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GED DÉMATÉRIALISATION : LA GÉNÉRALISATION Tous les types de documents sont désormais concernés P 26 GESTION LOGISTIQUE DEUX GRANDS PORTS UNIFIENT LEURS SYSTÈMES Objectifs : accroître le trafic et réduire les coûts administratifs P 6 ORGANISATION LES ARMÉES COMPTENT SUR LEUR « SSII » INTERNE La réorganisation de la DSI au ministère de la Défense P 38 N° 1132_ 27 OCTOBRE 2006 _ 3,60 € Métier : l’ingénieur d’affaires, entre commercial et chef de projet P 37 Salaires, formation, primes… les SSII où il fait bon vivre Malgré de nets progrès, les SSII ont encore du chemin à parcourir pour fidéliser leurs salariés. Notamment en matière de formation et de politique salariale. DOSSIER P 18 3:HIKLPC=ZUX[UU:?b@b@n@c@k ; M 01525 - 1132 - F: 3,60 E ISSN 0242-5769 ENQUÊTE EXCLUSIVE P 22-23

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GED

DÉMATÉRIALISATION : LA GÉNÉRALISATION Tous les types de documents sont désormais concernés P 26

GESTION LOGISTIQUE

DEUX GRANDS PORTSUNIFIENT LEURS SYSTÈMESObjectifs : accroître le trafic et réduire les coûts administratifs P 6

ORGANISATION

LES ARMÉES COMPTENTSUR LEUR « SSII » INTERNELa réorganisation de la DSIau ministère de la Défense P 38

N° 1132_ 27 OCTOBRE 2006 _ 3,60 €

Métier : l’ingénieur d’affaires, entre commercial et chef de projet P 37

Salaires, formation, primes…les SSII où il fait bon vivreMalgré de nets progrès, les SSII ont encore du chemin à parcourir pour fidéliserleurs salariés. Notamment en matière de formation et de politique salariale.

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L’ŒIL DE COINTE

LE MONDE INFORMATIQUE | N° 1132 | 27 OCTOBRE 2006 | 3

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LE MONDE INFORMATIQUE | N° 1132 | 27 OCTOBRE 2006 | 5

SOMMAIRE

Troc

On ne peut être identifié àune société américainen’investissant pas un

dollar sur le Vieux Continent etespérer voir l’Union européennefaire preuve de mansuétude àl’égard de ses comportementscommerciaux. Cette évidence estdésormais comprise parMicrosoft, qui s’est engagé dansune « positive attitude » vis-à-visde la Commission européenne,mais aussi des administrationsfrançaise ou allemande. SteveBallmer vient d’annoncer quel’éditeur investirait, au cours del’exercice fiscal 2007, unmilliard de dollars en R&D enEurope. Juste au moment oùBruxelles doit se prononcer surVista revu et corrigé.

En France, l’éditeur cofinanceun laboratoire de recherche avecl’Inria et injecte de l’argent dansdes start-up du logiciel. De quoiamadouer le gouvernementfrançais, au moment où unepartie de son administrationpousse à l’emploi des logicielslibres. Mais, là où Microsoftentend démontrer qu’il adésormais conscience de saresponsabilité sociale sur lecontinent, nombre d’espritschagrins ne voient que calculs etchantage à l’emploi auprès despolitiques. Même sous une pluiede dollars, le fossé culturel resteprofond entre l’éditeuraméricain et l’Europe. Mais riende tel que le troc pour lecombler peu à peu.

REYNALD FLÉCHAUXRÉDACTEUR EN CHEF

[email protected]

ÉDITO

LA SEMAINE DE LMI

> D’AUTRES PORTS SONT DÉJÀ INTÉRESSÉS PAR LE PRODUIT

Le Havre et Marseille font logiciel portuaire commun Les deux ports ont créé une société pour développer leurnouvelle plate-forme d’échanges informatisée ............... 6

> LA CARTE D’IDENTITÉ ÉLECTRONIQUE ATTENDRA

Ines, le programme d’identité nationaleélectronique sécurisée, remanié… et ajourné .......... 7

> ALORS QUE LA BANQUE RENFORCE LA LUTTE CONTRE LA FRAUDE

Les distributeurs de billets de HSBC hors circuit ....... 8

> UN PRÊT-À-UTILISER POUR LES START-UP

Sun imagine le centre de calcul en conteneur ......... 10

> DURANT L’ÉDITION EUROPÉENNE DU TECH-ED 2006

SAP dévoile sa vision des SOA ..................................... 12

> LES RÉSULTATS TRIMESTRIELS LE CONFIRMENT

EMC rappelle qu’il fait encore du stockage ............... 14

> UN CLUB UN MOIS AVANT LA SORTIE DU NOUVEL OS

La communauté Vista se met en place ...................... 15

Droit de suiteFusion Unilog-LogicaCMG : un premier bilan positif ........... 16

Agenda .............................................................................. 16

DOSSIER

> ENQUÊTE SUR LES CONDITIONS DE TRAVAIL

SALAIRES, FORMATION… LES SSII OÙ IL FAIT BON VIVRE Les SSII peuvent mieux faire, comme le reflète notre enquête fondée sur des données figurant habituellementau bilan social des sociétés ............... 18

> TOUS LES RÉSULTATS DE NOTRE ENQUÊTE

Bilan social : une amélioration nette, des lacunes encore évidentes ......................................... 22

> L’INTERVIEW DU DIRECTEUR DU CABINET DE RECRUTEMENT GEC

« Ce sont de nouveau les candidats qui choisissentleur entreprise » ................................................................. 24

TECHNO

> OUTILS DE LAD ET DE RAD

La dématérialisation s’étend à tous les types de documents Les outils de lecture et de classification se verticalisent enintégrant des algorithmes orientés métier .................….. 26

> SUPERVISION

Generali France surveille en temps réel ses applications Java ...................................................... 28

ProduitsLa sélection des nouveautés de la semaine .................... 29

PROJETS

> UNE INTERVIEW DU DIRECTEUR CENTRAL ADJOINT DE LA DIRISI

« Aucune société privée n’a un spectred’activités aussi étendu que le nôtre »L’ingénieur général de l’armement Marcel Raffin détaillela nouvelle stratégie informatique des armées ....…........ 30

> GESTION DES INFORMATIONS

Texa transfère les données de 120 000 dossiers paran dans un référentiel unique ....................................... 32

> DROIT

Même informatique, une preuve n’est pas toujoursrecevable devant les tribunaux ..................................... 34

TribuneRenaud Phélizon, chargé de mission au Cigref ..................... 35

CARRIÈRES

> STAGES

Une approche de l’offshore sur le terrain La Chine et l’Inde attirent de plus en plus de stagiaires .… 36

> UN MÉTIER À LA LOUPE

Ingénieur d’affaires, commercial et chef de projet .... 37

> MÉTIERS

LogicaCMG-Unilog : une harmonisation ardue ....... 38

Blog-notes

Le meilleur des blogs ........................................................ 50

LES TECHNOSAdministration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28Architecture logicielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12, 50Collaboratif Développement Gestion des données . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7, 26, 29, 32Infrastructure serveur MiddlewareMobilité Poste de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15Progiciels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12Réseaux Sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14, 29Stockage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14Systèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8, 10

LES PROJETSApplications métier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6Applications transversales (RH, compta, finances) Communication Externalisation Gestion de projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35Gestion des connaissances Gestion des risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34Optimisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30Organisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30, 35Qualité Relation clientsRelation fournisseurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15Sécurisation des systèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7Services aux utilisateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

L’INDEX DE LA SEMAINE

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LE MONDE INFORMATIQUE | N° 1132 | 27 OCTOBRE 2006 | 7

LA SEMAINE DE LMI

> UN PROJET DE SIX ANS AU PLUS

L’Ecureuil réorganiseson informatiqueLes Caisses d’épargne entendent fusionner leursquatre structures informatiques d’ici à 2012.

A près les réserves formuléespar le Forum des droits surl’Internet et les critiques

des associations de défense desdroits de l’homme, le ministèrede l’Intérieur a remanié le contestéprojet Ines (identité nationale élec-tronique sécurisée). Déjà validé auniveau interministériel et actuel-lement soumis à la Cnil (Com-mission nationale de l’informa-tique et des libertés), le nouveauprogramme de « protection del’identité » change la donne pourla carte nationale d’identité. Selonune demande de plusieurs acteursdu dossier, celle-ci devait être obli-gatoire : « La nouvelle mouture dela carte sera facultative », indique-t-on au ministère de l’Intérieur.De plus, la partie portfolio, un blocde données personnelles stockéessur la carte, a été abandonnée.

Pas de fichier uniqueDans le nouveau projet de

« protection de l’identité », l’épi-

L e groupe Caisses d’épargnecomporte trois GIE régionaux(RSI, Siris, Arpège) et un

centre national, le Cneti. La banqueveut aujourd’hui rationaliser sesressources et aboutir à deuxensembles, l’un orienté maîtrised’ouvrage et l’autre orienté maîtrised’œuvre. Guy Cotret, membre dudirectoire de la CNCE (Caissenationale des Caisses d’épargne),chargé des ressources humainesde l’exploitation bancaire, avertit

neux problème du fichier d’iden-tité centralisé serait contournépar un système à plusieurs étages.« Il est prévu de créer un fichier des demandes de cartes et de conser-ver dans un autre fichier en accèsrestreint les empreintes, explique-t-on au ministère de l’Intérieur.Seuls des agents habilités pourraienty accéder. Ceci est une spécificitéfrançaise, contrairement à d’autres

pays qui ont choisi des fichiers plusinterconnectés. »

Selon la Place Beauvau, lesappels d’offres n’ont pas encorecommencé. En effet, la loi ne seravraisemblablement votée qu’aprèsl’élection présidentielle de 2007.Le ministère souhaite néanmoinslancer en 2009 la nouvelle carte etle nouveau passeport contenantles empreintes digitales. � M. DI R.

d’emblée : « Il s’agit d’un projet àlong terme. On a évoqué 2010 pourle système cible, avec un déploiementcomplet en 2012. Mais les fusions deCaisses d’épargne qui s’accélèrentdans le groupe pourraient conduireà accélérer ce programme. »

Garder le contrôle du SI« Nous voulons garder la maî-

trise de notre SI », précise GuyCotret. Dans ce genre de projet, ilarrive de préférer ne pas rester

seul. C’est la voie qu’avait choisieBNP Paribas il y a quelquesannées avec IBM. « Nous étudionsl’éventualité d’une coentreprise dansla structure de maîtrise d’œuvre,avec un partenaire plus particuliè-rement chargé de la veille technolo-gique, confie Guy Cotret. Mais rienn’est arrêté, même si je sais que desnoms circulent. » Sur le volet social,« les inquiétudes ne sont pas fon-dées », rassure-t-il. De source syn-dicale, le son de cloche est diffé-rent. Un responsable CFDT duCneti s’inquiète : « Dans les années1990, il y avait déjà eu un projet deSI unique qui n’a pas abouti, lais-sant une ardoise de 1 milliard defrancs. Aujourd’hui, un quart dupersonnel a plus de 50 ans, il devraitdonc y avoir des plans de départsprogressifs ou en préretraite. Maispour les autres ? » � J.-P. A.

Les services du ministère de l’Intérieur ontfinalement optépour une futurecarte d’identitéélectroniquefacultative.

DR

En bref

PAIEMENT

Une carte bancaire sanscontact dans le mobileA compter du mois de novembre, un panel declients du groupe Crédit mutuel - CIC et de NRJMobile vont tester le paiement sans contact, à l’aide de leur téléphone portable, auprès de commerçants de leur quartier équipés d’unlecteur spécifique. Les partenaires de cetteexpérimentation (Gemalto, Sagem…) ont pour cela logé une puce de carte bancaire austandard EMV dans la carte SIM du téléphone,qui intègre par ailleurs le protocole de paiement sans contact Mastercard PayPass.La transaction, à courte distance, s’effectue aprèssaisie d’un code personnel sur le clavier. � T. P.

LOGISTIQUE

QAD acquiert une solution de gestion de transportsL’éditeur d’applications pour l’industrie vient de faire l’acquisition de Precision Software, unspécialiste irlandais des solutions de gestion detransports, pour 14,5 millions de dollars. Les deuxéditeurs travaillent déjà sur les mêmes secteursverticaux et proposaient depuis une dizained’années à leurs clients communs des interfacescertifiées conformes ainsi que des intégrationsaux solutions d’autres fournisseurs. � J. G.

> FACE AUX CRITIQUES PORTÉES AU PROJET INES

Exit Ines, la carte d’identité fait l’objet d’un lifting sur la forme (changementde nom) et d’un ravalement sur le fond (changements de caractéristiques).

La carte d’identité électroniquefait peau neuve

LA DÉPENSE INFORMATIQUE DES ENTREPRISESEN LÉGÈRE BAISSE DANS LA ZONE EMEA

Le troisième trimestre de l’année n’estdécidément jamais porteur pour les fournisseursde technologies de l’information. Il a ainsienregistré un léger recul des ventes (2 %environ) par rapport au trimestre précédent sur la région EMEA, comme cela avait été le casen 2005. Le chiffre d’affaires a cependantprogressé de 4 % d’une année sur l’autre au cours de ce trimestre. On remarquera que les dépenses en services sont en revancheparticulièrement stables d’un trimestre sur l’autre, avec des ventes équivalentes.

Services

17,6

Logiciels

Total 2e trimestre 2006 :42,3 milliards d'euros

9,5 9,1 8,8 9

6,4 5,8

17,6

MatérielCommunications

Total 3e trimestre 2006 :41,5 milliards d'euros

La statistique de la semaine

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DATES CLÉS1983 Création au Havre deSoget, qui développeAdemar+ en cobol pourDPS 6.

1986 Création à Marseille de MGI, qui développeProtis en cobol pourmainframe IBM.

2006 Inauguration de AP+,écrit en Java pourfonctionner sur BEAWebLogic et avec unSGBD Oracle par lasociété Sogyp, filialecommune de Soget et MGI.

Depuis les annéesı980, les commu-nautés portuaires duHavre et de Marseilleont développé cha-

cune – en ı983 pour la première,en ı986 pour la seconde – un sys-tème de gestion du transport demarchandises rassemblant tousles acteurs concernés : commis-sionnaires, manutentionnaires,transporteurs, transitaires,douanes… Dans les deux cas, uneconnexion unique de chaqueacteur permet d’effectuer desdémarches qui seront automati-quement répercutées sur lesautres acteurs, ce qui fluidifie lalogistique. Cette fluidité permetd’accroître la rotation des navirestout en diminuant les coûts et lesdélais administratifs. Chaqueacteur finance le système, d’unepart par un droit d’entrée et d’autrepart par un paiement à l’acte.

Le ı8 octobre 2006, les deuxcommunautés portuaires ont inau-guré à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), le nouveau système AP+,qui succédera aux deux ancienssystèmes développés séparément.AP+, aux technologies et à l’ergo-

nomie plus modernes, est aussitrès attendu par les utilisateursd’autres communautés portuaires.

Passer de Bull DPS 6 à JavaLa Soget, au Havre, avait déve-

loppé Ademar+ tandis que MGI(Marseille Gyptis International)mettait au point Protis. Ces deuxSSII sont la propriété des com-munautés portuaires de leurs villesrespectives, c’est-à-dire des asso-ciations et syndicats d’entreprisesopérant dans la logistique du fret.AP+ a été développé au sein d’unecoentreprise Soget-MGI, la Sogyp.

Ademar+ avait été écrit en cobolpour tourner sur DPS 6, de Bull,

et utilisait des fichiers séquentielsindexés à plat. Après une séried’évolutions techniques succes-sives sans jamais de réécriturecomplète, Ademar+ fonctionneaujourd’hui sous AIX avec leSGBD Oracle 9 et le moniteurtransactionnel Tuxedo. Protis, luiaussi écrit en cobol, fonctionnesur IBM xSeries et DB2. La miseà jour technologique et ergono-mique exigeait une véritable réécri-ture. « Nous avons voulu créer unlogiciel commun aux deux plusgrands ports français, destiné à êtrela plate-forme unique de tous lesports nationaux », indique OlivierJean-Degauchy, chef de projet et

responsable des études et du déve-loppement de la Soget. La créa-tion de ce logiciel, AP+, est aujour-d’hui achevée. Ecrit en Java, ilfonctionne sur le serveur d’appli-cations BEA WebLogic et avec leSGBD Oracle 9 ou Oracle ı0.

AP+ a déjà été déployé à Mar-seille et est en cours de déploie-ment au Havre. Les autres clientsde la Soget, Nantes et Jarry (voirencadré), vont prochainementmigrer. Des études sont en courspour implanter AP+ à l’étranger, àEl Callao (Pérou) ou à Port Louis(île Maurice). Des contacts ontégalement été pris avec d’autresports français (dont Rouen).

Olivier Jean-Degauchy précise :« Les autres ports qui optent pournotre solution achètent une étudepréalable avec les nécessaires modi-fications mineures liées aux proces-sus locaux, la licence du logiciel ettous les services nécessaires à la miseen route, à l’accompagnement auchangement, à la formation des per-sonnels, etc. Sur le territoire natio-nal, en dehors de nos villes respec-tives, Soget et MGI seront à chaquefois cocontractants à parité, mais, àl’export, nous serons concurrents etgérerons chacun nos clients. » �

BERTRAND LEMAIRE

[email protected]

> INAUGURATION D’UN NOUVEAU SYSTÈME DE GESTION DU TRANSPORT DE MARCHANDISES

Soget et MGI, les SSII des communautés portuaires du Havre et de Marseille, ont créé une sociétécommune, la Sogyp, pour développer AP+, une nouvelle plate-forme d’échanges informatisée.

Le Havre et Marseille font logiciel portuaire commun

Nantes et Jarry : deux clients décidés à migrer vers AP+

R écompensée pour cela par LMI lors des Trophées Entreprises etSociété de l’information 2006, la communauté portuaire deJarry (port de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe) a mis en place

Ademar+, le logiciel de la Soget. Michèle Montantin, présidente dudirectoire et directrice générale de la Cei.ba (Centre d’échanges infor-matisés, branche Antilles), nous a confirmé la prochaine migration versle nouveau produit AP+. Les formations devraient être réalisées courant2007 et le déploiement s’achever début 2008.

L’autre client de la Soget, la communauté portuaire de Nantes-Saint-Nazaire, va suivre la même voie, mais une vingtaine d’entreprises etune centaine d’utilisateurs directs seulement seront concernées. « Les pre-mières études datent chez nous de la période 1998-2000 », se souvient

Sophie Lemert, chargée de mission à Agif+, SSII de la communautéportuaire. Le contrat de déploiement d’Ademar+a été signé en 2000 parle seul Port autonome de Nantes-Saint-Nazaire, et le déploiement a eulieu entre mars 2001 et mai 2002. Ce n’est qu’au 1er janvier 2003 que lacommunauté portuaire a pris en main le système avec la création d’Agif+.L’objet du projet était d’améliorer la gestion documentaire alors que lesflux s’accroissaient, de fédérer les acteurs du transport de conteneurs etd’augmenter l’attractivité du port. Sophie Lemert précise l’état d’avan-cement du projet : « Notre migration d’Ademar+ vers AP+ est prévue, pro-bablement courant 2007, mais le planning et le coût ne sont pas encoredéfinis. Ademar+ est limité sur les plans ergonomique et technique et il fautaussi nous adapter aux nouvelles procédures portuaires. » �

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Pour accroître leur compétitivité, Le Havre et Marseille ont remplacé leurs anciens systèmes par une unique plate-forme d’échangesinformatisée pour l’ensemble de la communauté portuaire, de la manutention à la douane en passant par la gestion du transport.

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We know what it takes to be a Tiger.*Des instincts stratégiques exceptionnels, qui reposent sur une qualité d'exécution sans faille. C'est une caractéristique commune à tous les champions de la performance, selon l'étude pionnière menée par Accenture auprès des 500 entreprises les plus performantes au monde. Pour en savoir plus sur l'étude menée par Accenture et sur notre expertise auprès des champions de la performance, rendez-vous sur www.accenture.fr/etudes

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SUR LE RADARLe sujet à surveiller

UN PORTABLE POUR LES TRANSPORTS PUBLICSAprès avoir lancé une étude de faisabilitéen novembre 2005, la RATP et BouyguesTelecom ont décidé d’implanter une puceRFID dans les téléphones portables : l’idéeest de remplacer le passe Navigo par untéléphone mobile équipé d’une nouvellecarte SIM pour passer les portillons dumétro. Une centaine de franciliens vonttester l’application à partir de cettesemaine, mais l’ouverture de ce service augrand public ne devrait pas interveniravant plusieurs années, de nombreuximpératifs liés à la tarification destransports ou à la protection des donnéespersonnelles n’étant pas réglés.

En bref

SECTEUR PUBLIC

Nouveau pépin pour le contrat NHSAprès le retrait précipité d’Accenture (voir LMIn° 1130 du 13 octobre), le grand projetinformatique des services de sécurité socialebritanniques (NHS) rencontre un nouvel écueil.En effet, iSoft, l’éditeur du logiciel choisi par laNHS pour son « National Programme for IT »(NPfIT), est à vendre : son président, JohnWeston, a déclaré qu’un rachat était la meilleuresolution compte tenu des difficultés financières.D’autre part, l’éditeur est sous le coup d’une investigation de l’autorité de régulationdes marchés financiers britanniques. � M. DI R.

E n Grande-Bretagne, les dis-tributeurs de billets de HSBCainsi que les détenteurs de

cartes de la même enseigne ontconnu un week-end difficile à lami-octobre, selon le site britan-nique The Register. A l’origine,une panne informatique. Selonle porte-parole de HSBC, la panneserait due à des difficultés sur unserveur servant à l’identificationdes détenteurs de carte. Elle n’au-rait bloqué les transactions quedurant deux heures le dimancheı5 octobre. Un « problème vrai-ment mineur » qui aurait touchéplusieurs milliers de distributeursde billets et de détenteurs de carte.Sans plus de précisions.

Un audit de 300 000 comptes

Une version officielle que TheRegister estime pour le moinsédulcorée. Notre confrère réper-torie en effet de nombreux témoi-gnages de clients mécontents.Des clients qui racontent unepanne bien plus étendue dansle temps que les deux heuresévoquées par HSBC, certains fai-sant état de difficultés à réglerleurs achats y compris dans la

semaine précédant l’annonce offi-cielle de la panne.

Les déboires des clients anglaisde la banque, également présenteen France après le rachat du CCF,surviennent au moment où celle-ci est engagée dans un importantprogramme de lutte contre lafraude. HSBC mène ainsi unaudit de 300 000 comptes ban-caires afin de détecter des fraudes,suite à un reportage télévisé met-

tant au jour des fuites de don-nées vers le crime organisé enprovenance des employés descentres d’appels indiens, pays oùune large partie du monde ban-caire britannique a externalisé sarelation client. Et ce, même si

HSBC a pour l’ins-tant toujours niés’être fait déroberdes données de soncentre indien.

En parallèle, labanque teste unsystème décision-

nel en temps réel, mis au pointpar SAS et censé détecter les com-portements suspects lors desretraits sur les distributeurs debillets. Or les rodages de cettesolution pourraient expliquer lapanne, qui affecte l’authentifica-tion des détenteurs de carte, carc’est sur cette dernière applica-tion que vient se greffer le sys-tème décisionnel en question.Cependant, le lien de cause à effetest démenti par SAS, qui préciseque le logiciel, dont le déploie-ment sera à terme mondial, est enphase de test aux Etats-Unis, maispas encore installé en Grande-Bretagne. � R. F.

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> À LA SUITE D’UNE PANNE INFORMATIQUE

Week-end noir pour la banque en Grande-Bretagne à la mi-octobre. Quiévoque un problème «mineur » d’authentification des détenteurs de carte...

Les distributeurs de billets de HSBC hors circuit

La panne anglaisedes distributeursHSBC survient aumoment où labanque est engagéedans un importantprogramme de luttecontre la fraude.

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> SUR FOND DE RÉDUCTION D’EFFECTIF

Oracle déploie uneassistance psychologiqueL’éditeur veut offrir une écoute anonyme à ses salariés pour désamorcer leurs problèmes.

L’ idée peut paraître incongruemais, selon Sun, elle répondà un besoin bien réel : pouvoir

disposer d’un authentique centrede calcul installé dans un préfa-briqué, livré en camion et prêt à ins-taller. C’est le projet Blackbox.

En effet, la Blackbox de Sun estun centre de calcul enfermé dansun conteneur de 6 ou ı2 mètrescapable de recevoir jusqu’à 250 ser-veurs Sun Fire – avec un maxi-mum de 7 To de mémoire vive –,ou jusqu’à 2 petaoctets de stockage.L’ensemble fonctionne sous

E n pleine digestion de JDEdwards, PeopleSoft et Sie-bel, Oracle, qui annonçait

2 000 suppressions de poste endébut d’année (37 en France),entend bichonner son capitalhumain. L’éditeur a, en effet, décidéde déployer un « Plan d’aide auxemployés » (PAE), qui devrait êtreopérationnel en France en janvier2007. Un « programme qui s’inscritdans un projet plus global d’amélio-

Solaris ı0 et requiert un refroi-dissement liquide. Anil Gadre,directeur marketing de Sun, jus-tifie le besoin de ce type de refroi-dissement par la densité de l’ins-tallation : « L’air est terriblementinefficace pour le refroidissement,c’est pour cela que les centres de calculont besoin d’autant de volume. »

Pas avant la mi-2007Selon le constructeur, la Black-

box, une fois livrée, n’a plus qu’àêtre branchée au réseau de l’en-treprise, à une source d’alimen-

tation électrique et à un réseau derefroidissement pour être opéra-tionnelle.

Selon Sun, la Blackbox permetde réaliser une économie de 80 %sur le coût d’une puissance decalcul au mètre carré équivalentedans un centre de stockageconventionnel. Avec la Blackbox,le constructeur vise principale-ment les jeunes entreprises àcroissance rapide, comme cellesdu secteur des services de typeWeb 2.0. Un prototype de Black-box est déjà visible près desbureaux de Sun à Menlo Park, enCalifornie. Mais Sun ne com-mercialisera son centre de calculpréfabriqué qu’à partir de la mi-2007. Le premier prix devraitosciller autour de 500 000 dollars.

De son côté, IBM a, débutoctobre, présenté son offre Sca-lable Modular Data Center forSmall Business qui permet auxentreprises de construire rapide-ment un centre de calcul demanière modulaire. � E. C.

ration de la satisfaction et du confortdes collaborateurs dans leur environ-nement professionnel », explique uncommuniqué de la DRH France.

Laisser les problèmes au vestiaire

Concrètement, les salariés severront proposer une assistancepsychologique gratuite avec ano-nymat assuré. C’est la société belgeEupora qui assurera la hot line

pour la France, détaille sur sonblog, la section CFDT de l’éditeur.De quoi orienter les intéressésvers les bons services pour déblo-quer des situations personnellesdélicates… Histoire de laisser lesproblèmes au vestiaire et de « res-taurer la productivité », suggère lesyndicat. « La reconnaissance de cetype de situation est une bonnechose », nuance Elisabeth Chan-trieux, déléguée syndicale CFDT.Laquelle ne peut cependant s’em-pêcher d’y voir une initiative « mar-keting » qui doit être replacée dansle contexte institutionnel euro-péen (plan d’action sur la santémentale pour l’Europe, NDLR).« Le PAE est curatif, regrette-t-elle.Il ne permet pas de prévenir les pro-blèmes spécifiques de gestion RHdans l’entreprise. » � H. T.

La Blackbox n’a qu’àêtre branchée auréseau de l’entreprise,à une alimentationélectrique et à unréseau derefroidissement pourêtre opérationnelle.

SUN

En bref

EMPLOI

Open Text amorcesa restructurationQuelques mois seulement après avoir absorbéson concurrent canadien Hummingbird, Open Text, spécialiste de la gestion de contenupour l’entreprise, prévoit de supprimer 15 % deses effectifs, soit 525 postes sur les 3 500 quecompte le nouvel ensemble. Les fonctionstouchées concernent les postes redondants etceux qui ne correspondent plus à la stratégie dugroupe, à l’échelle mondiale et notamment enFrance. Les détails de cette réorganisationseront communiqués au cours du deuxièmetrimestre 2007. � V. A.

E-ADMINISTRATION

Le marché d’hébergement du DMP annuléLe GIP DMP a indiqué que la procédure dedialogue compétitif lancée le 27 mai dernierpour choisir l’hébergeur de référence du DMP(dossier médical personnel) a été annulée par le tribunal administratif de Paris le 16 octobre2006 sur la requête de France Télécom, écartéde la compétition à cause d’un point derédaction de l’appel d’offres.S’appuyant sur l’expérience acquise depuis le moisde mai, le GIP DMP a choisi de relancer l’appeld’offres avec un cahier des charges précis et uneprocédure plus rapide, l’appel d’offres restreint.L’hébergeur de référence permettra de fixer les conditions de gestion de chaque dossierpatient (notamment sur le plan tarifaire), qu’il l’héberge ou que le dossier soit confié à un autre hébergeur agréé. L’hébergeur de référence devra aussi assurer la reprise des hébergeurs agréés défaillants.La notification du marché public devrait resterinchangée, en février 2007. � B. L.

RECHERCHE

Un institut pour l’innovationen EuropeLa Commission européenne a adopté le18 octobre le principe de la création de l’Instituteuropéen de technologie (IET) et décidé de le doter de 2,4 milliards d’euros de budget pour la période 2008-2013. Cet institut pilotera la politique d’innovation de l’Europe et fera la passerelle entre universités etentreprises. La Commission propose la créationpar l’IET d’environ six communautés de la connaissance et de l’innovation d’ici à 2013, dans des domaines clés présentant « un intérêt potentiel pour l’économie et la société européennes ». � J. G.

> UN PROJET À L’INTENTION DES START-UP

Un centre de calcul livré comme un préfabriqué et prêt à brancher ? C’est le concept Blackbox de Sun pour jeunes entreprises à croissance rapide.

Sun imagine le centre de calculen préfabriqué

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En bref

BIBLIOTHÈQUES EN LIGNE

Microsoft entame sa numérisationAu printemps 2006, Microsoft a lancé leprogramme Live Book Search, en réponse à labibliothèque en ligne Google Book Search (ex-Google Print). La phase de numérisation vientde débuter avec les fonds de la bibliothèqueuniversitaire de Cornell. Les scanners automatiquesde livres conçus par Kirtas Technologies, capablesde numériser 2 400 pages à l’heure, ont étéretenus pour la réalisation technique. � A. C.

BASE DE DONNÉES

Nouvelle version Enterprisepour MySQLMySQL AB, éditeur de la base de données OpenSource, annonce la nouvelle version de MySQLEnterprise. Celle-ci est enrichie avec MySQLNetwork, un service qui assure la surveillancecontinue des serveurs de base de données,déclenche des alertes en cas d’anomalie etpropose des actions correctives. Ce servicecomprend plus de 65 règles d’administration etsurveille 500 paramètres du serveur. � X. B.

SYSTÈME D’EXPLOITATION

PalmOS fait peau neuve

PalmSource devient officiellement Access, dunom de l’entreprise japonaise qui l’avait rachetéen septembre 2005. Le système d’exploitationque l’on pourra retrouver sur les PDA etsmatphones ne sera plus PalmOS mais AccessLinux Platform (ALP). Il utilisera des technologiesPalmSource et Access telles que HotSync et lenavigateur NetFront. Enfin, le système exploiterale noyau Linux. La version finale d’ALP succéderaà PalmOS 6.1 à partir de février 2007. � G. B.

D u ı7 au 20 octobre, Amster-dam a accueilli l’éditioneuropéenne du Tech-Ed

2006 de SAP. A cette occasion,l’éditeur allemand a montré lespremiers fruits de la démarcheamorcée en 2003 avec l’architec-ture ESA (Enterprise Service Archi-tecture). Celle-ci se base sur l’ex-ploitation de composantsapplicatifs sous forme de services.Environ 500 services d’entreprisesont déjà accessibles à travers laplate-forme d’intégration SAP Net-Weaver, « et ce n’est qu’un début »,précise Ori Inbar, vice-présidentmarketing sur NetWeaver. La com-munauté Enterprise Services, lan-cée en avril 2006, devrait égale-ment apporter sa contribution enfournissant des services métier.

En toile de fond, la prochaineversion de SAP NetWeaver. Celle-ci a obtenu la certification Java EE 5et devrait être disponible en versionde production pour le premier tri-mestre 2007. Un environnementde composition graphique, des-tiné à faciliter l’assemblage de com-posants logiciels, va enrichir laplate-forme. Basé sur Eclipse 3.2,cet outil s’intègre avec le référen-tiel de services de SAP.

Pour accompagner les entre-prises dans leurs projets autourd’ESA, l’éditeur lance une offre de

conseil autour des architecturesorientées services (SOA), axée surla stratégie métier, la modélisationdes services, la gouvernance et lagestion des métadonnées (à tra-vers SAP NetWeaver MDM).

Un moteur de recherche en temps réel

En s’appuyant sur l’infrastruc-ture fournie par SAP, éditeurs etintégrateurs peuvent déjà propo-ser leurs propres applications com-posites, les xApps. Ces solutionspourront prochainement être réfé-rencées sur le portail xApps Hub.

Sur celui-ci, « les entreprises ver-ront les applications disponibles, leurscas d’utilisation, les prérequis pour ledéploiement », explique ShaiAgassi, président du groupe pro-duits et technologies chez SAP.

SAP poursuit par ailleurs sastratégie autour de solutions com-binant matériel et logiciel(appliances) : après BI Accelerator,boîtier qui effectue des analysesdécisionnelles très rapidement àpartir de données chargées enmémoire, l’éditeur annonce Enter-prise Search Appliance. Ce boî-tier embarque un moteur derecherche capable d’effectuer desrequêtes en temps réel sur lesobjets métier de SAP. � A. C.

Shai Agassi, présidentdu groupe produitset technologies chez SAP : « Lesentreprises verrontles applicationsdisponibles sur leportail xApps Hub. »

SAP

> DURANT L’ÉDITION EUROPÉENNE DU TECH-ED 2006

SAP poursuit l’évolution de sa plate-forme vers une architecture orientéeservices, offrant toujours plus de possibilités à ses clients et partenaires.

SAP détaille sa vision des SOA

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LE MONDE INFORMATIQUE | N° 1132 | 27 OCTOBRE 2006 | 15

LA SEMAINE DE LMI

A lors que la version entre-prise de Vista devrait êtredisponible en France le

30 novembre, le Club Vista a tenusa première réunion le 20 octobre,dans les locaux de Microsoft, et arassemblé près de cent personnes.Administrateurs, particuliers, pas-sionnés des technologies Micro-soft, ce club utilisateurs réunitaussi bien des professionnels quele grand public, mais il vise d’abordà fédérer ceux qui travaillent ouseront amenés à travailler surVista, le but étant de faire évoluerle produit. Il compte déjà ı50 mem-bres, dont un tiers de profession-nels de l’administration de parcs.

L’objet de cette réunion étaitnaturellement de lancer officiel-

lement l’association, mais elle aaussi permis à Microsoft de dévoi-ler quelques nouvelles fonction-nalités de la Release Candidate 2,de préciser le nombre de versionsdu prochain Windows qui serontdisponibles… On a ainsi apprisqu’il y aurait une version N (sansle Media Player) de Vista.

Grosses migrations en 2008« Il n’y avait pas une grosse

affluence, note l’un des participantsprofessionnels. Mais nous auronsune grosse influence, car nous repré-sentons déjà 700 000 postes. » Cespécialiste de l’administration deparcs ne s’attend pas à de groschantiers de migration dès la sor-tie du nouvel OS. « Cela va com-

mencer doucement au premiersemestre 2007, mais les grossesmigrations ne commenceront qu’en2008. » Et de rappeler le défi quiattend les DSI et les administra-teurs : « Il y a 500 millions de PC

à faire migrer dans le monde dansles quatre à cinq ans. A nous d’ex-pliquer maintenant aux DSI pour-quoi il faut migrer. Et nos argumentssont techniques, car on en a soupé duretour sur investissement. » � J. G.

> À UN MOIS DE LA SORTIE DU NOUVEL OS

Le Club Vista a tenu sa première réunion et obtenu quelques précisions sur les futures versions.

La communauté Vista se met en place

Synapsys dans le giron d’Osiatis

L e spécialiste des services d’infrastructures dis-tribuées Osiatis (220 millions d’euros de chiffred’affaires en 2005 avec 2 800 collaborateurs)

vient de s’offrir le spécialiste de l’administration deparcs Windows Synapsys. Né en 1998 de la reprise del’ex-filiale de Thomson-CSF spécialisée dans la main-tenance Thomainfor, Osiatis met ainsi la main sur unspécialiste des produits MOM et SMS de Microsoft,mais aussi sur la technologie IntelliDeploy dévelop-

pée par Synapsys, une solution de mastérisation etde migration. « Par cette opération, nous voulons déve-lopper notre valeur autour de l’infogérance, com-mente Alain Roumilhac, qui a rejoint Osiatis en tantque directeur général en avril dernier. Nous souhai-tons faire évoluer le système d’information de nosclients sur la phase d’infogérance, car ils nous repro-chent souvent de ne pas suffisamment innover et derécupérer leur système tel qu’il nous l’avait confié. » �

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> CERTIFIÉ SUR DES FONCTIONS AVANCÉES

Pillar se hisse sur les épaules d’OracleLa jeune firme, financée par Larry Ellison,s’affirme sur le marché du stockage.

A lors que Joe Tucci, direc-teur général d’EMC, four-nisseur de solutions de

gestion de l’information, annon-çait les résultats du troisième tri-mestre (un chiffre d’affaires de2,8 milliards de dollars en haussede ı9 % pour un résultat net de284 millions, en baisse de 32 %),les analystes l’ont pressé de ques-tions sur la stratégie du groupe etnotamment sur les multiplesrachats effectués dans le domainede la sécurité. En fait, le rachat deRSA Security pour un montantde 2,ı milliards de dollars a tou-jours du mal à passer auprès desanalystes qui estiment le prix net-tement trop élevé pour des tech-nologies qui ne font pas partiedu cœur de métier d’EMC.

Retour aux réalités du terrain

Répondant à ces critiques, JoeTucci a expliqué que le construc-teur disposait maintenant de

A peine un an après avoir missur le marché sa baie destockage Axiom, Pillar Data

System obtient la certification pourOracle ı0g Accelerator, c’est-à-diresur les fonctions avancées duSGBD telles que RAC (cluster),ASM (gestion des volumes destockage) et Enterprise Manager(administration). Un joli coup pourcette start-up créée en juillet 200ıpar Michael Workman, un anciende la division systèmes de stockage

toutes les briques nécessaires pourmettre en œuvre sa stratégie« Information Infrastructure ».Cette dernière s’articule autourde trois axes : le stockage, la pro-tection de données et la sécurité.En décortiquant le chiffre d’af-faires du constructeur et le dis-cours de Joe Tucci, on s’aperçoitque les solutions d’infrastructurefont un retour en force. Pour com-mencer, les baies de disques haut

de gamme et moyenne gammeont tiré le chiffre d’affaires vers lehaut. VMware a également contri-bué de manière significative à lahausse des revenus. Comme pourrenforcer ce discours, le construc-teur a annoncé pas moins dequatre nouvelles plates-formesmatérielles, dont des baies dedisques, de nouveaux serveurs defichiers et une bibliothèque vir-tuelle. � X. B.

d’IBM et financée par la sociétéde capital risque du fondateur etpatron d’Oracle, Larry Ellison. Pillarse hisse ainsi au rang des poidslourds du secteur que sont EMC,IBM, HP ou NetApp.

Un tiers des clientsstockent une base Oracle

La société compte aujourd’hui70 personnes en Europe dont unedouzaine en France et revendiqueprès de 200 clients dans le

monde, dont une bonne partiesont des clients d’Oracle. « Glo-balement, je dirais que les deux tiersde nos clients utilisent Axiom pourstocker une base de données, qui estOracle dans au moins 50 % descas », reconnaît volontiers DavidDariouch, directeur avant-ventede Pillar Data Systems France,qui précise que l’alliance avecOracle prévoit la mise en placed’une méthodologie et d’un pro-gramme commun de consulting,et d’équipes avant-vente pour laréponse aux appels d’offres.« Pillar s’intègre de façon transpa-rente et optimisée avec Oracle 10g,mais nous avons le même type d’al-liance stratégique avec les autresconstructeurs », tempère néan-moins Patrick Lemartret, chef deproduit base de données chezOracle France � J.-L. R.

Joe Tucci a profitéde la présentationdes résultatstrimestriels pourannoncer lasuppression de1 250 emplois d’icià la fin 2007.

EMC

En bref

INTERNET

La nouvelle version de FirefoxdisponibleQuelques jours après la disponibilité entéléchargement de la version anglaised’Internet Explorer 7 de Microsoft pour XP SP 2,Christopher Beard, vice-président de Mozilla, a annoncé celle de Firefox 2, le 24 octobre.Au menu de cette nouvelle mouture :la restauration du navigateur et de la sessionperdue et la possibilité de retrouver les cinqdernières pages vues en cas de plantage. Le navigateur alternatif aurait déjà dépassé les 20 % de part de marché en Europe. � J. G.

MICRO-INFORMATIQUE

HP numéro un mondial

Depuis trois ans à la traine de Dell pour lesventes de PC, le constructeur californien a reprisla tête du marché à son homologue texan. C’est du moins le constat que font à la fois les instituts IDC et Gartner pour les ventes du troisième trimestre 2006 dans le monde.L’écart entre les deux fabricants est cependanttrès faible : 60 000 unités selon Gartner, la moitié selon IDC. Sur un total de livraisonscompris entre 57 et 59 millions d’unités, dont les deux protagonistes s’adjugentpresqu’un tiers. � J. G.

SERVICES TÉLÉCOMS

Nouvelle emplette pour Oracle

L’éditeur de Redwood Shores vient de s’offrir le spécialiste des solutions de gestion decommunications pour opérateurs télécoms,MetaSolv Software, pour un montant de219,2 millions de dollars. Ce rachat intervientaprès ceux de TimesTen en 2005 et de Portal et Net4Call en 2006. Toutes ces briquespermettent à Oracle d’avancer son projetService Delivery Platform, une plate-formedestinée aux opérateurs télécoms. � J. G.

CONSEIL

IBM acquiert Palisades

Big Blue a annoncé le rachat de la société de services Palisades Technology Partners, un spécialiste du tertiaire financier (prêtsimmobiliers) basé dans le New Jersey et dont les technologies s’appuient sur l’Open Source etles SOA (architectures orientées services). Leséquipes de Palisades intégreront l’activité conseild’IBM. Palisades revendique cinq des dix plusgros prêteurs du monde parmi ses clients. � J. G.

> SES RÉSULTATS TRIMESTRIELS LE CONFIRMENT

Joe Tucci se trouve sous pression suite aux rachats effectués dans le domainede la sécurité. Il replace le stockage au centre de son discours stratégique.

EMC rappelle qu’il fait encoredu stockage

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Symposium Itxpo 2006DU 5 AU 9 NOVEMBRECANNES (06)Gartner GroupExposition qui présente les derniersproduits et services de technologiede pointe en matière de systèmesd’information.www.gartner.com/eu/symposium

Convergence 2006EMEADU 6 AU 8 NOVEMBREMUNICH (ALLEMAGNE)MicrosoftEvénement destiné aux clients etpartenaires de Microsoft Dynamics.www.mseventseurope.com/convergence/06/pre/default.aspx

Mardi de l’AdijLE 7 NOVEMBREPARIS (MAISON DU BARREAU)Association pour le développementde l’informatique juridiqur (Adij)« Technologies et gestion de crise :le paradoxe de la simplicité et de lacomplexité ».www.adij.fr

Convention VoIPLES 7 ET 8 NOVEMBREPARIS EXPO - PORTE DE VERSAILLESTarsus DéveloppementManifestation consacrée à la VoIP et aux services vidéo et vocaux de nouvelle génération.www.conventionvoip.com

Cartes 2006DU 7 AU 9 NOVEMBREPARC DES EXPOS PARIS-NORD VILLEPINTEExposiumForum international destechnologies de la carte à puce et de ses différentes applications.www.cartes.com

Satis 2006DU 7 AU 9 NOVEMBREPARIS EXPO - PORTE DE VERSAILLESReed Expositions FranceSalon des technologies et dessolutions audiovisuelles.www.satis-expo.com

European Catia Forum DU 7 AU 9 NOVEMBREPARIS (DISNEYLAND PARIS)IBM - Dassault SystèmesColloque international consacré à

la gestion du cycle de vie desproduits (PLM - Product LifecycleManagement).www.ecforum.com

Maintenance Expo 2006DU 7 AU 10 NOVEMBREPARC DES EXPOS PARIS-NORD VILLEPINTEReed Expositions FranceLe rendez-vous des professionnelsfournisseurs ou utilisateurs desolutions pour la maintenance.www.maintenance-expo.com

Salon de l’emploiinformatiqueLE 8 NOVEMBRE MARSEILLE (13)KavestaSalon de recrutement pour lesinformaticiens et ingénieurs entélécoms et en nouvelles technologies.www.salondes10000emplois.fr/informatiqueetnticTél. : 0826 621 801

Forum européen - IES 2006DU 8 AU 10 NOVEMBRENICE-ACROPOLIS (06)SIA - AAAFCongrès consacré à l’intelligence

économique, à la veille età l’innovation.www.sia.fr

Salon « Les Jeudis »LE 9 NOVEMBRERENNES (35)Lesjeudis.comLe salon de recrutement spécialistede l’emploi dans l’ingénierie etl’informatique. Avec près de vingtentreprises participantes et environ 2 000 postes offerts sur la régionOuest. Tous les secteurs del’informatique sont représenté[email protected]

Forum PHP Paris 2006LES 9 ET 10 NOVEMBREPARIS (SOCIÉTÉ NATIONALED’HORTICULTURE DE FRANCE)Association française des utilisateurs de PHPLe Forum PHP s’adresse à tous les développeurs professionnelsd’applications Web.www.afup.org/pages/forumphp2006

U n an après le pacte d’actionnaires,première étape de l’absorption d’Uni-log par LogicaCMG, le bien-fondé de

l’opération se dessine. C’est en tout cas ce ques’emploie à démontrer le groupe, qui estimeque 40 millions d’euros de commandesreçues par Unilog seraient liés à l’intégra-tion dans LogicaCMG. « La fusion a apporté unplus à Unilog, notamment sur les contrats autourdu module RH de SAP, note Dominique Raviart,analyste du cabinet Ovum. Globalement le chiffred’affaires est satisfaisant, même s’il reste un pointd’interrogation sur la gestion d’applications. »L’intégration dans Logica amène en outreaux commerciaux d’Unilog de nouvellesoffres autour de l’offshore et du BPO. Ausein de l’ex-filiale de Logica en France, en

cours de fusion avec la SSII hexagonale, onnote aussi un mieux. « Un redressement spec-taculaire grâce aux commerciaux d’Unilog »,selon un représentant du personnel de cetteentité qui affichait des pertes chroniques.

Restent des incertitudes côté salariés.Même si le rapprochement s’est opéré sansplan social. Principal point d’interrogation :la perpétuation du modèle d’intéressement etde participation d’Unilog (voir aussi page 38).Avec, en corollaire, des menaces qui pèsentsur la motivation des équipes, que n’hésitentd’ailleurs pas à exploiter les chasseurs de têtesen cette période de disette de compétences.

Des dirigeants suffisamment impliqués ?

Selon un bon connaisseur des arcanes dela société, la signature du pacte d’action-naires pose aussi question sur l’implicationdes principaux dirigeants, qui ont, dans l’opération, amassé un confortable pactole.Un constat qui ne concerne pas Didier Herrmann, responsable des activités dugroupe en France, en Allemagne et en Suisseet plus que jamais garant de la continuitépour les équipes d’Unilog. « Le deuil est entrain de se faire, les salariés se rendent comptequ’ils ne travaillent plus pour le même patron »,note Michèle Havelka, présidente de l’asso-ciation des anciens d’Unilog, Desunilog. Unnom de circonstance. � R. F.

Unilog-Logica : premiersfruits, dernières incertitudes

Droit de suite

Agenda

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Directeur de la publication : Eric Ochs Commission paritaire : 0110 K 85971Imprimerie : Dulac, ZI route de Paris, 27120 Pacy-sur-EureDépôt légal : 4e trimestre 2006

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PLUS SUR LE WEB

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Il y a un an, les actionnaires de LogicaCMG approuvaient la fusionavec la cinquième SSII hexagonale. Le premier bilan paraît positif.

| 21 OCTOBRE 2005 | N° 1087 | LE MONDE INFORMATIQUE8

LA SEMAINE DE LMI TOUTE L’ACTUALITÉ AU QUOTIDIEN SUR > www.lemondeinformatique.fr> L’essentiel de l’info du jour > Des fils d’actualité sur mesure

E t un obstacle de moins sur laroute du rachat d’Unilog parLogicaCMG. Le ı3 octobre,

les actionnaires de la SSII bri-tannique ont approuvé l’accordscellant le transfert d’environ untiers du capital d’Unilog à lasociété dirigée par Marty Read.Préalable à l’OPA qui sera lancéeen novembre, cet accord règle lesort d’une poignée de dirigeantsde la SSII : Gérard Philippot (pré-sident), Didier Herrmann (vice-président), Pierre Deschamps(président du conseil de sur-veillance), Aydin Azernour (res-ponsable de l’intégration de sys-tèmes), Patrice Dabilly (DAF) etPatrick Guimbal (responsable deUnilog Management).

Rumeurs de plan socialEn plus de la vente d’un certain

nombre de titres à 73 euros l’unité,ces dirigeants convertiront le soldede leur portefeuille en parts de lafuture société. Dans la nouvellestructure, Aydin Azernour etPatrick Guimbal rejoignent lecomité exécutif. Gérard Philippotdevient membre non exécutif duconseil d’administration, et DidierHerrmann, directeur exécutif de

LogicaCMG également respon-sable opérationnel de la France,de l’Allemagne et de la Suisse.

Les salariés français d’Unilogs’inquiètent, eux, de la possibledisparition de la culture maison.Car, si leurs dirigeants ont réaliséune belle opération financière,l’avenir des 7 400 salariés nerepose pour l’instant que sur despromesses. Le comité d’entreprised’Unilog a bien rendu mi-septembre un avis favorable sur lafusion, mais a aussi soulevé desquestions toujours en suspens :devenir des bénéfices réalisés(aujourd’hui en partie redistri-bués) par le groupe, préservationdu modèle RH d’Unilog, etc.

Le rapprochement avec l’entitéfrançaise actuelle de LogicaCMG(environ ı 500 personnes) s’an-nonce périlleux. D’autant que cettesociété affiche régulièrement despertes (plus de 3 millions d’eu-ros au premier trimestre 2005). AAix-en-Provence, un représentantdu personnel d’Unilog s’inter-roge : « Comment va-t-on faire pourintégrer la cinquantaine de salariésque compte l’agence LogicaCMGdans notre ville alors que c’est déjàdur pour nous ? » Suite à des ren-contres entre les services RH desdeux sociétés en France, les pre-mières rumeurs de plan socialcirculent parmi le personnel desdeux sociétés. � R. F.

Didier Herrmann aété nommé vice-président d’Unilogle 8 juin dernier,alors que lesdiscussions avecLogicaCMG étaientdéjà bien avancées.

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> PREMIER PAS DANS LE PROCESSUS DE FUSION AVEC LOGICACMG

Les actionnaires de LogicaCMG ont approuvé l’accord avec les principauxdirigeants d’Unilog qui totalisent 33 % du capital de la SSII française.

Unilog : les dirigeants avancent,les salariés attendent

En bref

INFOGÉRANCE

Issy passe d’Euriware à Thales

Première commune française à avoir externaliséson informatique en 1998, Issy-les-Moulineaux vientde changer de prestataire. Après deux contrats detrois ans successifs avec Euriware, Thales a, en effet,remporté le nouvel appel d’offres. « A périmètre etcompétences identiques, et avec une prestation deveille technologique plus aboutie, l’offre de Thalesétait moins chère », explique simplement EricLegale, directeur des nouvelles technologies de laville. Le montant du contrat (pour trois ans) avoisine2,2 millions d’euros par an. � T. P.

SUR LE RADARLe sujet à surveiller

LE CONFLIT GONFLE CHEZ CARREFOUR CSIFLes représentants CFDT de CarrefourSystème d’Information France seréunissaient vendredi 21 octobre pour protester contre les mesures prisespar la direction pour accompagner lesinformaticiens du distributeur transférésdu centre de Mâcon vers le site de Lyon. Il s’agit d’obtenir de la direction plus quele simple dédommagement de dix-huitmois de transport pour les informaticiensqui acceptent leur transfert chez HP, ce qui constitue pour l’instant la mesurephare du plan ! Les représentantssyndicaux s’inquiètent aussi pour lessalariés du help-desk, qui ne connaissentni la date du transfert ni le nom du prestataire qui les accueillera.

LMI

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7

A l’automne dernier,l’accord entreLogicaCMG et lesprincipauxdirigeants d’Unilogouvrait la voie àl’OPA amicale de lasociété britannique.

| 27 OCTOBRE 2006 | N° 1132 | LE MONDE INFORMATIQUE16

LA SEMAINE DE LMI TOUTE L’ACTUALITÉ AU QUOTIDIEN SUR > www.lemondeinformatique.fr> L’essentiel de l’info du jour > Des fils d’actualité sur mesure

> PREMIER PAS DANS LE PROCESSUS DE FUSION AVEC LOGICACMG

Les actionnaires de LogicaCMG ont approuvé l’accord avec les principauxdirigeants d’Unilog qui totalisent 33 % du capital de la SSII française.

Unilog : les dirigeants avancent,les salariés attendent

Page 10: Salaires, formation, primes… les ... - Le Monde Informatique...une demande de plusieurs acteurs ... CIC et de NRJ Mobile vont tester le paiement sans contact, ... qui intègre par

LE MONDE INFORMATIQUE | N° 1132 | 27 OCTOBRE 2006 | 19

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point de vue d’éventuels candidats àl’embauche, peuvent faire la différenced’une SSII à l’autre.

De bons salaires, bien qu’en faibleprogression, une embauche dynamiqueallant de pair avec une hausse assumée duturnover, une obligation de formationreconnue, une dose réglementaire de RTT,des primes et autres avantages censésgarantir la paix sociale. Tout indique, eneffet, que cette équation, valable en périodefaste, a été mise à mal avec la récente crise.Appliquée à un corps social qui manquesingulièrement de culture et de mémoirecollective, laissant place à des politiques quiincitent au « chacun pour soi », elle a deplus en plus de mal à convaincre lesjeunes. Et à affronter les problèmesrécurrents du secteur (difficultés à recruter,chômage des seniors, etc.).

Le point noir de la formationLes faits sont têtus. Avec la relance des

affaires, les plans d’embauche sontredevenus ambitieux (plus de ı0 000postes ouverts pour ces dix-huit entreprisesreprésentant un total de 68 000 salariés,soit environ un cinquième des effectifs dela branche). La réputation de secteurlocomotive du marché de l’emploi descadres n’est sûrement pas usurpée. Maisface à la remontée tout aussi logique duturnover, on pourrait s’attendre à ce ques’enclenche une mécanique de fidélisation.D’autant que les SSII se plaignent de voirleurs meilleurs éléments débauchés par desentreprises utilisatrices frappéespar le papy-boom.

Au palmarès établi par legroupe Alpha, cabinet de conseilet d’audit social, à partir du suivides bilans sociaux (tous secteursconfondus, 800 entreprises), lepositionnement des SSII estflatteur, aussi bien en termes dedynamique et de structure de l’emploi(hausse des effectifs, statut cadregénéralisé, très peu de CDD, pas de tempspartiel) qu’en termes de conditions detravail (peu d’arrêts de travail, RTT bienrégulée). Mais paradoxalement, selon notreenquête et d’après le suivi du groupe Alpha(voir encadré), ni les politiques derémunération (évolution du salaire,participation, intéressement, etc.), ni l’effortde formation et de promotion des carrièresne paraissent de nature à fidéliser une

population qui n’attendait que la reprisepour aller voir ailleurs. « C’est le point faibled’une gestion du personnel dont lesmouvements d’entrée/sortie constituentl’élément structurant », diagnostique LucienBehr, consultant du groupe Alpha. Sur cesujet donc, l’évolution des politiques resteun chantier très largement ouvert.

Pour Nicole Notat, présidente du cabinetVigeo, leader européen de la mesure de laresponsabilité sociale, « dans un secteur oùles restructurations sont fréquentes, et lesintercontrats une pratique répandue, le

maintien de l’employabilité estessentiel face à des mutationsrapides qui nécessitent desformations en continu ». Etd’ajouter : « La demandefluctuante influe sur la présenced’horaires atypiques, qui doiventêtre gérés et récompensés de manièreadéquate. » Pour autant, la

notation de Vigeo (pour 2004-2005, lessecteurs étant évalués tous les ı2/18 mois)relève, pour les SSII, « une gestion descarrières et des formations de niveau moyen ».Avec 3,7 % de la masse salariale consacrés àla formation (moyenne annoncée par leSyntec informatique), et, de l’aveu desDRH (notre enquête), une moyenne detrois jours de formation par an et par personne, force est d’admettre que la disparité de traitement,d’une entreprise à l’autre, et entre

CHIFFRES CLÉS

3,7 %C’est le montant moyenconsacré à la formationpar les SSII, enpourcentage de lamasse salariale (source : Syntecinformatique)

3,6 %C’est la progression dessalaires en SSII (salairesfixes, hors primes etavantages) observéeentre mars 2005 etmars 2006, tous postesconfondus, selon lecabinet OberthurConsultants. Unrattrapage par rapportaux salaires desinformaticiens enentreprises utilisatricesqui, eux, n’avaient pasrégressé durant lesannées de crise.

« Les horairesatypiquesdoivent êtregérés etrécompensés de manièreadéquate »

� � �

> Les initiatives engagéespour renforcer les dispositifsde formation, point noiractuel, constitue un enjeumajeur pour les SSII.

> Les grandes SSII sedémarquent sur le marché del’emploi des cadres par leurfort dynamisme (turnover,niveau d’embauche).

> Les salaires, fortementindividualisés, rendentdifficile les comparaisons,autrement que par la qualitédu dialogue social établi.

LES IDÉESÀ RETENIR

10 20 30 40 50 60 70 80 90 1000

Dynamique de l'emploi 67

Conditions de travail 77

Evolution des salaires 48

Rémunérations 42

Effort de formation 37

Fréquence des réunions avecles représentants du personnel

29

Observation des données du bilan social, réalisée par le groupe Alpha,sur une échelle de 0 à 100 (panel de 800 entreprises).

Relations sociales 29

Autres dépenses sociales etprestations complémentaires

20

Taux de subvention des CE 13

Participation, intéressement 10

Mieux que la moyenne

Moins bien que la moyenne

LES SSII COMPARÉES AUX AUTRES SECTEURS

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Sans surprise réelle dans un secteur où règne l’individualisme,les mécanismes de représentation du personnel sont peu développés en SSII. Plus surprenant, la formation y est aussi à la traîne.

“ Les perspectives de progression rapideoffertes par le centre national de services SAPde Capgemini à Toulouse ont étédéterminantes pour le jeune diplômé quej’étais. J’ai intégré le centre de compétences entant que concepteur réalisateur intégrateur(CRI), avant de passer rapidement CRI confirmé(CRIC). En janvier prochain, je vais passer à lagestion de projet, un an et demi seulementaprès mon embauche ! J’ai également soumisl’idée de créer et de gérer un pôle nouvellestechnologies et SOA. Le projet a été accepté etle pôle sera officiellement mis en place audébut de l’année prochaine.”

YANN, 25 ANS,

concepteur-réalisateur-intégrateur confirmé

chez Capgemini (Toulouse)

“ L’aspect salarial a été le seul et uniquecritère de choix. Pour que mon salaire soit revuà la hausse, je n’ai d’ailleurs eu d’autre choixque celui de changer trois fois d’employeur enhuit ans. Une méthode payante, puisque j’aidémarré à 27 500 € pour atteindreactuellement 45 700 €. Je considère qu’il estinutile de compter sur un plan de carrière dansles services. Les SSII fonctionnent à la manièredes entreprises d’intérim en isolant leurscollaborateurs chez les clients. Puis ellesn’hésitent pas à les reléguer au rang de« vieux », dès la quarantaine, voire avant…”

HOCINE, 34 ANS,

consultant chez Devoteam (Paris)

“ En trois mois, j’ai eu une vingtained’entretiens d’embauche. Ce qui me pousse àchercher ailleurs ? D’abord l’intérêt des projets :j’ai envie de travailler en équipe avec des gensqui ont les mêmes compétences que moi pourpouvoir échanger et évoluer. Le salaire estimportant également. Les petits « à-côtés »sociaux ne sont pas primordiaux, même si jeme renseigne auprès de mes collègues. Detoute façon, même au sein d’une grosse SSII,l’ambiance et les conditions de travail diffèrentd’une équipe à l’autre. Cela dépend de lahiérarchie, mais aussi de la nature de lamission, au forfait ou en régie.”

DAMIEN, 31 ANS,

programmeur .Net dans une petite SSII (Sud-Ouest)

Verbatim

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> ENQUÊTE SUR LES CONDITIONS DE TRAVAIL

Salaires, formation, primes…les SSII où il fait bon vivreAu-delà de l’attractivité des métiers, les SSII savent qu’elles doivent progresser pour attirer et fidéliser les compétences qui les intéressent. Comme le reflète l’enquête du Monde Informatique fondée sur desdonnées figurant habituellement au bilan social des entreprises.

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Sommaire> Bilan social : une

amélioration nette,des lacunes encoreévidentes p 22

> « Les candidatschoisissent leurentreprise » : l’interviewdu directeur du cabinet derecrutement GEC p 24

beaucoup ! Elle se lit entre les lignes desdonnées recueillies auprès de dix-huitgrandes SSII, parmi les vingt-cinqpremières en France, qui ont répondu auquestionnaire du Monde informatiqueinspiré du contenu habituel des bilanssociaux (voir tableau pages 22 et 23). Il n’enest que plus intéressant – et ardu –d’essayer de repérer les critères qui, du

Lucide et, du coup, en progrès : l’étatdes lieux des politiques sociales desSSII, dressé à partir de donnéeschiffrées, confirme la difficultéqu’éprouve ce secteur à combler son

déficit d’image. Mais aussi ses efforts.Longtemps sacrifiée sur l’autel desperformances économiques, la questionsociale n’est plus occultée. C’est déjà

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... Jeudi 05 avril 2007

LES TROPHÉES ENTREPRISES ET SOCIÉTÉ DE L’INFORMATION7ème édition ayant pour thème central, “L’informatique au service de l’innovation”.

Un plateau prestigieux célébrant 25 ans d’innovation et réunissant plus de 450 VIP.

... Jeudi 07 décembre 2006

1ER SYMPOSIUM SUR L’AVENIR DES MÉTIERS DE LA DSI300 DSI et VIP conviés à cette soirée dont le thème constituera également

le coeur du numéro Spécial du “Monde Informatique”.

... Mercredi 08 novembre 2006

LANCEMENT DU 1ER PORTAIL DES INFORMATICIENSIDG Communications France invite lecteurs et partenaires

à la présentation du premier portail dédié aux professionnels de l’informatique.Une soirée placée sous le haut patronnage de Patrick J.McGovern,

fondateur et CEO de International Data Group qui se déroulera Terrasse Publicis, Champs Elysées à Paris.

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salariés d’une même entreprise, nuità la réputation du secteur, sur ce voletprécis de la gestion des ressourceshumaines. Un point à considérer, donc, parles candidats, même en début de carrière.

Salaires toujours plus individualisésToujours plus individualisée, la

progression des salaires ne fournit guère derepères à ceux (dont les candidats) quil’observent de l’extérieur. A l’embauche,pour les débutants bac+4/5, la grille estsensiblement homogène d’une entreprise àl’autre (en moyenne de 30 000 à 35 000euros). Après deux ans d’expérience, laprogression est, sauf exception (chezAccenture, IBM, HP, Neurones), d’environ4 000 euros par rapport aux débutants.Rappelons qu’entre 2003 et 2005, le salairemoyen des cadres de SSII – tous âgesconfondus – a progressé de 3 500 euros.Une hausse annuelle de 3,5 %, soit unpoint de plus que l’inflation, selon le relevédu groupe Alpha sur un échantillon d’unedizaine d’entreprises. Mais primes et bonuscompris, sur le même échantillon, larémunération moyenne a progresséd’environ ıı % en deux ans. Un écart quimontre l’importance grandissante de cevolet dans la rémunération globale.

Mais le point le plus critique reste lafaible formalisation de la négociation et dudialogue social. Voire l’opacité de lacommunication des entreprises sur ce plan.Passons sur les grandes marques dusecteur dont les directions ont refusé defigurer dans l’enquête (Bull, CSC, EDS, HPServices, Thales, T-Systems, Unilog-Logica,Unisys). Certaines en raison derestructurations en cours, il est vrai. Mêmesi, pour quelques-unes de ces sociétés,nous avons pu recueillir les donnéesfournies par les représentants du personnel(HP, EDS, T-Systems, Logica). Reste qu’au

baromètre du groupe Alpha, qu’il s’agissedu taux de subvention du comitéd’entreprise (au-delà du 0,2 % obligatoire),des accords d’entreprise (hors RTT) etautres indicateurs du climat social (nombrede procédures conflictuelles), le secteur estencore en retrait par rapport à d’autresindustries. Avec, en plus, « une disparité despratiques entre quelques leaders et l’absence deconsidération sociétale par des acteurs pluspetits », observe-t-on chez Vigeo. Etd’insister : « La mise en place d’undépartement des ressources humaines est àpromouvoir dans un secteur où,historiquement, il manque encore une fonctiondédiée. » Une fonction qui occupe, pourl’échantillon de l’enquête, une personnepour cent salariés cadres opérationnels etfonctionnels. Une moyenne qui, là encore,masque de fortes disparités. �

ANNE-MARIE ROUZERÉ AVEC VÉRONIQUE ARÈNE,

REYNALD FLÉCHAUX ET HÉLÈNE TRUFFAUT

[email protected]

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MOT-CLÉENTREPRISESOCIALEMENTRESPONSABLE « C’est celle qui, nonseulement satisfaitpleinement auxobligations juridiques etconventionnelles qui luisont applicables, maisqui intègre aussi, entant qu’investissementstratégique, lesdimensions sociales,environnementales etsociétales dans sespolitiques globales »,selon la définition ducabinet Vigeo.

L’université d’été deCapgemini. Si lesSSII multiplient cegenre d’initiatives,l’effort global deformation resteencore insuffisant.

DR

“ Lors de mon entretien d’embauche j’aiexprimé le souhait de travailler sur les PGI dansle domaine de l’achat. Ça n’a pas servi à grand-chose : la SSII te place où cela l’arrange.Ensuite, il faut se battre pour changer demission. Mes managers n’ont commencé àm’écouter que lorsque je leur ai parlé dedémission. Quelques mois après, rien n’estencore effectif.Après mon embauche, j’ai été formé à Oraclependant trois semaines. Au final, ils n’avaientpas de mission Oracle et je suis parti sur SAP.Les deux jours qui me restaient de formationont été dispensés plus tard par un ingénieurexpérimenté d’Unilog, qui n’était en rien unformateur, et qui n’avait même pas été briefésur le sujet sur lequel il devait nous former.”

BRICE, 24 ANS,

Unilog (Paris)

“ La négociation du salaire d’entrée est biensûr cruciale. Idéalement, il faut connaîtrequelqu’un à l’intérieur. Au bout d’un and’ancienneté, les gens sont généralementaugmentés de 2 %, 3 % si tout s’est bien passé.Mais les entretiens annuels sont un peufantoches et le système est très opaque. Pourréellement négocier, il faut s’appuyer sur unemission qui permette de le faire. Globalement,Atos Origin bénéficie de bonnes conditions pourla profession : treizième mois, un bon CE, unplan d’épargne salariale, un plan d’achatd’actions à tarifs privilégiés… Je regrette parcontre la quasi-absence de compensation pourles journées à rallonge ou les déplacements àrépétition. Les récupérations accordées sontdérisoires.”

LEÏLA, 39 ANS,

consultante chez Atos Origin (Paris)

“ Les avantages sociaux en SSII sontinexistants. J’ai tout récemment changé deprestataire et, franchement, c’était d’abordpour augmenter mon salaire, comme laplupart de ceux qui se cherchent actuellementun autre employeur. C’est le bon moment, lesrémunérations flambent sur certains postes,jusqu’à 48 000 euros par an pour un cobolisteexpérimenté ! Ensuite, je voulais trouver unemission près de chez moi, dans le domainefonctionnel qui m’intéresse : l’assurance. Lacerise sur le gâteau a été de laisser choir monancien employeur en pleine ouverture decontrat. Un juste retour de bâton…”

CLAUDINE, 35 ANS,

analyste coboliste, SSII de taille moyenne (Paris)

Verbatim

AVIS D’EXPERTALAIN DONZEAUDPRÉSIDENT DE LA COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA FORMATION AU SYNTEC INFORMATIQUE

« Nous avons pris des engagements »Le secteur n’a pas une bonne réputation, c’est ce qui se dit. Maisles dirigeants de ce secteur ont décidé de traiter les problèmes. Nousavons renoué le dialogue avec les partenaires sociaux et nous défen-dons un certain nombre de valeurs sociales auxquelles noustenons. Nous avons pris des engagements pour la profession,dont la mise en œuvre n’est pas facile. Cela prend du temps, maisnous avançons grâce aux actions que nous menons. Nous avonspar exemple lancé une grande étude sur l’attractivité de notre sec-teur qui va nous éclairer sur la façon dont les jeunes le perçoivent.Ses résultats nous permettront de dégager un programme d’ac-tion qui sera mis en œuvre dès le premier trimestre 2007. Nous

sommes également mobilisés pour travailler avec les écoles d’in-génieurs, à travers notre association Pasc@line, qui regroupe leSyntec informatique et une quarantaine d’écoles, ou en direc-tion des femmes, que nous souhaitons accueillir de plus en plusnombreuses. Parallèlement, nous travaillons pour favoriser lagestion de carrières et le développement de parcours profession-nels. Nos entreprises sont de plus en plus actives pour garantir àleurs collaborateurs de hauts niveaux de formation. En 2006,77 millions d’euros ont été consacrés à la formation continuedans le secteur, soit 10 % de plus qu’en 2005. On estime que cemontant devrait encore croître de 11 % l’année prochaine. �

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« Une organisation de garde d’enfants,comme l’a prévue Steria, est en définitive peuchère à mettre en place, à la manière d’undispositif d’assurance, car peu consommé »,remarque Ivan Béraud, secrétaire nationalde la fédération F3C CFDT, en charge de la branche conseil publicité. S’y ajouteun déficit flagrant d’historique pour ces« autres avantages et prestations », commele commente ce syndicaliste : « Ce n’est pasle métier d’informaticien ou de consultant quiveut cela, mais plutôt le mode de gestion deces sociétés, dont les managers – en dehors desdirigeants – sont de passage, attentifs à gérerleur parcours personnel, sans forcémentd’intéressement financier à la clé. » Ce qui,en corollaire, renvoie également lessalariés non managers à la négociation et aux rapports de force individuels,

le plus souvent liés aux projets auxquels ils sont affectés, pour décrocher un bonusou un bon salaire… « Si on a besoin d’eux »,résume Ivan Béraud.

Des résultats décevants en matière de formation

L’autre gros point noir concerne biensûr la formation. Le maigre résultat desservices informatiques en la matière (bienau-dessous de la moyenne obtenue parGroupe Alpha sur l’ensemble des secteursd’activité) a de quoi désespérer lesobservateurs. Nul doute que les SSII –mais aussi leur syndicat professionnel, le Syntec informatique – devrontsérieusement repenser la question si elles souhaitent dépasser le stade de la déclaration d’intention en matière

de gestion prévisionnelle des compétences(GPEC). Cette dernière étant censéedessiner des parcours professionnels à desinformaticiens ballottés par les évolutionstechnologiques, les brusques mouvementsde yo-yo de l’activité et la redistribution desservices informatiques à l’échelle mondiale(avec l’offshore et le nearshore). Le tempspresse, car les difficultés de recrutementvont croissantes pour les prestataires. Au point de voir ressurgir des pratiquesqu’on croyait oubliées : ainsi, une grandeSSII parisienne tente ces jours-ci de savoircomment un fichier renfermant lesnuméros de portable de ses consultants a pu parvenir aux cabinets de recrutement.Avec les conséquences que l’on imagine. �

ANNE-MARIE ROUZERÉ ET REYNALD FLÉCHAUX

[email protected]

Mais pointent aussi les faiblesses de la profession en regard de son objectif de fidélisation des salariés.

des lacunes encore évidentes

LES POINTS CLÉS

Les ��• Transparence : Sopra,

Atos Origin,Capgemini, Steria,Accenture, Osiatis,IBM.

• Politique depromotion interne :Atos Origin, Sopra,Steria, Osiatis, C-S,Devoteam.

• Accent mis sur le suivides débutants : C-S(entretiens à 6, 12, 18 mois), Neurones.

• Avantages collectifs et individuels :IBM Services et HPServices (conventioncollective de lamétallurgie aidant),Euriware, GFI (selonles filiales).

• Accent mis sur l’aide à la mobilité : Steria,EDS (service logementbien organisé), C-S.

• Négociation socialeorganisée : Accenture,Capgemini, HP, IBM,Osiatis, Sopra, Steria,T-Systems.

• Intéressement,participation : Steria(actionnariat salarié),Sopra, Accenture,Devoteam, Osiatis,Euriware.

Les ��• En restructuration :

Ares, T-Systems, HPServices, Coframi.

• Fort turnover :Coframi, Devoteam,Accenture.

Euriware HP Coframi Teamlog Devoteam Neurones EDS Answare Arès T-Systems(1) Services (2) (2) (1) (3) (1) (2) (2) (2)

2 100 2 007 1 890 1 750 1 600 1 760 1 450 env. 1300 1 157

24 26 (moins 3 2 DRH 35 42 25 n.c. n.c. n.c.

après PSE) + 2 assistantes

+4,3 % PSE HP France : stable +6,5 % +25 % +20 % restructuration en baisse stable

1 240 postes supprimés en cours

180 PSE en cours 150 700 > 550 550 n.c. n.c. 500 prévus

3,5 % < 2 % 22 % selon 7,5 % 21 % selon 15 % n.c. 18 % selon

les syndicats les syndicats les syndicats

n.c. 1 240 30 25 23 selon n.c. plan social > 100 28

(HP France) les syndicats en 2003

9 12 ans (avant PSE) 3 (opérationnels), 4 4 4 10 5 6,5

4,5 (fonctionnels)

2,1 % n.s. 6 % 2,6 % 3 à 8 % 5 % n.c. n.c. n.c.

2 à 3 6,4 3 en moyenne, 1 à 2 université 1 à 2 3, mais plan de formation 10 heures 3 à 4

pour 1 300 stages d’entreprise gelé en juillet

32 en 30 à 36 (convention 28,8 30 32 30-32 prix du marché n.c. n.c.

Ile-de-France de la métallurgie)

35 36 à 54 33,6 33 37 36-39 prix du marché n.c. n.c.

(+ variable)

n.c. en cours de n.c. +3 % n.c. n.c. 0 n.c. +1,50 %

négociation

de 10 à 30 % n.c. commerciaux 15 % en 5 % pour n.c. harmonisation en cours n.c. 0 % pour le

seulement : 20 % moyenne 20 % des salariés entre EDS et Answare personnel concerné

n.c. intéressement : non non intéressement non non non intéressement

1 mois 200 à 300 euros

1,1 % 1,7 % 0,2 % 0,5 % 0,54 % n.c. 1,3 % 10 000 euros 0,3 %

oui oui non non non non non non non

(3) Données fournies à la fois par la DRH et les représentants du personnel.

| 27 OCTOBRE 2006 | N° 1132 | LE MONDE INFORMATIQUE22

D|O|S|S|I|E|R

Si notre enquête révèle l’évidentevolonté des SSII de s’améliorersur un volet crucial de leurpolitique, volet qui doit leurpermettre de retenir certains

profils et d’améliorer leur image, leslacunes des prestataires restent évidentes.Et reviennent d’ailleurs comme une litaniedans les témoignages de leurs salariés. La première d’entre elles : la politique de rémunération. Avec la quasi-absenced’augmentations générales, avec la raretédes primes de performance collective (à part IBM et HP, qui relèvent tous deuxde la convention de la métallurgie, seul Steria mentionne cette pratique), et du fait de la disparité des pratiquesd’intéressement (un tiers des entreprisesayant répondu) et de participation

(Sopra, Osiatis, Accenture), la négociationdes salaires n’est pas un critère majeur de différenciation entre les SSII.

Avantages et prestations aux salariés : un déficit flagrant

Même constat concernant le recours au plan d’épargne d’entreprise, ou plusrare encore, à l’épargne collective pour la retraite (Perco), inexistante chez les prestataires que nous avons interrogés.En dehors des mesures d’aide à la mobilité(aide au logement), de prestationscomplémentaires (mutuelles,défraiements, équipement, etc.), les SSII jouent peu (trop peu selon les partenaires sociaux) des avantages et dispositifs susceptibles de stabiliser la main-d’œuvre.

> TOUS LES RÉSULTATS DE NOTRE ENQUÊTE

Les réponses de dix-huit grandes SSII à notre enquête montrent l’amélioration en cours des conditions de travail.

Bilan social : une amélioration nette,

Méthodologie

L e questionnaire a été soumis (parcourrier électronique) aux direc-tions des ressources humaines

(DRH) des vingt-cinq premières SSIIfrançaises (sélection extraite des clas-sements selon le chiffre d’affaires enFrance, établis par les cabinets PierreAudoin Consultants et Lünendonk, enôtant les sociétés dont le chiffre d’af-faires est gonflé par la vente d’équi-pements). Le questionnaire est fondésur une partie des données qui doiventfigurer au bilan social : emploi, rému-nérations, formation, relations pro-fessionnelles, autres conditions de vie

relevant de l’entreprise (bilan obliga-toire dans les entreprises de plus de300 salariés, pour l’année écoulée etles deux années précédentes). Lemême questionnaire a été soumis auxreprésentants du personnel. Treize desvingt-cinq directions d’entreprise (DRHou direction de la communication)contactées ont répondu à nos sollici-tations. Huit ont refusé de répondre,les autres pratiquant le silence radio.Et ce, malgré nos relances. Des treizeréponses reçues de représentants dupersonnel, six ont pu être recoupéesavec celles de la direction. �

SSII Atos Capgemini Sopra IBM Steria GFI C-S Accenture OsiatisOrigin (1) (1) (3) Services (1) (3) (1) (3) (2) (1)

Effectifs France 14 336 9 000 6 650 5 500 5 400 4 800 3 210 2 981 2 476

(mi-2006)

Effectifs DRH 150 15 en central, 50 128 66 35 n.c. 80 26

50 en unités

Evolution des effectifs +9,4 % +4 % +3 % -2 % +20 % +22,5 % stable -3 % +2 % selon

2006/2005 le comité d’entreprise

Nombre de recrutements en 2006 2 500 1 500 1 300 400 1 700 1 000 400 310 400

Taux de turnover 4 % 16 % 9,6 % 5 % 8,8 % 14 % 8 % 18,4 % 8 %

Nombre de licenciements n.c. n.c. 88 selon la DRH, 95 selon 250 115 n.c. 126 87 17 selon

le comité d’entreprise (IBM France) le comité d’entreprise

Ancienneté moyenne (en années) 10 7 7 15 5,67 6 9 6 7

Taux d’intercontrat n.c. n.c. 1,5 % n.c. 3 % 4 % n.c. n.c. n.c.

Formation (en jours par an) 4 3 3,5 5 1 à 3 3 2 à 3 5 ou 6 6,5 jours pour

874 stagiaires

Salaire annuel moyen des 30 en région 32 24 à 38,3 30 à 35 32,5 à 34,5 32,2 28-35 37 n.c.

débutants bac+5 (en milliers d’euros) parisienne

Salaire moyen avec deux ans > 33 36 26,6 à 41,6 35 35 à 37 36 33-37 50 n.c.

d’expérience (en milliers d’euros)

Augmentation moyenne +2,70 % +3 % +3,5 % (3 % selon +3 % +2,5 % selon bilan en fin +2,5 % +4 % +2,4 % selon

2006/2005 les syndicats) les syndicats d’année le comité d’entreprise

Part variable dans la rémunération 20 % (50 % 0 à 40 % 3,75 à 50 % 6 % 10 % (30 % cadres sup. selon selon n.c. selon

cadres sup.) et commerciaux) activité activité activité

Existence de système de participation intéressement non Participation d’un quart non actionnariat non non participation : participation :

et/ou d’intéressement de mois de salaire salarié 2 608 euros 600 euros

Budget du comité d’entreprise dépend n.c. 0,62 % 3,27 % 0,7 % 0,5 à 1,1 % 0,89 % 0,39 % 1,4 %

(en pourcentage du chiffre d’affaires) de l’entité selon filiale

Existence d’un PEE oui oui n.c. oui oui selon filiale oui oui oui

(plan d’épargne d’entreprise)

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SALAIRES, AUGMENTATIONS, PARTICIPATION, FORMATION, ETC. : LES POLITIQUES DE 18 DES PLUS GRANDES SSII HEXAGONALES

(1) Données fournies par la direction (DRH ou direction de la communication). (2) Données fournies par les représentants du personnel (comités d’entreprise ou délégués syndicaux).

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Pour plus d’informations, contactezOlivier Gandrillon / Directeur de la publicité

Tél. 01 41 97 62 19 - [email protected]| 27 OCTOBRE 2006 | N° 1132 | LE MONDE INFORMATIQUE24

D|O|S|S|I|E|R

Les SSII se plaignent à nouveau de difficultésde recrutement. La situation permet-elle auxcandidats à l’embauche de mener la danse ?SAÏD ELINKICHARI : Nous sommesrevenus à une situation semblable à celle deı998-ı999, avec des candidats qui choisissentleur entreprise. Sur cinq informaticiensdisposant d’une proposition ferme, quatrerefusent parce qu’ils trouvent mieux ailleurs.Du coup, nous travaillons beaucoup pourrien. Par ailleurs, les salaires ont étéréévalués. Et avec plusieurs propositions enpoche, certains candidats jouent lasurenchère, au détriment parfois du contenu

des postes. Mais la loi de l’offre et de lademande reste déterminante : un consultantSAP peut se permettre d’être exigeant, unspécialiste AS/400 beaucoup moins.Qu’est-ce qui fait aujourd’hui courir lesinformaticiens ?

Ils n’ont pas tous la même démarche.Certains, mal informés, vont chercher àintégrer une entreprise utilisatrice, même siles perspectives d’évolution y sont bouchées.Ils ne réfléchissent pas sur le long terme.Les motivations diffèrent surtout en fonctionde l’âge. Les jeunes informaticiens, entre un et six ans d’expérience, peuvent avoir le

sentiment d’être un simple numéro en SSII.Ils pensent, à tort, que tous les prestatairesse valent et qu’ils seront mieux traités au seind’une entreprise utilisatrice. Ils s’intéressentdonc d’abord aux postes fixes. Et comme cesont des profils que tout le monde s’arrache,ils sont très attentifs au salaire, avant lesecteur d’activité. Les informaticiens plusexpérimentés intéressent moins les SSII. Ils le savent et font preuve de davantage de souplesse quant à leur rémunération. Ils regardent d’abord le contenu du poste, la solidité de l’entreprise et les possibilitésd’évolution. Ce qui compte, c’est ce qu’ils vont pouvoir tirer de leur emploi en termes d’expérience.Les candidats sont-ils sensibles auxavantages sociaux, à la dimension « gestiondes ressources humaines (GRH) » en SSII ?

Ils sont sensibles au salaire, à la GRH et à la culture d’entreprise en général. Mais lors des entretiens d’embauche, lescandidats n’abordent pas ces questions-là.Il faut qu’on leur en parle pour qu’ils s’yintéressent et fassent ensuite la différenceavec d’autres employeurs. Les SSII doivent,de toute façon, se vendre à nouveau auxcandidats. Un bon salaire ne suffit pas. �

PROPOS RECUEILLIS PAR HÉLÈNE TRUFFAUT

[email protected]

> LE MARCHÉ DE L’EMPLOI S’EST RETOURNÉ

Selon le directeur du cabinet de recrutement Générale Europe Consultants, ce sont désormais les informaticiens qui mènent le bal en matière de recrutement. Aux SSII de séduire les candidats.

« Les candidats choisissent leur entreprise »

LE CONTEXTERecul du chômageLa reprise du marché de l’emploi amorcée en 2005 s’est confirméecette année, avec unnet recul du chômagedes informaticiens(26 800 demandeursd’emploi en juin derniercontre 43 500 en janvier 2005).

La chasse aux« bons » profilsLes SSII affichent desplans de recrutementambitieux. Du coup, lesinformaticiens en postese sont remis à l’affût et les taux de turnovergrimpent enconséquence. Problème :la plupart des SSIIchassent les mêmesprofils. Certainesagitant derechef lespectre de la pénuriede compétences.

BIO EXPRESSSAÏD ELINKICHARI, DIRECTEUR DU CABINET DERECRUTEMENT GÉNÉRALE EUROPECONSULTANTS (GEC)Sa carrière> 1988 : fonde le cabinet GEC.> 1983 : occupe différents postes

en SSII dans le secteur bancaire.> 1981 : ingénieur puis chef du

service informatique au ministèretunisien des Transports et des Communications.

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LE MONDE INFORMATIQUE | N° 1132 | 27 OCTOBRE 2006 | 27

reconnaissance, qui se comptentsur les doigts des deux mains. Lesprincipaux proviennent des socié-tés Iris, Abbyy, A2IA, Scansoft(Nuance) ou Océ, pour la recon-naissance de caractères, et de Cap-tiva (EMC), Iris, Itesoft et Readsoft,pour la reconnaissance de formes.Certains, plus ou moins spéciali-sés sur des secteurs particuliers (àl’image d’A2IA, référence entermes de reconnaissance de l’écri-ture manuscrite cursive), seretrouvent dans de nombreusesoffres. Du coup, il n’est pas rareque les solutions de LAD s’ap-puient sur plusieurs de cesmoteurs. La différenciation se faitplutôt dans la façon de les para-métrer et de les adapter finementaux besoins spécifiques du client.D’où l’importance d’effectuer destests comparatifs (voir Avis d’ex-pert) sur une série de documentsreprésentatifs. D’autant que, danscertaines entreprises, un indexcomme le numéro client peut pré-

senter une structure comportantde nombreux caractères decontrôle qui réduisent sensible-ment le taux d’erreur de recon-naissance, à condition d’avoir lesbons algorithmes.

Evolution sur le vidéocodageEn revanche, il existe de nom-

breux facteurs que les tests nepourront comparer,comme l’aspect fonc-tionnel, le pilotage,le reporting et la faci-lité d’emploi de l’ou-til. Des points essen-tiels pourtant, d’autantque la partie inté-gration, paramé-trage, formation et accompagne-ment tend à peser plus lourd queles licences en termes de coûts. Laplupart de ces solutions sont fac-turées en fonction du volumeannuel de documents traités (envi-ron 20 000 euros pour ı00 000documents par an chez LADSer-

vices, par exemple). D’autres acteurscherchent à se différencier. « Le faitque notre licence soit commercialiséepar serveur, sans être liée à unenotion de volume, peut constituerun avantage compétitif », insisteainsi Serge Dahan, PDG d’Iris.Certaines suites intègrent elles-mêmes la partie workflow et unsystème de gestion de documents

à part entière. La plu-part des autres pro-posent de nombreuxconnecteurs avec lesprincipaux outils deGED, ou des boîtesà outils pour les déve-lopper soi-même. Parailleurs, le lancement

de nombreux projets de traite-ment automatisé des factures aug-mente l’intérêt de l’intégration desoutils de LAD avec les progiciels degestion intégrés (pour les infor-mations comptables), comme entémoigne le récent rachat de l’Al-lemand Ebydos AG, spécialiste du

MOTS-CLÉS CONTENU SEMI-STRUCTURÉLe contexte est connu a priori, maisl’emplacement n’estpas déterminé avecexactitude. Il peut s’agirde factures, de bons de commande et de livraison, de formulaires de réclamation, de curriculum vitae, de contrats, etc.CONTENU NONSTRUCTURÉRien n’est connu apriori, ni la dispositiondes informations, ni leur contexte. On retrouve dans cettecatégorie les courriersdivers, les devis, etc.

> Les licences sontgénéralement facturées au volume, c’est-à-dire au nombre de documentstraités par an.

> Les outils de LAD semétamorphosent en portailsdocumentaires aptes à traitertous les types de documents,semi-structurés ou non.

> La plupart des solutionss’appuient sur les mêmesmoteurs de reconnaissance,la différence se faisant surles algorithmes métier.

LES IDÉESÀ RETENIR

monde SAP, par l’éditeur suédoisReadsoft. Enfin, la dernière évo-lution technique des solutions deLAD/RAD concerne la partievidéocodage, à savoir la présenta-tion de l’image d’un documentdont la reconnaissance a échoué àun opérateur humain pour vali-dation et routage. Cette phaseimplique que l’opérateur ait accèsaux règles de lecture des zonesstructurées, ainsi qu’aux bases deconnaissances métier, pour classerle document et y associer des méta-données. Jusqu’à présent, le vidéo-codage reposait sur un logicielspécifique sur PC. La nouvellegénération se décline en architec-ture Web, avec un client léger, enl’occurrence le navigateur. La rai-son en est simple : les outils s’adap-tent à la tendance de l’offshore.Pour le vidéocodage, les coûts demain-d’œuvre à l’île Maurice sontdix à vingt fois moins élevés… �

JEAN-LUC ROGNON

[email protected]

Société Solution RemarqueA2iA DocumentReader d’A2iA Leader mondial de la reconnaissance de l’écriture manuscrite cursive. Propose trois autres moteurs adaptés au traitement des chèques,

du courrier et des documents structurés, qui s’intègrent dans des solutions plus larges.

Abbyy Software House FormReader Solution pour les documents semi-structurés, personnalisable par des partenaires techniques (par exemple l’éditeur nantais

Adoc Solutions). Traite jusqu’à 1 million de pages par mois.

Banctec eFirst Capture et Mailroom Suite logicielle, de la numérisation à l’archivage en passant par le BPM (eFirst Process) et les scanners de production.

Dicom Ascent for Mailroom Repose sur la technologie de capture de Kofax (une société du groupe). Classe et transfère automatiquement tous les types de courrier entrant (factures,

contrats, rapports et correspondance générale) vers des destinataires individuels ou des systèmes PGI, GRC, de gestion de contenu ou de workflow.

Digitech AIRS 2 Plate-forme 100 % Web qui traite toute la chaîne du document : acquisition/capture, gestion, archivage, diffusion au sein d’une organisation

et/ou vers l’extérieur. Plutôt orientée collectivités locales.

Docubase Calypso for Invoice Cet éditeur, filiale du groupe Cegedim, propose une suite complète de Geide, de la capture à l’archivage. Calypso for Invoice est spécialisée

dans la dématérialisation des factures.

e-manation Léa Desk Editeur nantais spécialisé dans la lecture automatique de CV. Le produit peut s’intégrer dans les systèmes de gestion du recrutement, des progiciels

spécialisés (AD-RH, Kioskemploi, Frégates…), ou des PGI (SAP, PeopleSoft, Sopra…). Marché de niche.

EMC Captiva InputAccell Capture, validation et export des documents papier, télécopies, courriels et flux XML entrants. S’appuie notamment sur Dispatcher, son moteur de

reconnaissance intelligente de documents hétérogènes (formulaires, factures, courrier traditionnel ou électronique) et sur A2IA.

Esker Deliveryware 4.0 Solution de dématérialisation notamment des commandes en environnement SAP. Intègre la version Omnipage Pro v12.7 de Scansoft (Nuance)

pour l’OCR, la reconnaissance des codes-barres et de l’écriture manuelle.

IMDS AD’DOC IIM Solution transversale et modulaire. Pour l’instant, le principal module de la suite est consacré au traitement des chèques.

Iris Iris Form S’intègre dans une offre de GED complète (Archea) avec workflow, portail, archivage, stockage, gestion des connaissances.

Applications verticales dans le domaine du traitement des chèques.

Itesoft Freemind for Business Dématérialisation complète des dossiers clients (papier et électroniques), identification, lecture, distribution aux services destinataires et

aux applications de GED et de workflow, suivi en temps réel du traitement des dossiers.

LADServices Docupost Suite générique et multicanal comprenant différents modules allant du traitement d’image à la reconnaissance OCR et ICR, ou des modules

orientés métier (chèques, adresses, factures courrier entrant). LADServices appartient au groupe La Poste.

NCR F@stImage Document Numérisation, reconnaissance, vidéocodage Web de documents financiers avec des très gros volumes. Vidéocodage en mode client léger.

Océ Document Technologies Dokustar Famille de kits de développement de reconnaissance de documents. Il existe une option pour les factures.

Readsoft Readsoft Documents Editeur suédois spécialiste de l’OCR. Décline son offre en solutions verticales (factures, formulaires, EDI). 3 500 clients, dont 200 en France.

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LES PRINCIPALES SOLUTIONS TECHNIQUES DE LAD/RAD

LE LANCEMENT DENOMBREUX PROJETS DETRAITEMENT AUTOMATISÉDES FACTURES AUGMENTE L’INTÉRÊT DE L’INTÉGRATION DES OUTILS DE LAD AVEC UN PGI.

TECHNO

| 27 OCTOBRE 2006 | N° 1132 | LE MONDE INFORMATIQUE26

En l’espace de quelquesannées, la lecture auto-matique de documents(LAD) a accompli desprogrès impressionnants.

La technologie aidant, son champd’action s’est étendu au-delà de lareconnaissance des caractèresimprimés (OCR), désormais trèsbien maîtrisée (notamment pourle tri des chèques), vers celle del’écriture manuscrite, puis vers laclassification (CAD) et la com-préhension des documents, à l’aided’algorithmes métier pointus. A telpoint que de nombreux acteursproposent désormais aux entre-prises un système unique capablede dématérialiser et d’insérer dansun circuit numérique (workflow)tous les documents professionnelsentrants : bons de commande, fac-tures, courriers manuscrits, voirecourriels et leurs fichiers joints.« C’est un domaine qui existe depuisenviron deux ans. Il y a déjà des

grands comptes qui ont basculé, sur-tout dans des entreprises où le cour-rier est un outil essentiel, comme lessociétés d’assurances », note MichelGilloux, directeur de LADServices.

Trois types de technologiesOutre la reconnaissance de

caractères, les logiciels de recon-naissance automatique de docu-

ments (RAD) font appel à troisgrands types de technologiescapables de préclasser le documentscanné selon des règles métier. Lapremière, qui existe depuis dixans, est la RAD dite de structure.C’est la recherche d’éléments àdes endroits prédéfinis à partird’un modèle qui détermine lanature du document. La deuxième,

plus récente, est utilisée pour lareconnaissance des contenus desdocuments semi-structurés(notamment les factures) : lesindex (par exemple un numéroclient, voir Mots-clés), sont déduitsà partir d’un certain nombre derègles métier. La lecture d’un nomde client pourra ainsi entraîner unerequête vers une base pour s’as-surer que le nom de la personnea été bien identifié. Avec parfoisune notion d’apprentissage : laposition de mots-clés présents aumême endroit sur plusieurs docu-ments peut permettre à l’outil dedéfinir une signature de docu-ment qu’il utilisera ultérieurementpour son classement. Enfin, la troi-sième méthode est la RAD docu-mentaire (employée pour tout typede courrier), qui fait appel selon lescas à l’analyse sémantique, à lalinguistique ou à des méthodesstatistiques pour tenter de com-prendre le sens du document. Engénéral, elle passe aussi par unephase délicate d’apprentissageautomatique, à partir de docu-ments types choisis avec soin.

A la base de toutes ces solu-tions, on retrouve les moteurs de

MOTS-CLÉS INDEX Contenu discriminantpermettant d’aider à l’identification de la nature du document.Un index peut être, parexemple, un numéro de Sécurité sociale. Une solution métierverticale doit se basersur des index pertinents.CONTENU STRUCTURÉLes emplacements et la signification ducontenu sont connus à l’avance. Il peut s’agirde coupons, de bons de commande, dedemandes de prêts, dequestionnaires (cases àcocher), d’enveloppes, de codes-barres.

LA CHAÎNE DE LA DÉMATÉRIALISATIONLa lectureautomatique dedocuments et leurcompréhension(LAD/RAD),éléments clés dela chaîne de ladématérialisation,peuvent aussi êtreutilisées pourclasser lescourriels entrantset archivercertainsdocumentsbureautiques.

Captureet traitement

Documentspapier

Lecture etcompréhensiondu document

LAD/RAD

Workflows

PGI

Systèmes GED

Intégration,connecteurs

Courriels,documentsbureautiques

Supervision,vidéocodage,en localou à distance

> OUTILS DE LAD ET DE RAD

Les outils de lecture et de classification automatique se verticalisent en intégrant des algorithmesorientés métier qui permettent de les adapter à n’importe quels types de documents entrants.

LA DÉMATÉRIALISATION S’ÉTEND À TOUS LES TYPES DE DOCUMENTS

AVIS D’EXPERTBERTRAND MÉNARD, CONSULTANT CHEZ BUREAU VAN DIJK INGÉNIEURS-CONSEILS

« Un banc de test adaptéaux besoins s’avère indispensable »

La principale difficulté, c’est que derrière toutes ces offresde traitement de documents semi-structurés, on retrouvesouvent les mêmes technologies. Par conséquent, il n’y arien de tel qu’un banc de test sur une centaine de documentstypes pour pouvoir déterminer si la solution est vraimentadaptée à l’environnement de l’entreprise. C’est coûteux,cela prend du temps, mais c’est utile et cela se fait de plusen plus. Car le niveau d’acceptabilité du taux de recon-naissance dépend largement du contexte et du type de docu-ment. En ce qui concerne l’écriture manuscrite par exemple,80 % de réussite pour chaque mot peut être acceptable sichaque page compte quelques mots, mais pas plusieurs cen-

taines. Il est certes possible d’améliorer ce taux grâce à desmécanismes de recoupements, avec des tables de corres-pondance pour valider ou non les interprétations. Maison entre là dans une problématique d’optimisation quinécessite une ingénierie adaptée au contexte plus prochedu maquettage que d’un simple banc de test, qui ne pourraque se limiter à comparer des performances pures, sans opti-misation. Nous constatons d’ailleurs souvent que la réus-site de ce type de projet, avec des volumes de 10 000 docu-ments par an au minimum, tient moins à la technologiesous-jacente qu’à l’organisation et au paramétrage fin duproduit, ce qui exige des techniciens très compétents. �

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SCAN, CLICK & FIX

Dix-huit mois après avoirrepris la technologie Acti-veSentry d’Intranode, l’édi-

teur français Criston (ex-Metrix)sort Scan, Click & Fix, solutioncouvrant l’analyse de vulnérabi-lités, la gestion des correctifs, lagestion des configurations et laprise de contrôle à distance (cesdeux dernières disciplines consti-tuent son cœur de métier histo-rique). Criston utilise la base deconnaissance de Shavlik pour lagestion des correctifs et supportele standard CVSS pour estimerle caractère critique des vulnéra-

bilités. L’intégration d’ActiveSen-try est totale : il n’y a qu’une seuleconsole d’administration pourtoutes les actions, de l’audit devulnérabilité à la résolution duproblème, avec possibilité d’éditerdifférents rapports. Par ailleurs, lesagents logiciels de Criston ont étéperfectionnés et peuvent désor-mais effectuer des scans de vul-nérabilité sur d’autres machines(au niveau local dans les entre-prises multisites, par exemple)afin d’éviter de surcharger labande passante avec une opéra-tion de scanning centralisée.L’agent n’occupe que 3 à 4 Mo demémoire vive en tâche de fond.

L’outil est livré avec MSDE(limité à ı Go) mais peutfonctionner avec Oracle,PostGreSQL, DB2 ouSQL Server. � J.-L. R.

Prix : 89 € par poste pour un parc de

500 postes.

> GESTION DE PARC

COMBINER DÉTECTION ET CORRECTION DES VULNÉRABILITÉS

terminaux. Grâce à latechnologieConnector, l’accèssécurisé s’appliqueaussi aux applicationsnon Web. � J.-L. R.

TEMPS RÉELGérer lesperformances desapplications sur leréseauNetSensory 6.0s’attaque à la gestiondes performancesapplicatives en tempsréel, avec découverteautomatique,classification etsurveillance desprincipalesapplications, commela voix sur IP et lesproduits d’Oracle, deSAP et de Microsoft.Au premier trimestre2007, Network Physicsproposera également,en option, desanalyses spécifiquesdes applications àpartir deconnaissancescollectées auprès desclients en matière degestion de cesapplications sur leréseau. � J.-L. R.

GESTION DEPATCHSUpdate 6.3Dans PatchLinkUpdate 6.3, l’éditeuraméricain a concentréses efforts sur lesperformances. Ilprétend désormaisavoir une solution dedéploiement depatchs treize fois plusrapide que celle de sesconcurrents. Entreautres, la charge surle serveur a étéréduite en déportantune partie destraitements sur lesagents et avec unemise en cache desrésultats des requêtesdes bases de données.La détection dechaque correctifapplicable parmachine est effectiveen quelques secondesseulement. � J.-L. R.

ACCÈS DISTANTSécuriser lesapplications Les boîtiers d’accèssécurisés à distanceBlue Coat RAcumulent desfonctions de réseauprivé virtuel SSL et desdispositifs deprotection des

En bref

ISOTOOLS STUDIO 4.0

L e logiciel de gestion decontenu Isotools Studio semet au goût du jour dans sa

version 4.0, avec la possibilité decréer en quelques clics de nou-veaux services de contribution enligne pour la gestion et la saisie decontenu sur un site Web. La ges-tion du contenu passe d’un modecentralisé à un système en lignepermettant de créer facilement

des appliquettes de saisie sansdéveloppement informatique. Laphilosophie de l’outil reste lamême : une plate-forme intra-net/extranet/portail e-businessprête à l’emploi, avec en standardplus de 40 modules (événements,actualités, lettre d’information,forum, sondages, catalogue pro-duits, réservation de salles, foireaux questions, gestion de tâches,partage de documents en ligne,etc.) pour répondre rapidement

aux besoins dans les domainesde la communication, du marke-ting, de la vente ou des ressourceshumaines. Dans le cadre de l’in-tégration avec le PGI Cegid Busi-ness, des efforts ont été faits surla synchronisation des donnéesentre le portail marchand et leschamps de la gestion commer-ciale. � J.-L. R.

Prix : 15 000 € HT pour plusieurs utilisa-

teurs avec serveur de personnalisation.

> PROJETS WEB

LES OUTILS INTRANET À L’HEURE DU WEB 2.0

TECHNO

LE MONDE INFORMATIQUE | N° 1132 | 27 OCTOBRE 2006 | 29

Les rapportsopérationnels deScan, Click & Fixpermettent desuivre en tempsréel le déploiementdes correctifs surl’ensemble du parc.

TECHNO

| 27 OCTOBRE 2006 | N° 1132 | LE MONDE INFORMATIQUE28

> SUPERVISION

L’assureur a déployé une solution de supervision de ses applications Java qui surveille en temps réel l’exécution du code applicatif et les ressources invoquées.

GENERALI FRANCE SURVEILLE ENTEMPS RÉEL SES APPLICATIONS JAVA

Depuis plusieursannées, la sociétéGenerali Franceexploite une ferme deserveurs J2EE héber-

geant des applications Web tour-nées vers les courtiers et le grandpublic. « En 2004, elles posaientencore des problèmes de stabilité,notamment dus à des effets de bordlors de connexions à des applica-tions tierces fournies par des édi-teurs ou des SSII. Les analyses de loget de trace réseau permettaient dif-ficilement d’identifier les causesexactes », se remémore FlorianCheval, ingénieur système chezGenerali France. Ces difficultésse sont accrues avec l’augmenta-tion de la charge. « Face aux appli-cations Java en production, nousétions devant des boîtes noires dontnous ne connaissions pas le fonc-tionnement », explique l’ingénieursystème. A l’inverse, les dévelop-peurs avaient certes la maîtrisedu code mais ne voyaient pas cequ’il donnait en production. Lesproblèmes ne pouvaient alors êtrerésolus que dans le cadre d’unedémarche itérative lourde, aurythme des remaniements etremises en production. « Nousavons pris conscience qu’il nous fal-lait un outil professionnel pour sur-veiller les applications », ajouteFlorian Cheval.

Une mesure tous les centièmes de seconde

Début 2005, un appel d’offresest lancé et le produit Introscope,de Wily (depuis racheté par CA),est préféré à Candle Omegamonfor WebSphere, d’IBM, et à I2 forJ2EE, de Veritas (groupe Syman-tec). Ce dernier produit était jugédifficile à maîtriser car il lance

des processus parallèles au ser-veur J2EE afin de le surveiller del’extérieur. Au contraire, ses deuxconcurrents ajoutent quelqueslignes de code dans le serveur declasses (class loader), ce qui leurpermet de voir, de l’intérieur, quelcode et quelles ressources ont étéinvoqués. « L’offre de Wily, quenous avions essayée un an aupara-vant, nous est apparue plus matureet présentait l’avantage de supporterla plupart des serveurs J2EE », pré-cise Florian Cheval.

La solution est d’abord déployéesur un simple PC consacré à lasupervision, avant de migrer versun serveur biprocesseur. Parallè-lement, un petit agent génériqueest installé sur chacun des septserveurs WebSphere, qui héber-gent une vingtaine d’applications.Il doit être complété par un fichierde paramétrage spécifique àchaque JVM. « Wily annonce quecet agent fait baisser les performancesd’environ 3 %, mais nous n’avonsconstaté aucune dégradation des

temps de réponse », affirme Flo-rian Cheval. D’emblée, la solu-tion surveille des ressources stan-dard, comme les consommationsCPU et mémoire, ainsi que lesrequêtes JDBC, les servlets ouencore les transactions LDAP etCICS (gérées par le biais de CICSTransaction Gateway). « Lesmesures sont réalisées tous les cen-tièmes de seconde et remontées toutesles quinze secondes vers le serveur desupervision, qui centralise essentiel-lement les temps de réponse et lenombre d’invocations », expliquel’ingénieur système. Pour super-viser un code Java spécifique, il

faut préciser, dans un secondfichier associé à l’agent concerné,les classes et méthodes que l’onveut surveiller. Ce qui est un peucontraignant. « On doit alorsconnaître le code de l’application,alors que nous aurions aimé unesolution plus automatique. »

Une démarche résolument proactive

Introscope a notamment étémis en pratique pour étudier lestemps de réponse des différentesrequêtes SQL, qui sont au nombred’un millier dans le code Java,soit une trentaine par application.« Il suffit de quelques requêtes malécrites pour faire chuter les perfor-mances d’une application. AvecIntroscope, on identifie très rapide-ment celles qui posent problème, cequi nous permet de les récrire dansla foulée », souligne FlorianCheval. Mieux, les problèmes sontdésormais détectés avant d’êtreperçus par les utilisateurs. « Noussommes passés d’une démarche réac-tive à une démarche proactive. Ainsi,certaines applications gelaient jus-qu’à deux fois par jour, ce qui n’ar-rive plus », conclut-il. �

THIERRY LÉVY-ABÉGNOLI

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L’ENTREPRISE EN FAITS ET EN CHIFFRES ActivitéAssurance, finance etimmobilier.Chiffre d’affaires2005 (France)13,39 milliards d’euros.SiègeParis.Effectif total (France)8 400 personnes.Effectif informatique800 personnes.Chiffres clés7 serveurs J2EE,30 applications Java.

LE PROJET EN BREF EnjeuIdentifier rapidementles causes dedysfonctionnement desapplications Java afinde permettre auxdéveloppeurs decorriger le codecorrespondant.Solution adoptéeDéploiement d’uneinfrastructure desupervision desapplications J2EE baséesur l’offre Introscope,de Wily.Investissement– 60 000 € pour lalicence et le serveurbiprocesseur.– Quatre jours-hommesétalés sur quinze jours,avec l’aide d’unconsultant de Wilydurant deux heures.

Florian Cheval,ingénieur systèmechez Generali : « Le serveur desupervision centraliseles temps de réponseet le nombred’invocations. »

DIMENSIONNER CORRECTEMENT LE SERVEURLa solution est assez gourmande en ressources. Au départ, Generali l’avaitdéployée sur un simple PC mais une machine biprocesseur s’est avéréenécessaire. En revanche, des mesures de temps de réponse ont montré quela surcharge (overhead) sur les serveurs applicatifs est négligeable.CONFIER L’OUTIL AUX DÉVELOPPEURSBien qu’il s’agisse d’un produit orienté production, il est utile de confier,en consultation uniquement, un accès aux développeurs. Ils pourrontainsi voir par eux-mêmes quelles sont les ressources consommées par les composants et repérer ceux qui posent problème, souvent parcequ’ils ont été mal écrits.

BONNES PRATIQUES

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PROJETS

LE MONDE INFORMATIQUE | N° 1132 | 27 OCTOBRE 2006 | 31

conclu pour quinze ans. Pour lamise au point du marché, nousaurons recours au dialogue com-pétitif, ce qui permet de s’appro-prier les bonnes pratiques des dif-férents opérateurs. Le tout estd’assurer un juste équilibre entreles besoins des armées et lesattentes légitimes des prestataires.En Grande-Bretagne, au contrairede la situation française, l’homo-logue de la Dirisi n’est qu’uneagence de coordination qui arecours à de l’infogérance auprèsde sociétés privées.Quels sont les grands enjeuxactuels de la Dirisi ?

De nombreux aspects de notremission sont à traiter de front…Les SIC doivent être rationalisés etnous avons également besoind’améliorer notre ges-tion. Le défi le plusimportant réside sansdoute dans le rappro-chement d’entitésissues des Armées deterre et de l’air et de laMarine, avec leurs tra-ditions propres, toutcela pour créer lachaîne SIC unique de la Défensenationale. Nous avons vu desfusions d’entreprises privéesmoins difficiles échouer. Maisnous, nous n’avons pas le droit àl’échec. Nous ne pouvons pas plusnous permettre la moindre baissedu niveau de qualité de service.Bien entendu, comme toutes lesadministrations, nous devons éga-lement nous conformer à la Lolf,la loi organique sur les lois definances. Celle-ci est structuranteau travers des changements dansles modes opératoires, l’essentielétant dans le basculement d’unelogique de moyens à une logiquede résultats.Mettez-vous en œuvre unemutualisation des SIC entre lesdifférentes entités de la Défensenationale ?

Tout à fait, et à deux niveaux.D’une part, nous mettons en placedes structures communes de pilo-tage pour les approches par fonc-

tion (administratif, gestion...).Même s’il y a des différences dansla gestion des ressources humainesde chaque armée, il y aura unestructure SIRH commune. D’autrepart, nous rationalisons le socle

technique. Le systèmede télécommunica-tions spatiales Syra-cuse est ainsi en coursde rapprochementavec Socrate, les télé-communications ter-restres. Les réseauxsont administrés encommun. Et tout cela

est vrai au niveau mondial : métro-pole, DOM-TOM, Côte-d’Ivoire,Tchad, Liban…Etes-vous gênés par la dépendancevis-à-vis de fournisseurs américains ?

Le ministère de la Défense avocation à travailler avec les autrespays de l’Otan. Nous devons doncutiliser des standards commer-

ciaux d’origine américaine lors-qu’ils se sont imposés de fait. Notreresponsabilité est d’assurer la maî-trise de nos SI, ce qui inclut lacapacité à en garantir la sécurité.Quand nous avons un doute surun produit, nous ne l’utilisons pasen frontal. D’une manière géné-rale, nous devons éviter que lessystèmes soient ouverts vers l’ex-térieur, avec les risques que celaimplique. Mais la dépendancetient en fait à trois éléments : la vul-nérabilité en termes de sécurité,bien entendu, mais aussi la suc-cession erratique de versions et,surtout, l’absence de maîtrise descoûts qui peuvent être parfois tota-lement inacceptables. La Dirisi, laDGSIC et la DCSSI [Direction cen-

> Il faut réussir à rapprocherles entités issues des Arméesde terre et de l’air et de laMarine pour créer la chaîneSIC unique de la Défense.

> Deux directions, la Dirisi etla DGSIC, assurent la gestiondes systèmes d’information et de communication (SIC)du ministère de la Défense.

> A la Dirisi, Marcel Raffin etses équipes fournissent desservices à l’ensemble desentités opérationnelles desarmées et à l’état-major.

LES IDÉESÀ RETENIR

LA DIRISI EN FAITS ET EN CHIFFRESEffectifs propres1 697 personnes, dont19 % de civils et 81 % demilitaires ; 33 unitésrattachées.OrganisationLa Dirisi s’appuie surdes unités de l’Arméede terre, de l’Armée del’air et de la Marine etdes autres services dela Défense nationale.La « chaîne Dirisi », avecles services desdifférentes armées,compte déjà plus de 7 200 personnes. Elledevrait atteindre 10 000à 12 000 personnes.

LA DIRISI ENTROIS PROJETSCLÉSMise en œuvred’une chaîne uniqueIl s’agit de rassemblerles chaînes de systèmesd’information et decommunication destrois armées (Terre, Air,Marine) et demutualiser au mieuxles investissements.MigrationinformatiqueL’objectif consiste àtransformer le systèmed’information duministère de la Défensesans dégradation deservice, mêmeponctuelle et limitée.Centre de mise enœuvre télécomsProjet de centre demise en œuvre (CMO)autour des systèmes de télécommunicationsmilitaires Socrate(terrestres) et Syracuse(spatiales).

« Faire appel à la sous-traitanceexterne estparfaitementpossible même au sein de la Défensenationale. »

LE TOURNANT DE LA PROFESSIONNALISATION

«L a Dirisi est une alternative à l’externalisationglobale, pour conserver notre indépendanceopérationnelle », explique Marcel Raffin. Tou-

tefois, la difficulté pour recruter des personnels très quali-fiés peut justifier le recours à l’infogérance. Car, avec la dis-parition du service national qui fournissait de nombreuxinformaticiens, notamment sous le statut de scientifique ducontingent, les armées ont connu un vrai tournant. Deplus, elles ont un problème spécifique qui est la nécessitéd’une double compétence technique et opérationnelle : uninformaticien militaire doit pouvoir être envoyé sur un

terrain d’opérations, pour assurer la maintenance des sys-tèmes présents sur place. Actuellement, il y a ainsi desinformaticiens, par exemple, en Afghanistan ou au Liban.« Un administrateur réseau doit savoir administrer un réseaumais aussi tirer au Famas [Fusil d’assaut des manufacturesd’armes de Saint-Etienne, NDLR]… », observe Marcel Raffin.Etre affecté aux services centraux n’est d’ailleurs pas tou-jours bien vécu par des hommes du terrain. Cependant, leministère de la Défense n’a pas vocation à disposer denombreux programmeurs au-delà d’une « force de réac-tion rapide » pour corriger en urgence des logiciels. �

trale à la sécurité des systèmes d’in-formation, NDLR] ont d’ailleursdes discussions en ce momentavec les éditeurs sur ces troispoints. Les TIC n’ont de sens quesi elles permettent un accroisse-ment de l’efficacité et de l’effi-cience sans coûts inacceptables.Il commence à y avoir des solu-tions alternatives aux logiciels com-merciaux américains, que nousemployons. Mais nous n’avonsaucun dogmatisme sur le toutlibre ou le tout Microsoft ou letout n’importe quoi d’autre. Nousvoulons avoir un raisonnementserein sur le long terme.L’armée française se déploie ence moment au Liban. Quel y estvotre rôle ?

L’ONU n’a aucun moyen propre.Nous devons donc tout d’aborddéployer les communications entreunités françaises mais aussi avecles forces alliées. La Dirisi est ainsiopérateur du système Syracusemais également centrale d’achatde capacités à des satellites civils.D’une manière générale, nousdevons répondre en quelques joursà toute expression de besoin desunités opérationnelles déployéessur le terrain. �

PROPOS RECUEILLIS PAR

BERTRAND LEMAIRE

[email protected]

(*) Direction interarmées des réseaux

d’infrastructure et des systèmes

d’information de la Défense.

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La Dirisi estégalementopérateur detélécommunications,y compris pour levolet spatial,comme ici avec lesystème Syracuse.

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A la suite de la réorganisationdes services informatiques duministère de la Défense (voircontexte ci-contre), pouvez-vousnous préciser le rôle exact desdifférentes entités en charge dessystèmes d’information et decommunication (SIC) et leursinteractions ?MARCEL RAFFIN : En dehorsdes services de chaque armée, ilexiste deux directions transversalesprincipales en charge des SIC. Lapremière, la DGSIC [Direction géné-rale des systèmes d’information et decommunication, NDLR] a un rôlenormatif, de gouvernance globaledes SIC de la Défense nationale,donc de maîtrise des SI de ges-tion, métier (de commandementdes forces opérationnelles) et tech-nico-scientifiques (simulation, sys-tèmes d’armes…), placés chacunsous la responsabilité d’un servicedédié. La Dirisi est, quant à elle,opératrice des SIC communs, cequi inclut des rôles d’opérateurde télécommunications, de maî-

trise de la sécurité des SI, d’« info-gérance » au profit de servicestiers… avec une vocation, à terme,à également devenir une centraled’achats d’outils et de prestationsinformatiques pour l’ensembledes entités de la Défense natio-nale. A la Dirisi, nous contribuonségalement à la maîtrise des fré-quences hertziennes.Vaste mission…

Effectivement. Je ne connaispas de société privée ayant actuel-lement un tel spectre d’activités.La Dirisi offre des services, à lamanière d’une « société de ser-vices interne », à des entités quine sont pas dans son périmètre,celles ayant besoin d’une maîtriseautonome de leur informatique :la gendarmerie, la Direction durenseignement militaire ou laDirection générale de la sécuritéextérieure par exemples. Pensez-vous cependant que vousavez des fonctions semblables àcelles d’un DSI du secteur privé ?Vos relations avec l’état-major sont-

elles comparables à celles d’uneDSI avec sa direction générale ?

Le directeur de la Dirisi a, eneffet, globalement le même travail,au sens technique, qu’un DSI duprivé. Cependant, un DSI doitavoir une très bonne connais-sance du métier de la structure où il opère, ce qui estindispensable pourson efficacité. En cesens, un DSI militairen’est pas interchan-geable facilement avec un homologuedu privé. Comme lesdirections utilisatricesde technologies desentreprises, les enti-tés opérationnelles des armées etl’état-major ont bien compris queles TIC transforment profondé-ment leurs métiers. Si nous avonsparfois des difficultés, il n’y a paspour autant de véritable problèmedans nos relations.La Dirisi est-elle unique en songenre ? Comment procèdent les

pays étrangers, notamment dupoint de vue de l’externalisation ?

La France a la volonté de conser-ver une totale indépendance opé-rationnelle, ce qui n’est pas le cas,par exemple, de la Grande-Bretagne, adossée aux Etats-Unis.La genèse de notre créationremonte à une réflexion menéedans le courant des années ı990,où germait l’idée d’une externali-sation des services informatiquesde la Défense nationale. Nousavons conclu à l’époque que l’ex-ternalisation n’était pas raison-nable car elle ne permettait pas unbon compromis entre la capacité àassurer une parfaite maîtrise desSIC, notamment des réseaux ou encas de projection de forces [envoi demilitaires en opérations, NDLR], etun modèle économique viable pourle ou les prestataires. La Dirisi estl’alternative à l’externalisation glo-bale, mais cela ne nous empêchenullement de recourir ponctuelle-ment à des prestataires privés ensous-traitance. A la DGA (Déléga-tion générale pour l’armement),

par exemple, un centred’appels a été exter-nalisé. Nous avonsaussi eu recours à dela tierce maintenanceapplicative et loué àdes opérateurs privésun réseau longue dis-tance. Faire appel à lasous-traitance externeest donc parfaitement

possible même au sein de laDéfense nationale.Avez-vous d’autres partenariatsde ce type en cours ?

Actuellement, la Dirisi met enplace un partenariat public-privépour le futur réseau de desserte IP de la quarantaine de basesaériennes. Ce partenariat sera

BIO EXPRESSMARCEL RAFFINDIRECTEUR CENTRAL ADJOINT DE LA DIRISI DEPUIS 200455 ANSSa carrière> 2000 : sous-directeur du

système d’information à la DGA.> 1990 : en poste à la DGSE.> 1977 : adjoint au directeur de

programme du missileMSBSM4, puis responsabledes études amont pour lessystèmes d’armes nucléaires(1982).

> Ingénieur SupAéro/Ensta,cours supérieur d’armesnucléaires.

« Nous devonsrépondre, enquelques jours, à toute expressionde besoin des unitésopérationnellesdéployées sur le terrain. »

> LE MINISTÈRE DE LA DÉFENSE RÉORGANISE SON INFORMATIQUE

L’ingénieur général de première classe de l’armement Marcel Raffin, directeur central adjoint de la Dirisi (*), revient sur la nouvelle stratégie informatique des armées.

« AUCUNE SOCIÉTÉ PRIVÉE N’A UNSPECTRE D’ACTIVITÉS AUSSI ÉTENDU »

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LE CONTEXTERéorganisationLe 7 septembre 2006,le ministère de laDéfense a présenté lanouvelle organisationde ses systèmesd’information àl’occasion de lacréation, au début del’été, de la DGSIC(direction générale dessystèmes d’informationet de communication).Dirigée par HenriSerres, cette dernière aun rôle de définitiondes normes et de lapolitique généraleinformatique de laDéfense.Parallèlement, la Dirisi(Direction interarméesdes réseauxd’infrastructure et dessystèmes d’informationde la Défense), créée le1er janvier 2004 etdirigée par le généralde division Jean-PierreBoucher, a un rôle demise en œuvre. Elleparticipe ainsi à larefonte en cours de lagouvernance dessystèmes d’informationde la Défense.

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PROJETS

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> GESTION DES INFORMATIONS

Poids de l’histoire oblige, la plupart des sociétés conservent leurs données dans des formatshétérogènes. Pour les gérer, Texa a mis en œuvre une solution permettant un important gain de temps.

TEXA TRANSFÈRE SES DONNÉESDANS UN RÉFÉRENTIEL UNIQUE

L’activité de Texa, presta-taire pour les compa-gnies d’assurances, repré-sente ı20 000 dossiersouverts par an, pour le

compte de 400 clients. Unvolume considérable qui met le système d’information à lapeine. « L’ancien système ne nouspermettait pas de répondre auxdemandes des clients », trancheEmmanuel Salaün, directeur orga-nisation et système d’informationde la société.

Avant de se lancer dans unerefonte technique, Texa réorga-nise ses équipes. En 2003, la nou-velle organisation locale est miseen place. Elle doit s’appuyer surun nouveau système d’informa-tion, baptisé « Texi » et basé surune architecture modulaire. Unearchitecture clarifiée qui permetun accès à des modules : gestiondes dossiers, gestion de la factu-ration, extranet, infocentre, sys-tème EDI (échanges de donnéesinformatisés), éditique, référen-tiel, autres métiers, comptabilité,ressources humaines, etc. Les

bureaux sont connectés au sys-tème par un réseau privé virtuelet une solution Citrix. Reste laquestion des données.

Plusieurs centaines de modèles de documents

Un référentiel est alors consti-tué, ainsi que plusieurs annuaires.« En ce qui concerne les modèles dedocuments, notre système génèreautomatiquement des fichiers Word.Il y a plusieurs centaines de modèlesde documents préparamétrés », complète Emmanuel Salaün.

Reste maintenant à alimenter cenouveau système. Pour préserverses données existantes et les basculer vers le nouveau système,Texa choisit un outil d’ETL(Extract, Transform and Load,extraction, transformation et chargement des données). Aprèsexamen des offres, c’est DataConductor, de Sunopsis (depuisracheté par Oracle), qui est retenu.« La coexistence provisoire entrel’ancien et le nouveau système multiplie les échanges », préciseEmmanuel Salaün.

Un démon éditique scrute lesnouveaux enregistrements. « Ils’agit d’une application de type Dae-mon Unix [programme utilisé pouraccomplir automatiquement unetâche, NDLR], mais tournant sousWindows », explique EmmanuelSalaün. « Si l’édition du documentne se passe pas correctement, uncourriel est automatiquement envoyévers le help-desk », précise GrégoireTeulet-Cote, chef de projet.

L’entreprise estime avoir obtenuun retour sur investissement rapidegrâce à des gains de productivité etde qualité sur les dossiers. Surtout,le nouveau système a permis d’ac-célérer les processus. « Différentsgains de temps sont perceptibles,comme l’intégration de missionsautomatiques par EDI, la créationd’extranet, le paramétrage spécifiquepour un nouveau client ou la capi-talisation des informations sur undossier », se réjouit EmmanuelSalaün. Un peu de souplesse pourles utilisateurs, qui manipulentenviron 4 000 pièces par jour. �

JEAN-PIERRE ANTONIO

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L’ENTREPRISE EN FAITS ET EN CHIFFRESActivitéServices d’expertisepour les compagniesd’assurances.Chiffre d’affaires 45 millions d’euros(2004).Effectif700 personnes.Effectif informatique7 personnes.

LE PROJET EN BREFEnjeuConvertir les donnéesmétier issues desources hétérogènesdans un nouveau SIavec un outil d’ETL.Solution adoptéeData Conductor, de Sunopsis.Investissementn.c.

Emmanuel Salaün,DSI de Texa : « La coexistenceprovisoire entrel’ancien et lenouveau systèmemultiplie leséchanges. »

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TRIBUNE

LES ÉCHANGES ÉLECTRONIQUES EN 2006 PROJETS D’ICI À 2008

LES ENTREPRISES FRANÇAISES ET LA DÉMATÉRIALISATION

L e champ d’action de la déma-térialisation va continuer às’étendre dans les entreprises,

selon une étude (*) menée parMarkess International. Certainsdomaines qui sont peu l’objetd’échanges électroniques devraientainsi être massivement touchés,comme la facturation. Si les objec-tifs évoqués par les répondantssont multiples, la diminution descoûts (57 % des firmes) arrive lar-gement en tête : traitement,stockage, expédition, etc. Lescharges indirectes sont égalementvisées, au travers de l’automatisationdes processus connexes par l’inté-

gration des documents à la chaînede traitement dans l’entreprise.

Certaines dématérialisationssont mises en œuvre par les entre-prises sous la pression decontraintes légales, notammentles télédéclarations sociales et fis-cales. Dans ce cas, c’est la baisse descoûts de fonctionnement des admi-nistrations qui est en jeu. Parmi lesautres motivations révélées parl’étude, l’amélioration des garantiesliées aux échanges documentaires(bonne réception, non-répudia-tion…) est citée par 44 % de l’échan-tillon. La dématérialisation est aussiun moyen de contrer les risques

sécuritaires (fraudes, fuites d’in-formation…) pour 36 % des entre-prises interrogées, ou, plus sim-plement, de répondre à uneincitation d’un client, d’un parte-naire ou d’un fournisseur (ı8%).

A noter que Markess a tiré unlivre blanc de son travail sur lesujet, intitulé Dématérialisation,échanges électroniques professionnelset services de confiance. � B. L.

(*) Réalisée durant l’été 2006 sur la base

de 10 000 sollicitations par courriel,

600 visites et 200 questionnaires remplis

par des entreprises utilisatrices ainsi que

de 25 entretiens auprès de fournisseurs.

> ÉCHANGES INTERENTREPRISES

LA DÉMATÉRIALISATION FAIT TACHE D’HUILELes échanges électroniques continuent de se développer. Pour baisserles coûts, mais aussi pour des raisons légales ou de sécurité.

VERS UNE GESTIONDE PORTEFEUILLE DE PROJETS

D ans les grandsgroupes, il n’estpas rare que le

nombre de projets encours dépasse le millier.Ce foisonnement est lesigne d’une vitalité etd’une envie d’évolutions.C’est une bonne chose.Mais il doit être canalisépour servir les vraisobjectifs de l’entreprise àcourt, moyen et longterme. Et bien entendu,une gestion efficace desressources engagées,allant de plusieursdizaines à quelquescentaines de millionsd’euros par an, est uneexigence minimale.

La gestion deportefeuille de projetspermet d’offrir desréponses opérationnellessur ces deux points.Cette approche estcourante dans d’autresdomaines tels que lafinance, la R&D ouencore le marketing.C’est plus récemmentque le monde dusystème d’informations’est approprié lapratique.

L’une des premièresraisons est de sortir des

impasses ou desincohérences liées à uneallocation de ressourcesde type « premier arrivépremier servi ». Laguérilla des ressourcesqui a longtemps prévaludans nombred’entreprises a été unesource d’inefficacité etde perte de contrôle,tout spécialement pourle systèmed’information. Lesrestrictions budgétaires et une gouvernancerenforcée ont sonné le glas de ces pratiquesad hoc.

Sélection d’abordLa gestion de

portefeuille de projetspour la DSI secaractérise en générald’abord par unesélection objectivée desprojets. La sélection àl’entrée est une manièreefficace d’accroître laqualité tout au long ducycle de vie. La vision ducycle de vie doit êtreétendue à quatregrandes phases :instruction, réalisation,exploitation, retrait. Cesphases sont en cours decouplage. Cela devraitvraisemblablementaboutir d’ici quelquesannées à une gestion de bout en bout.

La gestion deportefeuille, sans êtreune panacée, est l’undes moyens les plusefficaces pour éviter lepiège majeur pour lesystème d’information etla DSI : l’inertie. �

Pour réagir :

[email protected]

RENAUD PHELIZONCHARGÉ DE MISSION

AU CIGREF

DR

PROJETS

LE MONDE INFORMATIQUE | N° 1132 | 27 OCTOBRE 2006 | 35

BIBLIO

GOOGLE ET AU-DELÀ

D unod avait déjà fait paraître Google Story.Eyrolles riposte avec La Révolution Google,une autre traduction d’un ouvrage

américain. Là encore, l’auteur raconte l’histoirede Google, du néant aux sommets de la Bourseet de l’audience. Et là encore, les coulisses del’exploit sont mises en lumière au cours d’unrécit qui se lit comme un roman, avec son quotade querelles comme de coups de génie.

L’originalité de l’ouvrage réside dans sondébut et sa fin. Encadrant l’histoire de Googleelle-même, les auteurs s’interrogent, en effet,sur la recherche Internet : ses origines, sesimplications éthiques et sociétales, son aveniret les conséquences à terme de sondéveloppement. Le sous-titre de l’ouvrage est

d’ailleurs significatif : « Comment les moteurs derecherche ont réinventé notreéconomie et notre culture ».Et en effet, là où GoogleStory se contente d’alignerdes faits, La Révolution Google procède à unevéritable analyse.

Le plus étonnant est que Google provoque untel engouement éditorial chez les éditeurs alorsque ni Microsoft ni IBM, pour ne citer qu’eux,n’ont fait autant l’objet d’articles ou d’ouvragesd’histoire économique. � B. L.

La Révolution Google, par John Battelle, Dov Rueff et

Sébastien Blondeel, Ed. Eyrolles, 279 pages, 19,90 euros.

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Propositions, deviset transactions commerciales 43 %

Pourcentages d'entreprises ayant mis en œuvre ou allant adopter la dématérialisation dans les domaines cités.

Plans, catalogues,supports de communication 46 %

Mouvements et relevés decomptes, paiements et règlements 51 %

Déclarations fiscaleset sociales 53 %

Réservations de voyages(transports, hôtels...) 53 %

CV, contrats de travail,bilans de compétences 16 %

Ordres et documents financiers,comptables et budgétaires 17 %

Commandes 20 %

Avis, ordres, bons et accusés 22 %

Factures 29 %

PROJETS

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T races sur les disques durs,échanges de courriels, logsde connexion… En matière

informatique, les « preuves » nemanquent pas pour démontrerune indélicatesse d’un salarié, d’unconcurrent, d’un pirate ou d’unpartenaire. Encore faut-il qu’ellespuissent être retenues devant untribunal, par exemple un conseil deprud’hommes. En effet, rappelleFranklin Brousse, avocat à la cour,du cabinet Bird & Bird, « devant untribunal, pour un litige civil, y com-pris de droit du travail, la preuveillicite, comme une cybersurveillanceindue du salarié, ne peut pas êtreretenue ». Et une preuve sera liciteou non selon la manière dont elleaura été collectée.

Bien entendu, la première obli-gation est de rester en conformitéavec la loi (pas d’écoutes télépho-niques, respect du secret des cor-respondances…). Selon FranklinBrousse, la récolte de preuvescontre des salariés est la plus déli-cate : « S’il existe de plus en plus sou-vent des chartes d’usage des systèmesinformatiques par les utilisateurs,celles-ci sont rarement remises à jouren fonction de l’apparition des nou-veautés techniques (blogs, pair-à-

pair…). Pire, il n’y a souvent aucunecharte formalisant les procéduresque la direction peut employer pourrécolter des preuves. » Or, il faut àla fois être transparent (grâce àune information préalable dessalariés) et user de moyens pro-portionnés.

D’abord attaquer au pénalToutefois, l’avocat précise : « Au

pénal, il y a liberté de la preuve, etla preuve illicite peut donc être rete-

nue si le juge l’accepte. Le verdictpénal pouvant ensuite être retenucomme preuve au civil, il peut par-fois être une bonne stratégie d’atta-quer au pénal pour ensuite se retour-ner au civil. »

Mais attention. Il faut savoirque la mise en œuvre d’une tellestratégie est longue et que sonaboutissement est très aléatoire.Et ne pas oublier qu’elle peutmême se retourner contre un DSIayant des choses à se reprocher,par exemple des pratiques ne res-pectant pas la loi informatique etlibertés… � B. L.

S’assurer d’un fait est une chose. Pouvoir présenter une preuverecevable devant un tribunal en est une autre.

> DROIT

MÊME INFORMATIQUE, UNE PREUVEN’EST PAS TOUJOURS VALABLE

sont soumises aucontrôle de légalité dechacun de leurs actes(approbation par lespréfectures), Omniklespropose une solutionpour répondre à cetteproblématique defaçon dématérialisée,OK-Acte. Homologuépar le ministère del’Intérieur, OK-Acte estcommercialisé selondeux modes : unabonnement auportail mutualiséwww.controlelegalite.com (à partir de490 € HT par an) ouune prestationd’infogérance baséesur un module duprogiciel OK-Box del’éditeur (à partir de4 900 € HT par an).Notons que OK-Acteest concurrent de lasolution Fast proposéepar la Caissedes dépôts. � B. L.

SÉCURITÉL’infogérance pour PMEMIBS, filiale d’IBGroup spécialiséedans le stockage etles infrastructuressécurisées, vient designer un accord avecIBM pour proposerune gamme d’offresd’infogérance pour lesPME-PMI, portant surla sécurité et sur lagestion externaliséede la messagerie.Pendant quel’hébergement etla surveillance desserveurs sont assuréspar IBM depuis sonsite de Montpellier, laSSII effectue l’interfaceavec l’entreprise etprend en charge lesupport auxutilisateurs. A terme,MIBS compte proposerdes progiciels enmode hébergé ainsique des offres degestion globale desimpressions. � T. P.

E-ADMINISTRATIONLe contrôle de légalitédématérialiséAlors que lescollectivités locales

En brefEn bref

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Dans un litige civil(y compris de droitdu travail), lesrègles en matièrede preuve sont plussévères qu’en droitpénal.

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LE MONDE INFORMATIQUE | N° 1132 | 27 OCTOBRE 2006 | 37

CARRIÈRES

Assurer la responsabilitécommerciale, technique etfinancière d’une affaire est uneopération complexe quidemande des talents de

persuasion. Un défi que doit releverl’ingénieur d’affaires. Mais il arrive quesous l’appellation « ingénieur d’affaires » secachent d’autres métiers liés à la vente. « Les entreprises utilisent parfois ces termespour enjoliver la fonction d’ingénieurcommercial, mais la nuance est bien réelle,indique Bernard Riquier. L’ingénieurd’affaires assume la responsabilité d’un projetde A jusqu’à Z, à l’inverse du commercial“pur” qui assure la vente ponctuelle d’unservice ou d’un produit. »

L’ingénieur d’affaires dispose, selon lefondateur du cabinet Bernard RiquierConseil, d’un minimum de sept ansd’expérience, soit comme ingénieurcommercial, soit comme chef de projet.

Son activité est très souvent orientéegrands comptes et son cycle de vente,généralement long, se compte entrimestres. Tandis que le processus devente d’un ingénieur commercial se limitegénéralement à deux ou trois mois.

Capacité à argumenterLes ingénieurs d’affaires doivent donc

être en mesure d’argumenter sur desquestions de natures diverses : techniques,organisationnelles, économiques oustratégiques. Des qualités qui ne sont pasdonnées à tout le monde, estime BernardRiquier. « Pour être ingénieur d’affaires, ladimension commerciale et la connaissanced’un secteur ou d’un processus dans l’entreprises’imposent, explique-t-il. Du coup, lesentreprises, qui réembauchent depuis mi-2004,ont tendance à s’appuyer sur des diplômésd’écoles de commerce en raison de leur capacitéà argumenter, plutôt que sur des ingénieurs. »

DESCRIPTION DU MÉTIEREn SSII, l’ingénieur d’affaires recueille les besoinsd’évolution du système d’information desentreprises clientes et participe, avec les équipestechniques, à l’élaboration des solutionsfonctionnelles et techniques les mieux adaptéesdans le cadre d’une proposition issue d’unedémarche commerciale ou en réponse à unappel d’offres. Il évalue et négocie les ressourcesnécessaires. Et pilote ainsi commercialement desaffaires complexes en respectant les objectifs(délais, plan d’assurance qualité), jusqu’audéploiement et la recette. Le cas échéant, ilévalue et négocie les extensions de contrat.

FORMATION Une formation bac+4/5 est généralementrequise. Selon les entreprises et la taille desprojets, les recruteurs optent pour des ingénieursdiplômés (spécialistes ou généralistes), ou pourdes diplômés d’écoles de commerce. Les bac+2

(DUT et BTS informatiques) peuvent aussiprétendre à ce type de poste après plusieursannées d’expérience.

RECRUTEURSL’ingénieur d’affaires œuvre essentiellement chezles prestataires de services. Mais également chezles éditeurs, constructeurs et équipementiers,que ce soit en télécoms ou en informatique.

CARRIÈRESon évolution est généralement rapide. « Aprèsdeux ans d’expérience, il peut prendre la directiond’un grand compte ou d’une petite entité métieroù il encadrera des ingénieurs d’affaires juniors »,précise David Surrel consultant senior chezMichael Page International. Mais l’ingénieurd’affaires peut également s’orienter vers desprestations plus complexes au forfait. « Le secteurdes éditeurs de logiciels, particulièrementrémunérateur, fait figure d’eldorado. »

En pratique

Un point de vue que ne partage pasDavid Surrel, consultant senior chezMichael Page International. « Le clivageécole de commerce/école d’ingénieur estdépassé, assure-t-il. Les profils recherchés sontrelativement ouverts et dépendent del’envergure des contrats. Sur des prestations auforfait, lorsqu’il s’agit de commercialiser desoffres complexes, les SSII ont tendance àprivilégier des ingénieurs d’affaires hautementdiplômés (bac+5). Et sélectionnent lescandidats de manière plus serrée »

La SSII Osiatis a pour sa part opté pourla filière commerciale. « Nous privilégions lescandidats qui ont une forte expérience de lavente, souligne Catherine Macchia,responsable du recrutement. Suite àl’acquisition de Focal, nous avons dûintensifier nos forces de vente sur certainesentités et également en province. » Enseptembre 2006, Osiatis a embauché onzeingénieurs d’affaires supplémentaires etcompte dix recrutements en cours.

Si les entreprises se montrent sélectives,les candidats le sont tout autant. « Lesingénieurs d’affaires sont devenus exigeants etprivilégient les acteurs de taille importante quicommercialisent des prestations à valeurajoutée au forfait, note David Surrel. Lesstructures de petite taille orientées régie, quiont des difficultés à se faire référencer, sontsouvent boudées. » �

VÉRONIQUE ARÈNE

[email protected]

> UN MÉTIER À LA LOUPE

Qu’il soit ingénieur diplômé ou issu de la filière commerciale,l’ingénieur d’affaires mène la négociation d’un contrat dans son intégralité.

L’ingénieur d’affaires, entre le commercial et le chef de projet

CHIFFRE CLÉ

55C’est le nombre d’offresd’emploi d’ingénieursd’affaires recenséesactuellement surKeljob.com, soit près de0,2 % du volume desoffres informatiques ettélécomscomptabilisées sur le site.

RENDEZ-VOUSEMPLOIProfils Co, le salon du recrutement des fonctionscommerciales, le 7 novembre au Cnitde Paris-la Défense.www.apec.fr

BAROMÈTRESalaire brut annuel :Minimum : 63 502 €Maximum : 94 298 €Dont une part variable de 30 % et plus (profil bac+5, avec 7 ansd’expérience dont 1 à 3 ans dans le poste).

Position dans l’organisation : l’ingénieur d’affaires est généralementrattaché au directeur commercial.Commentaire : « C’est un métier qui profite d’un contexte favorable »,estime Bernard Riquier.

| 27 OCTOBRE 2006 | N° 1132 | LE MONDE INFORMATIQUE36

CARRIÈRES

Alors que le processus de ladélocalisation desdéveloppements informatiquesvers les pays à bas coûts sepoursuit lentement, mais

sûrement, de plus en plus d’élèvesingénieurs sont tentés d’aller se forger uneexpérience sur place. Parmi les destinationsphares, l’Inde, mais aussi et surtout laChine. Les partenariats signés par lesécoles d’ingénieurs françaises avec lesuniversités chinoises se multiplient. Ainsi,une cinquantaine d’étudiants de Supinfoont pu rejoindre l’empire du Milieu pour ysuivre un cursus. Et depuis octobre 2005,cinquante étudiants de l’Epitech suiventégalement en Chine un cycle d’un an auDalian Institute of Light Industry. Mieux,cette année, les étudiants sélectionnés

auront l’occasion d’être à la fois élèves etassistants de travaux pratiques.

Les relations qu’entretiennent les écolesd’ingénieurs françaises avec les universitésindiennes telles que les Indian Institutes oftechnology (IIT) se révèlent, en revanche,beaucoup moins dynamiques. « Conscientsd’avoir un très bon niveau de formation, cesétablissements ne sont pas particulièrement àla recherche de partenariats », explique JoëlCourtois, directeur de l’Epita. Qui anéanmoins signé avec trois IIT des accordspermettant l’envoi d’une dizained’étudiants par an.

Au-delà de l’enseignement dispensé dansles universités locales, les stages effectuéssur place ont également leur importancesur un CV. Or, les écoles françaises peinentà obtenir des descriptifs de missions précis

CHRISTOPHE SERRIE VIENT DE BOUCLER UNCYCLE D’UN AN EN CHINE à la SUST (Shandong University of Science andTechnology). Cet étudiant de deuxième année del’Ecole supérieure d’informatique de Paris(Supinfo) a profité du programme de mobilitéSupinfo China, qui lui a permis d’acquérir debonnes notions de chinois et une premièreexpérience du travail à la chinoise. Uneexpérience culturelle inégalable. Et « un sérieuxatout dans le cadre d’une future carrière àl’international », estime-t-il.

L’OCCASION D’APPRÉHENDER LES COMPÉTENCESDE SES CONDISCIPLES CHINOIS. A l’université,dans le cadre de groupes projets, ChristopheSerrie a, en effet, été amené à demander undéveloppement à un étudiant chinois. « Celui-cim’a envoyé une application d’excellente facture.Mais je me suis vite rendu compte que le codevenait de Sourceforge [site de développementpour la communauté Open Source, NDLR]. Ce quidémontre la capacité de synthèse des étudiantschinois… à défaut d’une capacité d’imagination. »

CHRISTOPHE SERRIE S’EST ÉGALEMENT FROTTÉAU TRAVAIL EN ENTREPRISE, lors d’un stageeffectué à Shangai à la DSI de la filiale chinoisedu groupe suisse ABB. Seul Occidental dans unservice de dix-sept personnes, il s’est vu confier lamission de passer en revue la bande passante del’intranet. « Les processus de travail m’ont sembléêtre en tout point comparables à ceux que j’auraispu trouver en Europe. Et les salariés du serviceavaient un excellent niveau d’anglais. »

Portrait

de la part des sociétés indiennes. « Je tentede faire passer le message, mais il restebeaucoup à faire sur ce terrain », ajoute JoëlCourtois. Exception : la SSII Infosys, quicherche, dans le cadre de son programmeInstep, à attirer les ingénieurs desmeilleures écoles occidentales… entendez defuturs apporteurs d’affaires. En Chine, lessociétés de services sont peu nombreuses.Les stages s’effectuent donc souvent dansdes filiales de sociétés occidentales.

Accélérateur de carrièreEt le jeu en vaut la chandelle. « Se

prévaloir d’une dimension multiculturelle avecun pays comme la Chine constitue unvéritable accélérateur de carrière », souligneEric Vennin, responsable du cabinet derecrutement Aktis Conseils. Les retombéesne sont pas immédiates, mais « après quatreou cinq ans d’expérience, l’informaticienconcerné pourra être amené à piloter desdéveloppements offshore », confirme AxelTannières, consultant chez Antaresinformatique. Une expérience d’autant pluspayante qu’elle est suivie d’une expatriationune fois le diplôme obtenu. A condition dene pas foncer tête baissée.

« Nous n’allons pas prendre en stage unétudiant d’une école, si renommée soit-elle, quine voit la Chine que par l’eldorado qu’ellereprésente », prévient Alain Faure,cofondateur de Netk5. Cette SSII française,implantée à Shanghai depuis 2002,propose ses prestations aux filiales dessociétés européennes, en attendant dedévelopper une activité offshore. « Nousprivilégions des profils sensibles à la cultureasiatique, qui maîtrisent la langue et ont lavolonté de développer des relations humainesavec les locaux », explique-t-il. Sur les sixstagiaires français passés dans la SSII (dontla moitié des collaborateurs sont chinois),deux ont été recrutés et deux autresdevraient l’être prochainement. Desstagiaires qui endossent rapidement le rôlede chef de projet. �

RODOLPHE HELDERLÉ

[email protected]

> STAGES

Les étudiants sont de plus en plus tentés par un stage dans les pays à forte croissance. Chine entête. Une expérience qu’ils comptent bien valoriser sur le marché de l’emploi.

Une approche de l’offshore sur le terrain

DR

CHRISTOPHE SERRIE ÉTUDIANT EN DEUXIÈME ANNÉE À SUPINFO

EN SAVOIR PLUSwww.infosys.com/InStepWeb/default.htmSur ce site consacré àson programme Instep,la SSII indienne Infosysprésente notammentles descriptifs de stagesà pourvoir.

www.cge.asso.fr/cadre_actua.htmlDocument de laConférence des grandesécoles sur les grandesécoles etl’international, quicomprend une étudesur les étudiantsfrançais à l’étranger.

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FormationsFormationsTél 01 47 38 50 49Fax 01 47 38 50 81

LE MONDE INFORMATIQUE | N° 1132 | 27 OCTOBRE 2006 | 39| 27 OCTOBRE 2006 | N° 1132 | LE MONDE INFORMATIQUE38

CARRIÈRES

I l y a un an, LogicaCMG lançait une OPAamicale sur Unilog. Et le géant anglo-néerlandais, fort de 30 000 salariés, absorbait

la « petite » SSII française (6 500 salariés). EnFrance, c’est pourtant LogicaCMG qui, avec sesı 500 salariés, fait office de Petit Poucet. Et celui-ci entend bien conserver ses acquis sociaux. Passimple ! Un accord fixe, depuis le 6 juilletdernier, les modalités de négociation durapprochement des statuts sociaux des deuxentreprises. De quoi « déminer le terrain », avantla fusion juridique prévue pour le deuxièmetrimestre 2007.

Le ı9 septembre, une instance« harmonisation sociale », composée dereprésentants syndicaux et de représentants desdirections des deux sociétés, tenait sa premièreréunion mensuelle. Il est prévu que, dès que lesinstances représentatives s’entendent surl’harmonisation d’un accord, celui-ci peuts’appliquer sans attendre la fusion juridique.Mais les négociations s’annoncent tendues.

Le temps de travail ouvre le balLa direction du nouveau groupe a décidé

d’ouvrir le bal avec le délicat dossier du temps detravail, alors que les partenaires sociaux deLogicaCMG venaient juste de s’entendre sur lesujet. « Notre accord se borne déjà à une simpleapplication de l’accord Syntec, lance Benoît Ayral,délégué CGT de LogicaCMG. Mais l’accordd’Unilog semble être plus défavorable aux salariés, dufait de certaines incertitudes juridiques. »

C’est cependant le volet salaires quis’annonce le plus chaud, les structuresde rémunération étant radicalementdifférentes dans les deux sociétés.Chez LogicaCMG, les salariés sont plus âgés etplus expérimentés.

Et si Unilog joue plutôt la carte d’unerémunération combinant fixe et variable, surlaquelle se greffent participation et intéressementaux résultats, chez LogicaCMG, seuls lescommerciaux ont un variable.

« Unilog affiche 54 millions d’euros de bénéfices,tandis que LogicaCMG a enregistré 24 millionsd’euros de pertes cumulées, rappelle Benoît Ayral.Ces pertes vont mécaniquement diviser par deux lesbénéfices et plomber, par conséquent, cette politiquede redistribution collective des résultats del’entreprise », estime le délégué syndical. Pour quiles sept réunions prévues dans l’accord du 6juillet ne suffiront pas pour accorder tous lesviolons dans les temps. � R. H.

La négociation s’ouvre en préparation de la fusion, au deuxièmetrimestre 2007. Particulièrement épineux, le volet des salaires.

> SOCIAL

L’harmonisation sociale s’annonceardue entre LogicaCMG et Unilog

observe laCybergazette. Ilsaffichent un revenu2005 en hausse de3 % par rapport à2004, à 45 061 eurosimposables nets. Surle créneau de laréalisation et decréation de logiciels,le revenu est stable, à32 985 euros. � H. T.

www.freelance-europe.com

NOUVELLESTECHNOLOGIESL’Isep ouvre unefilière« intelligenceambiante »L’Institut supérieurd’électronique deParis lancera, à larentrée prochaine,une option detroisième année en« intelligenceambiante », à lacroisée del’électronique, destélécoms et desréseaux. De quoiformer des experts deces « petits élémentsélectroniquesinterconnectés,autonomes etintelligents implantésdans notreenvironnementquotidien ». � H. T.

ÉDITIQUEUne formationpour lesdemandeursd’emploiFaute de cursusspécialisés, lesprofessionnels del’éditique peinent àrecruter. D’où lelancement par XplorFrance, en partenariatavec AudignyFormation, d’unprogramme pour lesdemandeurs d’emploi(quatre sessions deformation de plus de80 jours). Avec un CDIà la clé pour des postesd’opérateurs deproduction éditiquequalifiés. Prochainesession en janvier2007. � H. T.

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INDÉPENDANTSLe revenu desconsultants en SIcroît de 3 %Selon la dernièrecollecte des revenusdes professionnelslibéraux de l’Unasa(Union nationale desassociations agréées),ce sont les consultantsen informatique quis’en sortent le mieux,

En bref

Un an aprèsl’annonce parMartin Read etGérard Philippot dumariage de leurssociétés, l’heure està l’harmonisationdes statuts sociaux.

DR

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Eddy Tél. 01 41 97 62 61Jendoubi Fax 01 41 97 62 73

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Eddy Jendoubi au 41 97 62 21 - Fax : 01 41 97 62 73

A N N O N C E S L É G A L E SElisabeth Franconeri : 01 47 38 50 48 - Fax : 01 47 38 50 81A N N O N C E S L É G A L E S

| 27 OCTOBRE 2006 | N° 1132 | LE MONDE INFORMATIQUE48

AVIS D’APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCEMARCHES INFERIEURS A 90.000 Euros HT

Marché public de SERVICES

IDENTIFICATION DE L’ORGANISME QUI PASSE LE MARCHECENTRE COMMUNAL D’ACTION SOCIALEHôtel de Ville - BP 3120 - 87031 LIMOGES Cedex 1OBJET DU MARCHEObjet du marché : Création d’un site Internet pour le Centre Local d’Information et de Coordination Gérontologique de LIMOGESCARACTERISTIQUES PRINCIPALESMarché uniqueRefus de variantesDurée du marché : 3 mois à compter de la notification du marchéLes candidats pourront proposer un autre délai, sans toutefois dépasser le délai maximum précité.CONDITIONS RELATIVES AU MARCHECautionnement et garanties exigés : Le dossier de consultation sera remis gratuitement à chaque candidat sur demande téléphonique au05 55 45 97 82 ou par fax au 05 55 45 97 53.Aucune garantie financière ne sera exigée.Modalités essentielles de financement et de paiement et/ou références aux textes qui les règlementent :Articles 86 à 111 du Code des marchés publics français.`Modalités de règlement des comptes : Conditions du C.C.A.G. -F.C.S.Le délai global de paiement est de 45 jours.Modalités de financement : Financement sur fonds propresCONDITIONS DE PARTICIPATIONJustifications à produire quant aux qualités et capacités du candidat : Application des articles 43, 44, 45, 46 et 52 du code desmarchés publicsCRITERES D’ATTRIBUTION Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères énoncés ci-dessous par ordre de priorité décroissante :Qualités esthétiques et fonctionnelles - Prix des prestations - Assistance technique - maintenance - FormationPROCEDURESMode de passation : Procédure adaptée ouverte passé en application de l’Article 28 du CMPCONDITIONS DE DELAIDate limite de réception des offres : 24/11/2006 à 12h30Délai minimum de validité des offres : 90 joursAUTRES RENSEIGNEMENTSModalités de remise des offres : voir règlement de la consultationRenseignements administratifs : C.C.A.S. / Service Marchés- Nathalie WATTEEUW - Tél.: 05 55 45 97 82 - Fax : 05 55 45 97 53Renseignements techniques : Service Informatique - Philippe LESTERPT - Tél.: 05 55 45 61 47Date d’envoi du présent avis à la publication : 23 octobre 2006

UN AVIS D’APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCE !

UN AVIS D’APPEL A CANDIDATURE !

UN APPEL D’OFFRE !

UN AVIS D’ATTRIBUTION !

L A R E F E R E N C E

Communiquez vos annonces légales chaque semaine dans nos pages.Contactez Elisabeth Franconeri au 01 47 38 50 48

[email protected]

AVIS D’APPEL PUBLIC A LA CONCURRENCEIdentification de l’organisme qui passe le marché : Mairie de VALENCE

Direction enfance éducation université - BP 2119 - 26021 VALENCE Cedex

Service auprès duquel les demandes de renseignements et retrait de dossier

doivent être adressés : (adresse ci-dessus)

Référent : M. BOULINGUEZ Tél.: 04 75 79 23 57

[email protected]

Mme ROBERT Tél.: 04 75 79 23 05 - fax : 04 75 79 23 09

(pour les retraits de dossier)

Mode de passation : procédure adaptée.

Objet du marché : assistance à maîtrise d’ouvrage pour l’informatisation des écoles

publiques de la ville de Valence

Durée du marché : 1 an

Début des prestations : 01/12/2006

Critères de jugement des offres : Valeur technique : 55 % - Prix : 45 %

Critères de sélection des candidatures et des offres : Garanties professionnelles,

techniques et financières

Date limite de réception des offres : 10/11/2006 à 17h00

Adresse ou elles doivent être transmises : Mairie de Valence Direction de

l’Administration, des Marchés Publics et des Affaires Juridiques - Pôle marchés

publics BP 2119 - 26021 Valence Cedex Ou remises contre récépissé à cette direc-

tion 9, rue Cujas à Valence.

La transmission des offres par voie électronique n’est pas autorisée

Pour plus d’information, consulter le site du BOAMP www.journal-officiel.gouv.fr ou

le site de la ville de Valence www.ville-valence.fr

Date d’envoi du présent avis à la publication : 16 octobre 2006

AVIS D’ATTRIBUTION DE MARCHE

Identification de l’organisme qui passe le marché :

Fédération de la MSA Ardèche/Loire 5, avenue du Vanel

BP 614 - 07006 PRIVAS

Objet du marché : Fourniture et installation d’un systè-

me téléphonique IP-BX et maintenance corrrespondante

Procédure de passation : Procédure adaptée

Nombre d’offres reçues : 6

Date d’attribution du marché : 13 octobre 2006

Nom et adresse du Titulaire :

NEXTIRAONE - Parc de Gavanière - BP 145 - 38521

St Egréve

Montant du Marché : Fourniture et installation du système

(hors options) : 101 740,00 Euros HT

Prestations Formation : 5 760,00 Euros HT

Maintenance annuelle : 6 789,00 Euros HT

Date d’envoi de l’avis de publication : 24 octobre 2006

Retrouvez notre prochainerubrique

«Annonces Légales»

le vendredi 03 novembre 2006

Bouclage le lundi 30 octobre 2006

Page 26: Salaires, formation, primes… les ... - Le Monde Informatique...une demande de plusieurs acteurs ... CIC et de NRJ Mobile vont tester le paiement sans contact, ... qui intègre par

BLOG-NOTES

| 27 OCTOBRE 2006 | N° 1132 | LE MONDE INFORMATIQUE50

http://blog2.lemondeinformatique.fr

Trophées : c’est reparti avec l’édition 2007

http://blog1.lemondeinformatique.fr

Pourquoi opposer mashup et SOA ?

C élébrerl’informatiqueutile, celle qui sert

le métier de l’entrepriseavec pertinence etefficacité. C’est notreleitmotiv depuis lapremière édition des

Trophées Entreprises etSociété del’information. Il estréaffirmé pour laseptième annéeconsécutive. […]Tous lesrenseignements et ledossier de candidaturesont ici :http://www.lemondeinformatique.fr/trophees.La cérémonie aura lieule 5 avril 2007. Mais les candidatures sont à déposerimpérativement avantle 28 janvier 2007. Nevous y trompez pas :c’est bientôt ! Si remplirle dossier ne prend,quand on a toutes lesinformations, guèreplus d’une demi-heure,il faut collecter ces

informations, fairevalider la participationpar la voiehiérarchique… Bref,toutes ces choses quipeuvent prendre un oudeux mois ! […]Le jury veilletraditionnellement à ceque les grands groupesne monopolisent pas le palmarès.Habituellement, nousdécernons un prix pourles associations (ou lesprojets humanitaires) etun autre pour les PME-PMA (petites etmoyennes entrepriseset administrations).Cette manifestation estparticulièrementintéressante pour lesstructures qui n’ont pasde gros budgets en

communication (jepense en particulier auxcommunautés dulogiciel libre) : il suffitde gagner pour êtreassuré d’un retourmédia important ! Et pour gagner, il suffitde remplir un dossierde candidature… etd’être meilleur que lesautres candidats auxyeux du jury. […]Bonne chance à tousles candidats !

BERTRAND LEMAIRECHEF DE RUBRIQUE

[email protected]

LE MEILLEUR DES BLOGS

J’ai déjà eul’occasion de ledire, en privé ou

sur d’autres blogs, alorstentons de le formaliserici : les « mashup », quiconsistent à agréger desservices proposés ici oulà sur le Web, sont uneidée formidable. Celapermet notammentd’aller au-delà duconcept de portlets àjuxtaposer sur unportail ; avec lesmashup, les servicespeuvent êtrerecombinés etapparaître sous formed’un seul service. De làà les opposer auxarchitectures orientéesservices [SOA], voire àles positionner en« SOA low cost », il y aun gouffre !A l’issue du ForumSOA [organisé par Le Monde Informatique

jeudi 5 octobre], j’ai puentendre ou lirecertaines réactions degens trouvant bizarrel’absence de définitionformelle de la SOA parnotre panel d’experts.Mais ce n’est pas parcequ’il n’existe pas de définitioncommunémentacceptée qu’il n’en

existe pas moins uncertain nombre deprincipes. Au premierrang desquels le faitqu’une SOA est unequestion d’architecturedu systèmed’information. Il s’agitd’organiser son SI defaçon à ce qu’il s’appuiesur des servicesmodulaires et rende un certain nombre de services.A contrario, lesmashup sont une façond’organiser le canald’accès aux services. Ils ne concernent pas leSI lui-même et nedispensent pas d’une réflexion surl’architecture du SI – au risque de seretrouver avec quelquechose de très élégantd’un point de vueutilisateur, maispotentiellement

instable, incapable detenir la charge en casde montée enpuissance, et en dehorsde toute notion decontractualisation duservice rendu.[…]Bref, je crois qu’il estinutile de se mentir endisant qu’on fait de laSOA low cost alorsqu’on fait du mashup.C’est autre chose, celane répond pas auxmêmes besoins, n’estpas assujetti auxmêmes contraintes,mais les deux ont leurplace sans qu’il soitbesoin de les opposer…

OLIVIER RAFALRÉDACTEUR EN CHEF DE

LEMONDEINFORMATIQUE.FR

[email protected]

LE BLOGDE LA SEMAINEhttp://servicesmobiles.typepad.com/Ce blog collectif se consacre àl’actualité des services mobileset du marketing associé à ceux-ci. Ce blog est orienté usages etstratégies commerciales, pastechnologies. Ces dernières nesont présentes qu’en arrière-plan.

autant de questionsqui se poserontinévitablement. Etc’est tout le travailmené actuellementau niveau desarchitectures deservices quipermettra derépondre à cesquestions.

François Rivard

La peur dugendarmeEN COMMENTAIRE À

« LA CNIL RÉGLEMENTE

LE DÉMARCHAGE

POLITIQUE », BILLET

DE BERTRAND

LEMAIRE PARU LE

18 OCTOBRE SUR

HTTP://BLOG2.LEMON

DEINFORMATIQUE.FR.

Nous autresFrançais craignonsle gendarme…l’effet des radarssur la vitesse a étéspectaculaire !Donc, si les partiset les loueurs defichiers ne désirentpas être épingléspar la Cnil, ils n’ontplus d’autre choixque d’être[propres]…Encore une fois, lepolitique doit primersur l’économique…Merci de votreimplication et de votre pugnacitésur le sujet !

Frédéric Thu

Complémen-tarité plutôtqu’oppositionEN COMMENTAIRE À

« POURQUOI OPPOSER

MASHUP ET SOA ? »

(VOIR CI-CONTRE)

Mashup est unepièce du puzzle SOA.Pourquoi lesopposer ? Parce querevient toujours enIT le désir duconcept simple, peucoûteux, celui quipermet dedévelopperrapidement et pascher. SOA s’est biencomplexifiée depuisson apparition,parce qu’il a bienfallu répondre àtoutes les questionsqu’elle a posées auxentreprises enamont des premiersprojets, puispendant. C’est làque l’on s’est aperçuque des questions, ily en avait, etbeaucoup, rendantfinalement difficiletoute définition dela SOA. Là dessus,voilà les mashup,on pense tenir unantidote à cettecomplexitédéprimante, on sereprend à rêver duconcept miracle,simple, pratique,immédiat. Mais s’ilest peut-être tout çaaujourd’hui, ceconcept, il ne lerestera pas demain,quand lesentrepriseschercheront àl’utiliser pourrépondre à leursbesoins :intégration dansl’existant, sécurité,qualité de service,performances… sont

Forum

Sauf mention contraire deson auteur, toute lettre ettout courriel envoyés à larédaction ou toutcommentaire posté sur lesblogs du MondeInformatique sontsusceptibles d'être publiésdans le magazine.Par souci de brièvetéet de clarté, la rédactionse réserve le droit de nepublier que des extraitsde ces courriers etcommentaires.

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