Songadina numéro 002 - Juillet-Aout-Septembre 2009 (Conservation International)

7/27/2019 Songadina numro 002 - Juillet-Aout-Septembre 2009 (Conservation International)

1/8

Bulletin trimestriel N 02 - Juillet - aot - septembre 2009

Il est maintenantcommunmentadmis par tousles organismeset institutionssoccupant dedveloppement

que les ser-vices fournispar la nature,

les fameux services environnementaux constituent des lments essentiels pourle bien tre humain. Ce sont eux quiassurent entre autres, notre approvision-nement en eau tant pour les besoinshumains que pour ceux de lagriculture,qui rgulent notre climat, qui garantissentle bon fonctionnement des installationshydrolectriques et donc de notre nergie

Autant les indicateurs relatifs la production, la consommation, au prix nous sontfamiliers, autant nous manquons derfrences pour valuer exactement la valeur conomique , en termes mon-taires de ces services environnementaux.Aussi, ai-je t particulirement intresspar une rcente tude mene par unequipe de Conservation Internationalpour identifier les zones qui reclent uneimportante valeur conomique au niveaudes services vitaux quelles peuvent

apporter. Les rsultats de cette tudesont prsents dans ce numro. Lattentionnouvelle que Conservation Internationalporte au bien-tre humain na pas diminudintrt pour une meilleure connaissancede la prservation despces endmiques,surtout celles qui sont menaces. Cest ainsiquune rcente publication a laiss entendreque le nombre despces damphibiensprsentes Madagascar se situerait entre373 et 465, et non de 244 comme on lepensait jusqu prsent. Cette information

et bien dautres figurent en bonne placedans le prsent numro.

Lon RajaobelinaVice-Prsident Rgional

Conservation International Madagascar

SongadinaE d i t o r i a l

Une Nouvelle Aire Protge est en phase de cration, Nosivolo-Marolambo.Cette rivire de 130 km prend ses sources dans le corridor de Fandriana-Marolamboet se jette dans le Mangoro aux environs dAnosibe Anala. Une vingtainedespces de poissons endmiques et menaces y est prsente.

La sauvegarde de ce patrimoine unique a poussDurrell et le Dpartement de Biologie Animale(DBA) de la Facult des Sciences de lUniversitdAntananarivo, avec lappui financier de Conser-

vation International, de mettre en place cette NAP.Par ailleurs, la nomination de la rivire de Nosivoloen tant que site Ramsar est en bonne voie.

Les bnfices des communauts priment danstoutes les actions que le projet est en train de

mener actuellement. Bon nombre des habitantsdes 14 communes de Marolambo (175 000 ha-bitants rpartis dans 200 villages) longeant cetterivire est pcheur ou riziculteur. Ces activitsnempchent pas la motivation des associationslocales de mettre en place des zones dinterdictionde pche. En labsence de responsable de ce secteur

dans la rgion, ces associations grent elles-mmesla lgislation de pche (fermeture de pche, videde mailles, etc.) leur manire travers les dina.Ces derniers sont bien assums et des suivis

cologiques participatifs montrent le respectdes communauts concernes (augmentationdu nombre et de la taille des poissons dans leszones de conservation stricte).Pour compenser ces sacrifices, des mini-subventionsont t octroyes travers le ProgrammeNODE de CI pour gnrer des revenus lapopulation ncessiteuse. Conjointement ceprogramme NODE, Durrell a mis en place leprojet JOAC (Jersey Overseas Aid Committee)pour appuyer les communauts locales primeslors des concours de suivi-cologique organisspour les besoins de leurs activits de dvelop-pement communautaire comme lducation

(tles de quelques coles), ladduction deaupotable, la sant (dparasitage des enfants).

Unique en son genre Madagascar, une aire pro-tge rivire Sa valeur ajoute est dassurergalement une fonction rgulatrice de la quantitet qualit de leau pendant la priode de crue.

Nosivolo-Marolambola rivirede

Une aire protgepas comme les autres :


2/8

O se trouvent les plus importants services environnementaux Madagascar ? Une quipe de ConservationInternational sest penche sur la question.

Ensemble, les diffrents animaux, plantes et micro-organismes forment avec le milieu o ils viventune unit fonctionnelle appele cosystmedont le fonctionnement gnre des biens etservices environnementaux pour lhumanit.En fait, toute personne dans le monde dpend

compltement des cosystmes de la planteet des services quils procurent, tels que la nour-riture, leau, le traitement des maladies, largulation du climat, la plnitude spirituelle,et les plaisirs rcratifs.

Malheureusement, depuis les cinquante derniresannes, lhomme a modifi les cosystmes avecun rythme sans prcdent pour assurer sesbesoins croissants, affectant ainsi leur capa-cit fournir des services de qualit. Ainsi, desforts ont t remplaces par des terres agri-coles, des rcifs coralliens ont t dtruits, des

mangroves ont disparu, la concentration deslments polluants, tels que lazote, le phosphore,le dioxyde de carbone et bien dautres, a aug-ment. Ironiquement, lhomme, en dtruisantles cosystmes qui lui fournissent gratuitementdes services indispensables sa vie, se trouve prisdans une spirale de dgradation, voire dauto-destruction. Ces problmes sont encore exacerbspar les impacts du changement climatique djressentis partout dans le monde.

Aujourdhui, les tudes sur les services environ-nementaux connaissent un intrt grandissant.

En 1997, une publication dans la revue scientifique

Nature * a valu les 17 services environ-nementaux les plus importants US$ 33 trillionspar an, une valeur que lHomme ne considrepas souvent ni dans ses dcisions, ni traversles indicateurs conomiques standards. Depuiscette date, une centaine dautres publications ont

utilis des approches similaires pour dtermi-ner la valeur de la nature. Ces approches sontutilises pour tudier la faisabilit des systmesde paiement pour les services environnementaux.Une de ces tudes, ralise par Kelly Wendlandet ses collgues de Conservation International,est actuellement sous presse dans le journal Ecological Economics et fournissent desrsultats intressants pour Madagascar.

Lquipe de chercheurs a dvelopp unemthode de dtermination des zones prioritairespour la conservation, base sur la considration

dun ensemble de services environnementauxqui sont la biodiversit, le carbone et leau.Appliqu au cas de Madagascar, le modle adlimit les sites les plus importants qui mri-tent dtre conservs compte tenu des servicesmultiples quils fournissent. Une comparaisonavec la dernire version de la carte du systmedes aires protges montre que 86 % des zonesidentifies par le modle sont soit des airesprotges, soit destines tre de nouvelles airesprotges, ou encore, font lobjet de transfertsde gestion des ressources naturelles. Cette tude

montre limportance dune considration de

ces services environnementaux dans la planifi-cation des zones mieux protger. Egalement,les auteurs suggrent que les paiements pources services, surtout le stockage de carbone, peuventtre une source de financement importantepour les aires protges existantes et nouvelles.

Compte tenu de lunicit de la biodiversitmalgache et des services quelle procure auxcommunauts diffrentes chelles, il est grandtemps de la considrer selon sa valeur relle etsa contribution la survie de lhumanit.La traduction montaire de cette valeur via lepaiement pour les services environnementauxconstitue une boue de sauvetage de notrebiodiversit plonge actuellement dans une merde pressions dorigines diverses. Cest le cas desgrandes tendues naturelles telles que la MontagnedAmbre, Makira, le Corridor Ankeniheny-

Zahamena, le Corridor Fandriana-Vondrozoet Midongy du sud, o la protection des fortsassurera le maintien des services environ-nementaux pour les communauts qui y viventet la population en aval qui dpendent surces forts pour leur approvisionnement en eau.

* Costanza et al. 1997, The Value of the Worlds Ecosys-tem Services and Natural Capital. Nature, vol. 387.

Songadina n 02- Juillet-aot-septembre 2009

Services Environnementaux :Leurs valeurs relles !

2

SCIENCE & DCOUVERTES


3/8

LeSahona gasy

EnsetespRcemment, une population de banane sauvageappartenant au genre Ensete a t dcouverte dansle Sud-Ouest de Madagascar, dans la fort sacredAnalavelona (Sakaraha). Compos de sept espcesdans le monde, ce genre est reprsent Madagascarpar une seule espce endmique : Ensete perrieri.Cest une plante rare dont les distributions originellesse trouvent aux environs de Bemaraha (Nord-Ouest)et de Sambava (Nord-Est). La population BaradAnalavelona appelle ces bananiers Tsiroroka,ceci certainement cause de leurs inflorescencespendantes. Par ailleurs, les bananes comestiblesque nous connaissons tous, rsultent de lhybridationde lespce avec un genre voisin, Musa.Toutefois, la rvision du genre en tant que Ensete etla confirmation de lidentification de cette populationrestent faire. Effectivement, la fort sacredAnalavelona est trs peu connue et pourrait rvlerdinnombrables richesses floristiques intressantespour la Science. Les efforts pour la conservation decette fort travers la cration dune nouvelle aireprotge sont soutenus par la population locale en

collaboration avec Missouri Botanical Garden etConservation International. Le plus grand souhait dela population locale est de pouvoir travailler avec tousles partenaires potentiels pour garantir la conservationde ce site qui abrite les esprits de leurs anctres.


DCOUVERTE DUNE AUTRE POPULATIONDEMANTELLACOWANI (SAHONAMENA)Mantella cowaniest une espce de grenouille de

taille moyenne, fond noir, localise jusquici surles haut-plateaux dans les Communes dAntoetraZafimaniry et Ivato. Classe par lIUCN comme espceen danger critique, une quipe de ConservationInternational et de lAmphibian Specialist Groupvient de dcouvrir au mois davril que cette espceest aussi prsente dans les environs dAntsirabe.Cette dcouverte est trs intressante pour la conser-vation de lamphibien le plus menac de Madagascar.Rencontre sur les pentes des collines et montagnes, dansles formations herbeuses et savanes, Mantella cowaniest menace de disparition avec la destruction deson habitat par les feux de brousse et les cultures sur brlis, avec le commerce international pour unedomestication de lespce puis lhybridation avec un autre mantella : le Mantella baroni.

LAJOURNEDESAUVEGARDEDESGRENOUILLES : CLBREPOURLAPREMIREFOISMADAGASCARGrce QMM Fort-Dauphin, une journe de sensibilisation pour la protection des grenouilles a torganise pour la premire fois Madagascar. En effet, la rgion de lAnosy hberge 140 espces decette faune, cest--dire plus de la moiti de la diversit des amphibiens malgaches.Les grenouilles jouent un rle trs important dans lquilibre de lcosystme. Cest un maillonimportant dans la chaine trophique alimentaire dans le milieu o elles vivent. Elles peuvent ainsi aiderlhomme lutter contre le paludisme et la bilharziose en mangeant les larves et les insectes vecteursde ces maladies. Elles sont aussi de bons bio-indicateurs du changement climatique ayant une peausensible la moindre variation du milieu ambiant.

1 Une aire protge pascomme les autres : la rivirede Nosivolo-Marolambopar Luciano Andriamaro

2 Services Environnementaux :Leurs valeurs relles !par Jeannicq Randrianarisoa

3 Le Sahona Gasypar Nirhy Rabibibsoa

Ensete sppar Tefy Andriamihajarivo

4 Les pactes deconservation : Un outilinnovant alliant conservationet dveloppementpar Bruno Rajaspera

JME 2009par Hajasoa Raoeliarivelo

Projet Sant PopulationEnvironnement :Une russite de lintgration mettre lchellepar NAina Zo Randremizaka

Zatovonirina.

5 Zapping

6 Andrambovato,Plus on avance,plus on y croit !par Hajasoa Raoeliarivelo

Une nouvelle ONGpour la conservation de la

biodiversit de Tsinjoarivopar Soloson Ramanahadray

Imanga, le jeune hrospar Hajasoa Raoeliarivelo

7 Priple aux Comorespour une meilleurestratgie dinterventionpar Haingo Rajaofaraet Harison Randrianasolo

8 Zapping (suite)

A la loupe - PublicationsAgenda

3

FAUNE & FLORE SOMMAIRE


4/8

Les pactes de conservation : Un outil innovantalliant conservation et dveloppement

En partenariat avec les ONGs locales

MATEZA et ASOS, ConservationInternational Madagascar a initi lapprocheintgre Sant-Population-Environnementdans lAire Protge Rserve de RessourcesNaturelles Ankeniheny Zahamena depuis 2003. Le projet consiste rduireles pressions exerces sur le CorridorForestier tout en amliorant le bien-trede la population qui lentoure.Les principaux rsultats du projet se tra-duisent par lamlioration de ltat de santdes communauts cibles en gnral, et

la croissance du Taux de Couverture Con-traceptive (de 17 30 %) en particulier,la forte adoption des communauts pourles nouvelles techniques agricoles et pourles activits alternatives aux pressions (es-sentiellement le Teviala et le Tavy) et surtoutlimplication effective des communautsdans la gestion de proximit des ressourcesnaturelles dans leurs milieux respectifs.

Ces efforts ont t soutenus par lUSAIDet font actuellement lobjet dune capitali-

sation des acquis sous le nouveau projetBALANCED. Lobjectif global de ce nouveaufinancement est de tirer des leons duprcdent projet afin de pouvoir mettre lchelle lapproche intgre Sant-Popu-lation-Environnement au niveau spatial,au niveau des activits entreprendre etau niveau du financement.

Projet Sant PopulationEnvironnement : Unerussite de lintgration mettre lchelle

Face la dgradation des ressources naturelles lies aux actions anthropiques, une approchevisant une meilleure responsabilisation des communauts locales a t adopte traversce quon appelle des pactes de conservation .

Les pactes de conservation sont des conventions signes avec les communauts qui sonttenues de mener des actions de conservation sur des superficies forestires bien dtermines,notamment des actions de patrouilles forestires.Cet outil a t mis en uvre dans les fortshumides de basse altitude o les pressions sontimportantes, soit en bordure Est des aires protgesCAZ (Corridor Ankeniheny-Zahamena) et COFAV(Corridor Fandriana-Vondrozo).Les rsultats sont trs prometteurs dans la mesureo les communauts sont devenues de vritables stewards (gardiens de la fort), motivs et quiont permis de sauvegarder des espces de lmuriens endmiques et des zones forestires biendfinies labri de la culture sur brulis et des prlvements abusifs divers. Ce projet vise galement apporter des incitations grce des mesures daccompagnement ou des appuis aux initiativeslocales aidant au dveloppement socio-conomique de ces communauts.

JME 2009

Ambodivahibe ? Cesto ? Connais pas ! .Cest sur un air pensifque ce jeune Antsiranaisrpond notre question

de savoir sil connatce village situ 29 kmdAntsiranana.

Ctait lors de la clbration officielle de la Journe Mondiale delEnvironnement. Une occasion pour lui et pour tous les visiteursdu stand de Conservation International de mieux connatreAmbodivahibe et sa richesse en ressources marines mais aussile rle de la baie dans ladaptation au changement climatique.Une circonstance pour acqurir des connaissances sur les causes etconsquences de ce phnomne, sur les activits entreprises par

Conservation International dans ce domaine. Comme chaqueanne, Conservation International profite de cette manifestationpour informer et sensibiliser la population pour une meilleureconsidration de lenvironnement, surtout face au changementclimatique. Ecoliers, ducateurs, parents, autorits, journalisteset mme les militaires ont t cibls. Le stand de jeu tenu parlAssociation des Anciens Etudiants en Didactique et Com-munication en Sciences a drain la foule jusqu des heurestardives. Les gagnants furent prims par divers lots vhiculantdes messages. Et ceci non seulement Antsiranana mais aussi Port Berg, Moramanga, Fianarantsoa et Toamasina. Si le thmede cette JME tait Votre plante a besoin de vous, unissons-

nous contre le changement climatique ! , ceux qui sont passsaux stands de CI noublieront pas quils ont vivre au quotidienle respect de la nature. Pour leur bien tre et celui de lhumanit.


ACTIVITS


5/8

n LINFORMATIONENVIRONNEMENTALE,GARANTE DE NOTRE AVENIRCre en mai 1999, lARSIE ouAssociation Rseau Systme dInformationEnvironnementale clbre cette anneses 10 ans dexistence. Avec sa mission demettre en uvre un plateau dchanges

en matire de mtadonnes, elle devientun rfrentiel national de catalogageconsultable en ligne des informationssur lenvironnement Madagascaravec ses 19 000 mtadonnes (site web :www.arsie.mg). Pour la manifestationde ce dixime anniversaire, plusieursthmes sont choisis pour faire connatreARSIE et son importance travers des confrences, changes,dbats et sensibilisations.

n UN VILLAGE AMPHIBIEN MAROANTSETRA

Des festivits de deux jours(13-14 juin 2009), ont t organises Maroantsetra, pour sensibiliserles populations, surtout les jeunes surlimportance des amphibiens et de laconservation de la grenouille tomateen particulier. Des carnavals traversla ville, des radio-crochets, des posiessur les amphibiens ont marquces journes. Deux jours pour dmon-trer ce quest un village amphibien !

n BONGOLAVA : PROPOSITIONSDE NOUVEAUX CIRCUITS ECO-TOURISTIQUESAprs deux mois de stage CI souslencadrement de lunit Ecotourisme,Randrianarison Didier, 3e anne lISPM,a propos des circuits cotouristiquesvalorisant le potentiel de la fort deBongolava. Ces packages ont bnficidun premier test au niveau des TourOprateurs qui attendent un ductour.

n JOURNE MONDIALE DE LENVIRONNEMENTDANS LE CORRIDOR ANKENIHENY-ZAHAMENAUne grande premire pour le Corridor Ankeniheny-Zahamena (CAZ).Les six fdrations de Communauts de Base (VOI) ont pris linitiativede clbrer la JME 2009 leur manire tout en respectant le Fomban-drazana . Cette clbration a fait le tour du CAZ. Six communesdont Andranobolaha, Fetraomby, Andasibe (Anevoka), Didy, Fierenana(Amparihivola) et Fito ont pu bnficier de ces manifestations. Outre

le message gnral de la JME, on a profit galement de ces momentspour faire passer le message sur leffectivit de la conservation de laRserve de Ressources Naturelles Ankeniheny-Zahamena et les bnficesque pourront en tirer les communauts. Grand bravo aux prsidentsdes six fdrations et leurs membres respectifs et tous ceux qui ont faitde cette clbration une russite.

n VOL DE TORTUESANGONOKA DANS LE PARCNATIONAL DE LA BAIE DE BALYDes voleurs ont drob quatre tortues Angonoka dans la nuit du 6 mai dernierdans le Parc National de la Baie de Baly.Ces tortues seraient destines des collection-

neurs privs ltranger ( Europe, USA ou Asie). Elles font partie des 44 quiviennent dtre relches dans la nature par Durrell Wildlife ConservationTrust. Les Angonoka ouAstrochelys yniphorasont des espces classes endanger critique par lIUCN. On compte peine 500 individus adultesdans le monde. Les trafiquants profitent de la pauvret de la populationpour les pousser rechercher et leur vendre ces tortues.

n DE NOUVELLES LIGNES STRATGIQUES POURCONSERVATION INTERNATIONAL MADAGASCARUne forte dlgation du sige de Conservation International, conduite parson prsident, Russ Mittermeier et compose de 13 membres, est passe Madagascar du 22 au 24 juin 2009, pour une valuation de la stratgiede Conservation International Madagascar. Cette rencontre a permis dedterminer les lignes dactivits pour les cinq prochaines annes, suivant

la nouvelle mission et nouvelle vision de Conservation International.

nMMZ ET MIARO, STRUCTURES LOCALESDE CONSERVATION DES ZONES HUMIDESMarambitsy Miahy ny Zavaboahary (MMZ) et Mangoky Ihotry Arovana(MIAro), quimportent les noms, lessentiel cest lexistence des initiativeslocales de se regrouper et de se donner la main pour protger les ressourcesnaturelles. Ces deux structures ont t cres avec la mise en place de deuxnouvelles aires protges complexes zones humides Mahavavy-Kinkony etMangoky-Ihotry. Lide venait des communauts elles-mmes, conscientesdes problmes causs par les pressions et menaces autour de ces airesprotges. Les ressources humaines des Services Techniques concernssont toutefois insuffisantes pour assurer toutes les activits de contrle.Aussi bien MMZ que MIAro, ces structures sont des instances reprsentantle secteur priv, la socit civile, les autorits administratives et traditionnellesde sa rgion dimplantation. Suite cela, Asity Madagascar en partenariatavec Conservation International appuie MMZ et MIAro depuis leurscrations jusqu prsent. Des renforcements de capacits ont t offertsafin que ces structures aient les connaissances sur le processus du Systmedes Aires Protges de Madagascar. Actuellement, MMZ et MIAro ontrespectivement un plan de travail annuel qui correspond aux activits relatives la mise en place de ces deux nouvelles aires protges particulirement llabo-ration du Plan dAmnagement et de Gestion. Ces structures sont galementreconnues dans leur rgion respective et mme sans implication directe, elles ysont informes et coordonnent toutes les activits sur lenvironnement.

n2 300 US $, quivalent 277 000 Ar/jour,voil en moyenne les dpenses dun touriste qui

passe Madagascar pour un sjour moyen denviron

17 jours dans la Grande Ile.

En chiffres

nEn 2008, sur les 375.000 touristes arrivs Madagascar,55 % dentre eux ont effectu des voyages cotouristiques,principalement dans les Parcs Nationaux.

n USAID - ATELIER DECAPITALISATION ET DCHANGESSous lgide de lAmbassadeur des Etats-Unis, son Excellence Niels Marquardt,les 4 grands programmes dUSAID(MIARO, JARIALA, ERI et le programmede Scurit Alimentaire) ont prsentleurs acquis et les leons tirs entre 2004et 2009, les 17 et 18 juin 2009 lHtelPanorama (Antananarivo). Etait au curdes dbats, le Dveloppement Durable

par la conservation de la Biodiversitet des Ressources Naturelles, couplavec lamlioration des conditionsde vie de la population.Lors de latelier, il a t fortementsoulign la ncessit de mobilisertous les acteurs pour toutes les activitsmenes sur le terrain dans le domainede lEnvironnement, du DveloppementRural et de la Scurit Alimentaire.Il est sans conteste que le professionnalismeet lappropriation des Communauts deBase pour cette cause restent primordiauxpour lefficience de ces activits de

dveloppement.

n RSEAU DES AIRES MARINESPROTGES (AMP) DES PAYS DELA COI : VERS UNE STRATGIERGIONALELa 4e runion du Comit de Pilotagedu Projet Rseau des Aires MarinesProtges des pays de la COI sest tenueles 15 et 16 juin 2009 Saint Denis,La Runion. Outre lappui techniqueet financier aux AMPs de la rgion,un des acquis majeurs du projet portesur la dfinition partage dune stratgiergionale pour la conservation dela biodiversit marine dans la rgionde lOcan Indien.

CLOTREOFFICIELLEPARSEMLAMBASSADEURDES ETATS-UNISDAMRIQUE

MADAGASCAR, NIELS MARQUARDT

COMITDEGESTION MANGOKYIHOTRYAROVANA PLATEFORME MARAMBITSYMIAHYNYZAVABOAHARY

Songadina n 02- Juillet-aot-septembre 2009 5

ZAPPING


6/8

AndrambovatoPlus on avance, plus on ycroit!Andrambovato : une contre que la plupartdentre nous ne connait pas. Cest une stationforestire entre le Parc National de Ranoma-fana et la Rserve Spciale du Pic dIvohibe.On y accde seulement par le train FCE.Cest pourtant un trs beau site, devenu unedestination cotouristique. Andrambovato

va dici peu se faire un nom. Et cest la com-munaut qui en prend la responsabilit !

Habitat de nombreuses espces endmiquesen dehors du PN Ranomafana et RS Ivohibe,Andrambovato est lun des rares endroits dansle corridor Fandriana Vondrozo o lon peuttrouver le fameux Varibolamena (Hapalemuraureus) et le Voalavondrano (Limnogale mer-

gulus). Mais cest aussi une fort trs menace,prsentant avec Ranomena et Ambalavero,un goulot dtranglement. Des interventionsdurgence sont requises pour viter ce dsastre.Cest dans le but de sauver cette fort, que lescommunauts locales ont t responsabilises par

le transfert de gestion des ressources naturelles.Lassociation Vokatry ny Ala, le COBA Soa-miray se sont leves pour sauver la station

forestire travers lcotourisme et pour grerde faon durable les ressources naturelles,diminuer les pressions envers la nature et enmme temps assurer aux populations desconditions de vie amliores. ConservationInternational a apport son appui ces initia-

tives locales, travers son programme NODE.Le plan damnagement du site a t dfini,les circuits cotouristiques ont t identifispuis amnags. La communaut locale a reudes appuis techniques et des encadrementspour le processus de transfert de gestion.Les outils de gestion ainsi que la stratgie dedveloppement des activits cotouristiques ontt mis au point. Les guides locaux ont reu desformations en interprtation environnementale,en flore et faune, en technique de guidage, ensecourisme et en gestion des ressources naturelles.Des panneaux dinterprtation, des publicitssous diffrents canaux sont dploys pour lancerle site. Un dina est sign par la populationlocale, un cahier des charges permet tous de

prendre connaissance de sa responsabilit etde son droit. LONG Gadec et les Corps dela Paix ont prt main forte pour sauver cettestation forestire. Car plus les populationslocales avancent, plus les partenaires croienten leur volont de russir !

Une nouvelle ONG pour la conservationde la biodiversit de Tsinjoarivo

Lquipe technique du Tsinjoarivo Forest Fragments Project (TFFP) a dcid de sriger en une organisation

prive, autonome et de droit malgache. En effet, la loi refuse la personnalit morale aux projets ouprogrammes et cette situation ne permet pas la capitalisation des acquis et la prennisation des actions.Grce aux appuis-conseils et laccompagnement de Conservation International, lONG dnomme SADABE est lgalement constitue, conformment aux dispositions de la loi 96 030 (14 aot 1997). Par lamme occasion, cette benjamine de la conservation Madagascar a galement pu tablir son plan stratgique.

Sige social : Lot 32 Bis Ambohijanahary Antehiroka - 105 Antananarivo - Madagascar Prsident du conseil dadministration : Pr. Bruno Ramamonjisoa Directeur Excutif : Fanomezantsoa Jean Luc Raharison. N rcpiss : N 099 du 28/05/09 (Bureau dimmatriculation des ONG Rgion dAnalamanga).

Concrtement, SADABE intervient dans la conservation de la biodiversit et le dveloppement des com-munauts. Ses membres partagent la vision programmatique de mettre en parfaite harmonie la conservationet le dveloppement. Souhaitons beaucoup de russite SADABE ! Pour en savoir plus : www.sadabe.org

IMANGA, le jeune hrosCest lhistoire dun petit garon : Imanga. Cest lami des animaux, lu par le comit des sages pour attirer lattention des humains surlurgence duvrer ensemble pour la conservation et la gestion durable des ressources de la biodiversit Madagascar. Les reprsentants de lafaune de la Grande Ile, 45 espces venant des 22 rgions se sont runis Analamainty, autour de ce jeune garon pour mettre en exergue lesmenaces qui psent sur eux ainsi que sur leurs habitats naturels.Lducation environnementale est dune importance particulire pour sauver la biodiversit exceptionnelle de Madagascar, surtout en cettere o les effets du changement climatique et les pressions humaines sont des facteurs menaants pour la faune et la flore. Tsipy tadytsipy teny ho anImanga , un conte (car il sagit bien ici dun conte) produit par lOffice National de lEnvironnementsous forme dune brochure quadrichromie illustre de 24 pages. Cet outil est appuy par ConservationInternational pour sensibiliser les enfants et les jeunes dge scolaire.

Avec son texte facile lire, ses images et ses photos, cet ouvrage est surtout destin aux lves destablissements denseignement primaire et secondaire, ainsi que les enfants et ducateurs hors systmescolaire, surtout ceux vivants aux alentours des aires protges et dans la brousse.Eduquer et sensibiliser tout public pour changer les attitudes et faire voluer les comportements vis--visde lenvironnement et des ressources naturelles via les jeunes et les enfants : tel est lobjectif dun tel ouvrage.

6

NOS PARTENAIRES



7/8

dintervention

Du 22 avril au 1er mai 2009, Haingo Rajaofara et Harison Randrianasolo,reprsentant Conservation International Madagascar, ont visitles trois les comoriennes. Voici leur rcit :

Etudes et actions du partenariat

n Etude cologique des espces vgtalesles plus utilises de lle dAnjouan : cas desforts du Mont Ntrigui.

nEtude de six espces vgtales les plus uti-lises de la fort du mont Mzkukul Mohli.

nConsidration ethnologique et ethno-

botanique et conservation des plantes autourdu site Ramsar de Mohli.

nEvaluation cologique des espces vg-tales les plus utilises dans la fort du SudOuest de Tsembeo : valeurs dusages, menaceset pressions, stratgies de conservation.

n Etude cologique des espces vgtalesles plus utilises dans la fort du massif dela grille (Grande Comore), en vue dunerestauration cologique.

n Etude cologique de la vgtation duMont Karthala Ngazidja (Grande Comore).

n Considrations cologique et ethnobo-tanique des mangroves et de ses paltuviersdans lle dAnjouan en vue de la conservation(cartographie, cologie, schma damnage-ment, menaces et pressions, plan de gestion).

nAmnagement de Karthala pour un dvelop-pement de lcotourisme aux Comores.

n Marketing des produits cotouristiques(sites prioritaires).

pour unemeilleurestratgiePripleauxComores

Nous avons effectu une visite auprs de nospartenaires des Iles des Comores. Cette visite

sest inscrite dans le cadre du suivi des actionspour lesquelles nous avions apport notre appuiaux partenaires. Elle nous a permis galementdavoir une ide claire quant notre stratgiedintervention et de dveloppement de parte-nariat aux Comores, rgion qui demeure toujoursprioritaire pour CI.

Appuis aux tudiantsMoroni, capitale de la Grande Comore, a t lapremire ville tape de notre priple. Aprs uneentrevue avec les autorits gouvernementales chargesde lEnvironnement de lUnion des Comores,nous avons rencontr les tudiants comoriens quiavaient bnfici des subventions de CI pour des

tudes sur les espces et les habitats des Iles desComores. Certains de ces tudiants comptent encorepoursuivre leurs tudes en vue de lobtention duDoctorat, tandis que dautres occupent actuellementdes responsabilits dans des projets de dvelop-pement et de protection de la biodiversit.

Renforcements de capacitLa seconde partie de notre visite sest droule lIle dAnjouan o nous nous sommes entretenu plusieurs reprises avec notre partenaire principal,lONG Action Comores. Outre les sances detravail sur la situation des deux projets de lONG

qui ont bnfici de subventions de CI, nous avons

assist au lancement du projet EnvironnementCommunautaire et Dveloppement Durable ou

ECDD. Ce projet de trois ans a reu un financementdu Gouvernement Britannique sous lInitiativeDarwin, avec lappui et lencadrement du Zoo deBristol et de Durrell Wildlife Conservation Trust.En tant que partenaire principal du projet ECDD,

Action Comores est appel jouer un rle op-rationnel dans le volet biodiversit . Le projetest convaincu de la ncessit dun appui pour ledveloppement organisationnel dAction Comores,afin que cette ONG devienne un partenaire fortet crdible, garant de la prennisation des activits,dot des capacits techniques et organisation-nelles ncessaires. CI, par le biais de son unit

Capacity Building apportera son concours pourle renforcement des capacits de ce partenaire.

Ecotourisme et sauvegardede la BiodiversitLe clou de notre sjour aux Comores a t lavisite de lIle de Mohli o nous avons rencontrnos amies les tortues vertes Chelonia mydassur laplage dItsamia un moment crucial de leur vie :la ponte. Une randonne dans la fort de OualaII avec un guide membre de lAssociation duvillage nous a galement permis de dcouvrirles Roussettes de LivingstonePteropus livingstonii,

espce endmique des Comores.

Nous avons t frapps par la volont et limplica-tion des Associations villageoises que nous avonsrencontres. Ces Associations, partenaires locauxdu Projet Parc Marin de Mohli (PMM), sontles responsables au niveau communautaire de laprotection et de la conservation de ces espceset aussi du dveloppement des activits co-touristiques. Elles jouent un rle prpondrantdans la gestion du Parc Marin, et mritent dtreappuyes pour lamlioration des conditions devie au niveau communautaire tout en protgeant

la biodiversit unique de lIle.

7

IN FOCUS



8/8

nDcouverte de Satranala decussilvae Pointe Larre, AnalanjirofoDes botanistes du Missouri Botanical Garden ont dcouvertlespce Satranala decussilvaedans lAire Protge de Pointe

Larre. Cette plante exceptionnel-lement magnifique ( decussilvaesignifie trsor de la fort), un palmier

ombrophile, est remarquable grce ses feuilles larges, longuement ptioles,palmes et ses graines massivesqui font penser quelles ont voluafin dtre disperses parAepyornis.Auparavant, elle tait connue justede deux petites sous populationsdans les Aires protges de Masoalaet de Mananara nord.

nMadagascar possde une richesse spcifiqueexceptionnelle en amphibien

Dans sa rcente publication (2009), Vietes et son quipelancent linformation que la richesse spcifique des amphibiens

malagasy pourrait atteindre les 373-465 espces dici quelquesannes. On dnombre actuellement 244 espces dcrites.

Zapping (suite)

Si vous connaissezLe nom de cette espce (nomvernaculaire ou scientifique),envoyez vos rponses avantle 20 septembre 2009 [email protected] gagnant recevra les nouveaux pocket guides sur les

lmuriens de Madagascar.

11 juillet 2009 : Journemondiale pour la population.

10-16 juillet 2009 :Confrence Annuelle de Societyfor Conservation Biology Beijing, Chine.

13-23 juillet 2009 : La GrandeMission ouest - une missionpour visiter les projets queCI Madagascar appuie danslouest de lle.

15-17 septembre 2009 :Atelier de clture du GlobalConservation Program dUSAID Washington DC, USA.

16 septembre 2009 : Journemondiale pour la couche dozone

22 septembre 2009 : Journe

mondiale dassainissement des plages.27 septembre 2009 : Journemondiale du tourisme.

A partir du 19 juin jusquau31 dcembre 2009 : Clbrationdu 10e anniversaire de lARSIE.

Agenda

Aprs Hotspots Revisited , le dernier ouvragede la srie CEMEX Conservation Books intitul A climat for Life , ou le climat pour la vie , at produit par CI et la Ligue Internationale desPhotographes de la Conservation, traitant le sujetdu changement climatique. Cet ouvrage donneun nouveau regard, une nouvelle perception descosystmes que nous nous efforons de conserver,et des communauts locales avec qui nous travaillonspour latteinte des objectifs de conservation.

La vie plantaire fait face un dfi o les faits etles tendances sont menaants pour la biodiversitet lhumanit au vu de linstabilit des saisonset des effets nfastes du changement climatique.Cet ouvrage propose des solutions avec ses cinqchapitres qui montrent comment rduire lesmissions de gaz effets de serre par loptima-lisation de lefficience de lnergie, la promotion

des sources dnergies renouvelables, lutilisationde biocarburants, la conservation des forts puisla reforestation et lagroforesterie. Signalons que20 % des missions de carbone dans le mondevient de la dforestation des forts tropicales.

Autrement dit, le point crucia l de la luttecontre le changement climatique demeure dans larduction de la perte de forts, tout en offrant desalternatives la dforestation aux populations.

Quatre chapitres dmontrent comment le mondepeut sadapter aux effets du changement climatiquesur la biodiversit terrestre, sur les cosystmes deaudouce, sur les ocans, et les rpercussions sur lavie humaine. Merveilleusement illustr par desphotographes renomms, ce livre nous rappelleles enjeux et la manire dont nous devons mieuxrpondre cette menace grandissante pour nos vies.

A la Loupe

Conservation International. Diurnal &Cathemeral Lemurs of Madagascar. Un guidedidentification des lmuriens diurnes (en anglais).Tropical Field Guide Series,juin 2009.

Conservation International. Nocturnal Lemursof Madagascar. Une guide didentification deslmuriens nocturnes (en anglais). Tropical FieldGuide Series,juin 2009.

Conservation International. 2009. HealthyFamilies, Healthy Forests, Improving HumanHealth and Biodiversity Conservation in

Cambodia, Madagascar and the Philippines.USAID & CI.

MBG & MIARO. Guides des graines etplantules des plantes autochtones.Avril 2009.

Ratrimomanarivo F.H., Goodman S.M.,Hoosen N., Taylor P.J. & Lamb J. 2009,Morphological and molecular variation inMops leucostigma (Chiroptera: Molossidae) ofMadagascar and the Comoros: phylogeny,phylogeography, and geographic variation.Mitt. Hamb. Zool. Mus. Inst. 105 : 57-101.

Ratrimomanarivo F.H., Goodman S.M., StanleyW.T., Naidoo T., Taylor P.J. & Lamb J. 2009.Geographic and phylogeographic variationin Chaerephon leucogaster (Chiroptera:Molossidae) of Madagascar and the western

Indian Ocean islands of Mayotte and Pemba.Acta Chiropterologica, 11(1) : 25-52, 2009

MIARO. Extrait des ralisations du ProgrammeMiaro 2004-2009 (sur CD),juin 2009.

Publications rcentes

n Et flicitations Jeannicq Randrianarisoa

qui a trouv le nom de

loiseau dans Songadina

n01, le Caprimulgus

madagascariensis

ou matoriandro

(Madagascar Nightjar).

Jeannicq gagne le beau

livre A climate forlife de ConservationInternational !

B U L L E T I N T R I M E S T R I E L

N 02 - Juillet-aot-septembre 2009

Rdacteur en chef

Hajasoa Raoeliarivelo

Comit de rdactionLon RajaobelinaSahondra Rajoelina

James MacKinnonPierrot RakotoniainaMichle AndrianarisataHaingo Nirina RajaofaraBruno RajasperaLuciano Andriamaro

Jeannicq RandrianarisoaNirhy RabibisoaHajasoa RaoeliariveloNAina Zo RandremizakaZatovonirinaNorotiana MananjeanSoloson RamanahadrayHarison RandrianasoloTefy Andriamihajarivo

Photographes

Luciano AndriamaroJeannicq RandrianarisoaNirhy Rabibisoa

Tefy AndriamihajarivoBruno RajasperaHajasoa Raoeliarivelo

NAina Zo RandremizakaZatovonirinaNorotiana Mananjean

Solo RamanahadrayHarison Randrianasolo

James MacKinnon

Andry Randriantsoa

Maquette :

Carambole

Songadinaest une publicationde ConservationInternational

6, Rue RazafindratandraAmbohidahy, AntananarivoMadagascar

e-mail :[email protected]@conservation.org

www.conservation.org

8

EN SAVOIR PLUS

Songadina n 02 - Juillet-aot-septembre 2009

Songadina numéro 002 - Juillet-Aout-Septembre 2009 (Conservation International)

Documents

Transcript of Songadina numéro 002 - Juillet-Aout-Septembre 2009 (Conservation International)