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Schéma Départemental de Gestion Cynégétique

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Schéma Départemental de Gestion Cynégétique

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MOT DU PRESIDENT

J’ai le plaisir de vous remettre le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique élaboré par la Fédération des Chasseurs de la Vienne.

Ce document est le fruit d’un travail intense et d’une réflexion collective des

élus et salariés de la Fédération, des représentants de la Chambre d’Agriculture de la Vienne, du Centre Régional de la Propriété Forestière, du Syndicat Départemental de la Propriété Forestière, du Syndicat Départemental de la Propriété Privée Rurale de la Vienne et de la DDAF de la Vienne.

Qu’il me soit permis de remercier tous ceux qui ont contribué à la réalisation

de cet outil fonctionnel qui inscrit la chasse dans une perspective de gestion durable des espèces et des espaces.

L’approbation du Schéma Départemental de Gestion Cynégétique par

Monsieur le Préfet de la Vienne, lui donne une valeur réglementaire qui le rend opposable aux chasseurs, engage tous les gestionnaires d’ACCA ou de territoires privés dans une même voie et va contribuer à la prise en compte de la faune sauvage dans les autres politiques départementales.

Maître Charles OTTAVY Président de la Fédération

Départementale des Chasseurs de la Vienne

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Sommaire A) Introduction ..............................................................................................................................2 B) Méthodologie.............................................................................................................................3

I/ Diagnostic de la chasse, des habitats et de la faune sauvage dans le département ..........3 II/ Phase de discussion et de concertation ...............................................................................3 III/ Elaboration du projet de schéma départemental de gestion cynégétique .....................3 IV/ La validation du projet.......................................................................................................3 V/ La diffusion du document....................................................................................................3

C) Choix de l’échelle de travail ....................................................................................................4 I/ Les pays de la loi Pasqua Voynet .........................................................................................4 II/ Les massifs de gestion (zones biogéographiques) ..............................................................5

D) Etat des lieux de la chasse dans le département de la Vienne..............................................7 I/ Structure et organisation de la chasse dans le département..............................................7

1) Organisation et structuration de la chasse dans le département (Annexe 1).......................7 2) La Fédération Départementale des Chasseurs de la Vienne (FDC 86)...............................7 3) Les chasseurs et les associations de chasse dans la Vienne................................................9 4) Le rôle social et économique de la chasse ........................................................................11 5) La relation entre le SDGC et les ORGFH.........................................................................11

II) Etat des lieux habitats........................................................................................................12 1) Présentation du département de la Vienne........................................................................12 2) Le milieu agricole .............................................................................................................16 3) Le milieu forestier.............................................................................................................20 4) Le milieu bocager .............................................................................................................22 5) Les zones d’étangs et les vallées alluviales ......................................................................23 6) Les milieux artificialisés ...................................................................................................25

III) Etat des lieux espèces .......................................................................................................27 1) Les espèces sédentaires chassables (Annexe 5)................................................................28 2) Les espèces migratrices chassables (Annexe 6)................................................................38 3) Les espèces susceptibles d’être classées nuisibles (Annexe 7).........................................42

E) Le projet cynégétique départemental ...................................................................................47 I/ Les orientations et actions concernant les habitats et les espèces ...................................48

1) Les orientations concernant l’ensemble des habitats ........................................................49 2) Les orientations pour l’amélioration du milieu agricole...................................................50 3) Les orientations pour l’amélioration du milieu forestier ..................................................51 4) Les orientations pour l’amélioration du milieu bocager ...................................................51 5) Les orientations pour l’amélioration des zones d’étangs et des vallées alluviales ...........52 6) Les orientations pour l’amélioration des milieux artificialisés.........................................52 7) Les orientations concernant les espèces sédentaires chassables .......................................53 8) Les orientations concernant les espèces migratrices chassables.......................................58 9) Les orientations concernant les espèces susceptibles d’être classées nuisibles................59

II/ Les orientations et actions concernant la formation et la communication ...................60 1) La sécurité à la chasse.......................................................................................................61 2) La formation et l’information à l’attention des chasseurs ................................................62 3) La communication avec les principaux partenaires ..........................................................63 4) La communication vis-à-vis du grand public....................................................................63

IV/ Evaluation et contrôle du SDGC .....................................................................................64 F) Bibliographie...........................................................................................................................65 G) Annexes ...................................................................................................................................67

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A) Introduction

La chasse est un loisir et une passion mais ne se résume pas au seul acte de chasse. En effet, par sa pratique, la chasse permet une immersion dans la nature et l’environnement. Les ressources à prélever lors de la chasse étant renouvelables mais n’étant pas inépuisables, il apparaît dès lors nécessaire de recourir à une gestion de ces ressources, et ceci afin de pouvoir pérenniser la pratique de la chasse. Cette nécessité de gestion des espèces est aujourd’hui bien ancrée dans les mœurs des chasseurs et on observe une multiplication des actions destinées à améliorer le milieu en vue de préserver la faune sauvage. Mais il ne faut pas limiter la gestion des espèces aux seuls prélèvements effectués par la chasse sur ces dernières. En effet, la qualité de l’environnement, les maladies et les collisions routières sont autant de phénomènes pouvant influer sur la répartition et la survie de la faune sauvage. C’est donc en tenant compte de ces pertes annexes, que la chasse doit s’exercer. De plus, il existe pour chaque espèce un seuil en dessous duquel la population ne peut prospérer. A l’inverse, le fait de vouloir atteindre la capacité d’accueil écologiquement supportable peut entraîner l’apparition de dégâts. C’est pourquoi, une bonne gestion a pour but d’atteindre un niveau de population acceptable permettant des prélèvements suffisants tout en limitant le risque de dégâts sur les activités humaines présentes sur le territoire.

Avant de tenter de définir quel outil sera le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique (SDGC) et ses conséquences d’un point de vue réglementaire sur la chasse, il apparaît utile de définir la place de cette activité dans notre société. Il y a toujours eu des liens importants entre la chasse et les autres activités humaines et c’est donc pour cela que sa pratique doit suivre et être en concordance avec les évolutions de la société. C’est dans ce souci de cohérence et d’adaptation que fut décidée la création des SDGC en vertu de l’article L. 425-1 du Code de l’Environnement, issu de la loi chasse du 26 juillet 2000.

Le SDGC est un outil fonctionnel, élaboré et conduit par les Fédérations Départementales des

Chasseurs, qui inscrit la chasse dans une perspective de gestion durable des espèces et des espaces, en partenariat avec les acteurs du monde rural. Ce schéma, qui constitue un projet collectif d’intérêt général, s’inscrit dans le cadre des Orientations Régionales de Gestion de la Faune sauvage et d’amélioration de la qualité de ses Habitats (ORGFH). L’analyse du contexte spécifique du département doit conduire à préciser et localiser dans l’espace les objectifs prioritaires départementaux pour une durée de 6 ans.

C’est un document global qui prend en compte l’ensemble des missions des fédérations ainsi

que ses moyens humains et financiers, afin de définir des propositions de gestion dans des domaines d’application très larges (aménagement, communication…).

Le SDGC est aussi un document cadre, s’intégrant dans une politique départementale de gestion raisonnée et dynamique de la faune sauvage et de ses habitats, tout en restant respectueux de la notion d’équilibre agro-sylvo-cynégétique.

Après avoir indiqué la méthodologie utilisée pour l’élaboration du schéma, on étudiera le découpage le plus judicieux afin d’obtenir une efficacité de gestion accrue. Ensuite, notre travail sera de décrire un état des lieux de l’activité cynégétique tant pour son organisation que pour ses pratiques. Il sera procédé de la même manière pour les habitats naturels et les différentes espèces de faune sauvage présentes et notamment celles qui sont chassables. Enfin, notre réflexion consistera à définir des objectifs et des orientations visant à une amélioration cynégétique tout en définissant les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir.

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B) Méthodologie

I/ Diagnostic de la chasse, des habitats et de la faune sauvage dans le département Dans un premier temps, l’organisation de la chasse, le profil du chasseur dans la Vienne ainsi

que les différentes missions de la Fédération Départementale (FDC 86) vont être décrits. Dans un second temps, nous réaliserons un état des lieux des habitats et des espèces sauvages

chassables. Cette première partie, essentiellement descriptive, a été réalisée en fonction des nombreuses

enquêtes entreprises à l’initiative de la fédération. En effet, un sondage fut réalisé auprès des chasseurs par l’intermédiaire de BVA ainsi qu’une enquête spécifique destinée aux gestionnaires de territoires. Ces documents ont servi de support pour l’organisation de réunions de concertation regroupant l’ensemble des acteurs du monde rural. Ces réunions, réalisées par massif de gestion, ont abouti à la rédaction de la charte départementale de qualité cynégétique.

L’objectif principal de cette démarche fut de définir les atouts et les faiblesses de chacun des points évoqués. Ce premier travail a constitué la base du schéma départemental.

II/ Phase de discussion et de concertation

La concertation qui a permis de réaliser ce document s’articule autour de 3 points principaux : - Afin de favoriser le dialogue entre les différents acteurs du monde rural, la fédération départementale des chasseurs a souhaité les associer à son travail. De plus, il est bon de rappeler que cette nécessité d’intégrer ces différents acteurs est obligatoire au regard des dispositions de l’article L. 421-5 du Code de l’Environnement. C’est pourquoi un comité de liaison constitué de représentants de la propriété forestière, du CRPF (Centre Régional de la Propriété Forestière), de la propriété privée rurale, et de la chambre d’agriculture a été mis en place. Ce comité de liaison est dirigé par des représentants de la fédération départementale des chasseurs. Le rôle de ce comité est de faire connaître à ces acteurs de l’environnement l’état d’avancement du document mais aussi de prendre en compte leurs remarques et idées. - La fédération fonctionne grâce à des commissions diverses (grand gibier, petit gibier, communication…), ces dernières ont donc été mises à contribution. En effet, lors de la rédaction des différentes étapes (états des lieux, objectifs et orientations), une réunion avec les membres des commissions concernés a été effectuée afin de connaître leurs opinions concernant les observations et les propositions émises. - Enfin, l’ensemble des points évoqués et des remarques faites lors de ces diverses réunions seront discutés lors de la commission schéma départemental de gestion cynégétique qui les approuvent ou non.

III/ Elaboration du projet de schéma départemental de gestion cynégétique L’élaboration de ce document a été réalisée en prenant en compte divers paramètres : Les remarques et idées émises lors des réunions du comité de liaison, ce que la loi exige dans

le cadre de ce document, les missions de services publics de la fédération et l’ensemble des objectifs prévus doivent être en adéquation avec les moyens humains et financiers de la fédération.

IV/ La validation du projet Le schéma départemental de gestion cynégétique est tout d’abord approuvé par la commission

SDGC puis par le conseil d’administration. Ensuite, ce document doit être approuvé par la CDCFS (Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage). Enfin, il doit être validé par le Préfet de la Vienne.

V/ La diffusion du document

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Le SDGC sera diffusé à l’ensemble des chasseurs du département par l’intermédiaire d’une plaquette d’information. Les responsables cynégétiques, les maires, les acteurs du monde rural et des instances dirigeantes départementales et régionales se verront distribués un exemplaire du document final. De plus, le document final sera mis en ligne sur le site Internet de la Fédération.

C) Choix de l’échelle de travail

Afin de rendre ce schéma de gestion cynégétique le plus efficace possible, il apparaît nécessaire de déterminer l’échelle de travail la plus pertinente. Pour cela, 2 hypothèses sont envisagées. D’une part, un travail effectué à l’échelle des pays de la loi Pasqua Voynet et d’autre part, un travail réalisé à l’échelle biogéographique (zones de gestion ou massifs). Quel qu’il soit, le découpage est essentiel à la bonne marche du schéma départemental car un travail exécuté à l’échelle départementale serait inadapté, du fait des diverses variations des milieux présents.

La première hypothèse prend en compte les limites et les contours administratifs dans le but de favoriser une approche plutôt politique et économique des enjeux et des objectifs. La deuxième hypothèse, prend en compte les limites et les contours des grandes zones naturelles biogéographiques du département.

I/ Les pays de la loi Pasqua Voynet

Ce type de découpage a pour ambition de suivre de la manière la plus fidèle possible les attentes et les réalités socio économiques ainsi que politiques des différents secteurs du département.

Carte des pays de la loi Pasqua Voynet : Source FDC 86.

A l’heure actuelle, la Vienne compte 9 pays et 2 communautés d’agglomérations :

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Pays Communes Superficie en Ha Population SAU en

hectare (Ha) Exploitation

agricole Pays Loudunais 45 84900 24625 59764 1034 Pays du Haut Poitou 27 44000 23579 35486 757 Pays de Vienne et Moulière 10 23400 12921 11814 163 Pays des Vals de Gartempe 11 35100 7268 20405 336 Pays Chauvinois 9 31300 12493 22504 285 Pays du Montmorillonais 47 172100 35519 126741 1541 Pays Civraisien 40 88800 25886 66799 981 Pays des 6 vallées 41 104500,7 48091 72549 1159 Agglomération du pays Chatelleraudais 10 32800 51449 19893 391

Agglomération de Poitiers 10 21700 123589 7959 169 Tableau récapitulatif des différents pays de la loi Pasqua Voynet : Source FDC 86.

Les pays de la loi Pasqua Voynet, résultent de l’application de la Loi d’Orientation pour

l’Aménagement et le Développement Durable du Territoire (LOADDT), portant modification de la Loi n° 95-115 du 4 février 1995 d’Orientation pour l’Aménagement et le Développement du Territoire.

Le problème des pays administratifs, est dans certains cas l’absence de concordance avec les réalités physiques et écologiques du milieu. L’utilisation de ces derniers, aurait pour conséquence de rendre les suivis de populations caduques et en désaccord avec la réalité de terrain. Or, il est bon de rappeler que l’une des principales missions des fédérations est d’assurer le maintien et le bon développement du patrimoine cynégétique et de la faune sauvage. Il faut ajouter, que certaines communes sont actuellement isolées, ce qui pose le problème de leur gestion. A ce problème, s’ajoute celui des 2 communautés d’agglomérations (Poitiers et Châtellerault) qui elles aussi sont indépendantes et présentent des problèmes d’application de modèles de gestion.

On peut donc dire que ce découpage bien que prenant en compte l’aspect anthropique du territoire, se détache totalement des réalités écologiques de ce dernier. Ce premier argument explique, que bien que ce soit la forme de découpage préconisée par la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC), son application dans le schéma départemental de gestion cynégétique de la Vienne est encore improbable.

II/ Les massifs de gestion (zones biogéographiques)

Dans le département de la Vienne, le découpage biogéographique réalisé en 1995 a été effectué en prenant en compte la distribution des espèces et les points caractéristiques des différentes zones du département. Lors de ce découpage, d’autres facteurs on aussi été pris en compte, notamment les activités humaines exercées sur ces zones (agriculture, sylviculture et chasse). Cette phase de travail a permis de former 11 massifs ou zones de gestion présentant chacune un certain nombre de communes.

Massif Nom des massifs Communes Surface en

Ha Population

1 Loudunais - Mirebalais 44 85767 25200 2 Chatelleraudais 26 53571 58700 3 Guerche - Groie 15 37206 14700 4 Neuvillois 27 45569 36800 5 Moulière - Chitré 24 56452 129500 6 Mareuil – Coteau de la Gartempe 12 37431 12200 7 Gâtine 29 78456 39600

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8 St Pierre - Verrières 25 59992 24600 9 Montmorillonais 25 91977 21100

10 Civraisien - Coussières 29 65567 21900 11 Charroux – L’Isle Jourdain 25 87056 15300

Tableau récapitulatif des différents massifs : Source FDC 86.

Carte des massifs de gestion : Source FDC 86.

L’avantage de ces massifs de gestion est que dans la majorité des cas, leurs limites coïncident

assez bien avec les autres découpages territoriaux (grandes zones agricoles, zones forestières et grands ensembles paysagers). Cette concordance, permet de faciliter la gestion de l’espace et des espèces ainsi que le dialogue entre les différents acteurs. C’est pourquoi ce découpage apparaît comme le mieux adapté à l’ensemble des missions techniques de la fédération. L’autre point important de ce mode de découpage, est la parfaite conformité de ces unités de gestion ou massifs avec le choix fait lors de l’élaboration des ORGFH.

Cependant, il faut signaler que cette forme de découpage n’est pas exempte de points négatifs. En effet, le choix des contours établis sur les limites communales peut poser quelques problèmes. En effet, il peut arriver qu’une commune se trouve sur plusieurs zones biogéographiques différentes et son rattachement à tel ou tel massif, relève alors d’un choix arbitraire et donc parfois écarté de la réalité de terrain. De plus, s’ajoute un manque d’homogénéité surfacique qui peut avoir des répercussions en terme de gestion.

Après avoir envisagé les différentes hypothèses possibles, il ressort que le choix le plus judicieux en terme de gestion cynégétique est un découpage conservant les massifs ou zones de gestion déjà existantes.

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D) Etat des lieux de la chasse dans le département de la Vienne

I/ Structure et organisation de la chasse dans le département 1) Organisation et structuration de la chasse dans le département (Annexe 1) Le département de la Vienne fonctionne sous un système d’Associations Communales de

Chasse Agréées (ACCA). La mise en place des ACCA et des Associations Intercommunales de Chasse Agréées (AICA) résulte de l’application en 1970 de la loi Verdeille du 10 juillet 1964. Afin d’améliorer la structuration de la chasse en France, cette loi permet de regrouper les territoires de chasse, dont la superficie est inférieure à 40 hectares (Ha) sous l’égide de l’ACCA ou AICA locale. Les propriétaires possédant un territoire de plus de 40 Ha ont la possibilité de faire une opposition cynégétique, dans le but de se réserver et d’exploiter le droit de chasse sur leur propriété. Dans ce cas, on parle de propriétaire détenteur de droit de chasse (chasse privée type 1). Il existe des associations de chasse privée, type loi 1901 dont certaines étaient créées avant la mise en place des ACCA et d’autres créées depuis 1970 regroupant des propriétaires ou détenteurs de droit de chasse de plus de 40 Ha (chasse privée type 2). Depuis l’application de la loi du 26 juillet 2000, les propriétaires opposés à la pratique de la chasse ont la possibilité de retirer leurs terres de l’ACCA quelle que soit la superficie. Mais dans ce cas, ils sont responsables des dégâts commis par la faune sauvage sur leur territoire. Enfin, le département de la Vienne compte 5 forêts domaniales comportant au total 13 lots de chasse faisant l’objet d’une adjudication du droit de chasse pour une période de 12 ans, qui a commencé à courir le 31 mars 2004.

Type de société Nombre Surface totale

en Ha Surface

moyenne en HaSurface relative

Composition moyenne du territoire

ACCA 281 369 446 1314,75 66,95 13% de forêt, 87% de cultures

AICA 7 10254 1464,86 1,86 15% de forêt, 85% de cultures

Chasse privée type 1 904 111123 122,92 20,14 28% de forêt, 72% de cultures

Chasse privée type 2 192 53433 278,30 9,68 30% de forêt, 70% de cultures

Chasse domaniale 13 7580 541,43 1,37 100% de forêt

Total 1398 551836 394,73 100,00 20% de forêt, 80% de cultures

Tableau récapitulatif des sociétés de chasse dans le département : Source FDC 86.

2) Les réserves de chasse et de faune sauvage Chaque ACCA doit placer pour des périodes de 5 années renouvelables au moins 10% de son territoire en réserve de chasse et de faune sauvage (ce taux de 10 % est mesuré par rapport au territoire chassable de l’ACCA et doit donc exclure les périmètres de 150 mètres entourant les habitations).

Date de mise en réserve Nombre de réserves Nombre de communes Surface SIG concernée

2000 31 13 2749 ha 2001 12 6 917 ha 2002 13 4 1071 ha 2003 7 3 319 ha 2004 6 1 425 ha 2005 448 180 33809 ha 2006 126 46 8291 ha Total 666 4860 ha

Présentation de l’état des lieux des réserves de chasse et de faune sauvage en Vienne en 2007 : Source DDAF.

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Les réserves de chasse et de faune sauvage représentent 8,8% des territoires de chasse encadrés par la FDC 86 et 13,10% du territoire total en ACCA et AICA. La création d’un réseau des réserves n’est pas envisagée actuellement dans le département.

3) La Fédération Départementale des Chasseurs de la Vienne (FDC 86) a) Généralités : Créées en 1923, les fédérations départementales des chasseurs sont

devenues, au fil des réformes législatives et réglementaires successives, des associations originales chargées à la fois de représenter les intérêts cynégétiques et de collaborer aux aspects environnementaux de la politique d’aménagement du territoire. A ce titre, le Conseil d’Etat a précisé, en 1984 que les fédérations sont des associations agréées au titre de la protection de la nature (Article 40 de la loi de 1976).

Agréée au titre de la protection de la nature par un arrêté préfectoral du 22 septembre 1978, la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vienne représente les 17900 chasseurs du département et assure la promotion de la chasse au service de la faune sauvage et de ses habitats. Association de droit privé (loi 1901) avec des missions de service public, la FDC 86 a des statuts imposés par un arrêté ministériel du 27 juin 2001.

Cette association regroupe tous les titulaires du permis de chasser validé dans le département, les personnes physiques ou morales titulaires d’un droit de chasse dans le département et demandeurs d’un plan de chasse ou de gestion ainsi que les personnes physiques ou morales désirant bénéficier des services de la fédération. L’adhésion à la fédération résulte du paiement d’une cotisation annuelle obligatoire, dont le montant est fixé par l’assemblée générale. Au paiement de cette cotisation s’ajoute, la participation prévue par le Code de l’Environnement à l’indemnisation des dégâts de grand gibier. Cette participation se traduit par la mise en place de bracelets et de timbres grand gibier.

b) Missions : L’arrêté du 4 décembre 2003 du Ministère de l’Ecologie et du Développement

Durable (MEDD), portant modèle des statuts des fédérations départementales des chasseurs, leur attribue un certain nombre de missions qui peuvent être regroupées autour de plusieurs grands thèmes :

►L’élaboration avec les différents acteurs

concernés du monde rural du schéma départemental de gestion cynégétique conformément aux dispositions de l’article L. 421-5 et L. 421-7 du Code de l’Environnement (Annexe 2),

►Le permis de chasser (organisation de la formation des candidats aux épreuves théoriques et pratiques du permis de chasser, ainsi que l’organisation matérielle de cet examen) conformément à l’article L. 423-8 du Code de l’Environnement, ►La formation ainsi que l’information (à la fois pour les détenteurs du permis de chasser pour approfondir leurs connaissances de la faune sauvage, de la sécurité, de la réglementation de la chasse et des armes mais aussi pour l’ensemble des gestionnaires des territoires) et ceci conformément à l’article L. 423-8 du Code de l’Environnement,

Photo de la FDC 86 : Source FDC 86.

►La formation et la communication à l’attention des non chasseurs, ►La coordination et l’appui technique aux actions des ACCA (organisation des territoires) et des adhérents en général,

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►La prévention des dégâts de grand gibier et leur indemnisation conformément aux articles L. 426-1 et L. 426-5 du Code de l’Environnement, ►La prévention du braconnage.

c) Organisation : La Fédération Départementale des chasseurs de la Vienne est administrée par un conseil d’administration constitué de 16 membres élus pour 6 ans par l’assemblée générale et renouvelable par moitié tous les 3 ans. Sa composition assure une représentativité, en leur importance, des divers secteurs géographiques et des différentes formes d’organisation de la chasse existante dans le département. Le bureau élu par le conseil d’administration pour 3 ans est composé d’un président, de 3 vice-présidents, d’un secrétaire et d’un trésorier. Le conseil d’administration décide de la politique cynégétique dans le département. Pour assurer ses missions, elle dispose d’un personnel technique et administratif, ainsi que d’un directeur qui coordonne ces 2 services (Annexe 3).

4) Les chasseurs et les associations de chasse dans la Vienne a)Profil du chasseur dans la Vienne : Pour la saison cynégétique 2004/2005, 18 132

chasseurs ont acheté un timbre fédéral de la Vienne, soit une baisse du nombre de timbres fédéraux vendus limitée à 1,8% par rapport à la saison précédente. Il a ainsi été enregistré 15 058 validations départementales (soit une baisse de 12,5%) et 1651 validations nationales (soit une hausse de 2,1%).

-3,50

-3,00

-2,50

-2,00

-1,50

-1,00

-0,50

0,00 1994/1995

1995/1996

1996/1997

1997/1998

1998/1999

1999/2000

2000/2001

2001/2002

2002/2003

2003/2004

2004/2005

Saison cynégétique%

Evolution du nombre de chasseurs en Vienne

Evolution du nombre de chasseurs en France

Graphique d’évolution du nombre de chasseurs en Vienne et en France : Source FDC 86.

On constate que l’évolution des effectifs de chasseurs observée dans le département de la Vienne est d’une manière générale orientée à la baisse depuis les 10 dernières années. Il faut aussi signaler que cette diminution est supérieure à la tendance nationale.

Au sein de l’effectif départemental, la catégorie la plus représentée est celle des 40-60 ans avec 44,7% de l’effectif total, tandis que les jeunes (- de 30 ans) ne représentent que 11% de l’effectif.

3% 8%

14%

45%

28%

2%

-20

20-30

30-40

40-60

60-80

80-+

Graphique de la répartition des chasseurs dans la Vienne en fonction de leur âge pour la saison

2004-2005 : Source FDC 86.

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Ces données chiffrées montre la concordance de notre département avec la tendance nationale de vieillissement des chasseurs. A partir de ce simple constat, deux hypothèses peuvent être énoncées : la chasse nécessite t’elle pour sa pratique d’avoir atteint un âge mûr ou bien la pérennité de cette activité est compromise par un renouvellement insuffisant.

0%

5%

10%

15%

20%

25%

Ouvrie

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Retraité

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Employé

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Commerçants

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Agricu

lteurs

Profes

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Divers

Répartition du nombre de chasseurs en fonction de leur catégorie socio professionnelle en

France : Source FNC.

En ce qui concerne les femmes, ces dernières sont peu représentées dans l’effectif départemental avec seulement 1,5% pour la saison cynégétique 2004/2005, ce qui semble cependant supérieur à la moyenne nationale.

Pour la répartition socio professionnelle des chasseurs, l’absence de données au niveau départemental ne permet pas de donner de précisions. Cependant, le peu de données disponibles laisse penser que la répartition des chasseurs en fonction de leurs catégories socio professionnelles à l’échelle départementale est fortement similaire à celle observée au niveau national. A titre d’information, au niveau national, les ouvriers et les retraités constituent les 2 groupes prépondérants en terme d’effectif.

Les chasseurs de la Vienne sont sensibles aux problèmes liés à la sécurité à la chasse. Bien que cette activité se montre comparativement moins risquée que certaines autres activités de plein air, la sécurité à la fois des chasseurs et des non chasseurs se révèle être l’une des principales préoccupations de nombreux responsables cynégétiques. A ce titre, une grande majorité des responsables de territoires, indiquent énoncer les consignes de sécurité avant chaque battue. De même, la signalisation et la sécurité lors des battues (port de vêtements fluorescents, postes de battue matérialisés et miradors) s’améliore considérablement.

b) Les principaux modes de chasse dans le département : Traditionnellement, le mode de chasse caractéristique du département est la chasse individuelle du lièvre à l’aide de chiens courants. Ce mode de chasse est resté prépondérant en Vienne, jusqu’au début des années 1980 où on assiste à une modification des pratiques de chasse. En effet, à partir de cette date, l’augmentation des populations due à l’instauration des plans de chasse pour le grand gibier a entraînés une progression significative de la chasse collective en battue aux sangliers et chevreuils. De nos jours, l’utilisation des chiens courants reste la pratique majoritairement utilisée, même si d’autres modes de chasse au grand gibier voient le jour dans le département (telles que la chasse à l’arc, la chasse à l’approche et à l’affût du grand gibier notamment en tir d’été).

La raréfaction du petit gibier sédentaire de plaine et notamment du lièvre a modifié les habitudes des amateurs de la chasse devant soi. En effet, ces derniers se sont peu à peu tournés vers la chasse de la bécasse des bois, alors qu’il y a 20 ans, il s’agissait d’une pratique marginale.

Pour connaître d’une manière précise ces évolutions, la fédération a réalisé en décembre 2000 une enquête cynégétique dans la Vienne par l’intermédiaire de l’institut BVA.

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Différents modes de chasse existent dans le département, on distingue la chasse à tir au chien d’arrêt avec 52%, la chasse à tir au chien courant qui regroupe 43% des personnes, la chasse du petit gibier à poste fixe 14%, la chasse à tir sans chien devant soi 11% et la chasse à courre du grand gibier 7% (9 équipages dans le département), la chasse à courre du petit gibier 4% (16 équipages), la chasse sous terre 3% (29 équipages), la chasse à l’affût et, ou à l’approche du grand gibier 1%, la chasse à la palombière 5%, la chasse à la passée et la chasse à l’arc 1%. Ce sondage indique les espèces les plus intéressantes pour les chasseurs, et donc par conséquent sur lesquelles il serait utile de réaliser des efforts. Tout d’abord, 78% des chasseurs souhaiteraient voir se développer la chasse du sanglier, 69% celle du chevreuil et 45% le cerf, 92% celle de la perdrix, 91% le lièvre, 84% le lapin et 79% la bécasse. D’après ces résultats, on constate que la majorité des sondés serait favorable à une augmentation de la chasse au petit gibier qui constitue la base de la chasse dans le département.

Le mode de chasse le plus souvent pratiqué est la chasse au sein d’ACCA, avec 84% des personnes interrogées. La deuxième structure de chasse la plus utilisée est la chasse privée avec 14% des personnes sondées.

5) Le rôle social et économique de la chasse Actuellement, aucune étude ne traite de la place de la chasse dans l’économie

départementale. Cependant, tout comme pour les catégories socio professionnelles, les données semblent indiquer que la tendance est proche de celle observée à l’échelle nationale.

La chasse joue un rôle social important notamment dans les campagnes où la déprise agricole est très forte. En effet, cette activité permet de maintenir une forme de vie associative dans des communes en perte de dynamisme. La chasse fédère plus de 7000 associations, soit le dixième de celles existant en France et permet d’assurer un fort brassage social. D’un point de vue économique, la chasse génère 24 000 emplois et assure un flux financier de l’ordre de 2 milliards d’euros (Pinet, 2000). Comparativement aux autres activités de plein air, la chasse génère un important marché. En effet, en 1992 deux enquêtes réalisées par Jean-Michel Pinet du laboratoire de la faune sauvage de l’institut National Agronomique Paris-Grignon, ont permis d’estimer la dépense moyenne du chasseur à 1 200 Euros par an (droit de chasse, armurerie, équipement, chiens et déplacements). La chasse permet aussi la régulation des espèces en croissance (grand gibier principalement) et la prise en charge des dégâts qu’elles peuvent occasionner (22,87 millions d’euros par an pour les dégâts de grand gibier). La France est l’un des pays d’Europe où le nombre de pratiquants est le plus important avec 1 465 000 ce qui fait de la chasse le loisir le plus pratiqué après le football.

6) La relation entre le SDGC et les ORGFH En vue de dégager les axes d’une politique régionale de gestion durable du territoire en

matière de faune sauvage et de ses habitats, les ORGFH incitent tous les acteurs régionaux à mettre en œuvre des actions dans ce sens ou à adapter leurs interventions en matière d’aménagement du territoire. Les ORGFH sont issus d’un partenariat entre les différents acteurs régionaux de l’environnement (Collectivités territoriales, administrations et associations). Ces dernières ont été approuvées par un arrêté préfectoral qui fait suite au consensus obtenu entre les différents partenaires. Cette approbation préfectorale ainsi que le consensus établi entraîne que les actions décrites dans les ORGFH ne peuvent pas être remises en cause.

La gestion de l’ensemble des espèces apparaît comme une nécessité. Elle doit s’intégrer dans le cadre d’une réflexion durable. En effet, les conséquences des actions de gestion doivent être envisagées d’une manière globale et s’inscrire dans la durée. C’est pourquoi, les orientations visent à apporter des éléments de cohérence pour l’élaboration des schémas départementaux.

Bien que pensé comme un projet endogène et autonome, le SDGC n’en demeure pas moins sous influence, puisque sa conformité avec les ORGFH est requise par la loi selon les principes de l’article 2 de la loi chasse. Cependant, le degré d’influence de ces ORGFH dépend pour

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beaucoup de la définition juridique de la notion de non-conformité. Ce lien de conformité est décrit par l’article L. 425-1 du Code de l’Environnement et découle du fait que les ORGFH ne constituent qu’un document incitatif sans portée réglementaire donc non opposable aux tiers.

La prise en compte de la gestion de la faune sauvage et de ses habitats se traduit alors non seulement dans les activités cynégétiques, mais influe également sur le milieu rural à travers les activités socio-économiques (agriculture, sylviculture…) et les travaux de création ou d’entretien des infrastructures de diverses natures, qui ont une influence sur la biodiversité, les espèces et leurs habitats.

En Poitou-Charentes, les orientations s’intéressent prioritairement à l’amélioration des espaces ordinaires au titre des fonctions biologiques fondamentales qu’ils remplissent (alimentation, reproduction, déplacement, abri, repos). C’est donc dans cette voie et dans ce sens que va être élaboré le schéma départemental de gestion cynégétique de la Vienne. II) Etat des lieux habitats

L’évolution du paysage est une résultante de la combinaison des besoins des hommes, des progrès techniques et des structures socio-économiques. On peut donc dire que de nombreux facteurs sont sources de modifications pour ces habitats et c’est pourquoi, il est bon de les identifier. La conservation des habitats est un des enjeux prioritaires de ce Schéma. Un habitat est un ensemble indissociable composé du climat, du sol, de la végétation et de la faune, avec des espèces ayant tout ou partie de leurs activités vitales sur l’espace considéré (Rameau et al., 2000). Par souci de conformité avec les ORGFH ce sont les espaces ordinaires qui seront traités dans ce document.

Après avoir présenté les grandes caractéristiques générales du département, une brève description des milieux présentant un statut particulier sera réalisée. Ensuite, les grands types de milieux que l’on rencontre sur le territoire seront abordés : l’espace agricole, l’espace forestier, le milieu bocager, les zones d’étangs et les vallées alluviales ainsi que les zones urbanisées seront décrits. Pour chacun de ces milieux, les principales composantes de sa gestion seront définies, tout comme sa composition et son statut. Ensuite, l’évolution du milieu sera commentée, afin de définir l’impact de certaines mesures et politiques sur la faune et la flore présentes. Enfin, un exposé sera fait des diverses actions effectuées par les chasseurs dans le but de conserver ou d’améliorer la qualité des différents habitats.

70%

17%

1%

4%

2%6% Zones agricoles

Forêts, landes

Eaux

Arbres épars, chemins,peupleraies, haies

Sols artificiels bâtis

Sols artificiels non bâtis

Occupation du sol dans le département de la Vienne : Source IFEN.

1) Présentation du département de la Vienne a) Généralités : Le département de la Vienne est un vaste plateau ondulé triangulaire

légèrement incliné du sud vers le nord qui couvre une superficie de 7 041 km. Ce département est partagé du sud au nord par trois rivières principales : la Vienne, le Clain et la Gartempe. La largeur maximale du département de la Vienne est de 90 km pour une longueur maximale de 130

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 12

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km, le point culminant se situe à 233 mètres à Adriers. Dans la Vienne, le temps est assez sec et chaud pendant l’été, moyennement pluvieux en automne et en hiver avec des périodes de froid peu rigoureuses. L’ensoleillement est supérieur à la normale nationale. En ce qui concerne les températures, la moyenne annuelle est de 11°C avec une amplitude thermique moyenne de l’ordre de 15°C. Le mois de l’année le plus ensoleillé est le mois de juillet et l’insolation annuelle s’élève à 1 895 heures/an. Les vents dominants sont de type Sud-Ouest. Pour les précipitations, la moyenne annuelle est de 721 mm sur 12 jours par mois avec de très fortes variations interannuelles mais aussi au sein du département (précipitation moyenne entre moins de 600 mm et plus de 800 mm). L’ensemble de ces données permet de confirmer que le Poitou possède un climat de type océanique, favorable si le sol le permet à la culture de céréales, d’herbes et d’oléoprotéagineux.

b) Les milieux possédant un statut particulier : Pour protéger les habitats de la faune

sauvage, il existe en France diverses mesures réglementaires. On distingue : les arrêtés préfectoraux de conservation des biotopes, les réserves biologiques de l’ONF (Office National des Forêts), les réserves de Chasse et de Faune Sauvage, les Zones de Protection Spéciale du réseau Natura 2000, les réserves naturelles nationales. Il existe aussi des inventaires non réglementaires, telles que les Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique et les Zones d’Intérêt Communautaire pour les Oiseaux. Ces mesures, dont la vocation est de l’ordre « du porter à connaissance », doivent être prises en compte lors de l’élaboration des Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) et peuvent servir pour le classement éventuel de certains sites. ► Le réseau Natura 2000 prend une importance de tout premier ordre, de par son échelle

(surface globale d’environ 63 500 ha) et ses incidences sur la préservation et la gestion des milieux ainsi que leur utilisation.

La procédure de classement d’un site dans le réseau Natura 2000 se déroule en plusieurs phases : chaque état propose à l’union européenne une liste nationale de sites qui débouche sur la création des PSIC (Proposition de Sites d’Importance Communautaire). En fonction de cette liste de PSIC, des Sites d’Importance Communautaire sont identifiés par l’Europe. Une fois ces SIC désignés, l’état est tenu de les classer en Zone Spéciale de Conservation (ZSC) dans un délai de 6 ans. Pour la désignation des Zones de Protection Spéciale (ZPS), émanant de la Directive « Oiseaux », intégrées au réseau Natura 2000, l’état procède selon son propre calendrier.

Carte du réseau Natura 2000 dans la Vienne : Source DIREN Poitou-Charentes.

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Une fois les sites désignés, pour assurer leur bonne gestion, un document d’objectif (DOCOB) doit être élaboré en concertation avec l’ensemble des acteurs concernés. Ce document a pour vocation de fixer pour une période de 5 ans les modalités d’actions, adaptées aux problématiques locales du site.

Ce réseau est constitué de zones de Directives « Oiseaux » de 1979 et de sites de Directives « Habitat » de 1992. La Directive « Habitat » concerne 13 sites Zone Spéciale de Conservation (ZSC), sur une surface totale d’environ 7 225 Ha, ce qui représente approximativement 2% de la surface départementale. La Directive « Oiseaux » concerne les secteurs inventoriés comme ZICO (Zone d’Intérêt Communautaire pour les Oiseaux) qui sont en cours de désignation comme ZPS (Zone de Protection Spéciale).

La Fédération des Chasseurs de la Vienne s’investit dans le réseau Natura 2000, notamment par sa participation à de nombreux comités de pilotage lors de l’élaboration des DOCOB. En plus de cet investissement dans la mise en place du réseau Natura 2000, la fédération réalise des actions de protection de territoires. Par exemple, par le biais de la Fondation Nationale pour la Protection des Habitats Français de la Faune Sauvage, la fédération a acquis une zone humide située en ZNIEFF et sur laquelle, elle réalise des opérations de protection de la faune sauvage. Il faut aussi noter, que les milieux sensibles ou à fort intérêt environnemental font l’objet d’une politique d’acquisitions par le CREN (Conservatoire Régional d’Espaces Naturels). ► En Vienne, 193 Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF)

sont recensées. ► Il existe aussi 14 sites concernés par des arrêtés de protection de biotope couvrant une

surface de 583,62 Ha. ► Dans le département, on note aussi la présence d’une réserve naturelle (Réserve Naturelle

Nationale du Pinail). Cette réserve occupent 135 Ha et fait aussi partie intégrante du réseau Natura 2000. Il faut aussi signaler que le site des landes du Pinail en forêt de Moulière a fait partie des 35 sites expérimentaux au niveau national sur la période 1995-1997. ► La Vienne dispose aussi de 12 sites inscrits.

c) Les différents sols et milieux du département : La Vienne présente différents types de sols permettant de différencier les grands ensembles géographiques du département. :

► Le nord est du département possède un sol appelé Terres de Groies. ► Le nord ouest du département est marqué par la présence de Terres d’Aubues ► Le civraisien comporte des Terres rouges à Châtaigniers. ► Le centre ouest du département encore appelé les Terres rouges des plateaux de

bordures. ► Le centre du département ou Bornais. ► Le montmorillonais ou sol de Brandes. ► La vallée de la Vienne ou Varennes. ► Le sud du département ou Terres de Brande.

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Carte géologique de la région Poitou-Charentes : INSEE-BRGM.

La nature variée des sols permet l’existence dans le département de divers types de milieux.

Ces grands types de milieux permettent de définir les unités paysagères qui sont les suivantes : ► Les zones de plaines cultivées et les zones viticoles comme la plaine de Neuville et de

Mirebeau de type grande plaine céréalière. Les terres rouges comme zone de plaine cultivée et boqueteaux, les terres de brandes comme plaine diffuse.

► Les zones boisées avec les grandes entités comme la forêt de Moulière et de la Guerche, les moyennes entités comme la forêt de Mareuil, de Verrières et les boisements diffus comme dans le montmorillonais.

► Les milieux bocagers avec le bocage à maillage dense dans la gâtine de Sanxay et le bocage à maillage lâche dans la gâtine de St Sauvant.

► Les zones humides et les vallées avec les zones d’étangs comme Charroux, les grandes vallées comme celle de la Vienne et du Clain, les moyennes vallées comme celles de la Clouère et de la Vonne et les chevelus comme la Dive de Morthemer.

► Les zones urbanisées (urbaines et périurbaines)

FDC 862002

Les zones d'étangs

La plaine diffuseoule boisement diffus

Les moyennesentités boisées

Les grandesentités boisées

La grande vallée de la Vienne

EXEMPLES DE MILIEUX

La plaine céréalière

Le bocage lâche

La plaine et boqueteaux

Le bocage dense

Carte des grands ensembles paysagers du département : Source FDC 86.

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 15

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2) Le milieu agricole a) Situation de l’agriculture dans le département : En ce qui concerne l’utilisation du sol, le

département de la Vienne est un territoire essentiellement rural avec 70% de la superficie du département utilisé par l’agriculture (480 600 Ha, AGRESTE, 2001).

Le département compte 7 444 exploitations agricoles (dont 3 750 professionnelles, AGRESTE, 2006) qui aujourd’hui ont tendance à se spécialiser dans une certaine gamme de production agricole. L’agriculture ne cesse d’évoluer, laissant de plus en plus une large place aux grandes cultures, en particulier blé et colza et ceci au détriment des prairies qui ont diminué de 20% en 12 ans.

Autres céréales; 7,88%

Maïs; 12,15%

Vignes, vergers; 0,44%

Surface toujours en herbes; 6,28%

Autres; 2,28%

Blé; 23,92%Surface

fourragère; 17,74%

Jachère; 7,98%

Oléoprotéagineux; 21,35%

Graphique de la répartition de la SAU (Surface Agricole Utile) par cultures en 2000 : Source

Chambre d’agriculture de la Vienne.

La spécialisation de l’agriculture permet de séparer les grandes régions agricoles du département :

Répartition des pratiques culturales en fonction des massifs cynégétiques : Source FDC 86.

Grandes cultures/Melons/Irrigation/ Tabac/Vignes Grandes cultures/Irrigation/Elevage

viande

Grandes cultures

Grandes cultures/Irrigation/Elevage viande

Grandes cultures/Elevage viande

Grandes cultures/Elevage viande

Grandes cultures/Elevage laitiers/Légumes/Semences/Vignes

Grandes cultures/Elevage laitier

Grandes cultures/Irrigation/Elevage laitier/Elevage viande

Grandes cultures/Irrigation/Elevage viande

Grandes cultures/Irrigation/Elevage laitiers/Elevage viande

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 16

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► Le nord et le nord-est du département sont des plaines de grandes cultures (céréales et oléoprotéagineux) avec certains secteurs de productions légumières ou viticoles.

► Le sud présente une très forte proportion d’élevages et de grandes cultures, notamment dans le civraisien et le montmorillonais.

► Sur la bordure ouest, il y a une forte concentration d’élevages caprins. ► La production de lait est plus disparate mais les cheptels les plus importants se

rencontre dans le civraisien, et dans le nord-est du département. ► En ce qui concerne la production ovine et bovine la gâtine et le montmorillonais sont

les secteurs les plus importants. ► Les zones viticoles sont localisées dans l’extrême nord-ouest et dans la région de

Neuville.

b) L’évolution de l’espace agricole : Depuis son apparition, l’agriculture modèle le paysage et a une répercussion sur notre environnement due à son activité économique. Au départ sans conséquence visible, l’intensification des pratiques agricoles depuis la seconde guerre mondiale a pesé de plus en plus sur l’environnement. La course au productivisme a rompu l’équilibre avec les écosystèmes de par la généralisation des traitements chimiques et une mécanisation de plus en plus sophistiquée.

L’accroissement des performances de l’agriculture a eu des effets sur l’environnement et notamment sur l’eau. Des mesures sont mises en place pour concilier production et protection des milieux naturels en Poitou-Charentes. Sur le plan quantitatif, l’irrigation est le principal mode d’utilisation de l’eau, surtout à partir des nappes souterraines. Les surfaces irriguées ont doublé dans la Vienne entre 1988 et 1995. De 1976 à 1980, la surface irriguée a été multipliée par 3 et de nos jours environ 873 exploitations irriguent près de 36 218 Ha principalement dans tout l’ouest du département (Agreste, 2006). En 1992, la réforme de la PAC a modifié l’irrigation, modification accompagnée de l’accroissement de la culture du maïs qui représente 50% des surfaces irriguées de la Vienne.

Sur le plan qualitatif, la consommation d’azote est importante, en 1996 30% des captages d’eau souterraine en nappes libres avaient une teneur supérieure à 50mg/l. L’agriculture n’est qu’une des activités responsables de la dégradation de la qualité des eaux, mais l’accroissement de la fertilisation ainsi que l’usage des pesticides est un des facteurs de risques. Mais il est bon de rappeler, que bien que l’on observe une augmentation de la quantité totale des intrants utilisés, ce qui s’explique par le fort développement de la culture du colza depuis 1996, la quantité d’intrants à l’hectare est en très nette diminution.

Depuis une cinquantaine d’année, la dynamique économique a non seulement poussé à une bipolarisation déprise/intensification, mais a surtout conduit, par la logique des filières à une spécialisation régionale sur le même modèle et simultanée de toutes les exploitations, ce qui accroît la banalisation des paysages sur de vastes espaces (Havet et al., 2001). En effet, en dehors des zones herbagères, le développement des cultures aux dépends des prairies naturelles s’est traduit par une adaptation du territoire agricole à la mécanisation avec la suppression des arbres et des haies. Ainsi certains bocages se sont transformés en plaines ouvertes. Le remembrement dans la Vienne est assez important avec plus de 200 opérations réalisées et concerne plus d’une centaine de communes, dont 30 ont connu 2, voire 3 remembrements sur une partie de leur territoire. Toutefois, il faut signaler que le département de la Vienne, bien qu’ayant connu une importante phase d’expansion des plaines de grandes cultures céréalières, a néanmoins conservé sa variété paysagère. Cette diversité représente un atout écologique évident et il est bon de noter son influence pour la qualité de vie dans le département ainsi que pour le tourisme, qui joue un rôle essentiel dans l’économie de celui-ci.

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 17

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c) Les actions menées par les chasseurs en vue de contribuer à l’amélioration du milieu agricole : Afin de contribuer à la restauration du milieu, un certain nombre d’opérations sont conduites par les chasseurs.

Des actions d’aménagement passant par la mise en place des Jachères Environnement Faune Sauvage (JEFS) ; dans le cadre de cette action, l’agriculteur peut s’engager annuellement dans un contrat de Jachère Faune Sauvage par l’intermédiaire d’une convention départementale qui fixe les modalités d’implantation, d’entretien et de compensation financière des jachères. Ces contrats doivent être co-signés par l’exploitant, le détenteur du droit de chasse et la Fédération Départementale des Chasseurs. Cette première mesure a pour but de préserver et de développer la petite faune de plaine en implantant des couverts favorables (nidification, alimentation et élevage des jeunes) mais aussi d’instaurer des règles d’entretien en accord avec les exigences écologiques de chaque espèce. En plus de leur influence sur le petit gibier de plaine, ces JEFS peuvent être utilisées pour prévenir les dégâts de grand gibier (sangliers, cerfs et chevreuils).

Source FDC 86

Source FDC 86

Jachère environnement faune sauvage et bande enherbée : Source FDC 86.

Il existe 2 types de JEFS et donc de contrats : Le contrat classique qui se caractérise par une implantation avant le 1er avril d’un mélange ou

d’une culture unique de plantes (graminées ou légumineuses) choisies parmi celles de la liste de la convention départementale. Le principal avantage de ce type de parcelle est l’absence d’entretien mécanique pendant la période de nidification (avril à août).

Le contrat adapté permet d’implanter des couverts plus variés sur des parcelles déclarées en gel au titre de la PAC. Ce mélange doit rester en place jusqu’à l’hiver suivant. Ce type de couvert permet de fournir aux espèces un lieu de refuge lors de la période hivernale.

Pour la saison cynégétique 2004/2005, les JEFS représentent une superficie totale de 530,27 Ha pour 228 contrats signés.

En 2004, dans le cadre de ces JEFS est apparu un nouveau type de mélange, à savoir les jachères fleuries. Afin de connaître l’impact de ce type de couvert sur la petite faune de plaine, une étude est actuellement en cours.

En vue de restaurer le milieu, la fédération joue aussi un rôle en permettant la replantation de nombreuses haies.

Source FDC 86

Source FDC 86

Implantation de haies : Source FDC 86.

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 18

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Des actions d’amélioration des connaissances : pour améliorer la connaissance du milieu agricole et de sa relation avec la faune sauvage, la fédération réalise en association avec les ACCA un diagnostic environnemental sous format SIG spécifique pour la plaine du Neuvillois dans le cadre du plan de gestion cynégétique de la perdrix grise. Parallèlement à cette première opération, une base de données sous SIG des territoires cynégétiques est réalisée sur l’ensemble du département, afin de connaître les limites des territoires, leurs évolutions ainsi que leurs modifications.

Des actions de conseil sur les pratiques agricoles : le principal frein au développement des espèces sauvages est la forte modification des pratiques culturales (augmentation de la taille des parcelles et diminution de la diversification des cultures). Des recommandations sont faites aux agriculteurs et aux chasseurs :

► Agrainage du petit gibier en hiver, ► Maintien et création de bandes herbeuses, de buissons, ► Création de tournières indemnes de tous traitement pesticides, ► Eviter d’irriguer les bordures surtout celles longeant un chemin ou une route, ► Attaquer la fauche des parcelles par le centre après détourage, ► Emploi des barres d’envol et des couteaux de fauches réglés le plus haut possible, ► Adapter les dates de fauches et d’entretien des talus, chemins et des tournières en

fonction du cycle de reproduction des espèces sauvages. Bien qu’étant de plus en plus nombreuses, les actions menées par les chasseurs en vue de

contribuer à la préservation du milieu agricole sont encore insuffisantes. C’est pourquoi, une collaboration accrue entre le monde cynégétique et le monde agricole doit être encouragée, afin de vulgariser la conduite de pratiques agricoles respectueuses de la qualité du milieu et de la faune.

d) La prévention et l’indemnisation des dégâts agricoles : la fédération intervient afin de

limiter les dégâts aux cultures en fournissant des clôtures électriques soit fixes ou mobiles sur les parcelles sensibles des territoires concernées. Elle organise également des concertations permanentes avec le monde agricole sur la gestion des sangliers et dans ce cadre, applique un modèle de gestion de l’espèce adapté aux milieux afin de limiter au maximum les dégâts.

Selon l’article L. 426-1 et 5 du Code de l’Environnement, l’indemnisation des dégâts est aujourd’hui confiée aux fédérations départementales des chasseurs (Annexe 4). Pour pouvoir être indemnisé, l’agriculteur ayant subi des dégâts doit déposer un dossier à la fédération, qui mandatera un estimateur sous 10 jours pour qu’il vienne constater les dégâts. En fonction des résultats de l’expertise du dit estimateur, l’agriculteur est indemnisé par la fédération sur la base d’un barème défini par la CDCFS. Les ressources financières permettant l’indemnisation des dégâts de grand gibier proviennent de diverses sources (vente des bracelets de plan de chasse, des timbres « fédéraux » grand gibier, des bracelets sangliers et d’une partie des timbres grands gibiers « nationaux »).

68%

14%

6%12%

Indemnisation

Gestion et fraisgénérauxEstimation

Prévention

Source FDC 86

Répartition des dépenses concernant les dégâts de gibier : Source FDC 86.

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 19

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0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

2004/2005 2005/2006

ChevreuilCerfSanglier

Répartition des indemnisations en fonction de l’espèce pour les saisons cynégétique 2004/2005

et 2005/2006 : Source FDC 86.

Depuis une dizaine d’année, le montant des indemnisations de dégâts est en nette augmentation et pour la saison cynégétique 2004/2005 atteignent la somme de 481 000 Euros. La proportion des dégâts imputables aux sangliers est toujours très importante (entre 60 et 75% selon les années), le cerf représente aux alentours de 20% du montant et le chevreuil représente de 1 à 5% des dégâts.

3) Le milieu forestier a) Situation de la sylviculture dans le département : La Vienne est un département

moyennement boisé avec 16% de sa superficie, ce qui est inférieure à la moyenne nationale qui est de 26%. La forêt occupe 112 736 Ha dont 7 764 Ha appartiennent à l’Etat ou à des collectivités locales, le reste appartenant à des propriétaires privés (IFN, 1997).

Les feuillus représentent les ¾ de la couverture forestière, soit 80 000 Ha, ces derniers sont répartis de la manière suivante : les chênes 65 500 Ha, les châtaigniers 5 500 Ha, les peupliers 3500 Ha et autres 5 500 Ha. Les résineux représentent le quart de la couverture forestière, soit 26 000 Ha, on distingue le pin maritime 15 500 Ha, le pin sylvestre 7 500 Ha, le douglas 2 000 Ha et autres 1 000 Ha. Le peuplement forestier est constitué au 2/3 de taillis et de taillis sous futaie. La proportion de futaie est de 28%, celle de futaie de feuillus et taillis est de 39%, le taillis simple correspond à 25% du boisement et les résineux en futaie représentent 8%.

Source FDC 86

Photo d’un paysage forestier et Carte des zones boisées de la Vienne : Source FDC 86. Dans le département, la forêt est très morcelée avec une multitude de propriétaires fonciers :

90% des propriétaires possèdent une propriété de moins de 4 Ha.

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Indices de fractionnement du territoire

forestier Unités de végétation en forêts fermées

Classe de surface Nombre d’ensembles Surface moyenne en ha 4 à 10 ha 1458 7

10 à 25 ha 1277 16 25 à 50 ha 537 35 50 à 100 ha 240 69

100 à 500 ha 162 183 Plus de 500 ha 8 764

Tableau du fractionnement de la forêt fermée dans le département de la Vienne : Source IFN.

Ce secteur regroupe de nombreux emplois dans la Vienne à la fois pour la gestion, la mobilisation de la ressource et la transformation du bois. La production de bois dans le département permet de couvrir partiellement les besoins de l’industrie de la transformation. La forêt offre également des potentialités locales en bois de qualité et de chauffage ainsi qu’une ressource pour le tourisme et les loisirs.

Forêt Nombre

de lots Modes de chasse pratiqués Superficie Totale en Ha Prix adjugé en € Coût moyen en €/

Ha/an Mareuil 1 Tir 636 30000 47,17

Moulière 8 Courre du cerf, du

chevreuil, du sanglier, du lièvre et Tir

4052 116510 28,75

St Sauvant 2 Courre du lièvre et Tir 797 25900 32,50 Vouillé 2 Courre du lièvre et Tir 1563 35500 22,71 Total 13 7048 207910 29,50

Tableau des adjudications des droits de chasse en forêts domaniales au 30/03/2004 : Source FDC 86.

Il faut aussi signaler que le développement de l’activité cynégétique dans les forêts privées du

département représente un potentiel économique non négligeable. En effet, si on se réfère à la valeur locative du droit de chasse appliquée dans les forêts de l’Etat (moyenne de 29, 50 €/Ha/an sur le département), l’activité cynégétique dans les forêts privées soumises à l’action des chasses privées donc supérieures à 40 ha (30% de la surface chassée du département) peut générer un revenu supérieur à la production ligneuse. Dans certains massifs privés souvent clôturés, l’objectif chasse est le seul poursuivi. En forêt soumise, les produits de location de la chasse rapportent pour la région Poitou-Charentes à l’ONF depuis 1991 de l’ordre de 750000€ (ORF, 1998).

b) L’évolution de l’espace forestier : La forêt naturelle, évoluant librement, n’existe plus en

France depuis plusieurs siècles. Son évolution est en effet modelée par les actions anthropiques, qui répondent elles mêmes à des besoins économiques. La physionomie actuelle des forêts, aussi bien en terme de composition que de structure découle des activités passées. Les différents changements qui touchent à la fois la structure horizontale et verticale des peuplements, mais aussi des essences présentes, affectent l’ensemble de l’écosystème forestier et modifient les capacités d’accueil pour la faune. En effet, plus une forêt présente une hétérogénéité dans sa composition et sa structure et plus elle a de chance d’abriter une faune riche et variée. Cette relation étroite entre les modes de traitements sylvicoles employés et les capacités d’accueil pour la faune souligne la nécessaire collaboration entre les acteurs forestiers et cynégétiques du département.

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c) Les actions menées par les chasseurs en vue de contribuer à la préservation du milieu forestier : L’ampleur des surfaces couvertes par la forêt dans le département ainsi que l’importance que revêt cet habitat pour la faune sauvage, justifie l’intérêt que les chasseurs lui portent. Cependant, aujourd’hui peu d’actions ont été conduites par le monde cynégétique aussi bien en terme d’amélioration des connaissances que de sauvegarde de cet habitat. C’est pourquoi, des actions de ce type ainsi qu’une meilleure collaboration avec les sylviculteurs doivent être encouragées à l’avenir.

4) Le milieu bocager a) Situation du bocage dans le département : Le bocage est un paysage agraire résultant des

évolutions conjuguées du milieu naturel et de la société rurale. Le bocage comporte des clôtures (naturelles ou non) qui forment un réseau de mailles plus ou moins denses et plus ou moins grandes, et constituées ou bordurées d’une bande de végétation, le plus souvent mais pas uniquement de haies vives. Le bocage possède plusieurs fonctions essentielles :

► La régulation du climat, ► La régulation hydraulique et donc la préservation des sols, ► Une fonction de production, ► L’amélioration du cadre de vie, ► Le maintien des équilibres interspécifiques.

Source FDC 86 Source FDC 86

Photos d’un paysage bocager : Source FDC 86.

Pour la faune sauvage, le bocage fournit une structure riche en disponibilités alimentaires, une structure riche en abris permettant reproduction, repos et refuge, une structure linéaire favorisant le déplacement des individus et pouvant aider à la survie des populations organisées en métapopulations, une zone de lisière recherchée par la faune sauvage. C’est un milieu riche caractérisé par la présence conjointe d’une faune forestière liée aux haies et d’une faune caractéristique des milieux de plaine. Il convient d’y ajouter une faune aquatique liée aux réseaux de mares caractéristiques des zones herbagères.

b) L’évolution de l’espace bocager : Depuis une cinquantaine d’années, on enregistre une

forte régression des habitats bocagers liés à l’évolution de l’agriculture (agrandissement de la taille des parcelles, arrachage massif de haies). Cet arrachage ainsi que le manque d’entretien des haies conduisant à une fragmentation et à une perte de qualité du milieu, s’avère très dommageable pour de nombreuses espèces. Ceci a pour conséquence de diminuer la disponibilité en ressources alimentaires pour l’avifaune, en sites de nidifications et en zone de refuges.

Au sein des milieux bocagers, la généralisation de la culture du maïs et du ray-grass à un effet défavorable sur la faune sauvage. De même, la mécanisation qui est induite par la présence de ces cultures et principalement leur ensilage, constitue un danger pour la faune de par l’accroissement de sa précocité, de sa vitesse d’exécution et des techniques d’encerclement.

De plus, l’apparition de ce mode cultural a généralement été rendue possible grâce à un fort drainage des terres auparavant occupées par des prairies naturelles. Dans la Vienne, 20% des

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exploitations agricoles de plus de 10 Ha ont drainé une partie de leurs terres représentant environ 40 000 Ha, soit une augmentation de la surface drainée de 35% entre 1988 et 1998.

Dans les systèmes herbagers, la tendance à la monoculture d’herbe, et l’arrêt de la production sur place des aliments nécessaires au bétail, affectent la diversité des habitats. Cette monoculture accroît les risques de pullulation de campagnols, source de nourriture de nombreuses espèces de prédateurs qui reporteront sur le gibier leur prédation dés la fin de la phase de pullulation. De même, la baisse de diversité floristique est favorisée par le recours à la prairie temporaire mono spécifique, accompagné d’une forte fertilisation (Havet et al., 2001).

c) Les actions menées par les chasseurs en vue de contribuer à la préservation du milieu

bocager : Bien que ce type de milieu revête une importance toute particulière en terme d’accueil de la faune et de la flore, les chasseurs ne réalisent pas de mesures de préservation, si ce n’est l’implantation de haies. Ce déficit d’aménagement s’avère donc être une des préoccupations majeures à laquelle souhaite répondre le monde cynégétique par l’intermédiaire du présent schéma départemental de gestion cynégétique.

5) Les zones d’étangs et les vallées alluviales a) l’hydrographie dans la Vienne : Le département possède un réseau hydrographique

relativement dense orienté principalement vers la Loire. Le linéaire de cours d’eau comporte 2020 kilomètres, comprenant des rivières importantes comme la Vienne, le Clain et la Charente.

Source FDC 86

Photo d’une zone d’étang et Carte du Réseau hydrographique de la Vienne : Source FDC 86.

La Vienne traverse les départements de la Vienne et de la Haute-Vienne, d’une longueur de 372 kilomètres, elle est le principal affluent de la Loire. Elle prend sa source en Corrèze, au pied du Mont Audouze sur le plateau de Millevaches à 920 mètres d’altitude et se jette dans la Loire à Candes-Saint-Martin. Le Clain naît en Charente, mais l’essentiel de son cours est situé dans la Vienne. De 125 km de longueur, il va confluer avec la Vienne à Cenon sur Vienne. C’est une rivière de pays calcaire qui entaille fortement le plateau, formant une vallée encaissée en U (ou en auge) de 50 m de profondeur. Son cours méandreux forme des rives escarpées du côté convexe du cours vis-à-vis d’une rive en pente moyenne sur le côté concave. La gestion de l’eau est assurée par 2 agences de bassins : Loire Bretagne et Adour Garonne.

Les zones humides, représentent un patrimoine essentiel notamment en terme de biodiversité. Elles assurent des fonctions vitales pour beaucoup d’espèces végétales et animales. Ce sont également des lieux de vie et de reproduction, des haltes migratoires, des sites d’hivernage, des zones d’abris et de refuges. Elles présentent donc un grand intérêt cynégétique de part la qualité des habitats et des gibiers qu’elles peuvent héberger (Rocamora, 1993). On distingue 2 grands types de zones humides continentales dans le département : Les zones humides alluviales et les zones humides de plaine.

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Les zones humides alluviales concernent l’ensemble du réseau hydrographique du département et des milieux annexes tels que les ripisylves, les prairies et les forêts alluviales.

Les zones humides de plaines sont composées de marais, de zones humides forestières mais dans le département ce sont principalement des étangs d’origine anthropique.

b) L’évolution des zones humides : Actuellement dans le département de la Vienne les

données quantitatives sur l’évolution des zones humides ne concernent que les surfaces drainées. Cependant, malgré le manque de données à l’échelon départemental, il semble que l’évolution des zones humides de la Vienne soit semblable à celle observée au niveau national.

Les prairies humides sont composées d’une flore spécifique liée à une submersion hivernale temporaire due au recouvrement du sol par les crues, les eaux de ruissellement ou les précipitations. En fonction de l’importance des crues, les secteurs inondés peuvent avoir l’aspect d’un lac de faible profondeur (forte crue laissant pas ou peu de végétation hors de l’eau) ou d’un marécage (crue augmentant fortement l’humidité du sol mais laissant de la végétation émergée). Les prairies inondables sont d’une grande importance pour l’avifaune aquatique, notamment pour l’alimentation des canards de surface, des oies et des limicoles en période de migration et d’hivernage. Il est estimé qu’environ 10 000 Ha de zones humides disparaissent chaque année en France, soit par assèchement et mise en culture intensive, soit par abandon de leur mode d’exploitation traditionnel.

Les actions néfastes au maintien et à la préservation des prairies humides sont multiples : la pollution des eaux, la modification des pratiques culturales, le dérangement par les activités de loisirs en période de reproduction, le dérangement sur les gagnages diurnes en période de migration et d’hivernage.

Les eaux courantes peuvent être de catégories différentes, rivières, cours d’eau de plaine. La largeur des cours, souvent importante au droit des retenues, est favorable à la tranquillité des oiseaux d’eau en hivernage qui peuvent être nombreux, si ils trouvent à s’alimenter dans des zones humides connexes. Les carrières en eau créées par extraction de matériaux et mise à jour de la nappe phréatique ainsi que les grands bassins de stockage, sont des sites importants pour les oiseaux d’eau en migration ou en hivernage. Les étangs piscicoles, sont généralement peu profonds, d’origine artificielle et accueillent les oiseaux d’eau aussi bien en nidification qu’en période inter nuptiale. Leurs eaux sont très productives et lorsque le profil de leur berge le permet, s’y développent des formations de végétaux aquatiques dans lesquelles les canards viennent cacher leurs nids.

Le bilan de l’artificialisation des rivières et fleuves est dans l’ensemble négatif (pollution, perte de zones inondables, chenalisation…), même si les plans d’eau des retenues constituent des sites d’accueil supplémentaires pour l’avifaune migratrice et hivernante.

La préservation de la ressource en eau ainsi que de la qualité des écosystèmes aquatiques est aujourd’hui l’une des principales préoccupations des instances dirigeantes. Cette prise de conscience de la nécessité de gérer d’une manière équilibrée ces milieux, a donné naissance aux Schémas d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE), issus de la loi sur l’eau de janvier 1992.

c) Les actions menées par les chasseurs en vue de contribuer à la préservation des zones

humides: Par le biais de la Fondation Nationale pour la Protection des Habitats Français de la Faune Sauvage, la fédération acquiert des terrains qui possèdent un intérêt patrimonial certain. Sur la commune de Champagné Saint-Hilaire, en association avec l’ACCA locale, la fondation a acquis un territoire de 20 Ha très propice à l’ensemble de la faune. Cette zone, est constituée de brandes et d’un étang de 4 Ha. Le site offre une bonne zone de protection pour la petite faune de plaine et constitue un lieu de nourrissage pour les canards de surface. Les autres acquisitions faites par la fondation dans le département ont permis de conserver en l’état des zones naturelles, en les mettant à l’abri de toutes opérations de déboisement ou de remembrement.

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Commune Superficie Composition Arcay 4 ha 15 a Zones agricoles, boqueteaux et haies Saint Pierre de Maillé 17 ha 0 a 28 ca Brandes et bois Champagné Saint Hilaire 20 ha 32 a 60 ca Etang, brandes et prairies naturelles Bellefonds 1 ha 57 a 12 ca Etang Ayron 16 ha 86 a 50 ca Zone de bocage, friches et jachères Total 58 ha 190 a 150 ca

Liste des sites acquis par la Fondation Nationale pour la Protection des Habitats Français de la Faune Sauvage dans la Vienne : Source FDC 86.

Source FDC 86 Photos d’étangs de la Fondation : Source FDC 86.

Source FDC 86

De plus, grâce à sa participation à l’ensemble des réunions de commissions de travail et de

comités de pilotage pour l’élaboration des documents d’objectifs Natura 2000, la fédération de la Vienne représente ainsi les chasseurs et permet d’encourager des politiques de préservation des zones humides dans lesquelles la chasse et les chasseurs sont des acteurs reconnus.

6) Les milieux artificialisés a) Présentation de l’urbanisation dans la Vienne : La surface urbanisée dans la Vienne est de

13 208 ha. L’explosion de la construction et du logement, depuis la dernière guerre a abouti à la quasi-continuité urbaine des deux principales villes du département, que sont Poitiers et Châtellerault. Le développement des infrastructures et l’usage généralisé de l’automobile l’ont fortement déterminé. Bretelles, voies rapides et de contournement constituent une réalité urbaine d’actualité, aussi les paysages ruraux péri urbains ont-ils connu des évolutions très sensibles : grignotage des terres agricoles lié à la périurbanisation (notamment autour de l’axe Poitiers-Châtellerault), l’extension du réseau routier et l’aménagement de grands ouvrages. L’élargissement des aires d’influence urbaine aux territoires est particulièrement frappant à Poitiers avec la création du Futuroscope.

Le département est partagé entre 3 arrondissements : Poitiers, Châtellerault et Montmorillon, de 281 communes dont 258 rurales et compte 399 024 habitants (ce qui représente le quart de la population de la région Poitou-Charentes). La densité est de 57 habitants/km² en 1999 contre 100 pour la France. La majorité de la population se concentre autour d’un axe Poitiers - Châtellerault.

Les cantons de moins de 50 habitants/km² occupent à eux seuls plus de 80% du territoire. Le département de la Vienne a vu sa population s’accroître de 5% (18 300 habitants de plus) entre les deux derniers recensement. Cette augmentation est due à un solde naturel plus élevé que la moyenne régionale et à un solde migratoire positif. Cette évolution de la population, n’est pas homogène dans le département. En effet, si la population de l’agglomération poitevine augmente légèrement, sa couronne progresse quand à elle très fortement. Par contre les zones rurales éloignées voient leurs populations chuter.

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Cartes des densités de population et des infrastructures de la Vienne : Source Chambre

d’Agriculture de la Vienne.

b) Les grands axes de communication : Ils rayonnent autour de la capitale régionale Poitiers avec une nette prédominance du trafic Nord-Sud. Entre le massif central et le massif armoricain, le Poitou-Charentes est une zone de passage obligée entre le Nord et le sud. De plus l’ouverture de l’Union Européenne à la péninsule ibérique, la construction du tunnel sous la Manche contribuent à accroître les échanges faisant de la région Poitou-Charentes, une plaque tournante sur l’arc atlantique. Cependant, il faut signaler que bien que le milieu urbain soit totalement transformé, celui-ci constitue encore un habitat pour certaines espèces. Par exemple, les corbeaux freux, pigeons, canards colverts, renards et fouines sont fortement présents dans les villes, car ces zones constituent pour ces espèces des zones de quiétude et d’alimentation très favorables. Il faut signaler que la présence marquée de ces espèces dans le milieu urbain s’accompagne de nuisances pour les habitants.

c) Les milieux clos : On note aussi dans le département de la Vienne l’existence de nombreux

parcs et enclos de chasse représentant une superficie importante, d’au moins 12 000 ha avec un taux de boisement moyen de l’ordre de 74%. Dans certains secteurs du département, la forte concentration de ces milieux clos peut poser des problèmes de gestion des espèces sauvages et notamment du grand gibier. En effet, ces parcs et enclos de chasse sont des obstacles à la libre circulation de la faune sauvage. Il existe aussi des parcs d’agrément pouvant contenir des espèces indésirables telles que le daim et le cerf sika. Dans ce cas, le risque majeur est la dispersion des animaux dans le milieu ouvert de ces espèces indésirables faute d’un entretien régulier des clôtures. Il faut aussi signaler la présence dans la Vienne d’un certain nombre de parcs d’élevage et notamment de sangliers qui présentent un risque de cantonnement des animaux présent à l’extérieur, ceci pouvant générer des dégâts sur les cultures voisines. Pour l’ensemble de ces milieux clos, il est impératif que leur clôtures respectent les règles établies, afin d’éviter la dispersion dans le milieux extérieur d’animaux indésirables.

d) Les actions menées par les chasseurs en vue d’aménager les infrastructures linéaires et le

milieu urbain : La fédération intervient en amont de l’implantation des infrastructures linéaires, qu’elles soient routières ou ferroviaires, après les prises de décisions gouvernementales, régionales ou départementales. Dans ce cadre, elle mène des études scientifiques concernant les espèces gibier et propose des rétablissements de déplacements biologiques (passage à gibier). La

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fédération peut soit être en contact direct avec les aménageurs (RFF : Réseau Ferré de France) ou alors passer par l’intermédiaire de bureaux d’études mandatés par les aménageurs.

La fédération a aussi un rôle de conseil vis-à-vis des personnes rencontrant des problèmes dus à des espèces classées nuisibles en milieu urbain. Ne pouvant pas intervenir directement, la fédération communique aux plaignants, les coordonnées de personnes pouvant résoudre leurs problèmes (associations des piégeurs, louvetiers, DDAF : Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt).

L’évolution des superficies des zones urbanisées et plus généralement des surfaces artificialisées ainsi que le développement d’une faune mal acceptée en milieu périurbain exigent une modification des pratiques de chasse. Les problèmes de cœxistence entre cette faune et les hommes, imposent aux citadins de reconnaître la chasse comme une activité utile et nécessaire pour la régulation des populations de nuisibles. Pour y parvenir, le monde cynégétique souhaite développer des actions de préservation des milieux naturels en zones artificialisées et améliorer la perception de la chasse par les citadins. III) Etat des lieux espèces

Le choix des espèces prises en compte dans cet état des lieux, résulte de plusieurs facteurs. Tout d’abord pour les espèces de grand gibier (cerf, chevreuil, sanglier), le choix a été déterminé de par l’importance de ces espèces dans le tableau de chasse départemental. Pour le petit gibier, le facteur prépondérant dans la sélection des espèces, a été l’intérêt cynégétique qu’elles représentent à l’échelle départementale. Pour réaliser cette sélection, diverses sources de données ont été utilisées, telles que l’enquête de l’ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) concernant la saison de chasse 1998/1999 et la charte départementale de qualité cynégétique. Les espèces sélectionnées (46 espèces réparties en 18 groupes), sont celles dont les prélèvements sont suffisamment importants (supérieurs à 300 individus). Cette enquête, réalisée sur un échantillon « considéré » comme représentatif des chasseurs a pour vocation d’apporter des informations sur 39 espèces ou groupes d’espèces chassées au niveau national, régional et départemental.

De plus, il faut signaler que cette partie ne constitue pas la liste exhaustive des mammifères et des oiseaux présents dans le département, mais ce document sera axé principalement sur les espèces pour lesquelles la chasse a une influence reconnue.

Pour faciliter le traitement des informations ainsi que la lecture du document, ces espèces ont été regroupées en catégories.

Ainsi, on distingue : ► Les espèces sédentaires chassables : Grand gibier = Chevreuil ; Cerf ; Sanglier. Petit gibier = Lièvre ; Faisan ; Perdrix grise et

rouge ; Blaireau. ► Les espèces migratrices chassables : Bécasse des bois ; Bécassines sourdes et des marais ;

Vanneau huppé et pluvier doré ; Pigeon ramier, pigeon colombin, pigeon biset, tourterelle turque et tourterelle des bois ; Grive musicienne, grive mauvis, grive draine, grive litorne, merle noir et alouette des champs ; Caille des blés ; Canard chipeau, colvert, pilet, siffleur, souchet, foulque macroule, milouin, morillon, sarcelle d’été et sarcelle d’hiver.

► Les espèces susceptibles d’être classées nuisibles : Lapin de garenne ; Fouine, vison d’Amérique, belette, martre et putois ; Renard ; Ragondin et rat musqué ; Corbeau freux, corneille noire, pie bavarde et étourneau sansonnet.

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1) Les espèces sédentaires chassables (Annexe 5) Le grand gibier : L’instauration des plans de chasse pour le chevreuil et le cerf ainsi que l’utilisation des

bracelets pour le sanglier, permet de connaître de manière précise les prélèvements. Pour la saison cynégétique 2005/2006, les prélèvements se répartissent de la façon suivante :

2567

5294

668

Sangliers

Chevreuils

Cerfs

Répartition des prélèvements selon l’espèce de grand gibier : Source FDC 86.

a) Le chevreuil (Capreolus capreolus):

► Classification : Classe = Mammifères Ordre = Artiodactyles Famille = Cervidés

Source FRC PC, N. Raynard ► Statut : Le chevreuil est une espèce classée gibier et soumise à plan de chasse obligatoire

(loi du 29 décembre 1978, JO (Journal Officiel) du 30 décembre 1978). L’arrêté préfectoral fixe les modalités de chasse ainsi que les dates d’ouverture et de fermeture de la saison cynégétique. ► Problématiques : Le principal problème causé par cette espèce dans certains secteurs est le maintien de l’équilibre sylvo-cynégétique. En effet, la sélectivité alimentaire de cette espèce conduit à une pression d’abroutissement orientée sur les jeunes peuplements, les repousses de taillis et sur certaines essences forestières particulièrement sensibles. ► Gestion : Dans le département de la Vienne, le chevreuil est soumis à un plan de chasse

quantitatif et qualitatif associé à un suivi indirect des populations grâce à l’analyse des tableaux de chasse (analyse des cartes de prélèvements). Le suivi des populations se fait de manière indirecte en utilisant les données recueillies lors des comptages nocturnes réalisés pour l’espèce cerf. Le choix de ne pas utiliser les IKA (Indice Kilométrique d’Abondance) chevreuil pour suivre l’évolution des populations, s’explique par le fait que cette technique nécessite un investissement humain trop important pour être utilisée sur le département de la Vienne. Dans le cadre du plan de chasse, cette espèce est gérée par une commission multipartite (chasseurs, agriculteurs et forestiers) qui définit un quota par unité de gestion. Ce quota est déterminé suite à l’analyse de plusieurs paramètres tels que le niveau supposé des populations, les dégâts et les demandes des attributaires.

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0

1000

2000

3000

4000

5000

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82 /83

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00 /01

01/ 02

02 /03

03 /04

04 /05

05 /06

Saison cynégétique

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de c

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0%

20%

40%

60%

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120%

Taux

de

réal

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Toutes les attributionsToutes les réalisationsTaux de réalisation

Graphique de l’évolution des attributions et des réalisations dans le département de la Vienne :

Source FDC 86.

Carte des réalisations de chevreuil en Vienne en 2005 : Source FDC 86.

En fonction du niveau des réalisations de chevreuils, il est possible de réaliser un découpage du

département en 3 zones. Le nord avec des populations de chevreuils assez conséquentes, le sud qui présente des niveaux de populations importants et le centre où les populations de chevreuils sont plus faibles. La faiblesse des effectifs dans ce secteur central est due à plusieurs facteurs. Tout d’abord, dans cette zone se trouve la plaine de Neuville Mirebeau qui naturellement ne constitue pas une zone avec des capacités d’accueil très élevées pour cette espèce. Ensuite pour les massifs 3 et 5, les faibles niveaux de populations sont dus à un problème de concertation locale ne facilitant pas la gestion cynégétique du secteur.

Depuis la mise en place du plan de chasse pour cette espèce, le nombre des attributions et par conséquent des réalisations n’a cessé d’augmenter tout comme le taux de réalisation. En ce qui concerne les dégâts, seules les données agricoles sont aujourd’hui utilisables. Les dégâts imputables aux chevreuils ne représentent que 2 à 3% du total des indemnisations. Les principaux dégâts sont observés sur les cultures maraîchères et les vignes. Tous les massifs ne sont pas concernés par les dégradations causées par cette espèce. En effet, dans le massif 4, 93% des dégâts sont causés par des chevreuils alors que les massifs 3, 5, 6, 7, 8, 9, 10 et 11 ne sont pas concernés par ces dégâts.

Massif Surface boisée Chevreuils prélevés Chevreuils prélevés au 100 Ha boisés

1 13215 512 3,87 2 10277 379 3,69 3 9381 193 2,06 4 2189 58 2,65 5 12200 216 1,77 6 5400 267 4,94

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 29

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7 12151 767 6,31 8 9908 446 4,50 9 14035 698 4,97

10 10111 571 5,65 11 7950 332 4,18

Total 106817 4439 4,16 Tableau des réalisations de chevreuils aux 100 Ha boisés en 2005 : Source FDC 86.

b) Le sanglier (Sus scrofa) :

► Classification : Classe = Mammifères Ordre = Artiodactyles Famille = Suidés

Source FRC PC, N. Raynard

► Statut : Le sanglier est actuellement une espèce gibier, donc chassable selon les prescriptions édictées par le préfet dans son arrêté annuel d’ouverture. L’arrêté préfectoral fixe les modalités de chasse ainsi que les dates d’ouverture et de fermeture de la saison cynégétique. Cependant, depuis la parution du décret du 30 septembre 1978, le préfet décide annuellement du classement nuisible ou non du sanglier, après avis de la CDCFS. ► Problématiques : Le problème majeur causé par cette espèce est le maintien de l’équilibre

agro-sylvo-cynégétique dans certaines zones. De même, l’augmentation de l’urbanisation et le développement des réseaux routiers ou ferroviaires peuvent modifier la qualité des habitats et leur occupation par les sangliers. Mais le sanglier a la capacité de s’adapter à la présence humaine et ira exploiter jardins, pelouses des zones résidentielles. Dans les zones protégées (réserves naturelles, parcs de loisirs ou réserves de chasse), on signale de plus en plus souvent des regroupements temporaires de sangliers, lesquels peuvent avoir des conséquences négatives, pour la protection de la faune et de la flore à l’origine de la mise en réserve du lieu. De plus cette situation est une source de conflits avec l’agriculture puisque consécutivement aux augmentations des effectifs de sangliers, les dégâts agricoles dans le pourtour de ces zones protégées augmentent très rapidement. Il est vrai que de forts dégâts sont observés dans le maïs, malgré les diverses mesures de protection, il est très difficile d’empêcher tous les dégâts lorsque une forte population de sanglier est présente. ► Gestion : Depuis 2005, sur le massif de gestion 8 et la commune de Saint Benoît, est

entrepris un plan de gestion cynégétique, destiné à faire diminuer le ratio prélèvements/dégâts, tout en assurant la stabilité des populations. Ce plan de gestion cynégétique s’appuie sur une commission spécifique où sont représentés les acteurs concernés. Ce plan de gestion comporte diverses mesures et périodes. Parallèlement à cet encadrement des prélèvements, des mesures annexes sont entreprises, telles que l’implantation de jachères faune sauvage et la mise en place d’un relais de terrain réalisées par les gestionnaires de territoires en relation avec les agriculteurs dans le but d’augmenter la réactivité de la fédération face à ces dégâts.

Dans le reste du département, le suivi des populations se fait par le biais d’un suivi des dégâts agricoles et des cartes de prélèvements. L’utilisation de ces méthodes indirectes s’explique par l’absence au niveau national de protocoles standardisés permettant de suivre précisément les effectifs par comptage.

Les réalisations de sangliers n’ont cessé d’augmenter au fil des années. Pour la saison cynégétique 2004/2005, ce sont 2 894 sangliers qui ont été prélevés. Les réalisations de sangliers sont variables selon les massifs avec de forts prélèvements exercés sur les massifs 1, 2, 3, 5, 7, 8, 9 et 11 et de plus faibles sur le 4, 6 et 10.

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 30

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Cette espèce représente entre 70 et 80% du montant total des indemnisations et les dégâts concernent principalement la culture du maïs et les prairies.

Evolution des réalisations concernant l'espèce sanglier

0500

100015002000250030003500

82 / 8

3

84 / 8

5

86 / 8

7

88 / 8

9

90 / 9

1

92 / 9

3

94 / 9

5

96 / 9

7

98 / 9

9

00 / 0

1

02 / 0

3

04 / 0

5

Saison cynégétique

Nom

bre

de san

gliers

Toutes les réalisations

Graphique de l’évolution des réalisations de sangliers dans la Vienne : Source FDC 86.

Carte des réalisations de sanglier dans la Vienne en 2005 : Source FDC 86.

Massif Surface boisée Sangliers prélevés Chevreuils prélevés au 100 Ha boisés

1 13215 121 0,92 2 10277 141 1,37 3 9381 319 3,40 4 2189 20 0,91 5 12200 376 3,08 6 5400 73 1,35 7 12151 111 0,91 8 9908 211 2,13 9 14035 753 5,37

10 10111 137 1,35 11 7950 305 3,84

Total 106817 2567 2,40 Tableau des réalisations de sangliers aux 100 Ha boisés en 2005 : Source FDC 86.

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 31

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c) Le cerf élaphe (Cervus elaphus):

►Classification : Classe = Mammifères

Ordre = Artiodactyles Famille = Cervidés

Source FNC ► Statut : Espèce classé gibier, soumise au plan de chasse obligatoire (Article 17 de la loi du

29 décembre 1978, JO du 30 décembre 1978). L’arrêté préfectoral fixe les modalités de chasse ainsi que les dates d’ouverture et de fermeture de la saison cynégétique. ► Problématiques : Le principal problème causé par la présence de cette espèce est le maintien

sur certains secteurs de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique. En effet, de par sa forte consommation de nourriture journalière (30 kg/jour), le cerf peut marquer sa présence sur le milieu, d’autant plus nettement qu’il vit en groupe et sélectionne son habitat. Sa sélectivité alimentaire affecte la dynamique des plantes préférées au profit de celles délaissées. Soumis à une pression prolongée, le milieu naturel s’appauvrit progressivement. Pour permettre la survie de cette espèce, il apparaît nécessaire d’assurer une connectivité inter habitats malgré le développement des différentes infrastructures. En effet, la fragmentation de l’habitat est une contrainte importante pour cette espèce de grande taille. La construction d’une infrastructure linéaire étanche (TGV et autoroute) en bordure d’un massif forestier fréquenté par le cerf ampute le domaine vital de la population. Ce qui réduit l’accès aux zones d’alimentation et concentre la pression alimentaire sur la seule forêt. ► Gestion : L’espèce est gérée grâce à un plan de chasse qualitatif et quantitatif (cerf/biche et

faon avec des attributions tournantes). Dans le cadre de ce plan de chasse, cette espèce est gérée par une commission multipartite (chasseurs, agriculteurs et forestiers) qui définit un quota (le nombre de cerfs à prélever) par unité de gestion. Ce quota est déterminé suite à l’analyse de plusieurs paramètres tels que le niveau des populations, les dégâts et les demandes des attributaires de plans de chasse. Le suivi des populations de cerfs dans le département est fait d’une part de manière directe avec des comptages nocturnes hivernaux respectant un protocole bien établi. Et d’autre part de manière indirecte par l’analyse des dégâts agricoles et le tableau de chasse.

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

82/

83

83/

84

84/

85

85/

86

86/

87

87/

88

88/

89

89/

90

90/

91

91/

92

92/

93

93/

94

94/

95

95/

96

96/

97

97/

98

98/

99

99/

00

00/

01

01/

02

02/

03

03/

04

04/

05

05/

06

Saison cynégétique

Nom

bre

de c

erfs

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%100%

Taux

de

réal

isat

ion

Toutes les attributionsToutes les réalisationsTaux de réalisation

Graphique de l’évolution des attributions et des réalisations pour l’espèce cerf dans la Vienne :

Source FDC 86.

Dans le département, le cerf est présent sur 10 des 11 massifs de gestion à des densités plus ou moins importantes. Les densités les plus fortes sont observées dans les massifs 9, 8, 5 et 3. Depuis l’apparition du plan de chasse, les attributions pour cette espèce ont globalement augmenté avec néanmoins certaines variations selon les massifs.

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 32

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Contrairement au chevreuil caractérisé par un taux de réalisation assez constant, pour le cerf ce taux est plus faible et beaucoup plus variable. Cette différence s’explique principalement par la difficulté de réalisation des attributions.

Au niveau des dégâts, cette espèce ne dégrade que très moyennement les cultures (entre 20 et 30% du montant total des indemnisations), principalement les cultures de maïs, tournesol et blé tendre. Contrairement à ce qui est observé pour le chevreuil, il n’y a pas de fortes disparités entre les différents massifs concernés par ces dégâts.

Carte des réalisations de cerf élaphe en Vienne en 2005 : Source FDC 86.

Massif Surface boisée Cerfs prélevés Chevreuils prélevés au 100 Ha boisés

1 13215 23 0,17 2 10277 2 0,02 3 9381 74 0,79 4 2189 0 0,00 5 12200 92 0,75 6 5400 22 0,41 7 12151 34 0,28 8 9908 104 1,05 9 14035 232 1,65

10 10111 42 0,42 11 7950 43 0,54

Total 106817 668 0,63 Tableau des réalisations de cerfs aux 100 Ha boisés en 2005 : Source FDC 86.

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 33

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Le petit gibier : En ce qui concerne le petit gibier, actuellement dans le département seul le lièvre est soumis

à un plan de gestion cynégétique (2/3 du département) par conséquent les prélèvements sont partiellement connus. Pour la saison cynégétique 2004/2005, 6 485 lièvres ont été prélevés sur les 8 massifs en plan de gestion. Pour les autres espèces de petit gibier, il n’existe pas à l’heure actuelle de recensements des prélèvements et seules les données de l’enquête de l’ONCFS de la saison cynégétique 1998/1999 sont utilisables.

6,83%

37,96%

24,30%

30,91% Lièvre d'Europe

Faisan commun

Perdrix grise

Perdrix rouge

Répartition des prélèvements selon l’espèce de petit gibier : Source FDC 86.

d) Le faisan commun (Phasianus colchicus) et faisan vénéré (Syrmaticus reevesii) :

► Classification : Classe = Oiseaux Ordre = Galliformes Famille = Phasianidés

Source FRC PC, N. Raynard ► Statut : Espèces chassables, inscrites sur les annexes I (chasse autorisée) et II (vente et

transport autorisés) de la Directive « Oiseaux » et l’annexe III (chasse autorisée) de la Convention de Berne. La chasse de cette espèce s’étend entre des dates fixées par le préfet chaque année. ► Problématiques : Les activités humaines jouent aussi un rôle très important, en effet la

destruction de nids ou des poussins lors des travaux agricoles (fauchages et broyages) est très fréquente. De même le dérangement causé par les promeneurs est à l’origine de l’abandon de nombreux nids par les poules couveuses. Il faut aussi signaler, les pertes de plus en plus importante de par l’intensification du trafic routier. Les gelées tardives et les fortes précipitations printanières sont responsables de l’abandon de nids ou d’une mauvaise incubation. La persistance de mauvaises conditions climatiques est responsable de fortes mortalités chez les jeunes. Au sein des populations fortement artificialisées (lâchers) des problèmes interviennent. Ces problèmes de mortalité sont principalement causés par des maladies d’origines parasitaire (telles que la coccidiose, la syngamose et l’hétérokidose), bactérienne ou virale (maladie de Newcastle). La prédation peut constituer une cause importante de mortalité et dépend de la densité de renards, de mustélidés et de rapaces. ► Gestion : La fédération intervient par un appui technique et financier à l’aménagement des

territoires, notamment par la mise en place de volières anglaises, de cultures à gibiers et de jachères faune sauvage. De même, un appui financier et technique est apporté pour les lâchers de repeuplement réalisés. Tous les individus lâchés dans les volières anglaises sont bagués pour effectuer un suivi de la population. Mais, il faut signaler que l’implantation des volières anglaises dans le département de la Vienne est encore très limitée et donc explique que peu de données soient encore disponibles aujourd’hui.

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 34

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ROSSAY

SAIX

TROIS

TERNAY

MOUTERRESILLY

MOUTIERS

ARCAY

ORCHES

SAINT GERVAISLES TROIS CLOCHERS

DANGE SAINT ROMAIN

SAINT CHARTRES

SAINT SAUVEUR

LEIGNE LES BOIS

VICQ SUR GARTEMPE

SAINT PIERRE DE MAILLE

LAVOUX

BRIGUEIL LECHANTRE

ADRIERS

CHÂTEAU GARNIER

CHARROUX

MARIGNYCHEMEREAU

CHÂTEAU

SAINTSAUVANT

MARNAY

CHAMPAGNESAINT HILAIRE

SOMMIERESDU CLAIN

BLANZAY

RAYON DE DISPERSION DE 3 KILOMETRES

FAISAN COMMUN

IDEM FAISAN VENERE

EN 2004 N = 32

AYRON

GUESNES

SENILLE

LIGLETBENASSAY

Carte de l’emplacement des volières Anglaises dans le département : Source FDC 86.

e) La perdrix rouge (Alectoris rufa) :

► Classification : Classe = Oiseaux Ordre = Galliformes Famille = Phasianidés

Source FRC PC, N. Raynard

► Statut : En France, elle figure comme gibier sédentaire dans l’arrêté ministériel du 26 juin 1987. Les lâchers sont autorisés et elle peut être chassée de l’ouverture jusqu’à la fermeture fixée par le préfet. Elle est inscrite aux annexes II et III de la Directive « Oiseaux » et à l’annexe III de la Convention de Berne. ► Problématiques : L’accroissement de la productivité et l’intensification de l’agriculture sont

en partie responsables de la dégradation d’un certain nombre d’habitats de la perdrix rouge, qui s’accompagne de la baisse des effectifs. De plus, cette espèce est la proie de divers prédateurs, aussi bien aériens que terrestres. Les conditions climatiques jouent aussi un rôle important. En effet, de fortes précipitations ont des répercussions sur le taux de survie des juvéniles. L’autre problématique qui apparaît est la différence de gestion et de pression cynégétique entre les territoires, comme pour la perdrix grise et le faisan. ► Gestion : Actuellement, la perdrix rouge ne fait l’objet d’aucune gestion particulière. D’une manière plus précise, dans le département l’évaluation objective des populations

naturelles à partir des prélèvements cynégétiques reste difficile de part la forte abondance des lâchers. Cependant le peu de données existantes indique que les populations naturelles de cette espèce semblent en régression dans le département.

f) La perdrix grise (Perdix perdix) : ► Classification : Classe = Oiseaux

Ordre = Galliformes Famille = Phasianidés

Source FNC

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 35

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► Statut : La perdrix grise est une espèce chassable soumise à un plan de gestion cynégétique dans le massif 4. La chasse s’étend selon des dates fixées par arrêté préfectoral. L’espèce est classée aux annexes II et III de la Directive « Oiseaux » et à l’annexe III de la Convention de Berne. ► Problématiques : La modification des pratiques culturales, l’irrigation, le broyage des

jachères et des bordures des chemins, l’utilisation des pesticides ainsi que le déchaumage précoce ont entraîné une raréfaction des habitats de cette espèce en partie responsable de la diminution des effectifs. De plus, la pression cynégétique, la prédation et de mauvaises conditions météorologiques limitent les capacités d’accroissement des populations. Un autre facteur à prendre en compte, est la différence de gestion cynégétique avec d’un côté des lâchers précoces associés à d’autres aménagements et de l’autre des lâchers de tirs sans gestion particulière. ► Gestion : Dans le cadre du plan de gestion cynégétique de la perdrix grise mis en place en

2004 sur le massif 4, la chasse est interdite pendant une durée de 3 ans, durant lesquelles des renforcements de population sont obligatoires.

Nombre de couples de perdrix grise en 2005 sur le massif 4 : Source FDC 86.

Afin de suivre l’évolution de la population un suivi (comptage de couples au printemps et

comptage de compagnies en été) est effectué. La fédération assure un soutien financier pour les lâchers et la mise en place de jachères et d’agrainoirs. Dans le reste du département, la perdrix grise ne fait l’objet d’aucune mesure de gestion particulière.

g) Le lièvre (Leapus europaeus) :

► Classification : Classe : Mammifères Ordre : Lagomorphes Famille : Léporidés

Source FRC PC, N. Raynard ► Statut : L’espèce est inscrite à l’annexe III de la Convention de Berne. Sur le nord ouest du

département, la durée de la saison de chasse est fixée annuellement par le préfet. Pour les massifs 3, 5, 6, 7, 8, 9, 10 et 11 disposant de mesures de gestion volontaires, les dates d’ouverture et de fermeture diffèrent. Dans ces massifs, pour être transporté, l’animal prélevé doit être muni d’un bracelet. Dans les ACCA, il y a 1 bracelet par sociétaire pour la saison, pour les territoires privés 1 bracelet par tranche de 20 ha. ► Problématiques : La mécanisation, l’intensification de l’agriculture et l’usage des pesticides

associés à une simplification des agro systèmes (disparition de haies, de bosquets et de talus) sont en partie responsables de la diminution des populations de lièvres. D’autres causes existent, telles que les aléas climatiques et la recrudescence de certaines pathologies. En ce qui concerne

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 36

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les dégâts causés par cette espèce, ils sont principalement observés sur la culture du tournesol et représentent un pourcentage et un montant total extrêmement faible. Il faut aussi signaler que les dégâts de cette espèce ne sont pas indemnisables par la fédération des chasseurs. ► Gestion : L’espèce lièvre est gérée dans le département par un plan de gestion cynégétique

sur les massifs (3, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11) associé à un suivi précis des populations (IKA communal/triennal). Chaque année, un formulaire de demande de bracelets de lièvres est adressé à tous les adhérents de la fédération (les non adhérents devant effectuer cette démarche de leur propre initiative). Chaque demandeur se voit attribuer le nombre de bracelets demandés dans la mesure du cadre réglementaire défini. Dès la fermeture de la chasse, un formulaire tableau de chasse est transmis à chaque attributaire de bracelets. L’analyse de ces tableaux de chasse associée à la réalisation des IKA permet d’avoir des informations concernant la santé des populations de lièvres dans les zones de gestion.

0

5000

10000

15000

20000

1998/1999 1999/2000 2000/2001 2001/2002 2002/2003 2003/2004 2004/2005 2005/2006

Saison cynégétique

Nom

bre

de li

èvre

s

0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

Ttau

x de

réa

lisat

ion

Attributions

Réalisations

Taux de réalisation

Evolution des facteurs concernant l’espèce lièvre : Source FDC 86.

Depuis la création du plan de gestion, les prélèvements sont passés de 4 285 (saison

cynégétique 1998/1999) pour 5 massifs de gestion à 7 343 (saison cynégétique 2005/2006) pour 8 massifs. Le taux de réalisation est généralement assez faible entre 40 et 50% et connaît des fluctuations annuelles. Dans les sociétés de chasse de type ACCA des massifs en plan de gestion, chaque chasseur dispose d’un bracelet pour la saison de chasse. Tous les attributaires de bracelets ne réalisant pas leur lièvre pour des raisons diverses, il en résulte une baisse globale du taux de réalisation.

h) Le blaireau (Meles meles) :

► Classification : Classe = Mammifères Ordre = Carnivores Sous-ordre = Fissipèdes Famille = Mustélidés Sous-famille = Mélinés

Source FNC

► Statut : Cette espèce est chassable selon des modalités fixées par un arrêté préfectoral pour la chasse à tir. Pour la vénerie sous terre, les dates de la saison cynégétique sont fixées par le ministre. ► Problématiques : Le blaireau lorsqu’il est en surabondance peut causer des dégâts aux

cultures en consommant les récoltes sur pied. Un autre problème généré par la présence du blaireau est le risque d’éboulements causé par la présence de terriers sous les routes et les voies ferroviaires. Lorsque les dégâts de blaireaux sont ponctuellement importants, le préfet peut prendre un arrêté autorisant la capture de cette espèce à l’aide de pièges dans les zones où le déterrage est inconcevable ou insuffisant pour limiter le développement de la population. Cette intervention est encadrée par le lieutenant de louveterie du secteur.

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 37

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► Gestion : Aujourd’hui dans le département aucune opération de recensement exhaustif n’est réalisée pour cette espèce. Malgré tout, il semble que les effectifs soient en progression au vu de l’augmentation du nombre des plaintes pour dégâts. Actuellement, afin de renforcer les connaissances existantes sur cette espèce, une étude de recensement des terriers et de leur fréquentation est associée à une évaluation de la population afin de suivre les évolutions de la population dans le département.

2) Les espèces migratrices chassables (Annexe 6) Tout comme pour le petit gibier sédentaire, les données de comparaisons utilisables sont les

résultats de l’enquête sur la saison cynégétique 1998/1999.

56,21%21,64%

5,36%10,54% 2,21%

3,66%0,38% Bécasse des bois

BécassinesColombidésTurdidés et alaudidésCaille des blésAnatidés et rallidésVanneau et pluvier

Répartition des prélèvements de migrateurs : Source FDC 86.

a) Les colombidés : *Le pigeon ramier (Columba palumbus)

Le pigeon colombin (Columba oenas) Le pigeon biset (Columba livia) La tourterelle turque (Streptopelia decaocto)

*

La tourterelle des bois (Streptopelia turtur) ► Classification :

Classe = Oiseaux Ordre = Columbiformes

Source ONCFS

► Statut : Il est très variable d’une espèce à l’autre, la tourterelle des bois est classée à

l’annexe III de la Convention de Berne, à l’annexe II/2 de la Directive « Oiseaux » tout comme le pigeon ramier qui est aussi classé dans l’annexe II/3 de la Directive « Habitats ». La tourterelle turque possède un statut de conservation non défavorable en France. Le pigeon colombin est classé sur la liste orange. Toutes ces espèces sont chassables avec les dates et modalités prévues par l’article R. 224-5 et 6 du Code de l’Environnement. ► Problématiques : La tourterelle des bois est classée en catégorie CMAP 5, c’est à dire en

déclin et à surveiller. Les facteurs de sa régression sont multiples : Les mauvaises conditions climatiques en hivernage (sécheresse) et en zone de reproduction (faibles températures et fortes précipitations), la perte d’habitat par modification de l’agriculture, la prédation, la compétition interspécifique ainsi que la chasse durant la migration printanière.

Pour le pigeon biset, c’est un problème génétique (métissage avec les pigeons domestiques). Pour le pigeon colombin, la destruction des vieux arbres renfermant des cavités pour nicher est

probablement responsable de sa régression. Chez le pigeon ramier, on assiste à une régression des populations de longs migrants suite au

développement de la chasse sur le trajet migratoire en plaine et dans les cols pyrénéens ainsi qu’à la diminution de la ressource alimentaire durant l’hivernage suite à l’intensification de l’agriculture. Tandis que les populations sédentaires sont en augmentation.

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 38

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► Gestion : Actuellement dans le département, seul le pigeon ramier fait l’objet d’un suivi des effectifs grâce au réseau GIIFS (Groupe d’Investigation International sur la Faune Sauvage) suivant un protocole établi à l’échelle internationale.

b) Les turdidés et alaudidés : La grive musicienne (Turdus philomelos) La grive mauvis (Turdus iliacus) La grive draine (Turdus viscivorus) La grive litorne (Turdus pilaris)

*

*Le merle noir (Turdus merula) L’alouette des champs (Alanda arvensis) ► Classification :

Classe = Oiseaux Ordre = Passériformes Famille = Turdidés et Alaudidés (alouette des champs)

Source FRC PC, N. Raynard ► Statut : L’alouette des champs est classée à l’annexe II/2 de la Directive « Oiseaux », à

l’annexe III de la Convention de Berne et possède un statut de conservation défavorable en Europe. Le merle noir, la grive musicienne, la grive draine, la grive mauvis et la grive litorne sont classés à l’annexe II de la Directive «Oiseaux» et à l’annexe III de la Convention de Berne. Leur chasse est autorisée en France d’après un arrêté du 26 juin 1987. Leur commercialisation est interdite depuis le 20/12/1983 de même que la chasse par temps de neige et que la capture aux gluaux, interdite depuis l’arrêté du 17/08/1989. Toutes ces espèces sont chassables selon des modalités prévues par l’article R. 224-5 et 6 du Code de l’Environnement. ► Problématiques : L’alouette des champs est aujourd’hui en fort déclin de par les

modification de l’agriculture et les nouvelles infrastructures. Les turdidés semblent, quant à eux posséder actuellement une tendance démographique stable avec un statut de conservation favorable en Europe. Cependant, certaines menaces telles que les mauvaises conditions climatiques, la modification et la diminution de couverture des habitats pèsent sur ces espèces. ► Gestion : Ces espèces ne sont pas soumises à des mesures de gestion particulières. Mais des

opérations de réhabilitation de leurs habitats sont actuellement en cours, telles que la mise en place de jachères environnement faune sauvage et la plantation de haies. c) Les anatidés et les rallidés : Le canard chipeau (Anas strepera)

*Le canard colvert (Anas platyrhynhos) Le canard pilet (Anas acuta) Le canard siffleur (Anas penelope) Le canard souchet (Anas clypeata) La foulque macroule (Fulica atra) Le fuligule milouin (Aythya ferina) * Le fuligule morillon (Aythya fuligula) Source FRC PC, N. Raynard La sarcelle d’été (Anas querquedula) La sarcelle d’hiver (Anas cracca)

► Classification : Classe = Oiseaux Ordre = Ansériformes/Gruiformes (Foulque) Famille = Anatidés/Rallidés (Foulque) ► Statut : La chasse de ces espèces est autorisée selon les modalités et les dates prévues par

l’article R. 224-5 et 6 du Code de l’Environnement. Les anatidés sont pour la plupart listés dans

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l’annexe II de la Directive « Oiseaux », l’annexe III de la Convention de Berne et l’annexe II de la Convention de Bonn. ► Problématiques : La problématique majeure concernant les anatidés est la disparition des

habitats favorables à ces espèces. Pour le canard colvert, les lâchers massifs de gibier d’élevage entraînent un appauvrissement génétique de l’espèce. ► Gestion : Actuellement aucune mesure de suivi ou de gestion n’est entreprise. Cependant, il

faut signaler que la fédération intervient par des aides financières au repeuplement, des conseils techniques concernant les différents aménagements favorables à ces espèces et en achetant ou réhabilitant des zones humides.

d) La caille des blés (Coturnix coturnix) :

► Classification : Classe = oiseaux Ordre = Galliformes Famille = Phasianidés

► Statut : La chasse de cette espèce est autorisée selon des modalités prévues par l’article R.

224-5 et 6 du Code de l’Environnement. La caille des blés possède un statut de nicheur, migrateur et hivernant en France où elle est classée sur la liste orange.

Source FRC PC, N. Raynard

► Problématiques : Les conditions climatiques ont une action sur l’abondance de cette espèce. En effet, une sécheresse importante pendant la reproduction détourne les cailles de certaines régions. En migration, un vent important ou une pluviométrie élevée peuvent modifier les itinéraires des oiseaux. Parallèlement à ces facteurs climatiques, les changements de l’agriculture (mécanisation, emploi des insecticides et des herbicides, régression des jachères) sont susceptibles de toucher cette espèce. ► Gestion : Afin de réhabiliter l’habitat de cette espèce et lui fournir des lieux de refuge et de

nourrissage, la FDC 86 favorise le développement des jachères environnement faune sauvage. De même, une étude est actuellement en cours pour tester l’impact des jachères fleuries sur les populations d’insectes dans un milieu de plaine céréalière intensive. Mais aujourd’hui aucune opération de suivi des effectifs et de gestion n’est mise en place.

e) La bécasse des bois (Scolopax rusticola) :

► Classification : Classe = Oiseaux

Ordre = Charadriiformes Famille = Scolopacidés

Source FNC ► Statut : En France, l’espèce est chassable de l’ouverture générale au 20 février et la chasse à

la passée et à la croule sont interdites ainsi que sa commercialisation. Cette espèce figure aux annexes II/1 et III/2 de la Directive « Oiseaux » 79/409, à l’annexe II de la Convention de Berne et à l’annexe II de la Convention de Bonn. Les dates et modalités d’ouverture sont prévues à l’article R. 224-5 et 6 du Code de l’Environnement. ► Problématiques : La modification et la perte de son habitat diurne et nocturne suite à la

modification des pratiques agricoles et forestières serait le principal facteur limitant pour la bécasse. L’enrésinement, la fragmentation, le vieillissement des forêts, la diminution de la

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superficie des prairies permanentes peuvent diminuer la capacité d’accueil du milieu pour cette espèce. Les vagues de froid peuvent aussi entraîner localement une augmentation du taux de mortalité. ► Gestion : Actuellement, une limitation des prélèvements est réalisée grâce à un PMA

(Prélèvement Maximum Autorisé) assorti d’un arrêté préfectoral. Ce PMA limite les prélèvements de bécasse des bois à 2 individus par jour de chasse, 4 par semaine, 12 par mois et 30 par an.

f) Le vanneau huppé (Vanellus vanellus) et le pluvier doré (Pluvialis apricaria) : ► Classification : Classe = Oiseaux

Ordre = Charadriiformes Famille = Charadriidés

Source FNC

► Statut : Ces 2 espèces sont classées à l’annexe II/2 de la Directive 79/409/CEE, à l’annexe III de la Convention de Berne et à l’annexe II de la Convention de Bonn. Les dates ainsi que les modalités de chasse sont définies annuellement d’après l’article R. 224-5 et 6 du Code de l’Environnement. ► Problématiques : L’évolution des politiques agricoles a entraîné d’une part une forte déprise

des terrains à faible rendement (diminution du pâturage et de la fauche responsable de l’apparition de formations végétales et de ligneux néfastes au vanneau) et d’autre part une intensification des productions accompagnées d’une artificialisation et d’une fertilisation des terrains, défavorable pour les besoins de ces espèces (invertébrés, forte croissance de la végétation et diminution des sites de ponte). ► Gestion : Ces deux espèces ne font pour l’instant l’objet d’aucune mesure de suivi ou de

gestion particulière. g) La bécassine sourde (Lymoncryptes minimus) et la bécassine des marais (*Gallinago gallinago) :

* ► Classification : Classe = Oiseaux Ordre = Charadriiformes Famille = Scolopacidés

Source ONCFS ► Statut : Les dates et modalités d’ouverture sont prévues d’après l’article R. 224-5 et 6 du

Code de l’Environnement. Elles sont classées aux annexes II/1 et III/2 de la Directive « Oiseaux », à l’annexe III de la Convention de Berne et à l’annexe II de la Convention de Bonn. ► Problématiques : La régression des zones humides sous l’action du drainage, de

l’intensification de l’agriculture, des reboisements et de l’extraction de la tourbe sont responsables de la perte des habitats des bécassines entraînant une diminution des effectifs. Un autre facteur à signaler est l’absence de connaissance concernant l’impact de l’activité cynégétique sur ces espèces. ► Gestion : Actuellement dans la Vienne aucune mesure de gestion particulière et aucun suivi

n’est réalisé.

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3) Les espèces susceptibles d’être classées nuisibles (Annexe 7) Pour cette catégorie d’espèces, les données proviennent de l’analyse des carnets de piégeage.

Dans ce domaine, la fédération intervient en réalisant la formation pratique de piégeage en vue de l’obtention de l’agrément de piégeur.

Rat musqué; 6%

Renard; 5%

Corbeau freux; 6%

Corneille noire; 6%

Etourneau; 2%Pie; 18%

Ragondin; 49%

Fouine; 4% lapin de garenne; 3%

Répartition des captures pour la saison 2004/2005 : Source FDC 86.

a) Les myocastoridés et muridés : Le Ragondin (Myocastor coypus)

Le rat musqué (Ondatra zibethicus)

► Classification : Classe = Mammifères

Ordre = Rongeurs Famille = Myocastoridés (ragondin) et Muridés (rat musqué)

Source ONCFS ► Statut : Ces 2 espèces sont classées nuisibles d’après un arrêté préfectoral. ► Problématiques : Le ragondin et le rat musqué sont responsables de la déstabilisation des

écosystèmes mais aussi de nombreux dégâts sur les cultures (maïs et céréales) ainsi que sur le réseau hydraulique (détérioration des berges et des lagunages). A ceci, s’ajoute une problématique sanitaire notamment avec la transmission de la leptospirose et de l’échinococcose. ► Gestion et état des populations : Il n’existe pas de mesure spécifique de gestion cynégétique

concernant ces deux espèces. Néanmoins, la chasse à tir et le piégeage, individuel ou collectif, contribuent à une régulation de ces espèces à l’échelle départementale.

Rats musqués et ragondins piégés dans la Vienne en 2005 : Source FDC 86.

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Espèce Piégeage (hors réserves et cas particuliers)

Période de destruction complémentaire (tir en mars),

destruction en réserves et destruction administratives diverses

Autorisations individuelles de tir (hors saison

de chasse)

Chasse sous terre

Ragondin 5706 942 2592 216 Rat

musqué 712 57 141 0

Tableau des divers modes de régulation de ces espèces pour 2005/2006 : Source DDAF 86. b) Les corvidés et sturnidés : Le corbeau freux (Corvus frugilegus)

La corneille noire (Corvus corone corone) *La pie bavarde (Pica pica) L’étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris)

*

► Classification : Classe = Oiseaux

Ordre = Passériformes Famille = Corvidés ou Sturnidés (étourneau)

► Statut : Ces espèces sont classées nuisibles dans tout le département, sauf la pie qui possède

un classement nuisible limité. ► Problématiques : La présence de parcelles de plus en plus grandes, sans effet de lisière

permet à ces oiseaux d’œuvrer en toute sécurité, ce qui se traduit par une augmentation des dégâts agricoles notamment lors des semis. De même, le développement des peupleraies et des parcs urbains avec de grands arbres favorise l’existence de corbeautières. A ceci, s’ajoute les problèmes rencontrés sur les structures (bâches de silos d’ensilage) que les corneilles percent et ainsi perturbent le milieu anaérobie de ces dernières. Les pies, les corneilles sont aussi des prédateurs des jeunes animaux de la petite faune de plaine. ► Gestion : Il n’existe pas de mesure spécifique de gestion concernant ces quatre espèces,

seule une régulation de la population est réalisée grâce à la chasse à tir, au piégeage.

Espèce Piégeage (hors réserves et cas particuliers)

Période de destruction complémentaire (tir jusqu’en juin), destruction en réserves et destruction administratives diverses

Corneille 1164 1548 Corbeau freux 856 3560

Etourneau 90 1180 Pie 2916 0

Tableau des divers modes de régulation de ces espèces pour 2005/2006 : Source DDAF 86.

c) Le renard (Vulpes vulpes) : Source FRC PC, N. Raynard

► Classification : Classe = Mammifères Ordre = carnivores Famille = canidés

► Statut : Le renard est classé dans les espèces nuisibles et sa régulation s’effectue par la

chasse, le déterrage et le piégeage et éventuellement le tir en période de destruction (mars). ► Problématiques : Le renard est un commensal de l’homme et donc à ce titre, peut entraîner

des dégradations sur les élevages de volailles. De même, les problèmes de prédation sont aussi valables pour les espèces gibier (perdrix, faisans et autres). Le renard est aussi responsable de problèmes sanitaires importants tels que la transmission de l’échinococcose alvéolaire qui est

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une maladie mortelle pour l’homme. Mais, il est bon de rappeler, que le renard joue un rôle dans la régulation des animaux malades et contribue à la lutte contre le campagnol terrestre. De plus, le renard constitue une espèce appréciée par de nombreux chasseurs du département. ► Gestion : Il n’existe pas de mesure spécifique de gestion concernant cette espèce, seule une

régulation de la population est réalisée grâce à la chasse à tir (200 individus en 2005/2006), au piégeage (1092 individus en 2005/2006) et au déterrage (177 individus en 2005/2006). Cependant, le nombre de renards est comptabilisés lors des comptages lièvres, ce qui permet de donner une idée l’état de la population ainsi que sa tendance d’évolution entre les comptages.

0,00

0,10

0,20

0,30

0,40

0,50

0,60

0,7019

92

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2004

Année

IKAIKA Nord A10IKA Sud A10IK Moyenne massif

Gale sarcoptique

Graphique de l’évolution des IKA renards sur le massif 7 : Source FDC 86.

Renards piégés dans la Vienne en 2005 : Source FDC 86.

d) Les mustélidés : *La fouine (Martes foina)

Le vison d’Amérique (Mustela vison) * La belette (Mustela nivalis) La martre (Martes martes) Le putois (Mustela putorius) ► Statut : Seules la fouine et le vison d’Amérique sont actuellement classées nuisibles dans le

département, leur prélèvement se fera par l’intermédiaire du piégeage et de la chasse, le tir en mars étant interdit.

► Classification : Classe = Mammifères Ordre = carnivores Famille = Mustélidés

Source ONCFS

► Problématiques : Ces espèces liées dans certains cas aux activités humaines posent aujourd’hui des problèmes ponctuels du fait de leur activité importante en été et des dégâts aux

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élevages de volailles qu’elles peuvent commettre. De plus, la fouine est un commensal de l’homme responsable de dégradations sur les isolants des maisons mais aussi d’odeur de déjections et de restes de proies. En ce qui concerne le vison d’Amérique, son éventuel développement pose un problème pour la viabilité des populations de vison d’Europe. En effet, ces deux espèces occupent la même niche écologique et le vison d’Amérique peut jouer un rôle dans la diffusion de certaines pathologies. ► Gestion : Un suivi empirique des populations est réalisé grâce aux plaintes et aux

déclarations de dégâts. De même, un recensement des individus capturés est effectué sur l’ensemble des massifs de gestion.

Espèce Piégeage (hors réserves et

cas particuliers) Période de destruction complémentaire, destruction en réserves

et destruction administratives diverses Fouine 647 53 Vison

d’Amérique 0 0

Tableau des divers modes de régulation de ces espèces pour 2005/2006 : Source DDAF 86.

Fouines piégées dans la Vienne en 2005 : Source FDC 86.

e) Le lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus) :

► Classification : Classe = Mammifères

Ordre = Lagomorphes Famille = Léporidés

Source FRC PC, N. Raynard

► Statut : Il est classé nuisible à l’exception de l’ACCA de Saint Remy de Montmorillon. ► Problématiques : Lorsque cette espèce est présente à de forte densité, elle est susceptible de

causer des dégâts agricoles et forestiers. Cependant, il existe au niveau départemental, un réel potentiel au niveau de la gestion de cette espèce et ceci malgré une forte dégradation des milieux et notamment un problème d’interconnexion entre les divers réseaux de haies. Pour cette espèce, très appréciée des chasseurs il existe de véritables possibilités de gestion mais ces dernières sont intégralement dépendantes du statut de l’espèce, de l’engagement des chasseurs ainsi que de la relation entre les chasseurs et les propriétaires. De plus, il faut signaler que cette espèce est très sensible aux maladies ainsi qu’à la prédation. ► Gestion : Le lapin de garenne étant une espèce nuisible sa régulation se fait par

l’intermédiaire de la chasse et du piégeage par reprise avec bourses et furets ou par tir avec furetage.

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Lapin de garenne piégés en Vienne en 2005 : Source FDC 86.

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E) Le projet cynégétique départemental Le projet cynégétique départemental qui constitue la dernière et plus importante partie du

document à été élaboré aux regards des éléments fournis lors de l’établissement de l’état des lieux. En effet, cet état des lieux a permis de mettre en évidence les principales problématiques concernant les habitats, les espèces ainsi que la sécurité, la formation et la communication. L’étude de ces diverses problématiques a servi pour la définition des priorités en terme d’orientations et d’actions. Une fois ces priorités identifiées, il faut se projeter dans l’avenir, afin d’établir des actions réalisables sur la période de validité du Schéma Départemental de Gestion Cynégétique (6 ans).

Source FRC PC, N. Raynard Source FRC PC, N. Raynard Source FRC PC, N. Raynard

Le projet cynégétique départemental de la vienne s’articule autour de trois principaux axes : - Les habitats, - Les espèces, - La sécurité, communication, formation. Dans un premier temps, la priorité est fixée aux habitats et aux espèces de par la forte

interaction entre ces deux éléments. En effet, les habitats influent sur les espèces sauvages qui, elles mêmes de part leur évolution ont des répercussions sur les habitats. Dans un second temps, la fédération souhaite renforcer et améliorer sa politique en terme de sécurité, de formation et de communication aussi bien pour ses adhérents que pour les autres usagers de la nature.

Source FDC 86 Source FRC PC, N. Raynard

Ces grands axes de travail comportent de nombreuses actions (124 au total) qui doivent

répondre à un certain nombre de critères. En effet, ces actions doivent rester en concordance avec les ORGFH tout en étant économiquement et techniquement réalisables par le personnel de la fédération des chasseurs. Parallèlement à l’établissement de ces actions, la fédération a dû s’attacher à définir les éléments nécessaires au suivi, ainsi qu’au contrôle du bon fonctionnement de ce schéma. De même, à chaque action est associée une échéance de mise en œuvre que la fédération s’attachera de respecter. Une fois l’action engagée, son déroulement portera sur la durée restante d’application du schéma.

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I/ Les orientations et actions concernant les habitats et les espèces

La partie état des lieux a permis de soulever de nombreuses problématiques. La modification des pratiques culturales au cours des dernières décennies a eu d’importantes répercussions sur le milieu et par conséquent sur les espèces présentes. A titre d’exemple, l’augmentation de la taille des parcelles, la monoculture et le développement des traitements phytosanitaires sont en partie responsables de la diminution des habitats de nombreuses espèces sauvages et notamment du petit gibier de plaine. Dans une autre mesure, l’utilisation de techniques mécanisées de plus en plus rapides et s’effectuant à des périodes non adaptées au rythme reproductif des espèces sauvages sont la cause de nombreuses mortalités à la fois chez les jeunes et les adultes. Ces modifications touchent à la fois l’avifaune (perdrix et faisans) et les mammifères (lièvres, lapins).

En ce qui concerne l’évolution des relations entre les populations de grand gibier et l’espace agricole, la problématique est différente. En effet, le contexte actuel (modification de la PAC, course au productivisme) rendent les dégâts de grand gibier sur les cultures de moins en moins acceptables par le mode agricole. A ce constat de modification des mentalités, s’ajoute pour certaines espèces et notamment le sanglier une forte évolution des populations parfois même dans des secteurs non adaptés à cette espèce ce qui engendre d’importants dégâts sur les cultures. Afin de lutter contre ce problème, la fédération des chasseurs de la Vienne a décidé de renforcer et d’améliorer sa politique de lutte contre les dégâts et notamment ceux de sangliers.

Au niveau de l’espace forestier, la principale problématique concerne la cohabitation entre les populations de cervidés et la régénération des peuplements forestiers. Afin de remédier à cette situation, la fédération envisage de réaliser diverses actions orientées vers l’aménagement du milieu et la limitation de ces dégâts.

Pour le milieu bocager, l’évolution des pratiques culturales a entraîné la transformation des habitats (diminution du linéaire de haies, disparition des milieux annexes), ceci ayant d’importantes conséquences sur les espèces vivant dans ces milieux.

Source FDC 86 Source FDC 86

Le constat réalisé sur les zones d’étangs et les vallées alluviales est similaire à celui des zones

bocagères et la problématique identique. L’accroissement des zones urbaines ainsi que le développement des infrastructures linéaires

sont à l’origine de la diminution des habitats de nombreuses espèces sauvages mais aussi sont la cause du cloisonnement de certaines unités des populations pouvant fragiliser la pérennité des espèces. Dans une autre mesure le développement de ces zones artificialisées entraîne une diminution de la superficie des territoires chassables présents sur le département.

En définitive, cette évolution des habitats joue sur le niveau d’abondance des espèces sauvages, ceci ayant par la suite de fortes conséquences sur la pratique de l’activité cynégétique. En effet, la chasse dans le département de la Vienne, qui à l’origine, était principalement orientée vers la chasse du petit gibier de plaine, s’est reportée peu à peu sur celle du grand gibier en forêt. Car il faut signaler que si certaines espèces et principalement le grand gibier ont pu parfaitement s’adapter aux modifications de leurs habitats, et ceci notamment grâce à la mise en place des plans de chasse et l’indemnisation des dégâts agricoles de grand gibier, certaines au contraire

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comme le petit gibier ont énormément souffert, au point pour quelques unes telles que la perdrix grise de pratiquement disparaître.

Source FDC 86 Source FRC PC, N. Raynard

Ces diverses constatations doivent nous amener à réfléchir en partenariat avec l’ensemble des

acteurs du monde rural sur les facteurs à modifier, afin de limiter la dégradation de l’ensemble des milieux, tout en prenant en compte les impératifs économiques des diverses activités rurales.

Il apparaît essentiel à la fédération, lors de l’élaboration de ce schéma de gestion cynégétique de ne pas restreindre les échanges avec ses partenaires à la seule problématique de maintien de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique. Mais au contraire de l’élargir vers de multiples réflexions traitant de l’amélioration et du développement des habitats favorables aux espèces sauvages, de l’amélioration des connaissances sur les espèces, de la maîtrise des prélèvements cynégétiques, de la diminution des dégâts et de la limitation des espèces susceptibles d’être classées nuisibles et indésirables.

C’est pourquoi, la fédération a subdivisé ces multiples orientations en faveur des habitats de la faune sauvage et des espèces en plusieurs sous parties :

Les orientations et actions concernant les habitats :

- Les orientations concernant l’ensemble des habitats, - Les orientations pour l’amélioration du milieu agricole, - Les orientations pour l’amélioration du milieu forestier, - Les orientations pour l’amélioration du milieu bocager, - Les orientations pour l’amélioration des zones d’étangs et des vallées alluviales, - Les orientations pour l’amélioration des milieux artificialisés.

Les orientations et actions concernant les espèces :

- Les orientations concernant les espèces sédentaires chassables, - Les orientations concernant les espèces migratrices chassables, - Les orientations concernant les espèces susceptibles d’être classées nuisibles.

1) Les orientations concernant l’ensemble des habitats

Orientation I : Contribuer à l’amélioration de la qualité des habitats en faveur de la faune sauvage

Echéance Orientation I. A: Contribuer à la gestion des milieux

Action I. A. 1) : Le département compte de nombreuses zones présentant des statuts particuliers (Natura 2000, ZNIEFF…). Afin d’améliorer les connaissances sur ces milieux, il est impératif que la fédération intervienne lors des processus de création et d’accompagnement de ces zones. C’est pourquoi la fédération des chasseurs doit être présente dans les différents comités de pilotage. Déjà en place

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 49

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Action I. A. 2) : Afin de faciliter le suivi et le contrôle des divers paramètres concernant la gestion des territoires de chasse, la création d’un programme de suivi cartographique est engagé par la fédération. Entre 2007 et 2012

Orientation I. B : Contribuer à la préservation, à la restauration ainsi

qu’à l’entretien des habitats de la faune sauvage Action I. B. 1) : Le rôle des haies, des bandes enherbées, des bosquets et

des jachères sur l’évolution des populations de gibiers a de nombreuses fois été mis en avant. C’est pourquoi, la fédération souhaite en vulgariser l’utilisation par les gestionnaires de territoires. Pour faciliter l’implantation de ces aménagements, la fédération fournira un soutien technique et parfois financier aux associations de chasse réalisant l’achat de terrains. Déjà en place

Action I. B. 2) : Pour aménager et protéger des zones plus conséquentes, la fédération va déposer des dossiers de subventionnement à la fondation pour la protection des habitats français et de la faune sauvage. Déjà en place

Action I. B. 3) : Une fois les terrains acquis, pour permettre une bonne gestion des sites, des plans de gestion seront mis en œuvre en collaboration avec les territoires locaux concernés. Dès opportunité

Action I. B. 4) : Pour pallier le manque de couvert hivernal ainsi qu’au manque de refuges et de sites d’alimentation en été, la fédération s’engage à rechercher des sources de financement, afin d’assurer une aide financière et technique pour l’implantation de jachères environnement faune sauvage. Pour éviter que ces fonds ne soient utilisés à des fins différentes de celles spécifiées dans les contrats, des contrôles vont être effectués. S’il est démontré que le territoire n’emploie pas correctement les fonds, des sanctions juridiques et financières pourront être engagées. Dès 2007

2) Les orientations pour l’amélioration du milieu agricole

Orientation II : Contribuer à restaurer et à préserver le milieu agricole afin d’augmenter la capacité d’accueil pour la faune sauvage

Echéance Orientation II. A : Favoriser le dialogue entre les différents acteurs

pour favoriser l’utilisation de pratiques plus respectueuses du milieu Action II. A. 1) : Le nombre de jachères et de haies implantées étant

encore faible, l’objectif de la fédération est de les multiplier. Or, pour démocratiser l’utilisation de ces aménagements, il apparaît utile de les vulgariser auprès des chasseurs et des agriculteurs. C’est pourquoi, la fédération envisage la création et la diffusion d’un guide présentant toutes les techniques existantes en terme d’aménagement du milieu. Dès 2007

Action II. A. 2) : L’agriculture par son influence sur le milieu, pèse de plus en plus sur les espèces sauvages et par conséquent sur l’activité cynégétique. C’est pourquoi, afin d’orienter les décisions du monde agricole, il est essentiel d’encourager un rapprochement entre le monde agricole (Chambre d’agriculture) et la Fédération. Dès opportunité

Action II. A. 3) : Les communes disposent d’une certaine superficie de terrains communaux ne pouvant être utilisée. Ces surfaces pourraient permettre d’implanter des haies, des JEFS ou autres aménagements. Pour cela, la fédération envisage de prendre contact avec les mairies intéressées pour leur présenter les possibilités d’aménagement de leur milieu. Dès 2008

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 50

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3) Les orientations pour l’amélioration du milieu forestier Orientation III : Contribuer au respect de l’équilibre sylvo-cynégétique tout en améliorant la

capacité d’accueil de la forêt Echéance Orientation III. A : Favoriser l’emploi de techniques plus

respectueuses des habitats et permettant de limiter les dégâts Action III. A. 1) : Pour permettre le maintien des populations de gibier et

d’une activité économique, des mesures de prévention et d’accompagnement peuvent être mises en place. Les propriétaires adhérents à la fédération seront aidés pour l’application de ces mesures par le biais d’un soutien technique et dans certains cas de subventions allouées par la fédération. Dès 2007

Action III. A. 2) : Dans les zones où des dégâts forestiers sont observés, des recommandations seront faites aux gestionnaires de territoires ainsi qu’aux exploitants pour les limiter au maximum (embroussaillement, JEFS, clôtures), ces aménagements pourront dans certains cas faire l’objet de subventions incluses dans une charte d’entretien. Les territoires de chasse signataires de cette charte s’engagent à entretenir les aménagements pour assurer leur bon fonctionnement. En cas de non respect de cette charte des mesures financières et réglementaires seront appliquées. Dès 2007

Action III. A. 3) : Réfléchir à la mise en place d’un subventionnement pour permettre l’implantation de prairies sur des zones de vide non boisables par les forestiers dans un objectif de limitation des dégâts. Cette implantation de prairies se fera par l’intermédiaire d’une convention identique à celle des JEFS et dans laquelle, l’exploitant s’engage à laisser la prairie en état pendant 5 ans avec un entretien minimum (broyage après le 15 juillet). Dès 2008

Orientation III. B : Amélioration des connaissances sur la relation

espèces/milieux Action III. B. 1) : Réfléchir à la mise en place d’un protocole permettant

de connaître la sollicitation de la flore forestière par les cervidés. Ceci pourrait se faire par l’utilisation de la méthode de l’indice de pression sur la flore sur un réseau de X placettes témoins. Sur ces placettes, les abroutissements de toutes les espèces végétales lignifiées seront notés, afin de déterminer un indice utile pour réaliser une comparaison inter annuelle. En plus de son intérêt cynégétique, ce protocole présente aussi un intérêt pédagogique (participation des élèves de lycée agricole aux relevés…). Dès opportunité

4) Les orientations pour l’amélioration du milieu bocager

Orientation IV : Contribuer à améliorer la qualité du bocage en faveur de la faune sauvage Echéance Orientation IV. A : Aménagement et réhabilitation du milieu Action IV. A. 1) : Dans un souci de réhabilitation du milieu, la fédération

compte multiplier les plantations de haies (suivi d’un entretien). Ceci passe par la signature de contrats entre les gestionnaires de territoires, la fédération et les agriculteurs. Mais la fédération souhaite aussi inciter les élus à assurer la protection et l’entretien des haies déjà présentes, en leur présentant l’intérêt lors de réunions de concertation. Dès 2008

Action IV. A. 2) : La seule implantation de haies ne permettant pas de récréer un véritable biotope bocager, la fédération envisage d’inciter les acteurs ruraux concernés à prendre des mesures pour maintenir les aménagements périphériques (mares, points d’eau…). Dès 2008

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5) Les orientations pour l’amélioration des zones d’étangs et des vallées alluviales Orientation V : Contribuer à améliorer la qualité des zones d’étangs et des vallées alluviales Echéance Orientation V. A : Valoriser les surfaces en eau Action V. A. 1) : Les retenues collinaires ainsi que les étangs sont de plus

en plus utilisés pour l’irrigation et pourraient être aménagés pour accueillir une flore et une faune aquatique. C’est dans cet optique, que la fédération en association avec les chasseurs locaux envisage la diffusion ainsi que le subventionnement de mesures permettant d’atteindre cet objectif. Dès opportunité

Action V. A. 2) : Aide technique et financière à l’aménagement cynégétique des zones humides et notamment des étangs (dont la taille est supérieure ou égale à 5 ha). Aide à la mise annuelle en assec par une subvention à l’hectare dans la limite de l’enveloppe budgétaire définie. Cette subvention est destinée aux travaux mécaniques d’entretien des étangs et des milieux périphériques (dessouchage, débroussaillage). Dès opportunité

6) Les orientations pour l’amélioration des milieux artificialisés

Orientation VI : Contribuer à l’amélioration de la qualité des zones urbaines et périurbaines Echéance Orientation VI. A : Limiter la dégradation de ces habitats Action VI. A. 1) : Pour limiter l’impact de l’urbanisme (PLU : Plan Local

d’Urbanisme) sur les milieux, les gestionnaires de territoires doivent s’impliquer dans ces processus. Afin de motiver ses responsables, la fédération va créer un guide pratique précisant les recours possibles et les contreparties pouvant être obtenues en cas de modification du territoire chassable. Dès opportunité

Orientation VI. B : Limiter l’impact des infrastructures linéaires Action VI. B. 1) : Valoriser en partenariat avec EDF les terrains situés

sous l’emprise des lignes très haute tension et se positionner en faveur d’une neutralisation des lignes. Dès opportunité

Action VI. B. 2) : L’impact des infrastructures linéaires (voies ferrées, routes) est très marqué sur la survie et la répartition des populations de gibiers. C’est pourquoi, pour limiter au maximum les effets néfastes de ces aménagements, la fédération doit constituer une force de proposition auprès des gestionnaires de ces infrastructures. Pour cela, la fédération doit être associée aux divers projets de construction pour y proposer des solutions palliatives telles que l’engrillagement des accotements et les passages à gibier. Déjà en place

Action VI. B. 3) : Identifier avec les personnes concernées les zones accidentogènes et prendre des mesures en conséquence. Ceci pourra se faire sur la base d’une enquête auprès des sociétés de chasse et des gestionnaires d’infrastructures routières (Etat, Conseil Général, Autoroute, Communes) qui devront entreprendre de recenser les zones où les collisions avec le gibier sont fréquentes. Dès 2007

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7) Les orientations concernant les espèces sédentaires chassables Orientation VII : Les orientations concernant le grand gibier Echéance Orientation VII. A : Définir et par la suite maintenir des niveaux de

populations respectueux de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique Action VII. A. 1) : Pour aboutir à une gestion des populations de grand

gibier la plus efficace possible, il apparaît essentiel de déterminer au cours de réunions multipartites, les seuils de populations économiquement et écologiquement supportables. Ces réunions annuelles réalisées en fin de saison cynégétique dans chaque massif de gestion, regroupent l’ensemble des acteurs concernés (sylviculteurs, agriculteurs et chasseurs). En fonction du bilan des dernières années, les enjeux de la prochaine saison cynégétique sont fixés. Déjà en place

Action VII. A. 2) : Maintenir le plan de chasse qualitatif et quantitatif organisé autour de la gestion durable concertée des espèces. Ce plan de chasse prend en compte divers aspects tels que les prélèvements réalisés, les demandes d’attributions, les résultats des suivis réalisés et l’impact de ces espèces sur le milieu forestier. Déjà en place

Action VII. A. 3) : Les espèces de grand gibier ayant un impact sur les cultures, il est essentiel pour faire perdurer l’activité cynégétique que la fédération continue sa politique d’indemnisation des dégâts. Déjà en place

Action VII. A. 4) : En passant d’une analyse des dégâts annuelle à une analyse trimestrielle, la fédération pense faciliter l’application sur le terrain de méthodes permettant de limiter les dégâts. Dès 2007

Action VII. A. 5) : Intensifier la politique de mise en place de clôtures tout en l’associant à une obligation de contrôle de leur bon fonctionnement par les gestionnaires de territoires sous peine de sanctions financières. Dès 2007

Action VII. A. 6) : Rendre possible les prélèvements au sein des réserves de chasse et de faune sauvage ainsi que l’ouverture anticipée suite à des propositions faites par la FDC 86 à la CDCFS. Ces mesures pourront être justifiées par l’apparition de problèmes importants de dégâts. Dès validation

Orientation VII. B : Contribuer à la diminution des dégâts Action VII. B. 1) : Encadrer les pratiques d’agrainage et d’affouragement.

L’agrainage est destiné à détourner le gibier des cultures lors des périodes sensibles pour celles ci. A ce titre, l’agrainage ne peut être pratiqué que suivant les prescriptions énoncées dans la charte d’agrainage (Annexe 8) et uniquement par les détenteurs de droit de chasse signataires de la charte.

Sur demande motivée et notamment en cas de dégâts avérés, des pratiques d’agrainage dérogeant à la charte peuvent être autorisées à titre exceptionnel par la DDAF.

Pour les massifs disposant d’un plan de gestion cynégétique, les modalités concernant l’agrainage et l’affouragement devront être décrites dans le plan de gestion ; dans le cas contraire, la réglementation générale devra être appliquée.

Cette mesure ne s’applique pas dans les parcs de chasse hermétiques aux espèces faisant l’objet d’apports nutritionnels. Dès validation

Action VII. B. 2) : ▪ Mise en place de mesures préventives pour éviter les dégâts :

- Agrainage dissuasif, - Pose de clôtures électriques de protection des cultures,

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- Mise en place de jachères faune sauvage et de cultures à gibier dissuasives,

- Autorisation du tir d’été. ▪ Mise en place de mesures d’accompagnement en cas

de dégâts. Exemple : les territoires de chasse pourront participer à des opérations de remises en état des prairies endommagées par les sangliers, ces opérations pourront être encouragées par des moyens financiers fournis par la FDC 86.

▪ Mise en place de mesures correctives telles que le déplacement des animaux par l’intermédiaire de battues de décantonnement, l’élimination des sureffectifs par le recours à du tir de nuit, des battues administratives. Dès 2007

Action VII. B. 3) : Inciter à ne pas tirer des laies meneuses, afin de ne pas désorganiser les compagnies et de ne pas fixer les jeunes dans les champs. Le tir des jeunes conduit naturellement la laie meneuse à déplacer la compagnie, ce phénomène doit être pris en compte et utilisé pour la protection des cultures. Dès 2007

Action VII. B. 4) : Constituer une base de données dégâts, pour suivre l’évolution et la localisation des superficies touchées. Cette base de données devrait permettre d’établir une relation entre les dégâts et les potentialités naturelles d’accueil du milieu pour l’espèce. Dès opportunité

Orientation VII. C : Améliorer les connaissances sur les espèces Action VII. C. 1) : Poursuite de la collecte de cadavres d’espèces gibier

dans le cadre du suivi sanitaire départemental, afin d’identifier, les principales causes de mortalité. Déjà en place

Action VII. C. 2) : Maintenir l’analyse des cartes de prélèvements et la restitution sous la forme d’un bilan annuel par unité de gestion. Déjà en place

Action VII. C. 3) : Réfléchir à la mise en place d’une étude sur la fréquentation des passages à gibiers grâce à l’utilisation de pièges à traces ou autres. Dès 2012

Orientation VII. D : Développement de la recherche au sang du gibier Action VII. D. 1) : Diffuser une plaquette d’information destinée à

présenter aux responsables des sociétés de chasse, le comportement à respecter lorsqu’un animal est blessé. Dès 2008

Action VII. D. 2) : Inciter les sociétés de chasse à intégrer dans leur règlement intérieur, des consignes et des règles concernant les procédures en cas de blessure d’un animal. Dès 2007

Orientation VII. E : Limitation du développement des espèces

exogènes (exemple cerf sika et daim) Action VII. E. 1) : Le développement des populations de ces espèces

n’est pas souhaité dans le département. En effet, le risque de pollution génétique du cerf élaphe par le cerf sika est réel et entraîne un positionnement plus ferme le concernant de la part de la fédération. C’est pourquoi, l’éradication du cerf sika et du daim est encouragée par tous les moyens légaux et durant toute l’année. Pour se faire, le bracelet cerf sika et daim sera fourni, sur sollicitation par l’intermédiaire des demandes de plan de chasse grand gibier, au prix du coût de production matériel de celui-ci. Dès 2007

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Orientation VIII : Le chevreuil Echéance Orientation VIII. A : Améliorer les connaissances sur l’espèce Action VIII. A. 1) : Réflexion sur l’amélioration du suivi des populations

par des méthodes indiciaires et l’utilisation de bio-indicateurs. Entre 2007 et 2012 Orientation IX : Le sanglier Echéance Orientation IX. A : Adapter la gestion de l’espèce aux particularités

du milieu Action IX. A. 1) : Suivi des plans de gestion mis en place sur les massifs

8 et 10. Déjà en place Action IX. A. 2) : Réflexion sur les autres possibilités de gestion du

sanglier. Par exemple : utilisation d’une échelle du ratio prélèvements/dégâts comprenant plusieurs niveaux adapter à la configuration de chaque massif. En fonction du niveau atteint ajustement du mode de gestion de l’espèce par l’intermédiaire de mesures spécifiques. Dès 2007

Action IX. A. 3) : Responsabiliser les gestionnaires de territoires et les chasseurs de sangliers au sujet des problèmes de dégâts par le biais de réunions ou de lettres d’information. En effet, ces derniers sont par la réglementation actuelle, les financeurs obligatoires des dégâts agricoles commis par cette espèce. Ainsi, leur intérêt est de réaliser sur leur territoire des prélèvements adaptés aux tendances d’évolution des populations (augmentation, maintien ou diminution) énoncées par la fédération. Dès 2007

Orientation X : Le cerf élaphe Echéance Orientation X. A : Améliorer la gestion de l’espèce Action X. A. 1) : Aujourd’hui, quelle que soit la superficie de son

territoire, le demandeur est susceptible de recevoir une attribution. Or, depuis plusieurs années, des demandes émanent de territoires de plus en plus petits (parfois moins de 3 Ha boisés). Sur ces petits territoires morcelés et difficilement identifiables, la gestion cynégétique ne peut se faire correctement. C’est pourquoi, il apparaît nécessaire dans certains cas d’inciter au regroupement des territoires pour faciliter la gestion de la ressource et assurer une meilleure réalisation du plan de chasse, duquel dépend l’équilibre agro-sylvo-cynégétique. Lorsque cela s’avère nécessaire au regard des facteurs cités précédemment, seuls les territoires ou regroupements de territoires présentant une superficie minimum définie par les commissions de plans de chasse (dans chaque massif de gestion) et validée par la CDCFS pourront prétendre à une attribution de cervidés. Dès 2007

Orientation X. B : Améliorer les connaissances sur l’espèce Action X. B. 1) : Maintenir les protocoles d’estimation des effectifs déjà

existant. Déjà en place Action X. B. 2) : Réfléchir à la mise en place d’autres méthodes

d’évaluation du niveau des populations. Dès 2007

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Orientation XI : Les orientations concernant le petit gibier Echéance Orientation XI. A : Contribuer à l’amélioration de la gestion Action XI. A. 1) : Pour gérer efficacement les espèces, il est essentiel de

connaître leurs effectifs dans le département. C’est pourquoi, la fédération envisage de rétablir le fonctionnement des différents réseaux ONCFS et FNC qui permettent des comptages à l’échelon national par le biais de protocoles standardisés. Entre 2007 et 2012

Action XI. A. 2) : Continuer à analyser les données recueillies par l’intermédiaire des cartes de prélèvements, des bagues et des bracelets. Déjà en place

Action XI. A. 3) : Réfléchir à la mise en place d’un carnet de prélèvement pour l’ensemble des espèces. Ce carnet permettra d’avoir une idée plus précise des effectifs prélevés par saison cynégétique dans chaque commune de chacun des massifs. Le principal rôle de ce dernier outil serait de permettre d’affiner la gestion des espèces en fonction des prélèvements réalisés (identification des zones en déclin ou à l’inverse des secteurs à très forte population). Entre 2007 et 2012

Action XI. A. 4) : Promouvoir les lâchers d’été de renforcement de populations plutôt que les lâchers de tirs et ceci dans une perspective d’amélioration des niveaux de populations et de qualité de la chasse. Cette promotion des lâchers de renforcement sera faite par l’intermédiaire de réunions d’informations et de possibles subventions. Réflexion sur la mise en place d’opération de suivi de ces lâchers. Dès 2008

Action XI. A. 5) : Inciter les gestionnaires de territoires à prendre des mesures permettant le développement des populations de petit gibier (agrainage autorisé sans prescription particulières, création de points d’eau, régulation des prédateurs…). Déjà en place

Action XI. A. 6) : Favoriser le partenariat et la communication avec les éleveurs de gibier pour aller dans le sens d’une amélioration de la qualité des animaux lâchés. Déjà en place

Orientation XI. B : Améliorer les connaissances sur ces espèces Action XI. B. 1) : Réfléchir à la réalisation d’un état des lieux des

effectifs des différentes espèces ainsi que des zones du département potentiellement favorables et où des actions de gestion peuvent être entreprises. Dès 2007

Action XI. B. 2) : Réfléchir à la mise en place de techniques de dénombrement des effectifs. Dès 2007

Action XI. B. 3) : Continuer le programme d’étude sur l’influence des jachères sur les populations de perdrix grise dans le Neuvillois et utiliser les données récoltées pour réaliser un guide méthodologique à l’attention des gestionnaires de territoires et des agriculteurs. Déjà en place

Orientation XII : Le faisan commun et le faisan vénéré Echéance Orientation XII. A : Encourager la création d’une véritable politique

de gestion de l’espèce Action XII. A. 1) : Afin d’harmoniser la gestion du faisan à un échelon

départemental, la création d’un plan de gestion cynégétique est envisagée. Avant de mettre en place ce mode de gestion, une phase de concertation et de communication auprès des gestionnaires de territoires est indispensable.

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Celle-ci passe par l’organisation de réunions d’information au sein des divers massifs. Entre 2007 et 2012

Action XII. A. 2) : Il existe un certain nombre de volières anglaises dans le département qui pourraient être utilisées comme point de départ d’une véritable politique de gestion de l’espèce. Au travers du développement des volières anglaises, des mesures de gestion plus ou moins restrictives seront instaurées (Fermeture partielle, lâchers de repeuplement, aménagements divers) et ceci dans le but d’améliorer le niveau des populations. Dès 2008

Action XII. A. 3) : Améliorer les règles de fonctionnement des volières anglaises par l’instauration d’un tir équilibré des oiseaux (mâle/femelle), des périodes de non chasse et des lâchers d’oiseaux issus de la souche Gibo+. Dès 2008

Orientation XIII : La perdrix rouge Echéance Orientation XIII. A : Favoriser des modes de gestion permettant le

retour des populations naturelles Action XIII. A. 1) : Réfléchir à la possibilité de mettre en place un plan

de gestion cynégétique de la perdrix rouge sur certains massifs. Dans le cadre de ce plan, les repeuplements, les prélèvements et l’aménagement du territoire pourront être discutés et organisés. Dans cette phase de réflexion, des réunions de concertation seront organisées avec les gestionnaires de territoires pour connaître leur opinion sur cette possibilité. Dès 2009

Orientation XIV : La perdrix grise Echéance Orientation XIV. A : Tenter de préserver les populations naturelles Action XIV. A. 1) : Maintenir le plan de gestion cynégétique de la perdrix

grise tel qu’il est actuellement mené sur le massif 4 (le Neuvillois). Déjà en place Action XIV. A. 2) : Réfléchir à l’application du plan de gestion de la

perdrix grise sur d’autres massifs. Dans ce plan, les repeuplements, les prélèvements et l’aménagement du territoire pourront être discutés et organisés. Dans cette phase de réflexion, des réunions de concertation seront organisées avec les gestionnaires de territoires pour connaître leur opinion sur cette possibilité. Dès 2009

Action XIV. A. 3) : ▪ Maintenir le recensement des couples au printemps, afin de mieux connaître le potentiel reproducteur des populations présentes. Ceci pourra prendre 2 formes :

- Le comptage par battue à blanc sur des carrés échantillons, - Le comptage de jour sur des circuits échantillons. Le choix de la technique de dénombrement sera fait, en fonction de la

densité de couples l’année précédente et des effectifs théoriques calculés pour l’année suivante.

▪ Maintenir le recensement des compagnies en été, afin de déterminer la qualité de la reproduction ainsi que la production annuelle de jeunes. Ceci se fera par un échantillonnage des compagnies sur des circuits échantillons, une fois les moissons effectuées. Déjà en place

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Orientation XV : Le lièvre Echéance Orientation XV. A : Contribuer à améliorer la capacité d’accueil du

milieu pour cette espèce Action XV. A. 1) : Dans un souci de cohérence et de facilité de gestion de

l’espèce, la fédération envisage de promouvoir l’extension du plan de gestion lièvre à l’ensemble du département. Dès 2007

Action XV. A. 2) : La fédération des chasseurs de la Vienne s’engage à maintenir la technique de recensement utilisée pour estimer les effectifs. Ces comptages seront étendus le cas échéant aux nouveaux massifs rentrant dans le plan gestion lièvre. Dès 2007

Orientation XV. B : Améliorer les connaissances sur l’espèce Action XV. B. 1) : Réfléchir aux nouvelles possibilités de gestion de cette

espèce (plan de gestion, techniques de comptages et règles d’attributions). Dès 2008 Orientation XVI : Le blaireau Echéance Orientation XVI. A : Améliorer les connaissances sur cette espèce Action XVI. A. 1) : Poursuivre les analyses concernant la localisation des

populations de blaireau existantes et les moyens permettant d’affiner la gestion des populations. Déjà en place

Orientation XVI. B : Tenter d’atteindre un mode de gestion en

concordance avec les intérêts des chasseurs et des autres acteurs ruraux.

Action XVI. B. 1) : Impliquer les associations spécialisées dans la gestion de cette espèce. Dès 2009

8) Les orientations concernant les espèces migratrices chassables

Orientation XVII : Tous les migrateurs Echéance Orientation XVII. A : Amélioration de la gestion des espèces Action XVII. A. 1) : Le rôle des associations de chasse spécialisées et

notamment celles des migrateurs est extrêmement important. En effet, ces dernières permettent de regrouper les chasseurs, d’améliorer leurs connaissances. Afin de développer ces associations, il est envisagé de mieux faire connaître leurs activités. Dès 2010

Action XVII. A. 2) : Favoriser le maintien par les agriculteurs et les gestionnaires de territoires des habitats favorables (arbres de haut jet, linéaire boisé, peuplements forestiers diversifiés, zones humides…). Ceci pourra se faire par le biais d’information, de mesures techniques ainsi que financières de soutien aux agriculteurs et territoires concernés. Dès 2010

Orientation XVIII : Les colombidés Echéance Orientation XVIII. A : Préservation des effectifs et des habitats Action XVIII. A. 1) : En fonction des chiffres obtenus grâce aux carnets

de prélèvements, un PMA pourra être fixé. Dès 2010 Action XVIII. A. 2) : Pour le pigeon ramier, chaque installation fixe de

chasse spécifique devra faire une déclaration annuelle à la fédération et

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devra remplir un carnet de prélèvements et d’observations fourni par la fédération et renvoyé 15 jours après la fermeture de la chasse de l’espèce. Dès 2010

Action XVIII. A. 3) : Maintenir le suivi des effectifs grâce au réseau GIFFS (Groupe d’Investigation International sur la Faune Sauvage). Déjà en place

Orientation XIX : Les anatidés et les rallidés Echéance Orientation XIX. A : Gérer les espèces et leurs habitats Action XIX. A. 1) : Organiser des réunions avec les acteurs locaux, afin

de définir des périmètres de tranquillité des espèces sur des sites majeurs d’hivernage (régulation des activités nautiques ou autres). Dès 2011

Orientation XX : La caille des blés Echéance Orientation XX. A : Préservation des populations naturelles en

favorisant une gestion raisonnée Action XX. A. 1) : De l’ouverture de cette espèce fixée par arrêté

ministériel jusqu’à l’ouverture générale, la chasse de l’espèce ne sera autorisée que par l’intermédiaire de chiens d’arrêt et ou de spaniels. Dès 2007

Action XX. A. 2) : En fonction du niveau de prélèvement réalisé et des effectifs estimés, proposer un plan de prélèvements. Ce plan comprendrait les quantités et les périodes de chasse autorisées. Dès 2011

Orientation XXI : La bécasse des bois Echéance Orientation XXI. A : Mettre en place de meilleures mesures de gestion

de cette espèce Action XXI. A. 1) : Maintenir un PMA. Déjà en place Orientation XXI. B : Amélioration des connaissances Action XXI. B. 1) : Envisager la reprise des opérations de baguage

destinées à suivre l’évolution démographique des populations. Ces baguages seront réalisés sur des sites d’alimentation. Ceci pourra se faire en collaboration avec l’ONCFS dans le cadre du réseau national bécasse. Déjà en place

Action XXI. B. 2) : Dans le but d’affiner la gestion des populations de bécasses certaines informations sont utiles, telles que la moyenne d’âge et le sexe ratio. C’est pourquoi, une analyse des tableaux de chasse (ailes prélevées et sexage) va être mise en place par le biais de la récolte des données via les associations de chasse spécialisées. Dès 2010

9) Les orientations concernant les espèces susceptibles d’être classées nuisibles

Orientation XXII : Tous les nuisibles Echéance Orientation XXII. A : Contrôler le développement des espèces

exogènes envahissantes et en général l’ensemble des espèces classées nuisibles

Action XXII. A. 1) : Pour identifier les zones où des actions de régulation sont indispensables, il est nécessaire de réaliser un état des lieux pour chaque espèce classée nuisible. Déjà en place

Action XXII. A. 2) : Favoriser la rencontre entre l’association des piégeurs et le grand public, afin de faire connaître leurs compétences et leurs

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capacités d’intervention, car une meilleure connaissance pourrait permettre d’augmenter le nombre de pratiquants. Dès opportunité

Action XXII. A. 3) : Responsabiliser les détenteurs de droit de chasse au sujet de la régulation de ces espèces par la chasse et le piégeage. Ceci implique que la fédération réalise des plaquettes et des réunions d’information à l’attention des chasseurs. Dès 2010

Orientation XXIII : Les corvidés Echéance Orientation XXIII. A : Limiter les impacts des corvidés sur les

cultures et les bâches d’ensilage Action XXIII. A. 1) : Mener une campagne d’information à l’attention du

grand public (chasseurs et non chasseurs) pour faire connaître les causes, les conséquences ainsi que les moyens disponibles pour limiter la prolifération des corvidés. Cette campagne informative pourrait être réalisée en partenariat avec les communes, les communautés de communes et le conseil général. Dès opportunité

Action XXIII. A. 2) : Réfléchir en collaboration avec l’association des piégeurs à la création d’une bourse aux appelants. Dès 2010

Orientation XXIV : Le lapin de garenne Echéance Orientation XXIV. A : Amélioration de la gestion de cette espèce Action XXIV. A. 1) : Proposer 3 statuts différents pour cette espèce

(nuisibles, chassables et non chassables) sur les massifs de gestion. Le choix du statut sera déterminé en fonction des données recueillies. Cette mesure permettra par la suite d’adapter les moyens de régulation possibles en fonction de l’état des populations et des enjeux agricoles. Dès validation

Action XXIV. A. 2) : Assurer un suivi des opérations de lâchers de cette espèce. Dès opportunité

II/ Les orientations et actions concernant la formation et la communication Afin de répondre aux exigences énoncées dans les différents textes de lois, la fédération

départementale des chasseurs de la Vienne intègre à son schéma départemental de gestion cynégétique une partie spécifique traitant des divers programmes d’information et de formation mis en place ou envisagés.

Conformément aux dispositions de l’article L. 423-8 du Code de l’Environnement, la FDC 86 assure l’organisation matérielle ainsi que la formation pratique et théorique de l’examen du permis de chasser. En plus de cette formation destinée aux futurs chasseurs, des formations sur le thème de la sécurité lors de l’acte de chasse sont dispensées aux chasseurs volontaires. Lors de cette formation sécurité, déjà existante, sont abordées, les règles de sécurité ainsi que le comportement à observer lors de l’acte de chasse.

Source FNC

Source FDC 86

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Parallèlement à ces formations dispensées aux chasseurs, de multiples campagnes d’informations sont réalisées. Elles concernent, les modes de gestion des espèces, leur biologie ainsi que la législation de la chasse.

De nos jours, les activités agricoles et sylvicoles, ont de plus en plus d’impacts sur les habitats et les espèces de la faune sauvage. C’est pourquoi, il est nécessaire de favoriser la collaboration et la communication avec tous les acteurs de l’environnement.

Dans l’objectif de mieux faire connaître le monde de la chasse, et notamment les nombreuses opérations de gestion et de réhabilitation du milieu et des espèces, qu’elle entreprend, la FDC 86 envisage d’accentuer sa politique de communication externe, à l’attention des non chasseurs.

Pour finir, l’activité cynégétique doit impérativement cohabiter avec les autres activités ludiques et sportives de l’espace pour perdurer. En conséquence de quoi, la FDC 86 va mettre en œuvre un plan d’information et de communication à l’attention des autres usagers de la nature.

A la vue de ces différents paramètres, la partie sécurité, formation et communication abordera plusieurs thèmes :

- La sécurité à la chasse, - La formation et l’information à l’attention des chasseurs, - La communication avec les différents partenaires, - La communication vis-à-vis du grand public.

1) La sécurité à la chasse Orientation XXV : Assurer la sécurité de l’ensemble des usagers de la nature lors de la saison

cynégétique Echéance Orientation XXV. A : Améliorer les conditions de pratique de cette

activité Action XXV. A. 1) : Rendre obligatoire, lors des battues, l’utilisation du

port d’un dispositif réfléchissant ou de couleur vive (gilet ou casquette et brassard). Dès 2007

Action XXV. A. 2) : Rendre obligatoire l’emploi du carnet de battue, où sont recensés les règles et les consignes de sécurité, le nom des pratiquants, le nom des chefs de lignes et des responsables de battue, ainsi que l’ensemble des consignes de tirs. Dès 2007

Action XXV. A. 3) : Inciter les chasseurs à utiliser des dispositifs de limitation des risques résultant du tir dans les zones critiques de leur territoire. Par exemple, encourager l’emploi des miradors et des postes surélevés. Dès opportunité

Action XXV. A. 4) : Réfléchir aux moyens à mettre en place pour sécuriser le traitement, la conservation ainsi que la distribution de la venaison. Ceci sera effectué par le biais de formations pratiques sur la sécurité alimentaire dispensé lors de la journée « formation sécurité à la chasse ». Dès opportunité

Orientation XXV. B : Encadrement de la chasse Action XXV. B. 1) : Lors de l’acte de chasse, interdire l’utilisation des

moyens de télécommunication sauf à des fins de sécurité (signal de fin de battue lors de mauvaises conditions climatiques, récupération des chiens après la chasse). Afin de permettre le contrôle de son utilisation et d’éviter des débordements, des dispositions correspondantes pourront être prises dans les règlements intérieurs des sociétés de chasse. Le contrôle est effectué par tous les corps de police. Dès 2007

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Action XXV. B. 2) : Pour la chasse aux chiens courants, le déplacement avec des véhicules à moteurs est autorisé au cours de l’acte de chasse, uniquement à des fins de sécurité (récupération des chiens) et si l’arme est démontée ou placée sous étui. Dès 2007

Action XXV. B. 3) : Etendre l’encadrement des battues à l’ensemble des territoires de chasse. Avant le départ de la battue, le président ou le chef de battue procédera à l’organisation de la battue : ▪ Dans un premier temps, désignation des piqueurs ou des rabatteurs qui

devront être porteur d‘une corne et d’un vêtement de signalisation fluorescent. ▪ Dans un second temps, indication à chaque participant, porteurs d’un

vêtement de signalisation fluorescent, du poste précis qui lui est attribué. Chaque posté devra rejoindre son poste et prendre connaissance des emplacements des voisins situés de part et d’autre et vérifier ses angles de tir. ▪ Dans un troisième temps, énoncer les consignes : il est interdit de tirer

sans avoir identifier le gibier, il est interdit au chasseur de quitter son poste au cours de la battue et de se déplacer sans l’autorisation du chef de battue. Le posté doit être ventre au bois, les tirs fichant sont obligatoires et le tir dans la traque est interdit sauf en cas de consigne spécifique. Dès 2007

Action XXV. B. 4) : Rendre obligatoire sur les voies ouvertes au public la pose de panneaux amovibles pour signaler la battue et leur enlèvement à l’issue de la battue. Dès 2008

2) La formation et l’information à l’attention des chasseurs

Orientation XXVI : Les actions dirigées vers les candidats au permis de chasser Echéance Orientation XXVI. A : Former de nouveaux chasseurs Action XXVI. A. 1) : Mise en place sur le site Internet d’un formulaire

permettant de s’inscrire et de s’informer sur les modalités de cet examen. Déjà en place Action XXVI. A. 2) : Sensibiliser les jeunes permis aux questions de la

protection de l’environnement et de la gestion des espèces et des habitats. Ceci se fera grâce à la création d’un module spécifique attenant au permis de chasser et dispensé en fin de cycle de formation. Dès 2009

Orientation XXVI. B : Tenter de faciliter l’accès à la chasse pour les

jeunes permis Action XXVI. B. 1) : Créer une base de données (réseau

anciens/nouveaux chasseurs et chasseurs sans territoire) identifiant les chasseurs ne disposant pas de territoires et en fonction de leur possibilités financières et pratiques, les mettre en relation avec des gestionnaires de territoires désireux d’attirer de nouveaux chasseurs. Dès 2009

Orientation XXVII : Les actions pour la formation et l’information des chasseurs expérimentés Echéance Orientation XXVII. A : L’information destinée aux gestionnaires de

territoires et aux représentants de la chasse dans le département Action XXVII. A. 1) : Informer les gestionnaires de territoires sur le

contenu, la portée et les répercussions sur l’activité cynégétique du SDGC. Cette phase d’information pourra être effectuée par le biais de réunions de massifs. Dès 2007

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Action XXVII. A. 2) : Mettre en place des modules de formation spécifiques sur le thème de la gestion des espèces et de leurs habitats (grand gibier, gibier migrateur, petit gibier…). Ces modules de formations pourront être constitués de formation théorique et d’une partie pratique. Dès 2008

Action XXVII. A. 3) : Maintenir le module de formation sécurité à la chasse déjà accessible aux responsables de territoires. Déjà en place

Action XXVII. A. 4) : Maintenir le module de formation des nouveaux présidents d’ACCA. Déjà en place

Orientation XXVII. B : L’information et la formation destinées à

l’ensemble des chasseurs Action XXVII. B. 1) : Réfléchir à la création d’un stage de sécurité

spécifique pour les chasseurs individuels qui ont enfreint les règles élémentaires de sécurité ou qui ont provoqué un accident. Dès validation

Action XXVII. B. 2) : Réfléchir à la création d’un site regroupant toutes les possibilités d’aménagements pour l’ensemble des espèces, afin de les présenter aux chasseurs lors de journées de formation à thème. Dès 2009

3) La communication avec les principaux partenaires

Orientations XXVIII : Développer la concertation avec le monde agricole Echéance Orientation XXVIII. A : Favoriser le travail en commun

(agriculteurs/chasseurs) Action XXVIII. A. 1) : Intensifier le dialogue entre les représentants de la

FDC 86 et ceux du monde agricole (réunion de concertation). Dès opportunité Orientation XXIX : Développer une meilleure concertation avec les sylviculteurs Echéance Orientation XXIX. A : Trouver de nouveaux partenariats entre les

sylviculteurs et les chasseurs Action XXIX. A. 1) : Réfléchir aux nouvelles formes de partenariats

possibles en fonction des besoins et des ressources de chacun des partenaires (Observatoire des dégâts, réunion de concertation). Dès opportunité

4) La communication vis-à-vis du grand public

Orientation XXX : Faire connaître les actions de gestion et de restauration des écosystèmes réalisées par les chasseurs

Echéance Orientation XXX. A : La communication destinée à l’ensemble du

grand public Action XXX. A. 1) : Réunion annuelle entre les différents usagers de la

nature sous l’égide du préfet pour élaboration et le suivi d’une charte de bonne conduite. Dès 2008

Action XXX. A. 2) : Mettre à jour et améliorer le contenu du site Internet (articles synthétiques sur les opérations de gestion et de restauration de la FDC 86). Dès 2008

Action XXX. A. 3) : Maintenir la politique de communication externe par l’intermédiaire des journaux locaux. Cependant, des modifications pourront être envisagées (axées davantage sur la gestion). Déjà en place

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Action XXX. A. 4) : Aider les sociétés de chasse à réaliser des événements médiatiques dans le but de faire mieux connaître la chasse (prêt de matériel, conseil technique…). Déjà en place

Orientation XXX. B : La communication à l’attention du jeune public Action XXX. B. 1) : Sur le site Internet de la FDC 86, développer une

partie spécifique pour le jeune public avec des jeux et des animations pour faire découvrir la nature et la gestion de cette dernière. Déjà en place

Action XXX. B. 2) : Réfléchir à la diffusion de périodiques pour les scolaires sur le thème de la nature et en assurer la diffusion, auprès des écoles et des groupes scolaires intéressés. Déjà en place

Action XXX. B. 3) : Maintenir voire renforcer les animations réalisées par la FDC 86 auprès des écoles. Déjà en place

Action XXX. B. 4) : Réfléchir aux moyens d’associer les scolaires de natures diverses aux opérations de comptages réalisées par la FDC 86. Déjà en place

IV/ Evaluation et contrôle du SDGC

Une fois les actions du schéma départemental de gestion programmées, il est apparu impératif à la FDC 86 de mettre en place des indicateurs de contrôle et d’évaluation du bon fonctionnement et de la réalisation de ces dernières. De plus, cette phase de surveillance, permettra de présenter aux divers partenaires qui ont été associés à la réalisation du schéma, le degré d’avancement du projet. Pour se faire, la FDC 86 a décidé de s’appuyer sur un contrôle régulier du taux de réalisation des diverses actions prévues dans le cadre du SDGC. Parallèlement à ce contrôle de mise en place des actions, leur efficacité au regard des objectifs principaux recherchés sera évaluée.

Pour mener à bien ce suivi du SDGC, diverses fréquences de contrôle sont programmées : - Chaque année, en fin de saison cynégétique, un point de contrôle (sous la forme d’un

rapport d’activité) sera réalisé par le ou les services de la fédération concernés (administratif ou technique), validé par le directeur et présenté par la suite au conseil d’administration de la FDC 86. Ce document comprendra, un bilan des actions engagées, une estimation du coût de ces actions, les améliorations à apporter ainsi que le degré de satisfaction des adhérents et des partenaires. Ce bilan d’activité diffusé, fera ensuite l’objet d’une présentation à la CDCFS.

- A la fin de la période d’application de 5 ans du SDGC, la fédération présentera un bilan général d’activité destiné à définir les actions réalisées et celles n’ayant pu être menées à bien. Les résultats du SDGC seront présentés lors d’un séminaire départemental ouvert aux divers partenaires et lors de l’assemblée générale de la FDC 86.

Ce bilan final aura aussi pour fonction de définir les nouvelles bases de travail pour l’élaboration de l’état des lieux du nouveau SDGC.

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F) Bibliographie ▪AGRESTE, 2006. Recensement agricole 2006 – L’essentiel : Vienne – Ministère de

l’agriculture et de la pêche. ▪CRPF – 1998 – Orientations Régionales Forestières. 107p. ▪CRPF – 2002 - PEFC Poitou-Charentes – Etat des lieux de la forêt en Poitou-Charentes. 125p. ▪CRPF – 2004 - Schéma Régional de gestion Sylvicole. 144p. ▪DIREN Poitou-Charentes – 2005 – Les Orientations Régionales de Gestion et de

Conservation de la Faune sauvage et de ses Habitats (ORGFH) en Région Poitou-Charentes. 55p. ▪Fédération Départementale des Chasseurs de l’Ain – 2005 – Schéma Départemental de

gestion Cynégétique : Phase d’application n°1. 4p. ▪Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aisne - 2003 – Schéma Départemental de

gestion Cynégétique de l’Aisne. 17p. ▪Fédération Départementale des Chasseurs de la Charente – 2005 – Le Schéma Départemental

de Gestion Cynégétique : Le lièvre et le faisan. 21p. ▪Fédération Départementale des Chasseurs du Doubs – 2004 - Le Schéma Départemental de

Gestion Cynégétique du Doubs. 145p. ▪Fédération Départementale des Chasseurs du Finistère – 2006 - Le Schéma Départemental de

Gestion Cynégétique. 31p. ▪Fédération Départementale des Chasseurs du Gard – 2005 - Le Schéma Départemental de

Gestion Cynégétique : Tome grand gibier. 80p. ▪Fédération Départementale des Chasseurs de Loir et Cher – 2006 - Le Schéma Départemental

de Gestion Cynégétique. 85p. ▪Fédération Départementale des Chasseurs de Maine et Loire – 2004 - Le Schéma

Départemental de Gestion Cynégétique. 17p. ▪Fédération Départementale des Chasseurs de Seine-Maritime – 2004 - Le Schéma

Départemental de Gestion Cynégétique. 26p. ▪Fédération Départementale des Chasseurs du Rhône – 2005 - Le Schéma Départemental de

Gestion Cynégétique du Rhône. 116p. ▪HAVET P., ARNAUDUC J.P. 2001 – Pratiques agricoles, chasse et faune sauvage – Extrait

du colloque Agriculture & Faune sauvage. ▪IFN, 1997 – Résultats de troisième inventaire forestier 1994 – Ministère de l’agriculture et de

la pêche. 155p. ▪O.N.C.F.S – 2000 – Enquête Nationale sur les tableaux de chasse à tir saison 1998-1999

Faune : Cahier technique n°251. ▪PINET J.M. 1987 – L’économie de la chasse – Comité national d’information chasse nature.

95p. ▪PINET J.M. 1993 – Les chasseurs de France – Union Nationale des Fédérations

Départementales des Chasseurs. 103p. ▪UNFDC – 2002 - Dossier d’élaboration du SDGC. 60p. ▪UNFDC – 2000 - Le Schéma Départemental de Gestion Cynégétique : Guide méthodologique

d’élaboration. 40p. ▪RAMEAU J.C., CAUBERVILLE C., DRAPIER N. 2000 – Gestion forestière et diversité

biologique : Identification et gestion intégrée des habitats et espèces d’intérêt communautaire – France domaine continental. IDF. ▪ROCAMORA G., 1993 - Les zones importantes pour la conservation des oiseaux en France -

Ministère de l’Environnement - LPO. 340p.

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Liste des sigles et abréviations

ACCA = Association Communale de Chasse Agrée AICA = Association Intercommunale de Chasse Agrée BDF = Biche –Daguet- Faon BRGM = Bureau de recherches Géologiques et Minières CA = Communauté d’Agglomération CDCFS = Conseil Départemental de la Chasse et de la Faune Sauvage CDOA = Commission Départementale d’Orientation Agricole CEE = Communauté Economique Européenne CREN = Conservatoire Régional des Espaces Naturels CRPF = Centre Régional de la Propriété Forestière DIREN Poitou-Charentes = Direction Régionale de l’Environnement Poitou-Charentes DOCOB = Document d’objectif EDF = Electricité de France FDC 86 = Fédération Départementale des Chasseurs de la Vienne FNC = Fédération Nationale des Chasseurs GIIFS = Groupement d’Investigation International de la Faune Sauvage Ha= Hectare IAAT = Institut Atlantique d’Aménagement du Territoire IFEN = Institut Français de l’Environnement IFN = Inventaire Forestier National IKA = Indice Kilométrique d’Abondance INSEE = Institut National de la Statistique et des Etudes IPF = Indice de Pression sur la Flore JEFS = Jachères Environnement Faune sauvage JO = Journal Officiel LOADTT = Loi d’Orientation pour l’Amélioration et le Développement Durable du Territoire MEDD = Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable ONCFS = Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage ONF = Office National des Forêts ORGFH = Orientations Régionales de Gestion de la Faune sauvage et d’amélioration de la qualité de ses Habitats PAC = Politique Agricole Commune PLU = Plan Local d’Urbanisme PMA = Prélèvement Maximum Autorisé POS = Plan d’Occupation des Sols PSIC = Proposition de Sites d’Importance Communautaire RFF = Réseau Ferré de France SAGE = Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux SAU = Surface Agricole Utile SDGC = Schéma Départemental de Gestion Cynégétique SIC = Sites d’Importance Communautaire SIG = Système d’Information Géographique UNUCR = Union Nationale pour l’Utilisation des Chiens de Rouge ZSC = Zone Spéciale de Conservation ZPS = Zone de Protection Spéciale ZICO = Zone d’Intérêt Communautaire pour les Oiseaux ZNIEFF = Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique

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G) Annexes ▪ Annexe 1 : Le cadre législatif et réglementaire instituant l’élaboration p 68 du schéma départemental de gestion cynégétique ▪ Annexe 2 : Organisation de la chasse en France. p 71 ▪ Annexe 3 : Organisation de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vienne. p 72 ▪ Annexe 4 : Procédure d’indemnisation des dégâts de gibier. P 73 ▪ Annexe 5 : Les espèces sédentaires chassables p 74

▫ Le chevreuil (Capreolus capreolus) p 74 ▫ Le sanglier (Sus scrofa) p 75 ▫ Le cerf élaphe (Cervus elaphus) p 76 ▫ Le faisan commun (Phasianus colchicus) et faisan vénéré (Syrmaticus reevesii) p 77 ▫ La perdrix rouge (Alectoris rufa) p 78 ▫ La perdrix grise (Perdix perdix) p 79 ▫ Le lièvre (Leapus europaeus) p 80 ▫ Le blaireau (Meles meles) p 81 ▪ Annexe 6 : Les espèces migratrices chassables p 82

▫ Les colombidés p 82 ▫ Les turdidés et alaudidés p 83 ▫ Les anatidés et les rallidés p 84 ▫ La caille des blés (Coturnix coturnix) p 85 ▫ La bécasse des bois (Scolopax rusticola) p 86 ▫ Le vanneau huppé (Vanellus vanellus) et le pluvier doré (Pluvialis apricaria) p 87 ▫ La bécassine sourde (Lymoncryptes minimus) et la bécassine des marais (Gallinago gallinago) p 88 ▪ Annexe 7 : Les espèces susceptibles d’être classées nuisibles p 89

▫ Les myocastoridés p 89 ▫ Les corvidés et sturnidés p 90 ▫ Le renard (Vulpes vulpes) p 91 ▫ Les mustélidés p 92 ▫ Le lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus) p 93

▪ Annexe 8 : Charte d’agrainage p 94

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Annexe 1 : Le cadre législatif et réglementaire instituant l’élaboration du schéma départemental de gestion cynégétique

Article L. 414-8 : Dans chaque région et dans la collectivité territoriale de corse, des orientations régionales de gestion et de conservation de la faune sauvage et de ses habitats sont élaborées en vue d’en promouvoir une gestion durable, conformément aux principes énoncés à l’article L. 4 du code forestier et des priorités de la politique d’orientation des productions agricoles et d’aménagement des structures d’exploitations mentionnées à l’article L. 313-1 du code rural. Les orientations régionales de gestion et de conservation de la faune sauvage et de ses habitats précisent les objectifs à atteindre en ce qui concerne la conservation et la gestion durable de la faune de la région, chassable et non chassable, et de ses habitat en coexistence des différents usages de la nature. Elles comportent une évaluation des principales tendance de l’évolution des populations animales et de leur habitats, des menaces dues aux activités humaines et des dommages que celle-ci subissent. Les schémas départementaux de gestion cynégétique visé à l’article L. 425-1 contribuent à cette évaluation. Les orientations régionales de gestion et de conservation de la faune sauvage et de ses habitats sont arrêtées après avis des collectivités territoriales et des personnes physiques ou morales compétentes dans le domaine concerné, par le préfet de région et en Corse par le préfet de Corse.

Article L. 420-1 : La gestion durable du patrimoine faunistique et de ses habitats est d’intérêt

général. La pratique de la chasse, activité à caractère environnemental, culturel, social et économique, participe à cette gestion et contribue à l’équilibre entre le gibier, les milieux et les activités humaines en assurant un véritable équilibre agro-sylvo-cynégétique. Le principe de prélèvement raisonnable sur les ressources naturelles renouvelables s’impose aux activités d’usage et d’exploitation de ces ressources. Par leurs actions de gestion et de régulation des espèces dont la chasse est autorisée ainsi que par leurs réalisations en faveur des biotopes, les chasseurs contribuent à la gestion équilibrée des écosystèmes. Ils participent de ce fait au développement des activités économiques et écologiques dans les milieux naturels, notamment dans les territoires à caractère rural.

Article L. 421-5 : Les associations dénommées fédérations départementales des chasseurs

participent à la mise en valeur du patrimoine cynégétique départemental, à la protection et à la gestion de la faune sauvage ainsi que de ses habitats. Elles assurent la promotion et la défense de la chasse ainsi que des intérêts de leurs adhérents. Elles apportent leur concours à la prévention du braconnage. Elles conduisent des actions d’informations, d’éducation et d’appui technique à l’intention des gestionnaires des territoires et des chasseurs et, le cas échéant, des gardes-chasse particuliers. Elles coordonnent les actions des associations communales et intercommunales de chasse agréées. Elles conduisent des actions de prévention des dégâts de gibier et assurent l’indemnisation des dégâts de grands gibier dans les conditions prévues par les articles L. 426-1 et L. 426-5. Elles élaborent, en associations avec les propriétaires, les gestionnaires et les usagers des territoires concernés, un schéma départemental de gestion cynégétique, conformément aux dispositions de l’article L. 425-1. Elles peuvent apporter leur concours à la validation du permis de chasser. Les associations de chasse spécialisées sont associées aux travaux des fédérations. Les fédérations peuvent recruter, pour l’exercice de leurs missions, des agents de développement mandatés à cet effet. Ceux-ci veillent notamment au respect du schéma départemental de gestion cynégétique. Dans des conditions fixées par décret en Conseil d’Etat, leurs constats font foi jusqu’à preuve contraire.

Article L. 421-8 : Il ne peut exister qu’une fédération de chasseur par département. II. – dans l’intérêt général et afin de contribuer à la coordination et à la cohérence des activités cynégétique dans le département, chaque fédération départementale des chasseurs regroupe :

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1°Les titulaires du permis de chasser ayant validé celui-ci dans le département ; 2°Les personnes physiques et les personnes morales titulaires de droits de chasse sur des terrains situés dans le départements et bénéficiaires d’un plan de chasse ou d’un plan de gestion pour tout ou partie de ces terrains. III. – Peut en outre adhérer à la fédération : 1° Toute personne détenant un permis de chasser ou titulaire de droits de chasse sur des terrains situés dans le département ; 2° Sauf opposition de son conseil d’administration, toute personne désirant bénéficier des services de la fédération. Une même personne peut adhérer à la fédération départementale en qualité de titulaire d’un permis de chasser et de titulaire de droits de chasse. IV. – L’adhésion est constatée par le paiement à la fédération d’une cotisation annuelle dont les montants, qui peuvent être distincts selon qu’il s’agit de l’adhésion d’un chasseur ou du titulaire de droit de chasse, sont fixés par l’assemblée générale, sur proposition du conseil d’administration. Les adhérents sont également redevables des participations éventuelles décidées par la fédération pour assurer l’indemnisation des dégâts de grand gibier, en application de l’article L. 426-5.

Article L. 422-2 : Les associations communales et intercommunales de chasse agréées ont pour but d'assurer une bonne organisation technique de la chasse. Elles favorisent sur leur territoire le développement du gibier et de la faune sauvage dans le respect d'un véritable équilibre agro-sylvo-cynégétique, l'éducation cynégétique de leurs membres, la régulation des animaux nuisibles et veillent au respect des plans de chasse en y affectant les ressources appropriées. Elles ont également pour objet d'apporter la contribution des chasseurs à la conservation des habitats naturels, de la faune et de la flore sauvages. Leur activité s'exerce dans le respect des propriétés, des cultures et des récoltes, et est coordonnée par la fédération départementale des chasseurs. Les associations communales et intercommunales de chasse agréées collaborent avec l'ensemble des partenaires du monde rural.

Article L. 425-1 : Un schéma départemental de gestion cynégétique est mis en place dans chaque département. Ce schéma est établi pour une période de six ans renouvelable. Il est élaboré par la fédération départementale ou interdépartementale des chasseurs, en concertation notamment avec la chambre d’agriculture, les représentants de la propriété privée rurale et les représentants des intérêts forestiers mentionné à l’article L. 112-1 du code rural ainsi que les orientations régionales de gestion et de conservation de la faune sauvage et de ses habitats mentionnées à l’article L 414-8 du présent code. Il est approuvé, après avis de la commission départementale compétente en matière de chasse ou de faune sauvage, par le préfet, sui vérifie notamment sa comptabilité avec les principes énoncés à l’article L. 420-1 et les dispositions de l’article L. 425-4.

Article L. 425-2 : Le schéma départemental de gestion cynégétique comprend notamment : -1°Les plans de chasse et les plans de gestion ; -2°Les mesures relatives à la sécurité des chasseurs et des non chasseurs ; -3°Les actions en vue d’améliorer la pratique de la chasse telles que la conception et la réalisation des plans de gestion approuvés, la fixation des prélèvements maximum autorisés, la régulation des animaux prédateurs et déprédateurs, les lâchers de gibier, la recherche au sang du grand gibier et les prescription relatives à l’agrainage et à l’affouragement prévues à l’article L. 425-5 ainsi qu’à la chasse à tir du gibier d’eau à l’agrainée ; -4°Les actions menées en vue de préserver, de protéger par des mesures adaptées ou de restaurer les habitats naturels de la faune sauvage ; -5°Les dispositions permettant d’atteindre l’équilibre agro-sylvo-cynégétique.

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Article L. 425-3 : Le schéma départemental de gestion cynégétique est opposable aux chasseurs et aux sociétés, groupements et associations de chasse du département.

Article L. 425-4 : L’équilibre agro-sylvo-cynégétique consiste à rendre compatible, d’une part, la présence durable d’une faune sauvage riche et variée et, d’autre part, la pérennité et la rentabilité économique des activités agricoles et sylvicoles. Il est assuré, conformément aux principes définis à l’article L. 420-1, par la gestion concertée et raisonnée des espèces de faune sauvage et de leurs habitats agricoles et forestiers. L’équilibre agro-sylvo-cynégétique est recherché par la combinaison des moyens suivants : la chasse, la régulation, la prévention des dégâts de gibier par la mise en place des dispositifs de protection et de dispositifs de dissuasion ainsi que, le cas échéant, par des procédés de destruction autorisés. La recherche de pratiques et de systèmes de gestion prenant en compte à la fois les objectifs de production des gestionnaires des habitats agricoles et forestiers et la présence de la faune sauvage y contribue. L’indemnisation mentionnée à l’article L. 426-1 peut contribuer à cet équilibre. L’équilibre sylvo-cynégétique tend à permettre la régénération des peuplements forestiers dans des conditions économiques satisfaisantes pour le propriétaire, dans le territoire forestier concerné. Il prend en compte les principes définis à l’article L. 1er du code forestier ainsi que les dispositions des orientations forestières.

Article L425-5 : (Loi nº 2003-698 du 30 juillet 2003 art. 32 Journal Officiel du 31 juillet

2003), (Loi nº 2005-157 du 23 février 2005 art. 168 I Journal Officiel du 24 février 2005), (Loi nº 2005-157 du 23 février 2005 art. 168 VIII Journal Officiel du 24 février 2005). L'agrainage et l'affouragement sont autorisés dans des conditions définies par le schéma départemental de gestion cynégétique.

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 70

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Annexe 2 : Organisation de la chasse en France.

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 71

Service Départemental

Commission départementale de la Chasse et de la Faune

Sauvage

Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable

Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage

Fédération Nationale des Chasseurs

Conseil national de la Chasse et de la Faune Sauvage

DIREN Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage

Fédération Régionale des Chasseurs

Direction de la Nature et de la protection

Délégation régionale

Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage

Fédération Départementale des Chasseurs

D.D.A.F

Chasseurs

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Annexe 3 : Organisation de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Vienne. La F.D.C 86, compte 11 salariés (Figure 2) divisés en deux services (service administratif et

technique).

Directeur François MINEAU

Service administratif Service technique

Jean Luc FERRON, responsable du service - En plan de chasse, massifs de gestion 3, 5, 7

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 72

Maxence RONCHI Chargé de mission - SDGC - JEFS - Natura 2000

Emmanuel COUSSY - En plan

de chasse Massifs 8 et 9

Michel FAURE -En plan

de chasse Massifs

1, 2, 4 et 11

Bruno DENJEAN - En plan

de chasse Massifs

6 et 10

Jean Marie SALLÉ

-Prévention - Estimation des dég ts â

de gibier

Thomas CHAMBARD

-Suivi perdrix grise

Christine JABOUILLE

- Secrétariat du Président

- Communication

- Permis de chasser

- Adhérents : Gestion des

contrats subventions - Assemblée

Générale

Pascale PERRY - Accueil

- Secrétariat du directeur

- Adhérents cotisations - Piégeage

- Fichier des abonnés

-Assemblée Générale - Procès

Michèle TARIS - Comptabilité

- Paye - Validation annuelle du

permis de chasser

Béatrice MONTAUBIN

- Accueil -Secrétariat - Facturation - Secrétariat :

Du plan de chasse Des dégâts de

gibier

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Annexe 4 : Procédure d’indemnisation des dégâts de gibier.

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 73

Envoi d’un dossier définitif (1)

Envoi d’un dossier provisoire

Passage de l’expert

Estimation provisoire

Fixation des tarifs par la CDCFS après fixation d’un barème par la commission nationale

Ière notification

Paiement

Commission départementale

Dégâts sur récolte

Accord

Désaccord

Accord

Désaccord

Appel téléphonique du réclamant

Dégâts sur semis ou en végétation

Commission nationale

Déclaration provisoire Déclaration définitive

10 jours à compter de la date de réception

Estimation définitive sous 10 jours Si resemis nécessaire

En attente de la récolte

Envoi d’un dossier définitif (1)

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Annexe 5 : Les espèces sédentaires chassables

Le chevreuil (Capreolus capreolus) :

► Classification : Classe = Mammifères Ordre = Artiodactyles Famille = Cervidés

Source FRC PC, N. Raynard

Le chevreuil est le plus petit représentant des cervidés d’Europe. Ses caractéristiques

biométriques sont les suivants : Hauteur de 60 à 80 cm au garrot, longueur totale comprise entre 1 m et 1,25 m, poids entre 20 et 30 kg avec un léger dimorphisme sexuel. La chevrette étant plus légère de 2 à 3 kg que le brocard.

► Alimentation : En milieu forestier, les rameaux et les feuilles des végétaux ligneux et semi

ligneux sont prépondérants dans le régime alimentaire. Avec une grande partie fournie par les semi ligneux (lierre, ronce et callune). Les ligneux sont principalement utilisés pendant la phase végétative. Les plantes herbacées sont peu consommées sauf au printemps où elles présentent une forte valeur nutritionnelle et une haute digestibilité. En zone agricole ce sont les céréales d’hiver qui constituent la plus grande part du régime alimentaire.

► Reproduction et survie : Elle est basée sur une cellule familiale composée de la chevrette et

de ses jeunes de l’année. La maturité sexuelle est atteinte à l’âge de 12 mois chez le mâle et de 14 mois chez la femelle. Le chevreuil est dit polygame et son système d’appariement repose sur la territorialité. Le taux de survie des faons varie de 30 à 85%. Le taux de survie des sub-adultes est de l’ordre de 85% pour les mâles et de 95% pour les femelles.

► Répartition géographique et état des populations : Espèce de lisière dotée d’une forte

plasticité écologique, il occupe aujourd’hui tous les milieux. L’espèce occupe les milieux intermédiaires comme le bocage, les agro systèmes avec des taux de boisements parfois inférieur à 5% et l’étage montagnard jusqu’à 2500 m. Mais la forêt reste son habitat privilégié, avec les plus fortes populations. Ses exigences en habitats sont essentiellement déterminées par les ressources alimentaires présentes dans le milieu. Ceci est particulièrement vrai pour les femelles en fin de gestation et pendant la lactation. Durant cette période, la quantité et la qualité des ressources conditionnent pour partie la survie juvénile. De plus, l’existence cryptique du faon de chevreuil durant le premier mois de vie conduit à une sélectivité des sites de repos. Les milieux présentant une forte couverture végétale au sol sont alors recherchés.

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 74

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Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 75

Le sanglier (Sus scrofa) :

► Classification : Classe = Mammifères Ordre = Artiodactyles Famille = Suidés

Source FRC PC, N. Raynard

Le sanglier est un suidé présentant un dimorphisme sexuel marqué. En moyenne, en France, la

longueur du mâle est de 140 à 165 cm et celle de la femelle est de 125 à 145 cm. Le poids pour le mâle est compris entre 90 et 150 Kg et pour la femelle entre 70 et 100 kg. Jeune, le sanglier revêt une livrée rayée dont la première fonction est le camouflage. Il est dénommé marcassin. A partir du 4 ou 5ème mois, la coloration devient rousse (bête rousse). A 8 ou 10 mois, les soies (poils) s’assombrissent pour donner une coloration sombre aux sub-adultes et aux adultes (bêtes noires ou de compagnies).

► Alimentation : Le sanglier est un omnivore très opportuniste qui peut s’adapter à une vaste

diversité alimentaire en fonction de la saison. Le régime alimentaire est constitué majoritairement à 95-97% de matières végétales (bulbes, racines et rhizomes, tiges de plantes herbacées, feuillage de graminées, fruits et graines). La part animale est très faible (5%) et est constituée principalement d’insectes (larves ou adultes), mollusques, lombriciens et animalcules. Cependant, on peut parfois trouver des reptiles, batraciens, oiseaux ou mammifères. Chez cette espèce, il existe une certaine préférence alimentaire, les fruits naturels tels que les glands, les châtaignes et les faines y figurent en tête, suivis du maïs en grains.

► Reproduction et survie : Le sanglier est une espèce polygyne, le mâle dominant lors du rut

pouvant s’accoupler avec plusieurs femelles. La maturité sexuelle chez le mâle est acquise vers l’âge de 10 mois, lorsque le poids des testicules atteint une cinquantaine de grammes. Chez la laie, la maturité sexuelle est atteinte entre 8 et 24 mois. Cette forte amplitude est en partie due aux variations des facteurs trophiques, qui conditionnent la croissance et permettent d’atteindre le poids seuil nécessaire à la reproduction (environ 35 kg).

Les premiers mois de vie constituent la période la plus critique pour la survie. La mortalité post natale, très variable peut toucher entre 9 et 71% des nouveaux nés. L’accroissement annuel d’une population est de ce fait très variable et peut aller de 100 à 150%.

► Répartition géographique et état des populations : En France, cette espèce est présente dans

de nombreux types de milieux, de la garrigue méditerranéenne jusqu’aux pelouses alpines. En montagne, il est capable de réaliser des migrations altitudinales en fonction des saisons, la neige représentant une forte contrainte pour ses déplacements et son alimentation. Il peut aussi s’acclimater à des milieux marécageux ou à des milieux très secs, bien qu’à l’origine il soit présent préférentiellement dans les habitats forestiers. Ces données expliquent que de nos jours, le sanglier soit présent quasiment partout en France à des densités plus ou moins fortes.

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Le cerf élaphe (Cervus elaphus): Source FDC 86

►Classification : Classe = Mammifères Ordre = Artiodactyles

Famille = Cervidés

► Alimentation : Les besoins alimentaires sont plus élevés au printemps et en été (repousse

des bois des mâles, fin de gestation et lactation des femelles) et minimum en hiver. Le rythme d’activité est dit polyphasique avec 4 à 6 périodes d’alimentation quotidienne avec les plus importantes au crépuscule et à l’aube, entrecoupées de phases de rumination. Le cerf élaphe est classé dans les « grasseurs » : son système digestif lui permet de digérer les aliments fortement cellulosique. Espèce de milieu ouvert, il recherche les végétaux de lumière. Son alimentation s’adapte à la disponibilité, déterminée par le milieu et la saison. Son régime alimentaire est majoritairement composé de plantes herbacées comme les graminées qui représentent entre la moitié et le tiers de la consommation annuelle. Mais, si elles sont présentes, les céréales d’hiver et le colza peuvent être consommées.

► Reproduction et survie : L’organisation sociale est dite matriarcale. Le faon accompagne sa

mère à partir de 3 mois environ. Une jeune femelle reste avec ou à proximité directe de celle-ci toute sa vie (philopatrie) tandis qu’un jeune mâle la quitte vers l’âge de 18 à 24 mois pour rejoindre d’autres mâles. Les hardes matriarcales sont composées de biches et leurs faons, de bichettes et une partie de l’année de jeunes cerfs. Les mâles de plus de 2 ans vivent en hardes dont la cohésion varie au cours des saisons. Au printemps, lors de la repousse des bois, ils forment des groupes très importants. En été, à l’approche du rut les groupes se disloquent et la hiérarchie s’affirme. Après le rut, à partir de novembre, les mâles se regroupent.

La maturité sexuelle est atteinte vers l’âge de 18 mois pour les mâles et de 30 mois voir plus chez les femelles, pour lesquelles, l’acquisition d’une masse corporelles d’environ 60 kg est nécessaire à la première reproduction. Une biche produit 1 faon par an (de 6 à 9 kg). L’espérance de vie est de l’ordre de 15 ans à la fois pour les mâles et pour les femelles. Le taux de survie des faons est de 50 à 70%, pour les sub-adultes ce taux est de 90%.

► Répartition géographique et état des populations : L’étude des caractères écologiques de

l’espèce (morphologiques, biologiques et social) met en évidence la préférence de l’espèce pour les milieux ouverts. Cependant, sa présence est généralement attachée aux formations arboré ou arbustives.

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 76

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Le faisan commun (Phasianus colchicus) et faisan vénéré (Syrmaticus reevesii) :

► Alimentation : Au cours de leur premiers mois, les jeunes ont un régime alimentaire

essentiellement à base de nourriture animale (fourmis, chenilles, pucerons, sauterelles…). Cette proportion va décroître jusqu’au 3ème mois ou le régime alimentaire adulte va prendre effet. Ce dernier est constitué à plus de 90% de substances végétales, complété de petits animaux et de mollusques. Les besoins alimentaires journaliers sont de l’ordre de 100 g de végétation herbacée (graminées et légumineuses au stade jeunes pousses), de bourgeons et de baies et de 60 g de graines. Les besoins en eau sont satisfaits à partir de l’eau de surface, de la rosée ou des végétaux verts. Le faisan intègre aussi du sable grossier et des petits cailloux afin de faciliter le broyage des aliments dans le gésier.

► Reproduction et survie : Le faisan est généralement polygame et des groupes constitués de 1

mâle et de 5 à 6 femelles vont se constituer. La ponte débute dès la 2ème quinzaine de mars. Le nid est fait à même le sol et contient généralement entre 9 et 12 œufs. Seule la poule couve. L’incubation dure entre 23 et 25 jours. Le pic d’éclosion a lieu entre mai et juin, mais peut se prolonger jusqu’au mois d’août. Environ 30 à 70% des nids parviennent à l’éclosion, selon les années et les sites choisis par les poules. Les poussins sont nidifuges, ils sont protégés et réchauffés par la mère jusqu’à l’âge de 4 à 6 semaines, selon les conditions climatiques. La poule et ses jeunes constituent une compagnie qui reste soudée jusqu’à la fin de l’été. Il y a ensuite des regroupements pendant l’automne et l’hiver. Le taux de survie des jeunes varie de 40 à 80% selon les années.

► Répartition géographique et état des populations : Originaire d’Asie, le faisan peut

s’acclimater dans presque tous les milieux situés en dessous de 1000 m d’altitude. Il affectionne les paysages diversifiés ou s’entremêlent bois, haies, bosquets, friches et cultures. Les éléments défavorables sont les vieux taillis, les grandes superficies de vieilles futaies, l’absence de cultures et les zones à dominance herbagères avec récolte des fourrages pour l’ensilage.

Carte de la répartition des prélèvements de faisans communs : Source ONCFS.

► Classification : Classe = Oiseaux Ordre = Galliformes Famille = Phasianidés

Source FRC PC, N. Raynard

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 77

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La perdrix rouge (Alectoris rufa) :

La perdrix rouge est un galliforme de taille moyenne, pesant en moyenne 400 g pour la poule

et 480 g pour le coq. Sa longueur est de 32 à 34 cm avec une envergure comprise entre 47 et 50 cm. Le plumage présente une bande frontale de couleur noire qui s’étend autour de l’œil et forme un collier autour de la gorge, les flancs sont gris barrés verticalement avec des lignes blanches, noires et noisettes. Le bec et le cercle orbital ainsi que les pattes sont rouges vermeil.

► Alimentation : Les jeunes consomment essentiellement des invertébrés, arthropodes

principalement tels que les fourmis, les opilions, les araignées et les coléoptères. Chez les adultes cette alimentation animale est associée à des végétaux composés surtout de graminées, de céréales, de papilionacées et des jeunes pousses de vigne.

► Reproduction et survie : La reproduction commence dès le mois de février et les pontes

débutent en avril dans un nid formé à même le sol dans une légère dépression garnie de végétaux et de plumes. En général, il y a 12 œufs par nid que la femelle dépose avec une fréquence moyenne de 1 œuf toutes les 36 heures. L’incubation commence après la ponte du dernier œuf et dure de 23 à 24 jours. L’éclosion a lieu de mai à août et les jeunes sont nidifuges et vont atteindre leur taille adulte vers l’âge de 10 semaines.

► Répartition géographique et état des populations : Cette espèce affectionne les milieux secs

et ensoleillés de basse et moyenne altitude avec un hiver assez doux et une végétation buissonnante de faible hauteur avec des zones découvertes. Par contre, elle fuit les milieux trop fermés tels que les bois et les maquis denses. Espèce très ubiquiste, la perdrix rouge recherche les milieux diversifiés pouvant lui apporter un couvert à la fois pour se protéger, nicher et se nourrir. En France la perdrix rouge possède une limite nord correspondant à l’isotherme de 8°C en mars et une limite est (isotherme de 2°C en janvier). Les densités de perdrix rouges sont très variables et dépendent de la nature du terrain, des ressources alimentaires, du climat et de la pression de chasse.

Carte de répartition de la perdrix rouge en France : Source ONCFS.

► Classification : Classe = Oiseaux Ordre = Galliformes Famille = Phasianidés

Source FRC PC, N. Raynard

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 78

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La perdrix grise (Perdix perdix) :

► Classification : Classe = Oiseaux Ordre = Galliformes Famille = Phasianidés

Source FDC 86

► Alimentation : Jusqu’à l’âge de 3 ou 4 semaines, le jeune perdreau consomme

essentiellement des invertébrés (pucerons, fourmis, coléoptères, chenilles, araignées…). Le régime alimentaire des adultes, semble quant à lui dépendre des ressources alimentaires disponibles. En effet, la proportion de graines, de fragments de végétaux et d’invertébrés varie en fonction du milieu et des saisons. En automne, la perdrix grise accumule des réserves en vue de l’hiver. En été, les périodes de nourrissage correspondent aux heures qui suivent l’aube et qui précèdent le coucher du soleil.

► Reproduction et survie : La perdrix grise est une espèce sédentaire monogame. Les couples

se forment en hiver et à partir du mois de mai les poules font leurs nids dans des endroits ou la végétation atteint un couvert suffisant. Le nombre d’œufs par ponte est en moyenne de 15 œufs. La couvaison débute dès la ponte du dernier œuf et dure en moyenne de 23 à 25 jours. L’éclosion est synchrone pour l’ensemble des œufs d’un même nid et débute généralement à la mi-juin. Les poussins sont nidifuges et quittent le nid quelques heures après l’éclosion et vont former avec les parents, un groupe familial appelé compagnie qui se dispersera à partir de la fin décembre. Le profil démographique des populations de perdrix grise présente une forte productivité et un faible taux de survie annuel (entre 35 et 45%).

► Répartition géographique et état des populations : La France abrite la plus importante

population de perdrix grises d’Europe avec un effectif estimé à 750 000 couples au printemps 1998. L’espèce perdrix grise est présente principalement dans les plaines céréalières ouvertes de la moitié nord de la France. Son habitat préférentiel est une mosaïque de cultures diversifiées avec une forte densité de céréales à paille, des chemins enherbés et des zones de refuges telles que des zones incultes ou des buissons. La perdrix grise n’apprécie pas les zones trop boisées, trop humides ou trop herbagères.

Carte de la répartition des prélèvements de perdrix grise : Source ONCFS.

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 79

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Le lièvre (Leapus europaeus) :

Le lièvre d’Europe est un mammifère de taille moyenne, ne présentant aucun dimorphisme

sexuel. Le lièvre ressemble au lapin mais est beaucoup plus grand et longiligne (le poids moyen des animaux adultes en France est de 3,8 kg pour le lièvre et de 1,4 kg pour le lapin de garenne).

► Alimentation : Le lièvre consomme principalement des graminées, soient issues de prairies

naturelles et des banquettes herbeuses, soient cultivées, accompagnées de diverses plantes herbacées dont il consomme, les parties les plus riches (jeunes pousses et boutons floraux). Il consomme aussi des fruits, des graines, des racines ou des pousses d’arbres et d’arbustes. En zones cultivées, les céréales en herbe assurent la plus grande part de son alimentation de l’automne au printemps. Si un manque de nourriture verte appétente apparaît, les lièvres peuvent alors se reporter sur les plantes cultivées riches en eau et occasionner quelques dégâts. Ces dégâts sont conséquents lors des stades fragiles des plantes (jeunes bourgeons terminaux des plantules de tournesols). Mais le faible rayon d’action du lièvre explique, que dans la majorité des cas, ces dégâts restent faibles et dispersés.

► Reproduction et survie : Par rapport aux autres mammifères, phylogénétiquement proche et

de masse corporelle comparable, la taille des portées du lièvre est assez réduite avec de 1 à 3 levrauts en général. Les levrauts sont précoces et naissent sans protection particulière, directement déposés à la surface du sol et assurent leur propre camouflage et thermorégulation sur le site de mise bas. La durée de gestation est de 41 jours et l’intervalle entre 2 portées est de 37 à 38 jours ceci grâce à un chevauchement des gestations (superfoetation). La reproduction débute courant décembre et les naissances sont étalées de fin janvier à début octobre. En moyenne, il y a 5 portées par femelle et par an, étalées sur environ 6 mois, ce sont en moyenne 13 nouveaux nés par femelle et par an qui sont produits. La maturité sexuelle est atteinte à l’âge de 3 ou 4 mois.

► Répartition géographique et état des populations : Le lièvre est une espèce très tolérante à

l’égard du climat et de son habitat. Il occupe une vaste gamme de milieux, dès lors qu’ils sont suffisamment ouverts et non saturés en eau.

Carte de la répartition des prélèvements de lièvre: Source ONCFS.

► Classification : Classe : Mammifères Ordre : Lagomorphes Famille : Léporidés

Source FRC PC, N. Raynard

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 80

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Le blaireau (Meles meles) :

Le blaireau est un animal trapu dont la taille ne dépasse guère les 90 cm pour un poids

généralement supérieur à 12 kg. Les membres semi plantigrades sont courts et les pattes antérieures sont puissantes et terminées par des griffes non rétractiles. Cette espèce ne présente pas de dimorphisme sexuel très marqué. La coloration du pelage est caractéristique avec une tête rayée de blanc et de noir et le reste du corps présentant une double coloration ; sombre sur la face ventrale et plus claire sur la face dorsale.

► Alimentation : Le blaireau se nourrit principalement de vers de terre, de gastéropodes, de

coléoptères, d’hyménoptères, d’amphibiens, de mammifères, de glands, de raisins et de céréales. Le blaireau n’est pas un chasseur, il consomme les proies qu’il rencontre à sa portée lors de ses divers déplacements. La ration alimentaire quotidienne est estimée à environ 530 g.

► Reproduction et survie : La maturité sexuelle est atteinte entre 9 et 18 mois chez les mâles

et entre 1 et 2 ans chez les femelles. Le rut a lieu de février à mars et les naissances s’étendent de mi janvier à février. Cette espèce présente une implantation différée (diapause embryonnaire). Les portées contiennent en moyenne de 1 à 5 petits (moyenne de 2,7).

► Répartition géographique et état des populations : Le blaireau est un animal forestier, qui

privilégie les forêts de feuillus mais peut être présent dans les broussailles ou les haies situées dans des zones bocagères. Cet animal est crépusculaire et nocturne. Il vit la journée dans un terrier souvent vaste et utilisé dans certains cas depuis plusieurs générations.

Répartition du blaireau en France : Source ONCFS.

► Classification : Classe = Mammifères Ordre = Carnivores Sous-ordre = Fissipèdes Famille = Mustélidés Sous-famille = Mélinés

Source FNC

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 81

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Annexe 6 : Les espèces migratrices chassables

Les colombidés : *Le pigeon ramier (Columba palumbus) Le pigeon colombin (Columba oenas)

* Le pigeon biset (Columba livia) La tourterelle turque (Streptopelia decaocto) La tourterelle des bois (Streptopelia turtur)

► Alimentation : Malgré le grand nombre d’espèces, le régime alimentaire est assez constant.

Il est principalement constitué de divers végétaux (graines, fruits, baies, bourgeons et jeunes feuilles) dont la proportion varie selon les saisons et peut occasionnellement être complété par des mollusques et des lombriciens.

► Reproduction et survie : Ces espèces réalisent généralement de 2 à 8 pontes selon l’espèce

contenant la plupart du temps 2 œufs. La période de ponte s’étend de février à octobre selon l’espèce. La durée d’incubation est assez constante et dure en moyenne de 16 à 18 jours. Le lieu de nidification peut être soit un trou d’arbre, une crevasse ou même un nichoir. Le taux de réussite de l’éclosion est aux alentours des 50%.

► Répartition géographique et état des populations : La tourterelle des bois affectionne les

paysages ouverts avec suffisamment de bois et de bosquets pour nicher et évite les grandes zones urbaines. La tourterelle turque vit à proximité des zones d’habitations. Le pigeon biset est présent dans les villes et dans les grottes, où il privilégie les parois rocheuses. Le pigeon colombin préfère les bois de feuillus, les falaises, les flancs de montagnes et les lisières de bois. Le pigeon ramier quant à lui se nourrit dans les terres cultivées dégagées et les prairies, on peut aussi le rencontrer en lisière de bois, dans les parcs et les jardins et de plus en plus souvent en ville.

Carte de la répartition des prélèvements de pigeons ramier et d’abondance des populations nicheuses de tourterelles des bois : Source ONCFS.

► Classification :

Classe = Oiseaux Ordre = Columbiformes

Source FRC PC, N. Raynard

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 82

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Les turdidés et alaudidés : La grive musicienne (Turdus philomelos) La grive mauvis (Turdus iliacus) La grive draine (Turdus viscivorus) La grive litorne (Turdus pilaris)

*

*Le merle noir (Turdus merula) L’alouette des champs (Alanda arvensis)

► Alimentation : L’alouette des champs possède un régime alimentaire exclusivement végétal

en automne et en hiver (graines de céréales, oléaprotéagineux et jeunes pousses de céréales), ce dernier est complété avec des insectes, des mollusques et des araignées lors de la période de reproduction. Le merle noir est omnivore avec une préférence pour les proies animales. Les grives ont un régime alimentaire à base de baies, d’invertébrés dont les proportions varient selon la saison (l’hiver il est essentiellement composé de végétaux alors qu’au printemps les insectes sont majoritaires).

► Reproduction et survie : L’alouette des champs peut réaliser à partir de la mi avril 5 pontes

contenant chacune de 3 à 5 œufs dans un nid situé à même le sol et constitué de racines et d’herbes. La durée moyenne d’incubation est de 11 jours. Chez le merle noir, la nidification s’échelonne de mars à fin juillet. Le nid contient de 2 à 3 œufs et l’incubation dure environ 14 jours. La productivité moyenne est de 1,9 jeunes par femelle et par an. La nidification chez les grives s’étend de mars à août et les 2 à 3 pontes possibles contiennent chacune de 4 à 6 œufs. Le taux de survie est compris entre 35 et 46% la première année et ensuite entre 50 et 67%. La productivité moyenne est comprise entre 1,9 et 2, 2 jeunes par femelle et par an.

► Répartition géographique et état des populations : L’alouette des champs est présente

majoritairement dans les plaines agricoles lors de la période de reproduction. On la retrouve aussi sur les dunes et marais littoraux, les landes et les pelouses. Le merle noir est présent dans divers habitats (forêts, zones agricoles, parcs et jardins). Il affectionne les sols riches et frais dans des milieux ombragés. Les grives sont peu exigeantes quant à la sélection de leur habitat (bocage, massif forestier, jardin, buisson et haie).

► Classification : Classe = Oiseaux Ordre = Passériformes Famille = Turdidés et Alaudidés (alouette)

Carte de répartition de l’alouette des champs en France en nombre moyen de couples par

points d’écoute : Source ONCFS.

Source FRC PC, N. Raynard

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 83

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Les anatidés et les rallidés : Le canard chipeau (Anas strepera) *Le canard colvert (Anas platyrhynhos) Le canard pilet (Anas acuta) Le canard siffleur (Anas penelope) Le canard souchet (Anas clypeata) La foulque macroule (Fulica atra) Le fuligule milouin (Aythya ferina) Le fuligule morillon (Aythya fuligula) La sarcelle d’été (Anas querquedula) La sarcelle d’hiver (Anas cracca)

► Alimentation : Le régime alimentaire des anatidés est variable mais des constances peuvent

être émises. Dans la plupart des cas, le régime alimentaire est omnivore avec en hiver et au printemps une alimentation constituée de graines et de végétaux (Potamogeton spp, Carex spp, Scirpus spp, Hordeum spp et dans certaines zones de graines de céréales cultivées blé et riz). En été, la part animale est plus importante avec des invertébrés, des têtards et même des petits poissons. Les proies animales sont consommées par les juvéniles lors des premières semaines de leur vie.

► Reproduction et survie : Dans la majorité des cas, les anatidés sont monogames et atteignent

la maturité sexuelle à l’âge de 1 an. La nidification a lieu d’avril à juin et le pic des éclosions survient aux alentours du mois de juin. Généralement en France, la ponte compte de 8 à 10 œufs. La durée de l’incubation est de 24 à 28 jours. Le succès de la nidification est très variable et oscille autour de 25 à 50% des pontes détruites. En cas d’échec, il y a la possibilité de faire des pontes de remplacement. Les nids sont fait dans une végétation dense toujours à proximité de l’eau.

► Répartition géographique et état des populations : Ces espèces nichent dans les zones

littorales, les rivages marins, les eaux douces des marais, des prairies marécageuses et des étangs peu ou moyennement profonds riches en végétation aquatique et en zones herbeuses inondées. Ce sont pour la plupart des espèces du paléarctique, que l’on trouve principalement entre les 20ème et 65ème parallèles. Leurs aires de reproduction, sont comprises entre les 45ème et 65ème parallèles.

► Classification : Classe = Oiseaux Ordre = Ansériformes/Gruiformes (Foulque) Famille = Anatidés/Rallidés (Foulque)

Carte de répartition des prélèvements de canards colverts en France : Source ONCFS.

* Source FRC PC, N. Raynard

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 84

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La caille des blés (Coturnix coturnix) :

► Classification : Classe = oiseaux Ordre = Galliformes Famille = Phasianidés

Source FRC PC, N. Raynard

► Alimentation : Cette espèce possède un régime alimentaire constitué de végétaux et

d’insectes. Les végétaux les plus consommés sont les graines de plantes adventices sauvages et de céréales (renouée, chénopode, mourrons, tournesol, blé et orge). Les insectes sont principalement consommés lors de la période de reproduction (larves et imago de scarabées, de punaises, de fourmis, de sauterelles et de criquets). Dans la fraction animale de l’alimentation on distingue aussi des lombrics et des escargots. La caille des blés n’a pas de grand besoin en eau, la rosée et les insectes ingérés lui fournissent l’eau nécessaire à sa survie.

► Reproduction et survie : En Europe, la saison de reproduction s’étend de mi-mai à fin août.

L’incubation dure 17 jours et seule la femelle couve. Les pontes contiennent en moyenne 10,2 œufs. La maturité sexuelle est atteinte à l’âge de 1 an pour les 2 sexes. La caille des blés niche en solitaire, mais peut former des colonies lâches en période de reproduction.

► Répartition géographique et état des populations : Le biotope préférentiel de la caille des

blés est un espace ouvert à strate herbacée avec un sol frais voire légèrement humide. Les zones cultivées sont prisées en particulier, celles présentant une forte densité de céréales et une proximité de jachères.

Nombre moyen de couples par point d’écoute : Source ONCFS.

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 85

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La bécasse des bois (Scolopax rusticola) : Source FDC 86

► Alimentation : Le régime alimentaire est constitué principalement de proies animales telles

que les lombriciens, les larves et imago d’insectes, les myriapodes et les crustacés. Lors de certaines périodes de l’année, des graines et des végétaux verts peuvent aussi être absorbés.

► Reproduction et survie : C’est une espèce polygame, chez laquelle la femelle est mature à

l’âge d’un an. Les premières manifestations de la période de reproduction sont dues aux mâles qui soir et matin effectuent des vols accompagnés de cris (croule). La période de nidification s’étend de mi février à août, avec un maximum de ponte qui se décale de mars à juin à mesure que l’on s’élève en altitude ou que l’on progresse vers le nord et l’est de l’Europe. Le nid est disposé à terre et contient de 3 à 5 œufs blancs jaunâtres. L’incubation dure environ 22 jours. Les jeunes sont nidifuges avec une croissance très rapide et vont effectuer leur premier vol vers l’âge de 20 jours, pour être totalement indépendant à 2 mois. Le taux de survie des poussins jusqu’à l’envol est de l’ordre de 56%.

► Etat des populations et répartition géographique: La bécasse des bois est le seul limicole à

posséder des mœurs forestières. Lors de la reproduction, elle affectionne les grands massifs de feuillus et les forêts mixtes. Afin d’installer son nid, elle recherche un sol frais et humide, le plus souvent en lisière d’une parcelle, d’une clairière ou d’un chemin. La présence à proximité de zones riches en lombriciens est déterminante pour la réussite de la reproduction. En France, l’aire de répartition concerne essentiellement le bassin parisien, le quart nord est et les régions montagneuses. Cependant, la bécasse peut être observée sur l’ensemble du territoire lors de la période de migration. En revanche, en période d’hivernage la majorité des effectifs se rencontrent dans les régions littorales atlantiques et sur le pourtour de la méditerranée.

Carte de répartition des prélèvements de la bécasse des bois en 1998 : Source ONCFS.

► Classification : Classe = Oiseaux Ordre = Charadriiformes Famille = Scolopacidés

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 86

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Le vanneau huppé (Vanellus vanellus) et le pluvier doré (Pluvialis apricaria) :

► Alimentation : Ces 2 espèces consomment essentiellement des lombriciens et des

arthropodes variés (larves et imago) présents sur le sol ou dans la végétation. Les proies sont capturées à vue mais il est possible que l’ouïe intervienne également. De manière occasionnelle, vanneau et pluvier peuvent consommer des graines.

► Reproduction et survie : La nidification est de type semi coloniale, la majorité des couples

nichant en regroupements lâches. La plupart des individus de ces espèces sont monogames mais certains mâles peuvent être polygames (environ 1/3). La maturité sexuelle est atteinte à l’âge de 1 an pour la majorité des oiseaux. En France, les premières pontes composées de 3,8 œufs en moyenne déposées dans une cuvette creusée dans le sol ont lieu mi mars. En cas de perte de la ponte, des pontes de remplacement peuvent être effectuées par les femelles. Il résulte des différentes prédations une productivité moyenne par adulte de 0,3 à 0,4 jeune à l’envol et un taux de survie juvénile de 56 à 60%.

► Répartition géographique et état des populations : Une chute des effectifs a été observée

dans la 2ème moitié du 19ème siècle et dans le 1er quart du 20ème siècle, principalement suite à l’assèchement des zones humides. Ensuite, on observe une expansion de ces espèces dans les plaines cultivées. De nos jours, malgré l’hétérogénéité des situations, ces espèces sont en déclin, et notamment en France où l’effectif est compris entre 15 000 et 20 000 couples pour le vanneau.

L’exigence fondamentale de ces espèces est de disposer d’un milieu ouvert, au relief peu accentué, où le sol est facile à parcourir. Celui-ci doit donc être nu ou bien couvert d’une végétation rase ou peu dense. Ces 2 espèces sont monotypiques, c'est-à-dire qu’il n’y a pas de populations biogéographiquement différenciées. La nidification se fait en grande partie dans des latitudes comprises entre 50° et 60°, et à des altitudes inférieures à 450 m. L’hivernage a lieu en Europe occidentale, dans le bassin méditerranéen, au Moyen-Orient.

Répartition des prélèvements de vanneau huppé : Source ONCFS.

► Classification : Classe = Oiseaux Ordre = Charadriiformes Famille = Charadriidés

Source FDC 86

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 87

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La bécassine sourde (*Lymoncryptes minimus) et la bécassine des marais (Gallinago gallinago) :

► Alimentation : Les insectes principalement diptères et coléoptères soient adultes ou aux stades larvaires occupent une place importante dans l’alimentation de la bécassine sourde. Ces insectes sont associés à des gastéropodes et à des graines. Pour la bécassine des marais, le régime alimentaire est sensiblement identique, mais il faut y ajouter des crustacés et des graines de plantes aquatiques.

► Reproduction et survie : Le nid est installé sur une touffe ou une éminence dans un site très

humide. La nidification s’étend de mi mai à début août. Les pontes contiennent généralement 4 œufs couvés pendant 24 jours environ. Le taux de mortalité moyen varie entre 48,3% et 56,1% et la productivité annuelle est estimée à 2,2 jeunes par couple.

► Répartition géographique et état des populations : Lors de la période de reproduction, la

bécassine sourde et la bécassine des marais affectionnent les zones les plus humides des marais herbeux et des tourbières. Pendant les haltes migratoires et en hivernage, elles recherchent des terrains gorgés d’eau ou faiblement inondés. L’hivernage se fait tout autour de la méditerranée et dans les zones littorales de l’Europe de l’ouest. En France, elles sont surtout présentent en hiver sur la façade atlantique (du Nord-Pas-De-Calais à la Gironde), sur les vallées des grandes rivières (Seine et Loire) et sur la côte méditerranéenne.

Répartition de la bécassine des marais en France : Source ONCFS.

► Classification : Classe = Oiseaux Ordre = Charadriiformes Famille = Scolopacidés

*

Source ONCFS

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 88

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Annexe 7 : Les espèces susceptibles d’être classées nuisibles Les myocastoridés et Muridés : *Le Ragondin (Myocastor coypus) Le rat musqué (Ondatra zibethicus)

► Alimentation : Ces 2 espèces sont des rongeurs et possèdent un régime alimentaire constitué

de plantes aquatiques dont ils consomment les feuilles, les tiges ainsi que les rhizomes (lentilles d’eau, carex, joncs et roseaux), de céréales et de maïs. Le rat musqué contrairement au ragondin à la possibilité de consommer des proies animales telles que des poissons et des grenouilles.

► Reproduction et survie : Le ragondin peut avoir 2 à 3 portées par an contenant chacune de 2

à 9 petits qui sont mis bas dans un nid confectionné à l’intérieur d’un terrier. La gestation dure de 127 à 139 jours, ensuite la femelle allaite les jeunes pendant 8 semaines. Chez le rat musqué, les naissances ont lieu au mois d’avril suite à une gestation d’environ de 30 jours. Les femelles peuvent produire de 2 à 3 portées par an de 10 jeunes qui quitteront le nid à l’automne.

► Habitat et répartition géographique : Le ragondin est un mammifère originaire d'Amérique

du Sud, introduit en Europe au XIXe siècle pour l'exploitation de sa fourrure. Tous les individus présents en Europe proviennent d'évasions ou de lâchers volontaires. Originaire d'Amérique du Nord il a été introduit en Europe au début du XXe siècle. Ces espèces affectionnent les bords des étangs, des lacs, des marais et des rivières à faible courant bordées de végétation dense. Ils vivent dans des terriers creusés le long des berges.

► Classification : Classe = Mammifères Ordre = Rongeurs Famille = Myocastoridés (ragondin) et Muridés (rat musqué)

*

Source FDC 86

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 89

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Les corvidés et sturnidés : Le corbeau freux (Corvus frugilegus) La corneille noire (Corvus corone corone) *La pie bavarde (Pica pica) L’étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris)

*

► Alimentation : Les corvidés ont un régime alimentaire omnivore constitué en grande partie

de nourriture végétale (fruits, graines, baies, glands) et en moindre mesure d’une nourriture animal à base de lézards, de campagnols, d’insectes, de vers de terres et de couvées (œufs et oisillons) des oiseaux de plaine. Cependant, certaines variables sont à observer, car pie et corneille sont principalement carnivores alors que corbeau freux et étourneau sansonnet sont plus végétariens.

► Reproduction et survie : Pour la pie, dès le mois d’avril on assiste à la construction du nid

soit dans les arbres ou dans des buissons élevés. La femelle pond de 3 à 6 œufs qu’elle va couver pendant 17 jours. Chez la corneille noire la ponte s’effectue entre avril et mai dans un nid volumineux situé dans un arbre ou sur le flanc d’une falaise. La ponte comporte de 3 à 5 œufs, l’incubation dure environ 19 jours. Le corbeau freux niche en colonie comprenant souvent plusieurs centaines de nids installés à la cime des arbres. En mars la femelle pond de 3 à 5 œufs dont l’incubation dure de 17 à 20 jours. L’étourneau pond au mois d’avril de 4 à 5 œufs dans un nid situé en hauteur (arbres, falaises, ou maisons).

► Répartition géographique et état des populations : Le corbeau freux est un oiseau typique

des plaines cultivées, il a besoin de cultures pour subvenir à ses besoins alimentaires mais aussi de petits bois ou de boqueteaux pour sa nidification. Il peut aussi être rencontré dans les zones urbaines. La corneille noire est présente dans tous les types de milieux de la forêt claire aux agglomérations. La pie et l’étourneau sansonnet sont des espèces à l’origine présentes dans les campagnes ouvertes comportant des haies, des buissons et des boqueteaux. Elles évitent les forêts trop denses, mais de plus en plus se déplacent vers les villes.

► Classification : Classe = Oiseaux

Ordre = Passériformes Famille = Corvidés ou Sturnidés (étourneau)

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 90

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Le renard (Vulpes vulpes) :

► Alimentation : Les besoins alimentaires de cette espèce sont de l’ordre de 500 g de

nourriture par jour et son régime alimentaire est de type omnivore. Il est constitué de lapins, de rongeurs, de baies, de fruits, de déchets d’origine humaine et de vers de terre voire même de carcasses d’animaux à la saison hivernale. Prédateur généraliste, il peut aussi consommer au printemps des couvées d’espèces gibiers comme les perdrix, les alouettes des champs, les cailles des blés et les levrauts.

► Reproduction et survie : Le renard peut vivre soit en couple, soit en groupes de 3 à 6

individus composé d’un couple dominant et de femelles qui leur sont apparentées. L’accouplement a lieu entre décembre et février. La mise bas des jeunes (2 à 7) se produit en mars avril dans un terrier. La dispersion des jeunes se produit à la fin de l’été. Le taux de mortalité des renards dans la nature est élevé et le taux de renouvellement annuel d’une population est estimé à 30%.

► Répartition géographique et état des populations : Le renard est opportuniste et colonisateur

et peut s’accommoder de milieux de vie très diversifiés. Il est présent des paysages ruraux composés de petits bois, aux quartiers résidentiels des grandes agglomérations. Le renard est présent sur l’ensemble du territoire national jusqu'à une altitude de l’ordre de 2500 m.

Répartition du renards en France : Source ONCFS.

► Classification : Classe = Mammifères Ordre = carnivores Famille = canidés

Source FDC 86

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 91

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Les mustélidés : *La fouine (Martes foina) Le vison d’Amérique (Mustela vison) * La belette (Mustela nivalis) La martre (Martes martes) Le putois (Mustela putorius)

► Alimentation : La fouine présente un régime alimentaire de type omnivores composé de

fruits, de baies, de petits rongeurs, d’insectes, de petits passereaux, d’œufs et de jeunes lapins. Le vison d’Amérique est un véritable carnivore qui consomme divers types de proies (rats musqué, campagnols des champs, lièvres, canards, poissons, écrevisses, grenouilles, et serpents).

► Reproduction et survie : La fouine possède une forte activité lors du rut en juillet. Au

printemps suivant, de 1 à 7 petits vont naître dans un nid aménagé par la femelle. L’émancipation suivie du départ du domaine maternel se fait à la fin de l’été.

Pour le vison d’Amérique, l’accouplement a lieu en février et mars. La femelle met bas de 2 à 10 jeunes dans un terrier. Chez cette espèce, les femelles portent l’ovule fécondé pendant 10 à 45 jours avant son implantation dans la paroi utérine et son développement. La gestation est de 51 jours.

► Répartition géographique et état des populations : A l’origine, la fouine fréquente les

milieux rocheux, les pierriers et les éboulis, mais aujourd’hui, on la rencontre dans les milieux urbanisés où elle va gîter dans les greniers et les tas de paille. En France, elle est commune à l’ensemble du territoire national sauf en Corse et dans les hautes altitudes (supérieure à 2000 m). Le vison d’Amérique, est présent à proximité des cours d’eau ou des zones humides, où il vit dans un terrier.

Répartition de la fouine en France : Source ONCFS.

► Classification : Classe = Mammifères Ordre = carnivores Famille = Mustélidés

Source ONCFS

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 92

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Le lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus) :

► Alimentation : C’est un herbivore opportuniste, qui peut consommer toutes sortes de

végétaux, y compris des écorces d’arbres ou de semi ligneux tels que la ronce, l’ajonc et la bruyère, mais sa préférence va aux graminées et aux légumineuses. Grâce à la caecotrophie, il digère ses aliments en deux fois, ceci afin de tirer le meilleur profit d’une alimentation de faible valeur alimentaire.

► Reproduction et survie : L’espèce est organisée en groupes sociaux constitués de 5 à 7

individus. Ces groupes sont rassemblés en colonies occupant les mêmes garennes et les mêmes lieux de gagnages. Au sein de ces groupes, ce sont les mâles et les femelles dominants qui assurent l’essentiel de la reproduction. La durée de la période de reproduction dépend de la quantité de nourriture (notamment le taux de protéines de l’alimentation). L’apparition de la sécheresse estivale est par conséquent le facteur clé conditionnant la fin de la période de reproduction. Après une gestation de 30 jours, les jeunes naissent nus et aveugles. Le nombre de jeunes par an et par femelle est de 15 à 25 en 3 à 5 portées. Cette forte productivité permet de compenser, une forte mortalité juvénile, car seulement 5 à 6 jeunes parviennent à l’âge adulte. Le taux de survie est en moyenne de 50% chez les adultes et de 20% chez les jeunes.

► Répartition géographique et état des populations : Le lapin de garenne affectionne les zones

ouvertes et délaisse les grands massifs forestiers et les zones d’agriculture intensive. Il a besoin de plusieurs éléments : des sols profonds (30 à 50 cm) meubles et filtrants pour pouvoir y creuser ses terriers de mise bas, des garennes, des couverts refuge pour y installer ses gîtes et de sites d’alimentation. La rigueur du climat et l’abondance de prédateurs sont des facteurs conditionnant sa présence et sa reproduction.

Répartition des prélèvements de lapin de garenne : Source ONCFS.

► Classification : Classe = Mammifères

Ordre = Lagomorphes Famille = Léporidés

Source FRC PC, N. Raynard

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 93

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Annexe 8 : Charte d’agrainage Charte d’agrainage dissuasif : L’article L425-5 du code de l’environnement issu de la loi du 23 février 2005 précise que « l’agrainage et l’affouragement sont autorisés dans les conditions définies par le schéma départemental de gestion cynégétique » qui est approuvé par le préfet et donc opposable aux chasseurs, aux sociétés ainsi qu’aux groupements et associations de chasse du département. Afin de pouvoir agrainer et/ou d’affourager le grand gibier, les détenteurs de territoires de chasse devront se soumettre à la présente charte d’agrainage. Objectifs : Maintenir le plus possible le grand gibier en forêt, en évitant les modifications comportementales, et aboutir à la réduction des dégâts causés par le grand gibier sur les cultures agricoles. Conditions générales : La présente charte fixe les conditions de l’agrainage et de l’affouragement, seuls les signataires de cette dite charte ou leurs représentants délégués sont autorisés à agrainer. Je soussigné (e) : M. Demeurant :

Détenteur du droit de chasse sur une superficie totale de hectares

dont hectares boisés,

situé sur la (les) communes de :

au lieudit : M’engage à appliquer les dispositions définies ci-après.

Article 1 : Méthode : Seul l’agrainage à la volée (manuel ou mécanique) est autorisé, cet agrainage doit être réalisé en linéaire et doit couvrir un linéaire continu (allée, layon…) d’au moins 50 mètres. Article 2 : Nourriture : Seul l’agrainage et l’affouragement avec des produits naturels d’origine végétale non transformés est autorisé (maïs grain et/ou pois secs, foin). Le mélange maïs-pois est à favoriser, compte tenu du faible taux en minéraux et protéine du maïs pris isolement. Les cultures à gibier, les jachères environnement faune sauvage, les pierres à sel, le goudron de Norvège et le crud d’ammoniac ne doivent pas être utilisés comme des dispositifs attractifs mais comme des dispositifs de limitation des dégâts. Article 3 : Période : L’agrainage et l’affouragement ont un rôle de dissuasion qui doit permettre de limiter les dégâts aux cultures agricoles. Par conséquent, ils doivent être effectués hors période d’ouverture générale de la chasse en insistant plus particulièrement aux périodes sensibles des cultures (semis, maïs en lait…). Article 4 : Durée : La durée de validité de la présente charte est triennale. En cas de modification du ou des lieux d’agrainage, la fédération devra en être informée. Article 5 : Localisation : Il est interdit d’agrainer à moins de 200 mètres des lisières forestières, des routes nationales et départementales. L’agrainage et l’affouragement du grand gibier sont interdits en plaine et dans tous les milieux autres que ceux forestiers. Le détenteur de l’autorisation d’agrainer devra impérativement fournir une carte au 1/25 000ème, sur laquelle figurera le ou les itinéraires d’agrainage. Article 6 : Respect de l’environnement : Je m’engage à récupérer tous les emballages et autres détritus générer par l’agrainage et à ne pas pratiquer d’agrainage et d’affouragement à moins de 20 mètres des mares et des points d’eau. Article 7 : Contrôle : Je suis informé que des contrôles sur le respect de mes engagements pris dans le présent contrat peuvent être effectués par tous les agents assermentés en matière de chasse. Le non respect des conditions décrites ci-dessus entraînera la résiliation de la présente charte et par voie de conséquence m’interdira de poursuivre toute forme d’agrainage.

Schéma Départemental de Gestion Cynégétique 94

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En cas de difficultés dûment motivées à respecter mes engagements, j’informerai dans les plus brefs délais la Fédération des Chasseurs de la Vienne. Fait A le J’atteste avoir recueilli l’accord du ou des propriétaires du ou des lieux d’agrainage et d’affouragement. Le titulaire du droit de Chasse Le Président de la fédération

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Tableau récapitulatif des actions programmées dans le cadre du Schéma Départemental de Gestion Cynégétique de la Vienne

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Les orientations et actions concernant les habitats et les espèces

1) Les orientations concernant l'ensemble des habitatsOrientation I : Contribuer à l'amélioration de la qualité des habitats en faveur de la faune sauvage (ORGFH n° 2, 5, 7, 8, 9, 13)Orientation I. A : Contribuer à la gestion des milieux Mesure Type d'action Objectif recherché Échéance Méthode Indicateur Renvoi

Action I. A. 1

Intervention dans les processus decréation et de suivi des zones àstatut particulier

Faire valoir la chasse comme activité socioéconomique majeure dans le département Déjà en place Présence et intervention dans les

réunions Natura 2000/ZNIEFF... Nombre de réunions p 49

Action I. A. 2

Création d'un outil cartographiquede gestion

Identifier en temps réel l'évolution des territoiresde chasse et leurs aménagements 2007 à 2012 Visite de terrain et utilisation d'outil

cartographique Nombre de territoires analysés p 50

Orientation I. B : Contribuer à la préservation, à la restauration ainsi qu'à l'entretien des habitats de la faune sauvage

Action I. B. 1

Incitation à l'achat de parcelles parles sociétés de chasse

Faciliter l'implantation de haies, de bandesenherbées et de bosquets… Déjà en place Maîtrise foncière par des fonds

provenant des sociétés de chasseNombre de sociétés lançant cettedémarche p 50

Action I. B. 2 Achat de sites Protéger et aménager de plus vastes territoires Déjà en place Maîtrise foncière par la fondation Nombre de terrains acquis,

superficie totale p 50

Action I. B. 3 Gestion des sites acquis Gestion optimum des sites Dès

opportunité Réalisation de plans de gestion Nombre de plans de gestionréalisés p 50

Action I. B. 4

Tenter de développer desaménagements favorables auxmilieux

Tenter d'améliorer la qualité du milieu Dès 2007 Suivi technique et dans certains cassubventions possibles

Nombre d'aménagementsimplantés / Nombre de contratssignés

p 50

2) Les orientations pour l'amélioration du milieu agricoleOrientation II : Continuer à restaurer et à préserver le milieu agricole afin d'augmenter la capacité d'accueil pour la faune sauvage (ORGFH n° 2, 5, 7, 8, 9, 12, 13)Orientation II. A : Favoriser le dialogue entre les différents acteurs pour favoriser l'utilisation de pratiques plus respectueuses du milieu Mesure Type d'action Objectif recherché Échéance Méthode Indicateur Renvoi

Action II. A. 1

Valoriser et expliquer l'avantagedes jachères et des haies et autresaménagements

Développer les zones d'alimentation, dereproduction et de refuge Dès 2007 Réalisation de plaquettes

d'information Nombre de plaquettes diffusées p 50

Tableau récapitulatif des actions du schéma départemental de gestion cynégétique 1

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Action II. A. 2

Encourager un rapprochemententre le monde agricole et lafédération des chasseurs

Faire valoir le rôle des pratiques culturales surl'évolution des espèces sauvages

Dès opportunité

Réunions de concertation etd'information Nombre de réunions p 50

Action II. A. 3

Utilisation et entretien des surfacescommunales

Inciter les mairies à implanter des haies,bosquets, jachères et à entretenir l'existant Dès 2008 Dialogue avec les élus Nombre de réunions de

concertation p 50

3) Les orientations pour l'amélioration du milieu forestierOrientation III : Contribuer à l’amélioration de la capacité d’accueil de la forêt tout en respectant l’équilibre sylvo-cynégétique (ORGFH n° 2, 3, 5, 6, 7, 9, 12, 13)Orientation III. A : Favoriser l'emploi de techniques plus respectueuses des habitats et permettant de limiter les dégâts Mesure Type d'action Objectif recherché Échéance Méthode Indicateur Renvoi

Action III. A. 1

Favoriser l'utilisation de mesuresde prévention etd'accompagnement

Améliorer la relation faune / milieu Dès 2007 Propositions de diverses mesures auxacteurs concernés

Nombre de territoires ou depropriétaires appliquant lesmesures préconisées

p 51

Action III. A. 2 Limiter au maximum les dégâts Limiter le coût des dégâts forestiers Dès 2007 Faire connaître les mesures existantes

et les inclure dans une charte Nombre de territoires signatairesde la charte p 51

Action III. A. 3 Implantation de prairies Limitation des dégâts forestiers Dès 2008 Convention identique au JEFS entre

exploitants et détenteursNombre de contrats signés,surface effective p 51

Orientation III. B : Amélioration des connaissances sur la relation espèces/milieu

Action III. B. 1

Réflexion sur l'utilisation d'unprotocole de suivi des dégâts

Connaître la sollicitation de la flore forestière parles cervidés

Dès opportunité Réflexion à la création d'un protocole Protocole établi p 51

4) Les orientations pour l'amélioration du milieu bocagerOrientation IV : Contribuer à améliorer la qualité du bocage en faveur de la faune sauvage (ORGFH n° 2, 5, 6, 7, 8, 9, 13)Orientation IV. A : Aménagement et réhabilitation du milieuMesure Type d'action Objectif recherché Échéance Méthode Indicateur Renvoi

Action IV. A. 1 Plantation et entretien des haies

Intensifier la protection et l'entretien des haies etéventuellement incitation à la replantation denouvelles

Dès 2008Dialogue avec les acteurs concernéset dans certains cas subventionspossibles pour la plantation de haies

Montant des subventions /Linéaires implantés p 51

Tableau récapitulatif des actions du schéma départemental de gestion cynégétique 2

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Action IV. A. 2

Aménagement des zonespériphériques (mares, …)

Eviter la destruction des points d'eau, maresnécessaire à l'alimentation de la faune Dès 2008 Dialogue avec les élus et acteurs

ruraux concernés

Nombre de réunions deconcertation effectuées, nombred'aménagements réalisés

p 51

5) les orientations pour l'amélioration des zones d'étangs et des vallées Orientation V : Contribuer à améliorer la qualité des zones d'étangs et des vallées alluviales (ORGFH n° 2, 5, 6, 7, 8, 9, 13)Orientation V. A : Utiliser des pratiques plus respectueuses du milieuMesure Type d'action Objectif recherché Échéance Méthode Indicateur Renvoi

Action V. A. 1

Revalorisation des retenuescollinaires

Tenter d'implanter un mode de gestion favorableà la faune aquatique sur ces zones

Dès opportunité

Faire connaître aux agriculteurs lesmesures existantes et dans certainscas des subventions sontenvisageables

Nombre de réunionsd'information / Montant dessubventions accordées / Nombrede territoires concernés

p 52

Action V. A. 2

Aide technique à la gestion desétangs

Aider les propriétaire à aménager et entretenir lesétangs

Dès opportunité

Apporter une aide technique etfinancière

Nombre de contrats d'entretiensignés p 52

6) Les orientations pour l’amélioration des milieux artificialisésOrientation VI : Contribuer à l'amélioration de la qualité des zones urbaines et périurbaines (ORGFH n° 2, 3, 4, 5, 6, 7, 12)Orientation VI. A : Limiter la dégradation de ces habitatsMesure Type d'action Objectif recherché Échéance Méthode Indicateur Renvoi

Action VI. A. 2

Implication des gestionnaires deterritoires dans les processusd'urbanisme

Montrer que la chasse constitue une force deproposition et d'action pour la protection de lanature

Dès opportunité

Présence des gestionnaires deterritoires dans les différentescommissions d'urbanisme

Présence dans les diversescommissions p 52

Orientation VI. B : Limiter l’impact des infrastructures linéairesAction

VI. B. 1Essayer de valoriser les emprisesEDF

Utiliser ces zones pour y implanter desaménagements utiles pour la faune

Dès opportunité Contact avec l'organisme concerné Nombre de contrats prévus p 52

Action VI. B. 2

Intervention lors de la phase deréflexion pour l'implantation desinfrastructures (TGV, routes)

Proposer des rétablissements biologiques pour lespopulations de gibiers Déjà en place Présence lors des réunions et

propositions d'aménagements

Nombre de réunions / Nombrede projets d'aménagementsproposés et réalisés

p 52

Tableau récapitulatif des actions du schéma départemental de gestion cynégétique 3

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Action VI. B. 3

Connaissance des mouvementsmigratoires Tenter de limiter au maximum les collisions Dès 2007 Cartographie des zones et réflexion

sur l'implantation d'aménagements

Nombre d'aménagements mis enplace / Nombre de routeséquipées

p 52

7) Les orientations concernant les espèces sédentaires chassablesOrientation VII : Les objectifs prioritaires pour l'ensemble des espèces (ORGFH n° 1, 2, 3, 5, 9, 12, 13)Orientation VII. A : Définir et par la suite maintenir des niveaux de populations respectueuses de l’équilibre agro-sylvo-cynégétiqueMesure

Action VII. A. 1

Type d'action

Réunions annuelles de massifs

Objectif recherché

Dresser le bilan de l'année écoulée, fixer lesenjeux de la prochaine saison cynégétique

Échéance

Déjà en place

Méthode

Réunions multipartites

Indicateur

Nombre de réunions effectuées

Renvoi

p 53

Action VII. A. 2

Plan de chasse qualitatif etquantitatif Gestion durable des l'espèces Déjà en place

Prise en compte de l'impact sur lemilieu, des prélèvements, desdemandes et des suivis

Suivi annuel p 53

Action VII. A. 3 Indemnisation des dégâts Permettre la cœxistence des activités culturales et

du gibier Déjà en place Indemnisation des dégâts agricoles Montant des indemnisationsaccordées p 53

Action VII. A. 4 Contrôle des dégâts plus fréquents Augmenter la réactivité face aux dégâts Dès 2007 Réunions trimestrielles et par massifs

de gestion Nombre de réunions p 53

Action VII. A. 5

Renforcement de la protection descultures Limiter les dégâts Dès 2007

Obligation des gestionnaires deterritoires à contrôler le bonfonctionnement des clôtures

Nombre d'aménagements mis enplace p 53

Action VII. A. 6

Faciliter la régulation despopulations Limiter les dégâts Dès validation Mise en place de mesures prises par

arrêté préfectoralPrésence de l'arrêté et mise enapplication p 53

Orientation VII. B : Contribuer à la diminution des dégâts

Action VII. B. 1

Encadrement des pratiquesd'agrainage

Détourner le gibier des cultures lors des périodessensibles des cultures Dès validation Charte d'agrainage Nombre de territoires appliquant

la charte p 53

Action VII. B. 2

Mesures préventives,d'accompagnement et correctives

Eviter l'apparition de nouveaux foyers de dégâtstout en limitant le préjudice Dès 2007

Remise en état des prairies par lesgestionnaires de territoiressubventions FDC (exemple)

Nombre d'opérations / Montantdes subventions accordées p 53

Tableau récapitulatif des actions du schéma départemental de gestion cynégétique 4

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de production

1

Action VII. B. 3

Lutte contre le tir des laiesmeneuses

Eviter de désorganiser les compagnies et de fixerles jeunes dans les cultures Dès 2007 Information/Sanctions Nombre de contrôles p 54

Action VII. B. 4 Base de donnée dégâts Suivre et contrôler l'évolution des dégâts Dès

opportunité Recueil des données et cartographie Nombre de massifs analysés p 54

Action VII. C. 1

Orientat

Suivi sanitaire

ion VII. C : Améliorer les con

Identifier les principales causes de mortalité

naissances sur les espèces

Déjà en place Poursuite de la collecte de cadavres Nombre d'analyses p 54

Action VII. C. 2 Analyses des cartes de prélèvement Adapter les prélèvements au niveau des

populations Déjà en placeTraitement des cartes retournées sousun délai d'une semaine après la mortde l'animal

Bilans annuels p 54

Action VII. C. 3

Réflexion sur la création d'unprotocole de suivi des passages à Connaître l'efficacité de ces aménagements Dès 2012 Utilisation d'un protocole défini au

préalable Mise en place de ce suivi p 54gibier

Action VII. D. 1

Orientat

Diffuser une plaquette d'information

ion VII. D : Encadrement de lPrésenter aux responsables des sociétés de chasse, le comportement à respecter lorsqu'un

a recherche au sang du gibier blessé

Dès 2008 Diffusion de plaquettes d'information Nombre de plaquettes diffusées p 54

Action VII. D. 2 Règlement intérieur des sociétés

animal est blessé

Définir les règles à respecter quand un animal estblessé Dès 2007

Inciter les responsables à inscrire lesconsignes dans leur règlementintérieur

Nombre de territoires appliquantles recommandations p 54

Action VII. E. 1

Orientat

Lutte contre les espèces exogènes (cerf sika et daim)

ion VII. E : Limitation du dév

Limiter l'incidence de ces espèces sur les espèces sauvages chassables

eloppement des espèces exogènes

Dès 2007Fourniture du bracelet cerf sika et daim sur sollicitation au prix du coût Nombre de bracelets p 54

Orientation VIII : Le chevreuil (ORGFH n° 1, 2, 3, 5, 9, 12, 13)Orientation VIII. A : Améliorer les connaissances sur l'espèceMesureAction

VIII. A.

Type d'action

Améliorer le suivi des populations

Objectif recherché

Affiner la gestion à la réalité de terrain

Échéance

2007 à 2012

Méthode

Réflexion sur les techniques de bioindicateurs/Etude comparative

Indicateur

Bilan d'activité

Renvoi

p 55

Tableau récapitulatif des actions du schéma départemental de gestion cynégétique 5

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Tableau récapitulatif des actions du schéma départemental de gestion cynégétique 6

XI. A. 1 standardisés

Orientation IX : Le sanglier (ORGFH n° 1, 2, 3, 12, 13)Orientation IX. A : Adapter la gestion de l'espèce aux particularités du milieuMesureAction

Type d'action

Plan de gestion massif 8 et 10

Objectif recherchéRésoudre les dégâts en affinant la gestion de

Échéance

Déjà en place

MéthodeAjustement des prélèvements

Indicateur

Bilan d'activité

Renvoi

p 55IX. A. 1

Action IX. A. 2

Réflexion sur les autres possibilitésde gestion

l'espèce

Tenter de mettre en place des modes de gestionadapter à la situation des secteurs de gestionconcernés

Dès 2007

(Nombre / Jour / Poids)

D'après un baromètre de la situation,adapter la gestion de la population

Nombre de massifs utilisant ceprocédé p 55

Action IX. A. 3

Responsabiliser les gestionnairesde territoires

Meilleure gestion des dégâts et des diversproblèmes sur leur territoire Dès 2007

Réunions d'information et danscertains cas obligation de résultatssous peines de sanctions

Nombres de réunionsd'informations p 55

Orientation X : Le cerf élaphe (ORGFH n° 1, 2, 3, 5, 9, 12, 13)Orientation X. A : Améliorer la gestion de l'espèceMesure

Action X. A. 1

Type d'action

Superficie minimum pour lesattributions

Objectif recherché

Faciliter la gestion de la ressource et assurer une meilleure réalisation du plan de chasse

Échéance

Dès 2007

Méthode

Superficie à déterminer lors descommissions plans de chasse pourprétendre à une attribution decervidés

Indicateur

Mesure appliquée

Renvoi

p 55

Action

Orientat

Suivi indiciaire

ion X. B : Améliorer les conna

Connaissance des effectifs

issances sur l'espèce

Déjà en place IKA nocturnes Nombre de comptages réalisés p 55X. B. 1

Action X. B. 2

Réflexion sur les autres méthodesde suivi existantes

Affiner la connaissance des niveaux depopulations Dès 2007 Recherche de nouvelles techniques et

test sur le terrain Bilan d'activité p 55

Orientation XI : Les orientations concernant le petit gibier (ORGFH n° 1, 2, 5, 6, 7, 9, 12, 13)Orientation XI. A : Contribuer à l'amélioration de la gestionMesure

Action

Type d'action

Réseaux ONCFS / FNC

Objectif recherché

Connaître l'état des populations

Échéance

2007 à 2012

Méthode

Comptages d'après les protocoles

Indicateur

Nombre d'opérations effectuées

Renvoi

p 56

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Tableau récapitulatif des actions du schéma départemental de gestion cynégétique 7

XI. B. 3 les diverses espèces

Action XI. A. 2

Analyses des cartes, des bagues etdes bracelets

Adapter les prélèvements au niveau despopulations Déjà en place

Traitement des cartes retournées sousun délai d'une semaine après la mortde l'animal

Bilans annuels p 56

Action Réfléchir à la mise en place du Meilleure gestion des prélèvements 2007 à 2012 Diffusion du carnet de prélèvement Mise en place et application p 56XI. A. 3

Action XI. A. 4

carnet de prélèvement

Promotion des lâchers d'été derenforcement de populations

Améliorer le niveau des populations ainsi que laqualité de la chasse Dès 2008

avec le permis guichet unique

Conseils techniques et subventionspossibles

Montant des subventions etnombre de lâchers réalisés p 56

Action XI. A. 5

Inciter les gestionnaires deterritoires à prendre des mesurespermettant le développement despopulations

Faciliter le développement et le maintien despopulations de petit gibier Déjà en place

Présentation et mise à disposition destechniques existantes (Agrainage,création de point d'eau...)

Nombre de territoires mettant enplace ces aménagements p 56

Action XI. A. 6 Communication avec les éleveurs Amélioration de la qualité des oiseaux lâchés Déjà en place Charte de qualité avec les éleveurs Nombre de chartes de qualité

rédigées p 56

Action XI. B. 1

Orientat

Réalisation d'un état des lieux desespèces dans le département

ion XI. B : Améliorer les connConnaître les zones du départementpotentiellement favorables pour chaque espèce et

aissances sur ces espèces

Dès 2007 Visite de territoires / Cartographie Bilan annuel p 56

Action XI. B. 2

Réflexion sur la mise en place detechniques de dénombrement des

où des actions peuvent être entreprises

Connaître des effectifs Dès 2007 Réflexion sur les possibles méthodesde dénombrement Bilan annuel p 56

Action

effectifs

Etude des JEFS Connaître l'efficacité des divers mélanges pour Déjà en place Etude à poursuivre Bilan d'activité p 56

Orientation XII : Le faisan commun et le faisan vénéré (ORGFH n° 1, 2, 12, 13)Orientation XII. A : Encourager la création d'une véritable politique de gestion de l'espèceMesure

Action XII. A. 1

Type d'action

Réflexion sur la création d'un plande gestion

Objectif recherché

Meilleure gestion des populations dans lesmassifs propices à cette espèce

Échéance

2007 à 2012

Méthode

Après réunions de concertation :mise en place

Indicateur

Nombre de territoires ou massifsutilisant le plan de gestion

Renvoi

p 56

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Tableau récapitulatif des actions du schéma départemental de gestion cynégétique 8

1 concertations

3 selon la densité prévue

XV. A. 2 recensement dénombrement utilisée échantillonnés

Action XII. A. 2 Amélioration des volières anglaises Utiliser cet outil pour améliorer la politique de

gestion de l'espèce Dès 2008Mesures restrictives (arrêt de lachasse, compensation par

Nombre de territoires réalisantdes actions / Montant des p 57

Action XII. A. 3

Modification des règles de lavolière Améliorer le fonctionnement Dès 2008

subventions de lâchers)

Tir équilibré / Non chasse / LâchersGibo+

subventions accordées

Nombre de territoires appliquantces nouvelles règles p 57

Orientation XIII : La perdrix rouge (ORGFH n° 1, 2, 12, 13)OrientationXIII. A : Favoriser des modes de gestion permettant le retour des populations naturellesMesureAction

XIII. A.

Type d'action

Réflexion sur la création d'un plande gestion

Objectif recherché

Renforcer les populations présentes

Échéance

Dès 2009

MéthodeEtude des mesures pouvant êtreappliquées / Réunions de

Indicateur

Nombre de réunions deconcertation réalisées

Renvoi

p 57

Orientation XIV : La perdrix grise (ORGFH n° 1, 2, 12, 13)Orientation XIV. A : Tenter de préserver les populations naturellesMesureAction

XIV. A.

Type d'action

Plan de gestion sur le massif 4

Objectif recherché

Renforcer les populations pour permettre la

Échéance

Déjà en place

Méthode

Maintien du plan de gestion

Indicateur

Rapport d'activité

Renvoi

p 571

Action XIV. A. Réflexion sur l'extension du plan

chasse de cette espèce

Tenter de renforcer les populations d'autres Dès 2009 Réunions d'informations et de Nombre de réunions de p 572

Action XIV. A.

de gestion

Dénombrement des effectifs

massifs

Connaître le potentiel reproducteur/Qualité de lareproduction Déjà en place

concertation

Battues à blanc sur carréséchantillons / Comptages sur circuits

concertation réalisées

Nombre d'opérations effectuées p 57

Orientation XV : Le lièvre (ORGFH n° 1, 2, 12, 13)Orientation XV. A : Contribuer à améliorer la capacité d'accueil du milieu pour cette espèceMesure

Action

Type d'action

Proposition de l'extension du plan

Objectif recherché

Faciliter la gestion de cette espèce

Échéance

Dès 2007

Méthode

Réunions d'informations et de

Indicateur

Nombre de réunions de

Renvoi

p 58XV. A. 1

Action

de gestion lièvre à d'autres massifs

Utilisation de méthodes de Connaître les effectifs sur les massifs Dès 2007

concertation

Maintien de la technique de

concertation réalisées

Nombre de massifs p 58

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A. 1

Tableau récapitulatif des actions du schéma départemental de gestion cynégétique 9

et règles d’attributions)

1 spécialisées

2 subventionnements possibles accordées

PMA résultats du carnet de prélèvement

Action XV. B. 1

Orientat

Réfléchir aux nouvelles possibilitésde gestion de cette espèce

ion XV. B : Améliorer les con

Faciliter la gestion de cette espèce

naissances sur l'espèce

Dès 2008Etude des diverses possibilités (plande gestion, techniques de comptages Bilan d'activité p 58

Orientation XVI : Le blaireau (ORGFH n° 1, 2, 12, 13)Orientation XVI. A : Améliorer les connaissances sur cette espèceMesure

Action XVI. A.

Type d'action

Suivi des populations et de leurimpact sur le milieu

Objectif recherché

Abondance / Répartition / Densité pour adapterles prélèvements aux effectifs

Échéance

Déjà en place

Méthode

Protocole à définir / Plaintesagriculteurs / Collisions / Comptages

Indicateur

Nombre d'opérations réalisées

Renvoi

p 581 nocturnes

Action XVI. B.

OrientatImpliquer les associations

ion XVI. B : Tenter d'atteindre

Améliorer les méthodes de gestion de l'espèces

un mode de gestion en concordance avec

Dès 2009

les intérêts d

Réunion d'information

es chasseurs et des autres acteu

Nombre d'opérations réalisées

rs ruraux

p 58

8) Les orientations concernant les espèces migratrices chassablesOrientation XVII : Tous les migrateurs (ORGFH n° 1, 2, 4, 5, 6, 7, 9, 12, 13)Orientation XVII. A : Amélioration de la gestion des espècesMesureAction

XVII. A.

Type d'action

Connaissance des associations de

Objectif recherché

Regrouper les chasseurs

Échéance

Dès 2010

Méthode

Plaquettes d'information

Indicateur

Nombre de plaquettes

Renvoi

p 581

Action XVII. A.

chasse spécialisées

Préservation des habitats de cesespèces

Favoriser la reproduction, l'alimentation et lasurvie des populations Dès 2010

Maintien des habitats par desmesures d'aménagement et de

d'information

Nombre d'opérations réalisées /Montant des subventions p 58

Orientation XVIII : Les colombidés (ORGFH n° 1, 2, 9, 12, 13)Orientation XVIII. A : Préservation des effectifs et des habitats MesureAction XVIII.

Type d'action

Réflexion sur l'instauration d'un

Objectif recherché

Adapter la pression de chasse aux effectifs

Échéance

Dès 2010

Méthode

Fixation du PMA en fonction des

Indicateur

Mesure mise en place

Renvoi

p 58

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1

Tableau récapitulatif des actions du schéma départemental de gestion cynégétique 10

bilan d'activité

XIX. A. locaux majeurs d'hivernage du département Dès 2011 concertation concertation réalisées p 59

périodes de prélèvement

observations ainsi que du baguage Nombre de sorties réalisées

Action XVIII. Déclaration des installations fixes

Dénombrer les installations de chasse fixes et lesutiliser pour améliorer la connaissance des Dès 2010

Déclaration annuelle / Carnet deprélèvement+observation avec renvoi Nombre d'installations déclarées p 58

A. 2Action XVIII. Suivi GIFFS

effectifs

Suivi des effectifs Déjà en place

obligatoire

Protocoles standardisés Nombre de comptages réalisés et p 59A. 3

Orientation XIX : Les anatidés et les rallidés (ORGFH n° 1, 2, 4, 5, 6, 7, 9, 12, 13)Orientation XIX. A : Gérer les espèces et leurs habitatsMesureAction

Type d'action

Concertation avec les acteurs

Objectif recherché

Eviter les dérangement excessifs sur les sites

Échéance Méthode

Réunions d'informations et de

Indicateur

Nombre de réunions de

Renvoi

1

Orientation XX : La caille des blés (ORGFH n° 1, 2, 9, 12, 13)Orientation XX. A : Préservation des populations naturelles en favorisant une gestion raisonnéeMesure

Action XX. A. 1

Type d'action

Encadrement de la chasse de cetteespèce

Objectif recherché

Limiter le dérangement des autres espècesprésentes dans le même habitat

Échéance

Dès 2007

MéthodeDe l'ouverture de cette espèce jusqu'àl'ouverture générale, stricteutilisation de chiens d'arrêt et de

Indicateur

Mesure mise en place

Renvoi

p 59

Action XX. A. 2

Réflexion sur la création d'un plande prélèvement Ajuster la pression de chasse aux effectifs Dès 2011

spaniels

Définir en fonction des prélèvementset des comptages les effectifs et Nombre de territoires appliquant

ces mesures p 59

Orientation XXI : La bécasse des bois (ORGFH n° 1, 2, 9, 12, 13)Orientation XXI. A : Mettre en place de meilleures mesures de gestion de cette espèceMesureAction

Type d'action Objectif recherché Échéance Méthode

Fixation des prélèvements maximum

Indicateur Renvoi

XXI. A. 1

Maintien du PMA Adaptation de la pression de chasse aux effectifs Déjà en place autorisés Mise en place p 59

Action XXI. B.

Orientat

Reprise du protocole de baguage

ion XXI. B : Amélioration des

Suivi de l'évolution démographique

connaissances

Déjà en place Réaliser sur sites de gagnages des Nombre d'oiseaux bagués / p 59

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2 compte

XXII. A. Intensification de la régulation Tenter d'augmenter les prélèvements Dès 2010 l'augmentation des prélèvements Mesures mise en place p 60

XXIII. Bourse aux appelants captures Dès 2010 coordonnées des participants Formation du réseau p 60

XXIV. A. 2

Suivre les opérations de lâchers gestion de l'espèce opportunité Suivi des opérations de lâchers Mesure mise en place p 60

Action XXI. B. Analyse des tableaux de chasse Connaître la moyenne d'âge / Le sexe ratio Dès 2010 Prélèvements d'ailes+sexage Nombre de prélèvements pris en p 59

9) Les orientations concernant les espèces susceptibles d’être classées nuisiblesOrientation XXII : Tous les nuisibles (ORGFH n° 1, 2, 6, 12)

MesureAction

OrientatType d'action

ion XXII. A : Limiter le dévelObjectif recherché

Connaître la Présence / Absence / Dégâts par

oppement des espèces exogènes envahissaÉchéance

ntes et en géMéthode

néral l'ensemble des espèces claIndicateur

ssées nuisiblesRenvoi

XXII. A. 1

Action

Réaliser un état des lieux

Promotion de l'association des

unités de gestion pour déterminer les zonesd'actions prioritaires

Faire connaître pour faciliter la pratique du

Déjà en place

Dès

Relevés de terrains / Comptages

Envisager l'édition d'un support

Nombre d'opérations effectuées p 59

XXII. A. 2

Action

piégeurs piégeage opportunité d'information en fonction desdisponibilités financières

Création de mesures favorables à

Nombre de plaquettes diffusées p 59

3

Orientation XXIII : Les corvidés (ORGFH n° 1, 2, 6, 12)

MesureAction

OrientatType d'action

ion XXIII. A : Limiter l'impacObjectif recherché

Faire connaître les causes et les conséquences de

t de ces espèces sur les cultures et les infraÉchéance

Dès

structuresMéthode

Envisager l'édition d'un supportIndicateur Renvoi

XXIII. A. 1

Action

Diffusion de l'information la propagation des corvidés

Faciliter l'accès aux appelants pour multiplier les

opportunité d'information en fonction desdisponibilités financières

Réseau renforcé/Plaquettes avec

Nombre de plaquettes diffusées p 60

A. 2

Orientation XXIV : Le lapin de garenne (ORGFH n° 1, 2, 6, 12)Orientation XXIV. A : Amélioration de la gestion de cette espèceMesureAction

Type d'action

Réflexion sur une modulation de

Objectif recherché

Tenter d'adapter le statut de l'espèce à la situation

Échéance Méthode

En fonction des effectifs, des dégâts

Indicateur Renvoi

XXIV. A. 1

Action

son classement nuisible du secteur

Améliorer les connaissances sur les méthodes de

Dès validation

Dès

voir quel statut est le plus adapté Mesure mise en place p 60

Tableau récapitulatif des actions du schéma départemental de gestion cynégétique 11

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Tableau récapitulatif des actions du schéma départemental de gestion cynégétique 12

4 amovibles nature sur les voies ouvertes au public ainsi que leur enlèvement en fin debattue

ces mesures

Les orientations et actions concernant la formation et la communication

1) La sécurité à la chasseOrientation XXV : Assurer la sécurité de l'ensemble des usagers de la nature lors de la saison cynégétique (ORGFH n° 4)

MesureAction

OrientatType d'action

Incitation au port d'un dispositif

ion XXV. A : Améliorer les coObjectif recherché

Augmenter la sécurité des pratiquants grâce à une

nditions de pratique de cette activitéÉchéance Méthode

Intégrer cette mesure dans les

Indicateur Renvoi

XXV. A. 1

Action

réfléchissant

Obligation d'utilisation du carnet

meilleure visibilité

Avoir une trace écrite du déroulement de la

Dès 2007 réglements intérieurs des sociétés Mesure appliquée

Nombre de carnets de battue

p 61

XXV. A. 2

Action

de battue

Inciter à l'utilisation de dispositifs

battue Dès 2007

Dès

Mesure obligatoire

Mise en place de miradors et de

délivrés à la fédération p 61

XXV. A. 3

Action XXV. A.

de tirs surélevés

Réflexion sur les moyens desécuriser le traitement ainsi que la

Limiter les risques dans les zones critiques

Améliorer le traitement, la conservation ainsi quela distribution de la venaison

opportunité

Dès opportunité

postes surélevés

Formations pratiques sur la sécuritéalimentaire

Nombre de territoires équipés

Journées de formation mises enplace

p 61

p 614 distribution de la venaison

Action Orientat

Encadrer l'utilisation du téléphone

ion XXV. B : Encadrement deEviter les débordements et renforcer la sécurité

la chasse

XXV. B. 1

Action XXV. B.

2

portable

Encadrer l'utilisation des véhiculesà moteur

des chasseurs et des autres usagers

Eviter les débordements et renforcer la sécuritédes chasseurs et des autres usagers

Dès 2007

Dès 2008

Utilisation réglementée et contrôlée

Autoriser pour la chasse aux chienscourants lors de l'acte de chasseuniquement à des fins de sécurité(récupération des chiens) avec armes

Mesure appliquée

Mesure appliquée

p 61

p 62

Action XXV. B. Encadrer le déroulement des Donner un schéma cadre de déroulement des

battues que pourront suivre les gestionnaires de Dès 2007

démontées ou placées sous étui

Réalisation d'un guide pratique Mesure appliquée p 623

Action XXV. B.

battues

Inciter les territoires à utiliser desdispositifs de signalisation

territoires

Augmenter la sécurité de tous les acteurs de la Dès 2008

accompagné de réunions explicatives

Rendre obligatoire la pose depanneaux de signalisation amovibles Nombre de territoires appliquant p 62

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B. 1 ayant commis une infraction sécurité chasse)

Tableau récapitulatif des actions du schéma départemental de gestion cynégétique 13

XXVI. Mettre en relation les jeunes / anciens chasseurs Dès 2009 Mise en place d'un réseau p 62

XXVII. nécessité de respecter les règles et consignes de Dès validation (permis de chasser + sécurité à la Nombre de formations réalisées p 63

2) La formation et l'information à l'attention des chasseursOrientation XXVI : Les actions dirigées vers les candidats au permis de chasser (ORGFH n° 1, 2, 3, 4)

MesureAction

OrientatType d'action

ion XXVI. A : Former de nouvObjectif recherché

Rendre possible la recherche d'information ainsi

eaux chasseursÉchéance Méthode Indicateur Renvoi

XXVI. A. 1

Action XXVI.

Modification du site internet

Sensibilisation des jeunes à la

que les inscriptions au permis par internet

Améliorer les connaissances sur la gestion des

Déjà en place

Dès 2009

Modification du site internet

Réflexion sur la création d'un module

Modification réalisée

Module mise en place

p 62

p 62A. 2 gestion de l'environnement espèces et du milieu de formation spécifique

Action Orientat

Réflexion sur la création d'une base

ion XXVI. B : Tenter de faciliter l'accès à la chasse pour les jeunes permisNombre de personnes inscrites

B. 1 de données chasseurs au réseau

Orientation XXVII : Les actions pour la formation et l'information des chasseurs expérimentés (ORGFH n° 1, 2, 3, 4)

MesureAction

OrientatType d'action

ion XXVII. A : L'information Objectif recherché

destinée aux gestionnaires de territoires etÉchéance

aux représenMéthode

tant de la chasse dans le départIndicateur

ementRenvoi

XXVII. A. 1

Action

Informer sur le contenu du SDGC Faire connaître le contenu, la portée et lesrépercussions du SDGC Dès 2007 Réunions d'information Nombre de réunions réalisées p 62

XXVII. A. 2

Action

Sensibiliser les responsables deterritoires de chasse Améliorer la gestion des écosystèmes Dès 2008 Fiches explicatives et réunions à

thèmeNombre de fiches ou de réunionsréalisées p 63

XXVII. A. 3

Action

Maintien du module de formation"sécurité à la chasse" Améliorer la sécurité lors des battues Déjà en place Module de formation spécifique Nombre de modules effectués p 63

XXVII. Formation des nouveaux présidentsd'ACCA

Former les nouveaux présidents d'ACCA à lalégislation de ces associations Déjà en place Journée de formation Nombre de personnes formées

par an p 63A. 4

Action

Orientat

Stage spécifique pour les chasseurs

ion XXVII. B : L'information Faire comprendre aux chasseurs présents la

et la formation destinée à l'ensemble des chasseursStage de formation spécifique

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XXVII. pilote expérimental du milieu proposés par la fédération Dès 2009 Journée de présentation journées p 63

XXVIII. évènements médiatiques renforcer les liens avec le monde agricole opportunité fédération lors des manifestations Nombre de manifestations par an p 63

XXIX. Réfléchir aux possibilités de Renforcer les liens entre les chasseurs et les Dès opportunité

Réunions de concertation etd'information Nombre de réunions réalisées p 63

XXX. A. 4

Actions médiatiques Faire connaître les activités de la FDC 86 Déjà en place Aider les sociétés dans leursopérations de communication Nombre d'opérations réalisées p 64

Action Réflexion sur la création d'un site Regrouper pour présenter tous les aménagements Nombre de participants par

B. 2

3) La communication avec les principaux partenairesOrientation XXVIII : Développer la concertation avec le monde agricole (ORGFH n° 1, 2, 3, 4)

MesureAction

OrientatType d'action

Présence de la FDC lors des

ion XXXVIII. A : Favoriser leObjectif recherché

Faire connaître les actions des chasseurs et

travail en commun (agriculteurs/chasseurÉchéance

Dès

s)Méthode

Présence des représentants de laIndicateur Renvoi

A. 1 agricoles

Orientation XXIX : Développer une meilleure concertation avec les sylviculteurs (ORGFH n° 1, 2, 3, 4)

MesureAction

OrientatType d'action

ion XXIX. A : Trouver de nouObjectif recherché

veaux partenariats entre les sylviculteurs eÉchéance

t les chasseuMéthode

rsIndicateur Renvoi

A. 1 partenariats sylviculteurs

4) La communication vis-à-vis du grand publicOrientation XXX : Faire connaître les actions de gestion et de restauration des écosystèmes réalisées par les chasseurs (ORGFH n° 4)

MesureAction

OrientatType d'action

ion XXX. A : La communicatiObjectif recherché

on destinée à l'ensemble du grand publicÉchéance Méthode Indicateur Renvoi

XXX. A. 1

Action

Concertation entre les différentsusagers de la nature

Faire coïncider les attentes des chasseurs etcelles des autres usagers

Présenter les actions de gestion du milieu et des

Dès 2008 Concertation avec les diversreprésentants

Améliorer la fréquence de mise à

Nombre de réunions réalisées p 63

XXX. A. 2

Action

Mise à jour du site internet espèces entreprises par la fédération Dès 2008 jour du site internet Mise à jour réalisée p 63

XXX. A. 3

Action

Parution d'articles dans lesjournaux locaux Faire connaître les activités de la FDC 86 Déjà en place Maintenir la diffusion d'articles Nombre d'articles diffusés p 63

Tableau récapitulatif des actions du schéma départemental de gestion cynégétique 14

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XXX. B. 4

Associer les scolaires Faire connaître les activités de la FDC 86 et lanature Déjà en place Partenariat avec les groupes scolaires

intéressésNombre de journées deformation p 64

Action Orientation XXX. B : La communication à l'attention du jeune public

Développer une partie destinée auXXX. B.

1Action

Site internet pour le jeune public Présenter les actions d'amélioration du milieuentreprises par la fédération Déjà en place jeune public avec des jeux et des

animations ludiquesModification du site p 64

XXX. B. 2

Action

Revues périodiques à l'attention dujeune public Faire connaître les activités de la FDC 86 Déjà en place Réfléchir à la diffusion de revues

spécifiques Nombre de revues diffusées p 64

XXX. B. 3

Action

Animations scolaires Faire connaître les activités de la FDC 86 Déjà en place Animation à thème dans les écoles Nombre d'animations réalisées p 64

Tableau récapitulatif des actions du schéma départemental de gestion cynégétique 15