Download - The Opelousas courier (Opelousas, La.) 1879-09-20 [p ]chroniclingamerica.loc.gov/lccn/sn83026389/1879-09-20/ed-2/seq-1.pdf · Heureux les peuples qui n'ont pas d'histoire, a-t-on

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~e onrre Optu r~i9plusVol. XXVI. Opelousas, Paroisse St. Landry, Lne., Samedi, 20 Septembre 1879. No. 50.

O P 2 L O Ri s A N:

SAMEDI matin. : : 20 SEPT.. 1879.

Pour Juge de DistrictCONCITOYENS DE ST. LANDRY :

Je suis candidat h la plac e de jnge dui 13inedistrict judiciaire, l'lection qui aura lien enDcembre prochain; sujet la inomination duparti Dmocrate-Conservateur de la paroisseruni en convention.

Vous connaissez tous quelle a td ma con-duite passe commi Jugeii de ce district. Jevous y rfre coimiiie la ei'leure garantieque je puisse vous donner ilour l'avenir, et jesollicite vos suffrages.

GEO. W. IIUDSIETII.

Pour GreffierNous sommes autoriss aniioncer M. JAS.

O. CHACHERE, le titulaire actuel, couiou-candidat la place de Grerfier de la Cour deDistrict, l'lection de D .ecemlie lerochaiii,sujet b la nomiination de la Convention U inou-cratique qui aura lieu le 7' Septembre.

Le 14 Septembre 1874.lExtrait de l'Abeil!e de la N. O. du 14 sept ]

Heureux les peuples qui n'ontpas d'histoire, a-t-on dit. Heu-reux aussi, ajouterons-nous, lespeuples qui ayant une histoire,ont pour jalons dle leur aniales,des anniversaires glorieux, rap-pelant les victoires remportessur les ennemis du dehors ou surles oppresseurs du dedans. Com-me la plupart dles Etats de l'U-nion, la Louisiane n'a gure eud'histoire, dans le sens ordinairedu mot, de 1815 1816. Son ex-tence s'est coule calme et pai-sible pendant cette priode d'undemi sicle, marque seulementpar le dveloppement continude sa prosprit.

Mais partir de 1861 la Loui-siane a eu une histoire trop f-conde en vnemetnts et la lou'r-de main du malheur s'est appe-santie sur ses enfiitats. Auxdouleurs de la dfaite, l'humii-liation et aux souffrances del'occupation militaire se sontajouts les deuils et les ruines,apportant la dsolation et lamisre aux foyers dle tous lesLouisiauais. La paix conclue,aprs quatre annes dle guerre,la population s'tait remise cou-rageusement au travail et ellecommenait reprendre espoirdans l'attente de meilleurs jourslorsque les odieuses lois de re-construction vinrent soumettrel'Etat un rgime plus destruc-teur encore que la guerre.

Nous affirmons hautement quesans ce rgime oppresseur quelui out impos les lois du Cou-grs et la politique impitoyablede Grant, la Louisiane auraitaujourd'hui rpar ses ruines etserait depuis longtemps pros-pre et heureuse. Or, ce rgimea dur neuf annes et il dureraitencore, grce au moyen qu'a-vaient imagin les oppresseurspour confisquer perptuit, leur profit, la souverainet dupeuple, si, le 14 septembre 1874,une poigne de patriotes dle laNouvelle Orlans n'avaient prisles armes pour renverser l'usuir-pation.

Sans doute le gouvernementde Kellogg renvers le 14 a trtabli le 17 par les baonnettesde Grant, mais la victoire dlipeuple n'a pas t strile. Lesforces organises par le gnralF. N. Ogden oet gard leur or-ganisation et leurs armes, et c'estgrce elles et uniquement elles, que le nouveau gouverne-ment lu par le peuple en 1876,a pu s'installer et rsister unenouvelle usurpation. Sans lesecours des patriotes du 14 septembre 1874, le gouverneur Ni-cholls ft rest cotmme McEneryun gouverneur in patribus etPackard et maintenu son iusur-pation et et transmis le pouvoir un autre usurpateur.

Il n'existait aucun moyen l-gai d'empcher le Bureau desOompilateurs radicaux d'escanmo-ter indfiniment les rsultats dlesscrutins populaires. D'autrespays on vu leurs liberts sup-primes, l'exercice des droits po-litiques restreint on ananti ; larpublique amricaine a eu letriste honneur d'une inventionnouvelle, celle d'un Bureau an-toris de par la loi refaire '-lection et substituer sa volon-t6 celle de la majorit des lec-teurs.

Quand un peuple que sa Con-atitution et celle de la Rpubli-Que dont il fait partie, dclarentlbir et souverain, se voit ainsilajooet et la dupe d'une coteriei te droit et 'est sou devoir*d ee salever t de faire recon-

itme par la force le gouverne-ae'ti:,qfl rellement lu.

est e qu'ot fait es patriotes* la Noveslle Orlans le I4

pe 14 et le 9 anvier7 4P -4de 4itvrance l-

recueille aujourd'hui les fruits.Commmorer l'anniversaire dii

14 septembre 1874, est donc undevoir lnon seulement an1 pointde vue du pieux hommage a ren-

dre la mmoire des martyrs dela cause du peuple, mais encore

au point de vue de l'enseigne-imenlt qiii ressort (le ce mimoia-ble vnement, dont il est bon

<de rappeler le souvenir lajeune gnration qui s'lve et celles qui la suivront. C'est le

point (le dpart de la rsurrec-tion morale et politique de laLouisiane et il importe lque lesLouisianais ne l'oublient jamais.

Le Bayou Tlche.-Par suite lel'ouragan l'eau du bayou est de-venue noire et tellemient corroil-

pue que le poisson est malade,et que beaucoup crvent. Nous

Spenjsons que la grande quantitdle feuilles, d'herbages, de dtri-tus de toutes sortes emportspar la tempte, a occasionn cet-te corruption, et surtout en ji-gnant cela les poissons morts,les animaux dle toites les esp-

ces (iie les habitants jettent aubayou pour s'eu dbarrasser,sans songer qu'ils peuvent en-gendrer la peste dans le pays.Nous avons leu occasion d'enparler un de nos bous midde-cins qui a dit qu'il voulait enfaire un rapport a la prochainelgislature, atin dle faire con-damner des peines svresceux qui se fint ainsi, par leurparesse, un jeu ile la sant pu-blique.

Celui qui a le malheur de per-dre ses animaux doit faire commeon fait en Europe, c'est--dire,les enterrer atiin le neutraliserla putrifaction. Dans un mo-ment comiiie celui-ci surtout, ola fivre jaune est notre porte,les habitants devraient prendreles plus grandes prcautions. Onsignale plusieurs cas et plusieursdcs Morgan City, et mime

'oni assure qu'elle a fait son ap-parition Franklin, qui depuismardi, 9 sept., s'est mise en qua-rantaine contre la Baie.

Le Board de corporation quis'est assembl mercredi soir, 10sept., a dcid que nous allonsen tablir une samedi contre lebas du bayou. Cette quaran-taine ne serait provisoirementque contre les passagers.

Dans un but de salubrit pu-blique, la vente du poisson estprohibe, jusqu'A nouvel ordre,dans les limites. de la corpora-tion.-Journal d'Ibrie.

Un correspondant dle la Senti-nelle de Thibodaux conclut ainsiun article sur l'importance defaire (le bons choix pour la L-gislature. Nous craignons quel'on pourrait dire la mme chosede nous dans cette paroisse:

Cependant il est indispensabled'tre bien reprsent la pro-chaine lgislature. Y a-t-onsong?-pas le moins du monde-c'est bien le dernier de nossoucis. On cabale, on se disputepour des lections d'officiers deparoisse, qui, comme nous l'a-vous dit plus haut, ne peuventapporter aucun, remde nosmaux-simple affaire dle cama-raderie-et on nglige de choisirdles lgislateurs, ceux dont d-pend notre bieu tre, notre bon-heur.

Il rsulte de cet oubli de nosdevoirs et nos droits, le cette i -pardounnable ngligence, qu'audernier moment lorsqu'il ne seraplus temps de faire un choix,nous serons obligs dle subir lescandidatures des premiers venus,bien heureux encore d'en trou-ver sous la main qui veuillent sed%oner la chose publique.Nous les acclamerons sans con-natre leur opinion sur les sujetsqui nous intressent le plus, et sices reprsentants, dgags par lefait, dle toute obligation enversleurs constituants, exercent lespouvoirs dont nous les avonsin-vestis, contradictoirement nosintrts, qu'aurons-nous dire etsur qui en rejetterons-nous lafaute t

Les lections primaires .pourdlgus la convention Dmo-cratique de paroisse ont. lieu au-jourd'hni dans les -divers arron-dissements de notre paroisse ; laconvention, qui doit nommer lescandidats dmocrates aux diversemplois de la paroisse, s'assem-blera en notre ville Samedi pro-chain, le 27 ; la convention d'Etat, qui nommera les candidatspour tfficieirs d'Etat, se runira Baton. Bouge e 6 octobre ; etP'lctki gnrale aura lieu danstout ltIat le2 deembre.

Travaux prochains de la Le-gislature.

[Extrait de l'Alcill de la N. O. du 13 Sept.]

On a souvent fait remnarqierque la prochaine lgislature,c'est--dire la premiire lgisla-ture qui se runira aprs la rati-fication de la constitution par lepeuple, aura uine imporianiced'autiant plus grande que cetteassemible devrai; sur beaucoup depoints conmplter l'Seuvre ilniche-ve de la convention, et la re-marque est juste. Nous allonspasser en revue ces divers points,atin que les votants sachient aujuste la mission que leurs man-dataires devront remplir danis lasession de 1880, session qui, enraison d(e ce que inouts venoiis dedire, pourra durer trois mois sicela est ncessaire.

La couvention n'a rien laisstaire a lagislalture pour ce

qui concerne la declaration dedroits, la listribultilon deIs poil-voirs, le pouvoir lgislatif, I'As-semble Ginirale, et ta linliia-tion g'lra'e des pounvoirs de lailgisla ture. Seulement, aprschaqule recetnse•ent, et t sa pre-imire sessioli rgulire, i'Asscm-ble Gtrale rpartira la repi-setlationi entre les di\verses pa-roisses et les diiivers districts cd'-lection sur li base de la popula-tion tot.ile. Le premier recense-mIent ne devant avoir lien qu'en1890, l gislature prochlnineiln'aura pas s'en occuper. N ousferous observer a cet g'iiar quele nombre (les reprsentanits nelpourra pis dliasser 90 et leiombrle des sniateurs 3(;, et quele pre'iier pourrait tre rduit a70 et le seccond 24, ce qui seraituie co)iomitj ine ar ique, salls pr-juidice pour la lgislatiion co-ratite-ami contraire, moins il yaurait de ;lgislateurs, tueilleureserait la lgislation.

Nolis trouvons au chapitre duiPouvoir Excutif qu'il pourratre accord par la loi ain secr-taire td'(tat des nicluiienitspour copies oi certtiiicats fournisdes particuliers, et (que les al-locations destines taire faceiaux frais de coimmis Id trsorier,(le l'aiuditeur et du secrtaired'Etat ne devront pas exet•er,en umi an, pour le premier lasomllme (le $200O, pour le secondla sommlie (le $4000, et pour letroisiime la somme tde $1500.La lgislature devra d(onc pourles ioluments ne pas s'carterdes excellents principes d'cono-mie de la conventiion.

L'article 91 de la constitutionporte que la legislature statuerasur les appels interjeter descours de district la Cour Su-prme sur dles questions de droitseulement, tiquand les parties neldsireront qu'iune rvision du

point de droit. Voila, si nous nenous trompons, la lgislatureconvertie en pouvoir judiciaire,ou en une espce dle Conseil d'E-tat, charg (le l'interprtationdles lois. Les questions de droitsont lnombreuses et la solutionde ces questions livre la lgis-lature, rduit singulirement lerie e la Cour Suprle.

La lgislature pourra-t-ellemieux que la Cour Suprme, sta-tuer sur dle pareilles questions 1Les sessions en seront srieuse-ieuti embarrasses, et iue be-sogue (le ce genre exigera de lapart des reprsentants dles con-naissances spciales qui man-quent toujours la plupart d'en-tre-eux. Lui votant cet article,c'est couine si la conventlon eutdit : il faudra dornavant n'iirepour les deux chlamores que desavocats.

Nous voyous dans l'article 110que la lgislature aura le pou-voir <d'augmenter le nombre desjuiges dle distcrict dais iii districtquelconque, lorsque les alf'airespubliques i'exigerout. Avec unelgislature, on petit tre sr queles altaires pudiques l'exigeronttoujours, et par consquent nousdevons regarder non seuleimenttcoumme itidteruine ais encorecomme itiini le nombre des jugesde district. Il en rsultera cer-tainement des abus.

L'article 119 dit que l'assem-ble gnrale passera une loi r-glant le cautiounnement du sh-rf. La convention et bien faitd'en finir avec ce rglement, leslgislatures tant sujettes a cau-tion elles-mmes, c'est-a-diretoujours disposes mnagerl'intrt des fonctioinnaires.Nous n'avons. jamais encore vuque* des cautionnements aientt saisis pour des mtaits mi-nistriels, moius que ces eau-tio•ntemunts ne valussent rieu.

En d'autres pays et sous d'autresgouvernementi s on (lit: ''qui rpond paye." Ici, on dit : " quirpond n1e paye rien." La lgislatture aura encore alixer le can-tionniiicent du greflier de la courde district. Coiiime, dans lesparoisses, ce gretlier sera enimnms temilps einrgistreur desailinatioins, conservaiteurdes liypothques et notaire, la legislatire devra traiter le cautionne-nient de cet oflicier d'une ina-nire srieuse. Nois lne voyoispas pourquioi la convention n'apas rg'' ce point elle-mime.

Nons lisons das l'article 125q1u'il devra y avoir dans chaqueparoisse autan t de juges de paixque la loi l'ordonlera et qu'ilsrecevront les molumlents on sa-laires que la loi tixera. La loifixera aussi le salaire, les iiolumeiints et le cauitionnemenlt deslconi•stables. La lgislatture r-glera-t-elle tlous ces <ltails d'nniimanire coniveinale ? Nous vou-drions on a\voir la certitude.

Dans sa premire session, lalgislat ure devra fiaire les alloca-tions nicessaires pour les rpara;tions du Capitole et le transfertdes archi(ves de l'Etat Baton-louge.

Slle devra crer un bureaud'agriculture, en dtinir les ob-jets, en dsiguier les employs,tixer leurs salaires. Heureuse-ient la constitution dlit que lesdpenses de ce bureau ne pour-riont jamais excder dix millepiustres.

L'article 193 a laiss uie rudetche a I lgislature en lui re-CoMiiiianiant dle pourvoir a la1 ;anlire dont seront juges et

ldcides les contestatiols lec-torales des fotlctioniaires soitd'Etat, soit de paroisse, soit deSmunicipalit, et de pourvoiraussi au moyen de forcer le paie-ment <le la taxe persoinnelle pourles coles publiques. 11 est cer-tain que cette taxe ne sera payeque par les contribuables fon-ciers.

Quant aux articles relatifs la taxe et aux rparations dle le-ves, nous avons dj a it qu'ilsera fort difficile de les mettred'accord avec la taxe dle limita-tion pour tous objets ; la lgisla-ture aura beaucoup discutersur cette section sans es)oir dlel'clairer beaucoup, et il est craindre (que les contribuablesn'en souffrent. * * *

Sous tous les rapports, dureste, il est important que la l-gislature soit compose de mem-bres clairs et consciencieux,dcids s'inspirer de l'esprit dela convention dans les partiesinacheves de son euvre consti-tutionnelle. Sur ce point capi-tal, nous devons avoir foi dansle parti dmocrate, par la raisontrs simple que c'est ce partilue nous d s esdevons les prcieuses

rformues votes par la conven-tion.

Examen de cours d'eau.-Nonsavons anuionc, dernirement,que le major Howell, obissantune loi fdrale qui ordonnel'examen de certains cours d'eauliu Sud, a conti trois corps

d'ingnieurs le travail excuteren Louisiane.

Le premier corps a pour chefM. H. S. Douglas ; il est chargde l'examen de la rivire Amite,ldu Port Hazard jusqu' I'emlbou-

chur e de la rivire, qui se jettedans le bayou Mauchac ; de laTickfiiw, aussi loin qu'elle estnavigable ; de la rivire Tche-fiictla, de son embouchure unpoint qui est une petite dis-tance de Covington ; de la fa-ade du lac, du nouveau canalau chemini de fer Pontchartrain,en vue de l'tablissement d'unbrise lames et d'un port o lesbateaux et les golettes trouve-ront uni refuge en cas de mau-vais temps.

Le deuxime est sons les or-dres de M. Walter H. Hoffman;il a dj parcouru le bayou Ter-rehoniie, de Houma au Golfe, etexaminera le bayou Vermillion,l'ouest du Tche, . partir d'un

point qui est vis--vis de la Nlle-Ibrie, jusqu'au Golfe, le canalCharenton, l'effet dle relier leBayou Tche au Grand Lac.

Le troisime corps est dirigpar M. George O. Elms ; il exa-minera le bayou Buf, partirde Washington, et, vers la Ri-vire Rouge, le bayou Courta-bleau, de Washington la jonc-tion du bayou avec la rivireAtchafalaya, le buyou des Glai-ses, de Simsport l'endroit o iliesse d'tre navigable.-Abhiule.

Guerison de la rage.

Trois Nouveaux Procds.

On a publit rceinmerit -lastatistique dle la rage, plendantl'anie 1878. A ce propos, M.Ayiand, chimiste, et le docteurIHernimii ez, tous deux San-Re-11m , no s co llllllniquell t un111moyen qu'ils ont employ arecsuccs, pour gurir la rage chezun animal.

Le clien dle garde de 1. Ay-lmand devint triste tout coup,

dans les derniers jours de juin.Le docteur Hernaidez, appel,constata tous les symiltoimes dela rage, et M. Aymand, d'accordavec lui pour tenter une exp-rience, fit, dans la partie la moinslarge d'iune caisse, qui pouvaitrecou\vrir son chien, une lunettequi permettait de lui emboiterexacte;ment le coml. Ces mles-sieurs recotvrirelit I'animal aveccette caisse, et aprs avoir serrla partie mobile de la unette,ils lui introdnisirent un hb illiondans la gueule ; puis, avec unipinceau, ils lui barbouillrentavec le jus de deux citrous traistout l'intrieur de la bouche etaussi le dessous tle la languie,qu'ils soulevaient avec une palet-te dle bois.

Une iheure a rs, ils riptrentla mmue opration, avec dle l'al-coiol c 86 degrs, dans lequel ilsavaient fait dissoidre de la r-sine lu cariplayro ; puis, aprsIuln nouiveall temilps, ils tirent unetrolis.ie opratiion, avec un li-tre d'eau contelent 100 grain-mes d'atniin oiaitquie liquide, et,avec tontes les prcautions d'u-sage, ils le rinttgrret anus saniche. Le lendemain, tois lessymnptmes avaient disparu, et,depuis, rien ne s'est plus iani-test d'insolite chez le chien ma-lade.

Ces trois oprations sont-el-les icessaires, on bien unie seulesutlit-elle ? A nos vtrinairesdle faire les expriences nces-raires, et nos midecins d'es-sayer ces remdes sur les per-sonnes atteintes de la rage.

i 'core une LEpidmic.--Onavailt remarqu. (lue les hiversrigoureux ani ont4aietlt gelelr a le-nllellt utine aunie sauie, exempte

des malies pls oi u mh inius eipi-(limiquies qui, danliits certailas cli-mats, se pr)oduiiselt i tl(jlpiefixe. Le froid en tuait le germedisait-on.

L'hiver (dernier a 6t6 marqu6par des fr'oids inusites sons noslatitudes. La terre a eti glacde"a de grant(es iprofotdeurs, et cc-pendant Memphis est ravagdepar ia tflvre janane, et les depe-chels d'hier annoucent que cer-tains collltts de ia G(orgie SOtllvisites par utie maladie que lesinttlecilus qualifieti de typhltide,et dont les atteintes solat tlor-telies. Les eas de cette maladiese Iprodnisent tonls a la callpa.-gne ; les villes sont lpargledes.JEn quelques jours, cinquautepersonnes out etc emportees.UnT ni&idecin declare qu'il a soi-gaed 29 itialades et qua tous sotimuorts.-Est-ce ie llu maladie oudtu traitemient f

O'est stir les jeunes gens quoIa mnaladie sev\it de p)rtefrence.Les dtsordres qu'elle produltsoit, atireux. Les nllqltleusesell sont le siege. Le sang d&-coanpos6 s'chltappe par la Itouchedes malades, et les souffrancessout atroces.-Petit Jowurnal.

Le Democrat de la Nouvelle-Orliaus publie depnis quelquesjours les denx tableaux snivants

lquii out bie leur eloquence :CONSTITUTION REPUBLICAINE.

Pendant treize alatues le gon-vernement de l'Etat et die ia villea cotsu en taxes directes:Gouver.lelenat dte I'Etat...$50.530.000Gouverneuent tie la ville.. 58,479.935

$109 010,644CONSTITUTION DEMOCRATIQUE.

Les treize annies du gonver-nement de la ville et- de 1'Etat,sons la nouvelle constitution, etd'apres I'assessetment de 1879, nepeuvent tdepasser :Gitvernemaent d'Etat ..... $12.400.000Gouverunemnt de ia ville.. 21,700,000

$34.100,000Difference an cr6dit du gonver-

nemeut ddmocratique, $74,910,-644.

M,nselet a en I, joli wot de gour-inand.

Un de ses intimes Ini dewandaitpourquoi iti e place tonijors, quand iidiie. dlvant une glace :

Pourquai ? parce que je crois man-ger double !

Appel pour une Conventiond'Etat.

Salle llu CEonit6 Central d'Etat,)Parti DI)miuoerte Cons.ervateur,Nlle-Orl6daua, ler Sept nilre. 1879.)

Dans in •edUioin d cornirt central

-d'Etat Idi pai i i)lenowralte Colttservait-lIr" tentie a ili NII- Orlains lie 25 a(fal1879. les resolutions suivantes out etaadptei"'s :

l•esolli que le pr'mieir Iii indi (d'Elctoli',

1S70 ts•t fixa colnlllte I'el''Il e oil une

conventilonl Ell iIarti ldEieiE iate conlser-

vattEur sera teIue ; |pourvEi que dlans le

cas d'ii ne (pidelEiie alo•s lilans cet Etit,

le chairllal duli colite, alvec I'avis dii

colnitE exacultit, s•Eit par'II l pieelite aill-

it lisG i t Ir'aEttell lit h inioEiiEn tie li con-

velltion a telle daite qu'il jugera coEve-aiblile.

l:eoilu que la viile de Baton Roug-est lchoiie 'EorIneEI le, lieu oif la colive' -

Stn tiendia a ses sa nces.R-Eolu que la uomiation de Itpre-

seltation It cette coriventiUon sel'a lit

m11lle que celle iadiiptEe piar lii conve, -

tion dI'Eliit tenlle I liiton-RoKig e le I re-

inier iludi iii d'ioi 1878, lpour lt loncina-

tion tl'in candiliilat polur lii place ltde ''i6siliiEr d'Et;at; poilrvi que tlilute pI'Crii-se Eie I'EIrut Oil rtIElt Witid dle lIt Nle-O(tleans, iailnt Iiidonn in E iEs l igrand1

vote ipour hl .clil lihl t it lin place de l'i-sorietr Ide l'Etat en 1878, tit I'aVirntalge

lu dit li otle i tE iiis it dite iillEuinalion.

Resole gn'un le lehjguE IpoUr cha le 200Cl"ctelIIi t et1111 nl i por. llhlhie fiClactio li ill-

di.ssuis dri ciet est fit6 Colllne la base

ResIolu que IhElns I'6lection lies dIlO6gles ai la dl•it coi1nvetntiPl. ii est rec•,imlIanllli IIiil'une Settle tpersonillllle Seti clhoisie plouii ElIeE 1' E tclhaqulle vot'e.

CIES liSi E iile'll llll IIIiE i1-ollltiilsE (E i

(id-ssus, une c~ontvention du patili dlenll-Eit'te CEil•tE'r.allEnll est parl lit llesElte

cotlo lllie a II,tEui RIouge pouril lundii 6

tin-l, - 1879 a midi.t'tu nll l•i lt il lita I ilatl ielne rI si nll

tion, i •s diEisea s ploiss-es de I'Etat etIts watlls Ide la Nile-Oillilans ailointill~lit ,ila let l tii.tlltatiti •iSivaltte, sa-

'voiE :

PAO()ISSES.A -, 'l.ni .......... 6j East Cailrrlil ...... .A.er n pii ll•,n........ 8 W est\\ arroll....... 2A\ovelims ......... 9 E.st Felictlia...... 9

iiillte........... 5 \'W e t Fe,iciaia .... 9it.sirrir ............ 7 Franli ....... 5...Ca'iutl ............. 9 ( alint............. 3t'tica ei ......... 7 Ilb,-ria i ..............Caulwell .......... l I rvilli ........... 5Ci Illrll........... 2 " J iltkolll ........... 2(taholiii .......... 5 Jutl.I•ron........... 4C(laibor ............ 8 Lufaxesto ........ 6

,ilc orl iI ......... 5 Lalturcll e .......... 10N-ilh.,iE .. ........ 7 Lin oln-i ..... ... l

IEii-t tli, ln R glle..1l l L. iiill nto4........ . 4\\'•i BItion Ltlu- 2 MaIlis•lu ........... 2

olrte holutt ---. . .. 7 St. I illtl'ry........ 19Naic hir•ic~i s ...... 14 St. Martin ......... 5O .atchiita .......... 14 St. Mari y........... 7i'laq -:lltines ...... 4 St. Tauail nil ll ...... 4

'ollme Ci I pete..... 5 Tj ang pll,. ........ 5ilpi'd-s ............ 9l T ttsI..... ......... 14i d .II Iwvt r ......... 3 TeIrrEbhunle ........ 7li"t laud........... 5 ("lion ............. 3

S, lt nr ............ 5 VerJi ilion.......... 5i. lBernlard ........ 2 Velmllnl ............ 3

St. Charlne ........ I W a shi gtol l ....... 3Si. Hllru ......... 3 \VH abter ........... 4

;r. ,anut e .......... 5 W\inl .............. 3St. Jlu• thr B.iptlii.t 4

ORLEANS.First Ward .... ...10 Tenth Ward .......12Wetld Wri dI ......1'2 Elleventh Ward .... 11

Iohiid W\Vrd ........17 Twelflth Ward ..... 5Fauith I \arl ...... 7 Thiriteenth %VWard .. 3Flib Wardl........ 10 Firtreetih Ward.. INixlh \WVrd........ 7 Fifteentlh \Ward.... 4eveith Ward ..... 9 Sixteeiith aLd.... .

Eighth Ward ...... 7 Seveniteenith Ward. 2Ninti \Ward ....... 10

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