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AMERICAN KENPO ET HAWAIIAN KENPO N°6 SEPTEMBRE 2009 MAITRE DU KENPO Le maître Joseph HALBUNA PRINCIPES DU KENPO La Toile de la connaissance en American kenpo PRATIQUANT DU MOIS Gérald TRAN REPORTAGE Le couteau de combat de l’American kenpo ANALYSE TECHNIQUE Le Salut de l’American kenpo MAGAZINE SPIRIT Le maître Joe HALBUNA DOSSIER SPECIAL Le KOSHO RYU KENPO [email protected] INTERVIEW EXCLUSIVE Nathan Owieczka Représentant Kajukenbo Belgique

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AMERICAN KENPO ET HAWAIIAN KENPO

N°6 SEPTEMBRE 2009

MAITRE DU KENPOLe maître Joseph HALBUNA

PRINCIPES DU KENPOLa Toile de la connaissance

en American kenpo

PRATIQUANT

DU MOISGérald TRAN

REPORTAGELe couteau de combat

de l’American kenpo

ANALYSE TECHNIQUELe Salut de l’American kenpo

MAGAZINE SPIRIT

Le maître Joe HALBUNA

DOSSIER SPECIALLe KOSHO RYU KENPO

[email protected]

INTERVIEW EXCLUSIVENathan Owieczka

Représentant

Kajukenbo Belgique

sommaire

3 EDITORIAL Par Belmond Moukoudi

4 DOSSIER SPECIAL Le Kosho Ryu kenpo

10 LE MAITRE DU MOIS Le Grand-maître Joseph HALBUNA

13 PRINCIPE DU MOIS La toile de la connaissance en American Kenpo

16 REPORTAGE Le couteau de combat de l’American kenpo

20 INTERVIEW EXCLUSIVE Nathan Owieczka: Représentant du Kajukenbo pour la Belgique

27 LE PRATIQUANT DU MOIS Gérald TRAN

34 ANALYSE TECHNIQUE DU MOIS Le salut de l’American kenpo

38 KENPO NEWS Mondial de kenpo de Guadalajara

Mais aussi…les bonnes adresses

3

ditoE

Septembre est bien souvent, le mois de toutes les rentrées: rentrée professionnelle,

et rentrée martiale dans les différentes écoles qui pour la plupart s’arrêtent le

temps d’un peu de repos bien mérité.

Nous à kenpo Spirit Magazine sommes heureux de retrouver nos lecteurs, pour

partager avec eux notre passion des systèmes de kenpo américains et Hawaiiens.

Nous nous attacherons durant les mois à venir, à essayer de vous démontrer à

nouveau toute la richesse et la profondeur de ces systèmes si méconnus.

Quelques bonnes surprises en perspective: nous ne vous les dévoileront bien sur

qu’au fur et à mesure des mois.

Ce mois-ci, nous irons à la découverte de l’Art du Kosho ryu Kenpo du grand-

maître James Masayoshi Mitose.

Nous ferons également connaissance avec le grand-maître Joseph Halbuna du

Kajukenbo.

Puis, nous explorerons la toile de la connaissance mise en place par le grand-

maître de l’American kenpo Ed Parker, ainsi que le couteau de combat et le salut

si particulier de cet Art.

D’autre part, nous aurons le plaisir de partager un moment avec Nathan Owieczka

le représentant du Kajukenbo en Belgique, qui nous parlera de sa pratique et de la

situation de sa discipline en Belgique.

Gérald Tran pratiquant du mois issu de l’American kenpo (branche A.K.K.I),

viendra nous dire ce qui le passionne tant dans cet Art.

Enfin, nous finirons par quelques nouvelles fraiches du dernier mondial de kenpo.

Comme on peut le voir, le programme est varié et vaste.

Bonne lecture et, bonne rentrée à tous.

Rédacteur en chef et concepteur

Belmond Moukoudi

[email protected]

kenpo Spirit MagazineN°6 SEPTEMBRE 2009 3

DOSSIER SPECIAL

LE KOSHO RYU KENPO

Les origines du système

L’Art du Kosho Ryu Kenpo (la voie du poing de l’école du vieux pin), est un système

de combat appris par le Maître

James Masayoshi Mitose auprès de sa famille au Japon, puis importé par celui-ci sur l’île

d’Hawaii dès 1936.

Le Maître James Masayoshi Mitose dès son arrivée sur l’île (à Honolulu) commença

l’enseignement de cet Art sous le vocable de “Kenpo Ju-Jutsu”.

Même si ce système appris initialement, comprenait des aspects plus complets touchant

à la

philosophie, la méditation;, et les thérapies orientales, il semblerait que le maître Mitose

n’est enseigné que l’aspect martial, “self-défense” sur l’île.

Son Art se constitue alors d’une combinaison de frappes, de techniques de torsion, et

d’immobilisations.

Il est à l’origine de la grande famille des écoles de kenpo qui allaient naître et se

développer sur l’île.

Lors de son séjour à Honolulu (Hawaii), le maître James Masayoshi Mitose forma un

nombre très restreint de disciples devenus célèbre dans la communauté du kenpo.

4kenpo Spirit MagazineN°6 SEPTEMBRE 2009

kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

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Edward « Bobby » Lowe qui va créer

son école, puis basculer au karaté

Kyokushinkai ;

Mitose Thomas Barro (fils du

fondateur), aujourd'hui à la tête du kosho

shorei-ryu kenpo ;

Bruce Juchnik, surnommé « le dernier

disciple » : formé initialement par le

maitre Ed Parker, il sera formé par

Mitose durant le séjour de ce dernier en

prison pour meurtre ;puis il créera à son

décès la Worldwide kosho-ryu kenpo

Association et la Sei kosho shorei kai.

Photo ci-dessous, Les ceintures noires

du maître Mitose au sein de la «Official

Self-Defense Club" black belts (1950) –

avec debout de gauche à droite,

William K.S. Chow, Paul Yamaguchi,

Harry Pang, Woodrow McCandle –

Devant assis: Thomas Young, Great

Grand Master James M. Mitose, Paul

Pung

Les disciples de Mitose:

Les premières ceintures noires formées

par le grand-maître James M. Mitose sont

listées ci-dessous:

Thomas Young: celui-ci allait plus tard

être le successeur du grand-maître

Mitose à la tête de son club (dès 1953);

Paul Yamaguchi (Il devint le

représentant du karaté Kyokushinkai

sur l ’île d’Hawaii après sa rencontre avec

le maître Mas Oyama);

Arthur Keawe;

Paul Pung;

William KS Chow; il est le connu pour

avoir crée la deuxième grande branche

du kenpo Hawaiien et formé de nombreux

grands maîtres contemporains.

Le maître James Masayoshi

Mitose après quinze années

d’enseignement (entre 1942 et

1953, va arrêter

l’enseignement public de son

Art. Puis, il se rendra sur le

continent américain.

Durant ce séjour, il aura

l’occasion de rencontrer

occassionnellement le grand-

maître Ed Parker, le fondateur

de l’American kenpo sans qu’il

y ait cependant d’échange

technique.

En 1974, le maître Mitose est

arrêté et emprisonné à vie pour

un meurtre commis par l’un de

ses élèves Terry Lee, (qui

l’accusera d’en avoir été le

commanditaire).

A noter (selon les

transcriptions de l’enquête) que

le maître Mitose prit l’entière

responsabilité de ce crime (en

qualité d’instructeur de Terry

Lee). Durant son séjour en

prison il forma très peu de

disciples (Bruce Juchnick, Rick

Alemany, Ray Arquilla, Eugene

Sedeno, Arnold Golub et son

fils Thomas Mitose)

L’un d’eux Bruce Juchnick, est

considéré comme le dernier

disciple.

Celui-ci se dispute aujourd’hui

la légimité du titre de grand-

maître du kosho-ryu kenpô,

avec le fils du maître James

Masayoshi Mitose: le grand-

maître Thomas Barro Mitose.

Ci-dessous quelques uns

des premiers disciples du

grand-maître James Mitose:

De gauche à droite et de haut

en bas: Edward Lowe; Paul

Pung; Paul Yamaguchi,

Thomas Young, et Le plus

connu William Chow.

6kenpo Spirit MagazineN°6 SEPTEMBRE 2009

Ci-dessous, le maître Bruce

Juchnick du Kosho Shorei ryu

kenpo et en-bas, écusson du kosho-

ryu kenpo

7

Bruce Juchnick; le dernier

disciple du grand-maître

Mitose James:

Bruce Juchnick fit

connaissance avec le maître

James Mitose par

l’intermédiaire de l’un de ces

élèves qui était gardien de la

prison califorrniène ou était

enfermé le maître Mitose.

Il était déjà instructeur dans

plusieurs systèmes de combat

tel que: le Wing chun kung fu,

le Silat, l’Escrima philippin, le

Hung gar kung fu, et l’American

kenpo (de la branche Tracy).

De 1977 à 1981, il recevra une

instruction purement verbale. Il

obtiendra du maître Mitose, un

certificat martial: « Menkyo

kaiden » et en kosho ryu

kenpo, un certificat dit « Inka

Shomei ».

Puis, il sera formé par le plus

ancien élève du maître Mitose

à Hawaii: Thomas Young, et ce

de 1982 à 1995 (année du

décès de ce dernier).

Considéré par certains comme

le successeur du grand-maître

James Mitose, il a crée la Sei

Kosho Shorei kai, pour

préserver les enseignements

de Mitose.

kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

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Le maître Thomas Barro

Mitose:

Thomas Barro Mitose, est le fils

du grand-maître James

Masayoshi Mitose.

Il a commencé le kenpo

hawaiien initialement par le

kajukenbo, sous la direction

d’un des pionniers de la

discipline, à san Francisco: le

maître Joseph Halbuna.

Plus tard, il apprendra le

système auprès de son père

durant le séjour de celui-ci en

prison.

Il sera plus tard considéré

comme le dernier grand-maître

du Kosho ryu kenpo.

De nombreux maîtres du kenpo

hawaiien parmi lesquels le

grand-maître du Kajukenbo

Adriano “Sonny” Emperado,

prirent position en sa faveur.

Il a crée une organisation

internationnale dans laquelle il

enseigne le système selon sa

vision.

22ème Grand-maître du Kosho

ryu kenpo, son fils Mark Mitose,

est son futur successeur

comme 23ème grand-maître.

Les deux organisations sont

développées dans le monde, et

se disputent la légitimité de

l’enseignement du grand-maître

Mitose James.

Ce dernier décèdera en prison,

en 1982.

Ci-dessous Le grand-maître Thomas

Barro Mitose: du Kosho-ryu kenpo,

et en-bas, le maître Raul Guttierez:

repésentant européen du kosho ryu

kenpo

Ci-dessous, l’écusson du

Kosho-ryu kenpo

Aspects philosophiques du

kosho ryu kenpo:

Cet Art est resté très attaché

aux aspects traditionnels

d’origine japonnaise,

comparativement aux autres

écoles de kenpo d’origine

Hawauiiene.

Le salut est à lui seul une sorte

de méditation en mouvement.

Le pratiquants aprenent non

seulement les techniques de

combat, mais aussi la

philosophie des arts martiaux.

Aspects techniques du

Kosho-ryu kenpo:

Techniquement, le système est

très structuré, et même s’il est

très proche des systèmes

hawaiiens, on y perçoit

néanmoins toute l’influence de

ces origines japonaises.

Il n’en demeure pas moins qu’il

s’agit d’un art très riche

techniquement.

Tous les aspects y sont

travaillés: les bases, mais

aussi la défense personnelle,

et les formes (ou katas) .

Il s’agit pourtant de kenpo,

avec les mêmes

caractéristiques habituels:

explosivité, vitesse, continuité

du mouvement, débordement

de l’adversaire.

9kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

Le maître Joseph HALBUNA

«Pionnier du Kajukenbo»

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kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

Maitre du mois

Le Maître Joseph Halbuna, fit connaissance pour la première fois avec le

Kajukenbo à Hawaii en 1957 au domicile du maître de Kali-Escrima Lucaylucay,

lors d’une démonstration faite par Joe Emperado, le frère du grand-maître

Adriano Emperado: le fondateur du kajukenbo.

Mais, ce n’est qu’en 1957 qu’il commencera réellement sa pratique du

kajukenbo sous la direction de Ben Medero.

Il obtient sa ceinture noire en 1962, et va sur les conseils du maître Adriano

« Sonny » Emperado, consacrer sa vie à l’étude du Kajukenbo.

Il fera ensuite partie des premiers élèves de l’école d’Adriano Emperado, et l’un

des rares à poursuivre l’entrainement à cette époque , et ce malgré la dureté de

celui-ci.

Parmi ses condisciples (premières ceintures noires de l’école d’Adriano

Emperado) devenus célèbres, on trouve les maîtres suivants:

Sid Asuncion, Aleju Reyes, Tony Ramos.

En 1962, il va se rendre en Californie pour ouvrir une école et sera l’une des

figures les plus représentatives de cette discipline dans le Nord de la Californie.

Le maître Joe Halbuna a atteint le

grade de ceinture noire 9ème degré en

Kajukenbo.

11kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

Le maître Joseph Halbuna, fait partie

des pionniers du système, et du

groupe particulier d’étudiants loyaux

qui continuèrent à poursuivre leur

entrainement en Kajukenbo sous la

direction du grand-maître Adriano

« Sonny »Emperado, et ce malgré la

grande dureté des entrainements.

A noter que durant cette période, ces

pratiquants s’entrainaient de manière

particulièrement dure, et les fractures,

K.O et contusions étaient monnaie

courante.

Leur objectif majeur était de pratiquer

une Art dont ils seraient surs de

l’efficacité en combat de rue.

De nombreux experts actuels en

Kajukenbo, ont été formé par ce

groupe d’experts.

Le système crée par le grand-maître

Adriano allait voir naitre de nouvelles

branches, orientées chacune sur des

aspects plus ou moins durs.

Le Maître Joseph Halbuna, a quant à

lui été toujours attaché à la forme dure

du kajukenbo: la branche Kenpo

d’origine.

Le maître Joe Halbuna a formé de

nombreux pratiquants parmi lesquels

l’un des plus connus fut le grand-

maître actuel de l’Art du Kosho Ryu

kenpo: le grand-maître Thomas Barro

Mitose.

Ce dernier, s’intéressant à l’Art

du kajukenbo, sera formé à

l’école de Kajukenbo de San

Francisco.

Il deviendra ensuite grand-

maître du Kosho-ryu kenpo, et

successeur de la 22ème

génération du Kosho-Ryu

Kenpo.

Le Maître Joe Halbuna est

considéré comme l’un des

pionniers du système, car il fut

l’un des cinq premiers

instructeurs à introduire cet Art

sur le continent américain, à

une époque ou les seules

écoles du kajukenbo, se

trouvaient uniquement à

Hawaii.

Il participa de manière très

active au développement du

Kajukenbo dans le monde,

organisant des séminaires et

créant et dirigeant des écoles

de Kajukenbo.

Il créa et dirigea la World

Kajukenbo Fédération, et fut

également le président de

l’International Kajukenbo

Association.Il atteindra le grade

de ceinture noire 9 ème degré

avec le titre de Grand-maître

sénior.

Le grand-maître Joseph

Halbuna, décèdera en

septembre 2002, à l’âge de 76

ans.

12kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

Le PRINCIPE du mois

LA TOILE DE LA CONNAISSANCE EN AMERICAN KENPO

Le Grand-maître Ed Parker, dans ses recherches destinées à rendre sont

Art de combat plus efficace, tout en étant accessible à tous, a mis au point

un outil de travail particulièrement intéressant pour les pratiquants de

l’American kenpo: la toile de la connaissance (The Web of Knowledge).

La toile de la connaissance est une classification des différentes formes

d’attaques de la manière la plus logique qui soit.

D’après ses dires, l’idée lui vint lorsqu’il vit à Hawaii une araignée entrain de

construire sa toile pour survivre.

Il fit alors le parallèle avec l’apprentissage des Arts martiaux et la nécessité

de structurer le programme technique pour le rendre plus accessible aux

débutants.

L’idée était de classifier les techniques selon la difficulté de l’attaque.

(Voir l’ Encyclopédie du kenpo du maître Ed Parker).

13kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

Cette classification est faite de la

manière suivante:

1.Les saisies: Il s’agit des saisies

simples ne précédant pas une

action de frappe et qui n’auront

aucun effet si elles ne se combinent

pas à une action complémentaire.

2.Les poussées: Elles viennent en

deuxième position, car elles

nécessitent de saisir le timing mais

sont moins risquées qu’une frappe

du poing.

3. Les coups de poing:

Ils nécessitent d’avoir une plus

grande perception, car la vitesse et

la puissance du coup est plus

important.

4.Les coups de pieds:

Ils sont potentiellement capables de

produire plus de dégât qu’un coup

de poing.

5.Les empoignades:

Elles sont considérées comme

dangereuses car le corps est

restreint dans ses possibilités

d’expression. Le risque d’être

projeté au sol est élevé.

6.Les clés et étranglements:

Ils peuvent entrainer une fracture

ou une mort instantanée.

7.Les Armes:

Leur capacité de destruction les

rend potentiellement dangereux, et

difficiles à contrer.

8.L’agression de plusieurs:

Elle nécessite de la technique et de

la stratégie.

Les risques de blessure et de mort

sont particulièrement élevé lorsque

l’on est agressé par plus d’un

attaquant.

Après cette classification initiale, le

maître Ed Parker a ensuite

structuré dans chaque niveau de

ceinture, les techniques selon le

degré de difficulté dans leur

apprentissage.

Les niveaux de ceinture inférieurs

se focalisent surtout sur les actions

de saisies, coups de poings, de

pieds et empoignades exécutées

de manière simple.

Puis, avec l’avancée en grade, les

modes d’agression deviennent de

plus en plus complexes.

La maîtrise du pratiquant est

supposé augmenter également

dans le temps.

L ’ordre d’apprentissage des

techniques dans chaque niveau de

ceinture est souvent le suivant:

défense sur saisie, puis poussée,

coup de pied, coup de pied,

empoignade, puis ensuite les

armes.

14kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

Photo ci-dessous, le grand-maître Ed

Parker en action dans une technique

contre plusieurs agresseurs.

En complément à cette

classification, le pratiquant va

également étudier les

différentes méthodes

d’exécution des action:

directes, circulaires, etc.

Par exemple, pour un coup de

poing, on apprendra à se

défendre sur des coups de

poings exécutés de la main

gauche ou droite,

Sur des frappes exécutées de

manière directe, circulaire,

crochetée, en uppercut, etc.

Le pratiquant augmente ainsi sa

connaissance des formes

d’agression du poing, et donc sa

capacité à leur faire face et s’en

défendre efficacement.

Ce système de structuration,

permet aux pratiquants de se

retrouver rapidement dans le

programme technique et aborder

les différentes formes d’agression

avec facilité.

15kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

Avec le développement de leur

vitesse, leur coordination, et

confiance, ils seront plus tard

capables de faire face à des formes

d’agression plus complexes.

L’art n’est plus une simple méthode

de défense personnelle, mais une

étude scientifique du mouvement.

LE COUTEAU DE COMBAT DE L’AMERICAN

KENPO

16kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

Le travail des armes blanches

est un aspect particulièrement

important au sein de l’American

kenpo. Même s’il demeure

réservé aux pratiquants

avancés, il n’en demeure pas

moins que ce travail fait partie

intégrante du programme de

l’American kenpo.

Les armes blanches pratiquées

en American kenpo sont : le

bâton long, les doubles bâtons

courts et le couteau.

Dans la structure de l’American

kenpo, le pratiquant apprendra

d’abord à se défendre contre le

couteau, puis ensuite abordera

le combat au couteau.

Les concepts de défense

contre les attaques au couteau

sont intégrés dans la forme

longue six (6) de l’American

kenpo, et ceux relatifs à

l’utilisation du couteau de

combat sont intégrés dans la

dernière forme du système: la

forme Huit (8).

Cette forme est travaillée avec

les couteaux de combat de

l’American kenpo.

Nous allons faire de plus

amples connaissances avec

cette arme dans cet article.

Reportage

Ci-dessous, Gil Hibbens le célèbre

créateur du couteau de combat de

l’American kenpo et instructeur-

ceinture noire sixième degré en

American kenpo.

Les origines du couteau de

combat de l’American kenpo:

Au sein de l’American kenpo, il

est coutume de présenter une

thèse pour le passage de la

ceinture noire.

Même si cette tradition tend à

disparaitre, elle était essentielle

dans le passé.

Le couteau de combat, de

l’American kenpo est une arme

structuré par un élève du

grand-maître Ed Parker :

Gilbert « Gil »Hibben, pour sa

thèse de ceinture noire en

American kenpo.

Cette arme est désignée « the

Parker Knife » en hommage au

grand-maître Ed Parker.

Qui est Gil Hibben?

Gil Hibbens est entre autre un

grand artiste fabriquant de

couteaux, et grand musicien.

Il a connu la célébrité au sein

de l’American kenpo en créant

le « Parker Knife » devenu le

couteau de combat de

l’American kenpo.

Plus tard, il se fera connaitre du

grand public en fabriquant le

couteau de combat utilisé par

l’acteur Sylvester Stallone dans

le film « Rambo 3 ».

kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

17

Ci-dessous, le couteau de combat

de l’American kenpo dans sa

version originale

Il fût un des pratiquants de la

première génération en

American kenpo;

Il pratique toujours aujourd’hui,

et est rattaché à la branche

« Parker-planas » de

l’American kenpo.

Caractéristiques du couteau

de combat de l’American

kenpo:

Il s’agit d’une arme à double

tranchant sur laquelle est

encrustée l’écusson de

l’I.K.K.A, encore appelé

écusson du « tigre et du

dragon » au niveau du

manche.

Il est équipé d’une protection

au niveau de la poignet ,

protégeant les mains de celui

qui le tiens.

Comme aimait à le signaler le

grand-maître Ed Parker, le fait

qu’il est un double tranchant

permet d’utiliser le mouvement

inversé ou le mouvement en

sens contraire pour effectuer

une attaque supplémentaire.

Ce couteau permet en effet

d’appliquer les concepts et

principes de l’American kenpo

en matière de combat au

couteau.

C’est d’ailleurs la raison pour

laquelle la forme longue huit

(Form 8) de l’American kenpo

est travaillée avec les doubles

couteaux.

Il convient de noter au passage

qu’il s’agit de la forme la plus

avancée et la plus ultime du

système du grand-maître Ed

Parker.

kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

18

Ci-dessous, Le maître Paul Mills

et en dessous une variété des

couteaux de combat crées par le

maître Paul Mills. Des versions de

cette arme existent pour le

développement de la dextérité en

combat et pour l’entrainement à

deux.

Cependant, cette arme a

souvent été jugée trop lourde

par les puristes du couteau, et

de ce fait difficille à utiliser en

combat.

C’est la raison pour laquelle,

de nombreux experts, inspirés

par l’exemple de leur maître Ed

Parker, ont innovés en la

matière en créant de nouvelles

armes inspirées de cette arme

initiale, et d’utilisation aisée.

A ces créations ont en général

suivi une restructuration des

techniques d’attaque et de

défense avec cette arme.

Parmi ces innovateurs, les plus

connus sont: les maîtres Mike

Pick de l’U.K.F (United kenpo

fédération) et Paul Mills de

l’A.K.K.I (American kenpo

karaté International).

Sur cette aspect, on retrouve à

nouveau l’esprit du kenpo , ou

le soucis de l’amélioration

constante prévaut et est

encouragé chez les

pratiquants.

Le couteau de combat de

l’American kenpo représente à

lui seul, le coté tranchant de

l’Art, et les aspects avancés de

ce système.

19kenpo spirit magazine

N°6 SEPTEMBRE 2009

Interview Exclusive

Nathan OWEICZKA: Représentant du

Kajukenbo pour la Belgique

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Nathan Owieczka. Je suis né le 17 novembre 1976. Je vis

avec ma compagne à Charleroi. Je suis consultant en entreprise, spécialisé

dans la gestion des conflits et du stress. Je suis 3ème dan de kajukenbo et

ceinture noire dans d’autres disciplines (kenpo-karate, aïkido… ). Je dirige

mon centre d’entraînement basé à Marcinelle où je dispense

quotidiennement mes cours. A la base, j’ai une formation commerciale mais

je souhaite recommencer des études en ergothérapie afin de connaître de

façon tout à fait professionnelle le fonctionnement du corps humain.

Quand avez-vous commencé le Kajukenbo ?

J’ai découvert le kajukenbo lors du premier stage d’Angel Garcia dans le

sud de la France à Pibrac, près de Toulouse, en mai 1998. Ce stage avait

été organisé par le représentant de l’époque César Gomez. Je n’ai plus

arrêté de pratiquer le Kajukenbo depuis. En juillet de la même année, je

m’envolais déjà pour l’Espagne pour aller travailler chez le professeur

Garcia. Cela fait 10 ans que je continue.

20kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

Avez-vous pratiqué d’autres arts

martiaux ?

Oui, lorsque j’ai découvert le

kajukenbo, j’avais déjà un sérieux

bagage martial. J’ai débuté les arts

martiaux par l’aïkido, à l’âge de six

ans, sous la direction de Senseï

Kenjiro Yoshigasaki, un élève direct

de Senseï Koïchi Tohei. Aujourd’hui

encore, j’enseigne et je pratique

régulièrement cette discipline. Bien

qu’il s’agisse, pour moi, plus d’un

art interne que d’une self défense

réelle.

A l’adolescence, j’ai pratiqué le

karaté kyokushinkaï et le ju-jiutsu

pendant, respectivement, 3 et 4

ans. A cette époque, je pratiquais

déjà les arts martiaux de cinq à six

fois par semaine.

Après cela, j’ai pratiqué le Taïkiken

à Amsterdam avec Shihan Yan

Kallenbach.

A la suite de cela, je suis parti en

Israël où j’ai été initié au kravmaga.

Cette expérience fut déterminante.

Avant cela, c’était surtout l’aspect

sportif qui m’attirait dans les arts

martiaux. Après ce séjour, j’ai fait le

choix d’orienter mon travail vers la

recherche d’une self-défense

réaliste. Quelque chose qui puisse

être utile, au cas où…

Suite à cela, j’ai essayé d’entrer en

contact avec les représentants du

Krav en Belgique mais ce style, tel

qu’il est pratiqué chez nous, après

ce que j’avais vu, ne me convenait

pas.

Continuant ma recherche dans

l’optique self-défense, j’ai été

présenté à un professeur de kenpo

de Bruxelles qui était élève de

J.T.Will. Ce professeur avait créé

son propre système de kenpo. J’ai

pratiqué trois ans et obtenu mon

premier degré de ceinture noire.

Peut avant de passé ce grade, je

me suis rendu au stage d’Angel

Garcia (Voir photo ci-dessous)

dans le Sud de la France.

Ce fut une révélation, j’ai stoppé les

autres pratiques l’année suivante

pour me consacrer d’arrache pied à

l’apprentissage du kajukenbo.

21kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

Pourquoi le kajukenbo ?

Au départ, j’étais pratiquant de

kenpo karaté et j’allais à mon tout

premier stage de kajukenbo dans le

but d’élargir ma vision des

différents styles de kenpo. En fait,

dès que j’ai vu Angel Garcia

travailler j’ai été conquis. Beaucoup

d’aspects m’ont plus, tant du point

de vue de la discipline en elle

même que du maître qu’est Angel :

sa puissance, sa rapidité, son

efficacité, sa pédagogie… C’est

l’homme et son travail que j’ai donc

naturellement suivi.

(Ci-dessus; L’instructeur Nathan

Owieczka (à droite) et ses élèves,

en compagnie du maître Angel

Garcia (à gauche)

Qu’appréciez-vous dans le

kajukenbo ?

Ce que j’aime par-dessus tout dans

le kajukenbo, c’est sa philosophie

qui est d’offrir à chacun et qu’elle

que soit la situation la possibilité de

se défendre.

Il y a, dans un premier

temps, une base commune à tous :

le renforcement corporel, le travail

des concepts et des techniques…

22kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

ensuite, chacun doit s’approprier

ces différents savoirs et les adapter

en fonction de ses caractéristiques

physiques (un petit mince ne doit

pas se battre comme un grand

musclé) et de la situation (chaque

adversaire étant différent).

J’apprécie également le côté

évolutif de la discipline et sa

volonté de coller au plus près de la

réalité. En effet, depuis la

naissance du kajukenbo à la fin des

années 1940, la façon de se battre

a changé. De plus, chacun, à un

niveau avancé, peut apporter sa

pierre à l’édifice en poursuivant le

travail d’analyse et d’amélioration

des techniques de défenses

permettant ainsi au style d’évoluer.

Attention cependant, quand je dis

« évolution », je ne veux pas dire

que chacun est libre de faire

n’importe quoi. Il faut, bien sûr

toujours respecter l’ensemble des

concepts régissant le style ainsi

que sa philosophie de base.

Avec qui avez-vous commencé le

kajukenbo ? Quel est votre

instructeur actuel ?

J’ai commencé directement sous la

direction du GM Garcia lors de son

premier stage en France (à Pibrac).

Depuis lors, je suis resté son élève.

A mes débuts, j’ai collaboré avec

les groupes en création en France.

Où se situe votre école en

Belgique? Dans quelle ville ?

Je donne cours dans mon centre

d’entraînement privé, le Centre

Evolution. Il se trouve dans le sud

de la Belgique, en périphérie de la

ville de Charleroi, à environ

cinquante kilomètres de Bruxelles.

L’adresse exacte est : 43, rue Volta

à 6001 Marcinelle (Belgique).

Combien d’élèves avez-vous ?

Le nombre exact de mes élèves est

difficile à définir. Une centaine de

personne fréquente mes cours

régulièrement et je dirige des

groupes de travail dans plusieurs

villes. Certains d’entre eux vont

d’ailleurs bientôt arriver à maturité

et, donc, être reconnu comme club

officiel de kajukenbo.

23kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

Le système est-il connu en Belgique par rapport à des systèmes

Comme le karaté, le judo ou le taekwondo?

Bien que le kajukenbo ne bénéficie pas de la notoriété dont peuvent se

targuer le karaté ou le judo, le système est bien connu en Belgique. Le

problème, c’est que les clubs manquent ! La demande est forte (même du

côté néerlandophone !) mais il y a un manque d’instructeurs qualifiés! Il faut

beaucoup de temps pour former un enseignant compétent et responsable.

En tant que directeur technique national, je prends particulièrement à cœur

la formation des futurs instructeurs, ce qui en kajukenbo, prend au minimum

de cinq à six ans.

Que vous apporte le kajukenbo au plan personnel ?

Une bonne condition physique, une psychomotricité accrue et un esprit vif et

alerte ! Le kajukenbo permet à chacun de se remettre en question et de se

dépasser, tant physiquement que psychologiquement. De plus, en tant

qu’enseignant, le kaju m’apporte énormément du point de vue des contacts

humains. Les élèves travaillent entre eux et c’est à moi de les faire évoluer

dans le bon sens. Interagir avec eux est une chose passionnante.

24kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

Après tout, toutes les écoles de

kenpo ont été

fondées par des élèves de William

K.S. Chow.

Quelle que soit la voie que l’on ait

choisie, je pense que le kenpo est,

d’une façon générale, une

excellente école de vie.

Pratiquez-vous exclusivement le

kajukenbo ? Y-a-t’il d’autres

systèmes qui vous attirent ?

Ma pratique principale est le

kajukenbo. Cependant, les notions

d’esprit d’ouverture et d’évolution

personnelle et technique ont

toujours été cruciales en

kajukenbo. Le créateur du style,

Sijo Adriano Emperado et Angel

Garcia, pratiquaient respectivement

le kali doce pares et le lameco

escrima. Je pratique donc moi

même le kali escrima en

m’entraînant régulièrement avec

mon ami, Mike Hermans

(Photo ci-contre) instructeur

à Bruxelles. Il est représentant pour

le doce pares et est également

instructeur en lameco.

Que pensez-vous des autres

kenpo hawaiiens ? De l’american

kenpo ?

Je pense que nous faisons partie

de la même famille. Les

caractéristiques techniques et

philosophiques diffèrent peut être

parfois mais l’on ne peut nier des

traits de ressemblances qui nous

rassemblent tous.

25kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

(Photo ci-dessous, l’Instructeur Nathan

Owieczka (accroupi) en compagnie du

grand-maître Adriano Emperado et de

monsieur Abbad).

Pour le kenpo hawaiien, je citerais

Sam Kuoha.

En kajukenbo, je citerais en premier

lieu les noms de Garcia, Forbach et

Dacascos. Mais celui qui m’aura

définitivement le plus impressionné

reste Sijo Emperado. En plus d’une

grande compétence technique et de

la somme de travail qu’il à dû

abattre pour porter son style, il a su

rester un homme simple et proche

de ses racines.

J’ai eu l’occasion

de le rencontrer personnellement et

de discuter avec lui lors d’un dîner.

Il m’a bien sûr éclairé de ses

lumières mais j’ai aussi beaucoup

apprécié le fait qu’il soit

profondément humain.

Pratiquez-vous des arts

internes ?

J’ai déjà pratiqué le taïkiken. Grâce

à cela, j’ai pu partager quelques

entraînements privés de Tai Ji

Quan avec Alain Hardy, le

représentant de Thierry Alibert en

Belgique. Cet échange est un réel

plaisir et me donne envie d’aller

plus loin.

Le mot de la fin ?

J’aimerais en profiter pour saluer

votre initiative de la création de

Kenpo Spirit Magazine. En effet, je

crois qu’il est important de

promouvoir la grande famille qu’est

le kenpo sans se borner à son style

personnel. Après tout, en Belgique,

notre devise nationale est :

« l’Union fait la force » !

26kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

GERALD TRAN

«L’AMERICAN KENPO: UNE VOIE MARTIALE A

EXPLORER AUTREMENT»

BIO EXPRESS

Gérald TRAN43 ans, Commercial chez IBM France, motard du dimanche sur Honda

600CBR et Gamer sur Xbox 360 de minuit à 5 heures du matin.

6ème année de pratique Américan Kenpo style AKKI, Blue Belt.

Marié et 2 enfants. Carole 11 ans un Ange, Alexandre 5 ans une Torpille.

Mon expérience passée des arts martiaux ?

Adolescent, j'ai connu très peu d'Arts Martiaux : Judo et Karaté Shotokan.

Dans les années 70, ma connaissance des Arts Martiaux et des sports de

combats 'exotiques' était limitée. Je n'avais qu'un Dieu à l'époque : Bruce

Lee (et je pensais qu'il faisait du Karaté). Mon père, ancien élève de Maître

Kazé de la Montagne Sainte-Geneviève, m'a naturellement orienté vers la

discipline qu'il pratiquait. Il faisait partie de ces Karatékas pionniers. Voilà

comment j'ai connu le Karaté Shotokan, histoire qui a duré 5 ans.

27kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

Le pratiquant du mois

Mais j'ai pratiqué le Karaté

comme j'aurais pu jouer au foot

(avec tout le respect que j'ai

pour Julien). C'est l'activité

sportive qui était le premier

moteur. Et c'est peut-être pour

cette raison que je n'ai plus fait

de sport entre 20 et 40 ans : je

n'avais pas la passion de ce

que je faisais. Et les

Professeurs n'avaient peut-être

pas le 'feu sacré' indispensable

pour transmettre leur passion.

A un âge de la vie où je

recherche un sens à ce que je

fais, je me suis posé la même

question pour ce qui est des

activités sportives. Il fallait que

ce soit le moins contraignant

possible. Et le meilleur moyen

de s'affranchir d'une contrainte,

c'est de faire quelque chose

que l'on aime. Aujourd'hui j'en

suis à ma 6ème année de

pratique de l'American Kenpo

et j'ai toujours soif de découvrir

ce que cette discipline regorge

de secret et de potentiel. Je

suis conscient d'être un jeune

pratiquant et pourtant j'ai le

sentiment d'avoir acquis un

savoir énorme tant sur le plan

personnel que sur le plan de la

discipline. C'est une des forces

du Kenpo.

28kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

La Génèse

Le film qui m'a donné le déclic : La

Mémoire dans la Peau, avec Matt

Damon. Un scène de combat

d'anthologie dans un appartement

parisien du 8ème arrondissement : main

contre couteau, espace confiné, close-

combat, précision des frappes, des

blocages impossibles, l'assurance du

combattant ... Bien sûr c'est du cinéma.

Mais la technique est là. Et

renseignement pris, il s'agit de Kali.

Et lors d'une discussion avec mon grand

frère (qui pratique le Krav Maga) il me

parle d'American Kenpo et me propose

de participer à une séance d'essai au

Fushan Kwoon. C'était en octobre 2004.

Je suis resté depuis un fidèle adepte.

Et lors d'une discussion

avec mon grand frère (qui

pratique le Krav Maga) il

me parle d'American Kenpo

et me propose de participer

à une séance d'essai au

Fushan. C'était en octobre

2004. Je suis resté depuis

un fidèle adepte.

J'y ai découvert une

discipline nouvelle,

exotique, peu connue, très

efficace avec une approche

complètement innovante. Et

aspect de la discipline qui

ne manque pas de charme,

les techniques sont belles à

voir. J'ai retrouvé certaines

similitudes avec le Kali de

Matt Damon.

Il y a 6 ans, l’American

Kenpo A.K.K.I n'avait que 2

ans d'existence en France.

Je faisais partie des

pionniers de la discipline en

France. Les plus gradés

étaient ceinture 'Orange', le

club comptait environ une

dizaine de "Kenpokas"

réguliers. Et surtout, nos

Instructeurs donnaient

toutes leurs tripes pour

lancer la discipline,

transmettre leur passion et

nous accordaient 100% de

leur attention, nous étions

presque leurs "petits".

J'étais conquis.

29kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

Ma vision du Kenpo

Après 5 années de pratique, j'en suis

toujours à redécouvrir la discipline.

Le système est en perpétuel

mouvement, il y a toujours de

nouvelles techniques à découvrir,

d'anciennes à perfectionner, à

améliorer, de nouvelles

combinaisons à trouver, .... Il faut

comprendre qu'il s'agit d'un système

modulaire dans lequel de nombreux

éléments interagissent (la technique,

le mental et le physique), et qu'il faut

travailler tous ces éléments pour que

l'Art Martial se développe

harmonieusement. Je me souviens

un jour avoir confié à Belmond qu'il

s'agit un peu comme d'un jeu de

LEGO : les pièces sont variées, les

assemblages sont infinis, elles

laissent libre cours à la créativité du

pratiquant.

(Ci-dessous, Gérald et Belmond

lors de son passage de grade en juin

2009).

Les bases sont fondamentales

et sont les mêmes pour tous

(les pièces), la combinaison est

libre (l'objet final), c'est ce qui

fait que chaque pratiquant

adapte sa technique en

fonction de ce qu'il ressent, de

ses atouts, de son aisance.

L'observateur extérieur verra

des similitudes, mais

également des différences

venant de la personnalité du

pratiquant.

Dispositions techniques

Il faut constamment étudier le

système et les interactions

entre les éléments techniques

du système : les drills, les

formes, les frappes, les

blocages, les techniques de

self, les positions, les

déplacements, la posture, les

sets, les rotations, les

enchaînements, le choix des

armes (poings, griffes,

tranchants, paumes, doigts,

coudes, ...). Tout est

intimement lié.

Pris séparément, ils sont

rapides à assimiler mais il est

long de les maîtriser. C'est du

grand art de pouvoir tous les

intégrer pour qu'ils ne fassent

qu'UN dans la technique.

30kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

Dispositions mentales : le

détachement, l’implication

mentale, la sensibilité au

combat, le calme intérieur. Ne

pas appliquer d'actions

prédéfinies mais les adapter en

fonction de la situation pour

gagner en flexibilité, ne pas

anticiper mais développer la

sensibilité pour gagner en

efficacité.

Dispositions physiques pour

gagner en explosivité, en

vitesse, en puissance, en

résistance et en fluidité. Les

exercices sont simples :

pompes, abdominaux et

flexions. Pas la peine d'aller

chercher plus loin car les

techniques privilégient

l'économie de mouvement.

Pourquoi le Kenpo m'a-t'il

conquis ?

Il s'agit d'une alchimie

complexe dans laquelle je

trouve mon équilibre. Les

différents composants de ce

mélange touchent la discipline

elle-même, la passion de notre

Instructeur, l'ambiance du

cours, le rituel des passages

de grade, le mystère qui

entoure cette discipline (en tout

cas en France), les

perspectives de

développement de la

discipline...

Belmond apporte beaucoup. Il

donne énormément de son

temps, de sa personne pour

développer la discipline à

travers ses élèves. Il sait se

rendre disponible pour nous

aider. De la même manière que

je préfère acheter à quelqu'un

qui a envie de vendre,

j'apprécie d'apprendre avec

quelqu'un qui a envie

d'enseigner. Il sait nous

observer et voir les points à

améliorer, il sait déterminer nos

atouts pour mieux les révéler.

C'est du coaching.

Egoïstement, j'aimerais que

nous ne soyons pas plus pour

que son attention de ne soit

pas diluée mais comme la

relève n'est pas loin ... (merci

Julien, Courtney et Stéphane)

En salle, nous sommes

relativement peu. Ce sont

souvent les mêmes que l'on

retrouve régulièrement. On finit

par se connaître, chacun a sa

personnalité, on vient de tous

les horizons, et pourtant en

salle nous avons tous la

motivation d'avancer

ensemble.

Chacun aide l'autre, chacun

apporte à l'autre, on teste des

techniques, on corrige les

défauts de l'autre, on se fait

aussi mal mais c'est normal (il

parait que " ... sentir c'est croire

..."), il n'y a jamais d'animosité

ni d'agressivité dans nos actes

et paroles. L'embrassade en fin

de cours, il me semble que

c'est quelque chose d'unique.

Le passage de grade est

également un moment fort. Le

rituel de fin donne énormément

de signification à la ceinture : le

travail, la reconnaissance, la

récompense de fin d'année. A

chaque fois je suis fier de la

recevoir, de la porter et de

l'user. Mais la pression monte

également car les attentes des

aspirants et exigences des

anciens sont de plus en plus

fortes. A mesure que la couleur

de la ceinture s'assombrit, on

est de plus en plus visible dans

la vitrine.

Lorsque j'attache ma nouvelle

ceinture, je prends conscience

du travail à venir car je sais

que la route est encore longue.

Je ne sais pas ce qui m'attend

car à chaque niveau, c'est une

nouvelle aventure.

31kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

Lorsque je vois "mes grands frères" pratiquer, je comprends qu'il faut

développer d'autres aptitudes et c'est ce qui rend la discipline

particulièrement attractive. Il y a toujours cette part de mystère dans

les techniques à venir qui me donne envie de poursuivre.

C'est pour cette raison que je ne me donne pas d'objectif dans la

pratique. Mon souhait est d'aller le plus loin possible, aussi loin que le

physique me le permettra, et tant qu'il y aura de nouvelles choses à

découvrir et à apprendre, je continuerai à être un fan de Kenpo.

Kenpo et vie au quotidien

Je pratique un métier particulièrement usant et stressant. Après le

travail, j'ai une 2ème journée qui commence avec les enfants. La

pratique d'une activité, quelque soit cette activité, est une bouffée

d'air.

Au travail, je n'ai pas la possibilité d'extérioriser la pression

accumulée. Il faut rester dans le "politiquement correct" et faire

preuve de retenue, tant dans l'entreprise que chez le client. La

pratique du Kenpo est forcément un excellent exutoire par l'effort

physique qu'il nécessite. Il m'oblige à me concentrer sur ce que je fais

et donc forcément de chasser de mon esprit mes préoccupations. Et

si j'ai passé une sale journée, la convivialité des cours me remet dans

de bonnes dispositions.

Au quotidien, je pense souvent aux techniques. Je me dis qu'elles

sont redoutables. Les frappes sont puissantes, imprévisibles,

directes. Cela me donne beaucoup d'assurance et renforce mes

dispositions mentales.

L'idée qui reste en moi est que je suis en train d'acquérir une

discipline dont le potentiel est énorme, et que peu de gens

connaissent (en France), ça c'est fort.

Enfin, je pense que mes traits de caractères personnels influent

beaucoup sur la qualité de mon Kenpo et inversement, ce qui est bon

pour l'un est bon pour l'autre.

32kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

Gérald et deux personnes qui occupent

une place importante dans sa vie: Carole et

Alexandre

Conclusion

Il n'y a pas de bon et de mauvais sports de combat, les finalités sont

simplement différentes. Même si l'on peut toujours organiser des

discussions sans fin sur le thème "Quelle est la discipline la plus efficace

?". Tout dépend de ce que l'on attend de la pratique.

La diversité des disciplines offre une panoplie extrêmement large à celui

qui veut pratiquer, il doit trouver le sport dans lequel il se sent bien. C'est

peut-être le plus dur, car il faut essayer.

J'ai peut-être eu la chance de tomber sur le "bon lot". Moi c'est le Kenpo,

car je le trouve complet, intéressant, beau, efficace.

33kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

LE SALUT DE L’AMERICAN KENPO

34kenpo spirit magazine

N°6 SEPTEMBRE 2009

Origines du salut de l’Americankenpo:

Le salut pratiqué en American

kenpo, puise ses racines dans les

systèmes de combat chinois, et

plus précisement dans la tradition

du temple chinois de Shaolin.

Son exécution est donc une

référence et une perpétuation de

cette ancienne tradition.

Les autres aspects auxquels renvoi

ce salut, sont, le credo de

l’American kenpo exprimé ici sous

la forme d’une gestuelle pleine de

sens.

L'analyse technique du mois

Dans la plupart des Arts decombat, le salut est souvent uneexpression d’un certain nombre devaleurs véhiculées et perpétuéespar toute une lignée depratiquants.

Au sein de l’American kenpo, il estsouvent une combinaison denombreux éléments aussi bienphilosophiques, théoriques quetechniques.

On trouve plusieurs parties dansce salut et chacune d’elle, renvoieà un aspect spécifique de l’Art.

On peut aussi décortiquer les

différentes parties de ce salut de la

manière suivante:

La couverture de la main

Droite par la main gauche:

Dans ce mouvement, la main

gauche renvoi aux capacités

intellectuelles et mentales, alors

que la main droite traduit les

qualités physiques du pratiquant.

L’autre interprétation

communément énoncée est la

suivante:

La main gauche représente

l’étudiant/ ou l’intellectuel alors que

la main droite représente le

guerrier/le combattant.

L’idée sous –jacente dans la suite

du salut est la suivante:

Il convient de noter ici que la notion

de Guerrier et de l’intellectuel

renvoyait à la séparation anciènne

existant entre les guerriers et les

érudits.

Les érudits connaissaient les

techniques de combat et comment

les rendre efficaces, alors que les

guerriers n’avaient que la capacité

d’appliquer ses techniques.

Le salut abordé sur cet aspect,

commence de la manière suivante:

“Je viens à toi avec les mains

vides…”- je viens à toi

amicalement

et sans armes-.

“je n’ai pas d’armes”…

-les deux mains ouvertes forment la

structure d’un triangle.

“Je couvre mon arme” –mon

poing droit –qui est mon trésor,

avec ma main gauche, car je n’ai

pas l’intention de l’utiliser.

“mais si je devais utiliser mes

armes, je prie pour me faire

pardonner de ce que j’aurais à

faire”…

-cette idée est exprimée par les

mains passant en position de

prière.

L’ouverture finale des mains en

griffre, exprime l’idée de se dégager

de toute pensée parasite qui me

détournerait de mes buts et de mes

convictions morales.

kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

35

Les deux devaient cependant être

solidaires pour rendre leur action

efficace.

De même, à un autre niveau, le

pratiquant d’american kenpo doit

s’appuyer sur ses qualités

physiques et mentales, pour faire

face à un affrontement.

Enfin, la troisième interprétation

contenue dans ce salut renvoi à

l’idée selon laquelle, le bras gauche

serait le bouclier et la main droite,

l’arme.

Il traduit une vision plus geurrière et

combative de l’Art.

Le pratiquant présente initialement

son bouclier et son arme, en

couvrant cette dernière. Il s’agit de

l’expression du refus de combattre.

Puis, il recule pour exprimer l’idée

selon laquelle, il laisserait une

dernière chance à son agresseur.

Puis, il montre qu’il n’a pas d’autres

armes que ses mains.

Puis, il prend le temps de se

concentrer avant le combat, et de

prier pour l’attitude barbare qu’il va

adopter.

Les aspects théoriques contenus

dans le salut:

Au sein de ce salut, on peut aussi

percevoir l’application des concepts

de l’American kenpo en

mouvement.

En effet, le pratiquant va

préalablement en prenant sa

position du cavalier, déterminer la

largeur (width zone), et la hauteur

(height zone) de sa position: celle

qu’il utilisera ensuite dans ses

techniques.

Puis, on retrouvera à travers le

mouvement des mains en triangles,

l’expression du principe des trois

étapes de l’apprentissage (primitif,

mécanique et enfin spontané).

36kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

Comme on peut le voir, ce salut contient de nombreux éléments plus ou

moins complexes et perceptible au premier abord.

Certaines écoles exécutent ce salut d’une manière plus ou moins différente

de celui que l’on trouve dans la plupart des écoles de l’American kenpo.

Enfin, certaines écoles telles que l’A.K.K.I (L’American Kenpo Karaté

International) du grand-maître Paul Mills, ont apportés quelques petites

modifications à ce salut, qui entrent en accord avec leur vision du système.

Le Salut de l’American kenpo n’est donc pas seulement un ensemble de

mouvements d’introduction à un cours ou une forme, mais plutôt une

expression de toute une philosophie, et éthique martiale.

37kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

KENPO NEWS

Triomphe à la rencontre Mondiale de Kenpo 2009

(Par Maxime Boucherb)

Le club d'American Kenpo karaté France de Moncheaux a participé à la

rencontre mondiale de Kenpo Karaté qui s'est déroulé à Guadalajara,

en Espagne les 22,23 et 24 Mai 2009. L'instructeur du club, Maxime

Boucherb, s'était entouré de ses élèves les plus gradés pour assister à

cet évènement et ceci afin de représenter la France. Parmi les pays

présents, on recensait entre autres l'Espagne, le Portugal, l'Irlande, les

Etats-Unis, la Bolivie, le Venezuela, la Belgique, et la France.

Pendant trois jours, les karatéka monchellois ont pu assister aux divers

séminaires des plus grand maître d'American Kenpo Karaté comme

John Sepulveda (9e dan – Etats-Unis), Huk Planas (10e dan – Etats-

Unis), Edward Downey (7e dan – Irlande), José Enrique Hernández (7e

dan – Espagne). Les précieux conseils et détails techniques apportés

par ces personnalités du monde des Arts-martiaux n'ont pas échappé

aux jeunes français qui n'ont pas hésités à tout mettre en application

lors du championnat mondial de Kenpo du 24 Mai 2009.

Cette journée fut un véritable succès pour le Kenpo Ed.Parker français

qui a su se montrer digne du haut niveau technique de cette

compétition en remportant

7 titres internationaux en katas et combats.

D'abords, Franck Dhéllin, Aurélien Dollet et Maxime Boucherb ont

remporté la 1ère place en kata par équipe en présentant une version

synchronisé de Long Form 4. En kata individuel, Isabelle Gomez-

Fuentes termine 3ème dans la catégorie ceinture marron/ceinture noire

1er Dan avec Long Form 3 et Maxime Boucherb prends la 2ème place

dans la catégorie supérieure en présentant Long Form 6.

38kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

Dans la catégorie Kata avec armes, Aurélien Dollet monte sur la 3ème

marche du podium et Maxime Boucherb termine vainqueur suite à leur

prestation du Ed.Parker's Bô Form.

Puis en combat aux points (pointfighting), dans la catégorie des

ceintures noires -75Kg, Maxime Boucherb grimpe sur la 2ème marche

du podium.

En enfin, pour terminer, Maxime Boucherb, représentant français du

Kenpo Karaté Ed.Parker (groupe EKKA-AKTS) et instructeur au club de

Moncheaux s'est vu remettre le titre de Grand Champion en Formes

(Kata) à l'issue de la grande finale des vainqueurs de chaque catégorie.

Les résultats obtenus lors de ces championnats internationaux sont une

grande première dans l'histoire du Kenpo Ed.Parker français. La France

n'avait jamais été représenté et autant récompensé lors d'une

compétition aussi prestigieuse. (Ci-dessous, l’Instructeur Maxime

Boucherb devant les juges: on reconnait, les maîtres Zepulveda

(A.K.T.S) (en Bleu), le professeur Downey (A.K.T.S) (en Vert/blanc) et

l’instructeur David Perez de Lara (en rouge à droite –A.K.K.I

Espagne/Italie), en noir l’instructeur Gutierrez (Kenpo Karaté

Espagne).

39kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

Ci-dessous l’instructeur Maxime Boucherb de l’American kenpo

Moncheaux, et en-bas, les membres de l’équipe française ayant participé

aux mondiaux en compagnie du maître John Zepulveda (9ème degré) chef

de file de l’A.K.T.S (American kenpo training system).

40kenpo spirit magazine

N°6 SEPTEMBRE 2009

Séminaires d'American Kenpo

Système Ed.Parker

A la salle polyvalente de

MONCHEAUX,

dans le Nord de la FRANCE

Les 23, 24 et 25 Octobre 2009

L'association Ed.Parker's American

Kenpo Karaté France est heureuse

de vous annoncer la venue du

Professeur Edward Downey (ci-

contre):

-Directeur technique européen de

-Kenpo Karaté EKKA-AKTS,

-Ceinture noire 7ème Dan

(Ed.Parker's system),

-Elève direct d'Ed.Parker.

-Plus de 35 ans d'expérience.

FRIDAY NIGHT LINE

Vendredi 23 Octobre 2009, à partir

de 19H,

Venez partager et échanger vos

techniques de self-défense,

et rencontrez plusieurs pratiquants

de Kenpo des différentes écoles.

Ouvert à tous!!!

SEMINAIRES

Samedi 24 Octobre 2009,

De 11H à 13H et de 15H à 17H

Dimanche 25 Octobre 2009,

De 10H à 12H et de 13H à14H

TARIF: 25 euros pour 1 jour

(Samedi ou Dimanche )

40 euros pour les 2 jours

Pour tous renseignements et

réservations, contactez M.

Maxime BOUCHERB par

mail:

maxime.boucherb@laposte

.net ou sur

www.americankenpo.fr

41kenpo spirit magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

SITE INTERNET ACADEMIE FRANCAISE D AMERICAN

KENPO

Une nouvelle version du site de l’Académie française d’American kenpo est en ligne à l’adresse suivante:

www.americankenpofrance.com/

academie

(vidéos explosives au rendez-vous)

EN LIGNE VIDEO EXPLOSIVE SUR

L’AMERICAN KENPO

Une vidéo présentant lesmembres de l’Académiefrançaise d’American kenpo esten ligne sur les sites d’échangevidéo « You tube » et « Dailymotion » depuis le mois deFévrier 2009.

A celle-ci s’ajoute unenouvelle vidéo récente trèscomplète.

AMERICAN KENPO SUR FACEBOOK

Facebook est devenu un passage incontournable pour les passionnés de tout bord:

Pour les gens intéressés par l’American kenpo, de nombreuses pages s’ouvrent, donc récemment celle de l’A.K.K.I (American Kenpo Karaté International) France, administrée par Mr Frety Edmond.

A bientôt sur Facebook.

FORUM SUR AMERICAN KENPO ET KENPO

HAWAIIENPour tous les passionnés

d’American kenpo et de kenpo Hawaiien, vous avez dorénavant la possibilité de poser des questions et discuter de votre passion sur le forum du site Kenpoweb

(www.kenpoweb.com)

42

kenpo Spirit Magazine

N°6 SEPTEMBRE 2009

Deux nouvelles ceintures noires d’American kenpo au club de kenpo

Moncheaux:

Le Vendredi 20 Février 2009 restera gravé dans la mémoire de Franck

DHELLIN et Aurélien DOLLET (ci-dessous en compagnie de leur

Instructeur) ils ont réussi leur passage de la ceinture noire en American

kenpo (branche A.K.T.S du maître John Sepulveda).

Ils confirmeront leur grade devant le professeur Ed Downey d’Irlande en

Avril 2010. (Sources: Blog American kenpo Moncheaux).

kenpo Spirit Magazine

N°6 SEPTEMBRE 2009 43

LES BONNES ADRESSES DE KENPO SPIRIT MAGAZINE

AMERICAN KENPO (branche

A.K.K.I) SUR PARIS

http://www.americankenpofra

nce.com/academie/index.php

(Formation débutants,

confirmés, cours

particuliers)

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l’American kenpo).

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la condition physique

générale à la self-défense,

relaxation).

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Mr Belmond MOUKOUDI

06 61 82 66 03

E.Mail:

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Dojo à Epinal: Mr Stive Mogeot:

contact:

[email protected]

http://www.jeffspeakman.fr/index.

htm

Dojo à Paris: MB ACADEMY

http://www.mbacademy.fr/index.p

hp

Contact:

Mr Jean-Louis Mbongo

AMERICAN KENPO à NICE

http://www.fkka.net/

AMERICAN KENPO dans le Nord

de la France (branche

A.K.T.S)

http://akkmoncheaux.skyrock.com/

AMERICAN KENPO en Belgique

http://home.scarlet.be/kenpo/

Contact: Mr François CalcusTEL.: 0497/90.18.02

[email protected]

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kenpo Spirit Magazine

N°6 SEPTEMBRE 2009

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46

kenpo Spirit Magazine

N°6 SEPTEMBRE 2009

ILS SONT DANS LE NUMERO 6 DE KENPO SPIRIT MAGAZINE

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Gérald TRAN

(pratiquant du mois)

Contact:

[email protected]

47kenpo Spirit Magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

Ont Collaboré au numéro 6 de Kenpo Spirit magazine

Maxime BOUCHERB représentant France de l’A.K.T.S

Nathan OWIECZKA représentant du Kajukenbo pour la Belgique

48kenpo Spirit Magazine N°6 SEPTEMBRE 2009

LE MOIS PROCHAIN DANS VOTRE KENPO E-MAGAZINE

DOSSIER SPECIAL

LE FU SHI KENPO

LE MAITRE DU MOIS

Le grand-maître AL DACASCOS

PRINCIPE DU MOIS

LA FORMULE D’EQUATION EN AMERICAN KENPO

REPORTAGE

LES DOUBLES BATONS COURTS EN KENPO

LE PRATIQUANT DU MOIS

Erika LATAPIE

ANALYSE TECHNIQUE DU MOIS

LES TECHNIQUES DE DEFENSE CONTRE ARMES BLANCHES EN

KENPO

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kenpo Spirit Magazine

N°6 SEPTEMBRE 2009