4 LE MATIN EMPLOI • LUNDI 26 MAI 2014ACTUALITÉS

La CNSS se rapproche davantage de sa clientèle La CNSS vient de lancer sa

première application mobile destinée à sa clientèle connec-

tée sur les smartphones. L’applica-tion propose de nombreux services allant dans le sens de plus de proxi-mité au service des clients. Les chiffres clés de la CNSS au titre de l’année 2013 montrent que le nombre des entreprises déclarantes est passé à 165.256 entités contre 150.500 une année auparavant. De même, le nombre de salariés actifs déclarés est de l’ordre de 2.872.426 (2,71 millions de salariés actifs dé-clarés en 2012, soit une hausse de 6% en 2013). Ce qui en fait de nom-breux clients pour la Caisse. Ainsi, dans le cadre de sa politique de proximité axée essentiellement sur le développement et l’amélioration de la qualité de service au client, la CNSS vient de lancer sa première

application mobile pour sa clientèle connectée sur les smartphones. Ap-plication qui prend le nom de «ma cnss». Il s’agit d’une plate forme à travers laquelle la CNSS offre plu-sieurs services gratuits, pratiques et faciles à utiliser.

Quels sont les principaux services que propose l’application «ma cnss» ? Les services proposés sont de l’ordre de quatre principales ca-tégories. Il s’agit, en premier lieu, d’un service qui permet de consul-ter toutes les informations d’ordre général sur le régime de la sécu-rité sociale géré par la CNSS. Il en est de même des actualités sur le sujet, des questions-réponses sur le régime (proposées également sur le site de la Caisse), des contacts… L’application permet, en deuxième

lieu, d’avoir la géolocalisation de l’ensemble des agences, des di-rections régionales, des kiosques de proximité ainsi que des polycliniques de la CNSS. Via un smartphone, ce service propose automatiquement le point de contact le plus proche pour l’utilisateur. «ma cnss» facilite, en troisième lieu, l’accès sécurisé à un espace privé donnant de l’information relative aux affiliés. Il est question des décla-rations de salaires, de la situation familiale, de l’état d’avancement du traitement des demandes de pres-tations déposées et des montants des prestations servies… Quatrièmement, grâce à une simple inscription (en inscrivant l’adresse mail), l’application de notification sert à informer l’utilisateur en cas d’un paiement d’une prestation, et ce, sur sa demande. ❚ Brahim Moukhliss

La situation géographique stra-tégique du Maroc, ses avan-cées politiques, sa croissance

économique, ses réformes sociales et sa diversité culturelle ont placé le pays dans une position qui le distin-gue de ces homologues régionaux et internationaux.Les réalisations politiques, écono-miques et commerciales initiées par le Royaume ont fait l’objet de tra-vaux destinés à produire une feuille de route pour la stratégie nationale d’intelligence économique. Ces tra-vaux ont été regroupés au sein de la collection «Maroc stratégique : ruptures et permanences d’un Royaume en mouvement» (éditions Descartes & cie), fruit d’une collabo-ration entre l’Institut de recherche en géopolitique et en géoéconomie de ESCA École de Management et le Think Tank AMIE (Association ma-rocaine d’intelligence économique).À l’occasion de la publication de cet ouvrage, l’ESCA École de Manage-ment a organisé le 19 mai dernier une conférence sur le thème : «Le Maroc, interface régionale : une

position économique centrale et dynamique», et ce pour débattre du positionnement du Maroc en Médi-terranée, au Maghreb, en Afrique, mais aussi sur la zone MENA et l’axe Atlantique. Intervenant à l’ouverture de cette rencontre, le ministre de l’Éducation nationale et de la formation pro-fessionnelle, Rachid Belmokhtar a souligné que l’avenir du Maroc se jouait avec l’Afrique. «Le Maroc a longtemps oublié qu’il était afri-cain. L’Afrique, pour le Maroc, c’est une vision pertinente et un choix intelligent.», a-t-il expliqué. Abdelmalek Alaoui, président du Think Tank AMIE, a pour sa part attiré l’attention sur le mouvement de bancarisation en Afrique qui est une formidable opportunité permet-tant au Maroc de se positionner solidement en Afrique. De son côté, le directeur général de Casablanca Finance City, Saïd Ibrahimi, a mis en exergue la position du Maroc en tant que hub portuaire pour les par-tenaires africains, mais aussi en tant que futur hub énergétique grâce à

la montée en puissance de sa pro-duction d’énergie renouvelable. Il a aussi appelé à ce que notre pays œuvre pour devenir un hub finan-cier africain dans le but de «servir les besoins en investissements de l’Afrique».Pour ce qui est de la dimension culturelle dans les relations du Maroc avec l’Afrique, le profes-seur Bouchra Benhida, directrice de l’Institut de recherche en géo-politique et en géoéconomie de ESCA École de Management, a jugé que la culture est un sujet géo-politique, et a affirmé que «la pré-sence d’immigrants et d’étudiants africains sur le territoire du Maroc contraint les Marocains à repenser leurs relations avec l’Afrique». Les relations du Maroc avec les pays du Moyen-Orient ont également fait partie du débat. À ce sujet, le Maroc est appelé à se positionner comme un allié sûr et un pays at-trayant en termes d’investissement et de conduite des affaires pour ses partenaires du Moyen-Orient. ❚ M.SE.

Le ministre de l’Enseignement su-périeur, de la recherche scienti-fique et de la formation des cadres,

Lahcen Daoudi s’est entretenu, jeudi à Lisbonne, avec son homologue por-tugais Nuno Crato, sur les moyens à développer pour le renforcement de la coopération universitaire et scientifique entre les deux pays. «Le Portugal est un pays fondamental et stratégique pour le Maroc», a affirmé le ministre, signalant la volonté affichée par les Portugais d’œu-vrer dans le sens du renforcement des relations de coopération dans différents domaines, notamment en matière de nanotechnologie, des sciences de la mer, d’agriculture ainsi que pour la for-mation au sein des universités.M. Daoudi a de même souligné que l’Espagne va s’associer aux deux pays, indiquant qu’un «Sommet ibérico-ma-rocain sera organisé le 22 septembre prochain à Rabat», ajoutant que des chercheurs ont été chargés de décliner les thématiques qui seront présentées à cette occasion. Pour sa part, le ministre portugais de l’Éducation s’est réjoui des discussions fructueuses avec M. Daoudi,

et ce depuis sa dernière visite au Maroc, notant que la coopération scientifique et universitaire occupe une part importante dans la coopération entre les deux pays. Et d’ajouter que M. Daoudi a pu visiter des centres de recherche scientifique au Portugal qui peuvent établir une coo-pération spécifique avec des centres marocains. En outre, M. Daoudi a tenu une rencontre avec des entreprises et institutions d’enseignement supérieur et de recherche scientifique, qui a permis de décliner les thématiques recherchées, en association avec les entreprises en vue de la valorisation de la recherche, ainsi que pour connaitre leurs besoins au Maroc. En plus de sa visite au laboratoire ibérien international de nanotechnologie (INL) à Braga, M. Daoudi s’est déplacé à plusieurs établissements de recherche scientifique : le Centre interdisciplinaire de recherche marine et environnemen-tale (CIIMAR) à Porto, le Centre de re-cherche biomédicale de la Fondation Champalimaud, l’Institut supérieur de sciences agraires à Lisbonne (ISA) et le Laboratoire national de l’ingénierie et de géologie (LNEG). ❚ M.S.

SÉCURITÉ SOCIALE

«ma cnss» offre plusieurs services aux adhérents.

Le Maroc, interface régionale Lahcen Daoudi en visite au Portugal

CONFÉRENCE-DÉBAT À L’ESCA COOPÉRATION SCIENTIFIQUE ET UNIVERSITAIRE