Territoire mutuel n98

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Votre cerveau est-il musclé ? Tests et jeux en page 14 LA MNT À VOS CÔTÉS NUMÉRO / 98 JUIN 2014 0,76 TERRITOIRE MUTUEL Saga territoriale, épisode 2/4 LA MNT a 50 ans… … et a construit en un demi-siècle une protection sociale de qualité pour les territoriaux page 4 LIGNE CLAIRE Les conseils diététiques au bout du fi l page 17 À VOS CÔTÉS C’est quoi, être un militant MNT ? page 19 NOUS SOMMES MILITANTS

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Transcript of Territoire mutuel n98

Page 1: Territoire mutuel n98

Votre cerveau est-il musclé ?Tests et jeux en page 14

LA MNT À VOS CÔTÉS

NUMÉRO / 98 JUIN 2014 — 0,76 €

TERRITOIREMUTUEL

Saga territoriale, épisode 2/4LA MNT a 50 ans…… et a construit en un demi-siècle une protection sociale de qualité pour les territoriauxpage 4

LIGNE CLAIRE

Les conseils diététiques au bout du fi l page 17

À VOS CÔTÉS

C’est quoi, être un militant MNT ? page 19

NOUS SOMMES MILITANTS

Page 2: Territoire mutuel n98

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n° 98 | Territoire mutuel – 3JUIN 2014

Sommaire

SANS DÉTOUR

ÉVÉNEMENT

PAGE 4 LA MNT A 50 ANS… … et a construit en un demi-siècle une protection sociale de qualité pour les territoriaux.

JOUR APRÈS JOUR

PAGE 6 ZIGZAGMédicaments : bientôt la fin des vignettes.119 un numéro d’urgence pour l’enfance en danger.Deux fois moins d’opérations de l’appendicite en 15 ans.Un guide pour votre santé.Informer autour de la surdité.

PAGE 7 VIE PRATIQUEMÉDECIN DU TRAVAIL Protéger la santé des agents territoriaux.

PAGE 8 TERRITORIAUXPROFESSIONNELLES DE L’ENFANCERegards croisés.

PAGE 10 ON EN PARLEL’ENGAGEMENT ASSOCIATIFTous concernés !

SANTÉ

PAGE 12 SOCIÉTÉHYPOCONDRIEC’est bien une maladie.

PAGE 14 PRÉVENTIONNOTRE MÉMOIRE Prenons en soin !

PAGE 16 SOLEIL ET MÉDICAMENTSAttention danger !

LA MNT ET VOUS

PAGE 17 GUIDELIGNE CLAIRELes conseils diététiques au bout du fil…

PAGE 18 À VOS CÔTÉS OBSERVATOIRE SOCIAL TERRITORIALLa mobilité, la choisir plutôt que la subir…

PAGE 19 C’EST QUOI, ÊTRE UN MILITANT MNT ?

PAGE 21 AU CŒUR DES RÉGIONSAssemblées de sections 2014.

PAGE 22 QUESTIONS/RÉPONSES

wwwRetrouvez en page 22 le détail des nouveautés en ligne sur mnt.fr

CINQUANTE ANS, L’ÂGE D’UN NOUVEAU DÉPART ?

Cinquante ans est un âge char-nière où l’individu voit généra-lement ses ascendants vieillir, ses descendants voler de leurs propres ailes, et où lui-même prend une conscience singu-

lière du temps qui passe. Cet anniversaire est donc souvent marqué de façon exceptionnelle, par la rencontre des générations, mais il est aussi accompagné de réflexions plus profondes sur le chemin parcouru et celui à tracer.

Notre mutuelle, qui fête ses cinquante ans, va vivre cette situation sin-gulière. La Fédération Nationale de la Mutualité Française, au sein de laquelle notre mutuelle a grandi, aura 112 ans. Et les héritiers de nos institutions, nos jeunes adhérents indispensables à la perpétuation de cette vie mutualiste, ont naturellement des besoins nouveaux, des aspi-rations nouvelles.

La MNT peut légitimement s’enorgueillir du chemin parcouru, d’être devenue la mutuelle de référence de la Fonction publique territoriale dans un contexte économique, social et politique qui ne facilite pour-tant pas toujours son œuvre de solidarité.

C’est ainsi que nous déplorons une banalisation du mouvement mutua-liste, sans pour autant lui donner les mêmes moyens que ses concur-rents assureurs. Ceci a conduit la Fédération à initier une double réflexion de fond (le projet stratégique 2015) et de forme (la réforme du Code de la mutualité).

L’enjeu, pour la MNT, est d’adapter les outils mutualistes afin que ses adhérents puissent continuer à décider ensemble de leur protection solidaire.

Mais elle s’attachera surtout à définir, dans ce cadre mouvementé, ce qu’elle ambitionne de devenir elle-même et avec ses partenaires, en alliant ce que les plus anciens lui ont légué, sa tradition, mais en étant aussi résolument tournée vers l’avenir.

Je souhaite donc un bon anniversaire à notre mutuelle à l’occasion de son cinquantenaire et j’adresse mes félicitations à tous ses membres, ses cellules vivantes, porteuses de cet ADN si particulier.

Alain GianazzaPrésident général de la MNT.

AMENTS

Testez-vous !

Page 4: Territoire mutuel n98

ÉVÉNEMENT / LA MNT A 50 ANSÉVÉNEMENT / LA MNT A 50 ANS

Soigner mais aussi prévoiret changer l’avenir…Quand une poignée d’idéalistes décide de poser la première pierre de la Mutuelle Nationale Territoriale en 1964 (voir Territoire mutuel n° 97, mars 2014), c’est pour offrir au personnel des collectivi-tés locales une couverture maladie com-plémentaire. Le succès est immédiat, la future MNT se développe à vive allure. La mutuelle comprend rapidement que la santé est certes essentielle, mais que la prévoyance l’est tout autant. Dès le début des années 70, elle développe donc des prestations pour protéger les agents et leurs familles des aléas de la vie : assu-rance invalidité-décès, caution solidaire d’accès à la propriété, aide aux orphelins, rente pour enfants handicapés. Puis elle prolonge la période d’indemnités journa-lières en cas d’invalidité de un à trois ans. Au fil des ans, elle noue aussi des partena-riats avec Préfon et Corem (compléments de retraite, produits dépendance), la GMF (assurance dommages et responsabilité civile), la Banque Française Mutualiste (prêts, comptes courants ou d’épargne)…, afin de pouvoir proposer à qui le souhaite une solution globale.Mais surtout, la MNT s’impose auprès des pouvoirs publics pour améliorer le quotidien des agents. À partir des années 2000, sous l’impulsion des présidents Aimé Bellina puis Jean-Pierre Moreau, elle se lance dans une bataille essentielle : inciter les collectivités locales, et au-delà le législateur, à participer financièrement à la

LA MNT A 50 ANS…… ET A CONSTRUITUNE PROTECTION SOCIALE DE QUALITÉ POUR LES TERRITORIAUX

ÉPISODE 2

Parce que la solidaritéest la meilleure réponse face aux épreuves.

ACTION SOCIALE

01

DR

MN

T

01. La salle de traitement informatisé des décomptes de remboursement des prestations, section MGPCL des Pyrénées-Orientales (66) en 1985. 02. En 2004, la MNT fêtait ses 40 ans et plaçait ses vœux pour la nouvelle année sous le signe de la solidarité. 03. La communication « grand média » s’organise en 2007. Les silhouettes des territoriaux s’affichent sur les Abribus de nos villes.

4 – Territoire mutuel | n° 98

À l’occasion des 50 ans de la MNT, Territoire mutuel consacre une double page de chaque numéro de 2014 à l’œuvre mutualiste. Des prestations santé aux services innovants, de la prévoyance à la santé au travail, étapes d’une protection sociale désormais complète, construite par les territoriaux pour les territoriaux. Voici le second volet historique de notre saga territoriale.

Page 5: Territoire mutuel n98

protection sociale de leurs agents en santé et prévoyance. Après la parution du décret sur la participation employeur en 2011, la MNT va plus loin en demandant la généra-lisation de la couverture prévoyance pour tous les agents.

Pratiquer une solidarité concrèteSi au milieu des années 70, la MNT doit s’adapter à l’évolution des dépenses de santé qui croissent plus vite que le PNB, elle ne perd jamais de vue son objectif premier : garantir à chaque agent territorial, même démuni, l’accès aux soins. Son histoire est ainsi jalonnée d’actions dédiées à l’entraide et la solidarité. Dès 1977, elle intègre à ses statuts la notion de secours exceptionnels

en cas d’accident, de soins coûteux ou de catastrophe naturelle. Pour les bas revenus, elle met en place des minorations de coti-sations cumulables avec les aides à l’acqui-sition d’une complémentaire santé versées par l’Assurance maladie. En 2010, elle se dote d’un fonds d’action sociale de 6,2 mil-lions d’euros. Bien sûr, quand la couverture maladie universelle (CMU) est créée, c’est tout naturellement qu’elle accepte de gérer sa part complémentaire.

Protéger les agents au travailLa MNT s’est donné pour mission de représenter et défendre les intérêts des agents territoriaux sur tous les fronts. En novembre 2009, les trois fonctions publiques – d’État, territoriale et hospi-

talière – signent un accord sur la santé au travail qui rappelle aux employeurs leurs obligations. Mais certaines collecti-vités locales sont dépourvues des moyens nécessaires à leur mise en œuvre et la MNT décide de leur proposer ses services. Elle se dote alors en 2010 d’un département prévention qui fournit à ces collectivités des expertises et élabore avec elles des plans d’action. Dans la foulée, elle créé avec l’Ifop le baromètre annuel de la protection sociale des agents territoriaux, fonde le « Prix Santé au Travail » de la Fonction publique territo-riale et multiplie colloques et conférences dans toute la France. Plus récemment, elle innove encore en instituant, avec les centres de gestion, les « mécénats de compétences » – forme de partenariat qui vise à mettre à disposition des collectivités des solutions en matière de santé au travail et d’accom-pagnement social… Tout cela afin de créer un cercle vertueux où les acteurs de terrain travaillent main dans la main au dévelop-pement de la prévention, de l’assistance sociale et de la santé au travail, pour le plus grand bénéfice des agents territoriaux.Entre la mutuelle des années 60, où quelques passionnés établissaient à la main les versements de santé dus à leurs adhérents, et l’acteur essentiel aujourd’hui impliqué dans le débat public, bien du chemin a été parcouru. Mais du premier au dernier jour de son demi-siècle d’exis-tence, la MNT est restée fidèle à sa voca-tion : assurer dans un esprit d’entraide et de solidarité une protection des agents territoriaux à la fois solide et durable.

1977La MNT intègre à ses statuts la notion de secours exceptionnels en cas d’accident, de soins coûteux ou de catastrophe naturelle.

2010La MNT se dote d’un département prévention.

DATES CLÉS

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n° 98 | Territoire mutuel – 5JUIN 2014

INFORMER, ORIENTER, CONSEILLERImpossible de garantir les intérêts des adhérents si ceux-ci ne connaissent pas leurs droits. La MNT s’est donc toujours souciée de dispenser conseils et informations, par l’intermédiaire du réseau de proximité que constituent ses sections départementales. Mais également en se dotant d’outils dédiés comme Ligne claire ; cette plateforme téléphonique spécialisée dans le champ médical et social, renseigne, conseille, oriente près de 3 millions de personnes protégées et analyse près de 200 000 devis par an.

Pour aider ses adhérents à faire face à la complexité du système de santé, la MNT a aussi recensé l’ensemble des aides existantes sur son site www.masante-monbudget.fr. Dépistages gratuits, coordonnées des centres mutualistes, conseils de prévention, les adhérents y trouvent une mine d’informations pour maîtriser leur budget santé. La MNT est aussi accessible sur les réseaux mobiles : « 1,2,3, TMS » fut la première application sur smartphone consacrée à la prévention des troubles musculo-squelettiques. Elle a également ouvert sa page Facebook où les agents connectés, les Territonautes, bénéficient de conseils en prévention et peuvent suivre les actions de la mutuelle.

Page 6: Territoire mutuel n98

2 FOIS MOINS d’opérations de l’appendicite en 15 ansC’est le constat fait par la Drees (1) dans son dernier rapport. En 2012, seules 83 400

appendicectomies ont été réalisées en France, alors qu’en 1997 on en dénombrait

162 000. Cette diminution s’explique par l’utilisation plus fréquente de l’imagerie

médicale (échographie, scanner) qui permet de sélectionner les patients ayant vraiment

besoin d’être opérés. Pendant longtemps, l’appendicectomie était l’intervention

chirurgicale la plus fréquente en France.

(1) Direction des statistiques du ministère de la Santé.

119 est le numéro national dédié à la prévention et à la protection des

enfants en danger ou en risque de l’être. Il est gratuit depuis tous les

téléphones : fixe, mobile ou cabine. 50 écoutants professionnels de

l’enfance se relaient 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour recevoir les

appels. Tout le monde peut les contacter : les enfants et les adolescents

confrontés à une situation de risque pour eux-mêmes ou un autre

enfant, et les adultes préoccupés par un enfant en danger. Ils sont alors

informés puis orientés vers les services compétents.

Pour en savoir plus : www.allo119.gouv.fr

119

un numéro d’urgence pour l’enfance en danger

Médicaments : bientôt la fin des vignettesDès le 1er juillet prochain, les vignettes des

boîtes de médicaments seront remplacées

par un code-barres européen, lisible par

lecteur optique. La mention « R », pour les

médicaments remboursables ou « R barré »

pour les médicaments non remboursables

par la Sécurité sociale (SS) indiquera

désormais à quelle catégorie appartient le

produit, sans en préciser le prix ou le taux de

remboursement. Pas d’inquiétude concernant

les remboursements complémentaires pris en

charge par votre mutuelle. Aucun changement :

les remboursements des médicaments pris

en charge à 65 % par la SS (correspondant

aux « vignettes blanches » actuelles) seront

complétés par la mutuelle à hauteur de 35 %,

ceux à 30 % (actuellement « vignettes bleues »)

complétés à 70 %. Enfin ceux à 15 % (« vignettes

orange ») ne seront toujours pas complétés

comme aujourd’hui, en raison d’un service

médical rendu jugé insuffisant. Le prix de la boîte

de médicaments, le niveau de remboursement

SS et mutuelle et l’éventuel reste à charge de

l’usager apparaîtront sur une facture « ticket

vitale » délivrée par le pharmacien.

Un guide pour votre santéPour que chacun connaisse ses droits en matière de santé, le

ministère des Affaires sociales et de la Santé et le Défenseur

des droits publient un guide destiné aux usagers. 26 fiches

pratiques autour de cinq thématiques abordent les principales

questions posées par les assurés : Suis-je libre de choisir

mon médecin ? Comment mes soins sont-ils remboursés ?

Qu’est-ce que le secret médical ? Est-il normal d’avoir mal ?

Auprès de qui faire une réclamation en cas de problème ? Les

réponses sont régulièrement actualisées sur l’espace « Droit

des usagers de la santé » sur www.sante.gouv.fr

Pour télécharger le guide : www.sante.gouv.fr/usagers-

votre-sante-vos-droits.html

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Usagers de la santé

vos droitsvotre santé

Informer autour de la surditéPourquoi mon enfant est-il sourd ? Ai-je besoin d’un appareil

auditif ? Comment communiquer si je perds l’ouïe ? Pour

répondre à toutes ces questions, un nouveau site internet

aide à mieux comprendre la surdité et la perte d’audition. Il

s’adresse à la fois aux parents qui apprennent que leur enfant

est sourd ou malentendant et aux personnes victimes de

perte d’audition. Un moteur de recherche permet également

de trouver une structure de conseils près de chez soi.

Rendez-vous sur : www.surdi.info ou contactez

le 0812 040 040 (prix d’un appel local).

6 – Territoire mutuel | n° 98

JOUR APRÈS JOUR / ZIGZAG

Page 7: Territoire mutuel n98

Chiffres clés7 000 médecins du travail exercent en France.

En Ile-de-France, un médecin du travail suit 1 800 à 2 000 salariés ou agents.

300 médecins du travail partent chaque année en retraite.

120 nouveaux médecins du travail sont formés par an.

Le médecin du travail prévient aussi des risques professionnels.

n° 98 | Territoire mutuel – 7JUIN 2014

JOUR APRÈS JOUR / VIE PRATIQUE

La principale fonction du médecin du travail, qu’il exerce au sein de la Fonction publique territoriale ou dans une entreprise privée, est de conseiller l’employeur et les salariés afin de préserver la santé au travail des salariés, et ce même s’il est nommé médecin de prévention en Fonction publique.

Médecin du travail : protéger la santé des agents territoriaux

DDans une collectivité, le médecin de prévention reçoit quotidiennement des agents

territoriaux pour des visites régle-mentaires : visite d’embauche, visite de reprise ou visite périodique et surveillance médicale rapprochée(1). Il réalise un examen clinique du patient, protégé par le secret médi-cal. Il interroge et examine l’agent lors de la consultation en privilé-giant l’écoute et la bonne compré-hension de son état de santé (phy-sique, émotionnel, psychologique). À l’occasion de la visite, il recueille également des informations sur son ou ses exposition(s) aux risques pro-fessionnels, et les notifie dans son dossier médical.« Le médecin du travail veille tout par-ticulièrement à détecter une patholo-gie qui serait liée aux conditions de travail », explique Florence Carruel, médecin du travail à la mairie de Noisy-le-Grand et secrétaire nationale

de l’Association nationale de méde-cine professionnelle des personnels territoriaux (ANMPPT). Grâce à sa connaissance des postes de travail, il facilite aussi la reprise du travail des agents territoriaux après un arrêt, en s’assurant de la bonne adaptation du poste aux conditions de santé de l’agent. À tout moment, l’agent peut demander à consulter son médecin de prévention. « Dans mon service, une véritable relation de confiance s’est instaurée entre le médecin et les agents, c’est ce qui rend mon métier passionnant. »

Prévenir les risques professionnelsLe médecin de prévention est aussi un acteur de la prévention des risques au sein de la collectivité. De plus en plus souvent, animateur d’une équipe pluridisciplinaire de professionnels de santé et d’experts techniques, il veille au maintien de

Pour en savoir plus :www.travailler-mieux.gouv.fr/Le-Medecin-du-Travail,409.html

la qualité de vie au travail. Par exemple, il peut demander la mesure du bruit ou d’un risque chimique, solliciter un ergonome ou un psy-chologue du travail pour établir un diagnostic. Il transmettra alors à l’employeur un rapport préconisant des mesures d’amélioration des conditions de travail.

(1) Ces visites sont obligatoires.

Merci également au Dr Pierre Guinel, directeur du service médical de l’Association des centres médi-caux et sociaux (ACMS).

Lors de son embauche, le fonctionnaire

doit se soumettre à deux visites

médicales distinctes. Une première

visite, effectuée par un médecin

généraliste agréé, détermine son

aptitude physique à travailler dans

la Fonction publique. La deuxième,

effectuée par le médecin de prévention,

apprécie la compatibilité du poste avec

son état de santé.

APTE OU PAS ?

Page 8: Territoire mutuel n98

8 – Territoire mutuel | n° 98

JOUR APRÈS JOUR / TERRITORIAUX

Véronique Roger et Émilie Leite travaillent toutes les deux pour la petite enfance au Centre communal d’action sociale (CCAS) de Bourges. L’une est directrice de crèche depuis 30 ans, l’autre est éducatrice de jeunes enfants depuis une dizaine d’années. Deux regards sur une profession en constante mutation.

Regards croisésProfessionnelles de l’enfance

CCAS DE BOURGES (18)

ont plus de 50 ans », précise Véronique Millet, directrice du CCAS de Bourges.Émilie Leite occupe quant à elle le poste d’adjointe de direc-tion. « Je participe à la gestion administrative de la crèche et je gère l’encadrement des sta-giaires. J’ai également un rôle pédagogique et éducatif très important auprès des enfants. Je dois m’assurer de leur sécurité, de leur bien-être et favoriser leur développement psychomoteur et affectif. J’accompagne égale-ment les parents qui se posent parfois des questions concernant

de la bonne application des normes de sécurité en cuisine, sensibiliser le personnel à la prévention des risques sur la santé et notamment les troubles musculo-squelettiques liés à leur posture souvent pliée et penchée, travailler en parte-nariat avec le médecin de la crèche et veiller au repérage des signes de mal-être chez un enfant », ajoute t-elle. « En effet, nous accompagnons les agents sur la prévention des risques car la pénibilité est accentuée par le vieillissement du person-nel, plus d’un tiers d’entre eux

le sommeil ou le développement de leur enfant », explique-t-elle.

De la garde à l’éveilDepuis son arrivée dans les années 80, Véronique Roger a vu son travail bien évoluer. « Il y a une trentaine d’années, la crèche était un simple mode de garde et nous faisions bien sûr de notre mieux pour la santé, le confort et le développement des enfants. À présent, nous sommes devenues de vraies professionnelles de la petite enfance et nous sommes for-mées et informées en consé-

Chaque jour, la crèche du CCAS de Bourges accueille une trentaine

d’enfants âgés de dix semaines à cinq ans, inscrits en contrat crèche ou accueillis de manière ponctuelle. Directrice de cette structure depuis 1988, Véronique Roger encadre une équipe de 9 salariés. Ses mis-sions sont variées : gestion de l’accueil et des places dis-ponibles, suivi des ressources matérielles, humaines et finan-cières, encadrement du person-nel, animation de réunions… « Je dois également m’assurer

Page 9: Territoire mutuel n98

n° 98 | Territoire mutuel – 9JUIN 2014 n° 98 | Territoire mutuel – 9

À l’occasion des 50 ans de votre mutuelle, Territoire mutuel met en lumière l’évolution de quatre métiers emblématiques de la fonction publique territoriale. En croisant le regard de deux agents, un senior et un junior. Voici le second métier de la série.

POUR EN SAVOIR PLUSwww.ville-bourges.frrubrique « Vie de la ville »

contentions d’asseoir un bébé sur un tapis. Désormais, nous veillons à le positionner d’abord sur le ventre ou sur le dos, car les formations nous ont ame-nées à nous assurer que le bébé traverse correctement toutes les phases d’un bon développement psychomoteur », ajoute-t-elle.Enfin, les conditions d’admis-sion des enfants ont également modifié le quotidien de ces professionnelles de la petite enfance. « Nous avions l’habi-tude d’accueillir 30 enfants sur cinq jours. Désormais, c’est à géométrie variable. Nous pou-vons accueillir un enfant sur une demi-journée, deux jours ou plus en fonction des besoins des parents. Même si nous nous sommes adaptées à cette flexi-bilité nécessaire pour les parents, cela rend plus com-plexe la gestion de la structure… mais c’est tout aussi passion-nant », conclut Véronique Roger.

Merci à Véronique Millet, directrice du CCAS de Bourges pour la réalisation de ce reportage.

wwwRetrouvez les portraits de Véronique et d’Émilie et les autres portraits de territoriaux sur Internet. Voir page 22.

De l’infirmière au travailleur social en passant par

l’ergothérapeute, le psychologue et l’éducatrice de jeunes enfants,

les métiers du CCAS sont riches et multiples. Ses domaines

d’intervention incluent la petite enfance, le développement social

ainsi que de nombreux services à la personne (conseiller conjugal,

auxiliaire de puériculture, conseiller d’action sociale…). En fonction

des CCAS, tous les métiers ne sont pas représentés mais ils

s’orientent tous dans trois directions : l’aide sociale, l’action sociale

et l’animation des activités sociales de la commune.

Le CCAS de Bourges compte 202 agents.

LES DIFFÉRENTS MÉTIERS DES CCAS

quence. » Un exemple : le CCAS de Bourges a mis en place récemment le programme « Parler bambin », qui vise à favoriser les échanges avec les enfants dès leur plus jeune âge. Ces méthodes sont très structu-rantes dans le rôle au quotidien des agents concernés.Autre illustration des évo-lutions sensibles : dans les années 80, les parents n’avaient pas leur place dans les crèches. « Aujourd’hui, nous les accom-pagnons et les convions à des réunions et de nombreuses déci-sions sont ainsi partagées entre tous », poursuit Émilie Leite. Enfin, avec la mise en place de nouvelles normes et règlemen-tations en matière d’hygiène, l’environnement professionnel a également changé. « Nous sommes très vigilantes pour que la cuisine, les sanitaires et les lits soient parfaitement désinfectés, et nous portons des surchaussures… Les règles sont très strictes et nous veillons à les respecter scrupuleusement », souligne Véronique Roger.

Une plus grande adaptationVéronique Roger observe une évolution de son métier. « Tous nos gestes sont devenus “pro-fessionnels”, et en quelque sorte plus techniques. Quand j’ai com-mencé à travailler, nous nous

Un esprit d’interdisciplinarité

Pouvez-vous revenir sur la naissance des CCAS ?Les bureaux de la mendicité ont été créés en 1796 et ont évolué au fil du temps en bureaux de bienfaisance, bureaux d’assistance, bureaux d’aide sociale. En 1986, un décret institue les CCAS comme outil d’intervention sociale de la commune, disposant d’une autonomie relative, administrés à la fois par des élus municipaux et des représentants du secteur associatif.

Quelles sont les grandes mutations qu’ont connues ces services ?De tout temps, les communes se sont souciées des plus fragiles et des plus pauvres. Dans la majorité des CCAS, les services s’organisent autour d’une constellation d’aides (logement, santé, aide alimentaire, soutien aux personnes âgées…) avec un objectif : accompagner les personnes en situation de besoin par des solutions adaptées à chacun. On observe, au fil du temps, une évolution des métiers existants et l’apparition de nouveaux métiers. Le rôle des travailleurs sociaux a évolué : jusqu’ici centré sur l’aide à la personne, il prend désormais en compte les personnes dans leur environnement, dans le cadre d’approche plus collective, afin d’accompagner ces personnes dans l’élaboration de leurs propres solutions. La palette des métiers au sein des équipes s’élargit à de nouveaux profils : médiateurs, agents de développement social, animateurs, chacun œuvrant dans un esprit d’interdisciplinarité.

Le CIAS est-il un dispositif d’avenir ?Le CIAS (Centre intercommunal d’action sociale) est un outil permettant aux intercommunalités d’exercer, en direct, la compétence sociale. Si le CCAS est obligatoire, toutes les petites communes n’en sont pas dotées. Le CIAS permet de créer des synergies en matière d’action sociale sur un bassin de vie plus vaste.

Pascale VincentChargée de mission au CCAS de Besançon (25)

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10 – Territoire mutuel | n° 98

JOUR APRÈS JOUR / ON EN PARLE

L’engagement associatif : tous concernés !Labellisé Grande Cause nationale 2014 par le gouvernement, l’engagement associatif est sous les feux des projecteurs. C’est l’occasion de se pencher sur les 13 millions de Français bénévoles associatifs et sur ce qui les anime.

Après la lutte contre l’il-lettrisme en 2013, c’est l’engagement associatif

qui a été choisi comme Grande Cause nationale pour 2014. Ce label va permettre aux associa-tions d’obtenir des diffusions gratuites d’appel au don sur les radios et télévisions publiques. Il sensibilise aussi les Français à l’importance de l’engagement au service d’autres que soi.

Pas de « crise du bénévolat »L’ampleur et la vitalité du mou-vement associatif sont une spé-cificité française, héritage de la fameuse loi de 1901. Et n’en déplaise à ceux qui déplorent un prétendu repli sur soi en France, le bénévolat associa-tif a augmenté de 12 % dans notre pays entre 2010 et 2013 et concerne 24,5 % des Français

(contre 23 % en 2010). Ce taux d’engagement est d’ailleurs par-ticulièrement élevé au sein de la Fonction publique : 62 % des fonctionnaires ont déjà œuvré gratuitement dans une associa-tion, contre 52 % des salariés du secteur privé. Enfin, contraire-ment à une autre idée reçue, les seniors n’ont pas, loin de là, le monopole de l’engagement béné-vole. C’est même dans la classe

d’âge des 15-35 ans que l’enga-gement associatif progresse le plus fortement, de +32 % entre 2010 et 2013. Spontanément généreux et solidaires, les jeunes trouvent donc dans le tissu asso-ciatif un moyen d’assouvir leur soif d’action.

Bénévole par plaisirCes dernières années, le bénévolat a changé de nature.

Page 11: Territoire mutuel n98

n° 98 | Territoire mutuel – 11JUIN 2014

Le nombre de personnes mobilisées pour des actions ponctuelles – quelques jours dans l’année ou quelques heures par mois – progresse fortement. Mais aux côtés d’un noyau dur de personnes très engagées portant des projets lourds et complexes, la présence de bénévoles fidélisés dans la durée se fait plus aléatoire et plus limitée. France Bénévolat, dont le rôle consiste à orienter les candidats bénévoles, note qu’en l’espace d’une généra-tion la nature du bénévolat a changé. Le devoir, teinté d’al-truisme, s’efface désormais devant le désir de réalisation de soi. Plaisir de rencontrer, de partager une cause, un projet ou une passion avec

d’autres, d’être valorisé, d’ac-quérir de la confiance en soi. On est bénévole, désormais, avant tout parce qu’on y prend du plaisir. Dans une société plus individualiste, le bénévolat permet aussi d’être reconnu pour ce que l’on est et ce que l’on sait faire, voire d’acquérir de nouvelles com-pétences. L’image peu valori-sante des « bonnes œuvres » et de la « dame patronnesse » n’est plus d’actualité. Sélection des candidats au bénévolat, pratiques de for-mation, de soutien, de suivi du bénévole dans l’exercice de son activité, définition des profils de postes et de conditions de durée et de régularité de l’engagement : le rôle du bénévole tend à se

spécialiser et à se profession-naliser.

Sources : France Bénévolat - « La situation du bénévolat en France en 2013 » et étude Ifop pour le ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative - « Les actifs et les dispositifs d’aménagement de temps de travail facilitant la pratique du bénévolat » - 30 janvier 2014.

POUR EN SAVOIR PLUSwww.francebenevolat.org pour être mis en contact avec des associations recherchant des bénévoles.

www.associations.gouv.fr sur les différentes filières de bénévolat possibles et les dispositifs existants de soutien aux bénévoles.

Le manque de temps représente le premier obstacle au choix de

devenir bénévole. Or il existe cinq dispositifs permettant d’aménager

son temps de travail en dégageant du temps pour une activité bénévole.

Mais ces dispositions sont très mal connues et sous-utilisées. Pour en

savoir plus sur le congé individuel

de formation, sur le congé de

formation économique et sociale,

ainsi que sur les trois dispositifs

spécifiques à la vie associative – le

congé de formation de cadres et

d’animateurs pour la jeunesse, le

congé de solidarité internationale,

le congé de représentation –

consultez le très complet guide du

bénévolat, disponible sur

www.associations.gouv.fr

AMÉNAGER SON TEMPS DE TRAVAIL POUR UNE ACTIVITÉ BÉNÉVOLE

Que savez-vous des bénévoles

des 94 associations France

Alzheimer ?Elles sont animées sur le terrain par plus de 3 000 bénévoles, dont une large majorité sont d’anciens aidants familiaux ou d’anciens professionnels du soin gériatrique, désireux de partager leur expérience, voire leur expertise. Travailler au contact des malades Alzheimer et de leur entourage est un bénévolat exigeant, qui requiert de la disponibilité. Aussi nos bénévoles sont-ils très majoritairement retraités.

Notez-vous une évolution

dans la mobilisation bénévole ?Les bénévoles sont toujours aussi nombreux dans nos associations, mais il est de plus en plus difficile de les recruter dans la durée. Cela nous oblige à nous adapter, en proposant un bénévolat plus centré sur des actions ponctuelles. Mais du fait de la complexité de notre objet, la formation des bénévoles – sur la maladie, sur la relation à la personne malade et à sa famille – reste une constante et un investissement fort.

Des bénévoles

toujours aussi nombreuxNous proposons un bénévolat

plus centré sur des actions

d’accompagnement dans la durée.

Judith Mollard-PalaciosExperte psychologue pour l’Association France Alzheimer et maladies apparentées.

Les mutuelles sont également

animées par des réseaux

de bénévoles qui sont élus

démocratiquement par les

adhérents.

Ces élus participent à toutes

les instances de réflexion et de

concertation qui participent à

l’avenir de leur mutuelle.

Pour défendre votre protection

sociale renseignez-vous auprès

de votre mutuelle (voir p. 19).

DANS LES MUTUELLES AUSSI !

Page 12: Territoire mutuel n98

12 – Territoire mutuel | n° 98

SANTÉ / SOCIÉTÉ

Un enfant surprotégé

Pourquoi est-on hypocondriaque ?L’hypocondriaque a un tempérament très anxieux, mais il n’est soucieux que de lui-même. Souvent, il a été un enfant surprotégé, avec une « mère cache-nez » qui a fait le plus grand cas de ses moindres bobos. Devenu adulte, il reprend cette attitude anxieuse à son compte.

Quelle est la bonne attitude à adopter lorsqu’on côtoie un hypocondriaque ?La juste attitude est sur la brèche : ni trop dans le déni (ce qui renforce l’anxiété de l’hypocondriaque), ni trop dans l’écoute (ce qui le justifie dans ses peurs). Ce qu’il faut avoir en tête, c’est que l’hypocondriaque est malade psychiquement. La solution, pour l’entourage, est d’amener la personne à consulter, non un médecin – il en consulte déjà plus qu’assez ! – mais un thérapeute à médiation corporelle comme un sophrologue, qui l’aidera à comprendre les mécanismes de son angoisse et à faire de son corps non une menace, mais un allié.

L’hypocondrie se soigne donc ?Bien sûr ! Le problème n’est pas là, mais plutôt dans le fait que l’hypocondriaque et son « ange gardien » – souvent son conjoint – n’ont parfois pas envie de sortir de la spirale, qui leur donne un statut, une fonction, une raison d’être…

Michèle DeclerckPsychanalyste et sophrologue.

Tous un peu hypocondriaques ?

Page 13: Territoire mutuel n98

n° 98 | Territoire mutuel – 13JUIN 2014

Du malade imaginaire de Molière au « supercondriaque » de Dany Boon en passant par les angoisses du cinéaste et comédien Woody Allen, la figure de l’hypocondriaque est de celles qui font rire. Et pourtant l’hypocondriaque est bel et bien malade. Mais de son anxiété.

Comment ne pas tous devenir un peu hypo-condriaques avec la

somme d’informations anxio-gènes dont nous abreuvent Internet et les médias ? Si le Web n’a pas inventé la peur de la maladie, il l’amplifie. Qu’une douleur anodine se manifeste et l’on trouvera toujours sur la Toile de quoi alimenter les plus vives inquiétudes.

Une spirale infernale

13 % des Français ont régu-lièrement peur d’être atteints d’une maladie grave même en l’absence de tout symp-tôme. C’est ce que révèle une enquête menée par l’Ifop en juillet 2013 auprès de 1 000 Français. Dans 64 % des cas, l’information glanée en ligne exacerbe cette crainte et c’est la spirale de l’hypocondrie qui s’enclenche : une attention excessive portée aux sensa-tions corporelles, une crainte démesurée, une frénésie d’investigation, une informa-tion interprétée dramatique-

ment, qui redouble l’anxiété et aggrave les symptômes…

Consultations et examens injustifiés

Les hypocondriaques, plu-tôt masculins, sont, de fait, de grands consommateurs de consultations spécialisées et d’examens médicaux en tous genres, dans le but – non avoué – de confirmer leur propre dia-gnostic. Bien entendu, ces explo-rations multiples ne révèlent le plus souvent aucun problème de santé réel. Aux dires de Michèle Declerck, psychanalyste et auteur d’un livre sur le sujet, « La majorité des patients des car-diologues, gastro-entérologues et des neurologues sont des patients “fonctionnels”, c’est-à-dire ne pré-sentant aucune pathologie. » Une étude TNS-Sofres réalisée pour la Fédération hospitalière de France confirme la tendance : les médecins généralistes estiment que 32 % des actes médicaux qu’ils réalisent ou prescrivent à la demande de leurs patients sont injustifiés.

> Vous ne dormez pas de la nuit à cause de ces fourmillements dans vos

doigts…

> Vous vous levez le matin épuisé, persuadé que vous couvez un infarctus

et vous commencez d’ailleurs à ressentir une douleur suspecte dans le

bras gauche…

> Vous passez des heures sur Internet et y trouvez ce que vous cherchez.

> Vous confirmez le diagnostic à votre conjoint : vous n’en avez plus pour

longtemps.

> Vous prenez immédiatement rendez-vous avec votre médecin traitant.

> Malgré le diagnostic rassurant de ce dernier, vous prenez rendez-vous

avec un cardiologue.

> Vous exigez de lui un bilan cardiaque complet, qui n’indique rien.

> Convaincu de l’incompétence notoire de certains médecins, vous prenez

rendez-vous avec un autre spécialiste…

SERIEZ-VOUS HYPOCONDRIAQUE ?

Méditation et relaxation

Le quotidien de l’hypo-condriaque est éprouvant. Toujours en état de malaise, ce malade en puissance est constamment préoccupé de s’auto-ausculter et de se ména-ger. Entre inquiétude et exas-pération, son entourage en fait souvent les frais.Enrayer la spirale infernale de l’hypocondrie est toutefois une chose possible. La sophrologie

mais aussi le yoga, la médita-tion en pleine conscience ou la relaxation sont des techniques psychocorporelles à l’efficacité démontrée pour calmer le jeu des émotions et réconcilier le malade imaginaire avec son corps et ses sensations. Mais sans doute faut-il aussi envisa-ger un sevrage d’Internet…

SAVEZ-VOUS QUE…

32 % des Français ont peur d’être atteints d’une maladie grave en cas de signes inquiétants.

13 % le sont même en l’absence de symptômes.

Les informations sont recherchées :

- sur les sites web d’information à 74 %,

- sur les blogs et forums à 58 %,

- dans les livres et revues à 47 %.

Dans 64 % des cas, l’information récoltée nourritl’inquiétude.

POUR EN SAVOIR PLUSLe Malade malgré lui, Michèle Declerck, éditions Eyrolles (2004).

Hypocondriaques, je vous ai compris – Manuel à l’usage de ceux qui se croient foutus, de Michel Cymes, éditions Jacob-Duvernet (2009).

Et pour en rire : Confession d’un hypocondriaque, de Christophe Ruaults, éditions Michalon.

Page 14: Territoire mutuel n98

14 – Territoire mutuel | n° 98

SANTÉ / PRÉVENTION

Prenons soin de notre cerveau !L’entretien de notre cerveau est important pour notre santé. À l’approche de l’été, voici quelques méthodes pour vous aider à garder une bonne vitalité cérébrale !

Le cerveau est (presque) un muscle comme un autreDans la plupart des cas, une perte de mémoire est la simple conséquence d’une sous-utilisa-tion de nos capacités cérébrales. En effet, les activités routinières et les stimulations journalières habituelles mobilisent toujours les mêmes aires du cerveau. Résultat : les autres finissent par s’endormir. Mais pas de panique ! Les solutions existent.Entretenir son cerveau n’est pas une activité réservée aux intellectuels ! Apprendre à danser, chanter, jouer d’un instrument de musique, apprendre des enchaîne-ments sportifs ou une langue étrangère… autant d’activi-tés ludiques qui mobilisent des populations de neurones « inhabituelles » et créent de nouvelles connexions. Mise au point par Monique Le Poncin, la Gym Cerveau (1) est une méthode qui permet d’ap-prendre de nouvelles façons de percevoir, de mémoriser et d’organiser sa pensée transpo-sable en exercices simples au quotidien (s’amuser à compter

La pratique d’une activité physique régulière est nécessaire pour rester en

bonne santé mais saviez-vous que l’entretien de notre cer-veau est tout aussi important pour notre vitalité ? Avec l’âge, la fatigue et le stress, trous de mémoire, oublis et étourde-ries peuvent devenir fréquents et nous donnent l’impression que nos facultés intellectuelles diminuent.

consommation de café. Et pour bien oxygéner votre cer-veau, n’oubliez pas de prati-quer une activité sportive !

(1) « Gym Cerveau » pour développer vos capacités intellectuelles, (le Livre de Poche, 1989) et « Gym Intelligence » (éditions du Rocher, 2002).

rapidement toutes les voitures rouges qui passent ou les hommes portant des chaus-sures noires, mémoriser des numéros de téléphone…).

Des solutions ludiques et accessibles à tousL’aérobic cérébrale est une autre méthode qui permet, grâce à des astuces de percep-tion et des associations, de favoriser la mémorisation. Enfin, le Mind Mapping est une technique créée par Tony Buzan ayant pour objectif de renforcer la créativité. Alors profitez de toutes les occa-sions possibles pour faire tra-vailler votre mémoire et ren-forcer vos capacités de réflexion ! D’ailleurs, nous vous invitons à jouer dans ce numéro été de votre maga-zine… Sachez que le bon entretien du cerveau passe également par l’alimentation et l’hygiène de vie. Veillez à consommer chaque jour suffi-samment de fruits et de légumes, de protéines et de sucres lents. Évitez le tabac, l’alcool et modérez votre

CHIFFRES CLÉS

Le cerveau pèse

1,5 kg, soit 2 % du poids total du corps.

Il consomme

20 à 25 % de l’oxygène.

NTÉ / PRÉVENTIO

Jeu N° 2Observez cette photo pendant 1 minutepuis reportez-vous en page 23 pour répondre aux questions.

Jeu N° 1Observez puis essayez de

mémoriser ces mots avant

de vous rendre page 23.

Sources : www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/www.larousse.fr/encyclopedie/divers/cerveau/32379

Page 15: Territoire mutuel n98

n° 98 | Territoire mutuel – 15JUIN 2014

Il comprend

300 milliards de cellules.

100 milliards de neurones,

reliés par une centaine de

milliers de synapses circulent

dans le cerveau.

POUR EN SAVOIR PLUS :Association Myosotis

www.gym-cerveau.com

www.mindmapping.com/fr/theorie-du-mind-mapping.php

Nous créons des nouvelles connexions neuronales tout

au long de notre vie

Pourquoi est-ce si important de prendre soin de notre cerveau ?Comme tous les autres organes, le cerveau vieillit avec le temps. Dès l’âge de 20 ans, nous perdons des neurones. Pourtant, nous pouvons tout au long de notre vie créer de nouvelles connexions neuronales, et même des neurones nouveau-nés, en continuant d’apprendre des choses nouvelles, en faisant travailler notre mémoire, en bâtissant des projets… en restant actif. Les deux grands ennemis du cerveau, ce sont l’inaction et la routine !

Entretenir notre cerveau protège-t-il d’une maladie cérébrale ?Non. Ce serait trop simple ! En revanche, nous avons pu constater qu’en cas de maladie cérébrale, le fait d’avoir pris l’habitude d’activer le cerveau de façon diversifiée permettra, par exemple, à une personne atteinte par la maladie d’Alzheimer (stade précoce) de rester autonome bien plus longtemps.

Quels conseils donneriez-vous à nos lecteurs ?Avec le GPS, les téléphones portables, Internet… nous sommes devenus des assistés en permanence et notre mémoire est de moins en moins sollicitée. Nous devons donc être vigilants quant à l’usage que nous faisons des nouvelles technologies. Car si nous n’y prenons pas garde, notre cerveau risque de devenir un automate paresseux !

Monique Le PoncinDocteur d’Etat ès sciences, créatrice de la « Gym Cerveau » et présidente de l’association Myosotis, association de lutte contre le handicap cérébral.

Jeu N° 3Vous venez de lire l’article

entièrement ; pour savoir

ce que vous avez retenu,

rendez-vous en page 23.

Page 16: Territoire mutuel n98

16 – Territoire mutuel | n° 98

Soleil et médicaments, attention danger !

Qu’est-ce que la photosensibilisation ?Certaines molécules ou com-posants des médicaments augmentent la sensibilité aux rayons ultraviolets (UV) émis par le soleil. Une fois absorbé, un médicament se répartit dans la circulation sanguine et il est exposé aux UV à travers la peau. Une réaction chimique peut alors se produire et pro-voquer des réactions cutanées modérées ou sévères.

Comment se manifestent ces réactions ?Il existe deux types de réac-tions : la phototoxicité et la

photoallergie. La première se manifeste par des rougeurs de la peau et l’apparition de petits boutons. Semblable à un coup de soleil, elle apparaît sur les zones exposées aux UV et elle est variable en fonction du dosage médicamenteux. La deuxième réaction, allergique, survient plus tard, en général 48 heures après l’exposition solaire, et s’accompagne sou-vent de démangeaisons. Même les zones du corps protégées peuvent être concernées.

Quelles précautions devez-vous p rendre ?Avant de partir en vacances, interrogez votre médecin

ou votre pharmacien sur les risques de photosensibilisa-tion de votre traitement. Si le traitement ne peut pas être suspendu momentanément ou ses doses réduites, vous devrez

- Antibiotiques de la classe des

quinolones et des cyclines

- Traitements du rythme cardiaque à

base d’amiodarone

- Diurétiques contenant des

sulfamides

- Antidépresseurs et neuroleptiques

- Anti-cholestérol et hypoglycémiants

- Anti-inflammatoires contenant du

kétoprofène

LES FAMILLES DE MÉDICAMENTS PHOTOSENSIBILISANTS

absolument éviter de vous exposer au soleil et porter des vêtements couvrants et un cha-peau. L’exposition du décolleté ou des mains suffit au déclen-chement de la réaction. ■

SANTÉ / PRÉVENTION

Vous partez bientôt en vacances ? Si vous suivez un traitement, attention aux produits que vous emportez. Certains médicaments peuvent provoquer des intolérances solaires et des réactions cutanées. Parlez-en à votre médecin…

Page 17: Territoire mutuel n98

n° 98 | Territoire mutuel – 17JUIN 2014

LA MNT ET VOUS / GUIDE

les conseils diététiques au bout du fil…De plus en plus d’enfants, d’adolescents et d’adultes sont en surpoids. Afin de prévenir les mauvaises habitudes alimentaires, il est utile de se tourner vers un diététicien. La MNT prend déjà en charge une partie des frais de consultations en libéral (1). Elle décide d’aller plus loin dans cette démarche en proposant désormais, en plus, des conseils diététiques par téléphone.

POUR EN SAVOIR PLUSContactez la plateforme santé-social Ligne claire au 09 74 75 30 30 (prix d’un appel local). Du lundi au vendredi de 8h à 20h et le samedi de 9h à 17h.

Vous souhaitez bénéficier de conseils sur votre alimen-tation ou celle de votre famille ? La MNT vous propose de contacter les conseillers de la plateforme santé-social

Ligne claire pour fixer un rendez-vous téléphonique avec une diététicienne. Celle-ci vous rappellera et répondra gratuitement à toutes vos questions. Elle fera avec vous un tour d’horizon des habitudes alimentaires de la famille et vous prodiguera des conseils en matière d’alimentation et d’hygiène de vie. Elle vous proposera également un suivi diététique personnalisé par télé-phone, qui permettra de mesurer les progrès réalisés et d’encou-rager la famille à poursuivre ses efforts.

Un nouveau service pour faire évoluer les habitudes alimentaires

Ce nouveau service s’ajoute à la prise en charge forfaitaire des consultations de diététiciens en exercice libéral, déjà incluse dans l’offre santé de la MNT. Dans la mesure où les diététiciens ne font pas partie des professionnels de santé conventionnés par la Sécurité sociale, les consultations de diététique ne sont pas remboursées par l’Assurance maladie, sauf quand elles interviennent dans un cadre hospitalier. La MNT a fait le choix d’intégrer cette spécialité dans la plupart de ses garanties santé, considérant que le rôle des diététiciens est important dans l’éducation nutritionnelle des personnes en surpoids. En effet, le diététicien établit des régimes alimentaires et aide les patients à faire évoluer leurs habitudes alimentaires, qui sont souvent à l’origine de surpoids ou d’obésité. Et plus tôt on réagit, mieux on prévient ces mauvaises habitudes ! ■

(1) Une prise en charge forfaitaire des consultations de diététique en exercice libéral (par opposition à l’exercice en milieu hospitalier) est incluse dans certaines garanties : forfait de 50 € par année civile en Essentielle Plus et 60 € par année civile en Évolutive.

Page 18: Territoire mutuel n98

18 – Territoire mutuel | n° 98

Étude réalisée par 6 élèves

administrateurs de la promotion

Simone-de-Beauvoir de l’Inet,

à partir de 59 entretiens menés

de novembre 2013 à mars 2014

au sein d’une quarantaine de

collectivités métropolitaines et

d’outre-mer.

MÉTHODOLOGIE

NOUVELLE ÉTUDE

La mobilité, la choisir plutôt que la subir… Seuls 2 % des agents de la Fonction publique territoriale ont changé de collectivité employeur en 2012, d’après l’INSEE (1). Décryptée dans la dernière étude de l’Observatoire social territorial (OST), la mobilité prend des formes multiples et elle est plus souvent subie que choisie. Cette question incontournable devient un vrai levier de management pour les collectivités.

LA MNT ET VOUS / À VOS CÔTÉS

wwwPour télécharger l’étude complète, rendez-vous sur www.observatoire-social-territorial.fr

collectivité, c’est pourquoi je change de poste) ou structurelle (exemple : je change de type d’employeur et j’intègre la fonc-tion publique d’État). Choisie, elle implique une volonté de changement de la part de l’agent qui déménage ou évo-lue professionnellement. Les

cadres et les moins de 30 ans sont alors les plus concernés. Subie, elle résulte d’un reclas-sement, d’un repositionnement ou d’une réorganisation de ser-vice et est davantage perçue comme une contrainte par les non-cadres.

Les avantages de la mobilitéPour que la mobilité ne soit plus mal vécue, les auteurs de l’étude formulent des recom-mandations aux managers et aux élus. Selon eux, soutenir une dynamique de mobilité des agents est essentiel pour anticiper les reclassements et les fins de carrière, gérer la pyramide des âges et inciter les agents à évoluer et à se former. Pour créer ce mouvement ver-tueux et lever tous les freins à la mobilité, il faudrait créer une culture de la mobilité dans la Fonction publique territoriale permettant de rompre le lien encore présent entre mobilité et sanction. Partagée et encou-ragée par les élus, elle consti-tuerait un véritable levier pour le management.Changer de poste, c’est pour beaucoup d’agents l’occasion de diversifier un parcours pro-fessionnel, d’améliorer ses reve-nus ou d’anticiper un reclasse-ment lié à la pénibilité. Pour

les managers, c’est un moyen d’améliorer la performance des équipes grâce à des agents motivés et travaillant aux postes qui leur conviennent le mieux. Ceci passe par l’amé-lioration de l’information des agents sur leurs possibilités d’évolution en évoquant systé-matiquement ce sujet lors des entretiens d’évaluation, mais également par l’accompagne-ment des mobilités contraintes.L’étude donne quelques clés pour réussir sa politique de mobilité : définir et partager des règles claires, responsabili-ser les agents et impliquer les managers, la direction des res-sources humaines et la direc-tion générale dans ce projet. Les auteurs listent 24 propositions concrètes pour promouvoir la mobilité dans les collectivités territoriales ; ces propositions feront bientôt l’objet d’un guide destiné aux managers. ■

(1) INSEE Première n° 1496 (avril 2014) « L’emploi dans la fonction publique en 2012 »

La nouvelle étude de l’OST est consacrée aux mobi-lités dans la Fonction

publique territoriale. Il existe différentes catégories de mobi-lité : géographique (exemple : je déménage), fonctionnelle (exemple : j’ai eu une promo-tion ou j’évolue au sein de ma

Page 19: Territoire mutuel n98

n° 98 | Territoire mutuel – 19JUIN 2014

C’est quoi, être un militant MNT ?

Plus de 1 500 militants animent au quotidien les sections de la MNT. Par leur action bénévole, ils représentent les adhérents de la mutuelle et font progresser les idées de solidarité et de protection sociale pour tous. Voici, sous forme d’un petit glossaire, les mots clés autour du rôle de militant.

AdhérentAdhérer à la MNT, première mutuelle professionnelle des agents territoriaux, c’est déjà un acte militant !

BénévoleTous les militants MNT sont des bénévoles qui donnent de leur temps pour la protection sociale de leurs collègues. Ils n’exercent pas seulement un rôle de relais des besoins de leurs collègues, les agents ter-ritoriaux. Ils se battent pour que les couvertures restent solidaires afin de permettre l’accès du plus grand nombre d’entre eux à la protection sociale.

DémocratieC’est l’une des pierres angu-laires du mutualisme ! Tous les adhérents, par la voix des

conseillers de section qu’ils ont eux-mêmes élus et des délé-gués qui les représentent à l’as-semblée générale de la MNT, décident ensemble de l’avenir de leur mutuelle et de l’évolu-tion des garanties en santé et en prévoyance.

MilitantÊtre militant, c’est penser aux autres et être à l’écoute des adhérents ! C’est défendre les valeurs de solidarité auxquelles on tient et soutenir ses collè-gues territoriaux.

ParticiperLes sections départementales de la MNT sont des lieux privilégiés pour échanger et débattre de la santé et de la prévoyance des agents terri-toriaux. Participer à la vie de la mutuelle, c’est contribuer à

améliorer ses couvertures et celles de ses collègues.

TerritorialeLa MNT est administrée par des agents territoriaux. C’est parce qu’ils connaissent bien les besoins de leurs collègues qu’ils peuvent apporter les solutions les plus adaptées. ■

Découvrez sur www.mnt.fr

(rubrique MNT TV), « Territoriaux

mutualistes : mémoires

et témoignages », le film

choral réalisé à l’occasion du

50e anniversaire de la MNT.

Les pionniers évoquent élans

d’enthousiasme, coups de gueule

et victoires qui ont émaillé un

demi-siècle d’existence, des

débuts – parfois épiques – à

l’édification de notre mutuelle.

50E ANNIVERSAIRE DE LA MNT : LES PIONNIERS FILMÉS !

Votre mutuelle a besoin de vousVous avez envie d’agir et de faire vivre la MNT, pourquoi ne pas devenir militant mutua-liste ? S’engager à la MNT, c’est participer bénévolement au développement de votre section au service de tous les adhérents. C’est agir au sein d’une mutuelle qui connaît bien les territoriaux et se battre concrètement pour la santé et la prévoyance de vos collè-gues. C’est aussi l’occasion de participer au fonctionnement d’une mutuelle, d’endosser de nouvelles responsabilités et de vivre des moments de convi-vialité avec des militants qui partagent les mêmes valeurs que vous.

Découvrez le visage des militants de la MNT sur www.mnt.fr, rubrique MNT TV.

Page 20: Territoire mutuel n98

20 – Territoire mutuel | n° 98

LA MNT ET VOUS / À VOS CÔTÉS

PRÉVOYANCE

La MNT reconnue pour son expertise

L a MNT est le premier opérateur de la Fonction publique territo-riale (FPT) à obtenir la certification de ses tables d’expérience.

Pour les adhérents, c’est la garantie que les tarifs sont calculés au plus juste.Le savoir-faire unique de la MNT en matière de prévoyance est désor-mais reconnu et certifié par des experts indépendants. Grâce à sa base de données unique en France recensant la fréquence et la durée des arrêts maladie ou invalidité de ses adhérents de la Fonction publique territoriale, la MNT a pu élaborer une analyse statistique très détaillée. Tous ces paramètres forment ainsi des « tables d’expérience » : un outil statistique essentiel pour anticiper le coût des arrêts de travail et fixer les tarifs des contrats de prévoyance souscrits par les collectivités territoriales et leurs agents. « Notre expérience nous permet de nous doter d’outils spécifiques, adaptés aux métiers de la FPT », explique Pascale Wittmer, directrice technique de la MNT. « Une table d’expé-rience permet d’évaluer la durée du maintien d’un agent en arrêt mala-die, incapacité ou invalidité. La MNT dispose d’un recul de plus de dix ans de données statistiques, ce qui lui a permis d’élaborer ces tables, qui sont aujourd’hui certifiées pour une durée de quatre ans. » Les adhé-rents ont ainsi l’assurance que leur cotisation est fixée au plus juste. Tarif qui correspond à leur risque et à leur statut au sein de la FPT.

www.mnt.fr

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Madame, Monsieur

le Maire,

nous avons

certainement

beaucoup à faire

ensemble.

Pour la bonne marche de votre mairie, vos agents territoriaux vous

aideront à faciliter la vie quotidienne de vos concitoyens, tout au long

de votre mandat.

Pour  améliorer leur protection sociale et leur santé au travail, la MNT

accompagne 16 000 collectivités et  protège près de 800 000 agents.

Mutuelle professionnelle, elle saura vous proposer des solutions

solidaires et adaptées à votre collectivité.

Ensemble, prenons soin de la santé de vos agents.

CAMPAGNE DE SENSIBILISATION

La MNT aux côtés des élusL es élections municipales de

mars dernier sont l’occasion pour la MNT de sensibiliser les nouveaux maires à la protection sociale de leurs agents ainsi qu’à leur sécurité, et leur santé au tra-vail.D’abord par une large campagne de communication : courrier envoyé aux maires ; annonce publicitaire dans la presse profes-sionnelle « Madame, Monsieur le Maire, nous avons certainement beaucoup à faire ensemble » (voir ci-contre); parrainage digital sur le site de La Gazette des com-munes ; plaquette destinée aux maires (1).

Ensuite, en contribuant au plan de formation des nouveaux élus organisé par Mairie 2 000, l’orga-nisme de formation de l’Associa-tion des maires de France (AMF). La MNT intervient dans le nou-veau module de formation « Le maire employeur », sur l’action sociale et la protection sociale, aux côtés des centres de gestion et de la Caisse nationale de prévoyance (CNP). Une vingtaine d ’inter-ventions ont déjà eu lieu en mai et juin. Preuves que la mutuelle accompagne les élus !

(1) Protection sociale des agents territo-riaux : un enjeu majeur pour votre collecti-vité, avril 2014, MNT.

Page 21: Territoire mutuel n98

n° 98 | Territoire mutuel – 21JUIN 2014

LA MNT ET VOUS / AU CŒUR DES RÉGIONS

Rendez-vous à l’assemblée de votre section pour assister à la présentation du bilan d’activité local et national de la MNT.

ASSEMBLÉES DE SECTIONS 2014

Participez à la vie démocratique de votre section

Ain (01), Bourg-en-Bresse 17 octobre 2014

Aisne (02), Laon 23 octobre 2014

Allier (03), Saint-Pourcain-sur-Sioule 16 octobre 2014

Alpes-de-Haute-Provence (04) / Hautes-Alpes (05), Gap 14 novembre 2014

Alpes-Maritimes (06) 26 septembre ou 10 octobre 2014

Ardennes (08), Charleville-Mézières 18 novembre 2014

Ariège (09) à défi nir

Aube (10), Rouilly-Sacey 14 novembre 2014

Aude (11), Narbonne 24 octobre 2014

Aveyron (12), Marcillac-Vallon 18 septembre 2014

Bouches-du-Rhône (13) à défi nir

Calvados (14) / Manche (50), Caen 20 novembre 2014

Cantal (15), Saint-Flour 17 octobre 2014

Charente (16) / Vienne (86), Saint-Yrieix-sur-Charente 27 septembre 2014

Charente-Maritime (17), Royan 17 octobre 2014

Cher (18) / Loiret (45), Bourges 10 octobre 2014

Corrèze (19), Malemort-sur-Corrèze 21 novembre 2014

Côte-d'Or (21), Auxonne 14 octobre 2014

Côtes-d'Armor (22), Collinée 7 novembre 2014

Creuse (23), Guéret 31 octobre 2014

Dordogne (24) à défi nir

Doubs (25) / Haute-Saône (70) / Terr. de Belfort (90), Voujeaucourt

7 novembre 2014

Drôme (26) / Ardèche (07), Montélimar 20 novembre 2014

Eure (27) / Orne (61), Évreux 10 octobre 2014

Eure-et-Loir (28), Mainvilliers 6 novembre 2014

Finistère (29), Châteaulin 20 novembre 2014

Gard (30) / Lozère (48), Anduze 27 septembre 2014

Haute-Garonne (31), Toulouse 3 octobre 2014

Gers (32), Auch 15 novembre 2014

Gironde (33) 4 novembre 2014

Hérault (34), Montpellier 28 novembre 2014

Ille-et-Vilaine (35), Thorigné-Fouillard 5 décembre 2014

Indre (36), Saint-Maur 2 octobre 2014

Indre-et-Loire (37), Tours 9 octobre 2014

Isère (38), Voreppe 21 octobre 2014

Jura (39), Lons-le-Saunier 25 octobre 2014

Landes (40) à défi nir

Loir-et-Cher (41), Villebarou 17 octobre 2014

Loire (42) / Haute-Loire (43), Le Puy-en-Velay 10 octobre 2014 ou 17 octobre 2014

Loire-Atlantique (44), Nantes 4 novembre 2014

Lot (46), Cahors 12 septembre 2014

Lot-et-Garonne (47), Agen 14 octobre 2014

Maine-et-Loire (49), Beaucouzé 4 décembre 2014

Marne (51) 18 octobre 2014

Haute-Marne (52), Bettancourt-la-Ferrée 9 octobre 2014

Mayenne (53), Changé 25 novembre 2014

Meurthe-et-Moselle (54) 23 octobre 2014

Meuse (55), Verdun 18 octobre 2014

Morbihan (56), Ploemeur 28 novembre 2014

Moselle (57) / Bas-Rhin (67) / Haut-Rhin (68), Haut-Clocher 8 novembre 2014

Nièvre (58), Nevers 7 octobre 2014

Nord (59), Hellemmes 17 octobre 2014

Pas-de-Calais (62), Esquerdes 9 octobre 2014

Puy-de-Dôme (63), Aulnat 14 octobre 2014

Pyrénées-Atlantiques (64), Lons 23 octobre 2014

Hautes-Pyrénées (65) à défi nir

Pyrénées-Orientales (66), Perpignan 21 novembre 2014

Rhône (69), Villeurbanne 4 novembre 2014

Sapeurs Pompiers (69) pas d’assemblée en 2014

Saône-et-Loire (71), Saint-Martin-en-Bresse 16 octobre 2014

Sarthe (72), Le Mans 18 novembre 2014

Savoie (73) / Haute-Savoie (74), Grésy-sur-Aix 17 octobre 2014

Paris (75), Paris 9e (siège de la MNT) 22 octobre 2014

Seine-Maritime (76), Saint-Aubin-lès-Elbeuf 10 octobre 2014

MNT / MPCT 77, La Rochette 15 octobre 2014

Yvelines (78) à défi nir

Deux-Sèvres (79), Vouillé 10 octobre 2014

Somme (80) / Oise (60), Montdidier 18 septembre 2014

Tarn (81), Saint-Juéry 26 septembre 2014

Tarn-et-Garonne (82), Bressols 17 octobre 2014

Var (83) / Corse (20) 3 octobre 2014

Vaucluse (84) à défi nir

Vendée (85), Aizenay 21 novembre 2014

Haute-Vienne (87) 24 octobre 2014

Vosges (88), Mirecourt 21 novembre 2014

Yonne (89), Bléneau 24 octobre 2014

1re Couronne d'Île-de-France (92/93/94) 10 octobre 2014

Val-d'Oise (95) à défi nir

Guadeloupe (971), Baie-Mahault 22 novembre 2014

Martinique (972), Fort-de-France 25 octobre 2014

Guyane (973) 29 novembre 2014

La Réunion (974), Saint-Paul 7 novembre 2014

Toutes les sections n’ont pas encore arrêté de date ou de lieu. Si c’est le cas dans votre département, veuillez vous adresser à votre section de rattachement : 09 72 72 02 02 (prix d’un appel local).

Page 22: Territoire mutuel n98

QUESTIONS / RÉPONSES

Cet espace est le vôtre. La MNT répond à vos questions les plus fréquentes. Son objectif est de vous rendre un meilleur service et de vous permettre de profiter au mieux de nos garanties.

mnt.frACTUALITÉS

• Prix Santé au travail : les inscriptions à l’édition 2014 sont ouvertes ; téléchargez votre dossier de candidature directement sur www.mnt.fr !

• Observatoire social territorial : téléchargez gratuitement l’étude « La reconnaissance non monétaire, un nouveau territoire managérial » sur www.observatoire-social-territorial.fr

DOSSIER

• Juin, le mois des mariages ! Si vous changez de situation, pensez à le faire savoir... L’essentiel à connaître sur www.mnt.fr

VIDÉOS

Véronique est directrice de crèche depuis 30 ans, Émilie est éducatrice de jeunes enfants depuis 10 ans, toutes deux travaillent pour le CCAS de Bourges.

Regards croisés sur cette profession en constante mutation.

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RÉPONSE

Dans la situation économique actuelle, bien des ménages ont de plus en plus de difficultés à faire face à leurs dépenses courantes. Aux accidents de la vie (perte d’emploi, divorce, maladie…) s’ajoutent parfois aussi des crédits à la consom-mation ou des crédits renouve-lables qui sont consentis avec beaucoup de facilité. Ayant de plus en plus de mal à s’en sor-tir, un nombre grandissant de ménages se retrouvent rapide-ment dans des mécanismes de

mal-endettement et de suren-dettement. C’est pourquoi il faut réagir vite, dès les pre-mières difficultés.Voici quelques conseils :- Établissez votre budget : éva-luez vos revenus et vos dépenses, remettez éventuellement en question des dépenses non ali-mentaires – c’est le meilleur moyen d’éviter ou de surmonter des problèmes financiers.- Parlez avec votre entourage et avec votre conseiller bancaire de vos difficultés.

- Faites-vous aider si besoin par un service social pour gérer scrupuleusement votre budget.- Faites le point sur les diffé-rentes aides existantes (aides au logement, aides ponctuelles pour frais de santé de la mutuelle, etc.).- Avant de souscrire un crédit, prenez le temps de la réflexion, évaluez vos possibilités de rem-boursement, déclarez tous les crédits en cours, évitez de mul-tiplier les crédits.

- En cas de retards de paiement, négociez des échelonnements.- En cas de crédits multiples, envisagez éventuellement un regroupement et un étalement des paiements.

Pour contacter Ligne claire : 09 74 75 30 30 (prix d’un appel local) – Du lundi au vendredi de 8 h à 20 h et le samedi de 9 h à 17 h.

Q : J’ai contracté trop d’emprunts et je n’arrive plus à boucler mes fins de mois. Pouvez-vous m’aider ?

22 – Territoire mutuel | n° 98

Page 23: Territoire mutuel n98

09 72 72 02 02(prix d’un appel local)

| OURSLe magazine trimestriel des adhérents de la Mutuelle Nationale Territoriale. | Directeur de la publication : Alain Gianazza. | Directeur délégué : Jérôme Saddier. | Rédacteur en chef : Pierre Bernard. | Comité éditorial : Laurent Adouard, Marc Bertolini, Dominique Blot, Emmanuelle Chen-Huard, Amandine Davy, Catherine Devillard, Michel Gourmelen, Jean-François Tomé, Valérie Vrillon. | Conception et réalisation : Tagaro DDB – Corinne Boullier-Egehan – 01 53 32 53 79 – Rédaction : Emmanuelle Chen-Huard, Amandine Davy, Marie-Astrid de Roquefeuil, Nathalie Ferron, Emmanuelle Gautier, Delphine Goater. | Crédits photos : Thinkstock by GettyImages, iStockphoto, Stéphane Zenou. | Direction de la rédaction : 7, rue Bergère – 75009 Paris – fax : 01 44 83 12 70 – site internet : www.mnt.fr | Impression : SIB – 62200 Boulogne-sur-Mer. | Numéro de CPPAP : 1 118 M 06 758. | Membre de la FNPS, du SPS et de l’ANPCM. | Abonnement annuel : 4 numéros – 3,04 €. Dépôt légal : 2e trimestre 2014.

04-4-000-4

BANQUE FRANÇAISE MUTUALISTE

La Banque Française Mutualiste accompagne ses clients fragiles Partenaire de la MNT, la BFM p ropose à ses clients un accom-pagnement gratuit en cas de difficultés financières. Depuis le mois d’avril 2014, les nouveaux souscripteurs d’un prêt BFM Perspective (regroupement de crédits) peuvent être contactés par un conseiller de l’association Crésus, qui leur proposera une

aide concrète et efficace pour gérer leur budget et les conseil-lera sur le rétablissement de leur situation financière. L’objectif de ce nouveau service est d’agir avant qu’il ne soit trop tard !Renseignements au : 0821 222 500 (0,118 euro TTC/min depuis un fixe en métropole). JEU N°3

Vous avez lu l’article sur la mémoire, qu’avez-vous retenu ? Faites travailler vos méninges !

1) Comment s’appelle la méthode inventée par Monique Le Poncin pour entraîner sa mémoire ?a. Gym Cerveaub. Brain Trainingc. Mémoire +

2) Selon l’article, pour bien oxygéner le cerveau, il est recommandé de…a. se lever tôt le matinb. pratiquer une activité sportive régulièrec. boire beaucoup d’eau

3) Quelle association, présidée par Monique Le Poncin, a pour objet de lutter contre le handicap cérébral ?

a. Magnoliab. Myosotisc. Mimosa

4) Quels sont les deux mots utilisés par Monique Le Poncin pour décrire les deux grands ennemis du cerveau ?a. L’activité et l’initiativeb. La paresse et l’habitudec. L’inaction et la routine

5) Par qui a été créée la technique du Mind Mapping qui permet notamment de renforcer la créativité ?a. Tony Buzerb. Tony Bazanc. Tony Buzan

SOLUTIONS : 1) a. 2) b. 3) b. 4) c. 5) c.

JEU N°1Vous avez visualisé la liste de mots page 14, alors ayez le dernier mot !

1) Quel mot est l’anagramme de « dentaire » ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

2) Quel est le seul mot qui comprend deux fois la lettre « a » ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3) Quel mot, si on lui substitue le « l » et qu’on mélange ses lettres donne le mot « hélios » ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

4) Quel est le mot le plus long ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

5) Quel est le seul mot écrit entièrement en lettres minuscules ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

SOLUTIONS : 1) Entraide. 2) Partage. 3) Soleil. Pour information, Soleil vient du grec ancien « Hélios ». 4) Convivialité. 5) Solidarité.

SPÉCIAL JEUX PRENONS SOIN DE NOTRE CERVEAU

JEU N°2Vous avez bien observé les détails de la photo page 15 ? Voyons voir !

1) Combien peut-on voir de pictogrammes sur la photo ?a. 11b. 12c. 13

2) Le pictogramme de la maison est sur fond...a. vertb. orangec. bleu

3) Combien y a-t-il de pictogrammes sur fond vert ?

a. 1b. 2c. 3

4) Lequel de ces trois pictogrammes n’est pas représenté ?a. Le téléphoneb. La voiturec. Le vélo

5) Le pictogramme de la fleur est plutôt...a. en haut de la photob. au milieu de la photoc. en bas de la photo

SOLUTIONS : 1) c. 2) b. 3) c. 4) c. 5) a.UE FRANÇA

n

n° 98 | Territoire mutuel – 23JUIN 2014

Page 24: Territoire mutuel n98

Chaque jour, ils font vivre les services publics locaux, pour

le bénéfice de 65 millions de Français. C’est pourquoi la Mutuelle

Nationale Territoriale est fière de les protéger avec des couvertures

de qualité en santé et prévoyance, depuis maintenant 50 ans.

Et pour longtemps encore !

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La MNT, Au coeur de la protection SOCIALE

des 1,8 million d’agents territoriaux

Mu

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