SALEM YAHI Nos rapports avec l'invisible

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SALEM YAHI

Nos rapports avec l'invisible dangers et aides de l'au-delà

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SALEM YAHI

Nos rapports avec l'invisible

dangers et aides de l'au-delà

Éditions Françaises du Graal Paris

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© 1994 by Salem Yahi, Paris. Publié par les Éditions Françaises du Graal, Paris. Tous droits réservés. 1. édition 1994 Imprimé en Allemagne par: Clausen & Bosse, Leck. Dépôt légal: octobre 1994

ISBN 2-900811-55-4

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Je remercie chaleureusement toutes celles et tous ceux

qui m'ont aidé à faire paraître ce livre.

Ma pensée va vers mon épouse

pour son aide constante.

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En guise de préface

Celui qui conseille des pratiques occultes offre aux hommes des pierres au lieu de pain, et montre par là qu 'il n 'a pas la moindre notion de l'événement dans l'au-delà et encore moins de tout le mécanisme de l'univers.

Mais seuls des vœux ou des prières lumineux et purs peuvent entrer en liaison avec les fils de Lumière qui sont toujours suspendus au-dessus du mécanisme en- tourant constamment une âme humaine ou un être humain terrestre.

La connaissance de la Création, la connaissance spi- rituelle, est la seule raison d'être de toute vie !

Abd-ru-shin

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La table servie

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Chaque vie terrestre est pour l'être humain l'occa- sion renouvelée de mettre à profit l'ensemble des possibilités qui lui sont depuis toujours généreuse- ment offertes sur le chemin de son évolution. Dès qu'il en prend conscience, il ne peut que chercher à franchir les limites de la matière, à aller au-delà de sa propre condition physique. Ce besoin est d'autant plus fort que les théories biologiques et psychologi- ques qui ont ouvert quelques portes sur le monde inconnu que représente l'être humain indiquent clairement que tout reste encore à découvrir.

Les nombreux progrès scientifiques dans le domaine de la connaissance humaine se réduisent toujours à des conjectures limitées à la perception matérielle. Ces dernières années, quelques médecins et physiciens ont repoussé les frontières de la scien- ce en ouvrant avec courage et persévérance les por- tes de la «quatrième» dimension. La matière n'est plus aussi hermétique, on commence à concevoir des possibilités de vie sur d'autres plans d'existence. Bien qu'il ne s'agisse là que de balbutiements, nous n'en sommes plus au niveau des vaines attentes de jadis. L'espoir est de mise, car on est passé de la matière à l'énergie, que certains qualifient déjà de spirituelle.

L'homme n'est plus seulement un corps de chair et de sang, sorte de machine améliorée que des tech-

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niciens peuvent manipuler à leur façon et sans ménagements. Il ne convient plus de parler exclusi- vement de l'aspect physique de notre existence, mais de ce qui constitue à proprement parler notre condition humaine. On en vient à parler d'homme total, de personnalité holistique.

Il existe des explications tonifiantes qui situent la condition humaine dans un contexte spirituel. L'homme a la capacité de mettre face à face les réa- lités physiques et les lois cosmiques qui permettent de reconnaître ce qu'est son genre profond. Les jeux intellectuels et l'habitude du doute ne sont plus de mise devant la simple réalité fondée entièrement sur le bon sens, entendez par là une réalité liée à la vie naturelle. Avec une belle assurance, nous pouvons écouter l'appel qui vient de notre for intérieur. Un soulagement nous envahit et, libérés, nous avançons alors joyeusement sur le chemin de la connaissance, qui est débarrassé de toute élucubration.

On en vient actuellement à se rendre compte que si les choses du domaine matériel peuvent être prou- vées de l'extérieur, il y en a d'autres qui peuvent l'être de l'intérieur. En effet, c'est de l'intérieur que la conscience de ce qui est juste et vrai s'impose au chercheur. Ce qui appartient au domaine extrasen- soriel se prouve aussi, grâce à l'intuition qui nous dit clairement que là est la vérité. Le mot logique nous vient aux lèvres avec la conscience qu'il concerne un champ d'application bien plus vaste que celui de notre bonne vieille Terre. Tout est logique ! Il n'est

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pas un seul aspect visible ou invisible qui ne le soit. Tel est le cas en particulier du bonheur, conséquence des aides spirituelles toujours disponibles.

Ce livre ouvre des perspectives nouvelles sur la vie de l'esprit et sur la certitude de son existence ; il développe aussi la notion de responsabilité et de libre arbitre. C'est à une sorte de renaissance qu'il cherche à convier le lecteur, renaissance du moi pro- fond de chacun, joie d'un renouveau ancré dans la réelle possibilité d'orienter consciemment, dans la direction de son choix, le courant de vie qui nous traverse.

Aujourd'hui, une impressionnante culture spiri- tuelle est à la disposition du public. La table est ser- vie, pourrait-on dire. En effet, il n'est pas une librai- rie qui ne présente, maintenant, aux lecteurs une gamme importante de livres traitant des enseigne- ments de maîtres spirituels et des traditions mystiques et religieuses.

On peut y trouver, pêle-mêle, des réflexions sur le sens de l'existence, des techniques pour commu- niquer avec les morts, des méthodes pour régresser dans les vies antérieures, des «recettes» pour les désenvoûtements, des moyens pour accéder à des états d'éveil transcendantal, des pratiques pour activer les centres d'énergie subtile, des supports en tous genres pour deviner l'avenir, des conseils holis- tiques sur les soins et la santé, des expériences de témoins qui deviennent peu à peu des gourous.

Cet étalage de connaissances ressemble à un

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supermarché où sont exposés des produits de qua- lité très inégale. On y trouve même des promotions du genre «deux livres achetés, une voyance gratui- te». Mais ici, ce n'est pas le pouvoir d'achat qui décide du produit acheté, c'est le principe de l'affi- nité parce que «qui se ressemble s'assemble». Il y en a donc pour tous les goûts et surtout pour toutes les sensations.

Comme il est alléchant de se dire qu'on a déjà vécu, excitant d'imaginer pouvoir revivre ses vies passées, engageant de découvrir que l'on peut gué- rir certains de nos maux en remontant dans le passé, troublant de communiquer avec nos chers disparus, valorisant et apaisant de s'entendre dire que l'on est divin, éternel et immortel !

Pourquoi ce marché des écrits sur la vie spiri- tuelle et ses manifestations ? Il intéresse, de toute évidence, des personnes en quête de mieux-être, des gens qui souffrent et recherchent les moyens d'échapper à leur pénible sort, des individus qui aspirent sincèrement à une évolution. Dans le fatras de la littérature spiritualiste, il n'est pas aisé de déni- cher le livre qui convient. Mais ne nous a-t-il pas été dit : «Cherchez et vous trouverez» ? Plus qu'aupa- ravant, il est maintenant possible de découvrir des connaissances qui correspondent à la sensibilité et au degré de maturité du chercheur.

Mais il y en a d'autres qui éprouvent le besoin d'assouvir une certaine vanité, de se dire excep- tionnels, de se projeter dans l'irréel pour échapper

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aux conséquences de leur propre responsabilité. Cependant, l'accès à la connaissance en conduit parfois quelques-uns à prendre conscience, à réviser leur comportement et à s'orienter vers le progrès intérieur.

Derrière la masse des ouvrages et l'apparition de nombreux maîtres et guides, la menace de l'emprise des sectes sur les individus n'a cessé, au cours de ces dernières années, de fournir des sujets de discussion aux médias. A partir d'événements réellement fon- dés, la presse a rapporté des faits qui montrent à quel point il est possible de manipuler les conscien- ces et de rendre captifs beaucoup de jeunes et de personnes fragiles. Le danger de se voir accaparé par une secte existe, il y a donc tout lieu de se montrer vigilant. Mais, par contre, le goût du sensationnel a aussi dénaturé certaines réalités, faisant courir le ris- que de jeter l'opprobre sur l'ensemble du phénomè- ne spiritualiste en amalgamant toutes les démarches actuelles.

Il existe un autre danger sur lequel à peu près per- sonne ne s'exprime. D'après les ouvrages spiritualis- tes, tout semble désormais possible. A en croire leurs auteurs, des puissances extraordinaires seraient cachées en l'homme, il lui suffirait de les reconnaître et de les maîtriser. Ainsi, pour parvenir à un état de conscience sans mesure avec ce que l'on connaît, de très nombreuses techniques sont proposées. Il devient possible de se réaliser en pénétrant dans le royaume des morts, en discutant avec des revenants,

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en spéculant sur le nombre de ses vies passées, en forçant le barrage de l'oubli, en faisant appel à des for- ces spirituelles inconnues, lumineuses ou ténébreuses.

On assure qu'aucun risque n'est à craindre en l'occurrence. Et si l'on évoque l'éventualité d'un danger, on s'empresse d'expliquer qu'il est possible de le prévenir ou de le supprimer en employant des moyens simples : dessiner un cercle autour de soi, allumer une bougie, répéter un mantra, visualiser une boule de lumière, s'imaginer enveloppé d'un manteau énergétique (bleu de préférence) et, mieux encore, demander l'intercession de son propre guide spirituel ou, tout simplement, se reposer sur les «dons» de l'opérateur à qui on se confie corps et âme au cours de séances de manipulations psychi- ques, car il est censé posséder le pouvoir de neutra- liser les effets négatifs.

Les contacts avec l'au-delà, même s'ils sont pra- tiqués avec les meilleures intentions, présentent des dangers bien réels lorsqu'ils sont provoqués artifi- ciellement, par le biais de la magie blanche, de l'hyp- nose, du pendule, des tables tournantes, du télévi- seur, du magnétophone... la liste est interminable. Et, aujourd'hui, ces contacts artificiels sont légion grâce à la littérature de vulgarisation et à l'emploi de techniques empruntées à la physique, à la psycha- nalyse et à la psychologie.

Bien entendu, ce qui précède ne concerne pas les contacts avec l'au-delà qui procèdent d'une authen- tique capacité naturelle (un vrai don !) Les person-

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nes qui possèdent cette faculté peuvent établir ces relations particulières pour lesquelles une protec- tion spirituelle leur a été donnée dès avant leur nais- sance.

Lorsque nous nous déplaçons sur Terre, nous devons respecter les règles de la circulation, présen- ter des papiers et avoir quelques connaissances. Des endroits peu recommandables et même des person- nes sont parfois à éviter. Il est aussi nécessaire de se prémunir contre certains dangers, alors on se vacci- ne, on emporte les médicaments adéquats, on souscrit une assurance particulière, etc. Posons la question de fond : Et si l'au-delà n'était pas une zone franche où chacun peut à sa guise aller et venir en s'imaginant pouvoir agir comme bon lui semble ? Et si l'au-delà était un monde gigantesque, parfaite- ment ordonné, répondant à des lois naturelles comme ici-bas ? Et si la méconnaissance de ces lois, leur ignorance par bravade ou intérêt, pouvait faire courir le risque de se perdre ?

Ce livre témoigne de la réalité spirituelle et encourage évidemment la recherche sincère. Il est écrit, en particulier, pour avertir de ne pas prendre à la légère le monde de l'au-delà qui peut se refermer sur l'imprudent comme un piège mortel. Certes, il est voulu que nous connaissions ce plan, que nous le comprenions, mais pas à n'importe quel prix, pas au risque de compromettre notre évolution spiritu- elle.

Jadis, on pratiquait l'initiation. Il fallait de nom-

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breuses années pour parvenir à une petite lumière intérieure. On avançait pas à pas, et chacun d'eux était une étape nécessaire dans le processus de maturation de l'âme. Toute la démarche était en rapport avec le sens de l'existence, avec la percep- tion de sa propre responsabilité, et l'on avait un contact privilégié avec le monde de la nature. De tout ceci, aujourd'hui, il ne reste que l'écorce. C'est cette écorce qui est jetée en pâture au public. Il y manque le cœur, le noyau vivant, qui incite à lever le regard humblement vers Dieu.

Beaucoup sont perchés en position instable à la cime d'un arbre, au pied d'une montagne. Leur vue est dégagée et ils croient toucher le ciel. Mais ils ne voient pas le petit chemin rocailleux et sinueux qui permet à d'autres de gravir peu à peu, avec effort et persévérance, la pente rocheuse, jusqu'à atteindre le sommet. Là, on ne cherche plus à toucher le ciel ; émerveillé, ébloui par la vision panoramique, on comprend que le chemin à parcourir avant d'attein- dre le royaume spirituel est encore très long.

L'arbre, ce sont les pratiques qui visent à toucher l'au-delà, le monde des esprits. La montagne, c'est la voie qui conduit vers le monde de l'esprit.

Si ce livre confirme la possiblité d'entrer en contact avec ce monde inconnu, il met aussi l'accent sur les ris- ques qui sont pris quotidiennement par ceux qui s'en- gouffrent dans des pratiques en regard desquelles l'es- sentiel est piétiné, à savoir la nostalgie des hauteurs de Lumière. On se sert aujourd'hui de moyens techniques

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pour explorer la vie de l'esprit. Or, ceci n'est bon que pour sonder la matière, ce que fait le scientifique, ou pour assurer l'exécution des choses terrestres. Là où seule l'activité de l'esprit doit être prépondérante, on se sert uniquement de l'intellect. Peut-être existe-t-il des voies d'accès à la connaissance qui ne procèdent ni des petits jeux de société ni des techniques de salon ou de laboratoire ?

L'au-delà est aussi le lieu où sont placées avec amour toutes les aides qui n'attendent que notre bon vouloir. On peut l'imaginer comme une mer- veilleuse voûte d'où s'échappent des fils de Lumière. Il ne tient qu'à nous de les atteindre afin de tisser dans la joie la trame de notre destinée. Il est donc du pouvoir de l'homme de participer directe- ment à sa propre évolution et à son bonheur. Jamais il n'a été livré à lui-même, seul, sans aide spirituelle.

Avec une patience infinie et beaucoup de sollicitude, l'Amour de Dieu a accompagné l'éveil et l'évolution des esprits humains. La Terre, perle dans l'univers, est le «cadeau» extraordinaire offert pour construire notre devenir. Elle représente à elle seule la somme de tout ce qui nous a été donné. Hélas, après plusieurs milliers d'années et maints retours, nous en avons fait une gigantesque poubelle cosmique. Cette situation acca- blante témoigne contre nous.

Nous avons connaissance des «anges gardiens» et, de plus en plus, nous entendons parler de «guides spi- rituels». Il arrive même parfois que des personnes affir- ment être «à tu et à toi» avec le Christ en personne.

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Cependant, avons-nous la moindre idée de ce que sont effectivement les aides spirituels ?

Les aides existent. Sans eux, nous ne pourrions rien faire. Certains gèrent la nature et participent au déve- loppement des enveloppes physiques dont la nôtre. Il y a ceux qui s'occupent de notre cheminement spirituel et de notre karma, et ceux qui sont une partie de notre conscience et qui alimentent notre voix intérieure. Et, bien au-dessus d'eux, se trouvent de puissants guides, médiateurs entre le divin et le spirituel, qui incarnent l'amour, la justice, la pureté et toutes les vertus du beau, du bon et du bien. Notre vie est parsemée de signes qui témoignent de leur présence. Dans les choses en appa- rence les plus insignifiantes comme dans celles qui nous semblent les plus grandes, nous pouvons voir la marque d'une conduite aimante. Nous ne sommes pas seuls, nous ne sommes pas isolés.

Saisir cette belle continuité modifie complète- ment notre perception du monde. En fait, l'au-delà et l'en-deçà n'apparaissent plus alors que comme une seule et même unité. Il devient possible de «voir» et «d'entendre» là où d'autres sont totale- ment coupés de cette merveilleuse réalité.

Finalement, faire comprendre les dangers pour s'en prémunir, permettre de s'ouvrir aux aides pour se renforcer et évoluer vers plus de bonheur, telle est l'ambition de cet écrit.

Puisse-t-il nous aider à mieux conduire notre vie dans la conscience du cheminement spirituel !

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L'éveil

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A bien y réfléchir, l'activité psychique est de loin la chose la plus importante pour l'homme. En fait, personne ne la met en doute parce qu'elle constitue une réalité intérieure bien vivante, complexe et riche en nuances de toutes sortes. Ses effets nous permettent d'attester de sa présence, parfois agréa- ble, parfois douloureuse. C'est finalement elle qui, en nous et autour de nous, indique avec force que la part la plus grande de notre vie se situe dans le monde de l'âme, inaccessible à nos cinq sens.

La conscience accrue de cette activité psychique motive, chez chaque personne qui la pressent, une nouvelle quête du sens de la vie. Elle fait naître dans le cœur un souffle d'espérance. C'est un puissant éveil qui s'opère peu à peu et qui permet d'aller tou- jours plus haut, au-delà des limites de la connais- sance du monde physique. Ce mouvement ascen- dant dépasse les capacités du cerveau, limitées à l'espace et au temps, et conduit vers l'âme, vers l'ul- time connaissance de soi, là où l'espérance se trans- forme en un bonheur infini.

A l'enfermement matérialiste succède enfin un vaste champ d'investigations nouvelles, débarrassé du dogme des conceptions intellectuelles. C'est un monde nouveau qui se présente, plein de promesses et d'apaisement, un monde également empli de devoirs légitimes et de justes obligations. C'est celui

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de l'esprit qui fait opter pour une vision élargie des grands événements de l'existence terrestre que sont la naissance, la vie et la mort.

Cette vision claire ouvre résolument sur un monde où n'existe aucune séparation entre l'en- deçà et l'au-delà.

Dans cette perspective, la mort devient pour l'homme l'«amie» obligée avec laquelle il apprend à développer une relation paisible, car il sait en son for intérieur qu'il n'y a point de mort, au sens où elle est généralement comprise. Elle n'est pas la fin de tout, mais le début d'un autre mode d'existence. D'ailleurs, ce n'est pas la mort qu'il convient de re- douter, mais la façon dont on construit sa vie. Au sens biologique du terme, la mort n'a aucun besoin d'être vaincue, contrairement à une certaine idée matérialiste qui voudrait, ou qui prétend, la suppri- mer tôt ou tard.

Le rapport conscient avec la mort permet de redécouvrir le merveilleux fonctionnement des lois de la vie puisque, pour l'esprit, il n'y a pas de fin avec la décomposition du corps, mais une méta- morphose, à l'image même de la chrysalide qui devient papillon. L'idée d'une fin irrémédiable s'estompe, et c'est tant mieux, parce qu'elle est sou- vent un véritable poison qui empêche d'aborder le rivage de la connaissance.

Quand on s'interroge sur la mort, on ouvre la porte de la connaissance spirituelle, on touche à sa propre origine, on pose la question des questions, la

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question fondamentale : «Quel est le sens de ma vie ?». Et celui qui s'emploie avec persévérance à devenir un insatiable investigateur du monde de l'esprit ouvre une formidable brèche dans le champ clos de son existence. Il parvient progressivement à la con- viction que l'environnement matériel est partout imprégné par le spirituel.

A l'heure actuelle, on peut dire que l'esprit, le noyau vivant de l'être humain, est «enterré» au plus profond de ses enveloppes matérielles, il se trouve hors circuit, exclu du courant ascendant, totalement isolé dans le monde de la densité où il court le ris- que de se perdre. Il est pris comme dans un étau implacable. Mais lorsque nous sommes pénétrés de l'idée que la conscience vivante est une réalité immatérielle, nous discernons peu à peu un panora- ma spirituel d'une extraordinaire étendue. Une intuition vivante nous accompagne, jour après jour, jusqu'au terme de notre vie, parce que nous sommes parvenus à développer un rapport sain avec l'exis- tence et la mort.

Il est extraordinaire de savoir que, dans le monde de l'esprit, l'environnement est aussi tangible qu'il peut l'être pour nous sur Terre. Au-delà des sens physiques, il existe des sens spirituels. Ce sont eux qu'il convient de découvrir et d'activer, de telle sorte qu'ils ne soient plus réduits à des objets ina- nimés, avec le risque d'être inopérants lorsque, le moment venu, nous nous dépouillerons de notre condition charnelle pour entrer dans la matière sub-

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tile, dans le monde de l'âme. Le fait de se pencher sur les tombes afin de rechercher dans la décompo- sition et la poussière quelque chose de l'être montre l'angoisse des vivants et témoigne de leur mécon- naissance spirituelle. Ce n'est, au fond, que la marque d'un manque de foi éclairée, d'une absence de connaissance des lois de la vie.

Cependant, notre époque pousse désormais les êtres humains à se libérer des fausses conceptions, à ne plus chercher la vie dans le corps physique. Elle peut nous rendre avides d'âme et assoiffés d'esprit.

Il s'agit de parvenir à dégager notre conscience des scories d'une pensée restreinte et par nature mortelle, de ne plus identifier notre «moi» à l'appa- rence corporelle. Ce n'est pas sans raison que le Christ posa cette question : «Pourquoi cherchez- vous les vivants parmi les morts ?» (Luc 24, 5). Il souhaitait nous voir élever notre regard bien au- delà des limitations de l'entendement habituel, Il voulait nous aider à faire pénétrer la pure clarté dans nos vues, afin d'illuminer notre conscience.

Peut-il y avoir plus belle victoire sur le plan per- sonnel ? Peut-il y en avoir de plus grande sur le plan social ? Imaginons quelles seront les innombrables et bénéfiques répercussions dans tous les domaines lorsque la chair périssable ne sera plus la mesure exclusive, la borne ultime de l'existence humaine.

Sans soleil, que serait la vie sur Terre ? Sans lumière intérieure, qu'est la vie humaine ? Cette lumière fait prendre conscience qu'il y a des

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«vivants» et des «morts» aussi bien ici-bas que dans le monde que nous nommons l'au-delà, puisque seul l'esprit est vivant. Que l'esprit soit incarné sur Terre, vivifiant une enveloppe charnelle, ou qu'il soit dans l'autre monde, vivifiant seulement une enveloppe animique, il est et demeure toujours lui- même.

Ce n'est qu'en esprit que les mondes cosmiques, les êtres et les choses acquièrent une origine, un sens et une raison d'être, car ils sont mus par la Volonté du Créateur, qui est perpétuellement en action. Le hasard aveugle s'évanouit alors pour faire place à une radieuse activité dans une vie dont la finalité est sûre et merveilleuse. L'apaisement intérieur résul- tant de ce mouvement de clarification spirituelle est un grand progrès, car il fait surmonter un énorme obstacle : le fait que nombre de personnes voient dans la mort, comme dans la souffrance d'ailleurs, la preuve de la non-existence de Dieu. Avec l'éclosion d'une sensibilité nouvelle, avec l'ouverture intérieu- re, tout change parce que l'intuition amène à la con- viction que Dieu EST, en tant que principe créateur et souverain de l'univers.

Nous éprouvons cette vérité au tréfonds de nous comme notre plus sûre alliée. Il est la Vie, l'affirma- tion que «Dieu est le Dieu des vivants et non des morts !» (Matthieu 22, 32) trouve alors un saisissant écho en nous, et tout change.

Qu'on ne s'y trompe pas, il existe une différence incommensurable entre le Créateur et l'infime créa-

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ture, entre la Divinité et la spiritualité. Il ne saurait être question d'une véritable compréhension et encore moins d'une intimité, d'une vision directe ou d'un face à face avec Dieu.

Si la personnalité et la nature de Dieu sont hors d'atteinte, il existe cependant une possibilité d'ap- proche à notre portée : l'observation et la com- préhension de la Création dans laquelle nous évo- luons, nous permet d'aller à la rencontre du Message de Dieu qui est le Chemin et la Vie. Si aucun enchaînement d'hypothèses rationnelles ne peut nous démontrer que Dieu existe, ou qu'il n'existe pas, parce que l'intellect est notoirement incompétent dans ce domaine, la vie intuitive per- met de pressentir l'activité de Dieu. La reconnais- sance et la compréhension du monde de l'au-delà participent à cet éveil.

Nous nous étions condamnés à souffrir, à interroger vainement le sort, la nature ou les étoiles et à mourir sans espoir de réponse. Mais notre époque est celle où chacun peut désormais apprendre à chercher dans la bonne direction, car «la table est servie».

Finalement, ce qui compte le plus, c'est de vivre dans l'amour de Dieu et dans celui des hommes de sorte qu'à l'heure du grand départ, nous soyons prêts et con- vaincus de la véracité des paroles de Jésus : «Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi ne mourra jamais, et quiconque croit en moi, même s'il meurt, ne mourra point.» La compréhension exacte de cette Parole et son acceptation consciente donnent une force

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accrue à la belle expression de Victor Hugo : «Ne dites pas mourir, dites naître !». Rendre vivante en nous-mêmes une telle vérité revient à tirer de la Source de toute vie une concep- tion neuve, débarrassée des idées fausses soumises à l'imperfection d'une quelconque croyance dogma- tique. L'être humain renoue alors avec le savoir ori- ginel qui attend depuis si longtemps en lui, parce qu'il s'était spirituellement endormi. A l'aube de la venue des esprits sur Terre, il y a bien longtemps de cela, les hommes se savaient des pèlerins du cosmos. La matière représentait pour eux un merveilleux terrain naturel leur permettant d'y épanouir leurs facultés spirituelles en mettant leurs talents au ser- vice des règnes animal, végétal et minéral.

Ce passé révolu revient sous des formes nouvelles adaptées aux hommes du 21e siècle. Depuis l'époque du fameux âge d'or, si présent dans la pensée collective à la suite du péché originel, nous avions organisé avec obsti- nation les conditions de notre servitude en amoindris- sant tous les dons que Dieu avait déposés dans notre ber- ceau originel. Ces dons sont la faculté d'exercer son libre arbitre, le sens de la beauté, la connaissance et l'amour. Aujourd'hui, tout montre qu'ils réapparaissent. Ils n'étaient pas irrémédiablement perdus, mais simple- ment soustraits à la vision des hommes. Dans une aspi- ration pure et sincère, beaucoup d'entre nous retrouvent peu à peu le sens de cette vision. Avec humilité, nous pouvons nous approcher de la Source du vrai savoir.

Maintenant plus que jamais, peut commencer

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pour nous, grâce à nos dons enfin réactivés, un che- minement intérieur inégalé à ce jour.

Dans ce cheminement reposent la capacité per- sonnelle de lever son regard intérieur en toute con- fiance vers Dieu et celle de reconnaître et d'accepter la mort avec sérénité pour parvenir à la maîtrise de la vie. Arriver à la certitude que Dieu est parfait ouvre les portes de la connaissance et de la sagesse, puisque si vous : «Accordez à Dieu l'honneur de la Perfection ! Vous y trouverez alors la clé des énig- mes non résolues de toute existence.» dit Abd-ru- shin l'auteur de l'œuvre «Dans la Lumière de la Vérité». (Éditions Françaises du Graal)

Tout témoigne de l'omnisagesse de Dieu qui a, dès le commencement, tout organisé afin que rien ne soit superflu ou inutile dans Sa Création. D'une seule coulée, l'Oeuvre divine ne révèle aucun défaut, aucune faille. Sa Perfection repose dans un triple accord de simplicité, de clarté et de naturel, d'où naît la grandeur.

L'éveil de l'esprit incite l'homme à lever son regard avec vénération, car il prend conscience que chaque événement, du plus infime au plus impor- tant, est pénétré de toutes les grâces. Il y découvre avec un merveilleux étonnement que la Perfection est l'écrin de trois inséparables joyaux cosmiques qui ont pour nom Amour, Justice et Pureté.

C'est pour leur apprendre à lever le regard avec vénération et confiance que Jésus s'adressa inlassa- blement aux hommes. La Vérité qu'Il apporta est la vie éternelle. Il imprima à toutes Ses Paroles le sceau

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de la Vérité en déclarant : «Moi, c'est pour cela que je suis né ; que je suis venu dans le monde ; pour rendre témoignage à la Vérité, quiconque est de la Vérité entend ma voix.» (Jean 18, 37)

Il nous vit enfermés dans nos casemates de chair, pétris d'arrogance, prisonniers de nos modes de pensée. C'est pourquoi Il dit aussi : «La Vérité vous rend libres ! » Ses auditeurs d'antan répliquèrent qu'ils n'avaient jamais été les esclaves de personne. Jésus essaya de leur faire comprendre qu'ils étaient bien esclaves d'une personne, et d'une seule, en ces termes : «Celui qui pèche est esclave de ses péchés.» (Jean a8, 32- 34)

Or, ces péchés amassés depuis des milliers d'années cachent la nature exacte de la vie que nous considérons pourtant comme le bien le plus précieux. Ils dissimu- lent les aides et les dangers qui existent dans l'au-delà. Ils nous font ignorer l'extraordinaire dispositif d'amour et de sauvetage existant. Ils nous tentent invariablement et nous poussent à explorer sans la moindre connais- sance, sans prudence, les domaines de l'au-delà proches de la Terre, qui sont parsemés d'embûches.

L'éveil est donc indispensable ! Ce livre peut y contribuer dans la mesure où il fait connaître la réa- lité des aides fidèles et efficaces qui, semblables à des fils de lumière, attendent notre bon vouloir. Il montre aussi combien il est dangereux de jouer avec les forces invisibles, quand bien même les résultats sembleraient attrayants et inoffensifs.

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L'intuition, voix de l'esprit

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Commençons par une histoire. «Depuis plusieurs semaines, dans mes prières, je demandais à vivre un événement qui puisse me faire saisir consciemment la réalité de l'intuition, dont je parlais souvent dans mes formations. J'étais bien sûr convaincu de sa réalité, mais il me manquait une expérience probante qui me fasse ressentir le «mécanisme» intuitif. J'allais être bientôt comblé.

La semaine qui débutait peu après était très char- gée, car le programme de formation s'annonçait dense. Je devais recevoir deux groupes de stagiai- res, travailler avec un premier groupe le mardi et le mercredi, puis avec un second le jeudi et le vendre- di.

Le premier séminaire s'acheva le mercredi à dix- huit heures. L'ambiance avait été bonne, et le travail riche en réflexions et en expériences. Il était prévu que je réalise un document récapitulatif des techni- ques de communication à partir des travaux des deux groupes, je décidai de décrocher du mur les feuilles de papier où étaient portées différentes informations et de les rouler. Sur la feuille extérieu- re du rouleau, je notai en grosses lettres avec un feu- tre épais la mention : «Ne pas toucher s.v.p».

Je le déposai sur une table près de mon dossier de formation. C'est alors qu'une intuition aussi brus- que qu'un éclair s'imposa à moi. Il ne fallait pas que

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je laisse le moindre document dans la salle sinon je risquais de ne rien retrouver !

Trop absorbé par mes pensées et la fatigue de la journée, je n'avais pas sur l'instant prêté particu- lièrement attention à cette intuition fulgurante, mais j'étais parfaitement conscient de la notion qu'elle renfermait. Aucun doute n'était possible. Je ne pouvais me tromper. Le sentiment n'avait pas sa place ici. Il s'agissait bien d'une authentique intui- tion. Je revécus en pensée ce que j'avais ressenti auparavant, et le souvenir de l'image subtile me revint. Le phénomène intuitif très rapide n'avait pu être saisi sur-le-champ par ma pensée entièrement accaparée par les événements de la journée, je venais d'en prendre conscience. Je remerciai intérieure- ment de l'avertissement qui venait de m'être donné.

Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Comme dans un jeu d'enfants, et avec tout le sérieux qu'on leur con- naît, très curieux de ce qui allait se passer si je n'en tenais pas compte, je décidai délibérément de ne pas suivre le conseil amical reçu. Je laissai donc mon dossier de formation et le rouleau de feuilles cou- vertes de notes et quittai la salle de réunion. Je vou- lais en avoir le cœur net.

La nuit fut paisible. Dès huit heures du matin, je m'empressai de regagner la salle de travail. En par- courant la distance qui me séparait d'elle, je doutais un peu qu'un fait particulier soit survenu, mais je l'espérais bien.

Lorsque j'entrai, j'aperçus, dès le pas de la porte,

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la table où se trouvaient la veille au soir les docu- ments mais, ce matin là, ils n'y étaient plus ! Je sou- ris, amusé de la «coïncidence», en me disant que la personne chargée du nettoyage avait dû les entre- poser dans un placard.

J'allai voir le responsable du service de location des salles de réunion et je l'informai de la dispari- tion de mes documents. En quelques minutes, ce fut le branle-bas dans le service. Pendant une demi- heure, j'attendis la réapparition de plus en plus impro- bable de mes documents. Le moment d'accueillir les stagiaires et de commencer mon second séminaire arriva.

Je démarrai la formation, comptant sur ma pra- tique professionnelle et sur ma mémoire pour com- penser momentanément l'absence de documents.

A neuf heures trente précises, j'entendis frapper timidement. Je sus immédiatement que je ne pour- rais plus compter sur les documents. J'allai ouvrir la porte. Le directeur de l'hôtel et le responsable du service, fort embarrassés et consternés, m'apprirent la disparition des documents. L'employé de service qui, apparemment, ne devait pas savoir lire, avait tout simplement ramassé les documents comme on le ferait de papiers jetés dans une corbeille, puis les avait incinérés.

J'écoutai, assez soucieux évidemment, mais inté- rieurement ravi par la réponse qui venait de m'être donnée sur le bien-fondé de l'intuition. La leçon était merveilleusement utile pour l'exemple qu'elle

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m'apportait à titre personnel, et pour l'intérêt de son application pédagogique.

La conséquence immédiate était moins heureuse. Il me fallut «réinventer» tout le contenu du stage. Je fus aidé. Tout se déroula bien.

Grâce à la complicité d'aides invisibles, j'avais vécu une démonstration magistrale : je venais d'ap- prendre que l'intuition est une réalité avec laquelle il faut compter, et que nous pouvons recevoir une aide utile concernant les choses quotidiennes de la vie, à condition d'en formuler la demande avec humilité.»

L'activité de l'esprit s'exprime par l'intuition. Beaucoup de gens en ont une notion assez vague et pensent que c'est une sensation à laquelle il vaut mieux ne pas trop se fier. «Connaissance claire, directe, immédiate de la vérité, sans l'aide du rai- sonnement», dit pourtant le Larousse classique au sujet de l'intuition. Mais comme tout ce qui n'est pas prouvé par l'intellect raisonneur n'est pas pris au sérieux, l'intuition est encore peu considérée. Au lieu de pouvoir jouer le rôle majeur qui lui revient de droit, elle est réduite à une fonction secondaire dont les manifestations sont souvent mises en doute. Cependant, dans l'aspiration à évoluer spiri- tuellement, l'apprentissage de l'intuition ne peut occuper que la première place sur l'échelle des valeurs de la vie.

L'intuition est la voix naturelle de l'activité spiri- tuelle. Elle est innée et elle est l'expression spon-

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Aujourd'hui, de nombreuses tech- niques sont proposées au public pour accéder aux puissances supé- rieures cachées en l'homme, pour pénétrer dans le royaume des morts, dialoguer avec les revenants, rechercher ses vies passées et faire appel aux forces de l'au-delà.

Or, l'au-delà n'est pas une zone franche où tout est permis. Le contacter, y pénétrer par des moyens artificiels, comme c'est le cas maintenant, présente de nombreux dangers ; l'ignorance des lois qui le régissent fait courir le risque d'altérer sa santé, de se perdre et d'attirer sur les siens des courants maléfiques. Ce livre cherche donc à conduire sur la voie lumineuse du monde de l'esprit pour aider ceux qui veulent s'écarter des pratiques dangereuses du monde des esprits. Mais l'au-delà est aussi, pour qui sait s'en approcher, le lieu où s'activent des aides merveilleuses. Saisir cette belle réalité permet peu à peu de «voir» et «d'entendre» là où d'autres sont totalement coupés du généreux Donateur. Puisse ce livre aider à mieux cheminer dans la claire conscience d'un esprit libre.

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