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La Semaine Digitale #33 (vue par) Fleishman-Hillard France Semaine du 12 au 17 septembre 2011

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Contact : Michael JOVANOVIC – Directeur des Stratégies Digitales – michael.jovanovic@fleishmaneurope.com

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La Semaine Digitale #33

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La Semaine Digitale #33

Lundi 12 septembre – Mash-up digital du lundi

Le “Zero Moment Of Truth”

Un e-book qui a fait grand bruit, édité par Google et qui donne une vue très particulière du parcours de l’acheteur, en partant du ZMOT, soit le moment où l’internaute « processe » sa décision d’achat sur le web. Pour en savoir plus, cliquez ici : http://www.zeromomentoftruth.com/

L’occasion de rappeler l’impact des contenus « de recommandation » publiés sur le web, qu’ils soient de votre fait (sites de la marque, page Facebook, compte Twitter…) ou du fait d’un client (avis consommateur, notation, feedback en ligne…). Et de l’importance encore plus grande pour une entreprise / marque de rester « connectée », selon 3 piliers : les médias sociaux, le contenu digital et le search. A ce sujet, lire cet article très intéressant qui vous en dira plus.

Ce qu’attendent les internautes des pages Facebook d’entreprise

Une étude très intéressante est parue pour redonner un petit coup de projecteur sur les réelles attentes des internautes lorsqu’il s’agit d’aimer des pages d’entreprises sur Facebook. Loin d’être dans une optique « d’ambassadorship », les utilisateurs du premier réseau social de France se cantonnent à des usages très conventionnels et traditionnels.

Ce qui est pourtant frappant de 2010 à 2011, c’est le changement d’attention des internautes. A vous de juger.

Top 3 des raisons de « liker » une page d’entreprise en 2010

1. Recevoir des promos / bons de réduction = 25% 2. Pour signifier leur appartenance aux clients de la marque = 21% 3. Pour montrer leur soutien de l’entreprise à leur réseau = 18%

Top 3 des raisons de « liker » une page d’entreprise en 2011

1. Recevoir les infos récentes et actualités de la marque = 62% 2. S’informer des nouveaux produits (en priorité ?) = 61% 3. Participer aux concours et cadeaux = 58%

Cela traduit grosso modo deux points importants

- Les marques doivent faire preuve de réactivité et de densité (dans la réalisation du contenu), car les internautes veulent des infos fraîches, pertinentes voire exclusives

- Les internautes veulent de plus en plus être impliqués par la marque (exit les concours et cadeaux, relayés en 3

e position)

Les mobiles au service de la médecine

Difficile de vous décrire à quel point le mobile rend service à la médecine de plus en plus au travers de mises en pratique très simples des nombreuses fonctionnalités disponibles dans un smartphone. Pour vous en convaincre, un article et de nombreuses vidéos de démonstration.

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Mardi 13 septembre – LinkedIn, réseau social préféré des journalistes

Petit bémol d’entrée, cette étude concerne les journalistes américains. Néanmoins, les chiffres feraient pâlir d’envie Facebook qui tente tant bien que mal de draguer les journalistes.

Une étude parue sur le « Social Times » indique que 92% des journalistes américains ont un compte LinkedIn. Par comparaison, ils étaient 85% il y a deux ans.

L’occasion pour la directrice marketing Kristina Jaramillo de LinkedIn de rappeler aux professionnels des RP le potentiel ÉNORME de connexion avec les journalistes.

Et le bond est encore plus impressionnant pour Facebook, qui touche désormais 85% des journalistes, alors que seulement 55% d’entre eux déclaraient avoir un compte deux ans auparavant.

On apprend aussi via cette étude Arketi Web Watch Media que les journalistes restent très consommateurs et contributeurs sur les blogs.

Pour en savoir plus sur l’étude, vous pouvez y accéder ici en laissant votre e-mail !

Mercredi 14 septembre – La santé doit s’ouvrir au digital

Rien ne sert de courir…

Ce pourrait être la devise du milieu de la santé et des labos pharmaceutiques en matière d’appropriation des outils digitaux, tellement les exemples d’applications concrètes sont peu nombreuses encore aujourd’hui. Posant évidemment la question de l’avenir de l’industrie pharmaceutique en dehors du seul médicament.

Pourtant, depuis quelques années, les efforts 2.0 réalisés par les acteurs de la santé pour informer les patients ont toujours porté leurs fruits quelle que soit la démarche :

- Un site ludo-éducatif contre la méningite pour Pfizer - Un web-documentaire d’information sur l’obésité pour Arte

Plus récemment encore, le ressort de l’humour semble permettre la dédramatisation des pathologies, sans pour autant « réussir » l’éducation thérapeutique des patients :

- La campagne Lymphormez-vous - La campagne Je ne me cache plus

Des difficultés à remettre le patient au centre des préoccupations…

Trois faits majeurs viennent amplifier ce sentiment :

- Le scandale du Médiator dont les derniers éléments indiquent que la crise aurait pu être détectée dès 2003 par le biais de la veille online

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- Le différend « communautaire » qui oppose Facebook (qui exige l’ouverture aux commentaires) aux laboratoires pharmaceutiques, pour qui tout allait très bien jusqu’à maintenant, avec une communication d’information médicale uniquement en « push » sans aucun dialogue

- L’incapacité à pleinement « écouter » le patient, qui a de fait toujours autant tendance à se tourner vers des canaux d’information peu ou pas vérifiés, en particulier différentes sources disponibles sur Internet

La crise de confiance est là.

Pour autant, des bonnes pratiques existent :

- Un effort est entrepris dans l’ouverture des données de santé, pour donner le « pouvoir » au patient

- Les applications mobiles constituent un chemin de plus vers le patient > « The Pursuit of App-iness »

- Les usages en matières de réseaux sociaux commencent à se diversifier, à porter leurs fruits comme l’indique très bien Jaibobola, donnant naissance aux premières bonnes pratiques en la matière

Demain, l’éducation du patient…

Une constatation qui n’est pas le simple fait des médecins. Les pharmaciens aussi veulent améliorer l’observance et la compréhension des patients.

On pense même à faire intervenir « Watson » pour effectuer les « super-diagnostics ».

Plus sérieusement, de nombreux signaux positifs apparaissent :

- Les bienfaits de l’assistance virtuelle, notamment pour les patients atteints du HIV - L’utilisation des iPads dans les hôpitaux pour détendre les patients - Les applications mobiles se font de plus en plus utiles, utilisant tous les attributs

d’un smartphone pour aider à l’auto-diagnostic > lecteur de glycémie, arthrite, psoriasis… allant même jusqu’à bousculer la FDA sur son propre terrain

Dans le même temps, les patients semblent revenir à des moyens de communication plus « humains » dans une relation plus proche avec les professionnels de santé.

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Jeudi 15 septembre – Mazarine, agence victime de sa propre e-réputation sur Twitter ?

C’est ce qu’a dû se dire Mazarine (http://www.mazarine.com/) en découvrant deux comptes Twitter semblant se charger de la communication de l’agence web.

Le premier s’appliquait à se moquer « gentiment » de certaines pratiques supposées de l’agence > http://www.twitter.com/Mazarine_Paris

Le compte a depuis été suspendu en raison de ses tweets assez évocateurs :

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[EDIT] Et après cette première suspension, le compte “fake” est réapparu ce début de semaine, sous le nom de @Groupe_Mazarine sur Twitter.

On ne le répètera jamais assez, votre première voix reste celle de vos collaborateurs, partenaires et prestataires.

Une réputation à soigner aussi de l’intérieur.

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Vendredi 16 septembre – Les Français sur Twitter

Nouvelle infographie dévoilée ce vendredi pour boucler la semaine, sur les usages qu’ont les Français de Twitter.

On connaissait déjà approximativement le nombre de personnes sur le réseau social, à savoir 3 millions, ce qui place la France grosso modo entre la 15

e et la 20

e place mondiale en

termes d’appropriation de ce réseau social.

Mais avoir le quanti sans le quali posait quelque peu problème pour qui voulait réussir à « vendre » une quelconque action sur Twitter : promotions, service client réactif, communication corporate, e-réputation…

Qu’est ce que l’on apprend grâce à cette infographie ?

- Les 26-34 ans sont la tranche d’âge la plus représentée - Les femmes sont utilisatrices majoritaires à hauteur de 53%, plutôt étonnant

lorsqu’on sait à quel point Twitter était attribué à une cible plus souvent masculine dans l’inconscient collectif

- Le premier usage est le même que sur Facebook : à savoir l’utilisation du réseau social comme un moyen de « raconter sa vie » (vient seulement ensuite la fonction veille d’information)

- Les trois quarts des utilisateurs français de Twitter ont moins de 20 abonnements (following) et plus de 90% ne dépassent pas les 100 followers

- Les Français pratiquent le « tweet » essentiellement entre 12h et 14h, et ensuite vers 21h

Pour retrouver l’infographie complète, c’est ici.