Bible Ou Science

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François Bernot

Bible ou scienceMa quête de la vérité

Editions Mil Gracias

Bible ou science, ma quête de la vérité

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Il y a seulementquelques dizaines

d’années, mention-ner le nom de Dieu

dans une publica-tion scientifique

n’était en rien uneinsulte au bon-

sens. Cette humili-té de l’homme face

au mystère de lacréation, était au

contraire un gagede sincérité.

Malheureusement,en un demi-siècle,

l’intégrisme achangé de camp,

envahissant lessages de ce monde,qui n’acceptent pasqu’une autorité su-périeure les asser-

visse.

Nous vivons uneépoque magni-

fique, où la sciencea confirmé la vali-dité de la Bible et

non le contraire. Etmaintenant qu’on


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sait clairement queDieu n’est pas un

menteur, on veut lecacher au monde.

Rien, absolumentrien dans ma

conscience descientifique ne

s’oppose à une foichrétienne authen-tique. Aucun com-promis intellectuelne m’accable, bien

au contraire,lorsque je découvre

la science infiniede l'Éternel.

Avertissement

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Table des matières

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Table des matières

• Page 11 : “Introduction” • Page 13 : “Dieu créa le monde en six jours” • Page 53 : “Pourquoi la création ?” • Page 95 : “Comment, de quoi Dieu est-Il fait ?” • Page 111 : “Dieu et le temps ?” • Page 131 : “La Bible est fausse ? Voyons-voir de plus près !” • Page 149 : “Science ou sagesse ?” • Page 165 : “Le mystère de la croix, un goût inimitable !” • Page 187 : “Ma découverte de la foi en Jésus-Christ ressus-cité” • Page 201 : “Conclusion” • Page 217 : “Postface”

La Bible et la science

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Trop d’études, trop longtemps, trop de conditionnement à la ré-flexion, à la remise en cause, à l’analyse. Je ne pouvais pas éviterd’être conditionné, modelé par toutes ces années d’études scien-tifiques.

Pourtant, jamais depuis le jour où j’avais accepté Jésus-Christdans ma vie, jamais je n’avais douté. J’avais rencontré ce super-scientifique, qui en plus du Papa céleste que je recherchais, avaitsu raisonner, réfléchir sur les conséquences de ses actes, anticipermes bévues...

Mon Papa Dieu accepte donc, que je Le vois simplement depuismon espace temporel, que je cherche à Le comprendre. Il m’aidedans ma lutte interne, qui consiste à refuser de classer les incom-préhensions et les doutes issus de mes lectures Bibliques, au rangde métaphores abstraites, pour me conduire à une lecture litté-rale4 de ma Bible.

4. La lecture littérale consiste à prendre le sens strict du texte, mais sans oublier le genre utilisé : parabole, poésie, récit épique...


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Introduction

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Introduction

Avant d’être chrétien, je passais mon temps à émettre des« pourquoi », à mes parents, mes professeurs, mes amis... Unjour, j’ouvris une Bible, offerte par ma grand-mère, mais sansrien y comprendre. Je la refermais alors, travaillé au fond de moncœur par ces paroles, qui me revenaient sans cesse : «Dieu estamour».

Longtemps après, je retrouvais cette Bible, dans une caisse pous-siéreuse au grenier. En la parcourant, je découvrais un Dieu devérité, qui s’offrait à mes yeux dans toute Sa fragilité. Oui dansSa fragilité de Personne vivante, d’être sensible qui avait pleuréen présence des hommes5.

Je continuais alors à émettre autant de «pourquoi», même si leurcible avait changé. Un jour, longtemps après, mes «pourquoi» de-vinrent des « merci Seigneur pour ton chemin merveilleux, lereste, tu me l’expliqueras plus tard».

Cette rencontre avec un Seigneur de l’univers, qui se présentecomme Le Créateur, mais qui par modestie extrême s’est humiliéLui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à lamort de la croix6. Oui ce Dieu vivant nous tend les bras. Oui cePapa Dieu présent au milieu de nous, accepte qu’on Le ques-tionne, qu’on comprenne Son émotion, qu’on partage cette expé-rience inoubliable qu’il nous propose : la vie à Ses côtés, la vie enLui.

5. Evangile du médecin Luc chapitre 19 verset 41 : Jésus approche de Jérusalem et Il voit la ville. Alors Il pleure à cause d’elle.

6. Lettre de l’apôtre Paul aux Philippiens chapitre 2 verset 8.


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Pour la suite de l’introduction, il faut lire la “Postface” à lapage 217, cela évitera au lecteur incertain de refermer trop vite celivre.

Dieu créa le monde en six jours

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Dieu créa le monde en six

jours

Si j’étais né cent ans plus tôt, j’aurais vraiment été placé face à undilemme cruel : Bible ou science ? En effet, j’aurais découvertdans ma Bible un univers créé en six jours7, puis un cercle à lasurface des eaux, comme limite entre la lumière et les ténèbres8,qui me dit clairement que l’univers dans lequel je vis est fini.

Quoi donc, aurais-je pensé ? Mes compatriotes croient en un dieuqui ment ! Car si le Soleil d’alors brûlait du charbon, ne laissantguère d’espérance de vie à notre Terre, les équations d’IsaacNewton démontraient clairement que l’univers était infini entemps et en espace.

En me torturant l’esprit, j’aurais quand même refusé de traduirele verset : as-tu montré sa place à l’aurore, pour qu’elle saisisseles extrémités de la Terre9, comme une indication que la Terre estplate, non, quand même pas10, car ses extrémités peuvent êtrevues comme les pôles Nord et Sud !

Pourtant, lorsqu’en jetant un regard penseur vers les étoiles, je meserais rendu compte qu’il y a des trous entre elles. Un rapide rai-

7. Citons quelques références bibliques sur ce sujet de la création du monde : Esaïe 40-28, Psaume 19, Psaume 74-17, Psaume 89-12 & 13, Psaume 104-5 à 10 et Psaume 102-26.

8. Livre de Job chapitre 26 verset 10 (lire aussi à ce sujet le Livre des Proverbes de Salomon au chapitre 8 verset 27).

9. Livre de Job chapitre 38 versets 12 & 13.


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sonnement m’aurait alors expliqué que si l’univers avait été infinien temps et en espace, alors toute la voûte céleste aurait étéblanche, uniformément éclairée. En effet, si quelle que soit la di-rection où je pose mon regard, il y a la possibilité pour qu’à l’in-fini une planète émette depuis un temps infini, alors je dois voirune lumière arriver. Mais non, c’est faux, les télescopes les pluspuissants de l’époque ne percevaient déjà que des taches de lu-mière stellaire, disposées entre des trous béants...!

Alors je me serais plongé dans de longues réflexions, qui m’au-raient acculé à prendre une décision radicale : jeter ma Bible oumes livres de science. Mais je pense que notre Seigneur aurait eula bonté de me rassurer, de me prendre par la main, pour me mon-trer qu’il avait raison, que la connaissance humaine n’était qu’im-parfaite et le sera toujours.

Je te remercie, toi l'Éternel des Armées, car tu m’as fait naître àune époque où on sait que l’univers a un commencement, où onsait, équations à l’appui, que le temps est élastique, où on com-prend que toute ta Parole est vérité. OUI toute la Parole de Dieuest validée à ce jour. NON la Bible n’est pas une encyclopédie quinous propose, à la manière d’un livre des records, toutes les in-ventions et découvertes possibles. OUI la Bible est un Livre desagesse, qui se fonde sur l’histoire de l’homme.

10.L’histoire officielle nous a transmis une condamnation de Galilée en 1633 pour ses propos sur la forme de la terre. En réalité, ce furent plutôt ses positions théologiques qui le condamnèrent. Lire à ce propos sa citation, rapportée à la page 159.


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Il est sept heures du matin. En ce matin ensoleillé de 1965, pre-nant son petit déjeuner, mon papa écoute nonchalamment le pré-sentateur radio énumérer les faits divers de la veille. Soudain, lavoix de ce dernier s’exalte ; on vient de lui apporter une nouvelleextraordinaire, qu’il découvre en même temps que nous. Zazouvient-il de marquer un but ? Les russes attaquent-ils ? La tour Eif-fel s’est-elle écroulée suite à un attentat ?

Non, plus fort encore. Le commentateur énonce, la voix em-preinte d’émotion : «deux chercheurs américains des laboratoiresBell (AT&T), Arno Penzias et Robert Wilson11, travaillaient lemois dernier sur une antenne radio très sensible dédiée à l’écoutedes tous récents satellites artificiels. Malgré leurs efforts, les deuxchercheurs ne parvinrent pas à se débarrasser d’un bruit de fondimportant, dont la fréquence constante se situait dans le spectreélevé, utilisé pour la télédiffusion».

Rien de trop banal pour un scoop, alors vrai ou faux scoop ?Écoutons donc...

«Suite à leur découverte, ces deux chercheurs consultèrentl’équipe dirigée par Robert Dicke. Ce dernier identifia finalementce bruit de fond omniprésent dans le ciel, comme un signal cos-mologique. Non, chers auditeurs, les extra-terrestres ne nous at-taquent pas. Ce bruit n’est autre que le fameux rayonnement defond du ciel prévu par George Gamow en 1948, dans sa théoriedu big-bang. Il confirme la découverte d’Edwin Hubble, qui en1929 constatait déjà le décalage vers le rouge des galaxies loin-taines. L’univers statique de nos ancêtres était déjà mort, mainte-nant il est enterré, car nous savons remonter à son origine.

11.Cette découverte leur vaudra le prix Nobel de physique en 1978.


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Ah chers auditeurs quel splendide découverte, nous venons defaire. Oui nous venons de vous faire vivre en direct la plus impor-tante découverte que toute l’humanité attendait depuislongtemps : l’univers a eu un commencement. Voici soixanteans, le célèbre Albert Einstein nous expliquait que le temps étaitrelatif, que nous pouvions ouvrir nos Bibles, sans y déchirer lepremier chapitre. Voici soixante longues années que notre uni-vers a le droit d’avoir à la fois six jours dans le Livre de la Genèseet plusieurs milliards d’années selon nos appareils de mesure.Maintenant nous savons que cet univers a réellement commencé,qu’il y eut un début.

Oui, mes très chers auditeurs, Dieu est vivant, la Bible est ParoleDivine, la science a rencontré la foi en un Dieu créateur. Vous lesjuifs, les chrétiens, les musulmans, louez l'Éternel de tout votrecœur pour Sa grandeur. Mettons nous quelques instants à genouxpour prendre acte de cet instant inoubliable dans l’histoire del’humanité. Il est désormais inutile d’aller sur la Lune, car la lu-mière de Dieu vient de nous éclairer puissamment».

Qui l’a entendu ce message ? Sur quelle onde a-t-il été émis ?Sans doute radio-Jérusalem ! Que nous a-t’on délivré commemessage en échange, de quelle idiotie nous a-t’on assommé, à laplace de la bonne nouvelle12 que la science avait rejoint la foi ence jour de 1965 ?

Rien, rien que du mensonge, c’est tout ce que le faux-peuplescientifique nous renvoie. A chaque fois qu’un périodique voitson tirage baisser, il nous assassine avec des singes déchirant uneBible, il nous présente le big-bang comme une victoire del’athéisme scientifique. Si on les laissait faire, ces menteurs, ilsnous diraient que des extra-terrestres, venant d’exo-planètes, ar-riveront bientôt pour brûler toutes les Bibles. Et d’ailleurs, que ditla Bible au sujet de la vie hors de notre planète13 ? Rien, absolu-ment rien, alors laissons notre Papa Dieu faire comme Il Le veut,laissons-Le se réjouir de nous voir exulter de joie, en ce jour fastede 1965.

12.Lire la note 300 à la page 116.


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Cessons la polémique et ouvrons le Livre de la Genèse. Les mo-queurs se tairont bien d’eux-mêmes. Ils ne font pas le poids faceà notre Dieu, qui Lui a su créer l’univers. Au commencement,Dieu créa les cieux et la Terre. La Terre était informe et vide : ily avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieuse mouvait au-dessus des eaux. Dieu dit : que la lumière soit ! Etla lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépa-ra la lumière d’avec les ténèbres. Dieu appela la lumière jour, etIl appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir et il y eut un ma-tin. Ce fut le premier jour14.

Qui comprend ce texte ? Non, non ne tourne pas ces pages ma-gnifiques, prends ton temps, je vais te les expliquer. Examinonsavec un peu de recul le texte. Il comporte six fois la séquence demots : «Dieu dit que». Elles sont toutes suivies d’un ordre, aussi-tôt exécuté puis d’un commentaire un peu sibyllin : «il y eut unsoir et il y eut un matin».

Pour commencer, quelle idée saugrenue notre Créateur a-t-Il euen se trompant...! Il a oublié le premier matin ! Ciel, l’univers n’adonc jamais commencé, puisque l’énumération précédente com-mence au premier soir...?

Non, non ne jette pas ta Bible à la poubelle, elle pourrait encorete servir à allumer le feu dans ton cœur. Dieu a pesé tous ses motset encore plus les premiers, afin de nous indiquer clairement sonpropos : Il est éternel, Il n’a ni début, ni fin, comme nous l’avonsdéjà compris. Il est plein d’humour notre Papa céleste. Pour bienexpliquer sa pensée, Il commence le texte par une lettre qui res-semble à un C vu à l’envers. Lisons à ce sujet le premier verset

13.Aucune mention n’est faite dans la Bible sur l’unicité de la Terre dans le Cosmos. Dans tous les cas, considérer que la Terre ait été colonisée par des extra-terrestres, ne résout en rien le problème de fond de la création du premier être vivant, car l’univers a bien dû commencer un jour.

14.Livre de la Genèse chapitre 1 versets 1 à 5.


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du Livre de la genèse, en hébreu15:

Comme l’hébreu se lit de droite à gauche, le lecteur comprendtrès vite que l’Auteur du texte nous invite à ne pas regarder avantle début de la création. Il nous invite comme l’apôtre Pierre, à ac-cepter Son conseil : que t’importe, toi, suis-moi16.

Oui, oublions ce qui s’est passé avant le big-bang, avant la créa-tion, nous ne le comprendrons qu’une fois arrivés au ciel. D’ail-leurs personne ne dit quoi que ce soit de cohérent à ce sujet17. Amon sens, le temps a été créé avec l’univers, un peu comme unboulet qu’on tire derrière soi, qu’on ne peut pas oublier18. Lemystère profond qui se trame sous cette interrogation, se résumedans cette absence d’un premier matin : Dieu se charge de l’éter-nité, de Son Éternité, elle ne nous concerne pas. Pourquoi cher-cher là où personne n’a réussi à ce jour, soyons humbles etconcentrons plutôt notre énergie à d’autres thèmes plus intéres-sants, plus accessibles.

L’absence d’un premier matin, toujours lui, permet aussi d’intro-duire une transition systématique du soir vers le matin, aprèschaque ordre divin imprimé à la matière : Dieu dit que. Si nousexaminons le texte hébreu avec attention, nous découvrons une

15.Au commencement, Dieu créa le ciel et la Terre (Livre de la Genèse chapitre 1 verset 1).

16.Evangile de l’apôtre Jean chapitre 21 versets 22 et 23.17.Les théories relatives à l’avant big-bang sont tellement

fumeuses, qu’il est inutile de les présenter.18.Aussi aberrant que cela puisse paraître, les équations qui

décrivent de façon très rigoureuse la création de l’univers dans la théorie du big-bang, ne font intervenir le temps qu’à partir d’un certain moment, dit temps de Planck. Donc la création du temps dépend de lui-même. Pourtant, c’est la seule façon que nous avons de corréler les résultats expérimentaux modernes avec la théorie... et tout cela est très sérieux. Lire à ce sujet la note 40 à la page 26. Ma Bible est quand même plus simple à comprendre : Dieu dit que...


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transition du désordre (le soir), vers l’ordre (le matin). Ce clind’œil divin n’en est pas un. Il résume toute l’action de notre Créa-teur, toute sa philosophie. La deuxième loi de la thermodyna-mique stipule qu’un système isolé, laissé libre, voit son ordreinterne diminuer19, c’est à dire qu’il se dirige vers le chaos. Afind’éviter toute conclusion trop spirituelle, examinons simplementl’état de la chambre de nos enfants en notre absence. Si les pa-rents s’absentent trop longtemps, on ne peut même plus en fran-chir le seuil...

Cette loi du désordre régit tout l’univers depuis son commence-ment. Elle interdit toute évolution vers un ordre structuré. Rien nepeut naître du néant. Aucune intelligence ne peut apparaître spon-tanément. Toutes ces interdictions ne peuvent être levées que sil’univers n’est pas un système isolé, comme on le perçoit de nosjours. Donc la condition évidente pour une apparition de la vie,est que l’univers ne soit pas isolé, donc que Dieu existe...

Stop, on arrête, car on va bientôt rejoindre le camp des intégristesscientistes, fondamentalistes, théistes... et autres mots en ...iste.Cette loi de l’entropie ne s’oppose en rien à une évolution des es-pèces, sous l’influence d’une sélection naturelle. L’entropien’exclut pas en première approche que la girafe soit une parenteéloignée d’un quelconque quadrupède, à condition qu’on lui enlaisse le temps. Nous en reparlerons, même s’il faut remarquerque l’entropie a une influence dégénérative sur l’information. Parconséquent, elle dégrade le code génétique.

Il faut bien le répéter, on ne peut pas envoyer au pilori des mil-lions de scientifiques, ce serait trop facile. Même si par définitionun scientifique est un menteur, car il lui succédera toujours uncollègue pour l’affubler d’un bonnet d’âne, il faut rester objectif.Toutes les réflexions récentes semblent tendre à valider le scéna-rio du big-bang20. Les modalités exactes divergent d’une école depensée à une autre, les équations et les modèles varient d’un la-boratoire à l’autre. On parle d’espace dilaté, de déformation de

19.Loi de l’entropie.20.Paradoxalement certains scientifiques connus commencent

à en douter...


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l’espace-temps, de géométrie non Euclidienne21, mais tout lemonde assure que l’univers a commencé.

Précisons que dans ce livre, nous ne parlerons guère des diffé-rentes théories scientifiques. Nous n’essayerons pas de les calersur le texte biblique, car elles évoluent très vite. Personne n’estd’accord avec personne et surtout les moyens à mettre en œuvrepour les valider deviennent inaccessibles (un accélérateur de par-ticules22 satellisé autour de la Lune par exemple).

J’ai lu récemment la théorie de la dilatation de l’univers, qui pa-raît séduisante. Mais ce qui m’avait interpellé dans cette étudetrès intéressante, c’était l’âge de l’univers imposé sans aucuneautre réflexion particulière à quinze milliards d’années. Et s’ilétait plus vieux, plus jeune...? Non, son auteur commettait lamême erreur qu’Albert Einstein avec son univers statique23.Pourquoi ne pas introduire la sagesse théologique dans nosrecherches ?

Pourquoi trop de scientifiques sont-ils athées, à vouloir à tout prixdémontrer l’inutilité de Dieu ? Quelle erreur ridicule, alors quetout le monde aurait à gagner à revenir à la pensée d’Isaac New-ton, qui passa autant de temps à étudier la Bible que la science.Pourquoi ne pas non plus admettre deux visions possibles, queseul Dieu saura départager lorsque nous l’embrasserons au ciel :

21.La géométrie Euclidienne, c’est celle de nos cartes de géographie : il n’y a qu’un seul chemin minimum pour aller d’un point à un autre, tous les autres sont plus longs. La géométrie non Euclidienne, induit un espace courbe. Si sa courbure est positive, alors l’univers est fermé et finira par se contracter. Le cas contraire d’une courbure négative induit une expansion infinie. Les observations actuelles dévoilent une courbure très faible. Mais est-ce un phéno-mène d’horizon de perception limité, le même qui face à la mer nous dit que la Terre est plate...?

22.Un accélérateur de particules est une sorte de grande télé-vision qui est souvent refermée sur elle-même, formant ainsi un anneau. Les plus grands ont une circonférence d’une trentaine de kilomètres (CERN à Genève).

23.Lire à ce sujet la note 162 à la page 74.


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soit une terre créée de bout en bout, en six jours ou en quinze mil-liards d’années, peu importe, soit une terre qui s’est finie touteseule, à l’aide de six impulsions, six jours de suite. Le résultat estle même, je suis là, assis à ma table d’écriture, et Jésus-Christ estmort pour mes péchés à la croix.

Nous nous contenterons par conséquent de comprendre commentdérouler le texte biblique en regard de la description scientifiqueacceptée par tous : il y eut un commencement.

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Nous asseyons notre raisonnement sur quatre faits scientifiquesdémontrés et validés expérimentalement, avec toute la modestieque notre science nous impose :

• l’univers tel qu’on le perçoit maintenant

• est fini en taille24,

• est âgé de quinze milliards d’années25;

• le temps dépend de la vitesse à laquelle on se déplace,

• l’espace est déformé par le champ gravitationnel26.

Les théories scientifiques modernes convergent toutes vers leconstat d’un univers fini en taille27 et en temps. Les divergencessur les chiffres importent peu, que l’univers soit grand ou petit, ilreste fini.

L’âge de la Terre vu de nos yeux de terriens pécheurs se compteapparemment en milliards d’années, ne serait-ce que pour autori-ser la création des falaises qui bordent nos mers28. En effet, c’estla création du calcaire, à partir d’un métal, le calcium, qui entraî-na la diminution du taux de gaz carbonique dans l’atmosphère.En figeant ainsi ce gaz à effet de serre, la Terre est passée d’uneatmosphère semblable à celle de vénus, à celle que nous connais-

24.Lire à ce sujet la note 317 à la page 120 et le texte associé.25.L’hypothèse d’un Dieu qui aurait enfoui des dinosaures

pour nous abuser est suffisamment saugrenue pour être éli-minée d’office.


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sons. Ce processus a demandé quelques milliards d’années. Maison doit aussi se souvenir que l’isotope 14 du carbone disparaît ra-pidement29. Comme tous les fossiles en contiennent, qui araison ?

Et puis si je me trompe tant pis. Aussi, cher lecteur je te demandede prendre toutes ces assertions avec modestie. Si cet ouvrage ve-nait à être découvert dans des fouilles archéologiques à venir, jene tiens pas à ce que mes lecteurs du trentième et unième siècleme prennent pour un dément ou un orgueilleux. Je ne tiens pas àme présenter rouge de honte devant un Papa Dieu, qui me présen-tera sans doute une terre créée en six jours de 24 heures selon Sonhorloge à Lui, suivie d’un déluge universel. J’ai peur de décou-vrir au ciel une pile de vidéocassettes, décrivant de façon linéairetout ce que la Bible présente. Non, non et non, je n’affirme plusrien, je tente seulement de réconcilier ce que mes yeux impursperçoivent du monde, ce que mes équations m’expliquent et ceque la Bible me propose. Cette réconciliation me paraît tellementcohérente, que je me dois de la transmettre, car il faut toujours serappeler que six fois l'Éternel Dieu parla, car six fois, ma sciencene sait pas expliquer pourquoi. Oui Papa Dieu pourquoi la terre,pourquoi la création, pourquoi la pluie, pourquoi, pourquoi, pour-quoi... pourquoi m’aimes-tu30?

Reprenons donc le fil de notre pensée en examinant à la loupe ces

26.Pour comprendre ceci imaginons un rayon de lumière qui avance tout droit, c’est à dire selon le chemin le plus court. S’il rencontre une étoile, il est dévié et sa trajectoire s’allonge. Cette assertion d’Einstein fut validée par l’observation de l’éclipse de Soleil de 1916, qui démontra que la lumière d’une étoile connue nous parvenait avec un retard dû à la présence du Soleil. Les résultats ne furent d’ailleurs pas si probants que cela, car les observateurs éli-minèrent volontairement les mesures douteuses, en se retranchant derrière la précision des instruments de mesure. Mais la constance de la vitesse de la lumière, avec son corollaire d’accélération du temps avec la vitesse, fut démontrée par la suite sans aucune équivoque possible.

27.Relire à ce sujet à la page 13 le paragraphe qui traite du sujet du nombre d’étoiles dans l’univers.


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premiers versets de la Genèse. La science officielle, qui a le mé-rite d’exposer pédagogiquement des faits au commun des mor-tels, pensés par quelques milliers d’individus armés de batteriesd’équations incompréhensibles, cette science dit qu’il y a 15 mil-liards d’années, notre univers naissait à partir du néant, à partir derien du tout. Notre Bible confirme cette assertion : au commence-ment31. La Bible ne nous parle pas des leptons, mésons, gluons etautres particules aux noms barbares. Dieu n’a pas écrit avec SaBible, une encyclopédie de toutes les sciences en inspirant sesprophètes rédacteurs. Il nous a simplement transmis l’histoire del’humanité, avec un clin d’œil initial d’une page pour les curieux.

J’insiste lourdement : ne cherchons pas dans le texte biblique cequ’il ne contient pas, contentons nous de comparer son contenufactuel à nos dernières connaissances scientifiques. Six joursnous sont proposés pour la création de l’univers, contre 15 mil-liards d’années. Sur ce point, la controverse est facile à éluder : letemps est relatif. Voilà une centaine d’années qu’Albert Einsteinl’a crié sur tous les toits. Manquant d’être lapidé à ses débuts, in-sulté et ridiculisé, il est maintenant adulé comme une superstar. Ilaurait pu, lui le juif croyant, en profiter pour distribuer des Bibles.Puis, comme l’avaient fait Newton, Pascal et tant d’autres de sesillustres prédécesseurs, il aurait pu replacer son équation génialedans le contexte biblique. Non, il fut soit aveugle, soit muet, maiscroyant en Dieu. Il aurait pu aussi en rajouter à sa modestie habi-tuelle, en lisant le psaume 90 au verset 4 : pour toi, mille annéespassent aussi vite que la journée d’hier ou quelques heures de la

28.Les créationnistes proposent une explication pertinente à ce sujet, qui s’accorde très bien avec le récit biblique.

29.L’isotope 14 du carbone a une demi-période de 6000 ans, ce qui signifie qu’il devrait avoir totalement disparu au bout de 100 000 ans. Or il persiste dans tous les fossiles, charbon et autres restes enfouis.

30.On les aime nos enfants, même quand ils nous font des grosses bêtises, alors on les aime tellement qu’on leur par-donne tout, quitte à les corriger s’ils transgressent l’auto-rité. Il est là l’amour de Dieu pour nous, un amour infini, dont un témoignage a été déposé dans notre cœur, afin d’aimer nos enfants en toute circonstance.

31.Livre de la Genèse chapitre 1 verset 1.


24

nuit32.

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Asseyons-nous maintenant derrière notre Papa Dieu, sur sonscooter céleste, puis observons. La phrase Dieu dit : que... appa-raît six fois, six jours de suite. Facile pour Papa Dieu à la ceintureduquel je m’accroche, tellement Il accélère fort. Il Lui suffit derégler sa vitesse relative vis à vis de la Terre en formation, pourque l’horloge qu’il a emporté avec Lui tourne nettement plus viteque l’horloge qu’il a laissé sur la Terre. Il le dit bien : la Terreétait informe et vide33, on parle bien de la Terre, de notre Terre,où Il oublie sa montre. La Terre n’avait ni forme, ni contenu. Ellepouvait donc se résumer à quelques particules élémentaires dis-persées dans un océan d’énergie, qui quelques centaines de mil-liers d’années plus tard se transformeraient en notre galaxie, puisen notre Soleil, puis en notre planète... puis en mon nombril !

Le premier jour que se passe-t-il ? Papa Dieu arrête son scooter.Son Esprit... se déplace au-dessus des eaux34. Je ne vois rien dutout, et pour cause, il n’y a rien à voir car rien n’existe. Je me de-mande d’ailleurs, si j’aurais pu venir ici, sans m’accrocher ferme-ment à mon Papa Dieu. Il me fait un clin d’œil complice, puis,comme pour mieux préparer Son travail, Il observe les ténèbresà la surface de l’abîme. Enfin Il dit : Que la lumière soit et la lu-mière apparaît35. Moi, je ne vois pas grand chose. Il me dit quecette lumière, c’est de l’énergie tellement forte, que je suis inca-pable de la percevoir. Il m’explique que parmi toute cette énergie,les éléments qui formeront la Terre, puis mon nombril sont encours de formation. Je veux bien le croire...

Où en est-on, avec notre belle théorie du big-bang ? Au début, iln’y avait pas de matière, rien que de l’énergie. Sa concentrationétait telle qu’aucune lumière ne sortait. La lumière qui apparaîtdans la Bible correspond à la phase d’inflation de l’univers. Elle

32.Recueil de chant des Psaumes chapitre 90 verset 4.33.Livre de la Genèse chapitre 1 verset 2.34.Livre de la Genèse chapitre 1 verset 2.35.Livre de la Genèse chapitre 1 verset 3.


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est très courte et se traduit par l’apparition de la force de gravita-tion. En effet, jusqu’alors seules deux forces existaient, les inte-ractions faible et forte36. On pourrait spéculer sur ce point, maisà cet instant précis, Dieu claque des doigts avec une précisiontelle, que s’il s’était trompé, on ne serait pas présent pour respirer.

L’intervention divine permet de libérer l’énergie de la « soupeprimitive», qui n’est autre que de la lumière. Ce terme« scientifique » de soupe signifie qu’on n’y comprend pas grandchose, il est à rapprocher du mot informe (ou désolation) du pre-mier verset de la Genèse, qui se prononce tohu-bohu en hébreu37.J’avoue qu’il faut avoir la foi38 pour croire en la science mo-derne. La Bible m’offre en revanche une certitude, celle d’être ai-mé...

Les expériences scientifiques actuelles permettent de remontertrès loin dans le temps. Elles consistent par exemple à placer dela matière au cœur de très gros aimants, puis à tirer dessus avecdes lasers très puissants. La matière chauffe immédiatement, at-teint des températures colossales, tout comme la pression. Bon,tout cela ne dure pas très longtemps, mais en bourrant les aimantsd’instruments de mesure, on sait comparer les résultats descalculs théoriques à l’observation.

Les modèles avancés par nos physiciens sont cohérents jusqu’àun instant précis où ils ne collent plus à la réalité expérimentale,c’est le temps de Planck39. Avant cet instant, qui s’écrit en pla-çant quarante trois zéros à droite de la virgule40, même le tempsn’est plus défini par les équations41. Les quatre forces élémen-taires sont alors toutes regroupées en une seule. Il se passe

36.Les quatre forces élémentaires sont : gravitationnelle (qui nous fait tomber vers la Terre), électromagnétique (les aimants), nucléaire faible et nucléaire forte (à l’intérieur de l’atome).

37.Plus précisément tohou wavohou.38.La foi au sens biblique du terme est une ferme assurance

des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas (Lettre de l’apôtre Paul aux hébreux chapitre 11 verset 1), tandis que la foi au sens scientifique relève du doute le plus total.


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quelque chose de bien particulier à cet instant particulier : cettesuper-force initiale se scinde, le processus de création de l’uni-vers est parti. C’est exactement ce que fait notre Seigneur, Dieudit : Que la lumière42 soit et la lumière fut43, comme le demandel’apparition de l’énergie de cohésion

Finalement, la première action divine consiste à mettre tout lemonde d’accord : Dieu initie l’expansion de l’univers. En fait sitout le monde s’accorde sur le scénario du big-bang à partir de lapériode inflationniste, il y a presque autant de chapelles que d’in-dividus pour la période précédente. C’est un peu comme si onn’avait pas accès à l’information, que tout était effacé avant.Tiens donc, le temps n’aurait-il pas commencé à cette époque ?Personne ne peut trancher sur ce point, car nos installations expé-rimentales ne servent plus à rien, elles sont trop petites pour pou-voir valider une quelconque prédiction.

Si nous résumons maintenant cette première étape, nous décou-vrons un univers informe et vide, auquel nous ne comprenonsrien, que personne ne sait modéliser avec rigueur, car aucune ex-périence ne peut départager les différentes interprétations deséquations. De ce rien initial, naît un amas d’énergie, que la Bibledécrit comme une lumière. Dieu sépara la lumière d’avec les té-nèbres44, c’est à dire qu’il laissa l’énergie se mouvoir dans cevide initial.

Ensuite, Papa Dieu me dit : au dodo, on a assez travaillé. Il fautdire qu’il s’était bien concentré pour en arriver là. Je n’avais pasle droit de le déranger, car tout cela s’est passé en quelques frac-tions de secondes. Mais les vitesses de toutes ces particules

39.Il faut noter à ce sujet que la Bible fait apparaître le temps au premier soir, puisqu’il n’existe pas de premier matin. On pourrait même conclure que l’espace apparaît le deu-xième jour, avec la création de la matière... à voire !

40.ce qui s’écrit 0,000........001s, c’est à dire pas grand chose.41.Relire à ce sujet la note 18 à la page 18.42.Par respect avec l’hébreu, il serait plus judicieux de tra-

duire le mot lumière avec radiation.43.Livre de la Genèse chapitre 1 verset 3.44.Livre de la Genèse chapitre 1 verset 4.


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étaient tellement grandes, que pour nous cela dura un jour com-plet.

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Qui dit que la Bible ne s’accorde pas à la science ? Qui voit unequelconque manipulation dans cet exposé ? Tout est cohérent,tout est limpide. Il y eut un commencement, que tout le mondes’accorde à décrire comme explosif. Et ce commencement, nousne savons pas le décrire. Alors, ne demandons pas à la Bible dedonner la solution aux équations qui divisent le monde scienti-fique. Attendons d’être au ciel pour les résoudre...

Dieu a déclenché au premier jour un processus, qui s’est mis àévoluer tout seul, sans Lui, ou presque... C’est un peu comme s’ilavait lancé une boule, qui sur sa lancée aurait semé des graines defleurs. Elle est là la méthode divine de la création. Pourquoi toutgérer, pourquoi se mêler de tout45. Notre Seigneur se contente del’impulsion initiale, Il n’intervient que de façon parcimonieuse,seulement lorsque cela est nécessaire. Il le fera six fois, en sixjours ; ensuite Il ira se reposer. Les scientifiques athées nommentcette impulsion : hasard46.

Ce mode de fonctionnement, Il le reprendra lorsqu’Il viendra surTerre, en la personne de Jésus-Christ. Il initiera un mouvement defond, dans une toute petite région, la Galilée, qui n’intéresse pasdu tout la Rome de l’époque. Après avoir affirmé Sa divinité sansaucune équivoque, Il laissera douze disciples, bien mal en pointd’ailleurs, pour créer Son église. Cela Lui coûtera des trous dansles pieds, dans les mains et au ventre, mais Il ne s’en mêlera plusde façon directe, au moins en apparence.

45.Mon propos n’est pas ici de trancher entre l’obsession de la souveraineté des calvinistes et un libéralisme théolo-gique outrancier. Je me contente d’émettre une opinion, qui peut être fausse, relire à ce sujet le paragraphe corres-pondant à la page 20.

46.Lire au sujet de l’étymologie du mot hasard, la note 531 à la page 223.


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Oui, la méthode divine pour agir sur le monde peut se résumer àla parabole de la graine de moutarde : le Royaume de Dieu res-semble à une graine de moutarde. Quand on la sème dans laterre, c’est la plus petite de toutes les graines du monde. Mais en-suite, elle pousse et elle devient la plus grande de toutes lesplantes. Elle a des branches si grandes que les oiseaux peuventfaire leurs nids sous son ombre47.

Le Seigneur de nos vies nous demande d’être un lieu de repos, unexemple à suivre. Il ne nous demande pas de moraliser le monde,Il refuse que nous employions des baïonnettes pour christianiserle monde, Il refuse que nous sanctionnions nos compatriotes,comme le faisait Calvin à Genève, en pensant au salut des âmesperdues.

Dieu nous demande simplement de semer, comme Il l’a toujoursfait, Il nous demande de montrer l’exemple, de donner l’impul-sion initiale, de produire la lumière par nos actions. C’est tout, etc’est déjà bien assez comme ça !

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Le deuxième jour se lève, je me réveille, un peu courbaturé par laselle du scooter céleste et que vois-je ? Des particules de toutessortes. Qu’elles sont belles, j’ai même le droit de les nommer.Alors celle-là c’est un gluon, l’autre en face un méson et puiscelle qui vient de passer à toute vitesse, je l’appelle quark. MonPapa Dieu est déjà au travail, quel courageux ! Il recommence àparler comme hier, mais je dois me taire, car Il est bien concentré.Il dit : qu’il y ait une étendue entre les eaux, et qu’elle sépare leseaux d’avec les eaux48.

Alors ça, Il crée les atomes49, ces constituants élémentaires detoute matière? Cela ne fait qu’une seule seconde que mon universexiste, même si ma montre a déjà presque fait quatre tours de qua-drant50. La matière apparaît déjà au milieu d’un flash aveuglant.Je vois passer devant moi à toute vitesse des particules, que je

47.Evangile de l’apôtre Marc chapitre 4 verset 31.48.Livre de la Genèse chapitre 1 verset 6.


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n’arrive même à compter, tellement il y en a. En plus, il fait trèschaud, très très chaud51.

Bon, maintenant que Papa Dieu est un peu moins concentré, jepeux Lui poser ma question : mon nombril, où est-il, existe-t-ildéjà ? Il me répond avec une assurance déconcertante d’ouvrirma Bible : mon nombril que je vois a été fait à partir de chosesqu’on ne voit pas52. En cherchant bien, je verrais bien dans cetteaffirmation, la description de l’atome, partie indivisible de toutematière. Mais cette interprétation reste personnelle, n’en faisonspas une base dogmatique.

Maintenant on a tout notre temps, trois cent mille ans, si jecompte bien, pour que ces atomes refroidissent un peu pour pou-voir donner naissance à des étoiles. Il faut dire qu’il faisait telle-ment chaud, que je me trompe en alignant les zéros sur ma feuille.Je dois écrire un, suivi d’une trentaine de zéros pour décrire latempérature qu’il faisait le premier soir (1 000.......0 000°C).Maintenant, il ne fait plus qu’un million de degrés (1 000 000°C),c’est déjà mieux.

Mais on doit partir. Papa Dieu accélère à fond sur son scooter cé-leste, car Il n’a prévu qu’une seule journée sur son horloge per-sonnelle, tandis que l’univers, lui, va tranquillement se refroidirdurant trois cent mille ans. Alors je m’endors, j’ai trouvé une po-sition confortable, derrière mon Papa Dieu. Il est gentil, Il m’afait un peu de place derrière Lui.

J’en profite, avant de m’endormir, pour relire le cours tristementsérieux que je suivais à l’université. Jusqu’à ce matin, les photonsétaient continuellement émis et absorbés par les particules envi-ronnantes. La formation de ces atomes s’accompagne du décou-

49.Un atome est le plus petit constituant de la matière qu’on sache « toucher», les particules qui le constituent ne peuvent être appréhendées que par leurs effets, la physique qui régit les particules constituant l’atome s’appelle phy-sique quantique.

50.Soit deux jours.51.La Bible ne le mentionne pas.52.Lettre de l’apôtre Paul aux hébreux chapitre 11 verset 3.


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plage entre les photons et la matière : les photons cessentd'interagir avec la matière et peuvent enfin traverser l'Universsans obstacle. L'Univers devient subitement transparent. Cerayonnement provenant de tout point de l'espace, détecté pour lapremière fois en 196553, constitue le fameux «rayonnementfossile54 » de l'Univers ou rayonnement de fond du ciel, vestigeindiscutable à nos yeux du big-bang.

Je préfère encore lire ma Bible, c’est plus facile à comprendrequand même. Dieu dit que et il se passe quelque chose. Au fait,la lumière n’est pas Dieu, même s’il m’a dit qu’il était la lumièrede ma vie55. Dieu n’est pas logé dans chacun des atomes que jeviens de voir passer. Il est Lui, Son nom, c’est «Je Suis», qu’onprononce Yavé. Ceux qui disent que dieu est dans une fleur, unevache, pourquoi pas un immeuble, adorent plusieurs dieux. Lemien est unique, Il est Le seul vrai Dieu, c’est la Bible qui le dit.

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C’est cool cette deuxième nuit de voyage, car Papa Dieu est toutdétendu, Il n’est pas absorbé comme hier. Il faut dire qu’il étaittellement occupé par ses interventions, que s’Il se trompait entreson horloge et l’horloge locale, tout ratait. Maintenant Il a troiscent mille ans à parcourir en une seule journée. C’est un peu plusfacile, car on a tout le temps de viser correctement la cible spatio-temporelle.

53.Relire à ce sujet la note 11 à la page 15.54.La fréquence des signaux célestes se mesure en tempéra-

ture équivalente au rayonnement d’un corps noir. La tem-pérature du bruit de fond cosmique est de trois degrés Kelvin et demi, ce qui correspond à environ 800MHz. Ce signal est donc situé dans la bande haute des fréquences de télédiffusion. Il faut noter que les créationnistes donnent une autre explication très pertinente.

55.Ce point très important d’analyse du texte sera détaillé au chapitre “Comment, de quoi Dieu est-Il fait ?” à la page 95, afin de mettre en garde le lecteur contre tout rap-prochement involontaire entre l’enseignement biblique et les théories sulfureuses du nouvel âge.


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Je me réveille, nous sommes arrivés au matin du troisième jour.Mon Papa Dieu s’est encore mis au travail de bonne heure. Il fautdire qu’aujourd’hui, Il a beaucoup de travail à faire, mais c’estnettement moins stressant qu’hier.

Mon Papa Dieu dit : que les eaux qui sont au-dessous du ciel serassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ain-si56.

Si je reprends mes livres de cours, je rapproche cette parole del’ère stellaire qui arrive lorsque l’univers, créé avant-hier, s’estrefroidi à quatre mille degrés. C’est encore chaud, mais mainte-nant qu’il a trois cent mille ans d’âge, les atomes apparus dès ledeuxième jour, peuvent se regrouper sous la forme de galaxies.Ma Bible me présente cet acte de création de façon très explicite :Lui seul étend les cieux et Il marche sur les vagues de la mer. Ilcrée les groupes d’étoiles: la Grande Ourse, Orion, les Pléiadeset les étoiles du Sud. Il fait des choses extraordinaires, personnene peut les comprendre. Ses actions magnifiques, personne nepeut les compter57.

C’est pourquoi Papa Dieu appela le sec terre et Il appela l’amasdes eaux mers. Dieu vit que cela était bon58. Chouette, Il vient decréer mon Soleil et ma Terre. Quoi, Il me dit que non, avec unlarge sourire : le Soleil n’existe pas encore, mais la Terre si. Bon,lorsque je l’interroge, Il me dit qu’Il a laissé là une énigme pourles générations futures. Il ne m’en révélera la solution que lorsquej’arriverai au ciel59. En tous les cas, le temps est passé très vite àl’horloge de l’univers, quatorze milliards d’années en quelquesheures pour nous.

En attendant, Dieu dit : que la Terre produise de la verdure, del’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant dufruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la Terre.Et cela fut ainsi60. Vu de mon siège arrière du scooter céleste,

56.Livre de la Genèse chapitre 1 verset 9.57.Livre de Job chapitre 9 versets 8 à 10.58.Livre de la Genèse chapitre 1 versets 10.59.Lire à ce sujet la note 394 à la page 157.


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tout cela me convient, car je vois une Terre, avec des arbres et lalumière créée hier matin l’éclairer. Donc les arbres peuvent fleu-rir, se développer, donner des fruits... Mais il n’y a pas d’animalencore pour les manger.

Il continue, mon Papa Dieu à parler. Il faut dire qu’il est très ba-vard aujourd’hui. La Terre produisit de la verdure, de l’herbeportant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant dufruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit quecela était bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut letroisième jour61.

Ouf, tout ce travail est fini, maintenant on va pouvoir aller dor-mir. Mais une question me travaille encore : comment mon PapaDieu a-t-Il pu faire tout cela en si peu de temps. Il a parcouru ainsiquatorze milliards d’années en une seule journée ! Ah oui, c’estvrai, Il a ajusté la vitesse de son scooter céleste, pour que son hor-loge personnelle aille nettement moins vite que l’horloge del’univers. Après-tout, Il a le droit, puisque c’est Lui qui a créétout ça.

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Mais avant de dormir, je Lui repose une dernière question : pour-quoi se fatiguer autant, alors qu’il aurait pu se contenter de laisserla Terre se couvrir toute seule d’arbres62. Sa réponse m’inter-

60.Livre de la Genèse chapitre 1 versets 11.61.Livre de la Genèse chapitre 1 versets 12 à 13.62.Une expérience, réalisée par Stanley Miller et Harold

Urey, mit en évidence en 1953 la possibilité de créer des acides aminés, à partir d’ammoniac, de méthane, de vapeur d’eau et d’hydrogène, en les ionisant par des arcs à haute tension (ambiance supposée à la surface de la terre à ses débuts). Malheureusement, ces molécules élémentaires pouvant participer à la création de la vie, n’ont jamais réussi à induire spontanément des protéines, qui elles sup-portent la vie. Carl Sagan, qui prédit à l’époque la présence d’humanoïdes dans tout l’univers, en fut pour ses frais : aucune vie n’est jamais apparue dans un bocal (soit aucune forme de matière pouvant se reproduire spontanément).


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pelle, elle me rappelle mes cours de statistiques. Il me montre enquelques lignes, que le temps requis pour qu’une seule bactérieapparaisse sur la Terre est de vingt milliards d’années63. Donc ilaurait fallu encore beaucoup plus de temps à la Terre pour se cou-vrir de vrais arbres, à la condition supplémentaire qu’aucune mé-téorite ne vienne la percuter. Et puisque je veux rapporter unepreuve certaine de l’intervention divine dans la création de laTerre, Papa Dieu me montre que toutes ces plantes sont réaliséesautour de la même structure chimique. Les informations qui per-mettent de les réaliser sont contenues dans une chaîne que meslivres nomment acide désoxyribonucléique (ADN). C’est un peucomme une carte d’identité biologique, lisible par chaque objetvivant, qui indique son espèce, sa provenance, ses possibilités decroisement...

OUI, toutes les plantes sont basées sur les mêmes briques élé-mentaires, un peu comme les jeux de Meccano@ ou de [email protected] utilisent des combinaisons des trois atomes, carbone, oxy-gène et hydrogène. Les molécules chimiques obtenues formentainsi les corps mous, les corps durs, les tiges, les feuilles... En ra-joutant à ces trois atomes élémentaires d’autres éléments en plusou moins grandes quantités, un peu comme on aurait salé unesoupe, on obtient des couleurs, des odeurs, des formes diffé-rentes... C’est tellement simple, tellement beau, que tout cela nepeut pas avoir été créé seul. Si je vide en vrac durant quinze mil-liards d’années ma boîte de Lego@ sur le tapis de ma salle dejeux, jamais je ne verrai mes briques s’empiler seules, pour for-mer un beau château. Même si je secoue un peu le tapis pour aug-menter mes chances. Trop facile comme comparaison il estvrai..., mais je n’arrive pas à la retirer de mon cerveau cartésien !

Bon, ce n’est pas qu’Il soit pressé mon Papa Dieu, mais Il veutlaisser une énigme aux hommes, en leur disant que leur tout petit

63.Des calculs statistiques récents montrent très sérieusement qu’il faudrait vingt milliards d’années pour qu’une seule bactérie apparaisse de façon spontanée. Nous verrons que la vie est apparue sur Terre immédiatement après son refroidissement, donc sans aucune chance que le hasard s’en soit mêlé.


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dieu, qu’ils prénomment hasard n’existe pas. Il a donc décidé defaire pousser des plantes sur la Terre, dès qu’elle s’est refroidie,c’est à dire environ deux milliards d’années après Sa création.Moi, je me souviens de mes livres qui me parlent des cyanobac-téries du précambrien (équivalent d’algues végétales). Cesmêmes ouvrages me décrivent sans plus d’état d’âme l’apparitionde la vie animale, au travers des schistes de Burgess (Canada) oud’Ediacara (Australie). Ces apparitions du vivant constituent devéritables énigmes, car elles arrivent beaucoup trop tôt et sans au-cune forme intermédiaire64.

C’est un clin d’œil que Dieu nous propose pour rappeler aux gé-nérations futures, que c’est Lui qui a créé la Terre et pas le toutpetit dieu hasard. On peut aussi entendre que l’horloger créateurde l’horloge, nous dit que nous n’avons pas encore tout compris,que les modèles scientifiques actuels sont incomplets, que nouscomprendrons plus tard... au ciel !

Sur ce, bonne nuit, moi je suis rassuré, j’ai vu les fleurs, lesarbres, les cactus, les algues pousser, baignés par une lumièredouce et agréable. Mon Papa Dieu repart, pendant que moi jedors. Je peux déjà compter les étoiles dans le ciel, ce qui me ras-sure.

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Nous voici au début du quatrième jour. Si je regarde l’horloge del’univers, je constate que nous en sommes à six cent millionsd’années avant que Papa Dieu ne vienne sur Terre en la personnede Jésus-Christ. Il s’est d’ailleurs remis à parler, mon Papa Dieudit : qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour sépa-

64.En tant que scientifique on a le droit de dire clairement non à l’évolution sur ce sujet, car l’apparition de la vie sans forme intermédiaire et beaucoup trop tôt est une superche-rie. Les scientifiques athées honnêtes avouent ne rien avoir à se mettre sous la dent en remplacement de leurs idées floues. Ils justifient leurs assertions en disant que puisque nous existons et qu’il n’y a pas d’autre solution, alors ils ont raison...! Il faut aussi noter que l’âge donné à ces fos-siles reste une interprétation évolutionniste.


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rer le jour d’avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquerles époques, les jours et les années ; et qu’ils servent de lumi-naires dans l’étendue du ciel, pour éclairer la Terre. Et cela futainsi. Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand lumi-naire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour prési-der à la nuit ; Il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça dans l’étenduedu ciel, pour éclairer la Terre, pour présider au jour et à la nuit,et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres. Dieu vit que celaétait bon65.

Je suis content, le Soleil et la Lune sont enfin créés. Je chante àPapa Dieu : le jour est à toi, la nuit est à toi, toi qui as créé laLune et le Soleil66; et Lui me répond gentiment : chantez Salouange, Soleil et Lune, chantez Sa louange, toutes les étoiles delumière67! Il est amusant de noter que la lune s’éloigne de la terrerégulièrement, en raison de son accélération par les marées ter-restres, qui induit un ralentissement de la terre. L’origine de lalune est même très incertaine, car il y a quelques milliards d’an-nées, son orbite aurait dû descendre en dessous de la limite deRoche, provoquant sa destruction.

Un jour de retard pour créer le Soleil et la Lune, ce n’est pasgrand chose, mais ça Lui a pris une journée complète à mon PapaDieu. Avant de retourner au lit, Il dit de nouveau : il y eut un soir,et il y eut un matin, ce fut le quatrième jour68. Il est gentil monPapa Dieu, souvent le soir après avoir travaillé, Il me dit qu’Il estcontent de Lui, Il voit que cela était bon69. Bonne nuit, on reparten douceur pour arriver à moins six cent millions d’années avantJésus-Christ70.

Alors là, ce cinquième jour, qu’est ce qu’on s’amuse. C’est lepied intégral, mon Papa Dieu s’amuse à créer toutes sortes d’ani-maux, tous mignons, tous beaux. Pour y arriver, quel bavard, Il a

65.Livre de la Genèse chapitre 1 versets 14 à 18.66.Recueil de chants des Psaumes chapitre 74 verset 16.67.Recueil de chants des Psaumes chapitre 148 verset 3.68.Livre de la Genèse chapitre 1 versets 19.69.Livre de la Genèse chapitre 1 versets 10, 12, 18, 21, 25 &

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encore été obligé de dire que les eaux produisent en abondancedes animaux vivants et que des oiseaux volent71 sur la Terre versl’étendue du ciel. Mon Papa Dieu créa les grands poissons72 ettous les animaux vivants qui rampent et que les eaux produisirenten abondance selon leur espèce ; Il créa aussi tout oiseau ailé se-lon son espèce. Mon Papa Dieu vit que cela était bon. Mon PapaDieu les bénit, en disant : soyez féconds, multipliez et remplissezles eaux des mers ; et que les oiseaux multiplient sur la Terre.Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le cinquièmejour73.

Je vois des poissons dans la mer et des oiseaux sur la Terre... Boncertains sont un peu laids, voir franchement repoussants, commeces gros dinosaures, avec leurs grandes dents. Par contre je nevois pas de tigre, ni de singe. Aucun mammifère, rien que des oi-seaux. En fait, ces gros dinosaures, ils ne savent pondre que desœufs74. Ils ressemblent à de gros lézards pour certains et à degrosses poules pour d’autres ! C’est bien ce que dit mon livred’histoire, non ? Ces dinosaures75 sont arrivés bien avant lesgrands mammifères76, puis ils ont disparu en partie77. Alors pource thème de la disparition, je dormais. Comme en plus ça n’estpas écrit dans ma Bible, ça ne m’intéresse pas ! Je laisse à certainsl’idée de croire que c’est une météorite géante qui les tua tous ily a très longtemps78 et à d’autres que c’est une épidémie degrippe aviaire il y a 4 mille ans79...

Ce débat stérile ne m’intéresse pas, car j’ai tout vu depuis le siègearrière du scooter céleste de mon Papa Dieu ! Je sais bien quec’est Lui qui a créé tout cela. Surtout lorsque je vois que les sque-

70.On peut aussi remarquer le verbe hébreu «créer», ou plutôt faire, utilisé ici n’est pas le même qu’aux jours précédents (verbe bara). Ici, au quatrième jour, il faudrait traduire créer, par faire apparaître. On peut alors penser que la terre était entourée d’une couche de nuages, comme la planète Vénus. Dieu a alors soufflé sur les nuages, pour que les étoiles et le soleil deviennent visibles. Cette idée est en parfait accord avec la science dite officielle. D’un point de vue biblique, on comprend que la genèse a été écrite pour expliquer la création à des hommes situés sur la terre.

71.Les ptérosauriens correspondent aux dinosaures volants.


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lettes de tous les animaux vertébrés ont la même structure. Ilscontiennent une armature centrale, des membres supérieurs et in-férieurs, ainsi qu’une tête. Ce n’est pas si bête de regrouper leurcerveau dans une boîte fermée, qui s’appelle le crâne. Car lescrabes, ont un cerveau réparti dans leurs membres, caché par leurcarapace. Il faut dire que les moustiques, avec le peu de neuronesdont ils disposent, ressemblent plus à des automates doués d’in-telligence, qu’à des êtres surdoués. Pourtant ils savent apprendre,car lorsqu’on veut les écraser, si on les rate au premier coup, alorsils esquivent nos agressions suivantes : intelligence cachée oubien auto-apprentissage ?

Tout ça Lui prend du temps à Papa Dieu, c’est que Sa cinquièmejournée, Il l’étale sur presque six cent millions d’années de laTerre ; c’est vraiment très long. Maintenant au lit, car le dernierjour est le plus beau, Il va créer l’homme, c’est à dire mon arrière,arrière, arrière... grand-père et mon arrière, arrière, arrière...grand-mère.

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On arrive au bout de ce long voyage de quinze milliards d’an-nées. Mais on n’a pas encore garé notre scooter céleste. C’estqu’il faut encore accélérer le temps, pour caser tout cela en uneseule journée. Papa Dieu dit : que la Terre produise des animauxvivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux

72.Il faut faire attention dans les traductions des premiers ver-sets de la Genèse, car les auteurs prennent souvent une liberté, afin d’adapter le texte à des animaux modernes. Le terme grands poissons est souvent traduit par monstres marins, animaux qui rampent par animaux qui se meuvent. Rappelons que les dinosaures sont apparentés selon la cambrure de leur os pubien, soit à des oiseaux, soit à des lézards.

73.Livre de la Genèse chapitre 1 versets 20 à 23.74.Il semble établi que les dinosaures pondaient des œufs et

même les couvaient, comme le fossile d'Oviraptor, mis à jour en 1995 dans le désert de Gobi, en posture de couvai-son sur des œufs. Cette habitude de couvaison est un indice de plus de la parenté des dinosaures avec les oiseaux.


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terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi. Dieu fit les ani-maux de la Terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce ettous les reptiles de la Terre selon leur espèce. Dieu vit que celaétait bon80.

Ouah, tous ces animaux, comme ils sont beaux ! C’est que lesmammifères sont apparus maintenant. Ils ont d’ailleurs exacte-ment la même structure interne, que les vertébrés précédents. Ilsutilisent le même ADN que les plantes, qui est la base de codagegénétique de tout le vivant. La chaîne d’ADN a la propriété de sereproduire en se coupant en deux durant les mécanismes de fé-condation, puis de se recoller avec les informations issues dupapa et de la maman. Ce mécanisme permet une adaptation desespèces à leur milieu, une sélection naturelle des plus faibles etaussi une diversification des espèces81.

Mais ce même mécanisme est verrouillé, car il interdit la repro-duction entre espèces différentes. Un lézard, ne pourra pas se re-produire avec un crocodile, pas plus qu’une vache avec un zèbre.D’ailleurs, on n’a pas encore vu de mouche se transformer enabeille. Si les mouches savent changer de couleur pour s’adapterà leur environnement, elles restent des mouches. D’ailleurs, monPapa Dieu m’a dit de ne pas toucher à l’ADN. Il l’a même écritdans ma Bible : tu ne sèmeras point dans ta vigne diverses se-

75.Les dinosaures sont souvent classés dans la catégorie des lézards, il faudrait explorer tout le sens profond des mots hébreux : grands poissons, oiseaux ailés et animaux qui rampent, afin de réfléchir à la possibilité d’intégrer les dinosaures dans une catégorie ou une autre. En effet, il existe des dinosaures volants, amphibies, terrestres... Ils se distinguent des reptiles actuels par la position de leurs membres, plus ou moins ramenés sous le corps à la manière des oiseaux et des mammifères, plutôt que dispo-sés latéralement comme chez les animaux rampants modernes, les crocodiles, lézards, tortues...

76.Proposer une apparition des dinosaures au cinquième jour me semble tout à fait légitime, même si certains petits mammifères ont dû exister à cette époque (la Bible semble mentionner leur création le jour suivant).

77.Leurs descendants sont les lézards, crocodiles, alligators...


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mences, de peur que tu ne jouisses, ni du produit de ce que tu au-ras semé, ni du produit de la vigne82. Cette interdiction est trèsforte, elle prohibe toute manipulation génétique, car seul l'ÉternelDieu dispose de la vie.

En voyant ces animaux, je me mets à penser à ce veinard d’Adam,qui aura le droit de tous les nommer chacun l’un après l’autre83.Ils sont comiques ces grands singes, ils marchent presque debout.Ils sont apparus à la fin du travail de mon Papa Dieu. On diraitdes hommes, quoique un peu trop velus. Ils ressemblent même unpeu trop à des singes. Je Le questionne, mais Il me répond qu’ilsn’ont pas d’Esprit pour les relier à Dieu, c’est à dire à Lui, pasplus que les plantes d’ailleurs84.

Il est drôlement fort mon Papa Dieu. Il a tout fait comme dansmes livres de classe : les plantes, les animaux des mers, les oi-seaux, les mammifères. Comme Il a dit qu’ils devaient se multi-plier85, évidemment, il y en a quelques un qui ont mangé lesautres, d’autres dont le cou s’est allongé, car ils sont partis troploin, là où il y avait moins à manger. Mais bon, c’est son plan àPapa Dieu : Il donne l’impulsion initiale, puis Il laisse faire. Laperfection de Sa création réside à mon sens dans le fait qu’elle estautonome. Je reste toujours émerveillé de voir une plaie se cica-triser seule, un enfant naître à partir de deux graines microsco-piques... Après tout, son objectif, c’est l’homme, lui Il lepréservera quoi qu’il arrive, même s’il fait trop de bêtises. Mais

78.Les dinosaures sont apparus il y a 230 millions d’années, au début du trias supérieur, et ont disparu à la fin du cré-tacé, il y a 65 millions d’années.

79.Les dinosaures avaient un sang froid, mais certains semblent avoir été équipés d’un mécanisme de régulation thermique (Stégosaure), qui évoque la circulation d’un sang chaud. Un changement climatique, comme une gla-ciation aurait donc pu les anéantir, mais il reste surprenant que des dinosaures aient été retrouvés en Antarctique (voir la note 99 à la page 45).

80.Livre de la Genèse chapitre 1 versets 24 à 25.81.Lire à ce sujet la notion de reproduction du vivant, qui est

mentionnée dès le début dans la Bible : Livre de la Genèse chapitre 1 versets 11, 22 & 28.


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ça c’est une autre histoire.

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On y arrive à l’homme, nous y voilà. Mais maintenant, le scootercéleste est arrêté. Papa Dieu en profite pour caler son horloge surcelle de la Terre. Nous en sommes à un peu moins de quatre milleans avant Lui, heu pardon, avant Jésus-Christ.

Il dit : faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance,et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel,sur le bétail, sur toute la Terre, et sur tous les reptiles quirampent sur la Terre. Papa Dieu créa l’homme à Son image, Il lecréa à l’image de Dieu, Il créa l’homme et la femme. Papa Dieules bénit, et Dieu leur dit : soyez féconds, multipliez, remplissezla Terre, assujettissez-la et dominez sur les poissons de la mer,sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se meut sur la Terre.Et Papa Dieu dit : voici, je vous donne toute herbe portant de lasemence et qui est à la surface de toute la Terre et tout arbreayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence : ce seravotre nourriture. Et à tout animal de la Terre, à tout oiseau duciel, et à tout ce qui se meut sur la Terre, ayant en soi un soufflede vie, je donne toute herbe verte pour nourriture86. Et cela futainsi87.

82.Livre de la loi du Deutéronome chapitre 22 verset 9, ce verset est traduit dans certaines versions littérales : tu ne toucheras pas à la semence, ce qui prohibe toute manipula-tion génétique. Je préfère à ce sujet, en tant que scienti-fique chrétien, appliquer le principe de précaution aux manipulations génétiques en les refusant en bloc. En effet, si elles pourraient servir le bien de l’humanité en créant des plantes résistantes aux maladies, elles seront inévita-blement dévoyées par certains, de leur but généreux. En stérilisant par exemple les graines hybrides récoltées, les fournisseurs de semences s’accaparent ainsi nos estomacs, en imposant aux agriculteurs de leur racheter chaque année des semences, au lieu d’en garder d’une année sur l’autre.

83.Livre de la Genèse chapitre 2 versets 20.84.Voir la note 107 à la page 48.85.Livre de la Genèse chapitre 1 verset 22.


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Bon on notera que l’homme est pour l’instant caché dans un jar-din88 surveillé par des anges très forts. Il faut dire qu’à l’exté-rieur, il y a de drôles de types pas bien engageants. Vous voussouvenez, ces bonshommes à l’allure médiévale, bref les Cro-Magnon, les Néanderthals89 quoi. C’est qu’ils existaient eux àcette époque, même que certains scientifiques, avec leur tout petitdieu hasard, les prendront pour nos grands parents, beurk !

Voilà, ça y est tout est accompli, le travail est terminé. Papa Dieuvit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il yeut un soir et il y eut un matin : ce fut le sixième jour90.

Maintenant on peut se reposer. Papa Dieu acheva au septièmejour Son œuvre, qu’il avait faite : et Il se reposa au septième jourde toute Son œuvre, qu’il avait faite. Papa Dieu bénit le septièmejour et Il le sanctifia, parce qu’en ce jour, Il se reposa de touteSon œuvre qu’il avait créée91.

86.Ce texte signifierait que les animaux étaient végétariens au début. En poussant jusqu’à l’absurde le raisonnement biblique, on peut même dire que les carnassiers apparurent après la déchéance dans le jardin d’Eden, c’est à dire il y a environ six mille ans. Cette analyse semble incompatible avec les théories actuelles, quoiqu’on n’ai pas trouvé de restes de viande à l’intérieur des animaux fossilisés. La séparation carnassiers/végétariens est liée à leur dentition. En raccrochant nos connaissances au scénario biblique, qui sera étoffé plus loin, il n’y a en fait pas d’incohérence au sein de la Bible. Car il est raisonnable de croire que les car-nassiers ont été végétariens un temps. Les animaux conge-lés, retrouvés dans les banquises, l’ont été au moment du déluge, donc après l’apparition du péché et de la mort sur Terre. Bon, on peut toujours se demander pourquoi Dieu aurait créé des dents incapables à la mastication de l’herbe... Je préfère botter en touche et avouer mon incom-pétence pour répondre plus en détail à cette question, à moins que je ne limite la portée de ce verset au seul jardin d’Eden.


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87.Livre de la Genèse chapitre 1 versets 26 à 30.88.Livre de la Genèse chapitre 2 verset 8.89.Lire à ce sujet la note 107 à la page 48.90.Livre de la Genèse chapitre 1 verset 31.91.Livre de la Genèse chapitre 2 versets 1 à 3.


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Bon, pour finir, y a-t-il quelqu’un dans la salle qui trouve que jedélire ? Ai-je fait preuve de naïveté, en comparant la lumière dudeuxième jour au flash initial du big-bang. On en perçoit encorela trace dans notre ciel, sous la forme du célèbre bruit de fond, dé-couvert en 196592 ? Me suis-je trompé en comptant six jours,pour 15 milliards d’années ? Ai-je exagéré, en m’asseyant der-rière mon Papa Céleste pour mieux comprendre Son œuvre ?Mon récit de la Genèse, est-il trop personnalisé ? Remet-il enquestion les équations actuelles, remet-il en cause les dogmesathées et scientifiques...? Qui peut m’expliquer de façon ration-nelle quelle est la cause profonde des six événements que nousvenons de décrire, de ces six impulsions qui sont allées à l’en-contre de la loi de l’entropie ?

Un regard objectif sur l’évolution de notre univers nous montreque six fois, le hasard dut s’introduire dans le cours naturel desévénements. Il a donc fallu par six fois contrarier la loi de l’entro-pie. OUI, six fois le Dieu puissant que j’aime a parlé.

NON, il n’y a aucune explication logique à ce que tout l’universsoit créé à partir d’un rien qui forme un tout, par hasard. Il n’y aaucune raison statistique pour que cet amas d’énergie issu du pre-mier jour de la création (moins quinze milliards d’années) s’ag-glutine en particules, puis en atomes, puis en galaxies, puis ensoleils... Répétons-le, une étude statistique démontre rapidementqu’il fallait une impulsion externe forte à chacun des événementscorrespondant aux paroles divines : Dieu dit que. Il fallait une in-tervention divine pour peupler la Terre immédiatement après Sacréation. Il fallait une intervention divine pour créer des animaux,des mammifères, puis l’homme... Tous les livres de scienceparlent de hasard sur ces points précis. Tous bottent en touchelorsqu’ils évoquent la question de fond du pourquoi ! On peut

92.Relire à ce sujet la note 11 à la page 15.


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donc sans aucun problème substituer ce mot hasard, par Dieu vi-vant et vrai. Le fil des démonstrations n’en sera que valorisé.Mais on peut surtout remercier le Dieu vivant et vrai pour le mi-racle qu’il a réalisé, en nous créant hommes et femmes dans ununivers parfait, que seul notre péché93 détruit. Rien que notre pré-sence sur cette terre relève de l’impossible, scientifiquement par-lant94.

Je refuse de croire à une origine commune des espèces, c’est mondroit le plus strict et personne ne l’a encore prouvée de façon co-hérente. J’attends à ce sujet que des mouches se transforment enabeilles. J’accepte que l’évolution des espèces sur la Terre ait eulieu. J’accepte même que des vaches se soient transformées en ju-ments. Mais que des poissons en tétant les écailles de leurs voi-sins soient devenus des brebis, ça non. Ma comparaison estvolontairement violente, mais la théorie de l’évolution reste unethéorie, qu’aucune preuve certaine n’a encore validée. C’estpourquoi, on a le droit de la prendre avec un regard chrétien, quien limite la portée. Louis Pasteur le célèbre promoteur du vaccin,s’est opposé suffisamment à cette théorie en son temps.

Il est en effet intéressant de noter que les deux théories opposées :la création du vivant à partir de rien (Darwin en 1836) et l’impos-sibilité de cette création (Pasteur en 1864) apparurent simultané-ment. La deuxième étant le fruit d’une expérience authentique etla première de simples spéculations, il est regrettable que lemonde scientifique ait adulé Darwin, pour en faire un saint en sonpanthéon. Mais on peut aussi en conclure sereinement que notrePapa Dieu nous donne toutes les informations requises pour nousfaire notre propre opinion. Je regrette en effet l’exploitation anti-biblique de la théorie de Darwin, qui reste à mon sens intéres-sante.

93.Lire au sujet du péché les notes 129 à la page 59 & 192 à la page 82.

94.Il faut souligner à ce sujet que les gamètes qui donneront un être vivant dans la processus d’union/fécondation/reproduction, ne contiennent pas assez d’information pour engendrer de façon autonome un être vivant achevé. Il y a là un miracle incompréhensible, qui nous éblouit par son côté merveilleux.


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Nous venons de constater que la Bible nous décrit une créationterrestre progressive, qui laisse la place à une apparition séquen-tielle des espèces. Notre Dieu n’intervenant par essence divine,que de façon parcimonieuse sur notre Terre, il n’y a aucune ob-jection à ce qu’il n’ai créé que certaines espèces. Le mot toutesn’apparaît pas dans le Livre de la Genèse au moment de la créa-tion des espèces95. On pourrait ergoter sur la traduction de l’hé-breu à ce sujet, mais je pense qu’il est inutile d’envoyer au piloritous les paléontologues qui découvrent un squelette de dinosaure.On pourrait même chipoter entre les mots espèce et variété96,comme le fit abondamment Darwin en son temps. Je ne vois au-cun blasphème à dire que Dieu créa le ciel et la Terre97, en lais-sant une adaptation des espèces s’instaurer.

On retrouve même dans le texte de la Genèse, les conditions at-mosphériques qui régnaient aux temps des dinosaures. Lisons letexte : lorsque l'Éternel Dieu fit une Terre et des cieux, aucun ar-buste des champs n’était encore sur la Terre, et aucune herbe deschamps ne germait encore: car l'Éternel Dieu n’avait pas faitpleuvoir sur la Terre et il n’y avait point d’homme pour cultiverle sol. Mais une vapeur s’éleva de la terre et arrosa toute la sur-face du sol98. Cette vapeur d’eau provoqua un effet de serre, quiengendra des forêts luxuriantes99. Elles permirent à toutes cespoules que sont les dinosaures de se développer100 au cinquièmejour de la création. Ces mêmes forêts donnèrent le pétrole101 et lecharbon, que nous exploitons aujourd’hui102. Et pourquoi ces

95.Livre de la Genèse chapitre 1 versets 21, 22, 24 et 25.96.Des êtres vivants d’une même espèce sont interféconds.97.Livre de la Genèse chapitre 1 verset 1.98.Livre de la Genèse chapitre 2 versets 4 à 6.99.Ce nuage de vapeur aurait créé un climat uniforme de type

équatorial sur toute la Terre, pôles inclus, autorisant l’apparition de forêts denses, donc de pétrole aux pôles, ainsi que la vie de dinosaures à sang froid à ces endroits.

100.On ne sait toujours pas si les dinosaures avaient ou non des plumes, mais on sait de façon certaine qu’ils pondaient des œufs.

101.Voir à ce sujet la description des marais pétroliers du Moyen-Orient dans le Livre de Jérémie au chapitre 51 et au verset 32.


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même dinosaures ne serait-ils pas morts de la grippe aviaire oud’une autre maladie..., bon, pas top comme explication, en pluson l’a déjà servi quelques pages avant...!

En tous les cas, notre Bible décrit sans ambiguïté des dinosaures,gentils ou méchants d’ailleurs. Lisons le texte qui nous décrit ce-lui qui est gentil : regarde bien le gros animal aquatique. C’estmoi qui l’ai créé comme je t’ai créé. Il mange de l’herbe commele bœuf. Mais regarde la force de ses reins, admire les muscles deson ventre ! Sa queue est solide comme un cèdre, ses cuisses sonttressées de nerfs puissants. Ses os sont comme des tubes debronze, ses côtes ressemblent aux grilles de fer. Il est la plus im-portante de toutes mes créatures. Moi, Son créateur, je suis leseul à pouvoir le vaincre103.

Qui est-ce donc ? Certainement pas un éléphant ou un hippopo-tame qui ont tous deux une petite queue. Encore moins une girafe,tandis que pour le crocodile, il manque le côté herbivore. J’en-tends dans la salle les créationnistes qui parlent très fort. Quedisent-ils ? Que cette description est celle du Diplodocus, qu’ilsont là l’argument majeur pour dire que le déluge a rayé toute viede la Terre, le Livre de Job ayant sans doute été écrit avant le dé-luge... Bon pourquoi pas, mais ce n’est pas ce genre d’argumentqui convaincra les athées, car ils n’apportent que peu de crédit àla Bible. Laissons donc cette interprétation à ses auteurs, mêmesi elle pourrait être crédible dans un débat entre croyants enthou-siastes.

Continuons maintenant avec le méchant dragon : est-ce que tuvas pêcher le dragon Léviathan comme une carpe? Est-ce que tuvas accrocher sa langue avec un hameçon104? Ouh..., comme il

102.Les récentes découvertes de pétrole enfoui à 8000 mètres de profondeur, laissent croire que le pétrole peut être d’ori-gine endogène à la terre, c’est à dire non issu de la putré-faction végétale. On peut remarquer à ce sujet que la lune Titan de Saturne comporte environ 5% de méthane dans son atmosphère, sachant qu’aucune vie n’y existe. Cette remarque autorise l’existence d’une terre jeune.

103.Livre de Job chapitre 40 versets 15 à 19.104.Livre de Job chapitre 40 verset 25.


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me fait peur, il ressemble aux descriptions des dragons de lé-gende... Mais taisez-vous dans la salle, j’entends encore les créa-tionnistes me souffler à l’oreille, que cette description correspondaux bêtes des légendes de tous les pays, qui valident l’existencedes dragons après le déluge. Dieu en aurait sauvé quelques uns,pour les laisser agoniser ensuite, la Terre s’étant refroidie. Lesplus chanceux continuèrent de terroriser l’humanité durantquelques millénaires... Bon, mais j’aurais aimé en trouver destraces plus récentes, le monstre du Loch Ness, n’étant guère ba-vard ces temps-ci.

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Revenons à notre discussion sur le temps et poussons même leraisonnement plus loin, sachant que Dieu est maître du temps,dont Il est l’auteur. Mon Papa Dieu a pu créer tout cela, donnantles impulsions nécessaires, puis attendant tranquillement que lenid d’amour qu’il nous avait désiré pour nous les hommes, soitenfin prêt. En effet, et là c’est un fait historique, l’écriture, doncl’intelligence transmise par écrit, a environ l’âge d’Adam et Eve,soit six mille ans. Il n’y a aucun blasphème athée à dire que lessquelettes d’hominidés datant d’avant cette époque corres-pondent à ceux de singes, dénués d’Esprit, c’est à dire de relationavec Dieu. Ces singes pouvaient même avoir un faciès d’homme.Leur squelette ne nous donne aucune information sur leur Esprit.La seule corrélation ferme avec notre Dieu résiderait dans unéventuel culte aux morts. Et encore, des éléphants ont été obser-vés rendant un hommage à leurs défunts !

De façon certaine, c’est l’écriture qui valide l’intelligence mo-derne, seule trace d’une liaison avec un Dieu. Cette écriture ap-parue en même temps que l’homme, permet néanmoins d’ergotersur les inscriptions picturales relevées dans les cavernes, car leurdatation est antérieure à la naissance d’Adam105. Mais si c’étaitle cas, si ces peintures rupestres dataient réellement d’avant lejardin d’Eden106, alors il faut avoir l’honnêteté, soit de poser celadu côté athée de la balance science/Bible, soit se résoudre à uneintelligence relative des singes. Je préfère me contenter de soule-

105.Adam fut créé il y a environ six mille ans.


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ver par pudeur le problème, sans le résoudre107.

J’ai même le droit de penser que vu le bazar qui règne dans le ciel,Papa Dieu ait dû aller y faire un tour régulièrement, laissant Sonouvrage avancer seul. Il Lui fallait bien s’occuper aussi des angesqui commençaient à déchoir108. L’image est très tendancieuse,mais elle pourrait être réelle. Je pense malgré tout qu’elle ne vautque sous la forme d’un trait d’humour, afin de bien souligner quela clé de tous les mystères terrestres nous attend au ciel.

Je ne cherche en effet pas à raccrocher ma lecture littérale de laBible au contenu des livres modernes. Mais l’élasticité du temps,puis le rayonnement de fond de l’univers, qui valident l’existenced’un instant temporel zéro, associés à la possibilité d’observertout cela en six jours depuis un scooter céleste, font que je me per-mets d’écrire ces lignes avec assurance. Je regarde avec intérêt lecréationnisme, qui donne un âge de la Terre en quatre chiffres ouplutôt je dis pourquoi pas. En effet cette attitude crée un schismeentre science et foi. Elle fait fuir des églises chrétiennes trop desceptiques, qui croient à la manipulation. C’est ici le seul endroitoù je m’opposerai clairement à mes frères dans la foi, qu’ilsveuillent bien me le pardonner.

Je n’ai même pas envie de me repaître des doutes scientifiques lé-gitimes qui émaillent certaines conférences, comme le Dr NilesEldridge en fit part à la conférence sur la macro-évolution deChicago 1980. Il dit « qu’il n'y a aucune preuve certaine, tant sta-

106.Des constellations d’étoiles seraient dessinées sur cer-taines cavernes. Il s’agit d’écriture, y-a-t’il donc un pro-blème de datation, d’authenticité, de correspondance biblique...?

107.Les créationnistes arguent de l’alternance des restes d’hommes de Cro-Magnon et de Néanderthal dans les couches sédimentaires, pour dire que les deux sont totale-ment hommes. Ils les classent comme descendants de Noé après le déluge, en rapprochant Néanderthal plus fort, de ceux que les grecs anciens appelaient longs-nez. Lire à ce sujet le livre du Dr. Jack Cuozzo, mais je laisse le lecteur rechercher la bibliographie nombreuse qui existe sur le sujet (http:/www.answersingenesis.org).


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tistique que paléontologique, que la vie ait pu commencer surTerre par une série de réactions chimiques aléatoires ». Afin demieux torpiller les méthodes de datation, on pourrait aussi citerun rhinocéros découvert en position fœtale dans des cendres vol-caniques, datés au potassium argon de 10millions d'années, cequi est un peu vieux.

Malheureusement, trop de créationnistes se sont délectés de telleserreurs, pour anéantir les théories concurrentes, en les traitantsd’athées. Il faut dire que leurs opposants athées n’ont guère faitpreuve de plus d’objectivité. Je me garderai par conséquent de ci-ter d’autres sources, afin de rester scientifique, c’est à dire d’ac-cepter le doute dans mes pensées, que je place en regard de macertitude d’être aimé de mon Papa Dieu. Par contre j’encouragemes frères chrétiens créationnistes dans leur démarche, tant qu’ilsrestent honnêtes. En effet, s’ils arrivaient à torpiller la théorie del’évolution, ce serait la fête dans le ciel.

Aux détracteurs de la Bible, j’ai simplement envie de répondre :où étais-tu quand je plaçais la Terre sur ses fondations ? Si tusais la vérité, renseigne-moi109. En effet, nous avons vu que letemps, ainsi que les forces, ne sont apparues qu’à la création del’univers. C’est la science moderne qui le dit. Alors lorsqu’onm’aura expliqué pourquoi et comment elles sont apparues, j’ac-cepterai le débat. Pour l’instant, je m’en tiens à ma Bible, qui serecoupe suffisamment avec la science moderne, comme nous ve-nons de le voir.

J’attends, je souhaite, que les deux pensées, scientifique et théo-logique, se rejoignent dans une pensée sereine, comme Pascal etNewton savaient le faire. Il est là le vrai débat d’idées, le vraicombat chrétien à mener. En tant que scientifique cartésien, habi-tué des raisonnements de Thomas face à un Jésus-Christ ressus-cité110, je refuse de croire ce que je ne vois pas. J’exige, si tant

108.Lire à ce sujet la description sans équivoque de la chute de l’ange du péché, le diable nommé lucifer, le porteur de lumière, dans le Livre du prophète Esaïe chapitre 14 ver-sets 12 et 13.

109.Livre de Job chapitre 38 verset 4.


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est que j’en aie le droit, que la Bible que je lis, ne me dise pas quela Terre est plate ou carrée. Mais, je préfère formuler cette re-quête ainsi : mon Papa Dieu me connaît tellement bien, qu’il atout prévu pour me rassurer. Car Il savait que je doutais. Doncmon Papa Dieu savait, qu’avant que je n’accepte Sa main tendue,que Sa parole devait me rassurer, en n’infirmant pas mes équa-tions. Ensuite, seulement ensuite, j’étais prêt à monter sur sonscooter céleste, joignant mes mains et fermant mes yeux, pourLui dire : oui, Papa Dieu, je ne Te connais pas encore, mais j’ac-cepte de Te suivre, révèle Toi à moi avec certitude.

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Mais il est temps, en arrivant à la fin de ce chapitre, de justifierl’emploi fréquent du mot Papa Dieu. L’autorisation m’en est don-née par le nouveau Testament lui-même, qui voulait par là-mêmetrancher avec l’ancien qui présentait un Dieu paternel autoritaire.Le récit des Évangiles, puis de la vie de l’église, nous présente unDieu à qui on peut s’adresser directement. Le rideau du temples’étant déchiré111 au moment même où Jésus-Christ quitta notremonde, toute barrière fut détruite entre notre Papa Dieu etl’homme. Cet événement créa un accès direct à Lui, car Il est ledernier sacrifice expiatoire. Les Écritures nous autorisent alors àdire : Abba Père112. Il n’y a donc aucun blasphème à dire PapaDieu. Mais si toi, le lecteur élevé dans une autre culture que lamienne, tu as besoin de vouvoyer Dieu, sois rassuré, ta prière seraautant entendue que la mienne...

Concluons sur ces questions. L’énigme de fond que nous lèguenotre Père Céleste consiste en la création de la Terre avant le So-leil. Est-elle rédhibitoire, est-elle liée à une difficulté de traduc-tion de l’hébreu ? La comprendrons-nous un jour prochain ? Caril faut bien dire qu’avant les années 1950, il était impossible decomprendre la Genèse, sous l’aspect littéral, que nous venons de

110.Evangile de l’apôtre Jean chapitre 20 versets 24 à 28.111.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 27 verset 51.112.Evangile de l’apôtre Marc chapitre 14 verset 36, Lettre de

l’apôtre Paul aux Romains chapitre 8 verset 15 et Lettre de l’apôtre Paul aux Galates chapitre 4 verset 6.


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décrire. Avons-nous simplement mal interprété le texte...?

Mon Papa Dieu me dit qu’Il est l’auteur de toute cette histoire.Les scientifiques athées lui préfèrent leur tout petit dieu, prénom-mé hasard...! Aucune des deux explications ne se transpose enéquations solvables humainement.

Pour la dernière question, j’entends un oui unanime parmi mesauditeurs. Pour les premières questions, il y a encore des scep-tiques. Hé bien, ils n’ont qu’à attendre la suite de cet exposé.Mais pour en comprendre tout le sens, ils doivent se souvenir quela Bible fut écrite pour des agriculteurs, qui malgré leur intelli-gence certaine, n’avaient pas de calculatrice. Il fallait donc leurprésenter des analogies qui leur parlent. Les mésons, leptons,quarks et autre particules, les intéressaient peu. Ils ne pouvaientcomprendre que les mots lumière, informe, vide... Ce n’est quemaintenant que nous pouvons saisir tout le sens caché de cesmots, que nous découvrons la richesse de notre Dieu, un peucomme s’Il avait prévu un message de confirmation éclatant en-vers nos générations. Alors soyons modestes, qui nous dit qued’ici quelques années, nous n’aurons pas saisi tout le sens scien-tifique de la création des plantes avant le Soleil ?

Si tu es vraiment pressé, toi mon ami lecteur incrédule, tu peux ledemander dans une attitude de prière à Dieu Lui-même. Il te ré-pondra de façon certaine qu’Il t’aime tellement, qu’il en a gardédes trous dans les mains. En attendant, continue de nous accom-pagner, en examinant la vie de la création divine, l’homme. Viensavec moi, toi le lecteur, afin de m’aider à comprendre pourquoi,oui pourquoi Dieu créa-t-Il le monde ?


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Le serpent dit à la femme si vous mangez du fruit, vous ne mour-rez pas, mais vous serez comme des dieux. Les yeux d'Adam etd'Eve s'ouvrirent alors sur leur nudité. Les yeux d'Adam et d'Eves'ouvrirent alors sur leur nudité. La désobéissance était apparuesur la terre. Elle s'appelait rejet de Dieu, désir de vivre sans Lui.

Pourquoi la création ?

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Ouvrons maintenant l'Évangile de Jean à sa première page. Nousy lisons : au commencement, la Parole existait déjà. La Paroleétait avec Dieu et la Parole était Dieu. Au commencement, la Pa-role était avec Dieu. Par elle, Dieu a fait toutes choses et Il n’arien fait sans elle. En elle, il y a la vie, et la vie est la lumière desêtres humains.

L’apôtre Jean commence par répéter l’introduction du Livre de laGenèse, afin de marquer la continuité entre les deux recueils deTextes (ancien et nouveau Testament).

Tout ceci représente un vaste programme, Dieu m’a créé, Dieunous a créé... Pourquoi, dans quel dessein ? Tournons donc lespages de notre Bible...!


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Nous avons vu que notre Seigneur créa l’univers que nous habi-tons en six jours ! Pourquoi pas, Il a le droit d’être un peu plus ha-bile que nous ? Dieu ressorti fatigué113, mais content, de Sonouvrage. Moi, j’étais courbaturé et bien fatigué, assis que j’étaissur la place arrière de son scooter céleste.

Papa Dieu plaça ensuite dans un jardin un type, qu’il nommaAdam, puis Il observa son comportement. C’est là que tout com-mença mal. Dieu avait deux options : soit Il fabriquait un robot,qu’il télécommandait avec un joystick, soit Il fabriquait un êtrelibre, à qui il rappelait son bon souvenir régulièrement. Il n’avaitpas d’autre alternative.

Tu t’imagines, Dieu qui connaît tout, savait dès le début que Sacréation se terminerait en guerres, crimes, mensonges... Lepauvre, Il a dû vraiment prendre le temps de réfléchir pour peserson choix. Mais Il n’avait pas d’autre issue, non aucune autre al-ternative, le problème est là : l’amour exige la liberté de décision,une vraie liberté, pas celle d’un enfant mis en cage.

C’est pourquoi l’amour divin n’est pas éprouvé de la même façonpour les anges et pour les hommes. En effet les anges eux-mêmesdésirent beaucoup connaître la bonne nouvelle de l’évangile114.Ils ne connaissent que la soumission et l’obéissance, ce sont tousdes esprits qui servent Dieu ? Dieu les envoie en mission : ilsaident ceux qui doivent entrer en possession du Salut115. Pourl’intelligence, on en reparlera au sujet du diable116, l’ange déchu,

113.Notons que le mot fatigué pour notre Papa Dieu n’a rien de biblique. Dieu s’est reposé, ce qui ne signifie pas forcé-ment qu’il était fatigué. Son but était de nous montrer l’exemple, afin de Lui réserver un jour par semaine.

114.1° Lettre de l’apôtre Pierre chapitre 1 verset 12.115.Lettre de l’apôtre Paul aux hébreux chapitre 1 verset 14.


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le porteur de la lumière divine qui s’enfla d’orgueil en exécutantcette tâche117. Pour cet idiot-bête, qui ne m’intéresse pas, elleavoisine le zéro absolu, ainsi que pour les anges déchus. Pour lesautres anges, on ne sait pas ! Pour notre Papa Dieu, il est clairqu’on ne Lui arrive pas à la cheville.

Notre brave Adam, lui, tout le monde connaît ses bêtises, tousceux qui iront au ciel lui demanderont des comptes sur la scènede la cueillette du fruit défendu. Je suis certain qu’il répondra àtous ses détracteurs, qui l’embrasseront avec des gants de boxe :«et si c’était toi qui avait été là, tu aurais fait quoi» ? Imagine ledécor, tu es dans un jardin luxuriant, nu comme un ver et ça ne tegêne pas. Tous les soirs, un bonhomme débarque, avec PapaDieu, imprimé en grand sur son maillot. Il s’est même amusé à tefaire participer à la fête. Il t’a demandé de l’aider à nommer lesanimaux118, le pied en quelque sorte.

Souviens-toi de ton enfance, de ton papa et de ta maman qui tousles jours te nourrissaient, qui t’avaient sollicité pour décorer tanouvelle maison, qui t’avaient laissé choisir le nom de tonchien... Adam, c’est aussi ton histoire. Alors avant de le critiquer,rappelle-toi les nombreuses fois où tu as arraché les cheveux deta sœur...! Nous avions décidé d’éliminer toute métaphore denotre analyse, mais voici qu’elles apparaissent spontanément. Enréalité, la Bible représente l’histoire de l’homme, donc la mienneet la tienne. Pourquoi Adam, créé à l’image de Dieu119, uneimage un peu pâlotte, mais tout de même une image, oui pourquoil’image de notre ancêtre commun serait-elle différente de lanôtre. En quoi serait-il meilleur que nous ? S’il n’eut pas de sœurà qui tirer les cheveux, il eut au moins le fruit défendu à cro-quer...!

C’est pourquoi la comparaison entre la vie d’Adam, ma vied’homme et mon enfance d’être humain, arrive naturellement. Enregardant dans le rétroviseur de l’histoire, Dieu me demande d’en

116.Lire à ce sujet la note 333 à la page 125.117.Relire à ce sujet la note 108 à la page 49.118.Livre de la Genèse chapitre 2, versets 19 à 20.119.Livre de la Genèse chapitre 1 verset 26.


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tirer des leçons pour éviter les pièges bien trop banals de la viesans Lui.

Notre Papa céleste voyant qu’Adam s’ennuyait, lui ramena unjour une compagne magnifique, une aide adéquate belle commele jour120. Il répondit à son Papa Dieu : elle est os de mes os etchair de ma chair 121! Eve n’était pas plus habillée que toilorsque tu prenais ton bain avec ta petite sœur. Mais jamais il nete serait venu à l’esprit de jouer au docteur avec elle. Ta petitesœur, ne l’as-tu pas réclamée non plus avec tant d’insistance à tesparents ? Malheureusement, c’est là que tout commença mal, carla vie communautaire est bien difficile, même dans un cocondouillet. Adam mangea le fruit défendu, que lui avait tendu safemme. Il ne lui était même pas venu à l’esprit de croquer aupa-ravant le fruit de la vie éternelle. Non le diable avait joué son rôle,comme pour toi, lorsque tu volas tes premiers bonbons. La consé-quence fut immédiate, tu te cachas loin de la vue de tes parents,afin de fuir leur réprimande. Adam et Eve aux aussi se cachèrent.Ils se mirent à fuir la présence de Dieu. Il est là le début de l’enfer,hors de la présence de Dieu.

Pour comprendre la douleur de Dieu à cet instant précis de la pre-mière désobéissance, il faut se replacer dans le contexte de la pre-mière fessée qu’on doit donner à son enfant désobéissant. Ayantlaissé la liberté de choix à ses deux premiers enfants, Dieu nevoulait pas en faire des automates. Il les avait protégé de la duretédu monde, en les créant végétariens122, afin qu’ils ne voient pasla mort de leurs yeux. Il leur avait indiqué deux routes distinctes :l’une menant à la vie éternelle123 et l’autre à la mort124. Tout étaitclairement indiqué aux deux tourtereaux. Ils étaient libres, libresde batifoler, de s’amuser, de choisir l’éternité125.

120.Le mot hébreu aide appliqué à Eve ne signifie en fait pas aide, mais secours. Eve est donc venue au secours de l’homme. L’épouse est donc le secours de l’époux, ce dont les misogynes doivent se souvenir.

121.Livre de la Genèse chapitre 2 verset 23.122.Livre de la Genèse chapitre 1 verset 29.123.Livre des révélations de l’apôtre Jean (apocalypse) cha-

pitre 22 verset 2 et Livre de la Genèse chapitre 3 verset 22.124.Livre de la Genèse chapitre 2 verset 17.


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Quelle déception, pour ton papa. Tous les soirs, il venait te voir,il te disait : «mon poussin fais de beaux rêves, ma cocotte ensucre à demain...», ses mots doux te berçaient quotidiennement.Tes premiers gros mots, tes premières insultes, il les a systémati-quement oubliés, il ne t’en a pas voulu. Pourtant il en avait grossur le cœur de te voir grandir, de te voir partir loin.

Si toi le lecteur incrédule, tu veux comprendre le Salut divin quit’es offert gratuitement, pense alors à une vie enfermée dans unecage dorée, sans aucune tentation. Serais-tu le mêmeaujourd’hui ? Aurais-tu grandi ? Assurément non, car il te fallaitte frotter à la vie. Elle est ici la désillusion paternelle, lorsque sonadolescent quitte le cocon douillet pour plonger dans la vie, lavraie. Vu sous cet angle, la vraie fonction parentale reste alors dedonner à sa progéniture les clés de la vie, de lui décoder les prin-cipales bêtises à ne pas commettre126; mais certainement pas delui couper les ailes, car c’est pourquoi l’homme quittera son pèreet sa mère pour vivre avec sa femme, et les deux deviendrontcomme une seule personne127.

Et si un parent ne revoit plus ses enfants, si ceux qui sont sortisde sa propre chair ne reviennent plus, voire le renient, il fera alorstout son possible pour les retrouver, quitte à traverser des océanspour certains. Notre Seigneur s’en est rendu tellement malade denotre péché, qu’il est descendu sur Terre, quittant Son fauteuil cé-leste pour nous tendre Sa main salvatrice à la croix.

Quelle est la morale de cette première partie de notre histoire ?

• Il aura fallu l’intervention personnelle du diable128 pour que

125.Visionner au sujet de la vie après la vie l’excellente syn-thèse diffusée en français par l’équipe de Gospel-films, qui présente des expériences authentiques de vie après la mort : www.gospel-film.com.

126.Elle est là toute la force de la Bible, ce témoignage, qui me rappelle l’histoire de trop de bêtises humaines, afin de m’encourager à faire mieux.

127.Livre de la Genèse chapitre 2 verset 24.128.Lire à ce sujet la note 333 à la page 125.


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l’homme n’hérite pas de la vie éternelle, car Adam et Eve dans leur insouciance prenaient tout le temps de goûter à la vie. Cet individu sournois, qui nous pollue la vie, ne connu donc la dé-chéance que lors de la création de la terre.• Cette dernière remarque nous permet de rejeter la théorie d’un Dieu sadique ayant créé un diable pour nous entraîner dans le péché. Non, mon Papa Dieu créa son univers parfait, avec sa population d’anges, puis il créa l’homme au sein d’un univers parfait. Il n’est pas responsable de la déchéance hu-maine, qui est une conséquence de la liberté qu’il nous a pro-posé, puisque le diable en question n’initia le péché qu’une fois la terre créée.• Dieu avait prévu plusieurs portes de sortie pour l’homme, Adam aurait pu en effet manger du fruit éternel avant de choi-sir le fruit de la mort.• Dieu a fait confiance à l’homme, Il l’a laissé choisir sa vie à lui.• Mais surtout notre Seigneur a rattrapé les dégâts, Il a nourri ses protégés dès leur sortie du jardin d’Eden, Il leur a expliqué le mode d’emploi de la vie,• et surtout, Il a prévu une solution de rechange, en voyant l’incapacité de l’homme à lutter contre la tentation.

• Il a en effet prévu d’éliminer le péché de la vie129 dès le dé-but de Sa création, car Il a détruit le péché en s’offrant Lui-même en sacrifice130 (qui ça Il, Jésus-Christ évidemment).

Cette morale est fondamentale pour un scientifique. Dieu n’a pasjoué aux billes avec ma vie, Il ne s’est pas comporté comme unpetit chimiste qui jette son éprouvette au premier nuage de fuméenauséabond. De ma petite fenêtre de pécheur cloué par la gravi-tation sur la Terre, je ne peux pas voir autrement Dieu que commeun brillant expérimentateur, qui réussit quoi qu’il arrive. Il s’esten effet enquis du bien être d’Adam, après l’avoir chassé du jar-din d’Eden. Mais Il ne pouvait plus l’y laisser, car sinon Adamaurait croqué cette fois du fruit de la vie éternelle, ce qui auraitintroduit le péché pour l’éternité dans l’homme.

129.Le péché se résume en partie à une attitude d’éloigne-ment volontaire de Dieu (l’enfer signifie loin de Dieu).

130.Lettre de l’apôtre Paul aux hébreux chapitre 9 verset 26.


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Dieu expliqua donc à Adam et Eve comment manger de laviande, comment s’habiller. J’imagine la scène, Dieu, les yeuxmouillés de larmes, se saisit de l’agneau avec qui ils jouaient in-nocemment quelques heures auparavant131. Il le tue de sespropres mains, leur ayant expliqué comment l’assommer au pré-alable, comment lui palper la carotide pour ne pas trop le fairesouffrir, comment se confectionner un couteau tranchant, com-ment le dépecer... Il leur montre ensuite comment tanner la peaupour s’en faire un vêtement, comment préparer la viande pour lacuire, comment l’assaisonner... Ensuite il passe à la grande sœuret au grand frère du petit agneau, afin de leur préparer une cou-verture. Il leur explique aussi qu’il ne faut jamais tuer une familleentière... Et nos deux pécheurs désabusés assistent à ce premiercours de boucherie, contemplant au loin les portes d’accès au jar-din d’Eden, maintenant gardées par un ange patibulaire.

OUI, Papa Dieu s’est fait beaucoup de souci pour Sa progéniture,Il ne les a pas livrés à eux-mêmes dans la jungle de la vie. Com-bien de parents brutaux ont expulsé leurs enfants devenus grandsde leur domicile, tout en se faisant un sang d’encre à leur sujet.Le salaire du péché c’est la mort132. Ce prix eut un coût pourDieu Lui-même : de l’angoisse pour Sa progéniture, puis mêmedu remord sans doute. Il a sûrement mûri à cette occasion Sonplan de sauvetage, déjà nommé plan Jésus-Christ. Oui, j’ai ledroit de replacer les pensées de mon Papa Dieu dans mon espacetemporel, je sais qu’Il ne m’en voudra pas. Car même Abrahameut le droit de marchander avec Lui133 et pas qu’un peu, car latractation dura une page entière de la Bible...

Continuons en imaginant la fin de la scène :

• Dieu, les voyant partir, dit à Adam «surtout n’oublie pas ta petite laine, tu pourrais prendre froid»,• Adam qui répond sans se retourner : «on verra, salut, à un de ces jours»...

131.Livre de la Genèse chapitre 3 verset 21.132.Livre du prophète Jérémie chapitre 16 verset 18.133.Lire à ce sujet le dialogue entre Abraham et Dieu dans le

Livre de la Genèse chapitre 18 verset 24.


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La suite, l’épisode suivant qu’a-t-il donné ? Adam connut safemme134, qui engendra le premier meurtrier, Caïn. En effet, tropjaloux de son petit frère Abel, Caïn le tua. Il reproduisit le mêmescénario que son père, subtilisation des preuves, mensonge àDieu qui débarque par hasard sur le lieu du crime, refus de la vé-rité, punition divine, aussitôt assouplie par un Papa Dieu qui s’envoulait un peu, de trop forcer sur la punition135.

Finalement, l’enfant roi conduit toujours au même scénario de ré-bellion écœurante. Qui n’a pas rencontré d’enfant pourri par lavie, trop gâté, trop adulé ? Ces histoires sordides de désobéis-sance initiale en présence de Dieu le Père, perdurent depuis tou-jours. La liberté engendre la transgression. Cette Bible que nousparcourons depuis le début de ce livre, se présente à nous commeun mode d’emploi de la vie, au travers d’un défilé de situationssaugrenues, mais bien réelles.

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Ensuite notre Papa Dieu, que fit-Il ? Il poursuivit l’expérienceévidemment, avec des hauts et des bas. Plusieurs sages naquirentde nos premiers rebelles, comme Hénoc, qui fut enlevé au ciel di-rectement par Dieu en personne136. Mais les autres semaient plusla pagaille que la paix. L’anarchie fut portée à son comble parl’intervention des anges, qui ne trouvèrent rien de mieux que deprendre pour épouse des femmes terrestres137. Tentons de nousimaginer le désarroi de notre Créateur, de ce Papa Dieu qui créatout notre univers en claquant des doigts, comme nous l’avonsvu. Il résolut alors de balayer toute son œuvre, en ne gardant quele seul qui soit digne de survivre, Noé138, accompagné de safamille !

Dans cet épisode assez douloureux de l’histoire humaine, on re-connaît toute la sollicitude de Dieu. Pour bien comprendre la

134.Livre de la Genèse chapitre 4 verset 1.135.Livre de la Genèse chapitre 4 versets 14 & 15.136.Livre de la Genèse chapitre 5 verset 24.137.Livre de la Genèse chapitre 6 versets 2 & 4.138.Livre de la Genèse chapitre 6 verset 7.


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scène, il faut revivre les moments qui précédèrent l’inondationgénérale. Aux yeux de Dieu, les habitants de la Terre sontpourris : le monde est rempli de violence. Dieu regarde la Terre.Il voit qu’elle est pourrie. En effet, tous les habitants seconduisent très mal. Alors Dieu dit à Noé : j’ai décidé d’en finiravec les humains. Le monde est rempli de violence à caused’eux139. Je vais donc les détruire avec la Terre. Construis pourtoi une sorte de grand bateau en bois solide. À l’intérieur tu le di-viseras en plusieurs parties. Tu le couvriras de goudron à l’inté-rieur et à l’extérieur140. Il s’ensuit la description d’une pénicheinsubmersible, qui demandera une centaine d’années de dur la-beur à Noé.

Que pensèrent ses compatriotes ? Le pauvre illuminé s’empres-sèrent-ils certainement de dire, car ce bateau s’érigeait au milieudes terres, loin de la mer et à un endroit où il n’avait jamais plu.Personne ne changea d’attitude, les gens mangeaient, buvaient.Ils se mariaient ou donnaient leurs filles en mariage. Puis Noé estentré dans le bateau141. Au temps fixé par Dieu, un couple dechaque animal impur142 et sept couples de chaque animal pur en-trèrent dans l’arche, ainsi que la famille de Noé, soit huit per-sonnes en tout.

Bon, où est la sollicitude de Dieu dans cette affaire ? Lisons en-core notre Bible : il en entra, mâle et femelle, de toute chair,comme Dieu l’avait ordonné à Noé. Puis l'Éternel ferma la portesur lui143. Imaginons la scène, notre Noé, oui le nôtre car il est

139.Pour remettre ce verset dans son contexte moderne, il faut rappeler que de façon certaine, les habitants de l’époque pré-diluvienne mangeaient leur enfants, se livraient au meurtre institutionnel... mœurs qui les auraient conduit au tribunal pénal international de nos jours. Ce comportement a perduré après le déluge, comme en atteste la Bible (lire la note 213 à la page 87), mais aussi les recherches archéolo-giques. Les sacrifices humains de l’Amérique précolom-bienne sont à ce sujet trop bien connus.

140.Livre de la Genèse chapitre 6 versets 11 à 14.141.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 24 verset 38.142.Le classement de la pureté des animaux est donné dans le

Livre du Lévitique au chapitre 11.


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notre ancêtre devait être un homme particulièrement bon, pouravoir travaillé durant cent ans, en supportant les quolibets de sesvoisins. Puis le déluge arrive, personne n’y croie et lui, grandcœur que risque-t-il de faire ? Tout simplement d’ouvrir la porte,afin d’entasser le maximum de personnes sur son bateau...

C’est pourquoi, afin de bien marquer son intention, Dieu lui avaitdemandé de ne pas prévoir de système de levage de sa porte d’ac-cès. On imagine les rires et les moqueries : hé, fada, elle est où taporte, elle va couler ta péniche...? Tu comptes ramer long-temps...? Dieu connaissant l’homme Noé, qu’Il avait choisi, afinde perpétuer l’espèce humaine, ne voulait pas qu’il se rende ma-lade de ce désastre. C’est pourquoi, c’est Dieu Lui-même qui fer-ma la porte, éliminant de cette façon le poids du remords dansl’esprit de Noé. Le drame arrivant, la responsabilité en incombaitentièrement à Dieu, pas à l’homme. L’heure et l’ampleur de la ca-tastrophe avaient été entièrement planifiées. Mais tous leshommes avaient été avertis. Ils avaient eu un siècle entier pour sepréparer, pour comprendre, pour changer de comportement.

On reconnaît ici la démarche divine : la sanction n’arrive quelorsque la patience infinie de l'Éternel est consommée (ce pléo-nasme est mathématiquement incorrect, notons-le) !

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Mais j’entends un brouhaha dans la salle, maintenant que nousabordons ce sujet du déluge : a-t-il réellement eu lieu, oui ounon ? Je dois dire que ce sujet m’a travaillé longtemps, très long-temps. Devais-je jeter ma Bible au feu, si Dieu Son auteur mementait, devais-je adopter une attitude plus «soft», relativisant cepassage au travers d’une lecture métaphorique, puis par consé-quent tous ceux qui me dérangeaient ? J’avoue que ce point de laréalité historique du déluge est maintenant relégué dans ma tête,au rang de questions à poser à l'Éternel lors de mon arrivée auciel. Au fond de moi, vu toute la concordance entre mon savoirscientifique et la Bible, vu Le comportement de mon Papa Dieuqui répond à mes prières, je me dis que OUI, le déluge a réelle-



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ment existé. Mais ceci n’est que l’opinion d’un chrétien, que nousallons discuter maintenant.

Tant d’ouvrages furent écrits sur ce sujet, tant de films réalisés,que je laisse le lecteur dubitatif les consulter144. Je propose denous contenter d’un examen rapide de quelques arguments.

Il semblerait a priori raisonnable d’exclure un déluge universel,car il aurait laissé des traces sur notre planète. La datation au car-bone de beaucoup des objets retrouvés dans les fouilles, les datede bien longtemps avant ce cataclysme145. Les dinosaures à euxseuls auraient pris toute la place dans l’arche. Les lions auraientmangé les gazelles. La famille de Noé se serait épuisée à la tâchede nourrir tout ce monde animal. Les poissons d’eau douce au-raient pourri sur place, car leurs bocaux se seraient renversés du-rant la tempête...

Les créationnistes assomment un peu trop vite d’arguments en-thousiastes leurs détracteurs, qui les leurs renvoient très bien parailleurs. J’avoue rester interrogatif au sujet de la validité scienti-fique du déluge. Je n’ai pas réussi à me retrancher derrière une er-reur de traduction bien confortable, qui aurait limité la portée dudéluge à une inondation localisée à la Mésopotamie, voire à unTsunami. Par conséquent, avant d’examiner les contre-arguments

144.Lire à ce sujet la note 154 à la page 69.145.Le lecteur qui souhaite pondérer son enthousiasme face à

la datation au carbone-14, doit lire le commentaire suivant extrait de l’Encyclopédie Encarta. À la mort d'un orga-nisme, le carbone-14 commence à se désintégrer à une vitesse connue... La précision de la datation dépend, des variations des taux de carbone-14 atmosphérique et de la pollution... la quantité de carbone-14 produite en haute atmosphère subit des variations au cours du temps, liées aux variations du champ magnétique terrestre... des erreurs de 2 000 à 5 000 ans peuvent se produire... une pollution de l'échantillon peut être causée par des infiltrations d'eaux souterraines par l'incorporation de carbone plus ancien ou plus récent. Ainsi, les datations au carbone sont difficiles à établir avec précision. Lire à ce sujet la note 29 à la page 23.


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aux points négatifs précédents, j’exprime ma facilité de me réfu-gier dans une intervention divine lourde, qui aurait eu commeconséquence de faire à l’époque ce qu’il fallait, pour qu’on ensoit là.

Nous allons donc reprendre les points précédents, soit les infir-mer, soit les laisser en suspens, en suggérant alors avec humilitéau lecteur que c’est un problème qui concerne Dieu, ma sciencene sachant pas les expliquer. Bon, mais il faut relativiser. En ef-fet, nous avons déjà imaginé l’angoisse du scientifique du dix-neuvième siècle face aux premiers versets de la Genèse, avantque le bruit de fond de l’univers et les équations d’Einstein nesoient établies. Donc, à mes détracteurs prêts à jeter cet ouvrageà la poubelle, prêts à déchirer leur Bible (préférez plutôt la don-ner), je conseille de relire ces mots : heureusement que l’humani-té n’a pas attendu Albert Einstein et Georges Gamov146 pourrencontrer Jésus-Christ. C’est d’ailleurs plutôt le contraire quis’est passé...!

Pour commencer, le déluge est une tradition qui imprègne toutesles civilisations, quel que soit le continent147. Citons par exemplele prisme de Sennachérib, roi d’Assyrie, qui date de 686 avant Jé-sus-Christ. Son authentification est facile à établir, puisque le ré-cit des campagnes militaires qui y sont décrites, correspond entreautres au Livre des Rois de la Bible. Ce document d’usage admi-nistratif a priori, contient un passage qui nous interpelle : « moiAssourbanipal, j’ai appris dans mon palais la sagesse de Nébo(son dieu local), l’art de l’écriture sur les tablettes d’argile detoutes sortes. J’ai lu les magnifiques tablettes d’argile de Sumeret les écrits en acadien, qu’il est difficile de maîtriser. J’ai eu lajoie de lire des inscriptions sur pierre de l’époque qui a précédéle déluge ».

146.Lire la vie de Georges Gamov, inventeur de la théorie du big-bang, à la page 155.

147.Aussi surprenant que cela puisse paraître, même les civi-lisations amérindiennes mentionnent un déluge, pourtant on ne peut pas les suspecter de collusion avec les popula-tions indo-européennes, vu l’océan qui les sépare.


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Une telle nouvelle aurait dû faire le tour du monde, il me semble.A une époque où la science dite officielle se targue de clouertoute la Bible au pilori d’une croyance populaire aveugle, il mesemble intéressant de faire le tour des mythologies, des civilisa-tions, pour se poser la question de fond de l’existence du déluge.Hé bien non, nous restons en présence de deux camps bien oppo-sés, les créationnistes et les scientifiques athées. Nos amis musul-mans et juifs restent en général hors de l’arène des débats, car leurenseignement leur impose une vision divine, qui n’est jamais des-cendue sur Terre. Les adeptes des religions orientales148 seposent encore moins de questions, car leur écritures sacrées leursdécrivent sept ciels au minimum. Donc ils n’ont d’autre choixque la métaphore.

Des informations dont je dispose, des discussions que j’ai menéesavec des amis archéologues, j’en arrive à la conviction sincèreque le déluge a existé réellement. Mais c’est tout, je n’arrive pasà accepter en bloc les arguments créationnistes. Par exemple jesuis obligé de me dire que Dieu autorisa les poissons d’eau douceà vivre en pleine mer, afin de libérer l’arche de leur présence tropencombrante. Les dinosaures, dont on retrouve des traces à fleurde terre, me paraissent aussi bien difficiles à éliminer de mon rai-sonnement149. Renier la datation des différentes stratificationsgéologiques pourrait conduire à vouer à l’imbécillité éternelledes milliers de paléontologues sincères150.

Pourtant, je n’arrive pas à oublier ces images de mon encyclopé-die, qui présentent des mammouths entiers, retrouvés congelésdans le permafrost de la Sibérie. Les restes de plantes retrouvésdans leurs estomacs indiquent qu'ils furent congelés en quelquesheures, sinon tout aurait disparu dans la putréfaction. Cet argu-ment est largement repris par les créationnistes et avec beaucoup

148.Lire à ce sujet les notes 282 à la page 107 & 283 à la page 108.

149.Noter qu’il n’existe qu’à peine deux centaines de races de dinosaures, d’une taille moyenne d’un poney. Donc l’arche aura été suffisamment grand pour les accueillir.

150.Rappelons qu’Einstein s’était ouvertement moqué de ses contemporains, en tuant le mythe établi de l’invariabilité temporelle.


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de justesse à mon sens. A part quelques interprétations dans lestyle du film «le jour d’après151», qui met en scène les USA sousles glaces, suite à la fonte brutale des glaces polaires, la scienceofficielle ne dit rien de bien constructif sur ces mammifères fos-silisés.

Une explication athée possible de cette surgélation brutale, tantdu paysage, que des animaux, reste la chute d’une météoritegéante, dans la mer ou sur un pôle. L’impact aurait engendré uneprojection d’eau à grande altitude, laquelle se serait immédiate-ment congelée, pour retomber aussitôt sur la Terre. Un délugeuniversel, induit par notre Papa Dieu en colère, aurait d’ailleurseu les mêmes conséquences climatologiques. Je pense qu’il esttrès raisonnable de dire face à ces arguments, en tant que scienti-fique chrétien : « pourquoi pas », mais certainement pas : « lesmammouths donnent entièrement raison à la Bible ». Ce Livreprécieux, qui orne ma table de chevet, n’a pas besoin des mam-mouths pour me rassurer...! Et finalement la science dite offi-cielle ou plutôt sa branche athée, refuse les catastrophes divines,au profit de catastrophes liées à son tout petit dieu nommé hasard.

Si seulement la pensée de Blaise Pascal revenait rapidement augoût du jour. Si seulement l’existence d’un Dieu vivant interve-nait dans les raisonnements... Mais non, on en reste malheureuse-ment à deux camps en présence, qui tombent chacun dans leurexcès, pour ou contre Dieu... Alors, je me contente de constaterque l’histoire de l’homme narre un déluge, que les premièrespages de la Genèse constituent le récit de l’univers, puis de l’hu-manité. Noé sauva en même temps que les animaux, les quelqueshommes dont nous descendons, les livres d’histoire de l’époque,mais aussi le Livre de la Genèse. Et je laisse à mon Seigneur lesoin de m’expliquer tout ceci un jour prochain, même si cela re-vient à accepter en bloc la théorie des créationnistes : le déluge atout bouleversé, tout retourné, fait ressortir les os de dinosaures,généré le processus de fission de la Pangée152 initiale en quelquesmois, soulevé les montagnes, formé les chaînes monta-gneuses153, creusé le Grand Canyon aux USA... Il est vrai que

151.Film sorti en 2004 de Roland Emmerich, 20th Century Fox.


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cette analyse reste séduisante, car elle confère au grand Dieu quenous aimons le pouvoir de tout faire. Il crée un cataclysme mon-dial, efface les traces de toute vie antérieure, fausse la donne enmatière archéologique154...

Bon soyons honnête, j’ai prêté une oreille attentive aux proposcréationnistes, mais j’ai aussi éliminé leurs excès d’enthou-siasme. Pourtant ma Bible semblerait parler du phénomène de lascission de la Pangée au verset suivant : il naquit à Héber deuxfils : le nom de l’un était Péleg, parce que de son temps la Terrefut partagée155. Mais je préfère le citer en me contentant du douteà son égard. Pourtant je n’arrive pas à oublier les propos d’ArthurWilder-Smith, expert en chimie et en pharmacologie, détenteurde 3 doctorats : « le modèle évolutionniste ne colle pas avec lesfaits scientifiques, contrairement au modèle créationniste d'unplan intelligent ».

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Poursuivons notre analyse, en comparant les observations ar-chéologiques à la Bible. Le rapprochement le plus pertinent estcelui de l’écriture, qui n’apparaît qu’à l’époque de la création del’homme selon la Bible156. Il est séduisant de valider la Bible surce point.

152.La théorie de la Pangée fut énoncée par Alfred Wegener au dix neuvième siècle. Elle présentait un ancien supercon-tinent qui réunissait à la fin du permien (250 millions d'années) toutes les terres émergées. Il est vrai que si on recolle les continents sur une mappemonde, on réussit à les emboîter, à l’exception de l’Inde, qui proviendrait du pôle Sud. Cette théorie présuppose une Terre très vieille. Les créationnistes la réinventent en l’appliquant au déluge même, qui aurait coupé les continents il y a cinq mille ans seulement. Ils vont même plus loin en disant que le char-bon et le pétrole que nous brûlons fut créé à cette époque, arguant de crânes humains découverts dans des mines de charbon...

153.La Bible mentionne la présence de montagnes avant le déluge (Livre de la Genèse chapitre 7 verset 13).


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L’apparition de la pluie157 après le déluge n’est en revanche pasvalidable archéologiquement, pas plus que la formation de toutesles montagnes à la fin du déluge, comme cela est parfois évoqué.Certaines montagnes apparaissent dans la Bible après le déluge :tu l'avais couverte de l'abîme comme d'un vêtement, les eaux s'ar-rêtaient sur les montagnes ; elles ont fui devant ta menace, ellesse sont précipitées à la voix de ton tonnerre. Des montagnes sesont élevées, des vallées se sont abaissées, au lieu que tu leuravais fixé. Tu as posé une limite que les eaux ne doivent pointfranchir, afin qu'elles ne reviennent plus couvrir la Terre. Ilconduit les sources dans des torrents qui coulent entre les mon-tagnes158. Toute polémique est inutile sur ce point, car il n’y apas d’ambiguïté à ce que nos montagnes aient été créées à diffé-rentes époques.

Ces arguments ne conforteront en réalité que le chrétien déjàconvaincu, ce qui n’est déjà pas si mal en soi. Il pourra alorss’imaginer une piscine dans l’arche de Noé, fermée au siliconetant qu’à faire, pour contenir les poissons d’eau douce. Mais lelecteur chrétien trop cartésien doit quand à lui imaginer une Terrevieille de six mille ans ou de cent mille ans pour les plus pessi-mistes. Je préfère personnellement abdiquer par rapport à cesquestions et avouer mon impuissance à tout comprendre. Aprèstout, mon Papa Dieu qui a créé l’univers en claquant des doigts etqui a ouvert les vannes de la Terre par sa seule volonté, peut trèsbien avoir pris en son sein les poissons d’eau douce, le temps dudéluge.

154.Visionner au sujet du déluge l’excellente synthèse diffu-sée en français par l’équipe de Gospel-films, qui synthétise avec beaucoup de discernement la pensée créationniste : www.gospel-film.com.

155. 1° Livre des chroniques chapitre 1 verset 19.156.Relire à ce sujet le paragraphe correspondant à la

page 47.157.L’arc en ciel atteste de la présence de nuages de pluie

dans le Livre de la Genèse chapitre 9 verset 16, le Livre de la Genèse sous-tendrait une absence de pluie avant le déluge.

158.Recueil de chants des Psaumes chapitre 104 versets 6 à 10.


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J’ai donc l’humilité d’avouer que je me trouve à ce sujet dans lasituation déjà évoquée du lecteur du dix-neuvième siècle, quicroyait que le Soleil brûlait du charbon et que l’univers était sta-tique. La Bible dit tout le contraire, nous l’avons vu au chapitreprécédent. Ceci n’empêchait pas les croyants de l’époque d’adhé-rer littéralement au récit de la Genèse. Alors j’insiste, je laissetransparaître dans cet ouvrage ma part de doutes, mes interroga-tions relatives au sort des poissons d’eau douce durant le déluge,à l’âge exact des montagnes, à mon grand-père réel : Noé ou Cro-Magnon...? Je m’en remets à la seule foi qui m’anime, la certituded’avoir rencontré un Dieu vivant qui m’aime. C’est à Lui dem’éclairer sur mon incompréhension, sachant qu’il lui reste tou-jours la possibilité d’avoir agi de façon surnaturelle.

Bon, reprenons le moral, surmontons cette petite déprime etréexaminons les points précédents. Pour les dinosaures, c’est fa-cile, lorsqu’ils sont adultes, c’est à dire capables de se reproduire,ils sont encore de petite taille. Donc l’arche pouvait les contenirtous, éléphants y compris. Comment tout ce monde animal s’est-il toléré dans la tempête, comment Noé les amena-t-il ? De cecôté-là, à part une intervention divine, je ne vois pas d’autre ex-plication. Dieu les aura piqué chacun d’un puissant somnifère dèsleur arrivée.

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Une chose me rassure parmi l’analyse précédente des faits ar-chéologiques. C’est la concordance entre l’apparition de l’écri-ture et le déluge. Les dates concordent (moins trois à quatre milleans avant Jésus-Christ), tout comme la région : le Moyen-Orient.Nous en arrivons donc au score d’un match nul dans le duel dé-luge, oui ou non ! Et là, je m’insurge contre les archéologues. Eneffet, ils datent avec beaucoup de rigueur leurs découvertes en lescalant sur la chronologie comparée des civilisations écrites. Maislorsqu’un objet dépasse l’âge fatidique de six mille ans, le comp-teur de leurs estimations s’envole allègrement. Ce duel science/foi est vraiment regrettable, car il y aurait beaucoup à gagner pourla connaissance scientifique, à introduire une vision théologiquedans nos recherches. Pourquoi ne pas introduire ce déluge éton-


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nant, comme élément d’interprétation durant les fouilles ? Je n’aijamais vu une telle approche. Peu m’importe que le déluge soitdaté de quinze millions d’années, peu m’importe qu’on n’entrouve pas de trace à certains endroits de la planète. Mais qu’onfasse taire les imposteurs.

Des campagnes de fouille ont eu lieu au mont Ararat en Turquie.Résultat, on nous montre des photos ou des vidéos de massessombres à l’endroit présumé. Bof, on a aussi exhumé des mor-ceaux de bois d’une espèce inconnue dans la région. Une croixfut même réalisée il y a bien longtemps, avec ce même bois aupied du mont Ararat. Des restes pouvant être issus d’un bateau si-tué là-haut sont présentés dans les chapelles locales. Quelquesvieux autochtones locaux témoignent même être montés surl’arche. Le tsar de Russie aurait en plus tenté une expédition vers1900, dont les méchants bolcheviques auraient éliminé toutepreuve par la suite.

Des conditionnels, des images floues, des sans-doute, des peut-être... Quelle bêtise, quel désastre. Au siècle de la conquête de laLune, il aurait fallu faire de cette recherche une cause internatio-nale, pour le bien de l’humanité toute entière...! Il aurait fallu ins-crire au budget de l’Unesco la recherche des traces du délugebiblique, comme ce fut le cas pour la sauvegarde des monumentségyptiens. J’imagine un collège de chrétiens, de juifs, de musul-mans et aussi d’athées, travaillant ensemble, définissant des pro-tocoles expérimentaux conjointement, oubliant leursdivergences, prêts à franchir le cap de la métaphore dans l’inter-prétation de leurs textes sacrés...

Non, cessons de rêver, cela n’intéresse que trop peu de monde.Pourtant, si le Moyen Orient a été largement fouillé, avec une op-tique de confrontation au récit biblique, cela reste le fait souventde nos amis juifs qui y trouvaient une expression de leur re-cherche légitime d’identité. Les chrétiens les rejoignant danscette recherche, les moyens mis en œuvre furent importants et letravail non encore achevé.

Mais les traces d’une action divine sur Terre, comme le déluge ou


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encore le passage de Jésus-Christ, n’intéressent que les chrétiens,car répétons-le, les autres croyants ne voient pas leur Père célestedescendre sur Terre. Cela leur est impossible. Donc pourquoi enchercher une trace...?

Au fait, d’un point de vue théologique, quel intérêt Dieu trouva-t-Il au déluge ? La réponse me permet de clore cette unique pa-renthèse métaphorique de ce livre. Dieu qui savait que la connais-sance humaine irait en augmentant, mais guère la sagesse. Tantpis pour ce temps qui nous colle à la peau, mais Dieu savait dèsle début, que toute la Terre aurait été explorée à notre époque.Donc Il Lui fallait détruire le jardin d’Eden, cette vieille chimèredes explorateurs au long cours, qui en révèrent tant. Oui, le dé-luge se justifie aussi par ce besoin céleste de gommer les tracesdes pas d’Adam et Eve159.

Pour continuer sur ce thème de la certitude diluvienne, les argu-ments contre sont épuisés. Alors, examinons maintenant nos cer-titudes, toutes relatives qu’elles soient.

De façon très sérieuse on peut dire aujourd’hui que tant les lan-gues que les gènes, nous font regrouper le nombre d’individusdont nous descendons à une trentaine au maximum160. Cette la-palissade paraît évidente, mais il fallait y arriver : nous descen-dons tous d’un même groupe homogène très réduit en nombre eten variété lexicale. Les recherches qui présidèrent à ces études,portent sur la variété génétique, au travers d’analyses de sang is-sues d’une variété très large d’individus161.

Les moyens informatiques modernes permettent d’analyser la va-159.On pourrait aussi adopter une lecture spirituelle du

déluge, qu’il faudrait comparer à la consommation par le feu de la terre, prévue dans le Livre des révélations de l’apocalypse.

160.Lire à ce sujet le livre : Origines du langage de Jean-Marie Hombert, éditions Fayard.

161.Remarquons qu’une évolution liée au hasard aurait entraînée une large variété d’êtres humains. Mais un seul type existe. Les hommes-singes recherchés il y a encore peu pour autoriser l’esclavage, n’ont jamais existé.


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riété génétique, de remonter sur ses évolutions. Il semble logiquede ne pas pouvoir remonter au couple d’individus initial. Maisces travaux conduisirent tout de même à briser la notion de race,en raison du peu de rapport entre le faciès d’un individu et son pa-trimoine génétique. L’auteur de l’enquête rapportait avoir émisune réclamation auprès du laboratoire qui venait de lui envoyerdes échantillons de sang d’hommes et de femmes de filiationnoire africaine pure. Analysant les éprouvettes, il y découvraitune signature génétique japonaise certaine...

Les recherches en linguistique, furent orientées vers les sons des-criptifs d’objets ou de situations communs à toutes les cultures.On traita entre autres de l’eau ou des parents. Les mots papa, ma-man, eau, feu... furent analysés, comparés dans les différents dia-lectes existant au monde. La déduction en fut une protolangueinitiale commune, la langue du ciel...!

La différence entre l’histoire biblique et ces travaux provientcomme d’habitude des dates, qui glissent un peu trop vite, dèsqu’on dépasse l’apparition de l’écriture. Le groupe humain d’ori-gine est ciblé très en arrière du calendrier biblique, qui précisons-le encore, ramène la création d’Adam à moins de six mille ans.Le calendrier hébraïque en fixe encore l’âge canonique actuelle-ment, puisque la tradition le fait remonter à la création du monde.Mais tout ceci est fort intéressant, car on se rapproche grande-ment du récit biblique. On pourrait même commencer à accepteren bloc les théories créationnistes. Quelle tristesse que la sagessethéologique de Descartes ou de Pascal n’ait pas été introduitedans ces analyses.

La plus célèbre erreur intellectuelle au sujet des datations, estcelle du célèbre Albert Einstein. En 1917, il se trompa seulementde l’infini dans son estimation de l’âge de l’univers. Ses équa-tions lui indiquaient en effet un âge fini à l’univers, tandis que lapensée ambiante prônait un âge infini (univers statique). Il dutalors fausser ses équations, en introduisant la constante cosmolo-gique162. Heureusement que je ne suis pas passé à la postérité. Jem’imagine, grand-père, assailli par un petit-fils, se délectant demes erreurs de calcul... Alors aux sceptiques, je relance l’idée que


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la science a encore le temps d’évoluer pour prédire des dates ri-goureuses.

Concernant notre match, déluge biblique, mythe ou réalité, jepréfère encore établir un match nul, on n’est guère avancé pourdépartager les équipes. Mais notons-le, et c’est ma convictionprofonde, personne n’a encore gagné, mais personne n’a perdu,non plus.

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Alors, maintenant que notre honneur de scientifique cartésien etde chrétien engagé est sauf, torpillons quelques unes des stupidi-tés émises par le camp des athées. La plus ridicule consiste à direque la Bible se contredit au sujet des durées du déluge. Lisons-donc le texte biblique.

L’an six cent de la vie de Noé,... les sources du grand abîme jail-lirent, et les écluses des cieux s’ouvrirent. La pluie tomba sur laTerre quarante jours et quarante nuits...

Le déluge fut quarante jours sur la Terre. Les eaux crûrent etsoulevèrent l’arche et elle s’éleva au-dessus de la Terre. Les eauxgrossirent et s’accrurent beaucoup sur la Terre et l’arche flottasur la surface des eaux. Les eaux grossirent de plus en plus ettoutes les hautes montagnes qui sont sous le ciel entier furentcouvertes. Les eaux s’élevèrent de quinze coudées au-dessus desmontagnes, qui furent couvertes...

Les eaux furent grosses sur la Terre pendant cent cinquantejours. Dieu se souvint de Noé, de tous les animaux et de tout lebétail qui étaient avec lui dans l’arche ; et Dieu fit passer un ventsur la Terre, et les eaux s’apaisèrent. Les sources de l’abîme etles écluses des cieux furent fermées et la pluie ne tomba plus duciel. Les eaux se retirèrent de dessus la terre, s’en allant et s’éloi-gnant et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours163.

162.Les étudiants en physique utilisent encore cette constante, en mémoire de la bourde d’Einstein, comme quoi la tradi-tion...


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Ciel, diront mes détracteurs, ma Bible indique deux durées diffé-rentes pour le déluge : quarante jours, au verset 7-12 puis centcinquante jours au verset 8-24. Réfléchissons un peu... notreBible indique, comme nous l’avons déjà évoqué, qu’au début dela création de la Terre, une vapeur s’éleva de la terre et arrosatoute la surface du sol164. Ceci signifie sans doute qu’aucunepluie ne tombait du ciel en cette époque prédiluvienne. La fertili-sation du sol était due à la condensation régulière de l’eau chaquematin, ce que nous observons comme étant la rosée. Pour que lavégétation pousse réellement, il fallait deux ingrédients, une tem-pérature importante et beaucoup d’eau. Ces conditions, nous lesrencontrons dans les forêts tropicales, où il pleut souvent, maissurtout dans certaines îles tropicales, comme les Canaries, où ilpleut très rarement. Pour étendre ce phénomène à la Terre entière,il fallait une épaisseur importante du nuage, mais pas trop, car si-non le soleil n’aurait pas percé. Je laisse le soin à notre Seigneurd’en avoir fait le bon calcul165.

Tiens donc, on retrouve ici un argument intéressant des création-nistes, qui voient dans ce phénomène, les forêts tropicales denses,qui donnèrent notre pétrole et notre charbon166. Leur remarqueest intéressante, car le charbon existe même dans des régions bo-réales, a priori peu chauffées et donc peu susceptibles de contenirassez d’arbres pour provoquer une transformation massive ducarbone végétal en biocarburant lors d’un enfouissement.

Passons, car nous avons bloqué notre compteur de points à égalitépour les deux camps. Ce qui nous intéresse est que cette voûte devapeur devait bien faire deux kilomètres de hauteur. Considéronsune saturation en vapeur légère, afin de laisser filtrer les rayonssolaires. Un calcul rapide permet de vérifier que si toute cette eautombait sur la Terre, alors la quantité d’eau contenue dans cesnuages, élèverait le niveau de la mer de moins d’un mètre.

163.Livre de la Genèse chapitre 7 verset 11 au chapitre 8 ver-set 3.

164.Livre de la Genèse chapitre 2 verset 6.165.Relire à ce sujet la note 99 à la page 45.166.Relire à ce sujet la note 152 à la page 68.


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Donc ce ne sont pas les écluses des cieux, qui ont provoqué le dé-luge. Tout au plus, en provoquant des tempêtes, par effet de pom-page dans la mer, ont-elles provoqué la panique. De la mêmefaçon, s’il y avait eu des glaciers aux pôles, ce qui semble peuprobable, la mer n’aurait monté que de quelques dizaines demètres. La Bible nous parle de montagnes et pas de collines. Ilfallait donc des kilomètres de hauteur d’eau pour noyer la Terreentière.

Regardons maintenant en direction des sources de l’abîme. Nosconnaissances scientifiques nous disent que la Terre contiendraiten son sein environ deux fois plus d’eau sous la forme de compo-sés chimiques (hydrures). De plus, les roches volcaniques secomportent comme de véritables éponges. Elles peuvent contenirjusqu’à 5% de leur masse en eau. Lorsqu’on observe un volcanen éruption, il est fréquent d’y voir de la vapeur d’eau, qui n’a au-cune chance de sortir d’une quelconque source, s’il est placé enaltitude. Un article paru dans une revue scientifique de vulgarisa-tion et dont j’ai perdu la référence, annonçait il y a déjà long-temps ces résultats. Je me disais alors : quel gâchis, l’auteurplutôt que de nous endormir avec ses formules chimiques, auraitdû disserter sur le déluge biblique et le salut gratuit en Jésus-Christ...!

Par conséquent, il est clair que la montée des eaux provient dessources de l’abîme. Dieu ne créa pas l’eau en question, pour lafaire disparaître ensuite. Elle était présente. Heureusement, car Ila juré de ne plus jamais recommencer167, ouf !

Donc tout est facile, il plut durant quarante jours, puis l’eau conti-nua de monter par le sol. Un peu de pluie dut persister, puisqueles vannes du ciel ne furent définitivement fermées qu’au bout decent cinquante jours, en même temps que celles de l’abîme. Jepense sincèrement qu’il est inutile de jouer sur les mots, de cher-cher des poux au texte : il est limpide. Chercher une contradictionà ce niveau relève de la mesquinerie la plus profonde.

Le lecteur trouvera dans le déluge, soit une métaphore, soit un ré-

167.Livre de la genèse chapitre 9 verset 15.


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cit réel. Je lui en laisse le choix. Le chrétien engagé pourra tou-jours se retrancher derrière une sélection à sa guise de certainsarguments créationnistes. Je me contente d’attendre plus deconnaissances afin d’éviter de remettre en doute la sagesse demon Créateur. Quel problème de fond cela pose-t-il en effet quele déluge ait été une inondation locale ? La Bible nous le présentecomme universel, pourquoi pas ! Les arguments précédents, lar-gement détaillés, permettent de clore un débat devenu totalementinutile.

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Mais ce déluge, m’intéresse au plus haut point, car il montre lamanière dont Dieu agit. En fermant Lui-même la porte del’arche168, dénuée de mécanisme de levage, Dieu endosse la to-tale responsabilité de Sa fureur. Il décharge les rescapés de lasouffrance des cris des impies restés à terre.

Je prends vraiment pour moi ce message fort : Dieu a une pa-tience infinie, mais Il nous demande de ne pas trop en abuser. Aceux qui disent que si Dieu existait, alors les guerres n’arrive-raient pas, je leur réponds que la Terre a été laissée en gérance àl’homme. Le jardin d’Eden était un paradis terrestre, un peucomme ta chambre chez tes parents : repas assurés, chauffagecentral... et tu es quand même parti, en te fâchant avec eux de sur-croît... La Terre prédiluvienne était baignée par un climat sem-blable à celui des îles Canaries. Il y tombait une rosée tous lesjours. Les récoltes étaient garanties. Mais que firent les hommes,sinon la guerre169.

Et nous, qu’avons nous à répondre à nos ancêtres. Le paradis surTerre nous l’avons avec nos voitures climatisées, notre confortmoderne, nos maisons chauffées, nos supermarchés pleins à cra-quer, « nos retraites assurées ». Ce confort, que nous méritons,puisque nous travaillons à cet effet, qu’induit-il en nous commecomportement ? Plus, toujours plus de technologie, de crois-sance, de besoin, de pillage néocolonial, plus de guerre, plus de

168.Livre de la Genèse chapitre 7 verset 16.169.Livre de la Genèse chapitre 6 verset 12.


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disparité de revenus, plus de haine de l’autre... est-ce cela la ré-ponse que nous offrons aux syndicalistes athées, qui luttèrentavec honneur et conviction pour l’égalité des classes, à l’époquereine du socialisme en 1900 ?

Non, le confort n’a jamais permis d’aimer l’autre. Non le ventreplein n’a jamais permis de regarder l’autre avec compassion.Même si beaucoup s’en émeuvent, même si beaucoup tentent desefforts en direction d’une répartition des richesses mondiales, ilfaut les voir hurler lorsque la mondialisation des échanges com-merciaux leur vole leur pouvoir d’achat. Il est assez comique devoir les mêmes personnes promouvoir le commerce équitable etdéfiler aux portes des réunions de l’OMC170.

Ce qui m’intéresse dans ce déluge, c’est que Dieu est patient, trèspatient. Il ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse,comme quelques-uns le croient ; mais Il use de patience enversvous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous ar-rivent à la repentance171. Oui, notre Seigneur a retardé durantcent ans ce déluge, afin que tout le monde comprenne qu’il n’enpouvait plus de supporter la méchanceté ambiante. J’imagine encette époque prédiluvienne des anges venus du ciel dire : stop,ces mêmes anges tenir des meetings populaires, voire l’Ange duSeigneur, c’est à dire Jésus-Christ Lui-même, renverser les autelsdressés aux divinités païennes, s’opposer aux sacrifices d’en-fants172... Mais Il ne restait que Noé qui marchait avec Dieu173 àcette époque, un seul homme droit, totalement droit, pour êtredigne de la confiance divine, pour accepter de sauver l’humani-té...

Pauvre Papa Dieu, comme Il a dû pleurer. Je m’imagine, si mespropres enfants devenaient des bandits de grands chemins, pil-laient mes propres terres... Quel sort leur réserverais-je ? Car ré-

170.OMC : organisation mondial du commerce créée en 1994, pour remplacer le GATT, lui-même créé en 1947.

171.2° Lettre de l’apôtre Pierre aux églises chapitre 3 verset 9.

172.Lire à ce sujet la note 139 à la page 62.173.Livre de la Genèse chapitre 6 verset 9.


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pétons-le, tant l’archéologie, que la Bible, nous content deshorreurs à ces époques reculées. Les agissements des cana-néens174 sont dignes du tribunal pénal international : tortures, sa-crifices humains, prostitution sacrée, viols collectifs... Onregarde trop le côté flamboyant des anciens édifices religieux,pour en oublier le but premier : le cambriolage du peuple, au pro-fit d’une minorité dépravée.

Il y eut certainement des presque justes, qui furent engloutis lorsdu déluge. Mais Dieu ne leur demandait pas d’être presque justes,Il leur demandait de rentrer dans l’arche par la foi. Il leur deman-dait de franchir le pas entre la foi branlante et la risée des autres.Pas un n’acceptât !

On retrouve le même comportement divin à chaque coup de co-lère global de notre Seigneur. La destruction de Sodome175 et deGomorrhe en atteste. Abraham, épris à la manière de Noé, de pi-tié pour ses congénères, marchanda avec Dieu en personne leurSalut, ramenant à une dizaine de justes la tolérance divine pouréviter le désastre176. Pourtant les habitants de Sodome étaient mé-chants, et de grands pécheurs contre l'Éternel177. Abraham le sa-vait bien, puisqu’ils enlevèrent aussi, avec ses biens, Lot, le filsde son frère178. Mais Abraham négociât sans aucune rancœur, leSalut pour les méchants et Dieu l’écouta avec attention, acceptasa requête. Mais toute la population179 de Sodome rentra dans lepéché, aucun ne fut trouvé juste. Alors l'Éternel fit pleuvoir duciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de parl'Éternel. Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habi-tants des villes, et les plantes de la Terre180.

174.Les cananéens habitaient la zone définie par la Palestine et Israël actuels il y a quatre mille ans.

175.Le mot Sodome a donné le verbe sodomiser, pratique sexuelle, qui est officiellement répréhensible lorsqu’elle intervient au sein d’un couple hétérosexuel.

176.Livre de la Genèse chapitre 18 versets 20 à 33.177.Livre de la Genèse chapitre 13 verset 13.178.Livre de la Genèse chapitre 14 verset 12.179.Livre de la Genèse chapitre 19 verset 4.180.Livre de la Genèse chapitre 19 verset 42.


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Le professeur Georges Adam, qui fouilla la région sud de la mermorte en 1924, découvrit les ruines de la ville de Tsoar, où Lot,le neveu d’Abraham entra lorsque le Soleil se levait sur laTerre181. Il raconte dans ses mémoires son émotion face à lamontagne de sel de huit kilomètres de long et de quatre vingtonze mètres de haut, qui recouvre la région de Sodome. OUI, lesouvenir du péché de l’homme est resté gravé à jamais dans unemontagne de sel, qui n’a aucune raison géologique d’exister,qu’aucune équation ne peut justifier, qu’aucun mécanisme natu-rel de décantation ne peut expliquer, même s’il existe des minesde sel enfouies sous la terre182.

Plutôt que d’ergoter sur la validité historique du déluge, sur ledestin des poissons d’eau douce à ce moment, il serait plus effi-cace d’organiser des voyages guidés vers cette montagne de selimportune. Il faudrait montrer aux athées ce qui les attend s’ils nese tournent pas vers le Seigneur Jésus-Christ, Créateur de l’Uni-vers, s’ils ne se repentent pas de leurs mauvaises voies.

A celui qui ricane de la fermeté de ma foi en un Christ mort pourmes péchés, je lui répondrai toujours : va à Sodome, voir ce quit’attend. Je ne vaux pas plus que toi, mais ce châtiment m’a étéévité à la Croix, par la mort de Celui qui l’a Lui-même créée cettemontagne de sel, Dieu en personne. Il est là l’enseignement de lascience, il se lit à Sodome. Peu m’importe de savoir si des semi-justes ont péri durant le déluge, si des semi-innocents sont mortssous le feu à Gomorrhe, tout ce que je sais est que tous ont péchéet sont privés de la gloire de Dieu ; mais qu’ils sont gratuitementjustifiés par Sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est enJésus-Christ183.

181.Livre de la Genèse chapitre 19 verset 23.182.La présence à nu d’une montagne de sel ne peut pas

s’expliquer par l’érosion des roches alentour, ce qui aurait immanquablement entraîné la dissolution du sel, plus tendre que le caillou. Le sel à nu se trouve soit dans des lacs salés, obtenu par évaporation, soit dans des mines, où c’est la compression des roches qui élimine l’eau à la manière d’une éponge, filtrant le sel, soit par enfouisse-ment d’un lac salé décanté...


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Oui, le message fort du déluge est que Dieu veut tous nous sau-ver, mais qu’il ne nous portera pas de ses propres mains dansl’arche du Salut gratuit. Maintenant que nous avons découvert lamontagne de sel indécente, car elle nous nargue cette immensecolline qui trône en terre d’Israël, nous devons penser au châti-ment divin. Le petit Jésus de la crèche a fait trop de ravages dansles consciences. Dieu n’est pas un roi débonnaire qui attend quenous acceptions d’avoir l’audace de Lui baiser le bout de l’orteildroit. Il veut que nous montions de notre plein gré dans l’arche,Il veut que nous prenions la décision de Lui donner notre vietoute entière, de nous confier en Lui. Il n’y a pas de solution in-termédiaire entre dedans et dehors de l’arche. On est dedans oudehors.

Le message de l’évangile, la bonne nouvelle184 que Christ estmort pour nos péchés, selon les Écritures185, c’est à dire selon lesprophéties reçues par les juifs avant Sa venue, cette bonne nou-velle est à consommer sans modération. Il faut la partager au plusgrand nombre, il faut la mettre en pratique, non pas en des œuvresfutiles, mais afin de sauver le plus grand nombre d’âmes de laperdition éternelle. Il est encore temps, car l'Éternel étend ses re-gards sur toute la Terre, pour soutenir ceux dont le cœur est toutentier à Lui186. Mais viendra un jour où toute l'armée des cieuxse dissoudra ; les cieux seront roulés comme un livre, et toute leurarmée tombera, comme tombe la feuille de la vigne, commetombe celle du figuier187.

La punition de Sodome reviendra, les cieux enflammés se dissou-dront et les éléments embrasés se fondront 188! Alors lorsque leSeigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de Sa puissance,au milieu d'une flamme de feu, pour punir ceux qui ne

183.Lettre de l’apôtre Paul aux romains chapitre 3 versets 23 et 24.

184.Lire la note 300 à la page 116.185.1° Lettre de l’apôtre Paul aux Corinthiens chapitre 15

verset 3.186.2° Livre des chroniques chapitre 16 verset 9.187.Livre du prophète Esaïe chapitre 34 verset 4.188.2° Lettre de l’apôtre Pierre aux églises chapitre 3 verset

12.


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connaissent pas Dieu et ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile denotre Seigneur Jésus. Ils auront pour châtiment une ruine éter-nelle, loin de la face du Seigneur et de la gloire de Sa force, lors-qu'il viendra en ce jour-là pour être glorifié dans ses saints etadmiré dans tous ceux qui auront cru car notre témoignage au-près de vous a été cru189.

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Cher lecteur incrédule, si je n’ai pas réussi à te convaincre del’amour infini du Dieu vivant, dépêche-toi de prendre un billetd’avion, d’aller toucher la montagne de sel qui trône au sud de lamer morte. J’y suis allé, mais à la différence de toi, je me suis bai-gné paisiblement dans la Mer Morte, car j’avais fait mien Le sa-crifice expiatoire pour mes péchés de mon sauveur Jésus-Christ,lequel sacrifice concerne non seulement... les nôtres, mais aussi...ceux du monde entier190, c’est à dire toi, oui toi cher lecteur in-crédule.

Alors je te le redis, l’éternité est très longue, très très longue.L’ennemi de ton âme te susurre à l’oreille que tu t’en sortiras, quetu iras au purgatoire... carabistouilles que tout ceci. Il n’y a pasplus de paradis ouvert d’office à toutes les gentilles mamans, quede seconde chance après la mort. Alors à ceux qui se demandent :qu’est-ce que nous devons faire ? Pierre leur répond : changezvotre vie !... Ainsi, Dieu pardonnera vos péchés... En effet, la pro-messe de Dieu est pour vous et pour vos enfants. Elle est pourtous ceux qui sont loin, pour tous ceux que Le Seigneur notreDieu appellera191.

OUI, reconnais maintenant que le salaire du péché192, c’est lamort ; mais que Le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en

189.2° Lettre de l’apôtre Paul à Timothée chapitre 1 versets 6 à 10.

190.1° Lettre de l’apôtre Jean aux églises chapitre 2 verset 2.191.Livre des actes des apôtres chapitre 2 versets 37 & 38.192.Le péché n’est pas seulement constitué d’actes délétères

aux yeux des autres, il est simplement constitué par l’orgueil de choisir consciemment de s’éloigner de Dieu.


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Jésus-Christ notre Seigneur193. Cesse de t’interroger sur la des-tinée des semi-justes de Sodome, des semi-repentis qui parta-gèrent un repas avec Jésus-Christ. Laisse les morts enterrer leursmorts ! Toi, va annoncer le Royaume de Dieu 194! Prends ta cartede membre du fan club de Jésus-Christ, inscris-toi sur le Livre devie195. Car si quelqu’un n’a pas son nom écrit dans le Livre devie, il est jeté dans le lac de feu196.

Cette peur de l’enfer, qu’il ne faut pas confondre avec la peur del’éternité, tu ne peux pas la ressentir tant que tu n’es pas montésur l’arche de la vie. Je peux t’assurer, toi le lecteur incrédule, quechaque chrétien, chaque racheté197, est passé sitôt sa décisionprise de suivre le Seigneur Jésus-Christ, au dessus de la montagnede sel de Sodome198. OUI cette terreur de l’enfer, cette peur del’éternité loin de la face de Dieu, je l’ai ressentie, j’ai eu latrouille, j’ai eu peur. Mais je n’en ai eu conscience qu’après avoirété racheté, qu’après être monté sur l’arche du Salut. De mon cô-té, cette peur de l’éternité ne m’a en aucune façon inquiétée avantd’être chrétien, elle n’a en rien pesée dans la balance. C’est laprière insistante de belle-maman, de beau-papa et de leur églisedurant des mois, qui permirent aux cieux de s’ouvrir au dessus demoi, qui permirent à la lumière divine d’éclairer mon péché d’or-gueil, mon refus de voir l’évidence : hors de Jésus-Christ, pointde Salut.

Si tu as touché, toi le lecteur incrédule que j’exhorte de tout moncœur à changer de vie, si tu as touché à de la magie, ne serait-cequ’en lisant ton horoscope199, alors mets-toi à genoux dès main-tenant face à Dieu. Fais cela dans le secret de ta chambre200, offreton cœur à Jésus-Christ, ouvre une Bible et mets-la en pratique,maintenant. N’attends pas demain. Et si tu doutes encore, alors va

193.Lettre de l’apôtre Paul aux Romains chapitre 6 verset 23.194.Evangile du médecin Luc chapitre 9 verset 60.195.Lettre de l’apôtre Paul aux Philippiens chapitre 4 verset

3.196.Livre des révélations de l’apôtre Jean (apocalypse) cha-

pitre 20 verset 15.197.Livre des révélations de l’apôtre Jean (apocalypse) cha-

pitre 5 verset 9.198.Lire la note 182 à la page 80.


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vite toucher la montagne de sel qui recouvre la ville de Go-morrhe. Elle n’a pas le droit d’être là, aucun scientifique n’a trou-vé d’explication à son sujet. Mais elle n’intéresse que tellementpeu de monde, car toute l’œuvre de l’ennemi de ton âme, lediable201, consiste à te rassurer sur l’aspect inoffensif de l’enfer,à te faire oublier que la montagne de sel existe et donc à t’expli-quer que Jésus-Christ est mort pour rien, voire n’a jamais existé.

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La suite de l’histoire de l’homme, l’après-déluge, on la connaîtbien. Toute trace de vie sur Terre ayant été engloutie, hormis lesanimaux logés dans l’arche, Noé et sa famille, rescapés du dé-sastre, recommencèrent à s’égarer. Noé, lui le seul juste, se soûladevant ses fils202. Ensuite vint le sinistre Nemrod203, auteur despremières dominations, des premières milices armées, des pre-mières guerres.

La pagaille revenait de plus belle, comme avant le déluge. Pour-tant les hommes, voyant Dieu s’éloigner d’eux, bien avant le dé-luge, avaient commencé à invoquer Le nom de l'Éternel204. Cetteattitude de prière, d’appel à Dieu, était devenue leur seuleplanche de Salut. Ils comprenaient bien qu’ils avaient besoin deLui. Papa Dieu étant lié par Son serment de l’arc en ciel, qui Lui

199.Il est intéressant de noter que l’URSS, nation championne de l’athéisme officiel, avait créé une activité intense de recherche en magie et autres phénomènes paranormaux. Il est toujours intrigant de voir un athée lire un horoscope, croire en la télékinésie. Je me suis assez fourvoyé dans ces inepties, pour ne pas les citer. Personne à ce jour n’a réussi à démontrer l’existence d’une cinquième force (lire la note 36 à la page 25), c’est à dire qu’on n’est pas prêt de prou-ver l’existence d’une force d’influence des planètes sur notre existence propre. Je refuse que ma vie soit prédéter-minée par la position des planètes à ma naissance, selon des calculs effectués avec des cartes fausses, car figées à l’époque grecque ancienne il y a plusieurs millénaires.

200.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 6 verset 6.201.Lire à ce sujet la note 333 à la page 125.202.Livre de la Genèse chapitre 9 verset 21.


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interdisait de réitérer le déluge205, n’avait même plus le droitd’effacer de nouveau Sa Création.

Alors, Dieu Le Père céleste, mon Papa Dieu, expérimentateur,perdant, pas tant divin que cela ? La question est dure, très durepour un scientifique comme moi, qui refuse tout compromis.Bon, j’aurais pu m’imaginer un Dieu lointain, qui a écrit que laTerre est plate, qui nous a placé dans une salle de cinéma, avecen guise d’écran la voûte céleste. Mais non, je veux comprendrele sens profond de toute cette histoire. Alors continuons de zappersur l’histoire humaine...

Notre Papa Dieu doit bien se morfondre avec Sa méthode de lagraine de moutarde, consistant à se choisir quelques élus un peumoins paumés que les autres, puis à leur faire confiance pourconstruire Son église. A sa place, je serais venu tout auréolé degloire divine, j’aurais imposé mes vues à mes enfants et ainsij’aurais eu la paix : pas de guerres, pas de jalousie, j’aurais gérétous les problèmes... Mais assurément, ce n’était pas la méthodedivine, car mon Papa Dieu veut des enfants responsables. On l’avu au jardin d’Eden, sitôt parti, Adam tomba dans le péché d’or-gueil, consistant à vouloir être comme des dieux, afin de... savoirce qui est bien ou mal206: premier échec.

On zappe sur les successeurs de Noé, dont a déjà trop parlé, pours’arrêter sur Terra, le père d’Abraham. Il quitte Our en Babyloniepour aller en Canaan. Il emmène son fils Abram et son petit-filsLoth, le fils de Haran. Il emmène aussi sa belle-fille Saraï, lafemme d’Abram. Ils voyagent jusqu’à Haran et ils s’installentlà207. Dieu lui avait dit d’aller conquérir la terre promise, afin dequitter l’ambiance délétère et trop confortable de sa ville natale.Le problème, c’est que l’ancêtre de tous les juifs, Terra, s’arrêtaen chemin, trouvant la ville d’Haran trop confortable. Tant pispour lui, la postérité ne retiendra que le nom d’Abraham, alors

203.Livre de la Genèse chapitre 10 verset 9.204.Livre de la Genèse chapitre 4 verset 26.205.Livre de la Genèse chapitre 9 verset 13.206.Livre de la Genèse chapitre 3 verset 5.207.Livre de la Genèse chapitre11 verset 31.


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que la bénédiction initiale était réservée à Terra.

Heureusement que mon Papa Dieu a tout Son temps, car c’est àson fiston Abraham qu’échut la tâche de conquérir la terre pro-mise. Papa Dieu dit à Abram : quitte ton pays, ta famille et lamaison de ton père. Puis va dans le pays que je vais te montrer.Je ferai naître de toi un grand peuple, je te bénirai et je rendraiton nom célèbre. Je bénirai les autres par toi. Je bénirai ceux quite béniront, je maudirai celui qui te maudira. Par toi, je béniraitoutes les familles de la Terre208. Cool, s’il m’avait dit la mêmechose j’aurais certainement foncé directement, sans me poser lamoindre question, sans mentir au roi d’Egypte209, sans aller fé-conder ma servante210, afin d’accélérer la promesse divine... Fa-cile à dire, mais qu’aurais-je fait réellement à sa place. Je n’osepas l’imaginer. Je remercie parfois le Seigneur de ma vie dem’avoir choisi une place auprès du radiateur, au fond de l’église.Car si ma vie était contée dans la Bible, j’aurais honte de toutesmes bêtises, dont des générations entières se repaîtraient, commecontre-exemples à éviter.

Cette méthode de la graine de moutarde, pourtant, Papa Dieu lamaintiendra toujours, jusqu’à notre époque même. On passeradonc sur l’histoire trop connue du peuple juif, qui oublia biensouvent qu’être élu, consistait à se mettre au service des autres.Ce peuple, pas plus nombreux qu’une graine de moutarde, avaitpourtant comme destin d’être aussi nombreux que les étoiles duciel et les grains de sable au bord de la mer211. Pourtant, il y aautant de juifs à notre époque, qu’il y a deux mille ans. La raisonen reste la même depuis trois mille cinq cent ans212. Régulière-ment le peuple juif se rapprochait de Dieu, il annonçait la bonnenouvelle de la présence de Dieu et il retrouvait sa force. Mais ilse levait toujours un roi imbécile qui renvoyait le peuple vers

208.Livre de la Genèse chapitre 12 versets 1 à 3.209.Livre de la Genèse chapitre 12 versets 12 à 17.210.Livre de la Genèse chapitre 16 verset 3.211.Livre de la Genèse chapitre 22 verset 17.212.Il faut mentionner à ce sujet de la constance du nombre

de juifs dans le monde, les six millions de morts durant l’holocauste nazi.


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l’adoration de son nombril, au travers de statues. La foule tombaitalors dans l’idolâtrie la plus sordide, la cruauté la plus extrême,allant même jusqu’à manger ses enfants213.

Lassé de toute cette inconstance, Dieu tenta même un temps dedonner l’élection au roi de Babylone, Neboukadnetsar, qui finitpar l’accepter en L’adorant214. Il lui avait fallu à cet effet passerpar une phase de repentance intense215. Mais son fils renia rapi-dement cette fidélité, se lâchant à profaner les objets dutemple216. Décidément le peuple juif n’était pas si mauvais quecela217, alors l’élection lui revint, temporairement au moins. Carpour finir, cette élection fut donnée à tous ceux qui en voulaientbien218, c’est à dire les païens.

En effet, c’est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Éternel : voici,j’ai mis pour fondement en Sion une pierre, une pierre éprouvée,une pierre angulaire de prix, solidement posée ; celui qui laprendra pour appui n’aura point hâte de fuir219. Cette pierred’angle réservée aux anciens juifs, fut ensuite offerte à tous,païens et croyants, circoncis et incirconcis. Car il est dit dansl'Écriture: Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie,précieuse ; et celui qui croit en elle ne sera point confus220.

Le drame devint qu’il y a deux mille ans, cette pierre devint une

213.Lire à ce sujet le Livre des lamentations du prophète Jéré-mie chapitre 4 verset 10 : des mères pourtant pleines de tendresse, ont elles-mêmes fait cuire leurs enfants pour les manger.

214.Livre du prophète Daniel chapitre 4 verset 33.215.Livre du prophète Daniel chapitre 4 verset 30.216.Livre du prophète Daniel chapitre 5 verset 2.217.Le terme mauvais, comme qualificatif du peuple juif, est

utilisé dans la Bible par Dieu Lui-même. Qu’on ne sorte pas ce mot de son contexte biblique, je ne me permettrais pas d’émettre une quelconque critique envers ce peuple juif.

218.Evangile du médecin Luc chapitre 14 verset 13.219.Lettre du prophète Esaïe chapitre 28 verset 16.220.1° Lettre de l’apôtre Pierre aux églises chapitre 2 verset

6.


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pierre d’achoppement. Pourquoi ? Parce qu’Israël l’a cherchée,non par la foi, mais comme provenant des œuvres221. Oubliant samission d’annoncer la bonne nouvelle222 du Salut à toutes les na-tions, par une conduite exemplaire, non pas en actes, mais enamour, le peuple juif d’alors s’est heurté contre la pierred’achoppement, selon qu’il est écrit : voici, je mets en Sion unepierre d’achoppement et un Rocher de scandale, et celui qui croiten Lui ne sera point confus223.

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Ami juif, le comportement de tes ancêtres il y a deux mille ans nete concerne plus, tu n’en es pas plus responsable que moi, le chré-tien, des guerres napoléoniennes. Deux mille années de dis-cordes, d’inquisition, de torture, de déportations t’ont pourri lavie. Ami juif, tu es mon frère, tu es celui qui a préservé la Parolede Dieu aux heures les plus sombres de l’inquisition. Tu es celuique Dieu aime de tout son cœur. Tu restes le peuple élu, ce peuplechouchou de mon Seigneur, à qui Il se permet de dire au creux deton oreille : ta tendresse est plus délicieuse que le vin, plusagréable que l’odeur de tes parfums. Tu plais comme un parfumdélicat... entraîne-moi avec toi, courons ensemble... Alors grâceà toi, nous serons fous de bonheur. Nous chanterons ta tendresseplus délicieuse que le vin... Toi que mon cœur aime, dis-moi : oùconduis-tu ton troupeau 224?

Mais comme l’époux tardait, tu t’assoupis et tu t’endormis225,comme le firent les dix vierges de la parabole226. Ami juif, j’aisincèrement honte de deux mille années de reproches faits à tonpeuple. J’ai honte qu’on te considère encore coupable de la cru-cifixion de Jésus-Christ. J’ai honte d’entendre certains te volerton Salut. Alors je t’invite à ouvrir un nouveau Testament et à y

221.Lettre de l’apôtre Paul aux romains chapitre 9 verset 32.222.Lire la note 300 à la page 116.223.Lettre de l’apôtre Paul aux Romains chapitre 9 verset 32.224.Livre du cantique des cantiques du roi Salomon chapitre

1 versets 1 à 7.225.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 25 verset 5.226.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 25 verset 1.


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lire en entier la Lettre de l’apôtre Paul aux hébreux. Elle te décriramieux que moi comment tu es directement concerné par la maintendue de Jésus-Christ. Ami juif, ne prends pas le risque d’être ju-gé, d’être pesé pour tes œuvres, car même si aucune nourritureimpure n’est entrée dans ta bouche, même si tu as systématique-ment évacué toute pensée impure de ta tête, l’apôtre Paul, juifparfait aux yeux des hommes, tant par son apparence que par sonattitude, lui le pharisien sincère, te dit que tous ceux qui ont péchésans la Loi périront aussi sans la Loi, et tous ceux qui ont péchéavec la loi seront jugés par la loi227. Tu seras jugé, ami juif parla Loi.

Examine-toi sincèrement, visionne le film de ta vie tant qu’il estencore temps de le faire librement. Ne sois pas certain de ta per-fection, pas plus que de la mienne. Ma seule certitude scienti-fique, c’est que la montagne de Sodome me rappelle que Dieureviendra juger le monde. Mais que ce jour-là, mon nom ne serapas cité au tribunal céleste, car Dieu fait ce qu’il promet et Il estjuste. Alors, si nous avouons nos péchés, Il nous les pardonneraet Il enlèvera tout le mal qui est en nous228. J’ai accepté de monvivant la main tendue de mon Sauveur. Je L’ai accepté dans mavie, comme mon sauveur personnel. Ce faisant, Il a ôté le péchéde ma vie. OUI, relis le verset que je viens de citer, Dieu, par lapersonne de Jésus-Christ est venu ôter le péché du monde, lemien, le tien... Ne sois pas la paille, qu’Il va... brûler dans le feuqui ne s’éteint pas229.

Même si je ne suis pas digne de Lui enlever ses sandales230, Ilm’a accepté tel que je suis, Il m’a délivré de l’emprise du péché.Il n’a pas retiré de ma vie la tentation au mal, qu’on appelle lesmauvaise actions, Il m’a simplement rendu indifférent au péché,les tentations de ce monde ne me concernent plus, elles ne metouchent plus. Car lorsque l’Esprit de Dieu vient habiter en moi,Il refuse la présence du mal à ses côtés.

227.Lettre de l’apôtre Paul aux romains chapitre 2 verset 12.228.1° Lettre de l’apôtre Jean aux églises chapitre 1 verset 9.229.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 3 verset 12.230.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 3 verset 11.


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Ami juif, cesse de faire des efforts, ne fais pas comme les autreshabitants du monde qui chercheront Le Seigneur, oui, tous lespeuples que j’ai appelés pour être à moi. Voilà ce que Le Sei-gneur te dit231. Fais comme les thessaloniciens qui étudient lesLivres Saints pour voir si les paroles de Paul sont exactes232. Carseul, face à la montagne de sel de Gomorrhe233, tu n’arriveras pasà trouver ton chemin, tu as besoin d’être accompagné par Jésus-Christ qui te tend Sa main salvatrice.

Cesse donc de te poser des questions sur le comportement de Jé-sus-Christ. Que t’a t-Il fait au juste ? A-t-Il mangé du cochon, a-t-Il allumé un feu le jour du Sabbat, a-t-Il travaillé le jour duSabbat ? Non, Il a respecté l’intégralité de la loi mosaïque.

Par contre, Il a refusé de suivre la tradition orale imposée par lespharisiens des synagogues. Elle te cloue un fardeau trop lourd surles épaules. Relis ta Bible, toi le juif sincère, relis ce conseilavisé : vous voyez l’âne ou le bœuf d’un Israélite tomber sur laroute. Vous ne pouvez pas laisser son propriétaire le relever toutseul, vous devez l’aider234, même si cela arrive le jour du Sab-bat235...! Toi, mon ami le juif sincère, laisserais-tu ton fils errertoute la nuit s’il s’était perdu un jour de sabbat, alors que ta loiorale t’impose de compter tes pas, de ne pas démarrer ta voiture,de ne pas téléphoner, pour prévenir le commissariat de police...!

Alors laisse donc Jésus-Christ, qui est maître du sabbat236, guérirles opprimés en ce jour de repos. Laisse celui qui s’est annoncécomme le Dieu vivant descendu sur Terre, celui qui a prouvé Safiliation divine, tant par l’accomplissement des prophéties l’an-

231.Livre des actes des apôtres chapitre 15 verset 17.232.Livre des actes des apôtres chapitre 17 verset 11.233.Lire la note 182 à la page 80.234.Livre de la loi du Deutéronome chapitre 22 verset 4.235.Pour mémorandum, citons le siège de la ville de Jéricho

qui dura six jours, donc la bataille eut lieu le septième jour. Les israélites, tout frais émoulus du désert, après leur fuite hors d’Egypte, transgressèrent donc allègrement ce com-mandement du sabbat (Livre de Josué Chapitre 6 versets 3 & 4).

236.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 12 verset 8.


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nonçant, que par les miracles qu’il effectua. Ton prophète Esaïedisait à Son sujet : ce jour-là, les sourds entendront ce qui est ditdans le Livre. Les aveugles sortiront de la nuit noire et ils verrontclair237. Aujourd’hui, Jésus-Christ te répond : les aveuglesvoient clair, les boiteux marchent bien, les lépreux sont guéris,les sourds entendent, les morts se réveillent, les pauvres re-çoivent la Bonne238 Nouvelle239.

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Maintenant, je voudrais conclure cette réflexion sur l’histoire del’homme, en demandant à mon Papa Dieu ce qu’il pense de toutcela ! Avait-Il prévu tout cela ? Suis-je un blasphémateur de dé-voiler toutes ces pensées sordides, qui m’ont torturé trop long-temps. Heureusement que ma foi était solidement ancrée sur unerencontre personnelle avec Jésus-Christ, sinon j’aurai brûlé maBible, tout abandonné, tout refusé en bloc. Non, l’Esprit de Dieu,qui se mit à régner en moi dès le moment où j’acceptais la maintendue de mon Sauveur, me conduisit lentement, mais sûrementà chercher le fil de cette histoire de l’univers, son sens profond.Ce chemin sinueux me conduisit à découvrir ce trait de caractèrescientifique de notre Dieu. Un jour, je comprenais qu’Il avait ap-pris quelque chose en venant sur Terre : Le Christ est Le Fils deDieu, c’est vrai, mais par toutes ses souffrances, Il a appris àobéir240. Rien que ça : Dieu a appris en venant sur notre Terre...

Revenons à la question qui me travaille : notre Papa Dieu scien-tifique, quel plan avait-Il pour nous ? Il s’était rendu comptequ’au début de sa création, en se présentant comme Roi protec-teur, la foule ne serait guère sérieuse avec Lui. Le rendement se-rait même plutôt lamentable. Pour que le Livre de la Genèsementionne spécifiquement ceux qui le suivaient241, il devait y enavoir beaucoup trop qui Le reniaient. C’est vrai, on peut penserqu’Il avait prévu tout cela, qu’Il le savait à l’avance. Mais,

237.Livre du prophète Esaïe chapitre 29 verset 18.238.Lire la note 300 à la page 116.239.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 11 verset 5.240.Lettre de l’apôtre Paul aux hébreux chapitre 5 verset 8.241.Livre de la Genèse chapitre 5 verset 22.


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n’ayant pas réussi à éliminer le temps de mes équations, je tiensà rester dans cette démarche expérimentale, totalement immergéedans le temps. Concevoir que Dieu a choisi à l’avance d’envoyertous ces pécheurs en enfer, me glace trop le sang, pour que je n’enrecherche pas une explication différente, à ma portée de terrienpragmatique.

La réponse à cette question je l’ai comprise en relisant une nou-velle fois les Évangiles, aidé des pensées de quelques auteurs, quiavaient présenté dans leurs ouvrages respectifs leurs tiraillementset détresses profonds242.

En réalité, la seule acceptation possible de la foi, qui exclut toutdictamen de présélection prénatale, se retrouve dans la rencontreque Dieu propose à tout un chacun. Depuis Adam, jusqu’au der-nier homme, tous auront eu clairement le choix entre l’enfer et leparadis, entre vivre aux côtés de Dieu et loin de Sa face. Ce cri-tère précis nous permet d’ailleurs un classement aisé des diffé-rentes offres en matière religieuse. Il y a celles qui excluentl’enfer, laissant une seconde chance, voire une infinité dechances. Puis il y a celles qui en parlent, mais qui oublient le Sa-lut accordé par la venue de Jésus-Christ. Enfin il y a celles quimélangent le tout afin de détourner le regard du lecteur incrédulede la Personne de Jésus-Christ...

A toi le lecteur incrédule, moi l’auteur enthousiaste, je n’ai au-cune offre religieuse à te proposer, rien à te vendre. C’est le mes-sage que je tenterai de te transmettre au chapitre “Le mystère dela croix, un goût inimitable !” à la page 165. Hélas, je n’ai rien àte vendre, aucun acte de piété particulière, aucun prix à payer,seulement la compréhension de la douleur intense provoquée parles clous romains, traversant les mains ensanglantées du corps demon Papa Dieu, devenu homme dans la peau de Jésus-Christ.

Car dans le jardin d’Eden, le règlement de la maison avait étéclairement présenté243. Puis, avant le déluge, Dieu avait proposé

242.Ce Jésus que je ne connaissais pas de Philip Yancey (édi-tions Farel).

243.Livre de la Genèse chapitre 2 versets 16 & 17.


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durant une centaine d’années, les services de Noé à ses compa-triotes. Il ferma Lui-même la porte de l’arche, qui n’avait pas delevier de manœuvre, afin comme nous l’avons déjà évoqué, de re-tirer de la tête de Noé le poids du remords244 de la destruction deses congénères.

Alors, Dieu serait-Il désormais incapable de présenter Son plande Salut à tous les hommes, quelle que soit leur condition, l’unaprès l’autre ? Serions-nous, les chrétiens enthousiastes, des vei-nards, triés sur le volet, pour je ne sais quel mérite particulier ? Jen’accepte aucune autre réponse que : Dieu se présente à chacunde nous avec justice, sinon ma Bible ne m’intéresse pas. Cetteexigence de vérité et d’équité, comprise au début de ma démarchede foi, m’avait enfin offert la réponse à la question qui metaraudait : où est mon grand-père ? Au paradis ou en enfer...? Ilm’avait tellement peu parlé avant de mourir ! Mais Papa Dieum’expliqua qu’il avait vu, tout comme moi, une main divine ten-due fermement pour l’accueillir. Ce n’est que la méthode qui achangé depuis le jardin d’Eden, pas l’objectif. Et comme Dieunous connaît personnellement, Il sait qu’Il doit s’armer de pa-tience pour nous proposer Sa main salvatrice.

Alors avait-Il, mon Papa Dieu, besoin de venir sur Terre, il y adeux mille ans, en la personne de Jésus-Christ ? Le régime anté-rieur de la loi ne Lui suffisait-Il pas ? Il faut croire que non. Ilavait ses raisons personnelles, qu’il serait trop long de détaillerdans ces lignes. Par contre, il devient intéressant d’analyser deprès sa démarche, de rechercher ce Dieu scientifique, qui saitprendre des risques, ce Seigneur de ma vie, qui a su quitter SonRoyaume, pour s’immerger totalement dans notre espace-temps.Mais pour mieux comprendre tout le mystère de l’amour divin,tentons maintenant, et avec le plus de discernement possible,d’aborder la question la plus dangereuse qui puisse apparaîtredans l’esprit d’un chrétien : de quelle matière Dieu est-Il fait ?



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Recherche ma face, au lieu de te poser des questions sur maconsistance, sur mon état physique. Souviens-toi que tu fus crééà mon image, cela devrait te suffire amplement. Souviens-toi queje t’aime de tout mon cœur de Papa Dieu.

Comment, de quoi Dieu est-Il fait ?

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Comment, de quoi Dieu

est-Il fait ?

La Bible nous parle de corps de gloire. Cet état de notre être cor-respond à la matérialisation à laquelle il accédera une fois quenous serons morts : ce qu’on met dans la terre, c’est un corps quine vaut plus rien. Mais quand il se réveille de la mort, il est pleinde gloire et d’Esprit Saint qui lui donne la vie. Il y a donc uncorps qui est un simple corps humain. Mais il y a aussi un corpsqui reçoit la vie de l’Esprit Saint245.

Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, etque ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accompli-ra la parole qui est écrite : la mort a été engloutie dans la vic-toire246.

245.1° Lettre de l’apôtre Paul aux Corinthiens chapitre 15 versets 43 & 44.

246.1° Lettre de l’apôtre Paul aux corinthiens chapitre 15 verset 54.


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Ce corps de gloire, c’est celui dont Jésus-Christ s’était revêtu lorsde ses apparitions terrestres, après Sa crucifixion : regardez mesmains et mes pieds, c’est bien moi ! Touchez-moi et regardez-moi ! Un esprit n’a pas de corps, et moi, vous voyez que j’en aiun247! Jésus-Christ s’est même offert le luxe de manger dans cecorps de gloire, lors d’une de ses apparitions248. Il faut dire queles êtres célestes n’ont pas besoin de manger. On comprend autravers de la Bible, le plaisir qu’ils trouvent à partager nos repas.

Ce corps de gloire est indépendant de la structure matérielle denotre univers. Il semblerait que les quelques descriptions bi-bliques de voyages célestes aient utilisé ce moyen de transport.Citons par exemple le cas de Philippe. Philippe et l’Éthiopiendescendent tous les deux dans l’eau et Philippe le baptise. Quandils sortent de l’eau, l’Esprit du Seigneur enlève Philippe.L’Éthiopien ne le voit plus, mais il continue son chemin, toutjoyeux. Philippe se retrouve à Azoth, puis il part pour Césarée.En chemin, il annonce la Bonne Nouvelle249 dans toutes les villesoù il passe250.

On pourrait continuer l’énumération de phénomènes surnaturels,qui auraient fait de nos jours la une des journaux. L’apôtre Pierrevit ses chaînes se rompre en prison251, le juge Gédéon vit l’Angede l'Éternel s’évanouir dans le feu252...

En tant que scientifique cartésien et pragmatique, je ne m’étonnepas de ce genre de manifestations divines. J’ai vu plusieurs fois

247.Evangile du médecin Luc chapitre 24 verset 39.248.Evangile du médecin Luc chapitre 24 verset 42.249.Lire la note 300 à la page 116.250.Livre des Actes des apôtres chapitre 8 versets 38 à 40.251.Livre des actes des apôtres chapitre 12 versets 7 à 11.252.Livre des Juges des tribus d’Israël chapitre 6 verset 22.


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dans ma propre vie des gens transportés par mon Papa Dieu Lui-même. Évidemment, ils prirent un billet de train, mais je devinaisau travers de leur présence inespérée, impossible à portée de vuehumaine, toute la compassion de mon Père Céleste. Les raisonsprofondes de ces miracles m’importent bien plus que les condi-tions physiques de leur réalisation ? Par exemple, Jésus-Christcommence par restaurer ses troupes, avant de les envoyer travail-ler253. Il s’annonce comme messager de paix, en préalable à touteapparition postérieure à Sa mort...

Cette capitulation de ma raison, puisque ceci en est une, je l’ap-puie sur mon ignorance totale de la réalité du fonctionnement in-time de la matière au sein de l’atome. Oui, j’avoue en tant quescientifique cartésien, que ma science ne m’explique absolumentrien du tout, qu’elle ne sait que se retrancher derrière de belleséquations. Pourquoi chercher, alors que personne ne comprendpourquoi une pomme tombe au sol, personne... alors qu’elle de-vrait logiquement flotter dans l’air. Oui, cette force de gravita-tion254 pose problème à toutes les théories unificatrices, ellecourbe l’espace, ce qui revient à déformer nos cartes de géogra-phie en fonction de la corpulence de leur observateur. Alors pour-quoi m’enorgueillir de vouloir comprendre un mystère divin, queje ne saisirai que plus tard, une fois arrivé au ciel.

Cette attitude sereine, j’aimerais en débattre, Bible à l’appui,avec l’imposteur Nietzsche, qui vit en Pascal un homme qui a ac-compli un «lent suicide de la raison» par la foi. J’aimerais lui direà ce menteur, que Le Dieu vivant que j’aime, Créateur de tous lesatomes, peut alors très bien modifier pour ses besoins propres,l’ordre de la matière qui anime le corps de Philippe, afin de le dé-placer. Mon Papa Dieu m’explique qu’il devient inutile de cher-cher une explication rationnelle à ce phénomène, que je n’entrouverai aucune de crédible humainement. Il me rappelle à ceteffet que personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Es-prit de Dieu255, c’est à dire Dieu Lui-même. Mais Il rappelle aus-si aux accros de la physique, qu’il est toujours possible de voir

253.Evangile de l’apôtre Jean chapitre 21 verset 12.254.Lire à ce sujet la note 313 à la page 118, ainsi que la note

314 à la page 119.


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dans ces récits bibliques de téléportation des métaphores, rien nel’interdit.

J’affirme en conclusion anticipée de ce chapitre, que toute per-sonne qui se risque à corréler les modèles de la physique ter-restres qui nous régissent, nous et notre univers, avec unedescription des cieux au sens biblique, est susceptible de super-cherie, voire d’anathème. L’excommunication n’existant pasdans notre milieu, je me contente de les laisser gérer leurs proposblasphématoires avec notre Seigneur.

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Poursuivons maintenant par le pire des anathèmes, celui quimène directement aux dérives sectaires. Les deux phrases quisuivent, oublie-les très vite : Jésus-Christ est revenu dans la si-xième dimension... Dieu est énergie (lumière).

Détourne-toi du chemin de ceux qui en abusent, lorsqu’ils sedisent chrétiens. Attention à mon propos, qui est destiné auxchrétiens incrédules. Le fait de prononcer la phrase précédenten’envoie personne en enfer, car nous vivons sous le règne de lagrâce. Si un jour, toi le chrétien enthousiaste qui veut prouver queDieu est vivant, si tu as propagé de telles paroles, Dieu ne t’entiendra pas rigueur. Par contre, tu risques d’éloigner de la foi cer-taines personnes encore chancelantes.

Je te recommande à toi le chrétien grincheux, qui s’invente undieu fait d’équations, qui prétend avoir défini la matière consti-tuante du ciel, je t’exhorte à relire les paroles de Jacob le menteur,avant qu’il ne devienne Israël256 le sauveur. Jacob eut peur etdit : que ce lieu est redoutable! C’est ici la maison de Dieu, c’estici la porte des cieux257! Et toi, le chrétien engagé, qui veut toutcomprendre, cesse de chercher ce que tu ne pourras pas trouver.Et toi, le lecteur incrédule, retiens de cette mise en garde, que

255.1° Lettre de l’apôtre Paul aux corinthiens chapitre 2 ver-set 11.

256.Livre de la genèse chapitre 32 verset 28.257.Livre de la genèse chapitre 28 verset 17.


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notre monde est peuplé de fausses doctrines, toutes plus brillantesles unes que les autres. Elles ont pour but de t’éloigner du Salutque Jésus-Christ t’offre gratuitement.

Je redis donc HALTE au délire scientifico-religieux, qui peutconduire directement à un amalgame entre enseignement bi-blique et secte du type raélienne258. OUI, cher lecteur chrétientrop enthousiaste, je te le redis fermement : attention à l’ana-thème qui écarte de la foi simple et véritable. Dieu est mon Papa,qui se laisse appeler Abba Père dans les Évangiles259. Il n’est pasune construction mathématique, qu’on peut enfermer dans laboîte d’un raisonnement humain stérile, car ainsi parle l'Éternel :le ciel est mon trône et la Terre mon marchepied. Quelle maisonpourriez-vous me bâtir et quel lieu me donneriez-vous pourdemeure 260? En effet l'Éternel des armées est grand et très dignede louange, et le mystère de Sa grandeur est insondable pourmon intelligence261.

Dieu nous demande d’accepter une part de mystère sur cetteTerre, qui ne sera levée que lorsque nous Le rencontrerons face àface. En tant que petit Christ262, je dois me contenter de cette partde divinité qui règne en moi. Ce mystère est tellement merveil-leux en soi, il étonne tellement les anges263, qu’il me suffit am-plement pour remplir mon esprit et répondre à mes questions.

258.La secte créée par le tristement célèbre Raël est basée sur un soit-disant voyage galactique, que Raël en personne aurait effectué. Il y aurait rencontré des extra-terrestres, qui lui auraient expliqué que les différents prophètes venus sur Terre et décrits dans les livres religieux, ne sont que des extra-terrestres venus coloniser la Terre. Cette analyse du type global des différentes croyances, basée sur un concept unificateur du style nouvel-âge, oublie que toute la science nous dit que la vie sur Terre n’est statistiquement pas pos-sible, car la Terre est trop jeune. Ces extra-terrestres ne peuvent donc pas exister par eux-mêmes, car il leur fallait bien un créateur. Il suffit pour s’en convaincre de regarder le ciel. Une analyse chrétienne des manifestations d’OVNIs établit souvent un rapprochement avec des pra-tiques de magie et de sorcellerie.

259.Evangile de l’apôtre Marc chapitre 14 verset 36.


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Et puis, revenons à l’essentiel de notre mission terrestre : l’Espritdu Seigneur DIEU est sur moi. Oui, Il m’a consacré pour appor-ter une bonne nouvelle aux pauvres. Il m’a envoyé pour guérirceux qui ont le cœur brisé, pour annoncer aux déportés, vous êteslibres, et à ceux qui sont en prison, vous allez revoir la lumièredu jour264.

J’insiste à nouveau, pour ceux qui prétendent que Jésus-Christ estrevenu dans la sixième dimension ou autre fadaise. Il n’y a quequatre dimensions perceptibles à l’homme dans l’univers quinous baigne, ni plus, ni moins. On pourrait ergoter sur l’élasticitédu temps, qui permettrait d’y supprimer une demi-dimension.Mais sauf à se lancer dans un exposé de quelques centaines depages absconses sur le sujet, il vaut mieux éliminer d’embléecette hypothèse sulfureuse.

Il est plus sage de disserter du sexe des anges, si on a du temps àperdre, car la Bible apporte une réponse suffisamment claire à cesujet : les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaientbelles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu’ilschoisirent265. Les anges seraient donc de sexe masculin. Lafemme devient alors une conception divine terrestre, qui perdure-ra après la fin des temps.

260.Livre du prophète Esaïe chapitre 66 verset 1.261.Recueil de chants des Psaumes chapitre 145 verset 3.262.Le mot chrétien est un sobriquet qui signifiait petit Christ,

il est à l’origine de l’appellation chrétien, qui est un com-pliment car les chrétiens ressemblaient en pureté et en dévouement à Jésus-Christ, lire à ce sujet dans le Livre des actes des apôtres le chapitre 11 au verset 26.

263.Pour comprendre la relation entre notre univers et le monde angélique, lire la Lettre de l’apôtre Paul aux Hébreux chapitre 2 verset 7 : tu as placé les êtres humains en dessous des anges pendant quelque temps, tu les as cou-verts de gloire et d’honneur.

264.Livre du prophète Esaïe chapitre 61 verset 1 et Evangile du médecin Luc chapitre 4 verset 18 qui le reprend. Oui, en tant que petit Christ, j’ai le droit de m’approprier ce verset destiné initialement à Jésus-Christ Lui-même.


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L’homme que nous sommes en tant que genre humain, a été toutentier immergé dans le temps. Il traîne sa variable temporellecomme un boulet à son pied, depuis sa naissance jusqu’à sa mort.Ce sujet du temps est tellement important, que le chapitre “Dieuet le temps ?” à la page 111 y est entièrement consacré. Les angesne connaissent pas l’avenir, seul Dieu le connaît. Jésus-Christ neconnaissait pas non plus l’avenir lorsqu’il était sur Terre. Cetteincapacité Lui fut imposée, afin de Le faire totalement homme,partageant encore plus nos souffrances et nos besoins. Lisons à cesujet la réponse de notre Seigneur à la question relative à sonretour : mais le jour et l’heure où ces choses arriveront, personnene les connaît : ni les anges auprès de Dieu, ni Le Fils. Le Pèreest seul à les connaître266. La réponse est sans appel : restons to-talement immergés dans notre espace spatio-temporel. Tenterd’en sortir constituerait un blasphème par les réponses apportées.

Je n’ai pas plus entendu de réponse intelligente à la descriptionde l’aspect matériel de Dieu, qu’à la question de notre lien char-nel avec le temps. Tout ce que j’ai pu écouter traduisait un besoind’intellectualiser une relation, que Dieu veut personnelle et di-recte avec Lui, au travers de la prière. Mais cette réponse restetrop simple pour certains.

Toutes les expériences de voyage temporel qui nous sont décritesdans les revues et autres pamphlets, ne sont que de vastes canu-lars. Les plus dangereuses sont celles qui décrivent des interac-tions d’ordre quantique, c’est à dire au sein même des atomes, carelles s’auréolent d’équations incompréhensibles. Une lecture ap-profondie de ces récits, permet de comprendre immédiatementque le voyage dans le temps de certaines particules n’est qu’unmodèle mathématique, qui permet de tromper la simultanéité ré-troactive de certains événements.

Revenons-en à la matière qui nous habille. Les modèles phy-siques qui décrivent cette matière, introduisent des

265.Livre de la Genèse chapitre 6 verset 2.266.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 24 verset 36.


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« dimensions » supplémentaires aux trois coordonnées d’espaceet au temps dans lesquels nous baignons. En réalité, il ne s’agitpas de dimensions, mais de degrés de liberté. La différence lexi-cale est fondamentale. La meilleure comparaison à cet effetconsiste à affirmer que ma voiture se déplace dans quatre dimen-sions, car elle a quatre roues.

Les modèles de la physique quantique classique, enseignés jus-qu’en troisième cycle universitaire, relèvent du niveau deconnaissance des années 1950. Ils sont totalement obsolètes,mais faciles à appréhender. Ils s’avèrent en effet insuffisants pourcomprendre l’intérieur de l’atome, c’est à dire pour prévoir les ré-sultats expérimentaux récents. Alors les chercheurs doivent ajou-ter des paramètres d’action supplémentaires aux élémentscomposant l’atome. Le plus connu est le spin ou sens de rotationde l’électron. Son utilisation permet de résoudre agréablementcertaines des équations de la physique subatomique, qu’il fautmanipuler pour décrire de simples réactions chimiques, ou pourinterpréter les résultats de collisions au sein des accélérateurs departicules267.

Il serait tentant de dire qu’on a ajouté une dimension à la matièreavec le spin. Non, on a simplement rajouté un paramètre supplé-mentaire à un modèle mathématique, qui est d’ailleurs totalementfaux dans le cas du spin. L’électron n’a jamais tourné autour del’atome, qui n’a d’ailleurs jamais ressemblé à un soleil entouré deplanètes ; il n’a jamais eu de sens de rotation. L’électron n’estrien de plus qu’une probabilité de présence, d’une quantitéd’énergie finie dans une région de l’espace à trois dimensions.Accroître la description de cette quantité d’énergie, en lui rajou-tant un terme nommé spin, est possible. Mais on aurait pu aussil’appeler couleur, comme c’est le cas dans la description desquarks268.

Comparer Dieu à de l’énergie devient un piège dans lequel tropde chrétiens enthousiastes tombent. Cette notion introduit en ef-fet une limite très floue entre l’enseignement biblique et celui dunouvel-âge. Notre Seigneur se présente comme étant Le Créateur

267.Relire à ce sujet la note 22 à la page 20.


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de toutes choses, qui vit en nous les chrétiens, sous la forme duSaint Esprit. Ce consolateur269 vient se nicher dans notre corpslorsque nous donnons notre vie au Père Céleste, via Le rédemp-teur Jésus-Christ, au travers d’une démarche de repentance sin-cère270. Certaines manifestations peuvent arriver alors, dontl’interprétation divise encore trop les chrétiens. Une des caracté-ristiques propre à tout baptisé du Saint Esprit, est qu’il n’a pluspeur d’annoncer la bonne nouvelle271 du Salut offert à tous en laPersonne de Jésus-Christ272. Il suffit pour intégrer cette dimen-sion particulière du christianisme, de relire le Livre des Actes desapôtres aux deux premiers chapitres. Les disciples étaient reclusdans une chambre, terrorisés par la Gestapo locale. Lorsque LeSaint Esprit, Le consolateur annoncé par Jésus-Christ, arriva sureux, ils eurent le courage de sortir et de parler publiquement deleur foi : «Dieu est venu sur Terre, Il vit en nous».

Je le redis, je me refuse à disserter sur la nature physique de Dieu.Je n’en suis pas capable. Je capitule, comme dirait Nietzsche, etc’est mon droit le plus entier que j’assume.

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J’invite maintenant les chrétiens qui n’ont pas le niveau d’étudesscientifiques requis, à s’abstenir humblement de paroles tellesque Dieu est lumière. Je n’ai guère trouvé de telle mention dansla Bible (à part la référence 281 à la page 107). J’ai relevé des

268.Les quarks sont les plus petits constituants connus de la matière. Ils présentent une caractéristique quantique parti-culière, appelée couleur, arôme ou parfum. Elle permet de les classer en six familles : up (u), down (d), strange (s), charmed (c), top (t) et beauty (b). Seuls les quarks u, d et s existent dans la nature. Les autres sont créés artificielle-ment dans les accélérateurs de particules.

269.Le consolateur est présenté comme Le Saint Esprit dans l’Evangile de l’apôtre Jean : chapitre 14 versets 16 & 26, chapitre 15 verset 26, chapitre 16 versets 7 & 13. Il est intéressant de noter pour nos amis musulmans, que ce consolateur mentionné dans le Coran comme un homme inspiré, arrive sur terre de façon explicite dans le livre des actes des apôtre.


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versets qui présentent Dieu comme auréolé, habillé, revêtu de lu-mière273, mais Il est rarement lumière en tant que telle. Il est enrevanche très clairement présenté comme étant La Parole, c’est àdire celui qui agit. La précision lexicale est fondamentale à ce su-jet, car si pour les chrétiens il n’y a guère d’ambiguïté, et encore,présenter Dieu comme étant la lumière, induirait un amalgameentre la sagesse de la Parole de Dieu et l’enseignement apocryphede beaucoup de sectes, qui gravite autour de l’énergie.

On pourrait disserter longtemps sur ce point, aussi j’invite le lec-teur à méditer les versets suivants, qui pourraient le perturber. Ony parle de la lumière qui émane du visage divin. Le mot lumièreest aussi présenté comme un qualificatif pour une situation don-née, mais il est rarement utilisé comme une caractéristique intrin-sèque de Dieu. Mon propos est volontairement lourd, mais iln’est pas destiné à émettre une nouvelle théorie. Il a pour seul butd’aider le lecteur enthousiaste à marquer une distance claire entrel’enseignement biblique et celui du nouvel âge274.

• SEIGNEUR, c’est toi qui éclaires ma vie, mon Dieu, tu es la

lumière dans ma nuit275.• Psaume de David. Le SEIGNEUR est ma lumière et Il me sauve, je n’ai peur de personne. Le SEIGNEUR protège ma

vie avec puissance, je ne tremble devant personne276.270.Le terme repentance n’est pas du tout synonyme de fla-

gellation. Il est d’ailleurs traduit par changement radical dans les nouvelles Bibles. Il signifie qu’on réalise s’être trompé de chemin, que le seul chemin viable est celui qui mène à la vie éternelle. Le chrétien nouvellement inscrit sur le Livre de la vie, accepte alors la main réconfortante de Jésus-Christ pour son parcours terrestre.

271.Lire la note 300 à la page 116.272.Il ne faut pas comparer le baptême dans Le Saint Esprit

avec la confirmation des adolescents ou autre rituel. On peut aussi dire que le baptême dans Le Saint Esprit apporte la paix et la force de proclamer publiquement sa foi.

273.Lire entre-autres à ce sujet : Deutéronome 33:2, 2 Samuel 22:29, 1 Chroniques 16:27, Job 3:4, Job 41:32, Psaumes 43:3, Psaumes 119:105, Esaïe 49:6, Esaïe 58:8 & 10, Esaïe 60:1 & 3 et Michée 7:8.


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• Tu regardes nos fautes, et la lumière de ton visage éclaire ce

que nous cachons277.• Le SEIGNEUR, lumière d’Israël, deviendra un feu. Les flammes du Dieu saint allumeront les buissons d’épines et les

brûleront en un seul jour278.• Moi, Le SEIGNEUR, je t’ai appelé par une décision juste. Je te prends par la main, c’est moi qui t’ai formé. En toi, je réa-lise mon alliance avec le peuple, tu es la lumière des habitants

de la Terre279.• La gloire du SEIGNEUR qui est au-dessus des chérubins se dirige vers l’entrée du temple. Alors le nuage vient remplir le temple et la gloire du SEIGNEUR remplit la cour de Sa lu-

mière280.

• Dieu est lumière, en Lui, Il n’y a pas de nuit281.

Nous devons rester dans notre espace spatio-temporel, nous nedevons pas spéculer sur la constitution physique du ciel, ni sur lastructure du corps de gloire de Jésus-Christ. Nous ne devons enaucun cas nous rapprocher des théories qui prônent la réincarna-tion. Pour ceux qui en doutent, il est utile d’en résumer la portéeà l’aide de l’illustration suivante : bon, au menu du jour, ce seraune portion de dieu dans la salade, suivie d’une fricassée de christpour les poissons, complétée de ma grand-mère cuite au travers

274.La philosophie du nouvel âge consiste à dire que tout le monde à raison, que toutes les religions se valent. Cette recherche d’unité a pour but louable d’éradiquer la guerre de la Terre. Pourtant il est regrettable de constater que les fous qui génèrent la guerre au nom d’un dieu qu’ils ne connaissent pas, n’ont souvent qu’une piètre connaissance de la religion à laquelle ils adhèrent. Malheureusement le nouvel âge fait l’apologie des pratiques de méditation transcendantale, de recherche énergétique spirituelle... ce qui le met en porte à faux total avec l’enseignement biblique.

275.Recueil de chants des Psaumes chapitre 18 verset 28.276.Recueil de chants des Psaumes chapitre 27 verset 1.277.Recueil de chants des Psaumes chapitre 90 verset 8.278.Livre du prophète Esaïe chapitre 10 verset 17.279.Livre du prophète Esaïe chapitre 42 verset 6.


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d’un gâteau mœlleux à souhait...

Soyons raisonnables, jamais la Bible ne dit que Dieu vit dans lesplantes et dans les animaux. La réincarnation est tout de mêmeépouvantable à envisager dans notre vie quotidienne. Le mous-tique qui veut me dévorer, est-il une réincarnation de ma grand-tante ou de mon grand-oncle ? Toute la théologie du nouvel-âge,dont l’inspiration pleine de l'Orient282 est claire283, dit que Dieuvit dans les plantes et les animaux. Je préfère alors mourir defaim, plutôt que de croquer Le Seigneur de ma vie. Alors je pro-pose au lecteur encore incrédule, de combler ce désarroi par laseule description de la nature physique divine, que nous donneJésus-Christ. Je suis Le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aurajamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif284. Buvezmon sang285. J’ai envie de dire « à table », mais pour une fois, cesera de la métaphore pure...

Ayant refusé désormais de chercher à comprendre, oui, ayant ab-diqué, car il y a tant d’autres choses auxquelles penser, ma seulecertitude scientifique reste que lorsque je découvrirai ces réalités,celles de la matérialité de mon Papa Dieu, elles me séduiront parleur beauté et par leur évidence, comme la fleur des champs mecharme par son éclat.

Lisons à ce sujet le message que reçut l’apôtre Jean dans le Livredes révélations de l’apocalypse : ensuite, je vois un ciel nouveauet une Terre nouvelle. En effet, le premier ciel et la premièreTerre ont disparu, la mer n’existe plus. Et je vois la ville sainte,la Jérusalem nouvelle. Elle descend du ciel, envoyée par Dieu.Elle s’est faite belle comme une jeune mariée qui attend son mari.Alors j’entends une voix forte qui vient du siège royal. Elle dit :

280.Livre du prophète Ezékiel chapitre 10 verset 4.281.1° Lettre de l’apôtre Jean aux églises chapitre 1 verset 5.282.La Bible mentionne clairement une influence orientaliste

lorsque le peuple quitte la pratique judaïque : car tu as abandonné ton peuple, la maison de Jacob, parce qu'ils sont pleins de l'Orient, et adonnés à la magie comme les Philistins, et parce qu'ils s'allient aux fils des étrangers (Livre du prophète Esaïe chapitre 2 verset 6). Lire aussi Jérémie 49:28, dont l’interprétation peut être différente.


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«maintenant, la maison de Dieu est au milieu des êtres humains.Il va habiter avec eux. Ils seront ses peuples, Dieu Lui-même seraavec eux et Il sera leur Dieu. Il essuiera toutes les larmes de leursyeux. La mort n’existera plus, il n’y aura plus ni deuil, ni cris, nisouffrance. Oui, le monde ancien a disparu». Celui qui est assissur le siège royal prend la parole et dit : «maintenant, je trans-forme ce qui existe, tout devient nouveau ». Puis Il ajoute :«écris, ces paroles sont sûres et vraies». Et Il me dit : «mainte-nant c’est fait ! Je suis l’Alpha et l’Oméga, Le premier et Le der-nier, Le commencement et La fin. Celui qui a soif, je lui donneraià boire gratuitement de l’eau de la source qui donne la vie286.

Je n’ai guère envie de commenter ces paroles, tellement elles sontpures, limpides et simples à comprendre. Elles nous révèlent plei-nement ce qui nous attend lorsque nous rencontrerons notre Sei-gneur et Sauveur, Jésus-Christ.

Es-tu rassuré, toi le lecteur enthousiaste ? As-tu compris que tune comprendras jamais, que lorsque tu arriveras au ciel, tout teparaîtra évident, comme la pluie qui tombe du ciel. Et toi le lec-teur incrédule, t’es-tu enfin décidé à poser ton crayon, à capituler,à renoncer à modéliser ce qu’aucune machine d’expérimentationconcevable par ton cerveau ne pourra valider. T’es-tu décidé àouvrir une Bible, ne serait-ce que timidement, pour en savoir plussur ce que ton Papa Dieu veut te dire depuis trop longtemps.

283.Je tiens à être clair par rapport à l’emploi du mot oriental dans ce livre. Il n’oppose nullement les populations orien-tales et occidentales, encore aurait-il fallu que je les défi-nisse. Je ne me permettrai jamais de blesser par mon comportement un adepte d’une religion que je qualifie d’orientale. Le temps de la destruction des totems, temples et autres autels est à mon sens révolu. Par contre, je reven-dique la liberté de comparaison entre le christianisme qui sauve gratuitement et les philosophies orientales qui offrent en guise de salut, une liste d’actions à accomplir de notre vivant.

284.Evangile de l’apôtre Jean chapitre 6 verset 35.285.Evangile de l’apôtre Jean chapitre 6 verset 53286.Livre des révélations de l’apôtre Jean (apocalypse) cha-

pitre 21 versets 1 à 6.


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Pas très évidente ta réponse, tu grommelles encore un peu trop àmon goût, tu n’es pas convaincu... Alors continuons notre travaild’analyse, en étudiant maintenant ce qui nous relie, nous, notreDieu et le temps. Nous en avons déjà parlé, mais il est temps debien synthétiser nos pensées.


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Le temps est un boulet qu’on traîne derrière nous. En effet, toutela science moderne nous dit que le temps fut créé avec l’univers,comme la Bible nous le confirme. Alors la question de la prédes-tination, on peut l’oublier. Papa Dieu nous donnera la réponselorsque nous arriverons au ciel pou l’embrasser.

Dieu et le temps ?

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Dieu et le temps ?

Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain ! car, qu’est-ce quevotre vie ? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps,et qui ensuite disparaît287.

La largeur d’une main, voilà le temps de ma vie. Devant toi, ellene dure presque pas. Même si l’homme est bien vivant, il n’estqu’un souffle288.

287.Lettre de Jacques chapitre 4 verset 14.288.Recueil de chants des Psaumes chapitre 39 verset 6.


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Dieu et le temps ?

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Voici, je suis l’immortel l'Éternel, Le Dieu de toute chair. Y a-t-il rien qui soit étonnant de ma part289 ? Au fait, pourquoi notreDieu ne s’appelle-t-Il pas immortel ? Pas si bête comme question,à toi l’érudit ! La réponse se trouve dans l'Évangile de Jean : aucommencement, la Parole existait déjà. La Parole était avec Dieuet la Parole était Dieu290.

Traduisons ce texte, un tout petit peu trop opaque, il est vrai. Aucommencement, facile à comprendre, c’est la création de l’uni-vers. La parole, c’est Jésus-Christ, qui était déjà là et qui étaitDieu en personne. La trinité quoi, avec Le Saint Esprit qui appa-raît ailleurs dans le texte.

Écoutons aussi le prophète Esaïe : Je suis Dieu, oui Je Le suis de-puis le commencement291, puis le Livre des proverbes : Moi, laSagesse,... Il m’a formée depuis toujours, au commencement detout, avant que le monde existe292.

La Bible est limpide, Dieu n’est jamais né, Il n’est alors pas im-mortel, puisque non soumis au cycle de la vie. Il est donc Éternel,Éternel des armées, Éternel qui guérit, Éternel qui bénit... on a lechoix du complément.

Notre choix est clairement défini depuis le début de cet ouvrage :nous observons notre Dieu dans son action temporelle. Cette res-triction permet d’éluder toute polémique stérile sur la prédestina-tion. Pourquoi annoncer la bonne nouvelle au voisin, car Dieu adéjà prévu son Salut ou sa perte ; donc autant aller jouer aux

289.Livre du prophète Jérémie chapitre 32 verset 27.290.Evangile de l’apôtre Jean chapitre 1 verset 1.291.Livre du prophète Esaïe chapitre 43 versets 12 & 13.292.Livre des proverbes de Salomon chapitre 8 versets 12 à

23.


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cartes. Pourquoi intercéder pour la vie de mon voisin, Dieuconnaît même le nombre de ses cheveux293. Pire encore, citons leverset à ne pas lire : Le Seigneur a tout fait dans un but précis. Ila même créé ceux qui agissent mal pour le jour où ils seront pu-nis294.

Relisons-le ce dernier verset. Pourquoi se fatiguer à intercéderpour le voisin ? Pourquoi ne pas abuser des plaisirs terrestres,Dieu sait déjà si je vais en enfer ou au paradis. Pourquoi, pour-quoi, pourquoi... pourquoi ne pas se taire et écouter Dieu nousparler. Lisons simplement le verset qui précède dans le Livre desproverbes de Salomon au chapitre 16 verset 3 : confie au Sei-gneur ce que tu fais et tes projets se réaliseront. Il est quandmême plus cool ce verset, que le suivant, qui doit maintenant êtreinterprété comme un avertissement simple : Dieu vit hors dutemps et cette notion de temps, Il ne veut pas nous l’expliquerpour l’instant. On comprend mieux dans l’étude de la Bible, toutel’importance de la réflexion, de la concision et surtout le dangerde sortir un passage de son contexte. Ce Livre divin ne tire pasavantage de ses 1500 pages. Il faut toujours replacer les versetsqu’on en extrait dans leur contexte. C’est pourquoi toutes les ré-férences ont été citées dans cet ouvrage.

Jésus-Christ nous donne aussi un élément de réponse, en priantSon Père, dont Il était pourtant Partie entière295. Dieu nous de-mande de Lui adresser nos pourquoi. Soit Il y répond, soit Il nousdonne la paix à leur sujet. Le plus grand des pourquoi, Jésus-Christ, Dieu vivant descendu sur Terre, l’adressa à Sa Partie res-tée au ciel dans un verset trop souvent mal interprété : mon Père,si c’est possible, éloigne de moi cette coupe de souffrance! Pour-tant, ne fais pas comme je veux, mais comme tu veux296!Quelques minutes plus tard, son calvaire vers la croix commen-çait.

293.Evangile du médecin Luc chapitre 12 verset 7.294.Livre des proverbes de Salomon, chapitre 16 verset 4.295.Lire à ce sujet l’Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre

26 versets 39, 42, 44 parmi tant d’autres.296.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 26 verset 39.

Dieu et le temps ?

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Quel scandale théologique, notre Dieu se parle à Lui-même !Oui, Dieu est trinité et sachant qu’il ne Lui fallait pas lâcher lesrênes dans le ciel, Il n’a fait descendre sur Terre que Sa Main : Jé-sus-Christ. Celle-ci, bien tremblante de l’épreuve qui l’attendaitle lendemain à la croix, se permit même de crier grâce un instant.Alors pourquoi cette faiblesse divine ? Pas tant pour éviter les« chatouilles » du lendemain, car elles n’étaient que souffranceindescriptible, mais pour nous montrer que lorsque l’épreuve ar-rive, nous avons la certitude que Dieu ne nous fait supporter quece que nous savons supporter. Dieu n’est pas un sadique, car Ils’est appliqué des pourquoi à Lui-même. Sa main terrestre, en lapersonne de Jésus-Christ, a même remercié la partie céleste297, ilest vrai pas seulement pour Lui parler, mais aussi pour nous mon-trer comment Lui parler.

Ce choix délibéré de placer Dieu dans notre temps, ferme d’em-blée le piège de la religiosité et de l’obscurantisme, qui accabletous les mouvements religieux : nous sommes responsables denotre vie, de nos actes. Dieu attend de nous, non pas des actes derachat, mais une rencontre personnelle. Il nous demande de tra-duire cette rencontre en affirmant devant tout le monde : «j’ap-partiens à Jésus», alors Le Fils de l’homme (Jésus-Christ) diradevant les anges de Dieu: «cette personne m’appartient»298. Lavoici la réponse à mes pourquoi, au besoin d’une relation person-nelle avec Le Dieu vivant qui a créé l’univers. Se reconnaîtrecomme membre du fan-club de Jésus-Christ, s’accompagned’une intercession auprès de Papa Dieu pour que mon voisin soitsauvé, pour que mes enfants soient protégés, pour que mes pa-rents soient en bonne santé... Alors seulement, cette attitude deprière, dans le secret de ma chambre299 ou au milieu des frères,transformera mes pourquoi, en merci Seigneur pour ta grâce infi-nie.

Attention, ceci n’est pas un appel à compter nos actes de prosély-

297.Lire entre autres citations : Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 11 versets 25 et 26, Evangile du médecin Luc cha-pitre 10 verset 21.

298.Evangile du médecin Luc chapitre 12 verset 8.299.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 6 verset 6.


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tisme. Non, le Salut nous est accordé par grâce, quel que soitnotre action ou notre engagement. Il s’agit seulement d’informernos compatriotes de la bonne nouvelle300, que Jésus-Christ estmort pour nos péchés301.

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Il est aussi vrai, que la Bible nous présente notre Seigneur commevivant hors du temps, qu’Il a initié lors de la création de l’univers.Donc Il connaît l’avenir..., et paf, nous voilà encore prédestinés.Donc recommençons à enfoncer le clou : pourquoi se poser desquestions stupides, pourquoi écrire ce livre, dont le but principalest d’aider le lecteur incrédule à allumer le projecteur de la Lu-mière divine sur sa vie, pourquoi ne pas boire, bouffer, b... Pour-quoi intercéder pour le Salut de mon voisin, pourquoi ? Pourquoimon ami est-il musulman, pourquoi, où va-t-il, quel est sa visiondivine...?

Tes pourquoi, garde-les, témoigne déjà par ton comportement en-vers ton voisin. Sois une lettre vivante pour Lui, oui une lettre deChrist, écrite... non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieuvivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair,sur les cœurs302. C’est tout ce que notre Seigneur te demande etle challenge est bien choisi. Et tant qu’à faire, détache de tes piedsce boulet nommé temps, en prédestinant ton cœur à l’amour in-conditionnel de l’autre, quoi qu’il arrive, avant toute preuve,avant toute réussite, avant... Oui la prédestination de tout enfantà être aimé par ses parents est inscrite dans le cœur de tout géni-teur303. Si trop d’exceptions existent dans ce domaine, notre PapaDieu Lui n’en fait aucune.

Revenons sur terre, des « pourquoi », la Bible en contient un

300.Rappelons que le mot bonne nouvelle s’écrit en grec evangelium.


302.2° Lettre de l’apôtre Paul aux Corinthiens chapitre 3 ver-set 3.

303.Relire la note 30 à la page 23.

Dieu et le temps ?

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nombre impressionnant. Il suffit de les chercher dans une concor-dance, pour s’en rendre compte. Citons-en quelques uns parmi lesplus croustillants :

• Pourquoi m’as-tu fait sortir du ventre de ma mère304?• Pourquoi est-ce que les gens mauvais restent en vie? Pour-

quoi ont-ils toujours plus de pouvoir en vieillissant305?

• Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné306?

• Elle a gaspillé ce parfum ! Pourquoi307?

Des réponses à ces pourquoi, il y en a presque autant que de pour-quoi. En général, elles suivent même la question, afin de ne pasréserver la lecture du texte aux seuls théologiens. Par exemple, unange dans le Livre des révélations de l’apocalypse répond à Jean :tu es surpris. Pourquoi donc? Moi, je vais t’expliquer un secretmystérieux...308. Jean nous donne une réponse dans son Évangile,lorsque Pierre presse de questions son Maître à son sujet :«qu’est-ce que cela peut te faire ? Toi, suis-moi309»!

Oui, tes pourquoi, tu ne pourras les poser que lorsque tu aurascompris pourquoi ce livre que tu es en train de lire, repose sur tatable sous l’effet de la force de la gravitation310. Mais tu me ré-pondras aussitôt : c’est comme ça, c’est la nature, je le vois de-puis que je suis né ! Depuis tout petit, je vois ma tartine beurréetomber vers le sol et non monter au plafond. Mais, t’es-tu réelle-ment posé la question : pourquoi ? Ce n’est pas le modèle deNewton qui explique ce fait. Non Isaac Newton se contente dedécrire par un jeu d’équations simples un phénomène naturel. Ilne l’explique aucunement. Personne à ce jour n’a d’ailleurs réussià expliquer ce grand mystère de l’attraction de deux corps. Ne

304.Livre de Job chapitre 10 verset 18.305.Livre de Job chapitre 21 verset 7.306.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 27 verset 46.307.Evangile de l’apôtre Marc chapitre 14 verset 4.308.Livre des révélations de l’apôtre Jean (apocalypse) cha-

pitre 17 verset 7.309.Evangile de l’apôtre Jean chapitre 21 verset 22.310.Lire à ce sujet les notes 313 à la page 118 & 314 à la

page 119.


118

parlons pas de l’attraction de deux corps humains, on le compren-drait encore moins.

Donc, toi le lecteur incrédule ou enthousiaste, avoue-le, ouiavoue-le par honnêteté, tu as capitulé, tu ne cherches pas à savoirpourquoi la pluie tombe, pourquoi et comment la vie apparaît, tuas renoncé, tu t’es contenté de constater. Alors tes pourquoi, re-mets-les à Dieu et Il te répondra. Son éventuel silence signifieratout simplement, soit qu’il te réserve sa réponse pour le jour où Ilt’embrassera au ciel, soit que tu es sourd. Et si le diable311 te su-surre encore à l’oreille : où donc est ton grand-père, au ciel ou enenfer ? Ce pourquoi laisse-le lui à cet imbécile d’ennemi de tonâme, dont nous parlerons relativement peu dans cet ouvrage. Mongrand-père, Papa Dieu en a pris soin, comme d’un enfant chéridès sa naissance et cette certitude me suffit pour regarder l’aveniret non le passé312.

De toute façon, contrairement aux apparences, plus l’humanitéavance dans sa connaissance intime du monde, moins elle en sai-sit le sens réel. Il est amusant à cet effet, de constater que dans lesannées 1950, un consensus mou était arrivé à maturité sur lesgrands modèles de la mécanique quantique. On réussissait vague-ment à prédire ce qu’on observait expérimentalement dans les ac-célérateurs de particules. On avait même réussi à ramener toutl’univers à une douzaine de chiffres, qui modélisaient tant la ma-tière, que les forces qui la régissent313.

Mais les scientifiques voulurent aller au-delà de ces quatre forcesélémentaires. Ils se lancèrent à la recherche du Graal de la forceunificatrice, du modèle réducteur qui engloberait tout l’univers.Il ressort à l’issue de ce brassage de neurones quatre modèles dis-

311.Lire à ce sujet la note 333 à la page 125.312.A trop regarder le passé, à trop culpabiliser sur le passé, à

vouer un culte aux morts, nous risquons d’être concernés par la réponse de Jésus-Christ à un jeune disciple : Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts ! (Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 8 verset 22).

313.Les quatre forces qui régissent la matière sont : l’attrac-tion gravitationnelle, l’attraction magnétique, les interac-tions forte et faible au sein de l’atome.

Dieu et le temps ?

119

tincts, dont aucun ne peut prédire toutes les observations314. Lemonde scientifique est maintenant en pleine impasse, personnen’est d’accord avec personne. Donc nos pourquoi profonds, au-cun scientifique ne prend le chemin de pouvoir y répondre.

En tant que scientifique, en tant que cartésien habitué depuis maplus tendre enfance à contrarier mes enseignants, en tant qu’en-fant formaté trop jeune dans mon cerveau profond à toujours de-mander pourquoi, pourquoi, pourquoi, oui dis moi papa,pourquoi la Terre est-elle ronde... en tant que pécheur repenti, lapremière conviction que je reçu lors de ma rencontre avec Jésus-Christ fut : « garde tes questions pour demain, note-les si tu lesouhaites, je te donnerai toutes les réponses, avec les démonstra-tions associées en prime. Mais avant tout cherche Ma face, dé-couvre-moi, moi qui suis ton Papa Dieu. Alors seulement tupourras comprendre les réponses que je t’apporterai ».

Finalement, cette capitulation que les scientifiques acceptent im-plicitement en vénérant les dieux du hasard et de l’infini, Dieu mela révéla très tôt dans ma démarche chrétienne, afin de me proté-ger. Il coupait ainsi court à mes interrogations sur ce symbole del’infini, qu’on m’apprenait à manipuler en classe de quatrième.Pauvre professeur de l’époque, comme il a souffert face au petitgarçon que j’étais, qui le pressait de questions. Merci Seigneur,car face à cette absence de réponse humaine, Toi, Tu m’as donnédepuis le jour où je t’ai dit OUI, la sagesse d’attendre.

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Et puis le temps, ce truc qui fait grandir, puis vieillir, cette montrequi me rappelle que je vais arriver une fois de plus en retard àmon rendez-vous..., on l’a déjà dit, le temps n’est même pas dé-fini de façon rigoureuse par la science moderne, quel désastresentimental. En effet, Albert Einstein a commencé par expliquer

314.Ce sont les théories des cordes et des super-cordes, de la gravité quantique à boucles, de la géométrie non commuta-tive de la relativité d’échelle, lire à ce sujet l’excellente synthèse parue dans la revue Science et Vie n°1051 d’avril 2005 à la page 48.


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il y a une centaine d’années, que le temps est élastique, voiremou, car son déroulement est lié à la vitesse à laquelle on se dé-place. Mais cette vitesse doit être définie par rapport à un référen-tiel, par exemple, la position de mon nombril. Et comme il y atrop de nombrils disponibles, on ne sait même plus définir une vi-tesse absolue. Alors finalement on raisonne en termes de vitesserelative, de temps relatif. Personne n’a d’ailleurs réussi à définirun repère absolu dans l’univers. Alors, on ne sait même pas où estsituée la Terre...

Georges Gamov315 a encore plus enfoncé le clou dans notre an-goisse existentielle, en énonçant le premier la théorie du big-bang, celle qui allait conduire à l’introduction du temps dePlanck, comme limite à notre compréhension du monde vi-sible316.

Et si on pousse le raisonnement plus loin, on réalise qu’au-delàde quinze milliards d’années lumière de distance relative par rap-port à notre Terre, c’est à dire lorsqu’on quitte la banlieue céleste,le monde n’est plus défini. On ne peut pas dire qu’il n’y a plusrien. En effet, au-delà du cercle à la surface des eaux, fixé commelimite entre la lumière et les ténèbres317, on n’a même pas le droitd’exister. Si on s’y dirige en scooter céleste, on n’y arrivera ja-mais318... Il est donc inutile de penser rencontrer Dieu en montantdans une fusée intergalactique, il n’est présent ni dans notre uni-vers, ni à sa frontière matérielle bien réelle, ni dans un quel-conque puits gravitationnel ou temporel. Toute tentative en cesens ressemblerait à la construction d’une deuxième tour de Ba-bel319. Oui, toute la science moderne retrouve la Bible. Il nousmanque des informations à nous petits terriens perdus dans l’uni-vers, elles nous sont inaccessibles. Alors soit j’écoute radio-uni-

315.Lire la vie de Georges Gamov, inventeur de la théorie du big-bang, à la page 155.

316.Relire à ce sujet la note 18 à la page 18.317.Livre de Job chapitre 26 verset 10.318.Relire à ce sujet la note 21 à la page 20.319.La morale de la tour de Babel se résume au désir orgueil-

leux des homme de monter jusqu’à Dieu, alors que ce der-nier nous demande simplement de l’appeler avec notre cœur, afin qu’il descende nous rencontrer.

Dieu et le temps ?

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vers, traquant un hypothétique extra-terrestre, soit j’ouvre maBible et je me branche sur radio-Jérusalem, la radio qui assure.

Alors, l’as tu compris ce raisonnement sur le temps, toi le fan dessuperstars scientifiques ? Eh bien pas moi ! Tout ce que jeconstate, c’est que le Livre de Job nous indique qu’une limite à laconnaissance existe, que l’univers géométrique est fini. Nous enconcluons à la lumière des belles équations, apprises à l’école,que ni le temps, ni l’espace ne sont clairement définis... cool !

En attendant de revenir sur ces points dans un autre chapitre, nousavons une fois de plus le droit de placer sereinement notre ré-flexion dans une démarche temporelle et de rester ainsi les deuxpieds sur terre. Cet accrochage terrestre un peu simpliste, mais ohcombien rassurant nous évitera de tomber dans les métaphores lesplus abjectes. La plupart des sectes sont en effet nées de tellesdérives : Dieu sait tout, donc quartier libre au péché d’orgueil.

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Oui, Dieu a besoin de nous, ne serait-ce que pour nous faire gran-dir durant notre passage sur cette Terre, ne serait-ce que pour ri-diculiser les anges déchus qui nous provoquent sans cesse320.Oui, Dieu réclame notre aide, pour montrer à ces anges que faceau péché qui nous tente à longueur de temps, nous savons résister.En effet, comme c’est nous qui jugerons les anges321, il faut bienleur montrer l’exemple à ces enquiquineurs, à ces provocateurscélestes lorsqu’ils sont déchus. Ces mêmes anges, sont eux aussisoumis à notre espace temporel, comment, de quelle façon ?Nous ne le savons pas exactement. Sans-doute vivent-ils en partieen dehors du temps, mais une chose est certaine, ils neconnaissent pas notre avenir. Seul notre passé leur est révélé.Seul Dieu connaît l’avenir.

La preuve la plus flagrante de cette assertion se trouve dans la

320.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 25 verset 41 et 2° Lettre de Pierre chapitre 2 verset 4.

321.Première Lettre de l’apôtre Paul aux Corinthiens cha-pitre 6 verset 3.


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tentation de Jésus-Christ au désert. Le diable se permet le luxe dedemander à Dieu, qu’il croise en personne sur son chemin : «si tues Le Fils de Dieu, dis à cette pierre : change-toi en pain322! ».Quel idiot, quel stupide ce diable qui te persécute depuis troplongtemps. Ouvre tes yeux en grand et relis le passage. SI TUES ? Il s’agit d’une question et non d’une affirmation.

Le diable qui sent le roussi depuis quelque temps, à cause de toutel’agitation en Palestine, rencontre un type paumé dans le désert.Il a le regard creusé par la fatigue due au jeûne de quarante joursqu’Il vient de subir. Cet imbécile de diable ne sait même à qui ila affaire, quel nul ! Il faut dire qu’il est habitué à fréquenter323 unDieu tout puissant, l'Éternel des Armées, auréolé de gloire cé-leste. Mais cette fois, notre Seigneur se présente habillé en clo-chard. Pourtant l’ennemi de nos âmes aurait eu en ce momentprécis l’occasion de quitter la scène, de s’éclipser, de ne pas ren-trer ensuite dans la peau de Juda trois années plus tard. Non iltombe dans le panneau, face à un Jésus-Christ dénué de Sa gloirecéleste. Il tente Dieu, sans rien comprendre d’ailleurs à la scène.

Il faut bien réaliser cela, le diable n’a rien compris, nous sommesen présence d’un idiot-bête de foire, à peine bon à recevoir des to-mates en pleine figure. Ce n’est d’ailleurs qu’après cet épisode dela tentation, que la nouvelle se propagera dans le ciel. Sans douteau travers d’un flash spécial, diffusé sur radio-Babylone, la radioqui décoiffe. Les démons reconnaîtront alors en Jésus-Christ LeDieu vivant descendu sur Terre. Lorsqu’ils Le rencontreront, ilsLui diront alors : qu’y a-t-il entre nous et Toi, Jésus deNazareth ? Tu es venu pour nous perdre. Je sais qui tu es : LeSaint de Dieu324.

Oui, toi le lecteur incrédule, comprends tout le sens de ce SI325...,prononcé dans le désert, en dehors de tout témoin humain. Dieuvient sur Terre pour ôter le péché de ta vie326. Dieu descend dans

322.Evangile du médecin Luc chapitre 4 verset 3.323.Livre de Job chapitre 1 verset 6.324.Evangile de l’apôtre Marc chapitre 1 verset 24.325....tu es Le Fils de Dieu (toujours dans le même passage de

l’Evangile de Jean chapitre 4 verset 3).

Dieu et le temps ?

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l’arène de Sa création pour interdire au diable de te toucher, passeulement de t’importuner, mais de te toucher. Notre Dieu expé-rimentateur, tente l’expérience de s’immerger dans notre temps,de laisser ce que d’autres appelleraient le hasard choisir. Il ac-cepte le risque de l’échec. Oui, Dieu prend un risque colossal, carle diable aurait pu partir à toutes jambes, s’il avait eu vent uneseule minute de la destinée de Jésus-Christ.

Pourtant cet imbécile de diable, le savait-il depuis longtemps cequi allait se passer dans le désert ? Hé bien non. C’est qu’il nedoit pas avoir de Bible lui le fourchu, il doit se contenter parconséquent de lire par dessus nos épaules chaque fois que nousouvrons la nôtre ! Alors à l’époque christique, le nouveau Testa-ment n’ayant pas encore été écrit, il n’avait que l’ancien à semettre sous la dent. Comme il fallait un minimum d’intelligencepour le décoder327, cet animal de foire s’est laissé faire, commetrop de scribes d’ailleurs. As-tu compris maintenant ? Chaquefois que tu faiblis, que tu es attaqué, ouvre vite ta Bible à une pagequi décrit les promesses de l'Éternel. Tu en ressortiras renforcé etl’ennemi de ton âme s’en ira en courant, sans autre forme de pro-cès.

Quelle aurait été la conséquence de l’échec de cette tentation dia-bolique de Jésus-Christ ? Que se serait-il passé si le diable étaitparti à Saint-Tropez se dorer au soleil ? Hé bien, Jésus-Christ neserait pas mort à la croix pour tes péchés, il n’aurait pas porté tonfardeau pour toi. Le diable aurait gagné, car le péché, introduit aujardin d’Eden sur cette Terre, aurait perduré, Jésus-Christ auraitété couronné Roi d’une Terre, plongée dans le péché.

Réalise le risque absolu pris par Dieu lors de Sa venue sur Terre.Si le diable avait compris, la mission de Dieu à la croix, oui, s’ilavait eu le moindre soupçon de connaissance de l’avenir, alors ilserait parti en vacances : le diable a la «trouille» de Dieu, car ilsait depuis la création de l’univers, qu’il va «cramer» en enfer


327.On pourrait remplacer de façon plus biblique l’expression minimum d’intelligence par absence de révélation.


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pour l’éternité, que le lac de feu328 lui est destiné. Et l’éternitéc’est long ! Lorsque Job fut piétiné par l’épreuve, le diable avaitdes consignes, comme un chien qu’on tient en laisse : le voici, ilest en ton pouvoir, seulement épargne sa vie329. Sadique Dieu ?Non, car Il savait que Job tiendrait bon, Il avait une leçon à luifaire apprendre330 et Il lui rendit au centuple ce que le diable luivola. Mais là, on sort du domaine choisi de l’intemporalité.

Jamais le diable n’aurait accepté de prendre Dieu, de le porterlors de la tentation au désert, s’il avait su qui Il était. Oui Dieus’est laissé tripoter par le diable en personne, en se faisant trans-porter lors de la tentation du désert331. Cet empoisonneur de vie,ce type abject, qui Lui a cassé son groove332 au jardin d’Eden,n’est pas un pantin manipulé du ciel pour nous enquiquiner. Nouspouvons considérer depuis notre espace temporel restreint, que lediable n’était pas prévu au programme terrestre, pas plus qu’auciel d’ailleurs333.

Bon, pas si bête notre Seigneur, en répondant simplement, il estécrit, Il s’est bien gardé de révéler au serpent Sa véritable identité.C’est qu’Il avait un boulot à accomplir ; et Son temps Lui étaitcompté : trois courtes années pour mettre en place Son église.Trois années durant lesquelles ce diable de pacotille ne compren-dra toujours rien. En effet, il finira par avoir peur de ce type nom-mé Jésus, qui se prenait pour Dieu. Croyant qu’Il allait se fairecouronner, annonçant pour de bon la venue du Royaume Éternel,il rentrera même dans Juda pour Le faire tuer. Il susurra à cet effetdans le creux de l’oreille du pauvre traître le méga-mensonge :« livre-Le, afin qu’Il se délivre seul et qu’Il soit ainsi reconnu

328.Livre des révélations de l’apôtre Jean (apocalypse) cha-pitre 20 versets 10 & 14.

329.Livre de Job chapitre 2 verset 6.330.Dieu avait aussi une leçon à apprendre au reste de

l’humanité.331.Evangile du médecin Luc chapitre 4 verset 5.332.Expression anglo-saxonne qui signifie sillon, elle est uti-

lisée en français pour décrire le premier acte d’une pièce de théâtre, l’utilisation de mot groove est destinée à illus-trer le fait que le jardin d’Eden consistait en l’introduction de la vie humaine sur la Terre.

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comme étant Le Messie334 ».

Il faut bien saisir tout le sens des entrées en scène du diable dansles récits bibliques : il sait qu’il va brûler pour l’éternité, mais ilne sait pas quand. Alors, étant libre de ses mouvements, oui libre,il se démène comme il peut pour tout faire rater. Évidemment,notre Seigneur étant bien plus malin que lui, il se trompe à chaquefois. C’est vrai que mourir pour nos péchés, est vraiment la der-nière des choses que Dieu aurait pu inventer après quatre milleans de présence divine assortie de trompettes et de fumée au des-sus des sacrifices, puis du temple de Jérusalem.

Alors, toi le lecteur incrédule, pas encore enthousiaste, ne de-viens pas comme cette foule, qui disait, en écho à la tentation denotre Sauveur dans le désert : si tu es Le Fils de Dieu, sauve-toi,toi-même et descends de la croix335, ou encore comme ces sol-dats qui reprenaient ce SI diabolique : si tu es Le roi des juifs,sauve-toi, toi-même336. Non accepte Jésus-Christ dès maintenantdans ta vie, afin qu’Il te pardonne tes péchés, même si tu n’as plusle temps d’ouvrir une Bible, comme le fit un des bandits sur lacroix voisine de la sienne337.

Mais souviens-toi d’une vérité biblique : seul Dieu connaît tonavenir, l’ennemi de ton âme ne le connaît pas. Celui qui veut te

333.Je n’accepte pas une foi chrétienne où le diable relève d’une invention divine destinée à me torturer. Cet individu qui ne mérite que mon mépris, est simplement la consé-quence du choix de la liberté d’action dans le ciel, de l’amour qui induit la liberté. Et la liberté induit la trans-gression possible. Le ciel est de ce côté là régit par les mêmes lois sentimentales que la terre et il est bon de rap-peler qu’initialement l’enfer n’était conçu que pour le diable. Enfin, on peut aussi relire Ezékiel 28-13 : «tu vivais en Eden», qui nous dit que l’ange de lumière (le diable pas encore déchu) avait été placé sur la terre pour servir l’homme. Sa chute aura donc été simultanée avec celle de l’homme. Dieu n’est pas coupable, mais l’homme est com-plice, ce qui change considérablement la donne et explique mieux la nécessité du plan de rédemption à la croix du cal-vaire.


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faire chuter ne sait pas du tout comment tu réagiras, au contrairede mon Papa Dieu, qui vu sous cet angle est tout sauf un sa-dique338, car Il ne tente jamais ses enfants au-delà de leursforces339, même si c’est Lui qui fait mourir et qui fait vivre, quiblesse et qui guérit. Personne ne peut arracher quelqu’un de Samain340.

La seule connaissance qu’un démon puisse avoir de toi, c’est tonprésent et ton passé, ton attirance pour le chocolat, qui fait qu’unetablette déposée dans ton chariot est systématiquement présentéevide à la caisse du magasin, tellement tu es gourmand. Mais ja-mais le diable n’aura eu connaissance de la moindre parcelle deton avenir341. Sinon, jamais Job n’aurait été tenté, le diable seraitparti en courant, trop peureux d’être ridiculisé.

Elle est là toute la morale du Livre de Job, à lire d’urgence, quece soit en la prenant pour un recueil de métaphores ou pour un ré-cit historique. Peu importe, il suffit d’en tirer l’enseignementpour notre vie : en Christ je suis vainqueur. Ce que l’apôtre Paulécrivait : ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueurdu mal par le bien342. Et puis, il est important d’ouvrir régulière-ment une Bible, car ce Texte limpide détaille explicitement le sortréservé au diable et à tous ses acolytes : l’étang de feu éternel343.

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334.Lire les pensées de Juda dans l’Evangile de l’apôtre Mat-thieu au chapitre 27 verset 3.

335.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 27 verset 40.336.Evangile du médecin Luc chapitre 23 verset 37.337.Evangile du médecin Luc chapitre 23 versets 40 à 43.338.Lire au sujet de la tentation humaine, le combat spirituel

associé dans : 1Pierre 1:7, 1Timothée 6:9, Jacques 1:12.339.Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été

humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation Il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puis-siez la supporter. (1° Lettre de l’apôtre Paul aux Corin-thiens chapitre 10 verset 13).

340.Livre de la loi du Deutéronome chapitre 32 verset 39.

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Bon, maintenant on cesse de parler de lui... de qui, de l’ennemiquoi, oui, du diable344 qu’on aurait tellement souhaité évacuer aurang de métaphore...! Mais il existe réellement, cet accusateur345.Il suffit pour s’en convaincre d’aller faire un tour dans un hôpitalpsychiatrique, de voir ces malades possédés, victimes des mêmeshallucinations qui sont décrites dans la Bible, victimes desmêmes tourments. Mais en fait, la bonne nouvelle, devient ques’il existe, ce diable avec sa bande de copains dépravés, les dé-mons, c’est que Jésus-Christ est vivant... et cet évangile346 meremplit de l’espoir et de la certitude du Salut accordé.

Donc sortons de notre vocabulaire le mot prédestination, ou-blions nos « pourquoi » trop nombreux et mettons-nous à genouxpour comprendre notre Seigneur et Sauveur. Oui, mettons nous àses côtés dans la salle du trône, pour observer notre Terre, notrevie, notre avenir pourquoi pas. Cela, Il nous le permet, de Le Luidemander dans une attitude de prière, un éclairage sur notre ave-nir, de Lui demander : quel chemin dois-je prendre Seigneur ? Ilsaura toujours nous répondre, de façon simple, directe, sans trom-pette ni flon-flon.

Je l’affirme en tant que scientifique cartésien, j’ai découvert lapuissance dans ma vie, de cette attitude de prière, qui consiste àjoindre les mains, fermer les yeux ou simplement s’asseoir et par-ler à Dieu, comme s’il était là à mes côtés. Ce sacrifice temporel,

341.On aurait pu parler dans ce livre, des faux devins, de la magie, qui présente des faits à venir, de l’astrologie... mais ce serait trop long et guère intéressant, en comparaison du message du Salut gratuit en Jésus-Christ. Je me contente alors de mettre en garde le lecteur contre l’aspect flou de ces prophéties. Une comparaison rigoureuse des résultats, permet souvent de se rendre compte que seulement quelques prédictions assez vagues sont réalisées au milieu d’un fouillis de bêtises. Malheureusement le crédule ne retient que celles-ci : tu rencontreras un homme à cette table, qui portera une écharpe rouge. On oublie qu’il devait être grand, alors qu’il est petit, qu’il devait être moustachu, alors qu’il est imberbe...

342.Lettre de l’apôtre Paul aux Romains chapitre 12 verset 21.


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ces minutes que je vole à mon quotidien bousculé, vont droit aucœur de Dieu. Elles Le touchent directement, relayées par desanges qui disent en écho à la cible de nos requêtes : «écoute». Ilm’a fallu des années pour comprendre tout le sens de la présencepermanente de mon Papa Dieu à mes côtés. Et j’aurai encore be-soin de beaucoup plus d’années pour appliquer au quotidien dansma vie, cette conviction intime que les combats se situent tousdans le ciel et non sur Terre. Toute ma vie terrestre sera marteléepar cette lutte quotidienne dans la prière, qui me permet d’avan-cer dans le ciel, tandis que le pain que je suis en train de pétrir aaussi besoin de mes mains pour être brassé.

Ne peut-on pas tirer pour finir un enseignement pour nos vies decet épisode de la tentation de Jésus-Christ dans le désert ? Quelleméthode Dieu nous recommande-t-Il d’utiliser lorsque noussommes agressés ? Il nous demande de nous appuyer sur Sa Pa-role, Sa Bible. Il nous dit : si quelqu’un te frappe sur la jouedroite, tends-lui aussi l’autre347, recherche la grâce divine danstoute ta vie. En effet, seul Dieu connaît l’avenir, donc l’ennemide nos âmes est impuissant, sinon il agirait avec beaucoup plusd’intelligence, il nous éviterait, trop peureux de la sanction quil’attend. Mets-le en pratique ce dernier conseil, toi le lecteur, quetu sois encore incrédule ou déjà enthousiaste, car il est tellementefficace, qu’il te rend invincible.

En attendant, si tu n’es guère pressé, avant de découvrir dansquelques pages l’œuvre terrestre de Dieu incarné en la personnede Jésus-Christ, permets-moi maintenant de torpiller quelquesunes des fausses accusations, portées à la Bible par des innocentsqui ne l’ont certainement pas ouverte.

343.Livre des révélations de l’apôtre Jean (apocalypse) cha-pitre 20 versets 10 & 14.

344.Lire à ce sujet la note 333 à la page 125.345.Livre de Job chapitre 1 versets 9 à 11 & Livre du pro-

phète Zacharie chapitre 2 verset 1.346.Rappelons que le mot évangile signifie bonne nouvelle.347.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 5 verset 39.

Dieu et le temps ?

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Les enfants d'Adam et Eve ne surent pas s'éloigner du mal. Laterre devint désolation et ruine. Guerres, conflits, désordres detout genre séparaient désormais l'homme de Dieu.

La Bible est fausse ? Voyons-voir de plus près !

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La Bible est fausse ?

Voyons-voir de plus près !

Maintenant, voyez : c’est moi seul qui suis Dieu, il n’existe pasd’autre dieu que moi. C’est moi qui fais mourir et qui fais vivre,qui blesse et qui guéris. Personne ne peut arracher quelqu’un dema main348.

Et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du Livre decette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie etde la ville sainte, décrits dans ce Livre349.

Si un détracteur se présente à toi, dans le but de démolir la Bible,contente-toi de lui demander s’il l’a ouverte. S’il te répond oui,alors questionne-le sur le nombre de pages qu’il en a réellementlues...!

348.Livre de la loi du Deutéronome chapitre 32 verset 39.349.Livre des révélations de l’apôtre Jean (apocalypse) cha-

pitre 22 verset 19.


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Nous avons déjà torpillé la fable qui donne deux durées au délugedans le texte de la Genèse.

Poursuivons cette entreprise de démolition, par la plus simple descontre-vérités. Le Livre de la loi du Deutéronome au chapitre 34,détaille la mort de Moïse, son ensevelissement par Dieu Lui-même, après qu’il eût contemplé la terre promise. Certains dé-tracteurs disent que Moïse ne peut pas avoir décrit sa mort dansun livre qu’il aurait écrit ensuite !

La réponse est tellement simple : l’ont-t-il parcouru le Texte, sesdétracteurs ? Nulle part n’est mentionné le fait que Moïse l’aitécrit lui-même. C’est la tradition qui le lui attribue, pas le Texte,même si la tradition tend à se substituer aux yeux de certains visà vis du texte initial. Donc si Moïse a écrit l’essentiel du texte, ilest possible qu’il ait donné des instructions pour qu’on achèveson œuvre. Il savait même ce qui allait lui arriver, puisque Dieului avait dit personnellement qu’il ne rentrerait pas dans la terrepromise de Canaan.

Il faut comprendre à ce sujet que toute la Bible est constituée d’unrecueil de Textes, inspirés par des prophètes, des rois, des obser-vateurs croyants et dignes350. Il en ressort une harmonie en sonsein, un style récurrent, qui lui confère l’impression que Son Au-teur est unique, Dieu Lui-même, disent les croyants. On peut ré-sumer de façon simpliste, mais pertinente, que la Bible décritessentiellement ce qui arrive à l’homme, lorsqu’il ne respecte pasl’une des dix paroles351. Donc, il n’y a aucune ambiguïté pourqu’un texte soit commencé par une personne, puis achevé par une

350.Relire la présentation de la Bible dans la “Postface” à la page 217

351.Le détail des dix commandements est donné à la note 477 à la page 194.


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autre.

Le choix des écrits canoniques352, fut effectué pour l’ancien Tes-tament au fur et à mesure de l’écriture du texte. Nous avons vuque c’est Jérôme, qui au quatrième siècle après Jésus-Christ, tra-duisit les saintes écritures en latin. Cette « vulgate » favorisagrandement la diffusion de la « bonne nouvelle353 ». Le choixdes écrits canoniques pour le nouveau Testament est donc sou-vent attribué à Jérôme. Il faut souligner, que le saint homme in-troduisit par excès de zèle, le premier schisme au sein de lacommunauté chrétienne. En effet, il rapporta en plus des écritsinspirés, des recueils historiques, comme le livre des Maccabées,qu’il traduisit en raison de leur intérêt en vue d’une meilleurecompréhension de la Bible. Mais au fil des ans, ces ouvrages,d’abord séparés, furent accolés à la Bible officielle, puis intégrésen son sein par l’église catholique dans son catéchisme354. Lelecteur attentif découvrira à ce propos toute la pertinence de la ca-nonisation des écrits dits « officiels », en comparant leurs stylesà celui des livres apocryphes355. La différence est flagrante, toutcomme les contradictions, comme la prière aux morts mention-née dans le livre des Maccabées...

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Pour clore ce sujet, nous aborderons la polémique autour des ma-nuscrits de la Mer Morte, découverts en 1947 par un jeune berger.Ces parchemins en cuir ou en papyrus, vieux de deux mille ans,constituent des copies rigoureuses de la Bible actuelle. Ils sont lapreuve éclatante du sérieux avec lequel les juifs nous ont transmisla Parole de Dieu, nous en reparlerons356.

352.Relire à ce sujet la note 523 à la page 218 et 354 à la page 134.

353.Relire la note 300 à la page 116.354.L’église catholique indique clairement la mention apo-

cryphe pour les livres non canoniques, elle n’est donc pas cassable de falsification, la remarque est importante pour mes amis catholiques.

355.Lire à ce sujet les notes 523 à la page 218 et 354 à la page 134.



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La polémique ne provient donc pas des copies de la Bible qu’ona retrouvées, mais des manuscrits qui les côtoyaient. Ces derniersdécrivent les coutumes, habitudes et rites de la secte des essé-niens357. Ils contiennent aussi des livres d’histoire358. Ma biblio-thèque contient de la même façon des livres de cuisine, un recueilde poésie de ma grand-mère, des livres d’histoire, une encyclopé-die, des Bibles, quelques ouvrages sur les religions...

Si des fouilles étaient organisées dans ma maison d’ici quelquesmillénaires, je ne vois pas en quoi la découverte des ces ouvrages,accolés à mes nombreuses Bibles, remettrait en cause le vécu in-tense de mon christianisme. Ce n’est pas parce qu’on retrouveraitpar exemple une Bible à côté d’un Coran dans les ruines de la bi-bliothèque nationale de France, qu’une nouvelle religion auraitexisté en France à notre époque. Pire même, si les pages s’étaientmélangées entre deux traductions françaises de ces derniers ou-vrages, un archéologue mal informé pourrait imaginer qu’une re-ligion unifiée baignait la France.

NON, les spéculations des détracteurs qui commentent les ma-nuscrits de la Mer Morte relèvent du même niveau que la compa-raison précédente. Les nombreux reportages réalisés sur le sujetsont d’une tristesse désolante. J’en cite un passé sur une chaînede télévision française nationale, dont j’ai perdu la référence, ildate de quelques années. Le journaliste y était l’exemple d’uneindécence honteuse lorsqu’il interrogeait un prélat du Vatican. Leseul but de ses questions et de son commentaire insidieux,puisque postérieur à l’entretien, consistait à faire avouer aumonde catholique un malaise consistant à remettre en cause la

357.Les esséniens formaient un groupe juif religieux, rassem-blé en petites communautés autonomes pratiquant l'agri-culture et l'artisanat. Il apparut vers le II° siècle avant J-C et fut dispersé après la destruction de Jérusalem par Titus en 70 après J-C Ils pratiquaient un ascétisme rigoureux. Ils purent compter environ quatre mille membres à travers la Palestine, l'Égypte et la Syrie. Les principales communau-tés s'installèrent sur les rives de la mer Morte. Ils sont men-tionnés par des écrits de Philon d'Alexandrie (philosophe et savant juif hellénisé du I° siècle av. J-C), de l'historien romain Pline l'Ancien et de l'historien juif Flavius Josèphe.


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Bible. Les réponses pourtant claires et fort bien documentées duprélat, expliquant qu’au contraire la Bible était confortée dans savéracité scripturaire, n’y faisaient rien du tout. Le journalistevoulait avoir raison en transposant les rites esséniens359 audogme catholique.

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Passons maintenant au code caché de la Bible, que nous ne feronsqu’évoquer dans cet ouvrage, car je reste distant par rapport à sonutilisation. Cette idée très pertinente, est issue de travaux de juifsaméricains360.

Notons que la ferveur religieuse du peuple juif s’est souvent exer-cée au travers d’une étude de la Bible sous son angle mathéma-tique. De nombreux sages ont tenté, parfois avec succès, dedétecter des informations cachées au sein du texte biblique. Lepeuple juif ayant été séparé du temple de Jérusalem lors de sesdifférentes déportations, il n’avait plus de lieu fixe pour exprimersa foi. Les sacrifices expiatoires et le rituel décrit dans la Thoran’étant plus guère pratiqués, beaucoup de juifs pieux ont donc lé-gitimement cherché dans une analyse de la Bible, une expressionforte de leur foi.

En tant que chrétiens, nous bénéficions du sacrifice perpétuel deJésus-Christ ; donc l’analyse mathématique de la Bible ne doitpas être le centre de notre vie spirituelle. C’est là mon opinion etma pratique personnelles. Je tiens par conséquent à me démar-quer en tant que chrétien de toute utilisation abusive du texte bi-blique. En effet, toute la Parole de Dieu est limpide : Dieu nousaime tellement361, qu’il a laissé Son Fils unique se faire crucifier

358.Les manuscrits découverts sont remarquablement intéres-sants, car ils sont écrits dans la langue originale de l’époque. On y retrouve certains livres dits apocryphes, dont nous venons de parler : Tobie, Sirac, les Jubilés, des passages d'Enoch et le Testament de Lévi, jusque-là connus dans d’anciennes versions grecques, syriaques, latines et éthiopiques.

359.Lire la note 357 à la page 135.360.Doron Witzum entre autres.


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pour nous sur une croix, en rémission de nos péchés.

De l’étude du code de la Bible que j’ai pratiquée ou lue, je n’airien trouvé à redire, les informations pertinentes qui y appa-raissent concernent essentiellement l’histoire du peuple d’Israël.Mais en tant que chrétien, je n’ai pas besoin de rechercher ce quiest caché, je n’ai pas eu besoin de code pour découvrir la foi enJésus-Christ ressuscité. Si le code de la Bible peut aider des lec-teurs incrédules à ouvrir une Bible, tant mieux. Mais je tiens à an-ticiper dès le début de cette présentation, une remarque présentéequelques paragraphes plus loin : toute utilisation du code de laBible pour la prédiction du futur est anti-biblique. Je suis rassuré,parce que Dieu nous a donné des ordinateurs, qui ne sont pas as-sez puissants pour supporter l’analyseur grammatical indispen-sable à une prédiction du futur. Mais j’ai peur, car des personnespeu scrupuleuses feront dire au texte ce qu’il ne contient pas, etce faisant elles berneront des innocents peu crédules. On peut eneffet trouver dans un bottin téléphonique mon nom en code ca-ché, avec une date à ses côtés, qu’un astrologue pourra lirecomme ma date de décès à venir... donc prudence etcirconspection !

Examinons-le maintenant ce code caché. Il nous montre qu’unelecture de type matricielle du Texte biblique, c’est à dire par sautde lettres équidistantes362, permet de trouver des informationscachées lors d’une lecture linéaire363. La plus célèbre des prédic-tions concerne l’assassinat d’Yitzhak Rabbin en 1995, par un ex-trémiste juif364. Les études scientifiques rigoureusementeffectuées, montrent qu’il est impossible que ces informationssoient le fruit du hasard, comme on pourrait le penser. Aucun an-nuaire téléphonique ne permet d’obtenir des résultats aussi perti-nents365.

Ce qui est devient intéressant, est que ces informations relatentl’histoire du peuple juif. Et ceci bien longtemps après l’écriturede la Bible, ce qui élimine toute falsification, aucun ordinateurn’ayant été trouvé dans des fouilles archéologiques ! La plupartdes grandes épopées, des grands noms du peuple juif se re-

361.Evangile de l’apôtre Jean chapitre 3 verset 16.


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trouvent en filigrane de la Bible. On retrouve par exemple l’holo-causte juif dans la Bible, des noms comme Hitler366, des motstels que solution finale, les noms des camps de concentration,ceux des tortionnaires... et toujours avec des codes semblables, aumême endroit du Texte.

Les chercheurs qui ont travaillé sur ce thème, ont systématique-ment validé leurs travaux par une comparaison avec le romanfleuve « guerre et paix » de Léon Tolstoï. Ils ont mis en évidencela concordance systématique entre les noms et les événementsdans la Bible, au contraire des autres œuvres. Pour Ytzak Rabbin,son nom était associé avec le même code à l’assassin assassinera,le nom de l’assassin était même prédit, ainsi que la date partielle.

Il est là le caractère apparemment divin de ce code. L’étude sta-tistique rigoureuse, associée à des comparaisons au roman test deTolstoï ou à l’annuaire téléphonique, a systématiquement démon-tré l’impossibilité de construire par le hasard des mots, de telsmessages codés. Plus fort encore, la construction volontaire d’untexte lisible et cohérent, avec en filigrane une information cachée,s’est avéré impossible sur plus de quelques paragraphes.

362.Le principe du code de la Bible est le sui-vant. Considérons le mot Ytzak Rabbin, écrit en hébreu ci-contre, donc sans voyelles, pour le prénom Ytzak. Expliquons sur notre écriture YTZAK : je cherche la première lettre Y, puis je cherche en sautant des lettres (verticalement et horizontalement, la Bible étant alors considérée comme un tableau) la première lettre T. Ensuite, je cherche le premier Z, mais en respectant le che-min précédent utilisé pour aller du Y au T. S’il n’y en a pas, je recommence à chercher un T, puis un Z... Lorsqu’on a trois lettres consécutives, on cherche le premier A utili-sant le code précédent. Si on ne le trouve pas, on recom-mence à partir du début. En cherchant ainsi dans toutes les directions (avancer de deux à droite et monter de cinq en haut par exemple), dans tout bon annuaire téléphonique, il y a forcément mon nom, celui de mon papa... Mais la Bible contient beaucoup plus d’informations que le hasard ne l’autorise.


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Répétons-le, il est heureusement impossible actuellement d’utili-ser le code biblique caché pour prédire l’avenir au sens divina-toire du terme. A ce jour les recherches n’ont porté que sur desmots ou des associations de mots connus. Si Ytzak Rabbin étaitmentionné à côté de la séquence l’assassin assassinera, ce n’estqu’une fois le nom de son assassin et la date du crime connus,qu’une corrélation fut trouvée. Un ordinateur personnel récentpermet de s’amuser à retrouver les résultats des premiers cher-cheurs. Le programme exécutable du code de la Bible est d’ail-leurs en vente avec le film367. Répétons-le, pour pouvoirréellement prédire l’avenir, il faudrait effectuer des recherchesnon plus lexicales, mais grammaticales. La puissance des ordina-teurs requis dépasse alors les possibilités actuelles.

J’insiste pour finir, je suis d’accord avec les conclusionsqu’émettent les auteurs du code de la Bible. Je laisse à Dieu l’in-telligence de nous avoir transmis correctement le texte initial viales scribes, et si erreur il y a de l’avoir anticipée, voire encored’avoir eu l’intelligence infinie d’avoir écrit son code de laBible368 en mode autocorrecteur369. Cette conclusion est volon-tairement ironique, car elle est à comparer à l’assertion d’un Dieuqui créa une terre vieille de six mille ans seulement, où des vrai-faux os de dinosaures auraient été enterrés pour nous induire enerreur. Vraie ou fausse cette assertion, peu m’importe, car le plusimportant des miracles à mes yeux, est que le Dieu vivant quim’aime, nous a laissé en témoignage historique son Fils mourantsur une croix infâme il y a deux mille ans. Et toute cette souf-france arriva pour moi, mais aussi pour toi cher lecteur incrédule

363.Visionner au sujet du code de la Bible l’excellente syn-thèse diffusée en français par l’équipe de Gospel-films, qui synthétise avec beaucoup de passion les résultats des diffé-rentes équipes ayant travaillé sur le sujet : www.gospel-film.com.

364.Le journaliste Michaël Drosnin rencontra Yitzhak Rabbin quelques mois avant son assassinat pour le prévenir, mais en vain. Il avait décodé dans le Texte les mots : «l’assassin assassinera», à côté du nom du premier ministre. Cet épi-sode rendra célèbre le journaliste, dont le travail de promo-tion du code de la Bible, lui attribue la co-paternité de l’idée, alors qu’il n’en n’est que le promoteur enthousiaste.


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ou déjà enthousiaste.

Enfin, je tiens à remercier du fond du cœur le peuple juif tout en-tier, pour avoir conservé précieusement la Bible jusqu’à nosjours. En effet, les divergences minimes entre les différents ma-nuscrits ne peuvent s’expliquer que par l’application toute parti-culière que les copistes exigeaient pour cette tâche de recopie370.Ils étaient aidés en cela par un système de codage des lignes et descolonnes très ingénieux pour l’époque. Chaque lettre hébraïque aune valeur numérique. Les manuscrits comportent ainsi à côté dechaque ligne, la valeur de la somme de toutes les lettres, qui lacomposent. De la même façon, chaque colonne est complétée parla valeur de la somme de toutes ses lettres. Le correcteur n’a ainsiqu’à se contenter de calculer les sommes correspondantes, puisde comparer leurs valeurs respectives à celles de l’original. Uneerreur affecte forcément une ligne et une colonne. Leur intersec-tion désigne directement le lieu de l’erreur en question. Le carac-tère sacré des écritures, synonyme de blasphème potentiel,interdisait de corriger un manuscrit. Toute erreur conduisait à sadestruction totale, qui était réalisée en enterrant le document.Ainsi, ce n’était pas le feu, mais Dieu Lui-même qui se chargeaitdu recyclage de la matière première. Aucune copie erronée nepouvait donc nous parvenir...

Ces précautions expliquent l’excellente qualité de la transmissionde la Bible jusqu’à nos jours. Le nouveau Testament, constitué

365.Les chercheurs publièrent leurs découvertes dans des revues scientifiques très sérieuses (statistical science entre autres). Ils effectuèrent des comparaisons systématiques avec le long roman « Guerre et Paix » de Léon Tolstoï, ainsi qu’avec un annuaire téléphonique, afin de valider le caractère surnaturel de leur découverte. Ils concluent tous qu’un esprit humain ne peut pas coder autant d’informa-tions en parallèle dans un texte, sans être divinement ins-piré.

366.Les noms de personnes non juives sont traduits en hébreu de façon phonétique.

367.Pour la référence, voire la note 363 à la page 139.368.Pour les chrétiens, c’est Dieu Lui-même qui a écrit la

Bible en inspirant ses prophètes.


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des écrits apostoliques entre autres, fut traité de la même façon,que l’ancien Testament, puisque ses auteurs étaient des juifspieux. Si aucun original n’est disponible, les copies authentiquesd’originaux dont nous disposons à ce jour, se comptent en mil-liers d’exemplaires. Afin d’asseoir le caractère historique de laBible toute entière, il faut se rappeler que l’Iliade d’Homère, quirelate la guerre de Troie au huitième siècle avant Jésus-Christ, nenous est parvenue que sous la forme de quelques copies, datéesde mille ans après son écriture. Ceux qui remettent en cause l’his-toricité de la Bible, acceptent en revanche la validité de ce dernierroman épique grec.

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Passons maintenant à un autre sujet, celui des filiations de notreSeigneur et Sauveur, Jésus-Christ, qui sont différentes selon lesÉvangiles. Mais avant de commencer, il est utile de rapporter,que Marie ayant été fécondée vierge, nous pouvons nous poser laquestion de la filiation réelle de Jésus-Christ : fils génétique deJoseph, de Marie ou d’aucun d’entre eux ? Fils de l’homme371 sion L’écoute en tous les cas, c’est à dire, notre frère à tous.

A ce sujet, la polémique sur le linceul de Turin et autres effetsqu’aurait porté Le Christ laisse rêveur372. Le manque total de sé-rieux dans les différentes analyses des taches sang effectuées,laisse rêveur. Si je suis prêt à accorder du crédit à l’aspect surna-turel de ces tissus, je suis en revanche totalement opposé à leur

369.Un code autocorrecteur est un code insensible aux erreurs de transmission. L’exemple le plus connu réside dans le codage des données au sein de disques durs d’ordinateurs.

370.Relire à ce sujet la note 358 à la page 136.371.Dans tout le nouveau Testament, Jésus-Christ se présente

comme étant le Fils de l’homme, afin de nous montrer l’importance qu’il attache à sa condition terrestre. En revanche lorsqu’on le questionne sur Sa divinité messia-nique, Il répond toujours par l’affirmative (lire entre autres : Marc 14:62, Luc 22:70, Jean 18:37...). Cette ambi-guïté était destinée à Lui interdire toute élection prématu-rée comme roi d’Israël, le temps de Sa royauté étant réservé à Sa seconde venue sur Terre.


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affectation divine. En effet, le commandement que Dieu donnaaux israélites dans le désert est limpide : tu ne te feras pointd’image taillée, ni de représentation quelconque des choses quisont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la Terre, et quisont dans les eaux plus bas que la Terre373.

Je n’imagine à aucun moment Le Dieu puissant que j’aime, secontredire un seul instant. Comment aurait-Il pu, deux mille ansavant l’invention de la photocopieuse, nous laisser une image deson passage sur Terre. Il avait suffisamment souffert du culte desBaals, des idoles et autres fadaises, pour savoir que toute trace deson passage sur Terre, ferait immanquablement l’objet d’une di-vination intense.

NON, tout ceci me semble totale supercherie. Le côté miraculeuxd’un fait ne constitue en aucune manière une validation divine,car les sorciers savent eux aussi opérer des miracles. La diffé-rence entre les miracles divins et sataniques est simple : les pre-miers induisent la paix, tandis que les seconds ont un coût,souvent différé, mais bien réel. Dans tous les cas, les miracles di-vins sont gratuits... Je suis donc parfois soulagé d’apprendre quele linceul de Turin se décompose, sous l’effet du gaz inerte qui estsensé le protéger au sein de son caisson.

Revenons maintenant aux généalogies de Joseph et de Marie.Contentons-nous de prendre le Texte biblique à la lettre, en sup-posant par exemple que mon Papa Dieu féconda un ovule prove-nant de Marie, avec le patrimoine génétique exact de Joseph, çane Le regarde que Lui ! Lisons l'Évangile de Matthieu à partir dupremier verset du premier chapitre : généalogie de Jésus-Christ,… Abraham engendra Isaac… David… Salomon… Ro-boam… Jacob engendra Joseph,… est né Jésus… appelé Christ(l’Oint)374. Lisons maintenant le passage correspondant de

372.Lire à ce sujet l’excellente enquête synthétisées dans le livre : cloner le Christ, par Didier Van Cauwelaert, éd. Albin Michel (2005). Je tiens à préciser que je n’en partage pas tout le contenu et sûrement pas la conclusion.

373.Livre de l’exode des israélites chapitre 20 verset 4.374.Evangile de Matthieu chapitre 1 versets 1 à 16.


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l'Évangile de Luc : Jésus… étant fils de Joseph, fils d'Héli,… filsde Matthat… fils de Nathan, fils de David, fils d'Isaï,… filsd'Isaac, fils d'Abraham… fils d'Adam, fils de Dieu375.

Ces deux références indiquent une même généalogie d’Abrahamà David, puis une divergence. Son explication, qui nous est don-née par la tradition, appuyée par une étude historique, est relati-vement simple : Luc nous donne la généalogie de Marie la mère,tandis que Matthieu nous décrit la généalogie de Joseph le père.Ce dernier descend directement des rois de Juda, puisque sonarbre généalogique comporte systématiquement un roi ayant ré-gné, jusqu’à l’époque de l’exode à Babylone376.

Donc le problème est réglé, Jésus-Christ, dont on ne connaît pasl’origine génétique, puisque Sa naissance reste un mystère, a unpapa et une maman officiels. Aucun des deux n’ayant été impli-qués dans la fécondation, il reste normal que leur enfant ait deuxgénéalogies. Bon, j’admets qu’un peu plus de clarté aurait été labienvenue dans le Texte biblique, mais il faut souligner le faitqu’à l’époque de la rédaction du nouveau Testament, les femmesavaient une place bien réduite dans la société. Leur généalogieétait par conséquent souvent occultée. Ce n’est d’ailleurs qu’aucours du premier millénaire après Jésus-Christ, que la filiationjuive sera basée sur la judaïcité de la mère. La raison en fut la tropgrande dispersion des populations juives, suite aux invasions bar-bares. La seule filiation certaine devenait alors celle de la mère.Cette tradition, qui n’a rien de biblique, perdure encore au-jourd’hui.

La mention dans l'Évangile de Luc : fils de Joseph, fils d’Héli,n’est pas gênante en soit. Elle est même suffisante pour qualifierJésus-Christ comme étant le petit fils côté maternel d’Héli.L'Évangile de Luc n’est donc pas en ce sens faux, il est aucontraire rigoureux. Ce point a dû peser très lourd pour Jé-rôme377, trois siècles après la mort de notre Seigneur, lorsqu’ar-rivé à Jérusalem pour traduire les saintes écritures, il dut choisirde retenir ou non l'Évangile de Luc dans le canon biblique. En ef-fet c’était le seul Évangile écrit par un non apôtre, Luc étant mé-

375.Evangile du médecin Luc chapitre 3 versets 23 à 38.


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decin. Pourtant les pères canonisateurs avaient déjà sélectionnél'Évangile de Luc comme écrit inspiré. Mais leurs discussions ontdû être vives378.

Terminons cette discussion relative à la filiation de notre Sei-gneur, en rappelant que Marie eut d’autres enfants après Jésus-Christ379. Notre Seigneur vint au monde par les voies naturellesde la souffrance maternelle. Il fut serré dans les bras de sa mère,allaité par cette dernière, aimé et protégé comme un enfant fragileet dépendant.

Les détracteurs de la Bible citent régulièrement comme argumentsupplémentaire en sa défaveur d’autres contradictions du Texte.Je n’ai pas envie de les relever, tellement elles m’indiffèrent.J’invite le lecteur troublé, à relire les citations en question, à lesreplacer dans leur contexte, et surtout à exiger de tout détracteurde présenter les passages en question. Une simple analyse dutexte cité, m’a en effet toujours permis d’éliminer immédiate-ment toute polémique. Je dois malgré tout mettre en garde le lec-teur d’une Bible catholique, car cette dernière annexe au Textecanonique les écrits apocryphes380, dont nous avons déjà parlé.

376.La terre d’Israël fut divisée en deux royaumes après la mort du roi Salomon (932 av. J-C), en raison du comporte-ment idolâtre de ce dernier. Le royaume du nord fut nommé Israël. Il donna la Samarie très idolâtre, d’où la haine entre les samaritains du nord et les juifs du sud au temps de Jésus-Christ. Le royaume du sud fut nommé Juda. Il oscilla périodiquement entre consécration et idolâ-trie. La tribu de Juda était celle qui portait la louange. Jésus-Christ descend donc par son père des héritiers royaux, porteurs de la louange. Les deux Livres des rois et les deux Livres des chroniques, relatent les heurs et les malheurs de la terre d’Israël durant ces époques pas tou-jours glorieuses de l’histoire juive. Ils nous rappellent que chaque fois que le peuple juif criait à Dieu, ce dernier venait à son secours, mais que chaque fois que son roi s’éloignait de Dieu, le peuple le suivait et tombait dans des pratiques pires que celles des nations alentour : sacrifices humains (relire à ce sujet la note 139 à la page 62), idolâ-trie...


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Certaines incohérences apparaissent donc entre ces écrits non ca-noniques et le reste du Texte biblique. Elles n’ont pas à intervenirdans une critique de la Bible. La Bible catholique que je possèdesépare clairement le texte canonique du texte non canonique, ditapocryphe. On ne peut à ce sujet, surtout pas accuser les catho-liques de falsification de la Bible.

Je rappelle avant de clore ce chapitre, que ce qui diffère entre lespratiques catholiques et protestante, ne relève guère de l’interpré-tation de la Bible en elle-même, les deux communautés recon-naissant la même valeur au texte canonique. La divergence estidentique à celle qui sépare certaines communautés juives ortho-doxes, elle a trait au poids de la tradition orale. Le monde protes-tant, toutes tendances confondues, refuse toute tradition orale,même canonisée par des écrits381. Une lecture du catéchisme del’église catholique, montre au contraire des protestants, tout lepoids de la tradition orale, qui induit notamment le culte marial.En tant que protestant, je lui laisse cette tradition que je ne par-tage pas, préférant me rapprocher d’eux au travers de nos pointsde vue communs, comme le Salut gratuit offert par notre Sei-gneur Jésus-Christ.

Qui a écrit toutes les calomnies relatives au monde chrétien, quia tenté de diviser le Corps de Christ ? Cela ne m’intéresse guère,seule la grâce divine me contente. Mais ceux qui veulent en sa-

377.Relire à ce sujet la note 523 à la page 218.378.Citons la polémique récente autour de l’évangile de

Judas. Ce texte est daté du troisième siècle après JC, alors que tout le Nouveau Testament a été écrit durant le premier siècle après JC. De plus, il ne concorde pas du tout avec les récits des évangiles. Il s’agit donc d’un faux écrit par une secte dissidente, en vue de l’aveuglement des croyants. Le procédé est trop classique pour ne pas être évident.

379.Lire à ce sujet : Matthieu 12-46 & 13-55, Marc 3-31, Jean 2-12 & 7-3 à 5, 1Corinthiens 9-5, Galates 1-19, où les frères et sœurs de sang, au sens filial dans le grec, de Jésus-Christ sont décrits. L’apôtre Jacques était un frère de Jésus-Christ.

380.Lire à ce sujet les notes 523 à la page 218 & 354 à la page 134.


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voir plus trouveront dans les lignes qui suivent quelques corréla-tions entre la vie des scientifiques, leurs pensées, leur tracas etleur conscience spirituelle.

381.Les protestants ont des traditions orales, souvent écrites, mais elles ne sont pas présentées comme étant d’inspira-tion divine, elles sont donc non-canoniques.


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Alors Dieu vint en la personne de Jésus-Christ, afin de restaurerla relation qu'il désirait avoir avec l'homme sa création.

Science ou sagesse ?

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Il n’y a qu’un Livre qui contienne toute la sagesse humaine éclai-rée par toute la sagesse divine, un Livre que la vénération despeuples appelle « le Livre » : la Bible. Ensemencez les villagesd'Évangiles, une Bible par cabane382…

382.Victor Hugo (1802-1885) homme politique et écrivain français, chef de file du romantisme français.


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La science ne conduit qu’à l’insatisfaction permanente. Le succèsscientifique mène soit au désespoir face au néant, soit à l’orgueilet à la vanité. Ces deux issues ne savent conduire qu’à la foliepure, si l’hypothèse d’un Dieu créateur est écartée. Voici expriméen quelques lignes, ma conclusion de vingt années d’une viescientifique bien remplie.

Aucune découverte scientifique n’a en effet résisté à l’épreuvedes années. Au contraire, la Bible tient encore debout et constitueun socle sur lequel la sagesse peut se reposer, car elle décrit unDieu qui nous connaît personnellement.

Le scientifique moderne ne comprend absolument rien du toutdans deux domaines précis : les neurosciences et le big-bang. Au-cune théorie n’explique avec satisfaction comment le cerveaufonctionne. C’est à dire qu’on est incapable d’associer efficace-ment le comportement neuronal généré par notre activité intellec-tuelle, avec les observations physico-chimiques relevées au seinde notre encéphale.

Aucune des théories actuelles ne permet non plus de comprendrepourquoi il y eut un commencement à l’univers, comment il seproduisit, ni comment le temps se comportait avant ce début. Onest incapable de corréler les observations actuelles, tant enchambre expérimentale, qu’en radioastronomie, avec les modèlesphysiques connus.

La seule porte de sortie honorable qu’offrent ces deux métiers,consiste à se dire qu’un Dieu souverain intervient concrètement.De ce désespoir, les scientifiques basculent spontanément soit,vers les philosophies orientales383, soit vers le christianisme le

383.Relire à ce sujet les notes 282 à la page 107 & 283 à la page 108.


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plus pur. Examinons la vie de quelques scientifiques connus.Nous y constaterons une corrélation impressionnante entre leursconvictions philosophiques et leur comportement.

Tout d’abord, Albert Einstein384, le plus célèbre, celui qui annon-ça au monde entier E=MC² et la constance de la vitesse de la lu-mière. Il était tellement modeste, qu’il ne se déplaça même paspour assister à l’éclipse de Soleil de 1916 au Chili, qui permettaitpourtant de valider sa théorie385. Il dit à ses détracteurs, venus leféliciter ensuite : « je savais bien que j’avais raison ». Bon, toutn’était pas si rose et il fallut d’autres expériences pour valider sesbelles théories. Mais l’homme de science savait prendre du reculpar rapport à sa position de scientifique.

J’ai envie de dire personnellement merci à Albert Einstein, car ilm’a définitivement autorisé une lecture directe de la Bible. Nousl’avons vu précédemment, en introduisant la notion de relativitédu temps386, il autorisait le récit de la création que nous avons in-troduit dans le chapitre “Dieu créa le monde en six jours” à lapage 13 de ce livre. C’est parce que la vitesse de propagation dela lumière est constante, que si j’allume ma lampe de chevet surla Terre ou sur la planète Mars, le temps que mettra la lumièrepour parvenir à mes yeux sera identique. Rappelons que la consé-quence, qui se démontre à l’aide de quelques équations d’appa-rence simple, est que l’écoulement du temps dépend de mavitesse de déplacement. Autrement dit, si j’emmène en voyageune horloge sur mon scooter céleste, alors elle défilera nettementmoins vite, qu’une même horloge restée sur Terre387.

384.(1879-1955) ce physicien américain d’origine allemande, est surtout connu comme étant le créateur des théories de la relativité restreinte et générale. Son œuvre le rendit célèbre grâce à son travail de vulgarisation. Il s’opposa à l’école française d’Henri Poincaré (1854-1912), le dernier mathématicien et physicien français universel, susceptible de connaître la totalité des mathématiques de son temps (lire la note 472 à la page 190).

385.Relire à ce sujet la note 26 à la page 22.386.Relire à ce sujet les notes 21 à la page 20 & 26 à la

page 22.387.A condition que mon scooter aille plus vite que la Terre.


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J’ai envie parfois de réveiller Albert Einstein, pour n’avoir passuffisamment crié sur toute la Terre que Dieu est vivant, que leLivre de la Genèse dit vrai, que son Papa Dieu a pu créer l’universen six jours... Alors s’est-il contenté de subir sa science ? Où estDieu dans toute la vie du plus célèbre inventeur, le plussympathique ? Etait-Il son Seigneur et Sauveur ? Bon, ce n’estpas à nous d’en juger, même si on peut penser : quel gâchis, quelmerveilleux ambassadeur de la cause céleste aurait-il fait ! Et sile plan de Dieu pour la vie de ce juif sincère, avait consisté en unerencontre divine publique, pour qu’il parle au nom de la science,pour qu’il annonce un temps de grâce ? Ce plan existait certaine-ment, avant même sa naissance.

L’histoire nous a transmis quelques unes de ses citations : « jeveux savoir comment Dieu a créé ce monde, je veux connaître Sapensée, le reste n'est que contingence ». Sans doute cette histoireofficielle aura-t-elle été aussi muette que pour Isaac Newton !Les pensées intimes d’Albert Einstein ont du lui être difficiles àgérer, car son travail a conduit indirectement à la bombe ato-mique. Enfin, vers la fin de sa vie, il supporta la création du jeuneétat d’Israël.

Ce qui est regrettable est qu’Albert Einstein subit le sort de tousles inventeurs célèbres. Il connut une première phase d’opposi-tion farouche à ses idées, puis il fut reconnu par ses pairs et par lacommunauté scientifique, pour enfin être déifié par la planète en-tière. Remettre en cause la constance de la vitesse de la lumièrerelève à notre époque du blasphème total. Pourtant il faudra bieny arriver un jour, ce qui est déjà partiellement fait par certains, quivoient la vitesse de la lumière comme une constante locale.Comme on ne sait pas encore le vérifier, on peut toujours rêver...!

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Et les autres scientifiques un peu moins célèbres, même si leursnoms hantent les livres scolaires de tous niveaux, que pensèrent-ils de notre Seigneur ? Commençons par regarder la vie de ceschercheurs qui révolutionnèrent notre compréhension de l’uni-vers, en mettant en place toutes les méthodes scientifiques mo-


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dernes d’analyse de la matière. Leurs noms apparaissent danstous les manuels scientifiques universitaires. Leur savoir devraitpar conséquent les conduire à la sagesse388...

Ludwig Boltzmann (1844-1906) fut l’inventeur entre autres de lathéorie de la mécanique statistique. Il découvrit le rayonnementcorps noir, ce qui en surprit beaucoup à son époque. Il se suicidaà l’âge de 62 ans, en 1906.

Paul Ehrenfest (1880-1933) grand ami d’Einstein, établit entreautres le lien entre la physique quantique et la physique classique.Il décrivit son théorème des transitions de phase (liquide/va-peur…). Il se suicida en 1933, âgé de 53 ans, à cause de son filsmongolien.

Ettore Majorana fut le père de la physique atomique. Il découvritl’atome de Césium. Il établit les notions de matière et d’antima-tière. Il se suicida en 1938, en se jetant d’un pont.

Nous n’avons pas à juger les vies de ces hommes ; qu’avons nousfait de mieux qu’eux ? Mais posons-nous simplement la questionélémentaire de la foi : se sont-ils arrêtés lors des rendez-vous per-sonnels que Dieu leur avait fixé. Ont-ils réussi à se libérer del’oppression de la recherche éperdue de la vérité ? Se sont-ils ar-rêtés à la gare de la découverte de la foi vivante ?

Et toi ami lecteur incrédule, cette gare, as-tu fini par laconnaître ? Et si tu t’y es déjà arrêté, ne t’es-tu pas perdu en routeà cause de ces discours scientifiques orgueilleux, qui veulent sé-parer le divin du réel ? Alors ouvre tes oreilles et entends : le Dieuqui s’est révélé à toi, est aussi celui des scientifiques. Le Dieu vi-vant qui nous aime ne rayera aucune équation, aucun théorèmemathématique, que les scientifiques repentis auront écrit durantleur vie. Au contraire, il poursuivra devant eux les démonstra-tions qui les ont travaillées durant toute leur vie...

388.Lire au sujet de la vie de ces physiciens célèbres, le livre d’Etienne Klein, il était sept fois la révolution, Albert Eins-tein et les autres, éd. Flammarion (2005).


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Alors, tous les scientifiques, se suicidèrent-ils,… heureusementnon ?

Commençons par le célèbre Wolfgang Pauli (1900-1958) qui afait transpirer plus d’un étudiant en physique fondamentale. Pèrede la mécanique quantique, il passa à la postérité en établissant leprincipe d’exclusion389 qui porte son nom. Côté vie privée,c’était un alcoolique notoire, un boulimique de sucreries. Rienque de bien banal, somme toute, mais sa recherche de la vérité leconduisit à l’étude de l’alchimie, de la Kabbale390… surprenantpour un rationaliste !

Erwin Schrödinger (1887-1961) laissa à la postérité son équation,issue de ses travaux sur la mécanique ondulatoire. Il s’adonnaitquand à lui, à la philosophie hindoue. Au moins il cherchait, toutcomme son collègue Pauli, une solution mystique au vide sidéralqu’ouvrait la connaissance intime du monde qu’il étudiait.

Georges Gamov (1904-1968) ce farceur et bon vivant notoire,après avoir brillé en physique atomique, travailla au projet Man-hattan de la bombe atomique en 1943. Il posa aussi les principesde la théorie du big-bang, déjà évoquée. Le meilleur exemple deson sens de l’humour, réside dans l’article qu’il adressa à la revueNature en 1958. Il y expliquait avec beaucoup de sérieux que laforce de Coriolis est à l’origine de la différence du sens de mas-tication des vaches entre les hémisphères sud et nord. Il mourut à64 ans, aux USA, son foie détruit par son alcoolisme chronique.

Le lecteur me pardonnera cet inventaire à la Prévert, mais lesnoms cités ici font encore transpirer tous les étudiants en phy-sique, et j’en sais quelque chose. Les élèves ingénieurs lesprennent pour des dieux vivants, tellement les notions introduites

389.Deux électrons (on généralise à deux fermions), ne peuvent se trouver dans le même état quantique.

390.Interprétation juive ésotérique et symbolique du texte de la Bible, et dont le livre classique est le Zohar, ou Livre de la splendeur. (Les adeptes des sciences occultes utilisent dans un sens magique les symboles de la kabbale) (c) Larousse.


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sont importantes. En découvrant leur vie réelle, je fus vraimentdéçu, non pas de ces hommes, mais de leur vie sans Christ. Carcomment purent-ils vivre ces pauvres hères, isolés dans leur bullescientifique, manipulant des concepts leur donnant accès à unevision certaine de l’intimité de la matière. Comment purent-ilsvivre sans Dieu ?

Parlons maintenant de quelques célébrités vivantes. Johannesvon Buttlar est un Physicien bien connu dans le sérail. Il a écritrécemment un livre, traduit en plusieurs langues, qui s’intitule :plus loin qu’Einstein391. Il y démontre que la science peut tout,notamment, qu’elle contribuera au bien de l’humanité392. Puis ilconclut que la science amène à la connaissance de la sagesse hin-doue, que la méditation d’un de ses amis, grand sage, mais nonscientifique, amène au même niveau de connaissance que ses lon-gues années d’étude. C’est sa vision.

Hubert Reeves, est un astrophysicien canadien bien connu pourses écrits de vulgarisation. Il s’est permis de dire un jour que laBible est fausse car les plantes furent créées avant le Soleil393.Est-il donc bouddhiste, polythéiste…? Je n’en ai pas connais-sance. Sans doute a-t-il changé d’avis depuis394…

Les avis des ces penseurs bien connus présentent au moins l’inté-rêt de détruire le mythe communiste russe de l’athéisme scienti-fique. La connaissance ne mène à rien, sans une rechercheprofonde d’identité spirituelle. Ouf, nous trouvons un premierchemin d’entente avec nos détracteurs. Au fait, ont-ils lu la Bible,pas forcément en entier, alors au moins quelques pages…?

391.Ed. Tercer Milenio (1999) pour la version espagnole que j’ai consultée.

392.Il est intéressant de noter la grosse « boulette » qu’il com-met dans son inventaire d’idées, en affirmant que l’effet Meissner peut être utilisé pour créer des soucoupes volantes. La lévitation d’un aimant au dessus d’un disque de matériau supra-conducteur, ne dépasse malheureuse-ment guère quelques centimètres...

393.Lire à ce sujet les paragraphes correspondants à la page 31 et à la page 34 qui défendent la Bible sur ce point.


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Pour finir sur cet inventaire un peu triste, posons-nous la questionde chercher le coupable de tous ces suicides, de toutes ces pen-sées néfastes, de ces intelligences brillantes brisées par l’incerti-tude. Si Nietzsche vit en la pensée chrétienne de Blaise Pascal« un lent suicide de la raison par la foi », le personnage le plus si-nistre pour avoir égaré des générations entières est indéniable-ment Arthur Schopenhauer. Ce dernier sévit jusqu’à sa mort en1860, à l’âge de 72 ans. Il étudia entre autres la métaphysique. Ilétait un athéiste pessimiste, misogyne de première catégorie. Auterme d’une réflexion d’une noirceur profonde, il tenta d’unir lechristianisme au bouddhisme, un avant-goût du nouvel-âge enquelque sorte.

Le monde intellectuel de l’époque se jeta sur ses pensées, commela peste sur le bon peuple au moyen âge. Il disait apporter la paixdans cette époque secouée par l’anti-cléricalisme issu de la révo-lution encore trop récente. Il tentait de rassurer, en distillant sonvenin athéiste unificateur. Les scientifiques commençaient à dé-couvrir à cette époque, une distance entre la foi basique appriseau catéchisme et la réalité issue de leurs découvertes. Ils expéri-mentaient à cette occasion les ravages de l’ancêtre du nouvelâge395. Pourtant, comme nous l’avons vu, ces mêmes scienti-fiques, s’ils avaient été imprégnés de la pensée de Blaise Pascal,auraient intégré le divin dans leurs réflexions. Leurs vies se se-raient sans doute mieux déroulées.

Achevons cette énumération en comprenant comment fonctionneun scientifique face à la question divine. Considérons l’expé-rience du farceur de service, déjà présenté, expérience qui auraitpu être mienne. Georges Gamov, élevé dans la tradition catho-lique, encore adolescent, n’avala pas l’hostie que le prêtre venaitde lui donner. De retour à son domicile, il la compara au micros-

394.Je ne tiens pas à rentrer dans une accusation ou une calomnie quelconque à l’encontre de mon confrère scienti-fique. Je me permets simplement de relever ses propos publics, avec les conséquences qu’il souhaite induire : la Bible serait fausse. C’est son choix et non le mien. Com-menter les propos de mon collègue, ne retire en rien l’estime que je lui porte.



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cope avec une hostie dérobée avant la messe, donc exempte debénédiction. Son désespoir de ne pas retrouver le corps de Christdans celle qu’il avait reçue, le détourna de la religion.

On remarque dans cette anecdote cruelle par son issue, tout ledanger que représente l’introduction de théories pseudo-scienti-fiques sulfureuses dans l’interprétation de la Bible. Pourquoi par-ler de trans-substantiation, d’assomption, de désincarnation...alors qu’un sondage dans la rue laisserait rêveur sur la définitionmême de ces mots. Pourquoi arroser de simili-science des idéessimples : Jésus-Christ, Dieu vivant venu sur Terre, est mort pournos péchés396? Le pauvre Georges Gamov aurait sans doutemieux vécu, s’il en avait eu la simple connaissance.

Ce panorama nous montre l’état de la foi chrétienne, en ce siècledu charbon roi, de l’Armée du Salut qui répandait sa foi chré-tienne engagée et pragmatique au travers du monde. Tandis quele Saint Esprit poussait certains vers une foi vivante, qui n’a pasbesoin de microscope pour étudier une transmutation d'hostie,d’autres, qui se disaient cartésiens réfléchissaient, pensaient,mais oubliaient simplement d’appeler Papa Dieu au secours.

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Alors, la connaissance scientifique n’a-t-elle généré que desbouddhistes ? Rassurons-nous, ils existent les scientifiques chré-tiens. Et ils sont nombreux. Commençons par Isaac Newton, quivécu de 1642 à 1727. Issu de la noblesse, il partagea sa vie entrela science et la théologie à parts égales. Tout le monde connaît sathéorie de la pomme qui nous assomme, pardon de la Lune qui netombe pas sur notre tête, alors que tout l’y contraint. Cruel di-lemme pour une époque qui ne connaissait pas encore les fuséesinterplanétaires. Il faut dire que Newton se permit le luxe de direnon à un théorème de la mécanique, qui datait des grecs anciens.

Mais peu de personnes connaissent l’œuvre théologique de SirNewton. Il chercha par exemple à décrypter la Bible sous un



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angle mathématique, en y détectant avec succès des codes cachés.D’ailleurs l’essentiel de son travail n’a pas été publié et réside en-core dans les bibliothèques anglaises. Tout ceci est fort regret-table, car un pan entier de la personnalité de l’homme de scienceest ainsi occulté397.

Blaise Pascal (1623-1662) contemporain de Newton était aussiun grand chrétien. En revanche, il le cria haut et fort, en affirmantpar écrit sa conversion au Dieu d'Abraham d'Isaac et de Jacob. Ilen résulta d’ailleurs une « Apologie de la religion chrétienne »,fort connue. Il y annonçait avoir clairement rencontré Jésus-Christ en 1655. Il établit des ponts entre sa démarche scientifiqueet sa foi, en disant par exemple : « Il y a dans le cœur de touthomme un vide qui a la forme de Dieu ».

Le reste de son œuvre littéraire sera marquée par une présentationde la grâce divine, en opposition à tous ceux qui prônent un dieude corvées et de servitudes. Il se mit ainsi à dos les jésuites, lescalvinistes398 et surtout les divers philosophes qui cherchaientune solution intellectuelle à la question du but final de notre exis-tence terrestre.

René Descartes (1596-1650) fut l’ardent défenseur de la penséecartésienne, comme son nom l’indique. Mais il n’éluda pas laquestion divine, évitant ainsi l’erreur de ses contemporains théo-logiens et philosophes. Éliminant de cette façon l’idée d’une in-dépendance entre les vérités mathématiques et la foi en Dieu, ildéclara : Dieu, « puissance incompréhensible », a voulu que deuxet deux fassent quatre ou que deux propositions contradictoiresne puissent être simultanément vraies, mais il « aurait pu » vou-loir et faire autrement.

Même le pauvre Galilée (1564-1642) avec son étude des pla-nètes, était plus en conflit avec Aristote, qu’avec la Bible. C’est

397.Visionner à ce sujet le film présenté à la note 363 à la page 139.

398.Les calvinistes ternirent l’image du protestantisme, en introduisant l’obligation de la foi, alors qu’elle doit être une démarche volontaire.


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surtout sa défense d’une lecture intelligente des écritures sacrées,qui lui valut une condamnation. Il faut dire qu’il affirmait : « LaBible n'est pas là pour nous apprendre comment va le ciel, maiscomment on va au ciel ».

Continuons notre parcours avec Thomas Edison (1847-1931) in-génieur, inventeur célèbre de la lampe à incandescence, du ciné-matographe, etc… Ses innovations marquèrent de leur sceau lemonde, au point que le soir de sa mort, toute l’Amérique éteignitses lampes en son hommage. Il disait : « j’admire tous les ingé-nieurs, mais surtout j’admire Le plus grand d’entre eux : Dieu » !Il faut ajouter qu’il vivait dans une Amérique où la prière faisaitpartie du programme scolaire…

Gerhard Schrœder est un physicien connu dans le sérail. Il ensei-gna au célèbre Massachusets Institute of Technology. Il vit main-tenant à Jérusalem. Il a écrit plusieurs ouvrages, où il concilie safoi en Dieu avec ses connaissances scientifiques. Il prône une ap-proche pragmatique, qui replace le divin au centre du débat399, unpeu à la manière pragmatique de Blaise Pascal.

Léon Tolstoï (1828-1910)400 et Fedor Dostoïevski (1821-1881)sont deux romanciers russes très connus pour leurs écrits sur lagrâce divine. L’ironie de l’histoire fait que le parti communisterusse, à ses heures les plus sombres, confisqua toutes les Biblesdu pays. Mais il oublia de brûler les romans de ces écrivains, quiservirent alors à propager la foi chrétienne dans le pays.

Il est intéressant de noter la différence de style entre Tolstoï etDostoïevski. Le premier, homme riche, possédant des terres etdonc des serfs, se trouva dans une situation très inconfortable,lorsqu’il décida de mettre en pratique les commandements401

399.Gerald Schrœder a écrit entre autres : the science of God (Brodway éd. 1997) & Genesis and the big-bang (éd. Ban-tam books 1992).

400.Auteur entre autres de la Guerre et la Paix et d’Anna Karénine.



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évangéliques. Il poussa l’absurde jusqu’à porter les seaux de sonpersonnel, à s’humilier devant eux402. Il s’entoura d’un tel far-deau de contraintes de tous ordres, qu’on peut même déduire deson discours sur l’abstinence403, la fréquence de ses rapportssexuels : 14 enfants... Pourquoi pas, mais lorsque madame Tols-toï écrivit ses mémoires, elle y présenta son saint homme commeune montagne d’hypocrisie, qui jamais ne l’aida dans ses tâchesménagères ou dans l’éducation de leurs enfants.

On retrouve dans ce comportement l’égarement sectaire, qui aconduit certains chrétiens trop enthousiastes à toutes sortes deprivations. Le plus célèbre est François d’Assise, mais à la diffé-rence de Léon Tolstoï, étant célibataire il n’avait aucune femmesur qui faire peser le fardeau de ses choix.

Fedor Dostoïevski est l’opposé de Léon Tolstoï. Son enfancemalheureuse est rappelée de façon récurrente dans son œuvre. Lethème de la grâce divine est présenté, non pas en tant que fin ensoi, mais comme le Salut gratuit offert. Si Léon Tolstoï recher-chait l’accès au paradis par ses œuvres, Fedor Dostoïevski avaitcompris qu’il ne le méritait en rien. Seule la mort de Jésus-Christà la croix du calvaire pouvait effacer son péché du regard deDieu. Son roman « Les Frères Karamazov », écrit à son retourd’exil en 1880, met en scène les réflexions de cet homme à la vietourmentée, sur ce thème profond.

N’oublions pas enfin les autres, innombrables, à qui l’histoire a

402.La Bible ne prône pas du tout cette attitude, qui pourrait s’assimiler à la promotion de l’anarchie sociale. Elle impose aux maîtres de respecter leurs esclaves, mais jamais de les libérer. Ces derniers deviennent alors des employés, voir des enfants. Lire à ce sujet les références suivantes : 1 Corinthiens 12:13, Galates 3:28, Ephésiens 6:5, Ephésiens 6:9, Colossiens 3:11, Colossiens 3:22, Colossiens 4:1, 1 Timothée 6:1&2...

403.La Bible encourage les relations sexuelles au sein du mariage, nous pas seulement à titre reproductif, mais aussi pour le plaisir normal qu’on y trouve. Lire à ce sujet dans la Lettre de l’apôtre Paul aux corinthiens le chapitre 7 ver-sets 2 à 5.


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volé leur engagement chrétien, tiède ou maladroit, bouillant ouréfléchi… mais toujours réel : Jean-Jaurès, le père du socialisme,Emmanuel Kant, le philosophe de la liberté qui arrache l’hommeau déterminisme de la nature et à la métaphysique, Jean-JacquesRousseau, le philosophe humaniste, Ernest Renan, l’historien desreligions, Johann Gœthe, l’écrivain, auteur du poème drama-tique, Georges Cuvier, le spécialiste de l’anatomie comparativeet de la paléontologie des vertébrés, Michael Faraday, l’inventeurdu générateur électrique, Joseph Henry, l’inventeur du moteurélectrique et le découvreur de l'auto-induction, Charles Babbage,l’inventeur de la machine à calculer et le père de l'ordinateur,William Herschel, astrophysicien, auteur du catalogue global desétoiles, et découvreur des étoiles doubles, Johann Kepler, astro-physicien, découvreur des trois lois dites de Keppler, GregorMandel, le fondateur de la génétique, Samuel Morse, l’inventeurdu télégraphe, William Thompson, spécialiste de la thermodyna-mique et du câble transatlantique, inventeur de l'échelle de tem-pérature absolue, Werner von Braun, créateur de fuséesd'exploration spatiales, Robert Gentry, physicien et chimiste,etc…

Et régalons-nous en complétant cette liste par quelques citations :

• Louis Pasteur404 : « tant pis pour ceux dont les idées philo-sophiques sont gênées par mes études »,404.Spécialiste de la bactériologie, de la vaccination, décou-

vreur de la loi de la biogenèse, et inventeur du contrôle de la fermentation. Louis Pasteur tordit le coup définitivement à la thèse de la génération spontanée de la vie à partir du néant. Ce faisant, il remettait en cause toute la doctrine évolutionniste de son contemporain Charles Darwin, qui expliquait que la vie était née à partir de rien. A ce jour, aucune validation scientifique de la genèse à partir du néant n’a été effectuée. Si quelques expériences menées dans les années 1950, ont permis de montrer que les condi-tions physiques qui régnaient à la surface de la Terre à ses débuts permettaient de créer des molécules participant à la vie, aucune apparition spontanée de vie n’a été trouvée. J’entends par vie, un corps capable de se reproduire de façon autonome. Relire à ce sujet la note 62 à la page 32.


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• Raymond Damadian : « le but le plus élevé qu'un homme puisse trouver pour sa vie est de servir la volonté de Dieu »405.

Concluons sur le contraste qui règne dans les vies des person-nages célèbres que nous venons de citer, tant leur comportementde tous les jours est lié à leur engagement philosophique. En tantque scientifique chrétien, je peux me sentir héritier d’un BlaisePascal, d’un Louis Pasteur ou d’un Thomas Edison, qui se com-portèrent comme d’authentiques lettres406 vivantes, telles quel’apôtre Paul les sollicitaient de la part des corinthiens.

Ouf, nous sommes rassurés, l’histoire n’a pas réussi à gommer denos encyclopédies la ferveur spirituelle de Blaise Pascal, pas plusque celle de Louis Pasteur. Et même si l’imagerie populaire nes’en est guère embarrassée, leur foi chrétienne reste évoquée dansles livres de classe officiels.

Le parcours de ces hommes célèbres, leur combat intérieur, estmarqué par leur rencontre personnelle avec Le Dieu vivant au tra-vers du mystère de la croix. Cette aventure, où Jésus-Christ pritleurs souffrances, relisons-la maintenant, à la lumière de notreépoque.

405.Inventeur du scanner IRM (imagerie à résonance magné-tique) utilisé en médecine.

406.2° Lettre de l’apôtre Paul aux Corinthiens chapitre 3 ver-set 3.


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Ton péché, ton rejet de Dieu, ta fuite... tout ce qui te séparait deDieu, Il le prit sur Lui à la croix du calvaire.

Le mystère de la croix, un goût inimitable !

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Le mystère de la croix, un

goût inimitable !

Aucun être humain ne réussira jamais à copier la trajectoire ful-gurante du Christ. Le scénario imaginé à cet effet par Dieu est im-possible à recréer, car Il est venu dans la peau d’un perdant, d’unmoins que rien, qui n’avait aucune chance humaine de réussir. Li-sons à cet effet la description de Son ministère par le prophèteEsaïe407 : tout le monde Le méprisait et l’évitait, c’était unhomme qui souffrait, habitué à la douleur, Il était comme quel-qu’un que personne ne veut regarder, nous Le méprisions, nousLe comptions pour rien.

407.Livre du prophète Esaïe chapitre 53 verset 2.


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La Palestine fut envahie un peu avant la naissance de Jésus-Christ, à l’issue de combats sanglants. Cette occupation mit fin àpresque un siècle d’indépendance, que la révolte des Maccabéesavait acquise. Entre les années 67 et 37 avant Jésus-Christ, il n’yeut pas moins de 150 000 exécutions de juifs, pour révolte à l’au-torité romaine. Hérode le grand ne put s’empêcher de s’émouvoirdes massacres organisés par l’armée romaine, en soulevant ungrave problème : « si vous exécutez tout le monde, je serai roid’un désert »...!

La révolte de l’an quatre avant Jésus-Christ, promue par un fana-tique juif, avait conduit au pillage de l’arsenal de Sephoris, villegaliléenne. Il en résulta 2000 crucifixions en un seul jour. Le partides Zélotes408, créé en l’an six après Jésus-Christ, interdisaitentre autres le paiement de l’impôt à l’empereur. L’aventure seterminera par la prise de la forteresse de Massada soixante ansplus tard et au suicide de neuf cent soixante hommes, femmes etenfants.

Il faut dire que les envahisseurs étaient très diplomates. Antio-chos IV Epiphane tenta d’helléniser les juifs en 160 avant Jésus-Christ, en sacrifiant un porc sur l’autel du temple. En guise de ré-ponse, Juda Maccabée souleva ses condisciples et libéra la Pales-tine du joug syrien. Les romains ne demandaient aux juifs que dese prosterner devant leur empereur. Ils admettaient la non-parti-cipation à leurs libations païennes, mais ils refusaient la non sou-mission à leurs symboles.

Il résulta de tout ceci, que durant le ministère de Jésus-Christ, unesorte de consensus mou régnait. Une partie des juifs collabo-

408.Un des apôtres, Simon (pas Simon dit Pierre, mais un autre) était un ancien zélote : Evangile du médecin Luc chapitre 6 verset 15.


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rait409 avec l’occupant romain, une autre coopérait, se contentantd’une autonomie restreinte, mais réelle. Une autre partie dupeuple se révoltait, soit publiquement comme les zélotes dontnous venons de parler ou de manière cachée, comme les essé-niens410 qui avaient fondé leur propre secte. Nous devons à cesderniers, les célèbres manuscrits de la Mer Morte, retrouvés dansles grottes de Qumram, le long du Jourdain.

La province palestinienne la plus agitée était la Galilée, terreriche et fertile, mais peuplée de gens passant pour des rustres, sur-tout à cause de leur accent prononcé. Les blagues ethniquesjuives prenaient souvent à partie un galiléen, un peu comme nosbelges, nos suisses ou nos corses. Même Jésus-Christ, qui granditen Galilée, reçut le conseil de ses frères, de quitter la région411. Ilsubit aussi le quolibet de la part des savants de l’époque sur sesorigines412.

Si nous voulons vraiment comprendre tout le sens des Évangiles,il faut maintenant camper leur décor à une époque qui nous estfamilière : l’occupation nazie en 1941en France413. En juin 1941,la France avait déjà quitté la liberté d’expression du Front Popu-laire, pour sombrer dans la persécution nazie. Les camps deconcentration existaient, la résistance se mettait en place, la col-laboration aussi. L’église romaine414 n’était guère loquace surl’holocauste naissant, l’église protestante officielle allemande demême...

Imaginons donc un corse, né à Sarcelles415, dans l’arrière cour de« Cass-Auto », le garage de Paulo, le bricoleur d’épaves, au mi-lieu des odeurs d’huile de vidange et de liquide de frein périmé.Ses premiers adorateurs sont des clients de passage, des gitans416

409.L’intérêt que les chefs juifs avaient eu à collaborer à l’époque romaine se résumait à une position de bon sens, qui leur permettait de préserver leur religion. L’invasion de la Palestine en 66 après Jésus-Christ, suivie de la destruc-tion du Temple en 70, montrera la pertinence de ce choix raisonné, car le culte hébraïque sera alors anéanti.

410.Lire la note 357 à la page 135.411. Evangile de l’apôtre Jean chapitre 7 verset 3.412.Evangile de l’apôtre Jean chapitre 7 verset 52.


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bien typés, peu habitués au savon, vu l’absence d’eau courantedans le terrain vague voisin que leur alloue la commune. La seulechaleur animale qui peut réchauffer le nouveau-né fragile est ungros Saint-Bernard, bien baveux.

Bon, tout cela n’est guère reluisant. Mais lorsque les premierschrétiens annoncèrent le Christ ressuscité, ils durent en dire unpeu plus sur son origine. Imagine-toi, mon ami le lecteur enthou-siaste, créer un nouveau mouvement religieux avec une telleimage du sauveur : impossible. Hé bien, c’était exactement ceque ressentaient les juifs de l’époque : une aversion profonde, undégoût total, un frisson sur tout le corps, rien qu’à penser à ces dé-charges publiques, où on parque malheureusement les gitans au-jourd’hui. Le salut vient-il de Galilée, demandait la foule417 ? Onpourrait lui répondre pour faire plus réaliste : non le Salut vientde chez « Cass-auto », en face de la décharge publique !

On comprend maintenant un peu mieux l’hostilité des notablesreligieux, qui attendaient un roi libérateur éclatant. En guise dechef des armées, Dieu leur envoya un prolétaire désarmé. Maissurtout, on comprend la magnificence de Dieu, son humilité, lerisque immense qu’il prit pour nous, pour moi le racheté, pour toile lecteur incrédule. Dieu osa tenter l’expérience de l’impossible,rien que pour te sauver toi.

413.Je tiens à préciser clairement dans ce passage que la com-paraison entre la Palestine d’il y a deux mille ans et l’époque nazie récente n’est surtout pas destinée à présen-ter les juifs de maintenant et d’hier comme des traîtres, des collaborateurs, des « suppôts » des nazis... Elle n’est desti-née qu’à replacer dans un contexte accessible au lecteur français, des événements passés. Trop de comparaisons stupides et déplacées ont ainsi été émises au sujet du conflit Palestino-Israélien actuel, pour que je me démarque de toute insinuation sournoise à ce sujet. J’affirme claire-ment aimer le peuple juif moderne et respecter le peuple juif ancien. Le nouveau Testament est très dur à l’égard des chefs juifs de l’époque christique. Mais je n’en suis pas l’auteur, donc je suis libre d’en reprendre factuellement des passages et de les mettre en situation.


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Au fait pourquoi cela ? Une première réponse évidente réside enl’amour infini de Papa Dieu, qui désira s’identifier ainsi àl’homme, Sa création. Mais une autre réponse plus polémiquepourrait aussi consister à Lui faire dire : « afin de ridiculiser lediable418», ce porteur de lumière déchu, qui ne sait que s’entourerde paillettes inodores. La trajectoire de Jésus-Christ, jamais lediable n’aurait pu la concevoir. Il lui faut du clinquant à cet im-bécile, de la poudre, du brillant, pas de la modestie. Alors toi quin’arrive pas à tourner les talons à l’ennemi de ton âme, fais-lui unpied de nez et tourne simplement ton regard vers le chemin de lamodeste étable de Bethléem et adore Le Sauveur qui s’offre à toidans toute Sa fragilité. Oui dans toute Sa fragilité temporelle estvenu notre Dieu sur Terre. Il a accepté la vie des hommes surcette Terre, partagé leur souffrance, ton péché, ton adultère, tescauchemars. Puis Il les a pris sur Lui à la croix, afin de t’en dé-barrasser... évidemment à condition que tu déposes au pied de Sacroix ton sac à dos, c’est là la liberté de choix qui t’est offerte.

Notre Papa Dieu venu sur Terre, s’est déguisé en perdant, en loo-ser419. Il en a oublié Son habit de lumière et Son trône élevé dansles cieux, pour s’incarner dans la pire des conditions : un fils deprolétaire, descendant de la dynastie royale hébraïque déchue. Cepuzzle que Dieu a mis en place, illustre bien Sa démarche à notreégard. Echaudé par la révolte du jardin d’Eden, par les rébellions

414.Je tiens à dire merci au Pape Jean-Paul II pour son action de réconciliation envers le peuple juif, pour le pardon qu’il lui a adressé au nom de ses prédécesseurs. Ce pardon public nous permet désormais d’évoquer sans aucun esprit de calomnie cette époque difficile de l’histoire de l’église romaine.

415.Bethléem, ville natale de Jésus-Christ, n’était séparée de Jérusalem que de quelques kilomètres. Pour mémoire, Sar-celles, située dans la proche banlieue parisienne, est le siège d’une importante communauté juive.

416.Les bergers étaient considérés à l’époque comme des voleurs, des malpropres et des séducteurs de femmes, les gitans sont parés à leur insu d’une telle réputation, alors que la moitié d’entre eux sont des chrétiens vivant une foi authentique.

417.Evangile de l’apôtre Jean chapitre 7 verset 41.


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successives du désert arabe lors de l’exode, Il veut qu’on lecherche avec curiosité. Il laisse à cet effet toutes les traces donton a besoin pour Le trouver. Il arrive sur Terre avec une carted’identité de plus d’une centaine de prophéties, disséminées dansl’ancien Testament, notamment dans les derniers écrits prophé-tiques. La moitié se réaliseront durant Son premier séjour ter-restre, il y a deux mille ans. Les autres concerneront Son retour,attendu de tous les croyants.

Que penser de tout cela pour finir ? Que penser de ce goût inimi-table, comme le disait la pub pour une boisson célèbre. Oui ini-mitable notre Créateur céleste ! En déterminant le plan d’actionde Jésus-Christ, avant Sa venue sur Terre, Il n’avait sans doutequ’une seule idée en tête : « je n’ai rien à leur vendre, je n’ai quede l’amour pur à leur donner, en échange de celui qu’ils merendront ». Aucun imbécile fondateur de secte ne pourra fairepire que Lui dans l’apparence, dans le refus de réussir. Inutile dedéposer un modèle au bureau de la propriété artistique. Quel di-rigeant de secte donnerait comme argument publicitaire à ses suc-cesseurs, la liste de toutes les erreurs de ses lieutenants, de toutesleurs hésitations, de toutes leurs disputes et même de leur trahisonà tous...? Oui pourquoi la Bible mentionne-t-elle tous ces pointnégatifs de la vie des apôtres ? Pour nous rappeler leur humanitéréelle, leur dépendance du Dieu Sauveur, leur rachat à grandprix...?

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Revenons maintenant à notre corse, qui parle avec un fort accentitalien, car Il avait passé Son enfance dans cette région synonymede rébellion et d’indépendance. Il n’est pas forcément très beau,voir même franchement laid, si on en lit les rares descriptions duMessie donnée par le prophète Esaïe :

• beaucoup, en Le voyant, sont effrayés, tellement Il est défi-

418.Relire à ce sujet la note 333 à la page 125.419.Le mot looser signifie perdant, il provient de l’anglais, il

explique notamment la vision qu’on les non-chrétiens de la vie de Jésus-Christ.


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guré. Il ne ressemble plus à un être humain420,• Il n’avait ni la beauté ni le prestige qui attirent les regards. Son apparence n’avait rien pour nous plaire.421

Au fait, toi qui n’a gardé de ton catéchisme que le souvenir du pe-tit jésus de la crèche, et toi aussi, mon bien-aimé, semblable à lagazelle422 (de 120kg) qui n’ose pas s’approcher du trône de lagrâce, relisez ce verset, il vous concerne directement. Mais netombez donc pas dans l’erreur de l’anathème, ne spéculez pas surla couleur des yeux de Jésus-Christ. En effet, si Dieu a désiré ef-facer tout souvenir de Son apparence physique en la Personne deJésus-Christ, c’est dans le seul but de nous permettre de nousidentifier pleinement à Lui, et ceci quel que soit notre état phy-sique. Oui, ce choix délibéré du silence, permet au petit gros bou-tonneux d’un quintal, qui se demande quelle erreur de livraisoncéleste a bien pu l’amener là, de s’identifier à Christ en relisant lemessage d’Esaïe. La gazelle un peu trop enveloppée est valoriséede la même façon423.

Il est donc possible que ce verset d’Esaïe, n’évoque que l’appa-rence de Jésus-Christ lors de Sa crucifixion, celle d’un corps dé-formé par le déplacement de Son sang à l’intérieur de Son corps,celle d’un homme défiguré par la souffrance, voire même atterrépar la vision de l’enfer, dont Il avait déjà eu quelques prémices enouvrant la tombe de Lazare. Pourtant ce schéol, Il le connaissaitbien, mais vu depuis le ciel. Alors à cet instant précis, Il le vit de-puis un corps d’homme, face à la puanteur émise par le corps deson ami Lazare, entouré des mouches qui le mangeaient depuisquatre jours. A-t-Il appris quelque chose à cet instant, a-t-Il dé-couvert une réalité qu’Il ignorait en tant que Père Céleste ?

On ne peut répondre de façon certaine à cette dernière question

420.Livre du prophète Esaïe chapitre 52 verset 14.421.Livre du prophète Esaïe chapitre 53 verset 2.422.Livre du cantique des cantiques chapitre 2 verset 9 : le

bien aimé représente l’église de Jésus-Christ, donc toi et moi.

423.Lire à ce sujet le Livre des Cantiques au chapitre 8 verset 14.


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sans blasphémer. Mais on a le droit de l’émettre, cette questionsaugrenue, oui, on a le droit de se demander pourquoi notre Sei-gneur en fut tellement ému, qu’il en frémit424. Notre Seigneur sa-vait toute chose, pourquoi frémit-Il donc, s’il savait qu’il allaitressusciter Lazare ? La seule explication certaine relève de Sarencontre avec le sort qui L’attendait, avec le combat qu’Il allaitmener pour l’homme, Sa création, sur la croix. L'Éternel des ar-mées, Papa Dieu descendu sur Terre, mettait les pieds en enfer,dénué de Sa couronne royale. Il le faisait depuis notre côté, pasdepuis Son trône céleste, mais à notre place. Pensant à tous lesperdus qui le renieraient et qui iraient loin de Lui425, faute del’avoir suivi, Il ne pouvait que frémir en regardant Lazare se re-lever couvert de bandelettes.

Cette vision Lui inspira sans doute, quelques jours plus tard, sesdernières paroles : mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu aban-donné426. Mais Il les prononçait cette fois cloué sur la croix, noyédans un océan de douleur physique, psychique et spirituel. Oui,les portes de cet enfer putride, s’ouvraient maintenant en granddevant Lui. Notre Dieu tout puissant, devenu sans défense, dé-pouillé de Sa couronne, risquait de nouveau de se faire tripoterpar le diable427, comme lors de la tentation du désert. Mais cettefois-ci, l’issue aurait été fatale, non pour Lui l'Éternel, mais pournous les hommes, pour moi, pour toi le lecteur encore incréduleou déjà enthousiaste.

424.Jésus, la voyant pleurer, elle et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému (Evangile de l’apôtre Jean chapitre 11 verset 33).

425.D’un point de vue étymologique, les mots enfer et paradis signifient respectivement loin de Dieu et proche de Dieu. La Bible évoque clairement un châtiment éternel et des flammes pour l’enfer. Mais elle évoque un lieu de paix et de repos pour le paradis. Le purgatoire n’est pas décrit dans la Bible. Le nouveau Testament n’impose aucune condition pour l’accès au paradis, si ce n’est de prendre son ticket gratuit de notre vivant sur Terre. Une fois mort, il est donc trop tard.

426.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 27 verset 46.427.Lire à ce sujet la note 333 à la page 125.


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Le film de Mel Gibson428 détaille cette lutte, en présentant danssa première scène un diable qui susurre à l’homme Jésus : « tun’arriveras pas à porter le fardeau du monde, aucun homme nepeut y parvenir ». Cette scène n’a pas de source biblique, maiselle donne une interprétation très réussie du commentaire du mé-decin Luc des derniers instants de liberté humaine de Jésus-Christ : étant en agonie, Il priait plus instamment et Sa sueur de-vint comme des grumeaux de sang, qui tombaient à terre429.

Peu importe finalement l’apparence normale de Jésus-Christ, al-lure de beau gosse ou bien de clochard, ce qui compte, c’est del’avoir rencontré de son vivant. Même si beaucoup ont vu l’Angede l'Éternel430, personne n’a vu le visage de Dieu, pas mêmeMoïse, alors qu’il discutait avec Lui en personne. Il dut en effetse cacher la face, lorsque Dieu s’approcha de lui.

J’avoue pour clore ce thème de l’apparence de notre Seigneur,que je préférerais un Jésus-Christ beau gosse, pas forcément auxyeux bleus du style aviateur pour conte de fées, mais simplementbeau. Ce sera là notre surprise, à notre arrivée au ciel. Une choseest certaine, Jésus-Christ avait certainement une tête moyen-orientale bien typée. Un faciès laid ou magnifique, mais un facièssûrement pas aryen, comme on le voit sur le suaire de Turin431.Notre Dieu étant plein d’humour, Jésus-Christ avait sans douteles yeux un peu bridés et le nez vaguement épaté. Poussons unpeu plus, et s’il était même totalement noir ou franchement basa-né...! On ne le saura qu’au ciel, mais dans tous les cas, on le re-connaîtra aux trous qu’il porte aux mains et aux pieds, ainsi qu’àla plaie béante qui suinte de Son ventre.

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428.La passion du Christ, de Mel Gibson, sorti en 2004.429.Evangile du médecin Luc chapitre 22 verset 44.430.L’Ange de l'Éternel, unique ange qui accepte la vénéra-

tion, est interprété comme étant Jésus-Christ, c’est à dire le Dieu trinitaire venant sur Terre. Les références sont très nombreuses dans la Bible, il suffit de prendre une concor-dance biblique pour les trouver.

431.Relire la note 372 à la page 142.


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Si nous ne sommes pas certains du physique de notre Seigneur,notre corse en revanche parlait très bien, comme en atteste encoreEsaïe : en effet, ce qu’ils voient ne ressemble pas à ce qu’on leura raconté et ce qu’ils observent est différent de ce qu’ils ont en-tendu dire432. C’est au moins le minimum qu’on peut attendre denotre Dieu Super Star venu sur Terre.

Pour finir de planter le décor, examinons le nom même de Jésus.Il était bien banal, même s’il signifiait celui qui sauve433. Des Jo-sué, il y en avait beaucoup à l’époque, mais un Jésus, annoncé parEsaïe lui-même, qui s’appellera Emmanuel, c’est-à-dire Dieu-avec-nous434, il n’y en avait qu’un seul. Il devait naître à Beth-léem, comme l’avait annoncé le prophète Michée : et toi, Beth-léem Éfrata, tu es un petit village parmi ceux des clans de Juda,pourtant, celui qui doit gouverner Israël, je Le ferai sortir de cheztoi, Il appartient à une famille très ancienne435.

Jean le Baptiste, était affublé comme son cousin Jésus le Christ,d’un nom plus que commun. Tous deux auraient pu choisir unnom en X, comme Xanasque, ça aurait fait classe. Ils auraient pus’habiller chic, avec des broderies d’or fin. Imaginons donc notrecouple d’acteurs, nous aurions pu appeler le premier Michel, cequi rappelle aux christianisés l’angle Michel de la légende, maisaussi de la Bible436. Mais finalement substituons au nom de notreSauveur, ainsi qu’à celui de Jean-Baptiste leurs seules initiales,JC et JB, afin de ne pas trop choquer certaines âmes sensibles,même si l’histoire que nous contons se déroule bien loin de la Ga-lilée.

A la naissance de JC, quelques mystérieux rois arabes se pré-sentent à la kommandantur de Paris, disant qu’un roi va naîtredans le pays. Ils suivent son étoile sur leur radar depuis la pénin-sule arabe. Intrigué, le patron de la gestapo parisienne, un dénom-

432.Livre du prophète Esaïe chapitre 52 verset 15.433.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 1 verset 21.434.Livre du prophète Esaïe chapitre 7 verset 14 repris dans

l’Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 1 verset 23.435.Livre du prophète Michée chapitre 5 verset 1.436.Livre du prophète Daniel chapitre 12 verset 1.


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mé Hérode, les prend pour des espions. Il les met sournoisementen contact avec des chefs religieux soumis, afin de dénicher cegrain de sable qui apparaît dans sa mécanique bien huilée d’op-pression/répression. En effet, que dirait son patron resté à Berlin,si des troubles apparaissaient dans sa région ?

Mais trahison..., les mages repartent sans l’en avertir. Pire encore,ils ont donné à JC de l’argent pour passer en douce en Angleterre.Par vengeance, Hérode assassine tous les nouveaux nés de la ré-gion...

Le temps passe, Hérode est mort, notre corse est rentré d’Angle-terre, mais la guerre s’éternise. Les nazis sont encore présentsdans la région et l’Angleterre a été envahie. JC a quitté ses pa-rents, réalisé ses premiers miracles, Il est allé dans le désert nar-guer le diable. Et son cousin JB, autre looser, a créé son proprefan club dans le désert du Larzac. Mais il a oublié d’envoyer desmails à ses copains. Il ne convoque aucune conférence de presse,ne prévient pas sa famille, il se contente de d’annoncer dans ledésert : changez votre vie, oui, le Royaume des cieux est tout prèsde vous437! Pendant ce temps-là les nazis tuent massacrent, exter-minent... Mais le monde accourt de partout pour se faire baptiserpar JB, la repentance coule, le pardon aux nazis déborde.

JC le rejoint alors pour se faire baptiser, puis Il parcourt la Francereprenant le message de JB : changez votre vie, oui, le Royaumedes cieux est tout près de vous438! Il recrute ses premiers aidesparmi des mariniers sur la Seine (Pierre et André, puis Jacques etJean439), et Il parcourt toute la France à pied, où Il annonce laBonne Nouvelle440 du Royaume, Il guérit les gens de toutes leursmaladies et de toutes leurs douleurs, on entend parler de JC danstoute la 441France.

JC délivre un message percutant, qui enthousiasme les foules ve-

437.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 3 verset 1.438.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 4 verset 17.439.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 4 versets 19 à 21.440.Relire la note 300 à la page 116.441.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 4 versets 23 et 24.


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nues l’écouter : ils sont heureux, ceux qui font la paix autourd’eux, parce que Dieu les appellera ses fils. Ils sont heureux,ceux que les nazis font souffrir parce qu’ils obéissent à Dieu.Oui, le Royaume des cieux est à eux ! Vous êtes heureux quandon vous insulte, quand on vous fait souffrir, quand on dit contrevous toutes sortes de mauvaises paroles et de mensonges à causede moi442.

Et Il en rajoute une couche supplémentaire : si quelqu’un insulteun nazi, cette personne mérite la terrible punition de Dieu443.Mais moi, je vous dis : si un nazi vous fait du mal, ne vous vengezpas. Au contraire, si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre joue444.

Puis, c’est l’apothéose : mais moi, je vous dis : aimez les nazis.Priez pour les nazis qui vous font souffrir. Alors vous serez vrai-ment les enfants de votre Père qui est dans les cieux. En effet, Ilfait lever son soleil sur les nazis et sur les bons. Il fait tomber lapluie sur ceux qui se conduisent bien et sur ceux qui seconduisent mal. Si vous aimez seulement ceux qui vous aiment,quelle récompense est-ce que Dieu va vous donner ? Même lesemployés des impôts font la même chose que vous! Et si vous sa-luez seulement vos frères et vos sœurs, qu’est-ce que vous faitesd’extraordinaire ? Même les gens qui ne connaissent pas Dieufont la même chose que vous ! Soyez donc parfaits, comme votrePère des cieux est parfait445!

Quel message percutant ? Notre Seigneur prononçait ces parolesdevant des milliers de paumés, de révoltés, de pauvres bougresaffamés par l’oppression romaine. Il parlait aussi aux zélotes446,ces fanatiques armés, attendant un messie royal, qui les délivre-rait des envahisseurs. Imaginons notre Christ, demandant auconseil de la résistance en 1943 de baisser les armes, de laisser lesjuifs s’entasser dans les wagons de bétail, de pardonner aux as-

442.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 5 versets 3 à 11.443.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 5 verset 22.444.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 5 verset 39.445.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 5 verset 44-48.446.Relire la note 408 à la page 167.


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sassin de Jean-Moulin...! Oui ces quelques lignes n’exagèrent enrien le climat politique de la Palestine christique.

Enfin, parvenu au sommet de sa célébrité JC monte à Paris. Ac-clamé par la foule en liesse, entouré de quelques millions decœurs, Il remonte les Champs Elysées, chevauchant une bicy-clette447. Les gens prennent des branches de palmiers et ils vontà sa rencontre en dehors de la ville. Ils crient : « Gloire à Dieu !Que Le Seigneur bénisse celui qui vient en Son nom, Le Roid’Israël ! »448. Les nazis restent dans leurs casernes, ils ont desordres stricts à ce sujet. D’ailleurs, ils n’ont rien à reprocher à ceprophète : aucun trafic d’arme, aucune insoumission à l’empe-reur, aucun encouragement à la révolte, rien du tout, pas mêmeun simple regard de haine à leur égard...

Bon, cessons la comparaison, car elle pourrait devenir sordide àla longue, même si on aurait pu la prolonger en comparantl’apôtre Paul, le persécuteur sanguinaire de ses compatriotesjuifs, à un Louis XIV révocateur de l’édit de Nantes en 1685 ouencore aux rois catholiques espagnols persécuteurs des juifs.Mais elle valait le coup. Elle nous permet de mieux comprendrele contexte du christianisme naissant. Elle nous permet de nousmettre dans la peau des premiers chrétiens, lorsqu’ils annonçaientà leur famille, qu’ils étaient disciple d’un prolétaire né chez Cass-Auto, guillotiné après un procès truqué.

Aucun homme n’aurait pu arriver à ce que Jésus-Christ a réussi àfaire. En trois années, partant de l’anonymat le plus complet, toutle monde a entendu parler de Lui durant deux mille ans. Aucuneéglise n’aurait pu naître de ce plan incompréhensible. Si tout celaest arrivé, c’est parce que Dieu avait tout préparé d’avance. Sitrop de pharisiens ont refusé l’évidence, le peuple en revanche l’areconnu. Il fallait être aveugle pour ne pas entrevoir dans tous cesévénements la prophétie de Zacharie : « danse de toutes tesforces, ville de Sion! Oui, pousse des cris de joie, Jérusalem! Re-

447.N’aie pas peur, ville de Sion! Regarde! Ton roi arrive! Il est assis sur un petit âne (Evangile de l’apôtre Jean cha-pitre 12 verset 15).

448.Evangile de l’apôtre Jean chapitre 12 versets 12 & 13.


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garde! Ton roi vient vers toi. Il est juste, victorieux et humble. Ilest monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse »449.

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Alors, sadique notre Dieu ? Non réaliste, car derrière tout Son en-seignement se trame le fil de l’amour divin. Ce fil ténu, qui lors-qu’il affirme : si quelqu’un veut te conduire au tribunal pourprendre ta chemise, laisse-lui aussi ton vêtement450, est difficileà comprendre. En effet il est facile d’adorer un roi puissant, maisil est difficile de renoncer à exercer la vengeance humaine. Il estencore plus difficile de comprendre que c’est Dieu seul qui duhaut des cieux exerce toute vengeance. Par conséquent, pour l’ad-hérent du Royaume de Dieu, il devient inutile de se défendre,c’est Dieu en personne qui s’en charge. Plus fort encore, Dieunous dit que l’autre, l’ennemi, le nazi, il l’aime autant que nous...!

Pour avoir appliqué cet ordre, certes de façon maladroite et in-complète, mais de tout mon cœur sceptique, j’en ai constaté l’im-pact et la force. Tendre la joue nous rend intouchable, car Dieutient alors la main de l’autre ; Il l’empêche de nous faire plus mal.D’ailleurs c’est le premier coup, celui porté sur la joue droite quifait mal, pas le revers, qui est toujours moins puissant. Lorsqu’onlaisse Dieu agir à notre place, lorsqu’on Lui laisse, non pas lavengeance, mais la justice, on en arrive à constater : quel nul cediable qui excite l’autre à la haine. J’ai tellement eu envie de direà mes ennemis : « stop, ne me touchez pas, car l'Éternel mit unsigne sur451 moi, malgré mon péché, stop, regardez vous êtesaveuglés pas la haine, vous ne pourrez pas m’atteindre ».

L’histoire nous enseigne la mise en pratique flagrante de ces pré-ceptes évangéliques. L’Allemagne nazie vaincue, demandera of-ficiellement pardon pour ses atrocités, les alliés proposeront trèsrapidement la réconciliation à leurs anciens ennemis. Cela ira sivite, que la génération qui n’aura pas connu la guerre ne garderaaucune haine, à la différence de la génération qui suivit la pre-

449.Livre du prophète Zacharie chapitre 9 verset 9.450.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 5 versets 40.451.Livre de la Genèse chapitre 4 verset 15.


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mière guerre mondiale. On reconnaît dans l’analyse de la géopo-litique post-nazie l’impact du pardon. L’Allemagne sera trèsrapidement réintégrée dans le concert des nations. Évidemment,quelques cent mille fonctionnaires auront été exclus de leurspostes pour participation trop active aux horreurs nazies.

Le Japon ne demandera en revanche jamais pardon pour les hor-reurs perpétrées par ses troupes, l’empereur ne regrettera mêmepas ses gestes. Certains verront dans la non-intégration du Japondans les grandes organisations géopolitiques modernes, unconflit religieux. Je me contente de mesurer le poids de l’absencede pardon officiel, pour expliquer cette mise à l’écart. Attention,je ne parle dans ces lignes que des gouvernements. Le Japon estdevenu un champion du pacifisme, les japonais regrettent amère-ment les dérives de leurs parents.

Toi le sceptique, toi le critique, toi le détracteur, toi qui regardeun peu trop vers ces sectes brillantes, qui vendent la lumière pâ-lotte du diable, interroge-toi sur ces faits historiques. Oui, l’his-toire de Jésus-Christ est véritable et attestée par les historiens.Comprends le pari de Dieu, de réussir l’impossible, afin que tuentendes qu’Il te tend la main, pour te dire : « je t’aime ».

Le problème, c’est que notre Seigneur nous a demandé de perpé-tuer cette attitude de looser. Tout était prêt pour qu’Il se fasseprendre par ses ennemis à Jérusalem, pour qu’Il finisse sur unecroix. Ses admirateurs d’un jour en furent pour leurs frais, la plu-part Le renièrent, se moquèrent de Lui, disant : Il a sauvé lesautres, mais Il ne peut pas se sauver Lui-même! Maintenant, LeMessie, Le roi d’Israël, n’a qu’à descendre de la croix! Si nousvoyons cela, alors nous croirons en Lui452! Insensés ou innocentsqu’ils étaient !

Que cherchait la foule, en acclamant notre Seigneur lors de Sonentrée à Jérusalem, la veille de Sa crucifixion ? Un roi brillant,une certitude, une libération du joug de l’envahisseur...? Un peude tout cela certainement, mais pas ce que Dieu attendait d’eux,une rencontre personnelle avec leur Dieu Créateur. Même

452.Evangile de l’apôtre Marc chapitre 15 versets 30 et 31.


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l’apôtre Pierre succombe à la terreur453 et répond à la femme :« Non, je ne Le connais pas454 ». Il faut dire que le combat spiri-tuel était intense, car à l’issue de la bataille, Jésus-Christ descen-dit en enfer faire le ménage. Plus tard, quand Jésus se réveille dela mort, ils sortent des tombes (les morts enterrés avant). Ilsentrent dans Jérusalem, la ville sainte, et ils se montrent à beau-coup de gens455.

Alors, toi le lecteur incrédule, la suite, l’as-tu saisie réellement, ledébut de l’église chrétienne, en as-tu saisi tout le sens ? Le jourde la crucifixion, il ne restait que quelques fidèles pour honorerJésus-Christ, en majorité des femmes. Notre Dieu vivant pousse-ra même la provocation jusqu’à se présenter avant Sa montée auciel à une ancienne prostituée456, lie de l’humanité pourl’époque.

Au rayon religions d’un supermarché, le consommateur s’arrête-rait-il devant une guillotine dégoulinant de sang, devant la photodu looser anonyme JC, le corps tailladé par les fouets romains,devant l’inventaire des disputes de ses lieutenants apôtres457, de-vant la photo du transfuge Paul, ancien assassin notoire de chré-tiens innocents...? Ou bien choisirait-il dans le rayon doré, laboîte montrant le plus beau des présentateurs de télé, vêtu de pail-lettes, entouré de belles minettes, contant une histoire de sa viemagnifiée ? Qui serait capable de vendre un tel programme élec-toral, à part Dieu Lui-même ?

Oui, elle là toute la force de mon Papa Dieu, toute Son intelli-gence. Seul Lui, par l’action de Son Saint Esprit458, peut trans-former cet échec apparent de la mort à la croix, en une victoire

453.Pierre et les apôtres avaient légitimement le droit de pani-quer, vu la pression spirituelle ambiante. Pas les femmes d’ailleurs, ce qui est très intéressant pour la suite des évé-nements.

454.Evangile du médecin Luc chapitre 22 verset 57.455.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 27 verset 53.456.Evangile de l’apôtre Jean chapitre 20 versets 1 & 15 à

18.457.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 20 verset 24.458.Evangile de l’apôtre Jean chapitre 16 verset 7.


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éclatante face aux puissances des ténèbres. A toi le lecteur incré-dule, qu’on a trop gavé de petits jésus de la crèche tous roses, jepeux te le dire, on t’a volé la mort de Jésus-Christ le vainqueur.Car en intellectualisant le christianisme, il n’en reste plus rien. Ense perdant dans des considérations scientistes creuses, on oubliela victoire sur la mort, on oublie qu’enfin, quatre mille ans aprèsle péché du jardin d’Eden, le serpent diabolique eut la tête459

écrasée par un descendant de la première femme Eve.

Tout ceci aura conduit à quelle impasse humaine ? Dieu aurait-Ilversé toutes Ses larmes pour rien du tout460, seulement pour tedire : ne pleure pas, Dieu est là... pourquoi pas, après-tout ?NON, Dieu est mort sur la croix pour toi. Et alors tu comprendrasque s’il fallait le faire seulement pour toi, Il l’aurait fait. Il est làle message divin. L’enveloppe charnelle que Dieu a endossée envenant sur Terre en la personne de Jésus-Christ, ce corps de souf-france, Il l’a pris pour te soulager, toi le lecteur incrédule. Si tu nele comprends pas, alors le petit jésus de la crèche, jette-le vite àla poubelle ?

Pose-toi maintenant ces quelques questions simples. As-tu cher-ché dans le puzzle de ta vie, toutes les opportunités de rencontreavec Le Dieu vivant et vrai ? As-tu fait comme Nicodème, le pha-risien sympathisant des disciples de JC, le chef juif connu etcraint de tous, lorsqu’il ne savait pas quoi répondre aux sar-casmes des ses collègues : est-ce que tu es de Galilée, toi aussi,étudie les Livres Saints et tu verras qu’un prophète ne peut pasvenir de Galilée461 ? As-tu refermé le piège de l’aveuglement surl’érudit que tu es ? T’es-tu arrêté à l’accent galiléen de ton

459.Livre de la Genèse chapitre 3 verset 15.460.Jésus approche de Jérusalem et Il voit la ville. Alors Il

pleure à cause d’elle (Evangile du médecin Luc chapitre 19 verset 41) ; Jésus se met à pleurer (Evangile de l’apôtre Jean chapitre 11 verset 33 à 35) ; Le Christ, pendant Sa vie sur Terre, a adressé à Dieu des prières et des supplica-tions, avec de grands cris et des larmes. Il a prié Dieu, qui pouvait le sauver de la mort. Et Dieu l’a écouté, parce qu’il est resté fidèle. (Lettre de l’apôtre Paul aux hébreux chapitre 5 verset 7).

461. Evangile de l’apôtre Jean chapitre 7 verset 52.


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Seigneur ? Ou bien as-tu cherché dans les écritures, digéré ta pre-mière rencontre avec Le Seigneur, infructueuse à ton sens, pourfinalement prendre le risque ultime du témoignage public. Ce quele même Nicodème qui doutait fit, en apportant un mélange demyrrhe et d’autres parfums qui pèse environ 30 kilos462, puis enprenant avec ses serviteurs, aux yeux de tous, le corps de Jésus.Ils l’enveloppent dans des bandes de tissu, en mettant le mélangede parfums463.

Nicodème douta, mais il chercha le Salut. Il trouva finalement LeChrist ressuscité pour ses doutes, ses questions, ses angoisses.Nicodème osa affronter la vindicte populaire, alors que tous lesapôtres étaient partis464. OUI, les fondateurs de l'Église du Dieuvivant avaient tous fui, ils se cachaient. Il ne restait à notre Sei-gneur que la bravoure du pharisien religieux Nicodème, que tousvoyaient alors comme un collabo. Touché par la grâce divine, ils’occupa du corps de son Seigneur. Nous comprenons dans cetépisode toute la fragilité de la décision que notre Dieu prit en des-cendant sur Terre, pour lier Sa vie à la nôtre. Et si aucun hommen’avait eu le courage de descendre le corps dégoulinant de sangde la croix, ce corps dénué de toute gloire, puant la mort injuste ?Si les romains avaient jeté ce même corps dans la vallée de la Gé-henne, la décharge publique où allaient les suppliciés ?

La vie d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous465, aura étésuspendue durant quelques années, au courage de quelques uns,comme Marie-Madeleine, Nicodème, Joseph d’Arimathée, Ma-rie la mère terrestre de Jésus... Tous devinrent anonymes dans lesécrits postérieurs au ministère de Jésus-Christ. La gloire pos-thume de la création de l’église reposera donc sur onze« traîtres », dénommés apôtres, puis sur l’assassin notoire Saül deTarse466.

462.Ce qui représentait une fortune pour l’époque : Evangile de l’apôtre Jean chapitre 7 verset 39.

463.Evangile de l’apôtre Jean chapitre 19 verset 40.464.Evangile de l’apôtre Marc chapitre 14 verset 50. Lire

aussi le Livre du prophète Daniel chapitre 9 verset 26 qui annonce cette trahison quelques six cent ans auparavant.

465.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 1 verset 23.


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Toi le lecteur enthousiaste, es-tu prêt maintenant à expliquer aulecteur incrédule, en des termes humains, que le looser JC, néchez Cass-Auto à Sarcelles, parlant avec un accent étranger pro-noncé, est le chemin, la vérité et la vie, que nul ne vient au Pèreque par Lui467? Non, impossible, seul un Dieu vivant et vrai peutt’y pousser, t’y aider. Seul Jésus-Christ Le vrai Dieu, assis désor-mais à la droite de Son Père, pouvait choisir une guillotine468

comme symbole de ralliement. Le plan divin devient alors génial,car il est inconcevable sans Lui-même, comme Acteur principal.L’apôtre Paul ne savait pas présenter autrement Son action, endisant : nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs etfolie pour les païens469. Car désormais, seul Dieu en personnepeut en faire la promotion, de ce plan de Salut personnalisé pourchacun de nous. C’est pour cela qu’il fonctionne à merveille.

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Ce livre n’était initialement pas destiné à présenter mon histoirepersonnelle. Il avait pour but essentiel de détailler mon combatintérieur de scientifique, ma lutte pour rester cartésien, dans ceque trop de mes amis persistent encore à voir comme une dé-marche purement métaphorique.

Mais maintenant que le mystère de la croix, puisque c’en est un,a été commenté, maintenant que tu as compris ami lecteur en-thousiaste qu’il te faut renoncer à intellectualiser ton christia-nisme, je propose à notre ami lecteur encore incrédule, de mettre

466.Je précise que je n’émets aucun jugement personnel sur les apôtres, je me contente de transcrire leurs actions repor-tées dans la Bible. Ils sauront faire preuve de courage ensuite. Je reste dans une attitude de profond respect à leur égard, ne sachant pas ce que j’aurais fait à leur place, d’autant plus qu’ils étaient très jeunes à l’époque de la vie terrestre de Jésus-Christ...

467.Evangile de l’apôtre Jean chapitre 14 verset 6.468.La croix était le mode d’exécution des criminels à

l’époque romaine. Les citoyens romains en étaient dispen-sés, en raison de sa dureté.

469.1° lettre de l’apôtre Paul aux corinthiens chapitre 1 ver-set 23.


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en pratique dans sa vie les conseils de JC le looser devenu Jésus-Christ le vainqueur.

A toi, mon ami lecteur resté incrédule jusqu’à cette page, je nesais plus trop quoi te dire pour que tu deviennes enthousiaste. Jete présente donc mon dernier argument, en ouvrant le voile sur ceque Dieu fit dans ma vie, au travers de ma rencontre personnelleavec Son fils Jésus-Christ. J’utilise ce dernier argument pour ten-ter de te convaincre, un peu comme l’apôtre Paul le faisait chaquefois qu’il voulait convaincre ses interlocuteurs470. Écoute moi,ami lecteur incrédule, plus pour très longtemps je l’espère,écoute, moi ami scientifique cartésien qui fonctionne commeThomas, j’avais besoin de placer mes mains dans les plaiesbéantes de Jésus-Christ, afin de me convaincre que c’était bienLui que j’avais rencontré. Et bien je l’ai fait...

470.Lire à ce sujet dans le Livre des actes des apôtres : cha-pitre 22 verset 6, chapitre 26 verset 13.


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Maintenant que plus aucun obstacle n'existe entre toi et Dieu, ac-cepte Sa main tendue, afin de vivre dès maintenant la paix qu'ilt'a préparée de toute éternité.

Ma découverte de la foi en Jésus-Christ ressuscité

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Ma découverte de la foi en

Jésus-Christ ressuscité

Oui, Dieu a tellement aimé le monde qu’Il a donné Son Filsunique. Ainsi, tous ceux qui croient en Lui ne se perdront pas loinde Dieu, mais ils vivront avec Lui pour toujours. En effet, Dieun’a pas envoyé Son Fils dans le monde pour condamner lemonde, mais Il l’a envoyé pour qu’il sauve le monde. Celui quicroit au Fils n’est pas condamné. Mais celui qui ne croit pas, ce-lui-là est déjà condamné parce qu’il n’a pas cru au Fils uniquede Dieu471.

471.Evangile de l’apôtre Jean chapitre 3 versets 16 & 17.


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C’était un soir de janvier 1992. Je venais de passer 6 mois à liredes livres, des conférences et toutes sortes de textes, pour tenterde prouver que la Bible était fausse. Mais petit à petit, mon esprit,aiguisé par la compétition avec ce Dieu que je ne connaissais pasencore, avait commencé à découvrir la clé d’une vie nouvelle. Etsi cet univers, dont je connaissais relativement bien le fonction-nement, puisqu’il m’avait été appris à l’école et que je savais mo-déliser par des équations…, et si cet univers avait été créé par leDieu de la Bible ? Plus je cherchais, plus je trouvais une concor-dance rigoureuse avec mes connaissances. Plus fort encore, je dé-couvrais la réponse au vide qui existait en moi : qui a donc bienpu créer ce quotidien physique, qui me berce d’illusions depuisma naissance ?

Quelle était ma science ? Quelle était ma foi ? Comment pouvais-je accorder mes connaissances avec ces révélations qui meparvenaient ? Je ne me posais même plus ces questions, je remet-tais carrément en cause tout mon mode de pensée. Je me deman-dais intérieurement : ma science, en quoi consiste-t-elle, si cen’est en la construction de modèles toujours imparfaits ? Et cesfameux modèles, que faisaient-ils, à part prédire des résultats, dé-crire des expériences, qu’une brochette d’équations mettaient enbouteille ?

Au début de mes études supérieures, je pensais très fermementqu’une fois diplômé, je saurais tout ou au moins l’essentiel dansmon métier. Ce rêve de la connaissance universelle, qui tenaillaitles érudits de la Renaissance, ce rêve qu’Henri Poincaré472 eut leprivilège d’atteindre le dernier, ce rêve m’apparaissait inacces-sible. Quelle déception, surtout à la fin de ma première annéed’école d’ingénieurs. De réponses, je n’avais en réalité retenu quedes questions. Des portes ouvertes dans mon esprit, il ne restaitque des interrogations. Je me retrouvais un peu comme un voya-


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geur, qui arrivé au sommet d’une montagne, en voyait toujoursune nouvelle à l’horizon, plus belle que la précédente, plus mys-térieuse même.

De ces années de longues études, je ne retiens qu’une seulechose : aucune théorie n’a jamais résisté à l’épreuve du temps,non aucune. Ma science me conduisait immanquablement à lamodestie, à l’humilité, au réalisme : je ne savais rien, je ne sauraijamais rien, jamais je ne saurai qui a créé tout cela.

Mais au fait que se passa-t-il ce soir de janvier 1992 ? Je pliais en-fin le genou face à ce grand Dieu qui s’offrait à moi, son détrac-teur. Je capitulais, je reconnaissais que Jésus-Christ était mortpour mes erreurs, je l’acceptais comme Le Seigneur de ma vie. JeLui ouvrais tout mon cœur sans aucune retenue. Je Lui criais au-secours, enseigne moi la vérité, je te donne tout, mais prends-moisous ton aile et enseigne–moi. Ne me mens pas, surtout pas, carje ne le supporterais jamais. J’étais alors seul dans machambre473, je ne parlais ni à un pasteur, ni à un gourou. Maisj’adressais cette requête au Dieu vivant qui me tendait fermementSa main salvatrice.

Je réalisais spontanément cette parole, que l’apôtre Pierre avaitconseillé à la foule interrogatrice deux mille ans auparavant :changez donc votre vie et revenez vers Dieu, pour qu’il efface vospéchés474. Oui, je me rendais compte que je m’étais trompé de di-

472.Henri Poincaré (1854-1912) est un mathématicien fran-çais, considéré par ses pairs comme le dernier savant uni-versel. Il travaillait sur la théorie des équations différentielles et leur transposition au domaine de la phy-sique et de la mécanique céleste. Il peut être considéré comme le fondateur de la topologie algébrique. Il fut le concurrent d’Albert Einstein, ses contemporains repro-chant à ce dernier de lui avoir volé ses idées.

473.Relire à ce sujet l’Evangile de l’apôtre Matthieu au cha-pitre 6 verset 6.

474.Livre des actes des apôtres chapitre 3 verset 19, il faut noter la pertinence de la traduction utilisée (Parole de vie), qui change le mot trop obsolète repentance, par change-ment de vie.


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rection, que j’avais marché sans Dieu et que désormais je devaisfaire demi-tour.

Ma vie changea instantanément. Croisant mes beaux parentsquelques heures plus tard, je fondais en larmes, leur avouanttoutes les méchancetés que j’avais pu leur faire. Je comprenaisque mon ménage ne tournait pas très rond et qu’il fallait que jechange d’attitude, que je mette un peu de distance par rapport àmon travail, afin de me libérer pour ma famille. Je retrouvais mesparents, perdus de vue depuis trop longtemps. Tout ce travail dereconstruction fut émaillé d’interventions divines, tellementclaires, que seul un grand Dieu pouvait en être l’auteur. Il n’y au-rait pas assez de place dans cet ouvrage pour raconter tout le bien,que mon désormais Papa Dieu, a fait dans ma vie. La seule anec-dote que je citerai à ce sujet se situe un peu avant mon baptêmed’eau.

Dix huit mois s’étaient écoulés depuis le jour où j’avais retrouvéma Bible et j’avais alors choisi de me faire baptiser. C’était l’af-firmation publique de ma décision ferme de suivre Jésus-Christ.Mais tout n’était pas rose, j’héritais d’années de vie erratique, derancœurs non pardonnées. La tension était telle dans mon mé-nage, que je ne souhaitais pas trop la présence de mes parents ence jour de fête. J’avais évoqué cette décision quelques mois avantà mes parents, lors de leur dernière venue à la maison, mais res-tant laconique quand à la date exacte du baptême. Étant soumisau nouveau Seigneur de ma vie, je Lui présentais le problème : jen’ai pas envie qu’ils viennent, alors si tu le souhaites, invite-lestoi-même. Je me disais au fond de moi même, ils ne viendrontpas, ouf, je suis soulagé...

Mais Papa Dieu ne l’entendait pas ainsi, Il exigeait la présence demes parents ce jour là. Alors le téléphone sonna quelques joursaprès cette courte prière, empreinte d’une foi volontairement ab-sente, mais sincère dans ma soumission à Dieu. Maman me dit :« François, tu m’avais dit il y a quelques mois, que tu te feras bap-tiser dimanche dans quelques semaines. On a préparé notrevoyage, on arrivera la veille, on veut être avec toi ce jour là ». Jen’avais qu’une seule pensée à la tête : « non Seigneur, pas ça, ja-


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mais je ne pourrai dire en public que j’ai haï mes parents d’unehaine profonde, que je les ai méprisés, que je les ai fuis et que Toi,tu me les as rendus ». Mais convaincu du miracle de la volontédivine, je répondais un grand OUI à la proposition maternelle.

Il me fallut un quart d’heure dans l’église, les yeux couverts delarmes, pour lire la page de témoignage que j’avais préparée àl’avance. J’étais debout, face à mon papa, expliquant à l’assem-blée comment mes yeux s’étaient ouverts dix-huit mois avant,comment j’avais compris l’œuvre de sape du diable475, quim’avait volé une partie de ma vie, comment la grâce divine étaitrentrée dans mes pensées. Certains verront le fruit du hasard danscet épisode. Je revendique le droit de remplacer le mot hasardpar : Dieu se promène incognito...!

Revenons encore à cette soirée de janvier 1992, où j’ouvrais alorsune Bible, retrouvée au fond d’une malle. Elle m’avait été offertepar ma grand-mère 9 années auparavant. Je comparais mon sa-voir que je pensais important, avec la parole de Dieu. Je commen-çais par chercher l’erreur. S’il y en avait une seule, j’étais prêt àjeter le Livre au feu, comme je l’avais fait spontanément avecmes livres de magie, d’ésotérisme, de pendules et autres fadaisesmaintenant inadmissibles à mon esprit.

D’erreur, je n’en trouvais point, même si par trois fois, je dusfouiller le texte en détail pour comprendre finalement soulagéque notre Seigneur est un grand Dieu, qui a su inspirer ses pro-phètes écrivains. Je recoupais même ce que j’avais appris dans leslivres scolaires, découvrant avec une joie immense que le ciel ra-conte la gloire de Dieu, toutes les étoiles annoncent ce qu’il afait476.

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Une fois passée l’euphorie de la découverte du Salut gratuit en Jé-sus-Christ, Dieu me demanda simplement de ranger ma chambre,ma vie, mon passé, mes idées. Pour cela, Il venait régulièrement

475.Relire à ce sujet la note 333 à la page 125.476.Recueil de chants des Psaumes chapitre 19 verset 1.


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en personne dans mes pensées, pour m’y aider, mais seulementlorsque je Le Lui demandais clairement, c’est à dire pas toujours.Ces requêtes, je les faisais, non en hurlant, mais en me mettantsimplement à genoux, au milieu du fouillis de mon quotidien,puis en Lui disant viens, maintenant, je t’accueille sans retenue.

Le puzzle de ma vie, Il m’aidait alors à en chercher les différentsmorceaux, puis à les assembler patiemment. C’est alors, que mesyeux s’ouvrirent peu à peu. Je retrouvais mes vieilles boîtes, danslesquelles je rangeais de temps en temps des lettres. Je retrouvaiscette vieille paire de chaussures, que je portais enfant. Je décou-vrais des pièces du puzzle de ma vie ; je n’avais pas réussi à lesassembler jusqu’à présent. Mais maintenant elles s’emboîtaientparfaitement. Plus j’avançais, plus je comprenais, que seul unDieu d’ordre pouvait m’aider en ce sens.

Mais lorsque je retrouvais un jouet cassé, un morceau de vie dé-truit, je prenais peur, car je me souvenais de ma colère associée àcet objet. Pourtant une petite voix, toute douce, me rassurait aus-sitôt. Elle me rappelait, que cette colère avait été portée sur unecroix en bois, guillotine institutionnelle de l’époque, qui l’avaitrangée au rayon périmé de mon passé. Lorsque je comprenais queje pouvais réparer les dégâts engendrés, je réalisais encore plus lataille des clous enfoncés dans les bras de Jésus-Christ. Le pauvre,Il a dû réellement avoir mal pour moi. Alors, c’était promis, je nevoulais pas charger plus Sa coupe de douleur, je ne pêcherai plus.

Au fil des années qui passaient, je découvrais la force de la prière.Je comprenais que nous vivons dans un monde spirituel. Je re-trouvais alors mes réflexes d’expérimentateur scientifique. Cettelogique impressionnante de la Bible me fascinait même, telle-ment j’étais en admiration devant son Auteur. Le lent suicide dela raison par la foi, que Nietzsche reprochait à Blaise Pascal, meparaissait de plus en plus ridicule. Au contraire, c’était une dé-marche logique que la foi chrétienne me proposait. A celui qui necomprenait pas l’intérêt de me mettre à genoux, de fermer lesyeux et de parler à Dieu, comme s’il était en face de moi, je ré-pondais que les instants mis à part de cette façon étaient une sortede sacrifice temporel, qui permettaient de montrer à mon Papa


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Dieu, toute l’importance qu’il avait à mes yeux.

Je comprenais toute l’importance des dix commandements477,pourtant tellement précis, dans ma vie. De mes échecs, de mes er-reurs, ce qu’on pourrait appeler le péché478, j’établissais toujoursune corrélation avec le non respect de ces dix règles. Oui je l’af-firme en tant que scientifique cartésien, ces commandements,dont les cinq derniers résument notre code civil, sont une guidecertain pour une vie chrétienne saine.

Ami lecteur incrédule, le puzzle de ta vie, donne-le toi aussi à Jé-sus-Christ. Donne-le Lui, à ce perdant, qui a montré à la face dumonde que le dernier des paumés, peut tout s’il marche avec Dieuà ses côtés. Rentre dans une dimension expérimentale de ta vie,provoque Dieu, remets Lui tous tes petits soucis, souviens toi deton papa qui t’aidait à faire tes devoirs. Et si tu n’as pas de telssouvenirs, demande à un ami de te prêter les siens...!

Ce Papa Dieu qui s’est approché de moi, Il nous demande d’êtreintelligents, de Le chercher. C’est pour cela qu’il joue à cache-cache, en laissant suffisamment d’indices pour Le trouver, pourpeu qu’on se mette en quête de Lui479.

Raconter ma vie, mes erreurs, mes fuites, mes doutes ne présente

477.Il est utile de les rappeler ces dix commandements, qui sont le code de la route terrestre. Je suis Le SEIGNEUR ton Dieu... Tu ne dois pas avoir d’autres dieux que moi. Ne fabrique pas de statues de dieux. Ne représente pas ce qu’il y a là-haut dans le ciel, en bas sur la Terre, ou dans l’eau sous la terre. Ne te mets pas à genoux devant ces dieux, ne les adore pas...Ne te sers pas de mon nom n’importe comment... N’oublie pas de me réserver le jour du sabbat... Respecte ton père et ta mère. Ainsi tu vivras longtemps... Ne tue personne. Ne commets pas d’adultère. Ne vole pas. Ne témoigne pas faussement contre ton pro-chain. Ne désire pas pour toi la maison de ton prochain. N’aie pas envie de prendre sa femme, ni son esclave, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne. Ne désire rien de ce qui est à lui (Livre de l’exode des juifs chapitre 20 versets 2 à 17).


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guère d’intérêt. Ce serait l’histoire d’un long combat, d’une re-construction complète qu’il faudrait énumérer. Comme ma vie serapproche trop de celle de Job, je me contenterai d’en citer unseul épisode. Un jour, j’étais cloué sur ma chaise à l’église, pleu-rant de toute mon âme pour un fardeau que j’avais reçu, uneépreuve d’une dureté extrême que je supportais depuis trop long-temps et dont l’issue heureuse n’arrivait pas encore.

Mon voisin Didier, handicapé moteur, que beaucoup auraient as-sassiné par un avortement, m’entoura de son bras, au terme d’uneffort intense. Puis il m’écrivit alors sur sa machine à parler, unephrase qui me bouleversera pour toujours : « je suis là François,je suis là pour t’aider ». Ma première pensée fut, quel idiot, à quoipeut-il bien me servir, lui qui a besoin de tout le monde ? Non,Didier m’offrait son amitié, que je refusais depuis trop long-temps, que j’ignorais par peur de notre différence. J’étais en trainde demander l’aide d’un sauveur brillant, d’un roi puissant, et laseule réponse que je recevais du Dieu que j’aimais, consistait enla main tendue d’un être que trop d’hommes méprisaient du re-gard. Me liant d’amitié avec Didier, je relisais monchristianisme : et si Jésus-Christ s’était présenté à nous sur unfauteuil roulant, l’aurions-nous accepté ?

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Voilà l’expérience que je t’ai partagée dans ce livre, à toi le lec-teur incrédule, à toi le lecteur enthousiaste, qui était peut-être in-


479.Il est intéressant de comparer à ce sujet l’imaginaire col-lectif au message biblique. Les livres de contes, les bandes dessinées, les films... présentent un roi débonnaire, puis-sant, dont la splendeur et la sagesse sont imparables. Le grand Schtroumpf, roi de son village de champignons, en est l’exemple typique. Notre Papa Dieu s’est présenté à l’homme dans cet état d’évidence palpable. La Bible nous explique le résultat : désobéissance en Eden, meurtre d’Abel, guerres... Laissons donc à l’imaginaire collectif nos regrets, pour Le rechercher, Lui, ce Roi divin parfait, qui ne se cache pas tant que cela...


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crédule il y a peu. Ce voyage d’initiation à la vérité divine, j’aitenté de t’y conduire. Si tu as suivi mon parcours scientifique,alors tu as sans doute trouvé des réponses aux questions qui te tra-vaillent. Si en revanche tu n’as pas suivi de longues études, re-mercie Le Seigneur de t’avoir épargné des nuits d’angoisses àméditer sur la structure de l’univers.

Car on peut le dire, le chanter, le crier : OUI, Dieu est vivant et Ilt’appelle toi aussi, de tout Son cœur de Papa céleste, car Il t’aimetel que tu es. NON, la présence de Dieu ne se retrouve non pasdans la matière vivante, thèse fondatrice du bouddhisme, maisdans l’observation de Sa création. Regarde les plantes, les ani-maux, les fleurs… un seul brin d’herbe est tellement complexe,que le dieu hasard ne peut pas l’avoir construit. L’ADN de lagraine de moutarde a la même structure que celui de ton corps.

Alors maintenant que les pages de ce livre vont se refermer bien-tôt, mon ami lecteur resté incrédule malgré tous mes efforts,prends une Bible et ouvre ton cœur à Dieu, afin de comprendreque la science ne résout aucun problème existentiel. Ouvre tesyeux, afin de ne plus te faire bercer d’illusions par quelquesscientifiques arrogants, qui dénigrent une Parole de Dieu, qu’ilsn’ont même pas ouverte. Tends l’oreille vers le ciel, depuis lequelton Papa Dieu t’attend avec une douceur infinie.

Et si tu es devenu enthousiaste, toi mon ami lecteur auparavantincrédule, je remercie l'Éternel Dieu, de t’avoir tendu cette mainsalvatrice, de la même façon qu’il le fit pour moi depuis Sa croixde souffrance injuste, il y a plusieurs années.


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Toute la Bible en une minute


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Conclusion

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Conclusion

Lorsque Iouri Gagarine, camarade exemplaire du parti commu-niste, élevé dans la plus pure tradition athée, rentra sur Terre le12 avril 1961, il ne pu s’empêcher de crier tout fort : je suis allédans le ciel et je n’y ai pas rencontré Dieu. Il commença alors unesérie de conférences pour défendre l’athéisme scientifique, danslequel il avait baigné. Les portes s’ouvraient partout à son dis-cours bien triste, tant dans l’empire soviétique qu’en occident.

Mais un jour, en Biélorussie, une petite fille eut le courage de luirépondre : « oui mais si tu n’as pas vu Dieu, c’est parce que toncœur est trop petit ». La petite était issue d’une famille chrétiennebaptiste locale.


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Conclusion

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Le pari de Pascal « si Dieu existe, il serait idiot de le rater et s’iln’existe pas, on n’a rien perdu », est très réducteur. Ce pari a troplongtemps résumé ma philosophie, face à la seule certitude quim’habitait, celle de mourir un jour sans billet de retour. Alors jete la pose cette question, à toi le lecteur incrédule. Es-tu devenuenthousiaste ? As-tu dépassé toi aussi ce pari, pour devenir unami intime de ton Papa Dieu ?

Nous avons parcouru les différentes avancées de la science mo-derne, nous les avons comparées à l’enseignement biblique, ras-surés par leur concordance rigoureuse. Nous avons forthumblement avoué notre incapacité à mettre en parallèle toute ladescription biblique du déluge avec les découvertes archéolo-giques modernes. Nous nous sommes arrêtés au pied de la mon-tagne de sel de Sodome480, qui gît au sud de la Mer Morte enIsraël. Et là, notre cœur s’est mis à battre de peur. Car peu importequ’on retrouve des traces de l’arche de Noé. Dieu n’est pas bête,Il sait très bien que le mont Arrarat serait devenu un lieu de pèle-rinage et d’idolâtrie, si l’arche de Noé y était restée.

Tout le monde connaît le tapage effectué autour du saint Graal, lacoupe dans laquelle Jésus-Christ avait partagé le dernier repas.Cette coupe, selon l’imagerie populaire, aurait même servi à ré-cupérer le sang du Christ. Il existe sur ce sujet, suffisamment defilms et d’ouvrages relevant de la science-fiction, pour ne pasavoir envie d’en dire plus. Alors cette quête de la vie éternelle, àla mode du film Indiana Jones, de Steven Spielberg, me permetde clore le débat à ce sujet par un NON ferme à l’idolâtrie.

Ce qui compte, c’est que la preuve scientifique intangible de lavenue de Dieu sur Terre, n’est pas un reste de Son sang, de Sacroix ou de ses vêtements, mais bien cette montagne du péché si-



204

tuée à Sodome. Car notre Seigneur savait très bien que personnen’aurait eu l’idée de transformer cette montagne de sel de Go-morrhe, en un lieu de culte. La notion de péché intéresse trop peude monde...!

Pourtant, répétons-le, ici réside la preuve archéologique indiscu-table, à ciel ouvert, la plus évidente de la véracité de la Bible, dela proximité d’un jugement destiné à tous les hommes. Si tu neme crois pas, toi le lecteur incrédule, cours vite à Sodome ettouche cette montagne de tes propres mains : ton péché481, il me-sure huit kilomètres de long et quatre vingt onze mètres de haut,OUI le tien. Je ne tiens pas à t’accabler avec cette comparaison,car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu482, moi lepremier, ton compagnon accusateur aussi483. Mais le message dela montagne de sel de Gomorrhe est tout autre qu’accusateur. Ilnous propose de tenter l’expérience de déménager cette mon-tagne de sel, à la main, voire même aidé d’une pelle mécanique :impossible.

Donc, inutile de commencer, tu n’y arriveras jamais. Il ne te restealors qu’à te retourner et à regarder vers le Soleil qui se levait surla Terre, lorsque Lot entra dans Tsoar484. Dans cette ville de re-fuge, Jésus-Christ te tend Sa main salvatrice. Il te demande de nepas imiter la femme de Lot, qui regarda en arrière et devint unestatue de sel485. Il te propose maintenant de regarder, par-delà lesmontagnes de Juda486, vers la ville de Jérusalem, là où fut érigéeune croix il y a deux mille ans. Jésus-Christ l’a déposé en cet en-droit sinistre ton péché. Il l’a transporté de ses propres mains etcela Lui a coûté tellement cher, qu’il Lui en est resté des traces declous dans ses membres. Ton Papa Dieu te demande de Lui direOUI, aujourd’hui, pas demain, car l’éternité c’est quand même unpeu long. Imagine-toi passer cette éternité aux côtés d’Hitler, de


482.Lettre de l’apôtre Paul aux Romains chapitre 3 verset 23.483.Evangile de l’apôtre Jean chapitre 8 verset 7.484.Livre de la Genèse chapitre 19 verset 23.485.Livre de la Genèse chapitre 19 verset 26.486.La Cisjordanie actuelle.

Conclusion

205

Staline et de tous les grands criminels que la Terre a portée. Rienque d’y penser, cela me glace le sang...

Dieu te demande de regarder devant toi, d’oublier ton péché figédans le sel, qui d’ailleurs l’indiffère totalement. Maintenant tu asla preuve certaine de Son action sur cette Terre : tu la voulais, tul’as cette preuve, non, même si le sel l’a très bien conservée !Alors, par le souvenir de Sa mort, Jésus-Christ nous offre dès au-jourd’hui, pas demain mais maintenant, Son Salut. Il nous tend lamain, afin que nous marchions avec Lui. Il nous propose sa maintendue, oui Il se contente de nous le suggérer avec insistance,mais Il nous laisse la décision de la saisir. Répétons-le, Il nouspropose, une fois arrivé à la ville de refuge de Tsoar, de regarderpar-delà les montagnes de Juda, la Transjordanie actuelle. Au-delà de l’horizon visible, en direction du nord-ouest, nous pou-vons distinguer Le Rocher du Refuge487, Le Rocher du Salut488

gratuit. Il se situe dans la ville éternelle de Jérusalem, siège detoutes les tensions du monde, comme en témoigne encore l’actua-lité récente. Dieu nous demande de poser nos regards sur le lieudu crâne489, là ou une croix fut érigée il y a deux mille ans, afinque Son Rocher du Salut vienne habiter en chacun de nous.

En ce lieu, Il nous offre Sa mort physique, subie dans un délire desouffrances inimaginable, les bras écartés pour nous accueillirdans Son Royaume. Si tu doutes de l’intensité réelle de toute cettesouffrance divine, alors regarde vite le film de Mel Gibson490,qui n’en rajoute guère dans l’intensité, dans le combat spirituelmême. Le message fort de ce film te concerne toi, le lecteur restéincrédule, car en te présentant JC Le looser491 mort à la croix, il

487.Les mots Rocher du Refuge sont souvent associé à Dieu dans la Bible. Lire entre autres : Deutéronome 32:37, Psaumes 94:22, Esaïe chapitre 17 verset 10...

488.Les mots Rocher du Salut sont souvent associé à Dieu dans la Bible. Lire entre autres : Deutéronome 32:15, 2 Samuel 22:47, Psaumes 18:46, Psaumes 95:1...

489.Evangiles des apôtres Matthieu chapitre 27 verset 33, Marc chapitre 15 verset 22, Jean chapitre 19 verset 17 & Evangile du médecin Luc chapitre 23 verset 33.

490.Relire la note 428 à la page 174.491.Relire à ce sujet la note 419 à la page 171.


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te permet de saisir toute la valeur de Son sacrifice, qui Lui a per-mis de prendre sur Lui-même tes erreurs et de devenir ainsi Le Jé-sus-Christ vainqueur de la mort.

En présentant un homme couvert de sang, le visage tuméfié, lesyeux pochés de coups, une colombe qui s’envole, comme sym-bole de l’Esprit de Dieu l’abandonnant492, en décrivant lediable493 qui rôde au travers d’un personnage sinistre, on re-trouve dans le scénario de Mel Gisbson sa recherche de la Vérité,sa découverte qu’un autre avait payé pour lui, un innocent, unparfait. Cet homme, Le looser JC devenu homme pour nous, per-dant tout pour toi, pour moi, pour mon grand-père..., dut affronterle diable, ses doutes, nos douleurs. OUI, Dieu a eu mal pour cha-cun de nous. On nous a trop volé cette vérité, en nous abreuvantde petits jésus tout roses dans des crèches. Le coquard que JCaborde durant tout le film, ne partit d’ailleurs que lorsque tout futaccompli494, afin qu’il soit ressuscité, comme Il l’avait dit495.

Toi le lecteur fidèle du culte marial, regarde dans ce film, qui estauthentique par sa rigueur historique, oui regarde Marie la mèrede JC Le looser. Observe son angoisse, son déchirement entre sonrôle de mère qui ne peut plus protéger son fils chéri et son rôle dedisciple de son Fils. Elle comprend, là face à la croix maculéed’hémoglobine, qu’elle a hébergé en son sein Le Fils du Dieu vi-vant, qu’Il réalise en cet instant toutes les promesses qui lui furentrévélées une trentaine d’années auparavant496, puis par son filsenfant Lui-même lors de son éducation religieuse497. Mais sur-tout Marie la femme, réalise pleinement en voyant son fils498,qu’Il est en train de mourir pour ses péchés à elle, oui à elle la pé-cheresse. OUI, c’est un homme qu’on a cloué sur la croix, fils

492.Lire à ce sujet de l’abandon, les Evangiles de l’apôtre Matthieu chapitre 27 verset 46 & de l’apôtre Marc cha-pitre 15 verset 34.

493.Lire à ce sujet la note 333 à la page 125.494.Evangile de l’apôtre Jean chapitre 19 verset 30.495.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 28 verset 6.496.Evangile du médecin Luc chapitre 1 versets 31 à 33 et 46

à 55.497.Evangile du médecin Luc chapitre 2 versets 40 et 49 à 50.498.Evangile de l’apôtre Jean chapitre 19 verset 26.

Conclusion

207

d’une mère humaine. Mais ce n’était pas un homme ordinaire,c’était Dieu Lui-même, devenu totalement homme, dépouillé detoute gloire céleste au moment de son calvaire, afin de porter Lui-même notre fardeau, ton fardeau à toi le lecteur toujours incré-dule.

Désormais, moi le lecteur enthousiaste, si je me suis senti concer-né par Ses meurtrissures par lesquelles j’ai été guéri499 en cettesoirée de janvier 1992, maintenant je me sens concerné au quoti-dien par son calvaire passé. Je tiens par mes actions présentes àne pas trop Lui en rajouter. Oui, si Jésus-Christ a saigné pour moi,alors toutes les bêtises que je continuerai de commettre, Il lesaura portées par avance. J’ai donc le droit de contrecarrer l’écou-lement irréversible du temps, de quitter momentanément cet es-pace spatio-temporel qui me colle trop à la peau, en changeant decomportement, afin que mon Papa Dieu empalé sur une croix il ya deux mille ans, ne souffre pas trop.

Elle est là ma vérité biblique, la solution de mon équation com-portementale à une seule inconnue : moi ! Chaque fois que je re-vois la scène de la crucifixion, j’en oublie de compter le nombrede tuiles dorées que ma maison comportera au ciel, pour ne pluspenser qu’à soulager par mon comportement de tous les jours lesupplice du Seigneur de ma vie. Devenu chrétien, je suis tropconcerné par les coups de fouets que reçut mon Papa Dieu dansla cour du gouverneur romain, par les entailles de la couronned’épines dans Sa tête500, par l’hémorragie que Lui provoquèrentles clous dans Son corps. Si je veux Lui prouver mon amour sin-cère, je dois inverser le cours de la loi de l’entropie501, en rédui-sant Son supplice, par ma recherche du bien dans mon quotidien.Oui, toi aussi mon ami lecteur resté trop longtemps incrédule, tupeux devenir acteur de la construction d’un univers de justice, tu

499.1° Lettre de l’apôtre Pierre aux églises chapitre 2 verset 24.

500.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 27 verset 29.501.La loi de l’entropie stipule que le désordre d’un système

libre va en augmentant. Voire l’utilisation divine de cette loi lors de la création du monde, à la note 18 à la page 18 et dans le texte associé.


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peux devenir co-auteur du livre de la genèse d’un monde meil-leur.

Souviens-toi, notre Papa Dieu, inversa six fois par Sa parole cetteloi inique de l’entropie502. Alors en te proposant maintenant debénir tes ennemis503, tous tes ennemis, et ce, quoi qu’il arrive, Ilte propose à ton tour d’écrire dans les livres d’histoire de SonÉglise, qui sont ouverts au ciel : Ainsi, il y eut un soir et il y eutun matin504. Mais ce n’est qu’en te mettant à genoux face à Sontrône, dans ta chambre, que tu trouveras la force d’aimer de toutton cœur tes ennemis, afin de les conduire à la découverte de lagrâce divine, afin de soulager deux mille ans plus tôt, le calvairede mon Sauveur divin à la croix, afin d’interpeller une âme deplus par ton comportement exemplaire et de la conduire vers leSalut gratuit.

Cette mort, ce supplice, Dieu nous demande de l’accepter, denous l’approprier, de nous laisser bouleverser par elle, de la fairenôtre. Si tu ne vois pas l’intérêt d’un tel sacrifice, ferme tes yeuxet demandes-en une autre explication à notre Papa Dieu. Il t’aide-ra à comprendre que Son calvaire va te faire vivre une nouvellenaissance505, un nouveau départ. Il nous affirme que nous nesommes plus concernés par la montagne de sel de Sodome506, carle péché du monde que contient cette montagne a été vaincu à laCroix du calvaire. Et maintenant Il te dit : celui qui vaincra, Je leferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu etme suis assis avec mon Père sur Son trône507.

Ce n’est pas l’acceptation d’une nouvelle philosophie que jet’offre, à toi le lecteur incrédule. Je ne suis pas en train de t’expli-quer que demain on rase gratis. Mais je te présente la rencontreavec un Dieu vivant, qui se propose de faire Sa demeure dans ton

502.Relire la note 19 à la page 19.503.Relire la note 445 à la page 177.504.Livre de la Genèse chapitre 1 versets 1 à 5.505.Lettre de l’apôtre Paul à Tite 3:5 lire aussi l’Evangile de

l’apôtre Jean chapitre 3 verset 4.506.Lire la note 182 à la page 80.507.Livre des révélations de l’apôtre Jean (apocalypse) cha-

pitre 3 verset 21.

Conclusion

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corps, en te disant avec une douceur infinie : je leur donnerai del’intelligence pour connaître mes lois, j’écrirai celles-ci dansleur cœur508. Ce qui m’intéresse ce n’est pas de disserter sur lepéché, car ma montagne de sel est désormais loin de ma routepassée. Ce qui m’enthousiasme désormais, c’est la grâce divine,qui auréole chacune de mes journées de Sa douceur et de Son re-pos. Alors je danserai de joie grâce au SEIGNEUR, je me réjoui-rai parce qu’il m’a sauvé509.

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Ce Papa Dieu qui se présentait à moi dans toute la fragilité d’unerelation naissante, me demanda rapidement de devenir un témoinde Sa grâce : notre lettre... est écrite dans nos cœurs, tout lemonde la connaît et la lit... Le Christ Lui-même a écrit cettelettre... pas avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant510.Quand j’y pense avec le recul, Il prenait alors un risque terribleen me faisant confiance, Lui mon Papa céleste, non pas moi, Lui.Il reprenait le même risque qu’il y a deux mille ans, lorsqu’il lais-sait comme seul témoignage de Son œuvre sur Terre une dou-zaine de rebelles, qui l’avaient tous trahi la veille de Sacrucifixion, lorsqu’il laissait quelques anonymes descendre Soncorps meurtri de la croix, afin de Lui épargner la décharge pu-blique, la vallée de la Géhenne, symbole de déchéance.

Il est là l’amour infini du Dieu vivant que la Bible nous présente.Ton péché n’est certainement pas plus grand que celui des onzeapôtres qui l’abandonnèrent. Dieu s’attend à nous, Il a besoin denous, car Il n’avait que des lâches ou des meurtriers, sur quicompter pour fonder Son église. Alors si tu ne te crois toujourspas digne de Son Salut, sache qu’il veut saisir ta main, mais àcondition que tu la Lui tendes aussi. Si tu ne l’as pas déjà saisiecette main Divine, empreinte d’une douceur infinie, fais-le dèsmaintenant. N’attends plus, car Lui, Il t’attend depuis que tu asouvert tes yeux pour la première fois.

508.Lettre aux hébreux chapitre 8 verset 10.509.Recueil de chants des Psaumes chapitre 35 verset 9.510.Lettre de l’apôtre Paul aux Corinthiens chapitre 3 versets

2 et 3.


210

Oui, Il te tend la main depuis toujours. Il te dit : Je suis Le chemin,La vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi511. Cettemain tendue, elle s’appelle Jésus-Christ. Elle est la main de tonPapa Dieu, mais aussi de ta Maman512. La Trinité divine te pro-pose une famille au ciel. Alors, si tu veux enfin cesser de regarderta montagne de perdition située à Gomorrhe, si tu veux aller àTsoar, loin du feu de l’éternité, alors maintenant ferme tes yeux,mets-toi à genoux, prie, entre dans ta chambre, ferme ta porte, etprie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voitdans le secret, te le rendra513.

Dis à ton Papa Dieu, les yeux fermés ou ouverts, tu es libre, maisdis-le de tout ton cœur : ma vie, je te l’offre toute entière, je re-connais m’être trompé de chemin jusqu’à présent, je reconnais nepas avoir vu jusqu’à présent Ta Main tendue pour mon Salut,j’accepte le sacrifice de Jésus-Christ pour toutes mes erreurs,j’appartiens à Jésus-Christ514. Oui à toi mon Père... qui est làdans le lieu secret..., qui voit dans le secret, je sais que tu me lerendras515 cet engagement personnel. Désormais je veux tesuivre jour après jour, prends ma main.

Alors l'Éternel t’appellera516. Il te dira : voilà je me tiens à laporte et je frappe, si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte,j’entrerai chez lui, je mangerai avec lui et il mangera avecmoi517. Et si tu es sourd, l'Éternel t’appellera de nouveau518 etencore une troisième fois519, jusqu’à ce que tu Lui répondes :parle, car ton serviteur écoute520.

Tu L’entendras alors te répondre d’une voix claire : nul n’est511.Evangile de l’apôtre Jean chapitre 14 verset 6.512.Le mot Saint-Esprit est féminin en Hébreu.513.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 6 verset 6.514.Evangile du médecin Luc chapitre 12 verset 8.515.Evangile de l’apôtre Matthieu chapitre 6 verset 18.516.1° Livre du prophète Samuel chapitre 3 verset 4.517.Livre des révélations de l’apôtre Jean (apocalypse) cha-

pitre 3 verset 20.518.1° Livre du prophète Samuel chapitre 3 verset 6.519.1° Livre du prophète Samuel chapitre 3 verset 8.520.1° Livre du prophète Samuel chapitre 3 verset 10.

Conclusion

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saint comme l'Éternel ; il n’y a point d’autre Dieu que moi,l'Éternel ; il n’y a point de Rocher comme moi, ton Dieu521. Il tetendra la main, ton Créateur, puis Il te dira : viens, suis moi522.

521.1° Livre du prophète Samuel chapitre 2 verset 2.522.Evangile de l’apôtre Jean chapitre 21 verset 23.


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Conclusion

213

Maintenant que tu as fini ce livre, j’espère t’avoir apportéquelques éclaircissements, à toi mon ami lecteur, que tu sois en-core incrédule ou devenu enthousiaste. Je te recommande main-tenant le site fédérateur des chrétiens enthousiastesfrancophones. Au travers de ses messages et des informationsqu’il relaye, il intéresse toutes les dénominations du monde chré-tien. Il est géré par une équipe chrétienne engagée, qui se consi-dère comme missionnaire sur le sixième continent : Internet.

Ce site comporte trois grandes rubriques :

• le Top Chrétien francophone, qui délivre des informations concernant le monde en général, avec un point de vue chré-tien,• la Top Boutique, qui propose à la vente par correspondance, des ouvrages, logiciels et films chrétiens,• ConnaitreDieu.com, qui propose au lecteur incrédule un par-cours vers la découverte de la foi.

Ce site te permet aussi de recevoir une Bible gratuitement. N’at-tends pas comme moi de la retrouver recouverte de poussièredans le fond d’une malle, ouvre-la, car une page blanche s’offredésormais à toi pour le reste de ta vie. C’est à toi de l’écrire, maismaintenant, tu n’es plus seul, Le Roi des Rois t’accompagnera.


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Le site du Top Chrétien Francophone : Top-Chretien.com

Le site du Top Chrétien francophone présente des informations,activités, conférences et événements, sites chrétiens... qui inté-ressent les chrétiens des différentes confessions protestantes, ca-tholiques et orthodoxes. Il propose « Sa parole pouraujourd’hui », qui est un commentaire quotidien de la Bible, il di-rige vers des sections dédiées aux femmes, adolescents, pas-teurs... il ouvre vers des messages pastoraux, il rassemblediverses informations issues du monde chrétien ou non, il pro-pose des forums de discussion... alors vas-y, topchretien.com.

Conclusion

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Le site de la rencontre avec Jésus-Christ :ConnaitreDieu.com

Le lecteur incrédule qui a décidé de rencontrer Dieu, peut trouverun guide en visitant ce site. Un conseiller le conduira dans sa dé-couverte de la foi. Cet homme ou cette femme, qui n’est pas vir-tuel et qui se présente par son prénom, l’aidera à poser sa foi surdes bases solides.


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Contacter l’auteurL’auteur de ce livre est à votre écoute sur Facebook :

• editions mil gracias

Conférences Bible et scienceL'auteur du livre donne régulièrement des conférences. Leur ob-jectif est d'ouvrir les yeux des chrétiens ou non chrétiens sur lesrelations entre la Bible et la science. Beaucoup de théories sontémises, voire affirmées péremptoirement, sans aucune basescientifique, ni biblique.

L’auteur propose une approche biblique de la science, qui permetd'édifier les chrétiens et aussi d'annoncer clairement l'évangile.Un catalogue de thèmes est à disposition.

Les conférences peuvent être données en français, anglais et es-pagnol. La bande dessinée en six planches, insérée au chapitreprécédent est libre de droits, elle peut être utilisée à discrétionpour l'évangélisation.

Postface

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Postface

Les passages de la Bible cités dans cet ouvrage proviennent detrois traductions distinctes :

• la Bible version Louis Segond• la Bible version Parole de Vie• la Bible version Darby

Le choix de la traduction, qui n’est jamais spécifié, dépend del’adéquation avec le texte où il apparaît. Les références étant ci-tées, le lecteur pourra se référer facilement à la version de songoût. Il pourra ainsi systématiquement vérifier, Bible en main,que nous n’avons sorti aucun passage de son contexte. A ce sujetdes différentes traductions, il est important de préciser que si ellesdiffèrent sur certains points de détail, jamais je n’ai trouvé deBible qui dévoyait le sens communément admis, hormis bien sûrcertaines traductions réalisées par des sectes.

Si l’interprétation des textes et le poids de la tradition, conduisentà des expressions différentes de la foi au travers des différentsmondes chrétiens, qu’ils soient catholique, orthodoxe, protestant,réformé, traditionaliste... sans oublier les juifs, il existe un largeconsensus factuel autour du texte Biblique canonique523. Les dif-férences de traduction touchent des points de vocabulaire précis,lorsque par exemple les interprètes tentent de décrire le Béhé-moth524 par un hippopotame. D’autres y voient un éléphant ou unmonstre. J’y vois personnellement un diplodocus. En aucune ma-nière, ces divergences ne changent le sens profond du texte : Jé-sus-Christ est Le Dieu vivant venu sur Terre, pour prendre surLui le fardeau de nos péchés525.


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Je tiens donc, dès le début de cet ouvrage à appeler amis, les chré-tiens d’autres confessions que la mienne, protestante, ainsi queles juifs. Je ne tiens en effet pas à présenter au travers de mes ré-flexions une interprétation supplémentaire de la Bible. Je consi-dère que toute personne qui reconnaît Jésus-Christ comme étantLe fils de Dieu, mort pour ses péchés, est chrétienne. Libre à ceuxqui ont besoin de statues pour asseoir leur foi, de s’écarter fac-tuellement526 des dix commandements527, libre à ceux qui ontbesoin d’un office en latin pour se sentir en sécurité de le faire,libre à ceux qui ont besoin de s’imaginer une Terre vieille de sixmille ans, de réduire le débat à cette vision... Ces débats fratri-cides ont été trop stériles pour que je prenne un soin important àtenter d’éliminer toute polémique partisane dans mon propos.

La Bible est décomposée en livres, qui sont des recueils histo-riques, mettant en scène des personnages au travers de récits di-vers et variés. Ils furent écrits dans la langue véhiculaire de leurépoque : hébreu, araméen ou grec. Leur cohérence au travers dustyle narratif général apparaît au premier regard, attestant del’inspiration divine d’un même Auteur céleste, au travers dessiècles. L’objet de ce livre est d’aider le lecteur incrédule à ouvrirune Bible. C’est pourquoi, lorsque le texte biblique est mélangéà ma propre prose, il est systématiquement affiché en caractèresitaliques, afin de bien le séparer du texte initial. Ce transfert dansnotre espace de réflexion a pour but de souligner la portée mo-derne du message biblique, en le mettant dans un contexte qui fa-cilite sa compréhension.

523.Le mot canonique signifie accepté comme étant d’inspi-ration divine. L’ancien Testament que reconnaissent les protestants correspond à l’ensemble des livres reconnus par le monde juif. Les catholiques rajoutent en plus à ce texte canonique, des livres d’histoire, dits apocryphes, dont nous reparlerons. Ils furent ramenés de Jérusalem à Rome, par Jérôme (345-419), au quatrième siècle après-Jésus-Christ. Le nouveau Testament est en revanche commun aux divers mouvements chrétiens catholiques, orthodoxes, protestants...

524.Livre de Job chapitre 40 versets 15 à 23.525.Lire au sujet du péché les notes 129 à la page 59 & 192 à

la page 82.

Postface

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Aucune manipulation du texte biblique n’a été introduite, car laséparation entre la prose et le texte de la Bible, annoncée claire-ment par la typographie, permet au lecteur de toujours retrouverle passage. Répétons-le, la citation en référence lui permet de leremettre dans son contexte général, afin de s’assurer de notrehonnêteté intellectuelle. Nous avons toujours voulu respecter lesens initial du texte dans nos présentations. Nous avons systéma-tiquement vérifié que les commentaires relatifs aux passages ci-tés, s’insèrent dans le contexte général du texte biblique dont ilssont extraits.

Enfin, par souci d’équilibre entre les pages, certaines notes de basde page apparaissent sur la page suivante. La chronologie des nu-méros, réactualisée à chaque page, permet de ne pas en perdre lefil.

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Il me semble utile de préciser avant de commencer le récit, quece livre pose tout autant un regard sur la Bible et la science, qu’ilconte le cheminement de ma pensée chrétienne. J’avoue regarderavec beaucoup d’intérêt les travaux des créationnistes chrétiens.J’aimerais tellement qu’ils aient raison sur tous les points, qu’ilsnous démontrent que la science recoupe toute la Bible et cela sansaucune équivoque possible. Mais non, je n’ai pas voulu les dé-fendre systématiquement, surtout pas pour rester neutre, mais parhonnêteté scientifique. Je pense qu’on n’arrivera jamais à prou-ver toute la Bible, qu’il faudra toujours faire appel à l'Éternel,notre grand Dieu Créateur, pour expliquer des points de détail. Cerecours au miracle divin étant pour le monde athée inconcevable,il fallait pointer avec soin son utilisation, par respect pour le lec-teur incrédule.

526.Lire à ce sujet le verset 4 du chapitre 20 du Livre de l’exode des juifs : ne fabrique pas de statues de dieux, ne représente pas ce qu’il y a là-haut dans le ciel, en bas sur la Terre, ou dans l’eau sous la terre.



220

Plusieurs personnages sont donc régulièrement interpellés dansles pages qui suivent. Le lecteur incrédule, c’est moi-même du-rant mon époque de découverte de la foi, de réflexion interne, deremise en cause... Le lecteur enthousiaste, c’est encore moi-même, une fois la rencontre personnelle avec Jésus-Christ opéréedans mes entrailles. Si toi, le lecteur, tu peux te reconnaître dansl’un de ces deux personnages, sache que Dieu t’a regardé danston berceau, dès tes premiers cris, en posant sur toi un regardd’amour.

Quel est le dessein de notre Créateur, pourquoi a-t-Il créé lemonde tel que nous le ressentons ? Vivons-nous dans un bocaltransparent, livrés en pâture au rire des anges déchus ou biensommes-nous libres de nos actes ? Que dit la science, que tropd’orgueilleux écrivent encore avec un grand S ? Que dit la Bible,peut-elle être comparée avec les avancées récentes de la science ?Est-il possible de croire au big-bang, aux formules mystérieusesd’Einstein Albert ? Est-il raisonnable d’écrire des équations in-terminables à longueur de journée...?

Finalement, peut-on revenir à la sagesse qui guidait Blaise Pascalou encore Isaac Newton, grâce à l’introduction systématique dudivin dans leur raisonnement ? Cette réponse, nous la découvri-rons au fil de ces lignes, nous en sortirons réconciliés avec nosdoutes, que trop d’anathèmes jetés par la toute puissante secte des«la science a dit que» nous ont inculqué.

Alors commençons par nous placer à côté de Dieu, pour com-prendre ce qui se passe dans tout ce fouillis médiatico-scienti-fique. Notre Seigneur nous a créé à Son image, alors allons-y,remontons le temps en parcourant en parallèle une Bible et uneencyclopédie scientifique. Ne cédons malgré tout pas trop vite, àla tentation de rabaisser Dieu ou de le juger. Mais puisqu’Il s’estfait homme il y a deux mille ans, prenons sa place afin d’asseoirnotre réflexion. Après tout, Le grand scientifique c’est Lui. D’ail-leurs lorsque je Le rencontrerai, une de mes premières questionssera sans doute d’ordre scientifique ! Ma thèse n’avait en effettrouvé qu’une solution très partielle du problème que je traitais àl’époque.

Postface

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En ouvrant notre Bible, nous y découvrons une histoire de l’hu-manité somme toute bien triste. On y découvre un Dieu au pou-voir immense, à la bonté infinie, qui semble tenté de s’entourerd’êtres humains, en les plaçant dans une école, nommée Terre. Si,si, on a le droit de constater cet état de fait. Dieu peut nous appa-raître, non comme un expérimentateur qui jette Son ouvrage àchaque échec, mais comme une personne douée de raison, quiinscrit Son travail expérimental dans le temps. Il peut aussi seprésenter à nous comme un Papa qui cherche à s’entourer d’en-fants, avec toutes les conséquences liées à la désobéissance, quenous observons sur notre progéniture personnelle.

Nous avons le droit d’oublier, vu de notre Terre, vu de notre es-pace spatio-temporel restreint, que Dieu voit plus loin que nous.Nous avons le droit de ramener notre raisonnement terrestre à lavision d’un Dieu sympathique, qui sait à l’avance que lorsqu’ilme donne une tablette de chocolat, je la finis immédiatement.Mais nous n’avons guère le droit de ramener Dieu à un ordinateurdont le disque dur contiendrait par avance toutes nos bévues, tousnos bonheurs. Ce thème de la prédestination, sera abordé en dé-tail, mais on peut le comparer dès maintenant à nos propres ob-servations. Lorsque un enfant naît, ses parents savent qu’ilmarchera, qu’il parlera, qu’il désobéira, qu’il devra recevoirquelques fessées... Où, quand, à quelle occasion, ils ne le saventpas encore, mais leur conviction de rencontrer ces situations estfermement établie à l’avance. Nous n’avons pas le droit non plusd’accuser Dieu de toutes les guerres, car la Bible Le présentecomme un Dieu de paix, la guerre étant une conséquence du pé-ché. Ce sont toutes ces raisons qui font que Dieu sonde le cœurde l’homme528.

Finalement quelle idée ai-je envie de te transmettre à toi, le lec-528.Lire à ce sujet les références : 2° Livre des chroniques

chapitre 16 verset 9, Livre de chant des psaumes chapitre 139, Livre du prophète Jérémie chapitre 17 verset 10, Lettre de l’apôtre Paul aux romains chapitre 8 verset 22, 1° Lettre de l’apôtre Paul aux corinthiens chapitre 2 verset 10, 1° Lettre de l’apôtre Paul aux thessaloniciens chapitre 2 verset 4, Livre des révélations de l’apocalypse chapitre 2 verset 23.


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teur incrédule, érudit ou enthousiaste...? Comme annoncéquelques lignes plus haut, je ne veux pas tomber dans le piègetrop facile de la démonstration, équations à l’appui. Je refused’affirmer que Dieu a tout prévu, que la Terre a cinq milliardsd’années, mais qu’en réalité elle fut créée au troisième jour dubig-bang529. Non, je ne rentrerai pas dans cette polémique vaine,qui conduit chaque camp à expédier au bûcher ses adversairespour hérésie. Je vais au contraire décrire avec mes mots, com-ment un scientifique cartésien, rigide dans son carcan de raison,a pu découvrir un Dieu sauveur au travers de la Bible, commentun scientifique devenu chrétien a pu être rassuré par son PapaDieu, lorsque sa lecture de la Bible ne collait pas toujours rigou-reusement avec sa science, comment un pécheur repenti a su ou-vrir une Bible pour y rechercher la sagesse qui lui manquait...

Je vais même aller plus loin, en présentant la poésie qui émane dela science, enrichie par une démarche spirituelle. Je me souvien-drai que le ciel raconte la gloire de Dieu, toutes les étoiles an-noncent ce qu’il a fait, chaque jour raconte cela au jour suivant,chaque nuit le fait connaître à la nuit qui la suit530. Pour mieuxy parvenir, je m’identifierai à mon Créateur. En Le reconnaissantcomme un scientifique génial, je comprendrai sa démarche expé-rimentale, qui Le conduit à s’entourer d’un peuple d’adorateurs,qu’Il emmènera pour l’éternité à Ses côtés.

Stop : ne referme pas ce livre sur ce blasphème apparent : «Dieum’apparaît à moi, pauvre pécheur noyé dans mes équations,comme un expérimentateur». En réalité, la Bible nous Le pré-

529.On peut quand même s’amuser à constater que le big-bang tel que décrit dans la littérature commune, propose une concentration de toute la matière de l’univers en un seul point. Le trou noir qui en résulterait n’aurait donc jamais pu exploser, accaparant en son sein pour l’éternité mon nombril et ceux de mes proches. Les théories les plus évoluées proposent une dilatation de l’espace, ce qui laisse rêveur le néophyte de penser qu’il pourrait grandir ou rape-tisser au gré du temps...! Des travaux très sérieux sont en cours sur ce point finalement assez angoissant si on n’ouvre pas de Bible.

530.Recueil de chants des Psaumes Chapitre 19 versets 2 à 3.

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sente comme vivant hors du temps. Mais, nous pauvres humains,restant noyés dans un espace temporel, qui nous colle à la peau,nous sommes contraints de regarder ce qui nous apparaît commeréel : une démarche expérimentale complète, inscrite dans notretemps.

Oui, il faut le dire avant d’aller plus loin : la science nous est pré-sentée comme un rêve inaccessible, tenu en main par des demi-dieux, forts en maths, capables de parler des langues inconnues,écrites au travers de symboles impénétrables.

Le problème, c’est que lorsqu’on accède à ce statut de demi-dieu,à force de travail, de diplômes et de temps, on se rend compte quecette fameuse science s’est en fait créée deux tout petits dieux : lehasard531 et l’infini532. Ces mots magiques expliquent au profanetout ce qu’il ne peut pas comprendre :

• la création du monde à partir de rien,• la création des vaches à partir de poissons qui se sont léché les écailles,• ce qui se passe au-delà du cercle de l’infini, c’est à dire au-delà de 15 milliards d’années-lumière de notre Terre,• etc…

Mais le problème, c’est que le même raisonnement scientifique,cartésien, pur et dur, nous démontre que ni le hasard, ni l’infinin’existent dans notre monde :

• notre monde est fini en temps et en espace,• le hasard n’existe pas, car tout procédé a une signature,• ces concepts ne servent qu’à avouer notre impuissance face à l’inconnu.

531.D’après le Larousse, hasard : de l'arabe al-zahr (jeu de dés), cause imprévisible et souvent personnifiée, attribuée à des évènements fortuits ou inexplicables.

532.D’après le Larousse, infini : qui est sans limites, se dit d'un ensemble qu'on peut mettre en bijection avec une de ses parties propres et du cardinal correspondant à cet ensemble.


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Nous allons donc développer des idées originales, confronter defaçon rigoureuse la réalité brute, les connaissances scientifiquesactuelles, la Parole de Dieu, afin de comprendre comment on peutêtre chrétien et scientifique, afin de réaliser que toute la scienceconduit à un Dieu qui s’est fait empaler sur une croix pour nos pé-chés533, afin de retrouver l’esprit qui animait les grands penseurscomme Pascal, Newton et même Descartes, le pape de la raisoncartésienne.

Il est en effet urgent de quitter ce 20° siècle athée, impie etviolent, pour enfin se poser les vraies questions. Toute l’histoirede l’humanité court vers une recherche divine véritable. La révo-lution française de 1789 avait à peine fini de dévisser les statuesornant nos églises, qu’elle mettait en œuvre un ersatz de religion,avec son culte de l’être suprême…, parodie de christianisme.

Lorsque nous arriverons au ciel, nous pourrons regarder les cas-settes vidéo de l’histoire de l’humanité. Sans doute y découvri-rons-nous un déluge universel, conforme à la Bible, sans doute ydécouvrirons-nous une extinction des dinosaures il y a 65 mil-lions d’années, ce qui leur aurait évité l’accès à l’arche de Noé,qui n’emmena que les animaux vivants à l’époque, donc pas tropgros. Et encore, nous verrons qu’il y avait malgré tout de la placepour ces petites et grosses poules534 de dinosaures...

Enfin même, si notre science actuelle n’arrive qu’à limiter le dé-luge à une inondation de la région du Proche-Orient actuel, il fautse souvenir de l’émotion universelle que provoque chacun des razde marée récents. Nous devons par conséquent faire preuve demodestie face aux limitations réelles de notre science. En tant quechrétien, je compare toujours ma science, à la science infinie duDieu vivant qui a écrit la Bible. Après de longues années de ré-flexion, d’étude et d’analyse, je ne trouve toujours pas la moindredécouverte scientifique, qui entamerait la valeur de la Bible. Aucontraire, mon Livre de chevet me ramène toujours à des valeursspirituelles fortes, comme la mention d’un déluge dans toutes les



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civilisations535, qui évoque avec force la colère de Dieu face auxagissements des hommes

Je pense sincèrement qu’il est inutile de crier «hou les cornes !»,à des millions de scientifiques aveuglés par une foi athée. Il estau contraire urgent de leur dire : ouvrez les yeux, Dieu vous ap-pelle, Il veut vous parler. L’histoire qu’Il vous conte au travers deSa Bible ne renversera pas vos théories. Au contraire, elle vouspermettra de les comprendre, de les canaliser. Cessons alors dedisserter sur une Terre créée il y a six mille ans, c’est peut-êtrevrai, sans doute faux. On n’était pas présent à cette fête. La véra-cité stricte de cet exposé biblique, ne doit surtout pas être mise enparallèle avec une quelconque démonstration de l’existence deDieu. En effet, c’est une rencontre personnelle avec un PapaDieu, que la Bible nous propose, une expérience unique, dontnous sommes acteurs. Elle est là, la preuve certaine de l’existenced’un Dieu vivant536, qu’aucune équation n’aurait jamais pu rem-placer537.

Il est là, le vrai combat : réconcilions-nous avec les scientifiques,afin de leur montrer que le seul vrai chemin est celui qu’emprun-tèrent Newton ou encore Pascal, qui disait : «je ne connais pas en-core très bien l’horloger, mais je fais le pari de Son existence».La démarche scientifique s’accorde parfaitement avec la dé-marche spirituelle.

Je ne peux pas oublier de citer, avant de finir cette introduction,une anecdote personnelle, car elle illustre la démarche scienti-fique d’analyse spirituelle, qui m’a guidé durant toute ma vie dechrétien et qu’on retrouve en trame de fond dans tout cet ouvrage.Lorsque j’ouvris une Bible, après avoir accepté Jésus-Christcomme Seigneur et sauveur de ma vie, je n’avais qu’une

535.Lire à ce sujet la note 147 à la page 65.536.Lire à ce sujet le récit de mon expérience personnelle de

découverte de la foi en Jésus-Christ au chapitre “Ma découverte de la foi en Jésus-Christ ressuscité” à la page 187.

537.Lire à ce sujet la démonstration de l’existence divine par l’apôtre Paul dans sa 1° Lettre aux corinthiens chapitre 15.


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intention : rechercher s’il n’y avait pas d’erreur. Je me mis doncà lire tout le texte avec intérêt, mais aussi inquiétude. Arrivé à sonterme, rien ne m’avait choqué, même si j’étais curieux de mieuxinterpréter le Livre de la Genèse.

Mais un jour, longtemps après avoir rouvert ma Bible, je décou-vris la différence de généalogie de Jésus-Christ entre les deuxÉvangiles de Luc et de Matthieu. Je courrais alors vers le pasteur,prêt à arracher les pages maudites, commençant déjà à chercherune explication humaine : Luc n’était pas apôtre, donc il étaitpeut être un imposteur… mon cerveau travaillait en continu,lorsque l’explication des deux généalogies, celle de Marie et cellede Joseph, m’apparurent. Ma démarche n’avait rien d’impie, jene reçus aucun reproche divin à son sujet. Si mon pasteur nem’avait pas rassuré, j’aurai fouillé les bibliothèques pour com-prendre. J’aurais percé le mystère, car avant tout, j’aimais Jésus-Christ, je savais que Lui, Il ne ment pas.

Qu’allons-nous donc découvrir dans cet ouvrage ? Nous y obser-verons pour commencer la création du monde depuis le scootercéleste divin, afin de comprendre ensuite l’utilité de cette mêmecréation. Puis nous aborderons deux notions importantes : dequelle matière dieu est-Il composé, quelle relation lie Dieu avecle temps ? Nous continuerons, en torpillant les calomnies rela-tives aux soi-disant erreurs contenues dans la Bible, avant d’exa-miner de plus près la vie des grands scientifiques qui ont faitl’histoire. Pour finir, nous relirons le mystère de la croix, pourcomprendre la démarche d’une rencontre avec notre Seigneur Jé-sus-Christ.

Si à l’issue de cette lecture, une Bible trône sur la table de chevetdu lecteur incrédule, alors j’aurai rempli ma mission, qui consisteà le mettre en communication avec notre Papa Dieu, à la manièred’un standardiste téléphonique. Si le lecteur enthousiaste estquand à lui, débarrassé de la brume instillée par les calomniateursscientistes, alors j’aurai réussi mon projet de le rassurer.

Commençons donc par revivre la création du monde, en montantsur la place arrière du scooter céleste, que notre Père céleste oc-

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cupa durant six jours.

L'Éternel Dieu créa l'homme et la femme à son image. Il les plaçadans le jardin d'Eden pour le cultiver. L'Éternel Dieu dit à Adam :tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance, du bien et dumal, sinon tu mourras.


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Bible Ou Science

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