Sommaire - Cie Voix Public Jacques le fataliste et... · ce dialogue un « festin énorme mais ......

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Sommaire

Le pitch

Le projet

La distribution

La genèse du projet p. 3

Le roman

L’auteur p. 4

A propos de l’adaptation p. 5

Note d’intention et de mise en scène p. 6

L’équipe artistique et technique p. 8

Logistique et technique

Les partenaires p. 11

Présentation de la Cie Voix Public p. 12

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Le pitch

Dans ce voyage vers nulle part, réjouissant questionnement d’un maître et de

son valet sur la l iberté individuel le, les spectateurs endossent le rôle

d’authent iques passagers. Compagnons de route taiseux mais cur ieux de cette

errance picaresque, i ls s’acheminent eux aussi vers nul le part, au gré de

l ’humeur du valet terr iblement bavard et de son maître virtuose dans l ’art de

faire parler.

Tout à la fois fable sociale et philosophique, le spectacle est avant tout,

l ’histoire d’un duo comme le théâtre nous en of fre constamment. Le choc des

posit ions sociales et des postures intel lectuel les des deux protagonistes font de

ce dialogue un « fest in énorme mais dél icat ».

Le projet

Création d’un spectacle déambulatoire, de cour et jardin, pour deux acteurs d’après le roman

Jacques le Fataliste et son Maître de Denis Diderot

La distribution

Adaptation théâtrale, mise en scène et direction d'acteurs Jean Jacques Minazio

Interprétation Philippe Auzizeau et Philippe Lecomte

Musique originale Jean-Louis Ruf

Scénographie, costumes, accessoires, lumières et régie générale Philippe Maurin

Chargé de production et de diffusion Laurent Nicolas

Production Compagnie Voix Public

La genèse du projet

Vingt cinq ans après un premier travail en commun sur ce texte, Philippe Lecomte et Jean

Jacques Minazio se retrouvent pour une reprise inédite. Jean Jacques Minazio a mis trois fois

en scène et chaque fois de manière différente, Jacques le Fataliste.

Cet aspect de persévérance dans ce mouvement de reprise de création s'explique tant par la

forme que par le contenu de l'œuvre. Diderot nous offre, d’une part un support rare et

réjouissant, d’autre part, un récit qui nous interpelle sur une interrogation existentielle

fondamentale ne pouvant laisser personne indifférent : l'homme est-il libre et peut-il infléchir son

destin ?

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Le roman

Deux personnages, un valet et son maître, chevauchent plus ou moins paisiblement sur des

routes. Leur destination est inconnue et elle le restera. La promenade est prétexte à deviser à

bâtons rompus : questions philosophiques, souvenirs intimes, anecdotes... Chemin faisant, ils

s'arrêtent dans la campagne ou dans des auberges. Au fil de leur voyage, ils rencontr ent

d'autres personnes qui, elles aussi, y vont de leurs récits. Et voilà que s'ouvrent de nouveaux

tiroirs, qui multiplient les niveaux temps et espace, les registres, et dans lesquels réalité et

fiction se confondent.

Enfin, par-dessus tout, un narrateur autonome et souverain ne cesse d'intervenir, proposant au

lecteur un étonnant pacte narratif. Avec Jacques Le Fataliste, Diderot nous livre un roman

nouveau par sa construction et innovant par son procédé.

L’auteur

Philosophe des Lumières, Denis Diderot a apporté son érudition débordante et ses qualités

novatrices dans de nombreux domaines. Il s’est illustré aussi bien dans le roman, le théâtre, la

critique que l’essai. Mais cet homme curieux et avide de connaissance est surtout resté dans la

postérité avec la formidable entreprise de l’Encyclopédie, sur laquelle il a travaillé sans relâche

pendant plus de 20 ans.

Avouant sans réserve un matérialisme athée – selon lui, le monde, la vie, la pensée

appartiennent à la matière et évoluent seuls, par une sensibilité universelle et sans aucune

intervention divine –, il avait la certitude que seul le savoir peut faire triompher la raison et ainsi

faire progresser le monde.

Un savoir qu’il est indispensable de diffuser à tous. C’est là le seul moyen de contrer

l’intolérance et de promouvoir la raison .

Ainsi, cet homme destiné à la prêtrise a emprunté une tout autre voie, guidé par sa soif de

savoir et ses convictions philosophiques. Cette voie a fait de lui l’un des plus grands

représentants des Lumières et son œuvre reste l’une des plus importantes de la littérature

française.

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A propos de l’adaptation

Adapter un roman pour le théâtre n'est généralement pas chose aisée. Diderot nous facilite

cependant la tâche. La lecture de Jacques le Fataliste laisse apparaître quatre motifs qu’il ne

cesse d’entrelacer : le voyage picaresque (en récit par le narrateur ou en dialogue maître

valet) ; le récit discontinu des amours de Jacques (en récit par Jacques et en dialogue avec le

maître) ; les digressions, histoires et autres récits (par le valet, le maître ou le narrateur) ; le

motif philosophique de la fatalité (par Jacques ou le narrateur) et celui esthétique de la

technique romanesque (commentaires du narrateur).

L’ensemble est déjà fortement théâtralisé par l’usage récurrent du dialogue.

L’utilisation entière de l’œuvre n’a jamais été dans mes intentions. Cela me semble du reste

impossible et notre propos ne se situe pas là : l’enjeu n’est pas de « résumer » Jacques le

Fataliste et son Maître , mais d’en rendre la force littéraire, le mouvement, la profusion.

Aussi, dès la première adaptation, construite il y a vingt-cinq ans pour la cage noire de la

scène, j’ai, d’emblée, privilégié la relation et les dialogues entre les deux personnages

principaux et c'est ainsi que s’est effectué un prem ier travail d’extraction et de montage autour

du récit des amours de Jacques. Puis ont été choisies et transformées en dialogues, les parties

de récits du maître et du valet autour de la thématique du destin.

En abordant cette reprise dans l’optique d’une mise en scène et en espace différente – un

déambulatoire en extérieurs et intérieurs, en diurne ou nocturne -, notre désir est d’aller vers

une adaptation qui puise plus largement dans la potentialité théâtrale du roman en veillant à en

saisir d’une part l’esprit, d’autre part l'essence du propos et celle des personnages éponymes.

Dans notre nouveau travail, deux questions se sont immédiatement posées. L’une concerne le

personnage du narrateur, l’autre le voyage vers nulle part. Deux éléments essentiels qu i

n’apparaissaient pas dans l’adaptation d’origine : le roman sera donc beaucoup plus présent. Le

dialogue maître valet sera enrichi de la trame du voyage picaresque et de certaines scènes ou

anecdotes retravaillées sur le plateau et transposées scéniquement. Enfin, à l’image du roman,

le narrateur aura le rôle d’un deus ex machina. Il ne sera pas personnifié par un comédien mais

créé à partir de toutes les inventions scéniques dont nous disposons pour faire de lui le

véritable maître du jeu, le moteur, le grand « manipulateur », invisible et cependant

constamment présent.

Jean Jacques Minazio

Crédits Photos : Nathalie Sternalski

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Note d’intention de mise en scène

Les partis pris de mise en scène découlent naturellement des choix de l’adaptation et de la

ligne philosophique du roman. Le thème du fatalisme, continuellement exposé dans le texte

résiste au temps et est universel par sa profondeur et sa puissance.

Les choix et les actions de Jacques influent sur le cours de sa vie et sur le déroulement de

l’histoire racontée. Son personnage est un fervent adepte du déterminisme : Jacques sait jouer

du double pouvoir de l’action et de la raison. En raisonnant, il appréhende son destin ; en

agissant il empêche le déroulement de certains événements ou actions.

Et la philosophie de ce valet nous renvoie à une image de l’homme beaucoup moins pessimiste

et défaitiste que celle issue du sens commun et donné aujourd’hui au fatalisme : Jacques ne

s’abandonne pas passivement et lâchement aux événements.

En cela nous croyons avec lui dans une idée de l’homme qui, même s’il ne contrôle pas tout,

peut influer sur son destin en s’appuyant sur sa compréhension et sa connaissance du

monde.

La question philosophique ne saurait nous faire oublier qu’il y a dans Jacques une gaieté

omniprésente, une irrésistible envie de vivre , des moments constants d’une grande drôlerie

dans l’histoire des aventures amoureuses du valet et dans le choc des positions sociales et des

postures intellectuelles des deux protagonistes.

Au-delà du dialogue maître et valet, les lignes de force de notre travail sont dans l’apparition en

jeu du voyage vers nulle part et son intemporalité ainsi que les interventions inopinées et

surprenantes du maître du jeu.

Déterminisme, espace et temps auront une place majeure et, à l’image des personnages, les

spectateurs en seront eux aussi des acteurs ou des marionnettes... Tout sera à vue, on verra le

voyage se dérouler et le public sera invité au processus. Nous essaierons de l’intégrer au

propos universel de l’œuvre qui nous renvoie à la question fondamentale : « sommes-nous

libres ? ». En cela le rôle du maître du jeu et ses interventions seront déterminants.

Le spectacle se conçoit notamment pour répondre à des

envies de décentralisation, programmation hors scène,

festivals de plein air ou de rue. Il pourra donc être joué

partout, en extérieur avec des intérieurs possibles, dans tout

lieu atypique et de caractère. L’enjeu est de transformer les

espaces de jeu en autant de lieux du voyage picaresque afin

de créer une œuvre théâtrale respectueuse du roman mais

trouvant naturellement toute sa puissance, sa liberté et son

originalité sur le terrain de jeu.

La scénographie, minimaliste , épurée, légère – quelques volumes

et accessoires polyvalents - prendra en compte les espaces

existants et s'inscrira dans les configurations de chaque lieu

d'accueil. Ce faisant elle créera des espaces dynamiques aux

configurations multiples où le spectateur pourra projeter son propre

imaginaire.

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Les costumes, les accessoires, les musiques participeront à une ambiance à la fois classique,

moderne et futuriste. Ce choix d’univers permet de ne pas figer l’histoire dans une époque

donnée.

Tout à la fois « festin barbare mais délicat », fable sociale et philosophique, voyage picaresque

et allégorie métaphysique, ce texte est aussi et avant tout l’histoire de deux hommes comme

le théâtre nous en offre constamment. Deux hommes, un duo, un coup le. A l’image de Pozzo et

Lucky, de Dom Juan et Sganarelle, de Puntila et Matti, du Clown blanc et l’Auguste. Nous ne

nous priverons pas de nous inspirer sans retenue de ces duos immuables pour donner chair à

nos créatures.

Hors dialogues directement transposés, nous ferons confiance à l’improvisation et à l’écriture

au plateau et ouvrirons notre champ de liberté dans la création des étapes du parcours et de

petites scènes de transition. Les mots resteront essentiellement ceu x de Diderot, mais ils

pourront être aussi ceux des acteurs…

Désormais, nos deux routards sont sur le chemin de leur destin dans un univers où la

place du spectateur, la mise en espace, la déambulation, l’importance donnée au temps –

fictif ou réel, raconté ou vécu – sont autant d’éléments actuels qui nous poussent à

revisiter le roman avec l'intention d’être « neufs » sur le texte, de dépasser la simple mise

en dialogues et de surprendre face aux attendus pour donner au public une

représentation dans le plaisir du jeu en commun et en accord avec notre temps.

Jean Jacques Minazio

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L’équipe artistique et technique

Jean Jacques Minazio – Adaptation, mise en scène et direction d’acteurs

Metteur en scène, directeur d’acteur, comédien et auteur, Jean Jacques Minazio

poursuit une voie éc lect ique dans le théâtre sous toutes ses formes et le c irque de

créat ion. Porté par l ’ idée que le théâtre est avant tout un art isanat et un travai l de

troupe, que le processus de créat ion est int imement l ié au travai l de l ’ac teur, i l d ispose

aujourd’hui d’un parcours expér imenté et éc la iré dans le spectac le v ivant.

Ces quinze dernières années , i l a partagé de nombreuses aventures ar t is t iques en

région PACA avec le compositeur et musicien David Amar, les scénographes André

Ghig l ione et Phi l ippe Maur in, le peintre Dominique Landucci , la chorégraphe

Emmanuel le Pepin, les metteurs en scène et interprètes Frédér ic de Goldf iem ,

Jonathan Gensburger , Jacques Laurent , Régis Braun , Patr ick Tr idon , Pierre Bla in , Tom

Garc ia, Sabine Venaruzzo. I l a également part ic ipé, comme metteur en scène ou

comédien, à d if férentes product ions du Théâtre Nat ional de Nice .

Au Centre Régional des Arts du Cirque en PACA , i l est metteur en p is te , formateur

au jeu et à la mise en scène a ins i qu’ accompagnateur art is t ique auprès des jeunes

c ircassiens en format ion profess ionnel le art is t ique.

Tout en poursuivant ses compagnonnages, i l a recentré son t ravai l personnel en créant

la compagnie de spectac les v ivants l ’Attraction . Dans la concept ion de pet i tes formes

et de créat ions hors normes imaginées à par t ir de nouveaux espaces de jeu et du

métissage des ar ts du spectac le, i l af f i rme une démarche ar t is t ique à la poét ique

s ingul ière.

Ses créations ces dernières années avec sa compagnie L’Attraction

2015 / Sleeping point d’après Shakespeare et Avron – coproduct ion Théâtre des

Grands Chemins. 2014 / Musée poétique – Cocteaux Déambulato ire muséal

p lur id isc ip l inaire – Musée Cocteau – Menton. Pepe Carvalho d’après la sér ie de

Manuel Vázquez Montalbán . 2012 / Pan con tomate - Une petite plaisanterie

culturelle - L’assassin c’est l ’auteur d’après la sér ie Pepe Carvalho de Manuel

Vázquez Montalbán . La tr ibu – nouvel le col lec t ion , spectac le v isuel plur id iscip l inaire

déambulato ire. Vi l le de Mandel ieu . 2010 / Cocktai l Boulgakov d’après Mikhaï l

Boulgakov. Farce fantast ique pour scènes et s i tes patr imoniaux.

On peut actuel lement le voir sur scène

dans Sleeping point d’après Shakespeare et Phil ippe Avron – L’At tract ion compagnie

- Théâtre des Grands Chemins.

Ses mises en scène actuellement à l ’aff iche ou en tournée

L’Opéra de la Lune de Jacques Préver t , conte opéra rock - Compagnie Une Pet i te Voix

m’a Di t . La Folle Al lure , c i rque des routes - Compagnie La Fol le Al lure. hEchos ,

cirque de créat ion - Compagnie El Tercer Ojo. Les quatre barbu(e)s , quatuor vocal à

rebrousse-poi l - Compagnie Une Peti te Voix m’a Di t .

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Philippe Auzizeau – Interprétation

Après une formation au Cours Simon à Paris, il devient comédien au début des années 90. Curieux et perfectionniste, il ne cesse de se former pour approfondir ses techniques théâtrales. Lors de ses nombreux stages, il côtoie notamment B. Salant, P. Weaver, E. Jaroszewicz, A. Del Perugia, M. Gonzales, P. Genty et M. Underwood. Ses expériences professionnelles sont empruntes d’une démarche à la fois dans le jeu d’acteur et le mouvement, notamment auprès de M. E. Wachter avec qui il pratique la danse contemporaine dans un spectacle sur le monde du travail en 2002. En 2008, il incarne Pinocchio avec le Théâtre de l’Oiseau d’Or à Rennes. En 2009, il rejoint la Compagnie Voix Public en intégrant le spectacle Le merveilleux voyage de Nils Holgersson. Aboutissant ensuite une longue réflexion autour de l’écriture de théâtre, en 2011, il monte sur scène pour défendre « Assise », son premier texte. Il écrit ensuite deux autres textes : Blanc comme neige et Le balayeur du tapis rouge. Tricolore, son quatrième texte, est en cours d'écriture. Il est également comédien sur le spectacle jeune public créé en 2011 et mis en scène par Philippe Lecomte, La jeune fille, le diable et le moulin d’Olivier Py. En 2012, il est assistant à la mise en scène de la création coproduite par le Théâtre National de Nice, Le marin de Fernando Pessoa. Depuis, ses pas l'auront mené vers le cinéma où il joue dans deux films du réalisateur algérien Ahmed Rachedi : Colonel Lotfi et Les sept remparts de la citadelle. Diplômé d'enseignement du théâtre depuis 2010, il intervient pour les ateliers théâtre enfants et adultes du Forum Jacques Prévert à Carros. Il collabore pour de multiples activités périscolaires dans les écoles et collèges de Nice et sa région.

Philippe Lecomte – Interprétation

Metteur en scène, comédien et formateur, le parcours de Philippe Lecomte est fait de

rencontres artistiques diverses, tant dans la création que tout au long de sa formation dans les domaines

du théâtre, de la danse, du cirque, de la chanson et de l’opéra. Un « touche à tout » que la passion du

théâtre amènera à fonder la Compagnie Voix Public qu’il dirige depuis 1993.

Il met en scène Une Famille Ordinaire de José Pliya en 2006, l’opéra Les Pêcheurs de Perle de Bizet

pour la manifestation Opus Opéra en 2009, La Jeune Fille, le Diable et le Moulin d’Olivier Py en 2011, Le

Marin de Fernando Pessoa en coproduction avec le Théâtre National de Nice en 2012 et Aséta de

Catherine Anne en 2014.

Il est comédien sur la plupart des spectacles de la compagnie et joue actuellement dans : Le merveilleux

voyage de Nils Holgersson adapté par Claude Boué d’après le roman de Selma Lagerlöf, La jeune fille,

le diable et le moulin d’Olivier Py, la lecture-spectacle La Grande Guerre, un face à face remarquable :

Maurice Genevoix, le français, Ernst Jünger, l’allemand conçue par Philippe Auzizeau et Mon p’tit

caillou délivre une étoile écrit et mis en scène par Stéphan Ramirez.

Il est formateur en théâtre, théâtre-forum, lecture à voix haute et prise de parole en public. Il intervient en

milieu scolaire (écoles, collèges et lycées) et auprès du Centre National de la Fonction Publique et

Territoriale de Saint-Laurent-du-Var.

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Jean-Louis Ruf – Musique originale

Jean-Louis Ruf est reconnu comme un des spécialistes du mandoloncelle, le cello de la mandoline. Il en joue notamment dans les groupes Melonious Quartet, Dona Bela, Pau i Treva et se produit aussi en solo. Depuis ses débuts professionnels en 1988, Jean-Louis Ruf a toujours été un agitateur musical. Que ce soit avec Melonious Quartet et Patrick Vaillant, avec qui il fonde le Front de Libération de la Mandoline, avec Renat Sette, Maurizio Martinotti, Jordi Fabregas, Kepa Junkera, Manu Théron, Nando Citarella, Bijan Chemirani, Riccardo Tesi, Daniel Malavergne, Serge Pesce, Vincent Beer-Demander, Fabio Gallucci, Prova d'Orchestra ou Nux Vomica, il cherche en permanence à mélanger les influences qui l'ont construit, tout en se situant dans l'espace culturel occitan et méditerranéen. En 2016, il fonde le groupe Roccassera Quartet qui joue ses compositions, avec Frédéric Viale, Sergio Caputo et Pascal Reva. Issu du rock et du jazz, après des études classiques, il évolue dans le champ des nouvelles musiques traditionnelles. A son actif, de nombreux concerts et festivals dans toute la France, en Italie, Espagne, Suisse, Finlande, Belgique, Estonie, au Brésil et au Sénégal. Il compose et joue également pour le théâtre avec les compagnies La Saeta, Le Théâtre de Lumière, BAL d’Arts Légers, et dernièrement avec Irina Brook, Directrice du Théâtre National de Nice, pour le spectacle Terre Noire réunissant notamment Romane Bohringer et Hippolyte Girardot.

Philippe Maurin – Scénographie, costumes, accessoires, lumières et régie générale

En 1988, Philippe Maurin obtient son diplôme de la Villa Arson (Ecole Nationale Supérieure d’Art de Nice).

Il fonde la Compagnie Parenthèse sur Nice et plus tard Le Mobilium sur Marseille, en tant que

scénographe et metteur en scène.

Il devient Assistant à la mise en scène de Philippe Foulquié au Théâtre Massalia, Régisseur Général du

festival L’Autre Émoi avec la Compagnie du Grain de Sable, Régisseur d’Accueil de la Compagnie

Ilotopie, Constructeur et manipulateur de marionnettes pour la Compagnie Arketal, Créateur lumière pour

la Compagnie La Saeta mais travaille également avec de nombreuses autres structures dont Artonik, la

Compagnie Divine Quincaillerie, la Compagnie Voix Public, la Compagnie l’Attraction…

En 2005, il devient membre actif du collectif de L'entre-pont, à la Halle Spada à Nice. Depuis 2007, il

collabore à l'installation d'art numérique Tout Azimuth (Cie Diva/Le Hublot) et devient réalisateur et

monteur vidéo pour des événements multimédia dans l'espace public.

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Logistique et technique

Durée : 2h00. Tout public à partir de 10 ans. Séances scolaires possibles. Espaces de jeu

souhaités : sites historiques, sites rares, friches industrielles, domaines viticoles ... Extérieurs et

intérieurs. Jauge en fonction des lieux d'accueil : 100 à 200 personnes. En nocturne, besoin

électrique 32A triphasé. Personnel : 2 comédiens, 1 metteur en scène, 1 régisseur.

Un repérage des lieux par le metteur en scène est indispensable .

Répétitions sur les lieux : 2 services de 4h quelques jours avant la représentation ou le jour

même.

Montage technique lumière (uniquement pour les représentations nocturnes) : entre ½ service

et 1 service (variable si pré-montage et en fonction des lieux).

Démontage : 1h00 (variable selon les installations et les lieux).

Les partenaires

Soutiens et accueils en résidence

Forum Jacques Prévert à Carros (06)

Compagnie Noetika à la Pacaudière (42)

Ville de Valbonne Sophia-Antipolis (06)

En partenariat avec la compagnie L’Attraction

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