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Stratégie de coopération suisse au Mali 2017 – 2020

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Stratégie de coopération suisse au Mali 2017 – 2020

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Liste des acronymes et abréviations

ABS-D Appui Budgétaire Sectoriel Décentralisé

ADR Agence de Développement Régionale

AFD Agence Française de Développement

AH Aide Humanitaire

ALG Autorité de développement intégré de la région du Liptako

Gourma, organisation regroupant le Mali, le Burkina Faso et le

Niger

BHRPR Bureau du Haut Représentant du Président de la République

pour la mise en œuvre de l’Accord

CAP Centres d’Animation Pédagogique

CEDEAO Communauté Economique des Etats d l’Afrique de l’Ouest

CHF Franc Suisse

CICR Comité International de la Croix Rouge

COFO Commission Foncière

CREDD Cadre Stratégique pour la Relance Economique et le Dévelop-

pement Durable

CSA Commissariat à la Sécurité Alimentaire

CSA Comité de Suivi de l’Accord de paix

CS Stratégie de Coopération

CT Collectivité Territoriale

CVJR Commission Vérité, Justice et Réconciliation

DAO Division Afrique de l’Ouest (Centrale DDC, Suisse)

DCPND Document Cadre de Politique Nationale de Décentralisation

DDC Direction du Développement et de la Coopération (Suisse)

DDPS Département fédéral de la Défense, de la Protection de la

population et des Sports (Suisse)

DDR Désarmement Démobilisation Réintégration

DEL Développement Economique Local

DFAE Département Fédéral des Affaires Etrangères (Suisse)

DIH Droit International Humanitaire

DNE Direction Nationale de l’Emploi

DNDS Direction Nationale du Développement Social

DNSA Dispositif National de Sécurité Alimentaire

DI Déplacés Internes

DREL Développement Rural et Economies Locales

DRSA Développement Rural Sécurité Alimentaire (Domaine DDC)

DSH Division Sécurité Humaine (DFAE, Suisse)

DTM Matrice de Suivi des Déplacés (Displacement Tracking Matrix)

EA Entreprise Agricole

EAF Exploitation Agricole Familiale

EFP Education de base et Formation Professionnelle (Domaine

DDC)

EHP Equipe Humanitaire Pays

FNAA Fonds National d’Appui à l’Agriculture

FNEJ Fonds National pour l’Emploi des Jeunes

GPL Gestion Publique Locale

GPSC Gestion de Programme Sensible au Conflits (Conflict-Sensitive

Programme Management)

GT-EAR Groupe Thématique Economie Agricole et Rurale

HCR Haut-Commissariat aux Réfugiés

INIFORP Institut National d’Ingénierie de la Formation Professionnelle

INSAT Institut National des Statistiques

INSO International NGO Safety Organization

LB 2016 Ligne de Base 2016

MEFP Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnel

MERV Suivi de changements pertinents du développement

MINUSMA Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour

la Stabilisation au Mali

M4P Faire fonctionner les marchés au bénéfice des pauvres (Making

markets work for the poor)

OCHA Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires des Na-

tions Unies

ODD/SDG Objectifs du Développement Durable/ Sustainable Develop-

ment Goals

OIM Organisation Internationale pour la Migration

ONEF Observatoire National sur l’Emploi et la Formation

ONG(s) Organisation(s) Non-Gouvernementale(s)

ONU Organisation des Nations Unies

PAFP Programme d’Appui à la Formation Professionnelle

PAM Programme Alimentaire Mondial

PDA Politique de Développement Agricole

PIB Produit Intérieur Brut

PME/PMI Petites et Moyennes Entreprises

PGMD Programme Global Migration et Développement (DDC)

PNISA Programme National d’Investissement du Secteur Agricole

PNSA Politique Nationale de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle

PTF Partenaires Techniques et Financiers

RA Rapport Annuel

SCAP Stratégie Commune d’Accompagnement Pays

SEM Secrétariat d’Etat aux Migrations (Suisse)

SFD Système Financier Décentralisé

TdP Traitement du passé

UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine

UNDSS Département de la Sûreté et de la Sécurité

UNICEF Fonds des Nations Unies pour l’Enfance

VC 2020 Valeur Cible 2020

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Table des matières

1. Analyses du contexte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71.1. Le Mali sous les conséquences de la crise 71.2. Des institutions étatiques fragiles avec des défis importants 71.3. Des potentialités humaines et économiques 81.4. Un enjeu de stabilité sous régionale et de mobilisation internationale 81.5. Scénarii d’évolution à moyen terme 9

2 . Objectifs de la politique extérieure de la Suisse au Mali . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112.6. Engagement au Mali et principes de coopération 112.7. Stratégie des autres donateurs et positionnement suisse au Mali 11

3 . Résultats obtenus par la Suisse (2012–2016) et leçons apprises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133.8. Résultats obtenus 133.9. Leçons apprises 15

4 . Implications pour la période 2017–2020 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

5 . Priorités et objectifs (2017–2020) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185.10. Objectif général 185.11. Domaines d’intervention et synergies entre les instruments suisses 185.12. Zones d’intervention 20

6 . Gestion de la mise en œuvre de la stratégie de coopération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

7 . Pilotage stratégique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227.13. Suivi & évaluation 227.14. Gestion des risques 22

Annexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

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Préface

L’intense crise politique, institutionnelle et sécuritaire qui a frappé le Mali en 2012 a constitué un moment tragique pour le peuple malien, la nation et la sous-région. Les avancées économiques et sociales – le bien-être et la croissance – ont laissé la place à une vulnérabilité de la population et une fragilité des institutions. Le retour à la paix, amorcé par les élec-tions démocratiques et scellé par la signature d’un « Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali » (Accord d’Alger) a offert de nouvelles perspectives à la population malienne. Les défis pour la mise en œuvre de cet Accord restent cependant nombreux en termes de sécurité, de gouvernance et de lutte contre la pauvreté. Les potentialités nationales et les soutiens de la communauté internationale sont aussi importants. Le Mali est appelé à poursuivre son pro-cessus de réconciliation nationale pour atteindre une paix durable ; il doit réformer ses institutions, recréer la confiance entre l’Etat et ses citoyens et assurer un développement socio-économique équitable et inclusif.

Présente sur le long terme, la Suisse reste engagée de manière flexible, en adaptant son intervention aux évolutions du contexte. Elle est restée présente aux moments forts du conflit, en portant assistance et protection aux populations vulnérables dans les zones en crise et en maintenant ses appuis pour la lutte contre la pauvreté dans les zones épargnées. La Suisse s’est également fortement engagée dans le processus de paix. Conformément au Message sur la coopération internationale 2017–2020 qui prône un engagement accru de la Suisse en Afrique Subsaha-rienne et dans les contextes fragiles, le Mali restera un pays prioritaire.

Face à la crise malienne multidimensionnelle, la Suisse souhaite renforcer la cohérence et la complé-mentarité de ses instruments de politique étrangère. La stratégie de coopération de la Suisse au Mali est donc conjointe à la Direction du Développement et de la Coopération (coopération sud et aide humani-taire) et à la Division sécurité humaine. Les domaines d’intervention (gouvernance et paix, éducation et

développement rural/sécurité alimentaire) visent des objectifs communs. L’évolution du contexte conduit à mettre un accent plus fort sur la jeunesse afin de prévenir l’extrémisme violent et une meilleure ges-tion de la migration. Le secteur privé, acteur clé du développement, deviendra également un partenaire plus important. Afin de contribuer activement à la re-construction des zones exposées aux conséquences de la crise, la complémentarité entre urgence, déve-loppement et paix sera renforcée. La gouvernance sera abordée non seulement au travers d’un appui à la décentralisation et à la gouvernance locale mais également via une construction de la citoyenneté et une approche holistique du traitement du pas-sé. Ceci sera rendu possible grâce à une utilisation flexible des instruments de politique étrangère, al-liant activités d’aide humanitaire, de promotion de la paix et bien sûr de coopération au développement. La Suisse souhaite appuyer le Mali dans ses efforts de refondation de l’Etat en contribuant de manière accrue aux politiques nationales mises en place par le Gouvernement malien. L’objectif de cette nouvelle stratégie est de soutenir un développement durable et équilibré et une meilleure participation de la popu-lation, en particulier des jeunes, aux processus poli-tiques lui permettant d’améliorer ses conditions de vie dans une situation de cohésion sociale et de paix. La Suisse pays ami du Mali, demeure à ses côtés.

Approuvée en novembre 2016

Yves Rossier Secrétaire d’Etat

Manuel Sager

Directeur de la DDC

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1 . Analyses du contexte

1.1. Le Mali sous les conséquences de la criseConséquence d’une crise de gouvernance profonde et de longue date, le Mali est marqué en 2012 par une nouvelle rébellion armée au Nord, des attaques terroristes et un coup d’Etat militaire. Il connait la crise sécuritaire, humanitaire, politique et institution-nelle la plus profonde de son histoire. L’intervention militaire internationale et la signature en juin 2013 d’un accord de paix préliminaire (Accord de Ouaga-dougou) permettent l’organisation d’élections prési-dentielles et l’ouverture d’un processus de négocia-tion puis de réconciliation nationale. Les structures démocratiques sont rétablies vers fin 2013. Le Gou-vernement parvient en juin 2015 à l’« Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger » (Accord d’Alger) avec les groupes armés. Ceci est le point de départ d’un nouveau processus d’engagement en faveur de l’unité et d’un dévelop-pement équilibré entre les régions du Mali. Malgré l’espoir suscité d’un règlement pacifique du conflit, la situation demeure fragile.

La mise en œuvre de l’Accord d’Alger est lente. Plus d’une année après sa signature, le pays ne connaît toujours pas la paix. Le processus de désarmement, démobilisation et de réinsertion (DDR) est encore à ses débuts. Les réformes politiques et institution-nelles prévues souffrent de l’absence d’un consen-sus national. Les organes de pilotage et de suivi de l’Accord fonctionnent au ralenti.

Nonobstant la présence des forces de maintien de la paix des Nations-Unies (MINUSMA) et des troupes françaises aux côtés de l’armée nationale, le Nord, le Centre et dans une moindre mesure le Sud, restent exposés aux violences intercommunautaires, aux attaques terroristes et au banditisme. L’insécurité est également influencée par la dégradation du contexte sécuritaire régional et favorisée par le crime organisé très présent, particulièrement au Nord. L’accès des acteurs étatiques, humanitaires et de développe-ment aux zones affectées par la crise est limité. L’ab-sence prolongée de l’administration et des services

sociaux de base provoque une situation humanitaire complexe et des frustrations auprès des populations. Les dividendes de la paix sont à peine perceptibles sur le terrain.

La situation des réfugiés et des déplacés internes (DI) s’améliore lentement – près de 470’000 DI sont retournés dans leurs régions d’origine entre juillet 2013 et juin 2016. Aujourd’hui on dénombre encore 134’000 réfugiés maliens dans les pays voisins. Les évènements violents dans le Nord du Mali et les difficultés d’accompagner les réfugiés avec des pro-grammes d’assistance à la réintégration freinent les retours. En 2016, on estime le nombre de personnes en insécurité alimentaire au Mali à 2,1 millions. Le taux de malnutrition aigüe est de 12% au niveau na-tional et passe à 17% dans la région de Tombouctou située au cœur du conflit. La crise a eu des consé-quences graves sur l’accès des enfants à l’éducation de base. La chute du taux brut de scolarisation de 75% (2011) à 70% (2015) dénote de cette dégrada-tion, avec un taux de scolarisation des filles allant de 75% à 64% pour la même période.

1.2. Des institutions étatiques fragiles avec des défis importantsLe processus démocratique et la politique de dé-centralisation n’ont pas suffisamment satisfait les attentes de la population, renforçant ainsi la crise de confiance avec les autorités. Le développement déséquilibré du territoire a marginalisé certaines régions, notamment les régions Nord. L’Etat peine à surmonter ses faiblesses dans la gestion des af-faires publiques – la corruption reste massive. La lutte contre la corruption et le respect de l’état de droit restent problématiques face au dénuement de la justice et aux pressions politiques et sociales. La société civile, mal organisée et peu dynamique, ne constitue pas un acteur de contre-pouvoir et de veille démocratique. Les problèmes de gouvernance des ressources, la fracture entre la population et la classe politique et la vulnérabilité de certaines couches so-ciales, notamment des jeunes (65% de la population

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a moins de 25 ans - la croissance démographique est de 3,6% par an), représentent un risque de troubles sociaux, de montée de l’extrémisme violent et d’émi-gration massive.

Chaque année, 300’000 jeunes diplômés arrivent sur le marché du travail sans compétences requises. L’enseignement public est de faible qualité et les sor-tants du système éducatif ne sont pas compétitifs sur le marché du travail. La situation des femmes révèle plusieurs inégalités. Leur accès à l’éducation, à l’emploi et aux moyens de production se heurte à des obstacles sociaux et juridiques. La prise en compte de leurs besoins spécifiques et leur partici-pation directe dans le processus de paix demeurent insatisfaisantes.

Les effets néfastes du changement climatique et la sous-valorisation du potentiel agropastoral en-gendrent des crises alimentaires récurrentes et une pression sur les ressources naturelles que l’admi-nistration ne parvient pas à gérer. Outre les indica-teurs sociaux en régression, les rebellions successives jusqu’au conflit de 2012 mettent en relief les pro-blèmes de justice et d’impunité auxquels les Maliens sont confrontés.

1.3. Des potentialités humaines et économiquesEn dépit de ces problèmes structurels, le Mali a des atouts et une capacité de résilience remarquable. Après une croissance nulle en 2012, le pays a re-noué avec le dynamisme économique avec un taux de croissance de 7% en 2014 et de 5% en 2015. Ce résultat est dû aux potentialités agricoles, soute-nues par une politique publique de subventions des intrants et équipements agricoles. Avec des réserves importantes de l’ordre de 500 tonnes d’or à l’horizon 2050, le secteur minier participe à cette croissance (6% du PIB).

Mais le premier atout du Mali reste ses ressources humaines, jeunes et dynamiques. Celles-ci se dé-placent massivement à l’intérieur et à l’extérieur du pays à la recherche d’emploi et de revenus. Près de 5 millions de maliens vivent à l’étranger1 – et apportent à l’économie nationale des devises repré-sentant annuellement l’équivalent de 8% du PIB et de 75%2 de l’aide publique au développement. Les villes secondaires bénéficient de la migration interne et disposent du potentiel pour attirer les jeunes et résorber partiellement la pression démographique qui pèse sur Bamako.

1 Pour information, 284 résidents permanents maliens se trouvent en Suisse (dont 50 requérants d’asile) au 30 septembre 20162 Les transferts de fonds des migrants maliens étaient estimés à 895 millions de dollars en 2015 (source : Banque Mondiale, 2016, ‘Migration and Remittances Factbook’)

Pour rompre avec les cycles de conflits et réduire la pauvreté touchant 47% de la population (53% en milieu rural, 28% en milieu urbain), le Mali doit agir sur les causes profondes de la crise. Les principaux défis à relever sont : (i) la refondation de l’Etat par la décentralisation comme moyen de gouvernance inclusive territoriale ; (ii) la consolidation de la paix et de la sécurité par un processus de réconciliation na-tionale et une réforme du secteur de la sécurité ; (iii) la promotion d’une croissance inclusive et durable en augmentant la productivité économique et agricole et en mobilisant le secteur privé ; (iv) la priorisation de politiques de gestion durable des ressources natu-relles et de sécurisation foncière ; (v) le renforcement de l’accès équitable des jeunes à une éducation de base de qualité et à des formations répondant aux besoins du marché, (vi) la facilitation de la libre circu-lation des personnes dans la zone Communauté Eco-nomique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la promotion d’un développement économique et social aux niveaux national et en Afrique de l’Ouest.

1.4. Un enjeu de stabilité sous régionale et de mobilisation internationaleLe Mali fait partie d’un contexte sous-régional mar-qué par des brassages économiques, humains, cultu-rels et religieux. Ces dynamiques d’intégration repré-sentent un potentiel pour endiguer les menaces du terrorisme, du trafic de drogue et d’armes ou des conflits transfrontaliers. Membre de l’Union Afri-caine, de la CEDEAO et de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), le Mali s’en-gage dans les processus d’intégration économique sous-régionale.

Le Mali peut compter sur une mobilisation impor-tante de la communauté internationale pour accom-pagner la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation et du Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD 2016–2018). Les nombreux acteurs présents (acteurs humanitaires et de développement, orga-nismes multilatéraux et bilatéraux, forces interna-tionales de sécurité) renouvellent régulièrement leur engagement en faveur du Mali.

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1.5. Scénarii d’évolution à moyen termeLe Bureau de Coopération a analysé l’évolution du Mali pour les quatre prochaines années en colla-boration avec ses partenaires suisses et maliens. Le scénario le plus probable est celui du « Mali en attente ». Ce scénario tient compte des multiples facettes de la réalité malienne faites d’enjeux huma-nitaires, de paix et de sécurité, mais aussi de priori-tés de développement et de croissance. Dans ce cas de figure, le Mali tiendra ses échéances électorales (nationales et locales) sur des parties du territoire du fait de l’insécurité. La faiblesse du leadership dans la sphère publique et la société civile ne permettra pas d’agir significativement sur les indicateurs sociaux, l’emploi, le statut de la femme. L’Accord pour la Paix et la Réconciliation donnera lieu à des applications partielles. La croissance est envisagée au taux moyen de 6,4%3 mais elle ne fera pas reculer la pauvreté.

3 Il correspond au taux moyen retenu par le CREDD 2016–2018 qui est le document actuel de référence des politiques et stratégies de développement du Mali.

L’analyse prend en compte deux autres scénarii d’évolution. Le ‘scénario du pire’, « le Mali en crise profonde », dans lequel le processus de paix est remis en cause avec une reprise du conflit armé et la paralysie du Gouvernement. Un autre scénario plus optimiste porte sur « le Mali stabilisé » grâce à la mise en œuvre réussie de l’Accord d’Alger, le retour de l’administration et des services sociaux de base au Nord et au Centre et la gestion par l’Etat des urgences humanitaires et des besoins alimentaires. La Suisse travaille à l’avènement de ce scenario du « Mali stabilisé » en combinant ses instruments de coopération de manière flexible. Néanmoins, le bas-culement dans le ‘scénario du pire’ n’est pas exclu et la détérioration de la situation au Centre du pays est préoccupante. Le Bureau de Coopération est doté d’outils d’appréciation des évolutions contextuelles et de critères d’ajustements de ses actions et de son positionnement au Mali (Annexe 2).

Le marché. Photo DDC/Dominic Nahr

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Traversée sur le fleuve. Photo DDC/Dominic Nahr

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2 . Objectifs de la politique extérieure de la Suisse au Mali

2.6. Engagement au Mali et principes de coopération La Suisse s’est engagée au Mali au milieu des années 70 suite aux grandes sécheresses. Elle s’est profilée autour de la promotion de la gouvernance démocra-tique et de la consolidation de la paix, du développe-ment économique local et de l’éducation. L’approche suisse au Mali combine le travail de proximité avec les populations et les autorités locales avec un dialogue politique au niveau national. La mise en œuvre des programmes est flexible et assure la cohérence entre les instruments de coopération. Au pic de la crise de 2012, la Suisse est restée engagée et a relancé rapi-dement ses programmes auprès des populations et des autorités locales dans les zones du Nord. Elle a renforcé son engagement politique en faveur de la résolution du conflit et de la négociation d’un accord de paix avec les groupes armés. Egalement, pour répondre aux besoins des populations vulnérables – particulièrement les déplacés internes et les réfugiés – l’engagement humanitaire a été renforcé. Les choix stratégiques de la période 2017–2020 s’inscrivent dans cette continuité et dans le respect du Message sur la coopération internationale du Parlement suisse : un engagement accru dans les contextes fragiles, une augmentation des ressources en éducation et en Afrique Subsaharienne, une lutte contre la pauvreté afin de promouvoir l’inclusion et l’équité, une contri-bution à la stabilité et à la réduction des conflits. La nouvelle stratégie repose sur une approche coordon-née des instruments de politique étrangère : coo-pération Sud/Direction du Développement et de la Coopération (DDC), aide humanitaire/DDC, politique de paix/Division sécurité humaine (DSH). De plus elle bénéficie de l’accompagnement du programme global Migration et Développement de la DDC à la CEDEAO ainsi que de l’expertise du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) en matière de politique migra-toire, notamment dans les domaines du retour et de la réintégration. La stratégie s’appuie également sur le détachement d’officiers de l’Armée suisse (DDPS), de policiers et d’experts civils auprès de missions in-ternationales déployées au Mali, telles que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). La nouvelle stra-tégie s’aligne sur les politiques nationales, notam-ment le CREDD 2016–2018.

2.7. Stratégie des autres donateurs et positionnement suisse au Mali La coopération au développement au Mali s’élève tous bailleurs cumulés sur la période 2011–2013 à près de 12% du PIB malien et près de 60%4 des ressources totales du gouvernement. L’aide interna-tionale a diminué avec la crise en 2012 puis a forte-ment repris suite aux conférences des donateurs de Bruxelles (2013) et de Paris (2015). Une trentaine de donateurs bilatéraux et multilatéraux et une dizaine d’ONG suisses appuient le Mali. La Suisse se situe au 8ème rang des partenaires bilatéraux, Chine et Tur-quie inclus. Le Mali dispose de mécanismes fonction-nels de coordination de l’aide entre le gouvernement et ses partenaires. Sur la base d’une vision partagée du contexte, ils s’engagent ensemble à mettre en œuvre la Stratégie Commune d’Accompagnement Pays sur la période 2016–2018 (SCAP) autour de l’ap-pui à la refondation de l’Etat et à la sortie de crise. La Suisse s’aligne sur ces priorités maliennes de sortie de crise, se basant sur ses avantages comparatifs. Elle reste fidèle au travail de proximité avec les popula-tions et les autorités régionales et locales. Ses appuis sur le terrain sont combinés avec un dialogue natio-nal avec l’Etat et les partenaires techniques et finan-ciers. Ce faisant, la Suisse augmente l’effet levier de ses actions en influençant les politiques publiques et le système de l’aide.

4 Sur la période 2008–2013, l’aide au développement s’est chiffrée à US$ 6.7 milliards de dollars, soit environ CHF 1.2 milliards par an (source : Stratégie Commune d’Accompagnement Pays 2016–2018).

Traversée sur le fleuve. Photo DDC/Dominic Nahr

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Les jeunes formés par le Programme d’appui à la formation professionnelle. Photo Swisscontact

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3.8. Résultats obtenus La stratégie de coopération précédente (2012– 2015, prolongée à 2016) a été formulée avant le début de la crise politico-sécuritaire. Malgré l’intensité de la crise et ses conséquences sur les populations maliennes, l’approche s’est avérée pertinente et a permis de res-ter engagé auprès des populations et des partenaires locaux, notamment grâce à des actions renforcées en aide humanitaire et en politique de paix. L’évalua-tion à mi-parcours de la stratégie (2014) et la récente évaluation de la gestion de programmes sensible aux conflits (mai 2016) confirment la flexibilité et la capa-cité d’adaptation de la Suisse au contexte dynamique malien. Elles montrent également la pertinence des trois domaines d’intervention de la stratégie. La stratégie répond aux Objectifs de Développement Durable (ODD) de pauvreté, de paix-protection et d’éducation, s’aligne aux documents nationaux de référence (SCAP et CREDD) et correspond aux priori-tés stratégiques de la DDC et de la DSH.

La Suisse a contribué à l’effort collectif - Etat, dona-teurs, élus, agences multilatérales et société civile – en faveur du développement durable du pays, de la résolution du conflit et de la consolidation de la paix:

› fortement impliquée dans les dialogues politiques nationaux et sectoriels, la Suisse a été nommée chef de file des partenaires techniques et financiers (PTF) dans le secteur de l’éducation (2015–2016) et co-coordinateur du sous-groupe élevage et pêche (2016–2017); elle est membre permanent de l’Equipe Humanitaire Pays (EHP) et un partenaire apprécié dans la coordination des acteurs de développement et humanitaires pour la reconstruction des zones post-conflit,

› par sa vision globale et intégrée, la Suisse a su construire synergie et complémentarité entre ses instruments de politique étrangère (coopération sud, politique de paix, aide humanitaire),

› au moment fort du conflit, la Suisse a renforcé son engagement humanitaire et de politique de paix et a pu poursuivre ses actions de développement grâce à ses modalités d’intervention et sa proximité avec les populations et les élus locaux,

› grâce à son approche flexible (outils programmatiques souples) et sensible aux conflits, la Suisse a pu adapter rapidement ses programmes à l’évolution du contexte national et dans les régions d’intervention (Nord, Centre et Sud du pays),

› active dans la médiation pour l’accord de Ouagadougou et dans le processus d’Alger, la Suisse s’est profilée au travers de son expertise en matière de médiation et sur les questions de traitement du passé, notamment en appuyant des organismes officiels et en soutenant la création d’espaces de dialogue.

La finalité attendue en 2016 du domaine Dévelop-pement Rural et Economies Locales (DREL) était : « une sécurité alimentaire et des revenus améliorés dans le cadre d‘une vision de développement ter-ritorial et équitable ». Dans un contexte où l’inves-tissement public local est faible (moins de 5% des dépenses publiques), les collectivités territoriales de Sikasso, Mopti et Tombouctou ont pris l’initiative de s’engager dans la promotion des économies locales et dans l’aménagement du territoire. Elles ont réa-lisé des pistes de désenclavement des zones de pro-duction, des retenues d’eau et appuyé les services aux producteurs contribuant à l’augmentation des récoltes de l’ordre de 20% par an dans les zones d’intervention de la Suisse. Ces investissements ont permis aux exploitations familiales d’améliorer leurs conditions de vie et de renforcer la position sociale et économique des femmes. Celles-ci sont représen-tées aujourd’hui à hauteur de 32% dans les comités de gestion des infrastructures réalisées et dans les organisations professionnelles agricoles appuyées. Ce taux dépasse l’objectif national fixé à 10%.

3 . Résultats obtenus par la Suisse (2012–2016) et leçons apprises

Des jeunes producteurs issus du

centre de formation de Zamblara.

Photo DDC

Les jeunes formés par le Programme d’appui à la formation professionnelle. Photo Swisscontact

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La finalité attendue en 2016 du domaine Education – Formation Professionnelle était : « une éduca-tion de base de qualité adaptée aux contextes et une formation professionnelle répondant aux opportuni-tés économiques locales ». Dans ce cadre, la Suisse s’est investie dans la décentralisation de l’éducation. Le programme de la DDC a contribué à l’améliora-tion de la qualité de l’éducation de base pour toutes et tous, à la diversification des offres éducatives et à l’insertion des jeunes femmes et hommes non-sco-larisés dans les métiers ruraux. A titre d’expérience pilote, une centaine de jeunes « talibés » sortant des écoles coraniques ont notamment reçu une forma-tion pour l’insertion professionnelle. La revue secto-rielle par les pairs (DDC) a confirmé la pertinence et la cohérence du programme sur les volets décentra-lisation de l’éducation et innovations pédagogiques. Les écoles mobiles pour la scolarisation des enfants des communautés nomades (touareg, bozo et peulh) ont été reconnues et validées par l’Etat. L’appui aux élus locaux et aux services techniques de l’éducation et la formation de 300 comités de gestion scolaire ont renforcé la décentralisation du secteur. La réha-bilitation et l’équipement d’écoles endommagées à Tombouctou et Youwarou et la mise en place de 120 centres de scolarisation accélérées dans les zones affectées par les conséquences du conflit a contri-bué au redressement du secteur de l’éducation for-tement marqué par la crise. Désigné chef de file des partenaires techniques et financiers du domaine en 2015, la Suisse a contribué à assoir un dialogue poli-tique de qualité entre les PTF et le Gouvernement sur des questions stratégiques. Aujourd’hui les acteurs partagent la même vision des grands défis du sec-teur: qualité de l’enseignement, gouvernance, accès à l’éducation.

La finalité attendue en 2016 du domaine Gestion Publique Locale était : « des institutions capables d’impulser un développement inclusif et de four-nir des services de qualité, en lien avec une socié-té civile organisée et citoyenne ». Faisant écho à la priorité nationale de sortie de crise par la mise en place d’une décentralisation régionale renforcée, la Suisse a élargi ses appuis aux conseils régionaux de Mopti et de Tombouctou en plus de celui de Sikasso. Les régions de concentration de l’aide suisse ont été pionnières au Mali pour négocier et signer avec l’Etat des contrats de financement de projets de déve-loppement pluriannuels basés sur une concertation préalable avec les populations locales. L’engagement de la Suisse dans le développement des villes secon-daires comme pôles de croissance et de réduction des inégalités de développement a retenu l’attention du Gouvernement. Celui-ci a adopté une politique nationale de la ville en 2014 assortie d’un plan d‘ap-puis à des localités pilotes. Les organisations de la société civile partenaires de la Suisse ont mené un plaidoyer efficace pour la reconnaissance des auto-rités traditionnelles dans la gouvernance des affaires locales. Un statut pour les autorités traditionnelles est retenu dans l’agenda des réformes politiques et institutionnelles pour la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation.

L’Aide Humanitaire est présente depuis 2012 au Mali en raison de la crise politico-sécuritaire et de ses graves conséquences humanitaires. La Suisse a contribué à la réponse d’urgence, avec pour prio-rité les thématiques de protection, de sécurité ali-mentaire et de nutrition. En matière de protection, le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) et le Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR) se sont appliqués à faire respecter les droits fondamentaux par les parties au conflit et à améliorer l’accès des populations vulnérables (déplacés, retournés et com-munautés hôtes) à une assistance humanitaire et à des services de protection de qualité. Egalement des programmes d’amélioration des moyens d’existence et de protection ont été financés (OIM, ONGs) en fa-veur du retour des réfugiés et déplacés internes ayant fui les conflits. En matière de sécurité alimentaire et de nutrition, le Programme Alimentaire Mondiale (PAM), le CICR et des ONG mandatées ont réalisé des distributions alimentaires et des transferts mo-nétaires en complémentarité au dispositif national de sécurité alimentaire. Environ 30’000 personnes ont bénéficié du programme de relance socio-éco-nomique des populations affectées par le conflit au Centre et au Nord du pays, en collaboration avec la Coopération Sud.

Les élèves de l’école mobile de Bankoni. Photo DDC

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Dans le cadre de la politique de paix la Suisse a apporté son appui à la médiation ayant conduit à l’Accord préliminaire de Ouagadougou (2013) et est devenue membre de l’organisme de suivi de ce der-nier. Dans le cadre du processus d’Alger, la Suisse a mis son expertise en matière de traitement du passé au service des différents acteurs, notamment l’équipe de négociation gouvernementale. Elle a par la suite apporté son soutien à la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) et aux Ministères de la Jus-tice et de la Réconciliation Nationale. Dans ce cadre, elle a fourni une expertise technique aux autorités ju-diciaires maliennes chargées de poursuivre les crimes les plus graves au regard du droit international, en mobilisant le mécanisme « Justice Rapid Response ». Par ailleurs, des espaces de dialogue et d’échanges inclusifs réunissant des femmes maliennes représen-tatives de la diversité sociologique du pays ont été mis en place. Ceci a renforcé le rôle des femmes en tant qu’actrices de paix. Au niveau régional, la Suisse a contribué au renforcement de l’architecture afri-caine de paix et de sécurité à travers son soutien à l’Ecole de maintien de la paix (EMP), une institution sous-régionale sise à Bamako. Elle a joué un rôle cen-tral dans la conceptualisation de la composante civile de l’établissement et a financé ses experts ainsi que des modules de formation dispensés par ceux-ci.

3.9. Leçons apprisesLes principales leçons tirées des quatre années pas-sées sont :

› la croissance démographique n’a pas été suffisamment prise en compte dans la mise en œuvre des projets et programmes de l’Etat et des partenaires techniques et financiers; aussi, le travail sur des questions comme l’accès des jeunes à l’éducation et à l’emploi (perspectives socio-économiques) et la scolarisation des filles sera plus systématique dans les trois domaines d’intervention de la Suisse en considérant ces enjeux dans les milieux urbains et ruraux,

› l’équité homme/femme, le soutien à la société civile, la gouvernance et la mobilisation du secteur privé demeurent des thèmes pertinents du portefeuille suisse ; cependant les dispositifs d’appui doivent être renforcés dans ces domaines pour obtenir de meilleurs résultats au travers de modalités d’intervention innovatrices (ex : Partenariats Publique- Privé),

› la Suisse peut se prévaloir de résultats et de pratiques innovantes ; cependant, ce capital reste mal connu du Gouvernement, des partenaires techniques et financiers et de la population en général ; il faudra s’engager plus fortement dans le dialogue politique national, notamment en communiquant davantage sur les activités et résultats obtenus sur le terrain,

› la prise en compte de la migration et des effets du changement climatique restent des défis pour les stratégies de développement du Mali ; une meilleure analyse du portefeuille suisse à la lunière de ces thèmes est nécessaire pour renforcer l’efficacité des interventions,

› le potentiel de synergies entre les programmes de la Suisse au Mali et les progammes régionaux est réel mais insuffisamment exploité ; un engagement accru dans les programmes régionaux, en conformité avec le concept d’approche régionale de la Division Afrique de l’Ouest, permettra d’améliorer l’efficacité et les effets leviers des interventions au niveau national et ceci dans les trois domaines d’intervention pour lesquels des programmes régionaux existent,

› Le manque de coordination des outils de politique extérieure a réduit l’efficacité de l’intervention globale de la Suisse ; il convient donc d’harmoniser les approches et de formaliser les synergies entre les différents instruments.

Les élèves de l’école mobile de Bankoni. Photo DDC

Mairie de Tombouctou vue exterieure. Photo DDC

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Sable sur le fleuve. Photo Bandjoukou Kouyaté

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Le contexte malien présente une réalité aux mul-tiples facettes, faite d’évolutions rapides entre des situations humanitaires, de sécurité et de paix et des enjeux de développement et de croissance éco-nomique. La nouvelle stratégie se construit autour de ce constat et cherche à adresser les causes pro-fondes de la crise et les urgences. La flexibilité et la gestion des programmes sensibles aux conflits sont maintenues pour adapter les interventions à l’évolu-tion des contextes et des besoins. La Suisse utilise une approche cohérente et globale (nexus urgence, développement, paix) permettant d’agir sur la gou-vernance et le développement économique local. L’éducation de base et la formation professionnelle inclusive et de qualité, l’accès humanitaire, la cohé-sion sociale et le traitement du passé font partie intégrante de cette approche. Ces choix stratégiques s’articulent avec les priorités nationales axées sur la paix, la réconciliation et la croissance inclusive et du-rable. Ils sont conformes aux principes du Message 2017- 2020 de mise en œuvre coordonnée des ins-truments de politique étrangère de la Suisse : la stra-tégie proposée est conjointe à la Coopération Sud, à l’Aide Humanitaire et à la Division Sécurité Humaine du Département Fédéral des Affaires Etrangères (DFAE).

Une analyse de contexte conjointe et une synergie programmatique, tout en gardant des processus financiers spécifiques, définissent cette approche commune. Les actions de la Division Sécurité Hu-maine (DSH) et de l’Aide Humanitaire (AH) sont dé-sormais inclues dans le domaine ‘Gestion Publique Locale’ dont le titre change pour devenir ‘Gouver-nance et Paix’. Les actions de l’AH en sécurité ali-mentaire et nutrition sont intégrées dans le domaine ‘Développement Rural et Economies Locales’ dont le titre change pour devenir ‘Développement Rural et Sécurité Alimentaire’. Les synergies Coopération Sud et Aide Humanitaire sont renforcées pour mieux répondre aux défis complexes des zones encore ex-posées aux conséquences de la crise au Centre et au Nord du pays. L’aide humanitaire se focalisera sur les besoins aigus et la Coopération Sud sur les

besoins chroniques et structurels. Les thèmes com-muns sont l’insécurité alimentaire, la malnutrition et le renforcement de la résilience. La réconciliation est abordée par l’approche holistique du traitement du passé, la lutte contre l’exclusion et la création d’espaces de dialogue ainsi que le soutien aux dyna-miques (locales) de gestion des conflits intercommu-nautaires. Etant donné l’importance des inégalités, la forte émigration et la nécessité de créer des perspec-tives pour la jeunesse, ces questions seront prises en compte de manière transversale dans les différents domaines d’intervention. Pour lutter durablement contre la pauvreté et le chômage des jeunes, des col-laborations avec le secteur privé sont mises en œuvre dans le domaine du développement rural (chaines de valeur, faire fonctionner les marchés au bénéfice des pauvres/M4P) et de la formation professionnelle (en zones rurales mais également urbaines à forte concentration démographique). En renforçant le dia-logue politique au niveau central et en intensifiant la communication auprès des partenaires et des populations, les pratiques innovantes suisses (aide budgétaire sectorielle décentralisée, dialogue au niveau national et intercommunautaire et traitement du passé) s’intègrent mieux dans les politiques pu-bliques maliennes et valorisent l’expertise suisse. La capitalisation des résultats et des bonnes pratiques des interventions sera renforcée dans le cadre de la gestion du savoir au sein des programmes. Ce tra-vail servira également de support pour améliorer la perception et la visibilité de l’engagement suisse au Mali.

4 . Implications pour la période 2017–2020

Sable sur le fleuve. Photo Bandjoukou Kouyaté

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5 . Priorités et objectifs (2017–2020)

La finalité, les objectifs et les effets directs de la stratégie de coopération suisse au Mali 2017–2020 s’inscrivent dans l’objectif global du CREDD 2016–2018 de « promouvoir un développement inclusif et durable en faveur de la réduction de la pauvre-té et des inégalités dans un Mali uni et apaisé ». Ils contribuent également à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) suivants : ODD1 sur la pauvreté, ODD4 sur l’éducation, ODD5 sur l’équité de genre, ODD8 sur le travail décent et ODD16 sur la paix, la justice et les sociétés inclusives/institutions efficaces. La Suisse répond aux besoins immédiats des populations en services de base de qualité. En même temps elle cherche à contribuer à la mise en œuvre de la stratégie nationale permettant d’assurer la promotion de la paix et un développement socio-économique inclusif, équilibré, équitable et durable pour une population en croissance.

5.10. Objectif général La Suisse soutient des interventions pour un déve-loppement durable et équilibré et une meilleure par-ticipation de la population aux processus politiques lui permettant ainsi d’améliorer ses conditions de vie dans une situation de cohésion sociale et de paix.

5.11. Domaines d’intervention et synergies entre les instruments suisses La stratégie de la Suisse au Mali 2017–2020 s’arti-cule autour de trois domaines d’intervention: Déve-loppement Rural et Sécurité Alimentaire ; Education; Gouvernance et Paix ; et deux thèmes transversaux : gouvernance et genre. L’engagement de la Suisse en faveur de la sortie de fragilité, de la prévention de l’extrémisme violent (annexe 7), d’une paix durable et d’une réduction de la pauvreté au Mali repose sur la mise en œuvre coordonnée des instruments de sa politique étrangère. La stratégie reposera également sur une collaboration accrue avec le SEM et les Pro-grammes globaux de la DDC. Ces orientations s’ins-crivent dans les priorités de l’Etat du Mali et des par-tenaires techniques et financiers présents. Elles sont conformes au Message sur la coopération internatio-nale 2017–2020 et aux Axes stratégiques de l’enga-gement de la Suisse au Sahel 2014– 2018 du DFAE.

Campagne de sensibilisation sur les

elections a Kalaban Coura.

Photo DDC

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Domaine Développement Rural et Sécurité Ali-mentaire . Les objectifs évolueront vers un renforce-ment de la création d’emplois et de revenus pour les jeunes. La DDC promeut, dans ses régions d’inter-vention, la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que l’amélioration des revenus des exploitations fa-miliales par des systèmes agropastoraux compétitifs et durables. La valorisation du potentiel agropastoral sera consolidée par le développement de chaines de valeurs via la modernisation des exploitations familiales et les investissements du secteur privé. La complémentarité entre l’aide humanitaire et le déve-loppement sera renforcée pour répondre aux défis complexes des régions Centre et Nord du pays. La DDC accompagnera le Gouvernement dans la défi-nition et la mise en œuvre de la Politique Nationale de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle en faveur des plus vulnérables. En cas de crise alimentaire ou nutritionnelle l’AH travaillera aussi avec d’autres par-tenaires, tels que le PAM ou le CICR. L’analyse des effets du changement climatique sera approfondie et intégrée dans la conception et la mise en œuvre des programmes.

Les effets directs recherchés dans ce domaine sont :

› La sécurité alimentaire et nutritionnelle s’améliore dans les trois régions d’intervention soutenues par la Suisse et dans les zones d’urgence ;

› L’accès des exploitations et entreprises agropastorales, notamment des jeunes et des femmes, aux ressources naturelles devient plus équitable, pacifique et sécurisé dans les trois régions d’intervention ;

› Les revenus des exploitations et des entreprises agropastorales des trois régions d’intervention augmentent.

Domaine Education . C’est la priorité du Gouverne-ment malien avec une contribution de près de 35% du budget national depuis 2012. Les problèmes struc-turels du secteur aggravés par la situation sécuritaire compromettent l’accès équitable à une éducation de qualité, en particulier au Centre et Nord du Mali. Au regard des défis majeurs du secteur, un appui pro-longé voire renforcé est envisagé. La DDC continuera à travailler sur la gestion décentralisée de l’éducation de base et de la formation professionnelle pour un transfert effectif des compétences et de ressources financières aux collectivités territoriales. Elle poursuit la promotion des alternatives éducatives (écoles mo-biles, stratégie de scolarisation accélérée, formation professionnelle des élèves des écoles coraniques) comme réponse à la crise complexe. Dans les zones de forte migration, les migrants retournés seront intégrés dans les programmes de formation profes-sionnelle déjà mis en place. De plus, des groupes de discussion seront promus entre les retournés et les jeunes prévoyant potentiellement un départ, afin

d’améliorer leur niveau d’information avant leur déci-sion. La DDC complète son engagement pour l’amé-lioration de la qualité des enseignements avec un appui à la formation initiale et continue des maîtres. De plus, la Suisse contribue au renforcement du lien entre l’éducation de base et la formation profession-nelle (passerelle) et le monde de la production avec l’implication plus forte du secteur privé. Le focus sera mis sur l’amélioration de l’employabilité des jeunes et des femmes en orientant davantage la formation professionnelle sur les besoins du marché tenant en compte le milieu urbain et péri-urbain.

Les effets directs recherchés dans ce domaine sont :

› Des offres de formation adaptées aux filières porteuses et besoins du marché de l’emploi se développent et se mettent en œuvre, favorisant l’employabilité des jeunes dans les trois régions d’intervention;

› Une offre d’éducation de base adaptée aux réalités locales grâce à des programmes et enseignements nouveaux, se met en œuvre dans les trois régions d’intervention ;

› Les collectivités territoriales dans les trois régions d’intervention assurent la maîtrise d’ouvrage des secteurs de l’éducation de base et de la formation professionnelle.

Domaine Gouvernance et Paix . Ce domaine ré-pond aux défis de sortie de crise. Il se focalise sur la refondation des institutions, la cohésion sociale et la réconciliation nationale. L’objectif est de renfor-cer une société malienne capable de construire ‘un vivre ensemble’ dans le cadre d’un dialogue natio-nal inclusif et disposant d’institutions légitimes et redevables envers les citoyennes et les citoyens. Des actions à l’échelle locale et nationale seront entre-prises pour lutter contre l’impunité et promouvoir le dialogue inclusif et la réconciliation, notamment par le traitement du passé. Le processus officiel de mise en œuvre de l’accord de paix sera renforcé. Un nou-vel accent sera mis sur la promotion de la citoyen-neté, en particulier pour les femmes et les jeunes. Des interventions de protection des civils incluront la promotion du Droit humanitaire international, le plaidoyer pour l’accès humanitaire ainsi que l’assis-tance aux plus vulnérables. S’appuyant sur les expé-riences de la Suisse en matière de décentralisation, les nouvelles institutions régionales et locales défi-

L’atelier de soudure,

Photo DDC/Dominic Nahr

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nies dans l’Accord pour la Paix et la Réconciliation seront renforcées dans les zones d’intervention prio-ritaires. Elles seront accompagnées en matière de gestion transparente afin d’offrir aux populations des services de base de qualité et de soutenir la relance des activités économiques. Au niveau régional, la Suisse contribuera à renforcer l’architecture africaine de paix et de sécurité.

Les effets directs recherchés dans ce domaine sont :

› Des institutions légitimes au niveau national favorisant la lutte contre l’impunité (justice transitionnelle), la réconciliation et la reconstruction se mettent en place et fonctionnent;

› La société civile incluant les leaders traditionnels, les femmes et les jeunes s‘organise pour exercer la veille citoyenne et participer à l’effort de cohésion sociale dans les trois régions d‘intervention ;

› Les nouvelles institutions régionales et locales dans les trois régions d’intervention s’engagent dans la promotion du développement économique territorial et investissent dans les services sociaux aux populations.

Thèmes transversaux et enjeux: la Gouvernance et le Genre sont les deux thèmes transversaux. La gouvernance englobe une meilleure gestion des affaires publiques selon les cinq principes dévelop-pés par la DDC (efficacité/efficience, transparence et redevabilité, participation, égalité et non-discrimina-tion et état de droit). Le genre couvre la participation, l’autonomisation et l’accès égal des femmes à la vie sociale, économique et politique au Mali. Un accent particulier sera mis sur la jeunesse afin de répondre aux défis posés par la croissance démographique et ses implications sur la migration et la marginalisation socio-économique et politique. L’articulation entre les programmes opérationnels des trois domaines et les programmes régionaux de la DDC (Gouvernance, Education, Développement Rural) sera intensifiée dans le cadre de la mise en œuvre du concept d’ap-proche régionale de la DAO. Des complémentarités seront développées en matière d’éducation des po-pulations pastorales, de commercialisation du bétail et d’intégration des marchés, notamment dans les régions à vocation sous-régionale de Sikasso et de Mopti. En matière d’appui au secteur privé, la DDC s’engagera dans la promotion d’un environnement des affaires plus favorable aux investissements et à la création d’emplois, au niveau local. Cet axe donnera lieu à une collaboration avec le programme régional Gouvernance en préparation sur la gouvernance des ressources extractives. Celui-ci cible une meilleure allocation des revenus miniers dans les priorités de développement des collectivités territoriales. La DDC continue à s’engager pour la mise en œuvre de la Politique Culture et développement au Mali à travers les principes du pourcent culturel.

5.12. Zones d’interventionLes régions prioritaires d’intervention restent les régions de Sikasso, Mopti et Tombouctou en raison de leur équilibre géographique et stratégique (Nord-Centre-Sud), de leur taux élevé de pauvreté et de leur potentiel économique. Ces régions sont communes à la Coopération Sud et à la DSH. L’AH n’a pas de zone de concentration mais intervient en fonction des be-soins, et si nécessaire dans les zones prioritaires de la Coopération Sud.

Planification financièreLe budget annuel alloué par la Coopération Sud au Mali est d’environ CHF 20 millions. Conformé-ment au Message 2017–2020, les fonds alloués au domaine Education seront augmentés (+12%) par rapport à l’ancienne stratégie (transfert du domaine Développement Rural). Les fonds annuels de la DSH consacrés à la stratégie seront de CHF 1.2 millions environ. Les fonds de l’aide humanitaire sont estimés à CHF 13 millions pour la durée de la stratégie mais dépendront de l’évolution du contexte international et national.

Les cercles de paix. Photo Wildaf Mali

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6 . Gestion de la mise en œuvre de la stratégie de coopération

L’approche conjointe entre la Coopération Sud, l’Aide humanitaire et la Division Sécurité Humaine est le fondement de la mise en œuvre des engagements de la Suisse au Mali. Un dialogue continu à Berne et sur le terrain permet d’harmoniser les approches et d’atteindre efficacement les résultats attendus. Des possibilités de synergies avec le SEM et des complé-mentarités avec les programmes globaux de la DDC, notamment Sécurité Alimentaire et Changement Cli-matique, Migration et Développement seront recher-chées pour accroître les effets levier des actions. La collaboration avec les programmes régionaux de la DAO sera renforcée dans les domaines de la coopéra-tion transfrontalière, de l’éducation des populations pastorales et de la commercialisation du bétail. Elle sera plus systématique avec l’application du nouveau concept d’approche régionale et élargie à de nou-velles thématiques comme l’accès à la justice, la gou-vernance des ressources extractives, etc.

Avec les acteurs maliens, la mise en œuvre s’effectue selon les principes d’action que sont la proximité, le partenariat et l’innovation. Dépendant des projets, des contextes et du profil (partenaire public ou pri-vé), des contributions ou des mandats sont octroyés. Pour soutenir l’approfondissement de la décentrali-

sation, la Suisse poursuit le financement direct des collectivités territoriales à travers l’instrument de l’appui budgétaire sectoriel décentralisé (ABS-D). Néanmoins, ce mode de financement sera réduit ou accru en fonction de la dégradation ou de l’amélio-ration de la gestion des finances publiques du pays. Dans tous les cas de figure, le suivi des programmes s’effectue par le biais de visites de terrain, d’audits, de contrôles financiers, de revues et d’évaluations. La Suisse peut travailler en coopération déléguée ou en programmation conjointe avec d’autres do-nateurs pour autant que les critères suivants soient respectés : a) l’alignement sur les mêmes priorités stratégiques ; b) la mise-à-échelle de programmes existants ; c) la production d’un effet levier. Une pro-grammation conjointe avec l’Union Européenne est en préparation et les programmes multi-bilatéraux avec les agences multilatérales (Banque Mondiale, PAM, HCR, OIM etc.) se poursuivront. Ces modes d’intervention permettent d’adapter les opérations en fonction des différents scénarii du contexte. En tout état de cause, l’approche de gestion des pro-grammes sensible aux conflits (GPSC) s’applique à tous les engagements avec une grande attention à la gestion globale des risques.

Un exploitant agricole dans la plaine

de Fienso. Photo DDC

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7 . Pilotage stratégique

7.13. Suivi & évaluation Le pilotage de la stratégie de coopération relève de la responsabilité du Bureau de Coopération de la DDC (Division Afrique de l’Ouest). Il représente également l’Aide Humanitaire et la Division Sécurité Humaine, en collaboration avec l’Ambassade de Suisse à Dakar et les Offices à Berne. Le cadre stratégique de réfé-rence est commun, mais les financements et les mé-canismes décisionnels restent propres à chaque divi-sion. Le monitoring se base sur le cadre de résultats (Annexe 2) et un système de suivi à plusieurs éche-lons. D’abord, au niveau du Bureau de Coopération, un programme annuel est élaboré en référence aux effets et indicateurs définis dans la stratégie. Le suivi de ce programme annuel est organisé chaque se-mestre pour renforcer la cohérence des programmes et évaluer l’atteinte des résultats attendus. A la fin de l’année, la direction de la Division Afrique de l’Ouest produit une « Management Response » (commen-taires et recommandations) sur la mise en œuvre du programme annuel renforçant le pilotage global des interventions. Au niveau de chaque projet, un suivi bilatéral est organisé avec le partenaire pour veiller à la bonne exécution, au bilan et à la clôture des engagements. Egalement, la Suisse est associée aux différentes revues sectorielles conjointes et aux travaux de concertation entre le Gouvernement du Mali et les PTF sur la mise en œuvre du CREDD. La participation à ces cadres nationaux permet d’orien-ter l’intervention suisse en fonction des évolutions stratégiques majeures. Une revue à mi-parcours de la stratégie sera envisagée selon l’évolution du contexte, conduisant, le cas échéant, de prendre des mesures d’ajustement.

7.14. Gestion des risques Le Mali se trouve dans une région sahélienne mar-quée par les réseaux criminels et l’immigration clan-destine. Il connaît ses propres convulsions politiques, identitaires et sécuritaires. L’engagement de la Suisse prend en considération les échelles régionale et na-tionale de ce contexte fragile pour promouvoir un développement pacifique et une gestion du porte-feuille renforçant la cohésion et l’inclusion sociale. Les collaborateurs et les partenaires de la coopération suisse sont formés sur la GPSC. Pour faire face aux différentes situations, le Bureau de Coopération est doté d’un dispositif de veille et d’ajustement régulier de son approche de mise en œuvre des programmes. Ce dispositif comprend une équipe de gestion de la sécurité – renforcée par un conseiller en sécurité régional pour l’Afrique de l’Ouest – qui analyse de

façon régulière la situation nationale, sous-régionale et internationale. Il identifie les risques et propose les mesures appropriées en matière de prévention et de gestion de crise touchant aux personnes – com-munauté suisse comprise -, aux moyens financiers et aux biens. Le Bureau de coopération reçoit égale-ment l’appui du Centre de gestion des crises du DFAE (KMZ). L’exercice du MERV (Suivi de changements pertinents de développement) est conduit deux fois dans l’année. Il oriente les prises de décisions concer-nant les ajustements opérationnels et stratégiques des interventions. Concernant les déplacements pour les visites de terrain, ils sont autorisés par la direction du Bureau de Coopération en fonction d’une appré-ciation circonstanciée et d’un partage d’informations avec les partenaires, dont International NGO Safety Organization (INSO). Le Bureau de Coopération se réfère également au système de sécurité de l’ONU (Département de la sureté et de la sécurité des Na-tions Unies, UNDSS et au Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies, OCHA) et participe aux différentes réunions de concertation sur les risques sécuritaires des Ambassades.

La Suisse s‘engage à assurer la continuité de ses interventions en faveur des populations. Trois scé-narii d’évolution du pays sont définis (Annexe 1) et incluent des adaptations stratégiques et opération-nelles des interventions pour la Coopération Sud, l’Aide Humanitaire et la Division Sécurité Humaine. Les critères de passage d’un scénario à l’autre sont décrits et servent de déclencheurs pour le Bureau de Coopération. Cet outil de gestion des risques inclut également une analyse de la perception locale de la Suisse et de son rôle au Mali.

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Miroir de sable. Photo Bandjoukou Kouyaté

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es c

ondi

tionn

alité

s Le

s él

ectio

ns lo

cale

s on

t lie

u su

r un

e pa

rtie

du

terr

itoire

; le

s au

tres

gion

s so

nt r

égie

s pa

r le

s au

torit

és in

térim

aire

s.

L’A

dmin

istr

atio

n ne

se

dépl

oie

pas

au N

ord

Insu

ffis

ance

des

fin

ance

men

ts p

our

les

inve

stis

sem

ents

pré

vus

dans

l’A

ccor

d La

Com

mis

sion

Vér

ité, J

ustic

e et

Réc

onci

liatio

n e

st o

péra

tionn

elle

et

com

plèt

e la

just

ice

clas

siqu

e Le

s PT

F n’

inno

vent

pas

dan

s le

urs

mod

alité

s de

coo

péra

tion

et l’

aide

de

meu

re p

eu e

ffic

ace

Le G

ouve

rnem

ent

affic

he u

n le

ader

ship

dan

s l’a

pplic

atio

n de

l’A

ccor

d Le

s ré

form

es in

stitu

tionn

elle

s pr

évue

s pa

r l’A

ccor

d,

nota

mm

ent

la r

égio

nalis

atio

n, s

ont

enga

gées

et

les

élec

tions

lo

cale

s on

t lie

u pa

rtou

t A

dmin

istr

atio

n et

ser

vice

s so

ciau

x ré

tabl

is a

u N

ord

et a

u C

entr

e L’

Etat

est

en

mes

ure

d’or

ient

er e

t de

sui

vre

l’aid

e et

les

inve

stis

sem

ents

priv

és

(In

dic

ateu

r p

ou

r le

scé

nar

io)

Le

s au

tori

tés

nat

ion

ales

et

loca

les

ne

son

t p

as a

ccep

tées

su

r to

ut

le t

erri

toir

e

(In

dic

ateu

r p

ou

r le

scé

nar

io)

Le

s au

tori

tés

nat

ion

ales

et

loca

les

ne

son

t ac

cep

tées

qu

e d

ans

qu

elq

ues

rég

ion

s

(In

dic

ateu

r p

ou

r le

scé

nar

io)

Le

s au

tori

tés

nat

ion

ales

et

loca

les

son

t ac

cep

tées

su

r to

ut

le t

erri

toir

e Sé

curit

é Le

s gr

oupe

s te

rror

iste

s in

tens

ifien

t le

urs

atta

ques

, ave

c un

e ex

tens

ion

à to

ut le

pay

s La

hié

rarc

hie

mili

taire

s’o

ppos

e à

l’int

égra

tion

des

ex-

com

batt

ants

dan

s l’a

rmée

rég

uliè

re

Les

grou

pes

arm

és r

epre

nnen

t le

urs

posi

tions

et

s’af

fron

tent

L’

arm

ée m

alie

nne,

les

forc

es f

ranç

aise

s et

onu

sien

nes

subi

ssen

t de

s pe

rtes

hum

aine

s et

mat

érie

lles

impo

rtan

tes

Le

s pr

ises

d’o

tage

s de

res

sort

issa

nts

occi

dent

aux

s’in

tens

ifien

t. L

’acc

ès h

uman

itaire

est

trè

s lim

ité

Une

nou

velle

cris

e po

litic

o-ar

mée

pre

nd c

orps

au

Mal

i U

ne c

rise

viol

ente

dan

s un

pay

s vo

isin

impa

cte

dire

ctem

ent

le

Mal

i D

es t

ensi

ons

inte

rcom

mun

auta

ires

dégé

nère

nt e

n co

nflit

ou

vert

(ave

c po

ssib

le e

xten

sion

tra

nsfr

onta

lière

)

L’in

sécu

rité

se m

aint

ient

au

Nor

d et

au

Cen

tre

avec

des

att

aque

s te

rror

iste

s et

du

band

itism

e Ba

mak

o et

le S

ud s

ont

auss

i cib

lés

par

les

terr

oris

tes

L’

insé

curit

é co

ncer

ne t

ous

les

pays

de

la s

ous-

régi

on

Les

grou

pes

arm

és n

e so

nt p

as c

anto

nnés

et

leur

dés

arm

emen

t,

dém

obili

satio

n et

réi

nser

tion

n’es

t pa

s ré

alis

é Le

s fo

rces

fra

nçai

ses

et o

nusi

enne

s ne

peu

vent

em

pêch

er la

re

crud

esce

nce

des

inci

dent

s m

eurt

riers

A

ccès

hum

anita

ire li

mité

L’

arm

ée m

alie

nne,

les

forc

es f

ranç

aise

s et

onu

sien

nes

subi

ssen

t ré

guliè

rem

ent

des

pert

es h

umai

nes

et m

atér

ielle

s

La s

écur

ité s

’am

élio

re g

râce

aux

pat

roui

lles

mix

tes

au N

ord

L’ad

min

istr

atio

n ai

nsi q

ue l’

arm

ée m

alie

nne

se r

edép

loie

nt, y

co

mpr

is à

Kid

al

Les

grou

pes

terr

oris

tes

sont

neu

tral

isés

Le

s gr

oupe

s ar

més

son

t ca

nton

nés

et le

ur d

ésar

mem

ent,

mob

ilisa

tion

et r

éins

ertio

n es

t ef

fect

if U

ne r

éfor

me

du s

ecte

ur s

écur

ité e

st la

ncée

, les

for

ces

fran

çais

es e

t on

usie

nnes

env

isag

ent

une

stra

tégi

e de

ret

rait

prog

ress

if. L

’acc

ès h

uman

itaire

est

gar

anti

(In

dic

ateu

r p

ou

r le

scé

nar

io)

Pl

usi

eurs

par

ties

du

No

rd, d

u C

entr

e et

du

Su

d d

u p

ays

son

t o

ccu

pée

s p

ar d

es g

rou

pes

arm

és q

ui e

mp

êch

ent

la

(In

dic

ateu

r p

ou

r le

scé

nar

io)

Pl

usi

eurs

par

ties

du

No

rd e

t d

u C

entr

e d

u p

ays

son

t o

ccu

pée

s p

ar d

es g

rou

pes

arm

és q

ui e

mp

êch

ent

la c

ircu

lati

on

des

(In

dic

ateu

r p

ou

r le

scé

nar

io)

La

cir

cula

tio

n d

es p

erso

nn

es e

t d

es b

ien

s es

t as

suré

e su

r l’e

nse

mb

le d

u t

erri

toir

e

Page 25: Stratégie de coopération suisse au Mali 2017-2020€¦ · La Suisse s’est également fortement engagée dans le processus de paix. Conformément au Message sur la coopération

25

18

circ

ula

tio

n d

es p

erso

nn

es e

t d

es b

ien

s p

erso

nn

es e

t d

es b

ien

s Situ

atio

n éc

onom

ique

Les

inve

stis

sem

ents

étr

ange

rs s

’arr

êten

t da

ns le

pay

s

De

mau

vais

es c

ampa

gnes

agr

icol

es s

e su

ccèd

ent,

pro

voqu

ant

des

cris

es a

limen

taire

s et

nut

ritio

nnel

les

La c

rise

fonc

ière

s’a

ccen

tue

dans

le p

ays

L’Et

at a

rrêt

e to

us s

es p

rogr

amm

es d

’inve

stis

sem

ent

La m

auva

ise

gouv

erna

nce

et la

cor

rupt

ion

s’ac

cent

uent

La c

rois

sanc

e éc

onom

ique

ne

fait

pas

recu

ler

la p

auvr

eté

La d

élin

quan

ce f

inan

cièr

e et

la c

orru

ptio

n ne

rec

ulen

t pa

s

La p

ress

ion

fisca

le a

ugm

ente

sur

les

mén

ages

et

les

opér

ateu

rs

écon

omiq

ues

entr

eten

ant

la m

oros

ité

L’in

sécu

rité

alim

enta

ire e

t nu

triti

onne

lle p

ersi

ste

Les

gran

ds p

roje

ts a

u N

ord

et a

illeu

rs d

ans

le p

ays

sont

la

ncés

Le

nom

bre

de c

réat

ion

d’en

trep

rises

aug

men

te a

vec

les

inve

stis

seur

s di

rect

s ét

rang

ers

Les

cam

pagn

es a

gric

oles

exc

éden

taire

s s’

ench

aine

nt

rédu

isan

t l’i

nséc

urité

alim

enta

ire e

t nu

triti

onne

lle

L’in

dust

rie m

iniè

re s

e di

vers

ifie

(gaz

, pho

spha

tes,

…) e

t cr

ée

des

empl

ois

L’Et

at v

oit

ses

ress

ourc

es f

isca

les

augm

enté

es e

t pe

ut in

vest

ir da

ns le

dév

elop

pem

ent

(In

dic

ateu

r p

ou

r le

scé

nar

io)

Le

no

mb

re d

e co

mm

un

es a

ffec

tées

par

l’in

sécu

rité

al

imen

tair

e et

nu

trit

ion

nel

le a

ug

men

te a

u-d

elà

de

la

mo

yen

ne

des

10

der

niè

res

ann

ées

(In

dic

ateu

r p

ou

r le

scé

nar

io)

Le

no

mb

re d

e co

mm

un

es a

ffec

tées

par

l’in

sécu

rité

alim

enta

ire

et n

utr

itio

nn

elle

res

te s

tab

le

(In

dic

ateu

r p

ou

r le

scé

nar

io)

Le n

om

bre

de

com

mu

nes

aff

ecté

es p

ar l’

insé

curi

alim

enta

ire

et n

utr

itio

nn

elle

se

réd

uit

de

man

ière

si

gn

ific

ativ

e d

ans

le p

ays

Situ

atio

n so

cial

e

Les

popu

latio

ns m

anife

sten

t co

ntre

l’A

ccor

d

Les

synd

icat

s dé

nonc

ent

le p

acte

soc

ial a

vec

le G

ouve

rnem

ent

et le

s gr

èves

par

alys

ent

l’Eta

t et

les

activ

ités

écon

omiq

ues

Les

orga

nisa

tions

rel

igie

uses

son

t pl

us a

ctiv

es d

ans

la

four

nitu

re d

’aid

e hu

man

itaire

et

soci

ale

et im

pose

nt a

ux

popu

latio

ns c

erta

ines

pra

tique

s co

nser

vatr

ices

Les

jeun

es p

renn

ent

la r

ue p

our

expr

imer

leur

dés

arro

i

Le s

ystè

me

judi

ciai

re n

e s’

amél

iore

pas

et

l’im

puni

té s

’acc

roît

Fort

es t

ensi

ons

inte

rcom

mun

auta

ires

Les

popu

latio

ns n

e s’

appr

oprie

nt p

as le

s ré

form

es e

n co

urs

et r

este

nt

des

spec

tate

urs

pass

ifs d

e la

situ

atio

n

Les

grèv

es s

e m

ultip

lient

con

tre

la v

ie c

hère

Le c

hôm

age

des

jeun

es s

’acc

entu

e

L’ac

cès

à l’é

duca

tion,

à la

san

té e

t à

l’eau

res

te d

iffic

ile p

our

les

popu

latio

ns

Des

eff

orts

son

t dé

ploy

és p

ar l’

Etat

pou

r am

élio

rer

le s

ystè

me

judi

ciai

re s

ans

résu

ltats

tan

gibl

es p

our

les

popu

latio

ns e

t la

lutt

e

cont

re l’

impu

nité

Tens

ions

inte

rcom

mun

auta

ires

L’em

ploi

des

jeun

es e

t de

s fe

mm

es s

’am

élio

re g

râce

aux

prog

ram

mes

mis

en

plac

e

Les

indi

cate

urs

soci

aux

du p

ays

rem

onte

nt (é

duca

tion,

san

té,

eau,

…)

Coh

ésio

n so

cial

e re

nfor

cée

(In

dic

ateu

r p

ou

r le

scé

nar

io)

Le

s co

nfl

its

inte

r et

intr

aco

mm

un

auta

ires

au

gm

ente

nt

en n

om

bre

et

se r

ègle

nt

de

plu

s en

plu

s p

ar la

vio

len

ce

en d

eho

rs d

e to

us

les

méc

anis

mes

de

go

uve

rnan

ce

(In

dic

ateu

r p

ou

r le

scé

nar

io)

Le

no

mb

re d

es c

on

flit

s in

ter

et in

trac

om

mu

nau

tair

es r

este

au

n

ivea

u a

ctu

el

(In

dic

ateu

r p

ou

r le

scé

nar

io)

Le

no

mb

re d

es c

on

flit

s in

ter

et in

trac

om

mu

nau

tair

es

dim

inu

e et

les

con

flit

s so

nt

rég

lés

dan

s le

cad

re d

es

méc

anis

mes

exi

stan

ts d

e g

ou

vern

ance

Si

tuat

ion

hum

anita

ire

Le n

ombr

e de

dép

lacé

s (P

DI e

t ré

fugi

és) a

ugm

ente

nt

Le n

ombr

e de

dép

lacé

s (P

DI e

t ré

fugi

és) n

e ba

isse

pas

(200

'000

env

) Le

s dé

plac

és (P

DI e

t r

éfug

iés)

tro

uven

t de

s so

lutio

ns

Page 26: Stratégie de coopération suisse au Mali 2017-2020€¦ · La Suisse s’est également fortement engagée dans le processus de paix. Conformément au Message sur la coopération

26

19

Les

reto

urs

de d

épla

cés

sont

inte

rrom

pus

Les

dépl

acés

dép

ende

nt d

e l’a

ssis

tanc

e hu

man

itaire

pou

r su

rviv

re

Les

beso

ins

alim

enta

ires

et n

utrit

ionn

els

imm

édia

ts

augm

ente

nt e

t le

s fin

ance

men

ts s

ont

rare

s L’

accè

s hu

man

itaire

se

rest

rein

t Le

s Se

rvic

es s

ocia

ux d

e ba

se s

ont

four

nis

aux

popu

latio

ns d

u N

ord

par

quel

ques

act

eurs

hum

anita

ires,

car

l’ad

min

istr

atio

n n’

a pa

s pu

se

dépl

oyer

au

nord

Un

gran

d no

mbr

e de

dép

lacé

s in

tern

es r

etou

rnen

t ch

ez e

ux, m

ais

épro

uven

t de

gra

ndes

diff

icul

tés

à su

bven

ir à

leur

s pr

opre

s be

soin

s

Les

beso

ins

alim

enta

ires

et n

utrit

ionn

els

exis

tent

mai

s ne

son

t pa

s

couv

erts

tot

alem

ent

par

le P

lan

natio

nal d

e ré

pons

e

Les

serv

ices

soc

iaux

de

base

ne

sont

pas

fou

rnis

en

suff

isan

ce p

ar

l’adm

inis

trat

ion

dura

bles

(ret

our,

inté

grat

ion

loca

le o

u ré

inst

alla

tion)

Le G

ouve

rnem

ent

est

en m

esur

e de

rép

ondr

e au

x be

soin

s

alim

enta

ires

et n

utrit

ionn

els

sur

tout

le t

errit

oire

Le

s se

rvic

es s

ocia

ux d

e ba

se d

e qu

alité

rép

onde

nt a

ux

beso

ins

des

popu

latio

ns

(In

dic

ateu

r p

ou

r le

scé

nar

io)

L’

accè

s h

um

anit

aire

se

réd

uit

au

No

rd, a

u C

entr

e et

au

Su

d

(In

dic

ateu

r p

ou

r le

scé

nar

io)

L’

accè

s h

um

anit

aire

res

te d

iffi

cile

dan

s le

s ré

gio

ns

du

No

rd e

t d

u C

entr

e

(In

dic

ateu

r p

ou

r le

scé

nar

io)

L’

accè

s h

um

anit

aire

est

gar

anti

su

r to

ut

le t

erri

toir

e

Perc

eptio

n de

la S

uiss

e au

Mal

i L’

accè

s au

Gou

vern

emen

t n’

est

pas

poss

ible

U

n no

mbr

e ré

duit

d’au

torit

és lo

cale

s so

nt a

cces

sibl

es p

our

les

prog

ram

mes

Le

s m

édia

s m

ènen

t un

e ca

mpa

gne

néga

tive

pour

l’im

age

de

la S

uiss

e

Plus

ieur

s PT

F af

fiche

nt u

ne d

ista

nce

Les

popu

latio

ns s

ont

host

iles

à la

pré

senc

e su

isse

L’ac

cès

au G

ouve

rnem

ent

et a

ux a

utor

ités

loca

les

rest

e au

niv

eau

actu

el

Les

rela

tions

ave

c le

s PT

F re

sten

t au

niv

eau

actu

el

Que

lque

s m

édia

s pu

blie

nt, d

e fa

çon

spor

adiq

ue, d

es a

rtic

les

de

prop

agan

de n

égat

ifs p

our

l’im

age

de la

Sui

sse

L’

imag

e de

la S

uiss

e da

ns l’

opin

ion

publ

ique

res

te a

u ni

veau

act

uel

La c

onfia

nce

entr

e le

Gou

vern

emen

t, le

s au

torit

és lo

cale

s et

le

s ac

teur

s su

isse

s es

t fo

rte

D

es a

ctio

ns c

onjo

inte

s so

nt m

enée

s av

ec p

lusi

eurs

PTF

Le

s m

édia

s en

gén

éral

, véh

icul

ent

une

imag

e po

sitiv

e de

la

Suis

se à

tra

vers

ses

inte

rven

tions

Le

s in

terv

entio

ns m

ultif

orm

es d

e la

Sui

sse

au M

ali s

ont

mie

ux p

erçu

es c

ontr

ibua

nt à

am

élio

rer

son

imag

e da

ns

l’opi

nion

pub

lique

(I

nd

icat

eur

po

ur

le s

cén

ario

)

La S

uis

se r

eço

it d

es m

enac

es s

ur

sa p

rése

nce

(In

dic

ateu

r p

ou

r le

scé

nar

io)

Le

dia

log

ue

avec

les

auto

rité

s n

atio

nal

es, l

es a

uto

rité

s lo

cale

s et

les

PTF

rest

e au

niv

eau

act

uel

(In

dic

ateu

r p

ou

r le

scé

nar

io)

La

Su

isse

acc

roît

sa

visi

bili

té d

ans

le d

ialo

gu

e p

olit

iqu

e av

ec le

s au

tori

tés

nat

ion

ales

, lo

cale

s et

les

PTF

Impl

icat

ions

et

rôle

de

la S

uiss

e

La S

uiss

e s’

enga

ge à

ass

urer

une

con

tinui

té d

e se

s in

terv

entio

ns,

nota

mm

ent

aupr

ès d

es p

opul

atio

ns.

La c

oopé

ratio

n Su

d ré

duit

ses

appu

is e

t pa

sse

à tr

aver

s de

s m

anda

ts d

e co

urte

dur

ée.

Le s

uivi

sur

le t

erra

in e

st r

empl

acé

par

des

revu

es a

vec

les

man

data

ires

à Ba

mak

o.

Le d

omai

ne G

ouve

rnan

ce e

t Pa

ix p

rioris

e le

sou

tien

à la

soc

iété

ci

vile

pou

r pr

omou

voir

le d

ialo

gue,

les

val

eurs

dém

ocra

tique

s et

les

droi

ts h

umai

ns, a

insi

que

la p

rote

ctio

n de

s ci

vils

.

L’A

ide

hum

anita

ire a

ugm

ente

son

eng

agem

ent

via

les

agen

ces

inte

rnat

iona

les

et le

s O

NG

pou

r so

ulag

er le

s po

pula

tions

La s

trat

égie

de

coop

érat

ion

2017

-202

0 es

t co

nstr

uite

sur

ce

sc

énar

io a

vec

l’obj

ectif

de

met

tre

en œ

uvre

des

pro

gram

mes

con

duis

ant

vers

« L

e M

ali s

tabi

lisé

».

Les

appu

is r

epos

ent

sur

des

part

enar

iats

ave

c le

s in

stitu

tions

et

les

pres

tata

ires

de s

ervi

ce m

alie

ns.

Le s

uivi

sur

le t

erra

in p

ar le

s éq

uipe

s du

Buc

o es

t po

ssib

le e

n su

ivan

t le

s rè

gles

de

sécu

rité

com

mun

émen

t ad

mis

es.

Les

actio

ns h

uman

itaire

s se

fon

t vi

a de

s ag

ence

s in

tern

atio

nale

s (C

ICR

et a

genc

es o

nusi

enne

s) e

t de

s O

NG

et

dans

le c

adre

d’u

ne

coor

dina

tion

avec

l’Et

at.

Le p

rogr

amm

e re

nfor

ce s

on a

ppro

che

part

enar

iale

et

augm

ente

ses

con

trib

utio

ns a

ux in

stitu

tions

pub

lique

s et

pr

ivée

s.

Les

acte

urs

suis

ses

inte

nsifi

ent

leur

pré

senc

e da

ns le

dia

logu

e po

litiq

ue a

u ni

veau

nat

iona

l pou

r po

ursu

ivre

la

mis

e en

œuv

re d

es r

éfor

mes

nat

iona

les.

Le

sui

vi d

e pr

oxim

ité a

u tr

aver

s de

s m

issi

ons

se d

ével

oppe

La D

ivis

ion

Sécu

rité

hum

aine

mai

ntie

nt s

es s

outie

ns à

des

in

itiat

ives

de

réco

ncili

atio

n et

orie

nte

ses

appu

is n

o tam

men

t en

fa

veur

de

la lu

tte

cont

re l’

extr

émis

me

viol

ent

Page 27: Stratégie de coopération suisse au Mali 2017-2020€¦ · La Suisse s’est également fortement engagée dans le processus de paix. Conformément au Message sur la coopération

27

20

affe

ctée

s pa

r l’i

nsta

bilit

é La

Div

isio

n Sé

curit

é hu

mai

ne a

ccro

ît se

s ac

tions

pou

r co

ntrib

uer

à un

e ge

stio

n pa

cifiq

ue d

e la

cris

e.

Le n

ivea

u de

s ob

ject

ifs e

t ré

sulta

ts a

tten

dus

de la

SC

ain

si q

ue

les

budg

ets

sont

rev

us à

la b

aiss

e.

La g

estio

n de

s pr

ogra

mm

es s

ensi

bles

aux

con

flits

est

app

liqué

e

dans

tou

tes

les

inte

rven

tions

Re

nfor

cer

la c

omm

unic

atio

n su

r la

pos

ition

sui

sse

pour

as s

urer

la

mis

e en

œuv

re d

es p

rogr

amm

es

Mai

nten

ir le

prin

cipe

d’im

part

ialit

é et

res

ter

en c

onta

ct a

vec

tout

le

mon

de

Ana

lyse

r et

déc

ider

du

retr

ait

de la

Sui

sse

quan

d se

s va

leur

s de

ba

se n

e s

ont

plus

res

pect

ées

(dro

it in

tern

atio

nal h

uman

itaire

, dr

oits

hum

ains

,…)

La D

ivis

ion

Sécu

rité

hum

aine

est

act

ive

au p

lan

natio

nal e

t lo

cal s

ur la

th

émat

ique

du

trai

tem

ent

du p

assé

, et

acco

mpa

gne

et a

ppui

e le

s ef

fort

s en

vue

de

l’ins

taur

atio

n d’

une

paix

dur

able

.

La g

estio

n de

s pr

ogra

mm

es s

ensi

bles

aux

con

flits

est

app

liqué

e

dans

tou

tes

les

inte

rven

tions

. Cet

te a

ppro

che

perm

et d

’ada

pter

le

prog

ram

me

Mal

i aux

évo

lutio

ns d

e la

situ

atio

n, v

ers

l’un

ou l’

autr

e

scén

ario

. M

ettr

e en

œuv

re la

str

atég

ie d

e co

mm

unic

atio

n dé

finie

tou

chan

t to

utes

le

s ci

bles

(Gou

vern

emen

t, a

utor

ités

loca

les,

pop

ulat

ions

)

çè

La g

estio

n de

s pr

ogra

mm

es s

ensi

bles

aux

con

flits

est

app

liqué

e da

ns t

oute

s le

s in

terv

entio

ns

L’A

ide

hum

anita

ire r

édui

t pr

ogre

ssiv

emen

t so

n en

gage

men

t M

ettr

e en

œuv

re la

str

atég

ie d

e co

mm

unic

atio

n dé

finie

to

ucha

nt t

oute

s le

s ci

bles

(Gou

vern

emen

t, a

utor

ités

loca

les,

po

pula

tions

) av

ec le

« la

bel »

sui

sse

conn

u et

app

réci

é da

ns le

s di

ffér

ents

se

cteu

rs d

e la

soc

iété

mal

ienn

e

Page 28: Stratégie de coopération suisse au Mali 2017-2020€¦ · La Suisse s’est également fortement engagée dans le processus de paix. Conformément au Message sur la coopération

28

21

An

nex

e 2:

Cad

re d

e ré

sult

ats

de

la S

trat

égie

Mal

i 201

7-20

20

Fin

alit

é d

e la

Str

atég

ie d

e co

op

érat

ion

A

u M

ali,

la S

uiss

e so

utie

nt d

es in

terv

entio

ns p

our

un d

ével

oppe

men

t du

rabl

e et

équ

ilibr

é et

une

mei

lleur

e pa

rtic

ipat

ion

de la

pop

ulat

ion

aux

proc

essu

s po

litiq

ues

lui p

erm

etta

nt a

insi

d'

amél

iore

r se

s co

nditi

ons

de v

ie d

ans

une

situ

atio

n de

coh

ésio

n so

cial

e et

de

paix

.

Dév

elo

pp

emen

t R

ura

l et

Sécu

rité

Alim

enta

ire

Ob

ject

if d

u d

om

ain

e D

ans

les

régi

ons

d'in

terv

entio

n de

la D

DC

, gar

antir

la s

écur

ité a

limen

taire

et

nutr

ition

nelle

ain

si q

ue l'

amél

iora

tion

des

reve

nus

des

expl

oita

tions

fam

ilial

es p

ar d

es s

ystè

mes

agr

o-sy

lvo-

past

orau

x co

mpé

titifs

et

dura

bles

.

Ob

ject

if d

u M

ali:

Faire

du

Mal

i une

pui

ssan

ce a

gro-

past

oral

e so

us r

égio

nale

, où

le s

ecte

ur

Agr

icol

e es

t un

mot

eur

de la

cro

issa

nce

de l’

écon

omie

nat

iona

le, a

ssur

ant

la

sécu

rité

alim

enta

ire e

t nu

triti

onne

lle d

es

popu

latio

ns u

rbai

nes

et r

ural

es e

t gé

néra

nt d

es e

mpl

ois

et d

es r

even

us

sign

ifica

tifs

dans

une

logi

que

de

déve

lopp

emen

t du

rabl

e re

posa

nt

prio

ritai

rem

ent

sur

les

Expl

oita

tions

A

gric

oles

Fam

ilial

es (E

AF)

et

les

Entr

epris

es A

gric

oles

(EA

) mod

erne

s et

co

mpé

titiv

es

Sour

ce :

Loi d

’Orie

ntat

ion

Agr

icol

e

(1)

Ou

tco

mes

du

po

rtef

euill

e su

isse

(2)

Co

ntr

ibu

tio

n d

u p

rog

ram

me

suis

se

(3)

Ou

tco

mes

de

dév

elo

pp

emen

t d

u

Mal

i O

utc

om

e 1

: La

séc

urité

alim

enta

ire e

t nu

triti

onne

lle e

st a

mél

ioré

e da

ns

les

régi

ons

prio

ritai

res

et d

’urg

ence

sou

tenu

es p

ar la

DD

C

Ch

amp

s d

’ob

serv

atio

n e

t in

dic

ateu

rs

1. T

aux

moy

en d

e co

uver

ture

des

bes

oins

alim

enta

ires

des

régi

ons

d’in

terv

entio

n (+

com

para

ison

ave

c ta

ux m

oyen

na

tiona

l) So

urce

/mét

hode

: Enq

uête

Agr

icol

e de

Con

jonc

ture

(S

ikas

so, M

opti,

Tom

bouc

tou)

LB

201

6 :

80%

C

ible

202

0 : 1

00%

2. P

ropo

rtio

n de

mén

ages

rur

aux

et d

es f

amill

es d

e gr

oupe

s vu

lnér

able

s qu

i con

sidè

rent

que

leur

acc

ès à

la

Hyp

oth

èse

de

chan

gem

ent

Le d

ével

oppe

men

t de

s ca

paci

tés

du c

omm

issa

riat

à la

curit

é al

imen

taire

(CSA

) ren

forc

e le

dis

posi

tif n

atio

nal d

e sé

curit

é al

imen

taire

(DN

SA) e

t co

ntrib

ue à

la p

réve

ntio

n et

la

ges

tion

des

cris

es a

limen

taire

s et

nut

ritio

nnel

les.

En

cas

de

cris

e al

imen

taire

, des

app

uis

au P

AM

ou

au C

ICR

perm

ette

nt d

’ass

urer

une

aid

e d’

urge

nce

rapi

de.

Le r

enfo

rcem

ent

des

capa

cité

s de

s O

P et

ser

vice

s te

chni

ques

pou

r la

fou

rnitu

re d

es s

ervi

ces

agric

oles

au

prof

it de

l’en

trep

rena

riat

rura

l (co

nsei

l de

gest

ion

à l’e

xplo

itatio

n, c

apac

ité d

e st

ocka

ge, c

omm

erci

alis

atio

n de

su

rplu

s) a

mél

iore

la r

ésili

ence

des

cou

ches

vul

néra

bles

aux

cr

ises

et

choc

s da

ns le

s zo

nes

d’in

terv

entio

n.

Sup

po

siti

on

s

Ou

tco

me

1 So

urce

: C

adre

str

atég

ique

pou

r la

Re

lanc

e Ec

onom

ique

et

le

Dév

elop

pem

ent

Dur

able

du

Mal

i (C

RED

D)

OS

11 :

Gar

antir

la s

écur

ité a

limen

taire

po

ur t

ous

et a

mél

iore

r l’é

tat

nutr

ition

nel d

es p

lus

vuln

érab

les

OS

29 :

Prom

ouvo

ir la

sol

idar

ité e

t re

nfor

cer

les

actio

ns h

uman

itaire

s.

Ch

amp

s d

’ob

serv

atio

n e

t in

dic

ateu

rs

Page 29: Stratégie de coopération suisse au Mali 2017-2020€¦ · La Suisse s’est également fortement engagée dans le processus de paix. Conformément au Message sur la coopération

29

22

nour

ritur

e s'

est

sens

ible

men

t am

élio

ré e

n qu

antit

é et

en

qual

ité e

t di

vers

ifié

par

rapp

ort

à l'a

nnée

ant

érie

ure.

So

urce

: en

quêt

e/so

ndag

e an

nuel

aup

rès

de 1

00

fam

illes

vul

néra

bles

pou

r en

sem

ble

des

régi

ons

d’in

terv

entio

n.

LB 2

016

: 9'7

00 f

amill

es v

ulné

rabl

es

Val

eur

Cib

le 2

020

: 50%

soi

t 4'

850

fam

illes

sat

isfa

ites

La p

oliti

que

natio

nale

de

sécu

rité

alim

enta

ire e

t nu

triti

onne

lle (P

NSA

) es

t va

lidée

et

mis

e en

œuv

re a

fin

d’as

sure

r la

dis

poni

bilit

é al

imen

taire

de

renf

orce

r la

silie

nce

des

popu

latio

ns v

ulné

rabl

es.

Les

PTF

cont

ribue

nt a

u fin

ance

men

t de

la P

NSA

R

isq

ues

La

réf

orm

e du

DN

SA n

’est

pas

con

duite

à t

erm

e ou

n’e

st

pas

sout

enue

par

tou

s le

s ac

teur

s.

1. C

ouve

rtur

e de

s be

soin

s en

cér

éale

s pa

r la

pro

duct

ion

natio

nale

2.

Prop

ortio

n de

la p

opul

atio

n en

si

tuat

ion

de s

ous

nutr

ition

3.

Nom

bre

de p

erso

nnes

vul

néra

bles

ay

ant

béné

ficié

d’u

n ap

pui

4. N

ombr

e de

per

sonn

es a

ffili

ées

aux

diff

éren

ts d

ispo

sitif

s de

pro

tect

ion

soci

ale

(ven

tilé

par

type

de

disp

ositi

f,

régi

on e

t se

xe).

5. St

ock

de s

écur

ité a

limen

taire

Ou

tco

me

2 L’

accè

s de

s ex

ploi

tatio

ns e

t en

trep

rises

agr

o-sy

lvo-

past

oral

es d

es je

unes

et

des

fem

mes

aux

res

sour

ces

natu

relle

s (t

erre

, eau

, pât

urag

e, f

orêt

) dev

ient

plu

s éq

uita

ble,

pac

ifiqu

e et

séc

uris

é. d

ans

les

régi

ons

d’in

terv

entio

n C

ham

ps

d’o

bse

rvat

ion

et

ind

icat

eurs

3.

Pro

port

ion

des

supe

rfic

ies

nouv

elle

men

t am

énag

ées

avec

app

ui D

DC

(2'5

00 h

a) e

t at

trib

uées

aux

jeun

es e

t au

x fe

mm

es.

S

ourc

e / m

étho

de: R

appo

rts,

enq

uête

s

LB

2016

: 5'

500

ha 2

012-

2016

: 32

% a

ux f

emm

es e

t je

unes

)

C

ible

202

0 : 8

'000

(5’5

00+

2’50

0) h

a am

énag

és d

ont

20%

att

ribué

s au

x je

unes

et

30%

aux

fem

mes

4. N

ombr

e de

con

flits

rég

lés

paci

fique

men

t pa

r le

s co

nven

tions

loca

les

(6 c

onve

ntio

ns é

tabl

ies

par

anné

e)

et le

s co

mm

issi

ons

fonc

ière

s (2

50 c

omm

issi

ons

en

plac

e) e

t no

mbr

e de

per

sonn

es c

once

rnée

s pa

r le

s co

nflit

s tr

aité

s.

Sour

ce /m

étho

de: R

appo

rts,

enq

uête

s LB

201

6 : m

oins

de

15%

de

CO

FO f

onct

ionn

elle

s et

40

% d

e co

nflit

s ré

glés

à l’

amia

ble

Cib

le 2

020

: 90%

des

CO

FO f

onct

ionn

elle

s et

70%

de

bais

se d

e co

nflit

s et

80%

rég

lés

à l'a

mia

ble.

Ø

i.4

. peu

t co

ntr

ibu

er à

la m

esu

re d

e A

RI-

HR

3

Hyp

oth

èse

de

chan

gem

ent

La r

éalis

atio

n et

à la

val

oris

atio

n de

s in

fras

truc

ture

s et

in

vest

isse

men

ts s

truc

tura

nts

béné

ficie

nt a

vec

mei

lleur

e éq

uité

aux

gro

upes

vul

néra

bles

et

crée

nt d

es c

ondi

tions

fa

vora

bles

à l’

accr

oiss

emen

t de

la p

rodu

ctio

n ag

ro-s

ylvo

-pa

stor

ale.

La

bon

ne m

ise

en œ

uvre

de

la p

oliti

que

et d

e la

loi

fonc

ière

s ag

ricol

es f

acili

te l’

accè

s de

tou

s au

fon

cier

. La

réa

lisat

ion

et à

la v

alor

isat

ion

des

sché

mas

pas

tora

ux e

t le

bon

fon

ctio

nnem

ent

des

CO

FO e

t de

s co

nven

tions

lo

cale

s ré

duit

les

conf

lits

liés

à l’a

ccès

et

à l’e

xplo

itatio

n de

s re

ssou

rces

nat

urel

les.

Su

pp

osi

tio

ns

La lo

i fon

cièr

e es

t va

lidée

, pro

mul

guée

et

mis

e en

œuv

re

Les

fem

mes

et

les

jeun

es c

ontr

ôlen

t le

s re

ssou

rces

tiré

es d

e l’e

xplo

itatio

n de

s in

fras

truc

ture

s et

des

équ

ipem

ents

qui

le

urs

sont

att

ribué

s Le

s po

pula

tions

rur

ales

met

tent

en

œuv

re d

es m

esur

es

d’ad

apta

tion

et d

e ré

silie

nce

aux

effe

ts n

éfas

tes

du

chan

gem

ent

clim

atiq

ue

Ris

qu

es

La lo

i fon

cièr

e pr

omul

guée

ne

répo

nd p

as à

une

go

uver

nanc

e fo

nciè

re a

ccep

tée

au n

ivea

u de

s co

mm

unau

tés

Ou

tco

me

2 So

urce

: Pr

ogra

mm

e N

atio

nal

d’In

vest

isse

men

t du

Sec

teur

Agr

icol

e (P

NIS

A)

Mod

erni

ser

le m

onde

agr

icol

e et

rur

al

par

la m

obili

satio

n m

assi

ve

d’in

vest

isse

men

ts d

ans

les

fact

eurs

fo

ndam

enta

ux d

e pr

oduc

tion

(fon

cier

, fin

ance

men

t, a

mén

agem

ents

, éq

uipe

men

ts).

Sécu

riser

les

expl

oita

tions

agr

icol

es e

t ré

duire

le n

ombr

e de

con

flits

ent

re le

s ut

ilisa

teur

s de

l’es

pace

C

ham

ps

d’o

bse

rvat

ion

et

ind

icat

eurs

1.

Su

perf

icie

s am

énag

ées

2.

Prop

ortio

n de

par

celle

s at

trib

uées

au

x fe

mm

es d

ans

les

zone

s am

énag

ées.

3.

Su

perf

icie

s de

s te

rres

et

dune

s re

stau

rées

4.

N

ombr

e de

com

mis

sion

s fo

nciè

res

fonc

tionn

elle

s

Ou

tco

me

3

Les

reve

nus

des

expl

oita

tions

et

entr

epris

es a

grop

asto

rale

s C

on

trib

uti

on

su

isse

Le

sou

tien

suis

se à

la m

ise

en œ

uvre

des

pol

itiqu

es d

es

Ou

tco

me

3 O

S 8

: Pro

mou

voir

une

Agr

icul

ture

Page 30: Stratégie de coopération suisse au Mali 2017-2020€¦ · La Suisse s’est également fortement engagée dans le processus de paix. Conformément au Message sur la coopération

30

23

des

colle

ctiv

ités

terr

itoria

les

des

régi

ons

de S

ikas

so, M

opti

et T

ombo

ucto

u s’

amél

iore

nt.

Ch

amp

s d

’ob

serv

atio

n e

t in

dic

ateu

rs

5.

Nom

bre

de C

T ay

ant

mis

en

plac

e en

alli

ance

ave

c le

s

asso

ciat

ions

de

prod

ucte

urs

/ tric

es e

t le

s en

trep

rises

du

sect

eur

priv

é un

dis

posi

tif p

erfo

rman

t de

pla

nific

atio

n et

de

réal

isat

ion

conc

erté

es p

our

au

moi

ns 4

cha

ines

de

val

eur

(lait,

bét

ail-v

iand

e, p

omm

e de

ter

re, r

iz)

Sour

ce /m

étho

de: R

appo

rts,

enq

uête

s L

B 20

16: 1

Con

seil

Régi

onal

et

3 in

ter

colle

ctiv

ités,

5

00 a

ssoc

iatio

ns e

t 20

ent

repr

ises

VC

202

0: 3

Con

seils

Rég

iona

ux e

t 8

inte

r co

llect

ivité

s.

6.

Prod

uctio

n m

oyen

ne e

t re

venu

net

add

ition

nel a

nnue

l m

oyen

par

pro

duct

eur/

tric

e da

ns le

s 4

filiè

res

prio

risée

s (la

it, b

étai

l-via

nde,

pom

me

de t

erre

, riz

) So

urce

/mét

hode

: Rap

port

s, e

nquê

tes

LB

201

6: T

aux

moy

en d

’aug

men

tatio

n de

la p

rodu

ctio

n an

nuel

le (1

5%),

taux

d’a

ugm

enta

tion

de r

even

u m

oyen

des

pro

duct

eurs

(22%

) (do

nt 2

5% p

our

les

fem

mes

), et

du

rend

emen

t m

oyen

(pro

duct

ivité

).

Maï

s : 3

,5 t

onne

s à

l’hec

tare

, Riz

: 5

t/ha

. , M

il/So

rgho

: 1,

5 t/

ha, P

omm

e de

ter

re :

17 t

onne

s / h

a, L

ait

race

lo

cale

: 1,5

l /v

ache

/jour

, La

it ra

ce a

mél

ioré

e : 6

,5

l/vac

he/jo

ur.

VC

202

0: a

ugm

enta

tion

de la

pro

duct

ion

annu

elle

(et

accr

oiss

emen

t de

, 40%

du

reve

nu m

oyen

des

pr

oduc

teur

s (d

ont

30%

pou

r le

s je

unes

et

50%

pou

r le

s fe

mm

es).

Aug

men

tatio

n du

ren

dem

ent

Maï

s : 6

t /h

a, R

iz :

10

t/ha

Mil/

Sorg

ho :

3 t/

ha P

omm

e de

ter

re :

25 t

/ha

Lait

race

loca

le: 5

l/va

che/

jour

Lai

t ra

ce a

mél

ioré

e 1

2 l/v

ache

/jour

.

Ø c

on

trib

ue

à la

mes

ure

de

AR

I-FS

4

Ø c

on

trib

ue

à la

mes

ure

de

AR

I-E1

7.

Aug

men

tatio

n m

oyen

ne d

es r

edev

ance

s d’

expl

oita

tion

des

infr

astr

uctu

res

colle

ctée

s pa

r le

s co

llect

ivité

s au

près

de

s us

ager

s.

filiè

res

des

cons

eils

rég

iona

ux d

e Si

kass

o, M

opti

et

Tom

bouc

tou

perm

et d

e dé

velo

pper

l’en

trep

rena

riat

rura

l (n

otam

men

t de

s je

unes

et

des

fem

mes

) et

de c

réer

des

ric

hess

es à

tra

vers

les

prod

uits

loca

ux.

L’ap

pui a

ux o

rgan

isat

ions

soc

iopr

ofes

sion

nelle

s re

nfor

ce le

s se

rvic

es a

gric

oles

ren

dus

aux

mem

bres

et

leur

s ca

paci

tés

de

plai

doye

r et

de

dial

ogue

en

vue

de la

mod

erni

satio

n de

s ex

ploi

tatio

ns e

t en

trep

rises

agr

icol

es

La p

rom

otio

n de

l’as

sura

nce

agric

ole

perm

et d

e sé

curis

er

les

expl

oita

tions

et

entr

epris

es a

gric

oles

. Le

sou

tien

du s

ecte

ur p

rivé

auto

ur d

es f

ilièr

es p

orte

uses

pe

rmet

de

boos

ter

l’éco

nom

ie lo

cale

(ric

hess

es e

t em

ploi

) Su

pp

osi

tio

ns

Le F

onds

nat

iona

l d’a

ppui

à l’

agric

ultu

re e

st f

onct

ionn

el.

Les

stru

ctur

es b

anca

ires

et s

ervi

ces

finan

cier

s dé

cent

ralis

és

inve

stis

sent

de

plus

en

plus

dan

s l’A

gric

ultu

re.

Les

jeun

es s

ont

mot

ivés

pou

r s’

inve

stir

dans

l’en

trep

rena

riat

rura

l R

isq

ues

Le

clim

at d

es a

ffai

res

(fai

ble

inve

stis

sem

ent,

flu

ctua

tion

et

com

pétit

ivité

des

prix

, etc

.)et

les

effe

ts d

u ch

ange

men

t cl

imat

ique

ne

favo

risen

t pa

s le

dév

elop

pem

ent

de

l’ent

repr

enar

iat

rura

l.

inte

nsiv

e, d

iver

sifié

e et

dur

able

, as

sura

nt l’

auto

suff

isan

ce a

limen

taire

et

com

pétit

ive

sur

les

mar

chés

sou

s ré

gion

aux

et in

tern

atio

naux

O

S 17

: D

ével

oppe

r le

sec

teur

priv

é et

l’i

ndus

trie

via

l’ag

ro-in

dust

rie

C

ham

ps

d’o

bse

rvat

ion

et

ind

icat

eurs

1.

Pr

oduc

tions

agr

icol

e 2.

N

ombr

e d’

infr

astr

uctu

res

réal

isée

s

3.

Nom

bre

d’em

ploi

s cr

éés

4.

Taux

de

croi

ssan

ce d

u se

cteu

r pr

imai

re, s

econ

daire

, ter

tiaire

5.

V

olum

es d

es in

vest

isse

men

ts

priv

és r

éalis

és

Page 31: Stratégie de coopération suisse au Mali 2017-2020€¦ · La Suisse s’est également fortement engagée dans le processus de paix. Conformément au Message sur la coopération

31

24

Sour

ce /m

étho

de: R

appo

rts,

enq

uête

s

LB 2

016:

Pou

r 20

16, i

ndiq

uer

le m

onta

nt d

es

rede

vanc

es c

olle

ctée

s pa

r le

s C

T Ta

ux m

oyen

d’a

ugm

enta

tion

de 6

0% d

es r

edev

ance

s pa

r le

s co

llect

ivité

s V

C 2

020:

aug

men

tatio

n de

95%

des

red

evan

ces

par

les

colle

ctiv

ités

Ø

co

ntr

ibu

e p

arti

elle

men

t à

la m

esu

re d

e A

RI-

GO

2 (4

) Li

gn

es d

’inte

rven

tio

n (

pro

gra

mm

e su

isse

)

Ou

tco

me

1 :

• Re

nfor

cem

ent

du d

ialo

gue

polit

ique

nat

iona

l (G

T-EA

R et

sou

s-gr

oupe

s, G

ouve

rnem

ent)

Sout

ien

aux

polit

ique

s se

ctor

ielle

s et

les

syst

èmes

de

gest

ion

et d

e go

uver

nanc

e de

s in

stitu

tions

agr

icol

es e

t de

s C

olle

ctiv

ités

Terr

itoria

les

• So

utie

n au

x di

spos

itifs

nat

iona

ux d

e ge

stio

n, d

e pr

éven

tion

et d

e pr

oduc

tion

de s

tatis

tique

s ag

ricol

es e

t de

séc

urité

alim

enta

ire e

t nu

triti

onne

lle

• Re

nfor

cem

ent

des

capa

cité

s de

s in

stitu

tions

de

base

(org

anis

atio

ns s

ocio

prof

essi

onne

lles

et c

olle

ctiv

ités)

O

utc

om

e 2

:

• A

ccès

et

gest

ion

paci

fique

et

dura

ble

des

ress

ourc

es n

atur

elle

s et

de

la g

ouve

rnan

ce f

onci

ère

• So

utie

n au

x po

litiq

ues

sect

orie

lles

de l’

Etat

(pol

itiqu

e et

loi f

onci

ères

, cha

rte

past

oral

e, P

DA

et

ses

plan

s)

• Re

nfor

cem

ent

de l’

accè

s de

s gr

oupe

s dé

favo

risés

(fem

mes

, jeu

nes)

aux

tec

hnol

ogie

s pr

oduc

tives

et

aux

chaî

nes

de v

aleu

rs p

rom

ette

uses

• Re

nfor

cem

ent

des

capa

cité

s de

s in

stitu

tions

de

base

(org

anis

atio

ns s

ocio

prof

essi

onne

lles

et c

olle

ctiv

ités)

O

utc

om

e 3

:

• Ré

alis

atio

n et

val

oris

atio

n d’

inve

stis

sem

ents

str

uctu

rant

s au

pro

fit d

es c

olle

ctiv

ités

terr

itoria

les

• D

ével

oppe

men

t de

ser

vice

s ag

ricol

es a

u pr

ofit

de l’

entr

epre

naria

t ru

ral

• Im

plic

atio

n du

sec

teur

priv

é po

ur la

cré

atio

n de

nou

velle

s op

port

unité

s, le

tra

nsfe

rt d

e te

chno

logi

es, l

’inve

stis

sem

ent

et la

gén

érat

ion

d’e

mpl

ois

et d

e re

venu

s

• Re

nfor

cem

ent

de l’

accè

s de

s gr

oupe

s dé

favo

risés

(fem

mes

, jeu

nes)

aux

tec

hnol

ogie

s pr

oduc

tives

et

aux

chaî

nes

de v

aleu

rs p

rom

ette

uses

• Re

nfor

cem

ent

des

capa

cité

s de

s in

stitu

tions

de

base

(org

anis

atio

ns s

ocio

prof

essi

onne

lles

et c

olle

ctiv

ités)

• So

utie

n au

x po

litiq

ues

sect

orie

lles

et le

s sy

stèm

es d

e ge

stio

n et

de

gouv

erna

nce

des

inst

itutio

ns a

gric

oles

et

des

Col

lect

ivité

s Te

rrito

riale

s

• Pr

omou

voir

l’acc

ès a

ux d

iffér

ente

s so

urce

s de

fin

ance

men

t (F

NA

A, b

anqu

es, m

icro

fin

ance

, ….),

prio

ritai

rem

ent

pour

les

fem

mes

et

les

jeun

es

• Pr

omou

voir

les

dim

ensi

ons

fron

taliè

res

et t

rans

fron

taliè

res

du d

ével

oppe

men

t ru

ral e

t de

la s

écur

ité a

limen

taire

. (5

) R

esso

urc

es, p

arte

nar

iats

(p

rog

ram

me

suis

se)

Mo

yen

s fi

nan

cier

s

Form

es d

e co

op

érat

ion

Par

tena

riat

et in

tens

ifica

tion

des

allia

nces

str

atég

ique

s av

ec le

s au

tres

PTF

Man

dat

d’ex

écut

ion

• C

ontr

ibut

ion

App

el à

pro

jets

priv

és (p

our

fem

mes

et

jeun

es)

Page 32: Stratégie de coopération suisse au Mali 2017-2020€¦ · La Suisse s’est également fortement engagée dans le processus de paix. Conformément au Message sur la coopération

32

25

• D

ével

oppe

men

t te

rrito

rial

• Pa

rten

aria

t av

ec le

s in

stitu

tions

fin

anci

ères

(ban

ques

, SFD

) pou

r le

fin

ance

men

t du

sec

teur

priv

é.

Prin

cip

aux

par

ten

aire

s

Min

istè

res

en c

harg

e du

dév

elop

pem

ent

rura

l, de

la s

écur

ité a

limen

taire

, de

l’en

viro

nnem

ent

et d

u ch

ange

men

t cl

imat

ique

, de

la f

orm

atio

n pr

ofes

sion

nelle

, de

l’a

ctio

n hu

man

itaire

et

de la

rec

onst

ruct

ion

du N

ord

et le

urs

dém

embr

emen

ts a

ux n

ivea

ux c

entr

al, r

égio

nal e

t lo

cal.

• C

olle

ctiv

ités

terr

itoria

les

(rég

ions

, cer

cles

et

com

mun

es)

• O

rgan

isat

ions

soc

iopr

ofes

sion

nelle

s A

gric

oles

(agr

icul

ture

, éle

vage

et

pêch

e)

• O

rgan

isat

ions

inte

rnat

iona

les

bi e

t m

ultil

atér

ales

(not

amm

ent

le P

AM

et

le C

ICR)

• O

NG

nat

iona

les

et in

tern

atio

nale

s œ

uvra

nt d

ans

le d

ével

oppe

men

t et

de

l’hum

anita

ire

• A

utre

s ac

teur

s éc

onom

ique

s.

(6)

Rés

ult

ats

de

ges

tio

n/p

erfo

rman

ce, y

co

mp

ris

les

ind

icat

eurs

(p

rog

ram

me

Suis

se),

voi

r ch

apitr

e 6

de la

CS

Do

mai

ne

Edu

cati

on

O

bje

ctif

du

do

mai

ne

Prom

ouvo

ir un

e éd

ucat

ion

de b

ase

de q

ualit

é ad

apté

e au

x co

ntex

tes

terr

itoria

ux e

t un

e fo

rmat

ion

prof

essi

onne

lle

répo

ndan

t au

x op

port

unité

s éc

onom

ique

s lo

cale

s.

Ob

ject

if d

u M

ali

Am

élio

rer

l’éd

uca

tio

n à

to

us

les

niv

eau

x, e

t fa

vori

ser

les

créa

tio

ns

d’e

mp

lois

, dév

elo

pp

er e

t o

rien

ter

la

form

atio

n p

rofe

ssio

nn

elle

ver

s le

s fi

lière

s p

ort

euse

s

Sour

ce: C

RED

D

(1)

Ou

tco

mes

du

po

rtef

euill

e su

isse

(2

) C

on

trib

uti

on

du

pro

gra

mm

e su

isse

(3

) O

utc

om

es d

e d

ével

op

pem

ent

du

M

ali5

Ou

tco

me

1.

Les

jeun

es d

ans

les

régi

ons

appu

yées

par

la D

DC

, son

t em

ploy

able

s, a

vec

le d

ével

oppe

men

t et

la m

ise

en

œuv

re

des

offr

es d

e fo

rmat

ion

adap

tées

aux

fili

ères

por

teus

es e

t au

x be

soin

s du

mar

ché

de l’

empl

oi.

Ch

amp

s d

’ob

serv

atio

n :

La q

ualit

é de

l’of

fre

de la

for

mat

ion

pour

l’in

sert

ion

des

Co

ntr

ibu

tio

n s

uis

se (

hyp

oth

èse

de

chan

gem

ent)

L’

adop

tion

par

la D

DC

d’u

ne s

trat

égie

de

déve

lopp

emen

t de

s fil

ière

s co

urte

s et

div

ersi

fiées

de

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atio

n en

ter

mes

d’

enca

drem

ent

(et

éven

tuel

lem

ent

d’éq

uipe

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ts) t

out

en

assu

rant

une

syn

ergi

e av

ec d

’aut

res

inte

rven

ants

, et

en li

en

avec

la p

oliti

que

natio

nale

va

amél

iore

r le

s co

mpé

tenc

es e

t fa

voris

er l’

empl

oyab

ilité

et

l’ins

ertio

n de

s je

unes

.

Ou

tco

me

1 Fa

voris

er le

s cr

éatio

ns d

’em

ploi

s,

Dév

elop

per

et o

rient

er la

for

mat

ion

prof

essi

onne

lle v

ers

les

filiè

res

port

euse

s (C

RED

D, O

S 22

) C

ham

ps

d’o

bse

rvat

ion

L

a fo

rmat

ion

lié à

l’Em

ploi

; dur

ée d

e

5 C

RE

DD

– C

adre

stra

tégi

que

pour

la R

elan

ce E

cono

miq

ue e

t le

Dév

elop

pem

ent D

urab

le d

u M

ali

Page 33: Stratégie de coopération suisse au Mali 2017-2020€¦ · La Suisse s’est également fortement engagée dans le processus de paix. Conformément au Message sur la coopération

33

26

jeun

es ;

Le d

ialo

gue

publ

ic -

priv

é av

ec le

pôl

e de

l’of

fre

; la

cohé

renc

e en

tre

les

offr

es d

e fo

rmat

ion

et le

s fil

ière

s po

rteu

ses.

In

dic

ateu

rs :

i.1

1. L

es p

arte

naire

s (p

ublic

, priv

é, P

TF) p

artic

ipen

t au

fin

ance

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t de

la f

orm

atio

n pr

ofes

sion

nelle

aux

ni

veau

x du

Min

istè

re d

e tu

telle

et

des

colle

ctiv

ités

terr

itoria

les

; So

urce

/ m

étho

de: r

appo

rt P

AFP

, Rap

port

Con

seil

Régi

onal

, Rap

port

MEF

P LB

201

6 : e

n C

HF.

3 m

illio

ns p

our

le g

ouve

rnem

ent,

6

mill

ions

pou

r le

priv

é et

3.5

mill

ions

pou

r le

pro

gram

me

suis

se d

’app

ui à

la f

orm

atio

n pr

ofes

sion

nelle

PA

FP IV

, so

it au

tot

al C

HF

12.5

mill

ions

. C

ible

202

0 : à

déf

inir

par

une

étud

e sp

écifi

que

i.12.

Tau

x d’

inse

rtio

n de

s je

unes

un

an a

près

la

form

atio

n pa

r ré

gion

et

par

sexe

So

urce

/ m

étho

de: r

appo

rt P

AFP

, Rap

port

Con

seil

régi

onal

, IN

SAT,

ON

EF, R

appo

rt D

NE

LB 2

016

: C

ible

202

0 :

i.1

3. A

ugm

enta

tion

d’au

moi

ns 3

0% d

u re

venu

des

ac

tifs

(h/f

) for

més

au

bout

de

quat

re a

nnée

s de

mis

e en

œuv

re d

u pr

ogra

mm

e po

ur a

u m

oins

70%

des

néfic

iaire

s.

Sour

ce/m

étho

de: R

appo

rt P

AFP

, IN

SAT,

Rap

port

Con

seil

régi

onal

LB

201

6 : 8

0% d

es a

ctifs

(h/f

) for

més

ont

aug

men

leur

rev

enu

de 2

0%

Cib

le 2

020

: à d

éter

min

er s

oit

par

les

sour

ces

ci-d

essu

s ou

par

une

étu

de s

péci

fique

Rés

ult

at in

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édia

ire

: Pi

loté

dan

s la

rég

ion

de S

égou

, le

méc

anis

me

régi

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de

stin

é au

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ance

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t de

la f

orm

atio

n pr

ofes

sion

nelle

axé

su

r l’e

mpl

oi e

st c

onso

lidé

et s

ert

de r

éfér

ence

nat

iona

le

pour

le f

inan

cem

ent

déce

ntra

lisé

de la

FP.

Su

pp

osi

tio

ns

Le P

rogr

amm

e D

écen

nal d

e D

ével

oppe

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t de

la

Form

atio

n pr

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sion

nelle

pou

r l’E

mpl

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st m

is e

n œ

uvre

pa

r le

cof

inan

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ent

du g

ouve

rnem

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et d

es P

TF (S

uiss

e,

AFD

, Can

ada,

Lux

embo

urg)

. Ex

iste

nce

au n

ivea

u ré

gion

al d

’un

méc

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me

de

finan

cem

ent

de la

for

mat

ion

prof

essi

onne

lle a

uque

l pa

rtic

ipe

le s

ecte

ur p

rivé.

R

isq

ues

La

fai

ble

artic

ulat

ion

entr

e le

s pr

ogra

mm

es s

ecto

riels

du

gouv

erne

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t ; L

es in

itiat

ives

uni

laté

rale

s de

s P

TF; L

e m

anqu

e d’

inté

rêt

du s

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ur p

rivé

à la

for

mat

ion

prof

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onne

lle.

La c

onjo

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re é

cono

miq

ue d

éfav

orab

le.

l’em

ploi

cré

e; r

éper

toire

des

fili

ères

ac

tual

isé

Ind

icat

eurs

1.

Le

Fon

ds N

atio

nal p

our

l’Em

ploi

de

s Je

unes

(FN

EJ) e

st r

enfo

rcé

par

le g

ouve

rnem

ent

; 2.

Le

s ca

paci

tés

d’in

terv

entio

n de

l’I

nstit

ut N

atio

nal d

’Ingé

nier

ie d

e la

For

mat

ion

Prof

essi

onne

lle

(INIF

ORP

) son

t re

nfor

cées

;

3.

Le p

roce

ssus

de

colle

cte

et

d’an

alys

e de

s do

nnée

s su

r le

s em

ploi

s cr

éés,

est

am

élio

ré.

Sour

ce: C

RED

D

Ou

tco

me

2.

Les

enfa

nts

et le

s ad

ulte

s bé

néfic

ient

d’u

ne o

ffre

d’

éduc

atio

n ad

apté

e gr

âce

à de

s se

rvic

es (p

rogr

amm

es e

t

Co

ntr

ibu

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n s

uis

se (

hyp

oth

èse

de

chan

gem

ent)

La

ges

tion

de l’

éduc

atio

n de

bas

e pa

r le

s co

llect

ivité

s te

rrito

riale

s en

rel

atio

n av

ec le

s fa

mill

es e

t le

s se

rvic

es

Ou

tco

me

2 A

mél

iore

r l’é

duca

tion

à to

us le

s ni

veau

x et

l’al

phab

étis

atio

n (C

RED

D, O

S 22

)

Page 34: Stratégie de coopération suisse au Mali 2017-2020€¦ · La Suisse s’est également fortement engagée dans le processus de paix. Conformément au Message sur la coopération

34

27

ense

igne

men

ts) d

ével

oppé

s et

mis

en

œuv

re d

ans

les

zone

s d’

inte

rven

tion.

C

ham

ps

d’o

bse

rvat

ion

Te

st e

t fin

alis

atio

n et

mis

e à

l’éch

elle

du

nouv

eau

prog

ram

me

des

inst

ituts

de

form

atio

n de

s m

aîtr

es (I

FM) d

u pa

ys, f

orm

atio

n de

s pr

ofes

seur

s d’

ense

igne

men

t no

rmal

, al

phab

étis

atio

n de

s ad

ulte

s.

Ind

icat

eurs

i.2

1: F

orm

atio

n de

s fo

rmat

eurs

et

élèv

es m

aitr

es a

u ni

veau

cu

rric

ulum

des

ens

eign

emen

ts f

onda

men

taux

et

norm

aux.

So

urce

/mét

hode

: MEN

LB

201

6 : 0

for

mat

eurs

et

élèv

es m

aîtr

es d

es in

stitu

tions

de

for

mat

ion

des

3 ré

gion

s d’

inte

rven

tion

de la

DD

C.

Cib

le 2

020

: Tou

s le

s fo

rmat

eurs

et

élèv

es-m

aîtr

es d

es

inst

itutio

ns d

e fo

rmat

ion

des

3 ré

gion

s d’

inte

rven

tion

de

la D

DC

(Le

nom

bre

dépe

nd d

u no

mbr

e d’

élèv

es in

scrit

s,

et c

e no

mbr

e dé

pend

du

nom

bre

des

beso

ins

de l’

état

po

ur l’

anné

e en

que

stio

n et

du

résu

ltat

du c

onco

urs

d’en

trée

). Ø

co

ntr

ibu

e à

la m

esu

re d

e A

RI-

EV2

i.2

2: N

ombr

e d’

alte

rnat

ives

dév

elop

pées

au

nive

au lo

cal e

t m

ises

à l’

éche

lle a

u ni

veau

nat

iona

l

Sour

ce/m

étho

de: M

EN (r

appo

rt)

LB 2

016

:02

Cib

le 2

020

:05

tech

niqu

es c

once

rnés

per

met

d’a

mél

iore

r la

qua

lité

des

ense

igne

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ts e

t de

s ap

pren

tissa

ges.

Le

dév

elop

pem

ent

d’al

tern

ativ

es é

duca

tives

val

idée

s pa

r le

go

uver

nem

ent

perm

et d

’am

élio

rer

la p

rise

en c

harg

e de

s en

fant

s ta

libés

, ex-

com

batt

ants

, enf

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hor

s éc

ole

ains

i qu

e l’a

lpha

bétis

atio

n de

s ad

ulte

s.

Sup

po

siti

on

s Le

s M

inis

tère

s en

cha

rge

de l’

éduc

atio

n de

bas

e et

de

la

form

atio

n pr

ofes

sion

nelle

rev

isite

nt le

s cu

rric

ula

de

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atio

n da

ns le

but

d’a

mél

iore

r la

qua

lité

de la

for

mat

ion

et d

e l’e

ncad

rem

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péda

gogi

que.

Les

com

ités

de g

estio

n sc

olai

res

assu

men

t de

man

ière

eff

ectiv

e le

ur r

ôle

de

suiv

i/con

trôl

e de

pro

xim

ité.

Ris

qu

es

La s

ortie

de

cert

ains

bai

lleur

s im

port

ants

du

sect

eur.

Pe

rtur

batio

n de

s an

nées

sco

laire

s (c

rise

polit

ico-

sécu

ritai

re,

grèv

e de

s en

seig

nant

s et

étu

dian

ts).

Ch

amp

s d

’ob

serv

atio

n

Taux

de

réus

site

aux

exa

men

s ; t

aux

d’al

phab

étis

atio

n de

s ad

ulte

s ;

Ind

icat

eurs

1.

Ta

ux b

rut

de s

cola

risat

ion

au

prem

ier

cycl

e de

l’en

seig

nem

ent

fond

amen

tal

2.

Taux

bru

t d’

adm

issi

on

3.

Rapp

ort

fille

s/ga

rçon

s au

pre

mie

r cy

cle

de l’

ense

igne

men

t fo

ndam

enta

l 4.

Ra

tio é

lève

s-m

aîtr

e au

prim

aire

et

au s

econ

daire

ven

tilé

par

régi

on

5.

Taux

d’a

lpha

bétis

atio

n de

la

popu

latio

n de

15-

24 a

ns

Ou

tco

me

3. L

es c

olle

ctiv

ités

terr

itoria

les

assu

rent

la

mai

tris

e d’

ouvr

age

dans

le d

omai

ne d

e l’é

duca

tion

de b

ase

et d

e la

for

mat

ion

prof

essi

onne

lle

Ch

amp

s d

’ob

serv

atio

n

Fonc

tionn

alité

des

cad

res

de c

once

rtat

ion

des

acte

urs

de

l’édu

catio

n de

bas

e et

de

la f

orm

atio

n pr

ofes

sion

nelle

et

des

com

ités

de g

estio

n sc

olai

re ;

C

ohér

ence

ent

re le

s ac

tions

de

déve

lopp

emen

t et

la

polit

ique

rég

iona

le d

e dé

velo

ppem

ent

de l’

éduc

atio

n de

ba

se e

t de

la f

orm

atio

n pr

ofes

sion

nelle

In

dic

ateu

rs :

Co

ntr

ibu

tio

n s

uis

se (

hyp

oth

èse

de

chan

gem

ent)

Le

tra

nsfe

rt d

es c

ompé

tenc

es e

t de

s re

ssou

rces

aux

co

llect

ivité

s te

rrito

riale

s po

ur la

for

mat

ion

prof

essi

onne

lle e

t l’é

duca

tion

de b

ase

perm

et d

e re

nfor

cer

la p

ertin

ence

et

l’eff

icac

ité d

es s

ystè

mes

édu

catif

s da

ns le

s ré

gion

s co

ncer

nées

et

perm

ettr

e le

niv

eau

natio

nal d

e jo

uer

sa

mis

sion

de

cont

rôle

de

qual

ité e

t de

con

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ité.

Su

pp

osi

tio

ns

La r

égio

nalis

atio

n se

con

crét

ise

avec

la m

ise

en p

lace

des

ag

ence

s de

dév

elop

pem

ent

régi

onal

es.

Ave

c le

s co

ntra

ts p

lans

Eta

t-ré

gion

, la

régi

on e

st e

n m

esur

e d’

assu

rer

une

cohé

renc

e de

s ac

tions

de

déve

lopp

emen

t

Ou

tco

me

3 Im

puls

er u

ne d

ynam

ique

de

déve

lopp

emen

t de

s te

rrito

ires

basé

e su

r un

e dé

conc

entr

atio

n et

déc

entr

alis

atio

n du

sys

tèm

e d’

éduc

atio

n et

de

form

atio

n pr

ofes

sion

nelle

C

ham

ps

d’o

bse

rvat

ion

Ta

ux d

e tr

ansf

ert

de r

esso

urce

s fin

anci

ères

aux

col

lect

ivité

s ; e

xist

ence

de

ser

vice

s pr

opre

s de

s co

llect

ivité

s In

dic

ateu

rs

Page 35: Stratégie de coopération suisse au Mali 2017-2020€¦ · La Suisse s’est également fortement engagée dans le processus de paix. Conformément au Message sur la coopération

35

28

i.31:

Un

méc

anis

me

finan

cier

rég

iona

l exi

ste

dans

le

Con

trat

Pla

n Et

at-r

égio

n qu

i per

met

aux

col

lect

ivité

s

d’ex

erce

r le

s co

mpé

tenc

es q

ui le

urs

sont

tr

ansf

érée

s da

ns le

sec

teur

de

l’Edu

catio

n de

bas

e et

de

la F

orm

atio

n pr

ofes

sion

nelle

. So

urce

/mét

hode

: Rap

port

Gou

vern

orat

, Rap

port

des

di

ffér

ents

pro

gram

mes

DD

C, R

appo

rt d

u C

onse

il Ré

gion

al

LB 2

016

: 0 r

égio

n

Cib

le 2

020

: 3 r

égio

ns

Ø c

on

trib

ue

par

tiel

lem

ent

à la

mes

ure

de

AR

I-G

O2

(tra

nsf

ert

bu

dg

étai

re a

ux

CT

po

ur

EB-F

P)

i.32:

Les

pro

gram

mes

d’é

duca

tion

de b

ase,

d’

alph

abét

isat

ion

et d

e fo

rmat

ion

prof

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onne

lle s

ont

élab

orés

sur

la b

ase

des

spéc

ifici

tés

cultu

relle

s,

pote

ntia

lités

éco

nom

ique

s et

coh

éren

ts a

vec

les

polit

ique

s se

ctor

ielle

s ai

nsi q

ue le

s pr

ogra

mm

es

déce

nnau

x de

l’éd

ucat

ion

et d

e la

for

mat

ion

prof

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onne

lle.

Sour

ce /m

étho

de: R

appo

rts

Min

istè

res

Educ

atio

n et

Fo

rmat

ion

Prof

essi

onne

lle

LB 2

016

: 3

Cib

le 2

020

: 5

soci

o-éd

ucat

ive

entr

e le

s di

ffér

ents

niv

eaux

de

colle

ctiv

ité.

Ris

qu

es

Les

rési

stan

ces

des

serv

ices

cen

trau

x de

l’Et

at p

our

le

tran

sfer

t ef

fect

if de

s re

ssou

rces

et

des

com

péte

nces

. Le

man

que

de r

esso

urce

s hu

mai

nes

qual

ifiée

s po

ur

acco

mpa

gner

les

colle

ctiv

ités.

La

con

fusi

on d

ans

les

mis

sion

s de

s A

DR

et d

es c

olle

ctiv

ités

régi

onal

es.

1.

Part

du

budg

et d

e l’E

tat

tran

sfér

ée

aux

colle

ctiv

ités

terr

itoria

les

2.

Nom

bre

de C

ontr

at P

lan

Etat

-Ré

gion

s

3.

Nom

bre

d’A

genc

e Ré

gion

ales

de

Dév

elop

pem

ent

opér

atio

nnel

s 4.

N

ombr

e de

sch

émas

dire

cteu

rs d

e la

for

mat

ion

prof

essi

onne

lle

élab

orés

et

valid

és

(4)

Lig

nes

d’in

terv

enti

on

(p

rog

ram

me

suis

se)

Ou

tco

me

1 : F

orm

atio

n P

rofe

ssio

nn

elle

et

mar

ché

de

l’em

plo

i :

§ O

ffrir

une

rép

onse

au

déve

lopp

emen

t de

s pe

tits

mét

iers

urb

ains

et

sem

i-urb

ains

pou

rvoy

eurs

d’e

mpl

oi ;

§ A

ctua

lisat

ion

des

filiè

res

port

euse

s d’

empl

oi a

u ni

veau

rég

iona

l §

Déf

initi

on d

es c

onte

nus

de f

orm

atio

n en

lien

ave

c le

s be

soin

s de

s éc

onom

ies

loca

les

§ M

obili

satio

n de

s PT

F po

ur u

ne m

utua

lisat

ion

des

fond

s §

Impl

icat

ion

accr

ue d

u se

cteu

r pr

ivé

Ou

tco

me

2 : E

du

cati

on

de

bas

e fo

rmel

le e

t n

on

fo

rmel

le

§ So

uten

ir la

rep

rise

de l’

écol

e da

ns le

s zo

nes

touc

hés

par

la c

rise

et d

’insé

curit

é ré

sidu

elle

; §

Prom

ouvo

ir de

s al

tern

ativ

es p

our

pren

dre

en c

ompt

e le

s be

soin

s sp

écifi

ques

, des

enf

ants

non

sco

laris

és e

t dé

scol

aris

és p

réco

ces,

des

enf

ants

des

com

mun

auté

s no

mad

es, d

e je

unes

tal

ibés

, des

ex-

com

batt

ants

, les

non

orie

ntés

du

dipl

ôme

d’ét

ude

fond

amen

tale

, ain

si q

ue l’

alph

abét

isat

ion

des

adul

tes)

; §

App

ui à

l’él

abor

atio

n du

nou

veau

cur

ricul

um d

es in

stitu

ts d

e fo

rmat

ion

de m

aîtr

es

§ A

ppui

à la

cré

atio

n de

pas

sere

lles

entr

e l’é

duca

tion

de b

ase

et la

for

mat

ion

prof

essi

onne

lle

§ Pr

omot

ion

d’al

tern

ativ

es p

our

sout

enir

la s

cola

risat

ion

et le

mai

ntie

n de

s fil

les

à l’é

cole

,

Page 36: Stratégie de coopération suisse au Mali 2017-2020€¦ · La Suisse s’est également fortement engagée dans le processus de paix. Conformément au Message sur la coopération

36

29

Ou

tco

me

3 : G

esti

on

déc

entr

alis

ée d

e l’é

du

cati

on

de

bas

e et

de

la f

orm

atio

n p

rofe

ssio

nn

elle

: §

App

uyer

la d

écen

tral

isat

ion/

régi

onal

isat

ion

de l’

éduc

atio

n de

bas

e et

de

la f

orm

atio

n pr

ofes

sion

nelle

; §

Util

iser

ABS

/D c

omm

e ou

til d

e fin

ance

men

t po

ur r

enfo

rcer

la d

écen

tral

isat

ion

; §

Con

trib

uer

à la

mis

e à

l’éch

elle

du

disp

ositi

f ré

gion

al d

e pi

lota

ge d

e la

for

mat

ion

prof

essi

onne

lle p

our

l’em

ploi

;

§ Re

nfor

cem

ent

des

colle

ctiv

ités

terr

itoria

les

dans

la g

estio

n dé

cent

ralis

é de

l’éd

ucat

ion

de b

ase

et d

e la

for

mat

ion

prof

essi

onn

elle

à t

rave

rs le

s co

mité

s de

ges

tion

scol

aire

§

Con

cept

ion

de p

oliti

ques

rég

iona

les

d’éd

ucat

ion

de b

ase

et d

e fo

rmat

ion

prof

essi

onne

lle

§ D

ialo

gue

polit

ique

au

nive

au n

atio

nal p

our

un t

rans

fert

eff

ectif

des

com

péte

nces

et

des

ress

ourc

es a

ux c

olle

ctiv

ités

terr

itoria

les

§

Dév

elop

pem

ent

de c

ompé

tenc

e de

s re

ssou

rces

hum

aine

s po

ur s

oute

nir

le d

ével

oppe

men

t éc

onom

ique

loca

l D

imen

sio

n r

égio

nal

e :

§ Pa

rtic

ipat

ion

à la

for

mul

atio

n de

s pr

ogra

mm

es r

égio

naux

et

aux

mom

ents

for

ts d

es p

rogr

amm

es, s

uivi

s co

ncer

tés

avec

le n

ivea

u ré

gion

al, p

rise

en c

ompt

e de

s ré

sulta

ts d

es p

rogr

amm

es r

égio

naux

dan

s le

s Ra

ppor

ts a

nnue

ls, p

rise

en c

ompt

e de

s pr

ogra

mm

es r

égio

naux

dan

s le

dia

logi

que

polit

ique

sec

torie

l de

la D

DC

, va

loris

atio

n de

bon

nes

prat

ique

s pa

ys a

u se

in d

’inst

ance

s so

us r

égio

nale

s, e

tc…

) §

Dév

elop

pem

ent

d’un

e bo

nne

inte

ract

ion

avec

les

prog

ram

mes

rég

iona

ux (p

artic

ipat

ion

à la

for

mul

atio

n de

s pr

ogra

mm

es r

égio

naux

et

aux

mom

ents

for

ts d

es

prog

ram

mes

, sui

vis

conc

erté

s av

ec le

niv

eau

régi

onal

, pris

e en

com

pte

des

résu

ltats

des

pro

gram

mes

rég

iona

ux d

ans

les

RA, p

rise

en c

ompt

e de

s pr

ogra

mm

es

régi

onau

x da

ns le

dia

logi

que

polit

ique

sec

torie

l de

la D

DC

, val

oris

atio

n de

bon

nes

prat

ique

s pa

ys a

u se

in d

’inst

ance

s so

us r

égio

nale

s, e

tc…

) §

Suiv

i des

org

anis

atio

ns s

ous

régi

onal

es s

oute

nues

par

la D

DC

(UEM

OA

, CED

EAO

, aut

res)

don

t le

s ac

tivité

s en

édu

catio

n/fo

rmat

ion

peuv

ent

faire

pro

gres

ser

les

syst

èmes

édu

catif

s et

les

polit

ique

s au

niv

eau

natio

nal

(5)

Res

sou

rces

, par

ten

aria

ts (

pro

gra

mm

e su

isse

) M

oye

ns

fin

anci

ers

Form

es d

e co

op

érat

ion

coop

érat

ion

mul

ti-bi

; coo

péra

tion

délé

guée

; m

anda

t ; c

ontr

ibut

ion

; Pr

inci

pau

x p

arte

nai

res

Min

istè

res

en c

harg

e de

l’éd

ucat

ion

de b

ase

et d

e la

for

mat

ion

prof

essi

onne

lle ;

le m

inis

tère

en

char

ge d

e la

déc

entr

alis

atio

n et

des

col

lect

ivité

s te

rrito

riale

s PT

Fs a

ctifs

dan

s le

sec

teur

de

l’édu

catio

n de

bas

e et

de

la f

orm

atio

n pr

ofes

sion

nelle

, les

col

lect

ivité

s te

rrito

riale

s, le

s or

gani

satio

ns s

ocio

pro

fess

ionn

elle

s, le

s or

gani

satio

ns d

e la

soc

iété

civ

ile ;

les

opér

ateu

rs d

e fo

rmat

ion

; le

sect

eur

priv

é ; l

es c

ham

bres

con

sula

ires

; les

com

mun

auté

s.

(6)

Rés

ult

ats

de

ges

tio

n/p

erfo

rman

ce, y

co

mp

ris

les

ind

icat

eurs

(p

rog

ram

me

Suis

se),

voi

r ch

apitr

e 6

de la

CS.

D

om

ain

e : G

ou

vern

ance

et

Paix

O

bje

ctif

du

do

mai

ne

Renf

orce

r un

e so

ciét

é m

alie

nne

capa

ble

de c

onst

ruire

un

vivr

e en

sem

ble

dans

le c

adre

d’u

n di

alog

ue n

atio

nal i

nclu

sif

et

d’in

stitu

tions

légi

times

red

evab

les

enve

rs d

es c

itoye

nnes

et

cito

yens

dyn

amiq

ues

et r

espo

nsab

les.

Ob

ject

if d

u M

ali

Ass

urer

le d

ével

oppe

men

t te

rrito

rial

incl

usif

et la

réd

uctio

n de

s in

égal

ités

dans

un

Mal

i apa

isé

et u

ni

Page 37: Stratégie de coopération suisse au Mali 2017-2020€¦ · La Suisse s’est également fortement engagée dans le processus de paix. Conformément au Message sur la coopération

37

30

Sour

ce :

Axe

str

atég

ique

1 d

u C

RED

D

(1)

Ou

tco

mes

du

po

rtef

euill

e su

isse

(2)

Co

ntr

ibu

tio

n d

u p

rog

ram

me

suis

se

(3)

Ou

tco

mes

de

dév

elo

pp

emen

t d

u

Mal

i O

utc

om

e 1

: D

es in

stitu

tions

légi

times

au

nive

au n

atio

nal f

avor

isan

t la

lu

tte

cont

re l’

impu

nité

, la

réco

ncili

atio

n et

la r

econ

stru

ctio

n so

nt m

ises

en

plac

e et

fon

ctio

nnel

les

Ind

icat

eurs

et

cham

ps

d’o

bse

rvat

ion

s :

i.11

Nom

bre

d’an

tenn

es r

égio

nale

s de

la C

VJR

aya

nt

recu

eilli

les

dépo

sitio

ns d

es v

ictim

es c

onfo

rmém

ent

aux

stan

dard

s ét

ablis

par

la C

omm

issi

on

So

urce

/mét

hode

: ra

ppor

ts p

ério

diqu

es d

e la

CV

JR

LB :

2016

0 a

nten

nes

régi

onal

es

Cib

le 2

020

6 a

nten

nes

régi

onal

es (G

ao, K

idal

, Mop

ti,

Tom

bouc

tou,

Ség

ou e

t Ba

mak

o)

i.1

2. n

ombr

e de

per

sonn

es d

épla

cées

qui

son

t re

tour

nées

et

cel

les

qui o

nt in

tégr

é de

nou

veau

x si

tes

(H/F

/jeun

es)

So

urce

/mét

hode

: O

rgan

isat

ion

Inte

rnat

iona

le p

our

la

Mig

ratio

n (O

IM) –

Dire

ctio

n N

atio

nale

du

Dév

elop

pem

ent

Soci

al D

ND

S/ M

étho

de :

Mat

rice

de

Suiv

i des

Dép

lacé

s (D

ispl

acem

ent

Trac

king

Mat

rix,

DTM

) LB

201

6 : 4

2'00

0 pe

rson

nes

Cib

le 2

020

: 100

'000

per

sonn

es

Ø c

on

trib

ue

par

tiel

lem

ent

à la

mes

ure

de

AR

I-F2

Co

ntr

ibu

tio

n s

uis

se (

hyp

oth

èse

de

chan

gem

ent)

Tr

aite

men

t du

pas

sé (T

dP) :

Un

sout

ien

à la

réf

lexi

on

stra

tégi

que

et u

n so

utie

n po

litiq

ue a

insi

qu’

un a

ppui

à

l’opé

ratio

nnal

isat

ion

de la

Com

mis

sion

Jus

tice,

Vér

ité e

t Ré

conc

iliat

ion

(CV

JR),

au n

ivea

u ce

ntra

l et

au n

ivea

u ré

gion

al, f

acili

te le

bon

fon

ctio

nnem

ent

de la

CV

JR e

t ou

vre

des

espa

ces

de d

ialo

gue

dans

le p

ays.

O

rgan

ism

es d

e su

ivi e

t de

coo

rdin

atio

n6 : L

’app

ui d

e la

Su

isse

aux

org

anis

mes

de

suiv

i et

de c

oord

inat

ion

de

l’Acc

ord

pour

la P

aix

et la

Réc

onci

liatio

n af

in d

e fa

voris

er la

m

ise

en œ

uvre

eff

ectiv

e de

ses

dis

posi

tions

, Pr

otec

tion

: un

mei

lleur

res

pect

du

Dro

it in

tern

atio

nal

hum

anita

ire (D

IH) p

ar le

s pa

rtie

s au

con

flit

cont

ribue

ra à

pr

éven

ir le

s ab

us c

ontr

e le

s ci

vils

et

amél

iore

r l’a

ccès

des

po

pula

tions

vul

néra

bles

à u

ne a

ssis

tanc

e hu

man

itaire

et

à de

s se

rvic

es d

e pr

otec

tion

de q

ualit

é A

ppui

aux

éle

ctio

ns L

a te

nue

d’él

ectio

ns li

bres

, inc

lusi

ves

et

tran

spar

ente

s à

tra

vers

l’éd

ucat

ion

à la

cito

yenn

eté,

la

méd

iatio

n et

la g

estio

n de

s co

nflit

s él

ecto

raux

(DSH

), la

re

prés

enta

tivité

des

gro

upes

vul

néra

bles

don

t le

s fe

mm

es e

t de

s je

unes

dan

s le

s in

stan

ces

de p

rise

de d

écis

ion,

l’o

bser

vatio

n ci

toye

nne

des

élec

tions

per

met

d’a

ssur

er la

gitim

ité e

t la

cré

dibi

lité

des

inst

itutio

ns lo

cale

s et

gion

ales

élu

es.

Sup

po

siti

on

s •

Le c

onte

xte

polit

ique

et

sécu

ritai

re r

end

poss

ible

le

dépl

oiem

ent

d’ac

tivité

s cl

és s

ur t

oute

l’ét

endu

e du

te

rrito

ire, t

elle

s qu

e le

s él

ectio

ns e

t le

s en

quêt

es d

e la

C

VJR

. •

Les

auto

rités

mal

ienn

es c

olla

bore

nt d

e m

aniè

re

cons

truc

tive

avec

les

PTF.

Ou

tco

me

1 Le

gou

vern

emen

t d

u M

ali a

ssur

e le

re

tour

à la

pai

x et

la c

ohés

ion

soci

ale

et

enga

ge le

s ré

form

es in

stitu

tionn

elle

s et

po

litiq

ues

pour

le d

ével

oppe

men

t

équi

libré

ent

re t

oute

s le

s ré

gion

s du

M

ali.

Sour

ce :

….

Ch

amp

s d

’ob

serv

atio

n

1.

Pris

e en

com

pte

de la

solu

tion

1325

(Gen

re)

2.

Situ

atio

n sé

curit

aire

, 3.

Le

s ré

form

es p

oliti

ques

et

inst

itutio

nnel

les

4.

Reto

ur d

es d

épla

cés

et

réfu

giés

Le

s in

dic

ateu

rs

• N

ombr

e de

mes

ures

/ref

orm

es

pris

es p

our

la m

ise

en œ

uvre

de

l’Acc

ord

pour

la P

aix

et la

conc

iliat

ion

Nat

iona

le

• Ef

fect

ivité

du

DD

R

• N

ombr

e de

per

sonn

es d

épla

cées

re

tour

nées

, et

réin

tégr

ées

• N

ombr

e d’

infr

astr

uctu

res

soci

aux

de b

ase

réha

bilit

ées

6 E

n pa

rticu

lier,

le C

omité

de

Sui

vi d

e l’A

ccor

d (C

SA

) et l

e B

urea

u du

Hau

t Rep

rése

ntan

t du

Pré

side

nt p

our l

a m

ise

en œ

uvre

de

l’Acc

ord.

Page 38: Stratégie de coopération suisse au Mali 2017-2020€¦ · La Suisse s’est également fortement engagée dans le processus de paix. Conformément au Message sur la coopération

38

31

Ris

qu

es

• Fa

ible

vol

onté

pol

itiqu

e (g

ouve

rnem

ent,

ex-

grou

pes

arm

és) p

our

la m

ise

en œ

uvre

eff

ectiv

e d

e l’A

ccor

d •

La d

étér

iora

tion

soud

aine

de

la s

ituat

ion

sécu

ritai

re n

e pe

rmet

pas

le d

érou

lem

ent

des

inte

rven

tions

hu

man

itaire

s

• le

s co

ntes

tatio

ns é

lect

oral

es, l

es r

isqu

es d

’att

aque

s et

d’

intim

idat

ions

pou

rron

t r

édui

re la

par

ticip

atio

n de

s ci

toye

ns e

t re

nfor

cer

le s

entim

ent

de m

argi

nalis

atio

n de

cer

tain

s gr

oupe

s so

ciau

x et

ent

ache

r la

légi

timat

ion

des

inst

itutio

ns

• la

non

-incl

usiv

ité d

u pr

oces

sus

de r

écon

cilia

tion

O

utc

om

e 2

: La

soc

iété

civ

ile, i

nclu

ant

lead

ers

trad

ition

nels

, fem

mes

et

jeun

es, s

’org

anis

e po

ur e

xerc

er la

vei

lle c

itoye

nne

et

part

icip

e à

l’eff

ort

de c

ohés

ion

soci

ale

en lu

ttan

t co

ntre

l’e

xclu

sion

, dan

s le

s ré

gion

s d’

inte

rven

tion.

Ind

icat

eurs

et

cham

ps

d’o

bse

rvat

ion

:

i.21:

nom

bre

de f

emm

es, e

nfan

ts e

t de

s re

fugi

és/d

épla

cés

dont

les

beso

ins

sont

fin

ancé

s p

ar l

es b

udge

ts d

es

colle

ctiv

ités

dan

s le

s r

égio

ns d

’inte

rven

tion.

Sour

ce /

mét

hode

: LB

201

7 : 5

92'0

00 p

erso

nnes

dan

s le

bes

oin

(équ

ival

ent

pers

onne

s ci

blée

s se

lon

le H

uman

itaria

n Re

spon

se P

lan

2017

), do

nt 5

2% f

emm

es, 5

4% e

nfan

ts,

94,2

% r

epat

riés/

reto

urné

s et

dép

lacé

s

Cib

le 2

020

: Réd

uctio

n de

10%

par

an

des

pers

onne

s da

ns le

bes

oin.

Ø

co

ntr

ibu

e à

la m

esu

re d

e A

RI-

F2

i.22:

Deg

ré d

e sa

tisfa

ctio

n de

s fe

mm

es m

alie

nnes

qua

nt à

le

ur im

plic

atio

n et

la p

rise

en c

ompt

e de

leur

s pr

éocc

upat

ions

, dan

s la

mis

e en

œuv

re d

e l’A

ccor

d po

ur la

Pai

x et

la R

écon

cilia

tion

Sour

ce /

mét

hode

: en

quêt

e d’

opin

ion

Co

ntr

ibu

tio

n s

uis

se

Exer

cice

de

la c

itoye

nnet

é ac

tive

et la

red

ditio

n de

s co

mpt

es: l

e re

nfor

cem

ent

des

capa

cité

s d

e ve

ille

cito

yenn

e de

s or

gani

satio

ns d

e la

soc

iété

civ

ile, d

es je

unes

/fem

mes

le

ader

s pe

rmet

d’a

mél

iore

r la

tra

nspa

renc

e da

ns la

ges

tion

des

affa

ires

publ

ique

s et

la

déliv

ranc

e de

s se

rvic

es d

e

qual

ité a

ux p

opul

atio

ns.

Dia

logu

e, t

rans

form

atio

n de

s co

nflit

s e

t co

hési

on s

ocia

le :

Le r

enfo

rcem

ent

des

méc

anis

mes

de

dial

ogue

incl

usif

au

nive

au lo

cal e

t na

tiona

l (re

ncon

tres

inte

r et

intr

a-co

mm

unau

taire

s ;

cerc

les

de p

aix

regr

oupa

nt d

es f

emm

es),

faci

lite

l’acc

ès d

es p

opul

atio

ns a

ux s

ervi

ces

de p

rote

ctio

n et

co

nsol

ide

la c

ohés

ion

soci

ale

dan

s le

s ré

gion

s, n

otam

men

t au

Nor

d et

au

Cen

tre.

Su

pp

osi

tio

ns

• Le

s st

raté

gies

loca

les

répo

nden

t au

bes

oin

impé

ratif

de

con

fianc

e, d

e pa

ix e

t de

coh

ésio

n de

soc

iale

, •

Renf

orce

men

t du

tis

su s

ocia

l par

l’in

clus

ivité

à t

ous

les

nive

aux

du p

roce

ssus

de

réco

ncili

atio

n, p

erm

ettr

a à

la S

uiss

e de

se

posi

tionn

er c

omm

e pa

rten

aire

pr

ivilé

gié

dans

le d

ialo

gue

incl

usif.

Ris

qu

es

• Le

s te

nsio

ns in

ter

et in

trac

omm

unau

taire

s au

gmen

tent

du

fai

t du

ret

our

des

dépl

acés

, ce

qui m

et à

ris

que

la

cohé

sion

soc

iale

. •

Inst

abili

té p

oliti

co-s

écur

itaire

Rétic

ence

, man

que

de c

onfia

nce

et f

aibl

e ad

hési

on d

es

Ou

tco

me

2 La

soc

iété

civ

ile, n

otam

men

t le

s or

gani

satio

ns d

e fe

mm

es e

t de

jeun

es,

les

auto

rités

tra

ditio

nnel

les

et

relig

ieus

es, a

ppor

te le

ur p

lein

con

cour

s à

la r

éalis

atio

n de

s ob

ject

ifs d

e l’A

ccor

d (A

rt.5

1 : A

ccor

d de

pai

x)

Ch

amp

s d

’ob

serv

atio

n

• A

ppro

pria

tion

et e

ngag

emen

t da

ns la

mis

e en

œuv

re d

e l’A

ccor

d en

vue

de

la

réco

ncili

atio

n na

tiona

le.

• Pr

ise

en c

ompt

e du

gen

re

dans

la g

estio

n de

s co

nflit

s (R

ésol

utio

n 13

25).

Le

s in

dic

ateu

rs

• St

atut

des

che

fs d

e fr

actio

ns, d

e vi

llage

s et

de

quar

tiers

ado

pté

• M

écan

ism

es e

ndog

ènes

de

gouv

erna

nce

de la

séc

urité

, de

prév

entio

n et

de

réso

lutio

n de

s co

nflit

s op

érat

ionn

els

• Po

urce

ntag

e de

fem

mes

et

jeun

es d

ans

les

stru

ctur

es d

e m

ise

en œ

uvre

de

l’acc

ord

de

paix

et

de r

écon

cilia

tion.

Page 39: Stratégie de coopération suisse au Mali 2017-2020€¦ · La Suisse s’est également fortement engagée dans le processus de paix. Conformément au Message sur la coopération

39

32

LB 2

016

(pre

miè

re e

nquê

te e

n 20

17) :

fai

ble

taux

de

satis

fact

ion

parm

i les

fem

mes

mal

ienn

es

Cib

le 2

020

(à d

éter

min

er e

n fo

nctio

n de

l’en

quêt

e 20

17) :

au

gmen

tatio

n se

nsib

le d

u ta

ux d

e sa

tisfa

ctio

n pa

rmi l

es

fem

mes

mal

ienn

es.

grou

pes

cibl

es

• Fa

ible

app

ropr

iatio

n et

com

mun

icat

ion

avec

les

acte

urs

loca

ux.

Ou

tco

me

3 :

Les

nouv

elle

s in

stitu

tions

rég

iona

les

et lo

cale

s da

ns le

s tr

ois

régi

ons

d’in

terv

entio

n s

’eng

agen

t da

ns la

pro

mot

ion

du

déve

lopp

emen

t éc

onom

ique

ter

ritor

ial e

t in

vest

isse

nt d

ans

les

serv

ices

soc

iaux

aux

pop

ulat

ions

.

Ind

icat

eurs

et

cham

ps

d’o

bse

rvat

ion

:

i.31:

Nom

bre

de p

erso

nnes

bén

éfic

iaire

s d

es

inve

stis

sem

ents

soc

ioéc

onom

ique

s da

ns le

s ré

gion

s et

de

pôle

s ur

bain

s p

riorit

aire

s d’

inte

rven

tion.

Sour

ce /

mét

hode

: rap

port

s, e

nquê

tes

annu

el

d'op

inio

ns

LB 2

016

: 1 C

onse

il Ré

gion

al

C

ible

202

0 : 3

Con

seils

Rég

iona

ux, 3

int

er

co

llect

ivité

s, 5

com

mun

es u

rbai

nes

Ø p

eut

con

trib

uer

à la

mes

ure

de

AR

I-F1

i.3

2: p

ourc

enta

ge d

es v

olum

es o

u «

part

» d

u bu

dget

an

nuel

d'in

vest

isse

men

t ré

alis

é pa

r ré

gion

d'in

terv

entio

n au

x in

fras

truc

ture

s so

cioé

cono

miq

ues

(éco

les,

cen

tre

de

sant

é, e

au, m

arch

és, a

batt

oirs

, etc

.)

Sour

ce /

mét

hode

: son

dage

ann

uel,

enqu

êtes

, rap

port

s de

s pr

ojet

s fin

ancé

s LB

201

6 : 2

0%:

Cib

le 2

020

: 50%

Co

ntr

ibu

tio

n s

uis

se (

hyp

oth

èse

de

chan

gem

ent)

D

ével

oppe

men

t éc

onom

ique

ter

ritor

ial

: L’

appu

i aux

in

itiat

ives

de

prom

otio

n d

u dé

velo

ppem

ent

écon

omiq

ue

terr

itoria

l in

clus

if de

s ré

gion

s et

des

vill

es s

econ

daire

s

perm

et d

’am

élio

rer

la r

éalis

atio

n co

ncer

tée

des

pro

jets

d’

inve

stis

sem

ents

str

uctu

rant

s..

Dia

logu

e po

litiq

ue p

our

le f

inan

cem

ent

de la

cent

ralis

atio

n : l

e re

nfor

cem

ent

du d

ialo

gue

polit

ique

au

tour

de

l’App

ui B

udgé

taire

Sec

torie

l Déc

entr

alis

é, c

omm

e op

tion

de f

inan

cem

ent

de la

déc

entr

alis

atio

n pe

rmet

d’

amél

iore

r la

tra

nspa

renc

e et

le t

rans

fert

dire

ct d

es

ress

ourc

es a

ux c

olle

ctiv

ités

terr

itoria

les.

Su

pp

osi

tio

ns

• le

mai

ntie

n de

la v

olon

té p

oliti

que

pour

la

déce

ntra

lisat

ion

renf

orcé

e à

trav

ers

la

régi

onal

isat

ion

; •

l’eng

agem

ent

des

stru

ctur

es n

atio

nale

s de

pilo

tage

du

tra

nsfe

rt d

es c

ompé

tenc

es e

t de

s re

ssou

rces

,

Ris

qu

es

• D

es t

ensi

ons

élec

tora

les

résu

ltant

d’é

lect

ions

loca

les

et r

égio

nale

s no

n cr

édib

les

et n

on t

rans

pare

ntes

, •

Con

fusi

on /m

auva

ise

inte

rpré

tatio

n de

la r

elat

ion

et

des

rôle

s en

tre

colle

ctiv

ités

terr

itoria

les

et le

s no

uvea

ux in

stru

men

ts d

’app

ui à

la r

égio

nalis

atio

n (A

DR)

Ou

tco

me

3 Pr

omou

voir

le d

ével

oppe

men

t te

rrito

rial

équi

libré

des

rég

ions

et

des

pôle

s U

rbai

ns p

our

la f

ourn

iture

de

serv

ices

de

qua

lité

par

les

colle

ctiv

ités

terr

itoria

les

aux

popu

latio

ns (c

f D

CPN

D

2015

-202

4)

Ch

amp

s d

’ob

serv

atio

n

• Ré

orga

nisa

tion

terr

itoria

le d

es

régi

ons

et d

es v

illes

sec

onda

ires

• le

s ca

paci

tés

des

ress

ourc

es

hum

aine

s de

s co

llect

ivité

s te

rrito

riale

s •

l’eff

ectiv

ité d

ans

le t

rans

fert

des

co

mpé

tenc

es e

t de

s re

ssou

rces

de

l’Et

at a

ux c

olle

ctiv

ités

• l’i

mpl

icat

ion

des

auto

rités

tr

aditi

onne

lles,

des

jeun

es e

t de

s fe

mm

es d

ans

la g

estio

n de

s af

faire

s pu

bliq

ues

loca

les

Ind

icat

eurs

Nom

bre

de c

ontr

ats

plan

s en

tre

l’Eta

t et

les

colle

ctiv

ités

terr

itoria

les

sig

nés

et m

is-e

n œ

uvre

; •

nom

bre

de c

ontr

ats-

plan

s Et

at-

ville

s se

cond

aire

s, e

n lie

n av

ec le

s co

ntra

ts p

lans

Eta

ts-R

égio

n

opér

atio

nnel

s •

degr

é d’

évol

utio

n da

ns le

fin

ance

men

t de

s co

ntra

ts P

lans

nom

bre

des

dom

aine

s de

co

mpé

tenc

es e

t le

vol

ume

des

Page 40: Stratégie de coopération suisse au Mali 2017-2020€¦ · La Suisse s’est également fortement engagée dans le processus de paix. Conformément au Message sur la coopération

40

33

ress

ourc

es t

rans

féré

es a

ux

régi

ons

et a

ux p

ôles

urb

ains

Stat

ut d

es c

hefs

de

frac

tions

, de

villa

ges

et d

e qu

artie

rs a

dopt

é (4

) Li

gn

es d

’inte

rven

tio

n (

pro

gra

mm

e su

isse

)

Ou

tco

me

1 : M

ise

en œ

uvre

de

l’Acc

ord

• A

ppui

à la

réf

lexi

on s

trat

égiq

ue e

t as

sist

ance

tec

hniq

ue e

n m

atiè

re d

e tr

aite

men

t du

pas

sé e

t de

réc

onci

liatio

n

• So

uten

ir le

s es

pace

s de

dia

logu

e su

r le

s ré

form

es p

oliti

ques

et

inst

itutio

nnel

les

Sout

enir

le p

roce

ssus

éle

ctor

al a

ux n

ivea

ux lo

cal e

t ré

gion

al

• So

uten

ir la

rec

onst

ruct

ion

tout

en

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ant

le p

laid

oyer

pou

r l’a

ccès

hum

anita

ire, l

e dé

velo

ppem

ent

au n

ord,

sou

teni

r le

ret

our

et la

réi

ntég

ratio

n de

s dé

plac

és.

O

utc

om

e 2

: Cito

yenn

eté

et c

ohés

ion

soci

ale

• So

uten

ir l’é

labo

ratio

n et

la m

ise

en œ

uvre

des

pla

ns d

’act

ion

loca

ux e

n m

atiè

re d

e ré

conc

iliat

ion

• Fa

voris

er le

dia

logu

e in

terc

omm

unau

taire

incl

usif

(sur

tout

les

fem

mes

et

les

jeun

es)

• Fo

urni

r au

x po

pula

tions

les

plus

vul

néra

bles

(dép

lacé

s, f

emm

es, e

nfan

ts) l

’acc

ès à

l’as

sist

ance

et

aux

serv

ices

de

prot

ectio

n •

Renf

orce

r le

s ca

paci

tés

de la

soc

iété

civ

ile (s

urto

ut le

s fe

mm

es e

t le

s je

unes

act

eurs

du

chan

gem

ent)

en

mat

ière

d’in

terp

ella

tion,

de

plai

doye

r, d

e lu

tte

cont

re l

a co

rrup

tion

et l’

impu

nité

en

un m

ot e

n m

atiè

re d

’exe

rcic

e de

la c

itoye

nnet

é ac

tive

et c

onsc

ient

e.

O

utc

om

e 3

: Exe

rcic

e de

nou

velle

s re

spon

sabi

lités

ter

ritor

iale

s •

App

ui a

u fo

nctio

nnem

ent

des

inst

itutio

ns lo

cale

s, a

insi

qu’

au r

enfo

rcem

ent

des

capa

cité

s d

e ge

stio

n (p

lani

ficat

ion,

mis

e en

œuv

re, s

uivi

et

éval

uatio

n) e

t la

m

obili

satio

n de

s re

ssou

rces

inte

rnes

et

exte

rnes

par

les

colle

ctiv

ités

Acc

ompa

gner

la d

écon

cent

ratio

n de

s se

rvic

es t

echn

ique

s de

l’Et

at, l

e tr

ansf

ert

des

com

péte

nces

et

des

ress

ourc

es, t

out

en r

enfo

rçan

t le

dia

logu

e po

litiq

ue

auto

ur d

es m

odal

ités

de f

inan

cem

ent

de la

déc

entr

alis

atio

n (A

BSD

, réf

orm

e fis

cale

, etc

.)

• So

uten

ir la

pro

mot

ion

du D

ével

oppe

men

t Ec

onom

ique

Loc

al-D

EL d

es v

illes

sec

onda

ires

et

des

régi

ons

com

me

pôle

de

croi

ssan

ce e

t de

cré

atio

n d’

empl

ois

y in

clua

nt le

sou

tien

aux

initi

ativ

es d

’impl

icat

ion

du s

ecte

ur p

rivé

dans

le D

EL

• So

uten

ir le

s ac

tions

de

gest

ion

des

ress

ourc

es t

rans

fron

taliè

res

et in

ter-

colle

ctiv

ités

(5)

Res

sou

rces

, par

ten

aria

ts (

pro

gra

mm

e su

isse

) M

oye

ns

fin

anci

ers

Form

es d

e co

op

érat

ion

• C

ontr

ibut

ion

bila

téra

le e

t m

ultil

atér

ale

• A

BSD

(app

ui b

udgé

taire

sec

torie

l déc

entr

alis

é)

• C

ontr

ibut

ion

aux

prog

ram

mes

des

col

lect

ivité

s te

rrito

riale

s •

Dép

loie

men

t d’

expe

rts

aupr

ès d

es a

genc

es o

nusi

enne

s •

Dia

logu

e po

litiq

ue

• C

oord

inat

ion

avec

d’a

utre

s ac

teur

s et

cof

inan

cem

ents

sou

s fo

rme

de b

aske

t-fu

nd, d

e co

opér

atio

n dé

légu

ée, d

e co

ntrib

utio

n au

pro

gram

me,

etc

.

Prin

cip

aux

par

ten

aire

s

Min

istè

re d

e la

Déc

entr

alis

atio

n, M

inis

tère

de

l’Act

ion

Hum

anita

ire e

t de

la R

econ

stru

ctio

n du

Nor

d, M

inis

tère

de

la R

écon

cilia

tion

natio

nale

, Min

istè

re d

e la

Ju

stic

e •

CV

JR e

t se

s dé

mem

brem

ents

, CSA

et

BHRP

R

Page 41: Stratégie de coopération suisse au Mali 2017-2020€¦ · La Suisse s’est également fortement engagée dans le processus de paix. Conformément au Message sur la coopération

41

34

• Le

s C

olle

ctiv

ités

Terr

itoria

les,

les

élus

, les

lead

ers

com

mun

auta

ires

(tra

ditio

nnel

s, r

elig

ieux

), la

soc

iété

civ

ile

• Le

s pa

rtis

pol

itiqu

es

• O

NG

inte

rnat

iona

le, l

ocal

es e

t le

s A

ssoc

iatio

ns d

e fe

mm

es e

t de

jeun

es

• Se

cteu

r pr

ivé

(PM

E/PM

I, SF

D)

• M

édia

s •

Act

eurs

rég

iona

ux (C

edea

o, U

A, A

lgér

ie, N

iger

, Tch

ad, B

urki

na)

• C

ICR

et a

genc

es o

nusi

enne

s (H

CR,

UN

ICEF

, OC

HA

).

(6

) R

ésu

ltat

s d

e g

esti

on

/per

form

ance

, y c

om

pri

s le

s in

dic

ateu

rs (

pro

gra

mm

e Su

isse

), v

oir

chap

itre

6 de

la C

S.

Thèm

es t

ran

sver

sau

x

Gen

re

Les

prog

ram

mes

pou

rsui

vron

t la

sys

tém

atis

atio

n du

Gen

re d

ans

tout

es le

s ét

apes

du

cycl

e de

pro

jet

et d

ével

oppe

nt d

es o

bjec

tifs

et in

dica

teur

s pa

r do

mai

ne. A

insi

, un

e in

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ifica

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de la

com

mun

icat

ion

sera

acc

entu

ée e

n di

rect

ion

des

acte

urs

(col

lect

ivité

s, o

rgan

isat

ions

soc

iopr

ofes

sion

nelle

s, a

utor

ités

trad

ition

nelle

s, e

tc.)

et

des

cadr

es d

e co

ncer

tatio

n po

ur u

ne m

eille

ure

pris

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pte

du G

enre

.

Dév

elop

pem

ent

Rura

l et

Sécu

rité

Alim

enta

ire :

Les

prog

ram

mes

vei

llero

nt à

la r

epré

sent

ativ

ité d

es f

emm

es e

t de

s je

unes

dan

s le

s or

gane

s di

rigea

nts,

leur

acc

ès a

ux

fact

eurs

et

moy

ens

de p

rodu

ctio

n av

ec d

es q

uota

s de

20

à 30

%. E

n ou

tre,

les

fem

mes

et

les

jeun

es s

eron

t so

uten

us d

ans

les

mai

llons

des

cha

înes

de

vale

ur a

gric

oles

po

ur le

dév

elop

pem

ent

de le

urs

capa

cité

s en

trep

rene

uria

les

(acc

ès a

u cr

édit,

uni

tés

de

cond

ition

nem

ent

et d

e tr

ansf

orm

atio

n de

s pr

odui

ts, f

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n). U

ne r

evue

pu

bliq

ue a

nnue

lle s

era

orga

nisé

e da

ns c

haqu

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ogra

mm

e po

ur m

esur

er le

deg

ré d

’aut

onom

isat

ion

des

fem

mes

(déc

isio

ns s

ur la

pro

duct

ion,

acc

ès a

ux r

esso

urce

s,

cont

rôle

des

rev

enus

, lea

ders

hip

dans

la c

omm

unau

té, c

harg

es d

e tr

avai

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Educ

atio

n: L

a qu

estio

n de

s in

égal

ités

entr

e fil

les

et g

arço

ns e

t en

tre

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mes

et

hom

mes

dev

ant

l’édu

catio

n re

ste

esse

ntie

lle p

our

qui v

eut

com

pren

dre

et c

omba

ttre

le

s in

égal

ités

liées

au

sexe

et

perm

ettr

e au

x êt

res

hum

ains

de

se c

onst

ruire

com

me

des

pers

onne

s af

fran

chie

s de

s lim

itatio

ns q

ui l

eur

sont

im

posé

es p

ar d

es

stér

éoty

pes

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és.

Il s’

agira

don

c po

ur le

s pr

ogra

mm

es d

u do

mai

ne d

e ve

iller

non

seu

lem

ent

à un

éga

l acc

ès d

e to

us m

ais

auss

i au

mai

ntie

n d’

envi

ron

80 %

des

fil

les/

fem

mes

dan

s le

sys

tèm

e d’

éduc

atio

n de

bas

e et

de

form

atio

n pr

ofes

sion

nelle

. L’in

trod

uctio

n d’

un m

odul

e sp

écifi

que

genr

e da

ns le

con

tenu

des

pro

gram

mes

de

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atio

n in

itial

e et

con

tinue

des

maî

tres

et

des

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ateu

rs.

Aug

men

ter

l’off

re d

e fo

rmat

ion

et d

ével

oppe

r le

s sy

stèm

es d

’info

rmat

ion

et d

e ge

stio

n de

l’éd

ucat

ion

pour

aff

iner

l’in

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atio

n su

r l’a

band

on.

Sens

ibili

ser

les

pare

nts

sur

l’im

port

ance

de

la p

rolo

ngat

ion

des

étud

es p

our

les

fille

s et

les

garç

ons

et m

ettr

e en

pla

ce u

ne

syst

ème

d’in

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atio

n et

d’o

rient

atio

n d’

orie

ntat

ions

sco

laire

s su

r le

s op

port

unité

s d’

orie

ntat

ion

scol

aire

et

prof

essi

onne

lle,

les

choi

x de

car

rière

, le

s co

nditi

ons

de

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ail e

t le

s re

venu

s au

niv

eau

de t

ous

les

CA

P et

dire

ctio

n ré

gion

ale

de la

for

mat

ion

prof

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onne

lle d

e no

s zo

nes

d’in

terv

entio

n.

Gou

vern

ance

et

Paix

: Le

s pr

ogra

mm

es t

rava

iller

ont

à la

rep

rése

ntat

ivité

des

fem

mes

à d

es p

oste

s de

nom

inat

ifs e

t él

ectif

s su

ite à

l’ad

optio

n de

la lo

i sur

le 3

0% d

es

fem

mes

. Le

sou

tien

aux

orga

nisa

tions

de

la s

ocié

té c

ivile

pou

r la

pro

mot

ion

de la

par

ticip

atio

n de

s fe

mm

es, l

eur

posi

tionn

emen

t su

r le

s lis

tes

élec

tora

les

sera

re

nfor

cé.

Par

aille

urs,

les

prog

ram

mes

sou

tiend

ront

les

fem

mes

et

les

jeun

es d

ans

leur

s in

itiat

ives

de

veill

e ci

toye

nne

pou

r la

pris

e en

com

pte

de le

urs

beso

ins

et la

liv

rais

on d

es s

ervi

ces

incl

usifs

. A c

et e

ffet

, l’a

ccen

t se

ra m

is s

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bud

gétis

atio

n de

s re

ssou

rces

sen

sibl

e au

gen

re à

tra

vers

de

l’app

ui à

des

sys

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es i

nclu

sifs

qui

pr

évoi

ent

des

critè

res

d’al

loca

tion

des

ress

ourc

es. L

a p

rise

en c

ompt

e de

s as

pira

tions

des

fem

mes

et

des

jeun

es d

ans

la m

ise

en œ

uvre

de

l’Acc

ord

pour

la p

aix

et la

Page 42: Stratégie de coopération suisse au Mali 2017-2020€¦ · La Suisse s’est également fortement engagée dans le processus de paix. Conformément au Message sur la coopération

42

35

réco

ncili

atio

n se

ra r

enfo

rcée

à t

rave

rs le

s in

itiat

ives

sou

tena

nt le

s ce

rcle

s de

pai

x et

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dial

ogue

s in

ter

et in

trac

omm

unau

taire

s.

Go

uve

rnan

ce

Les

prog

ram

mes

con

trib

uent

une

mei

lleur

e ge

stio

n de

s af

faire

s pu

bliq

ues

en a

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uant

les

cinq

prin

cipe

s d’

effic

acité

/eff

icie

nce,

la t

rans

pare

nce

et r

edev

abili

té, l

a pa

rtic

ipat

ion,

l’ég

alité

et

non-

disc

rimin

atio

n et

l’ét

at d

e dr

oit.

Page 43: Stratégie de coopération suisse au Mali 2017-2020€¦ · La Suisse s’est également fortement engagée dans le processus de paix. Conformément au Message sur la coopération

43

36

An

nex

e 3

: In

dic

ateu

rs d

e ré

fére

nce

ag

rég

able

s (A

RI)

po

ur

DA

O -

Mes

sag

e 2

017

– 20

20

• Th

èmes

per

tin

ents

po

ur

les

SC -

DA

O

• In

dic

ateu

r d

e ré

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nce

ag

rég

able

- A

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• R

ésea

u r

esp

on

sab

le

d'é

tab

lir f

ich

e d

e

l'in

dic

ateu

r •

FS1

• Po

litiq

ue

de

Sécu

A

limen

tair

e et

Nu

trit

ion

• G

lob

al c

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len

ges

- F

oo

d s

ecu

rity

an

d n

utr

itio

n p

olic

ies

FS1

• yy

inte

rnat

iona

l nor

ms,

glo

bal p

olic

ies

and

polit

ical

pro

cess

es d

evel

oped

in t

he f

ield

of

food

se

curit

y an

d nu

triti

on

• Fo

cal P

oint

Agr

icul

ture

&

Food

Sec

urity

FS2

• Po

litiq

ue

d'A

ccès

à la

te

rre

• A

cces

s to

res

ou

rces

– L

and

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• yy

land

rel

ated

pol

icie

s, la

ws,

str

ateg

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and

plan

s de

velo

ped

at n

atio

nal l

evel

• Fo

cal P

oint

Agr

icul

ture

&

Food

Sec

urity

• FS

3 •

Polit

ique

d'A

ccès

à

l'alim

enta

tion

• A

cces

s to

res

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rces

– N

utr

itio

n F

S3

• yy

nut

ritio

n re

leva

nt la

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pol

icie

s, s

trat

egie

s an

d pl

ans

deve

lope

d at

nat

iona

l lev

el

• Fo

cal P

oint

Agr

icul

ture

&

Food

Sec

urity

FS4

• Pr

od

uct

ivit

é ag

rico

le e

t

• d

'éle

vag

e •

Bas

ic s

ervi

ces

– A

gri

cult

ure

pro

du

ctiv

ity

FS4

• xy

x an

nual

yie

ld in

crea

se f

or a

spe

cific

cro

p (k

g/ha

) and

for

spe

cific

live

stoc

k (k

g or

l /a

nim

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y yy

sm

all f

arm

ers

supp

orte

d (M

/F)

• Fo

cal P

oint

Agr

icul

ture

&

Food

Sec

urity

• W

2 •

Polit

ique

d'a

ccès

à l'

eau

• A

cces

s to

res

ou

rces

– W

ater

W2

• yy

wat

er r

elat

ed p

olic

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law

s, s

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egie

s an

d pl

ans

deve

lope

d at

nat

iona

l lev

el

• Fo

cal P

oint

Wat

er

• W

3 •

Acc

ès E

au p

otab

le

• B

asic

ser

vice

s –

Wat

er W

3 •

yy p

eopl

e (M

/F) i

n xx

cou

ntrie

s w

ith n

ew a

cces

s to

saf

e an

d af

ford

able

drin

king

wat

er

• Fo

cal P

oint

Wat

er

• W

4 •

Acc

ès s

ervi

ces

hygi

éniq

ues

• B

asic

ser

vice

s –

San

itat

ion

W4

• yy

peo

ple

(M/F

) in

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ount

ries

with

new

acc

ess

to a

dequ

ate

and

equi

tabl

e sa

nita

tion

and

hygi

ene

• Fo

cal P

oint

Wat

er

• H

2 •

Nai

ssan

ce a

vec

pers

onne

l de

sant

é •

Bas

ic s

ervi

ces

– H

ealt

h s

yste

ms

H2

• yy

num

ber

of b

irths

att

ende

d by

ski

lled

heal

th p

erso

nnel

• Fo

cal P

oint

Hea

lth

• H

3 •

Sess

ions

de

prév

entio

n sa

nita

ire

• B

asic

ser

vice

s –

Hea

lth

ed

uca

tio

n H

3 •

yy p

eopl

e re

ache

d th

roug

h he

alth

edu

catio

n se

ssio

ns r

elat

ed t

o th

e pr

even

tion

of n

on-

com

mun

icab

le d

isea

ses

• Fo

cal P

oint

Hea

lth

• EV

1 •

Acc

ès à

l'éd

uca

tio

n d

e b

ase

et à

la

form

atio

n p

rofe

ssio

nn

elle

• B

asic

ser

vice

s –

Edu

cati

on

an

d v

oca

tio

nal

tra

inin

g E

V1

• yy

chi

ldre

n (<

15

yrs)

and

xx

pers

ons

>15

yrs

gai

ned

acce

ss t

o qu

ality

bas

ic e

duca

tion

(M/F

). O

ut o

f th

ese,

zy

child

ren

(9-1

5 yr

s) a

nd z

x pe

rson

s >

15

yrs

rece

ived

bas

ic e

duca

tion

com

bine

d w

ith v

ocat

iona

l tra

inin

g (M

/F)

• Fo

cal P

oint

Edu

catio

n /

Foca

l Poi

nt e

+i

• EV

2 •

Form

atio

n d

es f

orm

ateu

rs

• B

asic

ser

vice

s –

Edu

cati

on

per

son

nel

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d t

each

ers

EV2

• yy

tea

cher

s an

d ed

ucat

iona

l per

sonn

el t

rain

ed (M

/F)

• Fo

cal P

oint

Edu

catio

n

Page 44: Stratégie de coopération suisse au Mali 2017-2020€¦ · La Suisse s’est également fortement engagée dans le processus de paix. Conformément au Message sur la coopération

44

37

• Th

èmes

per

tin

ents

po

ur

les

SC -

DA

O

• In

dic

ateu

r d

e ré

fére

nce

ag

rég

able

- A

RI

• R

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u r

esp

on

sab

le

d'é

tab

lir f

ich

e d

e

l'in

dic

ateu

r •

EV3

• A

ccro

isse

men

t d

es

com

pét

ence

s

pro

fesi

on

nel

les

• B

asic

ser

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s -

Vo

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on

al S

kills

Dev

elo

pm

ent

and

ed

uca

tio

n E

V3

• xx

you

th (1

5-24

yrs

) and

yy

adul

ts (>

24 y

rs) g

aine

d ac

cess

to

impr

oved

voc

atio

nal s

kills

. Out

of

thes

e, z

x yo

uth

and

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dults

rec

eive

d vo

catio

nal s

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tra

inin

g co

mbi

ned

with

bas

ic e

duca

tion

• Fo

cal P

oint

e+

i /Fo

cal P

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Ed

ucat

ion

• E1

Acc

rois

sem

ent

des

re

ven

us

(EF

et P

ME)

• Ec

on

om

ic d

evel

op

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t –

Inco

me

E1

• yy

peo

ple

(M/F

) with

incr

ease

d in

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e in

a)

Agr

icul

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: cro

p cu

ltiva

tion

and

lives

tock

far

min

g, a

nd b

) Sm

all a

nd m

iddl

e si

ze e

nter

pris

es

(SM

E)

• F

ocal

Poi

nt e

+i

• E2

Acc

ès a

ux s

ervi

ces

finan

cier

s •

Eco

no

mic

dev

elo

pm

ent

- Fi

nan

cial

incl

usi

on

E2

• yy

per

sons

(M/F

) gai

ned

acce

ss t

o fo

rmal

fin

anci

al s

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ce (s

avin

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nsur

ance

, loa

n, le

asin

g,

paym

ent

and

tran

sfer

ser

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s, e

tc.)

• Fo

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e+

i

• F1

Pro

mo

tio

n p

arti

cip

atio

n

gro

up

es

vuln

érab

les

(e

n c

on

text

e fr

agile

)

• Fr

agile

co

nte

xts

– Em

po

wer

men

t /

Part

icip

atio

n F

1 •

yy p

erso

ns (M

/F) f

rom

vul

nera

ble

grou

ps e

mpo

wer

ed t

o pa

rtic

ipat

e in

rel

evan

t pe

ace,

de

velo

pmen

t an

d po

litic

al p

roce

sses

• Fo

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Con

flict

&

Hum

an R

ight

s

• F2

Rédu

ctio

n di

scrim

inat

ion,

m

argi

nalis

atio

n et

exc

lusi

on

(en

cont

exte

fra

gile

)

• Fr

agile

co

nte

xts

– In

clu

sio

n F

2 •

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Annexe 4: Budget de la SC 2017-2020

Planification budgétaire stratégique

Stratégie de coopération Suisse au MaliDurée de la stratégie de coopération: 01 janvier 2017 au 31 décembre 2020

Année 2017 2018 2019 2020 Total 2017-2020 %domaine d'intervention 1Développement rural et sécurité alimentaire

7'500'000 8'120'000 8'120'000 8'120'000 31'860'000 35%

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Education 7'740'000 8'600'000 8'600'000 8'600'000 33'540'000 37%

domaine d'intervention 3

Gouvernance et Paix 5'600'000 6'080'000 6'080'000 6'080'000 23'840'000 26%

Autres thèmes

Crédit global, Culture 360'000 400'000 400'000 400'000 1'560'000 2%

Total Budget DDC 21'200'000 23'200'000 23'200'000 23'200'000 90'800'000 100%

Apercu général des budgets des Offices Fédéraux Suisse :

DFAE-DDC 21'200'000 23'200'000 23'200'000 23'200'000 90'800'000

Coopération Sud 18'000'000 20'000'000 20'000'000 20'000'000 78'000'000

Aide Humanitaire (estimation) 3'200'000 3'200'000 3'200'000 3'200'000 12'800'000 domaine d'intervention 1 1'920'000 1'920'000 1'920'000 1'920'000 7'680'000 domaine d'intervention 2 1'280'000 1'280'000 1'280'000 1'280'000 5'120'000

DFAE-Division Sécurité Humaine 1'200'000 1'200'000 1'200'000 1'200'000 4'800'000 domaine gouvernance et paix

Total budget Offices Fédéraux 22'400'000 24'400'000 24'400'000 24'400'000 95'600'000

Les frais mentionnés pour l'Aide Humanitaire sont indicatifs, l'affectation des fonds AH au Mali dépendront des disponibilités et de la conjoncture humanitaire internationale du moment. Les frais mentionnés par la Division Sécurité Humaine incluent également un montant annuel de CHF 0.4 mio affecté aux programmes régionaux.

Pour l'année 2017 la DDC gère également un budget additionnel issu d'une coopération déléguée avec le Danemark d'un montant de 1'400'000 CHF.

Un engagement approximatif de CHF 24 mio. est prévu par la DDC pour le programme régional Gouvernance pour les années 2017 à 2020. Ce programme est géré par le conseiller régional Gouvernance hébergé au bureau de coopération au Mali. L'espace de mise en oeuvre des ces programmes concerne le Mali, Niger, Tchad, Burkina Faso et Bénin.

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Annexe 6: Actions de la Suisse en faveur de la Prévention de l’extrémisme violent (PEV) au Mali

Contexte

Le Mali fait face à un risque accru de basculement dans l’extrémisme violent d’individus et de groupes, notamment au

sein des franges de la population les plus marginalisées, comme les jeunes sans perspective. La crise politico-

sécuritaire de 2012/2013 a exacerbé des facteurs de risque qui s’accumulaient depuis longtemps au Mali et qui

expliquent ce phénomène de basculement vers la violence. Ces facteurs sont constitués par des problèmes de

gouvernance et de corruption, une insuffisance de dialogue politique et de débat démocratique, une absence et perte

de légitimité de l’Etat, l’exclusion économique et sociale, une pauvreté et vulnérabilité, des sentiments d’injustice, un

développement déséquilibré des régions, une concurrence pour l’accès aux ressources naturelles…

Face à la crise de l’Etat, beaucoup de maliens se tournent vers les leaders religieux dont ils attendent une orientation

idéologique et la reconstruction d’une société basée sur des valeurs partagées. La question de l’islam a constitué tout

au long du conflit un terrain d’expression politique, un référentiel de mobilisation et d’inspiration, un système de

régulation et de traitement des problèmes « dans le conflit », une source de débats et de questionnements, un objet

d’interprétation, voire d’instrumentalisation, un terrain de radicalisation politique et violent.

A ces facteurs endogènes s’ajoute l’influence grandissante des acteurs extrémistes régionaux (Sahel) et internationaux

(pays du Golfe).

Hypothèse de changement et axes d’intervention

Conformément au Plan d’action de politique étrangère de la Suisse pour la PEV, la stratégie de la coopération suisse

au Mali s’attaque aux causes profondes de l’extrémisme violent avec une perspective de changement à long terme.

Elle place la refondation de l’Etat au centre de ses actions de prévention et applique une approche intégrée

(développement-sécurité humaine-aide humanitaire) dont les objectifs sont le renforcement des institutions7, la

résilience des communautés8 et une amélioration des perspectives

9 du groupe le plus vulnérable à la radicalisation, à

savoir les jeunes. Elle promeut également le dialogue inclusif10

entre les acteurs, au niveau régional, national et local,

comme moyen de recherche de solutions et comme lieu de débat sur le rôle présent et futur de la religion dans un

Etat laïque comme le Mali.

Parmi ces axes d’interventions, certaines actions peuvent être considérées spécifiques en matière de prévention de

l’extrémisme violent, mais la plupart sont des actions non spécifiques (relevantes) visant à réduire les facteurs de

risques qui peuvent mener à la violence ou à l’extrémisme violent.

Actions spécifiques à la PEV

! Affectation de 30% du budget de la stratégie de coopération de la Suisse au Mali aux zones Nord du pays, les

plus touchées par le conflit et terreau d’origine des groupes armés,

! Renforcement des programmes de la Suisse dans la région centre du Mali (Mopti) en voie de radicalisation et où

les conflits (intercommunautaires et sur la gestion des ressources) s’accentuent fortement,

! Appui au dialogue intra- et interreligieux au niveau régional et national, notamment en soutenant des interfaces

entre autorités nationales, leaders religieux, acteurs politiques, société civile et milieux académiques, où les

parties prenantes maliennes sont mises en réseau avec des interlocuteurs des pays voisins

! Education : Approche systémique, incluant les écoles coraniques dans les programmes.

! participation au processus national de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion (DDR) par l’intégration des

anciens combattants dans le système de formation professionnelle (en réflexion).

Actions relevantes pour la PVE

D’un point de vue global, en participant activement au dialogue politique avec le gouvernement, les communautés

locales et les groupes de coordination entre les partenaires techniques et financiers (Chef de file du secteur éducation,

membre de l’Equipe Humanitaire Pays…), la Suisse contribue au partage de sa connaissance en matière de gestion de

programme sensible aux conflits (formation CSPM organisée par la DDC en faveur des partenaires techniques et

financiers du Mali…), en matière d’analyse du contexte et de développement territorial inclusif et démocratique.

La Suisse participe à la prévention de l’extrémisme violent à travers ses domaines d’intervention :

7 Champ d’action n°4 du Plan d’action de politique étrangère de la Suisse pour la PEV. 8 Champ d’action n°5 du Plan d’action. 9 Champ d’action n°6 du Plan d’action. 10 Champ d’action n°3 du Plan d’action.

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Ø Education et formation professionnelle :

-­‐ renforcement du système de formation professionnelle dans les régions les plus touchées par la radicalisation, mise en œuvre des politiques de création d’emploi et d’insertion des jeunes,

-­‐ mise en place dans la région de Tombouctou de 120 centres de scolarisation accélérée permettant de rattraper le retard lié à 3 années de fermeture d’écoles,

Ø Gouvernance et paix

-­‐ Appui à la gouvernance des collectivités territoriales (régions, communes) et création de confiance entre les élus locaux et les populations, développement d’un système de redevabilité et de contrôle citoyen.

-­‐ Inclusion des jeunes et des femmes dans la promotion du dialogue intercommunautaire et des mécanismes traditionnels de gestion de conflit au niveau local.

Ø Développement rural et sécurité alimentaire -­‐ Amélioration des perspectives économiques des jeunes dans les zones rurales et péri-urbaines (filières

agricoles et pastorales), -­‐ Appui au retour des déplacés internes, -­‐ Fourniture de services sociaux de base dans les régions Nord.

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Annexe 7: Cartes du Mali avec les zones prioritaires d’intervention

Ces cartes représentent les différentes régions du Mali à la date du mois de novembre 2016. Les cartes officielles incluant le nouveau découpage administratif (rajout de deux nouvelles régions : Taoudénit et Ménaka) ne sont pas encore disponibles au moment de l’impression.

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Annexe 7: Cartes du Mali avec les zones prioritaires d’intervention

Ces cartes représentent les différentes régions du Mali à la date du mois de novembre 2016. Les cartes officielles incluant le nouveau découpage administratif (rajout de deux nouvelles régions : Taoudénit et Ménaka) ne sont pas encore disponibles au moment de l’impression.

Page 52: Stratégie de coopération suisse au Mali 2017-2020€¦ · La Suisse s’est également fortement engagée dans le processus de paix. Conformément au Message sur la coopération

Impressum

Publication:Département fédéral des affaires étrangères DFAEDirection du développement et de la coopération DDC3003 Berne www.ddc.admin.ch

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Contact:Direction du développement et de la coopération DDCCoopération SudDivision Afrique de l’OuestTél. +41 58 462 34 75

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Berne, 2016 / © DEZA