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SOUTENANCE DE PROJET -...
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CHAUVET Maxence Terminale STI2D
SOUTENANCE DE PROJET
Lycée Edouard BRANLY 2013-2014
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SOMMAIRE
Introduction
Développement :
I. Contexte/Cadre de l’étude
II. Présentation du système étudié
III. Problématiques
IV. Avantages et inconvénients
V. Mon rôle dans l’équipe
VI. Hypothèses
a) Recherche de solution de perçage
b) Conception préliminaire
VII. Solutions retenues
VIII. Mise en œuvre de la solution retenue
a) Conception par CAO
IX. Résultats obtenus et perspectives
X Processus de fabrication
Conclusion
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INTRODUCTION
En équipe de trois personnes de terminale STI2D, nous avions comme projet de réaliser
un système innovant permettant de percer des boules de chocolat afin de les garnir de fruit de
la passion. Ce projet nous a été confié par la chocolaterie SEVE dans le cadre de notre projet
technologique. Pour mener à bien ce travail, nous devions remplir plusieurs objectifs dont une
bonne coopération et coordination en équipe, la répartition des tâches, le travail préliminaire
de conception, la maîtrise de différents logiciels (CAO), et la maîtrise des techniques
d’innovation et d’éco conception. Nous nous sommes divisés le travail en trois parties : un
élève était chargé de s’occuper du système de perçage, un autre élève chargé de réaliser le
pied soutenant le système de perçage, puis un dernier chargé d’élaborer le système de
déplacement vertical. Afin de réaliser ce travail, notre priorité fut de réaliser la conception
préliminaire du système de perçage (croquis, esquisses, schémas), c’est seulement après cela
que nous nous sommes concentrés sur les autres parties du projet.
PARTIE 1 : LE CADRE DE L’ETUDE
Etant en terminale en STI2D option ITEC, nous avions un projet de fin d’année à réaliser
pour notre baccalauréat par groupe de trois à cinq élèves. Plusieurs projets nous ont été mis à
disposition, et nous avons nous-mêmes choisi par groupe un projet qui nous semblait
intéressant et enrichissant. Une fois le projet choisi (le système de perçage des boules de
chocolat), nous avons réparti les tâches en trois, en fonction de nos compétences personnelles
propres : Maxence s’est occupé de réaliser le système de perçage, Thomas s’est occupé du
pied du système, et Mathieu a réalisé le système de déplacement vertical.
Le but de notre projet était d’éco concevoir un système innovant, avec des solutions
techniques simples, à la portée de notre budget, de nos compétences et réalisable en 70h. Dans
le cadre de l’étude du projet, il y aura trois étapes essentielles : la définition indispensable
avant la réalisation pratique (conception préliminaire), la conception (conception détaillée), la
réalisation (prototypage, maquettage), et les tests.
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PARTIE 2 : PRESENTATION ET PRINCIPE DE
FONCTIONNEMENT DU SYSTEME ETUDIE
Le système de base utilisé par le pâtissier était assez simple et peu pratique. Il utilisait un
fusil pour aiguiser les couteaux qu’il chauffait à l’aide d’un chalumeau, puis perçait la boule à
l’aide de la chaleur du fusil. Ce système était trop peu productif et trop peu rentable.
Diagramme de cas :
Percer la
boule
Introduire
le coulis
Fonctions du produit contraintes
règles
d’hygiène
Précision du
trou
Simplicité du
trou
Rentabilité
PARTIE 3 : PROBLEMATIQUES
Nos différentes problématiques étaient de trouver un système innovant permettant
d’améliorer la rentabilité, la précision, l’efficacité, la sécurité et la pénibilité du travail réalisé
par le chocolatier.
Les problèmes rencontrés durant notre projet furent de se coordonner dans nos différentes
tâches, de trouver des solutions viables en terme d’efficacité et de faisabilité de la maquette.
Toutes les solutions techniques que nous trouvions devaient répondre au cahier des charges
préalablement déterminé par l’équipe et devaient aussi respecter les règles d’hygiène
imposées dans le domaine alimentaire.
De façon plus précise les différentes problématiques que nous avons rencontrées sont :
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- ne pas changer le goût du chocolat ;
- ne pas endommager le reste de la boule ;
- utiliser des matériaux respectant les règles d’hygiène, peu coûteux et faciles
d’utilisation ;
- trouver un système plus rapide, efficace et productif.
PARTIE 4 : AVANTAGES ET INCONVENIENTS
Le système utilisé par le chocolatier présent différent avantages et
inconvénients. Concernant les avantages, le système simplifié était peu coûteux, facile
d’utilisation, ergonomique, nécessitant peu de matériel, peu de compétences personnelles, et
pouvait se laver et se ranger facilement. Mais malgré tous ces avantages, il comportait des
inconvénients importants tels qu’un manque de précision, peu de rentabilité et d’efficacité,
peu sécurisant (brûlures, etc.), et requérait beaucoup de concentration et de minutie.
PARTIE 5 : MON RÔLE DANS L’EQUIPE
Le projet fut répartit en trois parties comme expliqué auparavant. Mon rôle dans ce projet était
De concevoir la partie qui permettait le perçage dans la boule de chocolat. Je devais être
rapide pour commencer à concevoir ma pièce car les deux autres parties dépendaient de la
mienne. Tout au long de ce projet j’ai favorisé les réunions d’équipe en cas de problèmes puis
pour valider les solutions techniques que je mettais en place.
PARTIE 6 : HYPOTHESES
a) Recherche de solutions
Pour émettre des hypothèses, j’ai du garder les avantages et travailler sur les
inconvénients afin d’y remédier. Avant toute réflexion sur un système complet de perçage,
J’ai étudié environ toutes les possibilités existantes :
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- le perçage avec foret (le forage) : concernant les avantages, ce système est facile à
mettre en place et peu coûteux. Concernant les inconvénients, il n’est pas adapté à la matière
et il y a des risques de dégradation de la boule.
- le perçage avec un laser : ce système est extrêmement précis mais comporte trop
d’inconvénients tels que la rareté, le coût trop onéreux, le système inadapté à la matière, trop
puissant, difficile à mettre en place et demande des connaissances particulières pour
l’utilisation.
- le perçage par percussion (le perçage vibratoire) : ce système ne présente aucun
avantage. Il ne pourrait pas être employé sur une boule de chocolat car la matière est trop
fragile pour résister aux vibrations.
- le perçage par résistance thermique : ce système présent beaucoup d’avantages puisqu’il
est facile à mettre en place, peu onéreux, il permet de faire un trou avec précision et sans
effort mécanique. Mais des inconvénients sont envisageables car si la résistance thermique est
trop chaude cela peut dégrader la boule et changer son goût, et cela ne respecterait pas les
normes de sécurité.
-Percer à l’aide d’un pistolet thermique.
-Machine composées de trois parties ; têtes de perçage, système de déplacement verticale
et d’un pied pour tenir le tout.
b) Conception préliminaire :
Nos hypothèses étaient les suivantes :
Pistolet thermique
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Machine
PARTIE 7 : SOLUTION RETENUE
Après avoir analysé toutes les hypothèses émises, j’ai retenu le perçage par résistance
thermique et la machine composée des trois parties.
-Sept têtes de perçage chauffé a 100°c (le nombre permet d’augmenter la productivité)
-Sept cônes de jonctions ; permettant la fixation des têtes de perçage
-Barre profilé soutenant les cônes de jonction et les têtes de perçage
Les cônes de jonction seront réalisés en aluminium car il s’agit d’un matériau recyclable
(éco conception, faible charge environnemental), facile d’entretien, très rigide (supporte les
contraintes mécaniques), léger, robuste, avec une grande longévité dans le temps. De plus, il
fait parti des rares matériaux utilisables dans le domaine de l’alimentaire (normes d’hygiène et
de sécurité). Les têtes de perçage seront réalisées en acier inoxydable car c’est un matériau
écologique (100% recyclable), qui respecte les normes d’hygiène et de sécurité, facile
d’entretien, il résiste aux agents nettoyants agressifs et à une bonne conductivité thermique. Il
permet aussi de résister au contrainte thermique exigé sans ce dégrader.
Ce mode de perçage fut retenu car économiquement il est le plus rentable du fait de son
faible coût et car il allie efficacité et productivité. Ce système peut être facilement utilisé de
façon quotidienne par le pâtisser, il ne requiert pas de connaissances techniques précises,
n’altère par l’aliment et respecte les normes d’hygiène et de sécurité.
La machine quant à elle fut retenue car elle garde tous les avantages de l’ancien système,
et répond aux problématiques posées dont notamment celle de la productivité.
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Schéma tête de perçage :
PARTIE 8 : MISE EN ŒUVRE DE LA SOLUTION
RETENUE
a) Conception par CAO
Pour la mise en œuvre de notre solution retenue, nous sommes tout d’abord passés par
une étape papier (dessins, croquis), puis nous avons réalisé un schéma côté avec toutes les
dimensions afin de commencer le travail sur le logiciel de conception 3D.
CONCEPTION 3D :
Buse de perçage en acier inoxydable, système de fermeture « ¾ de tour »
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Cône de jonction en aluminium.
Assemblage final de ma partie
Vue en coupe de l’assemblage
PARTIE 9 : RESULTATS OBTENUS ET
PERSPECTIVES
Le lycée nous a mis à disposition un logiciel connu et fiable : Solidworks. A la fin de notre
conception sur ordinateur, nous avons procédé à différents tests :
- les tests de résistance des matériaux
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Je voulais déterminer s’il n’y avait pas d’effondrement soudain sous la pression de la
main de l’utilisateur j’ai donc simulé une pression de 200 N/m² pour avoir un coefficient de
sécurité de deux.
Buse de perçage
Nous pouvons constater que la contrainte maximum est de 28 932,3 N/m² et que la limite
d’élasticité de ma pièce est de 241 275 000 N/m² j’en conclus donc que ma pièce résiste sans
problème à la pression exercée. Nous pouvons quand même remarquer que la contrainte
maximale s’effectue au niveau des angles cela est sûrement du à des angles trop incisifs.
Cône de jonction
Nous pouvons constater que la contrainte maximum est 810,8 N/m² et que la limite
d’élasticité de ma pièce est de 27 574 200N/m² j’en conclus donc que ma pièce résiste sans
problème a la pression exercée.
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- le calcul du poids (assemblage à 636.38 g)
- la durabilité et éco conception (fiabilité du système, une base de 20 ans)
- le transfert thermique (conductivité thermique des matériaux ; dilatation des pièces)
Aluminium 200 w/(m.K) acier inoxydable 38 w/(m.K)
Ce test n’a pu être réalisé du a une licence solidworks pas assez élevé, je ne disposais pas de
moyens informatique nécessaire pour le faire, cependant j’ai procédé a un calcul manuel.
avec :
ΔL la variation de longueur en mètre (m) ;
α le coefficient de dilatation linéaire en kelvin puissance moins un (K -1
) ;
L0 la longueur initiale en mètre (m) ;
ΔT = T - T0 la variation de température en kelvin (K) ou en degré Celsius (°C).
Pour la buse ΔL= 1.5*10^-5 *0.051*80= 6.12*10^-5 m
Pour le cône de jonction ΔL=2.4*10^-5*0.032*80= 6.14*10^-5m
Je peux en conclure donc que la dilatation des pièces chauffées est vraiment infime.
- Etude avec Sustainability (impact environnementale)
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PARTIE 10 : PROCEDE DE FABRICATION
Dans la réalisation de ma partie je devais intégrer le fait de pouvoir facilement réaliser
mes différentes pièces. J’ai donc adapté mes matériaux à cette contrainte. A l’aide
DMFXpress j’ai pu savoir si mes pièces étaient manufacturable ou pas. Il c’est avéré que pour
la buse de perçage, mes angles pour le système de fermeture ¾ étaient trop incisifs j’ai donc
du procéder à des congés. Puis avec la fonction costing je me suis intéressé au coût de ma
pièce si je devais la faire réaliser en usine. Le total reviendrait à environ 47 euros.
. Suite à la réalisation par CAO de notre système, les différents tests que nous lui avons
appliqués et l’accord de notre professeur, nous avons décidé d’imprimer à échelle réduite par
souci de prix en résine le système.
Nous n’avons jamais pu le modéliser aux réelles dimensions et avec les matériaux choisis
car nous ne disposions pas des moyens techniques et financiers suffisants.
En espérant que notre système convienne aux besoins et réponde aux problématiques de
l’entreprise SEVE, et que celle-ci puisse un jour la mettre en œuvre dans sa chocolaterie
CONCLUSION
Grâce à notre travail d’équipe, le problème concernant le perçage des boules de chocolat a
été résolu. L’objectif fut atteint, le système de perçage pourra être appliqué dans l’entreprise
SEVE. Cependant, il existait tout de même d’autres méthodes mais celles-ci étaient plus
longues et plus coûteuses à réaliser. Nous avons privilégié une méthode plus simple et moins
onéreuse par rapport à notre niveau. Il resterait à faire un prototypage du système dans la
matière souhaitée et de le mettre en pratique dans la chocolaterie. Pour que celui-ci soit mis en
pratique, il faudra négocier le projet avec l’entreprise SEVE et que celle-ci l’accepte.
Notre projet fut intéressant à concevoir mais pas aisé à mettre en place car il n’y avait pas
d’existant auparavant. De ce fait, nous avons du tout concevoir, imaginer nous-mêmes. Ce
projet nous permis à chacun d’apprendre le travail en équipe, de mieux comprendre
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l’importance de l’organisation et de la confiance au sein d’une équipe, et d’améliorer nos
capacités de réflexion sur une problématique.