Sécurité machine : une directive et une norme qui changent...
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Et pourtant, la direc-tive 2006/42/CE a deseffets collatérauximportants. On saitque pour atteindre lesexigences essentiellesde sécurité imposéespar une directivequelle quelle soit, leplus simple est d'appli-quer les normes qui font autorité dans ledomaine, connues sous le nom de "normes har-monisées" et publiées au Journal Officiel del'Union Européenne. A ce niveau, une profonderemise en cause est en cours actuellement. Pourles éditions précédentes de la directive machine,tout le monde concevait sa chaîne de commandede la sécurité en s'appuyant sur la fameusenorme EN 954-1. Avec la nouvelle directive, unenouvelle norme harmonisée fait autorité : ils'agit de l'Iso/EN 13849-1, publiée au JO del'Union Européenne le 8 mai 2007, et qui suc-cède à l'EN 954-1.
La nouvelle norme, comme sa devancière, portesur la sécurité relative au système de commandede la machine. L'EN-954-1 était bien adaptéeaux problèmes simples, résolus le plus souventavec des composants simples et des logiquescâblées. Mais elle trouvait ses limites car les dis-positifs de sécurité deviennent de plus en pluscomplexes et ils sont de plus en plus utilisés dansdes chaînes de sécurité faisant appel à des auto-mates programmables (et donc des logiciels pro-grammables par l'utilisateur). La nouvelle normeIso/EN 13849-1 a été développée pour prendreen compte cette nouvelle donne et elle apportedonc une valeur ajoutée par rapport à l'EN-954-1. Les changements sont profonds. A commencerpar le vocabulaire. Les catégories 1 à 4 de l'EN-954-1 ont été remplacés par le PL (PeformanceLevel), c'est-à-dire le niveau de performancerequis pour le système de sécurité (il y a 5niveaux, classés de a à e). Mais la norme imposesurtout un changement radical de mentalité.
Elle est en effetd'essence probabilistealors que la précédenteétait d'essence déter-ministe. Pour concevoirla chaîne de sécurité, ilfaut faire appel à des
méthodes radicalement différentes et s'appuyersur les données fiabilistes des composants util-isés. L'arrivée de l'Iso/EN 13849-1 a aussi unimpact majeur pour les fabricants de com-posants de sécurité, qui doivent totalementredéfinir les spécifications de leurs produits. Ontrouve désormais dans les fiches techniques dessigles tels que PFHd (probabilité de défaillancedangereuse par heure), MTTFd (temps moyenavant défaillance dan-gereuse), B10d (nom-bre de cycles néces-saires pour que 10 %des éléments d’usurede l’échantillon ren-contrent une défail-lance dangereuse), TM(durée de mission), etc.Ces paramètres, etd'autres, sont à pren-dre en compte dans lecalcul du niveau deperformance (PL) attendu pour la chaîne desécurité.
Dans certaines fiches de spécification, on trouveégalement le paramètre SIL (Security Integrity
Level). Celui-ci est utile lorsque le calcul de lachaîne de sécurité s'appuie sur la norme IEC/EN62061, qui est une variante de l'Iso/EN 13849-1,afin de mieux aborder les composants de sécu-rité incorporant de l'électronique. Mais les dif-férences sont sensibles. Dans l'IEC/EN 62061, leparamètre SIL est le pendant du paramètre PL del'Iso/EN 13849-1. Si c'est a priori une bonnechose d'avoir le choix, il faut savoir que dans cer-tains cas, les résultats de l'estimation du risqueétablies à l'aide des deux normes peuvent don-ner des résultats différents, et au final entraînerdes conséquences dommageables pour la sécu-rité des personnes.... Face à cette contradiction,ceux qui construisent les machines neuves oumodifient les machines existantes privilégierontl'Iso/EN 13849-1 car ils seront moins dépaysés, lesparamètres d'estimation du risque étant lesmême que ceux utilisés dans l'EN-954-1 qu'ilsconnaissent bien (on retrouve les notions degravité de la blessure, de la fréquence d'exposi-tion au phénomène dangereux et de la possibil-ité de l'éviter). Ce qui n'empêche pas l'IEC/EN62061 de faire une belle carrière, mais ailleurs(elle est quasi systématiquement utilisée dans lessystèmes instrumentés de sécurité pour applica-tions de process continus, de type chimie parexemple).
Ce changement profond dans la manière d'abor-der la sécurité machine mobilise les construc-teurs de composants de sécurité, conduits à re-spécifier leurs produits. Les principaux acteursfont également un travail d'évangélisation afind'aider leurs clients à mettre en pratique lesnouvelles normes. Sur le plan des produits, la protection des per-sonnes est avant tout assurée par les barrièresimmatérielles (pour la protection des opérateurspostés), les tapis et les verrous électroniques(pour limiter et contrôler les accès aux zonesdangereuses). Les produits n'évoluent plusguère sur un plan purement fonctionnel, desorte que la différence entre les constructeurs sefait surtout sur l'étendue de la gamme plutôtqu'au niveau des fonctions proposées. Prenonsl'exemple des barrières immatérielles : la plupart
des fournisseurs pro-posent des fonctionsde masquage (blank-ing), inhibition (mut-ing), forçage ou adap-tation dynamique dela résolution. Les évo-lutions portent surtoutsur les électroniques
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Le 29 décembre 2009, une nouvelle Directive Machines va devenir obligatoire : la2006/42/CE. On ne peut pas dire qu'elle fasse beaucoup de vagues... On est bien loin entous cas du branle-bas de combat que l'on a connus lorsque sont apparues les directivesCEM, basse tension, Atex, ROHS et tant d'autres. Comme toutes les directives européennes,la 2006/42/CE répond au double objectif de favoriser la circulation des marchandises àl'intérieur de l'Union et d'assurer la sécurité des travailleurs. Si cette nouvelle directivene fait pas couler beaucoup d'encre, c'est parce qu'elle n'implique pas de rupture : elles'inscrit dans la filiation de la 98/37/CE sortie en 1998, qui avait elle-même succédé à lafameuse directive 89/392/CE apparue en 1989. Cette première directive machine, en im-posant une remise en cause profonde des habitudes, avait fait grand bruit à l'époque etavait souvent eu du mal à se faire accepter. La nouvelle 2006/42/CE ne pose pas ce gen-re de problème : les retouches qui ont été apportées par rapport à la 98/37/CE visent sur-tout à clarifier le champ d'application, à détailler davantage les exigences essentielles desécurité et à simplifier les procédures d'évaluation préalables. Il n'y a pas de nouvelle obli-gation particulière, donc pas de nouvelle contrainte pour les constructeurs, installateurset les "rétrofiters" de machines...
Sécurité machine : une directive etune norme qui changent tout...
La caméra V4000 pourpresses-plieuses quepropose Sick est unsystème complet de
protection des presses-plieuses. Il est composéd'un système émetteur/récepteur avec une élec-tronique d'évaluation contrôlant le volumedurant la frappe du poinçon. Elle offre unniveau de sécurité de type 4 selon CEI 61496-1.
L'interrupteur à câbleRope Switch GLHDque propose JLP
Automatisme a une portée jusqu'à 250m.Conforme à la norme EN418, IEC947-5-1 etIEC947-5-5, il est homologué UL & CSA, et qual-ifié CE & TUV. En standard, cet interrupteur desécurité propose quatre sorties M20. Il estéquipé de 4 NO et 2 NC. En plus, un indicateurpar Led verte et rouge flashing informe de sonétat.
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