Synthèse de l’étude : Gisements de matière organique en Alsace et perspectives de valorisation en méthanisation

Annie MORGENTHALER, ADEME Alsace Annie.morgenthaler@ademe.fr

03 88 15 58 99

XXI Rencontres Professionnelles RITTMO le 09 décembre 2013 à Colmar

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Plan de la présentation

1. Contexte de l’étude

2. Le contexte alsacien

3. Méthodologie générale et gisements étudiés

4. Gisement matière organique alsacien

5. Potentiel biogaz alsacien

6. Critères de valorisation énergétique

7. Stratégie de développement méthanisation

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Contexte de l’étude

• Etude sur le potentiel biogaz réalisée en 2004

• Volonté de mise à jour de cette étude pour prendre en compte :

– des données actualisées de gisements

– le retour d’expérience sur les premiers projets collectifs alsaciens

– la nouvelle donne économique suite à la revalorisation des tarifs d’achats

– de nouvelles perspectives de valorisation avec l’injection biogaz

– la collecte obligatoire des « gros producteurs »

• Nouvelle étude confiée à BG/Solagro/Enviroconsult avec constitution d’un COPIL (20 institutions régionales représentées)

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Contexte alsacien • Alsace :

– 1,8 millions d’habitants – 336 000 ha de Surface Agricole Utile – Culture de maïs, viti-viniculture, culture

spécialisées (houblon, chou à choucroute, tabac, betterave sucrière)

– peu d’élevage – 330 industries agroalimentaires, 15 000 salariés

• 17 sites de méthanisation en fonctionnement (dont 15 sur STEP) et 4 en construction

• 25 sites de compostage

• Proximité Allemagne (700 unités de méthanisation sur le Bade Wurtemberg) et Suisse

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Méthodologie générale

•Actuel : matière organique existante, collectée et éventuellement valorisée

•Additionnel : matière organique n’existant pas à ce jour (CIVE) ou non collectée

Gisements matière

organique

•Disponibilité du gisement (exemple : concurrence avec une autre voie de valorisation, exemple déchets verts)

•Collecte du gisement (exemple : bio déchets des ménages)

Critères

Potentiel biogaz

Pouvoirs méthanogènes de chacun des gisements matière organique

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Agriculture Collectivités Industrie et activités

Effluents d'élevage Déchets verts Industrie agro-alimentaire

Résidus de cultures Biodéchets des ménages

Restes de repas

Déchets de coopératives céréalières

Boues d'épuration urbaines

Huiles Alimentaires Usagées

Cultures énergétiques dédiées Graisses

Cultures Intermédiaires à Vocation Energétique (CIVE)

Commerces, artisanat (Grandes et Moyennes Surfaces (GMS), boulangeries, boucheries)

Boues d'épuration industrielles

Gisements étudiés

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Gisement de matière organique en Alsace

Gisement brut de 4,3 millions de tonnes dont 25 % de gisement

additionnel (289 millions Nm3

équivalent méthane)

60 % issu du Bas-Rhin

Part importante de

l’agriculture (plus de 82 % en

tonnage)

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Potentiel biogaz alsacien

Potentiel biogaz brut :

289 millions Nm3 équivalent méthane

Potentiel biogaz

mobilisable : 86 millions Nm3

équivalent méthane (soit 30 %)

9 7561.01-RN007b/Hln

4 zones favorables à forte densité de gisement

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Valorisation énergétique

• Les grands consommateurs de chaleur ont été identifiés pour la prise en compte des débouchés thermiques des projets en cogénération

• Une analyse similaire est en cours pour les projets en injection biogaz et pour le biogaz carburant

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• Zones vert foncé : le débouché thermique n’est pas limitant

• Zones rose pâle : peu de matière ou trop peu de débouché thermique

• Les zones seront également à croiser avec le schéma régional de raccordement électrique des EnR en cours d’élaboration

• 30 cantons favorables recensés (sur 70 cantons au global)

Zones favorables à la cogénération

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Stratégie pour la méthanisation en Alsace

1. Ne pas déplacer les gisements pondéreux à faible pouvoir méthanogène (effluents agricoles, boues d'épuration)

2. Veiller à ne pas "miter" le gisement de façon géographique :

– Certains gisements pourraient ainsi ne pas être méthanisés – Risque de logique économique : les porteurs privés ciblant

uniquement les gisements les plus intéressants

Structurer le développement géographique de la méthanisation à l'aide des projets des collectivités et territoriaux

Compléter ces projets avec des installations de plus petite taille (agricole,

industrielle, etc.) pour couvrir le solde de gisement 3. Renforcer les installations existantes (STEP, etc.) 4. S'assurer de la valorisation maximale des produits générés (digestat, biogaz, électricité, chaleur), en fonction de la taille de l'installation

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Stratégie pour la méthanisation en Alsace

5. Etudes de faisabilité à mener pour des projets dans les zones favorables identifiées

6. Cadrer le dispositif d'aides en fonction des objectifs à atteindre précités

7. Organiser, animer la filière (former, structurer, donner de l'information,…)

8. Actions à mener pour mobiliser les gisements :

– Agricole (CIVE, menues pailles,…)

– Collectivités (biodéchets,…)

– Industriels (déchets)

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Financement actuel des projets

• Tarif d’achat de l’électricité ou du biométhane injecté

• Subventions publiques (ADEME –Fonds Déchets et Fonds Chaleur, Conseils Régionaux, Agences de l’eau, Conseils généraux, Fonds Européens, MAAP, …).

• Prêts bonifiés, prise de participation (OSEO, CDC)

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Pour les futurs projets

Appel à projets ADEME-Région Alsace pour 2013 :

– Soutien aux études de faisabilité et aux investissements

– Modalités de soutien à définir suite aux retours sur les premiers projets en fonctionnement et en cohérence avec l’étude : • Priorités aux projets territoriaux et à ceux les plus avancés administrativement

• Absence de cultures énergétiques

• Taux de valorisation énergétique fixé à 60% min

• Retour au sol du digestat

• Critères à adapter selon la typologie de projet

– Jury assez large constitué de personnes qualifiées régionales

– Financeurs : ADEME, Région

– Deux jurys dans l’année pour les investissements

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Suivi des projets et des installations

Constitution d’une « cellule méthanisation » :

– Observatoire et veille • Définir des indicateurs pertinents avec des délais de mise à jour • Suivre les projets et les réalisations (énergie produite, flux sollicités) • Mettre à jour les ratios utilisés dans l’étude actuelle

– Information • Relayer les études nationales ou régionales réalisées sur le sujet ou

connexes • Informer sur les évolutions réglementaires, les nouveaux

accompagnements possibles, les nouvelles techniques

– Accompagnement technique et financier des projets • Technique : mettre à disposition des porteurs de projets des contacts

pertinents (BE, exemples…) • Financier : la cellule constitue le jury de sélection des projets

Merci pour votre attention MULLER Jonathan, ADEME Alsace

jonatan.muller@ademe.fr 03 88 15 46 43