The Opelousas courier (Opelousas, La.) 1879-09-20 [p...

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~e onrre Optu r~i9plus Vol. XXVI. Opelousas, Paroisse St. Landry, Lne., Samedi, 20 Septembre 1879. No. 50. O P 2 L O Ri s A N: SAMEDI matin. : : 20 SEPT.. 1879. Pour Juge de District CONCITOYENS DE ST. LANDRY : Je suis candidat h la plac e de jnge dui 13ine district judiciaire, l'lection qui aura lien en Dcembre prochain; sujet la inomination du parti Dmocrate-Conservateur de la paroisse runi en convention. Vous connaissez tous quelle a td ma con- duite passe commi Jugeii de ce district. Je vous y rfre coimiiie la ei'leure garantie que je puisse vous donner ilour l'avenir, et je sollicite vos suffrages. GEO. W. IIUDSIETII. Pour Greffier Nous sommes autoriss aniioncer M. JAS. O. CHACHERE, le titulaire actuel, couiou- candidat la place de Grerfier de la Cour de District, l'lection de D .ecemlie lerochaiii, sujet b la nomiination de la Convention U inou- cratique qui aura lieu le 7' Septembre. Le 14 Septembre 1874. lExtrait de l'Abeil!e de la N. O. du 14 sept ] Heureux les peuples qui n'ont pas d'histoire, a-t-on dit. Heu- reux aussi, ajouterons-nous, les peuples qui ayant une histoire, ont pour jalons dle leur aniales, des anniversaires glorieux, rap- pelant les victoires remportes sur les ennemis du dehors ou sur les oppresseurs du dedans. Com- me la plupart dles Etats de l'U- nion, la Louisiane n'a gure eu d'histoire, dans le sens ordinaire du mot, de 1815 1816. Son ex- tence s'est coule calme et pai- sible pendant cette priode d'un demi sicle, marque seulement par le dveloppement continu de sa prosprit. Mais partir de 1861 la Loui- siane a eu une histoire trop f- conde en vnemetnts et la lou'r- de main du malheur s'est appe- santie sur ses enfiitats. Aux douleurs de la dfaite, l'humii- liation et aux souffrances de l'occupation militaire se sont ajouts les deuils et les ruines, apportant la dsolation et la misre aux foyers dle tous les Louisiauais. La paix conclue, aprs quatre annes dle guerre, la population s'tait remise cou- rageusement au travail et elle commenait reprendre espoir dans l'attente de meilleurs jours lorsque les odieuses lois de re- construction vinrent soumettre l'Etat un rgime plus destruc- teur encore que la guerre. Nous affirmons hautement que sans ce rgime oppresseur que lui out impos les lois du Cou- grs et la politique impitoyable de Grant, la Louisiane aurait aujourd'hui rpar ses ruines et serait depuis longtemps pros- pre et heureuse. Or, ce rgime a dur neuf annes et il durerait encore, grce au moyen qu'a- vaient imagin les oppresseurs pour confisquer perptuit, leur profit, la souverainet du peuple, si, le 14 septembre 1874, une poigne de patriotes dle la Nouvelle Orlans n'avaient pris les armes pour renverser l'usuir- pation. Sans doute le gouvernement de Kellogg renvers le 14 a t rtabli le 17 par les baonnettes de Grant, mais la victoire dli peuple n'a pas t strile. Les forces organises par le gnral F. N. Ogden oet gard leur or- ganisation et leurs armes, et c'est grce elles et uniquement elles, que le nouveau gouverne- ment lu par le peuple en 1876, a pu s'installer et rsister une nouvelle usurpation. Sans le secours des patriotes du 14 sep tembre 1874, le gouverneur Ni- cholls ft rest cotmme McEnery un gouverneur in patribus et Packard et maintenu son iusur- pation et et transmis le pou voir un autre usurpateur. Il n'existait aucun moyen l- gai d'empcher le Bureau des Oompilateurs radicaux d'escanmo- ter indfiniment les rsultats dles scrutins populaires. D'autres pays on vu leurs liberts sup- primes, l'exercice des droits po- litiques restreint on ananti ; la rpublique amricaine a eu le triste honneur d'une invention nouvelle, celle d'un Bureau an- toris de par la loi refaire '- lection et substituer sa volon- t6 celle de la majorit des lec- teurs. Quand un peuple que sa Con- atitution et celle de la Rpubli- Que dont il fait partie, dclarent lbir et souverain, se voit ainsi lajooet et la dupe d'une coterie i te droit et 'est sou devoir *d ee salever t de faire recon- itme par la force le gouverne- ae'ti:,qfl rellement lu. est e qu'ot fait es patriotes * la Noveslle Orlans le I4 pe 14 et le 9 anvier 7 4P -4de 4itvrance l- recueille aujourd'hui les fruits. Commmorer l'anniversaire dii 14 septembre 1874, est donc un devoir lnon seulement an 1 point de vue du pieux hommage a ren- dre la mmoire des martyrs de la cause du peuple, mais encore au point de vue de l'enseigne- imenlt qiii ressort (le ce mimoia- ble vnement, dont il est bon <de rappeler le souvenir la jeune gnration qui s'lve et celles qui la suivront. C'est le point (le dpart de la rsurrec- tion morale et politique de la Louisiane et il importe lque les Louisianais ne l'oublient jamais. Le Bayou Tlche.-Par suite le l'ouragan l'eau du bayou est de- venue noire et tellemient corroil- pue que le poisson est malade, et que beaucoup crvent. Nous Spenjsons que la grande quantit dle feuilles, d'herbages, de dtri- tus de toutes sortes emports par la tempte, a occasionn cet- te corruption, et surtout en ji- gnant cela les poissons morts, les animaux dle toites les esp- ces (iie les habitants jettent au bayou pour s'eu dbarrasser, sans songer qu'ils peuvent en- gendrer la peste dans le pays. Nous avons leu occasion d'en parler un de nos bous midde- cins qui a dit qu'il voulait en faire un rapport a la prochaine lgislature, atin dle faire con- damner des peines svres ceux qui se fint ainsi, par leur paresse, un jeu ile la sant pu- blique. Celui qui a le malheur de per- dre ses animaux doit faire comme on fait en Europe, c'est--dire, les enterrer atiin le neutraliser la putrifaction. Dans un mo- ment comiiie celui-ci surtout, o la fivre jaune est notre porte, les habitants devraient prendre les plus grandes prcautions. On signale plusieurs cas et plusieurs dcs Morgan City, et mime 'oni assure qu'elle a fait son ap- parition Franklin, qui depuis mardi, 9 sept., s'est mise en qua- rantaine contre la Baie. Le Board de corporation qui s'est assembl mercredi soir, 10 sept., a dcid que nous allons en tablir une samedi contre le bas du bayou. Cette quaran- taine ne serait provisoirement que contre les passagers. Dans un but de salubrit pu- blique, la vente du poisson est prohibe, jusqu'A nouvel ordre, dans les limites. de la corpora- tion.-Journal d'Ibrie. Un correspondant dle la Senti- nelle de Thibodaux conclut ainsi un article sur l'importance de faire (le bons choix pour la L- gislature. Nous craignons que l'on pourrait dire la mme chose de nous dans cette paroisse: Cependant il est indispensable d'tre bien reprsent la pro- chaine lgislature. Y a-t-on song?-pas le moins du monde -c'est bien le dernier de nos soucis. On cabale, on se dispute pour des lections d'officiers de paroisse, qui, comme nous l'a- vous dit plus haut, ne peuvent apporter aucun, remde nos maux-simple affaire dle cama- raderie-et on nglige de choisir dles lgislateurs, ceux dont d- pend notre bieu tre, notre bon- heur. Il rsulte de cet oubli de nos devoirs et nos droits, le cette i - pardounnable ngligence, qu'au dernier moment lorsqu'il ne sera plus temps de faire un choix, nous serons obligs dle subir les candidatures des premiers venus, bien heureux encore d'en trou- ver sous la main qui veuillent se d%oner la chose publique. Nous les acclamerons sans con- natre leur opinion sur les sujets qui nous intressent le plus, et si ces reprsentants, dgags par le fait, dle toute obligation envers leurs constituants, exercent les pouvoirs dont nous les avonsin- vestis, contradictoirement nos intrts, qu'aurons-nous dire et sur qui en rejetterons-nous la faute t Les lections primaires .pour dlgus la convention Dmo- cratique de paroisse ont. lieu au- jourd'hni dans les -divers arron- dissements de notre paroisse ; la convention, qui doit nommer les candidats dmocrates aux divers emplois de la paroisse, s'assem- blera en notre ville Samedi pro- chain, le 27 ; la convention d'E tat, qui nommera les candidats pour tfficieirs d'Etat, se runira Baton. Bouge e 6 octobre ; et P'lctki gnrale aura lieu dans tout ltIat le2 deembre. Travaux prochains de la Le- gislature. [Extrait de l'Alcill de la N. O. du 13 Sept.] On a souvent fait remnarqier que la prochaine lgislature, c'est--dire la premiire lgisla- ture qui se runira aprs la rati- fication de la constitution par le peuple, aura uine imporianice d'autiant plus grande que cette assemible devrai; sur beaucoup de points conmplter l'Seuvre ilniche- ve de la convention, et la re- marque est juste. Nous allons passer en revue ces divers points, atin que les votants sachient au juste la mission que leurs man- dataires devront remplir danis la session de 1880, session qui, en raison d(e ce que inouts venoiis de dire, pourra durer trois mois si cela est ncessaire. La couvention n'a rien laiss taire a lagislalture pour ce qui concerne la declaration de droits, la listribultilon deIs poil- voirs, le pouvoir lgislatif, I'As- semble Ginirale, et ta linliia- tion g'lra'e des pounvoirs de lai lgisla ture. Seulement, aprs chaqule recetnse•ent, et t sa pre- imire sessioli rgulire, i'Asscm- ble Gtrale rpartira la repi- setlationi entre les di\verses pa- roisses et les diiivers districts cd'- lection sur li base de la popula- tion tot.ile. Le premier recense- mIent ne devant avoir lien qu'en 1890, l gislature prochlnine iln'aura pas s'en occuper. N ous ferous observer a cet g'iiar que le nombre (les reprsentanits ne lpourra pis dliasser 90 et le iombrle des sniateurs 3(;, et que le pre'iier pourrait tre rduit a 70 et le seccond 24, ce qui serait uie co)iomitj ine ar ique, salls pr- juidice pour la lgislatiion co- ratite-ami contraire, moins il y aurait de ;lgislateurs, tueilleure serait la lgislation. Nolis trouvons au chapitre dui Pouvoir Excutif qu'il pourra tre accord par la loi ain secr- taire td'(tat des nicluiienits pour copies oi certtiiicats fournis des particuliers, et (que les al- locations destines taire face iaux frais de coimmis Id trsorier, (le l'aiuditeur et du secrtaire d'Etat ne devront pas exet•er, en umi an, pour le premier la somllme (le $200O, pour le second la sommlie (le $4000, et pour le troisiime la somme tde $1500. La lgislature devra d(onc pour les ioluments ne pas s'carter des excellents principes d'cono- mie de la conventiion. L'article 91 de la constitution porte que la legislature statuera sur les appels interjeter des cours de district la Cour Su- prme sur dles questions de droit seulement, tiquand les parties ne ldsireront qu'iune rvision du point de droit. Voila, si nous ne nous trompons, la lgislature convertie en pouvoir judiciaire, ou en une espce dle Conseil d'E- tat, charg (le l'interprtation dles lois. Les questions de droit sont lnombreuses et la solution de ces questions livre la lgis- lature, rduit singulirement le rie e la Cour Suprle. La lgislature pourra-t-elle mieux que la Cour Suprme, sta- tuer sur dle pareilles questions 1 Les sessions en seront srieuse- ieuti embarrasses, et iue be- sogue (le ce genre exigera de la part des reprsentants dles con- naissances spciales qui man- quent toujours la plupart d'en- tre-eux. Lui votant cet article, c'est couine si la conventlon eut dit : il faudra dornavant n'iire pour les deux chlamores que des avocats. Nous voyous dans l'article 110 que la lgislature aura le pou- voir <d'augmenter le nombre des juiges dle distcrict dais iii district quelconque, lorsque les alf'aires publiques i'exigerout. Avec une lgislature, on petit tre sr que les altaires pudiques l'exigeront toujours, et par consquent nous devons regarder non seuleimentt coumme itidteruine ais encore comme itiini le nombre des juges de district. Il en rsultera cer- tainement des abus. L'article 119 dit que l'assem- ble gnrale passera une loi r- glant le cautiounnement du sh- rf. La convention et bien fait d'en finir avec ce rglement, les lgislatures tant sujettes a cau- tion elles-mmes, c'est-a-dire toujours disposes mnager l'intrt des fonctioinnaires. Nous n'avons. jamais encore vu que* des cautionnements aient t saisis pour des mtaits mi- nistriels, moius que ces eau- tio•ntemunts ne valussent rieu. En d'autres pays et sous d'autres gouvernementi s on (lit: ''qui r pond paye." Ici, on dit : " qui rpond n1e paye rien." La lgis latture aura encore alixer le can- tionniiicent du greflier de la cour de district. Coiiime, dans les paroisses, ce gretlier sera en imnms temilps einrgistreur des ailinatioins, conservaiteurdes liy pothques et notaire, la legisla tire devra traiter le cautionne- nient de cet oflicier d'une ina- nire srieuse. Nois lne voyois pas pourquioi la convention n'a pas rg'' ce point elle-mime. Nons lisons das l'article 125 q1u'il devra y avoir dans chaque paroisse autan t de juges de paix que la loi l'ordonlera et qu'ils recevront les molumlents on sa- laires que la loi tixera. La loi fixera aussi le salaire, les iiolu meiints et le cauitionnemenlt desl coni•stables. La lgislatture r- glera-t-elle tlous ces <ltails d'nnii manire coniveinale ? Nous vou- drions on a\voir la certitude. Dans sa premire session, la lgislat ure devra fiaire les alloca- tions nicessaires pour les rpara; tions du Capitole et le transfert des archi(ves de l'Etat Baton- louge. Slle devra crer un bureau d'agriculture, en dtinir les ob- jets, en dsiguier les employs, tixer leurs salaires. Heureuse- ient la constitution dlit que les dpenses de ce bureau ne pour- riont jamais excder dix mille piustres. L'article 193 a laiss uie rude tche a I lgislature en lui re- CoMiiiianiant dle pourvoir a la 1 ;anlire dont seront juges et ldcides les contestatiols lec- torales des fotlctioniaires soit d'Etat, soit de paroisse, soit de Smunicipalit, et de pourvoir aussi au moyen de forcer le paie- ment <le la taxe persoinnelle pour les coles publiques. 11 est cer- tain que cette taxe ne sera paye que par les contribuables fon- ciers. Quant aux articles relatifs la taxe et aux rparations dle le- ves, nous avons dj a it qu'il sera fort difficile de les mettre d'accord avec la taxe dle limita- tion pour tous objets ; la lgisla- ture aura beaucoup discuter sur cette section sans es)oir dle l'clairer beaucoup, et il est craindre (que les contribuables n'en souffrent. * * * Sous tous les rapports, du reste, il est important que la l- gislature soit compose de mem- bres clairs et consciencieux, dcids s'inspirer de l'esprit de la convention dans les parties inacheves de son euvre consti- tutionnelle. Sur ce point capi- tal, nous devons avoir foi dans le parti dmocrate, par la raison trs simple que c'est ce parti lue nous d s esdevons les prcieuses rformues votes par la conven- tion. Examen de cours d'eau.-Nons avons anuionc, dernirement, que le major Howell, obissant une loi fdrale qui ordonne l'examen de certains cours d'eau liu Sud, a conti trois corps d'ingnieurs le travail excuter en Louisiane. Le premier corps a pour chef M. H. S. Douglas ; il est charg de l'examen de la rivire Amite, ldu Port Hazard jusqu' I'emlbou- chur e de la rivire, qui se jette dans le bayou Mauchac ; de la Tickfiiw, aussi loin qu'elle est navigable ; de la rivire Tche- fiictla, de son embouchure un point qui est une petite dis- tance de Covington ; de la fa- ade du lac, du nouveau canal au chemini de fer Pontchartrain, en vue de l'tablissement d'un brise lames et d'un port o les bateaux et les golettes trouve- ront uni refuge en cas de mau- vais temps. Le deuxime est sons les or- dres de M. Walter H. Hoffman; il a dj parcouru le bayou Ter- rehoniie, de Houma au Golfe, et examinera le bayou Vermillion, l'ouest du Tche, . partir d'un point qui est vis--vis de la Nlle- Ibrie, jusqu'au Golfe, le canal Charenton, l'effet dle relier le Bayou Tche au Grand Lac. Le troisime corps est dirig par M. George O. Elms ; il exa- minera le bayou Buf, partir de Washington, et, vers la Ri- vire Rouge, le bayou Courta- bleau, de Washington la jonc- tion du bayou avec la rivire Atchafalaya, le buyou des Glai- ses, de Simsport l'endroit o il iesse d'tre navigable.-Abhiule. Guerison de la rage. Trois Nouveaux Procds. On a publit rceinmerit -la statistique dle la rage, plendant l'anie 1878. A ce propos, M. Ayiand, chimiste, et le docteur IHernimii ez, tous deux San-Re- 11m , no s co llllllniquell t un111 moyen qu'ils ont employ arec succs, pour gurir la rage chez un animal. Le clien dle garde de 1. Ay- lmand devint triste tout coup, dans les derniers jours de juin. Le docteur Hernaidez, appel, constata tous les symiltoimes de la rage, et M. Aymand, d'accord avec lui pour tenter une exp- rience, fit, dans la partie la moins large d'iune caisse, qui pouvait recou\vrir son chien, une lunette qui permettait de lui emboiter exacte;ment le coml. Ces mles- sieurs recotvrirelit I'animal avec cette caisse, et aprs avoir serr la partie mobile de la unette, ils lui introdnisirent un hb illion dans la gueule ; puis, avec uni pinceau, ils lui barbouillrent avec le jus de deux citrous trais tout l'intrieur de la bouche et aussi le dessous tle la languie, qu'ils soulevaient avec une palet- te dle bois. Une iheure a rs, ils riptrent la mmue opration, avec dle l'al- coiol c 86 degrs, dans lequel ils avaient fait dissoidre de la r- sine lu cariplayro ; puis, aprs Iuln nouiveall temilps, ils tirent une trolis.ie opratiion, avec un li- tre d'eau contelent 100 grain- mes d'atniin oiaitquie liquide, et, avec tontes les prcautions d'u- sage, ils le rinttgrret anus sa niche. Le lendemain, tois les symnptmes avaient disparu, et, depuis, rien ne s'est plus iani- test d'insolite chez le chien ma- lade. Ces trois oprations sont-el- les icessaires, on bien unie seule sutlit-elle ? A nos vtrinaires dle faire les expriences nces- raires, et nos midecins d'es- sayer ces remdes sur les per- sonnes atteintes de la rage. i 'core une LEpidmic.--On availt remarqu. (lue les hivers rigoureux ani ont4aietlt gelelr a le- nllellt utine aunie sauie, exempte des malies pls oi u mh inius eipi- (limiquies qui, danliits certailas cli- mats, se pr)oduiiselt i tl(jlpie fixe. Le froid en tuait le germe disait-on. L'hiver (dernier a 6t6 marqu6 par des fr'oids inusites sons nos latitudes. La terre a eti glacde "a de grant(es iprofotdeurs, et cc- pendant Memphis est ravagde par ia tflvre janane, et les depe- chels d'hier annoucent que cer- tains collltts de ia G(orgie SOtll visites par utie maladie que les inttlecilus qualifieti de typhltide, et dont les atteintes solat tlor- telies. Les eas de cette maladie se Iprodnisent tonls a la callpa.- gne ; les villes sont lpargledes. JEn quelques jours, cinquaute personnes out etc emportees. UnT ni&idecin declare qu'il a soi- gaed 29 itialades et qua tous soti muorts.-Est-ce ie llu maladie ou dtu traitemient f O'est stir les jeunes gens quo Ia mnaladie sev\it de p)rtefrence. Les dtsordres qu'elle prodult soit, atireux. Les nllqltleuses ell sont le siege. Le sang d&- coanpos6 s'chltappe par la Itouche des malades, et les souffrances sout atroces.-Petit Jowurnal. Le Democrat de la Nouvelle- Orliaus publie depnis quelques jours les denx tableaux snivants lquii out bie leur eloquence : CONSTITUTION REPUBLICAINE. Pendant treize alatues le gon- vernement de l'Etat et die ia ville a cotsu en taxes directes: Gouver.lelenat dte I'Etat...$50.530.000 Gouverneuent tie la ville.. 58,479.935 $109 010,644 CONSTITUTION DEMOCRATIQUE. Les treize annies du gonver- nement de la ville et- de 1'Etat, sons la nouvelle constitution, et d'apres I'assessetment de 1879, ne peuvent tdepasser : Gitvernemaent d'Etat ..... $12.400.000 Gouverunemnt de ia ville.. 21,700,000 $34.100,000 Difference an cr6dit du gonver- nemeut ddmocratique, $74,910,- 644. M,nselet a en I, joli wot de gour- inand. Un de ses intimes Ini dewandait pourquoi iti e place tonijors, quand ii diie. dlvant une glace : Pourquai ? parce que je crois man- ger double ! Appel pour une Convention d'Etat. Salle llu CEonit6 Central d'Etat,) Parti DI)miuoerte Cons.ervateur, Nlle-Orl6daua, ler Sept nilre. 1879.) Dans in •edUioin d cornirt central -d'Etat Idi pai i i)lenowralte Colttservai t-lIr" tentie a ili NII- Orlains lie 25 a(fal 1879. les resolutions suivantes out eta adptei"'s : l•esolli que le pr'mieir Iii indi (d'Elctoli', 1S70 ts•t fixa colnlllte I'el''Il e oil une conventilonl Ell iIarti ldEieiE iate conlser- vattEur sera teIue ; |pourvEi que dlans le cas d'ii ne (pidelEiie alo•s lilans cet Etit, le chairllal duli colite, alvec I'avis dii colnitE exacultit, s•Eit par'II l pieelite aill- it lisG i t Ir'aEttell lit h inioEiiEn tie li con- velltion a telle daite qu'il jugera coEve- aiblile. l:eoilu que la viile de Baton Roug- est lchoiie 'EorIneEI le, lieu oif la colive' - Stn tiendia a ses sa nces. R-Eolu que la uomiation de Itpre- seltation It cette coriventiUon sel'a lit m11lle que celle iadiiptEe piar lii conve, - tion dI'Eliit tenlle I liiton-RoKig e le I re- inier iludi iii d'ioi 1878, lpour lt loncina- tion tl'in candiliilat polur lii place ltde ''i6 siliiEr d'Et;at; poilrvi que tlilute pI'Crii- se Eie I'EIrut Oil rtIElt Witid dle lIt Nle- O(tleans, iailnt Iiidonn in E iEs l igrand1 vote ipour hl . clil lihl t it lin place de l'i- sorietr Ide l'Etat en 1878, tit I'aVirntalge lu dit li otle i tE iiis it dite iillEuinalion. Resole gn'un le lehjguE IpoUr cha le 200 Cl"ctelIIi t et1111 nl i por. llhlhie fiClactio li ill- di.ssuis dri ciet est fit6 Colllne la base ResIolu que IhElns I'6lection lies dIlO6 gles ai la dl•it coi1nvetntiPl. ii est rec•,iml Ianllli IIiil'une Settle tpersonillllle Seti clhoi sie plouii ElIeE 1' E tclhaqulle vot'e. CIES liSi E iile'll llll IIIiE i1-ollltiilsE (E i (id-ssus, une c~ontvention du patili dlenll- Eit'te CEil•tE'r.allEnll est parl lit llesElte cotlo lllie a II,tEui RIouge pouril lundii 6 tin-l, - 1879 a midi. t'tu nll l•i lt il lita I ilatl ielne rI si nll tion, i •s diEisea s ploiss-es de I'Etat et Its watlls Ide la Nile-Oillilans ailoint ill~lit ,ila let l tii.tlltatiti •iSivaltte, sa- 'voiE : PAO()ISSES. A -, 'l.ni .......... 6j East Cailrrlil ...... . A.er n pii ll•,n........ 8 W est\\ arroll....... 2 A\ovelims ......... 9 E.st Felictlia...... 9 iiillte........... 5 \'W e t Fe,iciaia .... 9 it.sirrir ............ 7 Franli ....... 5... Ca'iutl ............. 9 ( alint............. 3 t'tica ei ......... 7 Ilb,-ria i .............. 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Hllru ......... 3 \VH abter ........... 4 ;r. ,anut e .......... 5 W\inl . ............. 3 St. Jlu• thr B.iptlii.t 4 ORLEANS. First Ward .... ...10 Tenth Ward ....... 12 Wetld Wri dI ......1'2Elleventh Ward .... 11 Iohiid W\Vrd ........ 17 Twelflth Ward ..... 5 Fauith I \arl ...... 7 Thiriteenth %VWard .. 3 Flib Wardl........ 10 Firtreetih Ward.. I Nixlh \WVrd........ 7 Fifteentlh \Ward.... 4 eveith Ward ..... 9 Sixteeiith aLd.... . Eighth Ward ...... 7 Seveniteenith Ward. 2 Ninti \Ward ....... 10 Toils Itas journlliiatx dtlimocrates con- rvte;ltr'lll dlli us lIot I'Etat sulit requis de iulblit-er I- flit appel. ALBERT VOORHIES. President. JOHN S. TULLY. Vice i pid euiltt et chal irlliltl du cotnite exe.iutif. 0. OM. TENNISON, Secri6taiire. Noni i, n sa•lvlins plus ttre galants. 1',iiez Itti ill dtfniiit imnirqtiis d'En- tr-gnes poril decochr no coin1 Ilillt,.ilt. 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Cirage PerfeciIonlue, A PPLIQUE aux toiles cirdes p~h Slea, ridcaux et cousnils de voitures, nlluns pouvonI| reComntandllllllelldr comle t wn.ill]er dnut nlous n11ouns oyousjaumaia seni Nous en firtus usage lIyoulyllnat use faibl rIullnl ration additionneile. dane tons leaes vrages dte ce genre, faits IA l'atelierde voites tie S. P. Clark. Opelousas, Oil 00 pourra as voir des spcimiiens. JOS. GIBBS. Opelousas, 7 AoOit 1875. 44tf ACHETEURS, ATTENTION! I'ELQ UES cinq sons deeanuvpar.-oi lp 14 vicuuen t Actmpter. N'oubliezpae•t apprenez que J. Lussalle tient on magauiMds (Groerities qu'il vend It bou earehb pourda ('ASH. Essayez-en une homne fois et uahoe qu'il n'y a pas de lIt;:alao. JOSEPH LASSALLE, 4jvla Rue Landry, Vis-a-vis In boutique de L. Skinner. VICTOR BOURDIN, Charpentier, Opelouasa, L.. I UT'I'E epece d'ouvrage de charpesi . extcut6 avc promptitude et & des notddrds. La constructiou des citernee spdcialit6. 22 Mars 1879. L. I. TANNSEY, Attorney at Law, OPELOUSAS, LA. Prompt attontion given to colleection efeli_ AVOCAT. Attention toute spdciale douude Jlacel tion des rdclamations. myllf KENNETH BAILITO. A VOCAT, Opelousas, bureau prta de Sde Joseph M. Moore.--Exercera da• Con rs du I iitibu me district judiciaire etde le Cour Sutprilne k Opeousase. Des at importantes serout prises des paroioesee! sianstres. [sept. 9 1876. i! A VENDRE. L A propridtd de Mine Martin, site'a Duumaiue, pros l'encoignure Norde. taut eul une Imaison de r6aidence et troi tres bAtisses, avec le terrain avant 980 de fice sur It rue Dumnaiue cur 197 de pl•• deur. Une bo. ne location pour le com01a S'adresaer sur les lieux on t ce bureau. i1 E. A. BODEMsVL1Za, 31id A YANT rdcemment ouvert un Sai!'d Barbier. rue 1Main, entre Ie muaaga D. Roos et c•lui de Munzesheiimer, es ul servirceux qui voudrollt se faire faireIs couper les cheveux, nettoyer la t6te. & sollicite de l'encouuragemeut de see sarnie public. See prix serout mnodrds. Opelousas, 15 Juin 1878. 40tf JOSEPH M MOORE. AVOCAT JURISCON8ULTL SXERCERA sa professaaion dane toaot E cmurs du Huitibme DistrictJudieis Son bureau eat le iuue oie occu cidevatr Swayze & ,Moore. et plus recemment Moore & Morgan, rue Bellevue, O•e Lue. Opelousas, '2 Av tla Nouvelle Galerie Photograph L E Professeur R. MAYER prdvient tueuseents eearnmiset lepubliceno ra l qu'il vient d'ouvrir aa nouvelle Galeri Main. prst du Tl'h;titre des Varidtde, et eat actuellement prepare " faire •es de toneua genres. se L'Abeille de la Nouvelle-Orlt~e DITION quotidienne. $14 parai, s d'ava,,ce; bhebdoladaire, $3 r IrC Le Courrier des Opelo PUBLIE I.E SAIEDI PAR LEONCE & L. A. SANDOS L'ABONNEMEN'T sera de $2.50r payable d'avance. on trois piaetres courant de I'annue. LES AVIS se pIieront cinquante c carr poutr la premit re insertion et vI enlts par 'arr~ pour clhaqlue ineertio- nuelte. U1nit ligues on tuolua cone on carrd. Leo avis qui serent envoyes pour be1 6a aeront iundr~ia en Franqu•lai e en AU noius qu'il n'enll suit antrement ordoat1 lu'A ce que I'dditeur juge A propo6•_-s contiuuer. Lea canldidate aux faveurs publiq vront payer quinze piastres d ' a vaa veuleut so faire auunolleer. Les n6crologes, lea lettres de rem lea rclamies, les coinuuunications d'• personuel, etc., se paierout an taCx Les articlea d'une nature persouue toutefois ils aerout admuisaibles) se fingt .entu Is igr ett d'avance. I

Transcript of The Opelousas courier (Opelousas, La.) 1879-09-20 [p...

~e onrre Optu r~i9plusVol. XXVI. Opelousas, Paroisse St. Landry, Lne., Samedi, 20 Septembre 1879. No. 50.

O P 2 L O Ri s A N:

SAMEDI matin. : : 20 SEPT.. 1879.

Pour Juge de DistrictCONCITOYENS DE ST. LANDRY :

Je suis candidat h la plac e de jnge dui 13inedistrict judiciaire, l'lection qui aura lien enDcembre prochain; sujet la inomination duparti Dmocrate-Conservateur de la paroisseruni en convention.

Vous connaissez tous quelle a td ma con-duite passe commi Jugeii de ce district. Jevous y rfre coimiiie la ei'leure garantieque je puisse vous donner ilour l'avenir, et jesollicite vos suffrages.

GEO. W. IIUDSIETII.

Pour GreffierNous sommes autoriss aniioncer M. JAS.

O. CHACHERE, le titulaire actuel, couiou-candidat la place de Grerfier de la Cour deDistrict, l'lection de D .ecemlie lerochaiii,sujet b la nomiination de la Convention U inou-cratique qui aura lieu le 7' Septembre.

Le 14 Septembre 1874.lExtrait de l'Abeil!e de la N. O. du 14 sept ]

Heureux les peuples qui n'ontpas d'histoire, a-t-on dit. Heu-reux aussi, ajouterons-nous, lespeuples qui ayant une histoire,ont pour jalons dle leur aniales,des anniversaires glorieux, rap-pelant les victoires remportessur les ennemis du dehors ou surles oppresseurs du dedans. Com-me la plupart dles Etats de l'U-nion, la Louisiane n'a gure eud'histoire, dans le sens ordinairedu mot, de 1815 1816. Son ex-tence s'est coule calme et pai-sible pendant cette priode d'undemi sicle, marque seulementpar le dveloppement continude sa prosprit.

Mais partir de 1861 la Loui-siane a eu une histoire trop f-conde en vnemetnts et la lou'r-de main du malheur s'est appe-santie sur ses enfiitats. Auxdouleurs de la dfaite, l'humii-liation et aux souffrances del'occupation militaire se sontajouts les deuils et les ruines,apportant la dsolation et lamisre aux foyers dle tous lesLouisiauais. La paix conclue,aprs quatre annes dle guerre,la population s'tait remise cou-rageusement au travail et ellecommenait reprendre espoirdans l'attente de meilleurs jourslorsque les odieuses lois de re-construction vinrent soumettrel'Etat un rgime plus destruc-teur encore que la guerre.

Nous affirmons hautement quesans ce rgime oppresseur quelui out impos les lois du Cou-grs et la politique impitoyablede Grant, la Louisiane auraitaujourd'hui rpar ses ruines etserait depuis longtemps pros-pre et heureuse. Or, ce rgimea dur neuf annes et il dureraitencore, grce au moyen qu'a-vaient imagin les oppresseurspour confisquer perptuit, leur profit, la souverainet dupeuple, si, le 14 septembre 1874,une poigne de patriotes dle laNouvelle Orlans n'avaient prisles armes pour renverser l'usuir-pation.

Sans doute le gouvernementde Kellogg renvers le 14 a trtabli le 17 par les baonnettesde Grant, mais la victoire dlipeuple n'a pas t strile. Lesforces organises par le gnralF. N. Ogden oet gard leur or-ganisation et leurs armes, et c'estgrce elles et uniquement elles, que le nouveau gouverne-ment lu par le peuple en 1876,a pu s'installer et rsister unenouvelle usurpation. Sans lesecours des patriotes du 14 septembre 1874, le gouverneur Ni-cholls ft rest cotmme McEneryun gouverneur in patribus etPackard et maintenu son iusur-pation et et transmis le pouvoir un autre usurpateur.

Il n'existait aucun moyen l-gai d'empcher le Bureau desOompilateurs radicaux d'escanmo-ter indfiniment les rsultats dlesscrutins populaires. D'autrespays on vu leurs liberts sup-primes, l'exercice des droits po-litiques restreint on ananti ; larpublique amricaine a eu letriste honneur d'une inventionnouvelle, celle d'un Bureau an-toris de par la loi refaire '-lection et substituer sa volon-t6 celle de la majorit des lec-teurs.

Quand un peuple que sa Con-atitution et celle de la Rpubli-Que dont il fait partie, dclarentlbir et souverain, se voit ainsilajooet et la dupe d'une coteriei te droit et 'est sou devoir*d ee salever t de faire recon-

itme par la force le gouverne-ae'ti:,qfl rellement lu.

est e qu'ot fait es patriotes* la Noveslle Orlans le I4

pe 14 et le 9 anvier7 4P -4de 4itvrance l-

recueille aujourd'hui les fruits.Commmorer l'anniversaire dii

14 septembre 1874, est donc undevoir lnon seulement an1 pointde vue du pieux hommage a ren-

dre la mmoire des martyrs dela cause du peuple, mais encore

au point de vue de l'enseigne-imenlt qiii ressort (le ce mimoia-ble vnement, dont il est bon

<de rappeler le souvenir lajeune gnration qui s'lve et celles qui la suivront. C'est le

point (le dpart de la rsurrec-tion morale et politique de laLouisiane et il importe lque lesLouisianais ne l'oublient jamais.

Le Bayou Tlche.-Par suite lel'ouragan l'eau du bayou est de-venue noire et tellemient corroil-

pue que le poisson est malade,et que beaucoup crvent. Nous

Spenjsons que la grande quantitdle feuilles, d'herbages, de dtri-tus de toutes sortes emportspar la tempte, a occasionn cet-te corruption, et surtout en ji-gnant cela les poissons morts,les animaux dle toites les esp-

ces (iie les habitants jettent aubayou pour s'eu dbarrasser,sans songer qu'ils peuvent en-gendrer la peste dans le pays.Nous avons leu occasion d'enparler un de nos bous midde-cins qui a dit qu'il voulait enfaire un rapport a la prochainelgislature, atin dle faire con-damner des peines svresceux qui se fint ainsi, par leurparesse, un jeu ile la sant pu-blique.

Celui qui a le malheur de per-dre ses animaux doit faire commeon fait en Europe, c'est--dire,les enterrer atiin le neutraliserla putrifaction. Dans un mo-ment comiiie celui-ci surtout, ola fivre jaune est notre porte,les habitants devraient prendreles plus grandes prcautions. Onsignale plusieurs cas et plusieursdcs Morgan City, et mime

'oni assure qu'elle a fait son ap-parition Franklin, qui depuismardi, 9 sept., s'est mise en qua-rantaine contre la Baie.

Le Board de corporation quis'est assembl mercredi soir, 10sept., a dcid que nous allonsen tablir une samedi contre lebas du bayou. Cette quaran-taine ne serait provisoirementque contre les passagers.

Dans un but de salubrit pu-blique, la vente du poisson estprohibe, jusqu'A nouvel ordre,dans les limites. de la corpora-tion.-Journal d'Ibrie.

Un correspondant dle la Senti-nelle de Thibodaux conclut ainsiun article sur l'importance defaire (le bons choix pour la L-gislature. Nous craignons quel'on pourrait dire la mme chosede nous dans cette paroisse:

Cependant il est indispensabled'tre bien reprsent la pro-chaine lgislature. Y a-t-onsong?-pas le moins du monde-c'est bien le dernier de nossoucis. On cabale, on se disputepour des lections d'officiers deparoisse, qui, comme nous l'a-vous dit plus haut, ne peuventapporter aucun, remde nosmaux-simple affaire dle cama-raderie-et on nglige de choisirdles lgislateurs, ceux dont d-pend notre bieu tre, notre bon-heur.

Il rsulte de cet oubli de nosdevoirs et nos droits, le cette i -pardounnable ngligence, qu'audernier moment lorsqu'il ne seraplus temps de faire un choix,nous serons obligs dle subir lescandidatures des premiers venus,bien heureux encore d'en trou-ver sous la main qui veuillent sed%oner la chose publique.Nous les acclamerons sans con-natre leur opinion sur les sujetsqui nous intressent le plus, et sices reprsentants, dgags par lefait, dle toute obligation enversleurs constituants, exercent lespouvoirs dont nous les avonsin-vestis, contradictoirement nosintrts, qu'aurons-nous dire etsur qui en rejetterons-nous lafaute t

Les lections primaires .pourdlgus la convention Dmo-cratique de paroisse ont. lieu au-jourd'hni dans les -divers arron-dissements de notre paroisse ; laconvention, qui doit nommer lescandidats dmocrates aux diversemplois de la paroisse, s'assem-blera en notre ville Samedi pro-chain, le 27 ; la convention d'Etat, qui nommera les candidatspour tfficieirs d'Etat, se runira Baton. Bouge e 6 octobre ; etP'lctki gnrale aura lieu danstout ltIat le2 deembre.

Travaux prochains de la Le-gislature.

[Extrait de l'Alcill de la N. O. du 13 Sept.]

On a souvent fait remnarqierque la prochaine lgislature,c'est--dire la premiire lgisla-ture qui se runira aprs la rati-fication de la constitution par lepeuple, aura uine imporianiced'autiant plus grande que cetteassemible devrai; sur beaucoup depoints conmplter l'Seuvre ilniche-ve de la convention, et la re-marque est juste. Nous allonspasser en revue ces divers points,atin que les votants sachient aujuste la mission que leurs man-dataires devront remplir danis lasession de 1880, session qui, enraison d(e ce que inouts venoiis dedire, pourra durer trois mois sicela est ncessaire.

La couvention n'a rien laisstaire a lagislalture pour ce

qui concerne la declaration dedroits, la listribultilon deIs poil-voirs, le pouvoir lgislatif, I'As-semble Ginirale, et ta linliia-tion g'lra'e des pounvoirs de lailgisla ture. Seulement, aprschaqule recetnse•ent, et t sa pre-imire sessioli rgulire, i'Asscm-ble Gtrale rpartira la repi-setlationi entre les di\verses pa-roisses et les diiivers districts cd'-lection sur li base de la popula-tion tot.ile. Le premier recense-mIent ne devant avoir lien qu'en1890, l gislature prochlnineiln'aura pas s'en occuper. N ousferous observer a cet g'iiar quele nombre (les reprsentanits nelpourra pis dliasser 90 et leiombrle des sniateurs 3(;, et quele pre'iier pourrait tre rduit a70 et le seccond 24, ce qui seraituie co)iomitj ine ar ique, salls pr-juidice pour la lgislatiion co-ratite-ami contraire, moins il yaurait de ;lgislateurs, tueilleureserait la lgislation.

Nolis trouvons au chapitre duiPouvoir Excutif qu'il pourratre accord par la loi ain secr-taire td'(tat des nicluiienitspour copies oi certtiiicats fournisdes particuliers, et (que les al-locations destines taire faceiaux frais de coimmis Id trsorier,(le l'aiuditeur et du secrtaired'Etat ne devront pas exet•er,en umi an, pour le premier lasomllme (le $200O, pour le secondla sommlie (le $4000, et pour letroisiime la somme tde $1500.La lgislature devra d(onc pourles ioluments ne pas s'carterdes excellents principes d'cono-mie de la conventiion.

L'article 91 de la constitutionporte que la legislature statuerasur les appels interjeter descours de district la Cour Su-prme sur dles questions de droitseulement, tiquand les parties neldsireront qu'iune rvision du

point de droit. Voila, si nous nenous trompons, la lgislatureconvertie en pouvoir judiciaire,ou en une espce dle Conseil d'E-tat, charg (le l'interprtationdles lois. Les questions de droitsont lnombreuses et la solutionde ces questions livre la lgis-lature, rduit singulirement lerie e la Cour Suprle.

La lgislature pourra-t-ellemieux que la Cour Suprme, sta-tuer sur dle pareilles questions 1Les sessions en seront srieuse-ieuti embarrasses, et iue be-sogue (le ce genre exigera de lapart des reprsentants dles con-naissances spciales qui man-quent toujours la plupart d'en-tre-eux. Lui votant cet article,c'est couine si la conventlon eutdit : il faudra dornavant n'iirepour les deux chlamores que desavocats.

Nous voyous dans l'article 110que la lgislature aura le pou-voir <d'augmenter le nombre desjuiges dle distcrict dais iii districtquelconque, lorsque les alf'airespubliques i'exigerout. Avec unelgislature, on petit tre sr queles altaires pudiques l'exigeronttoujours, et par consquent nousdevons regarder non seuleimenttcoumme itidteruine ais encorecomme itiini le nombre des jugesde district. Il en rsultera cer-tainement des abus.

L'article 119 dit que l'assem-ble gnrale passera une loi r-glant le cautiounnement du sh-rf. La convention et bien faitd'en finir avec ce rglement, leslgislatures tant sujettes a cau-tion elles-mmes, c'est-a-diretoujours disposes mnagerl'intrt des fonctioinnaires.Nous n'avons. jamais encore vuque* des cautionnements aientt saisis pour des mtaits mi-nistriels, moius que ces eau-tio•ntemunts ne valussent rieu.

En d'autres pays et sous d'autresgouvernementi s on (lit: ''qui rpond paye." Ici, on dit : " quirpond n1e paye rien." La lgislatture aura encore alixer le can-tionniiicent du greflier de la courde district. Coiiime, dans lesparoisses, ce gretlier sera enimnms temilps einrgistreur desailinatioins, conservaiteurdes liypothques et notaire, la legislatire devra traiter le cautionne-nient de cet oflicier d'une ina-nire srieuse. Nois lne voyoispas pourquioi la convention n'apas rg'' ce point elle-mime.

Nons lisons das l'article 125q1u'il devra y avoir dans chaqueparoisse autan t de juges de paixque la loi l'ordonlera et qu'ilsrecevront les molumlents on sa-laires que la loi tixera. La loifixera aussi le salaire, les iiolumeiints et le cauitionnemenlt deslconi•stables. La lgislatture r-glera-t-elle tlous ces <ltails d'nniimanire coniveinale ? Nous vou-drions on a\voir la certitude.

Dans sa premire session, lalgislat ure devra fiaire les alloca-tions nicessaires pour les rpara;tions du Capitole et le transfertdes archi(ves de l'Etat Baton-louge.

Slle devra crer un bureaud'agriculture, en dtinir les ob-jets, en dsiguier les employs,tixer leurs salaires. Heureuse-ient la constitution dlit que lesdpenses de ce bureau ne pour-riont jamais excder dix millepiustres.

L'article 193 a laiss uie rudetche a I lgislature en lui re-CoMiiiianiant dle pourvoir a la1 ;anlire dont seront juges et

ldcides les contestatiols lec-torales des fotlctioniaires soitd'Etat, soit de paroisse, soit deSmunicipalit, et de pourvoiraussi au moyen de forcer le paie-ment <le la taxe persoinnelle pourles coles publiques. 11 est cer-tain que cette taxe ne sera payeque par les contribuables fon-ciers.

Quant aux articles relatifs la taxe et aux rparations dle le-ves, nous avons dj a it qu'ilsera fort difficile de les mettred'accord avec la taxe dle limita-tion pour tous objets ; la lgisla-ture aura beaucoup discutersur cette section sans es)oir dlel'clairer beaucoup, et il est craindre (que les contribuablesn'en souffrent. * * *

Sous tous les rapports, dureste, il est important que la l-gislature soit compose de mem-bres clairs et consciencieux,dcids s'inspirer de l'esprit dela convention dans les partiesinacheves de son euvre consti-tutionnelle. Sur ce point capi-tal, nous devons avoir foi dansle parti dmocrate, par la raisontrs simple que c'est ce partilue nous d s esdevons les prcieuses

rformues votes par la conven-tion.

Examen de cours d'eau.-Nonsavons anuionc, dernirement,que le major Howell, obissantune loi fdrale qui ordonnel'examen de certains cours d'eauliu Sud, a conti trois corps

d'ingnieurs le travail excuteren Louisiane.

Le premier corps a pour chefM. H. S. Douglas ; il est chargde l'examen de la rivire Amite,ldu Port Hazard jusqu' I'emlbou-

chur e de la rivire, qui se jettedans le bayou Mauchac ; de laTickfiiw, aussi loin qu'elle estnavigable ; de la rivire Tche-fiictla, de son embouchure unpoint qui est une petite dis-tance de Covington ; de la fa-ade du lac, du nouveau canalau chemini de fer Pontchartrain,en vue de l'tablissement d'unbrise lames et d'un port o lesbateaux et les golettes trouve-ront uni refuge en cas de mau-vais temps.

Le deuxime est sons les or-dres de M. Walter H. Hoffman;il a dj parcouru le bayou Ter-rehoniie, de Houma au Golfe, etexaminera le bayou Vermillion,l'ouest du Tche, . partir d'un

point qui est vis--vis de la Nlle-Ibrie, jusqu'au Golfe, le canalCharenton, l'effet dle relier leBayou Tche au Grand Lac.

Le troisime corps est dirigpar M. George O. Elms ; il exa-minera le bayou Buf, partirde Washington, et, vers la Ri-vire Rouge, le bayou Courta-bleau, de Washington la jonc-tion du bayou avec la rivireAtchafalaya, le buyou des Glai-ses, de Simsport l'endroit o iliesse d'tre navigable.-Abhiule.

Guerison de la rage.

Trois Nouveaux Procds.

On a publit rceinmerit -lastatistique dle la rage, plendantl'anie 1878. A ce propos, M.Ayiand, chimiste, et le docteurIHernimii ez, tous deux San-Re-11m , no s co llllllniquell t un111moyen qu'ils ont employ arecsuccs, pour gurir la rage chezun animal.

Le clien dle garde de 1. Ay-lmand devint triste tout coup,

dans les derniers jours de juin.Le docteur Hernaidez, appel,constata tous les symiltoimes dela rage, et M. Aymand, d'accordavec lui pour tenter une exp-rience, fit, dans la partie la moinslarge d'iune caisse, qui pouvaitrecou\vrir son chien, une lunettequi permettait de lui emboiterexacte;ment le coml. Ces mles-sieurs recotvrirelit I'animal aveccette caisse, et aprs avoir serrla partie mobile de la unette,ils lui introdnisirent un hb illiondans la gueule ; puis, avec unipinceau, ils lui barbouillrentavec le jus de deux citrous traistout l'intrieur de la bouche etaussi le dessous tle la languie,qu'ils soulevaient avec une palet-te dle bois.

Une iheure a rs, ils riptrentla mmue opration, avec dle l'al-coiol c 86 degrs, dans lequel ilsavaient fait dissoidre de la r-sine lu cariplayro ; puis, aprsIuln nouiveall temilps, ils tirent unetrolis.ie opratiion, avec un li-tre d'eau contelent 100 grain-mes d'atniin oiaitquie liquide, et,avec tontes les prcautions d'u-sage, ils le rinttgrret anus saniche. Le lendemain, tois lessymnptmes avaient disparu, et,depuis, rien ne s'est plus iani-test d'insolite chez le chien ma-lade.

Ces trois oprations sont-el-les icessaires, on bien unie seulesutlit-elle ? A nos vtrinairesdle faire les expriences nces-raires, et nos midecins d'es-sayer ces remdes sur les per-sonnes atteintes de la rage.

i 'core une LEpidmic.--Onavailt remarqu. (lue les hiversrigoureux ani ont4aietlt gelelr a le-nllellt utine aunie sauie, exempte

des malies pls oi u mh inius eipi-(limiquies qui, danliits certailas cli-mats, se pr)oduiiselt i tl(jlpiefixe. Le froid en tuait le germedisait-on.

L'hiver (dernier a 6t6 marqu6par des fr'oids inusites sons noslatitudes. La terre a eti glacde"a de grant(es iprofotdeurs, et cc-pendant Memphis est ravagdepar ia tflvre janane, et les depe-chels d'hier annoucent que cer-tains collltts de ia G(orgie SOtllvisites par utie maladie que lesinttlecilus qualifieti de typhltide,et dont les atteintes solat tlor-telies. Les eas de cette maladiese Iprodnisent tonls a la callpa.-gne ; les villes sont lpargledes.JEn quelques jours, cinquautepersonnes out etc emportees.UnT ni&idecin declare qu'il a soi-gaed 29 itialades et qua tous sotimuorts.-Est-ce ie llu maladie oudtu traitemient f

O'est stir les jeunes gens quoIa mnaladie sev\it de p)rtefrence.Les dtsordres qu'elle produltsoit, atireux. Les nllqltleusesell sont le siege. Le sang d&-coanpos6 s'chltappe par la Itouchedes malades, et les souffrancessout atroces.-Petit Jowurnal.

Le Democrat de la Nouvelle-Orliaus publie depnis quelquesjours les denx tableaux snivants

lquii out bie leur eloquence :CONSTITUTION REPUBLICAINE.

Pendant treize alatues le gon-vernement de l'Etat et die ia villea cotsu en taxes directes:Gouver.lelenat dte I'Etat...$50.530.000Gouverneuent tie la ville.. 58,479.935

$109 010,644CONSTITUTION DEMOCRATIQUE.

Les treize annies du gonver-nement de la ville et- de 1'Etat,sons la nouvelle constitution, etd'apres I'assessetment de 1879, nepeuvent tdepasser :Gitvernemaent d'Etat ..... $12.400.000Gouverunemnt de ia ville.. 21,700,000

$34.100,000Difference an cr6dit du gonver-

nemeut ddmocratique, $74,910,-644.

M,nselet a en I, joli wot de gour-inand.

Un de ses intimes Ini dewandaitpourquoi iti e place tonijors, quand iidiie. dlvant une glace :

Pourquai ? parce que je crois man-ger double !

Appel pour une Conventiond'Etat.

Salle llu CEonit6 Central d'Etat,)Parti DI)miuoerte Cons.ervateur,Nlle-Orl6daua, ler Sept nilre. 1879.)

Dans in •edUioin d cornirt central

-d'Etat Idi pai i i)lenowralte Colttservait-lIr" tentie a ili NII- Orlains lie 25 a(fal1879. les resolutions suivantes out etaadptei"'s :

l•esolli que le pr'mieir Iii indi (d'Elctoli',

1S70 ts•t fixa colnlllte I'el''Il e oil une

conventilonl Ell iIarti ldEieiE iate conlser-

vattEur sera teIue ; |pourvEi que dlans le

cas d'ii ne (pidelEiie alo•s lilans cet Etit,

le chairllal duli colite, alvec I'avis dii

colnitE exacultit, s•Eit par'II l pieelite aill-

it lisG i t Ir'aEttell lit h inioEiiEn tie li con-

velltion a telle daite qu'il jugera coEve-aiblile.

l:eoilu que la viile de Baton Roug-est lchoiie 'EorIneEI le, lieu oif la colive' -

Stn tiendia a ses sa nces.R-Eolu que la uomiation de Itpre-

seltation It cette coriventiUon sel'a lit

m11lle que celle iadiiptEe piar lii conve, -

tion dI'Eliit tenlle I liiton-RoKig e le I re-

inier iludi iii d'ioi 1878, lpour lt loncina-

tion tl'in candiliilat polur lii place ltde ''i6siliiEr d'Et;at; poilrvi que tlilute pI'Crii-se Eie I'EIrut Oil rtIElt Witid dle lIt Nle-O(tleans, iailnt Iiidonn in E iEs l igrand1

vote ipour hl .clil lihl t it lin place de l'i-sorietr Ide l'Etat en 1878, tit I'aVirntalge

lu dit li otle i tE iiis it dite iillEuinalion.

Resole gn'un le lehjguE IpoUr cha le 200Cl"ctelIIi t et1111 nl i por. llhlhie fiClactio li ill-

di.ssuis dri ciet est fit6 Colllne la base

ResIolu que IhElns I'6lection lies dIlO6gles ai la dl•it coi1nvetntiPl. ii est rec•,imlIanllli IIiil'une Settle tpersonillllle Seti clhoisie plouii ElIeE 1' E tclhaqulle vot'e.

CIES liSi E iile'll llll IIIiE i1-ollltiilsE (E i

(id-ssus, une c~ontvention du patili dlenll-Eit'te CEil•tE'r.allEnll est parl lit llesElte

cotlo lllie a II,tEui RIouge pouril lundii 6

tin-l, - 1879 a midi.t'tu nll l•i lt il lita I ilatl ielne rI si nll

tion, i •s diEisea s ploiss-es de I'Etat etIts watlls Ide la Nile-Oillilans ailointill~lit ,ila let l tii.tlltatiti •iSivaltte, sa-

'voiE :

PAO()ISSES.A -, 'l.ni .......... 6j East Cailrrlil ...... .A.er n pii ll•,n........ 8 W est\\ arroll....... 2A\ovelims ......... 9 E.st Felictlia...... 9

iiillte........... 5 \'W e t Fe,iciaia .... 9it.sirrir ............ 7 Franli ....... 5...Ca'iutl ............. 9 ( alint............. 3t'tica ei ......... 7 Ilb,-ria i ..............Caulwell .......... l I rvilli ........... 5Ci Illrll........... 2 " J iltkolll ........... 2(taholiii .......... 5 Jutl.I•ron........... 4C(laibor ............ 8 Lufaxesto ........ 6

,ilc orl iI ......... 5 Lalturcll e .......... 10N-ilh.,iE .. ........ 7 Lin oln-i ..... ... l

IEii-t tli, ln R glle..1l l L. iiill nto4........ . 4\\'•i BItion Ltlu- 2 MaIlis•lu ........... 2

olrte holutt ---. . .. 7 St. I illtl'ry........ 19Naic hir•ic~i s ...... 14 St. Martin ......... 5O .atchiita .......... 14 St. Mari y........... 7i'laq -:lltines ...... 4 St. Tauail nil ll ...... 4

'ollme Ci I pete..... 5 Tj ang pll,. ........ 5ilpi'd-s ............ 9l T ttsI..... ......... 14i d .II Iwvt r ......... 3 TeIrrEbhunle ........ 7li"t laud........... 5 ("lion ............. 3

S, lt nr ............ 5 VerJi ilion.......... 5i. lBernlard ........ 2 Velmllnl ............ 3

St. Charlne ........ I W a shi gtol l ....... 3Si. Hllru ......... 3 \VH abter ........... 4

;r. ,anut e .......... 5 W\inl .............. 3St. Jlu• thr B.iptlii.t 4

ORLEANS.First Ward .... ...10 Tenth Ward .......12Wetld Wri dI ......1'2 Elleventh Ward .... 11

Iohiid W\Vrd ........17 Twelflth Ward ..... 5Fauith I \arl ...... 7 Thiriteenth %VWard .. 3Flib Wardl........ 10 Firtreetih Ward.. INixlh \WVrd........ 7 Fifteentlh \Ward.... 4eveith Ward ..... 9 Sixteeiith aLd.... .

Eighth Ward ...... 7 Seveniteenith Ward. 2Ninti \Ward ....... 10

Toils Itas journlliiatx dtlimocrates con-rvte;ltr'lll dlli us lIot I'Etat sulit requis

de iulblit-er I- flit appel.ALBERT VOORHIES.

President.JOHN S. TULLY.

Vice i pid euiltt et chal irlliltl du cotniteexe.iutif.

0. OM. TENNISON, Secri6taiire.

Noni i, n sa•lvlins plus ttre galants.1',iiez Itti ill dtfniiit imnirqtiis d'En-

tr-gnes poril decochr no coin1 Ilillt,.ilt.La; ptlrincesse tie Ftix jouait an bil-

lard acre Iui.

-II anit, dit-elle, que je sois iienmalad ioite ; je Ue Ipeux pas toucher unebille.

-Puiincesse, rpilondit le Imarquis,Ic'st qii'une l illle in'est pas liin cocetu.

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