Theatre

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programme saison 2002 2003 Théâtre de Cahors

description

Programme du Theatre municipal de la ville de Cahors. Saison 2002-2003.

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programme

saison20022003

T h é â t r e d e C a h o r s

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« Ce qui fait des grands textes dramatiques desévènements théâtraux significatifs et singuliers,c’est le questionnement qui les soutient : le questionnement de l’homme dans son rapport au monde. Sans la mise en jeu de ce question-nement, sans la projection de ce questionnementvers les spectateurs, la représentation n’a qu’unintérêt muséographique. Et quel est l’intérêt d’unthéâtre mort ? »

Catherine Riboli

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Théâtre : an III Nous abordons, en effet, la troi-sième rentrée depuis la rénovation duthéâtre. Des deux saisons écoulées,nous avons tiré un bilan, des lignes deforce, des enseignements.

Le Théâtre municipal existe, iden-tifié comme un pôle majeur de l’acti-vité culturelle. Un public a été fidé-lisé. Des partenariats artistiques,associatifs, institutionnels, tantlocaux que régionaux, ont été initiés.Des liens tissés ou retissés, en parti-culier avec les scènes toulousaines.

D’autres territoires, d’autres spec-tateurs restent à conquérir pour quece théâtre joue à plein son rôle, à lafois maison des artistes et maison dupublic. Des tarifs plus bas, des spec-tacles plus nombreux, une action cul-turelle amplifiée, un véritable dia-logue avec la cité par l’ouverture desfoyers aux expositions, aux lectures etaux conférences, soulignent cettedémarche.

Notre ambition pour ce théâtre estqu’il devienne un lieu de vie, de ren-contres, d’échanges et plus seulementune salle de spectacles, même presti-gieuse.

Nous ne doutons pas que vousnous accompagnerez, de plus en plusnombreux, dans ce nouveau défi.

Dr Michel RoumégouxDéputé-Maire

Marc LecuruAdjoint au Maire

chargé de la Culture

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celle de permettre l’émergence et l’ex-pression de la jeune création. Elless’appuient par exemple sur cette insis-tance à explorer le théâtre « clas-sique » – et le faire cohabiter avec desécritures plus contemporaines – àcomprendre, dans cette rencontre unThéâtre/un Acteur, ce qu’est le jeuthéâtral. Et en organisant la complé-mentarité des lieux et des équipes,elles se proposent de mettre en placeà Cahors un ensemble de scènes pourles arts vivants d’aujourd’hui.

José SobrecasesDirecteur du Théâtre

et du Développement culturel

Chargé de mémoire, le Théâtre deCahors est l’un des joyaux de cettearchitecture de la seconde moitié duXIXe siècle qui a modelé cet autrevisage de la ville à côté de l’ensembleplus ancien. Son dispositif scénique etscénographique est donc hérité d’untemps où l’art du spectacle reposaitsur des codes que les pratiquesactuelles transforment voire transgres-sent. C’est un théâtre à l’italienne, quise trouve confronté à des conceptionsdifférentes du texte, du lieu et du jeu.

Aujourd’hui, à l’image de toute laville, ce théâtre souhaite que son his-toire s’écrive au présent, que cettescène accueille les artistes de notretemps et participe pleinement à lamédiation et la création d’une cultureen mouvement, d’une culture qui seconstruit, d’une culture qui crée dulien, entre les publics, entre lespublics et les artistes, mais égalemententre les artistes.

Comment organiser la rencontreentre une cité – qui, dans ce théâtrerénové, retrouvait avec bonheur sonpatrimoine à forte valeur ajoutée – etles questionnements qu’elle porte,avec la parole des poètes et desacteurs, ceux d’hier et ceux d’aujour-d’hui ? Comment les mettre en échodans cet espace de la représentation ?

Le sens de cette programmationtient dans les tentatives de réponses.Elles se fondent sur la nécessité detransmettre une culture théâtrale et

La cité, le poète et l’acteur…

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Les concerts, tout spécialement celuiautour de la musique contemporaine, donne-ront également lieu à des actions culturellesd’envergure (répétitions publiques, dialogueavec les associations ou sociétés musicales).

Enfin, des moments d’échanges et dediscussions entre le public et les artistesseront mis en place autour de certains spec-tacles – et autour d’un verre !… –, généra-lement à l’issue des représentations.

Le comité de spectateursLes Assises de la Culture à Cahors en

mars 2002 ont été l’occasion d’une concerta-tion avec la population et les acteurs cultu-rels, moments d’écoute et de partage. Ce dia-logue doit continuer entre l’équipe artistiqueet le public.

Un Comité des spectateurs sera installédès octobre. Si cette collaboration vous inté-resse, n’hésitez pas à nous contacter.

À la rencontre des œuvres et des artistesEn liaison avec les œuvres programmées

et plus précisément à l’occasion des rési-dences d’accueil ou de création, des actionsde sensibilisation seront organisées :stages, ateliers, répétitions publiques,classes ouvertes, revues parlées, conversa-tions, conférences dansées ou jouées…

Ainsi la présence du Footsbarn TravellingTheatre sera l’occasion de parades et d’ani-mations dans la ville. Son séjour au théâtredonnera lieu à des répétitions ouvertes aupublic – comme cela sera également le casavec Pas de cadeau, Émile… ou Le MaladeImaginaire de Catherine Riboli.

Des animations scolaires (Paroles d’au-jourd’hui, Le loup et le loup, Le MaladeImaginaire) seront menées, qui débouche-ront sur des créations faites par (Urgence dela jeune parole) ou avec (Et si Noël n’avaitpas lieu…) des enfants des écoles, collègesou lycées.

De même la programmation chorégra-phique – les compagnies Divergences,Emmanuel Grivet ou La Baraque – permettrala conduite de nombreuses actions auprès departenaires locaux (public scolaire, écoles dedanse, professeurs…) : lectures-démonstra-tions, conversations dansées…

Réalisées en marge de la programma-tion, elles sont le cadre de rencontresapprofondies avec la cité pour rendre laculture accessible au plus grand nombre,pour développer le public, entretenir sapratique du spectacle et élargir ses basessociales. Avec la mise en place d’un véri-table service de l’action culturelle, cetaxe de développement trouve là son affir-mation la plus ferme.

Les actions culturelles

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Le soutien aux pratiques amateursEn ce qui concerne le théâtre amateur,

une politique de partenariat fort est enga-gée, dans une logique d’efficacité et decohérence, avec les structures locales decoordination et de proposition, comme leComité Départemental pour le ThéâtreAmateur ou la Compagnie La Troupe enBoule, pour coupler la mise à dispositiond’outils ou de dispositifs professionnels avecle perfectionnement des pratiques. Ainsi,l’ouverture du théâtre aux troupes ama-teurs sera à chaque fois liée à des stages deformation à destination de la troupeaccueillie puis élargis aux troupes amateursdu Lot.

En ce qui concerne la danse, un cycle derencontres sera mis en place dès le premiertrimestre entre des équipes professionnellesd’une part, d’autre part des groupes d’ama-teurs et professeurs issus des Ecoles deDanse. Ces ateliers de perfectionnementdonneront lieu à des productions mêlantamateurs et professionnels.

En ce qui concerne la musique, desactions seront initiées en collaboration avecl’École Intercommunale de Musique PhilippeGaubert pour ce qui est des musiques dumonde, du jazz ou des œuvres contempo-raines (mini masterclasses par exemple) ;pour ce qui est des musiques actuelles, unpôle ressources pour les pratiques ama-teurs est en voie d’installation aux Docks.

Renseignements : Service de l’action culturelle - Christine Mouret.

En coulisses Des visites spectaculaires récemment

mises en place ont été un élément importantde l’appropriation du Théâtre de Cahors, enparticulier par une population jeune.

Qu’est-ce qu’un théâtre à l’italienne ?Son histoire, ses recoins, ses machineries ?Quel est cet espace de fabrication et de dif-fusion des œuvres ? Comment fonctionne celieu pour l’acteur ?

En marge de la programmation, en liai-son étroite avec les résidences, ou simple-ment pour le plaisir de découvrir « l’enversdu décor », ces visites sont gratuites etouvertes à la demande de toute collectivité.

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programmation saison 02/03

JEUNE PUBLIC

UN THÉÂTRE/UN ACTEUR

DANSE

MUSIQUE/…

THÉÂTRE/…

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6TH

ÉÂTR

E

Mise en scène collective. Compagnon-nage artistique : André Markowicz.Compositeur : Maurice Horsthuis.Musicien interprète : ChandranVeyattummal. Masques et scénogra-phie : Fredericka Hayter, Danny Hayter,Jef Perlicius. Création lumière : AlbertLesueur, Fanfan (François Virolle).Costumes : Charmian Goodall.Technique : Bruno Hocquard, BrahimArar, Lorenzo. Film 16mm : SophieLascelles. Stagiaire : Thalia Henninger.Avec : Julie Biereye-Méziat, ChristopheBihel, Agnieszka Kolosowska Bihel, JoeCunningham, Paddy Hayter, ShajiKaryat, François Lecoq, ClémenceMassart, Guillaume Méziat,S. Streeletha. Co-production avec la Villede Cebazat-Sémaphore.

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7THÉÂTRE

faire rêver… de faire jaillir des moments decélébrations et de fêtes ; de révéler le plus noirdu comportement humain, d’explorer la passion,la jalousie, la destruction et la réconciliation.

Footsbarn Travelling Theatre est une troupeinternationale qui travaille « le langage scé-nique », celui des images, de la musique, desémotions, des situations dramatiques, de lascène et du jeu pour conduire le public sur lesrives d’un théâtre fondamentalement populaireet universel.

Le désir de la troupe, nourrie par trenteannées de voyage au cœur de l’univers « sha-kespearien », est de créer un travail original quiéchappe aux structures traditionnelles d’une« pièce de théâtre », d’utiliser tréteaux, passe-relles, forêts, marionnettes, films muets survieux draps, orchestre… textures plus païennesque baroques, symboliques, rituelles, pour relierl’homme au cosmos et la société à la nature. Ils’agit alors d’imaginer un espace fluide, avecl’idée de déplacer le public, le faire voyager, le

lundi 14 & mardi 15 octobrespectacle en plein air * - 20 h 30

mercredi 23 & jeudi 24 octobre au théatre - 20 h 30durée : 3 h 00 avec entracte

* gratuit, sur réservation renseignements au théâtre

Perchance to dreaminspiré des œuvres de William Shakespeare Footsbarn Travelling Theatre > compagnie en résidence

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continents (Afrique/Europe) à cheval sur deuxtemps (hier et demain). On y entendra, outrele français, des sonorités qui seront intime-ment liées aux cultures d’origine (présence duWolof, de l’Occitan, du Diola ou d’autreslangues du Sénégal ou de France) ; on y écou-tera également le Brau (de tradition pyré-néenne) et l’Arc Musical, mais aussi le Tum-Tum (Bourdon joué en percussion dans le chantoccitan), le Tam-Tam africain (nombreuses per-cussions comme le Tama, Sabar, Djembé ouBalafon…).

Alors, autour du musicien (percussion,chant…), sorte de monsieur Loyal maître dejeu, se presseront les trois comédiens racon-teurs d’histoires, contes et récits…

À l’origine, c’est un voyage qui a mené uncomédien, un musicien et un écrivain françaisà la rencontre de comédiens, de musiciens etd’écrivains sénégalais.

Ainsi se sont confrontés des répertoires,permettant d’analyser des différences et desconvergences, mettant en rapport des mythesd’origine et des écritures contemporaines, fai-sant intervenir des musiques inspirées des tra-ditions des deux continents. A l’arrivée, c’estune création-résidence au Sénégal puis tour-née en France et au Sénégal.

Dans ce spectacle, on trouvera donc descomédiens, des musiciens s’ébrouant dans unespace esthétique qu’auront modelé des écri-vains et des plasticiens-scénographes des deux

mardi 5 novembreau théâtre - 20 h 30durée : 1 h 15

THÉÂ

TRE

Direction artistique et mise en scène : Jean Michel Hernandez. Scénographie etlumière : Jean-Louis Carausse. Ecrivains : Oumar Sankhare et Jean-Pierre Auger.Assistante mise en scène et costumes : Sarah Braski. Avec : Abdou El Aziz Gueye(comédien-musicien), Jean-Michel Hernandez (comédien), Patricia Gomis (comé-dienne), Murielle Morelle (musicienne).

Paroles d’aujourd’hui pour oreilles de demainChergui Théâtre (France)/Issiminta (Sénégal)

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hors pair : le maître sait ponctuer ses longuesphrases d’accents graves puis plus pointus,guirlande de notes qui ne perdent jamais lesens de lecture, qui frappent toujours au plusjuste.

Au diapason de ses cordes sensibles, unensemble de percussions (mridangam, ghatam,kanjera…) l’accompagne dans ce long chemine-ment circulaire vers l’abstraction la plus par-faite, vers le dessein le plus irréel.

A cet instant, il suffit de se laisser bercer,de laisser aller son imagination. De libérer sonesprit pour que le corps suive, léger et sanscomplexe.

Jacques Denis

L. Subramaniam, avec ses immenses capa-cités d’invention, est un véritable révolution-naire du genre classique, capable de dynamiteren douceur, d’une caresse sur son violon, lescodes les plus figés. Là, son doigté fait mer-veille, élégant et raffiné, fluide et subtil.Soliste de premier plan, il laisse en outre respi-rer sa musique, l’espace adéquat pour que sesfidèles accompagnateurs prennent eux aussi laparole. La virtuosité du maître violoniste réus-sit à ne pas les étouffer, à ne pas tout gâcheren surchargeant à l’extrême une musique quiappelle à la méditation et à l’éveil spirituel.

Au-delà de la trame mélodique,L. Subramaniam s’avère être un improvisateur

samedi 9 novembre à l’auditorium - 20 h 30

durée : 1 h 30

MUSIQUES DU M

ONDE

L. Subramaniam

Dr L. Subramaniam : violon, compositions, arrangements,direction. Kavita Krishnamurti Subramaniam : tamboura.K. Gopinath : mridangam. R. Yogaraja : percussion.

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Ici : leurs voix, leurs corps, leurs rires, irré-ductibles beautés sous l’apparente ressemblance.Ils sont magnifiques, comme tout le monde.

Mais qui mugit quand mugit le taureau àcorps d’homme ? Qui enferment-ils, ceshommes comme vous et moi, sinon ce qui dif-fère. Ils enferment qui diffère.

Qui craignent-ils par ce monstre désigné,ce monstre émissaire ?

Quel monstre en eux tentent-ils d’achever,d’abîmer dans la nuit ?

Jean-Michel Rabeux et Sylvie Reteuna

Ici : le mythe du Labyrinthe, celui duMinotaure, mi-homme mi-taureau furieux. Fil delégende dont on se joue pour activer de l’humain.

Ici : par rituel, mais par bricolage, parmagie, mais par force, des hommes et desfemmes construisent un Labyrinthe de bois etde carton autour du monstre assommé. Vêtusde robes rouge sang, travailleurs de rêve – tra-vailleurs de cauchemar ? – ils dressent lesparois de quelle prison ?

Ici : ils chantent, se disputent, se découra-gent, recommencent.

mardi 12 novembreà l’auditorium - 20 h 30

durée : 1 h 20

THÉÂ

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Le labyrintheCompagnie Oiseau Mouche

Mise en scène : Jean Michel Rabeux/Sylvie Reteuna.Costumes : Stéphane Lavergne et Marie-Claude Billault.Lumière : Jean-Claude Fonkenel. Musique : KateFrance/Eric Sterenfeld. Masque : Francis Debeyre. Grandetête : Marc Merigot. Peinture des toiles : Lucie Mourier.Accessoires : Bertrand Boulanger. Avec : Lothar Bonin,Martial Bourlard, Aurélie Bressy, Florence Decourcelle,Yannick Deraine, Thierry Dupont, Hervé Lemeunier,David Mariette, Valérie Szmigielski, Valérie Vincent,Martine Wawrzyniak. Co-production : La Rose des Vents,Scène Nationale de Villeneuve d’Ascq.

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textes, les lumières participent à cette émotion.Sans explication, sans justification.

On voudrait que le spectateur regarde cespectacle comme on regarde un paysage,comme on regarde la mer.

On ne cherche pas à comprendre un pay-sage. On le regarde. C’est tout.

Richard Nadal

Il y a toujours dans les textes de MargueriteDuras une zone de mystère, inexplicable. On nesait pas pourquoi les personnages s’aiment,pleurent, pourquoi ils agissent de telle ou tellemanière. Mais on s’en fout.

Les gens sur scène se déplacent, s’étreignent,s’évitent… Les corps dessinent des paysages sanscesse renouvelés, mouvants… Et la musique, les

Stages de danse contemporaine dans les foyers du théâtre les samedi 23 & dimanche 24 novembre. Tél. 05 65 22 86 41

jeudi 21 & vendredi 22 novembreà l’auditorium - 20 h 30 durée : 1 h 00

DANSE2 + 1 = MDCompagnie Divergences

Chorégraphie : Dominique Guth, Richard Nadal. Musique(live) : Frédéric Luneau. Décor : Laurent Moulinot. Avec :Dominique Guth, Richard Nadal et Violette Guillarme.

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Librement inspiré d’un fait divers quidéfraya la chronique dans les années trente, LesBonnes n’est pas une pièce de circonstance.C’est précisément le détournement que Genetfait de cette anecdote qui fondera le sens de lafable, de son conte, comme il dit.

L’anecdote, je crois que tout le monde laconnaît : l’assassinat d’une aristocrate et de safille par les sœurs Papin, domestiques de mai-

son. Dans la pièce, cette sauvagerie là estabsente. Elles ne tueront pas Madame. Tout auplus dans un cérémonial répété à l’envi, ellesl’auront prémédité mille fois par elles-mêmesinterposées. C’est le sujet même de l’œuvre.Elles ne tueront qu’elles-mêmes. Elles iront jus-qu’à tuer l’illusion qu’elles eurent pu tuer. Et cefaisant, elles meurent deux fois.

Lorent Wanson

mardi 26 novembreau théâtre - 20 h 30durée : 1 h 50

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TRE

Les BonnesJean Genet Théâtre National de la Communauté Wallonie Bruxelles

Mise en scène : Lorent Wanson. Assistante à la mise en scène :

Laurence Gouillart. Scénographie : Daniel Lesage.Costumes : Suzanne Wauters. Assistante aux

costumes : Patricia Eggerickx. Lumières :Guy Simard. Musique originale : Jean-

Paul Dessy. Avec : Delphine Bibet :Solange, Anne Claire : Madame, Magali

Pinglaut : Claire. Avec la collaboration duCentre Culturel Transfrontalier de Diffusion et

de Création de Mons.

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mais il n’y avait plus personne pour les diriger.Du monde entier arrivaient des commandes dejouets. Mais beaucoup de lutins ne savaient paslire, alors ils se trompaient, ils mélangeaienttout.

Une grosse catastrophe se préparait !…

… Il était une fois, dans une forêt balayéepar un vent glacial et recouverte d’une épaissecouche de neige, une très grande maison debois. Au loin, on entendait hurler les loups…

Dans cette maison, il y avait beaucoupd’agitation : dans tous les sens, des petits lutinscouraient les bras chargés de jouets. Qu’importele vent, les loups, la nuit ! On donnait des coupsde marteaux, on sciait, on vissait, bref on tra-vaillait très dur à fabriquer des jouets. De tempsen temps, passait un vieil homme, avec unegrosse barbe blanche et vêtu de rouge, qui indi-quait à chacun ce qu’il devait faire.

Un jour, tout à coup, il mit sa main sur satête et s’assit doucement. Le vieil homme sem-blait fatigué, très fatigué. Il n’en pouvait plusde toute cette agitation. Alors un grand silencese fit dans la maison… et le vieillard habillé derouge monta se coucher, très lentement. Leslutins inquiets recommencèrent à travailler

JEUNE PUBLIC

Percussions, chant : Gérard Grimal. Guitare, guitarebasse, banjo : Tony Margaléjo. Piano, synthétiseurs :Jean-François Bastide. Accordéon, claviers : ThierryRoques. Avec : Jérôme Lapara.

mercredi 4 décembreau théâtre - 18 h 30

durée : 1 h 10

scolaires : mardi 3 décembre à 10 h 00 & 14 h 30

mercredi 4 décembre à 10 h 00

Et si noël n’avait pas lieu

Association Musiques en liberté > compagnie en résidence

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Baffe dans la gueule. Coup au foie. Éclat de rire.« L’homme des Bois » est là. C’est Bona ou plutôtson clown ! « Le méchant » comme il dit : « C’estmoi le méchant ». Qui tient à peine debout quis’arrime à sa table qui ne déplace pas les objets -on dirait qu’il leur en veut, qu’il va casser tout cequi l’entoure. Un corps à corps avec l’angoisse. Unesacrée présence tonitruante… Echo de BouduSauvé des Eaux. Un clown « à l’état sauvage ».BONA. Un monologue drolatique acrobatique. Unclown comme un Furieux. Un clown Fureur !

Gilles Defacque - Le Prato

Il a un peu mal au coeur, trop bu… sansdoute le foie, les petites bières ou peut-être lecoeur lui-même, son pauvre coeur d’ogre, ou biencette satanée rouille qui inexorablement agit surtoutes choses, sur les poêles, les coeurs et lereste… Enfin, il faut bien se remettre au boulot,aller voir les bons petits gars et les petites filles,siroter quelques verres, regarder les couchers desoleil, se faire des petits gueuletons et puis êtreméchant du mieux qu’on peut. Faut bien vivre…

C’est elle, Clémence Carabosse. Elle nous parle de tout,

de l’Amour, de la Mort… Ce sont des thèmes à elle, ses

histoires qu’elle raconte consciencieusement, pour ne

pas s’emmêler… Pour nous parler de la vie, de la nôtre,

de la sienne… Et à chaque nouvelle histoire se

découvre une autre facette de la comédienne qui reste

une femme, de la femme qui joue la comédie.

« Mon sac, ma valise, mon sac, ma

valise…

Je vous remercie Madame, qui rit

comme une bécasse !

N’applaudissez que pour des

choses intelligentes… »

vendredi 6 décembreau théâtre - 20 h 30durée : 0 h 50

THÉÂ

TRE/

CLOW

N

Par le BouduCompagnie du Caillou

Clémence Carabosseou comme une montagne éphémère

Nicole Rivier Compagnie Janvier

Avec Bonaventure Gacon,précieux coup d’œil de Martine Cendre

Mise en scène : Luisa Gaillard.

Lumières : Dominique Dumont.

Avec : Nicole Rivier.

Première partie >durée : 1 h 10

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lité et l’énergie de son être le plus intime, c’estassumer ses doutes, ses angoisses et ses bon-heurs d’être au monde, son besoin de commu-niquer, d’aimer, d’être ensemble. Pour celui oucelle qui le chante et le représente en public,« exprimer » par son corps, sa voix, son poèmemis en musique, c’est partager avec l’autre, der-rière des masques acceptés, ce risque de l’iden-tité mise à nue et offerte à son semblable dansun élan de fraternité, c’est enfin se rassembler.Pour celui ou celle, adolescent ou adulte, quipartage cette expérience collective de création,de poésie vivante, c’est s’engager personnelle-ment, s’assumer au sein du groupe, pour mieuxvivre socialement, les valeurs ainsi réactivéesou fondées de la véritable citoyenneté.

Enfin, pour toutes celles et tous ceux quipartageront cette émotion indicible, c’est, aulieu de l’expliquer, et pour mieux la com-prendre… vivre la poésie.

Du 9 au 17 décembre 2002, élèves, parents,enseignants, artistes vont, au sein du LycéeGaston Monnerville, en partenariat avec l’associa-tion Le Puits, le Théâtre de Cahors et le Théâtrede la Digue, vivre une aventure exceptionnelle decréation et de représentation poétique.

Pendant ce Chantier Public, les stagiairesseront dirigés par le poète Bruno Ruiz, le pia-niste Jacques Rouanet, le sonorisateur OlivierBrousse et d’autres professionnels de la créationartistique. En sept jours, ils créeront leur propretexte, le mettront en musique et l’interprèteronteux-mêmes sur scène, en public. Les deux jourssuivants, ils enregistreront dans des conditionstoujours entièrement professionnelles, unCompact-Disque, trace sonore de cette aventure.Si tous se mobilisent ainsi, c’est que les enjeuxéducatifs, humains, citoyens, sont de taille…

Pour celui ou celle qui l’écrit, faire jaillirson poème, c’est se révéler dans toute la fragi-

vendredi 13 décembreau théâtre - 20 h 30

THÉÂTRE/POÉSIE/CHANSON

Chantier Public poésie/chanson

Urgence de la jeune parole compagnie en résidence

Dirigé par : Bruno Ruiz. Musicien, accomagnateur, arran-geur : Jacques Rouanet. Coordinateur pédagogique :Alain Chartier. Avec : 15 élèves du LycéeProfessionnel Gaston Monnerville.

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tion mais de l’humour, à cette envie de rire quin’est pas un désespoir déguisé mais une gour-mandise tonique, les personnages de notre pré-tendument terrible début du XXIe siècle affron-tent leur petit destin dans un registremi-réaliste, mi-clownesque. […]

Anne Bourgeois

Metteur en scène et co-auteur : Anne Bourgeois.Auteur : Laurent Madiot. Arrangements musicaux :Emmanuel Roux. Comédiens : Guillaume Cramoisan,Laurent Madiot, Isabelle Hazaël, Elise Roche, LaurentPaolini, Domitille Biore, François Berdeaux, TomPoisson, Brock, Anne Bourgeois ou Sabrina Lefebvre.Musiciens : Frédéric Pallem et Etienne Cauchemez enalternance à la contrebasse, Alexandre Leauthaud à l’ac-cordéon, Csaba Palotaï et Ludovic Bruni à la guitare.

Mises bout à bout, les vingt chansons quicomposent Le petit monde de Georges Brassenssont un gros plan fulgurant sur des morceaux devie, vécus par des personnages qui nous res-semblent. C’est le ton, les détours ou l’audacedes textes qui définissent le tempérament despersonnages. Ces fameux personnages, qu’ilnous faut construire et compliquer, plongerdans des situations qui les relient, opposer etrassembler, le tout dans un seul but : brosser leportrait possible d’un univers rempli de gensd’aujourd’hui, avec des histoires concrètes deluttes et de différences qui livrent leur combatsur le mode poétique.

Grâce aux mots de Brassens qui ne sont pasceux de la banlieue mais des faubourgs, à saphilosophie qui n’est pas celle de la dénoncia-

vendredi 20 décembreau théâtre - 20 h 30durée : 1 h 30

MUS

IQUE

/COM

ÉDIE

Le petit monde de Georges Brassens

La troupe du Phénix

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17mardi 7 janvierau théâtre - 20 h 30durée : 2 h 00 avec entracte

THÉÂTRE/CLOWN

Simpatico, eh !Les Colombaïoni

Avec : Carlo Colombaïoni, Alberto Vitali.

Dans la deuxième partie, le cirque, avec toutce qui fait rêver : acrobatie, jonglage, dressage,bête féroce, télépathie, tour de passe-passe,blague, numéro d’adresse, danseuse de corde,mystère et éclat de rire. Mais tout devient clair,sous une forme comique, humaine poétique. La fintangue entre le rire et la mélancolie, deux vieuxartistes de cirque passent « l’audition », la der-nière. Là, on sent que rôde et veille sur sesclowns-fétiches l’ombre de Fellini qui est là et quise mêle aux pleins feux de la scène.

Poésie, humanité, drôlerie, complicité : tellessont les constantes des Colombaïoni qui font dece nouveau spectacle une merveilleuse rencontreentre le cirque, les clowns et la comedia dell’arte.

Carlo et Alberto nous font un beau cadeau ;leur nouveau spectacle. Entièrement original, ilest constitué de deux parties et d’un épilogue,comme au théâtre. Sketches d’une rare qualitécomique.

Dans la première partie, on voit apparaître unbébé insupportable, un magicien qui essaie defaire croire qu’il l’est réellement, un clochard quirefuse de se laisser embêter et qui préfère soncigare et son chianti à toute autre chose, unhomme louche qui propose un remède miracle aupublic qui n’est pas dupe, un ventriloque, quiparle plus que son ventre. Puis hommage aucinéma, où ils s’amusent, à cœur joie avec lepublic.

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Ici la comédienne donne l’impression d’unenfant dans son bac de sable qui recrée lemonde. Des figures humaines, des animaux, desplantes apparaissent, projettent des ombres,disparaissent mystérieusement tout en mainte-nant leur existence de marionnettes de papier,si plates et si vulnérables… Elle touche par samanière de manipuler ces délicates figurinesauxquelles elle donne vie, souvent pourquelques moments seulement et par les moyensles plus simples.

Le spectacle s’appuie sur la vie de LouisBraille, qui vécut en France au XIXe siècle. Àl’âge de trois ans, Louis perdit la vue à la suited’un accident et apprit à percevoir le monde parles sons et le toucher. Mais les pages des livresgardaient leur mystère pour ses mains qui glis-saient sur leur surface lisse. Comme tous lesaveugles à cette époque, Louis était condamnéà ne savoir ni lire, ni écrire. Sa soif de connais-sance, conjuguée avec le soutien et le dévoue-ment de ses proches, lui permit de créer àquinze ans ce qui est désormais appelé « l’al-phabet de Braille pour les aveugles ».

Le spectacle se présente sous une formeminimaliste, utilisant des matériaux issus dumonde des livres : papier, encre, crayons. Lalumière elle-même est manipulée sur scène.

mercredi 15 janvierau théâtre - 18 h 30durée : 1 h 00à partir de 8 ans

scolaires : lundi 13, mardi 14 & jeudi 16 janvier à 10 h 00 & 14 h 30

JEUN

E PU

BLIC

Louis, l’enfant de la nuitCompagnie Ambulo/Train Théâtre

Mise en scène : Patricia O’Donovan. Musique : Rachel Yatzkin. Traduction : Colette Elalouf.

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Pas de cadeau, Émile… c’est l’histoirebanale de trois hommes. De leur rencontre. Deleur impossibilité de vivre leurs rapportshumains autrement que dans une inutile etvaine agitation teintée de cruauté malsaine.C’est une question de survie, très animale, trèsprimaire que de considérer l’autre comme undanger permanent pour soi. Ils ont doncdécidé : ils ne se feront pas de cadeaux.

Projet de création en résidence Pas decadeau, Émile… sera une création collective,née de la volonté et du désir de rencontre dequatre artistes du spectacle, ayant déjà debelles habitudes de travail en commun.

Jérôme Bordas, Jérôme Laparra, Jocelyn Peixet Claude Martinez ont ainsi parié sur leur capa-cité de création pour imaginer un spectacle fort,drôle, satirique, proche de la vie et du public oùémotion – questionnement – engagement serontles reflets d’une nécessité, d’un besoin de seretrouver sur scène face à un public pour direencore et toujours ce que peut être le théâtre.

mercredi 15, jeudi 16 & vendredi 17 janvieraux docks - 20 h 30

durée : 1 h 15

THÉÂTRE

Pas de cadeau, Émile…Compagnie Carré Brune > compagnie en résidence de création

Auteur : Claude Martinez à partir des écrits d’Émile Cioran. Metteur en scène : Claude Martinez. Assistant àla mise en scène : Cédric Brossard. Avec : Jérôme Borda,Jérôme Laparra, Jocelyn Peix. Scénographie, costumes :Claude Martinez. Lumières : Guillaume Herrmann.Univers sonore : Nihil Bordures. Réalisation des décors :ateliers du Carré-Brune. Co-production avec la Ville deCahors, Conseil Général du Lot, Commune de Flaugnac,CCAS/EDF.

Émile Cioran

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Voici. Vois ci. Juste là. Simple présentation,sans prétention et sans pathos, de ce qui est.

Voici. Le regard ne s’accroche pas à un fil,une trame à suivre, qui nous mènerait d’ici à là,ou de là à ailleurs.

Voici, mouvement pourtant, tourné, ouver-ture, vers. Appel, du regard au regard, du pré-sent au présent, donné, offert.

Voici. Pour vous.

jeudi 23 janvierà l’auditorium - 20 h 30

Durée : 0 h 50

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VoiciCompagnie Emmanuel Grivet

Conception et scénographie : Emmanuel Grivet. DJ ettraitement du son : Didier Labbé. Improvisationlumières : Yvan Labasse. Sculptures : Cédric Leborgne.Costumes : Marion Lacroix. Danse et Chorégraphie :Marie-Pierre Genard, Nathalie Galoppin, LaurenceMandrile, Davide Finelli, Emmanuel Grivet. Projet réaliséavec l’aide de Red Notes/Compagnie Andy De Groat.

le spectacle sera précédé de lectures/démons-trations, sortes d’extraits donnés en répétitionset commentés dans un libre échange avec lesartistes, les 22 & 23 janvier.(renseignements au théâtre)

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mot de trop, un mot en moins, et en un clin d’œille ricochet devient cyclone, le sol devient sablemouvant, des galeries se creusent sous les piedsdes imprudents qui osent se risquer sur le terraintruqué du langage convenu. Allumées, les mèchesvont courir le long des phrases et faire tout explo-ser. C’est sur un sol miné que l’on avance.Violences, racismes, totalitarismes, à chaque ins-tant tout peut être mis à jour, tout fleure le dan-ger, le faux pas, la chute irrémédiable, un scan-dale imminent se profile par bribes et lueurs. […]

Pour traduire l’univers de Nathalie Sarraute,le comédien doit faire preuve d’un jeu très inté-rieur, parfois exacerbé, laissant en fin de par-cours le spectateur perplexe quant à la possibi-lité d’une explication rationnelle. Comme àl‘accoutumée, Nathalie Sarraute sait brouiller lescartes. On se prend à ce jeu du mensonge où lafolie guette… Isabelle Luccioni

Les neuf personnages que Le Mensonge meten scène sont tous pris sur le vif, dans un ins-tantané de vie. La pièce met en jeu les méca-nismes du théâtre et de la représentation (on yjoue à jouer) et met à jour des comportementsde groupe qu’on peut facilement retrouver danstoutes les formes de totalitarisme. Les propossont violents, même dans l’extrême douceur,déguisés parfois sous forme de comédie.

Dans Le Mensonge, Pierre est obsédé par larecherche de la vérité. Il ne supporte pas lemensonge, il est comme possédé par une folieque rien ni personne ne peuvent arrêter. Il attireles autres à lui, manipule le groupe malgré luiet l’entraîne dans une spirale destructrice où ilfaut bien trouver une victime. […]

Peu à peu, tous les personnages sont conta-minés. Tel un détonateur imprévisible et dévasta-teur, un mot est lâché, une parole est lancée, un

vendredi 31 janvierau théâtre - 20 h 30durée : 1 h 00

THÉÂTRE

Le mensongeNathalie Sarraute Compagnie Isabelle Luccioni

Mise en scène : Isabelle Luccioni. Assistante à la mise en scène : Muriel Benazeraf. Scénographie : Michel Mathieu.Construction décor : Pierre Dequivre. Création lumières : Hervé Dilé. Avec : Marion Bouvarel, Christian Duval, AndréLe Hir, Valérie Moyon, Patricia Nizenbaum, Emilie Perrin, Sacha Saille, Emmanuelle Schies, Alexandre Trijoulet.Coproduction : Compagnie Isabelle Luccioni, Théâtre Garonne/Toulouse, Théâtre de la Digue/Toulouse, Le Parvis-Scène Nationale deTarbes, Espace Apollo/ Mazamet. La Compagnie Isabelle Luccioni est subventionnée pour ce projet par la DRAC Midi-Pyrénées, le ConseilRégional Midi-Pyrénées, le Conseil Général de la Haute Garonne, la Ville de Toulouse.

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L’Enlèvement au Sérail est un singspiel,c’est-à-dire une comédie musicale alternantchants et textes parlés. Nous avons choisi la tra-duction de 1850 réalisée pour l’Opéra de Paris.

Ce choix exprime notre volonté de faciliterla compréhension du récit et de suivre le vraisens de la fable contée par Mozart qui n’estautre qu’une belle leçon de tolérance.

J’ai donc choisi un univers oriental, réaliste,fidèle, avec ses tapis, son thé à la menthe, sonsens de l’accueil... C’est une farce, on peut rire,mais on ne rit que du défaut de chacun, des

situations, pas de la différence culturelle. Car levrai sujet est comme toujours chez Mozart :l’amour. Comment s’aimer ? Selim Pacha se mon-trera magnanime, tout en réalisant que lesapparences sont ici contre lui. Ce sont ces appa-rences – transposées dans la culture orientale,différente – qui seront le centre des probléma-tiques des grands chefs d’œuvre de Mozart.

L’orchestre réduit à la manière des octuorsde Schubert sera sur scène en costume, commedes musiciens du Pacha.

Olivier Desbordes

jeudi 6 févrierau théâtre - 20 h 30durée : 1 h 50

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L’enlèvement au sérailW.-A. Mozart Compagnie Opéra Éclaté

Mise en scène : Olivier Desbordes. Direction musicale :Joël Suhubiette. Orchestration : François Bou. Costumes :Jérôme Kaplan. Chef de chant : Corine Durous. Assistant-Travail d’acteur : Eric Perez. Décors et lumières : PatriceGouron. Décor peint par Abdelaziz Lkhattaf. Avec :Georges Wanis (Belmonte), Bernadette Mercier(Constance), Jean-Claude Sarragosse (Osmin), IsabellePhilippe (Blonde), Eric Vignau (Pendrillo), Rabie el Kati(Selim Pacha). Avec le soutien de la DRAC Midi-Pyrénées, duConseil Régional Midi-Pyrénées et du Conseil Général du lot.

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Le spectacle est mené tambour battant pardeux comédiens complices qui savourent l’his-toire et la proposent aux enfants comme unmets succulent dont il convient de se délecter.La parole va de l’un à l’autre. Les situations sontdessinées légèrement, esquissées par les corpsdes comédiens, un geste, une attitude, uneexpression, un jeu, un son. Des personnagessurgissent, vite et précisément campés avec unaccessoire qui apparaît là comme par magie.

Loup noir ou la fin d’une maison royale estun conte de fées. Y est présent tout ce quipeuple l’imagination des enfants : un loupredoutable, un roi et une reine, un prince et unbon berger, une forêt sauvage, un palais et unepauvre grotte… On s’y bat sans merci, ons’aime sans réserve, on a cruellement faim et ondévore avec volupté. Une seule chose est sûre :Loup noir règne sans rival dans la forêt.

mercredi 12 févrierau théâtre - 18 h 30

durée : 0 h 45à partir de 7 ans

scolaires : jeudi 13 & vendredi 14 février

à 10 h 00 & 14 h 30

JEUNE PUBLIC

Loup noirou la fin d’une maison royale

d’après le conte de Jan Laurens SieslingCompagnie Théâtre2 l’Acte

Mise en scène : Marie-Angèle Vaurs. Scénographie : MichelMathieu. Avec : Joëlle Pressnitzer et Quentin Siesling.

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Adaptation et mise en scène : Jacques Nichet. AvecChristine Brucher, Océane Mozas, StéphanieSchwartzbrod. Traduction du russe : WladimirBerelowitch. Dramaturgie : Sophie Picon, Célie Pauthe,Jacques Nichet. Scénographie : Jean Haas. Costumes :Jean Haas et Nathalie Trouvé. Assistants m.e.s. : CéliePauthe et Jean Haas. Lumières : Celso Domeque. Son :Bernard Vallery. Les Cercueils de zinc est paru aux Édi-tions Bourgeois. Production : Théâtre National de ToulouseMidi-Pyrénées.

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De tous ces témoignages, je n’ai gardé quequelques voix de femmes : mères perdant leursfils, veuves de soldats, infirmières sur le front.La guerre aura ici un visage de femme.

Jacques Nichet

« Chaque confession est comme un portraitpeint. L’objet de ma recherche reste toujoursl’histoire des sentiments et non de la guerreproprement dite. Que pensaient ces gens ? Queveulent-ils ? Qu’est-ce qui leur causait de lajoie ? Que craignaient-ils ? Qu’ont-ils retenu ? »

Svetlana Alexievitch

Chaque jour, les appareils de télévisiondéversent les mêmes images de soldats, dechars, de ruines, de cadavres, de larmes. Uneguerre chasse l’autre mais c’est toujours lamême ration des mêmes clichés. Seul le décorchange, un peu. La guerre ne nous dit plus rien,si ce n’est qu’elle est la guerre.

Un livre me parle de ce malheur, vraiment :un recueil de témoignages de Russes aumoment où ils envahissaient l’Afghanistanentre 1979 et 1989. Les cercueils de zinc deSvetlana Alexievitch, une œuvre qui me boule-verse. Voici une guerre vraiment « perdue ».Elle n’a rien rapporté que des souffrances et dela honte. Elle est refoulée, oubliée, chassée denos mémoires par les nouvelles urgences del’actualité. Les Américains ont effacé lesRusses. Pourtant, de trop nombreux jeunes gensont payé de leurs vies cette inutile monstruo-sité. Svetlana Alexievitch sait se mettre àl’écoute de tous ceux qui veulent lui parler de« cela », librement, anonymement. Elle brancheson magnétophone et elle capte des voix.

jeudi 20 févrierà l’auditorium - 20 h 30durée : 1 h 30

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Les cercueils de zincSvetlana Alexievitch

Jacques Nichet

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« Philippe Avron sait l’art de nous fairerêver, penser, en nous amusant. Ce funambuledu théâtre a la magnifique légèreté des plusinsolites et ironiques poètes. »

Fabienne Pascaud - Télérama

« Philip, me dit un jour Shakespeare, vou-driez-vous que nous soyons tous les deuxgamins éternels… ? »

Et Shakespeare m’entraîne dans un voyage,où le professeur de philo invite Einstein à s’ex-primer sur le « fantôme » qui est « Quantique »,où l’on joue avec les accessoires chers auxElisabéthains : la lettre, l’épée, le crâne. Où lesmasques disent, chacun à sa manière leur admi-ration pour Shakespeare revenu en chair et enos dans le théâtre et où le maître lui-mêmevient à la fin remercier son public et direquelques mots. Comme Prospéro, sur les esprits,le rêve, l’univers. Philippe Avron

lundi 24 févrierau théâtre - 20 h 30durée : 1 h 15

UN THÉÂTRE/UN ACTEUR

Le fantôme de ShakespearePhilippe Avron

Musique : Jean-Jacques Lemêtre. Lumières : André Diot.Molières 2002 Meilleur One Man Show. Un spectacle pré-senté par Acte 2.

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Le danseur, sans aucune raison apparente, parpur et simple « caprice » de son art, se verra luiaussi transporté vers le danger, le vertige. Seul,avec la seule pensée du poids des corps, sesmouvements lui permettent d’aller plus loin queles mots, et d’exprimer l’indicible. Le mouve-ment est son seul mode d’expression, toujoursen réaction par rapport aux structures musi-cales, jouant avec les durées, les vitesses et lecontrepoint ou la phase de la musique dePaganini. Elisa Martin-Pradal

La musique Capricci de Paganini est le pointde départ de cette création. Ici le phénomène« violinistique » est poussé à l’excès, l’inter-prète est sans cesse mis en danger. Le danseurcommunie avec le violoniste et à son tour setrouve affecté par ces difficultés, ces rupturesde rythme, ces surprises de textures, ces sautsexcentriques. Les excès sonores conduisent lecorps du danseur vers des abus, courses effré-nées, sortes de jeux, de dialogues passionnésavec ces sonorités insolites.

vendredi 7 marsà l’auditorium - 20 h 30durée : 1 h 10

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CapricesCompagnie La Baraque

Chorégraphie : Elisa Martin-Pradal. Danse : FlorenceGatti, Lydia Vinuela, Elisa Martin-Pradal, Aragorn,Franki, Eden. Musique : N. Paganini « 11 Capricci perViolino Solo ». Poèmes : Luis Cernuda « Un fleuve, unamour ». Lumières : Tristan Baudouin.

Le spectacle sera précédé d’un stage avec dejeunes danseurs de Hip-Hop cadurciens quiseront ensuite intégrés dans la chorégraphie.

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une volonté oppressante d’empêcher que nesoient mises à mal les certitudes qui confortentla cohésion de la société. La faculté de méde-cine, plus que toute autre, campe sur ses posi-tions, jusqu’à l’absurdité. Pendant ce temps lemonde au-dehors change.

En 1673, Molière écrit Le MaladeImaginaire, sa dernière pièce. Il meurt après laquatrième représentation. Acteur, auteur, direc-teur de troupe, son élan vers son temps est tou-jours présent, plus dense peut-être même. Ilécrit, joue et met en scène un théâtre pour sescontemporains, un théâtre à proprement parlercontemporain parce que la part du spectateurs’inscrit dans le processus d’écriture qui est lesien. Il invente un rapport neuf avec le public.Il crée un public neuf. Catherine Riboli

Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, lapensée occidentale connaît une évolution déci-sive. Les esprits libertins, au sens d’alors, c’est-à-dire ouverts, progressistes, curieux deschamps qui s’ouvrent à la recherche dans toutesles disciplines, ne sont plus isolés ou contraintsde vivre dans une quasi clandestinité. Leurnombre et leur influence grandissent. Un tempsnouveau s’ouvre. L’homme se prépare à « penserl’impensable ». Cette évolution de la penséesuscite chez les esprits les plus conservateurs

mardi 11 & mercredi 12 marsau théâtre - 20 h 30durée : 2 h 00

scolaires : lundi 10 & mardi 11 février à 14 h 30

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Le malade imaginaireCompagnie Retour à la Première Hypothèse > compagnie en résidence de création

Des rencontres avec l’équipe de création et desreprésentations publiques auront lieu tout aulong de la résidence de la compagnie. Détail du programme & renseignements au théâtre.

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Scénographie et direction d’acteurs : Catherine Riboli.Avec : Jean-Christophe Quenon (Argan), Olga Kokorina(Angélique), Martin Staes-Polet (Cléante), reste de la dis-tribution en cours. Costumes : Dulcie Best. Maquillages :Marc Lanfranchi. Administration : Anne Sorlin. CoproductionADDC / le théâtre de Cahors. Avec le soutien du Conseil Généralde la Dordogne, de la Région Aquitaine et de la DRAC Aquitaine.

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les combinant dans la mécanique d’une scènemachine, nous parions pour une lecture fécondeet inédite de l’œuvre. […]

On n’a jamais vu de Molière comme ça dansun espace de trappes, portes battantes, tuyau-teries, toboggans et pièges…

La mise en scène ne s’attache pas au seuldéroulement de la fable, mais tend à restituerl’intérieur, l’imaginaire, le fantasme d’Argan. Lareprésentation qui se donne ainsi dans sonesprit suscite une théâtralité singulière… uneautre beauté. Philippe Adrien

J’ai une longue histoire avec Molière. […]Le Malade imaginaire, l’œuvre ultime, m’a tou-jours fait une étrange impression : c’est uneantichambre de la mort et l’humour parvient àpeine à conjurer l’horreur.

Aussi, lorsque Bruno Netter, acteur non-voyant, m’a proposé de monter Le Malade ima-ginaire avec d’autres comédiens handicapés, jeme suis attaché au pouvoir théâtral de la « dif-férence », dont il m’a semblé que nous pou-vions tirer parti et atteindre ainsi un paroxysmed’étrangeté. […]

Cette nouvelle présentation du Malade ima-ginaire comporte un double enjeu.

Ethique tout d’abord : par-delà le seul res-pect, nous voulons aujourd’hui qu’il y ait uneplace pour tous dans un monde plus humain.Ainsi nous a-t-il semblé juste et nécessaire quedes acteurs frappés d’un handicap, et d’autresnon, soient impliqués au même titre dans unepièce classique, l’homogénéité de la représen-tation dût-elle à première vue, s’en trouverbousculée. L’autre enjeu est esthétique : enmettant à nu les différences – de handicap – en

vendredi 14 marsau théâtre - 20 h 30

durée : 2 h 00

scolaires : vendredi 14 mars à 14 h 30

Le malade imaginaireCompagnie du 3e Œil

Molière

Mise en scène : Philippe Adrien. Assistant à la mise en scène : Clément Poirée. Décors et costumes : Goury. Lumières :Pascal Sautelet. Maquillage : Bernadette Poulin. Musique : Ghédalia Tazartes. Avec : Bruno Netter (Argan), OuizaOuyed (Béline), Mylène Bonnet ou Amandine Dewasmes (Angélique), Geneviève de Kermabon (Louison), Régis Lang(Béralde), Alain Dzukam ou Daniel Jean (Cléante), Sergio Malduca (Pourgon), Stéphane Dause (M. Diafoirus), PierreDelmer (Thomas Diafoirus), Jean-Luc Orofino (M. Fleurant, et M. Bonefoy), Monica Companys (Toinette). Production délé-guée : compagnie du 3e Œil. Coproduction : compagnie ARRT, Théâtre de la Tempête, avec l’aide de la DRAC Pays de la Loire, duConseil Régional des Pays de la Loire, du Conseil Général de Maine et Loire et de la Ville d’Angers.

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Que ceci soit bien clair entre nous ! Buffon’est pas le nom d’un spectacle. C’est le nom descène d’Howard Buten quand celui-ci « fait leclown », c’est le nom de son personnage, c’estson nom de clown. On dit des comédiens qu’ilsjouent (des personnages) ; on peut dire desclowns qu’ils sont (clowns).

« Mon optique, c’est de ne jamais créer unnouveau spectacle, mais, comme le faisaitGrock, de perfectionner à l’infini un seul numéroqui évolue au fil des années » dit Howard Butenà propos de son travail.

La panoplie musicale varie au fil des ans. Ontrouve la famille violons, violoncelles, et autresviolonceaux, l’ukulélé, les maracas, la batterieou le concertino ; en ce moment c’est le pianoqui est l’instrument principal de ses rêves, exas-pérations, luttes et vénérations…

La panoplie des objets récalcitrants etrécurrents, balais, poubelles, plumeaux, maisaussi le poulet-plastique vindicatif et mélo-mane, sont toujours du voyage. Les danses quidécoiffent également.

Après tant d’années, on ne vient pas voir unspectacle d’Howard Buten, on vient voir « Buffo,quoi qu’il fasse », on y vient, on y revient, pourle plaisir de partager avec lui un moment dedélire, d’enchantement, de poésie, d’amour.Mais c’est avant tout un grand numéro de music-hall qu’il nous offre.

mardi 18 marsau théâtre - 20 h 30durée : 1 h 15

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à l’auditorium - 20 h 30

L’orchestre de Chambre Ensemble Ader : Alice Ader(piano), Christophe Poiget (violon), ChristopheLadrette (violon), Pascal Robault (alto), PhilippeBerrod (clarinettes), Isabelle Veyrier (violoncelle),Hervé Joulain (cor).

En mars 2003, trois villes en Midi-Pyrénées– Albi, Toulouse et Cahors – forment un cerclede résidence et de soirées/concerts autour ducompositeur Philippe Hersant et de l’EnsembleAder comme interprète de ses œuvres.

En s’associant à ce séjour en résidence enMidi-Pyrénées – dont le centre de gravité sesituera à l’Athanor, Scène Nationale d’Albi –Cahors renforce son ouverture à la musiquecontemporaine. C’est le témoignage d’unevolonté et d’une exigence de communiquer unpatrimoine musical en devenir, et de réunirtémoins et acteurs autour de ce qui se fait ets’entend aujourd’hui, de contribuer à enrichir laculture au quotidien.

Autour d’une création, événement alternantconcerts, répétitions et mini masterclasses,Cahors invite la jeunesse, scolaires et étu-diants, à partager des moments privilégiés avecdes créateurs de notre temps.

« Je considère comme essentiel ce travaild’approche ; les mélomanes et les jeunes musi-ciens sont souvent décontenancés par lamusique dite “contemporaine” : elle leur faitpeur, elle leur semble absconse, difficile, par-fois même incompréhensible. C’est pourquoinous devons, nous les compositeur et inter-prètes, faire un pas vers le public et refuser denous enfermer dans une tour d’ivoire. Il nousfaut, bien au contraire, présenter ces musiquesnouvelles de façon aussi claire, aussi simple,aussi “parlante” que possible, ce pour tenter decombler le fossé qui s‘est creusé, depuisquelques décennies, entre le public mélomaneet les créateurs contemporains. »

Philippe Hersant

Philippe Hersantet l’Orchestre de Chambre

Ensemble Ader

Programme :

- In fremde Land (Philippe Hersant), Clarinette,quatuor à cordes, piano.

- Cinq miniatures (Philippe Hersant), Flûte solo.

- Lebenslauf (Philippe Hersant), six mélodies surdes poèmes de Friedrich Holderlin, Soprano etflûte, clarinette, cor, quintette à cordes, piano.

- Sept romances sur des poèmes d’Alksandr Blok(Dimitri Chostakovitch), Soprano et violon, vio-loncelle, piano.

- Quintette op. 44 (Robert Schumann), Quatuor àcordes, piano.

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Une trop bruyante solitude est un joyau pré-cieux. C’est l’histoire simple d’un homme simple,Hanta, dont le travail, depuis trente cinq ans, estde compresser, d’écraser sous une presse hydrau-lique, des tonnes de livres que l’on déchargequotidiennement dans sa cave. Hanta est un êtresouterrain. Il écrase, il boit, il écrase, il soli-loque, déambulant dans Prague (de l’aprèsseconde guerre mondiale) et dans sa propre his-toire. Cette culture qu’il est chargé de détruire, ilen est fou amoureux. Tous les soirs, il sauve duflot des livres un volume précieux, et le lit, le« sirote » comme un petit verre de liqueur.

« Il fallait un acteur de la trempe de RenéGouzenne pour interpréter ce personnage…Son jeu puissant et fragile rayonne d’une rareintensité. » L’Humanité

mardi 25 marsau théâtre - 20 h 30

durée : 1 h 15

Une trop bruyante solitudeBohumil Hrabal

Compagnie Isabelle Luccioni

Mise en scène : Isabelle Luccioni. Assistant : MarcLaroulandie. Traduction : Max Keller. Adaptation : DavidLacombe, Isabelle Luccioni et René Gouzenne.Scénographie : Driss Sans Arcidet. Lumières : ChristianToulec et Clara Girard. Son : Joël Abriac. Chant : Haris Resic.

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33mercredi 26 mars

foyer du théâtre - 18 h 30

durée : 0 h 45

jeudi 27 marsfoyer du théâtre - 18 h 30

durée : 0 h 40

UN THÉÂTRE/UN ACTEUR

La Valse des adieuxAragon

De cette œuvre sans précédent, alors peu

connue (il s’agissait de la dernière écriture

d’Aragon qui s’apparentait à une somptueuse

autobiographie détournée avec humour et luci-

dité), René Gouzenne a gardé, surtout, les souve-

nirs d’enfance et les souvenirs des amours, pour-

rait-on dire de l’amour. Le héros s’appelle Denis,

comédien de son état, pas besoin de lunettes

pour y voir Louis ou, pour voir dans Marie, Marie

elle-même et dans Aurore voir apparaître en fili-

grane Nancy ou Elsa. C’est un texte magnifique.

Mise en scène : Danièle Catala.

Socrate BlesséBertolt Brecht

Socrate blessé illustre, avec une rare

saveur, les mésaventures de Socrate à la

bataille de Délion, puis ses déboires de retour

chez lui, lorsque tous veulent le fêter en héros.

Le philosophe sait très bien que son action

réputée héroïque n’a pas exactement le carac-

tère qu’on lui prête. Mais comment ne pas

perdre la face ? Un récit exemplaire et amusant

pour illustrer le propos : « Dans un pays bien

gouverné, les héros ne sont pas nécessaires ».

Texte extrait d’« Histoires d’Amanach ».

Mise en scène : Danièle Catala.

vendredi 28 marsau théâtre - 20 h 30durée : 1 h 15

Nouvelles & textes pour rien

Samuel Beckett

Ce fut en 1972, au Théâtre de la Digue – alors Grenier deToulouse – dans une production de la Cave Poésie, que René Gouzennecréa ce spectacle après un échange de points de vue avec l’auteur. Peuconnus, ces textes happent d’abord des éléments du concret, un esca-lier, un cheval, un cocher, pour aboutir à une spirale vertigineused’une grande beauté. Un humour décapant traverse ces récits. On sesent aspiré et transfiguré, autre. « Je suis dans mes bras, je me tiensdans mes bras… » dit l’auteur, puis dit le comédien. On ne ressort pasindemne de ce texte ni de ce spectacle.

Mise en scène : Danièle Catala. Décors : Yvan Erpeldinger et réalisés par Jean Juillac.

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« C’est-à-dire que la seule chose quirestait à faire, c’était de prendre en main,mais par où et qu’est ce qu’on prend enpremier ? » Au matin d’une « vieillenuit », une femme s’extirpe de ses drapscomme on se réveille d’une séparation,s’astreignant à se mettre debout et à« vaquer » à la préparation d’un cafépour ne pas chanceler. « Est-ce que leshirondelles peuvent être folles ? »,s’égare la narratrice de 24 m3 de silence.

24m3 de silence est une nouvelleadmirablement ciselée de douleur del’écrivain Geneviève Serreau transposéeà la scène par Gilles Cohen. La jeunefemme a beau se raccrocher aux gestesquotidiens comme à une bouée, l’ab-sence de « l’autre corps » lancine der-rière chaque mot. La voix fragile, touten retenue, enfantine presque, se brisesous le poids des douze mètres carrés desolitude qu’est devenu son logement.

Davantage habituée aux camérasde cinéma qu’au rapport intimisteavec le public de théâtre, l’actriceEmmanuelle Devos se tient sur lacrête de la souffrance, à la foisdésarmée et batailleuse. Elle est

tout simplement celle qui raconte sonhistoire assise sur un tabouret de bar,jambes et bras nus dans une chemise denuit blanche, le sourire hésitant ettendu pour ne pas se laisser déborderpar les sanglots qui brillent au bord desyeux. Impressionnante.

Maïa Bouteillet - Libération

mercredi 2 avrilau théâtre - 20 h 30

durée : 0 h 55

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24 m3 de silenceGeneviève Serreau

Mise en scène : Gilles Cohen.

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pétillant. Les comédiens vont entraîner le publicdans un monde de fantaisies burlesques, où lesdialogues et les mimes créent une ambiance derêve et d’évasion sur les terres d’une langueoccitane qui sort vainqueur du Cabaret Gavach.A ne pas rater. […]

Une soirée endiablée de rires et de chan-sons à la mode d’Oc .» Midi Libre

Ils ne parlent pas tout à fait la même langueque nous (!) mais les mimiques, la gestuelle, lamusique et l’ambiance générale suffisent à fairecomprendre les cinq petites pièces burlesques,bilingues occitan-français puisées dans le réper-toire comique du théâtre occitan du XXe siècle.

« Un enchaînement de situations bur-lesques, poétiques et un univers de musique etde chansons sont les ingrédients de ce spectacle

samedi 5 avrilau théâtre - 20 h 30

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Textes : Jean Bousquet, Charles Galtier et FrédéricCayou. Direction d’acteur : Gérard Santi. Avec : BrunoCécillon, Myriam Petiot, Véronique Valery et LaurentCavalié. En collaboration avec Le Cercle Occitan de Bégoux.

Cabaret GavachFantasiàs bilingüas e musicalas Théâtre de La Rampe TIO

Le spectacle sera précédé de rencontres avec lepublic et des créateurs sur les thèmes : « Quelsens accorder à la création occitane aujour-d’hui ? », « Quelle place pour les créateursoccitans aujourd’hui ? »

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Et puis (pour terminer, un homme) un hommequi parle, qui se tait, un homme qui doute, quigueule, qui rit, qui souffre… Un homme et sur-tout pas un comédien venant faire le comédienpour montrer qu’il est comédien ; se dépouillerenfin de tout ça, enlever la performance, lenuméro, le « one man show » (quelle horreur !).

Atteindre le vide pour arriver à se remplirde la simple parole du poète, la laisser mon-ter, déborder, engloutir le théâtre… puis dis-paraître. Francis Azéma

Ni décors, ni costumes, ni mise en scène.La voix, la parole de La Fontaine non pascomme un joli décor sonore mais comme levent qui balaiera la terrain vague du théâtre.Les sentiments d’un écorché s’il faut un cos-tume. Vieilles hardes usées par la vie maisdont on ne se sépare jamais. Peut-être lagaieté pour mettre en scène tout cela, des foisque ça ferait trop mal si on l’oubliait. Poser unsourire (masque d’élégance sublime) sur levisage du désespoir.

mardi 8 avrilau théâtre - 20 h 30

scolaires : lundi 7 & mardi 8 avril à 14 h 30

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Le loup & le loupLa Fontaine

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Tout à coup, une image s’est imposée. Celled’un type, la valise à la main, sur le quai d’unport, d’une gare ou d’un aéroport, le teint clair,les dents longues, la calculette à la main... età partir de cette image là, il se lance dans lesvariations souvent inattendues d’un comiqueacéré sur les Eureupéns la valise à la main. Ildévoile tout ce qu’un continent cherche peut-être à se cacher !

«… Furieusement drôle et décapant,Benedetto se moque avec un bonheur contagieuxet se permet même d’improviser et de griffer endirect… » Isabelle Pasquier - France-Inter

« Nous les Eureupéens, la valise à la main,le teint clair, les dents longues, la calculettedans la poche, le sac banane sur le ventre, sur lequai d’un port, d’une gare, dans un aéroport,toujours sur le point de partir à la découverte età la conquête du monde… »

André Benedetto s’est mis un jour à regar-der l’Europe profonde, les peuples européens, sicomparables malgré leurs différences, leurs his-toires communes, leurs comportements dans lemonde, leurs manières de se répandre et dechercher à s’imposer partout, leurs manies, leursvoracités, et surtout leurs fuites en avant…

vendredi 11 avrilau théâtre - 20 h 30

durée : 1 h 20

UN THÉÂTRE/UN ACTEUR

Nous les Eureupéens

André Benedetto

An

dré

Be

ne

de

tto

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Comme dans un film noir à suspense, unthriller psychologique, chaque personnageavance son pion. Le désir est là, omniprésent ilrend les uns plus forts et affaiblit les autres.Dans cette ambiance de tension et de chantage,les guerriers et les guerrières se déchirent, plon-geant peu à peu dans une folie sanguinaire. Lamort flirte à chaque instant avec le sexe. Ondésire la chair de l’autre presque autant que samort. Les alexandrins fusent, concrets, incisifs.Une langue parfaite pour un monde cruel, letout soutenu par un rythme endiablé. […]

Ce texte de Racine étant un chef d’ oeuvreabsolu, il s’agit surtout de rester simple ethumble devant lui. Ce sera notre mot d’ordreprincipal. Justine Heynemann

« Peut-on haïr sans cesse, et punit-ontoujours ? » (Andromaque, Acte I, Scène 4)

Après la guerre, quatre personnagesessayent vainement de se reconstruire.

Fils d’Achille, fils d’Agamemnon, fille d’Hélèneet veuve d’Hector, ces personnages sont radicale-ment modernes car ils n’ont rien d’héroïque.Lâches, fous, orgueilleux, ils ne sont que les pâlesombres de leurs pères : les héros du passé.

Une thématique ayant un écho violentaujourd’hui : que peut l’amour contre la barbarie ?

Un homme, Pyrrhus, veut avancer versl’avenir, en finir avec la haine, en finir avec sespères. Pour prouver à la Grèce entière sa révolteet sa détermination, il épouse Andromaque, laveuve de son ennemi, Hector, qu’il a tué de sespropres mains. Mais tous ont encore le passésur les lèvres et un goût de vengeance inassou-vie dans la bouche. Au sein d’une même géné-ration, c’est le conflit de la rancune contre lepardon, du passé contre l’avenir.

mardi 15 avrilau théâtre - 20 h 30

durée : 2 h 00

scolaires : mardi 15 avril à 14 h 30

THÉÂ

TRE

Racine Andromaque

Mise en scène : Justine Heynemann. Scénographie :Anne-Claire Boulard. Lumières : Roch-Antoine Albaladejo.Costumes : Dominique Louis. Avec : Caroline Delaunay(Andromaque), Raphaël Bianchin (Pyrrhus), NoémieDalies (Hermione), Roch-Antoine Albaladejo (Oreste),Noëlle Kéruzoé (Confidente), Stéphane Brel (Confident).

Compagnie Soy

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Ainsi commence « notre » Misanthrope,sous les éclats de rires et de paillettes de lafête. Mais celle-ci n’est qu’un masque, un révé-lateur, qui nous fera peu à peu découvrir lesvices des uns et l’inconsistance des autres. Cequi était un royaume onirique pour la belle vadevenir le palais du cauchemar, palais de glaceoù elle est condamnée, répudiée…

Mais Le Misanthrope, c’est également unecourse contre la montre : un jour, ou plutôt unenuit, pendant laquelle se joue le dramed’Alceste et de Célimène, dans un climat d’ur-gence soutenu par un rythme effréné.

« Le Misanthrope, c’est la comédie d’un hommequi veut avoir un entretien décisif avec la femmequ’il aime et qui, au bout de la journée, n’y estpas parvenu ». Louis JOUVET

Célimène a vingt ans, elle est belle, elle estveuve, elle aime la compagnie des hommes ettous les plaisirs. Par une chaude nuit d’été, elledonne une fête endiablée dans son grandappartement…

Tous les invités devront être fous, extrava-gants, en un mot : à la mode. Au moment où lafête bat son plein arrive Alceste, un des amantsde Célimène.

jeudi 17 avrilau théâtre - 20 h 30durée : 2 h 00

scolaires : jeudi 17 avril à 14 h 30

THÉÂTRE

Le Misanthrope Molière

Mise en scène : Justine Heynemann. Scénographie :Anne-Claire Boulard. Lumières : Roch-Antoine Albaladejo.Costumes : Dominique Louis. Avec : Roch-AntoineAlbaladejo (Alceste), Raphaël Bianchin (Clitandre),Caroline Delaunay (Célimène), Noëlle Kéruzoé (Basque),Marie Le Cam (Éliante), Éric Lecoanet (Acaste), LaurentMaurel (Philinte), David Nathanson (Dubois), Jean dePange (Oronte), Tatiana Werner (Arsinoé).

Création

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Dans Recuerdos, Elisa Martin-Pradal, avec lacomplicité des danseurs de tango argentin etdes danseurs contemporains, nous montre l’es-sence même de ce qui fait cette danse : la miseen disponibilité totale des danseurs l’un enversl’autre, la réceptivité et le contact profond etsubtil dans le couple, l’écoute de l’autre, lafusion dans la musique.

Dans ce spectacle, par la magie de la dansecontemporaine, le tango, si complexe, si varié,avec tous ses styles, du drame à la passion, dela dérision au romantisme, le tango, cettedanse à vivre, devient danse à voir.

A l’issue du spectacle tout le public sera sol-licité pour danser. Qu’importe si l’on ne connaîtrien au tango, ce bal qui se veut avant toutludique est une invitation à la danse, un momentvivant de partage, d’échanges et de découvertes :aller l’un vers l’autre, rentrer en contact, se laisserguider, écouter son corps, écouter la musique…

Il y a plus d’un siècle, dans le Rio de laPlata, le tango argentin naissait de l’exil. Serépandant dans les faubourgs il cristallise l’in-finie nostalgie des immigrés, les complaintesdes amours trahies et les blessures amères desinjustices sociales et des rêves évanouis.

Depuis, aux quatre coins du monde, des pas-sionnés entrent corps et âme dans le tango oùchacun tente d’apprivoiser la complexité decette fascinante improvisation, cette découvertede ces moments intenses et fugaces, cette fusionentre le mouvement, la musique et l’Autre…

vendredi 16 maiau théâtre - 20 h 30durée : 1 h 00

DANS

E

RecuerdosCompagnie Tango Argentino En collaboration avec Elisa Martin-Pradal. Spectacle-création sur le tango argentin suivi d’un bal tango contemporain.

Spectacle organisé dans le cadre de la manifestation « Tango en mai ».

Chorégraphie : Elisa Martin-Pradal. Avec : CatherineNéri, Manuel Hervé, Claude Collange (tango argentin),Elisa Martin-Pradal, Serge Soula et la participation desdanseurs de l’association la Milonga et d’autres…

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rature en général mais aussi avec celui des artsplastiques, relation qui n’a pas encore pris fin.

Le gouvernement espagnol incluant PacoIbañez dans sa longue liste de censurés (apo-gée de la censure en 1973), il quitte Barcelonepour s’installer à Paris, d’où il voyage dans lemonde entier auquel il apporte la poésie espa-gnole d’aujourd’hui et de toujours.

Paco reste un symbole : en 1996, onréédite presque tous ses disques en CD et lesuccès des ventes dépasse toute attente. En1998, « Aimenara », Société CulturelleAndalouse, lui décerne à Barcelone le PrixGerald Brenan, en reconnaissance de sa longuetrajectoire en faveur de la liberté et de la poé-sie, ainsi que de son souci d’indépendance àl’égard des pouvoirs publics, économiques etculturels. En suivant son principe de ne pasaccepter de Prix, il le refuse.

Paco Ibañez, né à Valencia en 1934, com-mence l’étude du violon qui va vite céder laplace à la guitare.

A Paris, au début des années 50, ildécouvre en premier lieu la musique de GeorgesBrassens et d’Atahualpa Yupanki, référencesessentielles et toujours citées par Paco et,immédiatement après, Léo Ferré et tout le mou-vement existentialiste.

En 1956, un poème de Luis de Gongora, Lamàs bella niña, qu’il transforme en chanson, luiouvre les portes d’un monde nouveau : auxpoèmes de Gongora en succèderont d’autres en1958 de Garcia Lorca. Paco Ibañez avait trouvésa propre voie.

Tous ces poèmes vont composer son pre-mier enregistrement à Paris en 1964. Pour Pacoune étroite relation s’ouvrait ainsi non seule-ment avec le monde de la poésie et de la litté-

vendredi 20 juinau théâtre - 20h 30

MUSIQUE

Paco Ibañez

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Vendredi 8 novembre - 20 h 30au Théâtre National de Toulousedurée : 1 h 15

Vendredi 23 mai - 20 h 00au Théâtre National de Toulouse

durée : 1 h 20

Mise en scène : Célie Pauthe. Scénographie - lumières :Sébastien Michaud. Collaboration : Stéphane Facco.Avec : Pierre Baux, Violaine Schwartz. Co-production :Compagnie IRAKLI, Théâtre National de Toulouse.

Chorégraphie : Anne Teresa de Keersmaeker. Musique :Steve Reich (Music for 18 Musicians). Production :Rosas et la Monnaie Bruxelles, en co-production avecle Théâtre de la Ville-Paris.

Pour la troisième année consécutive, le Théâtre de Cahors,en partenariat avec le Théâtre National de Toulouse Midi-Pyrénées, propose à cinquante de ses abonnés d’allerensemble en bus à Toulouse voir deux spectacles, tout enbénéficiant des tarifs réservés aux abonnés du TNT.

Informations et réservations : 05 65 20 88 60

spectacles en association avec le Théâtre National de Toulouse T N

T

Quartett est le champ de bataille de laguerre épistolaire que se jouent, chez Laclos, levicomte de Valmont et la marquise de Merteuil.S’emparant de ces deux figures infernales de lalittérature classique pré-révolutionnaire,Heiner Müller les soumet à un étonnant duel oùl’adversaire n’est jamais là où on l’attend. « Mejouez-vous un jeu, Valmont ? Que cache cettegrimace. Un masque ou un visage ? »

La danse, seule, face à la musique.Ce dialogue entre structure et émotion ne

cessera de féconder toute l’œuvre de la choré-graphe flamande.

Une vague musicale qui vient et se retire :la chorégraphie est son écume. Un spectaclecristallin, ample et optimiste où la danse trans-cende le contrepoint pour se diffracter en millereflets. La grâce y ruisselle.

Anne Teresa de KeersmaekerCompagnie Rosas

QuartettHeiner Müller

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spectacles en collaborationavec le Théâtre de Cahors

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société des concertspar abonnement

Rencontrespercutantes

du mardi 21 janvier au samedi 8 février

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vendredi 11 octobre à l’auditorium - 20 h 30

Récital de piano Raphaël DrouinBeethoven - Schumann - Liszt.

samedi 14 décembre à l’auditorium - 20 h 30

Duo flûte et pianoMathilde Le Tac et Frédéric Vaysse-KnitterSchubert, Schumann, Migot, Debussy, Hindemith.

vendredi 7 février à l’auditorium - 20 h 30

Duo de guitares AstorGaëlle Chiche et Francisco Sanchez-BernierBach, Castelnuovo, Tedesco, Brahms, Brouwer,De Falla.

samedi 29 mars au théâtre - 20 h 30

Orchestre National de Chambre de ToulouseMarcello, Mozart, Mendelssohn, Britten, Bartok.

samedi 17 mai à l’auditorium - 20 h 30

Quatuor BenaïmYaïr Benaïm et Saskia Lethiec (violons), CécileBrossard (alto), Cédric Conchon (violoncelle).Mozart, Beethoven, Dutilleux.

Celle-ci se déroulera en deux temps :« Une Rencontre Improbable » entre deux

percussionnistes professionnels Carlos Rizzo etMarc Calas et trois danseurs contemporains dela Compagnie Emmanuel Grivet.

« Un bal improvisé » qui fera la part belleà toutes les formes de danse, du traditionnel aucontemporain, et qui servira d’apothéose à cesRencontres Percutantes.

Renseignements : ADDA du Lot 05 65 20 60 30

Les Rencontres Percutantes 2003

« Percussion et Improvisation »Tel est le thème retenu pour la 5e édition des

Rencontres percutantes proposées par l’ADDA,qui se tiendra du 21 janvier au 8 février 2003.

La collaboration avec la Ville de Cahors setraduira cette année par une soirée de clôtureexceptionnelle, le samedi 8 février aux Docks.

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10e festival régional de théâtre amateur

l’été musical dans la vallée du Lot

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du jeudi 8 au dimanche 11 maiau théâtre

Organisé par la Compagnie La Troupe en Boule

10 ans ! Voilà 10 ans que la compagnie LaTroupe en Boule met son expérience et sa com-pétence au service du théâtre amateur.

Désormais reconnu au plan national par laqualité des compagnies sélectionnées, le FestivalRégional de Théâtre Amateur et ses bénévolesvont cette année encore proposer aux spectateurscadurciens de découvrir de nouveaux talents.

Pour la deuxième année consécutive, le fes-tival met en place en collaboration avec leComité Départemental de Théâtre Amateur, desformations dont les comédiens amateurs lotoispourront bénéficier.

Le théâtre accueillera également, à l’occa-sion de cet anniversaire, une programmationcomposé de troupes départementales.

Programme complet communiqué ultérieurement.

vendredi 6 juinau théâtre - 20 h 30

mercredi 8 janvierà l’auditorium - 20 h 30

Carte Blanche à Régis PasquierOutre la carrière internationale prestigieuse

qu’il mène depuis son plus jeune âge, le violo-niste Régis Pasquier est l’un des professeurs lesplus recherchés du Conservatoire NationalSupérieur de Musique de Paris, tant en violonqu’en musique de chambre. Il nous propose dedécouvrir le talent de quelques uns de ses étu-diants du Conservatoire qui deviendront demaind’incontournables références du monde musical.

Les élèves de l’Ecole de musique PhilippeGaubert assisteront dans la journée à la répéti-tion du concert qui sera présenté sous formed’un cours d’interprétation donné par RégisPasquier.

Programme complet communiqué ultérieurement.

Récital de piano, Vanessa WagnerNée à Rennes en 1973, Vanessa Wagner entre

au CNSM de Paris à 14 ans. Après leConservatoire, elle reçoit l’enseignement degrands maîtres comme Léon Fleisher, MurrayPerahia et Dimitri Bashkirov. Vanessa Wagnermène sa brillante carrière tant sur scène (en réci-tal, musique de chambre et avec orchestre) quesur disque (quatre enregistrements parus chezLyrinx depuis 1996). Consacrée « Révélation del’année » en 1999 par les Victoires de la Musique,elle se produit sur les plus grandes scènes euro-péennes et festivalières du moment.

Programme : Brahms (1833-1897) : 4 balladesop. 10 ; Beethoven (1770-1827) : Sonate n°26 enmi bémol maj. « les Adieux » ; Schumann (1810-1856) : Sonate n°1 en fa dièse min. op. 11.

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Tangoen mai

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Après avoir connu un franc succès auprès du public cestrois dernières années, l’association de tango argentin LaMilonga vous invite à la quatrième édition de Tango enMai, manifestation en partenariat avec la ville de Cahors.

Programme au rythme du tango argentin : apéritif,animation musicale et démonstration de danse en ville,soirée cabaret, soirée argentine, stages d’initiation etd’autres rencontres…

Et le 16 mai 2003, en collaboration avec le Théâtre deCahors, le spectacle Recuerdos...

Programme complet communiqué ultérieurement.

Festival« Les mots d’amour »

du jeudi 29 mai au dimanche 1er juin

Chaque soir, un événement fort sera pro-grammé – autour, avant, après, du matin tôt àtard la nuit, rues, magasins, jardins bruisserontde tous les « mots » que l’on chuchote ou quel’on crie…

Programme complet communiqué ultérieurement.

Pendant quatre jours, la Ville de Cahorsvivra au rythme des déclarations d’amour !

Spectacles vivants, cinéma, expositions,installations, la pluridisciplinarité sera de mise.Créateurs locaux et artistes invités feront surgirdes murs et des ruelles les traces de tous cesmoments de rencontre qui font une vie !

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le Théâtre de Cahors remercie ses partenaires :

La Direction Régionale des

Affaires Culturelles de Midi-Pyrénées

Le Conseil Régional de Midi-Pyrénées

Le Conseil Général du Lot

La Caisse d’Épargne de Midi-Pyrénées,

direction Lot

Imprimerie France Quercy

Les hôtels Kyriad & La Chartreuse

l’équipe du Théatre de Cahors :

Directeur :

José Sobrecases

Équipe administrative :

Cécile Arthuis

Anne-Laure Czapla

Christine Mouret

Sandrine Sanchez

Olivier Gomy

Équipe technique :

Yannick Bouzou

Cyril Comte

Arnaud Delgado

Florent Erasme

Ministère

Cu

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Direction régionaledes affaires culturelles

Midi-Pyrénées

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< infThéâtre de CahorsPlace François-Mitterrand – 46000 CahorsTél. billetterie : 05 65 20 88 60Tél. administration : 05 65 20 88 55Fax : 05 65 23 95 16 - www.mairie-cahors.fr/theatre

Réservations

■ Au théâtre

• Pour les abonnements - Du lundi 7 au mardi 15 octobre

• Pour les billets à l’unité- A partir du mercredi 16 octobre

pour les spectacles compris entre le 23 octobre 2002 et le 31 janvier 2003.

- A partir du lundi 16 décembre pour les spectacles compris entre le 6 février et le 20 juin 2003.

Des quotas de places seront réservés aux personnes non abonnées.

■ Par téléphone - À partir du mercredi 16 octobre - Tél. 05 65 20 88 60Toute réservation par téléphone doit être réglée dans les 48 h. Passé ce délai, les placessont remises à la vente. Les abonnements ne sont pas pris par téléphone.

■ Par courrier - Remplir et renvoyer le formulaire d’abonnement à :

Théâtre de Cahors – service location / Place François-Mitterrand – 46000 CAHORS- Joindre le règlement au formulaire (par chèque uniquement, à l’ordre du Trésor Public).- Les billets peuvent être retirés à la billetterie du théâtre ou être envoyés par courrier

(en recommandé avec AR : supplément de 5 euros).- Le soir du spectacle, la billetterie est ouverte sur le lieu de la représentation 1 heure

avant le lever de rideau.

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fos pratiques• Accès pour les personnes à mobilité réduite Le 1er balcon et les foyers du théâtre sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.Merci de nous annoncer votre venue au moment de la réservation des places. L’équipede salle se tiendra à votre disposition pour vous faciliter l’accès à votre place.

• Baby-sitting Le Bureau Information Jeunesse met à la disposition des parents un service baby-sitting.Renseignements : 05 65 23 95 90.

• Ouverture des portes - Sauf exception, les spectacles commencent à l’heure indiquée.- Le lieu de la représentation est ouvert 1 heure avant le début du spectacle.- Après l’heure prévue du lever de rideau, les places numérotées ne sont plus garanties.

Les spectateurs retardataires ne peuvent être placés que lors d’une interruption duspectacle, en fonction de l’accessibilité.

- Les photographies et enregistrements sous toutes formes que ce soit sont strictementinterdits.

- Les téléphones portables doivent impérativement être déconnectés.

• Billets - Les billets ne sont ni repris ni échangés, sauf annulation du spectacle.- L’heure et le lieu de la représentation sont indiqués sur le billet.

• Programme de la saison - Le théâtre se réserve le droit, si des circonstances extérieures l’y contraignent, de

modifier les dates de spectacle indiquées dans ce programme.

Heures d’ouverture saison 02/03 : du lundi au vendredi, de 15 à 19 h

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unité/abonnements/

Les tarifs à l’unité >

■ Les tarifs générauxPlacements/catégories plein tarif tarif réduit *Parterre & 1er balcon 17 € 10 €Strapontins (parterre) 12 €2e balcon 14 € 8 €Fauteuils de côté 1er & 2e balcon 7 €- de 12 ans 7 €Scolaires ** 8 €

■ Les tarifs « jeune public »Spectacles - de 12 ans *** + de 12 ans Scolaires **Et si noël n’avait pas lieu 5 € 8 € GratuitLouis, l’enfant de la nuit 5 € 8 € 3 €Loup noir 5 € 8 € 3 €

* - de 20 ans, étudiants, RMIstes, CES, chômeurs de longue durée, minimum vieillesse** gratuit pour les accompagnateurs*** + une invitation

■ Les tarifs particuliers Spectacles hors abonnement tarif uniqueLa valse des adieux 8 €Socrate blessé 8 €Recuerdos 8 €

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groupes > tarifsLes abonnements >

Placements/catégories la placeParterre & 1er balcon * 15 €2e balcon * 10 €Jeune ** 7 €Pleine saison 10 €

* minimum de 4 spectacles dont 1 obligatoire parmi la liste suivante : - 2 + 1 = MD- Pas de cadeau, Émile…- Le malade imaginaire (C. Riboli)- Nouvelles et textes pour rien

** étudiants et - de 20 ans, minimum de 3 spectacles

Les tarifs groupes >

À partir de 10 personnes la placeParterre & 1er balcon 14 €2e balcon 10 €

La carte CDC donne droit au tarif réduit pour les spectacles de danse contemporaine (dansla majorité des lieux de danse en Midi-Pyrénées). Renseignements : 05 61 59 98 78.

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OCTOBRE • 14 & 15 octobre Perchance to dream p. 06/07 plein air• 23 & 24 octobre Perchance to dream p. 06/07 théâtre

NOVEMBRE• 05 novembre Paroles d’aujourd’hui pour oreilles… p. 08 théâtre • 09 novembre L. Subramaniam p. 09 auditorium• 12 novembre Le Labyrinthe p. 10 auditorium• 21 & 22 novembre 2 + 1 = MD p. 11 auditorium• 26 novembre Les Bonnes p. 12 théâtre

DÉCEMBRE • 03 & 04 décembre Et si noël n’avait pas lieu p. 13 théâtre• 06 décembre Par le Boudu / Clémence Carabosse p. 14 théâtre• 13 décembre Chantier Public poésie/chanson p. 15 théâtre• 20 décembre Le petit monde de Georges Brassens p. 16 théâtre

JANVIER • 07 janvier Simpatico, eh ! p. 17 théâtre• 13 > 16 janvier Louis, l’enfant de la nuit p. 18 théâtre• 15 > 17 janvier Pas de cadeau, Émile… p. 19 docks• 23 janvier Voici p. 20 auditorium• 31 janvier Le mensonge p. 21 théâtre

FÉVRIER • 06 février L’enlèvement au sérail p. 22 théâtre• 12 > 14 février Loup noir p. 23 théâtre• 20 février Les cercueils de zinc p. 24 auditorium• 24 février Le fantôme de Shakespeare p. 25 théâtre

MARS • 7 mars Caprices p. 26/27 auditorium• 11 & 12 mars Le Malade imaginaire (C. Riboli) p. 28/29 théâtre• 14 mars Le Malade imaginaire (P. Adrien) p. 30 théâtre• 18 mars Buffo p. 31 théâtre• 22 mars Philippe Hersant p. 32/33 théâtre• 25 mars Une trop bruyante solitude p. 34 théâtre• 26 mars La valse des adieux p. 35 foyer du théâtre• 27 mars Socrate blessé p. 35 foyer du théâtre• 28 mars Nouvelles & textes pour rien p. 35 théâtre

AVRIL • 02 avril 24 m3 de silence p. 36 théâtre• 05 avril Cabaret Gavach p. 37 théâtre• 08 avril Le loup et le loup p. 38 théâtre• 11 avril Nous les Eureupéens p. 39 théâtre• 15 avril Andromaque p. 40 théâtre• 17 avril Le Misanthrope p. 41 théâtre

MAI • 16 mai Recuerdos p. 42 théâtre

JUIN • 20 juin Paco Ibañez p. 43 théâtre

• THÉÂTRE/…

• MUSIQUE/…

• DANSE

• UN THÉÂTRE/UN ACTEUR

• JEUNE PUBLIC programmation saison 02/03

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T h é â t r e d e C a h o r s

CONCEPTION GRAPHIQUE : François Cadart / Cahors

PHOTOGRAVURE* : Colorys / Cahors

IMPRESSION : France Quercy / Cahors

programme

saison20022003

CRÉDITS PHOTOS & ILLUSTRATIONS : François Cadart, 1re, 2e, 3e & 4e de couverture, pp. 1, 2, 3, 4, 5,42 (velours), 43, 44/45 (velours), 47 & 52 • Jean-PierreEstournet, pp. 06, 07 • Bruno Decroydt, p. 10 • Nelly Blaya,p. 11 • Danièle Pierre, p. 12 • Justine & Margaux Cadart, p. 13• Lelfa (Par le Boudu), Alain Chambaretaud (ClémenceCarabosse), p. 14 • L. Ifergan, p. 16 • Rémy Henry, p. 17• Alain Baczynsky, p. 18 • Sand (photo), E. Boubat (illustra-tion), p. 19 • Patricia Arminjon, p. 20 • Catherine Brisset,Mihaïl Mongivela, p. 21 • Kaglan, p. 22 • Charlotte Mollet,p. 23 • Harry Gruyaert/Magnum photos, Boris Conte, p. 24• Pascal Gely/Agence Bernand, p. 25 • Marc Oriol extraitsvidéo, pp. 26/27 • Pierre Ruaud, p. 28 • Laurencine Lot, p. 29• T. Martinot (ensemble & Alice Ader), S.-M. Sabat(P. Hersant), p. 31 • Bruno Wagner, p. 32 • Pascal Gely/AgenceBernand/SIC, p. 34 • Marc Ginot, p. 35 • Christian Kitzinger,p. 36 • Pierre Ruaud, p. 39 • Bettina Gousset, Guy Jungblut,p. 40 • Marti Català, p. 41 • Col ECPA - défense (Anne TeresaDe Keersmaeker), Herman Sergeloos (Quartett), p. 42 •

* sauf pp. 9, 14 (Par le Boudu), 15, 22, 24, 25, 26, 27, 31, 38, 39.

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Tél. 05 65 20 88 55 - Fax : 05 65 23 95 16 - www.mairie-cahors/theatre.fr