SYNTHÈSE DU DIAGNOSTIC DES PRATIQUES PHYTOSANITAIRES ET ...

SYNTHÈSE DU DIAGNOSTIC DES PRATIQUES PHYTOSANITAIRES ET DES PLANS DE GESTION DES 14 COMMUNES

DU SIAEP

Constat :

� L’eau est puisée dans les nappes phréatiques.

Rambouillet

Bourdonné

Maulette

Forages du syndicat

en exploitation

en sommeil

Forages collectivités voisines

Forages futurs du SYMIPERR

DannemarieGambais

Gambaiseuil

Condé-sur-Vesgre

AdainvilleSaint-Léger-en-Yvelines

La Boissière-École

LaHautevilleLe

Tartre- Gaudran

Grandchamp

Poigny-la-Forêt

Les Bréviaires

Mittainville

Hermeray

Raizeux

Saint-HilarionGazeran

Émancé

GrosrouvreMéré

Montfort-l'Amaury

LesMesnuls

Bazoches-sur-

Guyonne

Saint-Rémy-

l'Honoré

LesEssarts-le-Roi

Le Perray-en-Yvelines

Vieille-Église-

en-Yvelines

SonchampOrcemont

Orphin

� Les traitements réalisés en milieu urbain participent à la pollution des nappes phréatiques et superficielles

� 59% des masses d’eau de surface présentent un mauvais état écologique et 57% un mauvais état chimique

� 22% des masses d’eau souterraines présentent un mauvais état écologique et 41% un mauvais état chimique

PLAN DE LA SYNTHÈSE

� Synthèse des pratiques employées sur les communes avant l’étude.

- local phytosanitaire et EPI- pratiques avant et après e traitement

� Plan de gestion- Objectifs du plan de gestion- Méthodologie et grille d’analyse

� Synthèse des préconisations.- La gestion de l’herbe- Les solutions alternatives préventives et curatives- Entretien de la voirie

� Les bonnes pratiques phytopharmaceutiques.- La formation des agents- Mesures à mettre en œuvre avant pendant et après le traitement

SYNTHÈSE DES PRATIQUES EMPLOYÉES SUR LES COMMUNES AVANT L’ÉTUDE.

Bonnes Pratiques Phytosanitaires

PréconisationsPlan de gestionPratiques

phytosanitaires

Local Phytosanitaire

27%Classement des produits

100%Emballage d'origine

27%Armoire ou local rangé(e)

100%Installation électrique en bon état

27%Seuil de porte surélevé

55%Ustensiles spécifiques

0%Sol étanche récupération des eaux d'écoulement

73%Classement T,T+

82%Aération

64%Accès contrôlé

0%Affichage

0%Spécificité du local

9%Vestiaires

55%Système de caillebotis

36%Matières absorbantes

100%Porte manœuvrable de l'intérieur

64%Températures contrôlées

73%Éloigné des habitations

55%Trousse de secours

100%Point d'alimentation en eau

73%Douche

91%Extincteur

9%FDS

45%Présence et élimination des PPNU




phytosanitaires

Les Équipements de Protection Individuel

11%Stockage des EPI

0%Gestion des cartouches

22%Formation à l'utilisation des EPI

44%Port des EPI

0%Bottes étanches

11%Combinaison

22%Gants

33%Masques

0%Lunettes

33%Individuel (EPI)




phytosanitaires

Les pratiques avant le traitement

18%Enregistrement des pratiques

9%Respect des zones à risques

100%Conditions météorologiques

55%Aire de remplissage

73%Protection de la source d'approvisionnement

100%Surveillance de l'opération de remplissage

9%Préparation de la bouillie

9%Lecture des FDS

91%Lecture des étiquettes




phytosanitaires

Les pratiques après le traitement

•* EPI = « Équipements de Protection Individuel »•** EVPP = « Emballages Vides de Produits Phytopharmaceutiques »

Définitions…

33%Gestion des EVPP

36%Rinçage des EPI

82%Eaux de rinçage

36%Fond de cuve




phytosanitaires

Récapitulatif pour les 11 communes étudiées

45%Moyenne générale

48%Pratiques après le traitement

51%Pratiques avant le traitement

15%Les EPI

53%Local Phytosanitaire




phytosanitaires

Récapitulatif pour les 3 communes(*) étudiées par le groupement : ASCONIT / SOGREAH

13178Pratiques phyto. après le traitement

25050Pratiques phyto. pendant le traitement

474847Pratiques phyto. avant le traitement

25500Achat, gestion et suivi des stocks

25050Produits phytosanitaires utilisés

21420Matériel de traitement utilisé

636759Équipements de protection individuelle

604575Local de stockage des produits Phytosanitaires

% Moyenne générale

% Bonnes pratiques

% Aspects réglementaires

(*)Les Bréviaires, Saint-Léger-en-Yvelines & Poigny-la-Forêt [SYMIPERR]

OBJECTIFS DU PLAN DE GESTION

� Cartographier les zones désherbées susceptibles de contribuer à la pollution des eaux par les produits phytosanitaires � Relever, caractériser et mesurer les sites désherbés� Prendre en compte le niveau d’entretien souhaité� Identifier les risques de transfert des produits phytosanitairessur le territoire communal (zones à risque élevé ou réduit)

� Mettre en œuvre des pratiques de désherbage adaptées au risque de transfert et au niveau d’entretien souhaité

Préconisations site par site



phytosanitaires

ANALYSE



phytosanitaires

� Identification de tous les sites désherbés

� Voirie (rues et routes)� Espaces verts� Cimetière

ANALYSE



phytosanitaires

Répartition des surfaces désherbées par nature :

Nature du substrat

Superficie en m²

Alvéole 1320Graviers/ Gravillons 1610Herbe (spontanée) 2383Pavé 26Pelouse 13494Plantes couvre sol 19Stabilisé + Géotextile 297Terre 23Total 19173

ANALYSE



phytosanitaires

0% 1%1%

3%

91%

3%

1%0%

Etat et nature des trottoirs

béton mauvais état

enrobé bon état

enrobé mauvais état

gravillons

herbe

pavé + gravier

pavé mauvais état

terre

ANALYSE



phytosanitaires

� Classes de gestion des surfaces à entretenir => prestige, traditionnel, extensif

ANALYSE des niveaux de risque



phytosanitaires

22%

78%

Niveau de risque

Risque élevé

Risque faible

ANALYSE



phytosanitaires

Pratiques actuelles



phytosanitaires

Carte des préconisations

GESTION DES ESPACES ENHERBÉS



phytosanitaires

- Tonte des pelouses : adapter la fréquence et la hauteur au niveau d’entretien

souhaité et des conditions climatiques.- Maitriser la pousse de l’herbe sans produit phyto

- Réciprocateur- Rotofil- Paillage (écorce, copeaux, BRF, paillis de lin ou chanvre, fèves de cacao,

mulch algoforestier, tontes de gazon, feuilles mortes, paille, toiles végétalesoutissées, bois ciment composite perméable (autour des arbres) balayage, dalles alvéolaires (parking), géotextile (sente et chemin), désherbage thermique, mousse, eau chaude => comparaisons avantages / inconvénients

- Plantes couvre sol

-Voirie => balayage, fauchage

Bonnes Pratiques

PhytosanitairesPréconisationsPlan de gestion

Pratiques phytosanitaires

LA FORMATION DES AGENTS

- Limiter les risques.

- Les personnes ayant suivies des formations appliquent plus facilement les précautions d’usage et les consignes de sécurité.

- Des formations doivent être organisées avant chaque campagne de traitement.

Le personnel des collectivités locales doit passer le certificat individuel pour l’activité « utilisation à titre professionnel des produits phytopharmaceutiques soit dans la catégorie « applicateur en collectivité territorial » soit dans la catégorie « applicateur opérationnel en collectivité territorial ».

Bonnes Pratiques



MESURES À METTRE EN ŒUVRE AVANT LE TRAITEMENT

Diagnostic et repérage sur le terrain

Transport des produits

Stockage

Lecture des étiquettes, étalonnage et le calcul des doses

Respecter l’arrêté du 27 juin 2011 => préserver la santé du grand public et des personnes vulnérables dans les lieux publics tels que les parcs et les jardins publics, les terrains de sports et de loisirs, les terrains scolaires, les terrains de jeux pour enfants et à proximité immédiate des établissements de soins, => risques d’une exposition aux pesticides sont élevés.

Informer le public

� Informer le public par affichage au moins 24h avant le début de l’application, à l’entrée des lieux à traiter ou à proximité. Il mentionne la date du traitement, le produit utilisé et la durée prévue d’interdiction d’accès au public

� Délimiter les zones à traitées par un balisage

� Faire appliquer l’interdiction d’accès pendant la date prévue pour l’ensemble du public, à l’exception des applicateurs

� Laisser en place l’affichage et le balisage jusqu’à la fin d’interdiction d’accès

Bonnes Pratiques

PhytosanitairesPréconisations

ARRÊTÉ DU 27 JUIN 2011

Plan de gestionPratiques

phytosanitaires

Bonnes Pratiques



L’étalonnage et le calcul des doses

Préparation de la bouillie et remplissage de la cuv e

Respecter les ZNT

Bonnes Pratiques



Vérifier les conditions climatiques : vent, hygrométrie supérieure à 60%, température, pluie

Respecter les auxiliaires : L’arrêté du 28 novembre 2003 interdit les traitements insecticides et acaricides en période de floraison et pendant la période de production d’exsudats.

Réduire la surface traitée

CONCLUSION

EtatEtat des lieuxdes lieux

�Des situations hétérogènes vis-à-vis du respect de la réglementation.

�Des « volontés » différentes.

CONCLUSION

Actions Actions àà mettre en mettre en œœuvreuvre

�Organiser le stockage des produits phytosanitaires

�Organiser une filière pour la collecte des déchets et pour l’achat des EPI

�Continuer la communication auprès des élus et surtout des administrés.

�Mise en œuvre des changements des pratiques d’entretien.

�Organiser des rencontres avec les agents et les élus pour qu’ils échangent sur leurs pratiques et qu’ils mettent leur matériel en commun.

�Organiser des démonstrations de matériels.

�Organiser la formation des agents (certificat individuel)

MERCI DE VOTRE ATTENTION

� Des questions?

PROGRAMME ACCEPTAFLORE

� Février 2012: Plante & Cité, vient de publier les résultats du programme ACCEPTAFLORE « Acceptation de la flore spontanée en ville.

� Ce programme, a permis, grâce à une équipe de recherche pluridisciplinaire de mieux comprendre la perception de la flore spontanée par le public. L'étude a donné lieu à la création de documents de synthèse et d'outils:

- Synthèse bibliographique sur la flore spontanée- Synthèse de l'étude socio-écologique,sur la perception de la population

- Analyse des communications « pour » ou « contre » la flore spontanée- Recommandations pour l'élaboration d'outils de communication.

� L'ensemble de ces ressources scientifiques et techniques sur la flore spontanée constituent les documents de base pour accompagner les collectivités vers une communication globale sur la nature en ville.

http://www.plante-et-cite.fr/les-resultats-du-programme-acceptaflore-acceptation-de-la-flore-spontanee-sont-en-ligne-14062.html

ET EN ILE DE FRANCE?

Fréquence de quantification des molécules pesticides les plus retrouvées entre septembre 2008 et août 2009 dans les eaux de surface d’Ile de France.

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