3. OPELOUSAS, PAROISSE ST.-LANDRY, [Louisiane,] 22...

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VOL. 3. OPELOUSAS, PAROISSE ST.-LANDRY, [Louisiane,] 22 SEPTEMBRE, 1855. No. 42. *~~~~~~~_ _ _ - __________________________^ - - ^^. ^.^ - .. ^ ^^ OPELOUSAS SAMEDI MATIN, 22 SEPTEMS, l85i TICKET DEMOCRATIQUE DEL'ETAI Pour Gowm urn , ROBIIERT C. WICKLIFFE, D'OumT PauJAZa. Pour Lieutenant-Goumrnur, C. B. MOUTON, Dr LArlTaT . Pour Secrtaire d'tt, ANDREW & IIERRON, D'ET Btop Roses. Pour Auditeur, SAMUEL Y. MARKS, D'ONWI FiiAueA. Pour Trsorier, CHARLES E. GRENEAUX, Due NATOBoerN5. Pour Awocat-Giredrl, E. WARREN MOISE, DE PLIAquanmrw. .Pour Surintendant de l'Zducation Publius, SAMUEL BARD, DE CARIOI. Pour le Congris.-4m#. Diatriet, JOHN M. SANDIDGE, DE BeBmum. 1 Aot,185. ( Nous MotMnea autorise h annoneer -e Mr. JaR&UIs RICHAIU est candidat ailti-Know-Nothin la place de ,4bimt de cette pa oise, l'lesi" de )ioveutilre prochain. SES NOUBREUI AMIL. 25 Aott 1855. MMA Sandoz - Meynier,-Veuilles ana- iConner que L. VEILLANT CIuACHER. fils.eat eandidat A nti-Know-Nothing pour la place ,de Shrif de cette paroisse, l'lestion de Euovembre prochain. NOMBTRE D'AMIS. 3O JAin, 1855. ggr Nous sommes autoi 4es annoncer Mr. Wu.- LIA MOUTON conmmne candidat pour la plate d'Avocat de District pour le ib6ine District Judiciaire de cet Esat, l'lection de Novembre 1866. Opelousas, 19 Mai 1866. Wy wesi sommes autoris annoncer que M. ?pastas MouIx.L, est candidat a la place d'Aoses- seur. qu'il occupe maintenant, et que comine tel il croit devoir dclarer qu'il est oppos a la secte Know Nothing. Il se recommande eet amis et oux vptans en gnral. [21 avril. .feasieurs les Editeurs dui Courrier. * Ne reasemblant pas au parti qui ddaigne de pom- taler lee places publiques, et dont, par parenthse, tan grand iiombe sont des mcontents des deux par- tis whig et dmocrate, les membres d parti Anti- Knew Nothing n'ont cepeudant point encore augg6r de ticket pour la prochaine Lgislature. Noue pro- posons donc les personnes suivantes commecandidate du parti Anti-Know Nothing pour reprdaenter la Par roiseue St. Landry la Lgislature: PLACIDE GUILBEAU fils, du Grabd C6teas. .&ANDREW J. TIIOMPSON, du Bayon Chies. . "BENJAMIN R. GANTT, des Opeloau. BAUCOUP o'AeTI-KNow NoTmaUe. tS Une sei;ion spciale de la Cour de Distriet te la Paroisse St. Landry, aura lieu, en cette ville, le troisimine lundi d'Octobre prochain, par r'Hos. Albert Voorhbies, Juge du 14me Diatrict Jado"ikara, pour juger lee affaires recuet'. A. GARRIGUES, Greffier de la Cour de Disutict. Opelocsas, 8 Nept., 1855. rARoriss 8r. LANDRT, ft Sept. 185. An Pr4dent du Wigwam de t. Landry. Veuillez accepter notre rsignation eems neu- bree de rOrdre Know Nothing. Fous arons l'hornneur d'ts* A&. CHAS. B. WEBT i aWAS. E . . IW, JOHN M. SANDEOD, ELI CLARK r. LOUIS DEVIIALL iORIES JEANSONE * GREEN DORMAN, gLEON JOHNSON, WILLIAM WEST CySurlle pemier ct de notre feuille de ce jour, nous publions on joli petit feuilleton de Mme. EngnieNib rtititul l'Olcierd Quart. Neo te remomn ano noslecteurs et principalement nos leetreir. gu"Une eule vente Publique aura lieu anbt > Paroisse avaiit l'miiasn de notre proehain nuum"e Elle au= bo luiiM prochale,. au Cbtffl de PlaVm mi,,et leu pr*iLItfB k1 vendre sant me podul . damoben: uotre ville deua morceaua dm terr, ke eclaves, un lot d's ,UJipu meubles, te Les sow flmPt'r-la listredadOiukins de la Cour Sopot. me rendue; a u u$rsev bil~ la unison de Septembre *nnrafft. flonsu <e8 l5%t.ut aaa.emsr partif anglaise. cbftochee, du il oeouralt, pubis la nous de Vlugb *OW Kav *0l-ga qui lesoent r.tirh de roTU" de. Chevalie de lausit da'u la Pawles&t& -,l *Wme >aunad wuiA ie, lisse a 4es.. six Knowr NotblnI& qui Viennent e of '1 &Wre du> mome ordre dasl Prw sed h ~efbsqulqujs.a . eb~c e4ula obre jeinie tn. dans le. Paroisses i Ml et Otm 30M.ia On ajoute mites quele coes d. twte pardeveve le pcmt Bresu a i bgam#ca le, ar tea llaite Sud-Est de Nom fvks.lIu tlpelouas" et WussnbigwN4 ils muet sl. w .1~~~~~Io* exempta de latriaI suere> mime sat um ~~e 4~dja e; e >srdsarb sieabjiabIqe sbredqe ~~ w- AUX CREOLES LOUISIANAIS. Avant de voua jeter tte baisse dans le parti Know Nothing, coutez les paroles d'un de vous, qui n'a aucun but que celui de vous dire la vrit; qui n'a aucune ambi- tion dans ces jours . l'ambition "bourgeon. ne sur tous les cerveaux", et qui, du fond de sa retraite et de l'isolement de la vie prive, regarde avec calme les vnemens qui ont lieu autour de lui. Un nouveau parti politique vient delever 1l tte dans le pays. Il dit s'tre lev sur les ruines des deux grands partis qui jadis nous divisaient. Il crie haute voix qu'il est le Saintmde lui seul est pur, qui sur s ban- nire brillent tes mots da "moi alit publi. que" "honneer national" "tolrance religi- euse" et "respect la tonstitution", et il vous invite vous ranger autour de lui. Il vousdit efnoredes choses flatteuses pour vous sduire et vous tromper; mais ne l'cou. tex pas; rflchissez un peu et examnnex ea conduite depuis qu'il a proclam sa naissan- ce. Il serait irnutile de vous rappeler tous les vnements qui ont dmenti ses professions de foi; ils sont tous rcents, et vous ne les ignore pas, depuis la lettre de Flournoyjus I ques la Plateforme Louisianajse, cette der- nire Suvre qui est le comble de leurs su- percheries. Mais je ne desire ici m'adresser tous que sur deux sujets qui font partie des principes avous du Know Nothingisme: l'exclusion des trangers naturaliss toute participation dans l'administration des affijtj res du pays, et la prosriion d t'Eglise Cathotiqfett do ses ,royants. Quelqu'un de vousaa-t,il pens de faire les rflexions soui- Yvants: "Mais, moi, je ne veux pas renier mes anctres; ce serait un aflront leur m moire que d'avouer que ceux qui vionnent du mme pays qu'eux sont indignes des droits de citoyen. C'est un reproche qui s'ap- pliquerait moi-mme, car le mme sang qui coulait dans leurs veines, ce mime sang fait battre mon cour dans ma poitrine. Au lieu do les proscrire 'e leur *irai un asyle politique, je me joinwai wiiiqr nous rap- peler les glorieux souvenirs qui se rattachent la patrie qu'ils ont quitte et qui a donne lejour mes pres. Si je suis fier d'tre amn- ricain, si je n'changerais pas ma nationa. lit pour toute autre, il n'y a rien qui puis. se m'empcher de me Suvenir avec orgueil que mes anctres sot ns sur le sol qui pro- duisit le plus grand capitaine des temps mo- dernes, qu'ils apprtbimieat A la grande na- tion dont les faits d'%Ilns et les exploits milittires sont les plus brillants du Bsonde entier; qu'ils taient frre@ de naissance a- vec Lafayette et Rochambeau, qui aux pre. miers cris jets par la libert eur le sol am- ricain, vinrent nous nous offrir leur brus et leur sang. Si autrefois nous les receviens ies ouve-rts pourquoi aujourd'hui leur fer- mer la porte hospitalire? Je ne vois pas la raison du l'opprobre qui t'attache aujourd'hui au nomt d'tranger. Mais s'il faut insulter au malheur, s'il faut leur cracher au isage, soyons au moins justes, et jetons aussi l'or- dure et la boue la mmoire d nos anc. tres; car eax ausi taient trangers."- Mais j'entends de. tous cts des bouches hargneuses et des ceurs avides de places et de pouvoir, chez qui tout beau sentiment est teint, et qui ec|tat *L'honue qui renie ma patrie et s'engage pa serment envers une autre nation est uon parjure indigne de con- fiance publique." Croles Louisianais! que de vains mots, sonnants et' vides; quelle injuste fltrissure. Eaminez les pages de l'histoire amricaine, et la seule qui soit souille, la semoul qui fasse monter le rouge au front, selle qui fait l'humiliation dexute l natio, eb biea! sur cette page est crit en grands Sct,.etrew le noms d'un 4atif, Bene. diet Amold. No0, les greph cours et les belles intetigees-S sont de toutes les na-a. tions, et ai je croyais que l'homme qui s'on. gage ncovers a pay d'adoption, qui promet pbismase ses lois, qui se joint nous pour partager noc bienfaits, natre gloire ou Mos miealburs, ci et homoe, dis.je, pouvait oblier le pays ot pour la preiirg fois ses y'ee s'ouvriroi Ae lumire, je le maudiraisti j'iumnplorerais la ia6ldigion du ciel .ur le mouare qui oublierait la terre o sM Mre l'a berc6 sur ss genoux quand il puisait ta viedans soasem- , qui oublierait l'arbre ot il sjou avecunsfrares, la teure qui renferme le tombeaui de - res etjua le. souve- nirs d'kfuance quLs zattacuheBt au lieu de nothe n eu c-n, apav*n*s eonletats qui noUS'o 'l .o paile tooade, sur le calme os quand gg aitment la nuit nos rv-e, $tBi s( nos psei6* s Itjp*r qu enfin g*omeu^ les iouEraBes cressde la ofl.e t <% vii as. sertions Efle nosa 4 ta w d'Hiuailteua 44ui1.ti.et I&U^g de mes jeese -e -e 1 r Mat 1na s r, Itu ShielB et *:MJ tistsw. Me - ae fnantltts, ,tatCoe s pid isltan seemeas se ustaseaisee osensue. . sa t pof s i#dicterant Sma -- iasie laspp.itMin. de soumis- el>ew avec IM inaiMM entee population vioth e 88 sole Nresoesses de to ases d4tuagef deleqjr 5usdaurasbrua UsI sysense per uspeel ^ ^|^_ji^mij-Jk^-.' *^^f^^ hj^-|'-.l ^belIkaes ;- IIms ig 1ua 6K^aS|^5aL ^ -JSH^^^^^^F^^^flii'v.- - jl^rEs^BY^ Faut-il vous rappeler un autre nom jadis tout puissant. (Il n'tait pas tranger.) Ce. lui qui le portait s'est vou toute sa vie au service de son pays, qiui l'honora de sa con- fiance pendant plus de trente ens sans ja- mais avoir eu un sujet de plainte; de son vi. vant aim et respect, sa mort il emporta les regrets de tous. Le pre de Jacques Dupr tait Franais. Si Jacques Dupr vivait de nos jours il ne serait pas le porte. tendard du parti Know Nothing comme il a t le porte-ten.dard du part. Whig. Dieu veuille quc vos yeux s'ouvrent .la lumire de la vrit. On vous parle de l'influence trangre. Mfais ceci est une chimre; c'est un fantme sorti du cerveau exalt des Know Nothings Elle n'existe pas plus que le serpent de mer ou la fabuleuse Sirne. Examinez vous mmes autour de vous; voyez ai ce sont des trangers de naissance qui occupent les hautes dignits de l'Etat; les voyez-vous en possession du banc de la Cour. Suprme? Sont-Us Juges de District? Combien y en a-t-il dans nos assembles lgislatives? Et tous nos officiers de justice et du Gonverne. ment, nos Shriffs, nos Greffiers, nos Recor. ders etc. sont-ils des trangers de naissance? Pour un tranger vous trouverez cinq cents natifs en place. Fi donc! de vous rier contre l'influenao trsangre, Jo Vous parlerai mrnaintenant de la question religieuse. Mais o sont vos preuves? me dem.indera.t-on. Mes preuves, elles sont dans l'histoire do jour; elles sont la porte de tous ceux qui ne veulent pas fermer le.s yeux la lumire; elles sont aussi clatantes que le soleil qui brille au firmament. Je le prendrai dans la bouche mme des Know. Nothings;je les trouverai dans les rsolution.- de leurs assembles, dans les paroles de leurs orateurs, dans les journaux qui professent leur foi politique. Oh! il no m'en manquera pas, de preuves, et elle' seront cornvain. quantes, car je m'adresse une population honnte qui no connat pas les dtours de l'hypocrisie t qui n'a pas le cunning du Yankee, pour dguiser la 'vrit sous des d1ehor<*de fausse moralit. Dieu merci, il reste encore notre aoci-nne population une forte base de gros bon sens, d'honneur et de franchise que l'invasion des sectaires, des puritains et des hypocrites du Nord n'a pu fairedisparatre, et quand un de leurs con- citoyens qui n'a pas oubli le langage de ses pres leur parlera dans ce langage qu'ils ont appris au berceau, ils no fermeront pas l'o. reille ma parole, et s'il procluame la v*rit, its l'couteroct. Jusqu'an moment de la candidature de Flournoy comme Gouverneur de la Virgi- nie, les Catholiques de la Louisiane igno- raient compltement que la constitution de l'Ordre Know Nothingeontenait une clause qui les ex *!uait de toute, participation aux affaires du pays, et les chassaienfde toutes leplaces publiques. En Virginieil y a peu de <'athodques, et le parti Know Nothing, qui pour la premire fuis se mettait en relief dans la politique du pays, crut avantageux de proclamer la proscriptiot4tes catholiques; mais ce principe de l'ordre, qui derait as- murer leur sdcs, fiat cpuse du Triomphe de leurs adversaires. Le pays qui vit natre l'auteur de la dclaration de l'Indpendance Amricaine n'avit pas entirement oubli le pass,et dans cette lutte tonslessouvenirs de l'poque d notre rvolution furent rveil. liet on se rappela- avec orgueil que ces homftwe qui nous lgurentie plus bel hri. tage plitique de l'Univers avaient prch la tolrance MligiMase, et en vue de sauvegar der pour tonjours la libert de cowncience. ils eraient fait inscrire dans notio Consti. tution, cette grande ouvre de la sag-sse, une claune dclarant que le Congrs ne pourrait pas tablir u"e religion nationale. Les Know Nothinga de la Virginie ne dmentirent pas les principes de Flournoy; donc, en Virginie, les Know Nothinga sont oppossa la reli. gion Catholique. Qu'arriva.t-il? Vous avez entendu comme moi des personnes qui soni ranuintenant trs actives dans notre Paroisse comme Know Nothings lever leur voix pour dnoncer .la doctrine Virginienue, et voiuw le. avez entendues comme moi dire que si leur parti proscrivait la re'igion Catholique, ils l'aliandonneraient. Ils attendaient la Convention de Philadelphie. ' L les Know Nothings ne se dmentirent point. Ils d chirrenmt le voile qui couvrait leur secret, et le parti, runi en Convention Nationale, proclama Ifheatement son opposition la re. ligion'Catholique. Nos reprsentants, MM. uarr6, King et Moore. furent exclus de 'onveation parce qu'ils reprsentaient la portion Catholique drla Louisiane. Etait. ce llaurisi tf Cs messieurs vous ea ont- ils doaz l'explicatioan Oui, M. GCarr, te plus babila, le plus enthousiaste, fit une remontrance-lrdie la Convention; il pr. oh pouir la tolerance religieuse; il eut beau foaie entamdre vOIX vibrante, sa chaleu- roeass 61tieurp ilt at beau tacer avec sa plutae loemile rinjuste cecibduite de ht Coovention, one tl'conuta pas; les pottes lui TurIet Urmeset il ne p6utra pas dans l'en. eeits di Conotave qui ourdissait la des trection de notre teligion et ta religion de os pDres. La Convcntioide Philadelphie Ma til dasu a me rsolution son horreur de 'EglisW de Isae et sa dterminatpn d'arriter les te e corrupirues de cette jwis, eQtait albi le moeeitt farorable x4tpBl-Wqq .avU iis et trai. 4suit duas, 4s. W'#'s Know Ne - eiii tent t6r. sortir a'Vee cause; ua tfu$ argei qui prdit nos premiers par VpBt dop~niu~id, la crainte S gr dise*eaipu blcj lamanque du fet de tai ge, \e amss d'autred rasaB nuaipla p lpi fes ein retinrent en. Ip O r pr6pam de suite Pateformiip pour maintenir leuas .q r id6p vasl~laute. Q is. aSw f S m 14 ^eouasia. ee sea MmR ** pa-d Lousisaess saesn fw-r fJC las est.il de o' qaP vous edle pro- t du itsiluitontle ici, il devrait, au lieu de s'norgueillir de ces succs, denoncer et blmer hautement un parti dont le principe avou est la proscrip- tion des Catholiques. le ftont-ile? Helas, non. Quelle est la consquence que vous devez en tirer? Celle toute nat*relle que la Platerbrme Louisinnaise est une honteuse dception; qu'on l'a faite pour vous conser- ver dans le parti et se servir de vous mme pour vous craser. C'est votre propre main qu'ils vous nmettent la gorge, et c'est votre bras qui est lev pour vous frappere* Et pourqu:i cette exclusion? Les Catholiques ontils jamais manqu aut devoirs de cito- yens, ou refuse de dfendre le pays quand le pays a en besoin d eux? Est-ce que Char. les Carroli de Cariollton, un des signatiuires de la 0claration d., IIndependatce Am. ricaine. n'tait pas Catholique? Est-ce qu'il y a moins do patriotisme ren Louisiane et au Maryland quauilleiars? Avez vous vu h-s prtres catholiques s'inirmiscer dans la poli- tique du pays. Les av-z-vous entendus le dimanche profaner ce saint juiu, et du haut de leur chair se jeter dans l'akinr politique pour enflammer les passions, susciter les vengeances, veiller les prjugs, exciter 1tlh-mite et au crime ? Sont-ce des prtres Catholiques qui harclent le Congrs de p- titions pour l'abolition de l'esclavage? Non; ce sont des muinistres du protestantisme. .Vais je vous diiai o vous trouverez les pr- tres catholiques; je vous rpteraile langage d'in (les fils les plus distingus de la Virgi. nie: *'Vous les trouverez, dit.il, l o l'epi- dmie et la mort dciment les villes. VIous les trouverez au chevet du moribond, le pr- parant pour un autre monde, et lui offrant les consolations de notre glise, et lui rappe- lant la misricorde du Dieu de bont infin e et de Wute puissance. Vous les trouverez fondant dles Asytes de charit; vous les trou- verez aidant toutes les Suvres de bienfaii sance; vous les trnuver-z danrs rvos collge! les plus clairs; vous les trouverez partouil t souil-geant les m!iix de l'humanit souffrani- te. D)trui-ez leurs glises, elles s'lveront de nouveau comme par enchantement; fer- mniez-leur la bouche et mettez-les la torture, pour un martyr vous en entendrez des mil- liers qui rpteront ses paroles et qui mour- ront comrpme lui pour l'amour de Dieu et vos saintes croyances. Que voulez-vous encore; quelles nouvelles preuves biius faut-il ? Dois-je vous rappeler qule Ipuritanisrne du Nord s'immisce dans toutes nos relations, qu'il veut non-seulement nous diriger dans nos croyances.religieuses, mais il veut encore changer nos mours et nos habitudes. Il veut nous fermer le di- manche tous nos lieux d'amusements; il veut nous interdire la gat ce jour.hl; il veut nous enseigner l'hypocrisie. Est-ce que le Conseil Municipal de la Nile.-Orlans n'a pas prohib le dimanche, l'ascension du ballon de M. Godard? E-t ce que les jour. naux qui reprsentent les Yankees la Nile. Orlans ne vous ont pas lit qu'il fallait que le peuple amricain se distingue de tout au- tre par le caractre uniforme de sa natioe- nali;-que la Louisiane seuie profanait le dimanche, et qu'elle devrait se conformer aiux mours et aux habitudes des autres Etats? Ne voyez.*us pas dans toutes ses dmarches une atteinte porte contre votre religion, contre vos croifumes et toutes les traditions de vos anctres qui vous sont chres. N'est ce pas vous faire comprendre clairement que pour tre Amricain il fant oublier votre languie, renier votre religion et vos anctres. Je voudraii tenir entre mes mains une plu. mrue de feu pour sillonner le ciel des vrits q e je viens de vous dire. Dites, maintenant, en ai-je appel' vo sympathies? Ai jecit un seul fait qui n'ex iste pas? Ai je parl vos prjuges, ou pi tt n'avez vous pas sentis d .ns vos &mes que je n'tais pntr que par l'amour profond de la vrit.- Enco e une dernire fois, cro. vez-moi, vo- droits les plus aners sont en danger, La mmoire de vos anctres est tra- ne dans la fange; la religion qne votre mre vous a enseigne, on veut la dtruire. Pliez pliez toujours le genou devant le lion du Nord, re-cevot le joug de la soumissi n; on vous dit que c'est une chane de roses, mais quand vous voudrez vous relever vous serez musel et garott. Evitez maintenant et pour oujjours les approches mensongres de ce part sans conscience, avide de pouvoir - Le pouvoir, voi son seul but. Pour y ar- river, tous les moyens sont bons. Evitez le comme un galeux que vous rencontrez sur votre chemin; son contact vous souillera. A ceux qui hlas se sont laines entraner dans le pige je leur dirai: n'hsitez plus, levez- vous votw dignit d'homme; faites un acte de courage moral, brisez les liens qui vous retiennent une socit dont les maneuvres sont tnbreuses, qui n'agit que dans l'ombre de la nuit, et dont la route dans ses progra est indique par dis gouttes de sang ! GRANDE PRAIRIE. CREMIN DE FEZ DEs OPELOUstAS.-LeS travaux du chemin de fer des Opelousas mar- chent avec une rapidit du plus heureux au- gure. Depuis le 2 de ec mois, les trains qui partent d'Alger, au lieu de s'arrter au ba- you Lafourche, vont jusqu'au bayou Terre; bonne, de l'autre ct du premier de ces cours d'eau. La partie la plus difficile du chemin, celle qui inspirait des eraines as rieases,. est donc construite, et l'etrepriae UA maintenant mene sans eucostbre nne fin. Du bayou Lafourche au bayou Tertebonne, il n'y a que trois milles, mais 4e nouveau chanon livre la compaghie le transport de la rcolte de la aroisse ?e bonne depuis le bayou jqilq'au du Mexique. On voit que Jes direete bien fait de me hter. De - lt Tiger- ville, la distance est de&L La pose des rails 'y ex, untet on a l'es- poir, si le temps4 'y a pa obtacle, de ter- miner cette im a eotion vers le milieu d'octobre.- Vente d' ise,-L'odieuse scne de la veantee a t done Thirak F-mes e Une frache jeune femme, M.*aahall, de Wimbleton, tait aves une corde et vendue pour le Sde de% asklliing mx pences & un cor- r. M. Marshall qui a vcua pendant se|e as en boune intelligence avec a fem- |e , a quatrew ings ans et l'pouse qui vient l d'tre vendoe n'est ge que de treate-einq ass. L'acetear et lm jeue homme de vingt-huit aes La wee aa e lin tu mon- -ment des deux parties SUN OUTRAGE. (Extrait du Courrier de la Louisiane.) Nous arons dit un mot dans notre numero Sd'hier des ignobles calomnies. dbites contre Sles sours de chliarit, Vernon, paroisse Jack-. son, par le rvrend Stell. Voici quels' moyens nos adversaires ont recours pour atta- quer le catholicisme : mensonge et calomnie. Nous recommandons nos lecteurs la lecture de ce qui suit. C'est le rsum du discours de cet nergumne qui rsume si bien en lui le parti auquel il appartient. Nous l'eum- pruntons du Ouachilta Register. (Pour le REGISTER.) Messieurs les Editeurs, Dimanche, 5aot, il y a eu Vernon, pa- roisse Jackson, une discussion trs anime sur les questions politiques du jour. L* re- vrend R. M. Stell, M. D., que je crois tre Sle prsident du grand conclave de cette pa. roisse, est mont la tribune pour dfendre la cause du know-nothingisme. Ses conj'frres l'ont accueilli par des bravos frntiques qui u'nnt fait qu'aller croissant jusqu' la fin de son discours. Le discours du rvrend R. M. Stell con- tient des passages tellement ultra-fedraux et si audacieusement fanatiques, que je d- sire, par l'organe de votre journal, dont la circulation est si grande, leur donner une publicit en dehors de simples precincts d'une assemble de paroisse. En parlant de la plateforme dmocratique de la Louisiane, l'orateur a dclar que les principes qui y sont professs, tendent la dsunion des Etats. Il a repouss l'ide que les griefs qui y sont contenus, suientue rai- son suffisante pour rompre les liens qui nous I rattachent l'Union. L'orateur a dclar tre pour l'Union tout hasard. Que le Congrs adopte oie rappelle telle loi, que la legislation soit toujours aussi o(ppres- sive piour le Sud, le remde et le scrutin. Eli>ez de nouweaux et de meilleurs fonction- naires, et vuus arrterez le mal. Le peuple du Sud n'est pas dispost combattre pour de tels principes. Paflez donc du rajppel i de la loi sur les esclaves fiugitifs, comme i cause suffisante pour rompre 1' Union. CETTE LOI NE POURRA JAMAIS FAIRE RAT- TRAPER DES ESCLAVES POUR CEUX QUI N'EN ONT PAS A RATTRAPER. Eh bien ! est-ce l la doctrine du Know- Nothingisme sur le? droits constitutionnels des Etats ? Cet homme est n dans le Sud (je crois dans la Georgie,) et il est un pro- pritaire d'esclaves ? je vous le demande, le fanatisme de parti a-t-il jamais t pouss plus loin? En parlant de la Platefornne K. N. il aban- donna virtuellement la question de l'exclu- siun des trangers.-Les lois actuelles de la naturalisation lui paratraient bonnessi elles interdisaient l'immigration aux Etats-Unis 1 des pauvres et des criminels. Mais l'orateur i insista beaucoup sur l'importance et la nces- sit absolue de conserver dans la plate-forme Know-Nothing la clause qui exclut les Ca- tholiques. " Ce wigwam, dit-il, a adopt la t plate-forme de Philadelphie et a repouss celle de l'Etat. " M. Stell est oppos aux catholiques parce qu'ils professent allgeance des puissances trangres. Il cite en ce moment un passage tir, je crois, de la bulle de Sixte-Quint, reclamant allgeance son < autorit temporelle de la part de ses sujets spirituels. Cette bulle, ajoute l'orateur, n'a jamais t annulle; les Catholiques Romains sont toujours sous le coup de eette bulle. M. Stell, levant la voix ten ce moment, s'crie "je m'inquite peu de ce que peuvent dire les Catholiques-ils doivent au pape une al- lgeance plus grande qu' toute autre puis- sance du globe; voici une loi qui n'a jamais t rappel et je dfie qui que ce soit de | prouver le contraire.-Ils peuveat nier s'ils le veulent cette allgeance-mais quoi bon ?-ils sont et seront lis par cette bulle < tant qu'elle n'aura pas t rappele. 1 II a dit que l'hpital de Charit la < Nouvelle Orlans tait une institution Ca- tholique, et qu'on refusait d'y admettre les protestants, cause de leurs opinibns reli- 4 gieuses; que cet tablissement tait soutenue par des allocations annuelles de la Lgisla- turc ; que c'tait exclusivement un refuge pour les trangers; qu'ainsi l'tat tait tax pour venir en aide la population des pau- vres (pauper population) trangres; que cet tablissement tait sous le contrle des nonnes catholiques connues sous le nom de Sours ie Charit qui taient, sans aucun doute, pour ne pas dire plus, des femmes d'une vertu facile, et par consquent bien- I venues auprs dem membres de Ia Lgisla. ture. Permettez-moi de dire que je n'ai pas pu saisir mot--mot tout ce qui prcde. J'ai entendu distinctement prononcer ces propres a paroles: "vertu facile, " dont on faisait une accusation contre les Sours de Charit4. Ce- pendant, mon tonnement tait tel que je I n'entendis pas la dernire pertie de la phrase; , mais je suis autoris m'appuyer des noms . les plus respectables pour affirmer que je rap- porte le seas des aroles de l'orateur. La lgirilatBRm a-t-il ajout, affectait tous les ans des sommes considrables au paiement, non- seulement de leurs salaires, mais de leur hba- billement et de leurs frais de voyages, et 1 quels voyages Alles au confessionnal et retours probablement, insinuant ainsi que le but de ces voyages au confessionnal, tait de se faire absoudre du pch d'intimidit pro- fane avec les membres de la lgislature. Eh bien! messieurs, avez-vous jamais en- tendu outra er ai' QU f' - - est trouv dans le Sud un Smme assez aveugl par le bigostime, et rendu assez insens par le fanatisme pour ex- primer un pareil sentiment dans un discours public. C'est pourtant ce mme R. M. Stell qui a fait publier et qui a sign la dclara- tion suivante : IL existe dans ce pays certaines institu- Stions papales qui devraient tre soumises des lois plus efficaces que celles qui les r- gissent -etuellement. Je veux parler des couvents de nonnes et des cloitres. Il serait bon de faire des lois qui imposeraient aux , grands juris du pays le devoir de les visiter t et de les inspecter, comme toute autre pri- 9 son, a"i de prvenir la mauvaise adminis- - tration et de mettre un terme l'oppression t et aax malheurs de leurs pensionnaires; l'a- . vantage de l'habeas-corpus devrait tre ten- A du & toute personae emprisonno dans ces q cellules hideuses et dsoles. e Quelle sera la fi de tout cela, si le peuple g se moutr dispos& setenir de paWuils prin. .. ys' Oh! ruina, lut'es ,fgiu eesde brutes, et les hommes ont perdu le jugement. JUSTICE. P. S.-L'auteur de larticle prcedent n'a pas la prtention de donner autre chose que le sens et la porte du discours mentionn plus haut, sauf les passages entre guillemets. Ces passages, attant qu'il peut se rappeler, sont raports mot mot. Il en appelle au'tnioignage des personnes Sdont les nomns suivent pour certifier la vrit de ce qu'il avance: Ilon. B. L. Defrese, Col. Charis B. Polk, (Prsident de l'assemible], Dr. T. W. Me- Deroy; Dr. P. Quinn; Stetson Track; re- corder de la Paroisse. lion. D. RIlanklin Tihoimpson; David Calvin, Esqr.; R. W. Jamison, Esqr.; James N. Kennedy, Esqr.; et a Henry Gray, de Bienville. Ce dernier a suivi le Dr. Stell dans la discussion. ENCORE LE CATHOLICISME. VN AVEU PRECIECUL Periiremnent un journal dmocrate de Louisville, le Louisciie .Democrat, publiait le paragraphe sui- vaut; "Il est impossible de mieux dpeindre l'bhypocrisie d(lu Know-Nothingisme qu'en rapportant simplemient le fait, qu'a la Louisiane ce parti a nomm candidat aux fonctions de Gouverneur de l'Etat, un Catholique Romain." A cette accusation-car c'en est utfaux yeux des Know-Nothings du Kantucky.-Lb Louisville Jour- nal, organe du Know-Nothingisme, et rdige par M. Prentire, a fait la iponsc suivautc, que nous recom- mandons aux Catholiques qui se laisisent encore pren- dre aux protestations trompeuses des journaux et des orateurs de ce parti. " L'ordre amricain en Louisiane rejette, il est Trai, le principe qui exclut des emplois publics les Catholiques Romainsa, niais il se fonde sur ce que le Catholicismue ItRomain, tel qu'il est reconnu dans cet Etat, est bien ditfrent de ce qu'on appelle ainsi ail- leurs. Les Cathioliques Romains eni Loutihiine ne sont Cathloliques Romains yuc de nom. Le plus grand iinoiibre parmi eux ne vont pas confesse. Ils n'ad- nietteint pas l'auitoi it du pape sur eux; ils ne recon- niiaissent a lui, ni aucun autre, le droit de noummner et dle leur donniier des vques et des prtres sans leur causenitemient. A 'hiladelphie, an mois dle juin dernier, nous avons eu plus l de vi.gt conversations sur ce sujet avec les principaux membres de la Dlgation Louisianaise la Convention Nationale Amricaine, et quoique ces messienus fiussent exti mement dsireux de voir mo- difier le rituel de l'ordre quant la disposition qui concerne les Catholiques. ILS CONSENTAIENT PARFAITEMENT A CE QUE, SULS SA NOU- VELLE FORME, CE RITUEL DEFENDIT AUX MEN- BRES DE L'ORDRE D'APPUYER L ELECTION OULA NOMI- NATION AUX EMPLOIS DAUCUL-N CATHOLIQUE QUI SA IOUMETIAFIT A LA CONIESSION, OU DE TOUTE AL'TRE PERSONNE QUI RECONNAITRAIT AU PAPE LE DROIT D'IMPOSER AU PEUPLE DEB DESSERVANTS ICCLESIASTI- QUES SANS CONSULTER LEUR CHOIX, TOUS LES MEM- BRES DE LA DELEGATION LOUISIANAISE SONT A MEME DBCONFIRMER CE QUE NOUS AVANONS, ET NOUS DESIGNONS L VENE- RABLE JUGE MOORE COMME CELUI DE8 DE- LEGUES AVEC LEQUEL NOUS AVONS EU LES CONVERSATIONS LES PLUS COMPLETES SUR CE SUJET. Si le Catholicisme, au point de vue politique, n'- tait pas plus nuisible, dans les autres Etats que dans la Louisiane, le parti Amricain n'auiait jamais song s'opposer l'lection aux emplois, des Catholiques Romains. (JOURNAL DE LouisVILLE.) L'aveu est-il complet ? Le catholicisme n'est-il pas un titre & l'exclusion ? Sont excepts par une faveur spciale seulement les catholiques qui ne pra- tiquent paw, qui ne sont catho'iques que de nom! SLes dlgus de la Louisiane eux-mmes,---c'est M. Prentice qui l'assure,-consentaient parfaitement ce que le rituel dfendit aux membres de l'ordre, d'appuyer l'lection ou la nomination aux emplois d'un catholique se soumettant la confession! M. le juge Moore peut attester la vracit de l'- diteur du Louismille Journal 1. Moore est un des dlgus de la Louisiane la Con0ontion de Phila- delphie, un de ceux qui ont accept le principe d'ex- clusion contre les catholiques, fesant cependant une exception en faveur de ceux de la Louisiane, parce qu'ils sont, ses yeux, de trs mauvais catholiques !. A-t-on jamais vu pareille chose ! Et que rpon- droi.t les journaux organes de nos adversaires cette curieuse rvlation des vues des dlgus protestante de la Louisiane la Convention de Philadelphie? Nouas disions dernitrement qlue dans la discussion de la question relative au catholicisme, nous puisionus tous nos arguments dans les documents manant du parti Know-Nothiug. En voici un nouveau et des plus significatifs. C'est toute une rvlation! Quand il s'agit de la cause qui a produit l'meute de Louisville, les journaux know-nothing, -citent vo- lontiers et de prfrence, comme seul digne d'tre cr, le Louioville Journal et son rdacteur, M. Pren- tice; reproduiroat-ils l'article qui prcde ? Il est assez important cependant et de nature fair# jaillir la lumire sur des doctrines qu'on essay de tenir dans l'ombre. Ah! M. Hoore a accept, an nom des know.noth- ings de la Louisiane, qu'il reprsentait b la. C(onvn- tion de Philadelphie, la proscription contre les catho- liques qui observaient les rgles de leur religion! Aprs un aveu de cette nature, fait par un homme et un journal donon ne peut suspecter la vracit dans cette circonstance, que deviennent, nous le de- mandons aux gens clairs qui s'interrogent eux- mmes, et qui n'attendent pas l'opinion d'autrui pour y conformer la leur, les tranges assertions de M. Derbigny qui, dans chacun de ses discours, donne sa parole d'honneur que le know-nothingism n'est pas hostile aux catholiques? 'v M. Moore donnera-t-il des explieetions mir M ene- damnable adhsion la plateforms de PlSadelphie, en sa qualit de dput de la Louisiane. Nous voudrions bian v<Ar, .ce sujet, ropinion des jouraaux know-hothings <Tnais nous sommes certaine d'avancea q'lls couvriront de leur silence la rvla- tion significative de M. Prentice; c'est ainsi qu'ils ont fait jusqu'ic lorsque nous avons produit uis de ces documents compromettants en contradictiahr*avee leurs assertions quotidiennes. Cependant il importe que la lumire me fase sur la conduite de M. Moore, dvoile par M. Prentice. -Courrier. (Dptches Ttraphiques ae PIlbIlte.) NOUVELLES PAR L'ATLANTIC. Mxi BALTIQUE -Il g t reu de copieux d- tails sur le bombardement de Sweaborg et l'affaire de la Tchernaa. Les Russes Sweaborg ont eu 40 morte et 160 blsess. Une partie qes fortifica- tions a t dtruite, mniais les allis n'ont pas renou- vel l'attaque. Peux batimens anglais ont ouvert le feu sur Riga, mais sans succs. Mrm n'Azor -Les allis ont fait sauter et ont coul beaucoup de batimens russes dans la mer ><rAzof. Aaw-MsaiT-ii-Les Russes continuent in. Tettir lars, finsitli-m s'est encore rien accompli de dcisif de ce ct. N6ocIATIro's.-Rien de nouveau so sut des ngociations. Le bruit s'est rpandu que I accord avait cess d'exister dans le cabinet autrichien. NOUVELLES PAR L'AFRICA. Halifax,11 septembre-Le steamer .Afria est arriv ici ce soir. Crimse-Rien de nonveau du thtre de la guer- re, sinon des dtails sur les vnements dja si- gnals. Bataille de la Tchrntaia-Les dpches officielles des commandants en chefs disent que la bataille a dur cinq heures. Les Russes ont attaqu trois f6i les hauteurs et ont t trois fois repousse avet perte. On calcule qu'ils ont en 3000 homses mit horasde combat. Les allis ont perdu 1506 boni' mes; ils se disposaient traverser la Tchernaia as vec leur cavalerie. Orner Pacs.-Omer Pacha a reu l'ordre d'alle reprendre le coramandemeat de l'arme turque ei Asie. Espag -Le bruit s'est repanda Paris que li teine Isabelle o disposait abdiquer. NOUVELLES PAR L'ARAGO. New York, 1I septembre-Le steamrner drsg venant du Bavre, e mt auriv ici avec de date. a econtinent jqu'em .o*. I Oiis.-Le g 11raltiler,i das*e atm du 29 aofit, annonce qu'il s'est empar d'une em- buscade russe en face de Malakoff. L'ennemi n'a pas cherch N reprendre sa position. Les comman- dans en chef anglais et franais disent que l'atta- que dirige par Liprandi contre les lignes d la Tchernaia avait pour but de forcer les allis le- ver le sige, etque les Russes ont dploy la plus intrpide bravoure. Le gpnral Simpson dit goe !e feu ouvert le 17 aot contre la place a produit lFelet qu'.n eb at- tendait. Dix-sept officiers franais ont t tus et cin- quante blesss dans la bataille de la Tcliernaia. Baltique.-On a appris par les dernires nouvel- les de Sweaborg, que les fortifications de cette pla- ce ont fort peu souffert du dernier bombardement. L'EPIDEMIE.-Une pidmie dure rare- ment plus de deux mois la Nouvelle-Or- lans quelle que soit l'poque o elle eclate. Cet t, la fivre jaune n'a pris-ce caractre dans notre ville que dans la seconde quinsaine de juillet; elle ne svira probablement puins sous cette forme aprs la premire quiuzaine de septembre. Le mouvement de dcroisance s'opre avee la plus grande rgularit. Ainsi la seconde semaine d'aot est celle qui a offert le chirfre le plus considrable de des, mai# partir d(le ce moment la mortalit a commiene diminuer.-Dans la semaine expirant hle 20 aot, il y avait c 394 enterremens; du 20 au 27 on n'en comptait que 357; du 27 au 3 septemibre, SO1 et du S au 9, 255. La diminuntion a donc t successivement de 37, 56 et 46. En admettant pour la prsente semaine une diminution d'environ 45 on 50 les dcs seront rduits moins de 30 par jour. Dans une ville comme la ntre et avec la population qqlle renferme c'est un chiffre trs faible et qui indique clairement que l'- pidmie est son dclin. Le nombre des victimes de la lvre jaune la Nouvelle-Orlans cet t, est jusqu' ce moment d'environ 2,000: la fiwade neptembre le portera sans doute 2,350. L't dernier on a eompt 2508 dcs.-Abeille. TRISTE ACCIDENT-Un journal de Milna fait l rcit d'un triste accident survenu dans des circonstances fort singulires. A Men- aggio, un cultivateur et sa femme, qui avaient un enfant la mamelle, taient alls aux champs pour la moisson. L'enfant fut dpos sur l'herbe : au bot d'un moment on l'enten- dit gmir. Le mari dit alors la femme de prendre garde l'enfant. Celle-ci, occupe son travail, tardait i faire ee qu'on lui di.- sait. De nouveaux gmissemcnts la firent courir bientt du ct de l'enfant qu'elle trouva ayant dans la bouche une vipre dont la queue seule sortait au debors. L'enfant tait mort. Le pre, furieux de ee qui venait d'arriver, pprta sa femme un coup de faulx qui lui trancha la tte. DIcid-,-En notre ville, Samedi dernier, h lasui- te d'une maladie de langueur, Madame G. Ayrivi, Age d'environ 56 ans. - Sur son habitationm,-o ett PatoNss, Mer- credi dernier, Jame Louise Henry. Veuve de feu Clestin Lavergoe, l'*ge avanc de 75'ant. - Dans la Paroisb Lafayette, Mardi dernier, M. OQTHEZ MOwTOW, &g d'environ 30 ans. Loge H.*. C.. No. 19 M.. A.-. L.. 4. A. . U NE tenue rgulire de cette R.-. Loge J sera tenue le Mercredi, 26 Septembre courant, 4 heures del'aprs-midi. Les frres trangers sont invits d'assisster la sance. Par mandement du V.. M. P. LEONCE HEBRARD, Secrtaire Opelousas, 22 Sept. 1855. A Vendre. LA maison et le lot occeup par Mr. Ayrivi, formant l'encoignure des rues du March et Bellevue, ensemble avec un lot de meublem de maison, ustensiles de cuisine, un lot de Groceries, un lot de livres et beaucoup d'autres articles dont l'numration serait trop longue. S'adresser pour les partieularits, E. BERiCIER. Opelousas, 22 Sept. 1855. * Etat br la 3lo(itt(nr. COUR DE DISTRICT'S 7551 Paroisse St. Landry, o 752 Succession de Louis Gilbert; dcd. V ALERY MAYER, de la Parotss St. Landry, Administrateur de la Succes- sion de feu Louis Gilbert, dcd, dernire- ment de la susdite Paroisse, ayant prsent un Tableau final de distribution entre les li. ritiers de ladite succession, accompagn dn'une ptition demandant l'homologation d'icefui ; Et attendu qu'il a 4t fait droit la demande de la dite ptition par ordre de la Cour susdite en date du 17 Septembre, 1855; En consquence, avis est par le prsent donn aux intresss dans cette Succession, d'avoir dddie au Greffe de la Cour sus- dite, dans les trente jours qui suivront la date du prsent avis, les raisons si aucunes ils ont, pour lesquelles le dit tableau ne serait pas approuv et homologu, l'administrateur d. charg de toute responsabilit ailtrieure et son bond cancell. A. GARRIGUES, Grejfir. Opelownsas, 22 Septembre, 1855 A Vendre. ETNE domestique de maison de ehoix, UA.ge de 28 ans, bonne cuisinire et I trs bonne blanchisseuse. Pour les particu- larits, s'adresser E. Bercier, aux Opelon. * sas, ou J. B. Pollingue, au Grand Coteau. Opelousas, 22 Sept. 1855. A Vendre, 7w B l so ae, sit usur le Bayoi SGiramo, parfaitement tabli, aves Smaison de rsidence et autres, ainsi que 800 Sacres de belle terre de eyprire, sur laquelle . il ya 2000 logs prt tre mis fotaison. g Termes, long. AussiT:-UE belle rsidence, sa centre la de la ville du Grand Coteauti, masuon de r. midefo et cinq btimes aoesoires, eiternee, &e. &c., ds termeu trs aecommoduas. SPouar lepawrtilarit. s'adresmer r (. as t0n SOba A .1*55

Transcript of 3. OPELOUSAS, PAROISSE ST.-LANDRY, [Louisiane,] 22...

Page 1: 3. OPELOUSAS, PAROISSE ST.-LANDRY, [Louisiane,] 22 ...chroniclingamerica.loc.gov/lccn/sn83026389/1855-09-22/ed-1/seq-1.pdf · dem.indera.t-on. Mes preuves, elles sont dans l'histoire

VOL. 3. OPELOUSAS, PAROISSE ST.-LANDRY, [Louisiane,] 22 SEPTEMBRE, 1855. No. 42.*~~~~~~~_ _ _ - __________________________^ - - ^^. ^.^ - .. ^ ^^

OPELOUSASSAMEDI MATIN, 22 SEPTEMS, l85i

TICKET DEMOCRATIQUE DEL'ETAIPour Gowm urn ,

ROBIIERT C. WICKLIFFE, D'OumT PauJAZa.

Pour Lieutenant-Goumrnur,C. B. MOUTON, Dr LArlTaT .

Pour Secrtaire d'tt,ANDREW & IIERRON, D'ET Btop Roses.

Pour Auditeur,SAMUEL Y. MARKS, D'ONWI FiiAueA.

Pour Trsorier,

CHARLES E. GRENEAUX, Due NATOBoerN5.

Pour Awocat-Giredrl,E. WARREN MOISE, DE PLIAquanmrw.

.Pour Surintendant de l'Zducation Publius,SAMUEL BARD, DE CARIOI.

Pour le Congris.-4m#. Diatriet,JOHN M. SANDIDGE, DE BeBmum.

1 Aot,185.

( Nous MotMnea autorise h annoneer -e Mr.JaR&UIs RICHAIU est candidat ailti-Know-Nothinla place de ,4bimt de cette pa oise, l'lesi" de

)ioveutilre prochain.SES NOUBREUI AMIL.

25 Aott 1855.

MMA Sandoz - Meynier,-Veuilles ana-iConner que L. VEILLANT CIuACHER. fils.eat

eandidat A nti-Know-Nothing pour la place,de Shrif de cette paroisse, l'lestion deEuovembre prochain.

NOMBTRE D'AMIS.3O JAin, 1855.

ggr Nous sommes autoi 4es annoncer Mr. Wu.-LIA MOUTON conmmne candidat pour la plate d'Avocatde District pour le ib6ine District Judiciaire de cetEsat, l'lection de Novembre 1866.

Opelousas, 19 Mai 1866.

Wy wesi sommes autoris annoncer que M.?pastas MouIx.L, est candidat a la place d'Aoses-seur. qu'il occupe maintenant, et que comine telil croit devoir dclarer qu'il est oppos a la secteKnow Nothing. Il se recommande eet amis etoux vptans en gnral. [21 avril.

.feasieurs les Editeurs dui Courrier. *

Ne reasemblant pas au parti qui ddaigne de pom-taler lee places publiques, et dont, par parenthse,tan grand iiombe sont des mcontents des deux par-

tis whig et dmocrate, les membres d parti Anti-Knew Nothing n'ont cepeudant point encore augg6r

de ticket pour la prochaine Lgislature. Noue pro-posons donc les personnes suivantes commecandidatedu parti Anti-Know Nothing pour reprdaenter la Parroiseue St. Landry la Lgislature:

PLACIDE GUILBEAU fils, du Grabd C6teas.

.&ANDREW J. TIIOMPSON, du Bayon Chies.

."BENJAMIN R. GANTT, des Opeloau.BAUCOUP o'AeTI-KNow NoTmaUe.

tS Une sei;ion spciale de la Cour de Distriette la Paroisse St. Landry, aura lieu, en cette ville,le troisimine lundi d'Octobre prochain, par r'Hos.Albert Voorhbies, Juge du 14me Diatrict Jado"ikara,pour juger lee affaires recuet'.

A. GARRIGUES, Greffierde la Cour de Disutict.

Opelocsas, 8 Nept., 1855.

rARoriss 8r. LANDRT, ft Sept. 185.

An Pr4dent du Wigwam de t. Landry.

Veuillez accepter notre rsignation eems neu-bree de rOrdre Know Nothing.

Fous arons l'hornneur d'ts* A&.CHAS. B. WEBT

i aWAS. E . . IW,JOHN M. SANDEOD,ELI CLARK r.LOUIS DEVIIALLiORIES JEANSONE *

GREEN DORMAN,gLEON JOHNSON,

WILLIAM WEST

CySurlle pemier ct de notre feuille de ce

jour, nous publions on joli petit feuilleton de Mme.EngnieNib rtititul l'Olcierd Quart. Neo

te remomn ano noslecteurs et principalement

nos leetreir.gu"Une eule vente Publique aura lieu anbt

> Paroisse avaiit l'miiasn de notre proehain nuum"e

Elle au= bo luiiM prochale,. au Cbtffl de PlaVm

mi,,et leu pr*iLItfB k1 vendre sant me podul .damoben: uotre ville deua morceaua dm terr, ke

eclaves, un lot d's ,UJipu meubles, te Les sow

flmPt'r-la listredadOiukins de la Cour Sopot.

me rendue; a u u$rsev bil~ la unison de Septembre*nnrafft. flonsu <e8 l5%t.ut aaa.emsr

partif anglaise.

cbftochee, du il oeouralt, pubis la nous de Vlugb

*OW Kav *0l-ga qui lesoent r.tirh de roTU"

de. Chevalie de lausit da'u la Pawles&t&

-,l *Wme >aunad wuiA ie, lisse a 4es..six Knowr NotblnI& qui Viennent e of '1

&Wre du> mome ordre dasl Prw sed h

~efbsqulqujs.a . eb~c e4ula obrejeinie tn. dans le. Paroisses i Ml et Otm30M.ia On ajoute mites quele coes d.twte pardeveve le pcmt Bresu a i bgam#cale, ar tea llaite Sud-Est de Nom fvks.lIu

tlpelouas" et WussnbigwN4 ils muet sl. w

.1~~~~~Io* exempta de latriaI suere>

mime sat um ~~e 4~dja e; e

>srdsarb sieabjiabIqe sbredqe

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AUX CREOLES LOUISIANAIS.Avant de voua jeter tte baisse dans le

parti Know Nothing, coutez les parolesd'un de vous, qui n'a aucun but que celuide vous dire la vrit; qui n'a aucune ambi-tion dans ces jours . l'ambition "bourgeon.ne sur tous les cerveaux", et qui, du fond desa retraite et de l'isolement de la vie prive,regarde avec calme les vnemens qui ontlieu autour de lui.

Un nouveau parti politique vient delever1l tte dans le pays. Il dit s'tre lev surles ruines des deux grands partis qui jadisnous divisaient. Il crie haute voix qu'il estle Saintmde lui seul est pur, qui sur s ban-nire brillent tes mots da "moi alit publi.que" "honneer national" "tolrance religi-euse" et "respect la tonstitution", et ilvous invite vous ranger autour de lui. Ilvousdit efnoredes choses flatteuses pourvous sduire et vous tromper; mais ne l'cou.tex pas; rflchissez un peu et examnnex eaconduite depuis qu'il a proclam sa naissan-ce. Il serait irnutile de vous rappeler tous lesvnements qui ont dmenti ses professionsde foi; ils sont tous rcents, et vous ne lesignore pas, depuis la lettre de FlournoyjusI ques la Plateforme Louisianajse, cette der-nire Suvre qui est le comble de leurs su-percheries. Mais je ne desire ici m'adressertous que sur deux sujets qui font partie

des principes avous du Know Nothingisme:l'exclusion des trangers naturaliss touteparticipation dans l'administration des affijtjres du pays, et la prosriion d t'EgliseCathotiqfett do ses ,royants. Quelqu'unde vousaa-t,il pens de faire les rflexions soui-Yvants: "Mais, moi, je ne veux pas reniermes anctres; ce serait un aflront leur mmoire que d'avouer que ceux qui vionnentdu mme pays qu'eux sont indignes desdroits de citoyen. C'est un reproche qui s'ap-pliquerait moi-mme, car le mme sangqui coulait dans leurs veines, ce mime sangfait battre mon cour dans ma poitrine. Aulieu do les proscrire 'e leur *irai un asylepolitique, je me joinwai wiiiqr nous rap-peler les glorieux souvenirs qui se rattachentla patrie qu'ils ont quitte et qui a donnelejour mes pres. Si je suis fier d'tre amn-ricain, si je n'changerais pas ma nationa.lit pour toute autre, il n'y a rien qui puis.se m'empcher de me Suvenir avec orgueilque mes anctres sot ns sur le sol qui pro-duisit le plus grand capitaine des temps mo-dernes, qu'ils apprtbimieat A la grande na-tion dont les faits d'%Ilns et les exploitsmilittires sont les plus brillants du Bsondeentier; qu'ils taient frre@ de naissance a-vec Lafayette et Rochambeau, qui aux pre.miers cris jets par la libert eur le sol am-ricain, vinrent nous nous offrir leur bruset leur sang. Si autrefois nous les receviensies ouve-rts pourquoi aujourd'hui leur fer-mer la porte hospitalire? Je ne vois pas laraison du l'opprobre qui t'attache aujourd'huiau nomt d'tranger. Mais s'il faut insulterau malheur, s'il faut leur cracher au isage,soyons au moins justes, et jetons aussi l'or-dure et la boue la mmoire d nos anc.tres; car eax ausi taient trangers."-Mais j'entends de. tous cts des boucheshargneuses et des ceurs avides de places etde pouvoir, chez qui tout beau sentiment estteint, et qui ec|tat *L'honue qui reniema patrie et s'engage pa serment envers uneautre nation est uon parjure indigne de con-fiance publique." Croles Louisianais! quede vains mots, sonnants et' vides; quelleinjuste fltrissure. Eaminez les pages del'histoire amricaine, et la seule qui soitsouille, la semoul qui fasse monter le rougeau front, selle qui fait l'humiliation dexutel natio, eb biea! sur cette page est crit engrands Sct,.etrew le noms d'un 4atif, Bene.diet Amold. No0, les greph cours et lesbelles intetigees-S sont de toutes les na-a.tions, et ai je croyais que l'homme qui s'on.gage ncovers a pay d'adoption, qui prometpbismase ses lois, qui se joint nouspour partager noc bienfaits, natre gloire ou

Mos miealburs, ci et homoe, dis.je, pouvaitoblier le pays ot pour la preiirg fois sesy'ee s'ouvriroi Ae lumire, je le maudiraistij'iumnplorerais la ia6ldigion du ciel .ur lemouare qui oublierait la terre o sM Mre

l'a berc6 sur ss genoux quand il puisait taviedans soasem- , qui oublierait l'arbre ot ilsjou avecunsfrares, la teure qui renfermele tombeaui de - res etjua le. souve-nirs d'kfuance quLs zattacuheBt au lieu denothe n eu c-n, apav*n*s eonletatsqui noUS'o 'l .o paile tooade, sur

le calme os quandgg aitment la nuit nos

rv-e, $tBi s( nos psei6*s Itjp*r quenfin g*omeu^ les iouEraBes cressdela ofl.e t <% vii as.sertions Efle nosa 4 ta wd'Hiuailteua 44ui1.ti.et I&U^g demes jeese -e -e 1 r Mat 1na s r,Itu ShielB et *:MJ tistsw. Me -

ae fnantltts, ,tatCoe s pid isltanseemeas se ustaseaisee osensue.

. sa t pof s i#dicterantSma --iasie laspp.itMin. de soumis-

el>ew avec IM inaiMM entee p opulationvioth e 88 sole Nresoesses de

to ases d4tuag efdeleqjr 5usdaurasbrua

UsI sysense per uspeel^ ̂ |^_ji^mij-Jk^-.' *^^f^^ hj ̂ -|'-.l ̂belIkaes

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ig 1ua6K^aS|^5aL ^-JSH^^^^^^F^^^flii'v.-- jl^rEs^BY^

Faut-il vous rappeler un autre nom jadistout puissant. (Il n'tait pas tranger.) Ce.lui qui le portait s'est vou toute sa vie auservice de son pays, qiui l'honora de sa con-fiance pendant plus de trente ens sans ja-mais avoir eu un sujet de plainte; de son vi.vant aim et respect, sa mort il emportales regrets de tous. Le pre de JacquesDupr tait Franais. Si Jacques Duprvivait de nos jours il ne serait pas le porte.tendard du parti Know Nothing comme ila t le porte-ten.dard du part. Whig.

Dieu veuille quc vos yeux s'ouvrent .lalumire de la vrit.

On vous parle de l'influence trangre.Mfais ceci est une chimre; c'est un fantmesorti du cerveau exalt des Know NothingsElle n'existe pas plus que le serpent de merou la fabuleuse Sirne. Examinez vousmmes autour de vous; voyez ai ce sont destrangers de naissance qui occupent leshautes dignits de l'Etat; les voyez-vous enpossession du banc de la Cour. Suprme?Sont-Us Juges de District? Combien y ena-t-il dans nos assembles lgislatives? Ettous nos officiers de justice et du Gonverne.ment, nos Shriffs, nos Greffiers, nos Recor.ders etc. sont-ils des trangers de naissance?Pour un tranger vous trouverez cinq centsnatifs en place. Fi donc! de vous riercontre l'influenao trsangre,

Jo Vous parlerai mrnaintenant de la questionreligieuse. Mais o sont vos preuves? medem.indera.t-on. Mes preuves, elles sontdans l'histoire do jour; elles sont la portede tous ceux qui ne veulent pas fermer le.syeux la lumire; elles sont aussi clatantesque le soleil qui brille au firmament. Je leprendrai dans la bouche mme des Know.Nothings;je les trouverai dans les rsolution.-de leurs assembles, dans les paroles de leursorateurs, dans les journaux qui professentleur foi politique. Oh! il no m'en manquerapas, de preuves, et elle' seront cornvain.quantes, car je m'adresse une populationhonnte qui no connat pas les dtours del'hypocrisie t qui n'a pas le cunning duYankee, pour dguiser la 'vrit sous desd1ehor<*de fausse moralit. Dieu merci, ilreste encore notre aoci-nne populationune forte base de gros bon sens, d'honneuret de franchise que l'invasion des sectaires,des puritains et des hypocrites du Nord n'apu fairedisparatre, et quand un de leurs con-citoyens qui n'a pas oubli le langage de sespres leur parlera dans ce langage qu'ils ontappris au berceau, ils no fermeront pas l'o.reille ma parole, et s'il procluame la v*rit,its l'couteroct.

Jusqu'an moment de la candidature deFlournoy comme Gouverneur de la Virgi-nie, les Catholiques de la Louisiane igno-raient compltement que la constitution del'Ordre Know Nothingeontenait une clausequi les ex *!uait de toute, participation auxaffaires du pays, et les chassaienfde toutesleplaces publiques. En Virginieil y a peude <'athodques, et le parti Know Nothing,qui pour la premire fuis se mettait en reliefdans la politique du pays, crut avantageuxde proclamer la proscriptiot4tes catholiques;mais ce principe de l'ordre, qui derait as-murer leur sdcs, fiat cpuse du Triomphe deleurs adversaires. Le pays qui vit natrel'auteur de la dclaration de l'IndpendanceAmricaine n'avit pas entirement oublile pass,et dans cette lutte tonslessouvenirsde l'poque d notre rvolution furent rveil.liet on se rappela- avec orgueil que ceshomftwe qui nous lgurentie plus bel hri.tage plitique de l'Univers avaient prch latolrance MligiMase, et en vue de sauvegarder pour tonjours la libert de cowncience.ils eraient fait inscrire dans notio Consti.tution, cette grande ouvre de la sag-sse, uneclaune dclarant que le Congrs ne pourraitpas tablir u"e religion nationale. Les KnowNothinga de la Virginie ne dmentirent pasles principes de Flournoy; donc, en Virginie,les Know Nothinga sont oppossa la reli.gion Catholique. Qu'arriva.t-il? Vous avezentendu comme moi des personnes qui soniranuintenant trs actives dans notre Paroissecomme Know Nothings lever leur voix pourdnoncer .la doctrine Virginienue, et voiuwle. avez entendues comme moi dire que sileur parti proscrivait la re'igion Catholique,ils l'aliandonneraient. Ils attendaient laConvention de Philadelphie. ' L les KnowNothings ne se dmentirent point. Ils dchirrenmt le voile qui couvrait leur secret, etle parti, runi en Convention Nationale,proclama Ifheatement son opposition la re.ligion'Catholique. Nos reprsentants, MM.

uarr6, King et Moore. furent exclus de'onveation parce qu'ils reprsentaient

la portion Catholique drla Louisiane. Etait.ce llaurisi tf Cs messieurs vous ea ont-ils doaz l'explicatioan Oui, M. GCarr,

te plus babila, le plus enthousiaste, fit uneremontrance-lrdie la Convention; il pr.

oh pouir la tolerance religieuse; il eut beaufoaie entamdre vOIX vibrante, sa chaleu-roeass 61tieurp ilt at beau tacer avec saplutae loemile rinjuste cecibduite de htCoovention, one tl'conuta pas; les pottes luiTurIet Urmeset il ne p6utra pas dans l'en.eeits di Conotave qui ourdissait la destrection de notre teligion et ta religion de

os pDres. La Convcntioide PhiladelphieMa til dasu a me rsolution son horreurde 'EglisW de Isae et sa dterminatpnd'arriter les te e corrupirues de cette

jwis, eQtait albi le moeeitt farorablex4tpBl-Wqq .avU iis et trai.

4suit duas, 4s. W'#'s Know Ne -eiii tent t6r. sortir a'Vee cause;

ua tfu$ argei qui prdit nos premierspar VpBt dop~niu~id, la crainteS gr dise*eaipu blcj lamanque

du fet de tai ge, \e amss d'autredrasaB nuaipla p lpi fes ein retinrent en.

Ip O r pr6pam de suitePateformiip pour maintenir leuas

.q r id6p vasl~laute. Q is.aSw f S m 14 ^eouasia.

ee sea MmR ** pa-d Lousisaesssaesn fw-r fJC las est.il de

o' qaP vousedle pro-t du

itsiluitontle

ici, il devrait, au lieu de s'norgueillir de cessuccs, denoncer et blmer hautement unparti dont le principe avou est la proscrip-tion des Catholiques. le ftont-ile? Helas,non. Quelle est la consquence que vousdevez en tirer? Celle toute nat*relle que laPlaterbrme Louisinnaise est une honteusedception; qu'on l'a faite pour vous conser-ver dans le parti et se servir de vous mmepour vous craser. C'est votre propre mainqu'ils vous nmettent la gorge, et c'est votrebras qui est lev pour vous frappere* Etpourqu:i cette exclusion? Les Catholiquesontils jamais manqu aut devoirs de cito-yens, ou refuse de dfendre le pays quandle pays a en besoin d eux? Est-ce que Char.les Carroli de Cariollton, un des signatiuiresde la 0claration d., IIndependatce Am.ricaine. n'tait pas Catholique? Est-ce qu'ily a moins do patriotisme ren Louisiane etau Maryland quauilleiars? Avez vous vu h-sprtres catholiques s'inirmiscer dans la poli-tique du pays. Les av-z-vous entendus ledimanche profaner ce saint juiu, et du hautde leur chair se jeter dans l'akinr politiquepour enflammer les passions, susciter lesvengeances, veiller les prjugs, exciter 1tlh-mite et au crime ? Sont-ce des prtresCatholiques qui harclent le Congrs de p-titions pour l'abolition de l'esclavage? Non;ce sont des muinistres du protestantisme..Vais je vous diiai o vous trouverez les pr-tres catholiques; je vous rpteraile langaged'in (les fils les plus distingus de la Virgi.nie: *'Vous les trouverez, dit.il, l o l'epi-dmie et la mort dciment les villes. VIousles trouverez au chevet du moribond, le pr-parant pour un autre monde, et lui offrantles consolations de notre glise, et lui rappe-lant la misricorde du Dieu de bont infin eet de Wute puissance. Vous les trouverezfondant dles Asytes de charit; vous les trou-verez aidant toutes les Suvres de bienfaiisance; vous les trnuver-z danrs rvos collge!les plus clairs; vous les trouverez partouil tsouil-geant les m!iix de l'humanit souffrani-te. D)trui-ez leurs glises, elles s'lverontde nouveau comme par enchantement; fer-mniez-leur la bouche et mettez-les la torture,pour un martyr vous en entendrez des mil-liers qui rpteront ses paroles et qui mour-ront comrpme lui pour l'amour de Dieu et vossaintes croyances.

Que voulez-vous encore; quelles nouvellespreuves biius faut-il ? Dois-je vous rappelerqule Ipuritanisrne du Nord s'immisce danstoutes nos relations, qu'il veut non-seulementnous diriger dans nos croyances.religieuses,mais il veut encore changer nos mours etnos habitudes. Il veut nous fermer le di-manche tous nos lieux d'amusements; ilveut nous interdire la gat ce jour.hl; ilveut nous enseigner l'hypocrisie. Est-ceque le Conseil Municipal de la Nile.-Orlansn'a pas prohib le dimanche, l'ascension duballon de M. Godard? E-t ce que les jour.naux qui reprsentent les Yankees la Nile.Orlans ne vous ont pas lit qu'il fallait quele peuple amricain se distingue de tout au-tre par le caractre uniforme de sa natioe-nali;-que la Louisiane seuie profanait ledimanche, et qu'elle devrait se conformer aiuxmours et aux habitudes des autres Etats? Nevoyez.*us pas dans toutes ses dmarchesune atteinte porte contre votre religion,contre vos croifumes et toutes les traditionsde vos anctres qui vous sont chres. N'estce pas vous faire comprendre clairementque pour tre Amricain il fant oublier votrelanguie, renier votre religion et vos anctres.Je voudraii tenir entre mes mains une plu.mrue de feu pour sillonner le ciel des vritsq e je viens de vous dire.

Dites, maintenant, en ai-je appel' vosympathies? Ai jecit un seul fait qui n'existe pas? Ai je parl vos prjuges, ou pi ttn'avez vous pas sentis d .ns vos &mes queje n'tais pntr que par l'amour profondde la vrit.- Enco e une dernire fois, cro.vez-moi, vo- droits les plus aners sont endanger, La mmoire de vos anctres est tra-ne dans la fange; la religion qne votre mrevous a enseigne, on veut la dtruire. Pliezpliez toujours le genou devant le lion duNord, re-cevot le joug de la soumissi n; onvous dit que c'est une chane de roses, maisquand vous voudrez vous relever vous serezmusel et garott. Evitez maintenant etpour oujjours les approches mensongres dece part sans conscience, avide de pouvoir -

Le pouvoir, voi son seul but. Pour y ar-river, tous les moyens sont bons. Evitez lecomme un galeux que vous rencontrez survotre chemin; son contact vous souillera. Aceux qui hlas se sont laines entraner dansle pige je leur dirai: n'hsitez plus, levez-vous votw dignit d'homme; faites un actede courage moral, brisez les liens qui vousretiennent une socit dont les maneuvressont tnbreuses, qui n'agit que dans l'ombrede la nuit, et dont la route dans ses prograest indique par dis gouttes de sang !

GRANDE PRAIRIE.

CREMIN DE FEZ DEs OPELOUstAS.-LeStravaux du chemin de fer des Opelousas mar-chent avec une rapidit du plus heureux au-gure. Depuis le 2 de ec mois, les trains quipartent d'Alger, au lieu de s'arrter au ba-you Lafourche, vont jusqu'au bayou Terre;bonne, de l'autre ct du premier de cescours d'eau. La partie la plus difficile duchemin, celle qui inspirait des eraines asrieases,. est donc construite, et l'etrepriaeUA maintenant mene sans eucostbre

nne fin. Du bayou Lafourche au bayouTertebonne, il n'y a que trois milles, mais4e nouveau chanon livre la compaghie letransport de la rcolte de la aroisse ?ebonne depuis le bayou jqilq'au duMexique. On voit que Jes direete bienfait de me hter. De - lt Tiger-ville, la distance est de&L La posedes rails 'y ex, untet on a l'es-poir, si le temps4 'y a pa obtacle, de ter-miner cette im a eotion vers le milieud'octobre.-

Vente d' ise,-L'odieuse scne dela veantee a t done ThirakF-mes e Une frache jeune femme,

M.*aahall, de Wimbleton, taitaves une corde et vendue pour le

Sde de% asklliing mx pences & un cor-r. M. Marshall qui a vcua pendant

se|e as en boune intelligence avec a fem-|e , a quatrew ings ans et l'pouse qui vientl d'tre vendoe n'est ge que de treate-einqass. L'acetear et lm jeue homme devingt-huit aes La wee aa e lin tu mon-

-ment des deux parties

SUN OUTRAGE.(Extrait du Courrier de la Louisiane.)Nous arons dit un mot dans notre numero

Sd'hier des ignobles calomnies. dbites contreSles sours de chliarit, Vernon, paroisse Jack-.son, par le rvrend Stell. Voici quels'moyens nos adversaires ont recours pour atta-quer le catholicisme : mensonge et calomnie.Nous recommandons nos lecteurs la lecturede ce qui suit. C'est le rsum du discoursde cet nergumne qui rsume si bien en luile parti auquel il appartient. Nous l'eum-pruntons du Ouachilta Register.

(Pour le REGISTER.)Messieurs les Editeurs,

Dimanche, 5aot, il y a eu Vernon, pa-roisse Jackson, une discussion trs animesur les questions politiques du jour. L* re-vrend R. M. Stell, M. D., que je crois treSle prsident du grand conclave de cette pa.roisse, est mont la tribune pour dfendrela cause du know-nothingisme. Ses conj'frresl'ont accueilli par des bravos frntiques quiu'nnt fait qu'aller croissant jusqu' la fin deson discours.

Le discours du rvrend R. M. Stell con-tient des passages tellement ultra-fedrauxet si audacieusement fanatiques, que je d-sire, par l'organe de votre journal, dont lacirculation est si grande, leur donner unepublicit en dehors de simples precincts d'uneassemble de paroisse.

En parlant de la plateforme dmocratiquede la Louisiane, l'orateur a dclar que lesprincipes qui y sont professs, tendent ladsunion des Etats. Il a repouss l'ide queles griefs qui y sont contenus, suientue rai-son suffisante pour rompre les liens qui nous Irattachent l'Union. L'orateur a dclartre pour l'Union tout hasard. Que leCongrs adopte oie rappelle telle loi, quela legislation soit toujours aussi o(ppres-sive piour le Sud, le remde et le scrutin.Eli>ez de nouweaux et de meilleurs fonction-naires, et vuus arrterez le mal. Le peupledu Sud n'est pas dispost combattre pourde tels principes. Paflez donc du rajppel ide la loi sur les esclaves fiugitifs, comme icause suffisante pour rompre 1' Union.CETTE LOI NE POURRA JAMAIS FAIRE RAT-TRAPER DES ESCLAVES POUR CEUX QUI N'ENONT PAS A RATTRAPER.

Eh bien ! est-ce l la doctrine du Know-Nothingisme sur le? droits constitutionnelsdes Etats ? Cet homme est n dans le Sud(je crois dans la Georgie,) et il est un pro-pritaire d'esclaves ? je vous le demande, lefanatisme de parti a-t-il jamais t poussplus loin?

En parlant de la Platefornne K. N. il aban-donna virtuellement la question de l'exclu-siun des trangers.-Les lois actuelles de lanaturalisation lui paratraient bonnessi ellesinterdisaient l'immigration aux Etats-Unis 1des pauvres et des criminels. Mais l'orateur iinsista beaucoup sur l'importance et la nces-sit absolue de conserver dans la plate-formeKnow-Nothing la clause qui exclut les Ca-tholiques. " Ce wigwam, dit-il, a adopt la tplate-forme de Philadelphie et a repousscelle de l'Etat. " M. Stell est oppos auxcatholiques parce qu'ils professent allgeancedes puissances trangres. Il cite en cemoment un passage tir, je crois, de la bullede Sixte-Quint, reclamant allgeance son <autorit temporelle de la part de ses sujetsspirituels. Cette bulle, ajoute l'orateur, n'ajamais t annulle; les Catholiques Romainssont toujours sous le coup de eette bulle. M.Stell, levant la voix ten ce moment, s'crie"je m'inquite peu de ce que peuvent direles Catholiques-ils doivent au pape une al-lgeance plus grande qu' toute autre puis-sance du globe; voici une loi qui n'a jamaist rappel et je dfie qui que ce soit de |prouver le contraire.-Ils peuveat nier s'ilsle veulent cette allgeance-mais quoibon ?-ils sont et seront lis par cette bulle <tant qu'elle n'aura pas t rappele. 1

II a dit que l'hpital de Charit la <Nouvelle Orlans tait une institution Ca-tholique, et qu'on refusait d'y admettre lesprotestants, cause de leurs opinibns reli- 4gieuses; que cet tablissement tait soutenuepar des allocations annuelles de la Lgisla-turc ; que c'tait exclusivement un refugepour les trangers; qu'ainsi l'tat tait taxpour venir en aide la population des pau-vres (pauper population) trangres; que cettablissement tait sous le contrle desnonnes catholiques connues sous le nom deSours ie Charit qui taient, sans aucundoute, pour ne pas dire plus, des femmesd'une vertu facile, et par consquent bien- Ivenues auprs dem membres de Ia Lgisla.ture.

Permettez-moi de dire que je n'ai pas pusaisir mot--mot tout ce qui prcde. J'aientendu distinctement prononcer ces propres aparoles: "vertu facile, " dont on faisait uneaccusation contre les Sours de Charit4. Ce- pendant, mon tonnement tait tel que je In'entendis pas la dernire pertie de la phrase; ,mais je suis autoris m'appuyer des noms .les plus respectables pour affirmer que je rap-porte le seas des aroles de l'orateur. LalgirilatBRm a-t-il ajout, affectait tous les ansdes sommes considrables au paiement, non-seulement de leurs salaires, mais de leur hba-billement et de leurs frais de voyages, et 1quels voyages Alles au confessionnal etretours probablement, insinuant ainsi que lebut de ces voyages au confessionnal, tait dese faire absoudre du pch d'intimidit pro-fane avec les membres de la lgislature.

Eh bien! messieurs, avez-vous jamais en-tendu outra er ai' QU

f' - - est trouv dans le Sud unSmme assez aveugl par le bigostime, et

rendu assez insens par le fanatisme pour ex-primer un pareil sentiment dans un discourspublic. C'est pourtant ce mme R. M. Stellqui a fait publier et qui a sign la dclara-tion suivante :

IL existe dans ce pays certaines institu-Stions papales qui devraient tre soumises des lois plus efficaces que celles qui les r-gissent -etuellement. Je veux parler descouvents de nonnes et des cloitres. Il seraitbon de faire des lois qui imposeraient aux

, grands juris du pays le devoir de les visitert et de les inspecter, comme toute autre pri-9 son, a"i de prvenir la mauvaise adminis-- tration et de mettre un terme l'oppressiont et aax malheurs de leurs pensionnaires; l'a-

.vantage de l'habeas-corpus devrait tre ten-A du & toute personae emprisonno dans ces

q cellules hideuses et dsoles.e Quelle sera la fi de tout cela, si le peupleg se moutr dispos& setenir de paWuils prin...ys' Oh! ruina, lut'es ,fgiu eesde

brutes, et les hommes ont perdu le jugement.JUSTICE.

P. S.-L'auteur de larticle prcedent n'apas la prtention de donner autre chose quele sens et la porte du discours mentionnplus haut, sauf les passages entre guillemets.Ces passages, attant qu'il peut se rappeler,sont raports mot mot.

Il en appelle au'tnioignage des personnesSdont les nomns suivent pour certifier la vritde ce qu'il avance:

Ilon. B. L. Defrese, Col. Charis B. Polk,(Prsident de l'assemible], Dr. T. W. Me-Deroy; Dr. P. Quinn; Stetson Track; re-corder de la Paroisse. lion. D. RIlanklinTihoimpson; David Calvin, Esqr.; R. W.Jamison, Esqr.; James N. Kennedy, Esqr.;et a Henry Gray, de Bienville. Ce derniera suivi le Dr. Stell dans la discussion.

ENCORE LE CATHOLICISME.VN AVEU PRECIECUL

Periiremnent un journal dmocrate de Louisville,le Louisciie .Democrat, publiait le paragraphe sui-vaut;

"Il est impossible de mieux dpeindre l'bhypocrisied(lu Know-Nothingisme qu'en rapportant simplemientle fait, qu'a la Louisiane ce parti a nomm candidataux fonctions de Gouverneur de l'Etat, un CatholiqueRomain."

A cette accusation-car c'en est utfaux yeux desKnow-Nothings du Kantucky.-Lb Louisville Jour-nal, organe du Know-Nothingisme, et rdige par M.Prentire, a fait la iponsc suivautc, que nous recom-mandons aux Catholiques qui se laisisent encore pren-dre aux protestations trompeuses des journaux et desorateurs de ce parti.

" L'ordre amricain en Louisiane rejette, il estTrai, le principe qui exclut des emplois publics lesCatholiques Romainsa, niais il se fonde sur ce que leCatholicismue ItRomain, tel qu'il est reconnu dans cetEtat, est bien ditfrent de ce qu'on appelle ainsi ail-leurs. Les Cathioliques Romains eni Loutihiine ne sontCathloliques Romains yuc de nom. Le plus grandiinoiibre parmi eux ne vont pas confesse. Ils n'ad-nietteint pas l'auitoi it du pape sur eux; ils ne recon-niiaissent a lui, ni aucun autre, le droit de noummneret dle leur donniier des vques et des prtres sansleur causenitemient.

A 'hiladelphie, an mois dle juin dernier, nous avonseu plus l de vi.gt conversations sur ce sujet avec lesprincipaux membres de la Dlgation Louisianaise la Convention Nationale Amricaine, et quoique cesmessienus fiussent exti mement dsireux de voir mo-difier le rituel de l'ordre quant la disposition quiconcerne les Catholiques. ILS CONSENTAIENTPARFAITEMENT A CE QUE, SULS SA NOU-VELLE FORME, CE RITUEL DEFENDIT AUX MEN-BRES DE L'ORDRE D'APPUYER L ELECTION OU LA NOMI-NATION AUX EMPLOIS DAUCUL-N CATHOLIQUE QUI SAIOUMETIAFIT A LA CONIESSION, OU DE TOUTE AL'TREPERSONNE QUI RECONNAITRAIT AU PAPE LE DROITD'IMPOSER AU PEUPLE DEB DESSERVANTS ICCLESIASTI-QUES SANS CONSULTER LEUR CHOIX, TOUS LES MEM-BRES DE LA DELEGATION LOUISIANAISESONT A MEME DBCONFIRMER CE QUE NOUSAVANONS, ET NOUS DESIGNONS L VENE-RABLE JUGE MOORE COMME CELUI DE8 DE-LEGUES AVEC LEQUEL NOUS AVONS EU LESCONVERSATIONS LES PLUS COMPLETES SURCE SUJET.

Si le Catholicisme, au point de vue politique, n'-tait pas plus nuisible, dans les autres Etats que dansla Louisiane, le parti Amricain n'auiait jamais songs'opposer l'lection aux emplois, des CatholiquesRomains. (JOURNAL DE LouisVILLE.)

L'aveu est-il complet ? Le catholicisme n'est-ilpas un titre & l'exclusion ? Sont excepts par unefaveur spciale seulement les catholiques qui ne pra-tiquent paw, qui ne sont catho'iques que de nom!

SLes dlgus de la Louisiane eux-mmes,---c'estM. Prentice qui l'assure,-consentaient parfaitementce que le rituel dfendit aux membres de l'ordre,d'appuyer l'lection ou la nomination aux emploisd'un catholique se soumettant la confession!

M. le juge Moore peut attester la vracit de l'-diteur du Louismille Journal 1. Moore est un desdlgus de la Louisiane la Con0ontion de Phila-delphie, un de ceux qui ont accept le principe d'ex-clusion contre les catholiques, fesant cependant uneexception en faveur de ceux de la Louisiane, parcequ'ils sont, ses yeux, de trs mauvais catholiques !.

A-t-on jamais vu pareille chose ! Et que rpon-droi.t les journaux organes de nos adversaires cettecurieuse rvlation des vues des dlgus protestantede la Louisiane la Convention de Philadelphie?

Nouas disions dernitrement qlue dans la discussionde la question relative au catholicisme, nous puisionustous nos arguments dans les documents manant duparti Know-Nothiug. En voici un nouveau et desplus significatifs. C'est toute une rvlation!

Quand il s'agit de la cause qui a produit l'meutede Louisville, les journaux know-nothing, -citent vo-lontiers et de prfrence, comme seul digne d'trecr, le Louioville Journal et son rdacteur, M. Pren-tice; reproduiroat-ils l'article qui prcde ? Il estassez important cependant et de nature fair# jaillirla lumire sur des doctrines qu'on essay de tenirdans l'ombre.

Ah! M. Hoore a accept, an nom des know.noth-ings de la Louisiane, qu'il reprsentait b la. C(onvn-tion de Philadelphie, la proscription contre les catho-liques qui observaient les rgles de leur religion!Aprs un aveu de cette nature, fait par un hommeet un journal donon ne peut suspecter la vracitdans cette circonstance, que deviennent, nous le de-mandons aux gens clairs qui s'interrogent eux-mmes, et qui n'attendent pas l'opinion d'autrui poury conformer la leur, les tranges assertions de M.Derbigny qui, dans chacun de ses discours, donne saparole d'honneur que le know-nothingism n'est pashostile aux catholiques? 'v

M. Moore donnera-t-il des explieetions mir M ene-damnable adhsion la plateforms de PlSadelphie,en sa qualit de dput de la Louisiane.

Nous voudrions bian v<Ar, .ce sujet, ropinion desjouraaux know-hothings <Tnais nous sommes certained'avancea q'lls couvriront de leur silence la rvla-tion significative de M. Prentice; c'est ainsi qu'ilsont fait jusqu'ic lorsque nous avons produit uis deces documents compromettants en contradictiahr*aveeleurs assertions quotidiennes.

Cependant il importe que la lumire me fase surla conduite de M. Moore, dvoile par M. Prentice.-Courrier.

(Dptches Ttraphiques ae PIlbIlte.)NOUVELLES PAR L'ATLANTIC.

Mxi BALTIQUE -Il g t reu de copieux d-tails sur le bombardement de Sweaborg et l'affairede la Tchernaa. Les Russes Sweaborg ont eu40 morte et 160 blsess. Une partie qes fortifica-tions a t dtruite, mniais les allis n'ont pas renou-vel l'attaque.

Peux batimens anglais ont ouvert le feu surRiga, mais sans succs.

Mrm n'Azor -Les allis ont fait sauter et ontcoul beaucoup de batimens russes dans la mer><rAzof.

Aaw-MsaiT-ii-Les Russes continuent in.Tettir lars, finsitli-m s'est encore rien accompli dedcisif de ce ct.

N6ocIATIro's.-Rien de nouveau so sut desngociations. Le bruit s'est rpandu que I accordavait cess d'exister dans le cabinet autrichien.

NOUVELLES PAR L'AFRICA.Halifax,11 septembre-Le steamer .Afria est

arriv ici ce soir.Crimse-Rien de nonveau du thtre de la guer-

re, sinon des dtails sur les vnements dja si-gnals.

Bataille de la Tchrntaia-Les dpches officiellesdes commandants en chefs disent que la bataille adur cinq heures. Les Russes ont attaqu trois f6iles hauteurs et ont t trois fois repousse avetperte. On calcule qu'ils ont en 3000 homses mithorasde combat. Les allis ont perdu 1506 boni'mes; ils se disposaient traverser la Tchernaia asvec leur cavalerie.

Orner Pacs.-Omer Pacha a reu l'ordre d'allereprendre le coramandemeat de l'arme turque eiAsie.

Espag -Le bruit s'est repanda Paris que liteine Isabelle o disposait abdiquer.

NOUVELLES PAR L'ARAGO.New York, 1I septembre-Le steamrner drsg

venant du Bavre, e mt auriv ici avec de date. aecontinent jqu'em .o*.

I Oiis.-Le g 11raltiler,i das*e atm

du 29 aofit, annonce qu'il s'est empar d'une em-buscade russe en face de Malakoff. L'ennemi n'apas cherch N reprendre sa position. Les comman-dans en chef anglais et franais disent que l'atta-que dirige par Liprandi contre les lignes d laTchernaia avait pour but de forcer les allis le-ver le sige, etque les Russes ont dploy la plusintrpide bravoure.

Le gpnral Simpson dit goe !e feu ouvert le 17aot contre la place a produit lFelet qu'.n eb at-tendait.

Dix-sept officiers franais ont t tus et cin-quante blesss dans la bataille de la Tcliernaia.

Baltique.-On a appris par les dernires nouvel-les de Sweaborg, que les fortifications de cette pla-ce ont fort peu souffert du dernier bombardement.

L'EPIDEMIE.-Une pidmie dure rare-ment plus de deux mois la Nouvelle-Or-lans quelle que soit l'poque o elle eclate.Cet t, la fivre jaune n'a pris-ce caractredans notre ville que dans la seconde quinsainede juillet; elle ne svira probablement puinssous cette forme aprs la premire quiuzainede septembre.

Le mouvement de dcroisance s'opre aveela plus grande rgularit. Ainsi la secondesemaine d'aot est celle qui a offert le chirfrele plus considrable de des, mai# partird(le ce moment la mortalit a commiene diminuer.-Dans la semaine expirant hle 20aot, il y avait c 394 enterremens; du 20au 27 on n'en comptait que 357; du 27 au3 septemibre, SO1 et du S au 9, 255. Ladiminuntion a donc t successivement de 37,56 et 46. En admettant pour la prsentesemaine une diminution d'environ 45 on 50les dcs seront rduits moins de 30 parjour. Dans une ville comme la ntre et avecla population qqlle renferme c'est un chiffretrs faible et qui indique clairement que l'-pidmie est son dclin.

Le nombre des victimes de la lvre jaunela Nouvelle-Orlans cet t, est jusqu' ce

moment d'environ 2,000: la fiwade neptembrele portera sans doute 2,350. L't dernieron a eompt 2508 dcs.-Abeille.

TRISTE ACCIDENT-Un journal de Milnafait l rcit d'un triste accident survenu dansdes circonstances fort singulires. A Men-aggio, un cultivateur et sa femme, qui avaientun enfant la mamelle, taient alls auxchamps pour la moisson. L'enfant fut dpossur l'herbe : au bot d'un moment on l'enten-dit gmir. Le mari dit alors la femme deprendre garde l'enfant. Celle-ci, occupeson travail, tardait i faire ee qu'on lui di.-

sait. De nouveaux gmissemcnts la firentcourir bientt du ct de l'enfant qu'elletrouva ayant dans la bouche une vipre dontla queue seule sortait au debors. L'enfanttait mort. Le pre, furieux de ee qui venaitd'arriver, pprta sa femme un coup de faulxqui lui trancha la tte.

DIcid-,-En notre ville, Samedi dernier, h lasui-te d'une maladie de langueur, Madame G. Ayrivi,Age d'environ 56 ans.

- Sur son habitationm,-o ett PatoNss, Mer-credi dernier, Jame Louise Henry. Veuve de feuClestin Lavergoe, l'*ge avanc de 75'ant.

- Dans la Paroisb Lafayette, Mardi dernier,M. OQTHEZ MOwTOW, &g d'environ 30 ans.

Loge H.*. C.. No. 19M.. A.-. L.. 4. A. .U NE tenue rgulire de cette R.-. Loge

J sera tenue le Mercredi, 26 Septembrecourant, 4 heures del'aprs-midi.

Les frres trangers sont invits d'assissterla sance.

Par mandement du V.. M.P. LEONCE HEBRARD, Secrtaire

Opelousas, 22 Sept. 1855.

A Vendre.LA maison et le lot occeup par

Mr. Ayrivi, formant l'encoignuredes rues du March et Bellevue,

ensemble avec un lot de meublem de maison,ustensiles de cuisine, un lot de Groceries, unlot de livres et beaucoup d'autres articles dontl'numration serait trop longue.

S'adresser pour les partieularits, E. BERiCIER.

Opelousas, 22 Sept. 1855. *

Etat br la 3lo(itt(nr.COUR DE DISTRICT'S 7551

Paroisse St. Landry, o 752Succession de Louis Gilbert; dcd.V ALERY MAYER, de la Parotss St.

Landry, Administrateur de la Succes-sion de feu Louis Gilbert, dcd, dernire-ment de la susdite Paroisse, ayant prsentun Tableau final de distribution entre les li.ritiers de ladite succession, accompagn dn'uneptition demandant l'homologation d'icefui ;Et attendu qu'il a 4t fait droit la demandede la dite ptition par ordre de la Cour susditeen date du 17 Septembre, 1855;

En consquence, avis est par le prsentdonn aux intresss dans cette Succession,d'avoir dddie au Greffe de la Cour sus-dite, dans les trente jours qui suivront la datedu prsent avis, les raisons si aucunes ils ont,pour lesquelles le dit tableau ne serait pasapprouv et homologu, l'administrateur d.charg de toute responsabilit ailtrieure etson bond cancell.

A. GARRIGUES, Grejfir.Opelownsas, 22 Septembre, 1855

A Vendre.ETNE domestique de maison de ehoix,

UA.ge de 28 ans, bonne cuisinire etI trs bonne blanchisseuse. Pour les particu-larits, s'adresser E. Bercier, aux Opelon.* sas, ou J. B. Pollingue, au Grand Coteau.

Opelousas, 22 Sept. 1855.

A Vendre,7w B l so ae, sit usur le Bayoi

SGiramo, parfaitement tabli, avesSmaison de rsidence et autres, ainsi que 800Sacres de belle terre de eyprire, sur laquelle

. il ya 2000 logs prt tre mis fotaison.g Termes, long.

AussiT:-UE belle rsidence, sa centrela de la ville du Grand Coteauti, masuon de r.

midefo et cinq btimes aoesoires, eiternee,&e. &c., ds termeu trs aecommoduas.SPouar lepawrtilarit. s'adresmer

r (. as t0nSOba A .1*55