sommaire - AP-HM

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dossierp. 10 - L’AP-HM en lutte contre le cancerp. 11 - Websérie CANCÉROp. 12 - Cryoablation

Plus sport la viep. 13 - Chirurgie éveillée du cerveaup. 14 - Oncogériatrie

Equipe mobile de soins palliatifsp. 15 - Cancer du sein : diagnostic rapide

Intrabeamp. 16 - Traitement des effluents

vousp. 24 - Départs à la retraite

Décèsp. 27 - Cuistots du cœur : 2 ans

Fête de la musiqueUn manip radio kitesurfeur

p. 28 - Les blouses rosesp. 29 - Portrait : Nicolas Don Carlip. 30 - Culture

Photographie de couverture :Le Pr Metellus lors d’une opération de chirurgie éveillée du cerveau.

enjeuxp. 18 - Médecine du Sportp. 19 - Identitovigilancep. 20 - Pharma Prescriptionp. 21 - Un nouveau parking à l’hôpital Nordp. 22 - Développement durable

sommaire

Directeur de la Publication : Jean-Jacques ROMATET Rédacteur en Chef : Caroline PERAGUT

Comité de Rédaction : Yves BAILLE, Christine BORREANI,Véronique DELMOTTE, Astrid DUSSOURT, VincentGAGNAIRE, Alexandre LANZALAVI, Aline LETUPPE, Annie PEAN-ADAM, Bastien RIPERT.

Secrétariat de Rédaction :P. SEGHIER : 04 91 38 20 31 - [email protected]

Réalisation : Service Communication Maquette / Photographies : Christophe ASSO

ISSN : en cours - Dépôt légal 28 janvier 2010.Imprimé en France sur du papier reçyclé en 10.000 exemplaires par SPOT.

Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille 80, rue Brochier - 13354 Marseille cedex 5

en directp. 3 - Organ Care Systemp. 4 - Chirurgie robotique p. 5 - SMS et suivi des traitementsp. 6 - Progeria : essai thérapeutique européen p. 7 - Urgentistes et COMEX

DMLA : dépistage organiséSuivis des athlètes du SCO

p. 8 - Neurologie : hôpital de jourp. 9 - Centre de santé du voyageur

Moustique tigre et prévention

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L’OCS, une révolution pour la greffe pulmonaire !A l’hôpital Nord, le service de chirurgie thoracique a été choisi pour une étude clinique sur un équipementcapable de prolonger la vied’un greffon.

Hôpital Nord

’OCS (Organ Care System), sys-tème qui permet de conserver ungreffon plus longtemps, est arrivéà Marseille grâce à l’associationMaryse ! pour la vie, au Conseil

Général 13 mais aussi à l’implication de laDirection des équipements biomédicaux.Cette innovation technologique majeure esten application clinique au sein du servicede chirurgie thoracique du Professeur Pas-cal Thomas, à l’Hôpital Nord- la premièrestructure hospitalière française en nombrede greffes. Jusqu’à présent, la conservationet le transport des poumons prélevés en vued’une greffe s’effectuait en situation d’hy-pothermie, l’organe étant placé dans un en-vironnement stérile refroidi par la glace.L’OCS bouscule cette pratique en inventantla normothermie. Cette technique permetde prolonger la durée de conservation d’ungreffon après son prélèvement. Ventilés etperfusés, les poumons continuent de «vivre»comme à l’intérieur du corps pendant prèsde 12 heures (au lieu de 6).

Ce surcroît de délai est mis à profit poursortir de la dimension urgence, élargir la sé-lection des greffons et diminuer les risquesde rejet en approfondissant les tests decompatibilités entre donneurs et receveurs.Autre avantage : la possibilité de greffer dejour en mobilisant tous les spécialistes plu-tôt que de nuit avec une équipe d’astreinte.«Environ un tiers des poumons prélevéssont potentiellement excellents, mais aprèsle décès, ils présentent temporairement unemauvaise fonction qui rend la greffe impos-

sible. En les laissant fonctionner ex-vivo, onles laisse récupérer», précise Pr Pascal Tho-mas. «De plus, la machine peut vérifier laqualité des poumons prélevés, ce qui amèneà prévoir d’élargir le champ de sélection desgreffons et récupérer un pool d’organesjusqu’à présent écartés». Si les résultats sontconcluants, d'autres organes pourront aussiêtre transplantés via cet équipement.Coût de l’équipement : 280 000 euros fi-nancés à 80% par le Conseil Général desBouches-du-Rhône ; les 20% restants ontété collectés auprès de donateurs privés parl'association Maryse pour la vie !

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Diminuer le risque de rejet

QUELQUES CHIFFRES...40 000 personnes vivent en France

avec un greffon.

+ 20% de greffes de poumons en2011.

17 000 personnes sont en attente degreffon en 2012.

48 patients ont été transplantés pul-monaires à Marseille en 2012 et pour-tant, 1 personne meurt encore chaquejour en France faute de greffe !

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Innovation

ette technique est recommandée pour des indicationsmédicales précises et toutes les interventions chirurgi-cales n’ont pas pour vocation à être réalisées par robo-tique. Les techniques cœlioscopiques et traditionnellesgardant pour certaines pathologies toutes leur place et

leur efficacité. Grâce à l’assistance robotique, les malades peuventbénéficier d’un progrès technologique dans le domaine de la chi-rurgie mini-invasive appliqué aux pathologies complexes. Eneffet, le «Da Vinci SI» est un système qui combine à la fois unevisualisation HD en 3 Dimensions, un contrôle des instruments etune précision inégalée durant l'intervention. Il permet de pratiquerdes incisions et des sutures, beaucoup plus précises et de ce faitmoins traumatisantes. Comparée à la cœlioscopie, la chirurgie robot assistée est une tech-

nique de «chirurgie mini invasive» plus sécurisée. Le robot chirur-gical, Da Vinci Si installé dans le bloc central de l’hôpital Nord estmis à la disposition de tous les chirurgiens de l’AP-HM (Nord,Conception, Timone) qui viendront opérer les patients à l’aide decet outil. Couramment utilisé en urologie et en gynécologie, lerobot verra, au sein de l’AP-HM, ses indications développées éga-lement en chirurgie thoracique, digestive, ORL, endocrinienne, cer-vico-faciale, bariatrique et vasculaire. L’installation de ce robot àl’hôpital Nord est la première phase d’un programme de chirurgierobotique multidisciplinaire ambitieux voulu par l’AP-HM. Ce pro-gramme pourrait comprendre à terme un deuxième robot pour lessites centres et «un robot école» destiné à l’enseignement installéau Centre d’Enseignement et de Recherche Chirurgicale (CERC) àla Faculté de Médecine.

L’AP-HM avec ce projet complet proposera, dans le cadre de samission universitaire, des programmes d’apprentissage en chirur-gie robotique. Ils seront destinés aux chirurgiens souhaitant se for-mer à la robotique et aux étudiants chirurgiens qui pourrontacquérir cette compétence dès leur formation initiale.

L’acquisition de ce matériel par l’AP-HM permettra à de nombreuxpatients du département et de toute la région d’accéder à cettetechnologie innovante sans aucune majoration tarifaire ni dépas-sement d’honoraires. Coût de l’équipement : 2,3 millions d’€ avecune participation financière du Conseil Général des Bouches-du-Rhône de 1,6 Millions d’€.

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Chirurgie robotique : l’AP-HM s’équipe

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Enseignement

L’AP-HM vient de s’équiper, grâce au soutien du Conseil Général des Bouches-du-Rhône, durobot de dernière génération Da Vinci Si HD ®. Avec l’acquisition de cet équipement, l’AP-HMpoursuit sa politique d’innovation dynamiquepour offrir une médecine de pointe accessibleau plus grand nombre.

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Accessible à tous

Plusieurs disciplines concernées

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es patients destinataires d’un SMS quotidien leur rap-pelant de prendre leur traitement antiplaquettaire leprennent mieux que ceux qui ne reçoivent pas de mes-sages. C’est ce que révèle une étude publiée par la revue« International journal of cardiology », conduite par les

Dr Jacques Quilici et Thomas Cuisset, du service de cardiologie duPr Bonnet à la Timone, en collaboration avec les Pr PierreMorange et Marie-Christine Alessi, du laboratoire d’hématologie. Et ce système s'avère très efficace : le taux de suivi du traitementaugmente de 40% chez les patients qui reçoivent une relance parSMS.

«La prise d’aspirine est capitale pour prévenir les complicationssuite à une angioplastie coronaire (pose d’un stent dans uneartère). Oublier de prendre un antiagrégant multiplie le risqued'infarctus par 50», rappellent les cardiologues. «Or, si durantl'hospitalisation, le traitement est pris correctement, 15% despatients ont tendance à l’oublier après leur sortie de l'hôpital».C’est ainsi qu’est née l'idée d'envoyer une série de 7 textos per-sonnalisés, incitant les patients à prendre leur traitement. Cetteinitiative, unique en France, a vu le jour dans le cadre d’un pro-gramme d’éducation thérapeutique : la consultation antiplaquet-taire, coordonnée depuis sa création il y a 5 ans par les Dr Quiliciet Cuisset. «La durée des consultations a été allongée afin de lut-ter contre l'anxiété, fréquente lors du retour des malades à la mai-son. Et le système de SMS que nous avons imaginé permet d’amé-

liorer l’observance des traitements. C'est un outil intéressant quisera sans doute utile dans d'autres pathologies».

L’envoi de SMS améliore le suivi des traitementsLes cardiologues de la Timone envoient des textos aux patients pour les inciter à prendreleur anticoagulant. Un système simple et efficace.

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Education thérapeutique

50 fois plus de risques d’infarctus

Journée Sport et Santé Hôpital Sainte Marguerite

Le 21 mai, les équipes médicales et soignantes deshôpitaux Sud organisaient une journée «Sport etsanté» en partenariat avec les associations depatients, l’espace gérontologique, la DirectionRégionale Jeunesse et Sports, le ComitéDépartemental des Offices Municipaux des Sports,l’association sportive de l’AP-HM et la MNH. Ouverteau public et aux professionnels, cette manifestation arempli son objectif : promouvoir l’activité physique etfaire connaître l’offre de soins des Hôpitaux Sud, avecun plateau technique dédié à la récupération et aumaintien de l’autonomie : médecine physique et deréadaptation, médecine du sport, gériatrie, Institut dumouvement, etc.

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Maladies rares

a Progeria est une maladiehéréditaire grave, très rare,qui provoque le vieillissementprématuré d’un enfant sur 8millions. Le gène responsable

de cette maladie a été découvert en2003 par l’équipe de recherche du PrNicolas Lévy (Département deGénétique Médicale de la Timone etFaculté de Médecine). En octobre 2008,cette équipe a démarré à Marseille unessai thérapeutique européen : 12enfants atteints ont reçu tous les 3 moisà la Timone une combinaison de médi-caments existants. L’un des enjeux étaitde réduire le risque cardiovasculaire, carla plupart des enfants décèdent avantl’âge de 14 ans d’infarctus du myocardeou d’AVC. Au terme de cet essai, ledépartement de Génétique médicale dela Timone dirigé par le Pr Nicolas Levya organisé les 8 et 9 mars, à Marseille,un rassemblement des familles dans uncontexte scientifique et médical, afin decommuniquer aux familles les résultats(partiels) de l’essai, après 2 ans de traitement pour tous les patients ;expliquer aux familles où en est la recherche sur la Progeria dansle monde et dans le laboratoire de la Timone, en faisant intervenir3 personnalités scientifiques de premier plan dans ce domaine ;informer les familles des différentes pistes thérapeutiques explo-rées en France et à Boston, en n’en dissimulant ni les avantages,ni les inconvénients, et ainsi leur permettre objectivement dechoisir leur laboratoire d’accueil pour les prochains essais. Enparallèle de toutes les conférences et tables rondes, des animationsétaient organisées pour les enfants, grâce à l’implication de béné-voles de la délégation régionale de l’AFM-Téléthon, qui a financécet événement. Des magiciens bénévoles de l’Association desMagiciens de Provence sont également venus proposer de petitsspectacles aux enfants.

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Progeria : clôture de l’essaithérapeutique européen

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Les familles d’enfants atteints ont été invitées à Marseille pour les premiers résultats del’essai réalisé à la Timone depuis 2008

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1 ENFANT SUR 8 MILLIONSLa Progeria, ou syndrome de Hutchinson-Gilford, estune maladie génétique causée par une mutation del’ADN qui provoque la production par les cellules d’uneprotéine toxique. Cette protéine, la progérine, attaquel’organisme et fait disparaître progressivement lescellules souches. Les symptômes apparaissent géné-ralement entre 18 et 24 mois, le premier signe étantune franche cassure des courbes de croissance et depoids. Elle est fatale en moyenne vers l’âge de 13 ans.

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Les urgentistes s’entraînent avec la COMEXGrâce à une collaboration scientifique avec des entreprisesde pointe telles que la COMEX, les urgentistes de l’AP-HMcherchent à améliorer la prise en charge des secours.

Milieux extrêmes

Début juin, des spécialistes de l’urgence enmilieu extrême de l’AP-HM réalisaient unesérie d’expériences dans un caisson hypo-bare du centre d’essai de la COMEX.Objectif : évaluer la capacité des équipes desecours à agir en altitude en cas d’accidentlors d’évacuations sanitaires en hélicoptèreou en avion. Pour évaluer l’impact de labaisse de pression sur les respirateurs utili-sés par les urgentistes, le Dr Mathieu Cou-lange, médecin hyperbare, et le Dr SalahBoussen, réanimateur au Samu 13, onttesté le matériel dans le caisson de dépres-surisation, sous les yeux de techniciens etscientifiques de la COMEX. Ces expériencessont l’occasion d’illustrer la compétencemédico-technique de la région dans ledomaine aéronautique, qui offre de grandesperspectives en termes de recherche et dedéveloppement. Elles marquent égalementla volonté de l’AP-HM de développer unetransversalité avec le monde des entre-prises.

Suivi sur mesure pourathlètes de haut niveauPour assurer le suivi médical des sportifs de haut niveau pra-tiquant l’athlétisme, le pôle de formation de la SCO SainteMarguerite a choisi l’AP-HM.Au sein du Pôle de médecine physique et deréadaptation, l’Unité de médecine du sportassurera la visite annuelle de non contre-indication à la pratique du sport, et les exa-mens complémentaires éventuellementdemandés par la Fédération Françaised’Athlétisme, notamment le VO2 Max(intensité maximale de l’effort). Si besoin,

d’autres examens de type isocinétismeseront pratiqués au moyen des équipe-ments sophistiqués de l’Unité. En cas deblessures, les athlètes seront rapidement prisen charge dans l’Unité de médecine du sportpar un spécialiste en traumatologie du sportet auront accès au plateau technique spécia-lisé de l’AP-HM.

DMLA : dépistage organisé !Chaque année, en juin, les profession-nels de l’ophtalmologie et les associa-tions de patients organisent une semainede prévention et de dépistage de la dégé-nérescence maculaire liée à l’âge ouDMLA. Première cause de handicapvisuel après 50 ans, la DMLA est uneatteinte de la macula, zone centrale de larétine permettant la vision centrale, parexemple pour la lecture, la reconnais-sance des détails, des visages, laconduite automobile. A l’AP-HM, desconsultations ophtalmologiques ont étéproposées au public à l’hôpital Nord ausein du service d’ophtalmologie du PrDenis (photo) et à l’hôpital de La Timonedans le service d’Ophtalmologie du PrRidings.

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L’hôpital de jour simplifie la vie des patients

Neurologie

Pour améliorer leur prise en charge diagnostique et thérapeutique, l’hôpital s’adapte auxbesoins des malades, notamment des jeunes actifs.

lutôt qu’une hospitalisation conventionnelle de plu-sieurs jours, l’AP-HM propose aux personnes suiviespour une tumeur au cerveau, une sclérose en plaquesou une douleur chronique réfractaire de recevoir leurtraitement dans une unité de jour qui leur est réservée.

La plupart d’entre eux, souvent jeunes et actifs, peuvent ainsiretourner à leurs activités dans la journée. Une vingtaine demalades sont ainsi accueillis chaque jour, par des équipes soi-gnantes spécialisées, dans cette nouvelle structure située au rez-de-chaussée de l’hôpital d’adultes de la Timone. Le regroupementdes moyens techniques et du personnel facilite une prise encharge globale, experte et personnalisée des malades, ainsi qu’unmeilleur accès à l’innovation diagnostique et thérapeutique.

De nouveaux métiers apparaissent : 3 infirmières spécialisées(Nurse practioner) assurent la coordination des soins. Une activitéspécifique d’éducation thérapeutique permet par ailleurs de ren-dre le patient acteur de la prise en charge de sa maladie.

Le centre d’évaluation et de traitement de la douleur, situé dansles mêmes locaux, accueille les patients souffrant de douleurschroniques. Regroupant le Centre douleur chronique et l’Unitécéphalée migraine, il propose une prise en charge multidiscipli-naire et pluri-professionnelle des patients douloureux chroniques,avec en outre des spécialistes de la douleur chez l’enfant et la per-sonne âgée.

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Nouveau métiers

LES NOUVELLES STRUCTURESNeuro-oncologie - Pr Olivier Chinot : Les tumeurs aucerveau représentent la 1ère cause de décès par can-cer chez les jeunes de 18 à 40 ans. Le service deneuro-oncologie dirigé par le Pr Olivier Chinot à laTimone compte 750 malades en file active, 250 nou-veaux cas par an. Il prend en charge des cancers rarestouchant le système nerveux (3 à 5 000 nouveaux casen France chaque année).

Neurologie - maladies inflammatoires - Pr JeanPelletier : La sclérose en plaques est une maladie inva-lidante et chronique, première cause de handicap neu-rologique chez l’adulte de moins de 40 ans. Elle touchemajoritairement des jeunes (âge de début de la mala-die moyen estimé à 32 ans) et des femmes (71%). Al’hôpital de la Timone, 4 000 patients sont suivis par

l’équipe du Pr Pelletier, reconnue pour sa forte implica-tion dans les protocoles de nouvelles thérapeutiques etde recherche.

Centre d’évaluation et de traitement de la douleur - DrAnne Donnet : Le centre propose aux patients doulou-reux chroniques une prise en charge pluri-profession-nelle (médecins, soignants, psychologue, kiné…), avecdes spécificités : -Douleurs de l’enfant, avec une pédiatre spécialiséedans la prise en charge de la migraine et de la douleurchronique de l’enfant et de l’adolescent -Douleurs des personnes âgées, avec un médecin spé-cialisé-Migraine chez l’adulte, avec plus de 11 demi-journéesde consultations par semaine - Douleur irréductible, avec une prise en charge spécia-lement adaptée en hospitalisation

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9 en directHôpital Nord

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Centre de santé du voyageur : un service expert

Au cours d’une consultation personna-lisée (sur rendez-vous), l’équipe médi-cale vous délivrera des conseils sani-taires adaptés au pays que vous allezvisiter. Les médecins spécialisés vousconseilleront notamment sur la préven-tion du paludisme et les vaccins préco-nisés selon votre destination (fièvrejaune, typhoïde et hépatite A, méningiteà méningocoque, etc). La vaccinationpeut être effectuée le jour de la consul-tation. Un conseil : renseignez-vous auminimum 1 mois avant votre départ envoyage !

A tout moment, vous pouvez trouversur le site internet des informationsutiles pour préparer votre voyage entoute sécurité : hygiène, trousse médi-cale, eau, nourriture, protection contre lefroid ou la chaleur, conseils pour la bai-gnade et la plongée sous-marine,séjours en altitude, piqûres d’insectes,morsures d’animaux, etc. La carte inter-active régulièrement actualisée précisela situation climatique et sanitaire dechaque pays.

Vous pouvez également obtenir desconseils pour votre voyage en utilisantle serveur vocal. Vous obtiendrez desrenseignements standardisés pour lesdestinations les plus fréquentes, desinformations sur les vaccins selon lepays de destination, la prévention dupaludisme, les médicaments à emporter,etc.

Vous partez bientôt à l’étranger ? Pour préparer votre séjour, pré-voyez une escale à l’hôpital Nord, au centre de santé du voyageursitué dans le service des maladies infectieuses et tropicales dirigépar le Pr Philippe Brouqui. Vous pourrez ainsi vous informer sur lesconditions sanitaires du pays visité et éviter les mauvaises sur-prises qui peuvent gâcher le plus beau des voyages.

Consultations personnalisées en fonction du pays visité : 04 91 96 89 11 (sur rendez-vous)

Serveur vocal : 04 91 43 55 55

Le service des maladies infectieuses et tro-picales est membre du réseau GeoSentinel etcentre coordinateur du réseau EuroTravNet.

Site internet

Serveur vocal automatique

Consultations - vaccinations

MOUSTIQUETIGRE : LAPRÉVENTIONS’ORGANISEÀ L’AP-HMLe moustique tigre est désormaisimplanté dans notre région, demanière irréversible. Ce mous-tique est le vecteur potentiel dedeux maladies virales d'originetropicale : la Dengue et le Chi-kungunya. Chaque année, desvoyageurs revenant de pays oùsévissent ces maladies introdui-sent ces virus dans la région. C’estpourquoi l’AP-HM a mis en œu-vre un plan anti-dissémination.Objectif : renforcer la surveillanceentomologique et épidémiolo-gique pour prévenir les risques.Parmi les mesures prises figurentl’assèchement des eaux stag-nantes après chaque pluie, ainsique la distribution de répulsifscutanés et de diffuseurs d’insecti-cides aux patients suspects deDengue ou de Chikungunya.

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L’AP-HM, leader dans la lutte contre le cancer

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Avec plus de 40 services experts, 400 lits consacrés à la cancérologie répartis sur le secteur Centre et Nord, des

équipements de dernière génération et 10 000 patients traitéspar an pour un cancer, l’AP-HM est leader régional dans la

lutte contre le cancer en région PACA.

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11 dossier

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our renforcer son offre de soinset la rendre plus lisible, l’AP‐HMs’est organisée en services experts,véritables centres de cancérolo-gie, lieux d’excellence dans une

spécialité pour le soin et la recherche. Cetteorganisation permet de fédérer, autourd’une action collective, l’ensemble des ser-vices en une entité unique. Le patient peutainsi bénéficier de l’accès aux dernièresinnovations et de l’ensemble de l’offre desoins du CHU : il est soigné non seulementpour son cancer mais aussi pour l’ensem-ble des pathologies associées et/ou effetssecondaires. En collaboration avec leCentre de Recherche en Oncobiologie etOncopharmacologie (CRO2), les médecinsparticipent à des projets d'envergure inter-nationale tels que les Sites intégrés derecherche en cancérologie (SIRIC).

Un important travail, coordonné par leCentre de Coordination en Cancérologie(3C), a permis de centraliser toutes lesinformations dans la rubrique «Cancer» dusite internet de l’AP-HM. Grâce à l'apportdes médecins et de tous les professionnelsen cancérologie, cette rubrique informe lespatients et les professionnels de santé surles modalités de prise en charge. Enfin, undépliant listant les services et unités spé-cialisés en cancérologie est destiné auxmédecins libéraux.

Un panorama des spécialités de la cancé-rologie à l’AP-HM est disponible. Ce docu-ment, simple et lisible, contient les coor-données des acteurs de l’AP-HM qui œu-vrent dans le domaine de la cancérologie. www.ap-hm.fr/cancerologie

PPlaquette d’information

L’AP-HM LANCE LA WEBSÉRIE «CANCÉRO»

En libre accès sur le site internet, la sérievidéo «CancérO» a pour but d’informer etde rassurer les patients atteints de cancer

En permanence à la recherche d’un soutienmoral pour comprendre la maladie,connaître les avancées thérapeutiques et leparcours de soins dont ils peuvent bénéfi-cier, les patients et leurs proches peuventdésormais s’informer grâce à la série«CancerO» diffusée sur le site internet del’AP-HM. Les équipes médicales de l’AP-HM spécialisées dans le domaine de lacancérologie ont conçu cette websériedans le but d’atténuer l’anxiété despatients, leur permettre de développer uneattitude positive et ainsi de porter unregard objectif sur leur maladie.

Cette série sera régulièrement alimentée denouveaux épisodes qui mettront l’accentsur les différents types de cancer en fonc-tion des organes, les dernières avancéesthérapeutiques, les traitements ciblés gui-dés par la biologie, les parcours de soinsindividualisés, les soins de support, etc.

Pour l’instant, huit épisodes ont été réalisés :1. La prise en charge des cancers - Pr Dominique ROSSI2. Le dispositif d'annonce -Sylvie LAGRASSA3. Les stratégies thérapeutiques - Pr Olivier CHINOT4. Les différents types de cancers -

Pr Florence DUFFAUD5. La chirurgie - Pr Pascal THOMAS6. Chimiothérapie et traitements ciblés -Pr Fabrice BARLESI7. Les essais cliniques - Pr Jean-François SEITZ8. La prise en charge du cancer colorec-tal - Pr Igor SIELEZNEFF

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La cryoablation jette un froid sur les tumeursLes patients atteints d’une tumeur osseuse bénéficient d’une technique perfectionnée par le service d’imagerie médicale des Hôpitaux Sud : la cryoablation.

Cancer

Cette technique, déployée par le Pr PierreChampsaur et le Dr Thomas Le Corroller,permet de détruire les tumeurs par le froiden respectant les tissus environnants. EnFrance, seuls deux centres d’imagerie, dontcelui des Hôpitaux Sud, sont particulière-ment expérimentés dans la mise en œuvrede cette méthode pour traiter les tumeursosseuses. «La cryoablation, qui se pratiquesous anesthésie locale, est une approchemini-invasive issue de l’imagerie interven-tionnelle oncologique», expliquent les pra-ticiens. «Elle consiste à faire pénétrer uneaiguille creuse, d’une quinzaine de centi-mètres de longueur, guidée par scannerdans la tumeur».

Durant ce traitement (qui dure une heuretrente), l’aiguille est reliée à deux bouteillesde gaz, de l’argon et de l’hélium. L’argon

est mis sous haute pression et envoyé dansl’aiguille pour abaisser la température (-100°C) à son extrémité afin d’y former uneboule de glace. Par la suite, une série decycles de refroidissements extrêmes suivisde réchauffement grâce à l’hélium cettefois, va amener progressivement les cel-lules cancéreuses vers leur destruction.«Comme l’opération est très peu traumati-sante, le risque de complication est faible»,souligne l’équipe. «L’hospitalisation nedurant que 24 heures, le patient peut trèsvite reprendre son activité professionnelle».La cryoablation vient renforcer l’arsenalthérapeutique pour traiter et détruire destumeurs et des métastases souvent diffici-lement opérables jusque-là. Cette tech-nique, encore récente, ne cesse de voir sesindications s’étendre.

«Plus sport la vie !»Un encadrement sportif personnalisé est proposé auxpatients atteints de cancer, grâce à un partenariat avec des associations spécialisées.Les patients atteints d’un cancer en coursde traitement ou en rémission peuventdésormais bénéficier de séances d’activitésphysiques encadrées par des profession-nels, proposées par le service d’Oncologiemédicale de la Timone, dirigé par le PrFlorence Duffaud (Pôle DACCORD), en lienavec le 3C de l’AP-HM et l’unité de méde-cine du sport. Cette nouvelle activité, auservice des patients, a pu voir le jour grâceaux partenariats noués entre l’AP-HM, laFaculté de Médecine, la Ligue contre leCancer des Bouches-du-Rhône, la Fédé-ration nationale «CAMI» et l’Association«Gym’après». Spécialisées dans l’encadre-ment sportif des patients ou des personnestouchées par le cancer, la «CAMI» etl’Association «Gym’après» sont en mesuregrâce à leur expérience, de leur proposer

une activité physique en adéquation avecleur état. Un entretien est réalisé avecchaque participant pour établir, selon sespossibilités physiques et ses goûts, un pro-gramme personnalisé. Le doyen de laFaculté de Médecine de Marseille, le PrGeorges Leonetti, a accepté gracieusementque les séances se déroulent au sein ducomplexe sportif de la Faculté le mardi de14h30 à 16h et vendredi de 9h30 à 11h.

ERI® Espace Rencontre et Informationdédié au cancer Hôpital de la Timone et Hôpital NordTel. 04 91 38 96 42 / 04 91 96 84 24 du lundi au vendredi de 9h à 17h [email protected]

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n France, les tumeurs du cerveautouchent chaque année 5 000personnes. L’ablation d’une tu-meur peut entraîner des séquel-les, d’où une certaine réserve à

opérer quand elle est placée dans une zonecérébrale délicate. Les outils technologi-ques sophistiqués utilisés depuis plusieursannées par le Pr Philippe Metellus, au ser-vice de neurochirurgie du Pr Dufour à laTimone, permettent de réduire ces risques.Un travail d’équipe dont le succès reposesur une coordination parfaite entre diffé-rents intervenants : neurochirurgien, neu-rologue spécialiste du langage, infirmièrede bloc, anesthésiste, orthophoniste, neuro-radiologue et neuropsychologue. «Durantl’intervention», explique le Pr Metellus, «lepatient est réveillé et pratique des testsadaptés (de langage, de motricité, devision). La détection très précise des zonesfonctionnelles à épargner, permet de limiterles risques de séquelles neurologiques».

Avant l’intervention, le patient passe une

série d’examens afin que la lésion soit trèsprécisément située. «Avec la collaborationactive du patient, nous pratiquons un bilanconcernant toutes les situations du lan-gage», détaille Valérie Tcherniac, orthopho-niste : «la lecture, l’écriture, la dénomina-tion, la formulation de phrases, la compré-hension». L’équipe réalise une premièrecartographie des différentes zones du cer-veau qui ont réagi pendant les exercices,une information essentielle pour le chirur-gien. «On sait que le langage est quelquechose de complexe, qu’il n’y a pas que laparole : il y a aussi tout ce que l’on peutcomprendre», précise le Dr Agnès Trébu-chon, neurologue. «Le but est d’effectuer lestâches les plus représentatives des diffé-rentes composantes du langage».

Une fois que la craniotomie (ouverture ducrâne) est réalisée, le patient est réveillé.L’orthophoniste le fait travailler pendantque le chirurgien stimule la surface de son

cerveau, point par point. Les exercicess’enchaînent au bloc opératoire pendantune heure et demie à deux heures. «Al’aide d’une petite électrode de 10 millimè-tres, nous allons stimuler de proche enproche les zones éloquentes», explique le PrMetellus. «Les zones stimulées qui vontentraîner un trouble du langage devrontabsolument être respectées. Les zones dontla stimulation n’entraînera aucune modifi-cation du langage pourront être enlevées».

Le cerveau n’étant pas innervé, le patientne ressent pas de douleur pendant la pro-cédure. «Outre la préservation de la fonc-tion du langage, la chirurgie éveillée permetde réduire la durée des séjours en centres derééducation, pouvant aller jusqu’à 6 mois».Les progrès dans la maîtrise de cette tech-nique permettent maintenant de l’appli-quer à d’autres pathologies comme lesmétastases cérébrales et les tumeurs vas-culaires bénignes (cavernomes).

13 dossier

Chirurgie éveillée du cerveau

Un patient réveillé pour des tests de langage alors qu’on l’opère d’une tumeur cérébrale : ce n’est pas de la science-fiction, mais une technique développée depuis des années à laTimone.

E

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Réveil

Avantages

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14dossier

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Mieux accompagner les malades âgés70% des cancers touchent des personnes âgées. Une priseen charge spécifique est devenue nécessaire et une nou-velle spécialité est née : l’oncogériatrie.

Charte

Equipes mobiles de soins palliatifs

L’Unité de Coordination Onco-Gériatrique (UCOG) PACA Ouest, pilotée par l’AP-HM etl’IPC, a élaboré une charte oncogériatrique avec l’ensemble des professionnels confron-tés à la prise en charge des sujets âgés cancéreux. Un moyen de sensibiliser les person-nels de santé, mais aussi de montrer aux patients et aux familles l’attention particulièreportée à cette population vulnérable. «Nous souhaitons que cette charte soit adoptée parles établissements de la région», explique le Dr Elodie Cretel, responsable de la consul-tation d’oncogériatrie à la Timone. «Sa diffusion la plus large possible contribuera à har-moniser nos pratiques et à sensibiliser l’ensemble des soignants aux particularités despatients âgés cancéreux. Elle permettra aussi de rassurer les patients et leurs prochessouvent très réticents vis-à-vis des traitements réputés agressifs du cancer.»

Un soutien pour lesservices de soinsLes unités mobiles de soinsde support et de soins pallia-tifs jouent le rôle d’interfaceentre le patient, sa famille etles acteurs de soins.

L'équipe mobile de soins palliatifs est uneéquipe multidisciplinaire (médecin, infir-mier, psychologue, secrétaire…) qui sedéplace au lit du malade et/ou auprès dessoignants, à la demande des professionnelsde l’établissement. Elle a un rôle de conseilet de soutien auprès des équipes soignan-tes, assure leur formation et est associée àla recherche et l’enseignement. L’équipe ne

pratique pas d'actes de soins directement,mais apporte son expertise dans la prise encharge des patients atteints de pathologiesgraves, le plus en amont possible dans lamaladie. Elle représente une interface entrele patient, sa famille et les acteurs de soins.L’AP-HM dispose de trois équipes mobiles :

une unité Mobile Intra-Hospitalière deSoins de support et de Soins Palliatifs(UMIHSSP) : cette équipe intervient à l’hô-

pital de la Timone, de la Conception et àSainte Marguerite. Contact : Dr Salas 0491 38 45 50.

une Equipe Régionale Ressource en soinspalliatifs pédiatriques : basée à l'hôpital dela Timone Enfants pour PACA Ouest.Contact : Dr Cotta 04 91 38 81 37.

l’équipe mobile de soins palliatifs del’hôpital Nord. Contact : Dr Hamon 04 9196 57 42.

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Diagnostic rapide à l’hôpital NordLes équipes de gynécologie, d’imagerie et d’anatomopathologie se sont organisées pour fournir un diagnostic dans la journée en cas de lésion mammaire suspecte.

Cancer du sein

Un diagnostic immédiat, dans la journée, d’une lésion mammaire suspecte ?C’est aujourd’hui possible à l’hôpital Nord. Toutes les patientes dont lamammographie fait apparaître une anomalie ou qui se sont découvert unelésion du sein peuvent maintenant bénéficier d’une prise en charge surmesure grâce à une coopération exemplaire entre les équipes de gynéco-logie, d’imagerie de la femme et d’anatomopathologie. La patiente est reçuele matin par un gynécologue avant d’être envoyée vers un radiologue quipratique le ou les examens nécessaires. Si besoin, l’équipe réalise une microou macro-biopsie transcutanée. Le résultat est rendu à la patiente dansl’après midi, et sa prise en charge peut ainsi être rapidement organisée, enévitant l’attente angoissante du résultat. 04 91 96 50 03 - [email protected]

Intrabeam : un équipement de pointeUne seule irradiation au lieu de 30séances de rayons : c’est ce que pro-pose l’hôpital Nord aux femmesatteintes de certains cancers du sein.

L’AP-HM s’est dotée du système Intra-beam, un équipement de dernière généra-tion principalement utilisé dans le traite-ment du cancer du sein. «Il permet de pro-céder à une irradiation unique juste aprèsl’enlèvement de la tumeur, pendant l’opéra-tion», expliquent le Pr Didier Cowen, chefdu service de radiothérapie des hôpitauxde la Timone et Nord et le Pr Léon Boubli,chef du service de gynécologie –obsté-trique de l’hôpital Nord, qui ont piloté leprojet. «L’irradiation est réalisée avec unedose unique élevée sur une zone à fortpotentiel de récidive, tout en épargnant lesorganes à risque. Ce dispositif remplace la

trentaine de séances de radiothérapie post-chirurgie classique habituellement néces-saires. L’intérêt de la technique est leciblage du lit tumoral et la diminution de lacontrainte liée au traitement».

L’utilisation de l’Intrabeam, installé dans lebloc chirurgical de gynécologie de l’hôpi-tal Nord, nécessite une collaborationétroite entre les gynécologues et les radio-thérapeutes. Il permet de traiter environ

20% des cancers du sein de manière sûre,efficace et rapide. Après avoir mis en placele diagnostic du cancer du sein en un jour,l’AP-HM complète son arsenal thérapeu-tique : l’hôpital Nord devient le premierétablissement de santé du nord de la villeà proposer ce traitement aux patientes deszones nord et ouest du département, àproximité de leur domicile.

L’acquisition de l’Intrabeam représenteun investissement de 600 000 €, réaliségrâce à un financement de 400 000 € duConseil Général des Bouches-du-Rhône.

15 dossier

Aprés le diagnostic en un jour, le traitement en un jour

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16dossier

e projet, initié en avril 2011 parPierre Hamon, du LaboratoireMécanique, Modélisation &Procédés Propres UMR-CNRS7340, a pour objectifs d’évaluer

la faisabilité du traitement des effluentshospitaliers à la source et de réduire le rejetde molécules médicamenteuses. Les parte-naires du projet sont la Société des Eaux deMarseille, le laboratoire de Mécanique,Modélisation et Procédés Propres d’Aix-Marseille Université et l’AP-HM.

En s’associant à ce projet, l’AP-HM montresa volonté de contrôler la pollution spéci-fique générée par ses activités et d’anticiperles éventuelles nouvelles normes de rejets.Le procédé bioréacteur à membrane a étéretenu pour cette étude car il permet la spé-

cification des boues épuratrices aux pol-luants à traiter, offrant ainsi des capacitésétendues de dégradation. Les premiersrésultats sont encourageants : une légèrecroissance des boues épuratrices a pu êtreobservée, affirmant la faisabilité d’acclima-tation aux effluents hospitaliers. De plus,l’intérêt scientifique du traitement à lasource a été démontré puisque la vitessed’élimination du médicament anticancé-reux fluorouracile a été accrue de 18% parrapport aux boues provenant d’une stationd’épuration municipale. Une configurationinnovante de bioréacteur à membrane estactuellement testée et devrait permettred’accélérer l’acclimatation. D’autres médi-caments seront analysés tels que l’amoxi-cilline. Si les résultats à la fin de la thèsesont concluants, un bioréacteur à mem-brane industriel sera développé.

Un procédé innovant pour le traitement des effluents hospitaliers

Une expérimentation est en cours pour améliorer et sécuriser le traitement des effluents de l’unité 2 du service Oncologie (Pr Duffaut) à la Timone.

LLimiter les risques de pollution

Qualité

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18enjeux

compter de janvier 2014, l’Unitéde Médecine du Sport (Pôle deMédecine Physique et de Réa-daptation AP-HM) propose unenouvelle consultation, destinéeaux patients atteints d’une

pathologie chronique. Au programme :une évaluation médicale préalable à lareprise d’une activité physique, ainsi quedes conseils et une orientation vers lesstructures proposant une offre d’activitéadaptée à leur pathologie. Ce programmed’aide à la reprise progressive d’une acti-vité physique adaptée est financé par l’ARS(Agence régionale de santé) dans le cadredu plan régional Sport-santé, et fonction-nera en partenariat avec la Direction

Régionale de la Jeunesse, des Sports et dela Cohésion sociale (DRJSCS). L’objectif estd’améliorer l’état de santé des personnesatteintes de déficiences ou de maladieschroniques. Il s’agit de favoriser la pratiqued’une activité physique et sportive en tantque moyen de prévention et de préserva-tion de la santé et du bien-être.

Les personnes adressées à l’Unité deMédecine du Sport bénéficieront d’uneconsultation médicale destinée à évaluerleur état de santé et leurs aptitudes à lapratique d’une activité physique afin d’in-tégrer les activités physiques et sportives

dans le parcours de santé. Sur la base decette évaluation, le médecin du sport seraen mesure de leur recommander des acti-vités physiques et sportives adaptées, deleur dispenser des consignes simples pourla pratique du sport en toute sécurité, et deles orienter vers les structures proposantune pratique physique adaptée. Les per-sonnes souhaitant être accompagnéesdans leur projet de reprise d’une activitéphysique peuvent s’inscrire auprès du DrGuillaume Lotito, à l’Unité de Médecine duSport (hôpital Salvator). Les rendez-voussont pris uniquement par téléphone.

Tél. 04 91 74 50 [email protected]

AParcours de santé sur mesure

Une consultation pour les malades chroniquesL’Unité de Médecine du Sport (pôle MPR- AP-HM) propose un accompagnement adapté aux patients qui souhaitent reprendre une activité physique.

Médecine du Sport

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19 enjeux

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Identitovigilance

Le bon soin au bon patient au bon moment : un bracelet pour la sécurité.

Depuis le 1er avril 2013, le port du bracelet d’identi-fication est obligatoire pourtous les patients hospitaliséset admis aux urgences.

La mauvaise identification d’un patient peut entrainer une erreurmédicale grave or la sécurité des patients doit rester une prioritéet un devoir pour tous les professionnels de l’hôpital. Des erreursd’identité surviennent au quotidien dans tous les établissementsde soins. Elles sont souvent récupérées avant de produire un acci-dent, ce qui laisse penser qu’elles sont rares. Il n’en est rien !Aujourd’hui, encore un patient sur 16 reste mal identifié. La réduc-tion des erreurs et des risques liés à l’identification est un enjeumajeur : l’identification du patient doit être considérée comme lepremier acte de soins.

Un des éléments de sécurisation qui a fait ses preuves est le portdu bracelet d’identification. C’est pour cela que l’APHM a décidéd’en généraliser son utilisation à tous les patients hospitalisés.Cette généralisation a été accompagnée par une procédure diffu-sée dans tous les services et détaillant les modalités de pose et devérification de l’identité ainsi que par des affiches à l’attention despatients et des professionnels. Le bracelet est posé par un profes-sionnel de santé dès l’arrivée du patient dans le service après unevérification indispensable et par un questionnement ouvert del’identité du patient. «Pouvez-vous, s’il-vous-plaît me rappelervotre nom, prénom, date de naissance ?».Mais, attention, le bracelet seul ne suffit pas : il ne remplace enaucune façon la communication entre soignants et soignés. C’estune barrière supplémentaire pour éviter l’erreur. Des actions deformation et de sensibilisation sont organisées sur les sites et sibesoin à la demande.

Pour tout problème, n’hésitez pas à contacter la celluled’identitovigilance : [email protected] ou le 35550.

CARTE IDENTITE

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ACCUEIL

Rappelez-moi votre nom,prénom et date de naissance ?

MERCI DE NOUS AIDERÀ PRENDRE SOIN DE VOUS

Un bracelet d’identificationpour votre sécurité

Nous vérifions votre identité à chaque étape de votre prise en charge

Soyez vigilants, signalez-nous toute erreur sur votre identité.

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Un patient sur 16

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20enjeux

our rappel, le Pôle Pharmacie apour objectif de redéfinir, encollaboration avec les instancesinstitutionnelles et notammentle Comité de Sécurisation desProduits de Santé (COSEPS) une

politique du médicament et des autres pro-duits de santé visant à sécuriser leur circuit,depuis la prescription jusqu’à l’administra-tion au patient, et à définir une politiquemaîtrisée des dépenses pharmaceutiques.Cette sécurisation repose essentiellementsur le déploiement du logiciel métierPharma®. C’est dans ce contexte que ledéploiement du module de Prescription,piloté par la DSIO, le pôle pharmacie, laCME et la Direction des Soins, a débuté en2011, avec le soutien de la DirectionGénérale. Ce projet a été mené par uneéquipe regroupant les pharmaciens, lesingénieurs et les IDE détachées de la DSIO :Jean Delorme, pharmacien Timone, PierreBertault Peres, pharmacien Sud, PascaleGesse de la Direction des Soins, l’équipe«Pharmacie DSIO», l’équipe de déploie-ment, les pharmaciens de site… tous ontcontribué à l’accompagnement deséquipes médicales et soignantes impli-quées dont l’investissement est égalementà saluer. Le déploiement se poursuit. D’ici fin2013, l’ensemble des services de Sainte-Marguerite et de la Conception (hors réa,urgences et secteurs spécifiques) devraientêtre équipés. Fin 2014, ce sont La Timoneet Nord qui devraient mettre en œuvre laprescription informatisée.

P

Déploiement de PHARMA Prescription® : le seuil des 1000 lits est dépassé !La barre des 1 000 lits déployés avec PHARMA Prescription a été franchie fin mai. Un an après le démarrage du déploiement massif, 40% des lits MCO de l’AP-HM bénéficient d’une prescription informatisée.

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21 enjeuxHôpital Nord

Ouverture du nouveau parkingGrâce à la création d’un parking de 500 places, l’Hôpital Nord double le nombre de places destationnement et offre de meilleures conditions d’accueil aux patients, au personnel et aux1 000 visiteurs qui fréquentent l’hôpital chaque jour.

Un hôpital en pleine croissanceL’hôpital Nord a connu ces der-nières années une forte augmenta-tion de ses capacités d’accueil(+25%), un accroissement de sonactivité, un renfort en personnel(500 agents) et une fréquentationde plus en plus importante : 1000visiteurs par jour, 4 200 agents,plus de 300 000 consultations etentrées par an et 80 000 urgencesannuelles.

Au terme de 14 mois de travaux, le nou-veau parking de l’hôpital Nord a ouvert aupublic le 15 juillet 2013. Ce parking de 500places réparties sur 7 niveaux est reliédirectement par une passerelle au parvis dubâtiment central. De quoi faciliter l’accèsdes patients qui devaient auparavantemprunter des escaliers. 10 places sontréservées aux personnes à mobilité réduiteet 4 places aux véhicules électriques.

Délégataire de l’AP-HM, la société Urbis Parka financé la construction et assure la gestionet la maintenance du parc de station-nement. Ce parking aérien naturellementventilé et doté d’une façade en bois estconstruit selon les meilleures normes d’ac-cessibilité et de développement durable.

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our connaître l’état des lieux etles pistes d’amélioration enmatière d’impact sur l’environ-nement, l’AP-HM a demandé àla société Aquasan03 de comp-tabiliser les émissions de gaz à

effet de serre générées par son activité. «Cequi pèse le plus dans le bilan carbone ?Sans surprise : les déplacements, l’énergie,les déchets et les achats, notamment l’ali-mentation», souligne Jean-Michel Budet,directeur général adjoint. «Sans nuire à laqualité des soins, il est possible de diminuernotre impact par des actions individuelleset collectives». Quelques exemples :

Les déplacements du personnel, despatients et des visiteurs représentent 20%des émissions de gaz à effet de serre.«L’AP-HM a été l’un des premiers CHU àlancer un Plan de Déplacements d’Entre-prise. Le but : développer les transports col-lectifs, le covoiturage, les modes doux pourles déplacements domicile-travail». Rappe-lons que la RTM propose des tarifs préfé-rentiels aux salariés de l’AP-HM : moins de16 euros par mois pour des déplacementsillimités sur tout le réseau. Seuls 10% desagents utilisent cet avantage : on peut fairemieux !

Grâce à l’installation d’ampoules LED, 400000 euros sont économisés chaque annéesur l’éclairage. La lutte contre les déperdi-

tions d’énergie se renforce grâce à l’isola-tion des bâtiments anciens et aux nou-velles techniques de construction éco-res-ponsable, comme pour la plateforme logis-tique. Au quotidien, pensons aux gestessimples pour économiser l’énergie : étein-dre la lumière, la climatisation ou le chauf-fage en quittant son bureau, mais aussi lacafetière et l’ordinateur !

L’AP-HM agit collectivement avec Uni-HAauprès des fournisseurs, notamment pour

réduire le volume des emballages. Auniveau individuel, nous devons améliorerle tri des déchets : l’absence de tri a un coûtéconomique et environnemental important.

Les services économiques de l’AP-HM s’ef-forcent d’acheter des produits fabriqués auplus près, notamment pour la restauration.L’objectif est de diviser par deux les dis-tances de livraison, et donc de concilier lamassification des achats au niveau natio-nal et le soutien à l’économie locale.

P

Les déplacements

L’énergie

Développement durable : on peut agir !Il est possible de réaliser d’importantes économies sur les consommations sans nuire à laqualité des soins.

Les déchets

Les achats

PRÉFÉREZ LES TRANSPORTS EN COMMUN !

22enjeux

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L’AP-HM prend en charge 50% des frais de transport du personnel grâce à un partenariat avec la RTM.L’abonnement Transpass «spécial AP-HM» est valable sur l’ensemble du réseau RTM : réseau métro,bus, tramway et navettes maritimes. Le prix mensuel d’un abonnement est actuellement de 15,91 €.Il s’agit d’un engagement annuel, dont le montant est prélevé chaque mois sur le salaire.Renseignements et inscriptions au Bureau du Personnel du site d’affectation.

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29 boxes d’urgence4 lits de déchoquage 10 lits de réanimation d’urgence 19 lits d’hospitalisation de courte

durée (UHCD) 11 lits de surveillance continue8 lits d’urgences psychiatriques

CAP 48/72

- 1 axe rouge avec accès direct depuis l’hélistation

3 scanners 3 IRM3 salles d’échographie1 secteur d’endoscopie de 9 salles

(digestives, thoracique et ETO)

- 7 liaisons horizontales avec le bâtiment prin-cipal (dont 2 galeries logistiques) - 330 places de stationnement destinées auxprofessionnels de santé.

AART - FARAH : Bureau d’études : JACOBS France E

Imageriemédicale

6 niveaux

d’activité hospitalière

270 millions d’euros

52.000m2

Urgences

40 salles opératoires dont 10 sousimagerie 60 lits de réanimation38 lits de soins continus61 lits de surveillance post-inter-

ventionnelle (SSPI)

- 1 service d’anatomopathologie

Blocs opératoires

23 enjeux

La Timone change de millénaireLe bâtiment médico-technique (BMT), élégant bloc de verre, de béton et d’acier adossé àl’hôpital de la Timone, a accueilli ses premiers patients le 11 décembre 2013, avec l’arrivéedes services de chirurgie cardio-thoracique et de chirurgie vasculaire. Le déménagement sepoursuivra jusqu’à fin 2014, avec à terme le regroupement des services d’accueil desurgences de la Conception et de la Timone.

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2012

ALOY ROSALIE MANDINEINFIRMIÈREAMODIO MARIE BONANSASANTONORSI BERTHEASSISTANTE MED ADMINATTAL MAXMANIP RADIOAUBANEL ALAINDIRECTEURAYMANT NICOLEMANIP RADIOBEAULIEU JEAN PAULMASSEUR KINÉBEIERSDORFER CHRISTINEHANULAAUXILIARE DE PUERICULTUREBELLILCHI ANDRÉEINFIRMIÈREBELLONI EVELYNEATTACHÉ ADMIBENVENUTI JOSETTEASBESSARD RENÉMAITRE OUVRIERBESSON CATHERINE MAYOLAAHBIASCI MARGUERITE VOIRONAAHBIRESSI MARIE CHRISTINEAIRAUDO TECH DE LABOBITTON JACQUELINE BORGPSYBONIFAY NICOLE NEGRELTECH DE LABOBONITO JOËLLEINFIRMIÈREBONZI PIERREIADE CADRE SUPBREITHAUPT MARTINEPUÉRICULTRICEBUFFILLE CHRISTIANE DELALAYTECH DE LABOCABALLEROCARMEN PALAAAHCARBUCCIA MARTINE BALAN-DRISSECRÉTAIRE MÉDICALECARTA NICOLE ALAIMOASCASTILLO GHISLAINE PERETTIASHQCATEL JOCELYNE JUINOAAHCHESSA ELISABETHINFIRMIÈRECIMA OLANDE AGUAUXILIARE DE PUERCIUMEI MARTINE BARLATECH DE LABOCOQUELIN CHRISTIANASHQCRIPPA GEORGESASCUENOT MARIE PIERRE MERLOTINFIRMIÈRECURCI MARIE-FRANCESECRÉTAIRE MÉDICALEDA COSTE PATRICIA ALBRANDINFIRMIÈREDAHLMANN ANNE-JOSÉSAPUPPOASDALMAS ELISABETHASDE LUCA NICOLE MISSUD VAIRO

SECRÉTAIRE MÉDICALEDELCHER GUYINFIRMIERDELMAS ROSELYNE FRAGIONEMANIP RADIODI FUSCO MARYSETECH DE LABODJIAN JOËLLEASHQDOUX JOËLLE ROUXINFIRMIÈREEL HAMEL FATMA ZOHRAASHQEYRAUD MICHÈLE AUDIBERTASSISTANTE MEDICOGABEN SUZANNEASHQGBESSO MELANIE KANONASGHIO CHRISTINE LOMBARDOAPGIORDANO MARTINE PASIPUERGRASSIANO ALAINAAHGRAUBY CHRISTIANE COTTONEASKRICORIAN MONIQUE FAUREPERMANENCIERLE JAN YVONNECS INFLEBAS JEAN-MARIEMANIP RADIOLENZI GUYAIDE PHARMALEONETTI DENISEASLLEDO FRANÇOISINFIRMIÈRELOPEZ JOSIANE NOUBELCS INFMALNATI FRANÇOISE JOUSSELMEASHQMANFREDINI DANIELLE MEYNARDAAHMANNELLA ANDRÉEASMARDIROSSIAN JOSIANETECH DE LABOMARMONT MARTINE ASONIAPMARY MARCMAITRE OUVRIERMASSEL ELISABETH BOURELLYASMASTROPASQUA NICOLETECH DE LABOMILON CLAUDINE LOPEZTECH DE LABOMONCHABLON FRANÇOISEFISSEUXPUÉRICULTRICEMOUTET CHRISTINE GIORSASMULATERO ALAINMAITRE OUVRIERNICOLAS JEANNINE VACHERANDEDUCATRICEODDES DANIÈLE ALQUIERINFIRMIÈREORLANDI PATRICKTECH SUPPAGLIANI DEANNAAAHPENAUD GENEVIÈVE DERDERIANADJ CADRES

PEREZ MARIE-LUISA POURROYINFIRMIÈREPHILIPPAKISGEORGESTECH DE LABOPINATEL MARTINEASPINEAU BERNARDASBPLANA JOCELYNE COLININFIRMIÈREPORTES RICHARDAAHRAYNAL MARINA AUBERTASHQRENON JEAN-YVESAEQRIBUOT ANNIESECRÉTAIRE MÉDICALERICHIER ELISABETHIDEROSELLINI MARIE-FRANCE EGIOASHQROUDE YOLANDE GODIOOPQRUSSO MARIE-JOSÉ REVELIADESAUNAL FRÉDÉRIQUEPUÉRICULTRICESICCARDI RENÉOPQSIRVENTE JOCELYNEASSISTANTE MEDICOSTAMMEGNA MARYSE FERRERASSISTANTE MED ADMINSUMA SYLVIEAUXILIARE PUERICULTURETARDY JEAN PAULASTURC EVELYNEASVEILLEROT GUYDIRECTEURVIGILANTE MONIQUE MANUGUERRAAAHVIOLLET MARIE-CLAUDENOGUERACADRE DE SANTÉZIINO GISÈLEASHQ

2013

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DAUPHIN JACQUESINFIRMIERBALTHAZAR ELISABETH GILAR-DETADJOINT ADMINISTRATIFDAMOUR MARIE-JOSÉPUÉRICULTRICEBRESSAC PATRICIA RADIONASQUILICHINI MARIE DOMINIQUEBAILEASHQFURIC GENEVIEVE ARMELINTECH DE LABOMATTEI THERESESECRÉTAIRE MÉDICALEFALCONETTI MICHELEINFIRMIÈREBOZZI JOCELYNE ESPOSITOTECH DE LABOLAURETTA CARMENASHQMEILLON PASCALE TIVOLIPUÉRICULTRICESIALELLI ANDRÉE LENZINIMASSEUR KINÉBOSSA FRANÇOISCONDUCTEUR AMBULANCIERBOUNEOU LYDIA MATRONEAAHSANFILIPPO ROSEASHQLECLERC-PARIS MARIE-LYSGRASIADEROUSSE MICHÈLE PIARRYINFIRMIÈREPATERNITI JOSIANE BALZANOTECH DE LABOLATSAGUE JEAN-LOUISPUPITREURLAUGIER HENRIETTE GUILLEMAUX MAITRE OUVRIERMILESI CHRISTIANE LACOLEYASHQRIGAUD GEORGESMAITRE OUVRIERANDRADES MARIE CLAUDEPARODIASGURTAJ ELIANEASCAMBOLIN CHRISTIANASBONICELLI JOSIANEASBIANCIOTTOJOSETTE PERRINASSISTANT MEDICOMARDINIAN JOSIANE HUYGTASHQMOUGALI FATHIAASSTIENNE JOËLLEIDEBARITELLO NADINE CARRILLOASBORTOLANI PATRICIA MALTESEIDECHIRI JEANASANASTASIO RAPHAËLLETERCIOLOAUXILIAIRE PUERICULTURETEISSERE MADELEINE MEIFFRETASHQLAUBIN MARTINEINFIRMIÈRE

ALBERT PATRICIA GONTHIERAUXILIAIRE DE PUERICULTUREPOZZO RÉGINE MAILLIATTECH DE LABOQUINON JOCELYNEAPSPIRAKIS BRIGITTEMANUPULATEUR ELECTROBISCANS ANDRÉEINFIRMIÈREBEZELGUES JEAN-JACQUESIADESERANO MICHÈLEIDEDIAZ FERNANDE GIANNINIASBLERDA RAYMONDMAITRE OUVRIERAGUSTI MICHÈLEINFIRMIÈRESPANO MARYSE FAVRETTOASTROUCHE FRANÇOISE NICOLASTECH DE LABODARVES-BORNOZ ROGERDIRECTEUR DE SOINSFO JULIETTE BOUAOUNEASFAURE MARIE-CLAUDE LICCIAINFIRMIÈREAMPRIMO MARYSE RICAUDCS INFHONNORAT DANIELLEINFIRMIÈRECOMTE DANIELLECSUP DE SANTÉLUIGGI JEAN-LOUISAGENT AMPHITHEATRELECOMTE FRANÇOISEASTOMMASINO SERGEMAITRE OUVRIERROULIN THÉRÈSE PHILIPPAKISTECH DE LABOBERTHOLOM RICHARDINFIRMIERCARDUSI FRANÇOISEASSISTANTE SOCIALEVILALLONGA CATHERINEMARTININFIRMIÈREBROGI MARTINE LAMBERTINFIRMIÈRE SOINSRUSSO JACQUELINE PISAPIAASFAYOLLE ANNICK BELLIOTINFIRMIÈREPIGNOL GEROGESMAITRE OUVRIERBACCI ANNIE SCHMITTAPBERNER ANNIE DEBRASCS INFANTONOPOULOS MARTINEINFIRMIÈREORLANDI PATRICK AGENT MAITRISE PPALAILLOUD GEORGESOPQBRUOT DOMINIQUEAAHCAYOL GENEVIEVE BORGINFIRMIÈREBONACCORSI PIERREASHQGRAUBY CHRISTIANE COTTONEASSPADONI ALAINPRÉPARATEUR PHARMACIE

Départs à la retraite

24vous

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JOURDAN MIREILLE TARRASADIÉTÉTICIENFABRE AGNÈS ZANNIASGRANGEAT MICHELLE RAMPONIAAHGEORGOPOULOS CATHERINEGREFIDEBOURHIS GABRIELLE CONSTANTASCHORTO CHRISTIANEPUÉRICULTRICESARLIN MARIE-HÉLÈNE GUINARDPSYGIBERT ARLETTECSS INFBACCILLERI DENISE DOMESTICIAAHCOUTOULI ROSELINEASHQADELIS MARIE-CHRISTINECOUDERTAAHFUENTES HELEN MAUBEMANIP RADIOFORTE DOMINIQUEASBLIGAN ELISABETH OKEASROSELLINI RENÉE CLAVERIEASSAMPIERI DOMINIQUEASHQCHARLES CHANTALASLAN CLAUDE BEGUINASHQMARGAILLAN MARCELTECH DE LABOGUERIN FRANCEASHQMAUREL BRIGITTEASFOUQUE FRANÇOISAEQGRACCIONE MARIE-MICHELLEPASCALMAITRE OUVRIERLEMAIRE CHRISTIANEROBERTAPBALIAN ROSELYNEINFIRMIÈRELOISSEL MIREILLE SAINT-JEANINFIRMIÈREVASSEUR MARTINE SAVELLICS INFRIEU CHRISTINESECRÉTAIRE MÉDICALEAMADEI DOMINIQUE CONTURSIASHUGUES CHRYSTELLEAUX PUERMORFINI TOUSSAINTEASHQGATTO MAURICEOPQBENMEGAL LAMIAASHQGOULON CLAUDE MELONITSHSEBAHOUN MICHÈLE BALZAMOPSYWOLFEL MONIQUEINFIRMIÈREKNAFO NICOLE SIBONYINFIRMIÈREARNOULD DOMINIQUE

GRIMAUDINFIRMIÈREJALLIFIER-TALMAS MIREILLEVERNETINFIRMIÈREDUCROCQ BRIGITTEINFIRMIÈREBORGNA JEAN-MARCAGENT DE MAITRISECASTIEN RENÉEASHQCHIRAQUE EVELYNE WOLLIBODEBELGLIOMINI PATRICKAEQTAGLIONI MONIQUE D'ORIOASSISTANT MEDICOLOMBARDI GUYMASSEUR KINÉKARA ALINE ROSSOASBUONO ANDRÉAGENT DE MAITRISEGAUBERT SYLVIE GORLIERMASSEUR KINÉQUENNEVILLE ISABELLEINFIRMIÈREMENAGER CATHERINE ROMANINFIRMIÈRE BLOCROSA JEAN CLAUDEASHQLUXEMBOURG EVELYNESEGURA NAVARROASHQMOKOLO YAMINAASD'ORIANO RENÉOPQMERLAND MARTINE BRUNETMASSEUR KINÉRIFACCIOLI MARTINEASHQGIOCONDI FRÉDÉRIKE COSSUINFIRMIÈREESPOSITO JEAN-LOUISINFIRMIÈRESOLEIL BERNARDAAHNARDELLI CLAUDEINFIRMIÈREKAFANDIAN LILIANETECH DE LABOPERCIVALLEMICHÈLEASDE LUCA DANIÈLEATTACHÉRUIZ CATHERINE ALBERGHIANALYSTEIRACANE ROSE MARIE LICATESIINFIRMIÈREMIRABILE VINCENTMAITRE OUVRIERLUBRANO VIVIANNE CANONNEASMARIA DANYASFALCONE PATRICIAASTAGLIASACCHI HENRIASHQBELLONE LILIANE LONGOBARDOMAITRE OUVRIERBERTIGLIA DANIELLE MARTINADJOINT DES CADRESMAYOLET NADINE CORDOLIANIAIDE DE LABORATOIRELLORENS JACQUELINE LECORPSASHQVEINIERE JOSSELYNE HIPAS

CS INFTREZIERES MARIE LOUISEINFIRMIÈREFORNARA NICOLE SPADAROTECH DE LABOMARTIN SYLVIE RICCIASKALFOUNI JOSIANEINFIRMIÈRELAGIER NICOLE BOYASSISTANTE MÉDICOMORLON ANNICK MOULINATINFIRMIÈREPALOMARES VÉRONIQUE CANTAYREINFIRMIÈREBROGLIA LYDIEAUXILIAIRE PUÉRICULTURENAPOLETANO HÉLÈNE MARTIN INFIRMIÈREMARTANO BRIGITTEINFIRMIÈRERENUCCI SYLVIEMANIP RADIOLUCE LORETTE LANDIASMIRALLES DENISMAITRE OUVRIERBIOU CATHERINE VIELMANIPULATEUREVEN FRÉDÉRIQUE DESROCHESTECH DE LABOCOSSU CHARLESINFIRMIERCOME ALINEASDALLAPORTA BRIGITTEBROWNETECH DE LABOPARDIGON MARIE-FRANCEINFIRMIÈREVASINO JEANTECH DE LABOLAMBERTI PATRICIA SOLDAINIINFIRMIÈRERANCELLI JEAN-TOUSSAINTAGENT DE MAITRISEGRIMALDI ELIANEINFIRMIÈREGRECK NICOLE BASSETTSHHANON CHANTAL FANUCCIINFIRMIÈRESUZZONI CHRISTIANEAEQTRONCHE ROBERTCONDUCTEUR AMBULANCIERCOSTANZO ALAINCONDUCTEUR AMBULANCIERGARCIA MONIQUEASFAYOLLE MARTINEIDELUGAGNE-DELPON ALINE CENTAROAAHBELLIER CORINNE BABLITOAUXILIAIRE DE PUÉRICULTURELOPEZ MARIA DOLORESGANDOLAASSISTANTE MEDICOMICCICHE JOCELYNE BERGIERASHQBLOUET MARIE ELISABETHINFIRMIÈREBENEVENTI MICHELMAITRE OUVRIERGIANASTASIO GERMAINEMASCLE

PRÉPARATEUR PHARMACIEAHMED OURIDAAEQMALTESE ROSE MARIEASHQNEGRE MIREILLE RIMBAUDAAHJUDICONE RICHARDOPQGUILLIEN FRANÇOISEADJ DES CADRESBRIAN BERNARDTSHLE PALLEC MICHÈLE DAO VAN TRUASHQDELLACORTE MARTINEASSOLDANI MICHELTSHCALANDAR ROBERTASCABANES MARIE-BRIGITTEBENAIMASCARCOPINO-TUSOLI VÉRONIQUEMANIP RADIOACQUAVIVA MARIE HÉLÈNEINFIRMIÈREPUJOL ODILEEDUCATRICE JEDEMICHELISJOSIANE GATTIGLIASECRÉTAIRE MÉDICALEBRUN HERVÉMAITRE OUVRIERPREGO MARTINE RUOPPOLOINFIRMIÈREANDRE ANNE JOSÉ BOUDIERGUERMEURINFIRMIÈREFERRERO SYLVIANE BREGANIASMATABON NATHALIEASHQGOUR FATIMA BORIASSAGE FEMMEALMAGRO JACQUELINE LEROYSECRÉTAIRE MÉDICALEROUBAUD BRIGITTEASHQGRATTEPANCHE DANIELLESCANNAPIECOASHQDI NOCERA DANIELMAITRE OUVRIERAMRAOUI ENDAASLORENZI MONIQUE PERPIGNANEASROUX CLAUDINE GABRIELPERMANANCIEREORQUERA CHRISTIANE RATONECS INFGIMENEZ PATRICKINFIRMIERPISCHEDDA JOCELYNEASPIEMONT SAUVEURMAITRE OUVRIERMARCHAND ISABELLEMATHIEU ASHQVERA GÉRARDCONDUCTEUR AMBULANCIERMARLET MARCELDESSINATEUR PPAL

Elisabeth DUCLOUX AMAHôpital Nord25/01/13

Noëlle LE BOURHISAux puer cl supHôpital Nord21/02/13

Marcel MARLETDessinateur principalAdministration Centrale21/03/13

Isabelle MARCHAND MATHIEUASHQAdministration Centrale31/03/13

Myriam ALBARETAuxiliaire PuéricultriceTimone Enfants03/04/13

Fabrice RIBEROAEQTimone Adultes26/05/13

Sabine-Dany KEYCHIANIDE-Cadre de santéHôpital de la Conception29/06/13

Renée JUSSYAAHHôpitaux Sud31/07/13

Catherine TAPIASIDE-Cl supHôpital de la Conception29/07/13

Guy ZABALADessinateur principalAdministration Centrale02/08/13

ILS NOUS ONT QUITTÉSL’AP-HM s’associe à la peine des familles de ces agents décédés ces derniers mois.

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Les 2 ans de l’assofêtés au Z5

Cuistots du Cœur

Grâce à l’association les Cuistots du cœur, une trentaine d’enfants ont pu passer une jour-née de rêve au Z5, le complexe sportif créé par Zinedine Zidane à Luynes. Suivis dans lesservices de pédiatrie et chirurgie pédiatrique de la Timone et de l’hôpital Nord, les enfantset ados ont partagé en famille le repas préparé par des chefs renommés de la région, avantde participer à un tournoi de football à 5. [email protected] - 06 78 02 10 86http://facebook.com/LesCuistotsDuCoeur

Kitesurf : un manip-radio organisa-teur du championnat de FrancePour la première fois, Marseille a accueilli le championnat de France deKitesurf, sur la plage du Prado Nord. Parmi les organisateurs figure un mani-pulateur radio du Pôle d’imagerie médicale, Laurent Barbe, 35 ans, qui excelledepuis de longues années dans ce sport de glisse à la fois technique etludique, dont les adeptes sont de plus en plus nombreux. Mais ce qui tient leplus à cœur de Laurent est la série d’animations, initiations et de sorties enmer réservées aux personnes handicapées qu’il a pilotée avec une équipe debénévoles. «Ce sport à l’apparence extrême peut être accessible à des per-sonnes à mobilité réduite. Avec la mobilisation de tous, Marseille peut devenir unpôle d’excellence dans ce domaine».

Fête de laMusiqueAvec une légère avance sur la dateofficielle, les équipes de l’AP-HM ontorganisé la 32e édition de la Fête de lamusique, avec le précieux concoursdes associations intervenant à l’hôpi-tal. Plusieurs rendez-vous ont permisde donner aux patients, aux visiteurs etau personnel de l’AP-HM l’occasion defaire la fête ensemble. Un beau pro-gramme mêlant danse, musique et ani-mations en tout genre.

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’association «Les Blouses Roses» a été créée en 1944,actuellement, elle compte 4 100 bénévoles dans toutela France. Les Blouses Roses interviennent bénévole-ment sur la base d’une convention de partenariat avecles établissements médicaux (hôpitaux, maisons de

retraites,…). Cette association s’est fixée comme objectifs d’être àl’écoute des malades, de les soutenir mais également de les stimu-ler et de développer leur créativité. L’objectif principal étant de lesaccompagner au quotidien et dans les épreuves pour rompre leursolitude et leur permettre de s’évader. Pour faire partie des BlousesRoses, il faut tout d’abord, bien évidemment, avoir envie de faire

don de soi et de son temps. Condition principale : pouvoir consa-crer aux patients hospitalisés au moins une demi-journée ou unefin de journée par semaine. La procédure pour entrer dans l’asso-ciation se compose de trois phases. La première est un entretienavec la Présidente pour échanger sur l’association. Ensuite la per-sonne reçoit un tablier et effectue une période d’essai. A l’issu decette période d’essai si tout s’est bien passé la personne signe lacharte des Blouses Roses et a l’honneur de recevoir sa blouse défi-nitive ! Les bénévoles des Blouses Roses ont également la chancede pouvoir bénéficier de formations, à la fois psychopédagogiqueset d’apprentissage de nombreuses techniques d’animation ludi-ques et créatives. Elles assurent une présence bienveillante dansles différents établissements de l’AP-HM. A la Timone, les BlousesRoses interviennent auprès des enfants en leur proposant diffé-rentes activités et en leur rendant visite dans leur chambre dulundi au samedi. Les enfants malades profitent le temps d’unedemi-journée de diverses activités comme la décoration des salles(peinture, collage, bricolage), le chant, les jeux vidéos et les jeuxde société. Les bénévoles témoignent du fait qu’elles ne sont paslà pour assurer le côté médical mais pour divertir les malades :«nous n’agissons pas non plus dans l’attente d’une reconnaissance»,souligne Brigitte, une bénévole de l’association à la Timone. «Lesparents nous disent merci, mais on ne s’engage pas dans cette asso-ciation pour avoir de la reconnaissance. Les Blouses Roses, c’est undon de soi, et les enfants nous le rendent au centuple !».

Une blouserose, un sourire !«Chez les Blouses Roses, on estrémunéré avec des sourires !»,confie Mme Vally, Présidente duComité de Marseille.

Portrait

L

Les Blouses Roses c’est :

Plus de 4 100 bénévoles en France en 2011Des interventions dans 232 villes, 800 services 599 bénévoles en région PACADes millions de sourires obtenus... !

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icolas Don Carli, aide-soignant dans le servicedes grands brûlés à la Conception depuismai 2011, a été sélectionné pour participerau championnat mondial de Jiu Jitsu brésilien à SaoPaulo, au Brésil. «J’ai débuté dans mon adolescence par

la boxe Thaï avant de rencontrer par hasard un maître dans l’artdu Jiu Jitsu brésilien, mon futur «mentor», Etienne-Claude DosSantos, qui m’a montré les faiblesses des techniques au sol de laboxe Thaï. Très vite je me suis passionné pour ce sport». Nicolasacquiert un haut niveau, ceinture bleue brésilienne, la plus dure àobtenir selon Hélio Gracie, fondateur de cet art martial. «Cetteceinture m’a permis d’être sélectionné pour les championnats dumonde au Brésil, mais je n’aurais jamais pu y aller et me prépa-rer sans le soutien de mes collègues et de mon cadre de santé, quis’adaptent à mon emploi du temps chargé ! C’est grâce à eux quej’ai pu participer au mondial».

La passion de Nicolas pour ce sport, encore méconnu en Francemais très populaire au Brésil et aux Etats-Unis, est contagieuse :plusieurs de ses collègues, dont le Dr Sébastien Bordon, , les infir-miers Pierre Blaise et Alexandre Vandenbussche, ainsi qu’unaide-soignant, David Bru, ont commencé la pratique de cet artmartial à son contact. Nicolas Don Carli enseigne le Jiu Jitsu bré-silien au sein de son association sportive: Massilia Brazilian JiuJitsu. Ses journées sont bien remplies : après sa journée de travailà la Conception, de 6h à 18h, il ouvre les portes de son associa-tion à 18h30 jusqu’à 22h, puis rentre chez lui profiter de sonenfant et de sa compagne. «Nous venons de fêter nos 11 ansensemble». L’aide-soignant mène sa vie de front ; un front qu’il aconnu pendant ses 7 années au sein du bataillon des marins-

pompiers de Marseille. C’est d’ailleurs cette expérience qui lui adonné envie de se tourner vers le milieu médical. D’abord embau-ché comme brancardier à la Clinique Beauregard, Nicolas se rendcompte qu’il veut «travailler dans un service d’urgences». Il entreà la Conception en réanimation polyvalente, puis au centre desgrands brûlés. «Mais, malgré ma passion pour mon travail, je saisqu’à un moment donné je ne pourrai plus gérer les deux.»Un choixcornélien se présentera alors à lui, une compétition que le Jiu Jitsubrésilien risque bien de remporter...

Une ceinturebleue au service desgrands brûlés

Portrait

N

Passion contagieuse

Nicolas (à droite) en plein entrainement.

Le Centre des brûlés inter-régionalMéditerranée emploie un aide-soignantpassionné d’une discipline encore peuconnue en Europe : le Jiu Jitsu brésilien.

Infos : 06 26 04 21 62 - [email protected]

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Culture

Le baiser de la grenouille

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Entraîner un groupe de dix patients (ser-vice d’endocrinologie et nutrition, EspaceMéditerranéen de l’Adolescence), deux soi-gnants et dix sept étudiants en théâtre(Aix-Marseille Université et ConservatoireNational de Région Pierre Barbizet) dansun projet collectif de création théâtrale.Instaurer en quelques jours un climat deconfiance, tout en donnant envie aux par-ticipants de se dépasser. Être constammentattentif aux problématiques de chacun enconsidérant ces dernières comme unematière susceptible d’enrichir l’ensembledu groupe et le travail d’écriture. Com-mencer par les mouvements, les gestes, lespostures… et à partir de ce que racontentles corps, concevoir des scènes, des his-toires. Ne pas cesser d’encourager, motiver,pousser les participants pour que la peurde monter sur scène ne l’emporte pas sur

le désir d’accomplissement. Voila ce à quoisont parvenus, en un mois à peine, le met-teur en scène Marco Baliani et son équipeartistique (Elisa Cuppini, chorégraphe,Maria Maglietta, dramaturge). Dans lecadre des Ateliers de l’EuroMéditerranéede Marseille-Provence 2013, ils étaientprésents aux hôpitaux Sud pendant tout lemois de juillet 2013, travaillant chaquejour avec les participants sur cette allégo-rie du baiser magique qui transforme,métamorphose. Une expérience riche etintense qui a abouti, les 27 et 28 juillet, àdeux représentations dans le Jardin del’hôpital Salvator : «le plein air, l’espaceouvert, la lumière du soleil d’été au crépus-cule, les arbres, l’herbe, les buissons du jar-din d’hospitalité : on ne pouvait rêver d’unemeilleure scénographie pour cet évènementthéâtral» (Marco Baliani).

Intervenir sur la façade du pavillon historique pour intégrer lebâtiment original au mouvement de renouveau général queconnaît l’hôpital Nord : telles étaient les attentes du groupe decommanditaires composé de membres du personnel pour ceprojet initié dès 2009. C’est une proposition de l’artiste DidierFaustino intitulée L’écume des jours qui a été retenue. Inspiréedu roman de Boris Vian et en écho à la Méditerranée, cetteœuvre évoque la trace d’écume déposée par la mer sur le sable,amenant «une forme poétique sur cette façade rigoureuse quicache et protège des moments fragiles de la vie» (DidierFaustino). Artiste mais aussi architecte, Didier Faustino mèneavec ses projets une réflexion sur le corps dans ses dimensionsphysique, sociale et symbolique. Une première séquence de 40modules en fonte d’aluminium a été installée par une entreprisespécialisée dans les travaux d’accès difficile. Pendant un mois,sous le regard étonné des usagers et visiteurs, des cordistes sesont relayés sur la façade pour fixer les 150 pattes de fixationet les modules. L’œuvre continuera à se déployer sur la façadepour prendre la forme d’une vague. Des financements exté-rieurs sont en cours de recherche afin de poursuivre la fabrica-tion et la pose des modules dès l’année prochaine.

L’écume des jours

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Il s’agit d’un projet euro-méditerranéen impli-quant une centaine d’enfants hospitalisés dansun processus de création artistique. Les produc-tions des artistes et des enfants hospitalisés dupourtour méditerranéen ont été exposées à lagalerie du J1, lieu emblématique de la Capitaleeuropéenne de la culture. Le terme «cartoca-coethes» est une invitation au voyage. Il désigneune irrépressible propension à voir des cartespartout : les formes et dessins accidentels de lanature (nuages, rochers…) deviennent lescontours de pays ou de continents, les plis queforment les draps ou les vêtements représententdes fleuves, des routes, des montagnes… lespetites tâches sur le mur sont un archipel perdudans l’océan. Artistes et enfants ont ainsi che-miné ensemble durant quelques mois dans cetteétrange pathologie cartocacoethique, capturéspar des univers chimériques et sous l’emprise deleur imaginaire. Une initiative de l’AP-HM encoproduction avec Marseille-Provence 2013,les éditions La Maison est en carton, l’HôtelDieu de France de Beyrouth, l’Alexandria MainUniversity Hospital d’Alexandrie, l’hôpital d’en-fants Béchir Hamza de Tunis, le CHU de Bâb elOued d’Alger et l’Institut des Jeunes Aveugles etAmblyopes Arc-en-ciel à Marseille.

Conversations de Salerne

Cartocacoethes

Les Conversations de Salerne sontdes rencontres euro-méditerranéen-nes programmées depuis 2010 àAlger, Beyrouth, Gênes, Marseille etTunis. Pluridisciplinaires, elles ontpermis de partager et d’explorer avecla population les dimensions cultu-relles du soin et de la santé en Médi-terranée : la vie, la mort, la spiritualité,l’alimentation, l’humanisation, la dé-mocratisation sanitaire, les échangesde savoirs et de pratiques, la place dela création et de la culture à l’hôpital...La 7e édition des Conversations deSalerne a eu lieu en octobre à laFaculté de Médecine. À cette occasionles éditions «La Passe du Vent» ontpublié un ouvrage rassemblant lescontributions des 7 rencontres.

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