PLONGE !

Un spectacle, visuel, sonore et tout public de Camille Demoures et Pierre-Yves Fusier

Compagnie La Caméléone

En cours de création

Crédit Photos Serge Guichard

PLONGE! L’histoire ……………………………………..p 4

Note(s) d’intention(s)…………………………….p 7

Un spectacle sonore……………………p 12 Note de scénographie……….………p 15 La compagnie La Caméléone…….. .p 16 L’équipe et les partenaires……………p 18

Biographies ……………….…………….p 19

Calendrier de Création……………………..p 22

Contacts………………………………………………….p 23

SOMMAIRE

« Tu sais comment ça marche les souvenirs ? »

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PLONGE! L’HISTOIRE

Wendy est une petite fille comme les autres, à ceci près qu’elle mesure 1mètre et 9 centimètres. Elle ne grandit pas. D’ailleurs tout le monde l’appelle Crevette, surnom tendre de la part de ses parents, moquerie à l’école.

10 ans, c’est bientôt la fin de l’enfance mais pas tout à fait l’adolescence. C’est l’âge où on essaie de comprendre le monde et d’y trouver sa place.

Le meilleur ami de Wendy, c’est son magnétophone. Elle y enregistre tout ce qu’elle ne veut pas oublier. Elle parle à sa boite à cassettes, lui dit ce dont elle veut se souvenir, et ce qu'elle voudrait dire à son père qui n'a pas le temps, à sa mère qui oublie souvent les choses à cause de ce qu'elle boit, ou encore à tous les autres.  Grâce à ses cassettes, Wendy écoute aussi, tous les souvenirs d'avant, les souvenirs heureux, ceux où sa mère chantait, ceux où ses parents s’aimaient.

 

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Amplement transformé et très librement inspiré de Peter Pan et Alice au Pays des merveilles. A partir de 8 ans.

Wendy connait un monde imaginaire, celui où elle peut s'évader dès qu'elle est confrontée au monde, à ce monde qui avance si vite, à ce monde qui voudrait la pousser à sauter. Sauter du plongeoir, sauter dans le vide, sauter dans la vie.

Ce jour là, alors que, comme tous les mercredi depuis un an, elle fuit le plongeoir de  5mètres de l’école, elle rencontre Pierre. « Encore un Peter en anglais. » Pierre, lui, ne parle pas. Ou presque.  Il fait des bulles, de savon. Il façonne des structures  qui ne durent pas, qui explosent ou s'envolent. Il est l'impermanence incarnée.

La rencontre avec Pierre va bousculer Wendy. Lui faire questionner ses peurs, mais aussi ses envies. Et si il y avait de la place pour essayer, sans être terrifiée à l'idée de rater ?  Et si grandir ne se faisait pas d’un seul coup ?

Qu’est ce que grandir ? Comment grandir?

Qu’est ce que la peur ? Comment fonctionne la mémoire?

De quoi rêve-t-on ? Comment ose-t-on?

Autant de questions qui jalonnent l’histoire de « Plonge ! ».

Mais il n’est pas dit qu’on ait les réponses

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« Je sais bien ce que ça fait moi de sauter dans le vide. Je saute, mon coeur il reste en haut »

NOTE(S) D’INTENTION(S)! Camille Demoures, autrice et metteuse-en-scène

PLONGE! est avant tout l’histoire d’une enfant qui veut grandir. Ne serait-ce pas plutôt l’histoire d’une enfant qui a peur de grandir ?

Ou alors celle d’une enfant qui grandit et qui se débat avec ce que cela implique ?

Ce qui m’intéressait avec l’écriture de ce spectacle était de m’emparer d’un thème aussi universel que celui de LA DIFFICULTE DE GRANDIR et de l’intégrer dans le parcours personnel et intime d’une enfant. Ainsi, situer cette quête universelle dans un contexte particulier- celui de Wendy prototype de l’anti-héros -me permettait de d’aborder des thèmes transversaux tels que la peur, l’importance des souvenirs et du

fonctionnement de la mémoire ou encore la place des structures familiales et amicales.

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Avec Pierre-Yves nous avions évoqué l’idée de partir d’un conte connu. Nous est venue la référence de Peter Pan. Après plusieurs tentatives de réécriture et d’adaptation n’aboutissant à rien

qui ne me satisfasse, je devais me rendre à l’évidence : je ne voulais pas parler des héros habituels et

encore moins de ceux de Peter Pan - un Peter égoïste et vaniteux et une Wendy potiche prise comme modèle conservateur de la maternité. Je voulais au contraire trouver un personnage qui soit un contre emploi du héros, un personnage qui puisse nous toucher par son humanité et qu’on ait envie de voir évoluer au cours de la pièce. C’est ainsi que j’ai décidé de garder les thèmes principaux de Peter Pan - la peur de vieillir (qui devient dans PLONGE! la difficulté de grandir) et le pouvoir de l’imagination - pour en faire un conte contemporain qui parle de tout autre chose. Peter devient cet homme intemporel qui fait des bulles de savon, archétype de l’activité des enfants, mais n’est en aucun cas un enfant, il est un guide pour Wendy - réel ou imaginaire- on peut d’ailleurs légitimement se demander si ce n’est pas elle qui le convoque. En plus de Peter Pan, j’ai aussi puisé des inspirations dans un autre conte mythique: Alice aux Pays des Merveilles. On y retrouve la découverte d’un monde surréaliste ainsi que la question de la frontière entre rêve et réalité.

UN CONTE CONTEMPORAIN

A l’origine du projet PLONGE!il y a avant

tout une rencontre : ce l le de Pier re -Yves ,

«  dresseur de bulles  » et de moi-même, comédienne. De cette rencontre est née une envie commune : donner un vrai langage aux bulles de savon, cette matière capricieuse, et les faire devenir un acteur d’une narration à part entière, elles qui en plus d’être poétiques ont un véritable pouvoir d’évocation.

L’histoire de PLONGE! sera donc aussi une histoire de rencontres. Rencontre entre deux personnages - Wendy et Pierre- mais aussi entre deux mondes - le réel dans la temporalité d’une petite fille et son monde imaginaire, celui qui existe avec elle tout le temps et qu’elle seule peut explorer, celui qui n’a pas de limites et dans lequel tout est possible.

LA GENESE DU PROJET

Au delà de ces références, ce qui me tenait le plus à coeur

était sans doute de parler de la peur : la peur d’échouer, la peur

de n’être pas comme les autres, la peur d’être seule, la peur d’essayer, ces peurs qui empêchent d’avancer, et par là-même de grandir. Wendy qui n’ose pas sauter du plongeoir n’est au final qu’une métaphore de toutes ces choses qui nous semblent insurmontables et nous paralysent quand elles paraissent pourtant si simples pour les autres. A 10 ans, Wendy a peur de sauter du plongeoir. Cela fait un an qu’elle s’y refuse et reste pétrifiée, frigorifiée en haut des 5 mètres alors que tous se moquent d’elle. C’est son bloquage à elle. C’est lui qu’elle va essayer de résoudre à ce moment de l’histoire. Ce n’est qu’un bloquage parmi d’autres qui viendront sans doute à d’autres instants de sa vie. Car c’est peut-être aussi ça grandir : accepter qu’on a le droit d’avoir peur, de rater, de re-essayer et de prendre son temps.

La place des parents et des camarades de classe de Wendy est également très importante dans la narration de PLONGE! Si le père est souvent présent (interprété par Pierre-Yves), la mère, elle,

est absente physiquement mais très présente via les enregistrements audios sur les K7 de Wendy ou dans ses souvenirs. Les

voix de ses camarades de classe sont également très présentes, principalement par les moqueries que l’on distingue clairement. Cette absence physique doublée d’une présence sonore vient accentuer volontairement la sensation de solitude de Wendy. Dans PLONGE! il s’agit ainsi d’esquisser une réflexion sur la place plus ou moins consciente que prennent les structures familiales et amicales dans l’évolution d’un enfant, sans chercher à expliquer, justifier ou juger.

TROUVER SA PLACE

LA PEUR

Peut-on simplement répondre à cette question ? Pour aborder un thème si universel, il me paraissait important de

passer par une histoire personnelle, particulièrement parce que cette question du «  comment grandir » ne m’apparait envisageable

que sous l’angle des particularités de chacun, des parcours personnels et des aspirations intimes. Ainsi, à travers Plonge! je ne cherche pas à répondre à cette question, mais bien plus à suggérer comment Wendy, à cet instant précis, peut essayer, avec les armes qui sont les siennes, de dépasser une première étape : celle de sauter du plongeoir. Au fur et à mesure de l’écriture du spectacle je me trouvais alors face à la difficulté majeure de ne p a s trop en dire: comment faire comprendre les choses sans toute expliquer ?

Comment faire ressentir sans tout dire ? C’est alors que le magnétophone est entré en jeu et a constitué une pierre d’angle de la narration; et avec lui l’importance des souvenirs dans la construction personnelle de Wendy. Le procédé sonore qui

consiste à rendre audible certains souvenirs de Wendy (cassettes qu’elle enregistre et ré-écoute elle-même ou instants où le spectateur

entend les souvenirs qui voyagent dans sa mémoire) est apparu comme le moyen idéal pour éviter l’écueil didactique. Grace à ce voyages sonores, nous pouvons accéder au plus intime de Wendy sans besoin d’explications ou de justifications.

COMMENT GRANDIR ?

LA PLACE DES SOUVENIRS

LES THEMES TRANSVERSAUX

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LES BULLES DE SAVON sont, pour moi, un merveilleux outil de narration.

Alors que Wendy se parle beaucoup à elle même (et à son magnétophone) pour expulser ses trouilles et mettre des mots sur ce

qu’elle ressent, les bulles arrivent comme un contrepoint. Elles imposent le silence, le temps de les observer, de les admirer, de les voir évoluer.

Les bulles de savon telles que les crée Pierre-Yves prennent des formes

incroyables : petites, monumentales, transparentes, enfumées, elles tombent ou s’envolent, se mélangent, tournent les unes autour des

autres… Elles nous transportent directement dans un autre monde, un monde où tout parait léger et hors du temps. Ainsi, quand Wendy rencontre Pierre,

nous sortons du quotidien sans avoir besoin de l’expliquer. C’est cette évidence qui m’intéressait.

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« Note à moi-même, de Wendy à Wendy :Si je porte ce prénom ridicule, c’est la faute des contes pour enfants. »

Un spectacle sonore! Le son et la musique occupent une place prépondérante dans PLONGE! En effet, le texte est écrit comme une partition pour 5 personnages : Wendy, le père, Pierre, les bulles de savon, et les sons qui les entourent..

W e n d y e n r e g i s t r e t o u t s u r s o n magnétophone : souvent elle se laisse des notes à elle-même ou à d’autres

personnes, pour ne pas oublier. Et elle les r é - écoute. Elle enregistre aussi ce qui l’entoure, depuis toute petite : des discussions qu’elle a prise sur le vif, des ambiances sonores, des chansons qu’elle aime, des tutoriels sur internet, des moments de vie. Les souvenirs de Wendy qu’elle réécoute sur son magnétophone, ou qu’elle entend dans sa tête comme de

vrais souvenirs, rythment toute la narration.

Le son est un outil formidable pour faire exister l’entourage de Wendy dans différentes situations concrètes de sa vie quotidienne :à la piscine, à l’école, dans la rue. Le fait que

Wendy soit seule en scène et que tout son entourage n’existe que par le son est d’ailleurs un processus volontaire

pour amplifier la sensation de solitude que vit cette enfant qui cherche sa place.

Pour recréer tout ce passé et ce présent sonores, nous sommes partis à la récolte de nombreuses voix (adultes, enfants, comédiens ou non) et d’ambiance, un peu à la manière des fictions radios.

La mère de Wendy était chanteuse et pianiste. C’était avant. Avant le divorce, avant qu’elle boive. Wendy se souvient de cette chanson que sa mère avait composé pour elle comme remède naturel contre la peur.

C’est une composition piano - voix, écrite par Camille, arrangée par Jo Zeugma, avec au chant

Louise Ollier, qui joue la voix de la mère. Cette chanson est aussi le support pour développer le thème musical du spectacle qui vient ponctuer l’ensemble de l’histoire, souvent lors du passage entre l’imaginaire et le réel.

SCENES D’AMBIANCE

SONORE

LA CHANSON

DE LA LUNESOUVENIRS

AUDIOS

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Tous les souvenirs enregistrés par Wendy viennent de son magnétophone : elle les écoute grâce à ses K7 audios, ou alors ils se

déclenchent le matin comme un radio réveil. Ces pis tes sonores sortent donc du

magnétophone avec un traitement sonore spécifique (type magnéto). Le son voyage dans l’espace, avec le magnétophone.

Certains souvenirs de Wendy sont ceux dont elle se souvient (quand elle dort, qu’elle songe ou rêve). Ceux là elle ne les a pas nécessairement enregistrés mais elle les transporte avec elle, grâce à sa mémoire. Dans le spectacle ils sont diffusés sur les enceintes. Un même souvenir pourra donc être entendu à la fois avec le magnétophone et les enceintes en façade, selon qu’il s’agisse de souvenirs que Wendy décide d’écouter volontairement ou de souvenirs qui surgissent depuis sa mémoire. Les souvenirs réels de Wendy, ceux qu’elle rencontre lorsqu’elle plonge dans sa tête, subissent un traitement sonore particulier. Distorsion, échos, reverse, spatialisation, … un vrai travail spécifique et une attention particulière à chaque type de souvenirs et de situations.

Quel est le son des souvenirs quand on s’endort ?

TRAITEMENT SONORE

Existe-t-il une matière sonore des rêves ? De quoi est-elle faite?

Quels échos les souvenirs laissent-ils dans la mémoire ?

« J’ai rencontré quelqu’un. C’est un monsieur. Il s’appelle Pierre.Ca fait Peter en anglais. »

L’espace scénique sera divisé en deux parties principales : la chambre de Wendy (coté cour) et le monde imaginaire (coté jardin), avec - au centre- une zone de jeu qui est tour à tour intégrée au monde de Wendy ou au monde de Pierre.

Note de scénographie!

Dans la chambre de Wendy, tout est solide et bien ancré au sol, en bois coloré.

Un lit, des étagères emplies de K7 audio, un coffre sur lequel trône son

magnétophone, et qui servira en tant voulu de plongeoir. Un

portant reçoit ses habits mais aussi les cravates de son père, prétexte aux discussions matinales entre le père et la fille. Une esthétique années 1980, avec le lecteur K7 mais aussi

des couleurs vives et des accessoires un peu datés des

habits jusqu’au manteau et au cartable de Wendy.

Dans le monde imaginaire, tout est très aéré et noir. Hors une table lumineuse et des fioles de liquide fluorescent, il n’y a rien. Après plusieurs essais de matières et installations techniques, le constat auquel nous sommes arrivés est que ce qui valorise au maximum les bulles de savon est : le vide ! Ainsi les bulles flottent dans l’espace et nous font perdre nos repères. Tout est léger, par opposition au bois de la chambre, et sans couleurs. Les seules couleurs sont données par les bulles qui prennent la lumières. Pierre lui même est entièrement vêtu de noir. La table lumineuse auto-éclairée par des lumières led sur laquelle Pierre peut faire des bulles semble sortir du sol, par un système de tissu triangulé qui l’entoure et descend jusqu’au sol, ne laissant apparaitre que quelques fioles.

Au centre, un cercle. Comme un ring. Comme un lieu de passage central. Comme une bulle. Ce cercle sera le lieu du plongeon final dans une bulle, mais aussi le lieu d’attente de Wendy lorsque sa mère l’oublie à la sortie des classes. L’espace du centre est un espace isolé en lumière et qui permet souvent de faire des t ra n s i t i o n s e n t re l e s d e u x mondes.

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La Compagnie!

La compagnie La Caméléone est née sour l'impulsion de Camille Demoures, comédienne, musicienne metteuse-en-scène et réalisatrice avec la volonté de proposer des formes artistiques originales. Implantée à Pantin, La Caméléone voit le jour en mars 2020.

Après avoir fait des études en Sciences Sociales, travaillé avec différentes compagnies de théâtre en tant que comédienne et/ou musicienne et réalisé plusieurs court-métrages auto-produits, Camille se décide à fonder la Caméléone dont elle devient la directrice artistique.

PLONGE! sera le premier projet de spectacle vivant de La Caméléone.

La Caméléone cherche avant à tout à réunir différents artistes pour raconter des histoires, explorer diverses matières artistiques, n’avoir pas peur de mêler les disciplines, tester des formes variées, aller à la rencontre des publics les plus différents possibles sans distinction et faire du spectacle vivant et de la création audiovisuelle des modes de communication et de rencontre.

Jeune compagnie 2020

« La lune m’envole, m’envoleC’est elle qui vole qui vole Les rayons du jour, Qu’elle absorbe en amour. »

(refrain)

L’Equipe et les partenaires!ECRITURE ET MISE EN SCENE Camille Demoures

CONCEPTION BULLES Pierre-Yves Fusier

COLLABORATION A L’ECRITUREASSISTANTE MISE EN SCENE Marion Lubat ET DIRECTION D’ACTEUR

CREATION LUMIERES Alexandre Brossard

SCENOGRAPHIE Ghali Bensouda et conseils précieux d’Olivier Droux

CONSTRUCTION DECOR Rafael, collectif Le Submersible.

CREATION MUSICALE Jo Zeugma ET SONORE et Camille Demoures

PHOTOGRAPHIE Serge Guichard

JEU Pierre-Yves Fusier et Camille Demoures

VOIX Louise Ollier, Marion Lubat, Pierre-Yves Fusier, David Nathanson, Céline Garnavault, Jérome Thibault, Bertrand Saulnier, Cécile Geindre, Léna, Héloïse, Nathanël et Sibylle Cunin, Jo Zeugma , Juliette Lamour et d’autres encore à venir.

COPRODUCTION La Caméléone - Slash Bubbles Paris

PARTENAIRES T3V Théâtre des 3 Vallées Palaiseau La Vache Qui Rue, lieu de résidence pour artistes de Rue- Moirans en Montagne Théâtre Group’ Théâtre Traversière- Paris Espace 89- Villeneuve La Garenne Compagnie Les Rémouleurs

Pierre-Yves FUSIER Dresseur de Bulles- Comédien

Artiste autodidacte, il fait ses premières bulles publiques lors d’un concert de Moriarty en 2015 au Festival Cosmojazz de Chamonix. En 2016, il part sur l’expédition polaire Atka pour réaliser des spectacles au Groenland. Il monte les spectacles

« Dans la Bulle de Slash » et «  Slash in the air » . Il intervient dans le spectacle «  Diabolo Bulles  » au cirque de Lomme. En 2017, pour le festival Bubblemania de Wolfsburg, il monte le spectacle « Phénomènes Bullesques »  avec Umar Shoaib. Il co-organise le colloque « Faire des bulles, tout un art, toute une science  » à Orsay qui réunit des artistes et scientifiques des universités de Paris Sud, Paris Saclay, Paris Diderot et du CNRS autour des mousses, des bulles et des films de savon et dont l'édition 2019 prend une dimension européenne. De ce colloque est né un spectacle à destination d’élèves du secondaire et du tertiaire. En 2018, il participe au spectacle All Star du Bubble Daze 5 à Bangor qui réunit les meilleurs artistes bulleurs au monde. Il y présente un numéro unique aux cotés de Pep Bou et Tom Noddy. En 2020 il suit la formation «  Dramaturgie des bulles  » de Laetitia Sion à La Grainerie de Toulouse et participe à la construction de « Les 7 Bulles de Cristal » spectacle multi formes de l'université de Lille. Actuellement en tournée avec ses propres spectacles, il joue aussi dans « Extra Light » et « Ultra Light », les nouvelles créations de la compagnie circassienne du Fil de Soie et cherche à partager sa passion des bulles en apportant cette matière dans de nouveaux espaces.

Biographies !Camille DEMOURES Autrice- Metteuse-en-scène - Comédienne

Fille de violoniste, elle commence le piano à 7ans et se forme au Conservatoire du Vésinet (11 années). En théâtre, elle se forme à l'Ecole d'art dramatique Charles Dullin (Paris10e), dont elle sort diplômée en 2009. Depuis, elle a toujours mené ces deux pratiques artistiques de front. Elle complète ces formations principales avec des stages: Théâtre Organic sur le théâtre

corporel en Argentine, les Hystériades en perfectionnement au chant et au spectacle musical, La Compagnie de Jean-Michel Rameux sur l’acteur créateur. Au théâtre elle travaille avec plusieurs compagnies : Les Moutons Noirs, La boite à Sel, Les Ailes de Clarence, La Cie In-Sense, L’Etincelle des Muses, Navire en Scène, Les Passeurs, La Cie Tutti Quanti, la Cie du Théâtre de l’Epopée ou encore la compagnie Minuit 44. Elle aime particulièrement mêler théâtre et musique dans des spectacles pluridisciplinaires et joue actuellement dans plusieurs spectacles tout public comme LE GRAND CHUT, enquête sonore et fantastique, mis en scène par Céline Garnavault et coproduit par la scène conventionné Très Tôt Théâtre de Quimper, créé à Brest en mai 2019, UN CONTE DU CHAT PERCHÉ, opéra jeunesse, carnet de Marcel Aymé, mis en musique par Isabelle Aboulker et L’ECORCE DES RÊVES, de David Nathanson. Actuellement, elle est aussi en création en tant que comédienne avec la compagnie Les Moutons Noirs avec laquelle elle continue sa collaboration (après RUY BLAS en 2014) pour le spectacle TITANIC qui verra le jour en avril 2020 à La Lanterne à Rambouillet. 19

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Marion LUBAT Assistante mise-en-scèneDirection d’acteursCollaboration à l’écriture.

Originaire de Poitiers, où elle commence le théâtre au Conservatoire de région, elle intègre l’école nationale d’art dramatique de la Comédie de Saint Etienne en 2003, où elle se forme jusqu’en 2006 sous la direction de François Rancillac.

Après sa sortie d’école, elle travaille avec différents metteurs en scène comme Eric Massé, Angélique Clairand, Jacques Kreamer, et elle participe pendant plusieurs années aux projets de la compagnie La Tentative, dirigée par Benoit Lambert. Par la suite, elle travaille pour Ivan Grinberg au CDN de Dijon, sur une création de Nasser Djemai, à la Comédie de Valence sur le projet « les controverses » destiné au public adolescent et mis en scène par Louise Vignaut, et avec le Panta théâtre de Caen où elle interprète Sonia dans une adaptation D’oncle Vania par le metteur en scène argentin Daniele Verone, intitulé « Espia a une mujer che se mata ». Depuis 2018, elle joue dans « Première neige », adaptation de la nouvelle de Guy de Maupassant mise en scène par Pierre Porcheron.Elle tourne également dans le court métrage « Jusqu’à ce que le mort nous sépare » de Germain Huard, et interprète des petis rôles dans les longs métrage « Enchantés » réalisé par Safia Azzedine, « Gueule d’ange » réalisé par Vanessa Filhot, et « Fahim » le dernier film de Pierre François Martin Laval.

Alexandre BROSSARD Créateur Lumière. Colporteur de câbles électriques et visseur d’ampoules professionnel, il a proposé ses services à différents théâtres, de la banlieue parisienne (Théâtre de la passerelle, MJC Théâtre des 3 vallées) à Paris (Théâtre de la Bastille, Lavoir Moderne Parisien, Akéton).

Pour aller voir ailleurs s'il y est, il a collaboré avec les groupes de musique actuelle Zeska et Stand Wise ainsi qu'avec les compagnies Reallynice Physical Théâtre Compagny ou Les Yeux dans la tête. Attiré par les objets que la lumière éclaire, il évolue ensuite vers la scénographie. Il se rend alors compte que les objets peuvent aussi prendre vie et décide de se former à la marionnette. Au croisement de ces chemins se trouve la création de Castelovska.

Ghali BENSOUDA Scénographe

Diplômé d'architecture DESA, Ghali a travaillé s u r d e s p r o j e t s d ' a r c h i t e c t u r e d ' i n t é r i e u r e t d’aménagement de l 'espace pour des agences parisiennes.

I l conçoit des espaces en 3D, en représentation à la main ou à travers les logiciels de conception assistée par ordinateurs. Il accompagne Scénographes et Designer pour la conception et la modélisation des formes complexes a différentes échelles, de l'objet aux espaces sensibles.Sa pratique s'étend à l'impression 3D,  pour la création de décors et de vitrines. Il travaille actuellement à la création d'objets architecturaux personalisés.Par ailleurs, il développe sa pratique mixte d'illustration à l'encre / numérique et propose des artworks pour la réalisation d'affiches, ou de fresques imprimées.

Jo ZEUGMA Créateur et arrangeur sonore.

Après des études en Lettres Classiques, puis pendant trois ans à l’école de Jazz et Musiques Actuelles CIM, en guitare et piano, Jo Zeugma, co-fonde le groupe les Frères Zeugma, dont il est chanteur et guitariste ainsi que le Collectif des Gueux. Puis il s’intéresse au théâtre en participant en tant que comédien à Liliom, présenté en 2009 à la Cartoucherie dans le cadre du

Festival Premiers Pas. Il compose la musique du Roi Cymbeline, mis en scène par Hélène Cinque au Théâtre du Soleil en 2011 et 2012 et interprète sur scène la musique de Pinocchio, mis en scène par Thomas Bellorini avec qui il travaille régulièrement depuis 2010 notamment pour la création du Dernier Voyage de Sindbad au 104 en 2018. Il prend ensuite la direction musicale de l’Opéra du Gueux de John Gay, mis en scène par Pascal Durozier et de Rudolph, un conte de Noël, puis Le Chat Boosté, mis en scène par Julie Duquenoy. Il reprend des études de piano et composition jazz (avec Joe Makholm comme professeur) à la Bill Evans Piano Academy de 2015 à 2017, en parallèle du remplacement pianiste et guitariste dans le Ruy Blas de la compagnie les Moutons Noirs et de ses activités de contrebassiste pour Victoria Delarozière et du Oscar Clark Trio. Il est actuellement en création, en tant que compositeur et pianiste, d’Autodafé, mis en scène par Mathieu Coblentz, ainsi que de Titanic de la compagnie des Moutons Noirs.

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du 21 au 25 octobre 2019 - Théâtre des 3 Vallées

Palaiseau

du 19 au 25 janvier 2020 La Vache Qui Rue- Moirans en Montagne

JuraSortie de résidence publique. Samedi 25 janvier.

du 10 au 14 février 2020 Théâtre des 3 Vallées Palaiseau

du 20 au 24 mai 2020 Théâtre TraversièreParis.

du 20 au 24 juillet 2020 Espace 89 Villeneuve La Garenne

du 24 octobre au 1er novembre 2020 Théâtre des 3 Vallées

Palaiseau

1ères représentations publiques : Théâtre des 3 Vallées de Palaiseau - dimanche 29 novembre 2020 (tout public)

et lundi 30 novembre 2020 (scolaire) Théâtre Traversière- Paris : mercredi 14 avril 2021

CALENDRIER de

CREATION

ANNULATION SUITE COVID-19

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CONTACTS ! La Caméléone

cie.lacameleone@gmail.com 34 quai de l'Aisne - 93500 PANTIN

www.lacameleone.com

SIRET 88332113500013 APE 9001Z

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