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Une année avec saint Paul

N° 47 - Février 2009

Sommaire

1re partie : Textes à découvrir et à réfléchir

p. 1 La Bible, Parole de Dieu : les traductions de la Bible (Yvon Garel) p. 5 Saint Paul, le marcheur de Dieu (Yvon Garel) p. 9 Petite iconographie de saint Paul (Martine Kerfourn) p.13 Les gestes de l’Eucharistie (Yvon Garel) p.17 Les kilomètres Soleil (Martine Kerfourn) p. 20 Religion et éducation en Allemagne (Martine Kerfourn) p. 24 Un site à visiter (Yvon Garel)

2e partie : Fiches pratiques

p. 26 Célébration autour de la rencontre (DDEC 35) p. 34 Un dossier sur le pardon (DDEC 35) p. 34 - Le péché, qu’est-ce que c’est ? p. 35 - Prières p. 37 - Chants p. 41 - Réconcilions-nous p. 43 - Une célébration p. 50 Un chemin vers Pâques (DDEC 35) p. 63 Le jardin de Pâques p. 74 Saint Paul, mise en œuvre avec les enfants (DDEC 35)

La Bible, Parole de Dieu

En octobre 2008, le synode des évêques à Rome était consacré à la Parole de Dieu. C’est une occasion de faire le point sur les outils à notre disposition et à notre portée pour aller à la découverte de cette Parole de Dieu dans l’Ancien et le Nouveau Testament.

D’abord s’y retrouver dans les traductions…

En effet au long des siècles les ouvrages qui composent la Bible ont fait l’objet de nombreuses traductions dans notre langue française et parfois on se pose la question : quelle Bible choisir ? Nous nous contentons de vous présenter les traductions les plus utilisées.

- La Bible de Jérusalem (Editions du Cerf) : c’est une traduction de la célèbre école biblique de Jérusalem. Publiée en 1956, elle a été révisée en 1973 puis en 1998. C’est une traduction précise des 73 livres qui entrent dans le canon de l’Eglise catholique. Avec ses notes de bas de page, elle permet une découverte aisée des textes.

- La T.O.B. (ou Traduction Œcuménique de la Bible) : cette traduction a été menée conjointement par des protestants et des catholiques et approuvée par les orthodoxes. Elle parut en 1972, avec une révision en 1988. C’est une référence scientifique. Chaque livre de la Bible y fait l’objet d’une ample introduction très intéressante pour situer le contexte.

- La Bible, nouvelle traduction publiée en 2001 par les éditions Bayard. Elle se veut une traduction plus contemporaine avec une attention à la langue et à la musique du texte original. La traduction de chacun des livres a été réalisée par un binôme associant un exégète et un écrivain. Ici encore une introduction à chaque livre et un glossaire aident à la compréhension des textes.

- La Bible « Parole de Vie », publiée en 2000 par l’Alliance biblique universelle, se veut une traduction vers des lecteurs francophones ayant des difficultés à maîtriser le français. Il existe trois éditions : catholique, protestante et « interconfessionnelle ».

Il existe bien entendu bien d’autres traductions, certaines plus anciennes et n’ayant guère cours aujourd’hui. Un site Internet permet l’accès à tous ces livres (voir plus loin).

Notons également les ouvrages qui permettent à de jeunes enfants de découvrir les textes bibliques dans un langage adapté. Il s’agit bien entendu de quelques extraits de textes bibliques et non plus du texte complet.

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- La Bible pour les tout-petits de Marie-Hélène Delval et Jean-Claude Götting (Editions Bayard-Jeunesse, 2002). Cet album de 96 pages regroupe pour des enfants à partir de 4 ans les plus belles histoires de la Bible : Noé, Abraham, Moïse, David, Jésus. C’est une très bonne introduction permettant d’ancrer dans la mémoire des petits ces personnages bibliques.

- La Bible, par un collectif (Editions Bayard). Cet ouvrage s’adresse plus particulièrement aux adolescents (à partir de 15 ans). Il regroupe 200 textes fondamentaux de la Bible et propose des clés pour comprendre chacun de ces textes bibliques ainsi que des dossiers thématiques pour approfondir les découvertes.

- « Ta Parole est un trésor » (Editions Tardy). Cet ouvrage qui s’adresse aux jeunes enfants de 9-11 ans (mais tout à fait riche pour tous les autres !) présente les principaux textes de l’Ancien et du Nouveau Testament. La traduction liturgique est agrémentée de notes, de commentaires, de textes d’intériorisation et de prières avec en prime des œuvres d’art classiques et contemporaines. C’est le livre à utiliser lorsque dans une célébration avec des enfants on souhaite mettre en valeur le Livre de la Parole : il est beau !

Des livres qui aident à entrer dans la Bible…

Ici encore la liste des ouvrages proposés ne saurait être exhaustive : il s’agit essentiellement de revues ou de livres qui aident à une première approche des textes bibliques et qui viennent compléter les éléments recueillis dans les introductions proposées par les traductions de la Bible.

Des « hors-série » :

- Trois hors série de la revue Pèlerin sont consacrés à la Bible : « 50 clés pour comprendre la Bible » ; « 50 personnages-clés de la Bible (Ancien Testament) » et « 50 personnages-clés de la Bible (Nouveau Testament) » Chacun de ces fascicules est un guide complet pour répondre à des questions de base sur les textes bibliques et sur les personnages importants des livres bibliques.

- Deux hors-séries de la revue Panorama : « Lire et prier la Bible » sous la plume de Philippe Gruson. Ces deux fascicules sont consacrés respectivement à l’Ancien Testament (45 fiches) et au Nouveau Testament (22 fiches). On y retrouve les épisodes et figures célèbres de l’histoire biblique. Ce sont des revues très simples permettant la découverte des textes et en même temps nous interpellant dans notre vie de chrétien aujourd’hui.

Des ouvrages de base :

- Deux ouvrages essentiels qui ne sont pas récents, mais qui sont réédités régulièrement car toujours d’actualité : « Pour lire l’Ancien Testament » et « Pour lire le Nouveau Testament » d’Etienne Charpentier et Régis Burnet (Editions du Cerf). Méthodiques et d’accès facile, ces deux livres permettent une découverte pas à pas de l’essentiel des textes bibliques.

- « La Bible en 50 clés » de Marc Sevin (Editions Bayard). En 150 pages, l’auteur nous propose un parcours très accessible et pratique pour répondre aux questions essentielles que l’on peut se poser sur la Bible : ce qu'est la Bible, son origine, son histoire, se repérer dans son architecture intérieure, ses grandes interprétations. Bref, trouver les réponses aux questions les plus indispensables : celles qui permettent de se lancer dans sa lecture et son étude.

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- Cinquante portraits bibliques de Paul Beauchamp (Editions du Seuil). Comme son titre l’indique c’est un ouvrage qui présente les grands personnages de la Bible (Ancien Testament) introduisant ainsi à l’histoire du Peuple de Dieu et ouvrant à la méditation. Son approche est plus personnelle et ne se veut pas une présentation rigoureuse et exhaustive des personnages de la Bible.

- « La Bible en un an » (Société biblique française) Cet ouvrage propose pour chaque jour de l’année la lecture d’un texte de l’Ancien Testament, un Psaume, un Proverbe et un extrait du Nouveau Testament. Cela permet de relever le défi d’une lecture intégrale de la Bible, de nourrir une méditation intelligente et d’approfondir sa foi.

Des revues à parution régulière pour aider à aller plus loin dans les textes bibliques.

- Les « Cahier Evangile » : ils paraissent quatre fois par an et traite dans chaque numéro un thème biblique ou un livre. Le format – une soixantaine de pages – est idéal pour honorer une double exigence : d'une part un propos solide qui évite le jargon et l'érudition, et d'autre part un exposé clair qui n'esquive pas les questions complexes. Autour d'un dossier central, le lecteur trouve des articles d'actualité et des notes critiques sur des livres récents. Les deux derniers numéros sont ainsi consacrés à l’Evangile de saint Jean.

- Biblia (10 numéros par an). Cette revue présente la Parole de Dieu livre après livre. C’est une publication des éditions du Cerf et un site vous permet d’en savoir plus : www.biblia-cerf.com

- Le Monde de la Bible (6 numéros par an et des hors-série Editions Bayard). Cette revue permet de découvrir le contexte historique et archéologique du monde biblique. Ainsi son dernier numéro est consacré au livre de l’Apocalypse au moment où justement ce livre fait parler de lui dans l’émission de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur sur Arte . Là encore un site vous en dira plus : www.mondedelabible.com

Des sites :

- www.la-bible.net : c’est le site de l’Alliance biblique française, une association qui a pour objectif de promouvoir la Bible dans un esprit d’ouverture. Née au sein du protestantisme, elle collabore avec de nombreuses Eglises et associations poursuivant le même but.

- http://services.liturgiecatholique.fr/bible : c’est le site qui vous permet de trouver pour chaque jour de l’année tous les textes de l’Ancien et du Nouveau Testament utilisés par l’Eglise catholique pour les célébrations eucharistiques.

- http://www.lexilogos.com/bible.htm : cet autre site vous permet également d’accéder à toutes les versions de la Bible (Bible de Jérusalem, la T.O.B., la Bible des éditions Bayard…)

- www.bible-service.net : ce site vous propose des dossiers et des clés pour découvrir la Bible : c’est un site très didactique (voir rubrique : la Bible c’est quoi ?)

- www.interbible.org : un site québécois qui offre diverses entrées : archéologie, traductions, exégèse, culture biblique ou liturgique..

- www.animationbiblique.org : voici un excellent site du Service biblique de la Fédération protestante de France. Il veut aider le travail d'animation et de formation bibliques destiné à un large public, croyant et non croyant. La force de ce site est de mettre en œuvre une pédagogie qui cherche à promouvoir

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http://www.biblia-cerf.com/

http://www.mondedelabible.com/

http://www.la-bible.net/

http://services.liturgiecatholique.fr/bible

http://www.lexilogos.com/bible.htm

http://www.bible-service.net/

http://www.interbible.org/

http://www.animationbiblique.org/

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une lecture informée et respectueuse des textes bibliques tout en favorisant la discussion autour de ces textes.

La Bible dans la liturgie

Un court regard sur la manière dont chaque religion introduit la Bible dans la célébration.

- Chez les catholiques : chaque liturgie dominicale comprend un extrait de l’Ancien Testament, un extrait des Actes des Apôtres, des épitres de Paul, Pierre ou Jacques ou encore de l’Apocalypse et un passage de l’Evangile. Le calendrier, découpé en trois années, permet la lecture presque complète des Evangiles synoptiques : année A, Matthieu ; année B, Marc et année C, Luc. La proclamation de l’Evangile est précédée du chant de l’Alléluia avec lecture d’une phrase (un verset) qui fournit l’idée-force du texte à écouter. L’assemblée des fidèles écoute l’Evangile debout et, à la fin de la lecture, le prêtre élève l’évangéliaire ouvert pour une acclamation de la Parole de Dieu.

- Chez les orthodoxes : il n’y a pas de lecture de l’Ancien Testament mais la lecture d’un passage d’évangile et d’un extrait des épîtres ou des actes des apôtres. Pas de lecture non plus de passage de l’Apocalypse. Le texte utilisé ne permet qu’une lecture fracturée des Evangiles. Le diacre effectue une grande procession de l’Evangile souvent précieusement décoré, symbole de l’incarnation du Christ.

- Chez les protestants : en France, pour la liturgie dominicale, les luthériens suivent généralement le calendrier catholique ; chez les réformés, il y a diverses possibilités : libre choix du pasteur, calendrier catholique ou encore des lectures programmées selon un programme « la Bible en 6 ans » ; dans les églises évangéliques, tous les moments du culte sont ponctués de lectures bibliques (confession des péchés, pardon, offrande, bénédiction…) au libre choix du pasteur. Et la Bible ouverte et posée sur l’autel reste présente durant tout le culte dominical.

Yvon GAREL

Saint Paul, le marcheur de Dieu

ans le cadre de l’année saint Paul, le service de formation permanente du diocèse de Saint-Brieuc propose un outil pour une catéchèse

intergénérationnelle sur l’apôtre. Cette catéchèse s’appuie sur un texte de Monseigneur Dufour, extrait de son ouvrage Les Marcheurs de Dieu. Cette mise en œuvre peut aisément se vivre dans nos écoles en intégrant adultes et enfants pour une découverte de saint Paul ou encore en conclusion d’un travail suivi sur l’apôtre.

D

Pour réaliser cette séquence, vous avez le texte de Mgr Dufour (ci-dessous avec les différentes actions qui accompagnent sa lecture) et vous avez besoin de quelques « visuels » symboliques qui, tout au long de la lecture du texte, vont constituer un tableau liturgique de la vie de Paul : le livre de la Parole de Dieu (pourquoi ne pas choisir le livre « Ta Parole est un trésor »), un poster de l’apôtre Paul ou une image projetée, quelques cailloux, le cierge pascal ou à défaut un beau cierge, des chaussures de marche et un bâton, une croix, une icône du Christ.

Quelques points d’attention :

‐ Lecture du texte à deux personnes : lire en y mettant de la vie d’où une nécessaire répétition préalable à la catéchèse ; nécessité peut-être d’avoir une sono pour faciliter le travail sur l’intonation des voix.

‐ Un lieu adapté où les personnes sont à l’aise, bien assises ; s’assurer que chacun pourra voir les « visuels » utilisés ; installer l’emplacement qui recevra le Livre de la Parole (fleurs …).

‐ Envisager une répétition également avec les personnes qui effectueront les différents mouvements envisagés au cours de la lecture du texte.

‐ Etre attentif à ce que les mouvements soient faits sur des temps de pause car si l’on bouge pendant que le lecteur poursuit la lecture, les auditeurs n’écoutent plus.

Déroulement

Introduction : une musique douce ; pendant ce temps on apporte le Livre de la Parole qui est déposé sur un pupitre, fermé.

Lecteur A (d’une voix bien posée, d’un ton convaincant)

« Va, je ferai de toi le routier de l’Evangile », disait la voix. Sur le chemin de Damas, la Parole atteint Paul en plein cœur, comme un coup de foudre. Elle le percute comme le regard pur et pénétrant de celui qui dit « je t’aime ». Elle l’aveugle comme le désir fou d’un amour fou. Elle le jette à terre pour un nouveau départ. Elle le bouleverse comme la rencontre qui chamboule tout.

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Voilà Paul comme une boule versée, et la boule roule toujours. La Parole du Christ l’a renversé. « Va, tu iras loin », disait encore la voix. Les témoins ne savent pas dire comment la Parole est venue jusqu’à Paul. Tantôt ils entendent la voix mais ne voient pas, c’est le récit de Luc, compagnon de Paul. Tantôt ils voient mais n’entendent pas, c’est le récit de Paul sous la plume de Luc. Mais Paul n’est plus le même homme cela se voit et il dira plus tard : « Le Christ m’est apparu ». Paul devenait le treizième homme de la bande des Douze. Il ira loin, très loin.

Un court temps de pause avec une musique méditative et on place le visuel de Paul (poster ou projection)

On arrête la musique et les deux lecteurs vont donner le CV de Paul (ils seront attentifs à bien alterner leur voix et à y mettre la note d’humour nécessaire !)

A : Nom B : Inconnu A : Prénom B : Saül mais se faisant le plus souvent appeler Paul, son prénom latin A : Né B : Vers l’an 6, à Tarse, en Cilicie A : Profession des parents B : Sans doute tisserands ou agents de commerce international A : Nationalité B : Hébreu, fils d’Hébreu et citoyen romain A : Etudes primaires et secondaires B : A l’école juive de Tarse, mention très bien, notamment en rhétorique A : Etudes supérieures B : A Jérusalem, à l’école de Gamaliel, maître réputé A : Diplôme B : Docteur en droit rabbinique A : Langues parlées B : Hébreu, grec et un peu le latin A : Paul fut un étudiant brillant et il le dit B : « Progressant dans l’étude du judaïsme, je surpassais bien des compatriotes de mon âge. » A : En hébreu ou en grec, les grands débats ne lui font pas peur. Un bel avenir lui est promis. A vingt ans, il rentre à Tarse. Nous sommes en l’an 26 environ, il n’aura donc pas connu Jésus à Jérusalem. Temps de pause : une musique « sombre » pendant qu’on apporte un caillou au pied du livre de la Parole. A : Nous le retrouvons quelques années plus tard, en l’an 34, dans les faubourgs de Jérusalem, autour d’un jeune chrétien, Etienne, que des Juifs sont en train de lapider. Paul ne jette pas la pierre, mais nous dit saint Luc : B : « Il était de ceux qui approuvaient le meurtre. » A : Dès lors il mettra toute sa fougue à défendre la vérité de la foi juive contre les chrétiens. Il se transforme en véritable chef de commando. Il pénètre dans les

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maisons des adeptes du Christ, il en arrache hommes et femmes, il les jette en prison. Il enchaîne, il torture, il tue. B : « J’étais au comble de la rage » A : Dira-il ; un engagement de jeunesse, passionné et fou. Temps de pause avec la même musique qu’à la pause précédente ; on apporte d’autres cailloux pour former un chemin A : Il était midi sur le chemin de Damas, l’heure du grand jour et du plein soleil. Paul marchait, sûr de lui, et de sa vérité. Muni de ses lettres de créance, il allait, pour la bonne cause, frapper l’anathème et l’hérésie. Lui était dans le droit, les autres dans l’erreur. Il fallait détruire le mal. Il irait au bout du monde, s’il le fallait, porter la vérité. Temps de pause avec un fond musical pendant qu’une personne apporte le cierge allumé. B : Et puis, soudain, il tombe à terre. Il marchait fièrement, le voilà tremblant et vacillant. Tout était lumineux, le voilà plongé dans la nuit. Tout était clair et le voilà aveugle. Il était meneur d’hommes, le voilà mené par ses compagnons. Lui, le riche sûr de lui, le voilà pauvre, démuni, dépossédé. Trois jours et trois nuits, il connut la ténèbre. Il mourrait mais c’était pour renaître. A : (sur un ton posé, priant) Regardons un moment ce grand caïd fragilisé, aveuglé par une mystérieuse lumière et marchant à tâtons sur la route de Damas. A qui pense-t-il seul dans la nuit ? Il pense à cette rencontre qui l’a bouleversé, à ce Jésus qu’il a persécuté. Il contemple, il médite, il prie, la parole résonne en lui. Il entend l’appel et découvre sa vocation. Son cœur est saisi, il est aimé, le Christ habite en lui. Son intelligence entrevoit le mystère, ce mystère caché depuis la fondation du monde : le Christ est au centre de l’histoire. Temps de silence B : Dès lors tout ira vite. Baptisé le troisième jour, il sort de la nuit, les écailles lui tombent des yeux, il voit. Transformé, il est devenu un homme nouveau. Temps de pause (avec une musique joyeuse) pendant que l’on apporte des chaussures de marche et un bâton. On peut laisser la musique en « sourdine » pendant la suite de la lecture. A : Avec Paul, l’Evangile prend la route. Avec ses pieds d’abord, pour mettre les gens en route. Avec ses lettres ensuite, pour que ces gens tiennent la route. Il marche et il écrit. Temps de pause pendant qu’une personne vient ouvrir le livre de la Parole sur une page d’épître de Paul. B : D’Ephèse, il écrit aux Corinthiens. De Corinthe, il écrit aux Romains. De Rome, il écrit aux chrétiens de Colosses et d’Ephèse.

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A : « Dépouillez-vous du vieil homme », écrit-il, « et revêtez l’homme nouveau. Cherchez à imiter Dieu et suivez la voie de l’amour. » B : Paul est un homme pressé, impatient. Choisir d’aimer, ça n’attend pas. Alors qu’attendez-vous ? C’est une question de cœur. « Le Christ est l’image du Dieu invisible, premier-né de toute créature. Tout a été créé par Lui et pour Lui. » A : Paul est un visionnaire. Il voit le Christ au centre de tout, au centre du cosmos. Il raisonne, il argumente, il bataille, il fait réfléchir, il donne à voir. La foi est une question de cœur mais aussi de raison. « Ce qu’il y a de plus fou dans le monde, Dieu l’a choisi pour confondre les sages. » Temps de pause (avec une musique joyeuse) pendant que l’on éclaire la croix. B : Paul est un fou du Christ, un fou de la croix du Christ. La croix, c’est la rencontre de Dieu et de l’homme, la synthèse du vertical et de l’horizontal, la signe de l’Amour qui réconcilie et unifie la création. La croix, c’est la folie de Dieu, la folie de l’Amour. A : « Qui nous séparera de l’amour du Christ ? La tribulation, l’angoisse, la persécution, la faim, la nudité, les périls, le glaive ? En tout cela, nous sommes les grands vainqueurs en Celui qui nous a aimés » B : Paul n’a peur de rien. Cinq fois il a reçu la bastonnade, trois fois il a été flagellé, une fois lapidé, trois fois il a fait naufrage, et combien de fois arrêté et emprisonné. Le froid, la faim, les attaques des bandits, la fatigue, la maladie, rien ne l’arrête. De Damas à Antioche, de Tarse à Thessalonique, de Corinthe à Rome, Paul poursuit inlassablement sa marche de l’Evangile. Il ira loin, très loin … A : De commencement en commencement, de départ en départ, Paul se laisse conduire par l’Esprit. Il cherche, il se cherche, il avance, il recule, il réussit, il échoue, mais il passe, toujours à l’audace. Et avec lui passent le Christ et son bouleversant message. Temps de pause avec musique et on met en valeur l’icône du Christ par un éclairage adapté. B : Sans le Christ, Paul n’est rien. Avec Lui, il est tout. « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. » Si l’évangile est venu jusqu’à nous et si nous connaissons le Christ aujourd’hui, c’est par des témoins de la trempe de Paul. A : Laissons-nous bouleverser. Laissons-nous renverser. Laissons-nous chavirer. Une rencontre, un mot, un regard et puis tout change… A la suite de ce temps de regard sur la vie de Paul, on peut envisager un temps de partage et clore par un chant et une prière.

Yvon GAREL

Une petite iconographie de Paul

n homme de petite taille, à la tête chauve, aux jambes arquées, aux sourcils joints, au nez légèrement busqué, l’air rayonnant ». Telle est l’image que les gens d’Asie avaient gardé de Paul et qu’ils se

transmirent fidèlement de génération en génération, pendant plus d’un siècle. Elle est reprise dans un roman chrétien du IIe siècle : Les actes de Paul.

U« Portrait quelque peu stéréotypé de Sémite, il inspirera néanmoins directement le premier art chrétien. Paul se signalait évidemment comme étranger dans la société gréco-romaine : il était si basané qu’il pouvait passer pour un Egyptien ; il portait la barbe, contrairement aux Romains de l’époque. Paul insista lui-même sur ses misères physiques et sur son vieillissement prématuré après les épreuves d’Ephèse. Cependant, il n’avait rien d’un avorton au sens propre du terme, lui qui pouvait nager une nuit et un jour en pleine mer après un naufrage. Dans les Actes de Paul, on se mit à broder sur les données de Luc pour restituer un être de chair et de sentiments, un être surnaturel même tel qu’en attendaient les Grecs. Cette élaboration, si fantaisiste qu’elle soit, est en elle-même significative du charisme de Paul et de son potentiel affectif.

On ne possède aucun « vrai » portrait de Paul. Vêtu de la tunique et du pallium, la physionomie de Paul est fixée depuis le Ve siècle : visage noble, cheveu rare et longue barbe noire, suivant la description d’Eusèbe de Césarée (IIIe-IVe siècle) ; il a pour attributs le livre, par référence à ses épîtres écrites aux premières communautés chrétiennes, et à partir du XIIIe siècle, l’épée, instrument de son martyre.

Paul est souvent représenté en évangéliste, écrivant ses Épîtres. Il apparaît aussi enseignant (Lucas de Leyde, triptyque du Jugement dernier, 1526-1527, musée de Leyde) ; à l’arrière-plan figurent des navires. Tous les épisodes de sa vie, de ses voyages, ont été illustrés (fresques, XIIe siècle, chapelle Saint-Anselme, cathédrale de Cantorbéry).

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Saint Paul, persécuteur converti, infatigable voyageur, fondateur de nombreuses communautés, écrivain et prédicateur passionné n’a pas manqué d’inspirer de nombreux artistes parmi les plus grands au fil des siècles.

La conversion sur le chemin de Damas

L’art occidental a multiplié les images de la conversion de saint Paul. Qui n’a jamais vu Saül ébloui tombant de son cheval ? « Il fut tout d’un coup environné et frappé d’une lumière du ciel. En tombant par terre, il entendit une voix qui lui disait : Saül, Saül pourquoi me persécutez-vous ? » Ac 9, 3-4. Cette image est cependant totalement absente des icônes grecques ou russes.

Lors de sa rencontre avec le Christ, Saül est à pied (mosaïque de la chapelle Palatine de Palerme), ou à cheval, ou précipité à bas de sa monture.

Il est désarçonné, gisant sur le dos, au pied de son cheval pommelé dans ce tableau de Caravage (1601) conservé dans l’église Sainte-Marie-du-Peuple à Rome.

Ici, dans la fresque de Michel-Ange de la chapelle Palatine du Vatican. il est aveuglé par un rayon incan-descent qui représente à la fois l’éclair divin et la voix du Christ Souvent, le Christ persécuté par Saül est visible dans les nuées, sous la forme du Ressuscité avec la Croix.

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La prédication

Paul est souvent représenté prêchant et enseignant…

Paul prêche à Éphèse et à Athènes Raphaël, carton de tapisserie, 1515, Londres, Victoria and Albert Museum)

Prédication de l'Apôtre Paul à Damas Monastère de Visoki Ducani, Union Serbie-Monténégro (fresque, 1348-1350)

Prédication de saint Paul, gravure de Gustave Doré


Paul en prison

Saint Paul en Prison Rembrandt, 1627. Staatsgalerie, Stuttgart

La décollation

La tête aux yeux bandés, coupée, aurait rebondi trois fois sur le sol et fait jaillir trois fontaines. La décollation apparaît dans un bas-relief (façade de l’église de Ripoll, Catalogne) ; elle est figurée par Holbein l’Ancien (Scènes de la vie de saint Paul, 1503-1504, musée d’Augsbourg).

Ici, elle est représentée sur une enluminure, dans une Bible médiévale.

Ici, encore dans un détail du tombeau du pape Sixte IV, à Rome.

MMartine Kerfourn

D’après un dossier du diocèse de Rouen


Les gestes au cours de l’Eucharistie

uand nous participons à la messe, nous sommes invités à accomplir un certain nombre de gestes rituels brefs dont trop souvent la signification peut nous échapper. Or c’est avec notre cœur, notre esprit mais aussi notre corps

que nous manifestons notre foi. Découvrons ensemble ces gestes… Q

Les positions de notre corps

‐ Debout : la position debout est une marque de respect vis-à-vis de quelqu’un et en même temps c’est une attitude d’éveil à la parole de celui devant qui on se met debout : « Je suis prêt à recevoir ta parole ». Cela veut dire qu’il est important de prendre une véritable station debout : bien droit sur les jambes, en évitant de plier le genou avec indolence. Pour le Notre Père, on ajoute, à cette position debout, les bras déployés pour mieux signifier la dimension du regard vers le Père qui est aux cieux.

‐ Assis : c’est l’attitude du repos, de la quiétude, de la détente du corps. On notera la racine hébraïque du mot (hesychia : être assis) qui signifie se tenir calme, immobile. Là encore, une attitude « assis » doit signifier une véritable maîtrise de soi, le dos bien droit, les bras posés sur les genoux.

‐ A genoux : deux gestes existent dans la liturgie : s’agenouiller et faire une génuflexion. L’agenouillement manifeste une attitude de pénitence, un regret d’avoir peiné quelqu’un. Cela peut aller jusqu’à la prosternation (on parle de « métanie » - la métanoia, c’est-à-dire la conversion du cœur). En nous abaissant devant Dieu, nous reconnaissons notre petitesse (la racine du mot humilité rejoint le mot humus) La génuflexion est une sorte d’agenouillement bref. Elle est née au Moyen Age de la belle réaction de ceux qui ne voulaient pas faire moins devant leur Seigneur Jésus que devant le seigneur du lieu. Aujourd’hui, elle est souvent


remplacée par l’inclination profonde de tout le buste et non seulement de la tête. N’oublions pas que cela veut dire que nous reconnaissons que nous sommes en présence de quelqu’un de plus grand que nous.

‐ S’incliner : au cours de l’Eucharistie, nous prenons cette attitude en de nombreuses occasions manifestant ainsi que notre corps participe pleinement à la prière.

o Au signe de croix, au début et à la fin. o A la proclamation du symbole des Apôtres quand nous disons « Par

l’Esprit Saint il a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme», honorant ainsi l’incarnation du Seigneur par laquelle s’inaugure le mystère du Salut.

o Durant la formule du pardon à la fin de la prière pénitentielle o Après l’élévation de l’hostie et de la coupe, mais pas pendant que le

prêtre élève l’hostie ou le calice (l’élévation fut inventée au XIIIe siècle pour que l’hostie soit vue et adorée, alors regardons avant de nous incliner).

Les positions des mains : en plus du signe de la croix ou du geste de paix, notons trois gestes impliquant nos mains au cours de la messe :

‐ Les mains jointes : c’est un geste de supplication, on implore quelqu’un et en même temps en joignant ainsi les mains nous unifions notre corps.

‐ Les mains tendues pour recevoir l’hostie : nos deux mains se croisent en forme de croix pour recevoir comme sur un trône le corps du Christ.

‐ Les mains levées pour le Notre Père : mains levées pour louer, pour glorifier.

Se frapper la poitrine

Trois fois, nous effectuons ce geste :

‐ à la demande de pardon au début de l’eucharistie : un geste de désignation, manifestant que l’on reconnaît publiquement que l’on est pécheur ;

‐ au chant de l’Agneau de Dieu ; ‐ puis juste avant la communion : « Seigneur, je ne suis pas digne… »

La poitrine est le lieu vital du cœur et du souffle. Le cœur est le lieu de la présence de Dieu en l’homme. En se frappant la poitrine, nous pouvons symboliser le Seigneur qui se tient à notre porte et qui frappe : « Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui et je dînerai avec lui et lui avec moi » (Apocalypse 3, 19)

Le geste de paix

Voilà un geste qui n’est pas toujours bien compris. Repérons la phrase dite par le prêtre : « Dans la charité du Christ, donnez-vous la paix ». En effet ce n’est pas notre paix que nous nous donnons, mais la paix du Christ : cette paix que le Seigneur donne à ses disciples le soir de Pâques, nous nous la donnons pour la semaine qui vient. Pour mieux signifier, on peut se donner cette paix des deux mains la distinguant mieux du simple bonjour donné dans la rue.

Le signe de croix

Le signe de croix est le geste fondamental de la vie chrétienne, il rappelle notre baptême où fut tracé pour la première fois ce signe sur notre front par le prêtre.


Son histoire : au début ce fut une marque tracée avec le pouce sur le front. Puis vers le XIe siècle, le signe de croix se fait du front à la poitrine et d’une épaule à l’autre. En Orient, les chrétiens se signent encore avec le pouce, l’index et le majeur réunis (rappel de la Trinité), les deux doigts restants symbolisant les deux natures du Christ, Homme et Dieu. Et ils se signent de droite à gauche. Le signe de croix est fait « au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » : le calme du tracé et du débit des paroles prononcées permet de donner à ce signe tout son poids pascal. Pour encore mieux marquer le lien avec le baptême, nous sommes invités parfois à nous signer avec de l’eau, rappel de notre ensevelissement dans la mort du Christ.

Au cours de la messe, trois temps où nous sommes invités à nous signer :

‐ Au début de la célébration. ‐ A la fin lorsque le prêtre nous donne la bénédiction (il est justement intéressant

de noter que ce signe de croix encadre la messe puisque nous l’effectuons au début et à la fin).

‐ Avant l’écoute de l’Evangile, où nous nous signons avec le pouce sur le front, la bouche et le cœur : « Que cet Evangile pénètre mon intelligence pour que je le comprenne, ma bouche pour que je le proclame et mon cœur pour que je l’aime. »

Pour prier avec le signe de la Croix La croix est le symbole de reconnaissance des chrétiens. Au baptême, le prêtre en trace le signe sur le front de l'enfant. Le signe de croix marque le début de la prière, mais on le fait souvent sans réfléchir. Mgr Christophe Dufour propose à des jeunes de le méditer et de le prier.

1. Au nom du Père Je regarde ma main se lever vers le haut pour dessiner sur mon front le signe de ma foi. Un mouvement de bas en haut qui élève mon cœur vers Dieu, le Très-Haut, l'Eternel. Je dis Dieu et me reconnais fils de Dieu. Je balbutie ma foi devant l'invisible.

Prière : Toi qui es depuis le commencement, toi qui crées, toi qui es aux cieux, je te salue, tu es Père, notre Père !

Cette prière, je l'écrirai sur mon front, je la dirai aussi bien debout ou à genoux, soir ou matin, assis ou couché, seul ou avec d'autres, dans le silence ou en chantant. 2. Au nom du Fils La main descend et touche le ventre. Elle dessine le mouvement d'un Dieu qui se fait chair. Dieu descend du ciel et se laisse porter par les entrailles d'une mère. Il vient habiter parmi les siens. Il dit l'Amour. Dans le Fils, le Père a mis tout son Amour. Pour le révéler, il livre son corps, il donne son sang. Dieu se laisse toucher, contempler dans le visage d'un homme qui a vécu jusqu'au bout de l'amour.

Prière : Tu n'es pas resté loin de moi, Dieu, tu es proche, toi mon frère. Ton regard d'Amour divin,


tu me le dis par un frère de ma chair. Vrai Dieu et vrai homme.

3. Au nom du Saint Esprit Côté cœur, la main remonte vers l'épaule. Le mouvement sera désormais horizontal. La foi n'est pas à vivre seulement à regarder le ciel, elle invite à regarder autour de soi, par-dessus l'épaule. Pour vivre l'amour des frères, Dieu me donne son Esprit.

Prière : Tu es vent d'Amour et tu souffles la paix. Comme l'huile, tu pénètres mon cœur et le sanctifies. Tu m'ouvres à la vérité des paroles de Jésus, la vérité tout entière. Tu es communion d'Amour. Viens Esprit Saint !

4. Amen C'est le oui qui engage. Je le marque sur mon épaule droite pour dire que j'accepte de porter la croix du Christ et la vie de mes frères. Je dis oui à mon baptême qui a fait de moi un fils du Père. Je dis oui à l'Amour, du fond de mon cœur où habite l'Esprit. "Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit..." je n'aurai jamais fini de dire AMEN !

Yvon GAREL


En 2008-2009 : Tous solidaires !

ilomètres de soleil », c'est le nom donné à une campagne éducative et de sensibilisation menée en France auprès des enfants de 7 à 11 ans et de leurs proches. Elle les invite à découvrir et à agir dans leur

environnement et au-delà, avec d'autres enfants en situation difficile. Cette campagne, outre la phase de découverte et sensibilisation, propose de collecter de l'argent afin de venir en aide à des enfants en difficulté, qu'ils soient en France ou à l'étranger.

K «

De septembre à juin prochain, la nouvelle campagne " Kilomètres de Soleil " invite les enfants à réfléchir, à agir pour préparer un terre plus juste et plus fraternelle. A l'école, au catéchisme, dans les mouvements, des animateurs bénévoles, sensibilisent les enfants à la thématique grâce à différents outils pédagogiques (vidéo, jeux, chants…). Près de 250 000 enfants vont pouvoir réfléchir sur leur vie ici en France et aussi découvrir les projets menés par d’autres enfants sur les différents continents. Ce partenariat se concrétise en autre, par un soutien financier aux projets tout au long de l’année. Des idées d’activités sont proposées dans le guide de l’animateur.

La campagne des KMS a donc trois objectifs :

- La connaissance de contextes de vie différents et la sensibilisation à la pauvreté. Sensibiliser les 7-11 ans aux situations et contextes de vie des enfants partout dans le monde et à leurs difficultés (exclusion, pauvreté, précarité...).

- L'éducation à l'universel et au partenariat, les ouvrir à la dimension universelle de la solidarité et à une relation de partenariat par une éducation au développement.

- L'invitation au partage. Les inviter à s'engager dans un partage des richesses humaines, tout en soutenant financièrement des projets de développement en France et dans d'autres pays.


Les projets de cette année Les projets de la campagne « Tous Solidaires ! » illustrent une économie à visage humain :

Nicaragua Au Nicaragua, quelques femmes ont créé un marché local solidaire pour leurs produits agricoles, où tout le monde est gagnant : clients et vendeuses.

Colombie En Colombie : pays touché par la violence des conflits armés, « la ferme des enfants » permet à une trentaine de filles et de garçons de vivre en paix en menant une vie simple et proche de la nature.

Burkina Faso Au Burkina Faso : les Scouts se mobilisent et ouvrent pour les jeunes de leur région un centre de formation aux techniques d’agriculture biologique.

Bangladesh Au Bangladesh des jeunes de basse caste, exclus de la société reçoivent une formation progressive qui leur permettra de créer leur petite entreprise.

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Suivi des projets Sur le site un dossier donne des nouvelles des anciens projets qui ont été proposés au fil des campagnes précédentes.

http://kilometres-de-soleil.cef.fr


http://kilometres-de-soleil.cef.fr/pdf/campagne/projets_soutenus/diaporama_nicaragua.pdf�

http://kilometres-de-soleil.cef.fr/pdf/campagne/projets_soutenus/diaporama_burkinafaso.pdf�

http://kilometres-de-soleil.cef.fr/pdf/campagne/projets_soutenus/diaporama_bangladesh.pdf�

http://kilometres-de-soleil.cef.fr/pdf/campagne/projets_soutenus/diaporama_nicaragua.pdf




http://kilometres-de-soleil.cef.fr/pdf/campagne/projets_soutenus/diaporama_burkinafaso.pdf




http://kilometres-de-soleil.cef.fr/

Pour animer cette campagne, qui prolonge celle de 2007-2008, des outils pédagogiques sont disponibles. Hors ceux déjà présenté dans le Sklerijenn n° 44 de janvier 2008, vous pouvez vous procurer :

L’affichette [format 30 x 40 cm, couleur]


Cette année, elle illustre le volet économique du développement durable. Le visuel et le message qui l’accompagne soulignent le lien entre consommation, environnement et dignité humaine. En reprenant les affichettes 2006-2007, 2007-2008 et 2008-2009, et en ajoutant des photos ou des posters, on peut imaginer une exposition sur cette thématique. La carte postale [format 10,5 x 15 cm, couleur] Pour partager les bonnes nouvelles, interpeller des décideurs et dire bravo à une solution positive pour la vie du quartier, de la commune, de l’école... La vidéo [VHS et DVD, 15 min environ] Nous sommes en 2160. Julie interroge son grand-père sur l’état de la planète dont ils ont héritée et la responsabilité des générations précédentes. Ce court-métrage doit susciter le débat : comment satisfaire les besoins humains sans sacrifier la planète ? Le diaporama des projets Soleil 2008-2009 Disponible sur le site Internet dès octobre 2008 et sur demande au secrétariat national des Kilomètres de Soleil.

La compile ! Kilomètres de Soleil Dix-huit chants des Kilomètres de Soleil, avec leurs textes. Les partitions sont téléchargeables sur le site Internet. Pour vivre en musique la campagne et organiser des chorales et des concerts.

Martine Kerfourn

Regard sur l’Europe

Religion et éducation en Allemagne

’Allemagne est un Etat séculier, philosophiquement neutre. La liberté de religion, garantie par la Constitution, comprend aussi bien la liberté d’avoir ou non une religion (liberté de religion négative), que la libre expression de cette religion

(liberté de religion positive). La population appartient majoritairement à l’une des deux grandes confessions chrétiennes : l’Eglise catholique ou l’Eglise protestante. Le nombre de musulmans est en augmentation, les autres confessions représentent une part infime de la population.

LL’Allemagne n’a donc pas d’Eglise d’Etat. Mais l’Etat contribue au financement

des jardins d’enfants et des écoles confessionnelles. Les Eglises perçoivent un impôt prélevé par l’Etat pour financer des organismes sociaux, comme les services de consultation les jardins d’enfants les écoles, les hôpitaux et les maisons de retraite qu’elles gèrent.

L’instruction religieuse à l’école a une position unique en son genre en Allemagne : elle est placée sous la surveillance de l’Etat, mais son contenu relève de la responsabilité des Eglises.

Les deux religions officielles, le catholicisme et le protestantisme, sont donc enseignées dans toutes les écoles, y compris dans celles (majoritaires) publiques et gratuite. Aujourd’hui, les écoles privées catholiques ou protestantes sont de plus en plus nombreuses, car les parents veulent d’autres choix. Une série de conflits – le crucifix en Bavière, le voile des enseignantes – a généré ces dernières années un vif débat sur la place de la religion dans l’opinion publique et à l’école. La Grundschule ou l’école primaire allemande comprend 4 classes que l’élève fréquente obligatoirement à partir de 6 ans. Pour les enfants catholiques ou protestants : Les enfants ont un cours de religion d’une durée de trois quarts d’heure par semaine en première et deuxième année puis deux fois trois quarts d’heure. Les élèves sont alors séparés par groupes, les catholiques d’un côté, protestants de l’autre, chacun avec enseignant. Ces enseignants sont professeurs de religion, ils ont étudié la théologie. En Allemagne, un enseignant peut être professeur de religion (catholique ou protestante) exactement comme d’autres sont professeurs de mathématiques, de


langue. En Allemagne, les professeurs enseignent obligatoirement deux matières, ce peut être religion et mathématiques ou géographie et français par exemple, etc. Dans certains cas un pasteur ou un prêtre vient donner ces cours à l’école primaire, s’ils en ont le temps ou s’il manque un professeur. Et les autres enfants ?

Certains enfants sont sans religion, mais leurs parents, quelquefois même athées, acceptent qu’ils suivent un des cours. Ils choisissent l’un des deux ou laissent l’enfant choisir lui-même, souvent en fonction des copains qu’il peut avoir dans l’un ou l’autre groupe…

Certains enfants ont une autre religion. S’il s’agit d’une autre forme de protestantisme, l’enfant suit généralement le cours protestant.

Les enfants orthodoxes, souvent de parents grecs immigrés, suivent le cours catholique.

Les parents musulmans, généralement issus de l’immigration turque, refusent le cours de religion chrétienne pour leurs enfants. En mars 2008, le ministre allemand de l’Intérieur a proposé d’introduire des cours de religion islamique dans les écoles pour faire rempart à la radicalisation des musulmans, cours donnés en allemand. Certains établissements allemands ont déjà introduit des cours de « sciences d’information sur l’Islam » non confessionnels.

Enfin, des familles s’opposent à tout enseignement religieux, leurs enfants sont alors « dispensés » du cours, mais rien d’autre n’est mis en place pour occuper les enfants pendant cette heure. En la matière, c’est donc le choix des parents qui s’impose. Voici l’emploi du temps des trois premières classes de l’école primaire.

Stundenplan Klasse 1

Stunden Montag Dienstag Mittwoch Donnerstag Freitag 1. 08.00 - 08.45 Deutsch Deutsch Mathematik Mathematik Deutsch

2. 08.45 - 09.40 Deutsch Religion Musik Deutsch HSU

3. 10.00 - 10.45 Kunst Mathematik HSU Deutsch Kunst

4. 11.00 - 11.45 Mathematik Sport Sport Sport Mathematik

5. 11.55 - 12.40 --- --- --- --- ---

6. 12.45 - 13.30 --- --- --- --- ---


Stundenplan Klasse 2

Stunden Montag Dienstag Mittwoch Donnerstag Freitag 1. 08.00 - 08.45 HSU Deutsch Mathematik Mathematik Deutsch

2. 08.45 - 09.40 Deutsch Religion Mathematik Deutsch Deutsch

3. 10.00 - 10.45 Mathematik Sport Deutsch Sport HSU

4. 11.00 - 11.45 HSU Kunst Kunst Musik Mathematik

5. 11.55 - 12.40 --- --- --- --- ---

6. 12.45 - 13.30 --- --- --- --- ---

Stundenplan Klasse 3/CE2

Stunden Montag Dienstag Mittwoch Donnerstag Freitag 1. 08.00 - 08.45 HSU Mathematik Deutsch Deutsch Mathematik

2. 08.45 - 09.40 Mathematik HSU Deutsch Mathematik HSU

3. 10.00 - 10.45 Religion Deutsch Mathematik HSU Musik

4. 11.00 - 11.45 Deutsch Religion HSU Kunst Deutsch

5. 11.55 - 12.40 Sport Englisch Sport Kunst Englisch

6. 12.45 - 13.30 --- --- AG --- ---


Dans les écoles privées, il y a généralement une chapelle. Une célébration s’y déroule tous les quinze jours, catholique ou protestante, en alternance. Les activités proposées autour des thèmes présentés aux cours de religion, comme l’Avent, sont toujours liées aux activités manuelles dans lesquelles les enfants s’investissent volontiers et leur permettent de s’exprimer.

Martine Kerfourn Avec la collaboration de Chantal Perennou


Un site à visiter

http://interparole-catholique-yvelines.cef.fr

Qui sont les concepteurs ?

Une équipe du diocèse de Versailles s’est retrouvée sur un projet de « catéchèse biblique, liturgique et sacramentelle » et s’est constituée en association loi 1901 pour mettre en œuvre ce projet. On y retrouve des personnes du service de catéchèse, de la DECET du CFP.

« Inter Parole » réunit donc des personnes d'horizons différents de part leurs formations et leurs expériences pastorales.

Quels objectifs ?

Ensemble elles proposent une démarche catéchétique. S'il y a démarche, il y a cheminement, parcours, évolution, communication, rencontres, et pas seulement enseignement ou répétition. Le processus est dynamique et il a un sens, une direction ; et l'enfant doit en être l'acteur.

« La source de notre catéchèse, précise l’accueil du site, c'est la Bible, lue et entendue comme Parole de Dieu. La Bible est la nourriture théologique et spirituelle de la catéchèse. Notre projet est que l'Ecriture devienne le ferment de la parole, de la prière et de la vie de chacun. L'objectif fondamental de la catéchèse biblique est d'annoncer Jésus Christ, fils de Dieu fait homme qui se révèle dans l'unité de toute la Bible parce que Jésus le Christ est au cœur de la Bible, des sacrements et de la vie chrétienne. Cette catéchèse biblique est liturgique, parce qu'elle suit les grandes étapes de l'année liturgique (A,B ou C) en privilégiant, parmi les lectures du dimanche (ou des fêtes), les récits les plus adaptés aux enfants. Elle est aussi liturgique parce que la table de la Parole ouvre la table du Pain. C'est dans un même mouvement que la catéchèse biblique et liturgique conduit à "faire écho" des sacrements et à les célébrer. La visée sacramentelle est au cœur de chaque cheminement qui est à sa manière une catéchèse du baptême, de l'Eucharistie, de la réconciliation ou de la confirmation. C'est dans la communication et dans une pédagogie que peut se vivre cette démarche. Nous racontons la Bible, et nous invitons à la raconter. Cette première étape de la démarche est à la fois une narration par l'adulte et une écoute active de l'enfant. Puis, la bible donnée doit rendre actif et créateur l'enfant avec son corps, dans le théâtre, le mime, le jeu, les réalisations, le chant, etc. L'animateur de la catéchèse doit veiller à ce que l'enfant s'approprie la Bible dans sa propre parole, notamment à travers le débat. Là se bâtit son intelligence de la foi. »


http://interparole-catholique-yvelines.cef.fr/


Le sens est donné. A partir de là, vous avez à votre disposition sur ce site de nombreux outils qui peuvent venir vous aider dans votre pratique catéchétique.

Ce sont des dossiers complets, avec des thèmes qui nous sont bien familiers : pour chaque dossier, des axes et visées théologiques, des objectifs pédagogiques, des fiches pour les animateurs et un déroulement d’une catéchèse. La ligne directrice de cette année est l’Alliance.

A cela ajoutons des outils très pratiques pour alimenter le travail avec les enfants : des images, des coloriages, des jeux.

Et bien entendu, ce site vous invite à rejoindre des sites amis, autant de pistes pour vous enrichir. Je citerai en particulier le site du diocèse de Montpellier qui reprend la démarche proposée par Inter-Parole : http://catholique-montpellier.cef.fr/sdpc.htm

Yvon GAREL

http://catholique-montpellier.cef.fr/sdpc.htm

Célébration autour de la rencontre Le thème et le texte de la célébration se réfèrent ‐ au document proposé par le secrétariat général pour l’animation de l’année « Choisir la rencontre » ; ‐ à l’année saint Paul ; ‐ à l’animation d’année proposée pour les enfants dans le cadre de la mise en place du projet diocésain du diocèse de Vannes « Communion pour la mission ».

Objectifs Se dire que nous entrons dans la compréhension de la Bible par la médiation de quelqu’un que la rencontre de Jésus par la lecture de la Bible est source de joie.

Préparation de la célébration Invitations Penser à inviter le prêtre de la paroisse, l’animateur en pastorale, la coordinatrice du GAP, les parents suivant les écoles. Pensons aux recommandations des évêques nous invitant à célébrer avec la communauté paroissiale. Le lieu et le matériel à prévoir L’église de préférence quand c’est possible. Une salle à l’école ou à la paroisse. Préparer pour l’accueil du groupe. Favoriser le recueillement. Prévoir un pupitre avec la Bible, veiller à sa mise en valeur par l’éclairage, les fleurs, etc. Un chevalet ou tout autre support pour recevoir le visuel du texte d’Evangile.

La célébration Elle n’a pas besoin de préparation antérieure. C’est la démarche proposée qui fera rentrer dans la découverte et la compréhension de la parole de Dieu. L’explicitation se fera en groupe de caté après la célébration. Une mise en valeur du texte des Actes des Apôtres 8, 26‐40 Le texte des Actes va rythmer la célébration. Il est proposé comme un dialogue entre Philippe et l’Éthiopien. Une première mise en oeuvre s’appuie sur la représentation des deux acteurs de la rencontre.


Il ne s’agit pas ici de théâtraliser mais de donner à voir et à entendre pour mieux comprendre. Une deuxième mise en oeuvre s’appuie sur un support visuel. Soit les images de la BD soit deux images plus simples tirées des albums à colorier de Jean‐François Kieffer. Chaque partie du texte correspond à un temps de la célébration. Le temps de l’accueil : Philippe se trouve à droite de l’espace (chœur de l’église ou place de la salle où se trouve la bible…) et l’Éthiopien à gauche. Philippe a un bâton à la main signifiant qu’il est en marche, l’Éthiopien est assis (dans le texte, il est sur un char). Il lit la Bible. Les deux sont tournés vers les participants à la célébration. ou Visuel première image L’animateur ou le célébrant : Nous allons écouter dans cette célébration un passage du livre des Actes des apôtres qui raconte comment les disciples de Jésus ont annoncé la Bonne Nouvelle après sa résurrection. Aujourd’hui nous allons découvrir une rencontre et comment cette rencontre a changé la vie de quelqu’un. L’Éthiopien : Je suis un haut fonctionnaire de la reine d’Ethiopie. Je suis venu à Jérusalem pour adorer Dieu. Je retourne chez moi sur un char. J’en profite pour lire la Bible. Philippe : Je m’appelle Philippe, je fais partie des douze apôtres de Jésus. L’ange du Seigneur m’a adressé la parole et m’a demandé de partir de Jérusalem et d’aller vers Gaza. Je marche depuis le début du jour. L’esprit de Dieu me demande de rejoindre celui qui roule dans ce char devant moi. Le chant d’entrée Le temps de la parole Philippe s’est déplacé et se trouve près de l’Éthiopien. Ou visuel deuxième image. Philippe : Que lis‐tu ? L’Éthiopien : Je lis un texte d’Isaïe. Les Hébreux disent que c’est un grand prophète. Philippe : Mais est‐ce que tu comprends ce que tu lis ? L’Éthiopien : Comment veux‐tu que je comprenne, si personne ne m’explique. L’animateur : Et Philippe lui raconta la vie de Jésus, comment il avait annoncé la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu, guéri des malades, pardonné aux pécheurs, comment il est mort, et comment il est ressuscité. Il lui dit aussi que ceux qui voulaient être ses amis se faisaient baptiser. Démarche des enfants : la parole se reçoit et se transmet Si le groupe n’est pas nombreux, chaque enfant peut venir poser la main sur le livre en disant simplement « Je crois » (Fond musical)


Avec un groupe plus important : Un enfant de chaque classe vient dans le cœur. Le prêtre, l’animatrice en pastorale, un enseignant, prend le livre de la parole et le remet au premier enfant ; qui le transmet à son voisin. Le dernier le redonne à l’animateur. (Fond musical à voir) Le commentaire pourra porter sur le lien entre la découverte du texte des actes et le symbole qui vient d’être vécu sur la transmission de la parole. Un temps de silence Temps de l’action de grâce. Animateur : Tout en parlant Philippe et l’Éthiopien arrivèrent à un point d’eau. L’Éthiopien : Voici de l’eau ! Qu’est‐ce qui empêche que je reçoive le baptême ? Philippe : Si tu crois de tout ton cœur, tu peux être baptisé. L’animateur : Ils descendirent dans l’eau tous les deux et Philippe baptisa l’éthiopien au nom de Jésus… Pour l’Éthiopien recevoir le baptême, c’est devenir disciple de Jésus ressuscité par l’intermédiaire de Philippe. Pour nous, c’est par nos parents, nos éducateurs, nos catéchistes, nos prêtres que nous rencontrons Jésus. Avec toutes ces personnes que nous rencontrons, nous disons merci en reprenant la prière que Jésus lui‐même nous a apprise. Notre‐Père : (Vous apprécierez la possibilité de se donner la main ou non.) Notre Père qui es aux cieux Que ton nom soit sanctifié Que ton règne vienne Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne‐nous aujourd’hui notre pain de ce jour Pardonne‐nous nos offenses, comme nous pardonnons‐aussi A ceux qui nous ont offensés Et ne nous soumets pas à la tentation Mais délivrez nous du mal. Amen. Le temps de l’envoi L’animateur L’esprit du Seigneur conduisit Philippe vers une autre ville pour y porter la Bonne Nouvelle. L’Ethiopien tout heureux poursuivit sa route et rentra dans son pays.


Nous aussi nous allons partir tout heureux en chantant « Ouvre le livre ». Les chants possibles (partitions en annexe) Le chemin de la vie Ouvre le livre Au soleil de nos rencontres La route est courte Parole Chants : Tu as ouvert le livre (MEJ) Le Chemin de la vie Le chemin de la vie est un chemin étroit, Mais ceux qui l’ont suivi ont découvert la joie Ce chemin d’Evangile prends‐le et n’aie pas peur, Même un être fragile peut avoir un grand cœur. 2) Posséder un trésor et puis le partager, Hériter du pouvoir et se mettre à aider. Etre fort et puissant, défendre l’opprimé, Etre dans les premiers, épauler les derniers. Au soleil de nos rencontres Au soleil de nos rencontres L'espérance est en chemin L'aventure est notre route Et l'amitié notre pain (bis) 1 ‐ Plus loin quand la vie nous entraîne A risquer d'être libre Plus loin quand la vie nous appelle Plus loin, plus loin... 2 ‐ Plus loin quand la vie nous entraîne A gagner tous nos rêves Plus loin quand la vie nous appelle Plus loin, plus loin... 3 ‐ Plus loin quand la vie nous entraîne A partager le pain Plus loin quand la vie nous appelle Plus loin, plus loin...


La route est courte (Jean Humenry) La route est courte, ce serait dommage De se croiser sans s’regarder. La route est courte, ce serait dommage De se croiser sans s’rencontrer. 1 ‐ J’ai longtemps marché avec le nez sur mes souliers. J’étais un étranger quand tu m'as dérangé. 2 ‐ Toi, je te connais ! Dis‐moi où s’est‐on rencontrés ? Au bord de quel chemin ? Au fond de quel jardin ? 3 ‐ Je t’ai reconnu après un long temps de chemin Au geste de tes mains quand tu as pris le pain. Ouvre le livre Ouvre le livre, tu vas danser. Tourne la page, tu vas chanter. Si tu attends la parole de joie, L'heure est venue, c'est la fête pour toi. 1 ‐ C'est un chant de tendresse sur les villes glacées, Une fenêtre ouverte sur la douceur des prés. Le sourire d'un ami, la chaleur de sa main Le courage qui naît pour accueillir demain. 2 ‐ Une parole vient, on ne l'oubliera plus. Les hommes ne tueront plus, la paix s'ra dans la rue. Aux portes de la ville poussent les forêts. Sur les champs de bataille fleuriront des œillets. 3 ‐ C'est un esprit nouveau qui fait chanter le monde. Une chaude parole m'entraine dans sa ronde. Elle emmène avec elle les amis de la vie. Pour celui qui l'entend, c'est la fête aujourd'hui.

DDEC 56



Le péché, qu’est-ce que c’est ? Comment te rejoindre :

toi qui a 16 ans, et qui ne sait pas du tout démêler ce qu'on pourrait appeler le péché et ce qui n'est que défaillance... et tu n'as jamais osé en parler à quelqu'un ?

toi qui es en faculté et qui n'oserais jamais prononcer le mot « péché » dans le

monde étudiant, parce que tu entends dire que le péché est une notion archaïque, dangereuse et dépassée?

Comment te rejoindre :

toi qui as fait, depuis quelques années, la découverte émerveillée de Dieu qui pardonne inlassablement le péché des hommes, car son Nom est Miséricorde ?

Comment vous rejoindre :

vous qui avez renoncé depuis plusieurs années, depuis que vous avez pris conscience qu'une liste de péchés sonne faux. Et vous dites : « Je veux bien me reconnaître pécheur, mais je n'arrive pas à dire quels sont mes péchés. »

Et comment vous rejoindre :

vous qui êtes culpabilisés sans cesse ? et vous qui vivez bien tranquille et sans questions ?

Comment proposer un message sur le péché ? Un message fidèle, respectueux et humble. Car, quelle que soit la personne qui parle, c'est toujours un pécheur qui parle à des pécheurs.

Le principal péché, c'est de dire qu'il n'y en a pas. Le bien... Le mal...Est‐ce si difficile de savoir lequel est le meilleur, lequel grandit le plus ?

Etre fidèle ou tromper ? Respecter ou exploiter, mépriser, ignorer ?

Cherchons ensemble... Fermons les yeux... Que voyons‐nous ? Nous voyons des visages, car l'essentiel a toujours un

visage : celui d'un époux, d'une épouse, d'un enfant, d'un frère, d'une sœur, des parents, d'un voisin, d'un collègue de travail, d'un copain,...

L E PARDON

Que voyons‐nous encore ? Un élève, des élèves, un malade, des malades,... En fermant les yeux, c'est là que nous disons : « Mon péché, je le connais. Ce sont ces visages qui me le rappellent. » Car le péché a toujours un visage, c'est ce qui abîme l'homme, ce qui défigure le visage ou détériore les relations. Le péché démolit l'homme. Il y a des comportements qui abîment un homme, une femme,

un couple, un enfant, qui défigurent une profession, une école, une classe, une entreprise... Le mot de la Bible, en hébreu « hâta », pour désigner le péché,

veut dire : manquer son but, comme une flèche qui n'atteint pas la cible.

Le péché, voilà un mot qui, à peine prononcé, soulève immédiatement des

questions...

Pécher, c'est manquer le but de sa vie, l'alliance avec

Dieu, se tromper de bonheur. Pécher, c'est offenser Dieu car tout ce qui atteint

l'homme atteint Dieu, tout ce qui abîme les hommes atteint aussi le Christ : « Ce que vous avez fait ...ou ce que vous n 'avez pas fait aux plus petits... c 'est à moi que vous l'avez fait, à moi que vous l'avez refusé. »

Le péché, c'est la distance entre notre vie et l'Evangile de Jésus. Cette distance existera toujours. C'est pourquoi «je suis pécheur » et la conversion, ce sont les pas que je fais pour tenter de réduire cette distance.

Mais ce que le chrétien croit surtout, c'est que notre Dieu fait toujours et sans se lasser, les premiers pas pour couvrir cette distance.

A partir d’un texte du Père Jean Corbineau

SIGNE DE CROIX

Au nom du Père, Ma main sur le front, Je pense à Dieu.

Au nom de Son Amour Immense, Je voudrais poser quelques gestes d'Amour... Je voudrais que ma tète soit pleine à craquer

De mille manières d'aimer.

Au nom du fils, Ma main sur le cœur, Je pense à Jésus.

Au nom de Son Amour Intense, Je voudrais que mon coeur soit un jardin, Un jardin où fleuriraient Toutes ses paroles et

tous ses actes.

Au nom du Saint Esprit, Ma main qui va d'une épaule à l'autre,

Je pense à l'Esprit Saint. Au nom de Son Amour qui circule,

Je voudrais que les autres remplissent ma vie Et que le grand vent de L'Amour

Me pousse toujours à accueillir, à rencontrer, à servir.

L E PARDON

Relève-moi

O Dieu en ta bonté En ta grande tendresse

Regarde-moi. J'ai envie de me coucher

Quand j'ai beaucoup de peine J'ai envie de me cacher

Quand se glisse en moi le péché. Que ta joie me réveille

Que ton amour me remette debout J'ai confiance en toi

Tu me donnes un nouveau départ. O Dieu en ta bonté

En ta grande tendresse Regarde-moi, relève-moi.

Dans ma tête, il fait nuit. Dans ma tête, il fait nuit. On s'est disputé. Dans mon cœur, il fait gris. L'orage m'est monté à la tête. J'ai le cœur en bataille. Je ne veux pas ravaler mes cris... Pourtant, avec Toi Seigneur, Je voudrais franchir le grand mur de ma colère, Pour jouer et rire encore ensemble. Peux-Tu me prêter des mots tout neufs ? Des mots qui m'aideront à sourire au monde ...

VOIR TA FACE ENSOLEILLEE Seigneur, accorde-moi aujourd'hui cette grâce: Regarder la face ensoleillée de chacun de ceux avec qui je vis. Il m'est parfois si difficile, Seigneur, De dépasser les défauts qui m'irritent en eux. Aide-moi, Seigneur, à regarder ta face ensoleillée, Même devant tes pires événements: Ils peuvent être source d'un bien qui m'est encore caché. Accorde-moi, Seigneur, la grâce de ne travailler Que pour le bien, le beau et le vrai, De chercher sans me lasser, dans chaque homme, L'étincelle que tu y as déposée en le créant à ton image. Donne-moi, à toute heure de ce jour. D'offrir un visage joyeux et un sourire d'ami A chaque homme, ton fris et mon frète. Donne-moi un cœur trop large pour ruminer mes peines, Trop noble pour garder rancune, Trop fort pour trembler, Trop ouvert pour le refermer sur qui que ce sol.

Soeur Emmanuelle

Père, Tu me connais

Père, Tu me connais bien Et Tu sais que parfois je m'éloigne,

Moi aussi, De ceux qui sont avec moi :

Mes parents, mes sœurs, mes frères, mes ami(e)s... Et en même temps, je m'éloigne aussi de Toi...

Aujourd'hui, je le reconnais, II y a le péché dans ma vie.

Je le regrette. Je demande pardon.

Aide-moi à revenir vers Toi et vers ceux que j'aime.

Des prières

CENDRE GRISE Cendre,

Petite poussière grise, Tu dis la vie absente,

La vie disparue... Mais tu sais dire aussi.

La formidable espérance, Les lendemains qui chantent,

La vie qui refleurit... Seigneur, aide-moi à toujours me souvenir.

Que toute grisaille Peut être transformée en lumière! Sklerijenn n° 47 35

-Mes vieux habits- J'ai laissé mes vieux habits. Maintenant mon cœur peut changer. Mes habits de péché. C'est comme si je devenais un enfant nouveau. Mes habits du passé Tel un vêtement usé. Et j'ai revêtu des vêtements nouveaux... Le passé est quitté. Pour Toi. je m'habille de fête ! Pour Toi. Seigneur, je m'habille de fête.

Je t'aime. Seigneur Jésus. Et le plus bel habit sur moi.

C'est ton amour. C. Singer


PETIT DISCIPLE

Aujourd'hui, Jésus, J'ai décidé d'essayer de te ressembler.

Pour cela, je peux: Habiller mes lèvres de joie,

Mes mains de partage, Mon coeur d'amour,

Mes paroles de douceur, Mes oreilles d'écoute... Aujourd'hui, je choisis:

GLEM

Je viendrai vers Toi

Je crois, Oui, je crois qu'un jour, Ton jour, ô Mon Dieu,

Je m'avancerai vers Toi avec mes pas titubants, Avec toutes mes larmes dans mes mains.

Et ce cœur merveilleux que Tu nous as donné, Ce coeur trop grand pour nous puisqu'il est fait pour Toi...

Un jour, je viendrai,

Et Tu liras sur mon visage Toute la détresse, tous les combats,

Tous les échecs des chemins de la liberté. Et Tu verras tout mon péché.

Mais je sais, à Mon Dieu, que ce n'est pas grave le péché,

Quand on est devant Toi Car c'est devant les hommes que l'on est humilié.

Mais devant Toi, c'est merveilleux d'être si pauvre, Puisqu'on est tant aimé !

Je viendrai vers Toi, ô Mon Dieu, Et Tu me donneras Ton visage.

Je viendrai vers Toi et je Te crierai à pleine voix : « Père, j'ai tenté d'être un Homme et je suis Ton enfant ! »

J. Leclercq

PSAUME 138: Tu me regardes. Seigneur, et Tu sais ! Tu sais quand je m'assois et quand je me lève. Tu sais ce que je pense. Que je marche ou me repose. Tu le vois. Tous mes chemins. Tu les connais. Tu Te tiens près de moi, Tu poses Ta main sur moi. Que Ton savoir est grand, Il me dépasse complètement ! C'est Toi qui m'as créé. Tu m'as tissé dans te ventre de ma mère. Je reconnais que je suis une vraie merveille ! Tout ce que tu fais est vraiment étonnant ! Oui, je le reconnais ! Ô Dieu, regarde-moi et connais mon cœur. Vois si je me trompe de chemin

Changement:

Attends-moi, Seigneur: j'arrive! Attends-moi, Seigneur: je m'habille!

Mes yeux, je les habille de bonté

Pour regarder tous les gens avec amitié. Mes mains, je les habille de paix Pour donner du pardon sans compter.

Mes lèvres, je les habile de rire

Pour offrir la joie au long des jours.

Mon corps et mon cœur, je les habille de prière Pour me tourner vers toi, Seigneur que j'aime.

Ça y est: je suis prêt. C’est moil

Me reconnais-tu? J'ai mis mes plus beaux habits!

C. Singer


JE VEUX REVENIR VERS TOI Paroles : Danièle Sciaky Musique : Michel Wackenheim CD Ecoute et vois Partition dans Venez crions de joie (Ed de l’Emmanuel) Je n’ai pas fait ce que tu aimes

Je suis parti si loin de toi Je n’ai pas fait ce que tu aimes Mais je veux revenir vers toi 1 - Ma vie a parfois deux couleurs Je ne sais pas toujours aimer Quand je suis loin de toi Seigneur Viens me chercher et me guider 2 - Je veux te choisir chaque instant Décider de bien mieux t’aimer Mon cœur apprend tout doucement Comment je vais bâtir la paix 3 - Je veux accueillir ton esprit Pour grandir, et pour me change Le jour sort après la nuit Comme tu viens nous pardonner

SEIGNEUR, J'ACCUEILLE TON PARDON Paroles : Danièle Sciaky Musique : Michel Wackenheim CD 11 chants pour une année de catéchèse vol.1 Seigneur, j'accueille ton pardon Donne-moi la force de vivre dans l'amour 1 - Je viens vers toi, tu me connais Tu sais de quoi chacun est fait C'est près de toi qu'on devient vrai Heureux le cœur qui sait aimer 2 - Je viens vers toi, tu me connais Je viens te dire mon regret C'est avec toi qu'on peut changer Heureux le cœur qui fait la paix 3 - Je viens vers toi, je te connais Tu es plus grand que mon péché C'est bien de toi que vient la joie Heureux le cœur réconcilié

VIENS DANS MON CŒUR SEIGNEUR Cécile Klinguer Viens dans mon cœur Seigneur Pour m’apprendre à t’aimer Viens dans mon cœur, Seigneur Je voudrais tant te ressembler Je veux apprendre à partager Quand j’ai envie de tout garder Mais c’est si dur Mais c’est si dur Je veux apprendre à pardonner Quand j’ai envie de me venger Mais c’est si dur Mais c’est si dur Je veux apprendre à regarder Ceux que je laisse de côté Mais c’est si dur Mais c’est si dur Je veux apprendre à te prier A te chanter sans me lasser Mais c’est si dur Mais c’est si dur

N'AIE PAS PEUR Paroles et musique : Georges Lefebvre Náie pas peur, Laisse-toi regarder par le Christ ; Laisse-toi regarder car il táime. Náie pas peur, Laisse-toi regarder par le Christ ; Laisse-toi regarder car il táime. 1 - Il a posé sur moi son regard, Un regard plein de tendresse. Il a posé sur moi son regard, Un regard long de promesse. 2 - Il a posé sur moi son regard, Et má dit : "viens et suis-moi." Il a posé sur moi son regard, Et má dit : "viens, ne crains pas." 3 - Il a posé sur moi son regard, Et ses yeux en disaient long. Il a posé sur moi son regard, C´était celui du pardon. 4 - Il a posé sur moi son regard, Alors jái vu quíl pleurait. Il a posé sur moi son regard, Alors jái su quíl máimait.

L E PARDON

Des chants

pour prier, pour célébrer… à écouter pour préparer la célébration… pour aider à la réflexion personnelle et communautaire


HEUREUX CELUI QUI ECOUTE LA PAROLE Paroles : Danièle Sciaky Musique : Michel Wackenheim CD Ecoute et vois Cassette Mille et un secrets Heureux celui qui écoute la parole Heureux celui qui accueille Jésus-Christ 1 - Toi Jésus tu nous dis : "Ecoutez mes amis Aimez du fond du cœur Mon Père le Seigneur" 2 - Toi Jésus tu nous dis : "Soyez plein de ma vie Rendez les autres heureux Pour être Fils de Dieu" 3 - Toi Jésus tu nous dis : »Dieu nous veut tous unis Venez et suivez moi Vos cœurs seront en joie." 4 - Toi Jésus tu nous dis Que l'amour est sans bruit Ce qui est le meilleur Se cache au fond du cœur 5 - Toi Jésus tu nous dis : "Accueillez mon Esprit Allez bâtir la Paix Aimez et partagez" LE PARDON Paroles et musique : Jean Humenry C’est le moment d’accueillir ton pardon, C’est le moment de revenir vers toi, C’est le moment d’accueillir ton pardon, C’est le moment de renaître à la joie. 1 - Seigneur Jésus, tu me regardes Avec des yeux remplis d’amour. Si j’ai été méchant avec un camarade, Ecoute-moi, pardonne-moi. 2 - Seigneur Jésus, c’est difficile D’être patient, d’aimer vraiment. Je suis faible souvent, mais quand je suis fragile, Toi tu es là tout près de moi. 3 - Seigneur Jésus, tu nous consoles Quand on est triste et malheureux. Tu sais nous écouter et dire des paroles Pleines d’amour pour tes enfants.

REVENEZ VERS MOI 1 - Si je regarde au fond de moi, Je m’aperçois que quelque fois J’ai oublié d’aimer mes frères, Je leur ai même fais la guerre. Mais voici la Parole du Seigneur : « Revenez vers moi, de tout votre cœur ». 2 - Si je regarde au fond de moi, Je m’aperçois que quelque fois Je n’ai pas dis la vérité, Car le courage m’a manqué. 3 - Si je regarde au fond de moi, Je m’aperçois que quelque fois Je n’ai pas cherché à prier, Je n’ai pas su me faire aider. 4 - Si je regarde au fond de moi, Je m’aperçois que quelque fois Je me suis dit : « Pauvre pécheur, A quoi bon chercher le Seigneur ! ». 5 - Si je regarde au fond de moi, Je m’aperçois que quelque fois L’ombre a dépassé la lumière, Et j’ai besoin d’y voir plus clair. 6 - Si je regarde au fond de moi, Je m’aperçois bien que j’y crois, Et tu m’as déjà pardonné. Oh oui, Seigneur, je reviendrai. Car voici la Parole du Seigneur : « Revenez vers moi de tout votre cœur ».

PARDON, JE T'AI DIT NON Hubert Bourel Marie-Louise Valentin CD Chanter, prier, célébrer ton nom Je te demande pardon Seigneur, Je t'ai dit non dans mon cœur. 1 - Des mots qui ne m'ont pas rendu meilleur, Pardon Seigneur. 2 - Des gestes qui ne m'ont pas rendu meilleur, Pardon Seigneur. 3 - Des pensées qui ne m'ont pas rendu meilleur, Pardon Seigneur.


DIEU DE TENDRESSE, DIEU DE MISERICORDE Paroles : Soeur Marie-Colette Guédon Musique : Michel Wackenheim C 43-30 CD Signes n° 38 Signes musique n°96 Dieu de tendresse, Dieu de miséricorde, Dieu de fidélité, Dieu d'amour, Dieu d'amour ! 1 - Tu as posé sur moi ta main avec tendresse, Et serré sur ton coeur, j'ai reçu tes largesses : 2 - Au creux de mon chemin, tu as ôté la pierre, Et porté sur tes bras, j'ai franchi les ornières : 3 - Tu as pris dans ta main mon mal et ma détresse, Et je me suis levé, j'ai dansé d'allégresse : 4 - Ton pardon plein d'amour sans fin me renouvelle, Et je veux à jamais proclamer tes merveilles : 5 - Tu as trouvé ta joie au fond de ma faiblesse, Et tu as mis en moi ta force et ta richesse : DIEU, PLUS GRAND QUE NOTRE COEUR Paroles et musique : Laurent Grzybowski R 48-12 CD Mille raisons d'espérer, 2006 Ateliers du Fresne Dieu plus grand que notre cœur, Le feu de ta parole nous éclaire. Dieu plus grand que notre cœur, La joie de ton pardon nous libère. 1 - Nous avons quitté les chemins de la paix, Nous revenons vers toi les mains ouvertes. Nous avons dormi quand il fallait veiller, Ton amour nous invite à la fête !

DIEU EST BON (L'ENFANT PRODIGUE) Dieu est bon, Dieu est bon Il nous ouvre sa maison Dieu est bon, Dieu est bon Il nous accorde son pardon 1 - Il y avait un père qui avait deux enfants Le plus jeune demande qu'on partage l'argent Et puis il s'en va dans un lointain pays II dépense tout en menant joyeuse vie 2 - En quelques semaines, il a tout dépensé Alors plus d'amis, plus personne pour l'aider La famine survient dans la région II doit travailler à garder les cochons 3 - II a tellement faim qu'il voudrait bien manger Ce que les cochons ont laissé de côté II sait que chez lui, tout le monde a du pain Pendant qu'il est là, à mourir de faim 4 - Alors, il se lève et retourne au pays Le père qui l'attend, court au devant de lui Le prend dans ses bras, le mène à la maison Pendant que le fils lui demande pardon 5 - Le père qui est bon commande un grand banquet En criant de joie : "Mon fils est retrouvé" Mais le frère aîné qui était dur de coeur Critiquait le père d'accueillir un pécheur 6 - Cette histoire nous dit que le Père est très bon Qu'il est toujours prêt à donner son pardon Et qu'il ne faut pas, comme le fils aîné Etre sûr de soi, toujours prêt à juger

3 - Nous avons brisé les liens de l’amitié, Nous revenons vers toi les mains ouvertes. Nous avons perdu la force d’avancer, Ton amour nous invite à la fête ! 4 - Nous avons fermé nos oreilles et nos yeux, Nous revenons vers toi les mains ouvertes. Nos avons nié le cri des malheureux, Ton amour nous invite à la fête ! 5 - Nous avons connu la tristesse et la faim, Nous revenons vers toi les mains ouvertes. Nous avons omis de partager le pain, Ton amour nous invite à la fête ! 6 - Nous avons suivi d’autres maîtres que toi, Nous revenons vers toi les mains ouvertes. Nous avons péché en refusant ta loi, Ton amour nous invite à la fête !


2 - Nous avons enfoui les talents de nos vies, Nous revenons vers toi les mains ouvertes. Nous fermé la porte aux plus petits, Ton amour nous invite à la fête ! L'ENFANT PERDU Paroles : Marie-Annick (Mannick) Rétif Musique : Jo Akepsimas Un enfant a disparu Au-delà des frontières, Loin des bras de son père, Un enfant s'est perdu. 1 - Quand il a demandé son héritage Son père l'a donné sans poser de questions Et le fils est parti vers son voyage Avec le rêve fou de vivre à sa façon. 2 - Mais il s'est réveillé les poches vides Après mille plaisirs et mille déceptions Dans un pays lointain au sol aride Il a connu la faim durant quatre saisons. 3 - Lorsqu'il a vu le fond de sa misère Un jour, il s'est levé pour se mettre en chemin En songeant que là-bas près de son père Il pourrait travailler pour manger à sa faim. 4 - En voyant revenir dans la poussière Celui qu'il attendait sans jamais se lasser Le vieil homme a ouvert son cœur de père A l'enfant qu'il aimait pour mieux lui pardonne. 5 - Que l'on chante et l'on danse, a dit le père Mais quand le fils aîné est revenu des champs Il a crié de rage et de colère En réclamant justice auprès de ses parents. 6 - "Tu sais depuis longtemps combien je t'aime Tout ce qui est à moi, aujourd'hui t'appartient Viens fêter avec moi : Bonne Nouvelle Ton frère était perdu, le voilà qui revient". Un enfant est revenu Des lointaines frontières Vers les bras de son père Un enfant a couru.

L'ENFANT PRODIGUE Paroles : Pierre Fertin Musique : Michel Prophette Le front baissé, lénfant prodigue, Ô Seigneur, cést moi, La main qui sóffre et me relève, Ô Seigneur ! cést toi ! 1 - Jávais une maison et jávais des amis. Jávais une chanson plein le coeur, plein la vie. Pourquoi suis-je parti ? Ô pourquoi ? 2 - Mais si je me levais, si jállais aujourd´hui Mais si je retournais vers mon Père et ma vie. Náura-t-il pas pitié ? Ô pitié ? 3 - Et je retrouverai ma maison, mes amis, Et nous allons chanter à plein coeur, pleine vie. Chanter Dieu le pardon. Ô chanter.

L E PARDON

Réconcilions-nous avec le sacrement du pardon


Toute dimension de la foi est reprise dans un sacrement

Nous avons besoin de célébration, de ces gestes et de ces moments qui concentrent ce qui va rayonner sur le quotidien. Ainsi, la réconciliation est à la fois accueil du pardon de Dieu et reconnaissance de notre péché . Comme « le fils prodigue », nous avons à faire une démarche : « J'irai et je dirai ».

1‐ « J'irai » C'est une décision : « Veux‐tu guérir ? » demande Jésus. Notre liberté et notre consentement sont sollicités. La réconciliation nous est offerte. 2‐ « Je dirai » L'aveu est difficile, même si les conditions se sont améliorées. On n'accède pas facilement à la vérité de soi‐même ni à la connaissance de son péché. Cela peut justement se faire par la parole et l'aveu. Il se fait toujours à quelqu'un d'autre : à la communauté, à ceux que l'on a offensés, à Dieu. Dans le sacrement, le prêtre a mission de les représenter tous et de faire le geste du pardon en leur nom à tous : Dieu et nos frères et sœurs, aimés et blessés par notre péché. 3‐ « Je te pardonne » Nous sommes sûrs que l'amour du Père ne nous a pas été retiré et que le pardon nous est depuis toujours accordé. Cet amour ne dépend pas de nous, mais uniquement de la surabondance de l'amour de Dieu et de sa joie, celle qui laisse à peine le fils prodigue exprimer son péché : « Vite, apportez‐lui la plus belle robe et habillez‐le ...... »

Soyons prudents, modestes et attentifsPeut‐on éduquer au sacrement de réconciliation ? II n'est pas en notre pouvoir de « susciter » le désir de la réconciliation.

Prenons le temps de faire le ménage de toutes sortes de peccadilles qui n'ont pas grand'chose à voir avec le péché et la réconciliation.

Veillons à ne pas aller trop vite dans la prise de conscience du péché.

Toute expérience est marquée psychologiquement et affectivement. L'important est de se présenter au Seigneur comme on est, sans trop se préoccuper de faire le tri à l'avance.

Laissons s'exprimer notre sensibilité profonde. Qu'elle trouve ses gestes, ses formes, son chant. Réinventons les voies de la réconciliation et la façon de la célébrer :

en mettant en valeur les formes non « sacramentelles » de la réconciliation ; en identifiant les multiples lieux du pardon.

Alors, la célébration sacramentelle trouverait plus facilement sa juste place, son rythme, sa souplesse et sa densité humaine et spirituelle.

(« Points de repères » n°169)



Une célébration Le temps du Carême invite à une démarche pénitentielle que l’on peut vivre avec les enfants. Non sacramentelle, cette célébration peut être proposée à tous les enfants y compris ceux qui n’ont pas encore vécu leur premier pardon et ceux qui ne sont pas baptisés. Il s’agit de célébrer un Dieu Amour qui pardonne toujours et nous apprend à pardonner à notre tour.

Préparation Prévoir : - un décor sobre, la Croix, un bouquet de fleurs, un visuel de qualité représentant le récit du père et ses deux fils, la parole de Dieu… - l’extrait de la première épître de St Jean chap 4, 16-21 et dans l’évangile de Luc 15 11-32 en version simplifiée. (Bible illustrée page 192-193) Préparer

• les lectures avec ceux qui vont les faire. Si on fait lire le texte de l’Evangile à plusieurs voix on préparera des feuilles adaptées. Répéter le ou les chants choisis.

• les chants : Ils sont nombreux sur le thème du pardon. Pour donner une unité à

la célébration on pourra choisir de n’en prendre qu’un seul. (Paroles en annexe.)

Le temps de l’accueil Animateur : C’est bientôt Pâques, la plus grande fête chrétienne, celle qui nous montre la victoire de l’amour. Depuis que Jésus est ressuscité, la lumière est plus forte que les ténèbres, le bien est plus fort que le mal, la vie est plus forte que la mort. Quelle chance ! Dieu nous aime et il ne l’oublie jamais. C’est plutôt nous qui parfois l’oublions , mais aujourd’hui, maintenant, nous sommes venus le rencontrer. Le célébrant :Nous faisons ensemble le signe de croix. Possibilité de lire d’abord l’explication donnée dans les prières ci-jointes. Chant : Nous prenons le refrain du chant choisi.

Le temps de la parole Animateur : Ecoutons quelques paroles de la lettre de St Jean qui demandent aux premiers chrétiens d’aimer Dieu et les autres. Ces paroles sont vraies pour nous aujourd’hui.

L E PARDON


Lecteur : Lecture d’après la première lettre de St Jean au chap. 4 Dieu est amour et puisque Dieu nous aime, nous n’avons pas peur. Nous avons confiance en lui parce qu’il nous aime. Nous aussi, nous aimons, mais si quelqu’un dit : « J’aime Dieu mais qu’il n’aime pas les autres, c’est un menteur. En effet, c’est impossible d’aimer Dieu sans aimer les autres. Celui qui aime Dieu doit aussi aimer les autres . Chant : Reprise du chant avec un couplet Animateur : Invitation à la prière et à la réflexion. Quand nous prenons la temps de regarder notre vie à la lumière de l’Evangile, nous voyons que certains de nos gestes et paroles nous écartent de son amour. Nous le reconnaissons et nous prions.

Le célébrant : Seigneur nous savons que tu nous aimes et tu nous pardonnes toujours. Jésus est venu nous le montrer. Pourtant il nous arrive de t’oublier, de ne pas prier, de refuser de rendre service, de tricher, d’être méchant avec nos camarades …(laisser un temps de silence) Aide-nous à reconnaître notre péché et à te demander pardon. Chant : Reprise du refrain du chant. Proclamation de l’Evangile par le célébrant ou par les lecteurs choisis. Luc 15, 1-2 et 11-32 Parmi les gens qui viennent écouter Jésus, beaucoup ne sont pas très fidèles à la loi de Moïse. Les prêtres et les savants les appellent des pécheurs. Ils sont choqués parce que Jésus, lui, les accueille. Alors, Jésus leur raconte cette histoire.

« Un homme a deux fils. Un jour, le plus jeune lui demande : " Papa, donne-moi maintenant ma part d’héritage." Puis il part dans un pays lointain, et il gaspille toute sa fortune en menant une vie folle. Un jour, il est ruiné. Pour gagner un peu d’argent, il garde les cochons dans les champs. Il a tellement faim qu’il voudrait bien manger la même chose qu’eux ! Désespéré, il se dit : "Les serviteurs de mon père ont du pain tous les jours, alors que moi je meurs de faim ! Je vais rentrer chez mon père et je lui dirai : ´Je ne mérite plus d’être appelé ton fils. Mais s’il te plaît, prends moi comme serviteur.´ "

Il retourne donc chez son père. Alors qu’il est encore loin, son père l’aperçoit, court vers lui, le prend dans ses bras et le couvre de baisers. Le fils lui dit : Papa, ce que j’ai fait est très mal. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils.

Mais le père dit à ses serviteurs : Vite ! apportez la plus belle tunique, des sandales et un anneau d’or. Tuez le veau gras. Préparons une grande fête car j’ai retrouvé mon fils qui était perdu.

Le fils aîné revient des champs. Il entend la musique et les danses et demande ce qui se passe. Un serviteur lui répond : Ton frère est de retour, alors c’est la fête ! Le fils aîné est furieux, il refuse d’entrer dans la maison. Il se plaint à son père. Cela fait des années que je travaille pour toi, je t’ai toujours obéi et tu ne m’as pas donné le


moindre petit chevreau pour faire la fête avec mes amis ! Mais tu fais tuer le veau gras pour ton fils, ce voyou qui a gaspillé tout ton argent ! Alors le père lui répond : Mon enfant, tu es toujours avec moi. Tout ce qui est à moi est à toi. Viens faire la fête avec nous : ton frère était mort et il est revenu à la vie. » Le célébrant : un bref commentaire

« Dieu est amour. Puisqu’il nous aime nous n’avons pas peur » . Le jeune fils, qui a gaspillé les biens de son père, parce qu’il connaît sa bonté, décide de revenir et de demander pardon. Le père attend parce qu’il espère le retour de celui qu’il aime toujours. Quelle joie pour le fils de découvrir qu’il est déjà pardonné ! Quelle joie pour le père de revoir son fils ! La fête marque la confiance retrouvée et elle concerne tous ceux qui vivent dans la maison. Chant : Reprendre le chant avec un couplet.

Temps de l’action de grâces. Nous allons manifester notre désir de réconciliation avec Dieu notre Père, et avec les autres en disant lentement le Notre Père. Nous nous donnons la main pour dire que nous sommes capables de vivre comme des frères qui se pardonnent. Le Notre Père Nous sommes tous invités à réfléchir à quelques gestes qui vont montrer dans les jours qui viennent que nous aimons Dieu (prière, célébration…) et les autres (réconciliation, partage, service…).


Temps de l’envoi L’animateur : Après chaque invitation du célébrant, nous affirmerons notre accord en disant « Amen »: Le célébrant : Que le Seigneur qui nous aime, nous apprenne à aimer. – Amen ! Que le Seigneur qui nous accueille, nous apprenne à accueillir. – Amen ! Que le Seigneur qui nous pardonne toujours, nous apprenne à pardonner. – Amen ! Chant : On peut terminer en reprenant le chant avec un ou plusieurs couplets.

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Sklerijenn n° 47 48Sklerijenn n° 47 48


En chemin vers Pâques Carême 2009

Avec Jésus, sur ma route de Carême (année B) (A partir de Signes Pâques 2003.) Après le « Jardin de Pâques » et « l’Arbre de Pâques », nous vous proposons une troisième démarche autour du thème du Chemin. L’Evangile de Marc nous présente Jésus dans sa montée de la Galilée vers Jérusalem, dans son passage de la mort à la résurrection. A partir des évangiles des dimanches de Carême, nous invitons les enfants à marcher avec lui. La démarche comprend : Un temps de lancement autour du Mercredi des Cendres. 6 étapes, du premier dimanche de Carême à celui des Rameaux, période correspondant cette année à la présence des élèves à l’école. La Semaine Sainte et la fête de Pâques seront vécues en paroisse. Il sera utile, à la rentrée, de commencer par un temps d’échange et de prière autour de Pâques, la plus grande fête de l’année chrétienne. Déroulement de chaque séance : Elle se déroulera en début de semaine et prendra appui sur l’évangile du dimanche précédent.

• Mise en projet : Une musique pour créer un climat de recueillement pendant lequel l’enseignant place l’image évoquant l’évangile.

• Expression sur l’image • Découverte de l’Evangile du dimanche (je lis ou je raconte) • Découverte du témoin • Proposition d’un temps de silence pour un engagement individuel ou collectif. • Une prière.

Un chant pourra rythmer les 5 semaines de Carême et prendre sa place dans chaque séance. Une réalisation. Cette marche se concrétise par une réalisation qui se construit de semaine en semaine. Elle comprend un chemin de sable qui mène du mercredi des cendres au dimanche de Pâques, voire jusqu’à la Pentecôte. Sur ce chemin prévoir 6 étapes qui correspondent aux dimanches 6 images correspondant à l’évangile du dimanche. 6 pancartes avec une invitation. 2 témoins qui ont mis en pratique la parole de Jésus (Charles de Foucault et Mère Teresa) Un sac à dos pour déposer nos « trésors de carême ». La réalisation peut se faire en volume (voir photographie) ou sur un panneau. Selon les établissements, on choisira de la faire dans la classe, ou dans un lieu commun où il prendra sens.

Le Chemin de Pâques

Semaine 1

Semaine 4 Semaine 3

Semaine 2

Semaine 5 Rameaux

Pâques


Mercredi des cendres 25 février 2009

Partir Un temps de recueillement en petit groupe au début du Carême (Mercredi des cendres) On aura préparé le chemin Echange : Inviter les enfants à s’exprimer sur le chemin représenté soit en volume soit sur le panneau : Qu’est‐ce que cela évoque ? Idée de départ, de destination, de rencontres, de partage… Repérer sur un calendrier ce qui est écrit à la date du 25 février. Qu’est‐ce que cela signifie ? Commentaire du catéchiste : Entrer en Carême c’est commencer un voyage, se mettre sur la route, à la suite de Jésus. Mais pour aller où ? Vers quelle grande fête ? Que nous rappelle‐t‐elle ? Partir en voyage c’est d’abord se préparer, c’est choisir les bagages, ne pas trop s’encombrer. C’est se rendre disponible pour les rencontres, celle de Jésus, celles des autres. Placer les étiquettes « Mercredi des cendres » et « Pâques » et dire : Sur le chemin vers Pâques, nous allons nous laisser guider par Jésus en découvrant semaine après semaine ce qu’il nous dit. Nous allons également rencontrer certains de ses amis qui ont essayé de le suivre et qui peuvent être pour nous des exemples. Lire avec les enfants l’Evangile du mercredi des cendres. Matthieu 6,1‐18 Jésus disait « Si vous voulez vivre comme des justes, évitez d’agir devant les hommes pour vous faire remarquer… Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite… Quand tu pries, retire toi au fond de la maison, ferme la porte et prie ton Père qui est présent dans le secret… Quand tu jeûnes parfume‐toi la tête et lave‐toi le visage ; ainsi ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret, et il te le revaudras. » Chanter

1er DIMANCHE DE CAREME Semaine du 1 au 7 mars 2009

Accueillons la Bonne Nouvelle

Matériel : L’image « Jésus au désert. » La pancarte parole La Photo de Charles de Foucault Les paroles du Chant choisi Mise en projet : Rappel du mercredi des cendres à partir du visuel Découvrir l’image et la parole de la semaine Qu’évoque‐t‐elle pour nous ? Dire aux enfants que dimanche "dernier", le 1 mars, était le premier dimanche du Carême, et que nous allons écouter l'histoire racontée dans la Bible pour ce dimanche. Lire ou raconter le texte d'Evangile du dimanche : "Jésus venait d'être baptisé. Aussitôt l'Esprit le pousse au désert. Et dans le désert, il restera quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient. Après l'arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait : "Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez‐vous et croyez à la Bonne Nouvelle."" (Marc 1,12‐15)

Témoin : Charles de Foucault Charles de Foucault est un jeune homme qui aime la fête, les bons repas et bien rigoler avec ses amis. Il a tout pour être heureux et pourtant, un jour, il part vivre dans le désert. C’est bizarre, non ? Un jour, il comprend que Dieu existe vraiment, et pour vivre toujours plus près de lui, il lit beaucoup l’Evangile. Il découvre que Jésus aime bien lui aussi les fêtes et les amis, mais quand il veut parler à Dieu, il se retire seul dans un lieu à l’écart. Et moi ? Que vais‐je faire pour accueillir la Bonne Nouvelle ?

Placer la pancarte parole. Prière : Jésus tu nous invites à te ressembler Tu es allé dans le désert Pour chasser loin de toi Tout ce qui n’était pas de Dieu. Tu nous vois maintenant, Nous sommes là, sans bruit, Nous faisons le désert dans notre cœur Nous te donnons ce moment de silence Nous te faisons une place dans notre vie. Viens y habiter Nous voudrions tant te rencontrer. Amen.


2e DIMANCHE DE CAREME Semaine du 8 au 14 mars 2009


Cherchons aujourd’hui le visage de Jésus. Matériel : L’image « La transfiguration » La pancarte parole La Photo de Mère Teresa Les paroles du Chant choisi Mise en projet : Rappel de l’étape précédente Découvrir l’image et la parole de la semaine Qu’évoque‐t‐elle pour nous ? Lire ou raconter le texte d'Evangile du dimanche : "Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l'écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d'une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Elie leur apparut avec Moïse, et ils s'entretenaient avec Jésus. Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : "Rabbi, il est heureux que nous soyons ici ; dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse et une pour Elie." De fait, il ne savait que dire, tant était grande leur frayeur. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : "Celui‐ci est mon Fils bien‐aimé. Ecoutez‐le". Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux. En descendant de la montagne, Jésus leur défendit de raconter à personne ce qu'ils avaient vu, avant que le Fils de l'homme soit ressuscité d'entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette consigne, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : "ressusciter d'entre les morts". (Marc 9,2‐10) Témoin : Mère Teresa Il y a eu un jour très important dans la vie de Mère teresa. Elles est dans un train, quand elle voit un homme sur le quai qui la regarde en craint : « J’ai soif ! » Le train repart. Mais elle sait tout de suite qu’elle a vu et entendu Jésus à ce moment‐là. Depuis ce jour Mère Teresa a vu Jésus dans chaque personne qu’elle a rencontrée, soignée, aidée. Et moi ? Où vais‐je trouver le visage de Jésus?

Placer la pancarte parole. Prière :

Jésus, nous voyons que tu es présent Chez ceux que nous aimons Alors, viens encore parmi nous, Comme un baiser pour être envoyé Comme une parole pour être dite Comme un rire pour éclater Comme un pardon pour être donné.


Laissons‐nous habiter par la Parole de Dieu.

Matériel : L’image « Jésus chasse les marchands.» La pancarte parole La Photo de Charles de Foucault Les paroles du Chant choisi Mise en projet : Rappel de l’étape précédente Découvrir l’image et la parole de la semaine Qu’évoque‐t‐elle pour nous ? Lire ou raconter le texte d'Evangile du dimanche : "Jésus était monté à Jérusalem pour prier. Arrivé devant le Temple, il trouva de nombreux marchands de bœufs, de brebis, de colombes, qui étaient installés là. Jésus se mit en colère, prit un fouet, et chassa tous les marchands et les changeurs de monnaie. Il renversa leurs étalages et l'argent, et leur dit : "Ne faites pas de la maison de mon Père, une maison de trafic." Les Juifs lui demandèrent : "Quel signe peux‐tu nous donner pour expliquer ce que tu fais là ?" Jésus leur répondit : "Détruisez ce Temple, et en trois jours, je le relèverai." Les Juifs ne comprirent pas ce qu'il voulait dire. Mais le Temple dont Jésus parlait, c'était son corps." (Jean 3,13‐26) Témoin : Charles de Foucault a compris que chaque de nous est le temple de Dieu. Il pense tous les jours à Jésus qui habite en lui. Pour vivre cela encore plus fort, il part quelques années à Nazareth dans le village où Jésus a grandi. Il écrit un jour à un ami : « Que Jésus te guide, t’éclaire, qu’il vive de plus en plus en toi. » Et moi ? Comment vais‐je faire pour que Jésus vive plus fort en moi ?

Placer la pancarte parole. Prière : Jésus tu veux habiter dans notre cœur. Tu es avec nous Quand nous travaillons, quand nous jouons quand nous rendons un service Tu es avec nous même quand nous ne pensons pas à toi. Nous sommes le temple où tu habites Pas toujours très en ordre ce temple Aide‐nous à chasser tout ce qui ne te plais pas Afin que tu puisses t’y installer Afin que toute notre vie soit remplie de ta vie.



Allons vers la lumière de Dieu.

Matériel : L’image « La lampe qui éclaire le chemin. » ou bien une veilleuse La pancarte parole La Photo de Mère Teresa Les paroles du Chant choisi Mise en projet : Rappel des étapes précédentes Découvrir l’image et la parole de la semaine Qu’évoque‐t‐elle pour nous ? Lire ou raconter le texte d'Evangile du dimanche : Jésus dit à Nicomède, un pharisien qui lui demande de lui expliquer son message : "Tout homme qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne lui soient reprochées ; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient reconnues comme des œuvres de Dieu." (Jean 3,14‐21) Témoin : Des gens sont venus voir Mère Teresa à Calcutta et ils lui ont demandé : « Dites‐nous quelque chose qui nous aidera à vivre mieux. » Elle leur a répondu : « Souriez à chacun, souriez à votre femme, à votre mari, souriez à vos enfants, souriez à chacun, quel qu’il soit, voilà qui vous aidera à grandir dans l’amour mutuel. » Et moi ? Comment Jésus est lumière pour moi ? Comment je suis lumière pour les autres ?

Placer la pancarte parole. Prière Jésus, nous voudrions mettre de la lumière Dans notre vie Sourire comme tu souris Aimer comme tu aimes Aider comme tu aides Donner comme tu donnes Et demeurer avec toi toutes les heures d’aujourd’hui


5e DIMANCHE DE CAREME Semaine du 29 mars au 4 avril 2009

Suivons Jésus pour donner du fruit.

Matériel : L’image « La graine que l’on enterre ». La pancarte parole La photo de Charles de Foucault Les paroles du chant choisi Mise en projet : Rappel des étapes précédentes

Découvrir l’image Qu’évoque‐t‐elle pour nous ?

Lire ou raconter le texte d'Evangile du dimanche "Des personnes étaient montées à Jérusalem pour adorer Dieu, durant la Pâques. Ils demandèrent à Philippe, l'un des apôtres : "Nous voudrions voir Jésus". Philippe va le dire à André et tous les deux vont le dire à Jésus. Jésus leur déclare : "Je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il donnera beaucoup de fruit. Si quelqu'un veut me servir, qu'il me suive."" (Jean 12,22‐24) Témoin : Charles de Foucault a renoncé à une vie facile pour apprendre à aimer Dieu et se mettre au service des autres hommes. Ce qu’il a fait pendant sa vie a pu passer inaperçu. Il est mort seul, presque inconnu. Mais comme un grain enfoui dans la terre, sa vie a germé. Aujourd’hui, des milliers d’hommes et de femmes veulent suivre son exemple en menant une vie toute simple au service de Dieu et des hommes. Ainsi sont nés les Petits Frères puis les Petites Sœurs de Jésus. Et moi ? Comment est‐ce que je donne fruit ?

Placer la pancarte parole.


Prière Dieu notre Père, Tu as mis en nous la graine de ton amour Cette graine fais‐la germer dans le secret Pour que jour après jour, silencieusement Notre vie porte beaucoup de fruit.

DIMANCHE DES RAMEAUX Le 5 avril 2009

Chantons « Hosanna ! »

Matériel : L’image « Jésus entre à Jérusalem .»


La pancarte parole La photo de Mère Teresa Chant : Hosanna Mise en projet : Rappel des étapes précédentes

Découvrir l’image et la parole de la semaine Qu’évoque‐t‐elle pour nous ?

Lire ou raconter le texte d'Evangile du dimanche : "Jésus montait vers Jérusalem avec ses disciples, pour la fête de la Pâque. Jésus envoya deux disciples chercher un petit âne et il s'assit dessus pour aller à Jérusalem. A son passage, pour l'honorer, des gens étendaient leurs vêtements sur la route et d'autres, des rameaux de feuillages. Tous acclamaient Jésus en criant :

"Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna ! Au plus haut des cieux ! "" (Marc 11.10)

Prière

Soyez toujours joyeux car la joie est prière, la joie est force, La joie est amour

Hosanna, hosanna Jésus nous t’acclamons Tu es venu nous apporter l’amour, Hosanna, hosanna Jésus nous acclamons ; Tu es venu nous guérir Hosanna, hosanna Jésus nous t’acclamons Tu nous as donné le chemin du bonheur Hosanna, hosanna Jésus nous t’acclamons

CHANTS Voici une liste de chants qui s’adaptent à l’une ou l’autre des séances

Il y a tant de routes à prendre (toute la période) Cassette Mille et un Secrets

*

Heureux celui qui écoute la parole. (1er dimanche) Cassette Mille et un secrets (Paroles dans le dossier sur le pardon)

*

Jésus me voici devant Toi (1er dimanche) Paroles et musique : Jean‐Claude Gianadda

Jésus me voici devant toi Tout simplement dans le silence Rien n'est plus important pour moi Que d'habiter en ta présence 1 ‐ Avec des larmes dans les yeux Ou plein de joie sur le visage Des projets fous ou dangereux Le cœur qui recherche un rivage 2 ‐ Avec l'orage ou le ciel bleu Avec ce monde et ses naufrages Ceux qui te prient ou bien tous ceux Qui restent sourds ë ton message 3 ‐ Quand viendra‐t‐il ton jour mon dieu Où j'apercevrai ; ton visage Tu seras là, c'est merveilleux Les bras ouverts sur mon passage. © Editions Musicales Studio S.M.

*

Allume une lumière (2ème dimanche) Fais jaillir la vie Année bleue

* Trouver dans ma vie ta présence (3ème dimanche) Jean Claude Gianadda

2 ‐ Brûler quand le feu devient cendre, Partir vers celui qui attend. Choisir de donner sans reprendre, Fêter le retour d'un enfant. 3 ‐ Ouvrir quand tu frappes à ma porte, Briser les verrous de la peur. Savoir tout ce que tu m'apportes, Rester et devenir veilleur. © Editions Musicales Studio S.M.

Trouver dans ma vie ta présence, Tenir une lampe allumée. Choisir avec toi la confiance, Aimer et se savoir aimé. 1 ‐ Croiser ton regard dans le doute, Brûler à l'écho de ta voix. Rester pour le pain de la route, Savoir reconnaître ton pas.


OUVRIR LES MAINS, CUEILLIR LA LUMIERE (4ème dimanche) Hubert Bourel Marie‐Louise Valentin Ouvrir les mains, cueillir la lumière, La donner plus belle à son voisin, Ouvrir les mains, cueillir la lumière, Qu’elle s’étende un peu plus loin. 1 ‐ L’étincelle ferme la blessure, dans la prière et le secret, il n’y a que l’amour qui dure, et fait grandir la paix. 2 ‐ L’étincelle ouvrira la cage, A l’oiseau blanc qui sommeillait, L’amour pourra tourner la page, Et libérer la paix. 3 ‐ L’étincelle en quelques secondes, Devient un oiseau messager, L’amour peut réchauffer le monde, Il suffit d’y penser. © Ateliers du Fresne

Toi qui es lumière, toi qui es l’Amour. (4ème dimanche) *

Tu es là au cœur de nos vies ( 5ème dimanche) Raymond Fau Tu es là, au cœur de nos vies, Et c´est toi qui nous fais vivre, Tu es là au cœur de nos vies, Bien vivant, ô Jésus Christ. 1 ‐ Dans le secret de nos tendresses, Tu es là, Dans les matins de nos promesses, Tu es là. 2 ‐ Dans nos cœurs tout remplis d´orages, Tu es là, Dans tous les ciels de nos voyages, Tu es là. 3 ‐ Au plein milieu de nos tempêtes, Tu es là, Dans la musique de nos fêtes, Tu es là. *

Hosanna (Rameaux)



Accueillons la Bonne Nouvelle.

Chantons « Hosanna ! »

Allons vers la lumière de Dieu.

Cherchons aujourd’hui le visage de Jésus.

Laissons‐nous habiter par la Parole de Dieu.

Suivons Jésus pour donner du fruit.

Cherchons aujourd’hui le visage de Jésus.

Alleluia ! Jésus est ressuscité.

Allons vers la lumière de Dieu. Chantons

« Hosanna ! » En route vers

Pâques

Le jardin de Pâques

Proposition d’une démarche pour se mettre en route vers Pâques

Carême 2009 – Année B

Dossier déjà proposé dans Sklerijenn n°38 et réactualisé pour 2009


Ecole de l’Argoat-Sacré Cœur – Lesneven – CP Carême 2006


LE JARDIN DE PAQUES 1er DIMANCHE DE CAREME

Semaine du 23 février au 1er mars 2009

Accueillez la Bonne Nouvelle Matériel : - une petite caisse en polystyrène ou un cageot…, - de la peinture ou un papier coloré pour "habiller" ce support, - du sable, - des cailloux. Déroulement :

Mise en projet : - partager avec les enfants autour de ce temps de Carême (temps de désert, de conversion…), - proposer de construire quelque chose ensemble (possibilité de faire également un jardin pour

chaque enfant), une activité qui nous fasse cheminer vers Pâques, - expliquer le déroulement de cette activité : "nous allons construire, tout au long de ce Carême, un

jardin de Pâques, notre jardin de Pâques. Cette activité nous aidera à mieux comprendre le sens des textes lus à l'église. Chaque semaine, nous placerons un élément et quelques personnages…",

- présentation du Mercredi des cendres : Premier jour du Carême. C'était pendant les vacances (le mercredi 1er mars),

- dire aux enfants que dimanche "dernier", le 1er mars, était le premier dimanche du Carême, et que nous allons écouter l'histoire racontée dans la Bible pour ce dimanche.

Lire ou raconter le texte d'Evangile du dimanche :

"Jésus venait d'être baptisé. Aussitôt l'Esprit le pousse au désert. Et dans le désert, il restera quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient. Après l'arrestation de Jean Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer la Bonne Nouvelle de Dieu ; il disait : "Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle."" (Marc 1,12-15)

Réalisation du jardin :

- prendre la boîte prévue, la peindre ou la recouvrir de papier (plutôt jaune ou marron), puis la remplir de sable,

- placer quelques beaux cailloux dans le sable (dans un coin).

Intériorisation : L'esprit a poussé Jésus au désert… Imagine que c'est toi dans le désert. Autour de toi, rien. Pas d'herbe, pas d'arbre, pas de bruit, que du sable et le ciel… (comme ce jardin désertique). Là tu peux penser à ce qui est important dans ta vie. C'est ce que Jésus a fait. Le Carême, c'est un peu comme se retirer au désert, pas pour se faire peur, mais pour voir clair dans son cœur et pour décider de ce que l'on veut vivre avec les autres et avec Jésus.

Prière : Père très Saint, tu comptes sur nous, sur nos efforts, pour faire ce que tu attends de nous. Que ce Carême soit pour nous un temps de progrès vers toi… Amen.


LE JARDIN DE PAQUES 2ème DIMANCHE DE CAREME

Semaine du 2 au 8 mars 2009

Ecoutez-le Matériel : - pâte à modeler ou terre ou argile, - silhouette des apôtres. Déroulement :

Mise en projet : - rappel des étapes précédentes : on rappelle ce qu'on a déjà mis dans le jardin avec sa signification, - lien avec la Parole du dimanche précédent (1er mars)

• qu'a-t-on compris et retenu ?

Lire ou raconter le texte d'Evangile du dimanche : "Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l'écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d'une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Elie leur apparut avec Moïse, et ils s'entretenaient avec Jésus. Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : "Rabbi, il est heureux que nous soyons ici ; dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse et une pour Elie." De fait, il ne savait que dire, tant était grande leur frayeur. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Ecoutez-le". Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux. En descendant de la montagne, Jésus leur défendit de raconter à personne ce qu'ils avaient vu, avant que le Fils de l'homme soit ressuscité d'entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette consigne, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : "ressusciter d'entre les morts". (Marc 9,2-10)


- poser la montagne, - mettre autour les silhouettes.

Intériorisation : La lumière de Jésus s'est reflétée sur le visage des apôtres émerveillés. Pierre dit : "Il est heureux que nous soyons ici." Toi, est-ce que tu penses que d'être avec Jésus cela te rend heureux ? As-tu déjà connu ce moment ?

Prière : Seigneur, nous te prions aujourd'hui pour tous ceux qui doutent de toi, pour ceux qui pensent qu'ils ne te rencontrent pas dans leur vie. Nous avons l'audace de te demander : "Montre-leur ton visage !" Et alors, avec nous, ils pourront écouter Jésus, ton Fils bien aimé, notre Seigneur.

Chant : Chercher sans cesse ton visage Fais lever le soleil Jésus me voici devant toi Trouver dans ma vie




Croyez en la parole Matériel : - deux petites boîtes d'allumettes vides, - quelques pièces d'argent (pour représenter les étals des marchands). Déroulement :

Mise en projet : - rappel des étapes précédentes : on rappelle ce qu'on a déjà mis dans le jardin avec sa

signification, - lien avec la Parole du dimanche précédent (8 mars)


Lire ou raconter le texte d'Evangile du dimanche : "Jésus était monté à Jérusalem pour prier. Arrivé devant le Temple, il trouva de nombreux marchands de bœufs, de brebis, de colombes, qui étaient installés là. Jésus se mit en colère, prit un fouet, et chassa tous les marchands et les changeurs de monnaie. Il renversa leurs étalages et l'argent, et leur dit : "Ne faites pas de la maison de mon Père, une maison de trafic." Les Juifs lui demandèrent : "Quel signe peux-tu nous donner pour expliquer ce que tu fais là ?" Jésus leur répondit : "Détruisez ce Temple, et en 3 jours, je le relèverai." Les Juifs ne comprirent pas ce qu'il voulait dire. Mais le Temple dont Jésus parlait, c'était son corps." (Jean 3,13-26)


- disposer les deux boîtes d'allumettes contenant quelques pièces, l'une sur l'autre. Les laisser entrouvertes pour voir l'argent.

Intériorisation :

Aujourd'hui, Jésus nous dirait peut-être : "Vous venez à l'église. Que s'y passe t-il ? Ecoutez-vous Dieu dans votre prière collective ? Et chacun de vous, dans le secret de son cœur, écoute t-il Dieu ?" Comme au temps de Jésus, la vie nous entraîne sans doute dans l'agitation. Nous aimions avoir beaucoup d'argent, nous aimions rester devant la télé, avoir des loisirs … Prenons-nous le temps de penser à Dieu, à sa présence ?

Prière : Chant : Tu es là, au cœur de nos vies. • Seigneur, les églises ont été construites pour être ta maison. Donne-moi envie d'y entrer

pour te rencontrer dans le silence et aussi pour prier avec les autres à la messe. • Seigneur, nous sommes tous tes enfants. Tu es là, en chacun de nous, comme dans une

maison. Merci de faire de nous la précieuse demeure où tu habites.




Venez à la lumière Matériel : - une petite bougie (une veilleuse), - le personnage à placer en face de la bougie. Déroulement :




Lire ou raconter le texte d'Evangile du dimanche : "Tout homme qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne lui soient reprochées ; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient reconnues comme des œuvres de Dieu." (Jean 3,14-21)


- planter une bougie dans le jardin vers l'avant de la caisse (à peu près au milieu), - placer le personnage face à la bougie (le personnage regarde la lumière).

Intériorisation : Cette parole nous rappelle que la lumière de Dieu éclaire le fond de notre cœur. Elle nous fait voir ce qui est bien et ce qui est mauvais. Et moi, ai-je peur de me mettre sous la lumière de Dieu ? Quand est ce que je tourne le dos à la lumière ?

Prière : Refrain : Si tu me donnais ta lumière

Moi, je pourrais voir Toutes les choses à ta manière Même dans le noir Si tu me donnais ta lumière Je pourrais changer mon regard

Texte lu : Moi, dans la nuit, parfois j'ai peur, je préfère la lumière. Dans les moments d'obscurité, dans les moments où il est difficile d'être chrétien et de continuer de croire, Seigneur, éclaire-moi afin que je sorte de l'ombre.




Donnez du fruit Matériel : - un peu de terre à mettre dans le jardin, - quelques graines de blé ou d'herbe. Déroulement :




Lire ou raconter le texte d'Evangile du dimanche : "Des personnes étaient montées à Jérusalem pour adorer Dieu, durant la Pâques. Ils demandèrent à Philippe, l'un des apôtres : "Nous voudrions voir Jésus". Philippe va le dire à André et tous les deux vont le dire à Jésus. Jésus leur déclare : "Je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il donnera beaucoup de fruit. Si quelqu'un veut me servir, qu'il me suive."" (Jean 12,22-24)


- semer quelques graines de blé ou d'herbe dans un peu de terre (ou dans le sable)

Intériorisation : En ce début de printemps, les graines enfouies dans la terre se préparent à germer. Elles vont nourrir une jeune pousse et puis disparaîtront. Alors les plantes bien vivantes vont grandir. Jésus emprunte cet exemple pour parler de lui. Il donne sa vie, il va mourir, mais c'est pour renaître d'une vie mille fois plus riche et plus belle. Alors vivons avec Jésus pour grandir et faire le bien.

Prière : Seigneur, comme le grain qui germe et qui donne une plante, donne-nous ce qui est nécessaire pour grandir et nous épanouir. Mets dans le cœur de chacun cette graine qui donnera beaucoup de fruit.


LE JARDIN DE PAQUES DIMANCHE DES RAMEAUX Semaine du 30 mars au 5 avril 2009

Vive Jésus !

Matériel : - des petites branches de verdure : laurier, buis, haie, - la silhouette de la ville (Jérusalem). Déroulement :




Lire ou raconter le texte d'Evangile du dimanche : "Jésus montait vers Jérusalem avec ses disciples, pour la fête de la Pâque. Jésus envoya deux disciples chercher un petit âne et il s'assit dessus pour aller à Jérusalem. A son passage, pour l'honorer, des gens étendaient leurs vêtements sur la route et d'autres, des rameaux de feuillages. Tous acclamaient Jésus en criant :

"Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna ! Au plus haut des cieux ! "" (Marc 11.10)

Réalisation du jardin : - placer les silhouettes de Jérusalem en arrière-plan, - puis devant la ville, planter des petits rameaux.

Intériorisation : Les gens de Jérusalem accueillent Jésus, avec des cris de joie, comme un héros ou un roi, mais il n'est pas un héros comme tu l'imagines. Son pouvoir, c'est l'amour. Demande-lui de venir régner dans ton cœur.

Prière : chants : Hosanna ! Vive Dieu !

(Ces refrains peuvent être mimés : bras ouverts qui s'élèvent.) • Seigneur Jésus, avec tous tes amis d'aujourd'hui et d'hier, nous te faisons fête ! Hosanna ! Béni sois-tu ! Tu nous as aimés comme on n'a jamais aimé. Aide-nous à t'aimer très fort, et à nous aimer entre nous. • Saint ! Saint ! Saint ! est le Seigneur ! Mille bravos pour toi, Jésus, jusqu'au plus haut des cieux !


LE JARDIN DE PAQUES JEUDI SAINT

9 avril 2009

Voyez tout ce que Jésus nous donne Matériel : - groupe des apôtres à découper Déroulement :


signification, - lien avec la Parole du dimanche précédent (5 avril)


Lire ou raconter le texte d'Evangile du Jeudi-Saint : "Au cours d'un repas, Jésus se lève de table, quitte son vêtement, et prend une serviette qu'il se noue à la ceinture. Il verse de l'eau dans un bassin et il se met à laver les pieds de ses amis et à les essuyer avec la serviette qu'il avait à la ceinture. Après avoir lavé les pieds de ses amis, Jésus reprit son vêtement et se remit à table. Il leur dit alors : "Comprenez-vous ce que je viens de faire ? Vous m'appelez Maître et Seigneur et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et Maître, je vous ai lavé les pieds, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres."" (Jean 13, 1-14)


- placer le groupe des apôtres dans le jardin, si c'est possible le colorier.

Intériorisation : Les amis de Jésus le connaissent depuis longtemps. Il est le maître qu'ils admirent, écoutent et respectent. Pourtant, Jésus se met à genoux comme un esclave et il leur lave les pieds. Toi aussi, découvre que donner du temps, faire attention aux plus petits, c'est être serviteur comme Jésus. C'est à ta manière, donner ta vie comme Jésus.

Prière : Jésus, toi qui as lavé les pieds de tes amis, apprends-nous à être des serviteurs. Aide-nous à vivre la paix et l'amitié à l'école, en famille. Mets dans le cœur de chacun le souci du service et la joie de rendre les autres heureux.


LE JARDIN DE PAQUES LE VENDREDI SAINT

10 avril 2009

Voyez comme Jésus nous aime Matériel : - la croix (à planter dans le jardin) Déroulement :


signification, - lien avec la Parole du dimanche précédent (5 avril) et du Jeudi-Saint (9 avril)


Lire ou raconter le texte d'Evangile : "Jésus a été crucifié (mis sur une croix). Près de la Croix, il y avait un jardin, et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n'avait mis personne. Comme le sabbat des Juifs allait commencer, et que ce tombeau était proche, c'est là qu'ils déposèrent Jésus." (Jean 19)


- placer la croix dans le jardin, - prévoir un lieu pour le tombeau.

Intériorisation : Qu'est-ce que cette parole me dit aujourd'hui ? Les disciples de Jésus ont le cœur triste et lourd comme une pierre. Jésus est mort, cloué sur la Croix comme un malfaiteur. Celui qui illuminait leur vie disparaît dans la nuit du tombeau. Mais la méchanceté et la mort peuvent-ils arrêter l'amour fou de Dieu ?

Prière : (grand silence) Jésus, nous avons peur du mal et de la mort, aide-nous à être courageux. (en regardant la Croix) Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen N.B. : Il serait bien de vivre le Chemin de Croix avec les enfants. (à l'église peut-être… ou dans la cour de l'école… ou un autre lieu…)


LE JARDIN DE PAQUES DIMANCHE DE PAQUES

Semaine du 12 au 17 avril 2009

Le Christ est ressuscité Matériel : - une silhouette vierge par enfant (sur du papier légèrement cartonné), - des crayons de couleurs, des feutres, - un petit bouquet de fleurs. Déroulement :

Mise en projet : - faire avec les enfants une relecture orale de tout ce qui a été vécu pendant ce Carême (en prenant

appui sur le jardin presque terminé), - insister sur la semaine Sainte : revivre chronologiquement ces derniers jours, - introduire le texte du jour de Pâques (après avoir présenté succinctement la veillée Pascale) : " La mort n'a pas retenu Jésus au tombeau. Dieu l'a ressuscité. Cette bonne nouvelle est révélée d'abord aux disciples devant le tombeau vide… écoutons plutôt cette histoire…".

Lire ou raconter le texte d'Evangile du dimanche de Pâques : "Après la mort de Jésus, le premier jour de la semaine, Marie-Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : "On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis." Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n'entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là, et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place. C'est alors qu'entra l'autre disciple qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit et il crut. Jusque là, en effet, les disciples n'avaient pas vu que, d'après l'Ecriture, il fallait que Jésus ressuscite d'entre les morts. (Jean 1,1-9)


- préparer la silhouette des femmes au tombeau, - chaque enfant découpe sa silhouette, se dessine dessus, - placer les silhouettes un peu partout dans le jardin, - mettre un petit bouquet de fleurs auprès de la croix.

Intériorisation : Toutes ces silhouettes dans ce jardin de la résurrection, c'est nous, le peuple des amis de Dieu en marche dans la joie de Pâques. La joie de Pâques, c'est la grande joie des amis de Jésus. Sans lui, nous sommes tous promis à la mort, mais avec lui nous sommes tous en marche vers la vie !!

Prière : Ce qui t'arrive est merveilleux, Jésus : Ta mort sur la croix n'est pas la fin de ta vie. Tout commence au contraire : tu es vivant, ressuscité à une vie bine plus belle ! Ta joie est immense et la nôtre aussi : Alléluia !!


- 1 -EAP 1er degré DDEC 35 – Année St Paul Période 3 – Année 2008-2009

ANNEE SAINT PAUL

- Période 3 –

Cycles 1, 2 et 3


« PETITE BIOGRAPHIE » POUR MIEUX CONNAITRE PAUL (3)

A Jérusalem les Apôtres entendent parler de ce qui se passe du côté d’Antioche. Des païens se convertissent à Jésus, acceptent d’abandonner leur croyance dans de multiples Dieux grecs ou romains, acceptent de croire au Dieu unique et demandent le baptême sans devenir Juif. C’est là l’œuvre de Saül qui n’est pas encore Paul. Les Apôtres sont troublés par ces informations. Ils décident d’envoyer Barnabé à Antioche pour enquêter. Barnabé connaît Saül. C’est lui qui l’avait présenté à Pierre. Barnabé découvre à Antioche une foi profonde en Jésus. Il décide d’aller chercher Saül à Tarse. Retrouvailles ! Discussions et décision. Saül a 35 ans. Il part avec Barnabé. On est autour de l’année 40. Désormais Saül ne s’arrêtera plus ni de marcher, ni de naviguer, ni d’écrire, ni d’annoncer Jésus-Christ jusqu’en 67, année de la fin de sa vie à Rome. Essayons de suivre cet aventurier, ce marcheur infatigable, ce missionnaire prêt à endurer toutes les souffrances.

� Suivons le en reconstituant ses voyages : En une vingtaine d’années, il en aura fait quatre : trois en Asie Mineure et en Grèce puis une traversée jusqu’à Rome.

� Suivons le en recherchant les conditions de vie des voyages sous l’antiquité : à pied

ou en bateau.

� Suivons le avec ses compagnons de voyage : Barnabé, Marc, Tite, Silas, Timothée, Luc…

� Suivons le à travers les anecdotes contées par Luc dans les actes des Apôtres : pas une ville où il n’ait eu des ennuis mais pas une ville où il n’ait réussi à créer des communautés de chrétiens,

� Suivons le en cherchant ce que sont aujourd’hui ces villes qu’il a traversées, où il a séjourné.

� Suivons le sans crainte de l’essoufflement : car entre 40 et 60, Paul aura parcouru à pied sans doute près de 6 000 kms et navigué souvent. Il a même fait naufrage ! Et que d’aventures ! (2ème lettre aux Corinthiens, chapître 11,24-33).

Bon voyage !


COMMENT CONNAIT-ON LE RECIT DES VOYAGES DE PAUL ?

En ouvrant la Bible et en lisant les Actes des Apôtres qui ont été écrits par Luc. Luc était médecin mais également passionné d’histoire. Il écrit en grec et raconte souvent à la manière d’un historien. Il a participé au second voyage de Paul en Macédoine.

On trouve d’autres renseignements dans les lettres de Saint Paul dont certaines ont été écrites par Luc. Luc a été un peu le secrétaire de Paul.

COMMENT VOYAGEAIT-ON SOUS L’ANTIQUITE ? A pied et/ou en bateau. Le voyage à pied était dangereux à cause des brigands et des bêtes qui rôdaient dans certains endroits à traverser. On marchait sur des sentiers, parfois sur une voie romaine. On marchait 30, 35 kms par jour quand on entreprenait un grand voyage, soit à peu près 6 heures. Donc pour rallier deux villes distantes de 200 kms, il fallait compter une semaine. On marchait en général en groupe pour mieux se protéger et pouvoir se défendre. Le voyage en bateau était coûteux et peu confortable. Le bateau transportait à la fois des marchandises et des passagers. On devait prévoir sa couverture pour dormir à même le pont et sa nourriture pour la durée du voyage car le capitaine ne fournissait que l’eau potable. On ne naviguait que de mai à septembre pour éviter le mauvais temps, sur des bateaux à un seul mât avec une voile rectangulaire et deux longues rames de part et d’autre de la poupe pour diriger le bateau. Et il fallait supporter à la fois la chaleur et les odeurs.

COMMENT VIVAIT ON LA RELIGION DANS LES VILLES DU BASSIN MEDITERRANEEN PENDANT L’OCCUPATION ROMAINE ? Dans toutes les villes il y avait des Juifs qui croyaient en un seul Dieu et des païens qui croyaient en plusieurs dieux. Il y avait des temples pour les dieux des païens mais les Juifs avaient construit une synagogue pour se retrouver le jour du Sabbat et prier ensemble leur Dieu unique. QUE FAISAIENT PAUL ET SES COMPAGNONS QUAND ILS ARRIVAIENT DANS UNE VILLE ? D’abord ils allaient chez un Juif dont ils avaient l’adresse pour être hébergés. Ensuite ils cherchaient du travail. Ils attendaient le jour du Sabbat pour aller à la synagogue et pouvoir parler de Jésus aux Juifs. Ils restaient plusieurs mois parfois jusqu’à deux ans. Petit à petit les païens entendaient parler de Jésus et demandaient le Baptême. Cela contrariait les Juifs car Paul n’engageait pas les païens à respecter les traditions juives (On devient chrétien par le baptême. La vraie circoncision devient celle du cœur. Saint Paul ne veut pas imposer en plus, aux nouveaux chrétiens convertis, la circoncision dans la chair et toutes les prescriptions rituelles du judaïsme). Les débats étaient compliqués et très souvent tournaient mal pour Paul et ses compagnons qui parfois étaient flagellés, parfois mis en prison, parfois mis hors de la ville, ou parfois décidaient de partir.


DE VILLE EN VILLE, DE PORT EN PORT….

Les 3 voyages missionnaires de Paul et quelques dates PREMIER VOYAGE : Antioche de Syrie : C’est là que les disciples du Christ prennent le nom de « Chrétiens ». C’est là que Marc rejoint Paul et Barnabé. 45 Séleucie : Le port pour embarquer vers Chypre. Salamine : Le port pour débarquer à Chypre. Paphos : Là Saül prend le nom de Paul chez le proconsul romain Sergius

Paulus. Attaleia en Asie Mineure : C’est là que Marc abandonne Paul et Barnabé. puis Pergé Antioche de Pisidie / Iconium / Lystres (connaissance de Timothée) / Derbé et retour

jusqu’à Pergé pour prendre le bateau vers Antioche de Syrie, traversée de la Phénicie, la Samarie et arrivée à Jérusalem.

DEUXIEME VOYAGE : Jérusalem / Antioche de Syrie : Paul, Barnabé, Judas, Silas reviennent. Pierre les

rejoint. Barnabé rentrera à Chypre. Antioche de Syrie : Paul et Silas partent de Syrie, en Cilicie et chez les

Galates. Antioche / Tarse / Derbé / Lystres (Timothée se joint à eux) / Antioche de Pysidie :

traversée de deux provinces : la Bithynie et la Mysie puis Troas. Troas : Embarquement pour la Macédoine avec Luc. Philippes : Débarquement. Thessalonique : Sans Luc. 49 Bérée / Athènes / Corinthe (51) / Conchrées (52) : embarquement pour Ephése /

Césarée / Jérusalem.

TROISIEME VOYAGE :

52 Jérusalem / Antioche de Syrie : Nouveau départ avec Timothée

Antioche / Tarse / Derbé / Lystres / Iconium / Antioche de Pisidie / Ephèse (55) / Troas / Philippes / Thessalonique / Bérée / Corinthe / Conchrées / Thessalonique / Philippes / Troas / Assos / Mitylène (embarquement) / Ile de Rhodes / Patara / Tyr / Jérusalem.


ET D’AVENTURE EN AVENTURE …

A Paphos : Chez le proconsul Sergius Pantus, Saül est contesté par un magicien, Elymas. Saül invoque Dieu et Elymas devient aveugle. Ac 13, 7-12. A Antioche de Pisidie : Paul et Barnabé sont chassés par les notables de la ville. Ac 13, 50-51. A Lystres : Paul guérit un homme paralysé de naissance. La foule veut adorer Paul et Barnabé en les prenant pour des dieux. Paul se fâche. Il est lapidé, jeté hors de la ville. On le croit mort. Ac 14, 8-18. A Troas : Paul a une vision et décide d’aller en Macédoine. Ac 16, 9-10. A Philippes : Paul et Silas sont fouettés et mis en prison. Dans la nuit un tremblement de terre fait rompre tous les liens. Le gardien veut se tuer mais Paul l’arrête. Ac 16, 16-38. A Thessalonique : Paul et Silas doivent fuir de nuit car ceux qui les hébergent ont été arrêtés. Ac 17, 1-9. A Bérée : Paul droit partir, poursuivi par les gens de Thessalonique. Ac 17, 13-14. A Athènes : Paul est moqué par les savants. Il décide de quitter la ville. A Corinthe : Paul est envoyé devant le Tribunal. Ac 18, 12-17. A Ephèse : Paul fait de nombreuses guérisons et beaucoup se convertissent. Ac 19, 11-20. A Ephèse : Paul est mis à mal par les orfèvres du temple d’Artémis et un complot est monté contre lui. Ac 19, 23-40 et Ac 20, 1-3. A Troas : Paul sauve un jeune de la mort. Ac 20, 7-10.


IDEE DE MISE EN OEUVRE

En cycle 3 : Cette partie peut permettre de proposer des activités de recherche documentaire sur internet ainsi que des lectures. VOCABULAIRE : Définition des mots : synagogue – sabbat. RECHERCHE DOCUMENTAIRE : Les villes que Paul a parcourues que sont-elles devenues ? Travaux de recherche à 2 sur internet. Une activité qui peut trouver place dans l’évaluation du B2I. GEOGRAPHIE : La carte du bassin de la Méditerranée. Situer les villes. Faire le tracé des voyages. MATHEMATIQUES : Calcul de distance entre les villes avec utilisation de l’échelle. CULTURE CHRETIENNE : Présentation de la Bible : recueil de différents livres. Comment retrouver un texte dans la Bible. Recherche des passages dans les Actes des Apôtres qui renseignent sur les aventures de Paul. LECTURE : Tableau de correspondance entre les villes et les anecdotes à compléter après recherche des références dans la Bible. CATECHESE : Réfléchir sur la peur et le découragement avec la fiche « Paul l’aventurier ». Réfléchir sur l’importance de la prière pour ne pas céder au découragement avec la fiche « Paul le Passionné ». CONSEILS D’ANIMATION : Plus les enfants sont jeunes, plus ils aiment les histoires qu’on leur raconte. Cette partie s’y prête volontiers. En cycles 1 et 2 et peut être au-delà, on peut prévoir de raconter, selon une période à définir, les voyages, étape après étape, en ayant en classe une carte du bassin de la Méditerranée sur laquelle on pourra placer les « étiquettes-ville » à mesure qu’on les découvre puis représenter par une punaise de couleur Paul, une autre pour Barnabé, une pour Silas, une pour Luc…et les déplacer au fur et à mesure du voyage. Un petit bateau peut être matérialisé sur la mer et l’on suivra ainsi le fil de l’histoire racontée par l’adulte, comme on peut suivre actuellement les bateaux du Vendée-Globe. Pour aider à raconter, nous conseillons le soutien d’un album, d’une BD, d’un DVD (voir dossier n° 1 page 10).


DES SUPPORTS EXPLOITABLES BD : Saint Paul le voyageur Bayard Editions – Centurion Collection : Les chercheurs de Dieu, Tome 8. Jeu de l’oie sur les voyages de Paul Disponible au SDC (Service Diocésain de Catéchèse) de l’Archevêché, 45 Rue de Brest à RENNES. Nécessité de réserver au 02 99 14 35 42. Boîte de jeu : Qui est Paul ? Point de repère. En vente à la librairie du SDC. Sur Google : Voyages de Saint-Paul http://www.bible-service.net Puis ensuite cliquer sur les différents voyages et vous aurez accès aux cartes. SKLERIJENN N° 46 Pages 2 à 4 et 33 à 37 ANNE ET LEO REPORTERS La Bible pages 12 à 15 ANNE ET LEO VOYAGEURS Le Nouveau Testament pages 40 à 42 et 46 à 50.


Filotéo – Hors Série Bayard

Connais-tu d’autres passionnés que St Paul et Ste Thérèse ?


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