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Terminales
CAP coiffure 2016
Lycée des Métiers Armand Guillaumin
Orly (94)
AUTOBIOGRAPHIE
COIFFURE
BOONYAPORN
CHAITAMACHOKH
Chapitre 1 : Ma Vie En Thaïlande
Je m’appelle Boonyaporn Chaitamachokh. J’ai 19 ans, je suis née
le 15 avril 1997, à Banpheng Nakorn Phanom en Thaïlande. Je
suis thaïlandaise. J’ai une petite sœur, elle s’appelle Naphatsorn
Chaitamachokh, elle a 14 ans. J’habitais avec ma mère et ma
sœur, mon père habitait déjà en France. Il a rentré tous les mois
d’Août de chaque année en Thaïlande. Il ne pouvait pas rester en
Thaïlande parce qu’il avait une maladie et il travaillait en France.
En plus nous n’avions pas beaucoup d’argent et quand il rentrait,
il devait payer beaucoup pour sa maladie.
Quand j’avais 11ans, ma mère est venue en France. Ma sœur et
moi sommes restées en Thaïlande avec ma tante. Ma tante est une
professeure d’histoire en collège et elle occupe aussi la fonction
de professeure principale. J’ai passé 2ans avec elle dans sa classe
puis l’année suivante je suis rentrée au lycée. Dans ce lycée et
aussi au collège il y avait des règles précises. Les élèves devaient
se couper les cheveux à1cm au niveau de l’oreille. Mais moi
j’avais les cheveux bouclés et je voulais laisser mes cheveux
longs, je suis partie chez le proviseur et je lui ai demandé si je
pouvais conserver mes cheveux longs. Il a accepté grâce à ma
tante. J’étais donc la seule élève du lycée à avoir les cheveux
longs !
En 2010, en fin année, je suis partie à Bangkok pour faire mon
passeport avec ma sœur. On habitait chez ma cousine. Elle est
venue avec nous. Ma sœur et moi on ne comprenait pas pourquoi
il fallait le refaire mais elle ne nous a rien dit.
Je rentrais dans ma ville de lendemain et je suis partie au lycée,
c’était la fête du sport, on devait partager tous les élèves dans le
lycée par groupes de couleurs, il y avait 4 groupes : Rose, Bleu,
Jaune et Vert. Moi j’étais dans le groupe de couleur Rose. On
devait faire des matchs dans tous les sports j’avais joué au Foot,
au Volley-ball et au Tennis de table. Après On devait marcher
autour de la ville par groupe de couleurs. Quelques élèves étaient
habillés en uniformes Thaï et le reste en tenue de sport.
Quelques élèves ont fait de la musique, et les élèves uniformes
Thaï ont dansé. Cette fête a duré 3 jours.
Chapitre 2 : Comment je suis arrivée en France ?
En Février 2011 mon père m’appelle, il m'a dit que je devais partir
en France avec ma sœur. J’étais très surprise, je ne savais pas quoi
faire, je sautais, je criais. J’avais dit à ma sœur qu’on allait partir
en France. Ma sœur a pleuré parce qu’elle pensait à papa et
maman.
Le 9 Mars 2011 ma sœur et moi on est parties encore une fois à
Bangkok, on est restées avec ma cousine, mon cousin et sa fille.
Puis, le lendemain, ma tante est arrivée à Bangkok et on est partis
faire du shopping. On avait acheté de nouveaux vêtements et les
valises pour ma sœur et moi, ça a coûté 10000 Bats.
Je suis arrivée en France en 11 mars 2011 avec ma sœur. Une
dame nous a accompagnées pendant tout le voyage, on a pris
l’avion à l’aéroport de Bangkok et on est descendues à Munich en
Allemagne pour prendre un autre avion pour Berlin, on est arrivée
là-bas à 22h mais on devait prendre l’avion le lendemain matin
pour Paris. On a donc dormi à hôtel.
On a atterri à l’aéroport d’Orly et on a pris le taxi pour aller chez
moi mais mon père m’a appelée pour nous donner rendez-vous
Place d’Italie. Nous sommes arrivées, j’étais très contente, parce
que ça faisait longtemps que je ne n’avais pas vu mon père et ma
mère.
On est rentrés à la maison. Mon père avait préparé un plat
thaïlandais, ça nous manquait trop ! Et ça faisait très longtemps
qu’on n’avait pas mangé nous quatre en famille.
J’étais très surprise, je n’arrivais pas à croire que j’étais en France
avec mes parents. J’en avais rêvé. Je préférais être ici, plutôt que
de rester en Thaïlande avec ma tante.
Chapitre 3 : Changement de ma vie
Je suis restée longtemps à la maison avant aller à l’école. Mon
père m’avait inscrite au collège et inscrit ma sœur à l’école
primaire. Au mois de Mai, ils ont accepté mais ma sœur avons dû
passer un test de niveau. C’était difficile car nous n’avions jamais
appris le français.
On a attendu les résultats, je restais à la maison mai je sortais de
temps en temps avec ma tante, visiter la Tour Eiffel, Notre Dame
etc.… Plus tard j’ai reçu un courrier qui me disait que j’étais
acceptée en collège.
Au mois de Septembre je rentrais donc au collège Lakanal à Vitry
sur seine 94 en classe d’accueil ou CLA. Je ne savais pas parler
français j’étais timide, mais après 1an je comprenais un peu le
français et je passais la 4ème
et 3ème
. Dans ce collège tous les
professeurs étaient tolérants et patients parce-que je ne maîtrisais
pas encore les subtilités de la langue française.
En 4ème
, il y avait une fille de ma classe se moquait de moi, parce
que je parlais mal le français et à cause d’elle tout le monde se
moquait de moi. Je ne me sentais pas bien, j’en ai parlé à la
professeure de sport. J’ai expliqué mon mal être à la suite de quoi
elle a collé tous les élèves de ma classe.
En fin de 3ème
j’ai dû choisir un métier pour l’année scolaire
2014. Je ne savais pas trop quelle voie professionnelle choisir et
c’est l’assistance sociale scolaire qui m’a aidée. J’ai fini par
choisir la restauration et la cuisine. J’ai fait un mini stage de
quatre jours dans un CFA. Je faisais la cuisine, le service, et la
pâtisserie mais ça ne me plaisait pas. Mon père m’a proposé de
faire de la coiffure, métier que j’aime bien aussi. J’ai expliqué à
l’assistance sociale que la cuisine ne me plaisait pas et que je
voulais faire de la coiffure j’ai donc modifié mes choix.
Sur ma feuille de vœux j’ai mis en premier la coiffure,
l’esthétique, la cuisine et enfin mode vêtements.
Deux semaines après le proviseur m’a dit que j’avais eu de la
chance et que j’avais été acceptée en section coiffure pour la
rentrée suivante. J’étais très contente et quand je l’ai dit à mon
père il était ravi pour moi.
Chapitre 4 : Vacances d’été à Toulon
Pendant les grandes vacances, je suis partie à Toulon avec ma
sœur et ma tante chez son fils qui vit seul et travaille dans un
restaurant japonais.
Son patron, sa fille et sa grande mère, nous ont amenés à la plage,
on était très contents d’aller là-bas. On est restés 3jours, il faisait
très chaud et il y avait beaucoup de monde. Pour parfaire ces
belles journées nous sommes tous allés au restaurant.
Chapitre 5 : 2014 - 2016
En 2014 je suis rentrée lycée des métiers que j’avais choisi. Il y a
les points positifs et les points négatifs, les points positifs sont : le
contact avec les clients, accueil etc... Les points négatifs sont : la
station debout toute la journée.
J’étais dans la classe CAP de coiffure qui s’appelle 1CAP2 C2.
Ma professeure principale, elle était trop gentille. Elle m'a appelée
Boony. On était 24 élèves dans la classe et on avait divisé 2
groupes c’est-à-dire 12 élèves dans chaque groupe. J’étais dans le
groupe A, mais j’ai demandé à ma professeure principale de
changer et elle a accepté. Je voulais changer de groupe parce que
je connaissais une fille qui était ma meilleure amie. Elle vient du
Kosovo et elle est très sympa. Je l’a connait par cœur, elle m’a
confié tous ses secrets et moi aussi. Nous avons confiance l’une
en l’autre. Quand je ne comprends pas certains cours elle
m’explique sauf en cours de Maths et d’Anglais où nous avons le
même niveau. Aujourd’hui nous sommes toujours amies.
A la rentrée scolaire, les élèves de 2ème
année sont venues pour
nous coiffer, je connaissais une fille thaïlandaise comme moi qui
m’a coiffée. J’avais les cheveux longs, elle m’a fait des boucles,
j’étais très contente du résultat.
En Janvier, on devait faire notre 1er stage que j’ai décidé de
valider dans un salon de coiffure que je connaissais mais ça ne
s’est pas bien passé. A cette période je n’étais pas très bien car
mon père était à l’hôpital ce qui m’a obligée à m’absenter.
A la fin du stage ma patronne m’a coupé les cheveux mais au lieu
de me couper juste les pointes elle a enlevé au moins 20cm. J’étais
choquée mais je n’ai rien dit. Comme c’était l’anniversaire de ma
copine, j’ai positivé en me disant que ça allait repousser. Le soir,
nous avons fait la fête en chantant, soirée karaoké. Nous étions
plus que 10 amis à tenir bon jusqu’à 5h du matin, j’ai fini ma nuit
chez ma copine.
En 1ère
année j’ai eu beaucoup d’absences parce que j’avais des
problèmes de santé et ma note n’était pas très bonne. Mais au
3éme trimestre j’ai progressé et rattrapé le niveau.
Pour les grandes vacances, j’ai été à Toulouse toute seule en
TGV. Ma mère, ma sœur et mon copain m’ont accompagnée à la
gare Montparnasse. Je suis arrivée à la gare de Toulouse à 17h
mon cousin avait envoyé un chauffeur pour venir me chercher et
m’accompagner chez lui. Dès que je suis rentrée j’ai pris une
douche pour me rafraîchir puis nous sommés allées ma cousine et
moi manger au restaurant, j’ai passé un excellent moment car elle
est très gentille. Je me suis endormie tôt car j’étais épuisée par le
voyage mais je me suis réveillée à 23h pour accueillir mon cousin
qui rentrait. Il m’a dit que j’allais commencer à travailler dès le
lundi. J’ai donc commencé à travailler dans un restaurant japonais.
Je faisais la cuisine avec l’aide de mon cousin qui m’a appris le
métier il était content parce que j’apprenais vite.
Je suis restée à Toulouse 21 jours j'ai pu gagner correctement ma
vie. Je suis rentrée de Toulouse le matin de bonne heure. Mon
père et ma mère sont venus me chercher à la gare Montparnasse,
ils étaient contents de mon retour. Avant d’arriver j’avais dit avec
mon père que j’avais un cadeau pour lui, il avait besoin d’une
paire de chaussures et ça m’a fait très plaisir de les lui offrir. Je lui
ai donné tout l’argent que j’avais
Gagné pour l’aider un peu et ça la beaucoup touché. J’étais
contente moi aussi de lui faire plaisir car c’était mon 1er
salaire.
A la rentrée 2015 je suis passée en 2ème
année de coiffure, je suis
en terminale CAP coiffure, j’ai toujours la même professeure
principale et mes anciennes camarades de classe malgré quelques
changements de groupes.
Pendant mon 1 stage en 2ème
année j’ai trouvé un salon à
Bibliothèque F. à Paris 13ème,
ma patronne est une tunisienne, ma
responsable est algérienne elles sont très gentilles avec moi. Tout
s’est bien passé mais le dernier jour je n’y suis pas allée car je
devais partir en Allemagne pour une réunion de famille qui fête
les pères dans mon pays, la Thaïlande.
Donc le 05 Décembre, nous sommes partis d’abord à Strasbourg
faire du shopping au marché de noël. Ma mère a acheté deux
colliers pour moi et ma sœur et à 18h nous avons été à hôtel 3
étoiles de Baden-Baden en Allemagne. Le lendemain nous avons
fait une séance de Spa, c’était très agréable. Nous étions de retour
à Paris vers 20h.
Pour les vacances scolaires de noël et nouvelle an, ma
responsable de salon m’a appelée parce qu’elle avait besoin de
moi pour travailler avec elle quelques jours ce qui m’a permis de
de gagner un peu d’argent et me faire beaucoup de pourboires.
J’ai demandé à ma responsable de me prendre pour mon BP de
l’année prochaine, et la patronne a accepté.
Le jour de noël, je faisais la fête à la maison avec ma famille, et
j’ai eu beaucoup de cadeaux de la part de ma patronne. J’ai aussi
partagé les chocolats que m’a mère m’a offerts avec ma sœur. Au
nouvel an 2016, j’ai dîné dans un restaurant tunisien à côté de
chez moi et visité la Tour Eiffel avec mon copain.
Pour le 2ème
trimestre, ma moyenne générale est meilleure par
rapport à un 1er trimestre moyen.
Chapitre 6 : Terminale CAP 2016
Le mois d'Avril, c'est le mois de ma naissance, le vendredi 15 était
le dernier jour avant les vacances scolaires. J'étais très contente de
ce jour, on avait fait le goûter avec une professeure de coiffure.
On s’est coiffées entre filles de la classe. Nous avons mangé des
pizzas et mes amies avaient ramené des gâteaux et des bonbons.
Durant la récréation mes camarades m’ont dit d’attendre et de
rester un peu dehors. On devait normalement monter dans la salle
comme d’habitude. Je suis restée encore un peu jusqu'à la
sonnerie. Lorsque j’ai ouvert la porte les lumières étaient éteintes
et toutes mes amies m’ont chanté joyeux anniversaire. J'étais très
émue et l’envie de pleurer. Je l’ai ai toutes remerciées pour cette
surprise que l’on me faisait pour la 1ère fois. On a mangé tous les
gâteaux et cette surprise je ne vais jamais l’oublier.
Aux vacances d'Avril, j'ai été à la foire du trône avec mon copain,
on a visité la maison hantée, il y avait les fantômes j'avais peur, je
criais et à la sortie il y avait les gens qui me prenaient en vidéo
parce que je suis sortie en courant.
J’ai aussi révisé un peu, car j'avais mon CCF écrit de coiffure le
lundi 02 Mai. J’étais convoquée à 8h30 du matin, je pensais que
ce serait trop difficile mais en fait tout s’est bien passé.
Pour l’année prochaine je demande à aller en BP en alternance
toujours au lycée Armand Guillaumin. J’ai envoyé une lettre de
motivation et un CV, j'espère qu’ils vont retenir ma candidature.
Voilà c’est la fin de mon autobiographie, j'espère que vous avez
aimé, je suis contente de partager mon histoire avec vous.
Autobiographie
La Coiffure se « livre »
Elisa VERARDI
Chapitre n°1 : Qui je suis.
Je m’appelle Elisa. Je suis née le 18 avril 1998 à Saint Maurice,
j’ai 17 ans je suis d’origine corse du côté de ma mère et manouche
du côté de mon père. Je vis actuellement avec ma mère et ma
sœur. Mon standing de vie est assez bien. Mon entrée à l’école se
passe bien, je suis un peu timide mais assez sociable. Mais ma
timidité se ressent de moins en moins. Mon rêve est de percer
dans la coiffure. J’ai toujours aimé cela. Maintenant je vais vous
raconter des petites histoires sur ma vie.
Chapitre n°2 : La Classe de 3ème
.
En 3ème
ils m’ont demandé de choisir un métier et j’ai choisi la
coiffure, car j’ai toujours été passionnée par ce métier.
Cette année-là, j’ai fait un voyage avec mon collège. Je suis partie
à Marseille. On a dormi dans une auberge de jeunesse pendant
deux jours.
Le 1er
jour on a visité un camp de concentration c’était très
intéressant. Le soir on est partis à l’auberge de jeunesse. Il y a eu
une petite fête. On a un peu dansé mais vers minuit les
professeurs nous ont dit qu’il fallait aller se coucher parce que
demain on allait se lever tôt.
On s’est levés vers dix heures, pour partir de l’auberge vers onze
heures-et-demi. Il nous on fait rapidement visiter Marseille. Sur
les coups de quinze heures et demi, on pouvait se balader seuls,
sans les professeurs. On devait revenir pour dix-sept heures sur le
vieux port. Le départ vers la gare étant prévu pour rentrer sur
Paris. On est arrivés sur les coups de vingt-deux heures puis je
suis rentrée chez moi. Le lendemain, je n’avais pas cours. J’ai eu
cours le jeudi et le vendredi. Après cette semaine on a eu les
semaines de préparation du brevet que j’ai eu.
Chapitre n°3 : Mes 16 ans.
Pour fêter mes 16 ans ma grand-mère m’a fait une surprise. Elle
m’a offert un séjour à Las Vegas où j’ai passé de bons moments.
J’ai fait le tour des casinos et du shopping. Elle m’a fait la surprise
de m’emmener une journée à Los Angeles. On est arrivées par
l’aéroport de Long Beach.
Nous avons pris un taxi pour nous emmener à l’hôtel Hilton, un
car pour nous faire visiter la ville. On a fait Vénice Beach et
Beverly Hills. On a marché sur les trottoirs des étoiles
d’Hollywood. Ensuite on est partis faire du shopping.
On a pris un autre taxi il nous a emmenés au pied des lettres de
Hollywood, puis on a repris l’avion pour Las Vegas. Quelques
jours plus tard, je suis rentrée en France.
Le weekend du 1er
mai on a fêté mon anniversaire avec toute ma
famille. On a loué une structure gonflable et on a passé une bonne
journée et une bonne soirée.
Chapitre n°4 : Coups dur !!
En 2014, mon oncle Yeyan est décédé d’un accident de moto à
l’âge de vingt ans. On l’a appris le quinze mai.
J’étais très choquée. J’avais l’impression que j’étais dans un
cauchemar. J’ai demandé à mon père si c’était une blague. Il m’a
dit que « non » il m’a demandé si je voulais aller chez mon oncle
je voulais bien alors une heure après on était prêts.
Pour partir sur Sens, il y a une heure de route, la seule chose à
faire pour me calmer était de dormir. On est arrivés chez mon
oncle. Ils avaient déjà allumé le feu de camp, car mon oncle étant
d’origine manouche, la tradition veut que l’on fasse un feu pour
représenter sa vie. Feu qui brûle jusqu’au jour de l’enterrement.
On l’a enterre quinze jours après. était très long et très dur pour
moi car mon oncle pour moi u était comme un frère était très
proche avec lui pendant 15 jours je n’ai pas mangé.
Je suis rentre sur paris le 2juin donc je suis retourne en cours le 4
juin était pas facile car je ne voulais pas aller en cours je pleure
tous les jours.
Apres je devais être fort pour ma famille mais aux jours
d’aujourd’hui je ne suis tout pas remis de ces décède je ne veux
pas réalise car ça fait mal
Chapitre n°5 : 1cap2c2 groupe A
Le jour de la rentrée je suis arrivée au moins 1 heure à l’avance. Je
suis rentrée dans le lycée puis les surveillants nous ont appelés
pour nous diriger vers nos classes.
Ma classe est montée dans la salle 207. Je me suis mise dans mon
coin parce que je suis timide. La prof a parlé du lycée et plein
d’autres choses. On a eu la pause du midi et je suis partie manger
à Choisy.
De retour au lycée, je ne parlais à personne parce que je n’osais
pas. On est remonté dans la salle. La prof a fait les groupes. Elle
m’a mise dans le groupe A. Du mardi au jeudi, on a parlé de
papiers et visité le CDI. On n’a eu les livres puis on a visité le
lycée. Le vendredi, on s’est fait coiffer par les élèves de deuxième
année.
On a fini à midi, c’était la fin de la semaine de pré-rentrée. Le
lundi suivant on a commencé les cours.
Quelque temps après, je me suis embrouillée avec trois filles avec
lesquelles j’étais très proche dès le début.
Au mois de janvier, nous sommes allés en stage pour deux
semaines. J’ai fait mon stage à Charenton. C’était bien. Je suis
tombée sur une patronne très gentille.
Je n’ai pas fait grand-chose. Vu que c’était la première année, elle
ne pouvait pas me laisser faire grand-chose, à part les
shampooings.
A la fin du stage, on était en vacances. Quand je suis revenue au
lycée, je ne parlais toujours pas avec les filles.
Quelques mois après, on s’est reparlé. Mais, peu après, une des
filles a été renvoyée du lycée. On la voit de temps en temps.
Après quelques mois, on est tous parti en stage pendant trois
semaines. Puis après je suis partie en vacances.
Chapitre n°6 : l’année du CAP
Je suis revenue au lycée le 3 septembre. J’ai rejoint ma copine à
Choisy pour prendre le bus qui nous emmène au lycée. Nous
étions trop contentes de nous revoir.
Arrivée au lycée, je suis partie dans la cour pour voir la
composition des classes et si on était dans la même et si on avait
la même prof principale que l’année précédente.
Nous étions dans la même classe et on avait la même prof
principale que l’année dernière. Là aussi, nous étions trop
contentes. La prof est venue nous chercher dans la cour.
On est monté en classe. On a parlé des vacances et plein d’autres
choses. Elle nous a donné des papiers puis on est rentré chez nous.
Le lendemain, on a repris les cours normalement.
Quelque mois après, on est parti en stage deux semaines. Je suis
retournée dans mon premier salon. La patronne m’a laissé
pratiquer plus que l’année précédente. J’ai fait des colorations et
des shampooings.
Je suis revenue au lycée, on attendait avec impatience les
vacances. Pendant les vacances, on a fêté noël avec la famille,
puis le jour de l’An avec mes amis chez moi. On a bien rigolé.
Quelques jours après, on a repris les cours tranquillement. En ce
moment, on prépare les CCF d’histoire-géo, de maths et de
coiffure. Et dans quelques semaines, on passe le CAP
Chapitre n°7 : la rencontre avec Luc
Les professeurs ont fait appel à un intervenant pour notre Project
PPCP : « La coiffure se livre »
Luc est venu nous rencontrer pour nous aider à écrire un livre. Il
venait tous les lundis.
Pendant la première séance, on s’est présenté à lui et lui, il s’est
présenté à nous. Il nous a raconté des histoires. Il était cool.
Pour la deuxième séance, il nous a demandé de ramener une photo
ou un objet qui nous tenait à cœur. C’était une séance pleine
d’émotions.
Pendant les autres séances, nous avons apporté des recettes de
notre pays d’origine, nous avons raconté nos souvenirs,… Il
arrivait toujours à nous faire dire des choses.
Tout cela nous a aidées à écrire notre livre.
C’est la fin de mes aventures. J’espère qu’elles vous ont plu.
KATHLEEN’S BOOK
LA COIFFURE SE « LIVRE »
Lors de ces quelques lignes, je me raconte dans une
autobiographie, malgré mon jeune âge, j’ai eu besoin de faire un
bilan sur mon parcours.
Vous pourrez me découvrir, me connaitre à travers ces chapitres.
De mon histoire personnelle avec l’histoire de ma famille à mon
parcours scolaire ainsi que mon choix pour la coiffure.
Chapitre 1 : Je m’appelle Kathleen
Je m’appelle Kathleen GRIFFARD, je suis née en France, plus
précisément à Villeneuve Saint Georges, dans le département du
Val de Marne.
Ma mère et mon père sont nés sur l’île de la Guadeloupe, j’ai un
petit frère, un grand frère et une petite sœur.
Depuis l’âge de cinq ans, je vis sans mon père, qui lui a décidé de
partir vivre en Guadeloupe.
Chapitre 2 : Ma vie
J’ai vécu avec mon grand frère, ma mère et mon petit frère, qui
venait de naître à l’époque.
Lorsque mon petit frère a eu deux ans, nous sommes partis vivre
un an en Guadeloupe avec notre grand-mère sans ma mère pour
des raisons personnelles.
J’ai donc fait ma grande section de maternelle en Guadeloupe. Je
me souviens qu’un jour à l’école notre maîtresse nous avait fait
faire un test, elle a allumé une bougie et nous a tous fait toucher la
cire. Elle disait que c’était un test de confiance.
J’étais la dernière à toucher la cire car j’avais peur de me brûler.
Finalement, elle m’a convaincue. C’était chaud mais ça ne m’avait
pas brûlé, je voulais même y remettre le doigt car c’était drôle.
Plus les jours passaient plus j’étais un triste sans ma mère.
Elle m’appelait chaque soir pour avoir de nos nouvelles. Je
pleurais toujours au téléphone. L’année est passée, nous sommes
revenus en métropole. Ma mère est venue nous cherchés à
l’aéroport d’Orly. Arrivée à l’aéroport, j’ai couru dans ses bras par
contre mon petit frère ne l’a pas reconnue tout de suite, voyant sa
réaction ma mère s’est mise à pleurer.
Ma grand-mère a dit à ma mère de ne pas s’inquiéter et qu’avec
le temps il arrivera à revenir vers elle.
Après mon année en Guadeloupe j’ai fait ma rentrée à l’école
primaire « Paul Bert » à Villeneuve le roi. Une amie m’a raconté
qu’elle se souvenait encore que lorsque je suis entrée dans la
classe j’étais toute bronzée et vêtus de vêtements en madras
[tissus antillais].
Elle m’a aussi raconté qu’avec le décalage horaire je me suis
assise à ma place puis je me suis endormie sur ma table.
A la fin de mon année de CE1, ma maitresse avait proposé à ma
mère de me faire redoubler, car j’avais trop de difficulté mais ma
mère n’était pas en accord avec la décision de ma maîtresse. Lors
de l’année de CE2, mes difficultés persistaient c’est ainsi que ma
mère a accepté le redoublement.
Cette année-là, cela faisait trois ans que j’étais dans la même
classe que mon amie d’enfance, Virginie. On s’est donc retrouvée
toute les deux dans la classe redoublante. Le redoublement m’a
permis de me reprendre en main et de mieux suivre les cours.
En classe de CM1 j’ai subi une grande déception dès que je me
suis aperçue que mon amie ne se trouvait pas dans la même classe,
je me suis mise à pleurer. C’était la première année qu’on était
séparée. On était déçue mais on a continué nos années de primaire
normalement. La primaire était le moment où j’ai rencontré des
ami(e)s merveilleux (se)s pour lesquels j’ai gardé contact .
J’ai eu plusieurs rêves de métiers. J’ai voulu en tout premier être
infirmière puis coiffeuse puis hôtesse de l’air. C’est en classe de
troisième, que je devais définir mon choix d’orientation. J’avais
fait plusieurs choix dont l’esthétique et l’accompagnement soins
services à la personne. Je n’avais pas mis la coiffure comme choix
car je voulais absolument m’orienter vers l’esthétisme.
J’avais d’ailleurs fait un mini-stage au sein d’une classe de 2nde
baccalauréat professionnel esthétique pour me conforter dans mon
choix d’orientation.
Malgré mon choix pour l’esthétisme, j’ai été refusé lors des
affectations à cause de mes notes cat. J’ai donc due retournée à
mon collège a la rentrée septembre pour catastrophiques. Je me
suis donc retrouvé sans affectation, mon principal de collège m’a
reçu afin de redéfinir mon projet professionnel.
Lors de cet entretien, j’ai insisté sur le fait que je souhaitais faire
une formation en esthétique, mon principal de collège a alors
contacté le lycée des métiers Armand Guillaumin situé à Orly
pour insister sur mon envie d’être affecter dans cette section. La
réponse fut brutale car le lycée a répondu qu’il n’y avait plus de
place mais par contre il en restait en coiffure. J’ai accepté cette
affectation par défaut sinon je devais de nouveau redoubler ce que
je ne voulais pas.
J’ai donc été accueilli par la CPE qui m’a demandé mon nom et
mon prénom. Lorsque je me suis présentée, elle m’a reconnu car
c’était elle que l’on avait eu au téléphone avec le principal.
Elle m’a donc donné un carnet de correspondance et ma
accompagner au sein de ma nouvelle classe. Je n’étais pas
vraiment à l’aise car tout le monde se connaissait.
A l’heure de la récréation, j’ai revu une amie que je connais
depuis le CP, cela était drôle.
Chapitre 3 : Mes préférences
En dehors du lycée, je partage des moments agréable avec mes
amies : sorties…..
Quand je suis chez moi, je fais mes devoirs, je cuisine, je lis, je
fais le ménage, j’accompagne ma sœur pour ses devoirs. Je passe
du temps à consulter, discuter sur les réseaux sociaux ou au
téléphone.
J’écoute beaucoup de musique plus particulièrement de la
musique antillaise, cela me rappelle mes origines.
Je m’occupe également de moi en allant faire du sport dans une
salle de sport.
Chapitre 4 : Annaëlle
Annaëlle est ma meilleure amie, elle a dix-sept ans,
guadeloupéenne. Il y a quatre ans, elle est venue en France pour
étudier.
Elle n’est pas très grande, avec des cheveux crépu « afro » court,
elle est très coquette porte des bottes à semelles compensées.
Elle prépare un CAP vente en alternance en partenariat avec une
boulangerie à Saint Maur.
Après l’obtention de son CAP, elle aura la possibilité de signer un
contrat CDI avec son employeur actuel.
C’est ainsi que depuis septembre 2015, elle a un contrat en CDI
malgré son jeune âge. Elle est contente et poursuit son chemin en
s’inscrivant au permis de conduire.
C’est ma meilleure amie, car on se soutient, on se connait et nous
sommes présentes l’une pour l’autre.
Chapitre 5 : Qui suis-je aujourd’hui ?
Aujourd’hui, je suis une élève de terminale CAP coiffure du lycée
des métiers Armand Guillaumin situé à Orly. L’année dernière,
nous étions une vingtaine dans notre classe avec comme
professeure principale Madame G.
La classe était un peu agitée, il y avait toujours une petite histoire
entre filles avec beaucoup de bavardages durant les cours.
Je n’étais pas assidue : absences, manque de travail ,des notes
catastrophiques… je ne me sentais pas bien dans cette classe.
Cette année, notre classe a changé nous sommes toujours avec le
même professeur principal mais a effectif réduit : douze élèves
dans la classe.
Je pense que le fait d’être dans une classe a petit effectif m’aide à
mieux me concentrer dans mon travail, et d’ailleurs mes notes ont
progressé et je suis beaucoup plus assidue.
Nous sommes presque en fin d’année, les examens approchent le
stress monte.
Mon projet après l’obtention de mon CAP est de m’inscrire dans
une formation pour me perfectionner dans la coiffure pour
« cheveux afro ».
Je souhaite par la suite ouvrir mon salon de coiffure mixte pour
cheveux « afro et caucasien ».
J’espère pouvoir un jour atteindre mon objectif.
Chapitre 6 : Mes apprentissages
En dehors de la coiffure, je me passionne pour la cuisine. C’est en
regardant ma mère que je me suis passionnée pour la cuisine
surtout antillaise.
Il m’arrive de préparer des plats antillais : le colombo, les accras
de morue, les dombrés, des bokit ….que je personnalise ensuite.
Je fais goûter mes plats à mon entourage familial.
J’aime également préparer des gâteaux, mais je n’en fais pas
souvent car ma mère n’en mange pas.
J’aime manger notamment les fruits lorsque je vais en Guadeloupe
telles que : des cannes a sucres, des quenettes, des pommes
cerises, goyaves, fruits de la passion, noix de coco etc. …
Chapitre 7 : Mes peurs
Depuis que je suis au collège j’ai envie d’avoir mon propre salon
de coiffure. J’y pense souvent et j’imagine aussi comment mon
salon pourrait être, comment je pourrais le gérer, les coiffures que
je pourrais réaliser sur les clientes etc…
Je pense que l’une de mes peurs serait de ne pas atteindre mon
objectif. Si je ne réalise pas mon rêve, je pense que ma vie ne
serait pas faite comme je le souhaite. Même si c’est dure, je serais
prête à travailler dure pour pouvoir faire de ma vie ce que
j’attends vraiment.
Chapitre 8 : Notre projet PPCP
Cette année avec notre professeure principale on a eu comme idée
pour le PPCP (Projet Pluridisciplinaire à Caractère Professionnel)
d’écrire un livre autobiographique retraçant notre parcours qui
nous a amené au CAP la coiffure.
Pour réaliser notre autobiographie, un intervenant extérieur nous a
permis de rassembler nos idées ainsi que d’arriver à exprimer nos
sentiments. C’est ainsi, qu’un conteur venait les lundis de 14h15 à
16h15 durant quelques séances.
Il était dans la salle de couts où il nous attendait, nous nous
sommes assissent puis il s’est présenté :
« -Bonjour, moi Luc Devèze mais vous pouvez m’appeler Luc ou
Mr. Devèze. »
Ensuite la première séance a débuté par : « il nous a demandé de
nous présenter, suivi par un récit d’histoires qu’il s’est mis à nous
raconter ».
Après il nous faisait faire différents types d’activités comme :
échauffement de la voix, du corps pour raconter des histoires,
répéter des courtes histoires qui nous racontais afin de faire
travailler notre mémoire…
Nous avons effectué cet exercice durant trois séances. Les jours
suivants il nous racontait des histoires pendant que nous
l’écoutions.
J’ai trouvé que c’était intéressant et relaxant. Quelques séances
plus tard il fallait préparer une histoire ou une anecdote à raconter
devant l’ensemble de la classe. Je me trouvais dans la position de
conteur, c’était amusant. Finalement on se rendait compte que l’on
faisait beaucoup de fautes de langage et de répétition lorsqu’on
parlait. C’était assez ludique et éducatif en même temps. Pour les
séances suivantes on devait raconter de nouvelles histoires. Cet
exercice devenait moins amusant car il était répétitif. Lorsque l’on
n’avait pas préparé d’histoires, Luc n’était pas content et il nous le
faisait savoir et cela engendrait une mauvaise ambiance pour la
séance du jour.
Les dernières séances avec Luc nous les avons passés à rédiger
nos chapitres en vue de la réalisation de notre autobiographie.
Personnellement, j’ai apprécié les premières séances avec Luc car
les suivantes étaient beaucoup trop répétitives.
Malgré cela, ce fut une rencontre intéressante car il m’a appris à
mieux m’exprimer dans l’écriture.
Cette idée d’écriture autobiographique fut très enrichissante,
j’espère que cette lecture vous a plu.
LA COIFFURE SE « LIVRE »
AUTOBIOGRAPHIE
YASMINA LARISA MUNTEANU
Je m’appelle Yasmina et j’ai 18 ans.
Je vais vous raconter un de mes rêves. Quand j’étais petite je
voulais être coiffeuse. J’aime bien dessiner des coiffures.
Maintenant, je veux obtenir mon CAP, puis poursuivre en BP.
Mon projet professionnel est d’ouvrir un salon de coiffure-
esthétique en France puis en Roumanie possible.
Chapitre 1- Le manque
Mon oncle David s’est marié quand j’étais en Roumanie je n’avais
que 13 ans.
Il s’est marié avec une fille que je connaissais, mais suite à une
violente dispute, elle est partie chez sa mère en Espagne.
Comme mon oncle l’aimait, il a décidé d’aller la chercher en
Espagne.
Une fois sur place, il en parle à ses parents qui ne souhaitaient pas
qu’elle reparte avec lui.
Ils sont tout de même partis se promener en mer avec le bateau.
Mon cousin était avec eux, ils sont tombés en panne d’essence,
sans rames pour revenir. Mon oncle a décidé de nager jusqu’à la
côte mais malheureusement il n’a pas pu tenir physiquement. Il s’est noyé et son corps a été retrouvé plusieurs heures plus tard.
Chapitre 2 – Comment je suis arrivée en France
Nous voilà arrivés en France j’avais 13 ans, chez ma tante, je
n’aime pas la France car je pense à mes amis de Roumanie.
Je voulais aller à l’école mais on n’avait pas de papiers on a dû
attendre un an pour pouvoir être scolarisé.
Ma première journée au collège, je ne me sentais pas bien,
heureusement que j’étais avec mes frères et sœurs.
On est ensuite rentré dans une salle, puis le professeur nous a
demandé de nous installer et de nous présenter, ce fut très difficile
car je ne parlais pas du tout le français.
J’ai donc fait deux ans dans une classe pour les élèves qui ne
parlaient pas la langue classe « CLA » après ils m’ont affecté en
cycle normal en 4ème
puis une 3ème
c’était très difficile à cause du
niveau.
Chapitre 3 : Mon entré au lycée
Le jour de la rentrée, je suis arrivée en avance car je ne
connaissais pas les lieux.
J’ai attendu devant le lycée et je regardais les autres élèves et je ne
voyais que des filles.
A la sonnerie, je suis entrée. La sonnerie me faisait penser à la
gare. Une fois entré, nous nous sommes dirigés vers la cours en
attendant que l’on m’appelle pour être affecté dans ma classe.
Je suis ensuite monté en salle 207 avec le reste de ma classe et
mon professeure principale.
Je suis installée au fond de la salle, et les autres filles me
semblaient sympathiques. J’étais surprise !
Chapitre 4 : Mon Premier stage
Je me suis présentée sur mon lieu de stage en avance à 8h35,
j’attends devant le salon de coiffure, le stress monte.
Il est 9 h une petite voiture rouge se gare, une femme
d’environ 40 ans descend et me sourit puis me salut d’un bonjour.
On entre dans le salon, puis elle allume le chauffage puis
commence à me parler des tâches à accomplir : plier les serviettes,
faire du ménage. Elle m’a expliqué qu’elle était la responsable et
qu’elle considérait ses stagiaires un peu comme des esclaves.
Elle m’a dit de respecter les horaires.
Je commence mon travail en faisant différentes taches comme
plier les serviettes puis une cliente arrive pour la prestation
suivante : coupe/brushing.
Ma tutrice me montre comment on fait un shampooing, après elle
m’a laissé ensuite toute seule pour exécuter la tâche. Elle passait à
côté de moi pour voir si je faisais correctement la tache demandée.
Elle se met à me hurler dessus et dans la panique j’ai renversé un
peu d’eau sur la cliente.
Elle ne m’a pas expliqué l’erreur que j’avais faite et a pris le relais
puis m’a demandé de passer le balai.
J’avais envie de pleurer.
Pour la pause déjeunée, je suis sortie à l’extérieur. De retour de
ma pause, je me suis mise toute de suite au travail.
J’avais un shampooing en attente d’une dame d’un certain âge. La
cliente durant le shampooing m’explique qu’elle était sensible du
crâne et qu’il fallait que je fasse attention. Une fois finit la cliente
était satisfaite.
Puis une autre cliente suivit par contre elle était beaucoup plus
exigeante, elle critiquait avant même que je commence. Pour cette
cliente, la coiffeuse m’a remplacé.
Je trouvais le temps long, tout le monde était occupé et moi
j’observais. Ma tutrice m’a ensuite demandé d’exécuter une
couleur. J’étais contente et je commence à m’habiller en
conséquence : gants, peigne, tablette et la tutrice me prépare la
couleur.
Ma tutrice était satisfaite et m’a juste demandé d’être beaucoup
plus rapide.
La semaine se termine plutôt bien, puis j’enchaine avec la seconde
où la tutrice me montrait différentes techniques comme la
permanente. J’ai rencontré des difficultés au début puis d’autres
coiffeuses m’ont guidé et depuis c’est devenu un de mes points
forts.
Chapitre 5 : Les histoires de Luc le conteur
Notre professeure principale, nous annonce que comme projet
PPCP, le thème sera l’écriture et notamment l’écriture d’une
autobiographie.
Pour cela, elle nous annonce qu’un intervenant extérieur viendra
sur quelques séances pour nous guider.
Cet intervenant est un conteur, il s’appelle Luc.
L’idée d’une livre m’a tout de suite plu, car c’est nouveau.
Pour la première séance, le conteur s’est présenté ainsi que nous
les unes après les autres.
Luc a commencé par nous raconter des histoires drôles et des
devinettes et nous devions reproduire cet exercice.
La séance suivante, nous devions apporter un objet personnel puis
créer une histoire autour de cet objet.
Je n’avais rien amené car je ne savais pas quoi raconter, car je ne
voulais pas parler devant toute la classe.
Par contre, le conteur Luc avait apporté « une cloche » puis il
nous a raconté une histoire autour de cet objet.
On n’avait toutes du mal à parler devant la classe.
Mon tour est venu de passer devant mes camarades pour évoquer
un souvenir. Je ne savais pas quoi dire puis évoqué l’histoire de
mon oncle David.
La fin de mon histoire a fait pleurer certains de mes camarades.
Ces exercices à répétitions de se raconter étaient très
enrichissants, cela m’a permis de me connaitre ainsi que mes
camarades et de pouvoir m’exprimer plus facilement en public.
Cela nous a permis de nous rapprocher et de créer d’autres liens
entre nous.
Cette classe va me manquer…….
AUTOBIOGRAPHIE
LA COIFFURE SE « LIVRE »
MELISSA ILJIJAZI
Chapitre 1 Ma vie avant
Je m’appelle Mélissa.
Mon histoire commence loin de la France c’est-à-dire au Kosovo.
C’est un pays qui se situe au sud-est de l’Europe, mais beaucoup
de gens ne le connaissent pas. Pour moi il est très important parce
que c’est là-bas que j’ai fait mes premiers pas, que j’ai une
grande partie de ma famille, mes amis et surtout beaucoup de
souvenirs…
13 juin 2012
Il était environ 10h du matin, j’ai dormi dans ma chambre. Les
rayons de soleil qui traversaient la fenêtre, me touchaient très
doucement le visage pour me réveiller. Je me réveille avec un
grand sourire car les vacances d’été sont arrivées et que j’ai eu
mon bulletin avec des bons résultats. Ç’est le jour de la fête que
toute ma classe a attendu avec impatience. Dans mon pays, après
avoir fini la 3ème,
il y a toujours une fête qui est organisée, pour
les élèves et leurs professeurs.
Ce sont les professeurs qui ont réservé un restaurant et nous les
élèves avions fait la liste avec les musiques que l’on voulait
écouter. Tous les élèves qui ont participé à cette fête se sont
habillés : les filles en robes et les garçons en costumes. Tout le
monde s’est préparé le mieux possible, pour cet évènement de fin
d’année.
Très contente que ce jour soit arrivé, je me suis préparée et je suis
sortie de chez moi. Les parents nous ont accompagnés jusqu’au
restaurant. En attendant que les autres élèves arrivent on a fait des
photos. Pour entrer dans le restaurant on avait fait la queue par 2
ça pouvait être 2 filles ou 2 garçons ou une fille et un garçon.
Moi je suis entrée avec ma meilleure amie.
A la porte il y avait un photographe qui immortalisait l’instant
lorsque nous entrions.
Dans le restaurant les serveurs nous ont servis des plats. On a
mangé, dansé, tout en écoutant la musique. Tout le monde
s’amusait. C’est un jour magnifique que je n’oublierai jamais
avec mes amis et mes professeurs.
Quelques semaines plus tard, je suis partie au centre commercial
avec ma meilleure amie. En passant à côté des salons de coiffure
nous deux on s’imaginait à la place des coiffeuses et on avait hâte
de rentrer au lycée et de commencer à pratiquer.
Quand je suis rentrée à la maison j’ai appris que j’allais venir en
France avec ma famille. Ma première réaction a été : « mais
pourquoi ?! » Mes parents m’ont dit que ça serait mieux pour mon
avenir. J’ai été perdue et je ne me posais plus de questions.
Chapitre 2 Ma nouvelle vie
Le23 juillet 2012 je suis arrivée à Paris avec mes parents et mon
petit frère.
J’ai regardé les gens autour de moi qui parlaient français, je me
suis dit : « bientôt moi aussi je vais parler français comme eux ».
Le premier mot que j’ai appris quand je suis arrivée en France
c’est « bonjour ». Mais en écoutant comment les français parlaient
j'entendais souvent le mot « ça va ». J’essayais de comprendre ce
que ce mot voulait dire, je cherchais dans le dictionnaire (français-
serbe) mais je ne trouvais pas. Quand j’y pense
maintenant ça me fait rire, parce qu’avant je me demandais
comment un mot peut être une question et une réponse en même
temps.
Au mois de septembre, à la rentrée scolaire, il n’y avait plus de
place pour moi dans la classe qui était pour les élèves qui ne
parlaient pas le français
J’ai été très déçue et je me suis dit que je n’apprendrais jamais le
français. Je n’avais pas d’amis et je restais tout le temps chez
moi, alors que mon frère partait tous les jours à l’école.
Je me rappelle des jours quand je demandais le chemin aux
passagers, les gens se moquaient de moi car je ne parlais pas bien
français. Cela me décourageait beaucoup, et plus je rencontrais
des gens comme cela, plus j’avais envie de rentrer dans mon pays.
Après une année scolaire perdue, en septembre, je suis enfin
rentrée dans la classe d’accueil (une classe pour apprendre le
français) et j’ai vu que je n’étais pas la seule qui ne savais pas
parler le français. Dans cette classe j’ai eu des amis et je travaillais
beaucoup pour apprendre le français car c’était mon objectif
principal.
Grâce aux professeurs qui étaient vraiment très gentils, j’ai fini
l’année scolaire avec des félicitations et j’étais la première de la
classe. Mais il fallait choisir ce que l’on voulait faire plus tard.
Moi j’ai mis la coiffure en premier vœu et esthétique en
deuxième. En discutant avec ma mère mon professeur principal a
dit à ma maman que je serais 100 pourcent prise en coiffure car
j’avais d’excellents résultats. Elle avait raison j’ai été acceptée au
lycée des métiers Armand Guillaumin d’Orly.
Chapitre 3 Coiffure
La première fois que je suis venue dans le lycée, il n’y avait que
des filles dans ma classe. Je ne pouvais pas savoir qu’il y avait des
filles étrangères comme moi. J’ai eu peur de parler car j’ai cru
qu’elles allaient se moquer de moi et de mon accent. Mais ce
n’était pas le cas, loin de là. Les filles qui parlaient bien français
m’aidaient à m’exprimer, ce qui m’a encouragée. J’ai rencontré
Mme Garcia la professeure de coiffure qui nous a expliqué les
règles du lycée et nous a dit en détail ce qui nous attend pendant
deux ans de CAP. Dès que je l’ai vue j’ai voulu qu’elle soit ma
professeure de coiffure parce elle est très gentille. Elle nous a dit
qu’elle était notre professeure principale, ça m’a vraiment fait très
plaisir. La première année a très bien commencé, on avait des
professeurs très gentils qui nous ont appris plein de choses. On a
commencé à pratiquer la coiffure, toute la classe a adoré. La
période du premier stage approchait et il fallait trouver un salon
pour faire le stage. J’ai demandé dans plusieurs salons de coiffure
mais ils ne m’ont pas pris. La première semaine des vacances je
suis repartie chercher le stage et la réponse a toujours était
« non désolé on a déjà une stagiaire ». Je stressais beaucoup. Je
suis entrée dans un petit salon pour demander et la patronne m’a
dit qu’elle avait besoin d’une stagiaire. Je n’en ai pas cru mes
oreilles. J’ai été très heureuse, enfin j’avais trouvé mon stage ! La
patronne m’a pris ma convention et m’a dit de repasser le
lendemain la chercher. Le lendemain, elle m’a dit qu’elle n’a pas
pu me prendre mais qu’elle avait oublié ma convention chez elle
et m’a dit de repasser le lendemain. J’ai dû repasser plusieurs fois
pour la récupérer mais elle ne l’avait toujours pas. J’en avais
marre de repartir tous les jours dans le salon pour chercher ma
convention et j’ai dit à la patronne du salon : « Ca fait plusieurs
jours que je viens chercher ma convention et vous l’avez toujours
pas. Je ne sais pas comment vous allez faire, mais je ne sors pas
d’ici tant que je n’ai pas ma convention. » Elle a commencé à
chercher dans les tiroirs et je l’ai vue sortir ma convention. J’ai été
énervée parce que la convention était dans le tiroir depuis le
début. Quelques jours après j’ai trouvé mon stage dans un autre
salon. Et le stage s’est bien passé. Après quelques mois j’ai
commencé mon deuxième stage. Le premier jour je ne faisais que
balayer, mais je me disais que c’était que le premier jour. Plus les
jours passaient, plus je me sentais mal, parce que j’avais
l’impression d’être inexistante. Le patron m’appelait souvent pour
laver sa tasse de café. Je passais des journées à distribuer des
flyers publicitaires. J’ai eu trop froid et je suis rentrée pour me
réchauffer un peu sauf que le patron me dit tout de suite:
- Ça fait partie de votre métier !
Il ne fait pas trop froid, il faut s’habituer. »
Je lui disais que j’avais trop froid mais il insistait. Et puis je
sortais et je continuais. Pour moi le temps ne passait pas.
Les derniers jours du stage qui a duré quatre semaines, je n’ai fait
que des shampooings mais c’était mieux que de distribuer des
flyers.
Depuis que mon stage s’est terminé je n’y suis jamais retournée.
Chapitre 4 Une surprise
Pour mon stage de deuxième année de coiffure, j’ai trouvé un
autre salon dans lequel tout s’est très bien passé. Les 2 semaines
passaient vraiment vite pour moi je pratiquais beaucoup. La
patronne du salon était très gentille et les coiffeuses aussi. Une
soirée des vacances la patronne du salon m’a appelée, pour me
demander si je pouvais remplacer une apprentie de CFA qui était
comme moi en 2ème
année. J’ai accepté. Le lendemain comme tous
les samedis aux salons de coiffure il y a beaucoup de clients.
J’avais beaucoup de travail, je faisais des colorations, des
shampooings des soins et j’ai aussi appris des choses que je ne
savais pas faire avant et ça m’a fait plaisir. A la fin de la journée
j’étais dans une salle pour le personnel je pliais les serviettes, et
puis la patronne venait me voir. Elle m’a payé pour la journée et
me disait que je travaillais très bien et qu’elle allait peut-être me
choisir pour le BP au lieu de prendre son apprentie. Mais ça je le
saurai quand je serai en stage de 4 semaines. Je ne m’attendais pas
du tout à ce qu’elle me dise ça puisque moi elle ne me connaissait
que depuis 2 semaines et l’apprentie elle la connaissait depuis 2
ans. Mais elle m’a dit que je travaillais beaucoup mieux qu’elle et
qu’elle prendrait la meilleure. J’étais agréablement surprise et
fière de moi. Moi qui n’aimais pas les stages pour la première fois
j’attendais le prochain avec impatience.
Chapitre 5 Mes amies
C’est ma dernière année au lycée. D’un côté je suis contente parce
que je veux travailler, mais de l’autre côté je suis triste parce que
je ne verrai peut-être plus mes amies dont je suis très proche.
Quand je suis arrivée dans ce lycée j’ai rencontré Boony, j’ai cru
qu’elle était chinoise mais en fait elle est thaïlandaise. Boony est
mon amie, je suis proche d’elle dès le premier jour. C’est une fille
très gentille qui est tout le temps avec moi quand j’ai besoin d’elle
et moi aussi je suis tout le temps avec elle quand elle a besoin de
moi. On a passé beaucoup de temps ensemble, à la rentrée. Puis
on a rencontré Sophie qui est Géorgienne. Sophie habite près de
chez moi et pendant la période de stage je l’ai vue quelque fois,
parce que on avait les mêmes horaires pour manger. C’est une
amie qui aime beaucoup nous faire rire et qui est très gentille.
Ensuite il y a Larisa qui est roumaine, elle n’a pas trop parlé avec
nous au début mais cette année on est très proches. Larisa est
gentille et très bonne coiffeuse surtout en permanente. Avec
Larisa on adore faire des chignons et on aime bien apprendre de
nouvelles techniques en coiffure. Et puis Sirine qui est arrivée une
semaine après la rentrée scolaire, elle est venue me voir devant le
lycée pour me demander dans quelle salle on était.
Sirine est une amie avec qui j’ai des loisirs communs.
On compte souvent sur elle pour qu’elle nous explique quand on
ne comprend pas certains mots. Elle est la seule qui est née en
France entre nous cinq.
Sirine n’a pas été dans le même groupe que nous en première
année, on se voyait rarement, on a été amies mais pas très proches.
Mais tout a changé en 2ème
année de CAP dès le premier jour de la
rentrée quand on a vu sur les feuilles qu’on était dans le même
groupe. Avec chacune d’elles j’ai quelque chose en commun.
Toutes les filles de ma classe sont gentilles et on n’a pas de
problèmes entre nous.
On a vraiment la chance par rapport aux autres classes, où les
élèves ne s’entendent pas bien entre elles.
Chapitre 6 L’arrivée du conteur
Le compteur est arrivé dans notre lycée pour nous aider à écrire
notre livre. Le compteur s’appelle Luc.
On a eu plusieurs séances avec lui et elles étaient pleines
d’émotion.
Luc nous a raconté plusieurs histoires et elles ont toutes eu une
morale à la fin. Il raconte aussi bien les histoires qu’on a
l’impression d’être dans l’histoire.
Il nous a appris à prendre la parole, on a dû raconter une histoire
ou un souvenir. Une fois nous avons eu le cours au CDI , et à
mon tour j’ai choisi de raconter le dernier jour en classe d’accueil.
Il y a eu plusieurs professeurs et au début je n’ai pas voulu passer
parce que j’étais timide. Dès que j’ai commencé à raconter, j’ai
parlé tranquillement comme si je racontais l’histoire à une amie.
Au bout d’un moment j’ai remarqué que tout le monde m’écoutait
et me regardait, mais j’ai quand même essayé de rester concentrée
sur mon histoire. J’ai cru qu’ils allaient s’ennuyer mais à la fin ils
m’ont applaudie. Luc m’a dit que j’ai amené toute la classe dans
mon histoire et que j’ai très bien raconté. Cela m’a fait plaisir. Il y
a eu des souvenirs vraiment tristes qui nous ont fait toutes pleurer.
Raconter ces moments importants de ma vie devant toute la classe
n’a pas été facile.
Je trouve que c’est dommage que ce projet n’est pas été fait
l’année dernière car cela nous aurait permis de nous connaitre un
peu plus tôt et de nous rapprocher.
J’ai appris beaucoup de choses sur mes amies de classe que je n’ai
pas sues avant.
Mon autobiographie se termine ici, je suis contente d’avoir fait ce
livre et de pouvoir partager ce que j’ai vécu. Merci de m’avoir lue,
j’espère vraiment qu’il vous a plu.
Je veux remercier tous les professeurs et Luc qui nous ont suivis
depuis qu’on a commencé à écrire cette autobiographie et qui
nous ont beaucoup aidés.
Un grand merci à tous !!!
LA COIFFURE SE « LIVRE »
AUTOBIOGRAPHIE
NORIA KEBIRI
Chapitre 1 : Mon arrivée en France
Moi c’est Noria…
Je suis née an Algérie et je suis venue en France à l’âge de 6 ans.
Quand je suis arrivée, j’ai été scolarisée en classe spécialisée
appelée : « CLIN » (Classe d'initiation pour non-francophones).
C’était bien parce qu’il y avait beaucoup d’enfants qui étaient
comme moi ; qui ne savaient pas parler le français.
On avait tous le même niveau, on apprenait ensemble. C’était
agréable.
Un an plus tard je faisais CLIN le matin et CE1 l’après-midi pour
voir comment ça se passait avec les autres enfants. Ça c’était
moins bien, parce qu’ils se moquaient de moi.
Trois ans plus tard en 2009, je suis retournée en avion très tôt le
matin en Algérie, pour le mariage de mon oncle.
Quand l’avion a atterri nous sommes sortis de l’aéroport, un ami
de mon père nous attendait. Je me souviens qu’il faisait très
chaud.
Dans sa voiture il nous a fallu 4 heures pour arriver au village.
C’était long et je me suis ennuyée car il y avait beaucoup de
bouchons. Lorsque nous sommes arrivés au village de Mesloub et nous
avons déballé nos valises.
Ensuite, je suis partie voir la famille pour les saluer ils m’avaient
beaucoup manqué.
Une semaine après, nous sommes partis à la plage. C’était très
agréable : il faisait très chaud.
Quand il a fallu rentrer en France, j’étais très triste je ne voulais
pas quitter ma famille. Je savais que je n’allais pas les voir
pendant 4 ans.
Quatre ans plus tard je suis repartie en Algérie pour le mariage de
ma cousine.
C’était très agréable la fête a duré 5 jours avec les préparatifs.
Le jour ou le marié devait venir chercher la mariée est enfin
arrivé.
Ma cousine était très belle dans sa robe blanche.
Ma cousine et moi nous étions les demoiselles d’honneur. Nous
portions une longue robe noire, avec une fleur sur le côté et des
petits diamants.
On c’était fait un chignon avec des petites perles blanches.
Chapitre 2 : Mes années au collège
Au collège, de la 6eme à la 3eme j’étais en SEGPA
(Section d'enseignement général et professionnel adapté)
J’ai beaucoup aimé parce-que cela m’a permis d’apprendre
beaucoup de choses comme des ateliers cuisine, le professeur
nous apprenait des recettes de gâteaux que l’on dégustait tous
ensemble.
Dans le bâtiment, on faisait de la peinture, et du dessin ça m’a
beaucoup plus parce que on faisait autre chose que travailler dans
les matières générales.
Au milieu de l’année de 3eme mes professeurs mon dit de remplir
une feuille de vœux ou en devait écrire les métiers que l’on
voulait faire après le collège, moi j’avais mis coiffure en premier.
A la fin de ma 3eme, le professeur de cuisine nous a proposé de
faire un déjeuner. Avec tous les professeurs qui nous ont eus
durant les 4 années, on devait cuisiner pour eux, et avant de faire
le déjeuner nous sommes allés faire les courses pour ce moment
festif.
Nous avons tout préparé, on a installé les tables dans le jardin il
faisait beau, c’était agréable, tout le monde était installé autour
des tables, on a commencé à parler des années précédentes. Et ça
nous a fait penser à des souvenirs drôles, c’était très agréable.
Chapitre 3: L’arrivée au lycée
J’ai fait ma rentrée au lycée Armand Guillaumin, le 02 septembre
2014 dans une classe où il n’y avait que des filles. Je n’en
connaissais qu’une car nous étions dans le même collège.
Peu à peu, j’ai fait connaissance avec les autres ; au début,
certaines d’entre elles pensaient que j’étais une fille qui crée des
problèmes, elles m’avaient jugée sans me connaître.
La première semaine on a fait la connaissance des professeurs et
ils nous ont expliqué ce qu’on allait faire durant toute l’année.
Un professeur nous a demandé qui avait mis coiffure en premier
vœu, et certaines filles voulaient préparer un CAP en esthétique
mais il n’y avait plus de place.
Ils nous ont fait visiter les salles de coiffure c’était comme un vrai
salon. Il y avait plein de miroirs, un laboratoire et un vestiaire
c’était comme si j’étais dans un vrai salon de coiffure.
Les cours ont commencé la semaine d’après, tout s’est bien passé,
ils nous ont distribué tout le matériel nécessaire pour travailler.
Durant l’année scolaire j’ai dû faire 6 semaines de stage dans 2
salons. C’était très diffèrent par rapport au lycée.
Il y avait plus d’activités et ça m’a permis de découvrir la réalité
du monde du travail. Avec des techniques nouvelles très
intéressantes.
Chapitre : 4 La terminale
A la rentrée de septembre2015, j’avais une semaine de retard car
j’avais raté mon avion. A mon retour ma meilleur amie et moi-
même, on était dans la même classe. Cela m’a fait très plaisir.
J’arrivais au lycée t un mercredi, ma classe était déjà rentrée dans
la salle. J’avais le même professeur principal que l’année dernière,
et à peu près les mêmes camarades que l’année précédente. Cette
année je passe mon CAP, il nous faut des modèles hommes,
femmes pour service (coupe, couleur, brushing) au début je n’avais
trouvé personne, je paniquais, j’avais peur de ne pas avoir mon
CAP. Au final j’ai trouvé tous mes modèles.
Les épreuves approchent à grand pas.
Notre professeur principal, nous a expliqué ce qu’il fallait faire.
Elle nous a distribué les convocations avec les dates et les horaires
pour les épreuves.
On a fait un tirage aux sort pour la permanente et la couleur. Moi je
voulais tomber sur la couleur, est c’est ce que j’ai pioché.
J’étais très contente. Une semaine avant l’épreuve je stressais
beaucoup.
J’avais peur d’oublier une étape ou de salir mon plan de travail, et
perdre des points bêtement. Le jour J est arrivé je me suis préparée,
installé mon plan de travail, désinfecté mes outils. J’avais installé
ma mère, je lui ai mis un peignoir, j’ai brossé ses cheveux.
L’épreuve a commencé. En fin de compte je ne stressais pas du
tout. C’était comme si j’avais clientèle.
Chapitre 5 : 10 juin 2014
Cette date et très importante pour moi, car j’avais appris une
mauvaise nouvelle dans ma famille.
C’était le matin, avant de partir au collège ; j’étais dans mon lit et
j’entends le fixe sonner, mon père a décroché.
Et c’était mon cousin qui appelait d’Algérie, pour dire à mon père
que ma grand-mère était hyper malade. Il ne lui restait pas
beaucoup de temps à vivre. Lorsque j’ai entendu cette nouvelle
j’avais les larmes aux yeux.
Ma mère et venue me voir dans ma chambre elle m’a demandé si
j’avais entendu, je lui ai dit oui.
Elle m’a demandé ;
-Tu veux quand même aller au collège ?
-Oui je ne veux pas rester toute seule à la maison !
Mon père était parti pour réserver les billets d’avion pour lui et ma
mère.
Je suis allée au collège. Ce jour-là j’avais atelier cuisine et
j’avais prévenu mon professeur qu’une personne de ma famille
allait m’appeler.
Quand mes parents son arrivés en Algérie ils m’ont appris que ma
grand-mère était décédée.
Après les cours je suis rentrée chez moi, J’ai retrouvé ma tante,
qui été allée chercher mon frère à l’école.
Chapitre 6 : L’intervenant
A la rentrée de septembre 2015. Mon professeur principal était
encore Mme G, elle nous avait dit qu’un intervenant allait venir
pendant plusieurs séances pour nous raconter des histoires, pour
nous aider à écrire notre auto biographie.
La première séance était très agréable, il nous a raconté une
histoire sur un monsieur du nom de Nesredine.
Ensuite c’était à notre tour de passer un par un. Chacune d’entre
nous, devait raconter une histoire sur sa vie, ou une histoire que
nos parents nous racontaient quand nous étions petites.
Grace à ces séances, ça m’a permis de prendre la parole plus
facilement, et ça m’a beaucoup aidée à écrire cette
autobiographie. Sans son aide je n’aurais pas pu l’écrire.
Je n’aime pas raconter ma vie à tout le monde. Personnellement
je suis très réservée et timide, avec les personne que je ne connais
pas.
FIN
Chapitre n°1: Qui suis-je ?
Je m’appelle Orlane, j’ai dix-huit ans, je suis née à Paris et je suis
issue d’une famille franco-portugaise. Française par ma mère et
portugaise par mon père. Je mesure 1.64 m châtain clair, des yeux
marrons et la couleur de ma peau est un peu mâte.
Enfant unique de cette union, mais lors de la séparation de mes
parents, j’ai eu la chance d’avoir une petite sœur du côté de mon
père.
Elle m’apporte de la joie de vivre lorsque je la vois de temps en
temps. (rapport compliqué avec ma belle-mère)
Ma personnalité se constitue d’un caractère bien trempé avec un
peu de sensibilité.
J’aime rire, danser, écouter de la musique, faire la fête avec les
personnes que j’apprécie. Très coquette, je prends soin de moi et
j’adore la mode ainsi que les nouvelles tendances.
Un peu « fofolle » à mes heures, pour relâcher la pression du au
rythme intense des cours.
Tout le temps à l’écoute des autres, un peu trop parfois, au point
de m’oublier. Je vous laisse imaginer la personne que je suis…
Actuellement, en 2ème
année de CAP coiffure dans un lycée des
métiers « Armand Guillaumin » situé à Orly (94310- département
du Val-de-Marne).
Je souhaite poursuivre mes études en postulant au BP coiffure
(Brevet Professionnel) afin par la suite d’exercer en tant que
coiffeuse.
Chapitre n°2 : Ma mère
Vivant seule avec ma mère depuis l’âge de quatre ans et ayant eu
un père absent, j'ai dû apprendre très vite à aider ma mère et
l’autonomie.
J'ai la chance d'avoir une maman qui m'a appris des valeurs
fondamentales comme la politesse, le respect d'autrui, l'honnêteté,
l'écoute et de toujours essayer de faire les choses à fond même si
cela peut paraître difficiles.
Les rapports que nous avons avec ma mère sont fusionnels, on
peut parler de tout et échanger nos points de vue même s'ils sont
différents.
On n'hésite pas à se donner des conseils sur nos choix
vestimentaires ou toutes autres choses.
Ma mère a toujours fait en sorte que je ne manque de rien malgré
les moments difficiles que nous pouvions rencontrés dans la vie.
Elle m'a toujours fait passer au premier plan.
Elle travaille dans un hôpital comme aide-soignante, cela consiste
à aider et à prendre soin des personnes malades ainsi que
d'entourer leurs familles.
Ma « mamoune » (surnom que je donne à ma maman) a un
tempérament de feu, et je pense que je lui ressemble de ce côté-là.
Cette force de caractère lui a permis de faire face aux difficultés
de la vie et de toujours se relever.
Ma mère est pour moi un modèle et mon guide dans tout ce que
j’entreprends. Concrètement, je l'AIME infiniment.
Chapitre n°3 : Mon choix de métier
Durant mes années de collège, j’ai très vite constaté que je n’étais
pas faite pour faire des études longues.
J’étais déjà attirée par le monde professionnel. C’est à partir de la
classe de 3ème
et devenant de plus en plus féminine (car j’étais un
vrai garçon manqué), que le monde de l’esthétisme et de la beauté
(maquillage, soins, onglerie…) m’attira et que je décide d’en faire
mon métier.
A la fin de cette année scolaire 2013-2014, lorsqu’il a fallu choisir
mes vœux, je m’inscrivis dans trois établissements, dont deux en
CFA esthétique (apprentissage) afin de mêler vie professionnelle
et l’école pour mieux m’adapter à la vie active.
Mon troisième choix se portera sur un CAP Coiffure dans un lycée
professionnel sans trop de conviction.
Malheureusement, trouvant aucun employeur pour mon CFA en
Esthétique j’ai dû me retrancher sur le CAP Coiffure et je fus
affecter au lycée des métiers Armand Guillaumin situé à Orly
(94310- département du Val de Marne).
Je ne regrette pas ce choix, car une année à étudier la coiffure m’a
fait prendre conscience que ce choix me plaisait beaucoup plus
que je n’aurais pu l’imaginer et que l’esthétisme n’était peut-être
pas un si bon choix.
Chapitre n°4 : Mes deux années de CAP coiffure
Lorsque je suis arrivée au lycée des métiers Armand Guillaumin,
j’étais heureuse et à la fois remplie d’appréhension.
En effet, c’était un nouvel établissement, dans une autre ville, loin
de mes amis et j’allais étudier une matière professionnelle que je
ne connaissais pas et qui ne fut pas mon premier choix
d’orientation comme je l’ai mentionné précédemment.
Arrivée dans une classe composée de douze filles dont je n’avais
pas l’habitude, j’ai vite fait pris mes marques.
Ma formation en CAP coiffure consistera à apprendre les
différentes techniques de coupes mixtes, et savoir comment
s’organiser dans un salon de coiffure.
Nous sommes formés en pratique (simulation en temps réel)
comment couper, coiffer, faire des couleurs ou friser les cheveux,
sans compter tous les détails qui entourent la profession.
N’oublions pas qu’ajouter à cela il y a des cours de biologie, de
prévention de santé que je trouve intéressants et important mais il
y a aussi mes « bêtes noires » que je nomme les matières
générales (français, mathématiques, histoire, géographie…).
Nous avons la chance de pouvoir effectuer quatre stages en milieu
professionnel (qui font partie de la validation et l’apprentissage
du diplôme).
C’est durant ces périodes de formation en entreprise (12 semaines
sur 2 ans de formation), que nous sommes confrontés à la vie
active auprès d’un employeur avec les difficultés que cela peut
comporter : le travail en équipe, la relation clientèle, les
contraintes horaires, la fatigue et les différentes tâches imposés
par un supérieur hiérarchique…
Cette formation en milieu professionnel nous permet de voir et
d’apprendre avec un tuteur de stage qui m’explique les gestes que
j’ai vu lors des cours théoriques. C’est lors de ces stages
entreprises que l’on peut s’apercevoir de la difficulté d’être face à
la clientèle et de répondre et satisfaire leurs différentes exigences.
En classe, nous sommes plus dans la simulation alors que les
stages de formation en entreprise nous mettent face à la réalité
ainsi que notre responsabilité.
Il se pourrait, qu’un jour j’en fasse mon futur métier.
Dans l’ensemble, j’ai plutôt bien été accueillie durant mes stages.
Concernant les enseignants, j’ai apprécié travailler avec eux, mais
j’ai préféré certains cours à d’autres.
Ah j’oubliais, il faut aussi préparer les différentes épreuves écrites
et orales pour le diplôme. Et là dur ! Il ne faut rien lâcher et donc
travailler car sinon l’obtention du CAP sera difficile et la chute
pas terrible.
Je souhaite bonne chance à toutes celles ou ceux qui passent
comme moi le CAP Coiffure ou qui souhaitent un jour s’inscrire à
cette formation.
Si je réussis à obtenir mon examen, je souhaiterai faire poursuivre
une mention complémentaire.
Je pense que j’ai besoin d’une année pour approfondir mes
connaissances afin d’être mieux préparé à une inscription en BP.
Mon projet professionnel sera de gérer un salon de coiffure ou
d’être coiffeuse à domicile pour les personnes qui ont des
difficultés à se déplacer.
Chapitre n°5 : Une belle rencontre
Durant mes deux années de CAP coiffure, j’ai eu la chance de
rencontrer une personne qui m’a fait prendre des directions
différentes.
Je la remercie pour tout ce qu’elle a pu m’apporter aussi bien
scolairement et personnellement.
Elle me rappelle ma mère dans son tempérament dynamique,
tenace, sa gentillesse et surtout pour ses conseils qui me
permettent de prendre la bonne direction dans mes décisions.
Cette personne a toujours la phrase et le mot pour me faire rire, et
j’apprécie sa rigueur dans son travail.
Sans elle je n’aurais jamais réussi à m’accrocher lors de ces deux
années de CAP coiffure.
En effet, durant ces deux ans de formation, j’ai souvent eu des
moments très difficiles qui me faisaient douter ; j’ai souvent eu
envie de tout abandonner. C’est avec ces moments d’échanges qui
m’ont donné la force de poursuivre cette formation.
Cette personne, dont je vous parle, est mon professeur principal
que j’estime et respecte beaucoup.
Il y a des rencontres dans la vie qui nous touchent plus que
d’autres et celle-ci en fait partie.
Pourtant, je sais que cela n’a pas toujours été facile pour elle de
supporter mes humeurs, absences et mon comportement parfois
inapproprié.
C’est pour cela que je vous dis MERCI ….
Chapitre n°6 : L’amitié et son importance
Ces deux années au sein du lycée des métiers Armand Guillaumin
m’ont permis de rencontrer un groupe de filles qui sont devenues
au fil du temps des amies et pas simplement des camarades de
classe.
Grace à cette formation j’ai eu un coup de cœur pour une d’entre
elles qui est aujourd’hui ma meilleure amie.
On se motive l’une et l’autre, on se sert de modèle pour nos cours
de pratique, on partage nos passions de la mode, on se voit
régulièrement pour des sorties.
Nous savons relâcher la pression quand cela est nécessaire puis
être sérieuses quand il le faut.
Je trouve que les rencontres amicales dans la vie t’apprennent à
évoluer, à partager, à échanger les visions que tu as de la vie qui
font de toi ce que tu es.
Il est important de ne pas s’isoler mais au contraire, il faut se
soutenir car nous vivons des périodes difficiles, et je sais de quoi
je parle, car il y a des moments où l’on à le « blues » et on
voudrait être ailleurs pour oublier les moments difficiles de
l’adolescence mais on ne peut pas toujours s’évader. C’est
pourquoi, je sais que je peux compter sur mon entourage : ma
mère, ma meilleure amie car je sais qu’elles seront toujours
présentes si besoin….Vive l’amitié !
Épilogue
A travers cette autobiographie,
vous avez pu me découvrir.
Mes expériences rencontrées et
partagées avec vous, permettront peut-
être à certaines personnes de se trouver,
ou de retrouver leur propre vécu.
Il n’est jamais facile, pour qui que ce soit, de se
livrer car on a souvent le sentiment de n’intéresser personne alors
qu’il peut en être autrement.
J’espère que ce moment passé en ma compagnie vous a permis de
vous évader et de passer un chaleureux instant.
Je vous souhaite le meilleur dans votre futur à venir.
Mlle. Orlane DEROUEN
AUTOBIOGRAPHIE
LA COIFFURE SE « LIVRE »
ORNELLA EYENGA
CHAPITRE 1 : Ornella !
Bonjour ! Je suis Ornella j’ai 17 ans. Je suis née en France
précisément à Créteil (94000) dans le Val-de-Marne en région
parisienne.
Je suis d’origine Angolaise du côté de ma mère et Congolaise
RDC (République Démocratique Du Congo) du côté de mon père.
Je suis issue d’une grande famille, j’ai trois grands frères, deux
grandes sœurs et je suis la cadette.
Je suis également tante, j’ai deux neveux âgés de 10 ans et 7 mois
puis deux nièces âgés de 12 ans et 8 ans.
Lors de ses quelques lignes je vais vous raconter comment j’ai fait
ce choix du CAP coiffure.
CHAPITRE 2 : Mon Orientation
Tout a commencé au collège Amédée Laplace à Créteil j’ai fait
toute ma scolarité dans cette établissement et je n’étais pas une
élève très modèle.
J’étais le plus souvent dans un groupe d’élèves perturbateur da la
6ème
à la 3ème
j’avais pour ambition de devenir auxiliaire de
puériculture ma dernière année en tant que collégienne a été pour
moi une des années les plus dure du collège j’ai échoué au brevet
des collèges de quatre petit points.
Ensuite le temps était venu de faire mes vœux d’orientation on
avait la possibilité de choisir quatre vœux. J’ai effectué trois
vœux : ST2S (Sciences et Technologies de la Santé et du Sociale)
au Lycée Gutenberg à Créteil, ASSP (Accompagnement, Soin et
Service à la Personne) au Lycée Armand Guillaumin à Orly, Bac
Pro Esthétique également au lycée Armand Guillaumin à Orly.
Je n’ai été affecté dans aucun de mes vœux, on m’a donc affecté
en CAP coiffure au lycée des métiers Armand Guillaumin situé à
Orly, orientation par défaut et c’est ainsi que mon aventure en
CAP coiffure a débuté.
CHAPITRE 3 : Ma première année au lycée.
C’est ainsi que le 2 septembre 2014 que j’ai effectué ma rentrée
au sein du lycée des métiers Armand Guillaumin en CAP
Coiffure.
Ce jour -là, j’ai été accompagné de mon père et d’une amie, nous
étions regroupés dans la cour en attendant l’appel de mon nom
afin d’être affecté dans ma classe.
La CPE commença à appeler les élèves de la classe de coiffure :
Ornella! Lorrie! Rhama! Victoria! Marine! Irina! Tatiana! Flore!
Mahera! Edson! Claudio! Aurélien! Saoussen! Lucie! Melissa!
Sarah! Morgan! Catarina! Soline!
Après l’appel, je me suis aperçu que mon amie ne se trouvait pas
dans la même classe que moi. Il fallait ensuite se diriger en salle
207, et j’ai fait la connaissance de mon professeure principale, qui
s’est présentée :
« Bonjour je me présente je m’appelle Madame G je serais votre
professeure principale durant cette année et je suis votre
enseignante en cours de pratique (coiffure) ».
Il a fallu ensuite se présenter une par une et compléter une fiche
de présentation.
Après avoir complété la fiche, nous avons fait une visite guidée de
l’établissement et pris connaissance du règlement intérieur.
Nous sommes partis ensuite déjeuner et j’ai pu retrouver mon
amie qui était dans l’autre classe.
Au retour de la pause, mon professeure principale nous a ensuite
signifié les groupes de travail pour les cours en matières
professionnelles.
Groupe n°1 : Ornella Lorrie Rahma Victoria Marine Tatiana Irina
Claudio Aurelien Flore
Groupe n°2 : Soline Lucy Melissa Sarah Sahoussen Catarina
Morgan Edson
Ensuite, nous avons été répartis dans deux salles différentes afin
de se familiariser avec les locaux.
La professeure nous a expliquée comment allait se dérouler les
séances de cours de coiffure et avec qui on allait travailler sur une
autre technique de coiffure (permanente)
Par la suite, elle nous a remis notre tenue professionnelle un
kimono, puis cette journée de rentrée fut terminée. Le début des
cours ont débuté la semaine suivante, avec un emploi du temps
très chargé avec en moyenne sept heures de cours par jour.
Les jours passaient et j’arrivais à créer des affinités avec plusieurs
personnes de ma classe dont Rahma, Lorrie qui sont jusqu’à ce
jour devenues des amis.
Il y avait une ambiance particulière avec le groupe B, et des
conflits dus à des rumeurs etc… C’est normal c’est une classe
exclusivement de filles !
A l’inverse, il y avait une super entente dans mon groupe et
d’ailleurs nous n’avions pas l’esprit au travail mais plutôt à
l’amusement et aux bavardages. Nous étions devenus
incontrôlables et très dissipées durant les cours et là les problèmes
ont commencé.
La veille des vacances de la toussaint, pour clôturer cette période,
nous avons fait un goûter en classe et nous avons chanté, puis, la
sonnerie retentit et tout le lycée a crié « VIVE LES
VACANCES !!! ».
De retour de vacances, nous sommes allés en stage et tout s’est
bien déroulé, j’ai été bien accueilli et réalisé diverses taches.
Pour le second stage, j’ai été déçue, il y a eu des conflits avec la
tutrice, l’ambiance était difficile, j’ai fini par être exclue ainsi
qu’un autre stagiaire.
Ensuite, j’ai dû récupérer d’autres conventions pour pouvoir
trouver un nouveau lieu de stage ce que j’ai fait par la suite.
Chapitre 4 : Le Projet Pluridisciplinaire A Caractère
Professionnel (PPCP)
Nous avions comme projet de rédiger une autobiographie « un
livre commun « qui réunira toutes les histoires des élèves de la
classe.
Les séances ce sont bien passées malgré que je n’ai pas été très
impliquée à l’arrivée de l’intervenant extérieur un conteur mais
cela m’a tout de même plu.
Ornella EYENGA
BOULILA SIRINE
LA COIFFURE SE « LIVRE »
AUTOBIOGRAPHIE
Chapitre 1 : Moi
Je m’appelle Sirine, j’ai dix-sept ans, je suis française d’origine
tunisienne. Je suis née le 27 novembre 1998 à Athis-Mons dans le
91.
Mes parents sont nés en Tunisie à Monastir. Certains membres de
ma famille vivent encore en Tunisie. J’allais en Tunisie pendant
les grandes vacances d’été, j’ai conservé beaucoup de bons
souvenirs. Comme ce collier que ma mère m’a offert avec mon
prénom gravé en arabe. J’avais dix ans. Ce collier était très
précieux pour moi donc je l’ai laissé en Tunisie pour éviter de le
perdre.
Chapitre 2 : Ma scolarité
Depuis mon enfance, je souhaite devenir coiffeuse. Après la classe
de troisième, j’ai hésité à faire esthétique. Beaucoup de choses
m’intéressaient comme le maquillage, la manucure, les soins du
visage. Finalement, j’ai choisi la coiffure pour réaliser mon rêve
d’enfance. Plusieurs choses m’intéressaient dans la coiffure : le
contact avec les clients, les brushings, les colorations. Pour moi
c’était un rêve qui devait se réaliser et que je vis aujourd’hui.
Par contre, ma rentrée au lycée était un cauchemar car je suis
arrivée une semaine après. La CPE était en colère contre moi. J’ai
eu peur car je pensais que ma place avait été donnée à quelqu’un
d’autre. Je ne comprenais rien, pour moi c’était un nouveau
monde.
Je rentrais petit à petit dans le monde du travail. J’apprenais
beaucoup de choses. Chaque semaine je faisais environ 15 heures
de coiffure.
Le premier jour j’ai découvert ma classe. Je ne parlais à personne,
j’étais trop timide. Je n’avais qu’une seule amie qui était toujours
là pour moi celle qui m’a fait rattraper les cours. Mon professeur
principal nous a distribué tous les matériels nécessaires pour
commencer à travailler.
Durant ma première année de CAP j’ai fait six semaines de stages.
Mon premier stage de deux semaines m’avait énormément plu car
j’ai fait beaucoup de nouvelles techniques : des shampooings, des
soins puis le contact avec les clients. Le seul point négatif je
faisais plus le ménage que de la pratique. J’ai fait un autre stage
de quatre semaines au mois de mai/juin, je n’ai pas bien apprécié
car je ne faisais pratiquement rien. La dame qui travaillait dans le
salon s’occupait beaucoup de moi. Je trouvais que la patronne
était très gentille, elle m’a beaucoup aidée et encouragée à avoir
mon diplôme de coiffure.
Maintenant tout se passe bien. Je suis à présent en deuxième
année de CAP coiffure. J’ai fait un stage de deux semaines au
mois de novembre, j’ai beaucoup aimé, c’était une très belle
expérience… j’ai fait des choses que je ne pensais pas faire,
comme répondre au téléphone, faire des permanentes. J’apprenais
de plus en plus de techniques. Au mois de mai/Juin je vais débuter
un autre stage de quatre semaines mais pas dans le même salon
afin de voir ce que je peux apprendre de plus pour compléter ma
formation.
Chapitre 3 : Mes préférences
Après les cours je rentre directement chez moi. Je me mets en
pyjama et prends mon goûter, puis je fais mes devoirs. Souvent
j’aide ma petite sœur à faire les siens. Ensuite, j’aide ma mère à
préparer le dîner. Le soir je vais souvent sur les réseaux sociaux
pour parler avec mes amis.
Pendant le week-end je vais avec ma sœur au centre commercial
Belle Epine ou à Thiais-village pour faire du shopping. Parfois je
vais courir au parc de Créteil.
Je fais de la lecture, le dernier livre que j’ai lu est « kiffe kiffe
demain » par Faïza Guène. Le livre raconte l’histoire d’une fille
qui s’appelle Doria, elle à quinze ans, elle vit seule avec sa mère
dans une cité de Livry-Gargan, depuis le matin où son père est
parti pour trouver au Maroc une femme plus jeune et plus
féconde. C’était une fille unique, son père voulait un fils, pour sa
fierté, son nom et l’honneur de la famille. J’adore ce livre car c’est
un roman d’humour et de vie.
Chapitre 4 : Ma meilleure amie
Ma meilleure amie s’appelle Léana. Actuellement elle a seize ans.
Elle est née en France d’origine finlandaise. Elle est brune, grande
avec des yeux verts.
Cela fait presque deux ans que je ne l’ai pas vue car elle est partie
vivre en Finlande et y faire ses études. On reste en contact sur les
réseaux sociaux. J’espère la revoir un jour.
Durant tout le collège nous étions dans la même classe, nous ne
nous sommes jamais séparées. Nous habitions dans le même
immeuble. On était tout le temps ensemble, on partageait tout.
Nous étions inséparables, souvent, après les cours, on sortait se
promener dans le parc. Parfois, elle m’accompagnait pour aller
chercher ma petite sœur.
J’ai aussi deux autres meilleures amies desquelles je suis très
proche :
Mélisa, dix-huit ans est née au Kosovo, brune aux yeux marron
clairs et Boonyaporn dix-neuf ans née en Thaïlande, brune aux
yeux noirs. On l’a surnomme Boony. Cela fait deux ans qu’on est
dans la même classe. Aujourd’hui nous sommes inséparables.
Avec Mélisa nous avons beaucoup de choses en commun, comme
regarder les mêmes séries ensemble, souvent nous pensons aux
mêmes choses.
Bonny est une personne très sympa, gentille, souriante, qui a le
sens de l’humour. Je l’aime beaucoup.
Tout a commencé quand j’étais en première année de CAP, nous
n’étions pas vraiment proches car nous n’étions pas dans le même
groupe en pratique mais nous étions souvent ensemble en classe
entière. En deuxième année nous étions à nouveau dans la même
classe, j’étais très contente mais un peu déçue car mon amie qui
était très proche de moi l’année d’avant n’était plus dans la même
classe que moi. Elle s’appelle Mélanie, seize ans née en France
d’origine portugaise. Elle est brune aux yeux vert/noisette.
Je suis triste car c’est la dernière année qu’on va passer ensemble.
L’année prochaine elles vont en Brevet professionnel tandis que
moi en Mention complémentaire. J’espère qu’on organisera
beaucoup de sorties ensemble.
Ensuite, ils y a Sophie, une amie qui est très proche de moi, elle a
18 ans d’origine Géorgienne. Elle est brune aux yeux vert
magnifiques. Souvent ses yeux changent de couleur quand elle est
au soleil. Elle a beaucoup d’humour, souriante, joyeuse. Quand
elle va mal je remarque direct qu’elle est triste.
Chapitre 5 : Aujourd’hui…
Actuellement je suis une élève de terminale CAP Coiffure au
Lycée Armand Guillaumin à Orly. Les examens approchent, cette
année je suis dans une classe de 12 élèves.
Ma classe me plaît beaucoup car je suis à l’aise. En classe je suis
plus silencieuse que bavarde.
Après mon CAP, j’aimerais faire une mention complémentaire
pour apprendre plus de choses et progresser.
Mon rêve est d’ouvrir un salon de coiffure, pour devenir patronne
de mon propre salon.
Pour passer mes examens il me faudra environ quatre modèles
deux modèles femmes puis deux modèles hommes. C’est difficiles
à trouver, c’est pour cela que je m’inquiète pour mon diplôme. Je
commence à réviser et je prie pour avoir mon CAP.
Chapitre 6 : Mes apprentissages
Au collège, j’ai participé à de nombreux ateliers, en cinquième
j’ai participé à un atelier qui s’appelle l’Atelier Relais pour mieux
progresser à l’école car j’avais des difficultés en Maths, Français
puis Histoire Géographie, j’ai beaucoup apprécié ces ateliers car
on a fait de la poterie, de la peinture. Nous étions six personnes,
j’étais la seule fille. J’y suis restée 4 semaines puis tous les
mercredis j’allais en cours.
Durant ces ateliers j’ai dessiné Athéna qui est une déesse de la
mythologie grecque.
L’année suivante j’étais en quatrième, c’était la rentrée. La plupart
de mes amies venaient me voir en me disant « Sirine, ton dessin a
été affiché dans tous les carnets scolaires ». Je me posais la
question « Quel dessin ? »
Bref je suis partie voir le CPE pour récupérer mon carnet puis
mon emploi du temps et là le CPE me montre mon dessin affiché
dans la première page de couverture du carnet. J’étais étonnée, je
n’aurais jamais cru que mon dessin aurait autant de succès car moi
je le trouvais normal, limite mal fait.
Nous sommes partis aussi visiter le musée Mac Val, c’est un
musée d’art contemporain qui se trouve à Vitry.
En troisième j’ai participé à un autre atelier « Centre
d’informations et d’orientation » car je ne savais pas vraiment
quoi faire, j’hésitais entre plusieurs filières.
Nous avons visité le lycée Armand Guillaumin ou je suis
actuellement inscrite, nous sommes allés visiter toutes les classes
(Coiffure, esthétique) pour voir comment ça se passe.
Durant mes année au collège j’ai assisté à des cours d’aérobic
avec ma meilleure amie c’était tous les mercredis. Les premiers
jours tous s’est très bien passé, mais plus les jours passaient et
plus j’avais des problèmes avec quelques filles, j’ai donc décidé
d’abandonner. C’est dommage car j’ai beaucoup aimé, j’apprenais
beaucoup de chorégraphies.
Chapitre 7 : Le conteur
En octobre 2015, on devait faire un projet : créer sa propre
autobiographie.
Tous les lundis, Luc, un conteur acteur intervenait sur notre projet.
On avait deux heures pas séance j’ai beaucoup apprécié ce projet
car j’ai appris à prendre confiance en moi, à bien m’exprimer
devant mes camarades. La première séance nous nous sommes
présentées et il a commencé à nous raconter des histoires. Le
lundi suivant Luc nous a demandé de ramener un objet ou une
photo très importante, qui raconte beaucoup de souvenirs. Je me
souviens de la première fois où je devais passer devant mes
camarades pour parler de la photo que j’ai ramenée. J’étais
stressée car je ne suis pas habituée à parler devant tout le monde
moi, je suis quelqu’un qui est très timide.
J’ai choisi le dessin que j’ai fait à l’atelier relais « Athéna ». Ce
jour-là ils y avait beaucoup d’émotion.
Il nous a demandé de ramener une recette traditionnelle de notre
pays, j’ai ramené une recette tunisienne « Mloukhiya »
Mme P. est la responsable du CDI elle voulait participer à une
séance avec Luc pour voir comment ça se passe. Le conteur nous
à redemandé de une photo ou un objet et de la raconter. J’ai
ramené une photo qu’on a faite moi, Bonny, Mélisa, Sophie et
Larisa au salon mondial de la coiffure au mois de septembre
2015. Larisa est une amie très proche de moi, elle est d’origine
Roumaine, elle a les cheveux longs magnifiques rouge violine et
des yeux marron. Toutes les classes de deuxième année de
coiffure ont participé à cette sortie pédagogique, nous avons fait le
tour du salon et puis nous sommes tombées sur un stand photo.
Durant cette sortie j’ai rencontré Miss Monde et Miss France
2015.
La dernière séance avec Luc je n’ai pas pu y assister car j’avais
ma journée défense et citoyenneté.
Mon autobiographie est terminée, j’espère que cette lecture vous a
plu. Je vous remercie d’avoir pris du temps pour la lire.
Fin
AUTOBIOGRAPHIE
LA COIFFURE SE « LIVRE »
SOPHIE VATSADZE
Géorgie
Chapitre 1 Moi
Je m’appelle Sophie j’ai 18 ans.
Je suis d’origine Georgienne, mon pays, la Géorgie se situe en
Asie.
En France quand je dis que je viens de Géorgie, les gens
pensent que c’est la Géorgie en Amérique. Mais quand je leur
dit, que c’est la Géorgie à côté de la Russie, ils ne connaissent
pas.
Mais pour moi il compte beaucoup, j’ai passé tout mon enfance
en Géorgie tous mes souvenirs me ramènent en Géorgie. Je suis
née là-bas, j’y ai fait mes premiers pas, j’ai eu mes premiers
amis là-bas. Mon pays est tout pour moi ce sont les grandes
racines de ma vie. Je vous raconte une histoire de ma naissance.
Ce jour-là, le 05 mars 1998 ma Maman a eu des difficultés à me
mettre au monde. Maman a eu beaucoup de douleurs, le médecin
a dit à mon père qu’il y avait des risques pour ma mère et pour
moi. C’était vraiment un grand choc, notre famille s’inquiétait
beaucoup pour nous. Mais heureusement tout s’est bien passé.
Ma maman va bien c’est l’essentiel. Quand elle m’a raconté
cette histoire je l’ai prise dans mes bras. Ma Maman est la
personne la plus importante pour moi, je ne sais pas comment je
pourrais vivre sans elle, nous sommes très liées.
Chapitre 2 Mes racines
Ma maman est née le 31 janvier 1976 en Géorgie dans la ville de
Tbilissi. Elle n’était pas très forte en maths comme moi.
Mon père est né le 17 avril 1977 à Tbilissi également.
J’ai une petite sœur qui s’appelle Nini, Elle a 11 ans. J’ai
beaucoup de cousins et de cousines, du côté de ma Maman, de
nombreuses tantes et des tontons.
Ma maman a deux sœurs et l’une d’elle a cinq enfants. Ils vivent
tous dans mon pays, sauf trois d’entre eux qui sont en France.
Chapitre 3 Mon grand père
Je me souviens quand jetait petite j’avais environ quatre ans, mon
grand-père paternel me disait qu’il m’achèterait une voiture rouge
quand je serais grande.
Mon grand-père avait les problèmes de santé, je devais insister
pour qu’il prenne ses médicaments tous les jours car il n’aimait
pas ça. Nous avions des problèmes financiers. Ma maman
préparait souvent des gâteaux délicieux pour mon grand-père. Il
était souvent alité et lorsque je lui amenais une part de gâteau ça
lui faisait plaisir et mangeait de bon appétit. Il nous donnait
quelques fois de l’argent pour que l’on s’achète, ma cousine et
moi, des bonbons et autres friandises. Un jour mon grande père
est parti avec sa voiture, il ne se sentait pas très bien, il avait mal
au cœur. Il s’est arrêté devant la pharmacie, il a acheté les
médicaments mais en sortant la tête lui tournait et il est tombé.
Des personnes ont appelé les pompiers. Ils ont mis 1 heure pour
arriver et mon grand-père est mort dans la rue. Je me souviens de
son enterrement même si je n’avais que quatre ans. J’avais du
mal à réaliser. Les petits souvenirs que j’ai avec mon grand-père
sont très précieux pour moi. Depuis je vois mon papi dans mes
rêves, il me manque beaucoup.
Chapitre 4 Mes amies, mon enfance
J’ai grandi en Géorgie Tbilissi, on changeait souvent
d’appartement, du coup, j’ai changé souvent d’école. Avant de
venir en France j’ai été à l’école primaire, j’avais de bons amis.
On sortait beaucoup ensemble après les cours. Juste avant de venir
en France, j’avais une excellente amie qui s’appelle Ia mais nous
on l’appelait Bousa. On a immortalisé mon départ en France par
une photo, c’était le 26 mars 2012.
En Géorgie on était toujours ensemble, en cours, pendant les
récréations, après les cours. On était dans toujours les mêmes
classes. Après les cours ont faisait des photos car on aimait garder
des souvenirs.
Elle avait beaucoup de problèmes dans sa famille. Je me souviens
quand il faisait froid, elle sortait dehors les cheveux mouillés, je
m’inquiétais pour elle. Elle avait toujours mal à la tête, elle ne me
disait pas pourquoi et a m’inquiétait souvent.
Lors de mon dernier jour en Géorgie, on est allées au parc.
J’ai écrit quelques mots dans son cahier, et elle a écrit dans le
mien. Nous avions convenu que nous les lirions une fois séparées.
Je n’aime pas dire au revoir, encore moins à une personne que
j’aime fort. Donc on s’est dit à bientôt en se serrant fort dans les
bras.
J’ai ouvert mon cahier quelques heures après mon départ et la
lettre disait les mots suivants :
« Sofi, tu sais, les médecins m’ont dit que j’ai un cancer et que je
n’ai plus que 3ans à vivre maximum. Sache que tu seras toujours
dans mon cœur !!! Je t’aime beaucoup, tu es ma sœur, mon amie,
je ne te dis pas adieu car j’espère te revoir encore malgré la
maladie !! «
Les médecins avaient exagéré son état de santé et elle a fini par
guérir, à ma plus grande joie.
Elle s’est mariée et a eu deux enfants. Depuis cette période l’a,
elle a beaucoup changé. On reste toujours en contact mais pas
souvent. Pour moi elle reste toujours l’amie et la confidente de
mon enfance. Même si nos chemins se sont séparés. Ia reste un
merveilleux souvenir d’amitié.
Chapitre 5 01/02/2016 Ma scolarité dans mon pays
Dans mon pays la période d’école ce n’est pas la même qu’en
France. Il y a 3 ans de maternelle, 6 ans à l’école primaire. La
scolarité dure 12 ans et après c’est l’université. Si la personne a
les moyens financiers parce qu’en Géorgie cela coûte très cher.
Quand j’avais 6 ans on est parties maman et moi en Belgique puis
en France pendent 1 an. En Belgique je suis allée à l’école pour
bien apprendre la langue, j’avais de très bonnes notes. On faisait
beaucoup de sorties pédagogiques. Encore maintenant je me
souviens de jours incroyables que j’ai passés là-bas.
Au bout d’un an on est revenues en Géorgie et je n’ai pas pu
passer dans la classe supérieure à cause de l’année passée à
l’étranger. Au final, je suis restée en première année.
Je me souviens de mon premier jour d’école. J’y suis allée en
voiture avec mes parents, on a acheté des fleurs pour les profs,
c’est une tradition chez nous. J’avais un chignon et une robe
bleue. J’étais devant la salle et j’attendais le prof et il ne venait
pas, j’ai commencé à pleurer car j’avais peur et qu’en plus j’étais
seule.
A l’époque j’habitais avec ma famille chez ma grand-mère.
Le 8 février 2011, mon père a ramené ma petite sœur à l’école et
moi je ne voulais pas y aller. Mes parents n’étaient pas contents
de moi et ils m’ont forcée à y aller. J’étais déjà très en retard. Sur
le chemin de l’école, nous avons eu un accident de voiture. Un
chauffard nous a coupé la route, heureusement c’était un accident
sans gravité mais j’ai été choquée quand même.
Chapitre 6 Mes cheveux
Quand j’étais en 6ème dans mon pays j’avais toujours des cheveux
très longs, mais à l’école j’ai attrapé des poux. Ma mère n’arrivait
pas à m’en débarrasser. On a dû me les couper et pour ne pas les
jeter on les a vendus. Mon père a pris une photo avant que l’on me
fasse un joli carré plongeant. Un couple a acheté mes cheveux et de
voir mes longs cheveux disparaître j’en ai pleuré. La coupe ne m’a
pas plu car c’était trop court, je ressemblais à un garçon. J’avais du
mal à me regarder dans le miroir. Il m’a fallu du temps pour me
calmer, parce que c’était un grand choc pour moi. Je me suis
couchée très triste même si tout le monde me disait que c’était beau
et que a m’allait bien.
J’avais peur de la réaction de mes camarades de classe, je pensais
qu’ils allaient rigoler, mais je me suis trompée, ils ont aimé et me
disaient : « ah, Sophie ça te va trop bien », « Sophie j’ai envie
d’avoir la même coupe ». J’étais rassurée car je m’attentais à des
moqueries. J’étais contente et je me suis dit « il faut que je
m’habitue et mes cheveux vont repousser de toute façon.
Depuis cette expérience je n’aime plus beaucoup me faire couper
les cheveux. A chaque fois je stresse.
Chapitre 7 Mes années collège et lycée en France.
Je suis arrivée en France le 14 avril 2012. En septembre je suis
allée au collège, en classe de 4ème
. A ce moment-là j’habitais a
Athis Mons. Nous y sommes restés presque 3 ans.
Il y avait un surveillant qui s’appelait Steev, il était très gentil.
Quand j’avais un problème il était toujours là pour moi, c’était
très compliqué car je ne parlais pas bien le français. J’étais en
classe CLA, c’est une classe spéciale pour apprendre la langue
française certains élèves parlaient déjà un peu mais certains pas
du tout comme moi. Les années collège n’étaient pas faciles car
des élèves rigolaient à cause de mes difficultés à m’exprimer en
français mais je n’ai jamais baissé les bras. Quand je suis arrivée
en 3ème
, il fallait choisir un métier pour aller au lycée. A cause de
la barrière de la langue je ne connaissais pas les noms des
différents métiers et en plus je ne savais pas quelle profession je
voulais faire.
La professeure nous a distribué des listes de lycées professionnels
avec leurs filières. J’ai dit à mon professeur que je voulais faire de
la coiffure. Il m’a dit que ce n’était pas possible à cause de mes
notes trop moyennes en français. Je suis don allée voir une
conseillère d’orientation, et elle m’a proposé de demander à
préparer un CAP Coiffure.
Lors de notre déménagement à l’Hay les roses, notre assistante
sociale m’a rempli un dossier de candidature et il a été accepté.
J’ai donc commencé ma formation au lycée des métiers Armand
guillaume dans la classe de 1CAP2C2. Depuis j’ai fait de gros
progrès en français.
En première année, Melissa et Boony sont de très bonnes
camarades de classe. Nous avons eu la chance d’être dans le
même groupe. Notre professeur Mme G. nous a dit que pour la
terminale les groupes allaient changer, ce qui nous a inquiétées
car on voulait rester ensembles.
C’est la rentrée, nous sommes le 04 septembre 2015. Melissa,
Boony et moi nous stressons de peur de ne pas être dans la même
classe, mais heureusement pour nous on est toujours ensemble.
On a eu de la chance, car dans notre classe l’effectif n’est que de
douze élèves au lieu de 24 habituellement.
Chapitre 8 Mes stages
En première année j’ai fait deux semaines de stage dans un salon
à côté de chez moi, c’était pratique car je n’avais que 5 minutes
de trajet. C’était un petit salon et le patron était sympa mais très
strict. Il m’est arrivé de pleurer car ce n’était pas facile, ils
étaient froids avec moi. J’avais hâte que les journées se terminent
pour rentrer à la maison et être avec ma famille. A la fin du stage
le patron m’a offert des cadeaux et j’ai apprécié le geste.
Le 2ème
stage a été beaucoup plus agréable et j’y ai appris de
nouvelles techniques.
Chapitre 9 Ma meilleur amie Dada
J’ai une super amie qui s’appelle Damaris mais moi je l’appelle
Dada. Je vais vous raconter notre amitié.
On se connait depuis que je suis arrivée en France, on est
devenues de vraies amies au bout d’un an. Elle est vraiment un
très bon exemple pour moi, Elle a 31 ans et lorsque l’on me
demande comment on peut être amies avec une telle différence
d’âge, je réponds toujours que l’amitié
n’a pas d’âge. L’essentiel pour moi c’est la personnalité et la
complicité. Trouver un(e) amie ce n’est pas facile, c’est pourquoi
il faut se comprendre et se connaitre par cœur. Dada me donne de
bons conseils, me montre le bon exemple, sait quand je suis triste,
quand j’ai besoin d’elle. D’autres amies sont importantes dans ma
vie, Marie, Qeti et Anna. Je sais que dans les moments difficiles je
peux compter sur elles et qu’elles vont me remonter le moral.
Chapitre 10 Arrivée du conteur, Luc
Le compteur qui s’appelle Luc est venu au mois d’octobre 2015.
Son arrivée était très énergique. Au cours de la 1ère
séance de travail
nous avons fait des activités physiques, c’était très marrant, puis il
nous a raconté de belles histoires. J’adore comment il raconte il
nous ramène très loin dans l’histoire et on a l’impression que l’on
vit l’histoire en direct. Lors d’une séance nous avons eu beaucoup
d’émotion, nous avons même pleuré mais beaucoup ri aussi.
Toutes ces séances étaient très intéressantes pour moi, car j’ai
appris à parler de moi sans avoir de gêne et à surmonter les
difficultés de la langue française.
Chaque lundi nous avons partagé nos histoires. Quand c’était mon
tour de parler j’avais beaucoup de choses à dire car j’aime
raconter des histoires. La 1ère
fois c’était très dur car j’ai raconté
un souvenir douloureux. J’ai pleuré pendant ma prise de parole
mais Luc a su me soutenir et m’encourager pour exploiter ma peine
et raconter la fin de mon histoire.
C’était très impressionnant son travail avec nous, j’ai partagé de
bons moments avec lui. Ca va beaucoup me manquer.
Pour les lecteurs,
J’espère que les souvenirs que j’ai partagés avec vous vous ont plu.
Ces souvenirs sont très précieux pour moi car la plupart sont de
mon pays, merci beaucoup d’avoir lu mon histoire !!
AUTOBIOGRAPHIE
VICTORIA PODOBAJEW
LA COIFFURE SE « LIVRE »
Chapitre 1 : Mon pays.
Je suis Victoria, j’ai seize ans. Je suis actuellement en Terminale
CAP Coiffure. Je vais vous parler de moi et de mon pays.
Je suis d’origine polonaise du côté de ma mère et russe du côté de
mon père.
Le 15 août 2008, c’était la première fois que je partais en Pologne
en avion avec ma belle-mère et mon petit frère de deux ans. A
cette époque, j’avais neuf ans. Je suis arrivée à Cracovie et j’y
suis restée une semaine. La semaine d’après, ma mère, mon beau-
père et son frère sont venus me chercher en voiture pour aller dans
leur village à Sieradz. Quelques semaines après, nous sommes
partis à Lublin voir mon oncle et sa femme car on était à quelques
jours du mariage. Le mariage a eu lieu le 8 septembre à Chełm.
Le 15 septembre 2008, nous avons quitté la Pologne pour rentrer
en France. Pour le retour, j’ai pris le car. C’était trop long ! J’ai
fait 22 heures de route. Je suis passée par l’Allemagne et par la
Belgique. Donc je suis arrivée chez moi à Saint-Maur-Des-Fossés
le 16 septembre. Le 18 septembre j’ai fait ma rentrée en CM1.
Cinq ans plus tard, le 5 août 2013, à 16 heures je suis repartie en
Pologne pour des raisons familiales, j’ai encore pris le car parce
que ma mère avait peur de prendre l’avion, alors j’ai dû ENCORE
supporter le long voyage même s’il a duré moins longtemps car je
suis partie a Sieradz, la famille de mon beau-père et qui était plus
près de l’Allemagne.
Je suis arrivée le 6 aout vers 14 heures, sur place, j’ai retrouvé ma
cousine Kinga que je n’avais pas vue depuis Mai 2012, et mon
cousin Sébastien que je n’avais pas vu depuis l’Eté 2008, ils
m’ont beaucoup manqué. Je suis arrivée chez ma grand-mère,
j’avais très faim. Le 10 août 2013, c’était mon anniversaire j’ai eu
quatorze ans, c’était la première fois que je fêtais mon
anniversaire en Pologne. Mais ce jours-là était assez spécial, car le
temps était maussade puis nous sommes allés en famille au
cimetière pour dire un dernier au revoir à mon beau-père avec
toute la famille, ce fut tellement triste… Puis est arrivé le moment
de dire au revoir à ma cousine et à mes deux cousins Victor et
Sébastien. J’ai pleuré car je me suis dit que je n’allais plus les
revoir pendant longtemps et qu’ils allaient grave me manquer.
Ma tante Johanna, la sœur de ma mère et son mari, sont donc
venus nous chercher à Sieradz pour aller à Zawadow dans leur
maison à 1heure 30 de Lublin.
Normalement on devait faire que 3-4 heures de route mais il
y’avait des bouchons on a mis 6 heures. Mes deux cousins
Krystian et Adrian puis ma cousine Martyna, étaient très excités
de voir moi ma mère et ma sœur.
Arrivés chez eux, ils m’ont sauté dessus et mon souhaité un
joyeux anniversaire, puis ma mère m’a dit « va te laver les mains
car on va manger ». Sortie de la salle de bain, ma petite cousine
s’approche de moi et me dit « Eh Victoria ne regarde surtout pas
le gâteau !! » au début je n’avais pas trop compris de quoi elle
parlait puis je vais dans la cuisine et je vois mon cousin porter
mon gâteau d’anniversaire. J’étais surprise cela m’a fait très
plaisir. C’est là que j’ai compris que ma mère m’avait piégée.
Je suis restée trois semaines en Pologne, il faisait très chaud il y
avait tout le temps du soleil, on allait à la piscine et au lac, c’était
super ! Le 26 aout 2013, je suis partie chez mon oncle, Raphael à
Lublin car le 27 c’était mon départ en car pour rentrer en France.
Le jour J, mon départ était tôt le matin, à 7 heures j’étais déjà dans
le car… ENCORE UNE FOIS ! J’ai dit à ma mère « C’est la
DERNIERE FOIS qu’on prend le car »
Nous sommes arrivées en France le 28 aout 2013, vers 9 heures.
J’étais contente d’être enfin chez moi car les longues heures de
route étaient lourdes… Puis j’avoue que la France m’avait un peu
manqué.
Chapitre 2 : Avant la coiffure.
Avant d’aller en coiffure, je voulais être photographe mais par
rapport à mon niveau scolaire je me suis découragée je me suis dit
« non ce n’est pas possible ». Ensuite vers la quatrième mon
professeur principal m’avait demandée ce que je voulais faire
après le collège, car cette année on devait tous aller voir la COP
(Conseillère d’Orientation Psychologue) pour nous aider
concernant notre projet professionnel.
A la rentrée 2013-2014, j’étais en troisième et comme c’est notre
dernière année de collège, on devait commencer à tracer notre
voie. Nous avons tous rempli un questionnaire et j’ai indiqué que
je voulais faire un CFA (Centre de Formation d’Apprentissage)
en CAP COIFFURE car c’est vrai que ce métier m’attire
beaucoup et que ma mère m’a un peu poussée à le faire car elle-
même voulait être coiffeuse quand elle avait mon âge.
En novembre 2013, mon professeur principal a réussi à m’obtenir
un stage d’une semaine au CFA, pour que je découvre comment
fonctionne l’apprentissage en alternance. Au final cela ne m’a pas
beaucoup attirée, car j’avais un peu peur, mais je ne me suis pas
découragée. J’ai décidé d’aller chercher un patron en entreprise.
J’ai fait tout le tour de la ville ou j’habitais, puis les alentours, je
n’ai rien trouvé… Certains patrons m’ont dit qu’ils me
rappelleraient et de repasser dans une semaine, mais aucune
réponse… Donc j’ai laissé tomber le CFA car si je n’ai pas
d’entreprise où travailler je serais sans école.
En février 2014, j’ai fait mon stage de troisième dans un salon de
coiffure « Chrysalide » à Saint Maur Des Fosses, juste en face du
Collège François Rabelais. J’ai bien aimé mais d’un autre côté j’ai
trouvé ça ennuyeux … car je n’ai pas fait grand-chose, à part
balayer le sol. L’avant dernier jour avant la fin de mon stage, j’ai
eu un mini stage en coiffure dans un lycée Professionnel à Orly où
je suis actuellement (Lycée des Métiers Armand Guillaumin) ,
toute une après-midi, j’étais avec une élève et elle m’a laissé
couper une mèche sur une tête malléable avec des ciseaux de
coiffure, c’était la première fois, c’était trop bizarre !
La fin de l’année approche, on devait faire nos vœux pour être
affectés dans le lycée qu’on souhaitait intégrer. J’ai donc mis le
Lycée des Métiers Armand Guillaumin. J’ai prié jours et nuits
pour être acceptée, car cela m’a beaucoup plu. Sans oublier que je
n’avais pas d’autre choix possible !
Vers fin juin, avant la semaine du Brevet, nous avons reçu nos
papiers d’affectation. Tout le monde était heureux d’obtenir le
lycée souhaité. Alors le lendemain, après mon passage pour les
oraux d’histoire des arts, je suis partie au lycée pour retirer un
dossier d’inscription. J’avais un weekend pour le remplir
correctement.
Quelque temps après, j’ai reçu un courrier me disant que j’étais
bien acceptée. Voilà….je savais donc où j’allais passer mes
prochaines années !!! Dans ce lycée en CAP COIFFURE !!!
Chapitre 3 : Stage de deux Semaines.
J’ai fait ma rentrée le 2 septembre 2014 en classe de 1CAP2C2
avec que des filles, personne ne se connaissait on venait toutes
d’une ville différente.
Quelque mois ont passé, on a fait connaissance avec les filles de la
classe et les professeurs.
Mme G. notre professeur principale, nous a expliqué le
déroulement de l’année, son organisation au niveau des cours, du
règlement, de la tenue professionnelle etc…
Elle nous a expliqué que nous devions chercher un stage pour
deux semaines dans un Salon de Coiffure. Je l’ai trouvé très
rapidement (2 mois à l’avance), c’était plutôt agréable car il était
à même pas cinq minutes de chez moi.
Le salon de coiffure était situé à Saint Maur Des Fosses, près de
la gare RER A, il y avait un coiffeur nommé Jérémy, trois
coiffeuses, Valérie, Michel qui faisait uniquement la technique
(Coloration, décoloration, permanente, mèches etc…), une
apprentie Tessa qui était en première année de CAP COIFFURE
au CFA de St Maur en alternance et Laurence la responsable du
salon.
Le jour du stage approchait, je stressais beaucoup car c’était un
peu mon VRAI premier stage en Salon de coiffure et j’avais peur
de ne pas bien faire, surtout les shampooings et par rapport à
l’accueil des clients, j’avais la boule au ventre…
Le premier jour est arrivé, je commençais à 10 heures, le salon
était encore fermé. C’est Jérémy qui est arrivé en premier et qui
m’a accueillie, il m’a expliqué tout le fonctionnement du salon.
Le mercredi, Laurence, la patronne du Salon est arrivée. Elle ne
s’est pas vraiment occupée de moi mais elle m’a fait faire mon
premier shampooing et c’était plutôt pas mal.
Durant ces deux semaines, je n’ai pas fait beaucoup de techniques
différentes car il y avait peu de clients, mais le dernier jeudi avant
la fin de mon stage, Jeremy m’avait ramené une tête malléable
homme et j’ai pu pratiquer la base de la coupe. C’était assez
difficile pour la première fois. La gestuelle était assez dure car je
n’étais pas habituée. J’ai utilisé la tondeuse pour faire la nuque,
c’était horrible, moche, il y avait des barres et des trous partout.
Alors durant ces deux semaines de stage j’ai réalisé les
shampooings, quelques couleurs avec les émulsions et les rinçages
et un brushing.
Chapitre 4 : L’Oréal.
Je suis arrivée en deuxième année de CAP, donc je suis en
Terminale.
Comme l’an dernier on doit effectuer des stages. Mon premier
stage était du 23 novembre au 5 décembre. Je devais vite chercher
un salon car j’étais en plein déménagement et je ne connaissais
pas Sucy-en-Brie la ville où j’habite actuellement. Tous les jours
après les cours, je cherchais un stage puis je suis allée vers ma
future maison pour chercher et j’ai eu de la chance car juste en
face de chez moi il y avait un salon de coiffure. Je me rappelle
c’était un mardi, au lycée il y avait la tenue professionnelle
obligatoire, j’ai donc profité de l’occasion pour passer dans ce
salon et demander s’ils prenaient des stagiaires.
Je suis donc rentrée dans ce salon de quartier assez petit mais avec
de la classe, j’aimais bien. La responsable m’a répondu qu’elle
prenait des stagiaires mais qu’elle devait vérifier les dates pour
cette période-là. Au final elle m’a prise, j’étais super contente !
J’ai bien commencé mon stage. Plus les jours passent plus je
commence à apprécier les coiffeuses et le salon. Je me sentais
super bien là- bas. La patronne s’appelle Mélanie, et l’autre
coiffeuse, en 2ème
année de BP s’appelle aussi Mélanie mais que
l’on surnomme Mel pour les différencier.
Le premier jeudi, la patronne m’avait prévenue qu’un représentant
de produits professionnels allait passer au salon.
Il était environ 16 heures 30, je vois un homme grand bien habillé
avec une mallette à la main, mat de peau, avec des lunettes et
chauve, rentrer dans le salon. Au début je pensais qu’il rentrait
dans le salon pour prendre un rendez-vous pour sa femme ou sa
mère…vu qu’il n’avait aucun cheveu sur le crâne !!!
Mais surprise !! C’était le représentant. Avant que je sache que
c’était lui, j’ai donc fait comme d’habitude pour l’accueillir
correctement. Je lui demande ce qu’il désire et avec une pointe
d’humour il me dit qu’il veut un rdv pour une permanente.
Je le regarde dans les yeux et à ce moment-là j’étais perturbée
face à sa calvitie. J’ai donc compris après que c’était une blague
et j’ai commencé à rougir et à me sentir un peu bête et j’avoue que
j’avais un peu honte... Mais sur le moment c’était assez marrant
et on a bien ri.
Chapitre 5 : La cliente froide.
C’était la deuxième semaine de mon premier stage, c’était un
mercredi, je me rappellerai de ce jour comme si c’était hier.
Une cliente rentre dans le salon, elle avait rendez-vous à 11
heures 30 pour une mise en plis, mais elle était en avance. Je
débarrasse donc son vestiaire pour la mettre à l’aise, j’ai tout de
suite su que ça ne serait pas une cliente sympathique… J’ai senti
qu’avec moi elle était froide. D’un côté je ne me suis pas trop pris
la tête car je me suis dit que je suis là pour apprendre et que je
faisais juste mon travail. Je l’ai donc installée au bac et fait son
shampooing. Avant de commencer je demande toujours si la
cliente est bien installée. Mais là, pas de réponse... Au moment de
rincer le shampooing, la cliente n’arrêtait pas de bouger en
relevant sa tête. Je lui disais d’appuyer correctement sa nuque
contre le bac afin de ne pas la mouiller dans le dos, mais elle n’en
faisait qu’à sa tête. Une fois le shampooing terminé j’ai constaté
qu’elle avait TOUT le dos mouillé…
J’ai installé la cliente au poste de travail. Ma patronne m’a dit que
je devais faire attention la prochaine à ne pas tremper les clientes
lors des shampooings. J’étais un peu en colère car c’était la faute
de la cliente et à cause d’elle je me suis fait gronder… Mais tant
pis, c’était fait.
Mélanie réalise la mise en plis et en attendant qu’elle finisse de
sécher je propose à la cliente une boisson chaude et des magazines
pour passer le temps plus agréablement. Mais encore une fois elle
ne m’a pas répondu. Je sentais qu’elle m’observait, qu’elle
surveillait tous mes faits et gestes. Son attitude m’a beaucoup
perturbée au point de me déconcentrer.
J’avais ma pause déjeuné de 13 heures à 14 heures, son séchage
ayant fini, j’ai juste eu le temps, avant de partir, de retirer les
rouleaux pour le coiffage. Je l’aie ensuite accompagnée à la
réception pour l’encaissement.
C’était ma première cliente « pénible » et pas très « sympa » mais
je sais que dans mon métier j’en aurais encore beaucoup d’autres
comme elle !!!
Chapitre 6 : Notre projet.
A la rentrée de septembre, j’avais le même professeur principal
que l’année dernière.
En CAP Coiffure, nous avons une matière qui s’appelle PPCP
(Projet Pluridisciplinaire à Caractère Professionnel). Mme G. nous
a raconté qu’elle avait lu avec notre professeur de communication
Mme N. un livre, sur l’histoire autobiographique d’un coiffeur.
Elles ont pensé à nous pour en faire un projet cette année mais en
racontant notre histoire basée sur notre vie jusqu’à notre formation
en coiffure.
Notre professeur nous a dit qu’un conteur viendrait nous aider à
écrire et raconter notre histoire afin de nous familiariser sur la
prise de parole et la confiance en soi.
Nous avons effectué plusieurs séances, des exercices de prise de
parole, afin de raconter une histoire par rapport à un objet ou une
photo, à raconter nos souvenirs d’enfance et parler de nos
origines. J’ai bien aimé ce projet, car je trouve que l’on s’est
toutes améliorées pour prendre la parole et raconter nos histoires
respectives. J’ai également appris beaucoup de choses sur les
origines différentes de mes camarades de classe, leurs traditions
et leur culture.
Je suis arrivée au bout du projet. J’espère que mon histoire vous a
plu et que mon expérience pourra motiver d’autres jeunes voulant
devenir coiffeurs.
FIN
La classe de « 2CAP2C2 » de CAP coiffure vous présente
son projet : La coiffure se « livre ».
Les élèves :
Sirine Boonyaporn
Orlane Kathleen
Ornella Melissa
Noria Yasmina
Victoria Sophie
Elisa
Les professeurs :
Mme Garcia : Coiffure
Mme Neki : Communication
Mr Ibrahim : Lettres, histoire
Mr Madé : Arts appliqués
Et Luc Devèze : Conteur/Acteur que nous remercions
tous pour son implication dans ce projet qui nous tenait
à cœur et pour lequel il n’a pas compté ses heures et a
aidé les élèves à prendre confiance en elles pour
s’exprimer librement.