Starters - Diversité Wallonie · pressants. Pour les États, ils ne sont cependant qu’une...

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JUIN 2017 WWW.INFOSENTREPRENDRE.BE Ce dossier est publié par Mediaplanet et n’est pas sous la responsabilité des éditeurs de Trends-Tendances © COVERPHOTO : KRIS VAN EXEL EGALITÉ DES CHANCES Pouvoirs publics. RESSOURCES HUMAINES Gestion de la diversité. MARCHÉ PORTEUR Santé et bien-être. DEVENEZ VOTRE PROPRE PATRON Contact Belgique : Isabelle Debetencourt - Tél. 0470/11.02.58 Siège France : Tél. +33 3 89 58 25 19 - sonia.busumsi @ groupe.schmidt Prenez part à l’aventure en Belgique Starters Faire le grand saut : Quatre entrepreneurs nous expliquent leur parcours.

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JUIN 2017 WWW.INFOSENTREPRENDRE.BE

Ce dossier est publié par Mediaplanet et n’est pas sous la responsabilité des éditeurs de Trends-Tendances©

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EGALITÉ DES CHANCES Pouvoirs publics.

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Contact Belgique : Isabelle Debetencourt - Tél. 0470/11.02.58 Siège France : Tél. +33 3 89 58 25 19 - [email protected]

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à l’aventureen Belgique

StartersFaire le grand saut : Quatre entrepreneursnous expliquent leur parcours.

DANS CETTE ÉDITION

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Si je suis optimiste, c’est parce que selon la dernière enquête réalisée par la FEB auprès de 500 jeunes de 17 à 27 ans, près de 1 jeune sur 2 a envie de devenir son propre

patron, et dans ceux-ci de plus en plus de jeunes filles. Je me réjouis de cette tendance et suis ravi de constater que désormais, entre-prendre n’est plus vu sous un spectre négatif, mais positif.

Un élan… digital Les jeunes ont une idée di�érente de l’entre-prise. Start-ups, crowdfundig, co-working, ces nouveaux mots font maintenant partie de leur vocabulaire quotidien. Moins hiérar-chique, plus ouverte sur la société qui l’en-toure, plus participative aussi, l’entreprise d’aujourd’hui et surtout de demain doit se réinventer sans cesse et toujours avoir un coup d’avance. Elle ne connait également pas de frontières, car le monde entier est son ter-rain de jeu.

Une question primordiale que l’on se pose actuellement est qu’est ce qui va fondamen-talement impacter les entreprises durant les prochaines années ? Ma réponse ? La digita-lisation  ! L’entreprise plus que jamais doit

s’adapter au monde digital. Je vois cela plus comme une opportunité que comme une menace. Je comprends que cela apporte son lot de craintes. Des métiers vont disparaître, mais de nouveaux verront le jour, et avec eux, de nouvelles entreprises se créeront. Le data est le pétrole de demain et ceux qui l’ont com-pris seront les leaders du futur.

Kafka, es-tu là ? Bien que je sois optimiste, il faut néanmoins rester réaliste. Je sais qu’entreprendre en Belgique est encore trop compliqué. Notre bureaucratie et les tracasseries administra-tives sont souvent des obstacles à la création d’entreprises. Nous n’avons également pas cette culture de voir dans les échecs de cha-cun, une source d’enseignement. Trop sou-vent encore, celui qui échoue est marqué au fer rouge et ne peut facilement rebondir. La crise que nous avons traversée il y a quelques années, c’est vrai, a laissé des traces, mais la reprise est maintenant une réalité et des mesures sont mises en place par le gouverne-ment pour faciliter la vie des entrepreneurs. Je pense à celles concernant l’e-facturation, aux mesures pour réduire l’impôt en cas d’in-vestissement et aux coûts du travail qui ont

sensiblement diminué… J’attends évidem-ment avec impatience la réforme de l’impôt des sociétés pour que nos entreprises soient véritablement concurrentielles par rapport à nos voisins.

Le changement c’est maintenant Dans chaque entreprise, il faut prendre un risque par jour. Bien entendu il ne faut pas agir de façon impulsive, mais il ne faut pas avoir peur du changement. Le changement même s’il est parfois di�cile est souvent source d’amélioration. Nous devons arrêter de craindre les échecs. Toutes les expériences amènent avec elles une leçon certainement utile pour enrichir sa carrière. J’encourage donc tous les entrepreneurs à avoir de l’am-bition où à viser haut et à concrétiser cela en étant dans l’action et en prenant des risques. En investissant, en expérimentant, en enga-geant des profils atypiques, des jeunes, des moins jeunes, en écoutant ce qui vit sur le terrain et dans la société en général. Les entreprises ne peuvent survivre sans ancrage avec le monde qui les entoure.

Elles ont le pouvoir de changer les choses, c’est ce que je veux retenir et c’est ce que vous faites si tous les jours, vous entreprenez avec passion.

Moins hiérarchique, plus ouverte sur la société qui l’entoure, plus participative aussi, l’entreprise d’aujourd’hui et surtout de demain doit se réinventer sans cesse et toujours avoir un coup d’avance.

« Prenez un risque par jour »« L’esprit d’entreprise n’a jamais eu autant le vent en poupe, même si les Belges restent encore trop timides dans le domaine. Mais, ayant l’habitude de voir le verre à moitié plein, je pense que l’avenir nous réserve des choses enthousiasmantes », nous explique Bernard Gillot, président de la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB).

STARTERS JUIN 2017 § Managing Director: Leoni Smedts § Head of Production: Daan De Becker § Business Developer: Charlotte Van Bellingen § Project Managers: Sandro Akrapovic et Jeanne Kisielewicz - Tel: +32 2 325 66 60 - E-mail: [email protected] § Rédaction: Philippe Van Lil, Olivier Clinckart § Lay-out: i GRAPHIC - E-mail: [email protected] § Print: Roularta § Distribution: Trends-Tendances § Mediaplanet contact information: Tel: +32 2 421 18 20 - E-mail: [email protected] § D/2017/12.996/30

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INTRODUCTION

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ON

LIN

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Programme de formation

Développement de compétences.

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Aides financières

Selon le Ministre Willy Borsus, il ne faut en négliger aucune.

P10

Accompagnement

Soutien des étudiants entrepreneurs.

Bernard Gillot

Président de la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB)

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ACTUALITÉ

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À l’échelle mondiale, les défis sociaux et environnemen-taux se font de plus en plus pressants. Pour les États, ils ne sont cependant qu’une priorité

parfois toute relative, comme en attestent les dernières décisions de l’administration Trump. Même constat concernant les moyens très limi-tés dégagés par les entreprises traditionnelles en matière de responsabilité sociale : celle-ci est souvent réduite au souci de renvoyer une image positive de leur marque pour en renforcer l’at-trait et le retour sur investissement.

Le social au cœur de l’économiePar contraste, l’entrepreneur social entend avoir un impact bénéfi que mesurable sur la société au sens large. S’il s’inscrit dans le cadre de l’économie de marché classique, qui impose à sa structure d’être fi nancièrement autosuf-fi sante, son objectif de retour sur investisse-ment est subordonné à des visées plus larges : améliorer l’environnement et les conditions sociales de tous. Les biens et services de son entreprise doivent s’aligner sur cet objectif.

De nouveaux mécanismes de financementMême si certains organismes financiers classiques développent des financements adaptés à ce type de projets, les entrepre-

neurs sociaux se tournent volontiers vers d’autres mécanismes. Exemples : les fonds d’investissement spécialisés, le venture capital ou le crowdfunding. Dans l’air du temps, ces types de financement participa-

tif attirent de plus en plus de trentenaires et de quadragénaires. Investir par ce canal leur laisse plus de contrôle sur la façon dont leurs fonds sont utilisés que l’achat clas-sique d’actions d’une grande société.

Les entrepreneurs sociaux sont éga-lement réceptifs à l’idée de travailler en réseau avec des partenaires qui partagent leur vision au sens large. Les buts sont ici de développer des synergies et des échanges de bonnes pratiques, au-delà du modèle concurrentiel traditionnel, mais aussi et surtout, tant du côté des investisseurs que des entrepreneurs, d’emprunter de nou-velles voies afin d’aller de l’avant et d’exer-cer un impact mesurable et bénéfique pour le monde et les générations futures.

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ EN COLLABORATION

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En Région wallonne, les entreprises candidates à l’exportation bénéficient d’une large gamme d’aides et de subventions. Ces mécanismes ont récemment fait l’objet d’une réforme. Objectif : les rendre plus rapides, plus flexibles, plus transparents.

Toute entreprise candidate à l’exportation peut obtenir des aides des pouvoirs publics, pour autant que son projet à l’international présente une plus-value pour l’économie wallonne de trois manières : la création ou le maintien d’em-plois, la croissance de la production de biens et services et/ou l’innovation.

L’exportation recouvre divers volets, pour lesquels existent des aides spécifiques  : coaching export, formations linguistiques, consultance en commerce extérieur, en design d’exportation ou en webmarketing  ; réalisation de supports de communica-tion (brochures, insertions publicitaires, vidéos…)  ; présence lors de foires et salons internationaux  ; mise sur pied de bureaux de représentation commerciale hors UE ; etc. Pour tous ces postes, les entreprises peuvent en outre bénéfi cier d’un accompagnement personnalisé de la part de professionnels du commerce extérieur.

Plus de lisibilitéEn 2016, une PME exportatrice sur quatre ayant sollicité un incitant fi nancier auprès des pouvoirs publics était une starter, à savoir une entreprise inscrite depuis moins de cinq ans à la Banque-Car-refour des entreprises de Belgique au moment de l’introduction de sa demande d’aide, sans avoir repris les activités d’une entreprise préexistante.Le système d’incitants fi nanciers à l’internatio-nalisation vient d’être repensé afi n d’o� rir plus

de lisibilité aux entreprises. Celles-ci disposent à présent d’enveloppes à utiliser sur 3 ans selon leurs besoins, par exemple une enveloppe consultance d’un montant maximal de 25.000 € sur 3 ans pour une PME et à concurrence de 50 % des honoraires d’experts. L’application de forfaits a été étendue aux bureaux de représentation hors UE. Les délais de paiement des subventions aux entreprises ont également été raccourcis, grâce à l’application du principe de confi ance.

Philippe Van [email protected]

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L’entrepreneur à impact,acteur du développement social

Export : coup de pouce aux starters !

25%

En 2016, une PME exportatrice sur quatre ayant sollicité un incitant fi nancier auprès des pouvoirs publics était une starter.

Un coup de pouceCette réforme o� re un coup de pouce aux starters pour lesquelles les plafonds ont été majorés de 50 %. Par rapport à la même mis-sion de consultance évoquée plus haut, une starter peut bénéfi cier d’une enveloppe d’aide sur 3 ans augmentée de 50 %, soit 37.500 €. Le même type de conditions préférentielles s’ap-plique pour la communication - 15.000 € au lieu de 10.000 - et la participation fi nancière aux foires et salons - 75.000 € au lieu de 50.000.

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ EN COLLABORATION

AVEC L’AWEX.

Exercer un impact bénéfi que et mesurable sur la société au sens large via une entreprise privée : tel est le credo de l’entrepreneur social - ou « entrepreneur à impact » -, un nouvel acteur en émergence sur la scène économique et environnementale.

À l’échelle mondiale, les d éfi s sociaux et environnementaux se font de plus en plus pressants.

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De plus en plus de jeunes souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat. Ceci est sans doute la conséquence positive du nouveau statut d’étudiant-entrepreneur, entré en vigueur en janvier dernier. Ce statut offre des conditions sociales et fiscales favorables, incitant ainsi les étudiants à franchir le pas de l’aventure entrepreneuriale.

Plusieurs Hautes Écoles proposent dorénavant aux jeunes le statut académique d’étudiant-entrepreneur. Objectif : permettre aux plus audacieux d’être en mesure de conci-lier formation et création d’entreprise. Il va sans dire qu’en participant à un nombre important d‘activités durant leur parcours pédagogique, ces jeunes développent des aptitudes et compétences entrepreneuriales bien utiles.

Accompagnement personnaliséAfi n d’aider ces jeunes à concrétiser leurs projets, les Hautes Écoles ont en outre créé des «  cellules entre-prendre ». Pour passer de l’idée à la réalisation, des coa-chings individuels et collectifs, internes et externes, permettent aux étudiants de mieux défi nir leurs pro-jets, de les structurer et, le cas échéant, de consolider

leur motivation dans les moments de doute éventuels. Ces cellules o� rent enfi n une assistance particulière-ment précieuse  : établir des liens privilégiés avec des partenaires régionaux, par exemple sous la forme d’une coopération multidisciplinaire. Par cette démarche, les Hautes Écoles s’inscrivent aussi dans un changement de mentalité en mettant l’accent sur un point essentiel : celui de pouvoir accepter l’échec, si tel est le cas… car l’échec nous sert aussi de leçon !

Conscientes de la nécessité de soutenir les initiatives lan-cées par les Hautes Écoles, les Régions bruxelloise et wal-lonne ont décidé de soutenir fi nancièrement certains pro-jets mis sur pied par celles-ci. Voilà qui est de bon augure !

Coup de boost pour les étudiants-entrepreneurs

ADMINISTRATION

Philippe Van [email protected]

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La réformedes chèques-entreprises en WallonieEn Région wallonne, les mécanismes d’aides aux entreprises en matière de formation, de coaching et de conseil existent de longue date. Depuis le 1er mars, ils ont été reformés pour s’intégrer dans un nouveau système baptisé « chèques-entreprises ».

Désormais, quelle que soit la nature de l’aide sollicitée, tous les dossiers des entreprises transitent via un portail unique. Les candidats ne doivent fournir leurs informations qu’une seule fois et le nombre de pièces justificatives requis est moindre. Le traitement des dossiers, entièrement informa-tisé, est plus rapide. Les prestataires de services reconnus par la Région wallonne pour les chèques-entreprises utilisent cette même interface.

En pratiqueEn pratique, le candidat à une aide identifie ses besoins, sélec-tionne un prestataire avec lequel il conclut une convention. Il transmet l’information à l’administration qui vérifie la receva-bilité de la demande. En fin de processus, le prestataire établit une facture et un rapport. L’entreprise bénéficiaire les valide. L’administration vérifie que tout est en ordre et paie le presta-taire, la TVA restant toutefois à charge du bénéficiaire.

Des cibles privilégiéesCes chèques-entreprises sont destinés à soutenir tous les créateurs d’entreprises et toutes les PME. Dans le cadre de la réforme, certains segments sont toutefois privilégiés, en fonction de leurs besoins  : les porteurs de projets intégrés aux dispositifs locaux étudiants-entrepreneurs et ceux présents dans les programmes agréés d’accélération et d’ac-compagnement des startups ; les starters, des entreprises immatriculées depuis moins de 5 ans à la banque Carrefour des entreprises ; les microentreprises, qui comptent moins de 10 employés et un chiffre d’affaires inférieur à 2 millions d’euros ; les entreprises en trajectoire de croissance.

Le nouveau statut d’étudiant-entrepreneur offre des conditions sociales et fi scales favorables.

Le taux de création d’entreprises en Belgique est le plus faible de l’UE.Les nouvelles entreprises ne représentent que 3,6 % des sociétés actives chez nous. Le nouveau statut d’étudiant-entrepreneur devrait cependant booster les projets d’entreprises parmi les jeunes.

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L’entrepreneuriat est beaucoup plus accessible actuellement qu’il ne l’était il y a encore 10-20 ans. Aujourd’hui, les pouvoirs publics soutiennent largement l’entrepreneuriat : les trois régions ont pris un nombre conséquent de mesures pour encourager la création d’entreprises.

Parallèlement, une nouvelle génération arrive sur le marché de l’emploi qui n’est pas nécessairement en accord avec les codes traditionnels de la grande entre-prise. L’entrepreneuriat est dès lors envisagé comme une alternative attrayante. Résultat ? De plus en plus d’entrepreneurs se lancent dans l’aventure.

Large gamme de formationsL’offre de la formation continue destinée aux entre-preneurs s’est largement développée. Se former repré-sente un atout non négligeable pour les porteurs de projets entrepreneuriaux : elle maximalise le succès de l’entreprise en devenir. La gamme de formations sur le marché est large : gratuites ou non, d’initiatives publiques ou totalement privées, au sein d’incuba-teurs ou dans des écoles, avec une logique program-matique ou sur une thématique unique...

Si certaines approches sont très courtes et proposent sur quelques heures seulement le développement d’une théma-tique ou d’une compétence particulière, d’autres s’inscrivent dans le temps et demandent un réel investissement.

Donner le tempsLes participants qui font ce dernier choix admettent ainsi qu’on ne devient pas entrepreneur en un weekend ! Être entrepreneur nécessite de pouvoir apprendre à se connaître en tant que tel et à se positionner sur de nombreuses compé-tences : la fi nance, les ressources humaines, la communica-tion, la vente, etc. De plus, faire avancer un projet, c’est aussi lui donner le temps d’arriver à maturation. Enfi n, les entre-preneurs qui entrent dans un tel programme de formation avec une approche programmatique à 360° se retrouvent entre pairs à un rythme soutenu. Cette proximité leur donne la possibilité de créer des liens d’entraide et de soutiens aussi forts que nécessaire, ainsi que des liens formateurs égale-ment. Ainsi, non seulement une formation longue permet un réel développement de compétences indispensables au succès de l’aventure entrepreneuriale, mais o� re également tous les bénéfi ces de l’émulation et du soutien entre pairs.

Formation continue :un atout pour les starters

Olivier [email protected]

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Perdre du poids : de nouvelles méthodes très priséesLa dernière enquête officielle de l’Institut scientifique de santé publique, réalisée en 2013, présentait des chiffres significatifs : environ 14 % des adultes belges sont obèses et 34 % sont en surpoids. Ces chi� res sont en augmentation constante depuis 20 ans et tout indique qu’ils continueront à progresser dans les années à venir, car l’obésité et le surpoids sont des maux de notre société moderne. En e� et, alors que nous pratiquons de moins en moins d’activités physiques, notre alimentation tend à devenir de plus en plus riche. Paradoxalement, nous rêvons de nous conformer aux canons de la minceur que la société nous impose à travers les couvertures de magazines et autres publicités. Cette quête du bien-être et de la santé génère deux marchés en pleine expan-sion : celui de la minceur et celui des compléments alimentaires.

SoutienEn Belgique, ce dernier pesait 382 millions d’euros en 2015. Ainsi, plus de 20 % de la population consomme tous les jours des complé-ments alimentaires. Mais souvent, le désir de minceur se heurte à plusieurs obstacles : motivation fl uctuante, sentiment de solitude face aux di� cultés, régimes trop restrictifs, e� et yo-yo... D’où l’im-portance de pouvoir soutenir toute personne désireuse de perdre du poids en lui procurant des conseils personnalisés, du soutien et de l’encouragement, une méthode à la fois saine et aussi peu contraignante que possible et des résultats durables

Un coach professionnelDans cette optique, des méthodes nouvelles ont vu le jour ces der-nières années, basées sur le coaching personnalisé et le rééquilibrage alimentaire. Cet accompagnement par un coach professionnel et les compléments alimentaires naturels a� chent des résultats signifi ca-tifs et sont de plus en plus prisés des consommateurs.

Être entrepreneur nécessite de pouvoir apprendre à se connaître en tant que tel et à se positionner sur de nombreuses compétences.

14% 34%

Environ 14 % des adultes belges sont obèses et 34 % sont en surpoids.

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Des discriminations en tous genres subsistent dans notre société, y compris dans le monde du travail. Isabelle Simonis, la Ministre chargée

de l’Égalité des chances, en appelle à une prise de conscience collective pour lutter contre ce phénomène.

Sur le plan de la diversité, quelle est la situation dans les entreprises et pouvoirs publics belges ?Isabelle Simonis : « Sur la base des chi�res récents d’Unia - le Centre pour l’égalité des chances - et de l’Institut pour l’égalité des hommes et des femmes, la discrimination à l’emploi reste une réalité, tant par rapport à l’âge qu’à l’origine ethnique, au handicap ou encore au sexe des personnes. Les discrimi-nations interviennent en outre aussi bien au moment de l’engagement que durant la car-rière des personnes. Il y a moyen de faire bien mieux  ! C’est une responsabilité collective des entreprises, des pouvoirs publics et des

partenaires sociaux de parvenir à un monde du travail qui reflète mieux tous les profils existants dans la société. »

Quelles autres mesures structurelles sont prises pour favoriser la diversité en entreprise ?I. S.  : «  Beaucoup d’employeurs souhaitent prendre le problème à bras le corps via des services de ressources humaines ou autres. Beaucoup désirent aussi avoir des modules de formation détaillés sur la diversité. C’est un bon signal  ! Unia travaille avec la FEB pour construire ces modules et les rendre accessibles en ligne. Le secteur des pouvoirs publics a évidemment un rôle exemplaire à jouer. En juillet 2016, avec le ministre de la Fonction publique, André Flahaut, nous nous sommes dotés d’un Plan égalité et diversité. Nous avons identifié six axes : l’égalité pro-fessionnelle entre hommes et femmes, l’in-tégration des personnes étrangères ou d’ori-gine étrangère, l’encadrement des jeunes peu qualifiés, la lutte contre toute discrimination

liée à l’âge, idem pour l’orientation sexuelle et l’intégration de personnes en situation de handicap. L’objectif est que les ministères intègrent l’ensemble des profils présents dans la société. »

Vous lancez aussi une application en ce mois de juin…I. S. : « Nous la lançons dans le cadre d’une campagne européenne. Cette application pour smartphone est baptisée «  No Hate  » («  Pas de haine  »). Elle permet de signaler désormais les réactions et propos haineux présents sur les réseaux sociaux. Ils y sont extrêmement nombreux et violents. C’est aussi le rôle des pouvoirs publics d’être pré-sents, d’une manière ou d’une autre, sur ces réseaux et de donner à toutes et tous, parti-culièrement aux jeunes, des arguments pour contrer ces commentaires haineux. »

En tant qu’employeur, quelle est la politique de la Province sur le plan de la diversité ?Robert Meureau  : «  La Province compte quelque 6.200 collaborateurs - dont 3.000  enseignants - et en engage environ 200 nouveaux par an. Après une séance d’ac-cueil collective, chaque nouvel agent est reçu à la direction générale au moment de sa prise de fonction. Dès ce moment, on désigne un parrain ou une marraine pour assurer le suivi

de ses débuts. Notre politique de diversité est définie autour de cinq axes  : la question du genre, c’est-à-dire l’homophobie, la parité hommes-femmes, les 50 ans et plus, l’intégra-tion des travailleurs handicapés et la nationa-lité. L’accès à l’emploi se fait évidemment sans distinction de nationalité, sauf pour les postes où il existe une restriction légale. »

Qu’en est-il de l’intégration des personnes handicapées ?R. M.  : «  Des prescriptions, notamment du gouvernement wallon, imposent un seuil de 2,5 % de personnes handicapées reconnues par l’Agence wallonne de la qualité de vie (Aviq) au sein du personnel. Nous en sommes à 106 équi-valents temps plein, soit 3,3 % du personnel non enseignant. À l’engagement, nous définissons les conditions de travail avec la personne en fonction de son handicap, par exemple les lieux les plus adéquats. Ensuite, nous faisons coller le mieux possible le travail au handicap. »

Et de la parité hommes-femmes ?R. M. : « Les examens sont ouverts à tout le monde ; hommes et femmes ont les mêmes chances de réussite. Le salaire est directe-ment lié au diplôme et à la fonction ; il n’y a aucun écart salarial ! Pour les fonctions diri-geantes, nous avons deux directrices géné-rales sur cinq postes. »

Sensibilisez-vous le personnel aux questions de la diversité ?R. M.  : « Oui, via notre newsletter interne. Nous avons aussi publié une brochure géné-rale sur le sujet et une autre sur l’homopho-bie. En cas de problème, un processus RH identifie, avec un psychologue, la nature de celui-ci ; on reçoit les personnes et on prend contact avec la hiérarchie. Nous avons aussi une cellule de prévention du suicide. En outre, nous proposons gratuitement à nos agents un accès à plusieurs sports - golf, tennis et jogging - afin non seulement d’améliorer leur

bien-être, mais aussi pour que des collabo-rateurs de tous âges, de toutes professions et de tous services puissent tisser des liens entre eux. Cela s’inscrit parfaitement dans le développement d’un esprit d’entreprise par le sport. Nous mettons tout en œuvre pour vivre dans un monde qui connaisse le moins pos-sible la discrimination. »

Philippe Van Lil [email protected]

Philippe Van Lil [email protected]

Le bien-être au travail :la Province de Liège s’engage

Isabelle Simonis :

« Diversité : le secteur des pouvoirs publics a un rôle exemplaire à jouer »

En matière de diversité sur les lieux de travail, la Province de Liège a©che un bulletin plus que satisfaisant. Le député provincial Robert Meureau nous en dit plus.

WWW.PROVINCEDELIEGE.BE

Robert Meureau

Député provincial de la Province de Liège

Isabelle Simonis

Ministre chargée de l’Égalité des chances

En juillet 2016, nous nous sommes dotés d’un Plan égalité et diversité. Nous avons identifié six axes.

EXPERTISE

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Comment votre organisme envisage-t-il la diversité ?Christian Lamouline : « Dès 2005, nous avons adopté une charte de la diversité, convaincus que cette dernière est une source de richesse. L’optimiser apporte une plus-value à notre fonctionnement. Aujourd’hui, un manager de la diversité et une commission interne sont chargés de réaliser les objectifs de notre plan de diversité bisannuel, un outil plus précis que la charte, doté d’instruments de mesure. Il s’orga-nise autour de quatre axes : la gestion des res-sources humaines, les modes généraux d’orga-nisation du travail, la culture organisationnelle et le positionnement externe du SPRB. »

Qu’en est-il du recrutement des personnes avec un handicap ?C. L. : « Nous en comptons environ 1,8 % parmi nos quelque 1800 agents. D’année en année, nous nous approchons de notre objectif de 2 % au minimum grâce notamment aux contrats

d’adaptation professionnelle. Nous favorisons la transformation de ces contrats, à leur terme, en contrats à durée indéterminée. Nous collaborons avec des organismes spécialisés pour recruter des profils répondant à nos besoins, nous menons des actions de recrutement ciblées et nous met-tons en place les aménagements raisonnables nécessaires pour mieux les accueillir. »

Quelle est la situation en matière d’équilibre hommes - femmes ?C. L. : « Les femmes sont légèrement majori-taires : 52 % (50 % aux niveaux universitaire et gradué). Cet équilibre est une bonne évo-lution. Quand on monte dans la hiérarchie, elles deviennent en revanche minoritaires. Nous avons pris des mesures pour les inciter à postuler aux postes à responsabilité : coa-ching, séances d’information, illustrations de bonnes pratiques. Ces e�orts ont porté leurs fruits : les femmes occupent aujourd’hui 40 % des postes de direction, contre 15 % en 2013. »

Qu’en est-il des personnes d’origine étrangère et des jeunes ?C. L. : « Selon une étude de 2013, 21 % de nos agents sont d’origine étrangère, soit l’un des taux de diversité parmi les plus élevés du pays pour le service public. Par ailleurs, nous poussons l’engagement de jeunes, notamment peu qualifiés. Nous estimons que nous apportons une plus-value en termes de formation avec notamment des contrats de premier emploi. »

Beaucoup d’adaptations sont-elles nécessaires pour intégrer le handicap sur le lieu de travail ?G. L. : « De manière globale, non. C’est tou-jours au cas par cas, en fonction du handicap et du poste à pourvoir. Chaque engagement nécessite donc des adaptations bien spéci-fiques, tout comme il arrive qu’une personne handicapée puisse parfaitement accomplir ses tâches sans que des adaptations soient nécessaires. Le plus important dans l’inté-gration de ces personnes est avant tout de bien les écouter, d’analyser avec elles quels peuvent être les obstacles rencontrés dans leur fonction, les répertorier et voir comment y remédier. »

Pouvez-vous donner des exemples concrets ?G. L.  : « Lorsqu’il s’agit de personnes ayant une déficience visuelle, on vérifie quels outils pourraient leur venir en aide  : un logiciel d’agrandissement, des écrans plus grands, des loupes digitales... Pour une personne atteinte d’une limitation intellectuelle, on peut organiser l’activité professionnelle sur

un lieu de travail précis et unique lui permet-tant de bien identifier sa tâche quotidienne afin de ne pas le désorienter. »

Qu’en est-il des collègues amenés à intégrer le handicap dans leur équipe ?G. L. : « Il va de soi que dès le moment où on modifie les habitudes au sein d’une équipe, il faut aussi sensibiliser l’équipe concernée pour que les adaptations soient acceptées par tous, afin de ne pas créer de frustration chez certains, qui pourraient mal comprendre pourquoi tel collègue bénéficie de facilités et pas eux. »

Et ces adaptations profitent-elles parfois également aux collègues non concernés par un handicap ?G. L.  : «  En e�et. Citons l’exemple d’un mal voyant amené à travailler dans un espace rempli de câbles d’ordinateurs qui traînent au sol : cela peut entraîner une réflexion quant à l’aménagement de la pièce à laquelle on n’au-rait pas forcément prêté attention auparavant. En fin de compte, ces adaptations seront béné-fiques pour le confort de chacun. »

Y a-t-il un suivi au fil du temps ?G. L. : « Dès l’entrée en service ou de l’ouver-ture de la procédure d’adaptation, j’assiste, en tant que coordinateur, la personne, son chef direct et l’équipe tout au long du processus d’intégration. D’abord dans des visites heb-domadaires jusqu’au moment où l’adaptation est présente, ensuite dans des tranches de 1 à 3 mois en fonction du bon fonctionnement de l’équipe, et ce pendant un an. »

Olivier Clinckart [email protected]

Philippe Van Lil [email protected]

Intégrer le handicap au monde du travail

La responsabilité sociétale au cœur du service public

SERVICEPUBLIC.BRUSSELS

WWW.BRUXELLES.BE

Guido Lebegge, coordinateur à la Ville de Bruxelles pour l’intégration des personnes porteuses d’un handicap, décrit la manière permettant d’assurer cette intégration.

Bruxelles est un brassage de cultures et de populations. Pour Christian Lamouline, secrétaire général du Service public régional de Bruxelles (SPRB), la responsabilité sociétale de son institution la pousse à être à l’image de cette diversité.

Guido Lebegge

Coordinateur à la Ville de Bruxelles

Christian Lamouline

Secrétaire général du SPRB

Chaque engagement nécessite des adaptations bien spécifiques, tout comme il arrive qu’une personne handicapée puisse parfaitement accomplir ses tâches sans que des adaptations soient nécessaires.

Nous sommes convaincus que notre charte de la diversité est une source de richesse.

INSPIRATION

8 WWW.INFOSENTREPRENDRE.BE

Entrepreneursà la loupe

Se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat est une aventure captivante mais également un réel défi  ! Bien que le nombre de structures d’accompagnement et

de fi nancement pour les starters est en augmentation,  faire le grand saut reste une étape di� cile pour encore trop d’ambitieux. Rencontre avec 4 entrepreneurs

aux profi ls variés qui nous livrent leurs parcours et leurs conseils.

« Waiters est une application Facebook qui per-met de mettre en relation du personnel qualifi é de l’Horeca avec des patrons d’établissements. Il su� t de créer un profi l, en répondant à des ques-tions posées par un robot et via un formulaire en ligne, et de rejoindre la communauté ensuite. Notre base de données compte aujourd’hui 4 300 professionnels et étudiants qualifi és. Les utilisateurs reçoivent des o� res de jobs correspon-dant à leur profi l via le Messenger de Facebook. Si l’utilisateur accepte, le patron reçoit son CV. Les établissements à la recherche de personnel paient un abonnement annuel. Nous vendons une mise en relation, pas un placement ou une personne, contrairement à une agence d’intérim. »

« Au départ, nous avons choisi de nous autofi -nancer intégralement, question de prouver que notre modèle  est  rentable. Aujourd’hui,  Wai-ters  l’est  et permet de payer ses deux fonda-teurs. À présent, nous recherchons des investis-seurs pour accélérer la croissance. »

«  J’ai lancé mon projet avec passion, avec l’idée d’en faire directement mon métier à l’avenir. Les banques ne se sont pas montrées très intéressées par la mode. D’où un autofi -nancement. Par chance, la société a grandi rapidement. Dès le début, il a fallu un com-plet dévouement de soi. »

« Pour démarrer, j’ai bénéfi cié de subsides de la région bruxelloise pour diverses opé-rations  : salons et prospection à l’étranger, impression de supports et de catalogues, etc. C’est bien qu’on pousse les jeunes talents belges à exporter leurs produits. J’ai aussi été soutenue par le MAD, une association bruxelloise dédiée à la mode et au design, et le WBMD (Wallonie-Bruxelles Design/Mode), qui aide les jeunes talents. Grâce à eux, j’ai eu un reportage de 15 minutes sur TV5-Monde. »

Philippe Van [email protected]

Philippe Van [email protected]

Pour plus d’informations, visitez www.infosentreprendre.be

Prouver la rentabilité

Clio Goldbrenner :

Pour démarrer, j’ai bénéfi cié de subsides de la région bruxelloise pour diverses opérations.

Au départ, nous avons choisi de nous autofi nancer intégralement.

Benjamin Rousseaux :

En juin 2016, Olivier Deknop et Benjamin Rousseaux lançaient la plateforme de recrutement « Waiters ». Objectif : répondre aux besoins de l’Horeca en personnel.

Clio Goldbrenner a fondé en 2011 l’entreprise de mode qui porte son nom. Seule à ses débuts, elle a autofinancé son lancement et emploie à présent 10 personnes.

La passion comme moteur

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« L’exploitation du magasin étant dans l’écrin familial depuis vingt ans, j’ai pu y acquérir l’ex-périence et les connaissances nécessaires à la gestion d’une telle entreprise. Par ailleurs, cer-tains aspects du management me semblaient encore à améliorer et lorsque l’on m’a proposé de reprendre la gérance, j’ai immédiatement accepté de relever ce challenge. »

« L’un des atouts majeurs de l’enseigne est que nous disposons de notre propre atelier de fabrication pour nos produits artisanaux, bio et - pour la majeure partie - locaux. Ce proces-sus nous permet de proposer chaque jour une constance dans le service que nous o� rons. Grâce à cela, nous sommes parvenus à fi déliser notre clientèle. Ce point s’avère rassurant et très engageant pour mon avenir professionnel. »

« Enfi n, en tant que franchisée, je garde une grande autonomie et je reste maître à bord dans la gestion du magasin et de l’équipe, ce qui me satisfait pleinement. »

À 23 ans, il a lancé une plateforme physique de services pour thérapeutes, profi tant cette fois du nouveau statut d’étudiant-entrepre-neur. « J’ai développé le projet Le Jardin des Libellules  avec ma compagne, Valentine Leroy. Il s’agit d’une plateforme de services pour thérapeutes leur permettant de coopé-rer facilement avec des praticiens d’autres disciplines. Par la même occasion, ils béné-fi cient des ressources appropriées et d’un encadrement adapté à un démarrage simple et rapide de leur activité. L’utilité du projet m’est apparue lorsque ma compagne termi-nait ses études de logopédie et voulait se lan-cer comme indépendante. »

« Pour obtenir du fi nancement, nous avons présenté un dossier à plusieurs institutions fi nancières. En 6  mois, nous avons pu créer 2 centres pluridisciplinaires, à Uccle et Water-loo. Ils accueillent 7  disciplines et plus de 30 thérapeutes. »

Philippe Van [email protected]

Philippe Van [email protected]

Le choix d’une enseigne de renom Étudier et entreprendre

En tant que franchisée, je garde une grande autonomie et je reste maître à bord dans la gestion du magasin et de l’équipe.

Pour obtenir du financement, nous avons présenté un dossier à plusieurs institutions fi nancières.

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Marie Legein :

En janvier dernier, Marie Legein s’est lancée dans l’aventure de la franchise. Elle expose les raisons de son choix.

Alexis La Haye :

À 18 ans, Alexis La Haye a pu profiter du statut d’indépendant étudiant pour lancer son agence Web, en parallèle à ses études.

ACTUALITÉ

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Le projet « Diversité en Wallonie » crée des outils pour développer, au sein des entreprises privées comme publiques, une diversité dans l’emploi qui reflète celle de la

société en général. Lutter contre les discrimina-tions est un devoir sociétal, mais aussi un moyen d’améliorer l’e�cacité des organisations.

Qu’entend-on par gestion de la diversité ?La diversité regroupe toutes les caractéristiques qui construisent l’identité d’un individu : genre, âge, culture, apparence, convictions, état de santé, etc. En ce qui concerne les ressources humaines, sa gestion consiste à travailler sur le vivre ensemble pour tirer le meilleur parti des par-ticularités de chacun, à la fois sur les plans social - meilleure représentativité, bonne gouvernance, égalité de traitement, etc. - et économique - meil-

leure e�cacité, augmentation de la créativité et de l’innovation, moindre absentéisme, etc. Promou-voir la diversité va donc plus loin que lutter contre les discriminations dont sont victimes certains groupes d’individus sur le marché du travail.

En quoi consiste la campagne « Diversité en Wallonie » ?Elle a été lancée en 2015 à l’initiative du Cripel (Centre régional d’intégration des personnes étrangères et d’origine étrangère de Liège), en col-

laboration avec le Consortium Diversité Wallonie, et les sept autres Centres régionaux d’intégration de Wallonie. L’an dernier, elle s’est concrétisée par une action sur le thème « La diversité, c’est l’histoire de tous » et par une nouvelle plateforme internet reprenant des informations, un agenda, de nombreux outils, etc.

En 2017, la campagne s’est déclinée avec la di�usion d’une websérie en cinq épisodes  : « Et si on travaillait ensemble ? », à découvrir sur les réseaux sociaux dès cette semaine.

Chaque épisode présente les parcours de vie des personnes issues de la diversité. Cette série a aussi donné lieu à une brochure.

Comment gérer la diversité ?Des acteurs spécialisés, dont le Consortium et les CRI, ont développé des processus et outils permet-tant aux organisations d’améliorer leur gestion de la diversité. Il faut d’abord établir un diagnostic : quelle proportion d’hommes et de femmes, de personnes étrangères ou handicapées au sein du personnel ? Comment le personnel considère-t-il la diversité ? Ensuite, il faut définir des objectifs, en concertation avec tous les acteurs impliqués. Enfin, il faut définir un plan d’actions concrètes à mener selon des délais réalistes.

Quels sont les moyens financiers mis à la disposition des entrepreneurs ?Willy Borsus : « Tout d’abord les moyens clas-siques émanant des banques. Ensuite ceux du secteur public ou parapublic. Les propo-sitions du secteur bancaire à destination des entrepreneurs, du financement de leur projet et de leur activité sont o�ensives ; la volonté de les soutenir, de financer le capital à risque et de participer à l’éclosion et à la croissance d’un certain nombre de projets, notamment ceux de jeunes entreprises, est bien là ! »

Pourtant, bon nombre d’entrepreneurs évoquent ici une certaine frilosité des banques…W. B. : « Oui, mais soyons nuancés. Elle existe plus particulièrement pour des secteurs à risque comme l’Horeca, où la sinistralité des projets est malheureusement importante. Par

ailleurs, certains projets n’ont pas nécessaire-ment la robustesse, le niveau analytique, la vali-dation des plans d’a�aires et la trajectoire d’acti-vité requis. J’observe une vraie disponibilité des banques à destination des porteurs de projet qui ont réellement structuré leur dossier. »

Qu’en est-il des aides publiques ?W. B. : « Il y a des outils publics ou parapublics au niveau régional, tels que les invests et les structures d’accompagnement. Au niveau national, le nouveau dispositif du Tax Shelter pour les entreprises de moins de 4 ans permet un financement jusqu’à 250 000 euros ; il pré-voit une déduction fiscale à l’impôt de 45 % si on investit dans une microsociété et de 30 % dans une petite entreprise de moins de 4 ans. Ce levier extraordinaire o�re un soutien complémentaire au financement générale-ment issu de l’entourage familial et relation-

nel qu’on rencontre très fréquemment dans les entreprises naissantes. »

Ces starters peuvent aussi trouver des soutiens privés…W. B. : « E�ectivement. Il y a les initiatives pri-vées, les fonds, les business angels, etc., qui ne doivent pas non plus être négligés. Si on addi-tionne tous ces acteurs - bancaires, publics, privés -, un projet raisonnablement robuste et bien étudié a de très bonnes chances de trou-ver une porte de financement en Belgique. En 2016, on a atteint le sommet historique de 89 770 créations d’entreprises dans notre pays. Même en tenant compte des cessations d’acti-vité, on a un solde positif de 23 900. On a donc une dynamique très positive ! »

Philippe Van Lil [email protected]

Philippe Van Lil [email protected]

Willy Borsus :

« Un projet bien étudié trouve souvent un financement »

Des outils pour la diversité en entreprise

Quelles sont les aides financières destinées à ceux qui lancent leur propre a�aire ? Willy Borsus, le Ministre fédéral des Classes moyennes, des Indépendants et des PME, nous en brosse un tableau. Pour lui, il ne faut en négliger aucune.

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Willy Borsus, Ministre fédéral des Classes moyennes, des Indépendants et des PME

La diversité regroupe toutes les caractéristiques qui construisent l’identité d’un individu : genre, âge, culture, apparence, convictions, état de santé, etc.

Promouvoir la diversité va plus loin que lutter contre les discriminations dont sont victimes certains groupes d’individus sur le marché du travail.

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Votre personne de contactResponsable Expansion Belgique Serge Van [email protected]

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ACTUALITÉ

12 WWW.INFOSENTREPRENDRE.BE MEDIAPLANET

Quelle est la situation de la franchise en Belgique ?Carine Janssens  : «  Environ 300 franchi-seurs sont présents sur le marché belge. Pour a�ner cette estimation, nous avons lancé une étude dont les résultats seront connus et présentés en octobre 2017 lors du Franchising Belgium Day, un nouvel évènement dédié à la franchise. »

Comment s’établissent les relations franchiseur-franchisé ?C. J.  : «  Juridiquement, le franchisé est un indépendant propriétaire de son entreprise. Il est toutefois tenu d’appliquer la stratégie commerciale du franchiseur, de respecter les normes de son concept et ses standards de qualité, de suivre l’évolution du concept et du savoir-faire de l’enseigne. Il est aussi souvent obligé de s’approvisionner auprès du franchiseur ou des fournisseurs référen-

cés. Enfin, le franchisé est tenu de rétribuer le franchiseur, sous la forme d’une redevance forfaitaire, d’un droit d’entrée ou de royalties, en contrepartie de la licence de marque, de l’assistance et de la formation permanentes, de la recherche et de l’innovation accordées par le franchiseur. »

De quels autres avantages jouit un starter franchisé ?C. J. : « Globalement, il bénéficie de l’aide du franchiseur pour démarrer au plus vite. Cela se traduit par de multiples éléments : l’image de marque et la réputation de l’enseigne auprès du consommateur  ; un système de gestion commerciale conçu et expérimenté par le franchiseur ; la synergie économique du réseau ; la capacité d’innovation du fran-chiseur  ; les économies d’échelle permises par la standardisation des opérations  ; et, bien sûr, sur la formation, les conseils, l’assis-

tance permanente et les outils pédagogiques du franchiseur. Tout cela est synonyme de gain de temps, d’avantage compétitif, de réduction du risque financier par rapport à un commerçant isolé. Mais, bien évidemment, le franchisé doit avoir avant tout avoir le sens à la fois de l’entrepreneuriat et du commerce. »

Comment voyez-vous l’avenir du secteur ?C. J.  : «  Ces dernières années, il suscite un grand intérêt en Belgique  : de nouveaux concepts apparaissent  ; de plus en plus de franchiseurs étrangers s’y développent  ; de nombreux investisseurs s’intéressent à la for-mule. Cette croissance devrait se poursuivre dans les années à venir. »

La franchise poursuit son essor

Philippe Van Lil [email protected]

La franchise se développe bien en Belgique. Et pour cause : elle présente de nombreux atouts pour séduire les candidats entrepreneurs. Carine Janssens, corporate relations manager de la Fédération Belge de la Franchise, les détaille pour nous.

Ces dernières années, le secteur des franchises suscite un grand intérêt en Belgique : de nouveaux concepts apparaissent ; de plus en plus de franchiseurs étrangers s’y développent ; de nombreux investisseurs s’intéressent à la formule.

Carine Janssens

Corporate relations manager de la Fédération Belge de la Franchise

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ACTUALITÉ

WWW.INFOSENTREPRENDRE.BE 13MEDIAPLANET

Se lancer en tant que franchisé n’est pas de tout repos ! Nick Boury, directeur de franchise.be, nous présente cinq conseils avisés pour éviter à tout prix les erreurs les plus courantes.

Choix non passionné – Lorsque l’on se lance, il n’est pas judicieux de choisir un

concept de franchise sur la base des résultats financiers réalisés par d’autres franchisés ayant ce concept. Le choix de ce dernier comme du secteur d’activité doit avant tout être motivé par la passion. Ce n’est qu’ainsi que l’on peut déployer tous les e�orts nécessaires par la suite pour mener à bien son projet de franchise. Conseil : parcourez tous les concepts de franchises sur un portail de franchise.

Mal évaluer le franchiseur – Au moment de choisir un concept, il est

important de bien évaluer toutes les opportu-nités. Pour ce faire, il s’agit de tenir compte

du concept du franchiseur, de sa rentabilité, de son marketing, des aspects juridiques qui vous lient à lui, des services de soutien qu’il vous o�re et de sa réputation. Conseil : visitez quelques franchisés pour les interroger à pro-pos du franchiseur.

Engagement à court terme – Se lan-cer dans une franchise exige un enga-

gement pour une période de cinq à dix ans. Toutes les parties impliquées attendent de vous une participation à long terme. Conseil : demandez-vous si vous — et éventuellement votre famille — pourrez gérer avec passion une telle entreprise et un tel engagement sur une période aussi longue.

Capital insuffisant – Le lancement de votre franchise demande un certain

investissement afin de rendre l’établisse-ment conforme aux standards du franchi-seur et afin de le rendre opérationnel. Le franchiseur doit vous fournir tous les rensei-

gnements nécessaires à ce propos lors de la signature d’un document d’informations précontractuelles. À partir de là, il s’agit de savoir si l’on disposera de réserves finan-cières suffisantes non seulement pour la phase du lancement, mais aussi pour les années suivantes. Durant celles-ci, les reve-nus sont souvent encore très limités, le besoin de cash flow peut être important et le risque de pertes est bien présent. Conseil  : avant de vous engager, rédigez un plan financier avec un comptable.

Absence d’étude du marché – Il est impératif de bien étudier le marché et son

potentiel, en particulier l’emplacement de la franchise et le nombre de clients potentiels qu’il pourra attirer. Conseil : demandez les critères pour un bon emplacement au franchiseur.

Nick Boury

Directeur de franchise.be

Se lancer comme franchisé :5 erreurs à éviter

Philippe Van Lil [email protected]

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14 WWW.INFOSENTREPRENDRE.BE MEDIAPLANET

Formation et accompagnementSi le franchisé doit s’assurer que le

domaine et l’esprit de l’enseigne retenue lui conviennent, c’est au franchiseur de s’assu-rer que le futur franchisé est apte à exercer ce métier et à répondre aux exigences de l’enseigne. Pour ce faire, l’accompagnement du franchisé est fondamental. Il se traduit par la formation proposée au franchisé par le franchiseur. Une formation et un accompa-gnement de qualité permettent d’optimiser les chances du candidat d’atteindre le succès.

Satisfaction du clientFondé sur une relation de confiance,

le partenariat entre le franchiseur et le fran-chisé permet d’atteindre le but essentiel  : la satisfaction du client. Il est évidemment indispensable que les deux parties travaillent main dans la main pour aboutir à cet objectif. De nombreuses études ont démontré la cor-rélation existant entre la satisfaction client et la rentabilité d’une entreprise. Fidéliser la clientèle doit être une action prioritaire pour tout dirigeant.

Cuisines équipées : un secteur porteur

Aujourd’hui, les secteurs d’activité organi-sés en commerce associé sont de plus en plus nombreux. Parmi ceux-ci, la commer-cialisation de cuisines équipées constitue un secteur porteur, en constante progres-sion. Celui-ci demande d’acquérir certaines connaissances techniques, mais rien d’in-surmontable cependant. D’autant plus qu’ici, l’accompagnement fourni au franchisé pour apprendre le métier a lieu en plusieurs étapes : la théorie en centre de formation, la pratique dans un magasin d’intégration, puis l’accompagnement au démarrage du point de vente.

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ EN COLLABORATION

AVEC SCHMIDT GROUPE (MARQUES : SCHMIDT ET

CUISINELLA).

l’entente entre l’usine de la marque et nous-mêmes ont été excellents. Nous avons alors poursuivi l’aventure en ouvrant plusieurs points de vente ailleurs dans les années sui-vantes. Nous sommes actuellement proprié-taires de sept points de vente ! »

Comment qualifieriez-vous la relation avec votre franchiseur ?V. D.  : «  Que du bonheur  ! La relation franchiseur-franchisé joue un rôle pri-mordial dans notre travail. L’enseigne est réellement à l’écoute des commerçants que nous sommes. En pratique, elle nous apporte une aide précieuse chaque fois que c’est nécessaire en répondant réellement à nos demandes. Il ne pourrait d’ailleurs pas y avoir de collaboration efficace sans cette bonne relation. On se fait mutuelle-ment confiance. Nous avons besoin d’eux et, inversement, ils ont besoin de nous. Je pense vraiment que nous formons un binôme parfait. »

Comment se porte actuellement le marché du chocolat et de la praline en Belgique ?V. D. : « Sur le plan économique, le chocolat est une valeur refuge. Toutefois, il faut être pouvoir se remettre souvent en question pour continuer à évoluer. Ces dernières années, la conjoncture n’a pas toujours été favorable au commerce, de manière générale. Par chance, nous travaillons avec un produit à la fois excellent et tout à fait abordable du point de vue de son prix. Depuis toujours, l’enseigne a maintenu cette même politique de vente. À mon avis, c’est précisé-ment cet élément-là qui fait la clef de la réussite de la marque. Résultat : quand les autres com-merces sou�rent de la crise économique… nous parvenons à poursuivre notre évolution ! »

CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ EN COLLABORATION

AVEC LEONIDAS.

La franchise est un contrat entre le franchiseur - l’entreprise mère - et le franchisé. Ce schéma s’applique à tous les types de commerce associé comme la

concession. Cet engagement réciproque exige une relation de confiance sans faille. Celle-ci se traduit notamment par un accompagne-ment du franchisé ou du concessionnaire. Ce n’est là qu’une condition parmi d’autres pour atteindre le succès. Voici quelques conseils…

Choisir une enseigne forteSe lancer comme franchisé constitue un

engagement de longue durée, quand il ne s’agit pas tout simplement d’un projet de vie. Dès lors, au moment de choisir son franchiseur, autant mettre toutes les chances de son côté en optant pour une enseigne forte, quel que soit le sec-teur d’activité retenu. Le futur franchisé reçoit souvent de nombreuses propositions venant de plusieurs enseignes actives dans des domaines très variés. Mieux vaut donc se tourner vers une tête de réseau solide ayant un réseau bien établi et dont le concept a déjà fait ses preuves.

Pourquoi vous êtes-vous tournée vers un franchiseur issu du marché du chocolat et de la praline ?Véronique Dengis  : «  C’est un peu arrivé par un hasard de la vie. Il y a quinze ans, mon mari et moi étions tenanciers d’un com-merce dans le secteur Horeca. Notre activité était implantée dans une galerie très com-merçante à Stockel, un quartier bruxellois de la commune de Woluwe-Saint-Pierre. À l’époque, une partie de cette galerie était sous-exploitée. Malgré les e�orts consentis par les propriétaires sur les prix des loyers, les locaux ne trouvaient pas preneurs. De peur que le reste de la galerie ne meure, j’ai alors voulu dynamiser les emplacements vides. Dès lors, j’ai contacté l’enseigne de chocolat la plus connue et la plus commerciale du pays afin d’ouvrir un magasin. »

Avec quel résultat ?V. D. : « Deux mois plus tard, nous ouvrions ce premier magasin. Très vite, le feeling et

Philippe Van Lil [email protected]

Philippe Van Lil [email protected]

Conseils aux futurs franchisés ou concessionnaires

Franchiseur - franchisé :le binôme parfaitDepuis une quinzaine d’années, Véronique Dengis est franchisée d’un chocolatier-pralinier belge de renom.Elle nous relate son expérience et la relation qu’elle entretient avec l’enseigne. Un maître mot se dégage : la confiance !

Véronique Dengis

Franchisée

La relation franchiseur-franchisé joue un rôle primordial dans notre travail. On se fait mutuellement confiance. Nous avons besoin d’eux et, inversement, ils ont besoin de nous.

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