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Préambule :

Ce dossier, réalisé dans le cadre de Travaux Personnels Encadrés, vise à traiter du mythe de l'immortalité. Ce choix, commun au 3 membres du groupe, a été retenu dans une optique d'analyse scientifique et historique d'un phénomène, et non l'entretien d'un fantasme. En accord avec les matieres à entrecroiser, l'Histoire, la Géographie et la Biologie, nous avons recherché un sujet original permettant de mêler réelles recherches scientifiques et légendes fantastiques. Après réflexion, le thème de la vie éternelle a été retenu, correspondant au cahier des charges imposé et par la matiere, et par le groupe.

Pour éviter de se heurter à toute spiritualité dans le traitement du sujet, nous avons finalement décidé de recadrer notre sujet dans l'analyse d'une éventuelle vie charnelle éternelle, vie physique s'opposant à la vie spirituelle éternelle après la mort à laquelle nombre de religions s'interessent. Cela ne nous a pas empêché d'entreprendre des recherches sur les différentes religions ayant bien avant nous traité notre sujet, mais toujours sous la forme d'un décryptage historique et sociologique d'une légende (et non sous forme de la recherche d'une hypotétique vérité quant à l'immortalité dans l'au delà).

I. Au cours du temps, l'Humanité a développé différents moyens pour pallier à sa peur de la mort.A/ Des Mythes

Quels sont les mythes liés à l'immortalité? De tout temps, en tout lieu et dans chaque civilisation, l'homme a cherché à repousser l'idée de sa propre mort ; il y oppose alors celle de l'immortalité que l'on retrouve dans nos croyances populaires. Ainsi l' idée d'une potentielle éternité du corps humain s'est exprimée à travers de nombreux mythes et légendes, transmis jusqu'à aujourd'hui par voie orale, et qui imprègnent nos cultures et nos mœurs jusqu'à influencer les arts, les croyances religieuses et les recherches scientifiques. De plus, l'essor des moyens de télécommunication comme la téléphonie ou l'internet, auquel nous assistons aujourd'hui, favorise la diffusion de cultures loin de nos contrées. Cependant, alors que depuis des siècles chaque région avait développée sa propre identité culturelle et par ce biais participée à l'extraordinaire variété culturelle du monde, l'actuelle mondialisation a pour conséquence une uniformisation culturelle. Nous tacherons donc de faire ressortir dans une première grande partie les principales civilisations, cultures, croyances et religions ayant un lien direct avec notre sujet, nos exemples étant objectivement et judicieusement sélectionnés selon leur authenticité et leur originalité. L'intérêt de nos recherches se trouvant dans la diversité des mythes et légendes se rapportant à l'immortalité « charnelle », nous ne développerons pas dans une extrême précision certains aspects peu intéressants ou insignifiants de traditions dérivant d'une même culture, mais nous nous intéresserons uniquement à décrire dans les grandes lignes la culture « mère » à la source d'une multitude d'autres dérivées. Cette première grande partie est donc le fruit d'un travail de recherches sur les divers mythes dans lesquels apparaît l'idée de l'existence ou de la quête d'hommes immortels, d'objets conférant l'immortalité ou enfin d'élixirs permettant d'obtenir une vie infinie dans le monde terrestre.

1. Des hommes immortels.

Dans certaines cultures, la tradition orale nous rapporte l'existence d'hommes immortels, qui le sont devenus ou le sont de naissance. Ceux-ci joue un rôle important dans l'imaginaire populaire et traditionnel. Nous allons donc vous présenter les exemples les plus significatifs, sélectionnés aussi bien selon l'importance qu'ils jouent dans les cultures, que selon leur originalité.

1) Les huit immortels du taoïsme chinois

1bis) Les immortels viétnamiens

2) Glaucos le marin

3) Ahasverus le juif errant

4) Gilgamesh à la poursuite de la « vie sans fin »

5) Les Demi-dieux

6) Les Bienheureux

2)DES OBJETS CONFERANTS L'IMMORTALTE

De nombreux mythes et légendes populaires attribuent à certains objets la propriété d'immortaliser celui qui le détient et en use comme il faut. Ces objets de convoitise ne furent, pour la plupart, jamais trouver et attisent encore et toujours le désir d'hommes prêts à tout pour découvrir ces précieux biens. De plus, la quête peut être aussi bien celle d'un objet solide tel un bijoux, que celle d'un matière naturelle comme un simple caillou déjà existant ou non. Les aventuriers qui se sont mis à la poursuite de leur rêve d'immortalité, sont donc des chevaliers, des savants, des religieux, des artistes, des scientifiques ou parfois même de simples gens sans grande qualité. Ces objets bien significatifs dans nos esprits nous fascine et cela se traduit à travers nos contes, nos légendes et autres cultures populaires.Ainsi, ces quelques paragraphes qui suivent ont pour but d'énumérer et d'expliquer avec relativement de précision les origines de ces mythes.

1)La pomme du jardin des Hespérides

2)La quête du Graal

3)L'alchimie et la création du « Grand œuvre »

Bibliographie : -Wikipédia-Histoirechimie-De l’alchimie au Moyen Âge à la chimie moderne (A.Queruel)-Dictionnaire-Chinefantastique-telabotanica

AlchimieIntroduction :

L'alchimie est une discipline dont l'objet est l'étude de la matière et de ses transformations. L'un des objectifs de l'alchimie est le grand œuvre, c'est-à-dire la réalisation de la pierre philosophale permettant la transmutation des métaux, notamment des métaux nobles tels l'or et l'argent (cette pierre serait en fait un catalyseur).

Un autre objectif classique de l'alchimie est la recherche de la panacée (médecine universelle) et la prolongation de la vie par le biais un élixir de longue vie. Ces deux objectifs n’étaient qu’une matérialisation d’un projet encore plus vaste visant à comprendre les lois de la nature et du monde.

La pratique de l'alchimie et les théories de la matière sur lesquelles elle se fonde sont parfois accompagnées, notamment à partir de la Renaissance, de spéculations philosophiques, mystiques ou spirituelles. L’alchimie est sans doutes apparue en Egypte hellénistique entre 100 av J.C et 300 ap J.C. Elle s'est ensuite repandue et développée dans le monde arabe puis européen du XIIe siècle jusqu’au XVIIe siècle qui sera l’âge de son déclin. Elle ne disparaîtra cependant pas totalement. Depuis le XVIIIe siècle, l’alchimie est généralement considérée comme l’origine de la chimie moderne. La dimension spirituelle et philosophique de l'alchimie explique le fait qu'elle continue de nos jours à être pratiquée, par des personnes le plus souvent intéressés par son aspect ésotérique.

ELIXIR DE LONGUE VIEL'Élixir de longue vie est un breuvage légendaire conférant à celui qui l’a bu la vie

éternel ou plutôt la jeunesse éternelle. La fabrication de cette boisson est un des principaux objectifs de l’alchimie. Elle serait en fait l’état liquide de la pierre philosophale.

Cette dernière serait selon les alchimistes une poudre assez dense, jaune ou rouge. Elle résulterait de la conjonction de deux des trois principes alchimiques : le soufre-principe et le mercure-principe; ceux-ci n’ayant rien à voir avec les éléments mercure et soufre. Un Principe est un terme alchimique désignant un « concept qui précise les propriétés opposées de la matière, que l’on peut transformer avec dualisme sexuel assez primitif » dixit Alain Quéruel, auteur de De l'alchimie du Moyen Age à la chimie moderne - Ou d'Albert le Grand à Lavoisier .Cet élixir n’a jamais été découvert malgré une multitude de recherches.

Chine

Plusieurs empereurs de l'antiquité chinoise ont tenté d'obtenir un élixir de jeunesse. Qin Shi Huang (Dynastie Qin) envoya un alchimiste ainsi que mille jeunes gens vers les mers orientales à la recherche de l'élixir, mais ils ne revinrent jamais (la légende raconte qu'ils découvrirent le Japon). Les alchimistes chinois de cette époque croyaient qu'ingérer des matériaux précieux connus pour ne pas s'abîmer (comme le jade ou l'hématite) pouvaient conférer la longévité. L'or était considéré comme particulièrement puissant.

Le livre d'alchimie chinoise le plus célèbre, le Tan Chin Yao Ch’eh (« Grands secrets de l'alchimie » qui date du XIIe siècle après J.C), expose en détail la fabrication d'élixirs d'immortalité (le mercure, le soufre et les sels de mercure et d'arsenic jouent un rôle particulièrement important comme dans l’alchimie occidentale). Plusieurs des substances qui entraient dans la composition de tels élixirs sont en réalité très toxiques. L'empereur Jiajing (Dynastie Ming) mourut de l'ingestion d’un élixir préparé par ses alchimistes. Après la diffusion du bouddhisme en Chine, l'intérêt pour la réalisation d'élixirs décrut, car la nouvelle religion proposait d'autres moyens pour atteindre l'immortalité.

Inde

Les Védas (écritures sacrées de l’hindouisme transmises oralement) contiennent des données similaires à celles que l'on peut trouver dans l’alchimie chinoise, en particulier la relation entre l'or et une longue vie.

Après l'invasion de l'Inde par Alexandre le Grand en -325, un État grec (Gandhara) survécut longtemps ; il est possible que les mondes grec et indien ait obtenu cette idée l'un de l'autre. Quoi qu'il en soit, la fabrication des métaux précieux semble avoir été une considération mineure, l'accent étant mis sur la médecine dans les deux mondes. Mais l'élixir d'immortalité était d'importance relativement mineure en Inde (qui disposait d'autres voies pour l'immortalité).

Diverses Mythologies

1)Mythologie Grecque: « Le Nectar et l’Ambroisie »

Dans la mythologie grecque, le nectar et l’ambroisie sont considérés comme des substances divines. Les dieux ne se nourrissaient pas de nourriture humaine ni de vin, mais uniquement de nectar et d'ambroisie (qui ne sont ni solides ni liquides).

L’Ambroisie servait aussi d’onguent qui préserve le corps et confère l’immortalité. Ainsi, si un mortel venait à en boire, il devenait l’égal d’un dieu.

Le Nectar proviendrait de la distillation de certaines plantes et serait une boisson sucrée. La composition de l’Ambroisie est inconnue de nos jours ; cependant, il existe bien des recettes inventées par les hommes mais dont le produit n’est souvent qu’une liqueur banale.

2)« Haoma, Soma ou Amrita »

Les mots Soma et Haoma apparaissent respectivement dans les Rigveda (religion hindouiste) et l'Avesta (religion zoroastrienne). Ils désignent tous deux une boisson enivrante à usage sacrificiel, obtenue par pressurage et fabriquée à partir d'une plante désignée dans les textes de référence sous le même nom. Ce breuvage, connu sous le nom d'Amrita chez les Hindous, était réputé pour procurer l'immortalité et/ou des pouvoirs surnaturels ; il était vénéré à l'égal d'un dieu.

L’origine du soma-haoma a donné lieu à de nombreux mythes dans la littérature ancienne Indienne.

Mythe : Ainsi, le mythe du barattage de la mer de lait raconte comment Amrita fut donné aux

hommes. L'Amrita, signifiant littéralement "immortel", représente le nectar de la vie éternelle, l'ambroisie divine. Il s’agit d’un concept fréquemment utilisé dans les Védas et souvent employé pour désigner le Soma. « De nombreux objets furent engloutis dans l'océan à la suite d'une grande inondation ou d'un déluge. Afin de les récupérer, Vishnou, sous sa forme de tortue (Kûrma), plongea au fond de l'océan, et fit de son dos le fondement du Mont Mandara autour duquel les dieux et les démons enroulèrent le grand serpent Vâsuki. Les dieux tirèrent ensuite sur l'une des extrémités du serpent, les démons sur l'autre et de cette manière, ils « barattèrent » la mer de lait jusqu'à ce que tous les éléments engloutis fussent réapparus à la surface. Les principaux êtres qui ressurgirent ainsi du fond de l'Océan furent Amrita ».

Un autre mythe hindou indique comment la plante Soma fut dérobée par un faucon : « Le mythe antique raconte que cette plante a le ciel pour patrie, mais qu'elle croît sur terre, dans les montagnes. Un faucon la ravit au sommet du Mont Munjavat et la donna à Manu, fils de Vivasvat, premier homme et premier sacrifiant, pour qu'il puisse offrir un sacrifice à Indra. »

3)La Fontaine de Jouvence

Cette légende a probablement des origines anciennes liées à la fascination de l’homme pour l’eau et à son importance pour sa survie.

Une de ses origines connues serait biblique, se rapportant au jardin d’Éden ; cette fontaine serait la source d’eau émergeant aux pieds de l’arbre de la connaissance, au centre du paradis, qui alimenterait les quatre fleuves du paradis coulant vers les points cardinaux.

Pour les peuples germaniques, l’eau du savoir, de la connaissance et de la prophétie coulait dans une fontaine gardée par le dieu Mimir. Pour pouvoir en boire, Odin a consenti à perdre un œil.

Dans la mythologie celtique/irlandaise, le Cath Maighe Tuireadh (récit de la Bataille de Mag Tured) évoque une fontaine où les Tuatha (gens de la déesse Dana, dieux des Celtes d’Irlande) pouvaient tremper les blessés.

La tradition moyen-orientale pré-islamique évoque aussi une « fontaine de vie », qui aurait été trouvée dans les régions polaires (hyperboréennes ; un des emplacements supposé du paradis à certaines époques). Alexandre le Grand l’aurait cherché, sans pouvoir la trouver, il en serait mort à 33 ans.

Plus tard, c’est l’élixir de longue vie alchimique qui sera censé conférer l’immortalité (symboliquement ou réellement selon les interprétations qu'on en a faites).