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RAPPORT ESG 2018

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RAPPORT ESG2018

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Sommaire

Le mot du Président Siparex en bref Siparex, investisseur responsable depuis 40 ans Dispositif et gouvernance ESG L’ESG, une opportunité pour le capital investissement Le point de vue d’Emmanuel Parmentier (INDEFI) Chiff res-clés du reporting ESG Environnement Social Gouvernance Témoignages des dirigeants d’entreprise Hubert de Boisredon – Armor (ETI) Dominique Mauff rey – Groupe Mauff rey (Mid Cap) Philippe Moreau – Temahome (Small Cap) Jean-Marc Odet – IJNext (Mezzanine) Romain Raff ard – Bergamotte (XAnge)Méthodologie du reporting Participations et taux de réponse Déroulement de la campagne Répartition du questionnaire par thématiques Répartition des enjeux ESG par thématiques

3456889911141617192123242526282930

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LE MOT DU PRÉSIDENT

Rapport ESG 2018 . 3

Nous remercions les entreprises et les collaborateurs de Siparex pour leur implication active dans la mise en œuvre de la démarche ESG du Groupe.

2017 inaugure une ère de responsabilité accrue vis-à-vis de la planète et des hommes. Cette évolution est appelée par une prise de conscience générale, actée par l’Accord de Paris sur le climat (2015) ou la loi Pacte en France. Les phénomènes globaux qui nous affectent aujourd’hui transforment le métier d’inves-tisseur, en imposant la prise en compte des enjeux envi-ronnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans le processus d’investissement et la gestion des entreprises. L’époque où la performance nette était le seul critère de la réussite d’une entreprise est révolue !

Devoir éthique de l’entreprise, l’ESG est aussi une oppor-tunité. 2017 est une année marquante pour Siparex qui, après avoir exercé son acti-vité d’investissement avec un positionnement résolument éthique depuis quarante ans, consolide sa démarche à tra-vers la mise en place d’une organisation et de moyens dédiés. Au sein de notre por-tefeuille, un reporting ESG a ainsi été réalisé grâce à une plateforme de collecte et d’analyse. Cette collecte de données a permis de recen-ser, quantifi er et évaluer les bonnes pratiques de nos en-treprises, pour augmenter la performance, l’attractivité et l’avantage concurrentiel. Comment ? En réduisant la consommation des res-sources, en maîtrisant les risques extra-fi nanciers, ou en assurant un environnement de travail qui réponde aux be-soins d’une nouvelle généra-

tion d’actifs exigeants … Toutes ces applications prouvent la valeur ajoutée de l’ESG à court terme comme à long terme.

Se soumettre à l’exercice du reporting, ce n’est donc pas se soumettre à une contrainte réglementaire de plus. C’est saisir l’opportunité d’avoir sur sa propre activité un re-gard neuf, décentré, grâce à des outils et des paramètres différents. A la clé : de nou-velles solutions aux vieux pro-blèmes, une vision claire de son degré de maturité sur les enjeux ESG, et l’opportunité de progresser sur des sujets dont l’importance stratégique ne fait que croître.

Au même titre que l’internationalisation ou la digitalisation, la responsabilisation de l’entreprise est un enjeu crucial pour les entreprises d’aujourd’hui.

Le rôle de Siparex est de les ac-compagner et de les encoura-ger à adopter ce nouveau para-digme de la création de valeur. Une mission que le Groupe re-lève d’autant plus naturellement qu’elle est en adéquation avec son ADN : celui d’un investis-seur responsable, éthique, im-pliqué sur les territoires, depuis quatre décennies.

Conscient de l’urgence des en-jeux globaux, et convaincu l’in-térêt de formaliser ces pratiques quotidiennes dispersées, j’ai souhaité accélérer le déploie-ment de notre démarche ESG. Les collaborateurs de Siparex et des participations ont relevé le défi : ils se sont emparés du sujet, malgré les éventuelles dif-fi cultés de mise en route et les barrières psychologiques qui pouvaient parfois exister. Grâce à eux, nous avons enclenché une dynamique vertueuse. En-semble, portons désormais cet engagement vers l’avenir.

Bertrand Rambaud, Président du Groupe Siparex

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1722

mil l iardsd ’euros

d’actifs gérés

11

bureaux 8 en France

SIPA

REX

EN B

REF

ans d’expérience

l ignes de métier

ent repr ises

1000+entrepr isesaccompagnées depu is la c réa t iondu groupe

Un repor t ing ESG

réa l i sé sur

41

NOS VALEURS

5

S iparex est l ’un des tout premiers groupes de capital investissement français indépendants. Partenaire de référence des ETI et PME, son métier est d’investir en fonds propres dans les entreprises en apportant une dynamique de croissance.

Indépendance totale Ethique rigoureuse dans le processus d’investissement et dans les relations avec les souscripteurs

Proximité avec les entreprises et leurs dirigeants Respect de la culture et de l’identité des entreprises accompagnées

Choix de la création de valeur industrielle prioritairement à la création de valeur financière Actionnaire actif mais non interventionniste

Culture forte du réseau

3 à l’internationalMILAN – MUNICH - MONTREALLYON - PARIS – NANTES -

LILLE - STRASBOURG -TOULOUSE - BESANCON - DIJON

Rapport ESG 2018 . 4

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Rapport ESG 2018 . 5

SIPAREX, INVESTISSEUR RESPONSABLE DEPUIS 40 ANS

La Charte d’Engagement des Investisseurs pour la Croissance établie en 2008 par France Invest engage ses signataires sur des enjeux économiques, sociaux, environnementaux et de bonne gouvernance. Les entreprises s’engagent notamment à :

Soutenir l’innovation et la R&DAccompagner les PME non cotéesPromouvoir le partage de la création de valeurMettre en place de bonnes pratiques en matière de protection des écosystèmes et de la biodiversité Privilégier les stratégies de développement des entreprises à long terme pour qu’elles intègrent les enjeux de dépendance aux ressources naturelles, de consommation d’énergie et de production de déchets Promouvoir la transparence de leur activité d’investisseur

La Charte d’Engagement des Investisseurs pour la Croissance établie en 2008 par France Invest engage ses signataires sur des enjeux économiques, sociaux, environnementaux et de bonne gouvernance. Les entreprises s’engagent notamment à :

Soutenir l’innovation et la R&D

L’initiative PRI, parrainée par l’ONU, coopère avec un réseau international de plus de 1400 signataires dans le but d’appliquer les six Principes pour l’in-vestissement responsable. Elle vise à déterminer les liens entre les investissements et les questions environnementales, sociales et de gouvernance, et à aider les signataires à incorporer ces questions à leurs décisions relatives à l’investissement et à l’ac-tionnariat.

1977

Création de Siparex.

Premières clauses éthiques dans les pactes

d’actionnaires.

La société de gestion établit une charte d’investisseur

responsable.

Signature des PRI (Principles for Responsible

Investment) de l’ONU. Premiers reportings ESG.

Reporting ESG via la plateforme digitale

Reporting21 sur 172 entreprises en portefeuille.

Signature de la Charte d’Engagement des Investisseurs pour la Croissance de

France Invest.

Depuis sa création en 1977, Siparex place le principe de responsabilité au cœur de sa démarche d’inves-tisseur. L’investissement prend en compte les critères sociaux, envi-ronnementaux et de gouvernance pertinents, et privilégie la création de valeur industrielle à la valeur fi -nancière. Par son positionnement éthique assumé, le Groupe s’im-pose comme l’un des précurseurs de l’investissement socialement responsable en France.

Aujourd’hui plus que jamais, l’ESG est un axe fort de création de va-leur chez Siparex, dans la continui-té de son engagement historique. En 2017, le Groupe a décidé de déployer dans l’ensemble de son portefeuille un outil de collecte et d’analyse des données, pour gé-néraliser le reporting à l’ensemble de ses participations et en faire une étape-clé de la gestion de chaque entreprise.

1999 2012 2013 2014 2018

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Le Groupe Siparex a fait le choix stra-tégique d’une distribution des respon-sabil ités ESG à l ’ intégralité de ses équipes. Le but ? Renforcer le statut de l ’ESG pour en faire un facteur d’impact central, partagé et fédéra-teur. Tous les collaborateurs, repré-

Pour animer et coordonner les actions ESG, 2 référents au niveau du Groupe :

DISPOSITIF ET GOUVERNANCE ESG

Denis Rodarie Simon Ruchaud

sentés par seize référents (2 par équipe, et 2 au niveau Groupe), sont embarqués dans cette démarche de progrès – une décentralisation de la Gouvernance ESG qui s’adapte à l ’organisation du Groupe.

«L’investissement socialement responsable se cristallise aujourd’hui sur trois enjeux : l’environ-nement, le social et la gouvernance. Autant de préoccupations que Siparex avait déjà intégrées avant 2017, en tant qu’investisseur éthique, implanté dans les territoires, soucieux de la valeur industrielle avant tout. Ses 172 participa-tions constituent un défi et une opportunité pour l’ESG : c’est un nombre colossal de données à manipuler pour évaluer les pratiques de chacune lors du reporting, mais c’est aussi et surtout l’occasion d’embarquer près de 50 000 collaborateurs dans une démarche de progrès. A ce titre, l’engagement de Siparex et de son portefeuille constitue un levier de changement décisif.»

«Dans cet ensemble, en quoi consiste notre rôle d’animateurs ? Sur le plan pratique, nous nous sommes attachés ces 18 derniers mois à équiper Siparex d’une boîte à outils ESG et à coordonner les initiatives ESG autour d’une feuille de route commune. Les 5 lignes de métier du Groupe Siparex sont désormais organisées pour suivre la performance extra-financière des entreprises en portefeuilles et pour les encourager à s’engager dans une démarche de progrès adaptée à leurs principaux enjeux ESG.Cette démarche collective, initiée par la direction et relayée au sein des équipes d’investissement par leurs référents ESG, s’inscrit plus largement dans la construction d’une offre de services à forte valeur ajoutée. Avec le digital, l’international et la croissance externe, l’ESG est le quatrième axe de création de valeur sur lequel Siparex veut s’appuyer pour renforcer la croissance de ses participations. »

Rapport ESG 2018 . 6

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Rapport ESG 2018 . 7

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L’ESG, UNE OPPORTUNITÉPOUR LE CAPITAL INVESTISSEMENTLE POINT DE VUE D’EMMANUEL PARMENTIER (INDEFI)

Rapport ESG 2018 . 8

L’investissement responsable a longtemps été pratiqué par un petit nombre d’investisseurs institutionnels euro-péens, notamment dans les pays nordiques, en Allemagne ou au Royaume-Uni. Derrière l’utilisation des critères ESG, une motivation principale : l’alignement entre les valeurs de l’institution et son portefeuille fi nancier. Pour l’at-teindre, ces institutions ont historiquement développé deux pratiques ESG complémentaires. L’exclusion d’une part consiste à sortir de l’univers d’investissement des titres, des secteurs économiques ou des pays ne correspondant pas aux valeurs de l’institution. L’engagement, d’autre part, vise à infl uencer les entreprises en portefeuille pour amé-liorer leurs pratiques ESG.

L’autre grande motivation ESG des investisseurs est l’amé-lioration du profi l rendement-risque du portefeuille et la détection de nouveaux gisements de création de valeur à long terme. Une meilleure connaissance des risques ESG ne peut qu’améliorer la pertinence d’analyse du titre, et de plus en plus d’investisseurs considèrent qu’en évitant les entreprises les moins-disantes sur les sujets ESG, elles se prémuniront des controverses, donc des baisses brutales de valorisation. Cette motivation est historiquement reven-diquée par nombre d’investisseurs français, qui adoptent l’intégration ESG, c’est-à-dire l’exploitation systématique de critères extra-fi nanciers dans les décisions d’investis-sement, au travers de règles de gestion explicites.

La réglementation a un fort impact sur la prise en compte des critères ESG par les institutionnels. L’exemple de la France est révélateur : deux ans après l’application de l’article 173, une grande majorité des actifs institutionnels français sont couverts par l’une ou l’autre des pratiques ESG. Le même phénomène devrait s’observer en Europe, à la faveur de la mise en œuvre du plan d’actions de la Commission. Celui-ci prévoit une série de mesures en fa-veur de l’investissement responsable, en particulier une obligation de reporting pour tous les institutionnels et les sociétés de gestion sur leur prise en compte des critères ESG.

CLIMAT ET IMPACT : DEUX TENDANCES FORTES

LE PRIVATE EQUITY EN POSITION-CLÉ

Une notion à laquelle se déclare intéressée la moitié des investisseurs européens analysés par INDEFI. Dans ce domaine, le référentiel des Objectifs de Développement Durable de l’ONU s’impose progressivement comme la lin-gua franca de l’investissement ESG. Ces 17 objectifs fi xés par les Nations Unies en 2015 pour l’horizon 2030 sont la référence pour toutes les analyses d’impact.

Emmanuel ParmentierINDEFI, Associé en charge de l’ESG

INDEFI est une société de conseil en stratégie in-dépendante au service des sociétés de gestion d’actifs (cotés et non cotés) en Europe.

Les actifs non cotés sont un terrain d’expression privilégié pour l’engagement, les démarches climat et l’impact pour plusieurs raisons.

D’abord, parce que le temps passé à l’analyse des dos-siers et l’horizon d’investissement de moyen terme (plu-sieurs années) rend les investisseurs non cotés particuliè-rement sensibles à la prise en compte des enjeux de long terme comme l’impact et le changement climatique.

De plus, la capacité d’infl uence des investisseurs en pri-vate equity sur les entreprises est sans égale. Alors que les investisseurs actions classiques peinent à mettre le dé-veloppement durable à l’agenda des Conseils d’Adminis-tration des grandes entreprises, les fonds de private equity ont, eux, déjà démontré qu’ils étaient en mesure d’amener leurs participations vers des modèles d’affaires plus ver-tueux, en seulement quelques années.

Enfi n, les entreprises les plus innovantes en termes d’im-pact sont souvent des entreprises de petite et moyenne taille en forte croissance, et forment des cibles idéales d’investissement pour les fonds non cotés. Pour les sociétés de gestion, notamment françaises, il s’agit d’une formidable opportunité pour gagner des parts de marché dans les allocations d’actifs de leurs clients.

Les acteurs du non coté, private equity en tête, ont donc tous les atouts en main pour convaincre les investisseurs institutionnels qu’ils apportent des so-lutions concrètes aux enjeux majeurs de la fi nance de demain. Les analyses climatiques effectuées par les investisseurs

répondent à la sensibilité croissante de la société sur le réchauffement climatique (COP21 à Paris, One Planet Summit, Global Climate Action Summit, etc.), mais aussi aux évolutions réglementaires. L’article 173 en France et le plan d’action de la Commission Européenne détaillent de manière spécifi que cet enjeu, avec des obligations de reporting sur les risques climatiques et sur le fi nancement de la transition énergétique et écologique.

L’impact est la seconde tendance forte chez les investis-seurs français. L’idée est de ne plus seulement regarder les risques ESG des entreprises mais aussi l’impact de leurs activités sur le développement durable

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ENVIRONNEMENT- CHIFFRES-CLÉS DU REPORTING ESG

Rapport ESG 2018 . 9

Siparex encourage ses partici-pations à mesurer et réduire

leur empreinte environnementale. Une démarche essentielle pour assurer la pérennité de leurs acti-vités, à l’heure où la pression mon-diale sur les ressources naturelles s’accroît.

33

89

ont mis en place des actions de réduction des consommations énergétiques

ont mis en place des actions de réduction des consommations d’eau

ont mis en place des actions de réduction des déchets

71

SUR 172 ENTREPRISES,

ETI

MEZZMID

SMALLXANGE

10

40

10

ETIMIDMEZZSMALL

ETIMIDMEZZSMALLXANGE

10

10

50

La mesure, le suivi et la réduction des consommations sont cruciaux pour préserver les ressources en eau, en électrici-té ou en gaz. Chaque société améliore ainsi son impact sur l’environnement au niveau global mais aussi local, en pré-servant l’équilibre de l’écosystème où elle est implantée.

Du même coup, l’entreprise améliore aussi sa rentabili-té : réduire ses consommations ou réutiliser ses déchets comme une ressource, c’est réduire ses coûts et gagner en effi cacité d’un point de vue opérationnel. La démarche environnementale peut aller jusqu’à s’intégrer dans le mo-dèle d’affaires d’une entreprise, en lui donnant accès à de nouveaux produits et marchés.

1485404

93417

14114546

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«Dès 2008, nous nous sommes fi xé un objectif fort : 100% de car-touches d’impression recyclées, quand on sait que seules 20% des cartouches laser vendues en Europe sont recyclées. Pour ce faire, nous avons développé la marque OWA. Le principe : nous collectons auprès de nos clients les cartouches usagées, y compris celles des marques d’origine, comme Epson, Canon ou HP, nous les remettons à neuf – c’est un travail d’orfèvre – et nous y ré-injectons la poudre toner. Ces cartouches sont vendues sous la marque OWA. Après usage, elles sont de nouveau collectées, remanufacturées et revendues. Nous invitons donc les clients et les entreprises à s’associer à notre dé-marche, afi n de livrer 100% de cartouches remanufacturées.»

Hubert de Boisredon, PDG d’Armor

L’entretien complet est à lire p. 17

«Nous sommes clairement engagés sur la cause environnementale de-puis 2004. Nous avions déjà une ges-tion performante de nos matériaux,

avec la réutilisation des chutes de bois et la ré-duction des déchets de fabrication. Grâce aux nouvelles réglementa-tions, nous avons en-core progressé : nous recyclons aujourd’hui

tous types de déchets, nous limitons notre bilan carbone grâce à l’embal-lage en kit, au sourcing 100% euro-péen et à notre matière première, le bois, qui stocke le carbone. 90% des meubles usagés des consommateurs sont revalorisés grâce à l’eco-orga-nisme à but non-lucratif Eco-mobilier.»

Philippe Moreau, Président de Temahome

L’entretien complet est à lire p. 21

100% de car-, quand on sait que seules 20% des

Rapport ESG 2018 . 10

LE CYCLE VERTUEUX DU RECYCLAGE

BONNES PRATIQUES

Trier et valoriser les déchets de production

Choisir des véhicules de fonction hybrides

Limiter les déplacements grâce à la visioconférence ou le télétravail

Privilégier un fournisseur d’énergie verte

S’approvisionner localement en produits bio

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SOCIAL - CHIFFRES-CLÉS DU REPORTING ESG

Rapport ESG 2018 . 11

Les participations de Siparex contri-buent chaque année à la création

d’emplois stables en France. Elles assurent à leurs collaborateurs un environnement de travail sûr, où la diversité des profi ls est accueillie et la valeur partagée.

dont 1 180 issus descroissances externes réalisées en 2017

ETIMIDMezz

XAnge

Small

49 769*

25 334

10 552

7 069

4 916

1 898

RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES EFFECTIFS

ETI MID MEZZ

France

Europe hors France

Reste du monde

35 070France hors Europe

3 025Europe hors France

1 915Reste du monde hors Europe

RÉPARTITION DES EFFECTIFS PAR TYPES DE CONTRATS

22 816 9 452

2 802

661

1 453

86962

1 495400

ETI MID MEZZ

CDI

CDD

Autres

33 340CDI

4 385CDD

1 128Autres

(apprentissage, alternance et dans certains cas intérim)

18 903 4 642

4 225

52668270

264

2 300

449Grâce à ses investissements, Siparex participe activement au maintien et à la création d’emplois, très majoritai-rement en France. En pro-posant à 86% des contrats de durée indéterminée, les sociétés font le choix de la stabilité et de l’engagement dans la durée.

EFFECTIFS AU 31/12/2017

*Toutes les entreprises ayant communiqué leurs effectifs totaux n’ont pas toujours communiqué leur répartition par zone géographique ou type de contrats, d’où un écart entre le total des effectifs et la ventilation par zone géographique et type de contrats.

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Favoriser la réinsertion de travailleurs éloignés de l’emploi

Aménager des postes de travail ergono-miques pour les salariés

Proposer un contrat d’inté-ressement aux employés

Construire un partenariat avec une association à but non lucratif

BONNES PRATIQUES

Mettre en place une Semaine du bien-être au travail

ÉVOLUTION DE L’EMPLOI

1 598nouveaux emplois

Effectif 201716 989

Rapport ESG 2018 . 12

En lien direct avec leurs dynamiques de croissance, les entreprises en portefeuille concernées ont créé 873 em-plois en 2017 (malgré un plan de restructuration qui a concerné 59 personnes, hors croissances externes et toutes classes d’actifs confondues).

La diversité des ressources humaines est jugée détermi-nante dans l’équilibre et la performance des entreprises.La parité hommes / femmes en premier lieu est un élé-ment important de la bonne gestion de l’entreprise. De plus, elle contribue à la création de valeur en instaurant une croissance de qualité.

% DE FEMMES PARMI LES CADRES DIRIGEANTS

ETI MID MEZZ SMALL

25.4 % En moyenne

Périmètre : 77 entreprises*

postes issus des croissances

externes

725créations d’emploi

873 ----------->nousveaux postes en

2017

1 598+

*Périmètre constant de l’échantillon des entreprises pour lequel nous disposons d’effectifs au 31/12/2016 et au 31/12/2017.

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Rapport ESG 2018 . 13

Nombre de salariés actionnairesSOIT 2% DES EFFECTIFS 1 025

86Nombre de jours de grève(sur 11 millions de jours travaillés)

Détenir une partie du capital, c’est renforcer son lien avec l’entreprise et s’associer de près à sa réussite.

71

37% des sociétés ont mis en place un mécanisme de par-tage des bénéfi ces annuels avec leurs salariés, au-delà de leurs obligations légales. Avec les Plans d’Épargne Entreprise ou les accords d’intéressement, la réussite commune est collectivement récompensée.

Grâce au respect des procédures de protection des salariés et aux bonnes conditions de travail, les accidents sont moins nom-breux et moins graves que la moyenne nationale. La sûreté, la sécurité et le bien-être des collaborateurs sont indissociables de leur performance – et le dialogue social du bon fonctionnement de l’entreprise.

0.8 % Taux de gravité des accidents du travail

vs 1,5% moyenne nationale tous secteurs

LA FORMATION AU CŒUR DE L’EMPLOI

Dominique Mauffrey, Président du Groupe Mauffrey

L’entretien complet est à lire p. 19

« En 2019, notre école de formation créée en 1996 de-viendra une académie, pour délivrer à 200 jeunes un diplôme de conducteur routier. L’idée ? Nous allons acheter un terrain proche de notre site historique, au cœur

des Vosges, pour construire un lieu de formation mais aus-si des structures de restauration et d’hôtellerie dédiées à l’accueil de ces promotions d’étudiants. L’enseigne-ment sera organisé en sessions de cinq mois, pendant lesquelles les cadres du Groupe seront très impliqués. Nous te-nons à ce que tous les responsables

– DRH, DAF, DSI, par exemple – échangent avec les étudiants afi n que ceux-ci s’imprègnent de la culture de l’entreprise et comprennent complètement son fonctionnement. Cela repré-sente un investissement initial de 6 à 8 millions d’euros, et un budget de fonctionnement estimé autour de 3,5 millions par an.»

LA PHILANTHROPIED’AUJOURD’HUI

Romain Raffard, co-fondateur de Bergamotte

L’entretien complet est à lire p. 24

«En tant que fl euriste, notre matière première est périssable, et pour des raisons de qualité, nous ne gardons pas nos bouquets au-delà de 48 heures. Mais plutôt que de jeter nos invendus, nous avons choisi d’en faire don au Palais de la Femme, un centre d’hébergement géré par l’Armée du Sa-lut qui vient en aide aux femmes en situation de précarité et d’exclusion. Les fl eurs permettent de décorer le lieu et de faire des ateliers créatifs.»

sociétés

Mécanismes de partagede la valeur non obligatoires

Taux de fréquence des accidents du travail 21.7 %

vs 22,7% moyenne nationale tous secteurs

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GOUVERNANCE - CHIFFRES-CLÉS DU REPORTING ESG

Rapport ESG 2018 . 14

CONSOLIDATION

ETIMIDMezz

25.9%

27.5 %19.6 %37.7 %

SOCIÉTÉS AYANT UN CODE ÉTHIQUE - %

ETI

ETI MID MEZZ

53 %

9.1 % 8.0 % 13.3 %

MID

22 %MEZZ

43 %

Un administrateur indépendant n’entretient aucune relation de quelque nature que ce soit avec la société ou sa direction, et peut ainsi exercer librement son jugement lors de prises de décision.En incluant des indépendants au conseil d’administration

ou de surveillance, les actionnaires maximisent les chances de préservation des intérêts de l’entreprise dans son en-semble. Avec un taux de près de 26%, Siparex dépasse la moyenne sectorielle de 22% (Benchmark réalisé par Sirsa).

Le code éthique permet à l’entreprise de forma-liser un certain nombre de principes d’action et de normes qu’elle s’engage à respecter dans ses affaires. Grâce à ce document, qui s’ajoute au règle-ment intérieur et aux obligations légales, elle établit des règles strictes et claires sur la cor-ruption, les pratiques commerciales ou encore la déontologie.

MEMBRES DU CA/CS - FEMMES - %

Membresdu Conseil d’Administration/

Conseil de Surveillance Administrateurs indépendants - %

ETI

9.1 %MID

CONSOLIDATION

9.4%

La loi Copé-Zimmerman impose 40% de femmes au conseil d’administration.

La qualité de la gouvernance des entre-prises en portefeuille est une préoc-

cupation centrale de Siparex. Elle consti-tue le cœur de la relation actionnariale. A ce titre, la structure, le fonctionnement et la composition des organes de gouver-nance constituent des leviers majeurs de création de valeur. Les codes éthiques, labels et certifi cations sont autant de si-gnaux forts qui permettent aux sociétés de valoriser leurs bonnes pratiques au-près de leurs parties prenantes, à com-mencer par leurs clients.

Un administrateur indépendant n’entretient aucune relation de quelque nature que ce soit avec la société ou sa direction, et peut ainsi exercer librement son jugement lors de prises de décision.En incluant des indépendants au conseil d’administration

ou de surveillance, les actionnaires maximisent les chances de préservation des intérêts de l’entreprise dans son en-semble. Avec un taux de près de 26%, Siparex dépasse la moyenne sectorielle de 22% (Benchmark réalisé par Sirsa).

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Rapport ESG 2018 . 15

36Sociétés ayant traité le sujet de l’ESG en conseil d’administration ou conseil de surveillance : 36 sur 143 répondantes, soit 18%.

Inscrire l’ESG à l’ordre du jour au moins une fois par an, lors d’un conseil d’administration ou de surveillance, c’est faire avancer le sujet au plus haut niveau de décision. L’objectif de Siparex est de faire progresser ce chiffre dans les prochaines années, afi n d’amener chacune des entreprises en portefeuille à s’inscrire dans une démarche de progrès sur ses enjeux ESG.

LabelCertifi cation

SOCIÉTÉS AYANT DES CERTIFICATIONS / LABELS

ETI MID MEZZ SMALL XANGE

0

Nombre de litige déontologique

UNE GOUVERNANCE BICÉPHALE

Philippe Moreau, Président de Temahome

L’entretien complet est à lire p. 21

«La gouvernance de Temahome est composée de deux comités de direction, l’un français et l’autre portugais, afi n de représenter la double implantation de l’entreprise. Ensemble, ils ana-lysent les questions logistiques ou RH de l’éta-blissement de façon hebdomadaire, et font le point sur l’évolution du business tous les mois. De plus, un comité stratégique se réunit sur une base trimestrielle avec les représentants des in-vestisseurs, pour garantir un bon suivi de l’acti-vité.»

Les certifi cations et labels sont des normes nationales ou internationales qui permettent aux entreprises de faire connaître leurs bonnes pratiques et engagements ESG. Signaux positifs envoyés aux parties prenantes de l’entreprise, ces derniers peuvent se révéler différen-ciants voire commercialement déterminants. Parmi eux :• l’ISO 9001 indique un management de la qualité,• l’ISO 14001 porte sur l’engagement environnemental,• l’ISO 26000 porte sur la responsabilité sociétale.

RESPONSABLE SUR TOUTE LA LIGNE

«Nos collaborateurs sont fi ers et ont envie de par-ticiper à la responsabilisation de leur entreprise sur les plans environnementaux, sociaux, éthiques. C’est un projet fédérateur et motivant, ce qui nous a conduit à le renforcer, il y a deux ans, en créant le poste de responsable RSE. Pour des raisons à la fois budgétaires et stratégiques, il se combine au poste de responsable des achats. Avec notre activi-té de négoce, il nous incombe en effet de vérifi er que nos fournisseurs répondent aussi aux critères envi-

ronnementaux, sociaux et de gouvernance que nous avons adoptés, pour garan-tir la conformité de toute la supply chain.Grâce à cette création de poste, notre démarche ESG s’est accélérée et approfondie.»

Jean-Marc Odet, DG d’IJNext

Pour en savoir plus, rendez-vous p.23

33 %

67 % 68 % 71 % 53 % 22 %

32 % 29 % 47 % 78 %

12 13 5 46 2

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Rapport ESG 2018 . 16

TÉMOIGNAGESdes dirigeants d’entreprise

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TÉMOIGNAGES DES DIRIGEANTS D’ENTREPRISE

ENTRETIEN avec Hubert de Boisredon, Président-Directeur Général du Groupe Armor

Rapport ESG 2018 . 17

Qu’est-ce qui a déclenché la démarche ESG chez Armor ?--

La démarche ESG d’Armor a été fondée en 2008 au mo-

ment d’une prise de conscience collective, avec le Grenelle de l’environnement et le fi lm d’Al Gore, Une vérité qui dérange. En tant que dirigeant d’entreprise, j’ai pris conscience de la gravi-té de l’état du monde. Avec mes actionnaires, nous avons décidé de mettre le développement du-rable au cœur de la stratégie de l’entreprise – une décision qui a irrigué l’ensemble de nos ac-tions et de notre organisation.

Nous avons pris trois mesures. Pre-mièrement, nous avons fusionné la Direction de l’assurance qualité et la Direction du développement durable, comme on l’appelait alors, pour nous assurer que les actions d’ESG ou d’innovation sociétale soient gérées avec la même ri-gueur que les ISO 14001, 9001, 18001, 26000...

Deuxièmement, nous avons mis en place un comité de développement durable trimestriel, assisté par une consultante ESG qui nous aide à authentifi er toutes les informations.

Enfi n, nous avons décidé d’émettre annuellement un rapport ESG aussi précis que ceux des sociétés cotées en bourse.

A titre personnel, j’ai fondé avec un autre dirigeant l’association Di-

rigeants Responsables de l’Ouest, qui regroupe 120 chefs d’entre-prise qui ont mis l’ESG au cœur de leurs préoccupations.

Quelles ont été vos premières réalisations ESG d’un point de vue opérationnel ?--

Dès 2008, nous nous sommes fi xé un objectif fort : 100% de cartouches d’impression recyclées, quand on sait que seules 20% des cartouches laser vendues en Europe sont recyclées. Pour ce faire, nous avons dévelop-pé la marque OWA. Le principe : nous collectons auprès de nos clients les cartouches usagées, y compris celles des marques d’ori-gine, comme Epson, Canon ou HP, nous les remettons à neuf – c’est un travail d’orfèvre – et nous y réinjectons la poudre toner. Ces cartouches sont vendues sous la marque OWA. Après usage, elles sont de nouveau collectées, rema-nufacturées et revendues. Nous invitons donc les clients et les en-treprises à s’associer à notre dé-marche, afi n de livrer 100% de car-touches re-manufacturées.

La deuxième action est liée à notre activité d’impression de rubans thermiques pour les étiquettes code-barres. Nous avons drasti-quement réduit l’usage des sol-vants chimiques dans l’encre. De plus, les déchets générés par ces solvants sont réutilisés : ils ali-mentent 80% de la vapeur de notre usine.

Troisièmement, nous avons déci-dé en 2010 de concentrer la R&D sur l’innovation, en particulier sur l’enjeu sociétal du changement cli-matique. Grâce au savoir-faire de formulation et d’enduction d’Armor, nous avons créé un fi lm collecteur

enduit qui limite la chaleur des bat-teries lithium ion et en améliore le fonctionnement de 20%. Une autre innovation dont nous sommes très fi ers, c’est l’invention d’un fi lm photovoltaïque souple et mince, sans silicium ni métaux rares, qui permet d’équiper toutes les sur-faces qui actuellement ne peuvent pas être équipées d’un panneau photovoltaïque classique, pour des raisons de poids ou autre.

En tout, ce sont plus de 80 millions d’euros investis en 8 ans sur ces nouvelles activités.

Un tiers de notre résultat d’exploi-tation est consacré à ces innovations pures, liées à des en-jeux de société – une somme à la mesure de notre engagement.

Quelles ont été vos réalisa-tions ESG en 2018 ?--

Nous travaillons depuis dix ans à établir un dialogue social de qualité avec les partenaires so-ciaux. Toute une série d’accords a été signée en 2018, concernant la diversité, le télétravail, la pénibilité, la qualité de vie au travail, l’accom-pagnement de la transition digitale.

ETI

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L’accueil de la fragilité chez Armor est une cause essentielle. L’entre-prise dépasse le taux de 6% de salariés en situation de handicap – rien que sur notre site industriel, on atteint 9%. Nous avons aussi créé une université sur ce même site, qui délivre des formations diplômantes et reconnues par l’état (jusqu’à Bac+2) au personnel ouvrier en charge des activités manuelles. Nous les accompagnons pour de-venir pilotes de la robotisation, pour une industrie 4.0. Dans cette dyna-mique, Armor a également ouvert son capital et compte plus de 400 salariés actionnaires.

D’où vient votre engagement en faveur de l’ESG ? --

Je crois intimement et fermement à la nécessité d’unir l’économie et le social. À la fin de mes études en France, j’ai créé une banque de micro-crédit au Chili. En Chine, où j’ai travaillé ensuite, j’ai vu les ef-fets catastrophiques de l’industrie lorsqu’elle ne respecte ni le droit du travail, ni l’environnement. Le récent rapport du GIEC ne fait que confirmer l’urgence de la situation. Le respect de l’environnement et des personnes est un devoir im-pératif et fondamental, même s’il n’est pas rentable. Lorsque notre entreprise investit des millions d’euros sur la sécurité, elle le fait indépendamment de tout retour sur investissement, parce que c’est es-sentiel. L’économie doit miser sur l’humain : c’est sans doute l’une des raisons de la réussite d’Armor.

Quelle est votre vision de l’ESG pour l’avenir ? --

Armor est aujourd’hui n°1 sur la technologie des rubans transfert thermique. Une étiquette code-barres sur 3 dans le monde est im-primée par Armor. Notre objectif à ce jour est de réussir la deuxième vague d’innovation sur le photo-voltaïque, en créant une nouvelle filière française pour les films pho-

tovoltaïques souples. Ce sont des centaines d’emplois à créer en France, et la souveraineté nationale à gagner, car nous sommes pour le moment dépendants de la Chine sur la technologie des panneaux photovoltaïques classiques. Nous relèverons ce défi avec un objectif supplémentaire : celle de s’affran-chir des métaux rares.

Rapport ESG 2018 . 18

Armor était historiquement le spécia-liste des consommables d’impression. Depuis dix ans, la société diversifie ses activités, avec une forte volonté d’inno-vation.

Société française fondée en 1925

1 880 collaborateurs, 27 sites

CA 2017 de 256M€

N°1 de la production de cartouches jet d’encre en Europe

1,6M€ investi par an pour la protection des personnes et de l’envi-ronnement

ARMOR EN BREF

ETI

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Rapport ESG 2018 . 19

Comment se réalise l’engagement social du Groupe Mauffrey ? --

Le Groupe Mauffrey est fondé sur une socle de valeurs fortes, liées

à sa nature d’entreprise familiale : confiance, implication, rigueur. Nous avons toujours eu à cœur de les transmettre, et c’est la rai-son pour laquelle nous avons créé une école de formation dès 1996. Aujourd’hui, Mauffrey est la seule entreprise en France avec une école diplômante ! Elle permet de délivrer un CAP de conducteur routier à une centaine de jeunes par an. Ce sont en particulier des jeunes des grands centres urbains et des banlieues, qui peinent à sor-tir de leur milieu et à trouver un em-ploi. De notre côté, nous avons un besoin croissant de main d’œuvre. L’enjeu pour nous est de les rap-procher de l’emploi, et de leur mon-trer, à travers cette formation diplô-mante, qu’un autre mode de vie est possible pour eux. Ces étudiants sont salariés tout au long de leur formation, et garantis de trouver un emploi chez nous à la fin du cursus.

Forts de ce succès, nous avons décidé de donner plus d’envergure encore à cette démarche sociale. En 2019, cette école de formation deviendra une académie, pour former deux fois plus de jeunes.L’idée ? Nous allons acheter un terrain proche de notre site histo-rique, au cœur des Vosges, pour construire un lieu de formation mais aussi des structures de res-tauration et d’hôtellerie dédiées à l’accueil de ces promotions d’étu-diants. L’enseignement sera or-ganisé en sessions de cinq mois, pendant lesquelles les cadres du Groupe seront très impliqués. Nous tenons à ce que tous les res-ponsables – DRH, DAF, DSI, par

exemple – échangent avec les étu-diants afin que ceux-ci s’imprègnent de la culture de l’entreprise et com-prennent bien son fonctionnement. Cela représente un investissement initial de 6 à 8 millions d’euros, et un budget de fonctionnement es-timé autour de 3,5 millions par an.

Comment cette formation s’articule-t-elle aux enjeux ESG de votre entreprise ?

--

Il y a des liens très concrets. Prenons un exemple : dans notre école,

nous formons nos étudiants à la conduite économique grâce à des moniteurs qui ont eux-mêmes été formés chez les constructeurs

Le but n’est pas de leur transmettre un contenu formel, mais de faire en sorte que la conduite économique devienne pour eux une évidence, une habitude ancrée. Nous tra-vaillons ainsi à progresser dans nos économies d’énergie et notre impact environnemental. Plus gé-néralement, c’est ainsi que nous pratiquons l’ESG chez Mauffrey : de façon quotidienne, pragmatique et réelle.

Mauffrey a créé sa propre fondation en 2016. Quel est son principe ? --

Cette Fondation œuvre sur deux sujets qui nous tiennent particuliè-rement à cœur.

Le premier est celui de la santé : nous venons en aide à près de 25 familles par an, qui sont en diffi-culté suite à un accident invalidant ou une maladie grave. En effet, ces situations sont parfois intenables, lorsqu’une personne s’est bles-sée au travail et que son conjoint n’a d’autre choix que d’abandon-ner son emploi pour le prendre en charge. Nous apportons une aide financière à ces familles, et ce dans la durée imposée par la maladie – parfois des années.

Le second sujet est celui de l’édu-cation : nous aidons des jeunes de milieux défavorisés à poursuivre des études longues. Nous finan-çons la scolarité de jeunes parti-culièrement motivés et ambitieux dans des écoles de commerce ou d’ingénieur, dont les coûts an-nuels sont très élevés. Nous avons aussi attribué des bourses, qui se chiffrent parfois en dizaine de mil-liers d’euros, pour permettre à des jeunes d’étudier à l’étranger.

ENTRETIEN avec Dominique Mauffrey, Président du Groupe Mauffrey

MID CAP

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Rapport ESG 2018 . 20

MID

CAP

Dans le cas de la santé comme des études, c’est un engagement sur la durée qui permet de faire vraiment la différence pour un individu en difficulté.

Quelle est la gouvernance de ces projets ?--

La Fondation Mauffrey est présidée par notre ancien directeur adminis-tratif et financier. A ses côtés, un comité de délégués syndicaux au-to-désignés décide de l’attribution des bourses, de façon collégiale. Je n’interviens pas dans cette dé-cision. En revanche, j’ai récemment décidé de ne pas avoir de budget arrêté pour la Fondation : certains dossiers que nous recevons sont trop urgents et cruciaux pour qu’on leur fasse défaut. Dans ces cas-là, l’aide ne doit pas être refusée sous prétexte que le budget annuel a été épuisé. Il me paraissait important de nous baser sur les demandes avant tout.

Le Groupe Mauffrey est une entreprise française, spécia-liste du transport routier.

Société fami-liale créée dans les Vosges en 1964

Top 5 des transporteurs routiers français de marchan-dises

Spécialiste du transport de vrac et de marchandise générale

31 filiales, 37 sites dont 2 à l’étranger

3500 salariés

MAUFFREY EN BREF

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Rapport ESG 2018 . 21

Quelle est votre vision de l’ESG chez Temahome? --

Nous sommes clairement engagés sur le sujet depuis

2004. Pour ce qui est de l’environ-nement, nous avions déjà à cette époque une gestion performante de nos matériaux, avec la réutilisation des chutes de bois et la réduction des déchets de fabrication. Grâce aux nouvelles réglementations, nous avons encore progressé :

nous recyclons aujourd’hui tous types de déchets, nous limitons notre bilan carbone grâce à l’emballage en kit, au sour-cing 100% européen et à notre ma-tière première, le bois, qui stocke le carbone. 90% des meubles usagés des consommateurs sont revalori-sés grâce à l’eco-organisme à but non-lucratif Eco-mobilier, mis en place par la filière des fabricants et distributeurs de meubles français.

D’autre part,

la forêt ne fait que croître en France et en Europe, et son exploitation est raisonnée.

Socialement, Temahome est en avance sur certains points comme la parité et la diversité des équipes. Depuis quatre ans, nous travaillons à mettre en avant la diversité des profils, à garantir le respect de tous les salariés indépendamment de leur sexe ou origines, à favori-ser de bonnes conditions de travail. Nous avons établi des rituels : un

point-projet de deux heures tous les mois par exemple.

La formation des salariés a été renforcée,

notamment en ce qui concerne l’animation des équipes, le déve-loppement personnel et la maî-trise de l’anglais. De par la taille raisonnable de l’entreprise, nous avons depuis toujours un rap-port privilégié avec nos salariés.

La gouvernance de Temahome est composée d’une part, de deux comités de direction, l’un français et l’autre portugais, afin de re-présenter la double implantation de l’entreprise. Ils analysent les questions logistiques ou RH de l’établissement de façon hebdo-madaire, et font le point sur l’évo-lution du business tous les mois. D’autre part, un comité de direc-tion groupe pilote les orientations générales de l’ensemble. Enfin, le comité stratégique se réunit sur une base trimestrielle avec les re-présentants des investisseurs, pour garantir un bon suivi de l’activité.

D’un point de vue sociétal, nous sommes mobilisés sur l’accompa-gnement des plus faibles dans la société française : nos invendus sont mis à disposition des sinis-trés lors d’inondations, via des circuits solidaires comme ceux d’Emmaüs Défi ou Partagence.

Quelles ont été vos réalisa-tions pour l’année 2018 en matière d’ESG? --

Les réalisations sont nom-breuses et donnent d’excellents

résultats. Nous avons beaucoup investi dans les locaux, pour réno-ver et adapter le cadre de travail

aux envies collectives des sala-riés, avec une salle de pause par exemple. Nous avons aussi revu notre politique concernant la flexibi-lité des horaires : les collaborateurs sont plus prompts à s’engager si on leur permet d’organiser leur temps de travail avec plus de souplesse. Pour ce qui est du bruit, nous équi-pons bien sûr nos salariés d’EPI pour minimiser les nuisances et risques d’accident au maximum.

Nous avons revu nos méthodes de management afin de fidéliser une nouvelle génération de collaborateurs particulièrement labiles.

Grâce à l’accueil que nous pro-posons désormais aux nouveaux salariés, avec une visite de l’usine ou encore un livret d’accueil, ils se sentent plus attachés à l’entreprise et plus motivés, tout en conservant une totale autonomie dans leur tra-vail.

Sur le plan environnemental, nous veillons aux émissions de notre chaudière et aux particules fines qui résultent de la combustion : grâce à un gros investissement de notre part cette année, nous avons réduit notre émission à zéro, avec un filtre à manches en céramique, ce qui permet de préserver l’air de la vallée où notre usine est implan-tée. Cette installation nous permet de réutiliser les chutes de bois pour générer un chauffage biomasse sans émanation de particules.

ENTRETIEN avec Philippe Moreau, Président du groupe Symbiosis Temahome

SMALL CAP

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Enfin, l’Union nationale des indus-tries de l’Ameublement français, dont j’ai la présidence, développe sa démarche ESG, qui vise à fédé-rer toutes les actions entreprises par ses membres et à partager les bonnes pratiques, avec un focus particulier sur l’innovation.

Quelles évolutions envisa-gez-vous pour l’ESG dans votre entreprise ? --

L’ESG nous encourage dans un progrès permanent, sur l’ensemble des dimensions de notre métier. Pour nos matériaux, nous travail-lons à limiter les composants pol-luants : nous nous félicitons d’utili-ser aujourd’hui des panneaux avec très peu de formaldéhyde, et de-main nous pourrons en réduire en-core plus le taux grâce à l’évolution de la technologie et des colles sans formol. Pour le sourcing, l’immense majorité de nos matériaux vient d’Europe, et nous travaillons à ren-forcer la transparence, notamment pour les éléments de quincaillerie dont une partie provient de Chine.

Rapport ESG 2018 . 22

SMALL C

AP

Temahome est un groupe de fabrication de meubles en kit de premier plan, basé sur un design contemporain, une distribu-tion omni canal et des services logistiques personnalisés.

Société française fondée en 1961

1600 meubles produits chaque jour en France et au Portugal

Distribution dans 45 pays et à 67% en e-commerce

20M € de CA

TEMAHOME EN BREF

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Rapport ESG 2018 . 23

IJNEXT EN BREF

MEZZAN

INE

IJNext est une société de services infor-matiques et télécom, spécialiste de la cy-bersécurité et de la qualité des réseaux et systèmes digitaux. En plus, IJNext a aussi une activité de négoce et de conseil.

CA 2017 : 50M€ 150 salariés

Siparex est investisseur mezzanine du groupe depuis 2016

Comment la démarche ESG a-t-elle été lancée chez IJNext?--

Nous avons lancé notre dé-marche ESG en 2014, prin-

cipalement à la demande de nos clients. Ces clients, pour la plupart, de grandes entreprises de plus de 10 000 de collaborateurs, nous ont encouragé à rendre compte de nos bonnes pratiques et à obtenir les certifi cations adéquates. L’ESG est récemment devenue une condi-tion sine qua non pour gagner des appels d’offre et continuer à travailler avec de grands comptes.Notre démarche ESG s’est d’abord articulée autour de l’environnement et du social, avec la bonne gestion des ressources matérielles mais aussi humaines.

Ce sont des gestes simples et essentiels : économiser le papier, limiter les impressions, veiller au confort des sala-riés et à l’ergonomie despostes…

Ce processus ESG, qui avait été enclenché de façon réactive, s’est révélé un vrai sujet de motivation dans nos équipes. Nos collabora-teurs sont fi ers et ont envie de parti-ciper à la responsabilisation de leur entreprise sur les plans environne-mentaux, sociaux, éthiques. C’est un projet fédérateur et motivant, ce qui nous a conduit à le renforcer, il y a deux ans, en créant le poste de responsable RSE. Pour des rai-sons à la fois budgétaires et stra-tégiques, il se combine au poste de responsable des achats. Avec notre activité de négoce, il nous in-combe en effet de vérifi er que nos

fournisseurs répondent aussi aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance que nous avons adoptés, pour garantir la conformi-té de toute la supply chain. Grâce à cette création de poste, notre dé-marche ESG s’est accéléré et ap-profondie.

Quelles ont été vos réalisa-tions ESG récentes ?--

Nous avons établi des chartes pour garantir le fonctionnement de toutes nos procédures RH (entre-tiens, suivi de la formation, équi-té homme/femmes), ainsi qu’une charte éthique qui a été distribuée à tous nos collaborateurs. Le groupe IJNext prévoit aussi son déména-gement, dans un objectif d’attrac-tion et de rétention des collabora-teurs : c’est l’opportunité de trouver des locaux à la fois agréables pour les collaborateurs et performants d’un point de vue énergétique. our la partie supply chain, le défi est de passer au crible non seule-ment nos fournisseurs directs, mais aussi les sous-traitants de second rang, au niveau local par exemple. Nous venons d’établir des ques-tionnaires qui nous permettent d’évaluer leurs pratiques selon les critères de la RSE, en plus des cri-tères classiques de prix et de qua-lité. Chaque nouveau fournisseur sera examiné en ce sens. La cer-tifi cation ISO 9001 sera passée en fi n d’année.

Nous avons adhéré en juin 2018 au Pacte Mondial de l’ONU, inauguré par Kofi Annan : il formalise publiquement notre engagement au niveau international,

nous engage sur la voie de la trans-parence sur ces pratiques (avec la publication annuelle du rapport

d’avancement COP, Communica-tion Of Progress). Ce Pacte nous donne accès à des formations et workshops pour progresser en-core dans notre action RSE. Nous tablons sur une amélioration conti-nue.

ENTRETIEN avec Jean-Marc Odet, Directeur Général du Groupe IJNext

MEZZANINE

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Rapport ESG 2018 . 24

BERGAMOTTE EN BREF

Bergamotte est une jeune entreprise française de livraison de plantes et fleurs sur Internet. Elle s’approvisionne en France, en Hollande et au Kenya, confectionne ses bouquets à Paris et Clichy, et livre dans toute la France.

3 ans d’existence 80 salariés

Livraison en 2h à Paris 80% de clients particuliers

Quelle est le parti-pris de Bergamotte pour l’environnement ?--

Le respect de l’environnement est un enjeu fondamental pour Bergamotte, depuis sa créa-

tion. Aujourd’hui plus que jamais, c’est l’axe que nous avons choisi pour notre positionnement et notre croissance.

Nous livrons des produits végé-taux, donc il nous semblait évident et impératif de compenser l’em-preinte carbone de notre activité. Avec notre croissance, les flux de transports se sont intensifiés, aussi bien en amont, de nos partenaires horticoles jusqu’à nos ateliers, qu’en aval, c’est-à-dire aux clients.

Nous livrons nos clients en vélo, scooter électrique ou véhicule thermique.

Pour le reste, nous allons calculer tous les mois notre empreinte car-bone (qui sera accessible à tous) et nous associer avec EcoTree, qui protège les forêts françaises et participe à la reforestation.

Pour ce qui est des traitements phytosanitaires des plantes et fleurs, nous avons décidé d’être transparents avec nos clients. Tous les trois mois, nous allons proposer un rapport de traçabilité pour l’ensemble de nos produits (fleurs, emballages, accessoires) pour expliquer nos choix de pro-ducteurs, origine par origine.

D’un point de vue sociétal, quelle est votre action ?--

En France, nous travaillons avec l’Etablissement et Service d’Aide par le Travail (ESAT) de Clichy pour

la confection de nos emballages en carton. C’est un partenariat quoti-dien qui occupe l’ESAT à 30%, et qui participe à la réinsertion de per-sonnes handicapées par l’emploi. Notre matière première est péris-sable, et pour des raisons de qua-lité, nous ne gardons pas nos bou-quets au-delà de 48 heures. Mais plutôt que de jeter nos invendus, nous avons choisi d’en faire don au Palais de la Femme, un centre d’hébergement géré par l’Armée du Salut qui vient en aide aux femmes en situation de précarité et d’exclusion. Les fleurs permettent de décorer le lieu et de faire des ateliers créatifs.

De plus, Bergamotte tisse des liens privilégiés avec la ferme kenyane qui lui fournit ses roses. La ferme horticole Red Land Roses emploie 550 ouvrières, dont la plupart ont une dizaine d’enfants. Une crèche a été créée pour les accueillir, de 3 mois à 3 ans. Notre nouveau projet : créer une rose Bergamotte dont les profits seront intégralement re-versés à cette crèche, pour finan-cer son fonctionnement. En plus de cela,

une semaine par tri-mestre, nous propo-serons à la vente un bouquet solidaire dont 100% des profits seront reversés

pour contribuer à la scolarisation des enfants de plus de 3 ans.

Quelle est votre démarche so-ciale en interne ?--

Les collaborateurs de Bergamotte se divisent en deux parties : les cadres ou cadres assimilés, qui travaillent dans nos bureaux, et nos quarante fleuristes, dont le niveau de qualification est généralement plus bas. Nous avons 4 grilles de salaires et la première commence à

20% de plus que le SMIC, pour offrir un confort financier à nos salariés et les fidéliser. Nous avons égale-ment instauré une rémunération collective supplémentaire, pour in-téresser les salariés à la réalisation des objectifs annuels. Bergamotte est une aventure collective, et tout le monde doit être récompensé lorsque la société surperforme. La parité est réalisée voire dépas-sée chez nous : 60% des collabo-rateurs sont des femmes, à tous les niveaux de l’entreprise, de la manu-tention à l’exécutif.

XANG

E

ENTRETIENXANGE

avec Roman Raffard, Co-Fondateur de Bergamotte

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Rapport ESG 2018 . 25

MÉTHODOLOGIEdu reporting

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MÉTHODOLOGIE DU REPORTING - PARTICIPATIONS ET TAUX DE RÉPONSE

Rapport ESG 2018 . 26

Avec 172 participations, réparties dans une grande variété de sec-

teurs, la campagne de reporting ESG du Groupe Siparex était un défi . La col-lecte, l’analyse et la consolidation des données extra-fi nancières ont été réa-lisées grâce au logiciel Reporting 21. Les données ainsi traitées ont permis de mettre en évidence les bonnes pra-tiques des entreprises en portefeuille et d’évaluer leur performance ESG.

5 activités, 172 entreprises

Small CapMIDMezz

Xange

ETI

10 - 20

20 - 50

50 - 250

> = 250

RÉPARTITION PAR NOMBRE DE SALARIÉS

19

20 - 50

50 - 250

> = 250

RÉPARTITION PAR CHIFFRE D’AFFAIRES (MILLIONS €)

1910

NOMBRE DE PARTICIPATIONS PAR ACTIVITÉS

61%

12%

12%

10%5%

Répartition des sociétés répondantes - ETI

50 - 250

> = 250

RÉPARTITION PAR NOMBRE DE SALARIÉS

Nombre de sociétés répondantes

Nombre de sociétés répondantes

Nombre de sociétés répondantes

19

50 - 250

> = 250

RÉPARTITION PAR CHIFFRE D’AFFAIRES (MILLIONS €)

1910

10 Nombre de sociétés répondantes

Répartition des sociétés répondantes - MID CAP

RÉPARTITION DES SOCIÉTÉS RÉPONDANTES

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Rapport ESG 2018 . 27

50 - 250

> = 250

RÉPARTITION PAR NOMBRE DE SALARIÉS

7

20 - 50

50 - 250

> = 250

RÉPARTITION PAR CHIFFRE D’AFFAIRES (MILLIONS €)

6

< 10

10 - 20

20 - 50

50 - 250

> = 250

RÉPARTITION PAR NOMBRE DE SALARIÉS

89

< 10

10 - 20

20 - 50

50 - 250

RÉPARTITION PAR CHIFFRE D’AFFAIRES (MILLIONS €)

86

10

10

10

40

50

10

10

RÉPARTITION SECTORIELLE DU PORTEFEUILLE

fabrication de biens industrielsfabrication d’équipements électriques et électroniquesfabrication de biens de construction et d’ameublementservices d’analyse et d’ingénierieservices informatiques et du numériquedistribution B to Bconstructionagroalimentairecommunication et publicitéautres

50 - 250

> = 250

RÉPARTITION PAR NOMBRE DE SALARIÉS

9

< 10

10 - 20

20 - 50

50 - 250

RÉPARTITION PAR CHIFFRE D’AFFAIRES (MILLIONS €)

7

Nombre de sociétés répondantes

Nombre de sociétés répondantes

Nombre de sociétés répondantes

Nombre de sociétés répondantes

Nombre de sociétés répondantes

Nombre de sociétés répondantes

34%

16%

12%

9%

6%5%

5%5%4%4%

Répartition des sociétés répondantes - MEZZ

Répartition des sociétés répondantes - SMALL CAP

Répartition des sociétés répondantes - XANGE

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1

3

5

4

2

Elaboration des questionnaires d’analyse adaptés aux métiers du Groupe Siparex et en concertation avec les équipes Siparex : un questionnaire pour les fonds ETI, Mezzanine et Mid Cap. un questionnaire pour les fonds Small Caps. un questionnaire pour les fonds Xange.

Collecte, revue, analyse des données par Sirsa.

Mise en forme des données et élaboration des fi ches participations Réalisation des rapports pour les investisseurs et du rapport annuel ESG

Formalisation des résultats

Notation du niveau de performance ESG des participations grâce au référentiel SASB.

Consolidation des données.

Déploiement de la plateforme Reporting 21, logiciel de collecte et de traitement de données édité par Sirsa.

Rapport ESG 2018 . 28

est un logiciel SaaS qui facilite la collecte, l’analyse, la consolidation et la mise en forme des données extra-fi nancières.

DÉROULEMENT DE LA CAMPAGNE

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Rapport ESG 2018 . 29

Le questionnaire ESG couvre 4 grandes thématiques : l’em-preinte environnementale, l’empreinte sociale, la gouver-nance, le suivi des fournisseurs. Les participations ont été évaluées sur la base de leurs réponses au questionnaire. Leur niveau de maturité a été déterminé pour chacune des théma-tiques par rapport à un objectif optimal, basé sur les données SASB.

45%

22%

23%

Questionnaire ETI, Mezzanine et Mid Cap

Social

Environnement

Gouvernance

Informations générales

Supply chain

Informations générales

57%

11%

11%4%

17%

Questionnaire Small Cap Questionnaire XAnge

Social

Environnement

Gouvernance

Informations générales

Supply chain

Questionnaire XAnge

Informations générales

Social

Environnement

Gouvernance

Informations générales

46%

21%

15%

18%

Prendre en compte les caractéristiques sectorielles des participations

C h a q u e e n t r e p r i s e a des enjeux différents se-

lon son secteur, et le re-porting doit tenir compte de ces spécifi cités.

Pour ce faire, nous avons rattaché chacune des participations du portefeuille à l’un des 80 secteurs du référentiel SASB. Les enjeux ESG du secteur retenu sont ensuite organisés dans les 4 thématiques du questionnaire (Gouver-nance, Environnement, Social, Supply Chain).

Le calcul du poids de chacune des théma-tiques pour le secteur d’activité SASB corres-pond au nombre d’en-jeux ESG rattachés à chacune des théma-tiques, rapporté au total des enjeux ESG du sec-teur, et pondéré par les indicateurs du question-naire de Siparex.

Le Sustainability Accounting Standards

Board (SASB) est un organisme à but non lucratif américain engagé dans l’élaboration et la diffusion de normes comptables en matière d’ESG et de

développement durable. Fondé en 2011, le SASB permet aux investisseurs d’avoir une base de données mondiale pour identifi er rapidement

les enjeux ESG matériels d’une entreprise d’un secteur donné. Le SASB propose un référentiel de

plus de 200 enjeux ESG répartis sur 80 secteurs d’activité et classés, secteur par

secteur,selon leur degré de matérialité.

7%3%

RÉPARTITION DU QUESTIONNAIRE PAR THÉMATIQUE

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Rapport ESG 2018 . 30

RÉPARTITION DES ENJEUX PAR CATÉGORIES

GOUVERNANCE

ENVIRONNEMENT

SOCIAL

SUPPLY CHAIN

Répartition des enjeux XAnge

SocialEnvironnementGouvernance

Supply chain

Répartition des enjeux Small Cap Répartition des enjeux Mid Cap

Répartition des enjeux des ETI Répartition des enjeux Mezzanine

Chaque métier présente ses spécifi cités, qui se refl ètent dans son profi l ESG. Pour les ETI, l’environnement est l’enjeu numéro 1, tandis que la gouvernance est priori-taire pour les start-ups.

0 5 10 15 20 25 30

0 50 100 150 200 250 300 0 10 20 30 40 50 60

0 10 20 30 40 50 60 70 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

Enjeux

Enjeux Enjeux

Enjeux Enjeux1 unité = 1 enjeu

2

10

16

28

65

74

270

141

14

14

49

23

10

22

66

32

1

7

18

18

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