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Mars 2018 SI GESTION HORS SÉRIE #5 C’est avec un grand plaisir que nous vous présentons ce premier Hors-Série mc²i News de l’année 2018, enèrement consacré à notre experse en Geson Financière et Immobilière. Pour débuter efficacement cee nouvelle année, le DAF et les acteurs du secteur Immobilier devront développer une vision à 360° en priorisant leurs acons sur différents volets : adaptaon au cadre réglementaire, opmisaon de la performance, analyse des risques et innovaon technologique. L’un des premiers enjeux sera de mener une réflexion au sujet de la dématérialisaon ou plus globalement sur la digitalisaon de la foncon Achats (soluons de type Procure To Pay), qui est aujourd’hui une des pistes privilégiées pour mener une stratégie efficace de réducon des coûts. Anciper les technologies de demain, connaître les principales soluons IT du marché pour être précurseur sur les thémaques et problémaques technologiques… Leurs foncons avancent dans ce sens. Le Big Data répondra au besoin croissant de gérer un volume important de données. Le Machine Learning et l’Intelligence Arficielle permeront de réaliser des analyses prédicves et des reporngs de plus en plus fiables. Les Direcons Financières, les Property Managers, les Facility Managers ou encore les Asset Managers devront s’accompagner des bons ouls qui leur permeront de se recentrer sur leur cœur de méer. Parallèlement à cela, les cybers aaques Wannacry et Adylkuzz en témoignent : la geson et la protecon des données de l’entreprise est l’un des enjeux majeurs de cee nouvelle année 2018. Avec leur croissance exponenelle et leur caractère sensible et aracf, les données financières et contractuelles doivent faire l’objet d’une aenon toute parculière. Toutes ces évoluons à venir ne seront pas sans conséquences pour les organisaons : acons de mise en conformité, déploiement de nouveaux processus et contrôles, adaptaon de la stratégie d’invesssement, formaon des équipes, intégraon de nouveaux ouls, etc. Les Services Financiers et les professionnels de l’Immobilier devront être des acteurs privilégiés dans la prévision, le contrôle et la conduite de changement de ces nombreux chaners. Nous vous laissons découvrir ce nouveau Hors-Série mc²i News, en espérant qu’il vous apporte un éclairage nouveau sur l’actualité Financière et Immobilière et nous vous souhaitons une excellente année 2018. Jean-Christophe Verckens, Directeur associé, responsable de l’experse Geson Financière et Immobilier

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Mars 2018

SI GESTION

HORS SÉRIE#5

C’est avec un grand plaisir que nous vous présentons ce premier Hors-Série mc²i News de l’année 2018, entièrement consacré à notre expertise en Gestion Financière et Immobilière.

Pour débuter efficacement cette nouvelle année, le DAF et les acteurs du secteur Immobilier devront développer une vision à 360° en priorisant leurs actions sur différents volets : adaptation au cadre réglementaire, optimisation de la performance, analyse des risques et innovation technologique.

L’un des premiers enjeux sera de mener une réflexion au sujet de la dématérialisation ou plus globalement sur la digitalisation de la fonction Achats (solutions de type Procure To Pay), qui est aujourd’hui une des pistes privilégiées pour mener une stratégie efficace de réduction des coûts.

Anticiper les technologies de demain, connaître les principales solutions IT du marché pour être précurseur sur les thématiques et problématiques technologiques… Leurs fonctions avancent dans ce sens. Le Big Data répondra au besoin croissant de gérer un volume important de données. Le Machine Learning et l’Intelligence Artificielle permettront de réaliser des analyses prédictives et des reportings de plus en plus fiables. Les Directions Financières, les Property

Managers, les Facility Managers ou encore les Asset Managers devront s’accompagner des bons outils qui leur permettront de se recentrer sur leur cœur de métier.

Parallèlement à cela, les cybers attaques Wannacry et Adylkuzz en témoignent : la gestion et la protection des données de l’entreprise est l’un des enjeux majeurs de cette nouvelle année 2018. Avec leur croissance exponentielle et leur caractère sensible et attractif, les données financières et contractuelles doivent faire l’objet d’une attention toute particulière.

Toutes ces évolutions à venir ne seront pas sans conséquences pour les organisations : actions de mise en conformité, déploiement de nouveaux processus et contrôles, adaptation de la stratégie d’investissement, formation des équipes, intégration de nouveaux outils, etc. Les Services Financiers et les professionnels de l’Immobilier devront être des acteurs privilégiés dans la prévision, le contrôle et la conduite de changement de ces nombreux chantiers.

Nous vous laissons découvrir ce nouveau Hors-Série mc²i News, en espérant qu’il vous apporte un éclairage nouveau sur l’actualité Financière et Immobilière et nous vous souhaitons une excellente année 2018.

Jean-Christophe Verckens, Directeur associé, responsable de l’expertise Gestion Financière et Immobilier

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Cyber-Sécurité

LA CYBER SÉCURITÉ : UN NOUVEAU DÉFI POUR

LES DIRECTIONS FINANCIÈRES

Détournement de données sensibles, espionnage industriel, altération des systèmes… La transformation digitale et l’évolution croissante des données font peser sur les entreprises des risques pouvant impacter leur intégrité et leur solidité face aux organismes financiers, aux autorités de régulation mais également vis-à-vis de leurs investisseurs et de leurs clients.

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Hors Série Numéro 5 / mc2i News

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" En conjuguant accessibilité des données et gestion des coûts, la collaboration de la DSI et de la DAF s’avère donc stratégique pour orchestrer la maîtrise du risque cyber. "

La cyber sécurité sous toutes ses formesLe caractère sensible et attractif des données qu’elle traite mais également son expertise dans l’évaluation des risques, confère à la fonction finance un rôle central dans le cadre des actions visant à réduire le niveau d’exposition de l’entreprise.

Au moins 500 millions de comptes utilisateurs ont été compromis, tel est le résultat de la cyberattaque dont Yahoo a été victime de 2014 à 2016. Elle est considérée à ce jour comme l’une des attaques les plus importantes jamais menée dans le monde. L’impact a été immédiat et a fragilisé la vente de son cœur de métier au géant américain des télécoms Verizon.

A la source de ce type de fraude, de l’individu isolé au groupe organisé, leurs actions sont menées pour atteindre un ou plusieurs objectifs :

• Récupérer des données sensibles pour les revendre ou les détourner (données bancaires, documents clients…),• Capter les informations stratégiques (vol de propriété intellectuelle),• Altérer ou détruire le fonctionnement d’un système, provoquant l’arrêt ou le ralentissement de l’activité,• Communiquer des contenus confidentiels ou qui portent atteinte à l’image de l’entreprise victime.

Cette attaque est le parfait exemple que les conséquences de ces fraudes ne se traduisent pas uniquement par le coût de remise en œuvre technique des systèmes d’information. Ce qui explique également que nombre d’entreprises ne dévoilent pas les attaques dont elles sont victimes.

• Montant de la perte financière (vol d’actifs financiers, pertes de données sensibles),• Dépense totale une fois l’attaque rendue publique (protection clients, action en justice, audits, relation publique),• Coût de la baisse ou de l’interruption d’activité • Corrections des systèmes (mobilisation des ressources, coûts informatiques),• Amende à payer dans le cadre du non-respect des normes en vigueur,• Investissement pour accroître le niveau de cyber sécurité.

Anticiper les risques pour mieux les maîtriserEn conjuguant accessibilité des données et gestion des coûts, la collaboration de la DSI et de la DAF s’avère donc stratégique pour orchestrer la maîtrise du risque cyber.

Lors de la détection d’une attaque, il est crucial de réagir immédiatement pour limiter sa portée. Détenir en amont une perception consolidée des risques est le premier objectif à atteindre et peut se traduire par :

• Améliorer la visibilité du risque dans l’organisation en construisant une cartographie des risques. La DSI doit disposer d’une vision globale des informations souvent dispersées dans les systèmes d’information, • Anticiper et organiser une réponse directe au problème par le renforcement des procédures internes et la mise en place de contrôles automatisés, d’indicateurs de performance et de tableaux de bord utiles à la direction financière,• Mettre en place des outils adaptés afin de cibler et de suivre les risques de fraudes et les fraudes avérées,• Sensibiliser et informer les collaborateurs en interne afin de diffuser les bonnes pratiques (actualisation des mots de passe, ouverture de mails frauduleux etc.).

5 à 10 % du budget d’une entreprise devrait être consacré à la cyber sécuritéDans un monde en pleine mutation numérique, une entreprise qui se veut agile et adaptable devra considérer la cyber sécurité comme un avantage concurrentiel et un axe de croissance. La gestion du risque cyber s’inscrit dans une stratégie plus globale visant à :

• Accroître la performance et la sécurisation des processus de l’entreprise,• Améliorer la compréhension de sa situation stratégique,• Affiner la prise de décisions grâce à des données fiables,• Perfectionner la gestion des projets quel que soit leur nature,• Se démarquer de la concurrence par une approche innovante et une image de confiance.

Les Directions Financières auront tout à gagner en accordant à la gestion du risque cyber une place centrale et notamment dans l’expectative de l’application en 2018 du Règlement Européen sur la Protection des Données (RGPD) qui amènera un cadre étendu à la protection des données personnelles. L’objectif sera d’amener les entreprises vers plus de suivi et de transparence quant aux données dont elles disposent.

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En réponse à la crise et à la mondialisation des échanges, les systèmes d’information s’avèrent être l’un des leviers incontournables afin d’améliorer l’agilité et l’efficacité des entreprises, tout en valorisant une approche écoresponsable. Parmi les solutions pouvant être mises en place, la dématérialisation des factures est une des mesures encouragées par l’État et de nombreux Credit Managers.

Un outil au service d’une politique globaleL’e-facture représente à ce jour un volume global de près de 100 millions de transactions entre 150 000 administrations publiques et près d’un million de fournisseurs. Les bénéfices de la généralisation de ce procédé devraient donc être conséquents en matière de gains financiers et de simplification des échanges. L’économie est estimée entre 3 et 5 euros en moyenne pour chaque facture dématérialisée (frais postaux, coûts d’impression et des consommables, etc.).

Ce mode de transmission devrait également avoir des effets positifs sur le Besoin en Fonds de Roulement (BFR) des entreprises : les délais de paiements clients, qui impactent de manière abrupte près d’un tiers d’entre elles en France, devraient diminuer significativement. La dématérialisation s’inscrit donc incontestablement dans la mise en place d’un pilotage par la culture cash, afin de remédier aux principales problématiques en matière de liquidité rencontrées actuellement par de multiples structures.

Les avantages de ce processusOutre un gain financier significatif, de nombreux avantages incitent de plus en plus d’entreprises à s’engager dans la révision de leur processus de facturation.

• Réduction des tâches chronophages • Diminution des délais de traitement des factures • Amélioration des relations clients/fournisseurs • Sécurisation et fiabilisation des échanges • Diminution de l’empreinte carbone.

Une pratique plébiscitée par les pouvoirs publicsL’État met en effet au centre de son intervention l’attention portée à la croissance des entreprises et de manière sous-jacente à l’amélioration de leur trésorerie, en légiférant sur les délais de paiement depuis plusieurs années. L’actualité de l’année 2017 qui met l’accent sur la hausse des amendes prévue par Bercy à l’encontre des mauvais payeurs, en atteste.

Cependant, le constat est sans appel : selon l’Observatoire Économique de l’Achat Public (OEAP), seulement 11 % des transactions s’effectuent par voie dématérialisée au sein des marchés français. L’objectif initialement fixé par l’Union européenne était qu’à l’horizon 2010 la France atteigne un pourcentage de 50 %. Pour pallier ce retard, les pouvoirs publics ont entrepris un mouvement de modernisation dès 2008 avec la Loi de Modernisation de l’Économie (LME), puis ils ont fait le choix d’accélérer la généralisation de la facturation électronique avec l’ordonnance du 26 juin 2014.

Un calendrier précisEn 2020, toutes les entreprises devront envoyer leurs factures par voies dématérialisées aux entités publiques.

C’est dans ce cadre que Bercy a dévoilé en 2015 un calendrier échelonné sur quatre ans, afin de tenir compte de la taille des organisations concernées et de leur capacité à respecter cette obligation. Au 1er janvier 2017, les grandes entreprises ont donc eu pour obligation de transmettre leurs factures par voie dématérialisée aux entités de la sphère publique ; impératif étendu jusqu’en 2019 aux autres entreprises de taille intermédiaire. Enfin, ce sera au tour des PME de se lancer au 1er janvier 2020.

En janvier 2017, afin de simplifier le passage à ce nouveau mode de fonctionnement, l’État a mis à disposition une plateforme partagée nommée « Chorus Portail Pro » qui a remplacé « Chorus Factures ». Depuis cette date, près de 10 millions de factures électroniques ont été échangées. En 2020, ce chiffre devrait atteindre les 100 millions. En conclusion, il est indispensable que les systèmes d’information des entreprises et de l’administration publique puissent s’adapter à ces mesures, afin de gagner en efficacité dans un contexte budgétaire de plus en plus contraignant.

Dématérialisation des factures

LES ENTREPRISES OBLIGÉES DE SE CONVERTIR À LA FACTURATION ÉLECTRONIQUE

" En 2020, toutes les entreprises devront envoyer leurs factures par voie dématérialisée aux entités publiques. "

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Digitalisation de la fonction Achat

LE PROCURE-TO-PAY, UNE DIGITALISATION INDISPENSABLE POUR LES FONCTIONS ACHATS, FINANCE ET SUPPLY CHAIN ?Aujourd’hui, toutes les entreprises investissent dans la digitalisation de leurs processus afin de les rendre plus efficients et ce, malgré les coûts importants qu’elle représente. Leur principal objectif est de faire face à la concurrence, dans un marché de plus en plus exigeant en visant un gain de productivité et une performance opérationnelle. Le Procure-to-Pay, ou l’informatisation de la fonction Achats, est un processus qui est de plus en plus adopté par les entreprises.Qu’est-ce que le Procure-to-Pay et quel est l’enjeu pour les entreprises ?

Un levier d’efficacité pour les entreprisesLe Procure-to-Pay, ou P2P, est la digitalisation de l’ensemble du processus Achats depuis le passage d’une commande jusqu’au règlement de la facture, en passant par les processus de la Supply Chain. Il représente un levier d’efficacité pour les entreprises car il permet d’optimiser leur gestion financière et de renforcer leur fonction Supply Chain.

A l’heure où la dématérialisation des factures s’invite dans toutes les organisations et devient même obligatoire pour les fournisseurs de l’Etat, la mise en place d’un véritable programme de Procure-to-Pay s’impose au service de l’optimisation de la chaîne de facturation.

Une optimisation complète pour les fonctions Achats et Supply ChainSans nul doute, une relation saine entre les entreprises et leurs fournisseurs est la clé de la concrétisation de tout processus d’Achats, notamment pour les entreprises de la grande distribution pour lesquelles les approvisionnements sont très fréquents et le nombre de fournisseurs important. Afin d’assurer la qualité et la pérennité de cette relation, il est indispensable d’établir un système d’échanges d’informations solide, sécurisé, fiable et complet entre les deux acteurs. Dans un contexte économique dynamique et de plus en plus réactif, les informations doivent être communiquées en temps réel afin que chacune des étapes du processus d’Achats et de Supply Chain se déroule sans contrainte pour atteindre les objectifs de coûts et de délais prédéfinis.

Pour le département Supply Chain, qui entretient un lien d’interdépendance avec les fournisseurs, il est capital d’être alerté en temps réel de tous les flux physiques et informationnels. L’entreprise pourra ainsi réceptionner toutes les livraisons dans les meilleurs délais et les meilleures conditions, tout en pilotant ses coûts. Cela permet non seulement une meilleure gestion des stocks mais aussi une optimisation des coûts logistiques, et plus généralement d’acquérir de la visibilité sur l’ensemble des processus de la Supply Chain.

Des gains de productivité pour le département FinanceAu-delà de la relation avec le fournisseur, le P2P représente des avantages financiers et un enjeu légal pour les Directions Financières. En effet, il répond à une nouvelle exigence règlementaire concernant la dématérialisation des factures. Il permet de simplifier le traitement des données, d’élaborer des prévisions de trésorerie sur les flux d’achats (réalisés ou en cours), de contrôler les transactions financières et d’optimiser les délais de paiement des fournisseurs.

Parmi ces bénéfices, on citera également l’opportunité de remise sur paiement anticipé, la réduction des coûts de traitement des factures justifiée par leur dématérialisation, l’automatisation des processus chronophages (réduction des doublons au niveau des saisies manuelles), et l’optimisation des reportings financiers et des clôtures comptables.

Le P2P, un retour sur investissement plus que financierLe retour sur investissement d’une telle solution est principalement lié à son automatisation. Elle permet à la fois une optimisation et une transparence de la chaîne Achats et Logistique, une économie sur les coûts de traitement et une amélioration de la performance dans la relation et les négociations auprès des fournisseurs. La solution P2P offre aussi à l’entreprise une collaboration entre les services internes ainsi qu’une visibilité et un contrôle sur la trésorerie. Ces deux derniers atouts représentent des facteurs clés de réussite d’un projet d’implémentation du processus P2P.

" A l’heure où la dématérialisation des factures s’invite dans toutes les organisations et devient même obligatoire pour les fournisseurs de l’Etat, la mise en place d’un véritable programme de Procure-to-Pay s’impose au service de l’optimisation de la chaîne de facturation. "

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Intelligence Artificielle

COMMENT L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

VA RÉVOLUTIONNER LE MÉTIER DE DAF ?

Depuis quatre décennies, la démocratisation de l’informatique et l’expansion de son utilisation dans tous les secteurs d’activités (services comme industries) ont engendré une complexification de notre environnement économique. Cette problématique est à l’origine du développement d’un pan de l’informatique dont les débuts datent des années 1940 : l’Intelligence Artificielle, ou IA, qui peut se définir comme un système artificiel disposant de la « capacité d’apprendre, de comprendre et de raisonner de manière logique afin de remplacer l’humain dans la mise en œuvre de certaines de ses fonctions cognitives ».

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" L’IA a la capacité de rendre les entreprises plus agiles et plus intelligentes en accompagnant la prise de décision à tous les niveaux de l’entreprise. "

Le développement de l’IAAlors que les espoirs de mettre au point une IA « forte » (comprendre « consciente ») sont encore faibles, le développement des IA « faibles » connaît actuellement un essor croissant dû à la levée de trois barrières fondamentales qui restreignaient jusqu’ici la mise en application de théories remontant aux années 1960 :

• La disponibilité de grands volumes d’informations lisibles par un système d’information• La capacité de traitement de ces volumes de données• La capacité de modélisation et d’extrapolation permettant de produire un résultat

Les évolutions technologiques (stockage et traitements distribués) liées à l’accroissement des volumes de données produits chaque jour dans le monde (de l’ordre de l’exabyte, un exabyte correspondant à un million de teraoctets) permettent aujourd’hui d’envisager une nouvelle révolution informatique : celle de l’informatique cognitive, ou comment passer de la donnée à la connaissance, comment favoriser l’action et la prise de décision à partir de systèmes automatisés.

Une révolution multi-domaineL’IA a la capacité de rendre les entreprises plus agiles et plus intelligentes en accompagnant la prise de décision à tous les niveaux de l’entreprise.

Des applications ont déjà été imaginées, conçues et développées dans certains secteurs. La gestion d’actifs exploite par exemples ces technologies depuis le début des années 2000, en utilisant des « robot-traders » (le fameux trading « haute-fréquence ») et des analyses poussées fournies par des machines qui analysent en temps réel l’actualité et anticipent l’impact sur le pricing des actifs.

Le potentiel économique pour les entreprises d’autres secteurs reste encore largement inexploré : Imaginez un futur pas si lointain où un « bot » conseiller en gestion d’actifs dialoguera directement avec ses contreparties artificielles en middle et back-office. Des chauffeurs intelligents, participant à l’optimisation du trafic en zone urbaine. Ou encore un assistant IA qui pourrait optimiser l’emploi du temps et l’attribution des salles de travail en fonction des activités planifiées au jour le jour dans une entreprise.

En bref, un monde dans lequel l’IA engendrerait une optimisation effective des interactions commerciales et des services clients, ce qui permettrait à l’humain de se recentrer sur son cœur de métier. En outre, il deviendrait également le garant des systèmes automatisés relevant de son métier, et serait en capacité de participer à l’évolution de ces systèmes.

L’étroite relation de la gestion financière et de l’IASi dans bon nombre de sociétés la gestion courante requiert une capacité d’analyse fine que ne peuvent répliquer les algorithmes d’apprentissage automatique, la gestion financière bénéficie d’ores et déjà de ces nouvelles technologies : automatisation croissante des reportings réglementaires, contrôles automatiques de la fraude, prévision de comportements clients…

Les banques utilisent déjà depuis les années 1970 des systèmes de « scoring » permettant d’évaluer le risque client et aidant au processus de décision front office et ainsi, de maîtriser leur risque financier.

De nombreuses entreprises utilisent aujourd’hui des systèmes automatisés pour produire des reportings. Ceux-là mêmes qui sont ensuite analysés et, lorsqu’un élément anormal est détecté (croissance ou baisse excessive du CA d’une filiale, etc..), un plan d’action adapté est conçu et mis en place…avec parfois plusieurs mois de retard.

Dans ce type de processus, l’IA représente un gain certain. Alors que la création d’un reporting entraîne nécessairement l’omission de certains éléments (afin de le rendre lisible pour un humain), une IA pourrait exploiter l’exhaustivité des informations à sa disposition pour ne restituer que les éléments pertinents assortis de commentaires (« part de marché réduite sur tel produit dans telle région, dû à une instabilité politique ayant entraîné une baisse de pouvoir d’achat sur tel secteur »). Ceci permettrait au contrôleur de se recentrer sur son rôle de décideur, d’agir le plus rapidement possible et de donner une nouvelle dimension à la profession : celle de l’intelligence décisionnelle.

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Lean Management

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LE LEAN MANAGEMENT DANS VOS PROJETS SI : ET SI VOUS OPTIEZ POUR UNE SMART STRATEGY ?

S’adapter, innover, gagner en compétitivité, tels sont les enjeux de toute entreprise qui se veut pérenne. Cette quête de la performance ne pourra se dispenser d’un SI créateur de valeur.Parmi les méthodes qui s’offrent aux entreprises pour atteindre cet objectif, le Lean Management pourrait faire la différence !

Le Lean Management : entre recherche de la performance et transformation managérialeInspiré du système de production de Toyota, il est apparu dans les années 80 et n’a cessé depuis d’intéresser les managers désirant réduire les actions à faible valeur ajoutée, tout en apportant une nouvelle approche pour mobiliser les ressources.

Il est courant d’apparenter le Lean au secteur de l’Industrie. Cependant, il a toute sa place dans les activités de service et notamment au sein même de projets SI, de développement applicatif ou bien encore d’intégration de nouveaux systèmes. Quel chef de projet SI n’a jamais reçu un livrable de mauvaise qualité, provocant des retards importants et des coûts supplémentaires ? Sans évoquer les difficultés liées au transfert d’informations entre les équipes, mettant en péril la bonne compréhension d’un problème et subséquemment sa résolution.

Favoriser l’excellence opérationnelle, afin de satisfaire clients, fournisseurs et partenaires, et parallèlement accroître la rentabilité de l’entreprise. C’est à ce double objectif que répond le Lean.

Des processus pertinents orientés vers l’opérationnelLe Lean s’articule autour de trois axes méthodologiques pour être moteur d’apprentissage dans l’entreprise :

• Une résolution continue des problèmes. Le Lean doit permettre une remise en question constante de la structure de l’entreprise pour améliorer la réactivité. Une exploration systématique des problématiques rencontrées, et des solutions possibles doit être menée. Le Lean priorise l’expérimentation, l’innovation sur la planification. En pratique, l’entreprise devra se concentrer principalement sur les feedback utilisateurs plutôt que sur la planification du projet afin de garantir une prévention optimale des risques et développer un produit répondant aux attentes.• Des échanges fluidifiés. Le travail en équipe est priorisé entre utilisateurs, développeurs et au sein même de l’équipe projet. Des ateliers de travail doivent être menés afin de garantir une formalisation du besoin client de qualité, garante de la réussite d’un projet SI. L’objectif est donc d’améliorer la crédibilité des équipes et la transparence de l’information par un pilotage projet régulier.

• Une rationalisation et clarification des processus. L’application du Lean offre des standards de gestion de projet permettant de développer la performance des systèmes IT (VSM, 5S, BSC, SIPOC etc.). Par exemple, le Lean IT vise à réduire les délais de traitement liés à la recherche ou au traitement de l’information qui sont générateurs de retards et donc de coûts pour le client : démultiplication de mails et d’échanges téléphoniques, retards de validation de documents, tests sur des données erronées etc…

Développer les compétences pour apporter de la valeur à l’organisationLe Lean IT a également l’ambition de créer une véritable culture de démarche collaborative.

Les managers doivent insuffler à leurs équipes un état d’esprit qui favorise la mobilisation, l’engagement, l’autonomie et l’échange entre collaborateurs. Ces derniers doivent donc être formés, respectés et motivés. Des employés expérimentés seront d’autant plus reconnus, et considérés comme incontournables auprès des utilisateurs.

Les managers également doivent être au cœur de l’action, proches des équipes métiers afin d’avoir une vision d’ensemble de l’activité, de ses opportunités mais aussi de ses défaillances et de l’enseigner aux personnes qu’ils encadrent.

Par création de valeur, le Lean entend donc employer une stratégie sur le long terme visant à satisfaire et de fidéliser ses clients en misant sur l’excellence opérationnelle et sur des processus performants. Pour y parvenir, le système d’information devra conjuguer transparence et attention portées aux différents conflits internes entre collaborateurs, aux clients indécis et finalement à la formation de ses équipes au principe « Think product, not project ».

" Favoriser l’excellence opérationnelle, afin de satisfaire clients, fournisseurs et partenaires, et parallèlement accroître la rentabilité de l’entreprise. C’est à ce double objectif que répond le Lean. "

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Big Data

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Alors que les entreprises doivent faire face à un contexte économique et réglementaire en perpétuelle évolution, la révolution du Big Data offre de nouveaux outils à la fonction administrative et financière.

L’émergence d’outils nouveaux et prometteurs• Depuis les années 80, la vague d’informatisation a permis à la fonction financière d’accroître sa productivité et d’industrialiser ses processus, notamment pour la création de reporting réglementaires et d’analyses stratégiques toujours plus fines. Dans cette optique, le DAF est aujourd’hui face à un défi de taille : comment arriver à stocker, exploiter et analyser un volume important de données, à la fois hétérogènes et produites en continu depuis des sources différentes ?

En 2015, le Big Data n’était pour beaucoup qu’un mot tendance, de nombreuses entreprises ne possédaient pas encore de vision claire sur les apports de cette technologie. Pour autant, les solutions technologiques optimisant la collecte, le stockage et l’exploitation de données existent et de nombreux éditeurs ont produit des modules couvrant l’ensemble des fonctionnalités nécessaires, de la collecte à la restitution en passant par le stockage, la transformation et la distribution (Oracle, Talend, SAP, IBM,…). Certaines infrastructures comme Hadoop proposent déjà des packages complets dédiés au Big Data. L’enjeu majeur de la fonction financière vis-à-vis de ces nouvelles technologies est d’abord un enjeu d’apprentissage.Le gain est de taille pour le Directeur Financier : sa réussite renforcerait sa position de conseiller stratégique au sein d’une entreprise. Cependant, apprivoiser le Big Data présente aussi certains risques (qualité des reportings, redondance et délais).

Comment exploiter la data ?De nombreux outils sont aujourd’hui mis à la disposition des entreprises et sont autant de leviers qui peuvent être utilisés : DataVisualisation, Analytics, stockage et calcul distribués.

L’essence du Big Data repose à la fois dans sa complexité et dans son immense potentiel. Imaginez pouvoir prédire vos reportings réglementaires sur les années à venir, en exploitant dans un modèle unique des données telles que les prévisions météo, des données publiques sur vos concurrents, les profils de vos partenaires économiques (clients, fournisseurs…) tout en anticipant les contraintes réglementaires à venir.

La réelle valeur du Big Data réside dans la multiplicité de ses sources de données, et dans le détail des informations. Les possibilités de cette technologie prometteuse ne vont pas sans être accompagnées d’enjeux importants. Le contrôle

et la qualité des données, de leur extraction jusqu’à leur restitution, conditionne leur utilisation. Le manque de fiabilité, de vérification et de recoupement est aujourd’hui un frein à la systématisation des processus d’analyse stratégique, et l’une des raisons majeures pour laquelle les décideurs privilégient leur instinct sur une intelligence décisionnelle informatisée.

Les nouvelles fonctions du DAFLa principale force du DAF en 2018 sera de prendre conscience d’une part de la puissance des outils à sa disposition, et d’autre part de ses nouveaux rôles clés dans le processus de transformation digitale de nos organisations. Outre ses problématiques traditionnelles de production d’états financiers réglementaires, le DAF devra porter ou chapeauter de nouveaux rôles :

• CDO (Chief Data Officer) : Garant de la qualité des données analysées et de leurs traitement et transformations, il représente le garde-fou sans lequel les acteurs d’une entreprise (du salarié au dirigeant) ne pourront avoir confiance dans un système d’aide à la décision automatisé.• DA (Data Analyst) : La fonction clé de l’analyse. Devant la profusion d’informations, les analystes doivent être capables de restreindre leurs analyses, de créer les modélisations statistiques pertinentes et d’assurer la qualité des calculs au sein du SI. Pour ce faire, les compétences d’analyses, de plus en plus recherchées, devront être associées à une compréhension intime des enjeux d’une entreprise et de son contexte (économique, réglementaire, environnemental, technologique…)

Finalement, il appartient au DAF de s’approprier à la fois les technologies, les méthodologies et les responsabilités qui lui incombent. Il doit accompagner ses équipes et son SI dans une transformation qui vise à la fois l’infrastructure et les processus d’analyse de données, afin de tirer le meilleur parti des possibilités offertes par le Big Data.

LE BIG DATA AU SERVICE DE LA FONCTION FINANCIÈRE : VERS LE DAF 3.0 ?

" De nombreux outils sont aujourd’hui mis à la disposition des entreprises et sont autant de leviers qui peuvent être utilisés : DataVisualisation, Analytics, stockage et calcul distribués. "

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Immobilier

LE SI AU CŒUR DE LA TRANSFORMATION DIGITALE

DE L’IMMOBILIER

Depuis quelques années, l’Immobilier est bien identifié par les Directions Générales comme un levier économique majeur qui nécessite de mettre en œuvre une véritable stratégie de gestion. Dans ce cadre, les systèmes d’information prennent une dimension qui dépasse le simple besoin d’accompagnement de la gestion courante d’une activité immobilière et tendent à devenir la colonne vertébrale d’une politique immobilière.

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Hors Série Numéro 5 / mc2i News

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" Compte tenu des nouveaux enjeux économiques, réglementaires et environnementaux auxquels sont confrontés les acteurs du secteur de l’Immobilier, les SI doivent permettre d’accroître leur vision fonctionnelle globale. "

Le SI Immobilier : une pluralité d’attentes métiers et d’enjeux stratégiquesLes métiers de l’Immobilier sont multiples :

• Les Property Managers assurent la gestion locative et technique, ainsi que le suivi administratif et juridique de biens immobiliers dans le cadre des mandats confiés par le propriétaire.• Les Asset Managers optimisent et valorisent les placements immobiliers appartenant à une personne physique ou morale.• Le Facility Management intègre quant à lui l’ensemble des « Fonctions Supports » et services nécessaires au fonctionnement normal d’une entreprise : accueil et standard, propreté, restauration, gestion du mobilier et de l’immobilier…

Compte tenu des nouveaux enjeux économiques, réglementaires et environnementaux auxquels sont confrontés les acteurs du secteur de l’Immobilier, les SI doivent permettre d’accroître leur vision fonctionnelle globale.

En fonction des métiers de l’Immobilier, les SI dédiés doivent répondre à un ensemble de contraintes réglementaires évolutives. Le texte de loi du 1er avril 2017 en témoigne par un nouvel apport législatif. Il précise les modalités d’affichage des annonces immobilières, quelle que soit la prestation concernée : vente, location ou sous-location non saisonnière. La loi intègre désormais la digitalisation des métiers de l’Immobilier en réglementant l’affichage dématérialisé des prix des biens et prestations.

Les fonctionnalités clés d’un SI ImmobilierPour accompagner leur structuration et leur professionnalisation croissante, les acteurs de l’Immobilier ont lancé ces dernières années des démarches de rationalisation et de modernisation de leur SI en s’appuyant sur des solutions progicielles. Concentrée à l’origine sur quelques solutions de niche, l’offre progicielle immobilière s’est en effet enrichie depuis une dizaine d’années et comporte aujourd’hui des solutions globales, des solutions immobilières spécialisées et des ERP.

L’adaptabilité et la performance d’un outil se base sur sa capacité à intégrer des règles spécifiques selon les domaines Immobiliers. A l’occasion d’une cession par exemple, l’outil doit comprendre un ensemble de données pour identifier les parties prenantes, le(s) bien(s) et ses caractéristiques, les conditions tenant au prix de vente et l’acte de vente. La sauvegarde de ces données permet la traçabilité et le suivi des activités.

Les règles sont différentes en matière de bail, les données à intégrer doivent retranscrire ces divergences. Le type d’acte est à adapter (COT, bail d’habitation, bail commercial…).

La durée du bail est à préciser et la donnée tenant au mode de renouvellement (tacite reconduction) doit être définie. La connaissance des métiers de l’Immobilier est un vecteur essentiel de développement pour un SI sur-mesure et performant.

L’outil doit donc intégrer différents modules indépendants du fait des données spécifiques qu’ils comportent, des caractéristiques appliquées selon les exigences métiers, des workflows adaptés aux phases du projet et des processus optimisés. Le référencement du périmètre immobilier par typologie de biens est également une fonctionnalité importante.

Un SI immobilier communiquant bâti autour d’un socle référentiel unique et centraliséAu sein des Directions Immobilières la révolution numérique est donc un enjeu majeur en matière de fiabilité et d’exhaustivité de l’information contrôlée et contrôlable. L’information est contrôlée grâce au caractère obligatoire que l’outil lui donne; et est contrôlable puisque les SI assurent le suivi et le reporting de l’activité.

La mise en œuvre progressive d’un véritable SI Immobilier composé de plusieurs briques applicatives métier et d’un système décisionnel, constitue donc un modèle cible qui doit permettre de répondre aux enjeux « métiers » en couvrant le périmètre complet des missions dévolues aux entités de gestion immobilière en matière de Property Management, d’Asset ou de Facility Management et de reporting d’activité.

En effet, le périmètre et le champ d’application des SI au sein des branches immobilières s’avèrent larges et variés. Cette panoplie de métiers immobiliers constitue une ressource inépuisable dans l’amélioration et le développement du SI Immobilier. La mise en place de ces SI s’est imposée d’emblée comme un prérequis inséparable de l’activité immobilière.

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HORS SÉRIE NUMERO 5 - Mars 2018

Directeurs de publication : Jean-Christophe VERCKENS, Vincent PASCALRédactrice en chef : Camille ANEZOCoordination : Anaïs ALARYRédaction : Camille ANEZO, Marie-Christelle CHUNG, Meryem ASSILA, Aurélien DEMACHY, Fatim RACHADVersion digitale : Yann GOUPILConception : Orkidées / Réalisation : J’magineCrédits photographiques : iStock / Fotolia

Brèves

CONFERENCE A L’UNIVERSITE DE PARIS DAUPHINEmc²i Groupe est intervenu auprès des étudiants du Master MIAGE IF (Master Informatique pour la Finance) sur le sujet de «La digitalisation de la fonction finance d’entreprise et bancaire».Les thèmes suivants ont notamment été développés : Intelligence Artificielle, Cyber Sécurité, Dématérialisation, Procure To Pay, Open Banking, Blockchain….

TABLE RONDE DE L’OBSERVATOIRE FIC : L’ENJEU DES DIRECTIONS FINANCIERES Dans son objectif d’assurer une veille accrue des nouveaux enjeux des Directions Financières, mc²i Groupe a participé à une table ronde d’échange de l’Observatoire FIC sur le thème «Wannacry, et si le pire restait à venir ?». Cette rencontre a été l’occasion de revenir sur les cybers attaques ayant eu lieu ces derniers mois, et d’en tirer des enseignements quant à l’évaluation et l’anticipation des risques cyber et financiers sous-jacents, afin de vous accompagner au mieux dans la réalisation de vos projets.

SALON BIM WORLD LES 28 ET 29 MARS 2018mc²i Groupe vous donne rendez-vous au quatrième Salon BIM WORLD, l’un des évènements de référence pour la transformation digitale de la construction, de l’immobilier et de l’aménagement urbain. Il réunira près de 200 exposants afin de promouvoir les dernières tendances : applications de réalité augmentée et virtuelle, intégration IoT, Intelligence Artificielle, Smart Building, ou encore Smart City, à l’espace Grande Arche de la Défense le 28 et 29 mars 2018 à Paris. Si vous souhaitez rencontrer nos experts lors de cet événement, n’hésitez pas à nous contacter afin de planifier notre rencontre sur place.

51 rue François 1er - 75008 PARISTél : 01 44 43 01 00 - Fax : 01 44 43 01 [email protected]

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En appui aux directions métiers et aux directions des systèmes d’information, mc²i Groupe apporte son expertise méthodologique sur l’ensemble des phases projet : conseil stratégique et opérationnel, assistance à la maîtrise d’ouvrage (AMOA), pilotage de la maîtrise d’œuvre (AMOE).

UN ACTEUR INDÉPENDANTL’expertise et la valeur ajoutée des prestations de mc2i Groupe sont renforcées par son indépendance à l’égard des acteurs du marché, en particulier des éditeurs de solutions, des intégrateurs de systèmes et des infogéreurs.

Cette indépendance garantit l’intégrité des recommandations formulées aux clients, enrichies par une veille permanente et des benchmarks réguliers des solutions du marché.

LE CONSEIL EN TOUTE INDÉPENDANCE

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