Spécialité Génie Civil -...

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Mémoire d e P FE Guide p ratique d e l a p lâtrerie e n m ilieu h ospitalier Spécialité Génie Civil ANNEXE n °3 G uide T ome I II Auteur : C laire C ASENAVE INSA de Strasbourg, Spécialité Génie Civil, Option CO Tuteur e ntreprise : E lise P OISON Ingénieur structure, DV Construction Tuteur I NSA S trasbourg : Bertrand G UYVARC’H Professeur Agrégé de Génie Civil J uin 2 010

Transcript of Spécialité Génie Civil -...

Mémoire de PFE

Guide pratique de la plâtrerie en milieu hospitalier

Spécialité Génie Civil

ANNEXE n°3 – Guide Tome III

Auteur : Claire CASENAVE

INSA de Strasbourg, Spécialité Génie Civil, Option CO

Tuteur entreprise : Elise POISON

Ingénieur structure, DV Construction

Tuteur INSA Strasbourg : Bertrand GUYVARC’H

Professeur Agrégé de Génie Civil

Juin 2010

01/06/2010

BET DV Construction

ENTREPRISES FRANCE-EUROPE

GUIDE PRATIQUE DE LA

PLATRERIE EN HOSPITALIER

TOME III : LES PLAFONDS SUSPENDUS

SOMMAIRE

OUVRAGES CONCERNES......................................................................................................................................................... 5

1-LES OUVRAGES ............................................................................................................................6

2-LES LOCAUX .................................................................................................................................7

CADRE REGLEMENTAIRE ...................................................................................................................................................... 9

1-DOCUMENTS TECHNIQUES DE REFERENCE................................................................................. 10

2-ACOUSTIQUE ............................................................................................................................. 11

3-SECURITE INCENDIE ................................................................................................................... 13

4-HYGIENE .................................................................................................................................... 16

5-HUMIDITE DES LOCAUX ............................................................................................................. 17

6-TOLERANCES ET MISE EN OEUVRE ............................................................................................. 18

PRODUITS.................................................................................................................................................................................... 21

1-PRESENTATION GENERALE ......................................................................................................... 22

2-PLAFONDS NON DEMONTABLES ................................................................................................ 27

3-PLAFONDS DEMONTABLES ......................................................................................................... 28

4-PLAFONDS CINTRES – NON DEMONTABLES ................................................................................ 29

GUIDE DE CHOIX ...................................................................................................................................................................... 31

1-LOCAUX MEDICAUX ................................................................................................................... 32

2-LOCAUX ADMINISTRATIFS .......................................................................................................... 33

DETAILS DE MISE EN ŒUVRE .......................................................................................................................................... 35

1-CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE .............................................................................................. 36

2-INTERFACES AVEC LES TERMINAUX ............................................................................................ 37

Guide Pratique De La Plâtrerie en Hospitalier

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1-LES OUVRAGES ............................................................................................................................6

2-LES LOCAUX .................................................................................................................................7

OUVRAGES CONCERNES

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Normes

- DTU 25.41 : Ouvrages en plaques de plâtres (Mise en œuvre des ouvrages horizontaux)

- NF EN 520 : Plaques de plâtre (Définition des plaques en général)

- NF EN 14 190 : Produits de transformation secondaire de plaques de plâtre (Définition des plaques de plafond acoustiques et décoratives)

- DTU 58.1 : Plafonds suspendus (Mise en œuvre) - NF EN 13 964 : Plafonds suspendus (Définition)

Définition des termes selon les normes

- Plafond suspendu : « Plafond suspendu au moyen d’un système de suspension ou par

une ossature ou profil de rive fixé directement à la structure porteuse, à distance du

panneau ou de la toiture le surplombant ».

- Plafond démontable ou non : « Les éléments d’habillage pour plafonds suspendus

peuvent être :

o Soit fixés à demeure sur leur ossature support ;

o Soit démontables. Dans ce cas, les assemblages varient avec le type des

éléments d’habillage, l’ossature et les éléments de suspension. Les

démontages peuvent être fréquents ou occasionnels ».

1-LES OUVRAGES

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Typologie d’un hôpital

- Trame typique :

- Typologie des étages bas : Hauteur sous dalle de 4,25 m à 4,55 m,

regroupant les plateaux médico-technique, les secteurs

ambulatoires, la médecine nucléaire, … Hauteur sous faux plafond

3,20m (3,60m pour les salles de radiologie, de scanner et d’IRM).

- Typologie des étages hauts : Hauteur sous dalle de 3,45 m à 3,55 m,

regroupant les secteurs d’hospitalisation, les plateaux tertiaires, …

Hauteur sous plafond 2,50m.

Locaux principaux

- Groupe de locaux : Au travers des normes, on dénombre 5 groupes de locaux :

o Locaux d’hébergement et de soins

o Salles d’examen et de consultations, bureaux médicaux et soignants, salles

d’attente

o Salles d’opérations, d’obstétrique et salles de travail

o Circulations internes

o Autres locaux (Cuisine, Buanderie, …)

- Typologie de certains locaux :

o Chambre 1 lit : surface de 16 à 19 m² avec une largeur

de 3,50 m à 3,60 m à l’axe.

o Chambre 2 lits : surface de 24 à 26 m² avec

une largeur de 3,50 m à 3,60 m à l’axe.

o Bureaux administratifs : surface de 10 à 12 m² avec

une largeur de 2,35 à 2,40 m à l’axe.

2-LES LOCAUX

7,20 m 7,20 m 7,20 m

7,2

0 m

7

,20

m

1

2

3

A B C D

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Exemple de configuration

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o Bureaux avec poste de soins ou box de consultation :

surface de 14 à 17 m² avec une largeur de 3,00 m à 3,60

m à l’axe.

o Salle d’opérations : surface variant de 36 à 50

m² suivant l’utilisation, avec une largeur de 7,00

à 7,20 m à l’axe.

o Salle de radiologie conventionnelle : surface variant

de 35 à 40 m², avec une des cotes variant entre 7,00

et 7,20 m à l’axe.

o Salle de scanner (ou IRM) : surface variant de 30 à

40 m², avec une des cotes variant entre 6,00 et 7,00

m à l’axe.

Ces valeurs sont données à titre indicatif. Elles permettent d’avoir une base pour la conception d’un projet

hospitalier.

Il est ensuite difficile de généraliser les autres locaux, leurs dispositions dépendant de la volonté du client et

de l’architecture de bâtiment.

2-LES LOCAUX

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1-DOCUMENTS TECHNIQUES DE REFERENCE................................................................................. 10

2-ACOUSTIQUE ............................................................................................................................. 11

3-SECURITE INCENDIE ................................................................................................................... 13

4-HYGIENE .................................................................................................................................... 16

5-HUMIDITE DES LOCAUX ............................................................................................................. 17

6-TOLERANCES ET MISE EN OEUVRE ............................................................................................. 18

CADRE REGLEMENTAIRE

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Documents techniques unifiés - DTU 25.41 (Février 2008) : Ouvrages en plaques de parement en plâtre - Mise en œuvre - DTU 21 (Mars 2004) : Exécution des ouvrages béton - DTU 58.1 (Décembre 2008) : Plafonds suspendus - Mise en œuvre

Arrêtés - Arrêté du 25 avril 2003 : relatif à la limitation du bruit dans les établissements de santé

- Arrêté du 10 décembre 2004 (consolidée au 08 octobre 2008) : relatif à l’approbation de

diverses dispositions complétant et modifiant le règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public (type U)

- Arrêté du 21 novembre 2002 : relatif à la réaction au feu des produits de construction et

d’aménagement

- Arrêté du 22 mars 2004 : relatif à la résistance au feu des produits, éléments de construction et d’ouvrages

Normes françaises : - NF EN 520 + A1 (Novembre 2009) : Plaques de plâtre (Définition, spécifications et

méthodes d’essai)

- NF EN 13 964 (Septembre 2004) + A1 (Avril 2007) : Plafonds suspendus (Exigences et méthodes d’essai)

- NF EN 14 246 (Aout 2006) : Eléments en plâtre pour plafonds suspendus (Définition, spécifications et méthodes d’essai)

- NF EN 14 190 (Décembre 2005) : Produits de transformation secondaire de plaques de plâtre (Définition des plaques de plafond acoustiques et décoratives)

Autres : - Cahier CSTB n°3567 (Mai 2006) : Classement des locaux en fonction de l’exposition à

l’humidité des parois et nomenclature des supports pour revêtements muraux intérieurs.

- Règlement de sécurité contre l’incendie relatif aux établissements recevant du public :

dispositions générales.

- Règlement de sécurité contre l’incendie relatif aux établissements recevant du public,

dispositions particulières du type U.

- Référentiel du CSTB, pour la qualité environnementale des bâtiments – Etablissements de santé – Version 1, Février 2008

1-DOCUMENTS TECHNIQUES DE REFERENCE

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Notions

- Temps de réverbération T: C’est le temps que met l’intensité du son pour décroître de

60dB, après que la source sonore ait cessé d’émettre. Plus les matériaux sont absorbants,

plus le temps de réverbération diminue. Le temps de réverbération est obtenu à partir

de la formule de Sabine :

Avec : V : volume du local (m3) A : aire d’absorption équivalente :

Avec : Si : surface du matériau i (m²)

αi : coefficient d’absorption du matériau i

2-ACOUSTIQUE

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Règlementation

- Textes : Arrêté du 25 Avril 2003 relatif à la limitation du bruit dans les établissements de santé et Cible n°9 : confort acoustique du référentiel HQE du CSTB, Février 2008

- Le temps de réverbération :

Volume des locaux (m3) Nature des locaux Temps de réverbération (s)

V ≤ 250

Salles de restauration Tr ≤ 0,8

Salles de repos du personnel Tr ≤ 0,5

Local public d’accueil Tr ≤ 1,2

Local d’hébergement ou de soins, salles d’examen

et de consultations, bureaux médicaux et

soignants

Tr ≤ 0,8

250 ≤ V ≤ 512 Local et circulation accessible au public (excepté

les circulations dans les zones d’hébergement et

de soins

Tr ≤ 1,2

V ≥ 512 Tr ≤

Si l’on veut atteindre la cible HQE n°9, concernant l’acoustique, il faut atteindre les

valeurs suivantes :

Désignation Caractéristique Critère

Intitulé Niveau

Maîtrise de l’acoustique

interne des locaux

Pour tous les locaux : Durée de réverbération Tr (s) en fonction du volume V (m3) ou aire d’absorption

équivalente (A en m²)

Respect des Tr et A de l’arrêté

d’avril 2003 B

Etude acoustique pour les locaux suivants : - halls et circulations

- locaux nécessitant une bonne intelligibilité de la parole (salle de conférence, auditorium, local à

diffusion sonore, etc.) - locaux de volume > 500 m3

Respect des exigences de durée de réverbération moyenne

issues de l’étude acoustique

P

Respect d’exigences basées sur

les indicateurs spécifiques issus d'une étude acoustique détaillée

TP

Légende : B : base P : performant TP : très performant

- Cas particulier des parties administratives (ou tous locaux en recevant pas de patients) : Les exigences de la norme NF S 31-080 peuvent être appliquées, dans le cas où le local n’est pas accessible à un patient/malade :

Locaux Temps de réverbération

Bureaux individuels, Bureaux collectifs, Espace de détente

Tr ≤ 0,6 à 0,7 secondes

Salles de réunion / de formation Tr ≤ 0,6 à 0,8 secondes

2-ACOUSTIQUE

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Notions

- Réaction au feu : C’est la manière dont le matériau va se comporter comme combustible.

- Résistance au feu : Elle caractérise le temps pendant lequel les éléments de construction

conservent leurs caractéristiques mécaniques et d’isolation.

- Classement des ERP : Les établissements de santé sont classés en type U. Pour la

détermination de la catégorie, il faut se référer à la capacité :

o Catégorie 5 : moins de 100 personnes

o Catégorie 4 : entre 101 et 300 personnes

o Catégorie 3 : entre 301 et 700 personnes

o Catégorie 2 : entre 701 et 1500 personnes

o Catégorie 1 : plus de 1500 personnes

Règlementation

- Réaction au feu : Arrêté du 21 novembre 2002

Classement européen (NF EN 13-501-1) Classement français

A1 - - Incombustible

A2 s1 d0 M0

A2

s1 d1

M1 s2 d0

s3 d1

B

s1 d0

M1 s2 d1

s3 -

C

s1 d0

M2 s2 d1

s3 -

D

s1 d0 M3

s2 d1 M4

(sans gouttant) s3 -

E - d2 M4

F - - NC

Les catégories A1, A2, B, C, D et E, correspondent à la classification française :

incombustible, M0 à M4 et non classé. En complément, la norme européenne tient

compte de deux autres critères :

o L’opacité des fumées (quantité et vitesse) s1 à s3 – respectivement : dégagement très limité, limité et autre.

o Les gouttelettes et débris enflammés d0 à d2 –respectivement : pas de gouttelettes, gouttelettes pendant au plus 10s et autre.

3-SECURITE INCENDIE

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- Résistance au feu : Arrêté du 22 Mars 2004

Les différents niveaux de résistance au feu correspondant à des durées, le classement français utilise

des heures (il existe 8 degré coupe feu de ¼ d’heure à 6h) et le classement européen exige de notifier

cette durée en minutes.

- Définition des locaux à risque : Article U13

Groupe de

locaux Désignation

Locaux à risques particulier

Moyen Importants

Locaux

fonctionnels

Cuisines

Si la puissance des appareils de cuisson

ou de remise en température est > 20

kW ou en cas d’utilisation de friteuse

ouverte, quelle que soit la puissance

Ateliers techniques Si point chaud ou 5 m3 < V < 100 m3 ou

10 L < Q < 200 L

Menuiserie ou 200

L < Q < 400 L ou V >

100 m3

Local fermé d’accès

d’ambulance Oui

Stérilisation et/ou centrale

d’oxyde d’éthylène Oui

Stockage des gaz médicaux 50 L < CE < 200 L CE > 200 L

Locaux où sont

utilisés ou

stockés des

liquides

inflammables

Groupe de locaux de

laboratoires, pharmacie

10 L < Q < 400 L avec un maximum de

200 L par local

Q > 400 L sans

communication

avec le bâtiment

Réserves 10 L < Q < 100 L Interdit

Services ou unités de soins 3 L < Q < 10 L (par local) Interdit

Locaux où sont

stockés des

matières

inflammables

Archives 50 m3 < V < 100 m3 (x) V > 100 m3 (x)

Lingerie, Locaux de déchets,

Autres réserves, Pharmacie 5 m3 < V < 100 m3 V > 100 m3 (x)

Légende : Q : Quantité de liquides inflammables, exprimée en litres, quelle que soit leur catégorie.

V : Volume des locaux, exprimé en mètres cubes.

(x) : Volume à doubler si le local est dans un espace qui ne comporte pas de locaux à sommeil.

CE : Capacité en eau

Désignation Classement

français

Classement

européen Explications

Capacité

portante SF R

L’élément assume sa

fonction

Etanchéité au feu PF E

L’élément est stable au

feu et étanche aux

flammes

Etanchéité au feu

et isolation

thermique

CF

EI (REI si

élément

porteur)

L’élément est stable au

feu, étanche aux

flammes et la

température du côté

non exposé ne dépasse

pas 140°C en moyenne

3-SECURITE INCENDIE

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- La réaction au feu des plafonds : Article AM4 du Règlement de sécurité contre l’incendie

relatif aux établissements recevant du public : dispositions générales :

Désignation Réaction au feu

Eléments d’habillage (plaques ou dalles)

M1 sur la totalité

ou M1 et 25% maximum de la surface totale en M2 dans

les dégagements ou M3 dans les locaux

Suspentes et fixations M0

Isolation (si e≥5mm) A2 s2 d0 (ou M0)

3-SECURITE INCENDIE

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Notions

- Niveaux ISO : Les niveaux ISO, définit par la norme ISO 14-644, définissent la qualité de

l’air dans les locaux. On compte 9 niveaux d’hygiène :

Classification Nombre de particules supérieures à (particules (µm)/m3) d’air

0,1 µm 0,2 µm 0,3 µm 0,5 µm

ISO 1 10 2

ISO 2 100 24 10 4

ISO 3 1 000 240 102 35

ISO 4 10 000 2 400 1 020 350

ISO 5 100 000 24 000 10 200 3 500

ISO 6 1 000 000 240 000 102 000 35 000

ISO 7 350 000

ISO 8 3 500 000

ISO 9 35 000 000

Règlementation

- Texte : Norme NF S 90-351

- Classement des locaux suivant l’hygiène

Désignation

de la zone

Niveau

Requis

Risques

sanitaires

Nombre de

particules

supérieures à

0,5µm/m3 d’air

Locaux concernés selon la norme

A Locaux non

spécifiques Minimes -

Halls, bureaux, services administratifs et

techniques

B ISO 8 Moyens 3 500 000

Circulations, salles d’attente, consultations

externes, maternités, longs et moyens séjours,

hébergements pour personnes âgées, sanitaires,

blanchisserie, pharmacies

C ISO 7 Elevés 350 000

Réanimations, laboratoires, nurseries, pédiatrie,

hémodialyse, radiologie, salle de réveil,

d’accouchement, d’autopsie

D ISO 5 Très élevés 3 500 Soins intensifs, blocs opératoires, urgences,

services de greffe, de brûlés

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4-HYGIENE

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Notions

- Hygrométrie : Etude et mesure du taux d'humidité de l'air ambiant.

- Taux d’hygrométrie : Il est défini par W/n avec :

o W : quantité de vapeur d’eau produite à l’intérieur d’un local par heure, exprimée

en grammes par heure.

o n : le taux horaire de renouvellement d’air exprimé en mètres cube par heure

- Humidité relative (HR) : c’est le rapport de la pression partielle de vapeur d’eau contenue

dans l’air sur la pression de vapeur saturante (pression partielle de vapeur d’eau

contenue dans l’air saturé) à la même température et pression, exprimé en %.

Règlementation

- Classement des locaux à l’humidité : Cahier n°3567 du CSTB de Mai 2006

Type Dénomination Description Taux hygrométrie W/n Exemples

EA

Locaux secs ou

faiblement

humide

Faible

hygrométrie ≤ 2,5 g/m3

Chambres, bureaux,

circulations

EB

Locaux

moyennement

humide

Hygrométrie

moyenne 2,5<W/n<5 g/m3

A usage collectif : salles de

classe ; à usage privatif :

cuisine, WC, …

EB+Privatif Locaux privatif

humides

Forte

hygrométrie 5<W/n<7,5 g/m3

Salles d’eau, garages,

douches ou salles de bains

dans un ERP, WC et lavabos

dans les bureaux, …

EB+Collectif Locaux collectifs

humides

Forte

hygrométrie 5<W/n<7,5 g/m3

Douches individuelles dans

un collectif, vestiaires

collectifs, sanitaires tout

public dans les ERP, …

EC Locaux très

humides

Très forte

hygrométrie >7,5 g/m3

Douches collectives, cuisines

collectives, blanchisserie

d’un hôpital, piscines, …

- Classement des locaux à l’humidité pour les plafonds : DTU 58.1 Classe Ambiance maximum Correspondance avec le classement CSTB

A 70% HR et 25°C EA et EB

B 90%HR et 30°C EB+Privatif

C >90%HR

Risque de condensation EB+Collectif et EC

D >90%HR – Risque de condensation et

ambiance agressive EB+Collectif et EC

5-HUMIDITE DES LOCAUX

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Notions

- Aplomb : Verticalité d’un élément vertical par rapport à l’horizontale :

- Planéité locale : Rectitude de la paroi sur une longueur

de règle de à 0,20 m.

- Planéité générale : Rectitude de la paroi sur une

longueur de règle de à 2,00 m.

- Flèche : Déformation d’un élément :

- Désaffleurement : Il se définit comme la différence de niveau entre deux éléments

juxtaposés ;

- Bâillement : Utilisé dans le cas d’ossature

apparente ou d’appuis apparents, il correspond à

un écartement ponctuel de l’élément d’habillage

par rapport à l’ossature ou à l’appui ;

Règlementation

- Plafond en plaques de plâtre :

o Tolérances admises : DTU 25.41 et DTU 21

Types d’écart

Ecarts admissibles Δ

Cloisons

DTU 25.41

Ouvrages béton – Poteaux et murs

DTU 21

Aplomb 5 mm

(pour une hauteur de 2,50 m)

15 mm

(pour h ≤ 4,50 m sinon h/300)

Planéité locale 1 mm

6 mm : parement ordinaire

2 mm : parement courant

2 mm : parement soigné

Planéité générale 5 mm

15 mm : parement ordinaire

7 mm : parement courant

5 mm : parement soigné

Flèche (pour poteau

seulement) /

15 mm

(pour h ≤ 4,50 m sinon h/300)

Flèche (pour plancher

seulement) /

l/500 pour l<5m

l/1000 + 0,5 pour l>5m

6-TOLERANCES ET MISE EN OEUVRE

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Flèche d’un plancher Flèche d’un poteau

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o Rappels de mise en œuvre : DTU 25.41

L’entraxe des ossatures est fixé à 0,60m maximum et les plaques sont

fixées perpendiculairement aux lignes

d’ossatures :

Les aboutages des éléments d’ossature doivent se trouver décalés d’une

ligne d’ossature à une autre et doivent satisfaire une des conditions

suivantes : - Recouvrement de 15cm minimum et un vissage ;

- Eclissage d’au moins 9cm.

§ L’ouvrage (ossature et plaques) doit être interrompu par un joint de fractionnement au droit des joints de dilation de la

structure, et au droit des jonctions entre des

supports de nature ou comportements différents

(bois/béton, métal/béton, …). Les joints sont créés

par une double ligne d’ossature de part et d’autre

du joint :

§ La distance à la paroi de la première ligne d’ossature (de la 1ère suspente)

ne doit pas excéder : - une distance égale à un entraxe courant (à la

distance entre suspentes en partie courante) si un profilé support

(cornière, rail, …) est fixé en périphérie ;

- 10 cm en l’absence de profilé périphérique.

§ La longueur des plaques doit être un multiple de l’entraxe de l’ossature

de façon à ce que le jointement des plaques soit au droit d’un élément.

§ La fixation des plaques se fait tous les 30cm maximum.

- Plafond en éléments autre que des plaques de plâtre :

o Tolérances admises : DTU 58.1

Types d’écart Ecarts admissibles Δ - Plafonds - DTU 58.1

Désaffleurement 5/10ème de mm pour des éléments chanfreinés

3/10ème de mm pour des éléments non chanfreinés

Bâillement 1 mm

Planéité sur 1m 2 mm

Planéité sur 5m 5 mm

Faux aplomb des suspentes 1/20ème de la hauteur du plénum

6-TOLERANCES ET MISE EN OEUVRE

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Guide Pratique De La Plâtrerie en Hospitalier

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o Rappels de mise en œuvre : DTU 58.1

§ Les éléments de suspension sont soit disposés et fixés sur une ossature

unique, suspendue aux structures porteuses ; soit disposés et fixés sur

une ossature secondaire rendue elle-même solidaire d’uns ossature dite

primaire qui est suspendue aux structures porteuses ;

§ Les éléments d’habillage sont fixés ou reposent sur une ossature

apparente, semi-apparente ou cachée ;

§ Le passage au droit des joints de dilatation doit être traité de la manière

suivante : - Dans le cas d’ossature apparente ou semi-apparente, les

panneaux doivent permettre le mouvement du gros œuvre sans risque de

chute ;

- Dans le cas d’ossature non apparente, les panneaux

doivent être interrompus à l’aplomb de la ligne de joint de dilatation.

§ Dans le cas de plénums de grande hauteur, une ossature de reprise de

charge est obligatoire lorsque la longueur de la suspente est supérieure à

2m.

o Rappels de mise en œuvre en zone sismique : DTU 58.1

§ Tous les profils de rives doivent avoir une aile d’appui d’au moins 30mm ;

§ Toutes les traversées du plafond suspendu (colonnes, sprinklers, …) et

les appareils supportés de manière indépendante doivent être considérés

comme rive et traités comme tels ;

§ La première suspente de chaque porteur doit être fixée à 200mm

maximum du mur ou de la cloison ;

§ Les entretoises découpées s’appuyant sur la rive, de longueur supérieure

à 300mm, doivent être maintenues verticalement par un fil d’acier d’au

moins 2,5mm de diamètre ou tout autre dispositif évitant leur chute ;

6-TOLERANCES ET MISE EN OEUVRE

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Guide Pratique De La Plâtrerie en Hospitalier

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1-PRESENTATION GENERALE ......................................................................................................... 22

2-PLAFONDS NON DEMONTABLES ................................................................................................ 27

3-PLAFONDS DEMONTABLES ......................................................................................................... 28

4-PLAFONDS CINTRES – NON DEMONTABLES ................................................................................ 29

PRODUITS

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Notions

- Suspente : Elément fixé à la structure (sous face de dalle béton, charpente bois,

charpente métal) et assurant la suspension de l’ossature. Sa forme et son point

d’attache diffèrent selon la structure.

- Ossature : Ensemble de la structure sur laquelle vient se fixer les éléments

d’habillage du plafond. Elle est constituée soit de fourrures, soit de montants, soit

de profils porteurs et d’entretoises.

- Fourrure : Elément placé horizontalement et fixé directement aux

suspentes ou par l’intermédiaire de profilés porteurs. Les fourrures sont

utilisées pour les plafonds non démontables.

- Profilé porteur : Elément de l’ossature pouvant reprendre plus de charge

qu’une fourrure. Dans le cas de plafonds non démontables, les profilés

interviennent dans certains cas, en complément des fourrures (ossature

primaire et secondaire). Dans le cas des plafonds démontables, les

profilés font toujours partie de l’ossature ;

- Montant : Elément similaire aux fourrures mais permettant d’obtenir des plus grandes

portées. Ils sont cependant toujours utilisés seuls et pour

des plafonds non démontables. Ce sont les mêmes

montants que pour les cloisons (voir Tome I). Ils

peuvent être simples ou accolés.

- Entretoise : Pièce rigide qui relie deux éléments (profilés porteurs ou entretoises) et les

maintient dans un écartement fixe. On retrouve généralement cet élément dans des

plafonds démontables ;

- Rail : Ce sont les mêmes rails que ceux utilisés pour les cloisons (voir

Tome I). Ils sont positionnés sur les murs pour créer une ossature

périphérique. Ils sont généralement associés à des plafonds non

démontables sur ossature à base de montants.

- Cornière : Elément en L, disposé de la même manière que les rails. On

retrouve des cornières pour le montage des plafonds démontables.

- Eléments d’habillage : Eléments fixés sur l’ossature créant ainsi le plafond. Ils peuvent être sous forme de plaques de plâtre, de dalles de plâtre ou de dalles en fibres minérales.

1-PRESENTATION GENERALE

Montants accolés

Montant simple

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Les différents éléments d’habillage

- Les plaques de plâtre : Elles sont destinées à habiller des plafonds non démontables. o Composition : Plâtre moulé entre deux couches de carton o Finition des plaques :

o Les types de plaque : § Les plaques classiques :

Standard : Sans caractéristiques spéciales, c’est la plaque de base. Elle est facilement repérable par sa couleur grise/blanche. Selon la norme NF EN 520 : plaque de type A

Fournisseur Lafarge Placo Knauf Dénomination Prégyplac Placoplatre KS

Hydrofuge : Plus résistante à l’humidité grâce à une composition de plâtre différente, elle se repère par sa couleur verte. Selon la norme NF EN 520 : plaque de type H

Fournisseur Lafarge Placo Knauf

Dénomination PrégyDro / PrégyWab

Placomarine KH

Ignifuge : Plus résistante au feu grâce à une composition différente, elle se repère par sa couleur rose. Selon la norme NF EN 520 : plaque de type D et/ou F

Fournisseur Lafarge Placo Knauf

Dénomination Prégyflam Placoflam /

Lisaflam / Stucal KF

Plaque Fermacell : Plaque qui regroupe les différentes

caractéristiques présentées auparavant : hydrofuge, ignifuge et

haute dureté : plaque Fermacell BA. Elle comporte également de

bonnes propriétés acoustiques.

Ce sont des plaques de gypse renforcées par des fibres celluloses

et ne comporte pas de finitions en carton. Cette plaque n’existe

qu’en épaisseur 12,5 mm et 15 mm

Fiche de Déclaration Environnementale et sanitaire. Plus de détails sur www.inies.fr et http://fdes.fr

1-PRESENTATION GENERALE

Bords Amincis BA (4 bords ou 2 bords)

Bords Droit BD

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§ Les plaques acoustiques : ce sont des plaques de plâtres perforées suivant une certaine trame. Les perforations peuvent être circulaires, carrées ou linéaires. Ce sont donc des dérivées des plaques de plâtres classiques. Elles répondent à la norme NF 14-190.

Perforation continue :

Fournisseur Lafarge Placo Knauf Dénomination PrégyBel Rigitone Delta

Perforation arrêté :

Fournisseur Lafarge Placo Knauf Dénomination PrégyBel Gyptone Delta 4

- Les dalles de plâtre : Elles sont destinées à habiller les plafonds démontables. o Composition : Ce sont des dérivées de plaques de plâtre. o Finition des plaques : Selon la norme NF EN 13964, 6 finitions de bords sont

possibles :

o Les types de dalles : § Les dalles classiques : dalles lisses, sans performances particulières.

Fournisseur Placo Knauf

Dénomination Gyptone (Base) /

Casoprano (Casoroc) Danoline (Regula)

§ Les dalles acoustiques : dalles perforées, suivant la même méthode que

pour les plaques. Fournisseur Placo Knauf

Dénomination Gyptone / Casoprano

Danoline

§ Les dalles « hygiène » : dalles généralement recouvertes d’un revêtement

lessivable (vinyle, mélaminé, …) Fournisseur Placo Knauf

Dénomination Gyprex Danoline Iso-tone Hygiène

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1-PRESENTATION GENERALE

Les plus courants

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- Les dalles en fibres minérales : Elles sont destinées à habiller les plafonds démontables. o Composition : Laine de roche recouverte d’un voile, généralement peint. o Finition des plaques : les bords existant sont les même que pour les dalles de

plâtre. o Les types de dalles :

§ Classique : majoritairement, les dalles en fibre minérales ont de bonnes performances acoustiques.

§ Hygiène : un revêtement spécifique est

apposé sur des dalles classiques. Cela peut être une peinture spéciale, un voile renforcée ou autres.

Les dalles en fibre minérales ne font pas partie de lot plâtrerie. Cependant, elles sont utilisées en hôpitaux et seront donc traitées dans ce guide.

Les types de plafond

- Plafonds non démontables : On répertorie deux types de plafonds non démontables : o Plafonds classique : un montage est classique lorsqu’il est possible de fixer des

suspentes suivant un entraxe de 1,00 à 1,50m maxi. Cela représente la majorité des cas. L’ossature est alors composée de fourrures, ou de montants, reliés aux suspentes.

o Plafonds de grande portée : dans le cas où les suspentes ne respectent pas l’entraxe maximum pour un plafond classique, l’ossature doit être renforcée. On a

donc une ossature primaire, formée par des profilés porteurs, et une ossature secondaire, fixée sur la primaire et composée par des fourrures ou des montants.

1-PRESENTATION GENERALE

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- Plafonds démontables : Ils sont tous montés sur une ossature de type profilé porteurs + entretoises + cornières périphériques. Cependant, il existe plusieurs types de montage, dépendant des bords des dalles choisies :

o Plafonds à ossature apparente : selon la norme NF EN 13964 : « une ossature apparente est une ossature dont la sous face est visible ». Pour cela, les dalles à bords de type A (Droit), B (Chanfreiné) ou E (Feuilluré), conviennent.

o Plafonds à ossature semi-apparente : selon la norme NF EN 13964 : « une

ossature semi-apparente est une ossature dont la sous face est visible dans une direction, et les profils intermédiaires, qui forment un angle avec les profils porteurs, sont cachés ». Les dalles de bords de type A, B et E peuvent être montés sur une telle ossature.

o Plafonds à ossature non apparente : la norme NF EN 13964 : « une ossature non

apparente est une ossature dont la sous face n’est pas visible ». Ce montage est possible avec des dalles ou panneaux ayant des bords de type A, B, C (Rainuré), D (Feuilluré et rainuré) ou F (Languette et rainure).

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1-PRESENTATION GENERALE

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Plaques de plâtre standard

Les plaques de plâtre standard n’ont pas de performance acoustique spécifique au niveau

de la réverbération ; aucune des solutions ne donnent un alpha sabine.

Seul un isolement acoustique au bruit aérien est généralement donné (comme pour les

cloisons) ; cependant, il n’est pas déterminant puisque cet isolement est assuré par la dalle

béton.

Les plafonds en plaques de plâtre standard sont plus utilisés pour leur performance à

l’humidité (plaque hydrofuge), leur performance au feu dans le cas de montages spécifiques.

Plaques de plâtre acoustiques

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isse

ur

Référence

Caractéristiques

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x d

e

per

fora

tio

ns Alpha sabine

Hu

mid

ité

Hyg

ièn

e

125 250 500 1000 2000 4000

Pla

co

1 - Rigitone 8/18 18% 0.60 1,02 1,00 0,77 0,65 0,50 A / B ISO 8

2 - Quattro 41 SP 16% 0,62 0,89 0,78 0,69 0,63 0,60 A / B ISO 8

3 - Sixto 63 SP 15% 0,35 0,60 0,70 0,60 0,55 0,55 A / B ISO 8

4 - Line 6 P 12% 0,60 0,79 0,74 0,59 0,46 0,39 A / B ISO 8

Kn

auf

1 - Delta Rectiligne 15,5% 0,49 0,78 0,73 0,65 0,62 0,64 A / B ISO 8

2 - Delta 4 Quadril 3 14,44% 0,52 0,77 0,65 0,57 0,51 0,52 A / B ISO 8

3 - Delta 4 Rond 3 11,34% 0,52 0,72 0,65 0,55 0,51 0,51 A / B ISO 8

4 - Delta 4 Rainuré 2 10,9% 0,45 0,73 0,68 0,57 0,48 0,45 A / B ISO 8

Laf

arge

1 - PrégyBel R15 n°1 16,1% 0,72 1,01 0,82 0,72 0,56 0,50 A / B ISO 8

2 - PrégyBel C10 n°8 16% 0,67 0,78 0,78 0,71 0,62 0,60 A / B ISO 8

3 - PrégyBel R15 n°8 11% 0,71 0,93 0,73 0,56 0,42 0,39 A / B ISO 8

4 - PrégyBel L5x80 n°8 10,7% 0,68 0,75 0,73 0,60 0,49 0,44 A / B ISO 8

Nota : les performances sont données pour un faux plafond, avec laine minérale et fixé à une hauteur de

plénum de 20 à 30cm.

2-PLAFONDS NON DEMONTABLES

Plaque de type 1

Plaque de type 2

Plaque de type 3

Plaque de type 4

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Dalles de plâtre

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Référence

Caractéristiques T

aux

de

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tio

ns Alpha sabine

Hu

mid

ité

Hyg

ièn

e

Bords 125 250 500 1000 2000 4000

Pla

co

Quattro 20 18% 0.60 1,02 1,00 0,77 0,65 0,50 A / B ISO 8 A / E

Quattro 22 9% 0,66 0,83 0,64 0,48 0,43 0,39 A / B ISO 8 A / E

Quattro 50 18% 0,60 0,94 0,94 0,80 0,69 0,68 A / B ISO 8 A / E

Point 11 12% 0,55 0,95 0,90 0,72 0,60 0,55 A / B ISO 8 A / E

Base 0% 0,60 0,41 0,15 0,08 0,06 0,03 A / B ISO 8 A / E

Alba 0% 0,60 0,41 0,15 0,08 0,06 0,03 A / B ISO 8 A / E

Silcia 0% 0,60 0,41 0,15 0,08 0,06 0,03 A/B/C ISO 8 A

Asepta 0% 0,60 0,41 0,15 0,08 0,06 0,03 A/B/C ISO 7 A

Kn

auf

Quadril Q1 13% 0,53 0,94 0,81 0,71 0,66 0,59 A / B ISO 8 A / E

Quadril Q4F 5,8% 0,25 0,53 0,51 0,42 0, 35 0,25 A / B ISO 8 A / E

Globe G1 10,2% 0,65 0,97 0,84 0,71 0,59 0,50 A / B ISO 8 A / E

Régula 0% 0,19 0,20 0,10 0,05 0,06 0,05 A / B ISO 8 A / E

Iso-tone 0% NC NC NC NC NC NC NC ISO 5 A

Nota : les performances sont données pour un faux plafond, avec laine minérale et fixé à une hauteur de

plénum de 20 à 30cm.

Dalles de fibre minérale

Fournisseur Référence

Caractéristiques

Alpha sabine

Hu

mid

ité

Hyg

ièn

e

Bords 125 250 500 1000 2000 4000

Armstrong Bioguard Acoustic 0,35 0,35 0,55 0,70 0,80 0,90 D ISO 5 A/E

Parafon Hygien 18 0,40 0,85 0,90 0 ,90 0,95 0,90 D ISO 5 A

Rockfon Royal Hygiène 0,50 0,90 0,95 0,95 0,95 0,85 D ISO 5 A

Médica 0,30 0,70 0,80 0,80 0,90 0,90 D ISO 8 A

Nota : Les dalles en fibre minérale ne faisant pas partie de la plâtrerie, seuls quelques produits sont

donnés en exemple.

3-PLAFONDS DEMONTABLES

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Généralités

La mise en œuvre traditionnelle des cloisons cintrées peut s’effectuer selon trois types de pose : à l’état sec, à l’état humide ou à l’état humide avec préformage sur gabarit. Les plaques pouvant être cintrées sont généralement du BA 6, 10 ou 13 ; les épaisseurs plus importantes ne bénéficient pas assez de « souplesse ». La pose à l’état sec ne permet pas d’atteindre des rayons de courbure faible et est très délicate. La pose à l’état humide nécessite une immersion des plaques dans l’eau pendant un certain

temps dépendant de l’épaisseur de la plaque. Le cintrage se fait « plus » aisément et permet d’atteindre des rayons de cintrage plus faibles. Enfin, le préformage sur gabarit est plus long mais permet d’atteindre des rayons de courbure encore plus faible.

Cependant, cette mise en œuvre « classique » est délicate, longue et contraignante. Certains fabricants ont donc développés des solutions faites en usine afin de limiter la difficulté de pose de ces ouvrages et de gagner en productivité.

Solution Placo : La méthode traditionnelle

Placo n’a pas développé de système pour les cloisons cintrées. La méthode traditionnelle est donc utilisée et permet d’atteindre les rayons de courbures suivant :

Type de plaque Rayon minimum de cintrage Pose à l’état sec Pose à l’Etat humide Pose à l’Etat humide + préformage

BA 6 (6 mm) 0,90 m 0,65 m 0,40 m BA 10 (9,5 mm) 1,60 m 1,20 m 0,70 m BA 13(12,5 mm) 2 m 1,50 m 0,90 m

Gyptone Line 7 B1 0,90 m 0,65 m 0,40 m Gyptone Line 6SP

Gyptone Quattro 41, 42, 46, 47 SP 2 m 1,50 m 1,20 m

NB : Temps d’immersion des plaques variant de 2 à 4 minutes selon l’épaisseur

Solutions Knauf

- Knauf Curvex : ce sont des plaques de 6,5mm d’épaisseur, pré-cintrées et pré-encollées 2 par 2 en usine. Le cintrage est possible pour des rayons de courbure minimum de 15 cm, ce qui apparaît compétitif par rapport aux résultats obtenus avec un cintrage traditionnel.

- Knauf Techniplac : plaque également industrialisée, permettant de réaliser des formes angulaires ou arrondies, sans traitement des joints des angles cueillis.

- Cas particulier des coupoles : Knauf propose un système pré-industrialisé pour la création de coupole ; les plaques pouvant être découpées suivant un calepinage permettent d’obtenir une coupole

parfaite.

4-PLAFONDS CINTRES – NON DEMONTABLES

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Solution Lafarge : Le système

Filiale de Lafarge, Platec propose un système de découpe et de fabrication de formes sur mesure en plaque de plâtre.

Platec permet donc d’obtenir des parements déjà cintrés, avec une précision au 1/10ème de mm. Les formes obtenues sont livrées sur chantier sous un conditionnement adapté : Ce système permet un gain de temps à la pose non négligeable.

Un seul bémol : le stockage et la manutention de ces pièces fragiles et souvent encombrantes.

4-PLAFONDS CINTRES – NON DEMONTABLES

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Guide Pratique De La Plâtrerie en Hospitalier

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1-LOCAUX MEDICAUX ................................................................................................................... 32

2-LOCAUX ADMINISTRATIFS .......................................................................................................... 33

GUIDE DE CHOIX

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Nota : on entend par locaux médicaux, tout local où l’hygiène est primordiale et passe avant les autres critères (chambre, dialyse, salle d’opérations, salle de réveil, urgences, …) Exigences :

- Acoustique : Tr ≤ 0,8 secondes

- Feu : Néant

- Locaux humides : salle de bains classée en EB+privatif : plaque de plâtre hydrofuge H1

ou dalle adapté à l’humidité.

- Hygiène : Moyens ISO 8 (Chambre, consultation) à Très élevés ISO 5 (Blocs opératoires,

urgences)

Choix des plafonds :

On s’oriente vers ;

- Des dalles de plâtre, qualité hygiène, lorsqu’il n’y a pas d’exigences acoustiques (chez

Placo : Alba, Silcia, Asepta)

- Des dalles en fibres minérales, qualité hygiène, lorsque il faut atteindre des

performances acoustiques (chez Armstrong : Bioguard Acoustic, Parafon Hygien ; chez

Rockfon : Médica, Royal hygiène)

1-LOCAUX MEDICAUX

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CH

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Nota : on entend par locaux administratifs, tout local où l’hygiène n’est pas primordiale (bureaux, halls, amphithéâtres, …)

Exigences :

- Acoustique : Tr ≤ 0,8 secondes

- Feu : Néant

- Locaux humides : suivant les locaux

- Hygiène : Minimes

Choix des plafonds :

On s’oriente vers :

- Des plaques de plâtre standard si les exigences acoustiques sont faibles

- Des plaques de plâtre acoustique, pour une exigence acoustique élevée, sans besoin

d’accéder au plénum

- Des dalles de plâtre, pour répondre à une performance acoustique et permettre

l’accessibilité au plénum.

2-LOCAUX ADMINISTRATIFS

GU

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DE

CH

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1-CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE .............................................................................................. 36

2-INTERFACES AVEC LES TERMINAUX ............................................................................................ 37

DETAILS DE MISE EN ŒUVRE

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Plafonds non démontables

D’après le DTU 25.41 :

- Commencement des travaux : Les travaux s’effectuent HORS D’EAU et HORS D’AIR, c'est-à-dire :

o La toiture posée ou un décalage de 5 niveaux minimum avec étanchéité provisoire ;

o Les menuiseries extérieures vitrées posées ;

- Température de mise en œuvre : les joints des plaques doivent être effectués sous une TEMPERATURE SUPERIEURE A 5°C

- Stockage des plaques : Les plaques doivent être stockées à l’abri des intempéries, à plat

sur des cales (5 cm de large minimum et entraxe des cales de 60 cm maximum)

Plafonds démontables

Selon le DTU 58.1 :

- Commencement des travaux : Les travaux s’effectuent HORS D’EAU et HORS D’AIR, c'est-à-dire :

o La toiture posée ou un décalage de 5 niveaux minimum avec étanchéité provisoire ;

o Les menuiseries extérieures vitrées posées ;

- Plénum : les canalisations d’eau chaude et d’eau froide, présentes dans le plénum,

doivent être calorifugées.

- Humidité des locaux : la pose doit s’effectuer dans une fourchette d’humidité relative

compatible avec les matériaux, d’après le classement à l’humidité des locaux pour

plafonds.

1-CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE

DE

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DE

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Définition

Les terminaux sont les éléments, situés au bout d’un système (VMC, électricité, …) et venant

s’encastrer dans le plafond. On peut ainsi citer par exemple : les grilles de ventilation, les

luminaires, divers boîtiers et les trappes.

Détails d’interface

La mise en œuvre des plafonds doit tenir compte de l’emplacement de ces terminaux et

surtout de leur calepinage. En effet, l’implantation de ces éléments ne doit pas être fonction de

l’ossature (montants, fourrures, …) mais doit généralement respecter un plan de calepinage,

créant ainsi une harmonie entre les différents terminaux. De plus, les trappes, par exemple,

nécessite la création d’un chevêtre, de la même manière que les réservations dans les cloisons

(cf. Guide - Tome I)

Ceci doit donc être anticipé ; au moyen de plans de calepinage de l’ossature, il est alors

possible d’assurer une implantation sans problème de mise en œuvre.

DE

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DE

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N O

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VR

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2-INTERFACES AVEC LES TERMINAUX