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SOMMAIRE

1. Les consultants ont tendance à sous-estimer leur tarif

2. Structurer son offre de service et bien facturer

3. Et si vous facturiez autrement ?

4. Six règles pour construire sa grille de tarifs

5. Vendre son savoir-faire de consultant

6. Convaincre son prospect que l’on est expert.

7. « Trop cher, votre tarif est trop élevé ! »

8. Le portage salarial expliqué en 4 points

9. Crédits et auteurs

10. Les agences RH Solutions en France

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Edito

Pourquoi un Guide sur l’offre de service et

la négociation ?

…Parce qu’aujourd’hui, les INDÉPENDANTS ont parfois tendance à sous-estimer leurs

tarifs et ne se préparent pas toujours à la négociation !

La négociation est une étape cruciale ; en effet, elle conditionne les modalités de déroulement

de la mission et notamment le niveau de revenu.

Souvent, nous nous plaçons dans une relation fournisseur-acheteur qui

conduit inexorablement à mettre la pression sur les prix (son fameux

TJM, Taux Journalier Moyen, bien connu des informaticiens notamment).

Or, tout l’enjeu consiste à déplacer la négociation vers un échange

partenarial. Mais cela n’est pas si facile à réaliser car nous devons éviter

les pièges les plus fréquents : le manque de préparation, une offre pas

assez structurée et une mauvaise appréciation de la relation de force.

Nous avons créé ce guide afin de vous montrer comment aborder chaque étape, depuis la

construction de son offre, jusqu’à la proposition finale. Nous avons pour cela interrogé nos

experts – qui sont aussi vos conseillers en agence- et demandé un retour d’expérience de la

part de nos consultants portés.

Voici le résultat ! Et en plus d’une bonne lecture, nous vous souhaitons une « bonne

négo ! ».

Vincent Remazeilles,

Directeur et fondateur RH Solutions

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Christine Bellin, RH-Solutions Poitou Charentes

1 - Les consultants ont tendance à sous-

estimer leur tarif

Pour les professionnels qui démarrent leur activité de conseil en portage

salarial, la question du tarif suscite beaucoup d’interrogations. Partagez-

vous ce constat ?

C.B. : Oui, c’est une question centrale, qui revient dans tous les entretiens.

Pas facile de dire combien on vaut sur le marché lorsqu’on a toujours

raisonné par rapport à une grille salariale. Ce qui est frappant, c’est que

beaucoup de consultants ont tendance à sous-estimer leur tarif au départ.

Pour eux, facturer une journée de conseil 800 ou 1000 €, cela paraît

excessif. Ils s’étonnent qu’une entreprise puisse rémunérer un consultant

sur cette base-là. C’est pourtant dans la moyenne du marché.

En réalité, ils oublient que ce tarif inclut un travail de préparation de la mission en amont et

un suivi à-posteriori, le service « après-vente » en quelque sorte. Lorsqu’on facture une journée

d’intervention, cela représente bien plus que 8 heures de travail effectives.

Comparé au salaire que pouvait percevoir le consultant avant, 800€ ou

1000€ par jour, c’est tout de même beaucoup…

C.B. : Tout est relatif. D’abord, il faut rappeler que l’activité de consultant indépendant est par

nature volatile. Sauf à décrocher une mission de longue durée à plein temps, on ne facture

pas toujours 20 jours par mois, 12 mois par an. Il faut donc rapporter ce tarif à une moyenne

annuelle de jours de facturation, par exemple 100 ou 120 jours. Ce qui change déjà bien les

choses.

Ensuite, il faut raisonner de manière globale : ce qu’offre le consultant à son client va bien au-

delà de son expertise proprement dite, c’est aussi :

• de la disponibilité,

• de la flexibilité,

• un regard extérieur et objectif,

• une capacité à impulser le changement.

...Autant d’atouts que l’on a parfois tendance à oublier, mais qui ont eux aussi leur prix.

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Quel conseil donnez-vous aux consultants que vous rencontrez en matière

de tarif ?

C.B. : D’abord, il faut éviter la tentation du dumping. A la limite, on

peut le faire pour décrocher une première mission, mais très vite il faut

se mettre en cohérence avec les prix du marché.

C’est une question de crédibilité. Autre conseil de bon sens, bien sûr,

lorsqu’on fixe son tarif : il faut tenir compte du facteur métier et de

l’expérience. Un consultant senior en fusions et acquisitions se paie

bien plus qu’un formateur junior en anglais.

Il faut aussi intégrer le contexte local. Les prix sont plus élevés à Paris qu’en province.

Enfin, il ne faut pas s’arrêter à un tarif unique, mais moduler sa grille en fonction de la durée

de la mission, ou des besoins spécifiques du client. Une intervention ponctuelle d’une ou deux

journées ne se facture pas au même tarif qu’une mission d’un mois à plein temps.

En résumé : prenez en compte vos besoins

Faites en sorte que votre tarif soit compatible avec vos attentes en terme de rémunération.

Un bon moyen de s’assurer de la viabilité de votre tarif est d’estimer, en étant réaliste, le

nombre de jours que vous allez travailler chaque mois et de le mettre en balance avec le tarif

que vous venez de définir.

Si vous escomptez 10 jours de mission chaque mois, et que votre tarif est de 490 euros par

jour, vous pourrez tabler environ sur un salaire net de 2350 euros, sans inclure dans cet

exemple les frais de mission qui peuvent vous être remboursés. A vous de voir si cette

rémunération vous convient. Si c’est le cas, vous êtes fin prêt.

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Muriel ANCEL RH Solutions Strasbourg (67)

2 - Structurer son offre de service de

consultant et bien facturer

Pour un consultant dans le conseil, réussir à bien présenter son offre de

service, c’est savoir la « packager ». Il faut bien sûr s’appuyer sur une

expertise pointue, mais cela ne suffit pas.

Il faut que le client voit une offre claire, structurée, qui lui apporte de la

valeur ajoutée, au-delà des références, des connaissances et du CV du

consultant. Un travail de réflexion est toujours utile, avant même de

commencer la prospection.

Faire dans le concret

Inutile de mettre en avant votre spécialité, votre formation, si vous ne dites pas que vous

amenez une solution précise à un problème. La définition de votre offre, c’est une réponse

à un besoin. Et pour ne pas vous limiter à un seul domaine d’intervention, vous devez décliner

votre offre.

M.A. : Dans le domaine des Ressources Humaines que je connais bien, un expert en droit

du travail a intérêt à proposer un service tel que «clarifier les contrats de sous-traitance» … et

implicitement éviter les prêts de main-d’œuvre illicite. Il répond ainsi à une vraie problématique

à laquelle font face les services informatiques ; pour un Directeur Informatique ou un DRH ce

service a du sens.

Un consultant RH doit aussi envisager de se positionner -s’il en a l’expertise- sur « la mise en

place du plan senior ». Un vrai sujet qui peut rapidement devenir une problématique pour les

PME !

Vous êtes traducteur ? Plutôt que de mettre en avant vos diplômes, indiquez que vous

traduisez « en 48 heures des documentations techniques en anglais ».

Dans le domaine internet, plutôt que de parler uniquement des technologies de « responsive

design », dites que vous développez des « solutions multi écran pour tablettes et

Smartphones» ou que favorisez « la mobilité des collaborateurs sur le terrain via des

applications métiers.

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Un manager de transition devra également valoriser sa capacité à « mettre en place un chaîne

de production agro-alimentaire à l’étranger » ou « réorganiser un service Achat de Groupe

industriel.

Conclusion : il y a une vraie valeur à faire ressortir son côté opérationnel, sa capacité

d’intervention ; c’est cela qui attire l’œil et permet de se démarquer de la concurrence.

Quels sont vos modalités d’intervention ?

La question est centrale car elle va impacter votre organisation.

Bon nombre de clients oublient ce point en pensant que le

consultant connait leur mode habituel de fonctionnement. C’est

donc au consultant de cerner le besoin.

Est-ce que votre client souhaite :

• vous mobiliser à plein temps,

• vous faire intervenir dans ses locaux,

• vous laisser vous organiser depuis votre bureau et travailler

via Skype…

M.A. : De façon générale, vous devez définir vos prestations à l’heure, à la journée, au mois.

Je conseille également de prévoir un système de forfait récurrent, comme un abonnement.

Enfin, il faut anticiper votre prix de déplacement -est- il inclus ou non dans le forfait ?- et prévoir

les prix hors forfait par les déplacements supplémentaires. Intervenir sur site chaque semaine

ou 1 fois par mois ce n’est pas pareil.

Se rendre à Strasbourg, Metz, Colmar ou Mulhouse, cela à un coût différent. Tous ces

éléments doivent être pensés à l’avance pour éviter de se retrouver « coincé » face au client

et mettre à mal sa crédibilité … et sa rentabilité !

Une fois posé sur papier, à vous de proposer les « modalités » d’intervention dans votre offre,

en amont de l’entretien commercial.

La facturation, les délais, les livrables

Encore une fois, la relation avec le client sera transparente si votre offre est claire et sans zone

d’ombre. Les points de friction viennent des non-dits, des sujets soi-disant implicites.

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A nouveau, faites une check-list :

Quelle est votre facturation ? Convention de formation, contrat de portage salarial, honoraires…,

Quels sont vos délais de paiement et le montant de la précommande (20%, 30, 40%…)

Comment sont intégrés les frais de missions (payé en direct, refacturés),

Quels sont les délais d’exécution, les étapes intermédiaires déclenchant des facturations sont-elles identifiées, quels sont les attendus, les livrables (documentation, synthèse, tableau de bord)…

M.A. : Pour conclure, plus ces sujets seront définis par vos soins en amont, plus une éventuelle

négociation ultérieure sera simple à mener …et le déroulement de la mission facilitée.

Structurer son offre c’est finalement la rendre compréhensible pour tous ».

3 - Et si vous facturiez autrement ?

La question peut sembler anodine et pourtant, que vous soyez Consultant décisionnel,

Consultant informatique, en Ressources humaines, ou Formateur, votre mode de facturation

est un point essentiel de votre force commerciale.

Au croisement de votre façon de travailler et des résultats attendus par le client, c'est la pièce

angulaire de vos prestations.

Votre mode de facturation peut s’avérer être un argument commercial fort, alors prenez le

temps de faire le tour des différentes sortes de facturation possible et n’hésitez pas à demander

à des confrères leur propre fonctionnement…

1. La facturation au forfait ou au projet

La facturation au forfait ne précise pas le temps passé ni vos méthodes de travail. Elle est

possible lorsque l’objectif de la mission est quantifiable et utilisée en général pour un rapport,

un audit, une étude...

Elle n’est pas forcément rentable pour le consultant qui peut passer beaucoup plus de temps

que prévu sur le dossier mais est plutôt rassurante pour le client qui n’a pas de mauvaise

surprise.

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2. La facturation par abonnement

Dérivée du premier mode de facturation, cette formulation est idéale

pour les interventions en temps partagé ou techniques, plusieurs fois

par an. Elle est plutôt adaptée dans ce cas aux interventions

rapides et faciles à identifier : maintenance, entretiens, etc.

Avec ce mode opératoire également, le client connaît le montant qu’il

va débourser et cela peut contribuer à le rassurer.

3. La facturation au temps passé

Le mode de facturation au temps passé est nécessaire si votre prestation comporte un

accompagnement ou de la formation et que vous ne pouvez évaluer le volume de travail en

amont. Facture à la journée ou au taux horaire, il est indispensable de tenir à jour des

justificatifs des temps passés dans tous les cas, ce qui peut s’avérer fastidieux pour vous. Ce

type de facturation demande une grande confiance de la part du client et s’applique le plus

souvent lorsque l’expert est bien connu ou a déjà travaillé avec le client.

4. Facturation à la performance ou aux résultats

Cette approche comporte des risques certains mais elle s’avère être un argument commercial

de poids… En effet, vous garantissez les résultats de la mission en vous basant sur des

indicateurs identifiés dès la signature du contrat.

Très utilisée par les consultants qui œuvrent dans l’optimisation des coûts, ce procédé gagne

désormais les domaines de la communication et du marketing, notamment lors de la

création de campagnes publicitaires ou d’acquisition de clients. Plus efficace pour le client, la

prestation est aussi facturée plus cher et peut donc s’avérer très lucrative pour le consultant

sûr de ses méthodes.

5. Facturation intégrant la valeur générée

Ce mode de facturation est sans doute le plus difficile à mettre en place pour un consultant car

il nécessite une estimation ambitieuse de la valeur de votre travail.

Elle consiste à ajuster ses tarifs en fonction des bénéfices que vous apportez à l’entreprise.

De ce fait, elle n’est possible qu’en cas de solide expérience métier du consultant.

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Sylvain Tritant, RH Solutions Ain et 2 Savoie

4 - Six règles pour construire sa grille de

tarifs et la défendre

Comment fixer ses tarifs de consultant en portage salarial et s'y tenir face à un prospect ?

Voici les six étapes clés pour répondre à cette question :

1 - L'analyse de la concurrence

Il est impératif d'analyser les tarifs du marché pour vous positionner.

L'idéal est de vous aligner sur la concurrence, en intégrant le coût

global de vos actions commerciales.

Même au début de votre activité, ne vous bradez pas ! Un positionnement tarifaire trop bas

vous obligera à compenser par le volume... or, vos journées ne durent que 24 heures ! Ne

vous mettez pas en difficulté dès le départ. Si vous souhaitez malgré tout vous positionner

légèrement en-deçà, donnez un sens à votre démarche en annonçant qu'il s'agit d'un prix de

lancement.

=> La solution : augmentez vos tarifs petit à petit.

2 - L'analyse de la demande

Le prix n'est pas obligatoirement l'élément déterminant dans le choix d'un prospect. Il est sans

doute prêt à choisir un prestataire légèrement plus cher, si c'est celui-ci qui lui procure la

«prestation maximum».

=> La solution : réalisez une étude sur le prix psychologique accepté pour cette prestation.

Deux questions à poser :

« En-dessous de quel prix jugeriez-vous que la prestation est de piètre qualité ? »,

« Au-dessus de quel prix cette prestation serait-elle trop chère? ».

3 - L'analyse du coût de revient

Selon la nature de votre activité, le paramètre du coût de revient peut primer dans la définition

de votre grille tarifaire. Prenez en compte les coûts fixes liés à l'achat de marchandises ou de

matériel.

=> La solution : établissez un compte de résultat prévisionnel.

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4 - Justifier ses tarifs face à un client

N'annoncez jamais un tarif sans connaître les besoins précis de

votre prospect. Vous partez d'une base tarifaire, mais qui évolue en

fonction des paramètres de la collaboration.

Suggérez au prospect de voir ensemble ce que la prestation va lui

apporter. S'il vous compare à un concurrent moins cher, mettez en

avant votre « plus concurrentiel », qui justifie cette différence.

N'annoncez le prix qu'en dernier, car il y a un moment dans une

négociation où le désir d'acheter l'emporte sur la résistance à la dépense.

=> La solution : préparez un argumentaire solide.

5- Savoir éviter de ne parler que de tarif

Lors de la négociation, ne vous laissez jamais enfermer sur le terrain du prix. Restreindre la

discussion à cet élément reviendrait à faire abstraction des multiples paramètres de votre

prestation qui ne sont pas quantifiables :

votre compréhension de la problématique (mettez l’accent sur une mission similaire que vous avez déjà réalisée).

la qualité de votre travail (si vous avez des clients connus, faites-en état).

votre disponibilité (annoncez la date à laquelle vous pouvez rentrer en production).

6- Accepter les compromis

Pas évident de maintenir son prix face à un prospect qui conditionne son accord à une grosse

remise... Vous pouvez :

céder en négociant une remise plus acceptable pour vous (attention : céder sur une remise très importante peut faire douter de la qualité de votre prestation).

refuser si le compromis est impossible.

=> La solution : fixez-vous un prix plancher en-dessous duquel vous ne descendrez pas.

…et demandez toujours une contrepartie comme :

un acompte plus conséquent

des moyens supplémentaires

une mission connexe.

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Emmanuel RIBET, RH Solutions Hauts-de-Seine

5 - Vendre son savoir-faire de consultant

« Le savoir-faire, c'est bien, mais le faire-savoir prime ».

Emmanuel Ribet est directeur de RH Solutions à la Défense (92). Il

conseille et forme son réseau de consultants grâce à une expérience

de plus de 20 ans à des fonctions de management, projets et

commerciales : «Savoir prendre un rendez-vous avec la bonne

personne, bâtir un argumentaire, négocier ses tarifs : des bases

commerciales indispensables », rappelle-t-il.

«Le savoir-faire, c'est bien, mais le faire-savoir prime», assène-t-il.

«Les portés doivent tous faire face à la même problématique : pour pouvoir vivre de leur métier,

ils doivent savoir se vendre.». Pas forcément évident.

«Prenons l'exemple d'un ingénieur : il a l'expertise, mais pas obligatoirement la fibre

commerciale. Bien sûr, il y a des exceptions : Dassault, Citroën, étaient de grands ingénieurs

doublés de formidables commerciaux... Mais ils restent des cas rares.»

Les «portés» ont souvent même une certaine aversion à se voir comme un

« produit à vendre ».

Pour lever ce frein, Emmanuel Ribet adopte une démarche simple : «Nous leur faisons intégrer

que ce n'est pas eux, leur personne propre, qu'ils vendent, mais bien leur expertise à travers

leurs prestations.».

Le niveau d'implication ne simplifie pas non plus les choses : si vous vendez un produit fabriqué

par X, vous n'aurez pas de difficulté à baisser de 30% votre tarif ; alors que si vous vendez

votre propre produit (ici, votre prestation), vous aurez du mal à accepter de négocier à la baisse

car vous savez tout ce qu'il y a derrière, en terme de travail notamment.». Les formations

permettent de prendre ce recul, nécessaire.

Le secret d’un bon commercial

«Travailler. Ne pas se décourager, se fixer des objectifs chiffrés. Et surtout, assurer le suivi:

ne pas oublier un rappel demandé, rappeler jusqu'à réussir à avoir son interlocuteur... c'est

primordial.».

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Bien que commercial aguerri, il l'avoue lui-même : « Je passe parfois dix à quinze coups de

téléphone pour réussir à joindre un interlocuteur ».

Le secret tient en une phrase : appliquer dans le suivi commercial la même rigueur dont on

fait preuve dans son métier. Et surtout, il faut garder à l'esprit qu'il s'agit d'un travail permanent

: il faut anticiper, ne pas attendre la fin d'une mission pour démarrer la prospection de la

prochaine.

« Il est essentiel de mener de front son activité et sa prospection. Quand on est indépendant,

on est à la fois son directeur commercial, son directeur marketing, sa secrétaire... Il faut savoir

tout assurer en même temps. ».

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Denis RAYNAL, RH Solutions Paris (75)

6 - Convaincre son prospect que l’on est

expert et savoir conclure

Directeur de RH Solutions Paris, Denis Raynal est lui-même un

expert des activités de top management -Sales Manager, General

Manager- grâce à plus de 20 ans sur les zones EMEA et Amérique

Latine.

Il est conscient de l’importance que revêt l’expertise d’un consultant,

aux yeux du client : « c’est la base du succès : arriver à convaincre

son prospect que l’on est expert. Pour cela, inutile d’étaler ses

diplômes, ou de dérouler la liste des postes que l’on a exercés, s’ils n’ont pas un rapport

direct avec le sujet concerné. Ce qui compte, c’est le présent.

Montrer que l’on connait son métier, ses codes, ses techniques, ses méthodes. Que l’on

possède les clés pour comprendre une problématique donnée et y apporter des solutions. »

Et pour cela, Denis Raynal conseille l’écoute : « écouter est essentiel puis, progressivement

questionner, investiguer, de manière à pouvoir établir une recommandation claire et

convaincante. Sachant que c’est sur la pertinence de ce document que le client juge le

consultant. »

Etre expert dans son domaine, c’est indispensable…

…mais pas suffisant, encore faut-il arriver à se vendre ! Dans le conseil, la concurrence est

rude et la cooptation compte beaucoup. D’où l’importance de se faire recommander, à fortiori

au démarrage de l’activité.

Toutes les pistes sont bonnes : anciens clients, fournisseurs, amis, famille… Chose

importante, il ne faut pas oublier de renvoyez l’ascenseur au passage. Sinon, ça ne marche

qu’une fois.

Attention aussi à ne pas griller les étapes. Il faut solliciter les prescripteurs potentiels une

fois que l’on est fin prêt, pas avant. Beaucoup de cadres en cours de reconversion se grillent

d’entrée de jeu parce que leur offre de conseil est inaboutie.

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L’aspect relationnel

Le conseil n’est pas qu’une affaire d’expertise. C’est aussi une question de personnes. Si vous

n’arrivez pas à susciter une relation de confiance avec votre prospect, il y a peu de chance

qu’il fasse affaire avec vous.

Tout ce qui peut concourir à établir un climat positif est bon à prendre : Si vous avez un point

en commun (formation, parcours professionnel), faites en état.

Soignez aussi votre attitude - la fameuse communication non verbale – en adoptant un

comportement ouvert. Faites preuve d’empathie, respectez le temps de parole de votre

interlocuteur. Ces petits détails vous permettront de marquer des points précieux.

Utiliser les techniques des pros

Rompu à l’exercice des négociations difficiles, Denis Raynal souligne

l’importance de connaitre et d’utiliser les techniques des pros de la

négociation :

« Pas question d’arriver les mains vides face à un client, sous peine

d’aller au casse-pipe. Alors préparez votre négociation avec les

techniques des meilleurs commerciaux. Et pour commencer, sachez qu’il faut toujours arriver

bien préparé, pour être en position de force… »

Une négociation, ça se prépare dès le rendez-vous fixé. Préparez donc des arguments solides,

basés sur des éléments concrets, chiffrés, factuels et démontrables.

Ensuite, définissez vos objectifs, par ordre de priorité : facturer un prix donné, obtenir des

moyens supplémentaires, tirer sur les délai...

Déterminez aussi la liste des concessions que vous êtes prêt à faire et les points sur lesquels

vous devrez au contraire rester intransigeant.

Fixez-vous une limite basse (une sorte de point de rupture), que vous vous interdirez de

franchir, sous peine d’être à coup sûr perdant.

Pour finir, sachez que pour aborder la négociation proprement dite dans les meilleures

conditions, arrivez frais et dispos le jour J. Si le stress vous taraude, ne soyez pas sur la

défensive. Gardez un comportement ouvert et positif.

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Négociez à votre avantage

Pour prendre l’avantage, Denis Raynal conseille enfin de tenter de décrypter le jeu du vis-à-vis, comme au poker. « Pour cela, laissez le parler, posez lui des questions, allez à la pêche aux infos, conseille-t-il » Le but est d’arriver à deviner ses priorités et ce qu’il est prêt à concéder pour les obtenir. Ensuite, face à ses demandes répétées, ne lâchez jamais rien sans contrepartie. Les meilleures concessions sont celles qui ne vous coûtent rien, mais qui ont de l’importance aux yeux de l’autre. Enfin, s’il le faut, soyez ferme, mais restez toujours courtois. L’attitude idéale, c’est une main de fer dans un gant de velours.

Conclure la négociation est capital.

L’heure de négociation est passée et il faut conclure…Votre client

hésite ? C’est le moment d’enfoncer le clou en lui faisant une ultime

concession.

Ne lui offrez surtout pas l’opportunité de reporter sa décision. Il

risquerait de revenir vers vous avec de nouvelles exigences.

Enfin, n’oubliez pas le principal : une négociation réussie est une négociation ou chacun a le

sentiment d’avoir gagné quelque chose. Ce qui est important si l’on souhaite inscrire une

relation professionnelle dans la durée.

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Sandrine BEDRANI, RH Solutions Lille (59)

7 - « Trop cher ! » …Comment contrer les

objections du client

Pour les consultants encore peu rodés, faire face à une objection est

toujours difficile. Le truc est de savoir que ce sont souvent les mêmes

objections qui reviennent. En préparant une réponse adaptée, vous

aurez plus de facilité pour emporter l’affaire…

Sandrine Bedrani, Directrice de RH Solutions dans le Nord, connait bien

cette liste d’objections car dans une «négo», c’est comme ailleurs,

l’histoire se répète toujours.

Sandrine conseille donc toujours de dresser cette liste et de se préparer à trouver la parade.

1. « Votre tarif est trop élevé ! »

2. « L’un de vos concurrents est moins cher, le saviez-vous? »

3. « J’ai un problème de budget, vous comprenez…»

4. « Vous accordez plus d’avantages à d’autres ! »

5. « Je vais réfléchir,… avez-vous une documentation à me remettre ? »

6. « Oui mais…? »

Objection 1 : « Votre tarif est trop élevé »

C’est l’objection de base, car souvent une des responsabilités de votre interlocuteur est de

faire baisser les prix. A vous de jouer -car c’est un jeu- en listant avant tout ses exigences :

la sécurité,

la rapidité d’intervention,

les garanties,

le besoin d’expertise pointue…

Bref, tous les éléments qui n’ont « pas de prix » à ses yeux et qui peuvent le rassurer ou

assoir son autorité auprès de ses supérieurs. Il faut rappeler les points forts de votre offre afin

que le client ait les arguments pour la défendre en interne.

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Objection 2 : « L’un de vos concurrents est moins cher »

C’est aussi un argument classique car dans l’imaginaire collectif, il y a toujours mieux et moins

cher ailleurs. Attention cependant car cette remarque anodine peut vous faire douter : « Et si

c’était vrai ? Que faire ? ».

La réponse la plus appropriée est bien sûr de ne pas trop s’émouvoir et surtout distinguer son

offre :

« Vous avez raison si on regarde le prix de base sans tenir compte des services que j’apporte en plus…» ou

« L’écart correspond à un élément clé que je vous apporte en plus … »

Objection 3 : « J’ai un problème de budget »

C’est un véritable argument. Votre offre n’est pas remise en cause, c’est

déjà un premier point.

Maintenant il faut qu’elle rentre dans le budget et la meilleure solution

est de la découper en étapes homogènes : « Audit », « Mise en place »,

« étape 1″, « étape expert »…

A vous de trouver les termes justes pour expliquer au client qu’il va

bénéficier d’une vraie mission à compléter ultérieurement par une autre mission.

« Je conseille dans ce cas, propose Sandrine, de tenter de redéfinir le besoin du client et vous

trouverez peut être une façon de supprimer une étape inutile ou coûteuse sans remettre en

cause l’intérêt général du projet -…pouvons-nous réfléchir ensemble à une autre solution ?-.»

Objection 4 : « Vous accordez plus d’avantages à d’autres ! »

Évidemment, si vous avez été recommandé par une des connaissances de votre client, ce

dernier a pu se renseigner sur votre mission et considérer que « vous en avez fait plus » ou

«pour moins cher ».

Pas de panique : retournez l’argument en indiquant que les contrats ne se valaient pas puisque

l’autre mission durait plus longtemps, que le volume de chiffre d’affaires sur l’année est plus

important, que les délais de paiement étaient beaucoup plus avantageux…

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Objection 5 : « Avez-vous une documentation à me remettre ?»

Bien sûr, rassurez votre interlocuteur sur le fait que vous allez la lui

transmettre… mais demandez-lui de préciser le but poursuivi :

« Souhaitez-vous que j’intègre dans la documentation des éléments que nous n’aurions pas encore abordé ? ».

Dans ce cas, le client concèdera qu’il n’est pas encore décidé et vous

pourrez l’amener à connaître ce qu’il le déciderait.

Objection 6 : Et pour finir, l’objection pour l’objection.

Le client qui systématiquement cherche un élément bloquant dans la discussion commencera

ses phrases par un « Oui, mais…? »

Avec lui, vous risquez de ne jamais en finir. Pour clore la négociation vous êtes donc amené

à mettre le client au pied du mur en le questionnant ainsi :

« Si je réponds à [cette demande, cette objection] et que je résous le problème de [modalités de paiement, prix, rapidité d’intervention, confidentialité…] consentirez-vous à me passer commande ? »

Il faut savoir aussi poser « la question ultime » pour clore le débat. Cela fait partie d’une

négociation efficace.

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9 - Le portage salarial expliqué en 4 points

Le portage salarial s’organise autour de 4 étapes clés, que le professionnel en portage et l’entreprise franchissent, accompagnés par leur conseiller local RH Solutions.

Etape 1 : Prospection et négociation commerciale Le professionnel en portage a démarché une entreprise qui souhaite lui confier une mission. Ils conviennent ensemble du tarif d’intervention, des frais professionnels à inclure, des délais, définissent les objectifs de la prestation et l’échelonnement des paiements. Étape 2 : Contrats de prestation et de travail Le professionnel propose à RH Solutions le contrat de prestation reprenant les éléments de la négociation. RH Solutions et l’entreprise signent le contrat de prestation. RH solutions et le professionnel en portage signent un contrat de travail pour la durée de la mission qui tient compte des éléments de la négociation initiale. Étape 3 : Réalisation de la mission Le professionnel effectue la prestation et informe mensuellement RH Solutions de l’avancement des travaux. RH Solutions gère l’interface administrative avec l’entreprise (contrat, facturation, recouvrement) et assure la gestion salariale du professionnel (DPAE, bulletins de salaire, cotisations Urssaf, caisses de retraite, Pôle Emploi, assurance Responsabilité Civile Professionnelle). Durant la mission, RH Solutions verse un salaire mensuel proportionnel au montant de la prestation facturée à l’entreprise. Étape 4 : Fin de la mission La fin d’une mission correspond généralement au début d’une nouvelle mission (retour à l’étape 1). Si ce n’est pas le cas, le contrat de travail s’arrête et RH Solutions remet au professionnel en portage le solde de tout compte, le certificat de travail et l’attestation Pôle Emploi afin de faire valoir ses droits.

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10 - Auteur et crédits

Ce guide collaboratif a été réalisé par :

Les auteurs :

Vincent Remazeilles, Directeur et fondateur RH Solutions, Interview de Christine Bellin et

Sylvain Tritant par Thibault Bertrand, Annabel Saint Paul (Quel mode de facturation choisir ?),

Audrey Cassagnet (Fixer ses tarifs de consultant), coordination Marc Laliat (consultant

webmarketing, éditorial). Crédit photo: iStock©, T. Schneider, R. Saada.

Les experts :

Muriel ANCEL, diplômée de l’EM Strasbourg Business School et de l'université des sciences humaines de Strasbourg. Elle est devenue en 20 ans experte dans le domaine du recrutement, de l'emploi et de la formation.

Sandrine BEDRANI, (BTS Action Commerciale), a travaillé dans la communication

d'entreprises (Groupe ROSSEL, Presse et multimédia) puis a créé 2 entreprises

en « BtoC », mettant en avant qualités entrepreneuriales et goût pour l'innovation.

Christine BELLIN, diplômée de l’Ecole Supérieure de Commerce d’Amiens

(DESCAF). Une carrière chez KPMG et à des fonctions de direction dans

différentes collectivités territoriales. Depuis 15 ans, elle a développé une activité de

conseil en organisation, gestion financière et management.

Après 20 ans comme General Manager et Consultant dans des Groupes

internationaux (EMEA, Amérique Latine), Denis RAYNAL accompagne à Paris

les experts (manager de transition, consultant) dans la valorisation de leur

expertise et la concrétisation de leur projet professionnel.

Sylvain TRITANT, diplômé du CNAM (Conservatoire National des Arts et Métier)

en métallurgie. Expérience de Direction d’Usine et de spécialiste en Marketing

Industriel (industrie automobile ou traitement et revêtement des métaux). Il dirige

l'agence RH Solutions Ain et 2 Savoie (Annecy, Bourg en Bresse, Chambéry).

Diplômé de l'Université de Reims (Technologie et Commerce international),

Emmanuel RIBET maîtrise les techniques Lean (6 Sigma Green Belt) et le

management stratégique (HEC Management). Il dirige RH Solutions dans le

« 92 » où il partage ses 20 ans d’expériences.

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11 - Agences RH Solutions en France

RH Solutions Nice (06) Adresse : 2405, route des dolines - 06560 VALBONNE

Tél.: 04 89 82 92 80 / 06 64 52 84 26 /E-mail : [email protected]

Votre contact : Vincent MAHE, Directeur

RH Solutions Marseille (13)

Adresse : Building Canebière, 73 la Canebière 13001 Marseille

Tél.: 04 91 45 56 59 / 06 85 19 18 24 / E-mail : [email protected]

Votre contact : Caroline PETIT, Directrice

RH Solutions La Rochelle (17)

Adresse : 10-14, rue Jean Perrin - 17000 La Rochelle,

Tél.: 05 49 56 93 46 / E-mail : [email protected]

Votre contact : Christine BELLIN, Directrice

RH Solutions Dijon (21)

Adresse : 14, rue Pierre de Coubertin, Parc de Mirande - 21000 Dijon,

Tél.: 06 13 87 07 84 / E-mail : [email protected]

Votre contact : Claude PROST, Directeur

RH Solutions Toulouse Montpellier (31-34)

Adresse : 45, rue du colombier Les Berges du Lac - Bât A 31670 LABEGE

Tél. : 05 61 53 31 34 / E-mail : [email protected]

Votre contact : Florence JEULIN, Directrice

RH Solutions Bordeaux (33)

Adresse : 3 rue du Golf - Parc Innolin - 33700 Mérignac,

Tél. : 05 61 53 31 34 / E-mail : [email protected]

Votre contact : Jérôme BUCHER, Directeur

RH Solutions Tours (37)

Adresse : 30, rue André Theuriet - 37000 Tours,

Tél.: 06 64 69 31 93 / E-mail : [email protected]

Votre contact : Karine PORCEDDA-LOISEAU, Directrice

RH Solutions Grenoble (38)

Adresse : 29, Boulevard des Alpes, 38240 Meylan,

Tél. : 04 76 61 44 55 / 06 33 05 37 67 / E-mail : [email protected]

Votre contact : Christine REY, Directrice

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RH Solutions Nantes (44)

Adresse : 27 rue de la Vrière - 44240 La Chapelle sur Erdre, Tél.: 02 53 46 33 16

E-mail : [email protected]

Votre contact : Frédéric DUPIN, Directeur

RH Solutions Nancy (54)

57 bis rue Raymond Poincaré 54500 Vandœuvre-lès-Nancy

Tél.: 03 83 24 87 10 / E-mail : [email protected]

Votre contact : Pierre-Olivier DALLÉ, Directeur

RH Solutions Lille (59)

Adresse : 679 av de la République - 59800 LILLE,

Tél.: 06 71 90 34 13 / 03 66 72 37 80 / E-mail : [email protected]

Votre contact : Sandrine BEDRANI, Directrice

RH Solutions Strasbourg (67)

Adresse : Parc club des tanneries - 2 rue de la faisanderie - 67 380 Tanneries,

Tél.: 03 90 20 22 07 / 06 79 49 32 95 / E-mail : [email protected]

Votre contact : Muriel ANCEL, Directrice

RH Solutions Lyon République (69)

Adresse : 33, rue de la République - 69002 Lyon,

Tél.: 04 72 16 33 68 / E-mail : [email protected]

Votre contact : Philippe SOURBES, Directeur

RH Solutions Le Mans (72)

Adresse : Passage du commerce, Bâtiment E, 6ème étage, 72000 Le Mans,

Tél.: 06 64 69 31 93 / E-mail : [email protected]

Votre contact : Karine PORCEDDA-LOISEAU, Directrice

RH Solutions Annecy (74)

Adresse : 129, avenue de Genève, 74000 Annecy,

Tél. : 06 48 69 40 24 / E-mail : [email protected]

Votre contact : Aude BERLESE, Directrice - Sylvain TRITANT, Président

RH Solutions Paris (75)

Adresse : 2 rue Villaret De Joyeuse, 75017 PARIS

Tél.: 07 88 61 89 84/ E-mail : [email protected]

Votre contact : Denis RAYNAL, Directeur

RH Solutions Val d’Europe (77)

Adresse : La forge 3.0 - 1C avenue Christian Doppler - 77700 SERRIS

Tél.: 01 78 71 01 08/ / E-mail : [email protected]

Votre contact : Vladimir SORRET, Directeur

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RH Solutions Saint Quentin en Yvelines (78)

Adresse : 12, avenue des près - 78180 MONTIGNY LE BRETONNEUX,

Tél.: 09 83 25 15 53 / 06 64 74 82 19 / E-mail : [email protected]

Votre contact : Maxence BERNARD, Directeur

RH Solutions Niort (79)

Adresse : 1 rue de la Broche - 79000 NIORT,

Tél.: 05 49 56 93 46 / E-mail : [email protected]

Votre contact : Christine BELLIN, Directrice

RH Solutions Poitiers (86)

Adresse : 19, passage Saint-Grégoire - 86000 Poitiers,

Tél.: 05 49 56 93 46 / E-mail : [email protected]

Votre contact : Christine BELLIN, Directrice

RH Solutions Savigny sur Orge (91)

Adresse : 60, bd Aristide Briand - 91600 SAVIGNY SUR ORGE,

Tél.: 06 15 44 58 59 / 01 72 28 54 73 / E-mail : [email protected]

Votre contact : Alexandre CAMBON, Directeur

RH Solutions La Défense (92)

Adresse : 7C Place du Dôme - Immeuble Elysées La défense - 92056 La Défense,

Tél.: 06 11 95 74 14/ 01 73 02 67 02 / E-mail : [email protected]

Votre contact : Emmanuel RIBET, Directeur