être
composée d’un groupe de personnes qui s’engagent à prier pour
le programme, ce qui constitue un élément important de votre
équipe. Organisez une équipe de prière et veillez à rester en
contact avec elle, afin qu’elle sache comment prier et qu’on lui
rappelle de le faire. (Pour en savoir plus, consultez la section «
Créer un réseau de prière. »)
Ð Constituer une équipe - Dans certains groupes, le rôle du
directeur de programme pourrait être partagé entre plusieurs
personnes. Cela se produit le plus souvent lorsque la personne
responsable du programme n’a pas le temps de remplir toutes les
responsabilités d’un directeur de programme ou lorsqu’il y a de
fortes chances que le directeur de programme déménage ou soit
réaffecté avant la fin du programme.
Les clés du succèsLe succès ne dépend pas seulement de l’accomplissement d’une série
de tâches. Les directeurs de programmes qui réussissent le mieux ont
deux caractéristiques en commun : ils sont passionnés et ils pratiquent
la prière.
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DES PERSONNES PASSIONNÉESLes directeurs de programme les plus performants sont passionnés par
le programme. Ils souhaitent vraiment voir Dieu être glorifié, les églises
renforcées et les communautés sortir de la pauvreté. Beaucoup nous
ont dit qu’ils priaient pour quelque chose de ce genre depuis un certain
temps. Ils sont préoccupés par le problème des chrétiens faibles et sont
attachés à l’appel que Jésus a lancé disant : « ...enseignez-leur à observer
tout ce que je vous ai prescrit » (Matthieu 28:20). Ils veulent voir davan-
tage de personnes rejoindre l’Église et les croyants grandir dans leur
relation avec Dieu. Ils sont préoccupés par le problème de la pauvreté
et par la manière dont l’Église peut y remédier. Parce que c’est là leur
principale vocation, ils sont prêts à faire des sacrifices pour donner une
impulsion au programme.
Si vous êtes un dirigeant qui choisit quelqu’un dans votre équipe pour
être le directeur de programme (ou plusieurs personnes pour former
une équipe à la tête du programme), alors priez pour que Dieu vous
montre qui Il a déjà préparé pour cela. Nous vous suggérons de cher-
cher quelqu’un qui a déjà engagé son église à répondre aux besoins
de la communauté et qui s’intéresse au discipolat. Soyez prudent
lorsque vous ajoutez des personnes qui pourraient avoir de bonnes
compétences ou être de bons amis, mais qui ne sont pas vraiment in-
téressées par ce type de travail.
DES PERSONNES QUI PRATIQUENT LA PRIÈRENous avons déjà mentionné l’importance de la prière et de la dépen-
dance à l’égard de Dieu. Mais on ne saurait trop insister sur ce point
- du début à la fin, la Bible répète ce message - le succès vient du fait de
dépendre de Dieu, de demeurer en Lui et de Lui obéir.
Dans Jean 15:5, Jésus déclare : « Je suis le cep, vous êtes les sarments.
Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit,
car sans moi vous ne pouvez rien faire. »
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Dans le Psaume 1, on nous dit, « Heureux l’homme qui...trouve son plai-
sir dans la loi de l’Éternel, Et qui la médite jour et nuit ! Il est comme un
arbre planté près d’un courant d’eau, Qui donne son fruit en sa saison, Et
dont le feuillage ne se flétrit point : Tout ce qu’il fait lui réussit. »
Josué 1:8 reprend cette idée, « Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de
ta bouche; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui
y est écrit; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises,
c’est alors que tu réussiras. »
Les directeurs de programmes les plus performants ne sont pas néces-
sairement les plus instruits ou les plus charismatiques. Mais ils sont très
conscients du fait qu’ils ont besoin de Dieu. Ce sont des hommes et des
femmes de prière. Encore une fois, si vous êtes un dirigeant qui choisit
un directeur de programme (ou une équipe chargée de diriger un pro-
gramme), demandez à Dieu de vous montrer - comme il l’a fait lorsque
Samuel a oint le roi David - celui qui a le cœur qu’Il désire pour ce rôle.
Mise sur pied d’une équipeSi le programme est dirigé par une équipe de personnes, vous pouvez
répartir les rôles énumérés ci-dessus selon ce qui vous convient le
mieux. Voici une façon de répartir la charge de travail afin de s’assurer
qu’une personne soit responsable de chaque rôle :
Ð Le chef d’équipe - Cette personne est responsable en dernier
ressort du programme. Elle est probablement chargée de choisir
les autres membres de l’équipe et de s’assurer que l’équipe
travaille correctement ensemble. Le chef d’équipe sollicite
l’avis des autres membres de l’équipe lorsqu’il faut prendre des
décisions ou quand des problèmes surgissent, mais en définitive,
il est responsable de la prise de décisions et de l’avancement du
programme.
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Ð Le coordinateur de la formation et de la communication - Dans
un programme en partenariat, cette personne sert de liaison
avec Reconciled World. Elle est également chargée de veiller à
ce que la formation des maîtres-formateurs soit organisée tous
les six mois, et elle s’occupe des traductions et du matériel.
Ð L’assistant du formateur - Il s’agit de la personne (ou de plusieurs
personnes) qui suit/suivent avec les maîtres formateurs les
progrès réalisés, qui visite quelques églises chaque année pour
mieux comprendre ce qui se passe et qui aide les animateurs lo-
caux à se sentir connectés pour s’encourager mutuellement (par
exemple, en animant le groupe WhatsApp).
Ð Le chargé de prières et de la mobilisation des ressources - Le
programme aura besoin d’une équipe de prière et de ressources
locales (par exemple, un espace de réunion offert ou des services
de photocopie et un financement). Cette personne assurera la
coordination de ces efforts.
Ð Le formateur national - Dans le cadre de programmes indépen-
dants, cette personne étudiera chaque module du TCV et l’en-
seignera aux maîtres formateurs. Il devra également suivre des
formations complémentaires pour aider les maîtres formateurs à
se perfectionner dans des domaines tels que les méthodes rela-
tives à l’éducation des adultes et l’enseignement participatif.
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Pour commencerStructureLe plus important est de garder à l’esprit que le programme ne
fonctionne que si la formation parvient aux congrégations - et non pas
seulement aux pasteurs. Vous devrez mettre en place une structure
qui permettra d’y parvenir. Il n’y a pas une seule grande structure pour
le programme qui fonctionne le mieux. Tout dépend de la structure de
votre organisation et de ses relations avec les églises.
La personne qui forme les congrégations est généralement appelée un
facilitateur local (le rôle du facilitateur local est expliqué ci-dessous). Il
peut s’agir d’un pasteur ou d’une personne choisie par le pasteur pour
former la congrégation, ou d’un membre du personnel d’une ONG.
Cette personne peut travailler uniquement avec sa propre église ou
avec un certain nombre d’églises.
La personne qui forme les facilitateurs locaux et assure le suivi avec eux
est appelée le « maître formateur ». En général, un maître formateur
est responsable d’une vingtaine d’églises. Dans les programmes plus
modestes ne comportant que quelques églises, le directeur de pro-
gramme peut également jouer le rôle de maître formateur.
RÔLE D’UN MAÎTRE FORMATEUR Ð Former les facilitateurs locaux - après avoir reçu un module de
formation (qui a lieu tous les six mois), le maître formateur ensei-
gne ce module aux facilitateurs locaux de sa région.
Ð Recueillir et partager des témoignages - lorsque les églises com-
menceront à appliquer ce qu’elles apprennent, les témoignages
concernant leur obéissance et l’intervention de Dieu encourag-
eront et inspireront les autres et apporteront la gloire à Dieu. Le
maître formateur est la principale personne chargée de recueillir
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des récits en interrogeant les facilitateurs locaux et les pasteurs,
ainsi qu’en enregistrant de courtes vidéos et en prenant des
photos sur son téléphone lors de ses visites dans les villages. Ces
récits doivent être partagés lors des formations des maîtres for-
mateurs, avec le directeur de programme, avec le coordinateur
régional du programme TCV et dans les groupes WhatsApp.
Ð Suivre les progrès et motiver les facilitateurs locaux - Dans un
module de formation, les gens reçoivent de nouvelles idées. Mais
de véritables changements de croyances se produisent lorsque
les gens appliquent ces idées et vivent de nouvelles expériences.
C’est pourquoi les églises doivent appliquer ce qu’elles appren-
nent. C’est aussi pour cette raison que nous laissons six mois
entre chaque module d’enseignement. Pendant ces six mois, les
maîtres formateurs doivent faire un suivi avec les facilitateurs
locaux pour s’assurer que toutes les formations ont été dis-
pensées, que les congrégations (pas seulement les pasteurs) ont
reçu la formation et que les églises se sont engagées à faire des
actes d’amour. Les maîtres formateurs devront également visiter
les églises (chaque année, ils devront essayer de visiter la moitié
des églises qu’ils supervisent) pour voir par eux-mêmes com-
ment elles progressent et pour encourager les croyants.
Ð Résoudre les problèmes - Il y aura des problèmes. Certaines ég-
lises seront lentes à appliquer ce qu’elles apprennent. Certaines
peuvent rencontrer de l’opposition lorsqu’elles tentent de faire
des actes d’amour ou peuvent avoir du mal à faire participer les
gens. Des problèmes de santé, des préoccupations familiales
et des attaques spirituelles peuvent survenir. Les facilitateurs
locaux peuvent se sentir découragés ou incertains. Le maître for-
mateur doit travailler avec les facilitateurs locaux de sa région
pour prier et réfléchir à des solutions aux problèmes au fur et à
mesure qu’ils se présentent.
Ð Donner l’exemple en faisant des actes d’amour - Les facilita-
teurs locaux et les églises sont plus susceptibles de voir la valeur
et la possibilité de réaliser des actes d’amour lorsqu’ils voient les
maîtres formateurs et leurs églises servir de modèles pour ces
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actes. Nous ne pouvons demander aux autres de faire que ce que
nous montrons en exemple à travers nos propres actions.
Ð Partager le matériel - Les maîtres formateurs s’assureront
que les facilitateurs locaux de leur région disposent de tout le
matériel dont ils ont besoin pour enseigner les modules et sou-
tenir les églises. Il s’agit notamment d’un Guide de l’enseignant
et des supports visuels pour chaque module et des magazines
semestriels (produits par RW ; imprimés et distribués par ceux
qui mettent en œuvre le programme).
Ð Participer à la traduction des documents - Les maîtres forma-
teurs s’occupent souvent de la traduction des documents dans
les langues locales. Par exemple, ils peuvent aider à identifier les
langues nécessaires, recommander un excellent traducteur, ou
lire et vérifier les traductions.
Ð Constituer une équipe de prière - Nous devons faire de la prière
une grande priorité. Nous encourageons les maîtres formateurs
à constituer des équipes de prière et à prier régulièrement
avec ces équipes pour les facilitateurs locaux et les églises.
Nous avons mis l’accent sur la prière et avons souvent vu des
problèmes disparaître, des situations se résoudre et des solu-
tions se présenter d’une manière que nous n’aurions jamais pu
réaliser avec notre force et notre sagesse humaines. La prière
est la clé qui permet de voir Dieu intervenir pour apporter une
transformation.
SÉLECTION DES MAÎTRES FORMATEURSLa sélection des formateurs principaux est l’une des décisions les plus
importantes que vous aurez à prendre lorsque vous commencerez à
mettre en œuvre le programme TCV. Les mauvais maîtres formateurs
seront une source de stress et de tension, et peuvent finalement con-
duire à l’échec de la transformation dans la région.
Parlez aux maîtres formateurs potentiels pour voir qui a vraiment une
passion et une vision pour le programme. Souvent, ils ont déjà été im-
pliqués dans le discipolat et le développement holistique. Cherchez des
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personnes qui ont une aptitude à l’enseignement et qui ont fait preuve
d’une bonne capacité de suivi avec les autres.
Abordez cette décision avec beaucoup de prières, en demandant à
Dieu de vous montrer les personnes qu’Il a choisies pour ce travail.
Rappelez-vous que Dieu regarde au cœur, et que nous jugeons sou-
vent en fonction de ce que nous voyons à la surface. Les personnes que
Dieu a choisies peuvent ne pas être celles à qui vous vous attendiez. I
Corinthiens 1:27 nous rappelle : « Mais Dieu a choisi les choses folles du
monde pour faire honte aux sages ; Dieu a choisi les choses faibles du
monde pour faire honte aux forts. » Si vous effectuez un programme en
partenariat, les responsables de RW consacreront quelques jours pour
chercher Dieu avec vous lors d’une retraite de prière.
RÔLE DU FACILITATEUR LOCAL Ð Former les congrégations - Le facilitateur local est chargé de
veiller à ce que le plus grand nombre possible de personnes de la
congrégation ou des congrégations reçoivent chaque module de
formation. Le TCV est un outil de discipolat, et nous voulons que
chaque membre de l’église soit un disciple, et que ce ne soit pas
seulement le pasteur. Les formations peuvent avoir lieu un jour/
soir par semaine pendant six semaines, sous forme de séminaire
pendant un weekend pour chaque module, ou sous une forme in-
termédiaire. Bref, optez pour une formule qui permettra de faire
participer le plus grand nombre de personnes possible.
Ð Encourager les actes d’amour - Les facilitateurs locaux ont pour
rôle essentiel d’aider les églises à percevoir les ressources que
Dieu leur a données et la façon dont elles pourraient les utiliser
pour montrer leur amour à leurs communautés. Ils doivent
encourager les églises à chercher Dieu et à faire ensuite ce qu’Il
leur montre. Les facilitateurs locaux doivent s’employer à faire
des actes d’amour avec leurs propres églises afin qu’elles puis-
sent partager leurs propres expériences et la façon dont Dieu les
a aidées. Ils doivent également faire un suivi auprès des églises
pour savoir si elles ont fait les actes d’amour qu’elles se sont
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engagées à faire et comment les choses se sont déroulées - ils
peuvent entendre de grands témoignages de la façon dont Dieu
a multiplié les choses ou saisir l’occasion pour encourager les
églises qui rencontrent des difficultés.
Ð Partager des récits - À mesure que certaines églises perçoivent
les fruits de l’accomplissement des actes d’amour, le facilitateur
local peut partager leurs récits avec les églises qui tardent à
essayer de nouvelles choses. Le facilitateur local doit également
partager ces récits avec son maître formateur. Nous recom-
mandons que les maîtres formateurs prennent l’habitude de
recueillir régulièrement les témoignages auprès des facilitateurs
locaux, tous les mois ou tous les deux mois.
Ð Relever les défis - La meilleure façon pour les facilitateurs
locaux de relever les défis des églises est de prier au sujet de ces
défis avec les églises et de les encourager à se tourner vers Dieu
pour trouver des solutions. Apprendre à dépendre de Dieu est
une pratique clé dans notre discipolat. S’il y a des problèmes en
cours ou qui empêchent le programme d’avancer, le facilitateur
local doit les soumettre à son maître formateur pour y prier et
exercer son discernement.
Ð Prier - encore une fois, ce ne sont pas les personnes les plus
instruites ni les orateurs les plus éloquents qui permettent de
voir les communautés se transformer. Ce sont les personnes qui
sont très conscientes qu’elles ont besoin de Dieu - qui passent
constamment du temps à prier et à écouter.
CHOISIR LES ÉGLISES ET LES FACILITATEURS LOCAUXL’un des meilleurs moyens de trouver des facilitateurs locaux et des
églises est d’inviter tous les pasteurs d’une région à un séminaire de
TCV. Enseignez le module 1 au séminaire, puis attendez quelques mois.
Pendant que vous attendez, priez pour les églises et les pasteurs - pour
que Dieu leur montre ce qu’Il voudrait qu’ils fassent dans leurs commu-
nautés. Au bout de 3 à 6 mois, visitez la région, rencontrez les personnes
qui ont participé au séminaire et vérifiez celles qui portent les fruits
du séminaire. Les églises et les pasteurs qui ont commencé à appliquer
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les idées et à les partager avec d’autres sont ceux avec qui vous com-
mencerez le programme. C’est comme la parabole du semeur qui sème
des semences dans Matthieu 13 : nous répandons la « semence » de cet
enseignement à tous les gens, sachant que tous ceux qui entendent le
message ne sont pas forcément prêts à le recevoir.
En tant que responsables de dénominations, nous pouvons avoir l’au-
torité de déclarer que toutes les églises dont nous sommes les pasteurs
doivent participer au programme. Nous en voyons les avantages et nous
voulons que tout le monde en soit disciple. Mais cette approche n’est
pas la meilleure. Il est nettement préférable d’inviter tout le monde à
écouter le module 1, mais de laisser les églises et les facilitateurs locaux
choisir de participer ou non, après le premier module. Nous voulons
travailler avec ceux que Dieu a préparés à l’avance et qui sont prêts à
porter du fruit. En appliquant ce qu’ils apprennent, d’autres verront
les résultats et voudront se joindre à eux. Il arrive assez fréquemment
qu’un deuxième groupe (avec de nombreuses églises qui n’ont pas choisi
de participer la première fois) soit créé dans la même région environ
deux ans après le début du programme TCV. Les maîtres formateurs et
les facilitateurs locaux pourront développer le programme et former ce
nouveau groupe lorsqu’ils seront prêts. Il n’est donc pas nécessaire de
toucher toutes les églises dès le début.
Les églises qui sont prêtes à démarrer peuvent vous aider à sélection-
ner vos facilitateurs locaux. Demandez-leur qui, selon eux, pourrait
enseigner les idées contenues dans ce programme. Ils peuvent choisir
le pasteur ou le responsable du groupe des femmes ou des jeunes
(par exemple). Comme les églises, les facilitateurs locaux doivent être
autorisés à participer, plutôt que de se voir attribuer simplement le
rôle. Les meilleurs facilitateurs locaux sont enthousiasmés par les idées
que le programme TCV enseigne et veulent participer à la diffusion du
programme. Les indicateurs de succès les plus importants (selon notre
expérience) pour les facilitateurs locaux sont (1) leur réputation auprès
des églises (2) leur engagement personnel à appliquer les leçons du TCV,
et (3) leur proximité avec l’église ou les églises :
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Ð La réputation - Si les églises recommandent des facilitateurs
locaux, il est probable qu’elles suggèrent une personne qu’elles
respectent et admirent. Cela est important, si les églises doivent
accepter leur enseignement.
Ð La mise en œuvre du programme TCV - En s’efforçant d’appli-
quer les leçons dans leur propre vie, les facilitateurs locaux devi-
ennent des modèles à suivre pour les églises. Les témoignages
des facilitateurs locaux sont beaucoup plus percutants que tous
les témoignages qui auraient pu être écrits de loin.
Ð La distance - Les facilitateurs locaux qui réussissent le mieux
vivent à proximité des églises qu’ils forment et sont d’un milieu
culturel et socio-économique similaire. Ainsi, les églises recon-
naissent le facilitateur local comme une personne qui comprend
leur vie, plutôt que de le voir comme un étranger ayant des idées
différentes. Puisqu’ils sont originaires de régions très pauvres,
de nombreux facilitateurs locaux ont reçu une instruction lim-
itée, ce qui n’est pas grave. Nous avons essayé de faire en sorte
que le matériel soit simple à enseigner pour ceux qui ont des
notions de base en lecture.
AUTRES ÉLÉMENTS À GARDER À L’ESPRIT Ð Nous recommandons d’éviter une situation dans laquelle le
maître formateur forme un pasteur de chaque village et s’attend
à ce qu’il forme tous les autres pasteurs. Les différences con-
fessionnelles, la compétitivité et le manque de confiance sont
autant d’obstacles à la réussite dans une telle situation.
Ð Les rapports hiérarchiques naturels peuvent être utiles. Il est
difficile pour un maître formateur de bien suivre des personnes
sur lesquelles il n’a aucune autorité.
Ð Assurez-vous que les maîtres formateurs et les facilitateurs
locaux disposent suffisamment de temps dans leurs emplois du
temps pour s’acquitter de leurs responsabilités dans le cadre
du programme TCV. Ayez des attentes réalistes quant à ce que
chaque personne peut accomplir, sinon vous risquez d’épuiser
votre équipe et de bloquer le programme.
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Suivre et soutenir les maîtres formateursNous ne pouvons pas organiser les formations semestrielles des maîtres
formateurs et supposer par la suite que les congrégations apprennent
et appliquent à partir de là les modules du TCV. Les maîtres formateurs
doivent effectuer un suivi diligent avec les facilitateurs locaux pour s’as-
surer que la formation et l’application du programme se déroulent bien.
Les directeurs de programme doivent soutenir activement les maîtres
formateurs, car ils font un travail difficile !
Suggestions de soutien aux maîtres formateurs
Ð Une communication régulière - se réunir tous les 6 mois n’est
pas suffisant. Prévoyez de rester en contact avec chacun de vos
maîtres formateurs de façon régulière. Voici quelques méthodes
que d’autres ont trouvées utiles pour rester en contact :
þ Se retrouver en groupe tous les 3 mois. Cela signifie qu’il
faut ajouter un temps de réunion supplémentaire entre
les formations du module TCV qui ont lieu tous les 6 mois.
Nous vous suggérons d’inclure 5 éléments à votre ordre
du jour chaque fois que vous vous réunissez : Partage de
témoignages, partage de problèmes, prière collective,
dévotions et contenu de formation. Dans les réunions in-
termédiaires, où il n’y a pas de module à enseigner, le temps
consacré au « contenu de la formation » peut être consacré
au développement professionnel (par exemple, donner une
formation sur l’éducation des adultes ou la résolution des
conflits). Mais ne vous focalisez pas sur la formation au
point de sous-estimer l’importance de s’encourager mutu-
ellement, de réfléchir à des solutions lorsque les problèmes
sont évoqués, de partager des témoignages et de prier les
uns pour les autres.
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þ Les groupes WhatsApp. Encouragez votre équipe à par-
ticiper au groupe régional WhatsApp administré par votre
Coordinateur régional du programme TCV. Certains direc-
teurs de programmes organisent également leurs propres
groupes WhatsApp pour recueillir des questions, des récits
et des demandes de prière.
þ Les appels téléphoniques individuels. Bien que les applica-
tions et les SMS soient utiles, ils ne peuvent pas remplacer
les conversations en tête-à-tête. Prévoyez des appels de
suivi mensuels avec chacun de vos maîtres formateurs,
et sachez quand des appels supplémentaires peuvent
être nécessaires en raison de situations ou de problèmes
spécifiques.
þ Utiliser un tableau de suivi pour suivre les progrès de la
zone couverte par chaque maître formateur. Vous trou-
verez un exemple de tableau de suivi dans les annexes.
þ Visiter la région couverte par chaque maître formateur
au moins une fois tous les deux ans. Il est bon de voir par
soi-même ce qui se passe dans les églises. Assurez-vous de
réserver un budget pour ce voyage et prévoyez du temps
dans votre agenda pour le faire.
Ð Mettre les maîtres formateurs en binôme pour qu’ils se sou-
tiennent mutuellement - Vous n’êtes pas tenu d’être la seule
source de soutien pour les maîtres formateurs. Nous vous
recommandons de les mettre en binôme et de les encourager
à communiquer régulièrement entre eux par le biais d’appels
téléphoniques, de SMS, d’échanges WhatsApp et de prières.
Envisagez d’associer des personnes qui vivent à proximité les
unes des autres ou de mettre en binôme un maître formateur
plus faible avec un maître formateur plus fort.
Ð S’assurer que les récits partagés avec vous parviennent à tout
le monde - Que ce soit dans les réunions de maîtres forma-
teurs, par le biais de WhatsApp, ou par tout autre moyen, tout
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le monde a besoin d’entendre des témoignages sur ce que Dieu
fait dans les églises et à travers elles. Nous avons souvent vu
des gens passer du découragement à l’enthousiasme lorsqu’ils
ont entendu parler des actes d’amour des autres ou des prières
exaucées.
Ð Prendre le temps de bien écouter. Vous ne pouvez aider les
maîtres formateurs à résoudre les problèmes que si vous prenez
d’abord le temps de les écouter. Certains problèmes sont très
fréquents au début d’un programme TCV - les difficultés liées
à l’utilisation de méthodes d’enseignement participatives, les
conflits entre les chefs religieux ou les difficultés à motiver les
participants (pour n’en citer que quelques-uns). Prenez le temps
de laisser les maîtres formateurs partager les problèmes qu’ils
constatent et réfléchissez ensemble aux moyens de les résoudre.
Encouragez les maîtres formateurs à faire de même avec les
facilitateurs locaux qu’ils supervisent.
Ð Poser des questions. Nous pouvons apprendre à poser des ques-
tions pour mieux comprendre ce qui se passe dans une situation,
pour aider les autres à développer leur propre capacité à résou-
dre des problèmes et à évaluer leur croissance et leurs progrès.
þ Pour mieux comprendre – Le fait d’être prompt à écouter
et lent à donner une réponse est une grande preuve de
sagesse (Jacques 1:19). Souvent, vous avez besoin d’obtenir
plus d’informations pour bien comprendre une situation
avant d’essayer de proposer une solution ou faire une
suggestion. Ne présumez pas que vous comprenez ce qui
se passe. Posez des questions et permettez aux gens de
vous donner les détails. Demandez calmement à Dieu de
vous guider lorsque vous posez des questions ; Il peut vous
apporter à l’esprit de bonnes questions.
þ Pour aider les autres à se développer - Jésus a souvent
posé des questions aux gens pour les aider à réfléchir et
à grandir. Comme la fois où Il a demandé à Philippe : « Où
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achèterons-nous des pains, pour que ces gens aient à man-
ger ? » (Jean 6:5) ou quand Il a dit : « Si vous aimez ceux qui
vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? » (Matthieu
5:46.) Jésus n’a jamais posé de question parce qu’Il avait
besoin d’une réponse. Il donnait à Ses disciples l’occasion de
parvenir à un nouveau degré de compréhension. Ce genre
de question fera réfléchir les autres. Ils pourraient ne pas
avoir une réponse dans l’immédiat. Par exemple, vous pour-
riez leur demander : « Qui reçoit la gloire si l’église utilise
des ressources extérieures » ou « Selon vous, qu’est-ce qui
pourrait les retenir ? » Poser de telles questions, plutôt que
de vous contenter de leur donner la réponse, exige plus de
temps et d’efforts (voire de la retenue), mais le résultat est
bien meilleur et les dirigeants sont plus avisés.
þ Pour évaluer la croissance - Le fait de poser des questions
ouvertes peut nous aider à déterminer le stade auquel se
trouve une personne dans le processus du discipolat. Nous
saurons ce qu’ils ont appris et nous découvrirons ce qu’ils
ne comprennent pas encore. Cela nous indiquera ce sur
quoi nous devons nous focaliser et peut-être reprendre
l’enseignement. Cela nous montrera comment prier. Cela
nous aidera à les encourager dans ce qu’ils ont appris et fait.
C’est un processus qui prend du temps. Cependant, nous ne
faisons pas d’évaluation pour juger, exposer ou rabaisser les
autres. Cela démotivera les gens.
Ð Soutenir, féliciter et remercier - Le rôle de maître formateur
exige beaucoup de temps, d’énergie et de diligence. Nous devons
chercher à imiter l’apôtre Paul, qui entamait plusieurs de ses
lettres aux églises par « Je rends à mon Dieu de continuelles
Actions de grâces à votre sujet... » (1 Corinthiens, Colossiens,
1 & 2 Thessaloniciens). Profitez de toutes les occasions qui se
présentent à vous pour remercier les gens individuellement
pour leurs efforts, félicitez-les publiquement et soulignez ce que
vous voyez Dieu faire en eux. Soyez aussi précis que possible,
par exemple : « Merci d’avoir fait un effort pour visiter à nouveau
cette église. J’apprécie votre patience envers eux et la façon
dont vous priez constamment pour eux ». Cette déclaration est
plus significative que le simple fait de dire « Merci pour tout ce
que vous faites ». De même, nous pouvons complimenter pub-
liquement les gens en leur disant des choses précises comme «
Jean est toujours prompt à s’arrêter et à demander à Dieu de
l’aide et des conseils », plutôt qu’une déclaration générale du
genre « Jean fait un excellent travail ».
Domaines et méthodes de suivi des progrèsLes directeurs de programme doivent faire le suivi du programme dans
quatre domaines : les changements au niveau de l’église, la formation,
les actes d’amour et l’impact (l’intervention de Dieu). Décortiquons
chacun de ces domaines.
CHANGEMENTS AU NIVEAU DE L’ÉGLISEVous trouverez ci-dessous certains indicateurs de changement que l’on
peut s’attendre à voir dans les églises. Naturellement, certaines églises
connaîtront des progrès significatifs et d’autres seront à la traîne, mais
voici ce que nous considérons comme des progrès normaux :
Première année
Ð Terminer toutes les leçons des modules 1 et 2
Ð Réaliser au moins 2 actes d’amour
Deuxième année
Ð Terminer toutes les leçons des modules 3 et 4
Ð Passer à des actes d’amour un peu plus grands et davantage axés
sur la communauté
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Ð Signes confirmant l’intervention de Dieu (par exemple : une plus
grande unité, la croissance au sein de l’Église, la réparation des
relations rompues).
Ð Signes indiquant que les mentalités commencent à changer. Les
gens expriment la conviction suivante :
Ð Notre église est appelée à servir notre communauté.
Ð Dieu nous a donné des ressources que nous devons utiliser.
Ð Nous pouvons faire la différence.
Ð Dieu peut apporter le changement dans notre communauté
quand nous Lui obéissons.
Troisième année
Ð Terminer toutes les leçons de deux autres modules.
Ð Signes prouvant que la communauté se développe dans les qua-
tre domaines de Luc 2:52 (spirituel, physique, social et mental),
par exemple :
þ Un usage des latrines.
þ Une augmentation de la production agricole et/ou des
revenus.
þ Des logements stables pour les plus pauvres.
þ Une augmentation du nombre d’enfants scolarisés.
þ Des foyers plus pacifiques.
þ Une plus forte fréquentation des églises ou une plus grande
ouverture à l’évangile.
þ Une participation accrue aux actes d’amour.
þ Le gouvernement apporte un plus grand soutien à l’église.
Ð Passage à des actes d’amour plus importants qui ont un impact
sur l’ensemble de la communauté et/ou sur les communautés
voisines.
Cette liste représente la croissance assez typique d’une église sur trois
ans, mais chaque église évoluera à son propre rythme. Ce qu’il faut
noter, c’est que le changement prend du temps. Comme le montre cette
liste, nos attentes pour la première année devraient être assez faibles
: des leçons seront données et un petit nombre d’actes d’amour d’une
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journée seront entrepris. Pour de nombreuses églises, ces idées sont en-
tièrement nouvelles, et même les petits actes d’amour représentent une
volonté d’essayer quelque chose de nouveau et de vivre dans l’obéis-
sance à Dieu. Nous devrions nous en réjouir ! Cependant, nous voyons
aussi dans la liste ci-dessus que nous devrions nous attendre à ce que les
églises grandissent dans leur compréhension et leurs actions, de sorte
que d’ici la troisième année, elles fassent des actes d’amour plus impor-
tants et qu’elles voient Dieu apporter des changements notables dans
leurs communautés. Si de nombreuses églises continuent de ne faire
que des dons aux veuves au cours de la troisième année, c’est qu’elles se
sont en quelque sorte enlisées et que le programme est au point mort -
les choses qui méritent d’être célébrées au cours de la première année
constituent des sujets de préoccupation au cours de la troisième année.
En revanche, il y a toujours des églises « vedettes » qui s’élancent la
première année et constatent d’énormes changements. Identifiez ces
églises et partagez leurs histoires ! En partageant leurs histoires par
tous les moyens dont vous disposez - WhatsApp, soumissions au mag-
azine TCV, vidéos, photos, réunions de formateurs et visites de terrain
- vous pouvez inspirer d’autres églises à réaliser ce que Dieu pourrait
faire dans leurs propres communautés. Assurez-vous qu’en partag-
eant ces témoignages c’est Dieu qui reçoive la gloire, et non le pasteur,
l’église ou le facilitateur local. C’est Dieu qui apporte la transformation
et Il mérite la louange.
SUIVI DE LA FORMATIONQuestions courantes :
Ð Combien d’églises ont terminé leur formation dans le dernier module ?
Ð Ont-elles suivi toutes les leçons ou seulement certaines d’entre elles ? Ð Combien de personnes assistent habituellement à la formation dans
les églises ? Ð Quels sont quelques-uns des problèmes rencontrés ?
| Page 32 |
La formation des églises est l’activité de base du programme TCV. Le
rôle du directeur de programme est de s’assurer que les formations
soient dispensées dans les délais appropriés et qu’elles atteignent les
congrégations (pas seulement les pasteurs).
Signe avant-coureur
Pourquoi est-ce un problème ?
Questions pour assurer le suivi/Conseils à
donner
On ne forme que
des pasteurs ou
quelques respons-
ables d’église.
Le programme TCV est
un outil de discipolat.
Il est destiné à former
l’ensemble de la congré-
gation et pas seulement
le pasteur. Former
uniquement le pasteur
ne suffit pas pour sortir
les communautés de la
pauvreté.
Exhortez les pasteurs à
former leur congrégation.
Cherchez à savoir les
principaux obstacles, par
exemple s’ils essaient d’uti-
liser un modèle qui n’est
pas adapté à leur contexte,
comme une formation de
trois jours au lieu de donner
une leçon par semaine.
| Page 33 |
Signe avant-coureur
Pourquoi est-ce un problème ?
Questions pour assurer le suivi/Conseils à
donner
Cela fait six mois que
des facilitateurs lo-
caux ou pasteurs ont
été formés et c’est
seulement quelques-
uns ou la moitié
d’entre eux qui ont
terminé les forma-
tions au niveau des
églises.
Cela pourrait signifier
que le programme TCV
est moins prioritaire
pour la dénomination ou
pour le facilitateur local.
Ou encore, cela peut
être dû à un manque
de confiance ou à des
attentes qui ne sont pas
clairement définies.
Si le facilitateur local
manque de confiance en lui-
même, encouragez-le à se
fier à Dieu pour l’aider à en-
seigner et le fortifier dans
son travail. Réfléchissez
aux moyens de former
les facilitateurs locaux en
binôme.
Assurez-vous que vous
avez fourni tout le matériel
pédagogique et les sup-
ports visuels dont ils ont
besoin.
Assurez-vous que vous
travaillez avec les bonnes
personnes dans le pro-
gramme. Le facilitateur
local se sent-il appelé à
faire ce travail ?
Assurez-vous que les
attentes étaient clairement
définies.
| Page 34 |
FAIRE LE SUIVI DES ACTES D’AMOUR Questions sur les actes d’amour à poser aux maîtres formateurs :
Ð Combien d’églises pratiquent des actes d’amour ?
Ð Quels sont quelques récits sur les actes d’amour que les églises
ont accomplis ?
Ð À quelle fréquence les églises accomplissent-elles des actes
d’amour ?
Ð Quel est le pourcentage des membres de l’église qui participent
à l’acte d’amour ?
Le suivi des actes d’amour relève principalement du rôle des maîtres
formateurs. Toutefois, en tant que directeur de programme, vous devez
vérifier auprès de vos maîtres formateurs que l’on ne se contente pas de
faire des actes d’amour, mais que ces actes d’amour progressent, comme
indiqué dans la section « Changements au niveau de l’Église ». En faisant
ces vérifications, écoutez les rapports lors des formations, ou visitez les
églises vous-même. Voici quelques éléments que vous devez entendre
et qui pourraient indiquer qu’il y a des problèmes :
| Page 35 |
Signe avant-coureur
Pourquoi est-ce un problème ?
Questions pour assurer le suivi/Conseils à donner
Les actes d’amour
dépendent forte-
ment des ressou-
rces extérieures,
par exemple
des ONG ou du
gouvernement.
Cela pourrait signifier
que l’Église n’apprend pas
vraiment à utiliser ses
propres ressources.
Ils n’identifient pas ou
n’utilisent pas leurs
talents. Ils pourraient
continuer à croire qu’ils
ne sont capables de rien.
Cela ne démontre pas
vraiment l’amour. Au
lieu que ce soit Dieu qui
reçoive la gloire, c’est
l’ONG ou le gouver-
nement qui sera glorifié.
Demandez d’autres exem-
ples d’actes d’amour qu’ils
ont accomplis. S’il y a très
peu de choses, ou si tout
dépendait de ressources
extérieures, vous devez
mettre l’accent à nouveau
sur l’utilisation des ressou-
rces locales.
Déterminez la raison - peut-
être qu’ils ont reçu les fonds
de façon inattendue.
Un peu de plaidoyers pour-
raient être acceptables. Il se
peut qu’un responsable du
gouvernement ne fournisse
pas ce qu’il devrait fournir.
Cependant, nous devons
être sûrs que ce n’est pas
le plaidoyer seulement que
l’église fait.
Encouragez les gens à
valoriser les petites choses.
Rappelez-leur la parabole
de la graine de moutarde.
Rappelez-leur ce qu’est un
acte d’amour.
| Page 36 |
Signe avant-coureur
Pourquoi est-ce un problème ?
Questions pour assurer le suivi/Conseils à donner
Par exemple,
chaque acte
d’amour consiste
avant tout à faire
des dons - dons
de riz, d’arti-
cles ménagers,
d’argent ou de
paiement des
frais de scolarité
ou d’achat de
fournitures.
Le fait de distribuer
principalement des dons
tend à épuiser les gens
qui fournissent toujours
des dons. De plus, cela
ne produit pas le même
degré de transformation
communautaire comme
avec les autres types
d’actes d’amour.
Les dons peuvent
empêcher les bénéfici-
aires d’utiliser les talents
que Dieu leur a donnés.
Partagez beaucoup d’his-
toires d’actes d’amour qui ne
consistaient pas à faire des
dons (réparer des routes,
creuser des puits, réparer
des écoles, faire des récol-
tes les uns pour les autres).
Aidez les facilitateurs ou
les églises à identifier des
problèmes similaires dans
leur propre communauté et à
planifier des actes d’amour à
propos. Consultez à nouveau
les cartes des communautés
qui ont été établies dans les
modules 2 et 3 et demandez
à Dieu si vous pouvez faire
quelque chose pour que
ces cartes deviennent une
réalité.
Aidez-les à identifier les res-
sources locales qui ne sont
pas tangibles (par exemple, le
temps, la force, la créativité).
| Page 37 |
Signe avant-coureur
Pourquoi est-ce un problème ?
Questions pour assurer le suivi/Conseils à donner
Les seules
personnes qui
en profitent
sont celles qui
participent à la
formation. Elles
se focalisent sur
l’amélioration de
soi et non sur la
démonstration de
l’amour d’abord
aux voisins ou à la
communauté.
Chacun est appelé à
montrer de l’amour à
son prochain. Les « actes
d’amour » ont pour but
de démontrer l’amour de
Dieu aux autres et à la
communauté. Si les par-
ticipants ne font que des
projets qui leur profitent
ou qui profitent à leur
propre église, ils n’en ont
pas compris le principe.
Révisez les idées contenues
dans la Leçon 3 du Module
1, ainsi que les caractéris-
tiques des actes d’amour de
la Leçon 9. Répondez aux
mensonges qui vous sont
présentés :
- « Nous devons nous aider
nous-mêmes avant de pou-
voir aider les autres. »
- « Nous sommes trop pau-
vres pour aider les autres. »
« J’ai fait ci... J’ai
fait ça »
Quand un facilitateur
local partage des histoires
en utilisant le pronom
« je », c’est un signe
avant-coureur qu’il n’a
peut-être pas vraiment
motivé le reste de l’église
à s’engager dans des actes
d’amour. Il fait les choses
tout seul. Il pourrait
également essayer d’être
le héros au lieu de laisser
Dieu recevoir la louange.
Posez-leur cette question
: « Quelles sortes d’actes
d’amour les membres de
l’église ont-ils accomplis en-
semble ? » ainsi que celle-ci «
Qu’est-ce que les autres par-
ticipants ont fait ou changé à
la suite de la formation ? »
Rappelez-leur qu’il est
important que toute l’église
travaille ensemble pour que
Dieu reçoive la gloire et
que les mentalités des gens
commencent à changer.
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Signe avant-coureur
Pourquoi est-ce un problème ?
Questions pour assurer le suivi/Conseils à donner
C’est seulement
quelques facili-
tateurs qui ont
des histoires à
partager
Il se peut qu’ils n’aient pas
compris le but principal
du programme et qu’ils se
soient tout simplement
appliqués à terminer
la formation. Ou alors
ils n’ont pas réensei-
gné les leçons à leurs
congrégations.
Vérifiez s’ils ont enseigné
à nouveau les leçons aux
congrégations. Si ce n’est
pas le cas, qu’est-ce qui les
en a empêchés ? Aidez-les à
résoudre ces problèmes.
Rappelez aux facilitateurs
locaux qu’ils ne sont pas
obligés d’enseigner de la
même façon que nous, en
plusieurs jours consécu-
tifs. Ils peuvent dispenser
la formation de toutes les
façons qui conviennent à
leur situation, pourvu que les
participants comprennent
le message principal de la
formation.
Rappelez aux facilitateurs
locaux que les participants
apprennent par la pratique,
et qu’ils doivent donc
encourager les églises à
élaborer un programme pour
réaliser un acte d’amour, et
ensuite faites un suivi pour
savoir comment les choses
se sont passées.
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Signe avant-coureur
Pourquoi est-ce un problème ?
Questions pour assurer le suivi/Conseils à donner
Les églises n’ont
pas accompli
d’actes d’amour
depuis plus de 6
mois.
Il y a toujours quelques
églises qui sont plus
lentes, mais si c’est le
cas pour la majorité des
églises, il y a un grand
malentendu. Dans la
plupart des cas, le facilita-
teur local n’insiste pas as-
sez sur les actes d’amour
ou il ne les explique pas
assez clairement, ou
encore l’église croit avoir
besoin de beaucoup de
ressources pour accom-
plir des actes d’amour.
Vérifiez combien d’ég-
lises sont concernées par
cette situation - s’agit-il de
quelques-unes ou d’un grand
nombre d’entre elles. Si ce
n’est qu’un petit nombre,
cherchez à comprendre quel
a été l’obstacle et mettez-les
au défi de faire quelque
chose même si c’est très
petit. Si plusieurs églises ont
le même problème, rappelez
au(x) facilitateur(s) local(aux)
l’importance de mettre l’ac-
cent sur les actes d’amour,
d’aider les églises à les plan-
ifier et d’assurer un suivi par
la suite. Aidez-les à penser
aux toutes petites choses
que les églises peuvent faire
et ce qu’elles ne peuvent pas
manquer d’exécuter.
Les actes d’amour
sont financés par
la congrégation,
mais peu de
personnes sont
impliquées dans
la réalisation de
ces actes d’amour.
Il est possible que les
facilitateurs locaux leur
aient dit quoi faire plutôt
que de les mettre au défi
de se tourner vers Dieu
pour trouver l’inspiration.
Habituellement, les actes
d’amour qui portent le
plus de fruits se produis-
ent lorsque l’église cher-
che la face de Dieu pour
savoir ce qu’il faut faire.
Découvrez pourquoi vous
décidez de faire cet acte
d’amour. Rappelez-leur
l’importance de chercher
Dieu et d’obéir à ce qu’il leur
indique de faire.
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Signe avant-coureur
Pourquoi est-ce un problème ?
Questions pour assurer le suivi/Conseils à donner
Les actes d’amour
ont tendance à
être très « évo-
lutifs » dans leur
style.
Cela indique qu’il existe
une mentalité d’ONG, à
savoir que les problèmes
« physiques » ont des
solutions physiques, que
le but est de s’améliorer
soi-même et que l’argent
est la réponse à la plupart
des besoins.
Partagez de nombreuses his-
toires de communautés qui
ont vu Dieu agir de manière
inattendue (par exemple,
la communauté guérie de
sa dépendance, l’église
qui a reçu des matériaux
de construction de façon
miraculeuse, l’église qui a
témoigné son amour à un
chef de gang). Rappelez-leur
que toute la vie est destinée
à rendre gloire à Dieu et que
Sa parole nous enseigne la
meilleure façon de vivre.
Aidez-les à identifier les res-
sources que Dieu a placées
dans leur communauté et
qui ne sont pas des biens
tangibles (par exemple, les
relations, la prière).
IMPACTRappelez-vous les objectifs du programme qui figurent à la première
page de ce manuel :
Ð Dieu est glorifié - même les non-chrétiens et les gouvernements
reconnaissent que si les communautés se sont développées, c’est
grâce à Dieu. Les gens reconnaissent la puissance et la bonté de
Dieu.
Ð Les églises sont renforcées - Les églises grandissent en taille et
en unité, l’amour des croyants pour Dieu a augmenté, la dîme a
augmenté et tous les chrétiens participent aux actes d’amour.
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Ð Les communautés triomphent de tous genres de pauvreté - Les
communautés reflètent le Royaume de Dieu, où Sa volonté est
faite dans tous les domaines de la vie. Voici quelques éléments
qui témoignent du Royaume : les besoins fondamentaux en
matière de nourriture et de logement sont satisfaits, les en-
fants sont scolarisés, les familles sont en paix, les maladies sont
guéries et l’oppression a cessé.
Ce genre d’impact ne se produira pas si l’on se contente d’enseigner aux
églises quelques modules du programme. Nous devons nous méfier de
considérer le programme TCV comme une formule magique.
Modules TCV + actes d’amour ≠ transformation.
Suivre le programme TCV de cette manière pourrait produire certains
avantages, mais cela n’apporte pas la transformation. Dans chacun des
cas où nous avons vu une communauté être transformée, elle a des
histoires à raconter sur la conduite de Dieu, les miracles et les prières
exaucées. Il est donc important que les directeurs de programmes cher-
chent à surveiller les façons dont nous voyons Dieu agir - même si nous
ne pouvons certainement pas planifier ou contrôler cela.
Il y a deux choses que nous avons vues dans les communautés où Dieu
a apporté une transformation : (1) l’église a grandi dans sa volonté et
sa capacité à dépendre de Dieu et (2) les croyances des gens en sont
venues à s’aligner sur les principales vérités bibliques. Assurez-vous
de poser à vos maîtres formateurs des questions qui vous donnent un
aperçu de ces deux facteurs de progrès des églises (et encouragez-les à
faire de même).
Dépendre de Dieu
Ð Comment voyez-vous Dieu à l’œuvre dans ce programme ?
Ð Avez-vous des exemples spécifiques illustrant comment Dieu a
béni les efforts des églises ?
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Ð D’où l’église a-t-elle eu l’idée de cet acte d’amour ? (Ou) pourquoi
l’église a-t-elle décidé de faire cet acte d’amour ?
Ð Avez-vous été surpris par quelque chose que Dieu a montré aux
églises à faire dans la communauté ?
Ð De quelle manière les églises intègrent-elles la prière dans leurs
actes d’amour ?
Changements dans les croyances
Les changements de croyances peuvent être difficiles à identifier.
Gardez à l’esprit que les actions des gens nous en disent plus sur leurs
croyances que leurs paroles, en partie parce que les gens ne se rendent
souvent pas compte de leurs propres croyances les plus profondes.
Une église peut dire qu’elle croit qu’elle doit rendre gloire à Dieu par
ses bonnes actions, mais elle ne fait qu’un petit acte d’amour par an. Ses
actions (ou son manque d’actions) montrent clairement qu’elle ne croit
pas vraiment ce qu’elle dit.
Pour rappel, voici quelques mensonges typiques qui maintiennent
les gens dans la pauvreté et les vérités qui permettent d’apporter le
changement (toutes ces questions sont abordées dans le programme de
la TCV) :
MENSONGES : Nous naissons pauvres, nous mourrons pauvres ;
il n’y a rien que nous puissions faire pour changer notre destinée.
Nous n’avons rien, nous ne pouvons rien faire, nous avons besoin de
quelqu’un pour nous aider.
VÉRITÉ : Dieu prend soin de chacun d’entre nous personnellement.
Il se préoccupe de tous les domaines de la vie et veut que nous nous
épanouissions. Il peut y avoir des jours ou des décennies difficiles, mais
Dieu nous aime et est toujours présent. Nous pouvons trouver la paix
et l’espoir en Lui. Il a de bons projets pour nous et, par nos choix et nos
actions, nous pouvons influencer l’avenir.
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MENSONGES : Nous sommes trop pauvres pour donner. La chance/ les
dieux/ le destin contrôle la productivité de notre terre ou notre santé ;
les bonnes techniques ou l’effort sont sans importance.
VÉRITÉ : Nous sommes appelés à diriger et à gérer la création. Nous
devons utiliser tout ce que Dieu nous a donné pour répondre aux beso-
ins de nos familles et pour bénir les autres. Les ressources ne sont pas
limitées. En utilisant ce que nous avons pour la gloire de Dieu, nous le
verrons se multiplier. Nous devons utiliser la créativité et les talents que
Dieu nous a donnés pour poursuivre l’œuvre de la création et apporter
l’épanouissement que Dieu a prévu.
MENSONGES : Dieu ne s’intéresse qu’aux choses « spirituelles », pas
aux problèmes physiques. Le but du christianisme c’est de nous faire
gagner le ciel quand on meurt. L’évangélisation - sauver les gens de
l’enfer - est notre seul rôle dans la communauté.
VÉRITÉ : L’Église est censée refléter le Christ par ses bonnes actions. Le
but des églises locales n’est pas seulement de chercher la rédemption
spirituelle de leurs communautés, mais de voir le Royaume de Dieu se
construire, car tous les aspects de la vie sont conformes à Sa volonté.
MENSONGES : Les femmes et les enfants sont des biens ; ils existent
pour servir les hommes. Nous sommes mauvais/ nous n’avons aucune
valeur ; nous ne ferons jamais rien de bien.
VÉRITÉ : Tous sont créés à l’image de Dieu, donc tous ont la même
valeur. Dieu ne favorise ni les hommes, ni les blancs, ni les plus doués, ni
les riches, ni les castes supérieures. De plus, nous sommes tous uniques.
Nous avons tous des dons, des talents et des capacités différents que
Dieu veut que nous gérions avec sagesse afin de servir nos familles,
l’église, nos communautés et les personnes vulnérables.
Nous espérons que vous entendrez les églises commencer à exprimer
ces vérités d’ici la deuxième année. En plus d’être à l’écoute des change-
ments d’attitude, recherchez des comportements révélateurs de ce que
les gens croient au sujet de Dieu, des gens, de la création et de l’Église.
Les églises font-elles beaucoup d’actes d’amour ou n’en font-elles que
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quelques-uns ? Les actes d’amour sont-ils réalisés avec des ressou-
rces locales, ou l’église se tourne-t-elle encore vers des personnes
extérieures pour obtenir de l’aide ? Travaillent-ils dur dans leur propre
champ et appliquent-ils les leçons de santé à la maison ? Les maris trai-
tent-ils leurs femmes avec amour ? Les filles vont-elles à l’école comme
les garçons ?
Si les comportements ne changent pas dans chacun des quatre do-
maines - physique, spirituel, social et mental - il faut se poser beaucoup
de questions sur le « pourquoi » afin de comprendre quelles sont les
croyances qui les freinent encore. Chaque fois que vous entendez
quelqu’un dire : « Ce n’est pas possible ; je ne peux pas... », il est bon de
commencer à examiner ses croyances sous-jacentes. Une prière ciblée
et un recyclage peuvent être nécessaires pour contrer ces mensonges.
Souvenez-vous que les églises ne sont pas les seules à être esclaves
du mensonge et à avoir besoin de la vérité pour se libérer (Jean 8:32).
Nous devons également demander à Dieu de révéler les mensonges que
croient nos facilitateurs locaux, nos maîtres formateurs et que nous-
mêmes croyons. Si nous ne permettons pas à Dieu de nous changer, les
mensonges que nous croyons peuvent entraver notre capacité à faire
partie de l’œuvre de transformation que Dieu accomplit.
Dirigez les gens vers Dieu
L’une des principales pratiques du programme TCV est d’orienter les
gens vers Dieu pour qu’ils obtiennent des réponses auprès de Lui plutôt
que de leur donner des réponses nous-mêmes. Il y a deux raisons princi-
pales pour lesquelles ce point est important :
1. Les réponses de Dieu sont toujours les meilleures. Il sait
tellement mieux ce qui doit être fait et la manière dont il faut
le faire. Il a des réponses créatives auxquelles nous n’aurions
jamais pensé. Nous avons si souvent vu des églises faire des
choses qui n’ont pas de sens pour nous, mais qui, faites dans
l’obéissance à Dieu, donnent des résultats étonnants.
| Page 45 |
2. Cela fortifie l’église. Lorsque les églises se tournent vers Dieu
pour obtenir des réponses, elles deviennent plus fortes. Au lieu
de faire appel aux dirigeants chaque fois qu’elles éprouvent un
besoin, elles apprennent à demander à Dieu ce qu’il faut faire.
Leur foi grandit à mesure qu’elles voient Dieu répondre à leurs
prières.
Dans le programme TCV, nous nous sommes donné quelques directives
simples pour nous assurer de promouvoir une dépendance saine de
Dieu :
1. Dépendez vous-mêmes de Dieu. Vous devez de façon inten-
tionnelle et fidèle passer du temps à méditer la parole de Dieu,
à prier de manière ciblée et à jeûner. Vous devez demander aux
autres de prier pour vous et avec vous et de veiller à ce que vous
gardiez Dieu au centre de votre vie. Lorsque vous faites face à
des défis, adressez-vous à Dieu pour trouver des solutions plutôt
que de vous appuyer uniquement sur les meilleures pratiques ou
sur votre propre zèle. Priez pour que la sagesse soit accordée à
ceux que vous désirez servir aussi bien qu’à vous-même.
Ce n’est que lorsque nous sommes entièrement dépendants
de Dieu que nous pouvons aider les autres à dépendre de Lui
également. Si nous n’avons jamais vu Dieu se manifester dans
nos propres moments de besoin et de désespoir, comment
pouvons-nous assurer aux autres qu’Il va se manifester dans leur
vie ? Et si nous nous appuyons sur nos propres forces, comment
pouvons-nous espérer des résultats de la part de Dieu dans nos
programmes et dans la vie des gens que nous servons ?
2. Ne répondez pas aux questions. Lorsque ceux que vous cher-
chez à servir sont confrontés à des défis, ils pourraient se tourn-
er vers vous pour obtenir des conseils et des solutions. Mais
dès que vous cédez et que vous leur donnez des réponses, vous
renforcez le mensonge selon lequel ils ont besoin de vous pour
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résoudre leurs problèmes. Au contraire, posez des questions du
genre : « Avez-vous prié à ce sujet ? Que dit Dieu à ce sujet ? »
Trop souvent, nous ne réagissons pas de cette façon, parce que
nous ne croyons pas que Dieu se manifestera ou parce que nous
aimons être la personne qui a toutes les réponses. Les églises
s’attendent à ce que nous répondions et sont déçues lorsque
nous ne le faisons pas. Mais à maintes reprises, nous L’avons vu
faire les choses les plus étonnantes lorsque Son peuple a appris à
dépendre de Lui.
3. Ne donnez pas de ressources. Bien qu’il y ait parfois des mo-
ments où des ressources sont nécessaires, elles sont beaucoup
moins nombreuses et plus éloignées que ce que la plupart des
gens croient. Encouragez les membres à reconnaître ce que Dieu
leur a déjà donné et à se tourner vers Dieu pour obtenir tout ce
dont ils ont besoin. Le même Dieu qui a multiplié les cinq pains
et les deux poissons pour nourrir 5 000 personnes est toujours à
l’œuvre et continue de multiplier les ressources pour Son peuple.
| Page 47 |
Rôles de la CoordinationLa traduction
Le programme TCV est axé sur la communication d’idées, il est donc
essentiel que les facilitateurs locaux disposent de matériel dans une
langue qu’ils connaissent bien. Parce qu’il est important que les idées
principales ne soient pas perdues ou altérées, RW fait tout son possible
pour s’assurer que toutes les traductions sont de la plus haute qualité.
Nous demandons à tous ceux qui font traduire le matériel de suivre
nos directives et de nous renvoyer les traductions effectuées afin que
nous puissions, à notre tour, les partager avec tout autre partenaire qui
pourrait dispenser l’enseignement dans la même langue. Nous offrons
également un financement pour aider à la traduction de documents qui
pourraient toucher 80 églises ou plus.
Étapes de la traduction des documents du programme TCV :
1. Lire le « Guide de traduction et de contextualisation »
2. Parlez de la traduction au coordinateur régional, surtout si vous
espérez obtenir du financement. Le coordinateur régional sera
également en mesure de vous dire si une traduction est déjà en
cours dans la langue concernée.
3. Identifiez un traducteur et déterminez le tarif. Faites un contrôle
qualité si vous n’avez pas encore fait appel à ses services :
þ Demandez au traducteur de traduire une page du pro-
gramme d’études.
þ Choisissez deux personnes pour vous aider à évaluer la
traduction : une qui maîtrise l’anglais ou la langue source et
une autre qui ne la maîtrise pas. La personne qui maîtrise
la langue source doit vérifier que la traduction est exacte
et correcte. La personne qui ne comprend pas la langue
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source doit avoir la même capacité de lecture que votre
facilitateur local moyen (il peut s’agir d’un facilitateur
local). Son rôle est de vérifier que la traduction est claire et
compréhensible.
þ Si le facilitateur local peut facilement comprendre le
matériel et que la traduction est exacte, passez à l’étape 4.
Sinon, vous devrez peut-être trouver un autre traducteur.
4. Envoyez le formulaire de demande de traduction à Heather
Hicks ([email protected]).
5. Après examen de votre demande, nous vous fournirons un
Accord de traduction. Cet accord précise ce qui doit être traduit
et la date à laquelle la traduction doit être effectuée. Examinez
le document et renvoyez-nous un courriel pour nous faire savoir
que vous êtes satisfait de l’accord. Le premier accord (et le
financement, le cas échéant) ne concernera que le module 1. Si la
traduction se passe bien, nous fournirons un autre accord (et un
financement) pour les modules 2 et 3. Ensuite, nous signerons un
accord pour les 7 derniers modules.
6. Nous vous enverrons les fichiers Word du Guide de l’enseignant,
du Guide de l’étudiant et des Supports visuels pour le module à
traduire. Transmettez-les au traducteur.
7. Vérifiez la qualité de la traduction (comme à l’étape 3). As-
surez-vous que rien n’a été omis.
8. Récupérez les documents achevés et envoyez-en une copie à
l’adresse suivante :[email protected]
Collecte et partage d’histoiresLes histoires sont importantes. Nous voulons partager des histoires qui
rendent gloire à Dieu. Elles constituent un outil pédagogique puissant
et peuvent contribuer à inspirer et à encourager tous ceux qui partici-
pent à votre programme, des églises aux responsables de dénomination.
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Savoir quelles histoires recueillir et partager, et comment le faire
correctement est une compétence qui demande de la pratique. Chaque
fois que vous rencontrez vos formateurs et vos responsables, invitez-les
à vous parler de ce que Dieu fait dans leur région et des actions entre-
prises par les églises.
En écoutant les histoires racontées par nos maîtres formateurs et nos
facilitateurs locaux, nous commencerons à distinguer trois types d’his-
toires :
1. Des histoires ordinaires - des histoires d’actes d’amour que les
églises font dans leurs communautés.
2. Des histoires qui inspirent - des histoires contenant des idées
ou des vérités qui incitent l’auditeur à essayer quelque chose de
nouveau.
3. Des histoires miraculeuses - des histoires qui racontent la dispo-
sition, la multiplication et l’intervention miraculeuses de la part
de Dieu.
Nous avons besoin de ces trois types d’histoires pour que notre pro-
gramme soit sain. Certaines histoires aident les autres à voir à quoi
ressemble un acte d’amour afin qu’ils puissent se lancer ou apporter leur
soutien. D’autres édifient notre foi ou notre courage. D’autres encore
révèlent la bonté et la puissance de Dieu.
Poser des questions.
Lorsqu’une histoire particulière attire votre attention, commencez à
poser des questions et à creuser plus profondément. Plus vous obtenez
de détails, plus l’histoire sera intéressante lorsque vous la partagerez.
Posez des questions ouvertes (celles qui font parler les gens librement),
et non des questions auxquelles on peut répondre par oui ou par non.
Voici quelques exemples de questions qui vous permettront de mieux
comprendre toute l’histoire :
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Ð Quelle était la situation auparavant ? Quelle était la relation de
l’église avec la communauté, la personne ou le gouvernement
local avant l’acte d’amour ?
Ð Qui a souffert de cette situation ?
Ð Quel était le besoin ? Pourquoi était-ce un problème ?
Ð Pourquoi cette situation n’avait-elle pas été réglée auparavant ?
Ð Comment l’église a-t-elle décidé de l’acte d’amour à faire ?
Ð Qu’ont-ils fait ? Qui y a participé (membres de l’église, jeunes,
communauté, etc.) ? Combien de personnes ont participé ?
Ð Quels étaient les matériaux nécessaires ? Comment les ont-ils
obtenus ?
Ð Y a-t-il eu des défis ? Comment les ont-ils surmontés ? Qui les a
aidés ?
Ð Est-ce que quelque chose de surprenant s’est produit ?
Ð Dieu a-t-il fait des miracles ou exaucé des prières ?
Ð Qu’est-ce qui a changé ? En quoi les choses ont-elles changé ?
Ð Quelle a été la réaction de la communauté ?
Ð Quelles relations ont été améliorées ?
Ð Comment Dieu a-t-Il été glorifié à cause de cet acte d’amour ?
Ð Comment l’église a-t-elle été fortifiée ou encouragée ?
Vous n’êtes pas tenus de suivre ces questions dans l’ordre ou de les
poser à chaque fois. Mais elles donnent un aperçu du type de détails qui
rendront l’histoire plus intéressante et plus puissante. Assurez-vous de
rédiger ou d’enregistrer l’histoire peu après l’avoir entendue afin de ne
pas en oublier les détails.
Partager les histoires
Voici quelques bonnes façons de partager des histoires (et d’encourager
vos maîtres formateurs à le faire) :
Ð WhatsApp - C’est un excellent forum pour partager de brèves
histoires. Vous pouvez utiliser la fonction de mémo vocal ou
la fonction de chat pour diffuser rapidement des histoires à
l’ensemble de votre groupe. Assurez-vous de les partager avec le
groupe WhatsApp régional ainsi qu’avec votre propre équipe.
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Ð Le coordinateur régional de la TCV - transmettez les histoires,
photos, vidéos, présentations PowerPoint - ou tout autre format
d’histoires - à votre coordinateur régional. Vos histoires peuvent
être incluses dans le Magazine TCV ou dans les documents de
communication plus généraux de RW. C’est un très bon moyen
pour vos églises de devenir une véritable « ville sur une colline »
que beaucoup de gens pourront voir.
Ð Avec ceux qui influencent votre programme - Les décisions con-
cernant votre programme peuvent être prises par des dirigeants
de confession ou d’organisation qui n’ont que peu de liens quoti-
diens avec ce qui se passe. Le fait de partager des histoires avec
eux peut les aider à comprendre et à s’enthousiasmer pour ce
que Dieu fait dans les églises et à travers elles. Il en va de même
pour les donateurs, les chefs de communauté et les responsables
gouvernementaux qui peuvent prendre des décisions qui ont un
impact sur les églises et les communautés.
Ð Avec ceux qui ne participent pas encore au programme de la
TCV - Vous aurez peut-être l’occasion de partager des histoires
avec des églises qui ont d’abord choisi de ne pas participer au
programme, des régions voisines ou des organisations sœurs.
Dans de nombreux endroits, la TCV s’est surtout répandue grâce
au bouche-à-oreille - des personnes enthousiastes à l’idée de
partager des histoires sur ce que Dieu fait au milieu d’elles. Le
but n’est pas vraiment que la TCV gagne en importance, mais
que chacun sache que Dieu peut vraiment apporter une trans-
formation, qu’Il est bon, puissant et fidèle à Ses promesses. Nous
voulons restaurer l’espoir des gens et rendre gloire à Dieu.
Collecte de fonds pour le programmeChaque partenaire est responsable du financement de son propre
programme. Bien que certains relèvent ce défi avec enthousiasme, la
plupart d’entre nous ressentent une certaine inquiétude. Comment
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pouvons-nous réunir les ressources nécessaires ? Et si nous n’y par-
venons pas ?
Rassurez-vous, nous servons un grand Dieu qui dispose de ressources il-
limitées ! Par le biais de la TCV, nous mettons les églises les plus pauvres
au défi de reconnaître ce que Dieu leur a déjà donné et de l’utiliser pour
Sa gloire. Nous leur demandons de faire des sacrifices pour manifester
leur amour à leurs communautés. Et nous leur rappelons les promesses
de Dieu à multiplier ce qu’ils possèdent quand ils l’utilisent pour le
Royaume (rappelez-vous la parabole des talents dans Matthieu 25) et
à bénir ceux qui donnent (Luc 6:38). Lorsque les églises obéissent à ces
choses - sans défaillir - Dieu leur prouve qu’Il est fidèle à Ses promesses,
leur foi grandit, et elles brisent le mensonge concernant la dépendance -
à savoir qu’elles ont besoin de l’aide des autres. Ainsi, la mobilisation des
ressources locales est un élément important du discipolat des églises.
En tant que directeurs de programmes, nous ne pouvons pas exiger
toutes ces choses des églises si nous ne les pratiquons pas nous-mêmes.
Nous devons nous-mêmes dépendre de Dieu pour avoir tout ce dont
nous avons besoin, de la sagesse et de la créativité jusqu’à la provision.
Voici quelques mesures pratiques pour financer votre programme avec
succès :
Ð Priez - C’est bien sûr l’élément le plus important dans la collecte
de fonds. Nous nous tournons vers Dieu, et non vers d’autres
personnes fauchées, pour obtenir des provisions. Demandez à
Dieu ce dont vous avez besoin. Mais demandez-Lui aussi de vous
donner des idées sur ce qu’il faut faire. Sa créativité est bien plus
grande que la nôtre !
Ð Faites preuve de créativité - La provision n’est pas égale à l’ar-
gent. Il existe de nombreuses autres ressources que Dieu nous
donne d’utiliser : les relations, les personnes ayant des dons et
des talents, la terre, la communauté, les compétences, la force et
l’énergie, et (surtout) le Saint-Esprit. Voici quelques exemples de
| Page 53 |
la façon dont nous avons vu des partenaires approvisionner leurs
programmes en ressources de façon créative :
þ Au lieu de louer un lieu de formation, ils utilisent une école
biblique pendant que les élèves sont absents.
þ Les femmes de l’église préparent les repas pour la forma-
tion des maîtres formateurs.
þ Les églises plantent des jardins ou des arbres, qu’elles
entretiennent les jours de semaine avant chaque formation.
Les bénéfices tirés de la vente de leurs produits aident à
payer leurs formations.
Ð Recherchez l’engagement des dénominations - Si vous mettez
en œuvre le programme de la TCV en tant que dénomination ou
réseau d’églises, l’un des rôles du directeur de programme est
d’aider tous les responsables de la dénomination à comprendre
l’impact et l’objectif du programme. Il ne s’agit pas d’une tâche
ponctuelle au début du programme. Vous devrez continuer à
le faire tout au long du programme en partageant des histoires
et des rapports, en encourageant les uns et les autres à poser
des questions et en invitant les dirigeants de la dénomination à
assister à une formation ou à se joindre à vous lors d’une visite
communautaire.
Ð Invitez les gens à être des partenaires - L’apôtre Paul a bien
compris l’importance du partenariat. Il commence ou termine
souvent ses lettres aux églises en les félicitant pour leur parte-
nariat ou leur soutien... ou en les invitant à le faire. Dans la lettre
aux Philippiens, il est question de partenariat dans l’Évangile.
Ce partenariat comprend à la fois la prière et le soutien finan-
cier. En outre, l’Église est souvent comparée à un corps dans
les Écritures. Nous devrions inviter les autres à s’associer à ce
que Dieu fait parce que nous sommes tous unis dans le corps du
Christ.
Ð Encouragez la bonne intendance - En partageant nos besoins
financiers avec les gens, nous avons la possibilité de les aider à
comprendre les vérités bibliques qui renforceront leur propre
relation avec Dieu :
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þ Dieu a donné beaucoup de choses à chacun d’entre nous.
þ Nous devons bien gérer ce qu’Il nous a donné.
þ Nous sommes bénis d’être une bénédiction.
Ð Décomposez le besoin total en petits bouts - Une grosse somme
d’argent peut paraître immense, mais si nous la décomposons en
petites sommes, elle peut sembler plus facile à gérer. Par exem-
ple, si votre budget total est de 10 000 dollars américains, cela
peut sembler impossible à réunir à moins de trouver un ou deux
donateurs très riches. Mais, en réalité, si six dirigeants trouvent
chacun sept familles, groupes ou églises prêts à donner 20 $ par
mois, le besoin sera comblé.
Ð Racontez beaucoup d’histoires - lorsque nous partageons ce
que Dieu fait dans les églises et à travers elles, nous aidons les
gens à se passionner et à vouloir s’impliquer.
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Restez motivésTravailler dans le ministère peut vous donner l’impression de grimper
des montagnes russes. Le succès d’un ministère peut rapidement se
transformer en découragement puis en frustration, et ainsi de suite.
Nous nous sentons encouragés et stimulés lorsque nous entendons
parler de vies transformées, de personnes qui viennent à Christ,
d’églises qui se fortifient et de communautés qui se développent.
Malheureusement, nous n’avons pas l’occasion de passer chaque minute
ensemble à partager des témoignages. Chaque responsable et facilita-
teur local repart chez lui et retourne à son travail. C’est cette période
intermédiaire qui peut être difficile. Seuls, nous pouvons commencer à
nous focaliser sur tout ce qui nous semble difficile.
Vous trouverez ci-dessous quelques suggestions sur la façon dont vous,
en tant que responsable, pouvez rester motivé à travers ces hauts et
ces bas. Il est important de se rappeler que d’autres personnes au sein
de votre programme pourraient aussi ressentir la même chose, ainsi, en
lisant ces suggestions, réfléchissez à la façon dont elles pourraient aussi
s’appliquer à ces personnes.
1. Priez et sachez que Dieu vous appelle à faire cette œuvre. Si vous savez que ce programme et les mesures que vous prenez viennent de Dieu, vous saurez également qu’Il se chargera d’en assurer le succès, et vous pourrez compter sur cela lorsque des difficultés surgiront. Comment pouvez-vous connaître le plan de Dieu ? Passez un bon moment à prier, à jeûner et à l’écouter.
2. Prévoyez du temps pour les témoignages. Parfois, lors des réunions
et des formations, nous sommes tellement concentrés sur
l’exécution de l’ordre du jour que nous n’accordons pas assez
de temps aux participants pour partager leurs témoignages. Ne
négligez pas ce temps ! Non seulement les témoignages nous
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rappellent que Dieu œuvre vraiment pour apporter des change-
ments, mais ils nous inspirent aussi en nous donnant de nou-
velles idées.
3. Soyez patient - Au début de ce programme, les progrès peuvent
sembler très lents. N’oubliez pas qu’il faut du temps pour que le
cœur des gens change, et fiez-vous à l’action du Saint-Esprit.
4. Parlez avec votre Coordinateur régional du programme TCV. Si
vous rencontrez un problème, 9 fois sur 10, nous avons connu
des problèmes similaires dans d’autres régions. Curieusement, il
est encourageant de découvrir que vous n’êtes pas le seul à être
confronté à un problème particulier. Nous pouvons également
vous aider en partageant des idées sur la façon dont d’autres
personnes ont réagi face aux mêmes préoccupations et com-
ment elles les ont surmontées.
APPENDICEFiche de suivi du Directeur de Programme
Date:
Nom du Directeur de
Programme
Nombre de
facilitateurs
locaux
Nombre
d’églises
locales
Nombre d’églises
Module
terminé
Date du
prochain
module
Nombre
d’églises
faisant un
acte d’amourFortes Moyennes
En
difficulté
1.
2.
3.
3.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
Fiche de suivi du Maître FormateurNom:
Région:
Date:
Nom du Facilitateur Local Nom de l’Eglise Locale Module
terminé
Date du
prochain
module
Acte d’amour
1.
2.
3.
3.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
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Guide et conseils pour la traduction des matériels du
programme tcv
INTRODUCTION
Le matériel de la TCV a été conçu et protégé par copyright pour le
rendre accessible et gratuit pour toute personne travaillant avec les
églises dans les communautés rurales pauvres. Nous n’imposons pas de
frais aux personnes qui veulent utiliser le matériel du programme TCV.
La traduction des documents du programme TCV permettra aux églises
locales de mettre en œuvre ce programme dans leur langue locale. La
traduction est un travail très important et nous prions régulièrement
pour tous nos traducteurs.
Si vous envisagez de contextualiser les documents, veuillez nous con-
tacter au préalable afin que nous vous donnions quelques conseils et les
meilleures façons d’adapter les documents à votre contexte.
La suite de ce document vous fournit des orientations et des conseils
sur la traduction des documents du programme TCV. Ainsi, veuillez lire
ce document avant de commencer la traduction. Pour toute question
sur la traduction des documents du programme TCV, veuillez con-
tacter votre coordinateur régional du programme TCV ou nous écrire à
l’adresse suivante : [email protected].
DIRECTIVES DE BASE POUR LA TRADUCTION
1. Veuillez nous consulter avant de démarrer la traduction de tout
document. Nous pourrions déjà avoir à notre disposition la tra-
duction dudit document dans votre langue.
2. Assurez-vous que vous disposez bien de la version la plus
récente de nos documents. Veuillez consulter le site internet du
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programme TCV ou nous contacter si vous n’êtes pas sûr d’avoir
la version la plus récente du document à traduire.
3. Nous vous enverrons un courriel comportant les détails de tous
les projets de traduction rémunérés. Répondez à ce courriel
pour confirmer que vous êtes d’accord avec les informations
fournies.
4. Respectez les délais de traduction et contactez-nous si vous
n’êtes PAS en mesure de terminer la traduction dans les délais
impartis.
5. Veuillez ne traduire que des documents au format Microsoft Of-
fice Word (vous devez donc disposer du logiciel Office Word et
d’un ordinateur) afin de préserver la mise en forme, les images et
les tableaux. Différentes versions du logiciel Office Word pour-
raient modifier la mise en forme des documents. Si vous avez des
problèmes avec la mise en forme d’un document, veuillez nous
contacter pour obtenir de l’aide.
6. La traduction des modules du programme TCV peut porter sur
plusieurs documents. Veillez à traduire tous les documents
énumérés dans votre accord. Par exemple, le module 1 comporte
trois documents à traduire — Un Guide de l’enseignant, un Guide
de l’étudiant et des supports visuels.
7. Utilisez une traduction locale de la Bible pour les versets de
l’Écriture. N’essayez pas de traduire directement les écritures à
partir de l’anglais.
8. Traduisez le sens des idées au lieu de faire une traduction mot
à mot. Lisez toute la section pour comprendre l’idée principale
et traduisez la signification dans la langue locale. Si vous ne
comprenez pas le sens, demandez-nous des clarifications ou
adressez-vous au partenaire local du programme TCV.
9. Soyez cohérent dans votre traduction des mots et expressions. Si
vous avez besoin de conseils, contactez-nous.
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10. Veillez à ce que les phrases et les idées soient simples et courtes.
Nous voulons que tout le monde puisse comprendre les docu-
ments.
Conseils pour les traducteurs
Les mots et expressions courants : Utilisez le Guide des mots
et expressions courants (en annexe) la première fois que vous
exécutez un projet de traduction de documents TCV. Utilisez
toujours les mêmes mots et expressions. Déterminez com-
ment vous comptez traduire ces mots et expressions impor-
tants avant de démarrer votre premier projet. Utilisez ensuite
la même traduction dans tous les projets.
La mise en forme : Procédez à une traduction par écrasement,
c’est-à-dire que vous devez saisir la traduction directement
dans le document anglais en remplaçant les mots anglais et en
conservant la mise en forme (en d’autres termes, sélectionnez
un des mots en anglais et commencez à saisir la traduction).
Lorsque le texte traduit est plus long que le texte original en
anglais, un problème de saut de page, de débordement de
tableaux ou d’image pourrait se poser. Veuillez ne pas modifier
la mise en forme. Nous pouvons facilement résoudre la plupart
de ces problèmes de mise en forme.
Les études de cas : Assurez-vous que toutes les études de
cas sont correctement traduites afin que les personnes ou les
organisations citées ne soient pas mal représentées.
Les mesures : Soyez particulièrement prudent lorsque vous
traduisez des mesures, en particulier lorsque les unités sont
adaptées à des unités qui sont couramment utilisées et com-
prises dans la région.
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Les textes sur les images : Certaines des images figurant
dans les documents contiennent des textes. Si vous avez des
difficultés à saisir le texte sur l’image, vous pouvez insérer une
note sous l’image avec le texte traduit ou ajouter la traduction
en commentaire.
Le contenu technique : Il est très important de bien s’assurer
que les conseils et recommandations techniques sont cor-
rectement traduits, car une erreur pourrait entraîner la diffu-
sion et le partage à grande échelle de conseils erronés.
Comment gagner du temps lors de la traduction
Ð Traduisez d’abord le Guide de l’enseignant. Utilisez ensuite les
mêmes mots et expressions employés dans le Guide de l’enseig-
nant pour traduire le Guide de l’étudiant et les supports visuels.
Bien souvent, le contenu du Guide de l’étudiant se trouve déjà
dans le Guide de l’enseignant.
Ð La page des droits d’auteur. Cette information est incluse dans
le Guide de l’enseignant pour chaque module. Traduisez-la une
seule fois, puis veuillez la copier et la coller dans les autres mod-
ules. Vous n’aurez qu’à changer le nom du module et le numéro
de version.
Ð Veuillez ne traduire la section « Avant de commencer » qu’une
seule fois. Cette section est la même pour chaque module. Par
conséquent, vous pouvez couper et coller la section entière dans
les modules suivants. Une « note spéciale » pourrait être ajoutée
au début ou à la fin de la section « Avant de commencer ». Les
notes spéciales sont spécifiques à chaque module. Assurez-vous
de traduire toute « note spéciale » figurant dans cette section.
Soumission de la traduction et modalités de paiement
1. Lorsque vous aurez achevé votre traduction, veuillez conserver
le nom du fichier original et le numéro de version et ajouter le
nom de la langue à la fin du nom du fichier. Exemple : Module 1 —
Guide de l’enseignant v3.2 français.
Tt
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2. Envoyez-nous les documents traduits en format Word et PDF (si
votre langue n’utilise pas l’alphabet latin) ainsi que vos coordon-
nées actuelles. Il se peut que nous ayons des questions à poser
pour finaliser la traduction.
3. Fournissez également des informations sur le meilleur moyen de
vous rémunérer pour votre travail.
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Ceci est un outil de formation conçu par Reconciled World.
reconciledworld.org | [email protected]