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SQY

#01

INNOVER DANS UN MONDE QUI BOUGE

RENDEZ-VOUSLA GRANDE SOIRÉE DES ENTREPRENEURS17 novembre 2015

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4 SQYINNOVATION[S] n°01

DOSSIERSQY, INNOVER DANS UN MONDE QUI BOUGE

MOBILITÉLA SMARTCITY SELON EGIS

ENQUÊTEGENARIS, PLUS FORT ENSEMBLE

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5n°01 SQYINNOVATION[S]

RAPPROCHEMENTFAB LAB, L’INNOVATION COLLABORATIVE

06 INFORMERL’ACTUALITÉ ÉCO

09 INFORMEROPEN’YNNOV, UNE MARQUE DE LA CCI

10 VISUALISERL’INNOVATION

12 INNOVERUNE VÉRITABLE AMBITION POUR LE TERRITOIRE

14 INITIERLA GRANDE SOIRÉE DES ENTREPRENEURS

16 ACCOMPAGNERUNE PLATEFORME POUR SOUTENIR

ET DÉVELOPPER L’INNOVATION

19 FINANCERLES AIDES À L’INNOVATION

30 CHERCHERRAPPROCHER LABOS & ENTREPRISES

32 CHERCHERICI SORTENT LES TRAITEMENTS DE DEMAIN

26ET AUSSI…

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INFORMER

Semaine de la mobilité

Chiffres Semaine de la

mobilité 2015, organisée

du 14 au 25 septembre :

5 forums organisés en

entreprises (Technocentre

Renault, Assystem/Saï-

pem , Airbus, Thalès, Safran

Snecma) pour informer les

salariés sur les modes de

déplacement.

Des essais de vélos à

assistance électrique, de

voitures électriques et des

animations autour de la

sécurité routière ont été

organisés conjointement

par Saïpem et Assystem.

25 salariés de la Casqy

ont testé l’utilisation de

voitures électriques.

Près de 1 000 salariés ont

ainsi pu s’informer pour

“bouger autrement”.

SQY a réalisé le bilan 2009-2014 de ses plans de déplacements interentreprises (PDIE). Une démarche récompensée lors de la 3e édition des trophées de la mobilité.

L es PDIE de Saint-Quentin-en-Yvelines sont un suc-cès. Depuis 2009, 5 PDIE

ont été créés, 39 entreprises du territoire y participent et 50 000 personnes bénéficient des mesures mises en place. Il s’agit d’une démarche concertée au niveau d’une zone d’activités économiques dont l’objectif est de favoriser les déplacements des salariés et de réduire la pollu-tion générée par le trafic routier.

De nombreuses améliorations ont été apportées par ces plans. L’offre de transport des zones d’activités vers la gare SQY/Montigny a augmenté, une infor-mation multimodale permanente a été mise en place, le nombre de véhicules électriques dans les flottes des entreprises par-tenaires a été revu à la hausse, un service de covoiturage a vu le jour et la pratique du vélo a été développée. ◆

SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES UN EXEMPLE À SUIVRE

APPEL À CANDIDATURE POUR PARIS-SACLAY INVESTMettre en relation des entre-prises innovantes issues du territoire avec des investis-seurs (Business Angels ou Venture Capital), tel est l’ob-jectif de Paris-Saclay Invest. Lors de cet événement, dont la Casqy est partenaire, qui se déroulera le 10 décembre à HEC, 10 entreprises lau-réates seront présentées aux investisseurs et acteurs socio-économiques du ter-ritoire. Après avoir présen-té leur projet, les créateurs pourront, sur un espace dédié, recevoir in di vi duel-lement les investisseurs intéressés. Ce concours est ouvert aux start-up inno-vantes installées sur le ter-ritoire de Paris-Saclay ou les porteurs de projet ayant réalisé leurs études dans un des établissements de Paris-Saclay ou encore aux entreprises collaborant avec les acteurs du territoire. Les dossiers de candidature doivent être déposés sur le site psi [@] finance-techno-logie.com

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INFO

RMER

UNE AIDE DE L’ÉTAT À LA PREMIÈRE EMBAUCHELe recrutement du premier salarié est sou-vent une étape très difficile pour les entre-preneurs comme pour les artisans indépen-dants. Une mesure temporaire vient d’être mise en place par l’État pour encourager cette embauche. La mesure s’applique à toutes les entreprises qui n’ont pas eu d’employé depuis au moins 12 mois, et qui recrutent un salarié en CDI ou en CDD de plus de 12 mois. Pour tous les contrats signés à compter du 9 juin 2015 et jusqu’au 8 juin 2016, l’aide sera de 4 000 euros sur 2 ans, avec un premier versement de 2000 euros dès la fin de la période d’essai.

SYSTÉMATIC SE RÉUNIT À LA CASQY

Le groupe de travail ville numérique de Systématic Paris Région, plus grand pôle de compétitivité de France, était accueilli le 25 septembre au siège de Casqy. Les partenaires et membres de Systématic (Thalès, Véolia, Dassault system, Orange, UVSQ, GDF Suez…), ont échangé sur l’apport des données numériques pour comprendre la ville et construire celle de demain. Le pôle a également présenté sa démarche d’aide au financement pour les PME. À ce jour, 460 PME ont été accompagnées et plus de 500 projets ont pu bénéficier de financements grâce au soutien du pôle.

UNE SOLUTION INNOVANTEPOUR GÉRER SES SITES À DISTANCEL’entreprise PRÉSENT, installée à Trappes, propose une nouvelle solution innovante pour tous les chefs d’entre-prise qui doivent gérer des sites installés en France. Grâce à un système de bornes intelligentes, conçues par Cisco-Meraki, relié à un Cloud privé, tout incident dans le système de gestion matérielle d’un site sera détecté et pourra être réparé à partir d’un simple téléphone portable. (Infos : www.it-present.fr)

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PRÊTS D’HONNEUR ACCORDÉS

À 39 ENTREPRISES

EUROS DE PRÊTS ACCORDÉS

EMPLOIS CRÉÉS OU MAINTENUS

SQY INITIATIVE1er réseau associatif de financement de créateurs d’entreprise

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Créer une marque est aussi une façon innovante de se distinguer. C’est le pari de la CCI Versailles-Yvelines avec Open’Ynnov. Explications avec Stéphane Parpinelli, responsable du réseau Open’Ynnov.

SQY : POURQUOI LA CCI A-T-ELLE VOULU CRÉER OPEN’YNNOV ?

Stéphane Parpinelli : C’est une ancienne idée du président de la CCI Gérard Bachelier, de créer un réseau social de l’innovation au niveau des Yvelines. Il s’agit d’un dispositif global dont la pierre angulaire est l’outil de plate-forme web collaborative. L’idée est de dynamiser une commu-nauté d’innovation sur les Yve-lines. Nous sommes partis d’un constat : de nombreux acteurs innovants sont présents sur le département, à commencer par les grands groupes et les PME. Le problème c’est que nous n’avions pas de vision, de lisibilité d’un éco système de l’innovation.

SQY : QUE VA FAIRE OPEN’YNNOV ?

SP : En plus de la plateforme collaborative et parce que les liens virtuels ne suffisent pas, nous voulons mettre en place des rendez-vous itinérants réguliers. Nous voulons que les acteurs économiques se ren-contrent, se découvrent pour travailler ensemble. Ce seront les Happ’Ynnov. À terme nous vou-lons aussi organiser des Challen-ges pour déclencher des partena-riats d’innovation entre start-up, PME et grands groupes. ◆

UN DISPOSITIF D’ACCÉLÉRATION DE L’INNOVATION COLLABORATIVE

OPEN’YNNOV

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RECHERCHELe Cymageslaboratoire d’imageries médicalesde l’UFR des sciences de la santé Simone Veil à l’UVSQ.

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INNO

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FAIRE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES UN LABORATOIRE DE L’INNOVATIONLa Casqy a élaboré un projet stratégique pour l’innovation. Le point avec Jean-Michel Fourgous, vice-président de la Casqy en charge du développement économique et des finances.

SELON VOUS,COMMENT INNOVE-T-ON ?

Jean-Michel Fourgous : Innover, c’est un état d’esprit. Pour mener une poli-tique d’innovation, il est préférable que les acteurs de cette politique soient innovants. Je viens pour ma part de l’innovation. C’est elle qui a marqué l’ensemble de mon parcours et qui a motivé mes actions pour le dépôt des brevets par exemple ou pour le Crédit Impôt Recherche. C’est ce crédit qui fait investir en France. Grâce à cet outil nous avons certainement sauvé plus de 1 000 emplois à SQY.

AUJOURD’HUI AU NIVEAU DE LA CASQY, COMMENT ŒUVREZ-VOUS POUR AIDER L’INNOVATION ?

Le territoire doit mette en place les conditions de réussite des acteurs éco-nomiques par l’innovation. Nous voulons permettre aux projets innovants d’émer-ger. Nous voulons aussi favoriser les connexions entre les acteurs de l’innova-tion et de l’entreprenariat. Nous agissons déjà pour aider les entreprises à trouver des fonds pour financer leur innovation, c’est un élément fondamental. Nous le faisons en augmentant le fonds des prêts Initiative SQY.

VOUS VOULEZ QUE SQY SOIT UNE VITRINE DE L’INNOVATION, QU’EST-CE QUE CELA SIGNIFIE ?

Notre territoire doit devenir un véritable laboratoire, nous allons

agir sur l’innovation fiscale, sociale, réglementaire… À SQY, nous sommes l’institution de proximité, nous voulons redonner confiance aux entreprises. Nous avons la capacité à faire travailler ensemble les forces de la recherche, l’université et les forces de la production et de la distribution. Nous avons également trois chantiers importants : nous voulons conforter SQY comme un territoire exemplaire où l’innovation est le premier facteur de croissance pour le futur. Nous voulons continuer à être le 8e cluster reconnu dans le monde. Ensuite, nous voulons que notre université Paris-Saclay soit parmi les 20 premières mondiales dans le classement de Shanghai. Enfin, il faut que notre PIB par habitant reste le deuxième de France*.

VOUS AVEZ UN PROJET D’INCUBATEUR À SQY ?

Nous avons pensé une structure comme un guichet unique où l’on réunit et où l’on simplifie la vie des entrepreneurs. Nous avions plusieurs outils avec la Maison de l’emploi, la Cité des métiers et la Maison de l’entreprise. Nous avons racheté un bâtiment adapté pour mettre toutes ces forces vives ensemble et créer un incu-bateur. Il devra mettre en valeur, aider et accompagner les start-up du territoire. Ce sera un lieu d’innovation avec des accélérateurs de projets. Les start-up et les porteurs de projets seront dirigés vers les bons interlocuteurs, notamment finan-ciers. L’idée c’est d’aider les entreprises à se créer et qu’elles restent à Saint-Quen-tin-en-Yvelines. ◆

INNOVER

SQY se classe 2e en termes de PIB par habitant après Paris dans le classement réalisé par l’AMGVF et la Caisse d’Épargne en 2012.

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LES COLLECTIVITÉS LOCALES ONT UN RÔLE MAJEUR DANS L’INNOVATIONLa Casqy mène une réflexion stratégique autour de l’innovation. L’objectif : favoriser la croissance et l’emploi par l’innovation et faire de SQY un lieu ouvert d’expérimentation.

“Le rôle de la collectivi-té locale est majeur”, explique Sylvain Dor-

schner , président de Innoveo, cabinet spécialisé dans l’inno-vation. Depuis un an la Casqy mène une réflexion avec ses par-tenaires pour créer les conditions de réussite des acteurs écono-miques. De cette réflexion est né un plan stratégique. “Aujourd’hui la manière de conce-voir l’innovation a beaucoup changé, elle doit s’appuyer sur son écosystème” précise Sylvain Dorschner. Celui de SQY est par-ticulièrement riche avec plus de 350 entreprises qui détiennent un réel potentiel d’innovation. “La collectivité doit entretenir cet écosystème. Ce travail se fait aussi par les démonstrations “in vivo in situ”. Sur un prototype, ça permet par exemple de le faire évoluer suite au retour des utilisateurs”.Un territoire peut ainsi s’ouvrir aux expérimentations, ce fut le cas récemment avec Twizy-Way et son expérience sur l’agglomé-ration. “Par ailleurs, les start-up sont de plus en plus les vecteurs de l’innovation” ajoute Sylvain Dorschner. “Un territoire qui s’intéresse à l’in-novation doit donc les accompagner au niveau de leur financement et de leur développement commercial”. C’est déjà le cas avec Initiative SQY dont les prêts ont augmen-té. Ce sera également la mission

du futur pôle de l’innovation qui ouvrira ses portes à SQY en 2016 (lire article page 18). L’innovation doit également se nourrir de “l’in-telligence collective”.Les gens doivent se rencontrer et travailler ensemble, les tiers- lieux répondent à cette fonction. Il y a aussi l’Internet des objets et l’Internet de la production, ce sont les FabLabs, ces ateliers du bricolage du futur qui voient le jour à SQY (lire p25 et 26). Enfin, et c’est sans doute le plus essentiel, pour innover, il faut comprendre l’innovation dans un monde qui bouge.

Au final, attirer les talents et les projets, soutenir l’innovation, développer les usages, accom-pagner les créateurs, financer la croissance, favoriser le business et anticiper l’avenir sont les axes principaux de dé ve lop pement stratégique de la Casqy en matière économique dans des secteurs tels que l’éducation, la sécurité ou encore l’industrie.

La première Grande soirée des entrepreneurs, organisée par la Casqy le 17 novembre, mettra en lumière cette dynamique. ◆

À SQY plus de

300 acteurs

publics et privés

détiennent

un potentiel

d’innovation

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Stéphane Masson, responsable du développement des ressources à l’Estaca“L’entreprenariat nous intéresse. Nous encourageons nos étudiants à participer à des challenges autour de l’innovation. D’anciens élèves ont ainsi créé avec succès leur entreprise. En participant à ce challenge, nous nous impliquons dans le développement économique de SQY.”

Roland Morin, animateur des partenariats et de la prescriptionde la Société Générale SQY“Participer à ce Challenge, c’est, pour nous, aider les créateurs, les conseiller, les accompagner et les financer. C’est aussi être présent dans une dynamique partenariale avec la Maison de l’entreprise. Enfin, c’est collaborer au développement de SQY.”

Benoît Galan, directeur du développement territorial d’EDF dans les Yvelines“ En alliant aide à l’entreprenariat et ancrage local, le SQY entreprises Challenge correspond bien à la dynamique d’un groupe comme EDF, qui mise sur la création et l’innovation, et à celle d’une agglomération comme Saint-Quentin-en-Yvelines.”

Mohamed Madounar, directeur du centre commercial régional Espace Saint-Quentin“Le centre commercial Espace Saint-Quentin est très impliqué sur le territoire, nous avons un rôle social et culturel à jouer, c’est pourquoi nous nous impliquons dans cette démarche. C’est également une manière pour nous de soutenir les actions et le développement de Saint-Quentin-en-Yvelines et de créer des partenariats avec les entreprises du territoire.”

ZOOM SUR LES PARTENAIRES DU CHALLENGE

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UNE PLATEFORME POUR SOUTENIR ET DÉVELOPPER L’INNOVATION ETLA CRÉATION DE START-UPLa Casqy a racheté récemment l’immeuble Natixis proche de la gare de Saint-Quentin/Montigny pour y créer un pôle de l’Innovation et de l’Entreprenariat. Il devrait ouvrir ses portes fin 2016.

“Ce sera un lieu de synergie et de transversalité. Un lieu qui offrira les conditions d’émergence des projets

et favorisera les connexions entre les acteurs de l’entreprenariat et de l’innovation”, explique Thierry Cazes, directeur du développement économique de la Casqy.Véritable guichet unique, il réunira les ser-vices aux entreprises offerts aujourd’hui par la Maison de l’entreprise et des services à l’emploi comme la plateforme RH (lire p23).

“L’idée est de simplifier la vie des entrepreneurs et de créer un point d’échanges entre tous les acteurs du territoire (créateurs, créatifs, étu-diants, chercheurs…) et un espace de rencontre entre les grands groupes et les PME.” Dans ce lieu innovant seront développés un accueil des différents publics, un accompagnement des porteurs de projets et de l’innovation, un hébergement des projets innovants, des rencontres, animations et événements et des mises à disposition de ressources et de services tels que des espaces de travail, des salles de réunion, du matériel et des bases documentaires.

UN INCUBATEUR POUR UNE AIDE OPÉRATIONNELLE

“Ce lieu permettra d’accompagner les entreprises sur leur projet d’innovation. Nous les aiderons à trouver des partenaires financiers, nous pour-

rons les accompagner et les conseiller avec du coaching, du mentorat. Nous leur proposerons aussi un parcours résidentiel adapté”, ajoute Thierry Cazes.Le pôle proposera aussi un incubateur dont le rôle sera d’accompagner, entre 12 et 24 mois, de manière opérationnelle, des por-teurs de projet sur tous les champs de la création d’entreprise. Les start-up qui ver-ront le jour pourront ensuite s’installer au sein d’une pépinière sur le territoire. “Par ce dispositif, nous capitaliserons sur la création de projets innovants et nous les conserverons à SQY, précise Thierry Cazes en concluant : l’éco-système de SQY est idéal pour ce projet. Nous avons un réseau de transports performant, des grands groupes nationaux et internationaux et des PME innovantes. Nous avons tous les atouts pour avoir un incubateur de très bon niveau. Nous bénéficions également de la dynamique en marche de Paris-Saclay.” ◆

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Aider et accompagner les entreprises qui souhaitent s’installer ou se développer à Saint-Quentin-en-Yvelines, est l’une des missions de la Casqy. Depuis de nombreuses années, l’agglomération développe un service répondant au plus près aux attentes des entreprises.

“Nous travaillons en étroite collabora-tion avec les socié-

tés qui viennent nous voir pour s’implanter sur notre territoire, explique Christine Turquet de Beauregard, responsable du pôle immobilier et services aux entreprises de la Casqy. Nous examinons ensemble les localisa-tions possibles avec des proposi-tions clef en main ou des solutions

d’installation dans des bâtiments existants.” Spécificité inno-vante, la Casqy est pionnière en matière de démolition-recons-truction de bâtiment. “Nous avons de moins en moins de terrain. Pour préserver le caractère attractif du territoire et répondre aux besoins des entreprises, nous encourageons les investisseurs et les promoteurs à faire de la démo-lition-reconstruction, notre terri-

ACCOMPAGNER

INSTALLATION D’ENTREPRISES,UN ACCOMPAGNEMENT SUR-MESURE

toire est très en avance dans ce domaine. Cela permet d’avoir des bureaux adaptés et en conformité avec les nouvelles normes envi-ronnementales.” Une solution choisie récemment par Merce-des France. “Nous encourageons aussi la réhabilitation lourde comme pour l’immeuble Start sur les anciens locaux de Malakoff Mederic où est aujourd’hui installé le groupe Egis.”

L’action de la Casqy ne s’arrête pas là. Elle accompagne é ga-lement les entreprises avant leur installation avec des pré-sentations du territoire, de ses transports, de son offre de loge-ments, des services, etc. “Nous créons aussi des passerelles pour l’obtention de prêts en lien avec la Maison de l’entreprise et ses par-tenaires financiers.” ◆

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GECINALa société de développement immobilière Gécina pro-

priétaire de locaux anciennement loués à la Sodexo, dans

le quartier du Pas-du-Lac, désirait réaliser un projet neuf

de bureaux d’entreprises sur ce site. Après analyse de sa

demande, la Casqy a réalisé un accompagnement pour la

modification du droit des sols permettant le relèvement du

taux de constructibilité. Le projet, baptisé Garden Ouest,

devrait représenter 60 000 m2 de bureaux répartis sur trois

immeubles regroupés en campus.

Sumécatronic

L’entreprise d’usinage de précision installée à Magny-les-Hameaux depuis 1991 souhaitait s’agrandir tout en res-tant à Magny. Elle s’est rapprochée de la Casqy pour trouver une solu-tion. La Casqy a alors réservé un terrain lui appartenant, a favori-sé une mise en relation avec un constructeur

et des banques pour financer l’investisse-ment. “Sans cette aide, nous n’aurions jamais pu réa li ser ce projet et développer notre indus-trie”, a déclaré Steve Camer, le directeur de cette entreprise fami-liale lors de l’inaugu-ration de ses nouveaux locaux, le 17 septembre dernier.

NISSAN EUROPEL’entreprise souhaitait s’agrandir en restant à SQY. Une solution a été trouvée dans la même zone du Pas-du-Lac. Le choix s’est porté sur l’im-meuble KREBS qui sera loué par GE Capital Real Estate à Nissan Europe pour 9 ans après réhabi-litation totale des bâti-ments. Ce futur campus a été rebaptisé HAJIMÉ. Il accueillera 1 100 collabora-teurs en avril 2017.

ACCOMPAGNER LA PME COMME LE GRAND GROUPE

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Comment trouver un financement adapté ? C’est souvent le point crucial pour tout entrepreneur qui désire se lancer dans la création d’une entreprise innovante. En France et à SQY, il existe de nombreuses pistes.

“Depuis 10 ans, il y a une prise de conscience des pouvoirs publics

et des entreprises sur ce moteur indispensable qu’est l’innovation”, explique Clément Fruchard, asso-cié bassin parisien, de KPMG. Résultat : des solutions ont été mises en place selon une chaîne de financement qui part de la formulation du projet à sa phase de croissance en passant par sa faisabilité, l’étape de recherche et développement et le lancement du produit. Au départ d’un projet, l’entrepreneur peut avoir accès à des fonds publics (subventions de l’État, de la Région ou des collectivités), il peut être aidé par des incubateurs, participer à des concours ou demander des prêts d’honneur comme avec la plateforme Initiative SQY.

Ensuite lors de la phase de faisa-bilité, où l’on passe de l’idée au prototype, les acteurs acceptant plus de prises de risques peuvent prendre le relais. Ce sont les business angels par exemple. Ces derniers prennent une part du capital en contrepartie de leur financement. Dans cette phase, l’entrepreneur peut aussi avoir recours au crowdfunding qui se développe depuis 3 ans (kiss kiss bank bank, letitseed) et à la Banque Publique d’Investis-sement (BPI) qui est au centre du dispositif d’aides au finan-cement de l’innovation. Pour la phase recherche et dévelop-pement, lourde en investisse-ment, l’entrepreneur peut avoir recours aux fonds d’amorçage (de 100 000 euros à 2 millions). Une partie de ces fonds est

INNOVATION,UNE CHAÎNE DE FINANCEMENTS

octroyée par les fonds publics de la Banque Publique d’Investisse-ment et le fonds national d’amor-çage. Une autre partie peut être financée par les banques et les investisseurs privés. Des fonds européens d’aide existent égale-

PENSER AUX CONCOURS“Ce qui peut jouer dans l’accélération des projets, ce sont les concours organisés par différentes collectivités

ou organismes comme Techinnov, Paris-Saclay invest, le Challenge SQY Entreprises ou le tremplin entreprise au

niveau national”, précise Clément Fruchard. “Il y a aussi les incubateurs et les accélérateurs qui accompagnent

les entrepreneurs innovants jusqu’à la faisabilité du projet. Le suivi et l’accompagnement sont d’ailleurs les clefs

de l’efficacité pour le financement.” Il existe enfin des réseaux d’aides comme la communauté des financeurs

de la CCI et le réseau Open’Ynnov (lire page 31) ou les pôles de compétitivité comme Systématic. Enfin, une fois

l’entreprise créée, des aides fiscales sont mises en place, avec notamment le crédit impôt recherche.

ment. L’étape clef du lancement du produit réclame également des besoins de financement très importants. L’interlocuteur privilégié sera la banque privée, comme d’ailleurs pour la phase de croissance de l’entreprise. ◆

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POWIDIAN : L’INNOVATION POUR

L’INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE SUR LE TERRAINL’innovation peut se nicher dans la manière de créer son entreprise. Le spin off est l’une d’entre elles. PowiDian, installé dans les locaux d’Airbus Defence & Space à Élancourt est une de ces spin off.

“Il y a 5 ans, un ingénieur de chez Airbus s’est interrogé pour trouver une solu-tion efficace et non polluante pour

alimenter en électricité des relais de signaux très isolés”, explique Pierre Langer, président fondateur de PowiDian et ancien directeur chez Airbus.“Il a inventé un système ouvert sous forme de kit qui peut accepter tous les types d’éner-gies renouvelables.” Airbus ayant décidé de concentrer ses activités sur les objets volants, un accord est trouvé pour que cette activité intéressant Airbus, constitue un essaimage. “Nous avons passé un deal avec Airbus pour le rachat à 1 euro de toute la technologie du système et pour faire un partenariat commer-cial. Ensuite, avec un collègue, nous avons créé la start-up PowiDian. C’était pour Airbus un moyen intelligent de ne pas laisser passer cette activité qui l’intéressait. Nous étions référencés comme fournisseur préférentiel chez Airbus ce qui permettait de trouver des financements pour lancer notre entreprise.” L’activité de PowiDian démarre réellement en décembre dernier avec une équipe de dix personnes. “Nous ne sommes pas une start-up comme une autre car nous avons 5 ans d’études d’Airbus derrière nous”, avoue Pierre Langer. Reste à trouver les clients. PowiDian mise sur un ensemble de solutions au top de la techno-logie pour développer sa solution de stations autonomes de production décentralisée d’électricité, non polluantes, intelligentes et résolvant le problème du stockage des énergies renouvelables grâce à un système fonctionnant à l’hydrogène. L’innovation et l’efficacité du système lui ont permis d’être choisi pour une expérimentation pilote dans le parc naturel de la Vanoise visant à alimen-ter le refuge du Palet. ◆

Anticiper le monde de demain et proposer des solutions pérennes, de la start-up au leader français, ils ont tous misésur l’innovation. Quelques exemples :Eco2charge, Egis, Powidian, Genaris Group…

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LE LIVE GRID À SQYLe consortium Live Grid Paris-Saclay réunit les grands acteurs de l’enseignement, de la recherche, de l’industrie, les collectivités locales et un pôle de compétitivité. Il vise à faire du campus Paris-Saclay, la base de construction d’un pôle économique leader en matière de réseaux électriques intelli-gents (smart grid). À SQY, deux projets d’ex-périmentation de smart grid font partie du dispositif : le projet de résidence étudiante Response et la plateforme pour l’innovation (incubateur). Ces deux projets mettront en place des dispositifs intelligents et inno-vants en matière de gestion de l’énergie.

L’INNOVATION ÉNERGÉTIQUE POUR LES ÉTUDIANTSResponse est un projet de résidence étu-diante à énergie positive inscrite dans le cadre du Live Grid du campus Paris-Saclay.Le bâtiment de 147 chambres sera l’un des premiers en Ile-de-France à avoir la certifica-tion Bepos effinergie 2013, soit ce qui se fait de mieux actuellement en matière de perfor-mance énergétique.Il produira plus d’énergie qu’il n’en consom-mera grâce notamment à la production d’électricité par panneaux photovoltaïques, un système de récupération des calories des eaux de douche pour produire l’eau chaude sanitaire et l’installation d’une façade en bois très performante permettant de limiter les besoins de chauffage.Mais le plus innovant reste la gestion des données liée aux consommations énergé-tiques (électricité, eau froide, eau chaude sa-nitaire, etc.) et à leur exploitation.“Après l’analyse des données récupérées grâce à un système informatique très inno-vant, nous allons mener un programme de sensibilisation auprès des étudiants pour les amener à changer leurs comportements et faire baisser les consommations d’énergie”, explique Xavier Goupillières, Chef de pro-grammes à Expansiel Groupe Valophis.Le projet devrait ouvrir ses portes à Guyan-court près de la future Maison de l’étudiant, à la rentrée 2017.

Inscrit dans la démarche du smart grid (gestion intelligente de l’énergie), Eco2Charge est un projet développé pour faciliter le développement des véhicules électriques en se concentrant sur un système innovant de recharge du véhicule.

“Notre idée est de rendre le système global pour recharger

les voitures électriques le moins cher et le plus efficace possible”, explique Servan Lacire, directeur innovation et technologie chez Bouygues Énergie et Services.Ce projet innovant, du stockage de l’énergie jusqu’à la gestion du service, associe deux grandes entreprises du territoire Bouygues et Renault ainsi que Nexans, le CEA et l’UVSQ. “Nous inventons un système pour organiser la récupération de l’électricité, la stocker et la distribuer en fonction des besoins et

des usages”. Dans ce programme, l’électricité peut être produite sur place ou être redistribuée par un système de gestion intelligente d’un bâ timent d’entreprise. Cette énergie alimente le système de bornes de recharge installées sur le site. “Nous utilisons des batteries de 2e usage de chez Renault, c’est de l’économie circulaire”, précise Servan Lacire.Eco2charge est aujourd’hui ins-tallé dans le siège de Bouygues Challenger et au Technocentre Renault, la commercialisation de ce programme est prévue pour 2017. ◆

ECO2CHARGE

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INNOVER

Implanté dans une petite zone d’activité à Magny-les-Hameaux, Génaris group est l’une des structures saint-quentinoises les plus innovantes tant dans son activité que dans son fonctionnement.

“Nous sommes inno-vants dans notre manière de faire

notre entreprise et dans notre secteur d’activité.” Voilà sans doute résumé l’ADN de Génaris par son directeur général Chris-tophe Rampon. Génaris est un cluster privé de PME travaillant sur l’innovation des systèmes embarqués.“Après la crise de l’automobile, nous avons fait le constat que, pour les PME travaillant dans l’in-dustrie, obtenir des marchés avec les grands comptes nécessitait une offre regroupée et globale”, explique Christophe Rampon. “En 2011, nous nous sommes donc regroupés entre PME chacune experte dans un domaine.

L’EXPERTISE

Nous gardons notre expertise et nous travaillons en mode col-laboratif pour accompagner et répondre aux besoins de nos clients.” La collaboration passe aussi par le partage des locaux et la mise en place d’une plate-forme industrielle commune. Sur 3 000 m2 sont installés des laboratoires d’électronique, des ateliers de fabrication de proto-

types et des bureaux d’études. En parallèle, chaque PME garde des locaux propres mais partage des salles de réunion.“Ce qu’une simple PME ne peut

GÉNARIS GROUP,PLUS FORT ENSEMBLE

faire seule, ensemble c’est pos-sible.” Génaris group, ce sont 10 PME TPE, 90 collaborateurs et un chiffre d’affaires de 9 mil-lions d’euros. “Depuis 2006, nous avons doublé la taille des entre-prises du groupe”, confie Chris-tophe Rapom. “Si aujourd’hui le mode collaboratif est à la mode, nous étions très précurseurs à l’époque.”

LA VOITURE DU FUTUR

Grâce à ce système, Génaris tra-vaille sur la voiture du futur avec le Technocentre Renault ou PSA, sur les transports avec Alstom, dans le spatial avec Astrium ou encore dans la cosmétique de luxe. “Nous collaborons aussi

avec des start-up innovantes pour valider leurs idées jusqu’à la réa-lisation d’un prototype voire une production en petite série.” Génaris accompagne ses clients de bout en bout allant jusqu’à leur trouver des financements ou remplir, pour eux, des dos-siers d’obtention de subvention nationale ou européenne. Pour Génaris le secteur de SQY est propice au développement de l’activité. “Il y a beaucoup de grands comptes à Saint-Quentin avec qui nous travaillons. Le cadre de vie est agréable et plus de 80 % de nos collaborateurs habitent ici. Nous avons, avec l’université, un bon vivier de recrutement et enfin avec Paris-Saclay, la dynamique est très forte.” ◆

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b-libre, l’art de partager les bureaux

L’innovation c’est aussi per-mettre de travailler autrement. C’est ce que permettent les tiers lieux. À SQY, b-libre fait office de pionnier dans ce domaine.

Après avoir étudié le modèle à l’étranger, Vana Ellis décide, il y a 2 ans, de créer un espace de coworking à SQY. “Le mode de travail collaboratif et de partage est le résultat de la crise économique. Cet espace est créé pour les entrepreneurs et des indépendants. Dans ma philo-sophie c’est plutôt un système d’entraide. Il y a aussi des sala-riés qui viennent ici, et même un télétravailleur”, explique Vana Ellis. L’espace propose des formules de location de bureaux et de salles de réu-nion à la carte et adaptées aux besoins. Des animations et des ateliers y sont organisés sur des sujets comme la comptabilité, certains logiciels ou les réseaux sociaux. “Je travaillais chez moi, mais c’était difficile j’avais besoin d’un cadre. Ici c’est une communauté et ça enrichit mon réseau. Ça permet de rompre l’isolement.

Nous partageons nos expé-riences entre entreprises ça m’a beaucoup aidée”, explique Khanthaly Manokoune, jeune chef d’entreprise présente à b-libre depuis un an.

Depuis deux ans, le site du crédit agricole SQY Park organise un événement entièrement dédié à l’innovation : les 48 h techno.

“Notre objectif ici est de faire un campus innovant et appre-

nant”, explique Jacques Beaume, responsable de la communica-tion de SQYpark. Ainsi est née, l’an dernier, l’idée d’exposer les collaborateurs aux nouvelles technologies. L’événement, orga-nisé avec les grands fournisseurs du CA, présente des matériels,

des logiciels à la pointe de la technologie et parfois pas encore mis sur le marché, pour les faire essayer au personnel. Des pro-totypes de robot, des lunettes de réalité augmentée et virtuelle, des ordinateurs avec rétropro-jecteur et outil de numérisa-tion 3D intégrés, des systèmes auto apprenants, sont ainsi mis à la disposition des salariés

48 H TECHNO

sur le campus. Une quinzaine de start-up très innovantes du territoire présentent aussi leurs outils technologiques. Enfin, un programme de conférences et d’ateliers est proposé. “Tout cela oblige à une réflexion sur la façon d’intégrer les nouvelles technolo-gies dans son quotidien, à penser différemment”, ajoute Jacques Beaume. ◆

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ANTICIPER POUR MIEUX GÉRERAnticiper les mutations économiques et les besoins des entreprises pour y répondre à l’échelle d’un territoire, voilà en résumé la mission gestion prévisionnelle des emplois et des compétences territoriales. Une mission intégrée à la Direction du développement économique de la Casqy. “Il s’agit de faire en sorte que les forma-tions dispensées à SQY correspondent aux besoins des entreprises et permettre que les gens formés ici restent sur le territoire”, explique Lucie Masson, chef de projet GPECT. Sur l’agglomération, un diagnostic a été réa-lisé et ce travail définit plusieurs filières prioritaires : l’aéronautique, l’automobile, l’ingénierie d’étude et la pharmacie cosmétique. “Nous travaillons aujourd’hui sur l’alternance pour favoriser le recrutement des jeunes. L’idée est aussi de créer du lien à travers ces alternants et rapprocher les entreprises d’une filière.”

AIDER LES TPE POUR LE RECRUTEMENT“Les très petites entreprises ou les associations n’ont souvent pas les moyens de gérer leur RH”, explique Soryana Geslin, chargée de mission de la plateforme RH, service géré dès le mois de janvier par la Maison de l’entreprise de SQY. “Grâce à un réseau de parte-naires, J’aide les entreprises à faire leur recrutement, leur plan de formation. Je peux écrire les contrats de travail, faire de l’aide au recrutement, au management ou à la formation.” La plateforme RH aide également sur le plan législatif. “En lien avec la Maison de justice et du droit, j’informe sur les obligations légales, et je peux faire un accompagnement, sur le droit social et le droit du travail.”

LA VIDÉO POUR SE VENDREOU TROUVER UN EMPLOI

Installée depuis quelques années à Promo-pole Montigny, la société 6KOvideo innove en proposant des cartes de visite vidéo ou des CV vidéo. Efficace et impactant.

“Nous vivons à l’époque du web et de la e-réputation. Les individus doivent se mettre en avant pour attirer et se diffé-rencier.” Voilà ce qui a poussé Francisco Saavedra, directeur de la société 6KOvi-déo, à se lancer sur la création de module court et impactant de vidéo. Un entrepre-neur veut faire connaître son activité, un chercheur d’emploi se démarquer, quoi de mieux que de créer une carte de visite ou un CV vidéo ? En flashant le code intégré à une carte de visite, l’entrepreneur est en scène pour présenter en moins d’une minute son activité et son savoir-faire. Le CV est, lui, directement sous format vidéo. “Parler devant une caméra ne s’improvise pas. Souvent les gens ont peur car c’est un miroir. Pour faire la vidéo, j’intègre une séance de vidéo training et très vite les gens acquièrent les bonnes techniques”, explique Francisco Saaveda. Le résultat parle de lui-même, les messages sont concis et percutants. Des incrustations dans la vidéo permettent de faire ressortir les messages clefs.www.6kovideo.com

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Depuis 3 ans, au cœur du Technocentre Renault, se trouve un drôle de laboratoire qui fourmille de matériel numérique, imprimantes 3D et découpe laser… On y vient pour apprendre et pour créer, vous êtes dans le Créative Lab de Renault.

“Cet endroit a été pensé pour libérer le poten-tiel créatif des collabo-

rateurs de chez Renault”, explique Mickaël Desmoulins, co-res-ponsable du dispositif. “Nous sommes un lieu ressource. Ici on peut se former et tester ses idées.” On trouve dans ce laboratoire du matériel de base, allant de la pâte à modeler en passant par les Legos ou les post-it, à côté d’ou-tils d’un garage traditionnel avec fraiseuse ou un marteau, mais aussi des imprimantes 3D, une découpeuse graveuse laser ou encore une découpeuse vinyle. Tout ce matériel est utilisé pour créer des objets émanant des cerveaux des créateurs en tous genres fréquentant le lab. “Notre première activité consiste à mettre en place des ateliers d’innovation. Nous parlons commerce, marke-ting, nous formons les équipes avec les méthodologies pour innover”, précise Mickaël. “Nous

accompagnons aussi les porteurs de projets personnels ou des pro-jets d’entreprenariat venant des collaborateurs de Renault”. Ainsi un salarié a développé un sys-tème pour créer des bustes 3D à partir d’une photo d’identité. Un autre a conçu un nouveau sys-tème d’ouverture simplifié de capot de voiture dont il a déposé le brevet. Fort de son succès, le Créative Lab va déménager d’ici

LA CRÉATIVITÉ ET L’INNOVATION AU POUVOIR CHEZ RENAULT

un mois pour tripler sa surface et se doter de nouveaux équipe-ments numériques. Le Créative Lab organise des animations comme “les débats sandwich” autour de conférence TED, le café des idées où les gens pré-sentent leur sujet, leur projet. Le travail est é ga lement réalisé avec des visiteurs extérieurs, des étudiants, des chercheurs, des partenaires. “Nous avons réalisé

un work-shop autour de la Twizy et ses usages avec des fans du véhicule, approchés par internet”, ajoute Mickaël. “Les dirigeants de Renault ont pris conscience que l’innovation était l’affaire de tous et ce dispositif, le premier chez Renault, va se multiplier en France et à l’étranger. Il permet aux collaborateurs de s’exprimer, de s’épanouir et de voir émerger des projets innovants.” ◆

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UN PROJET DE FABLAB“CITOYEN” À SQYC’est sous l’égide de l’association Hatlab qu’un FabLab, appelé Sqylab, pourrait ouvrir ses portes à Saint-Quen-tin-en-Yvelines. Le FabLab est une contraction de Fabri-cation Laboratory qui définit un lieu avec des machines de fabrication numérique dont les imprimantes 3D mises à disposition du public pour fabriquer à peu près tout. “Notre projet sera ouvert à tous”, explique Arnaud Sauzeat. “Nous nous sommes aperçus qu’il y avait une attente du monde éducatif, des entreprises, des start-up et des citoyens. Nous pensons que tout le monde a une capacité de créer, et des choses à partager. Ce sera un des rares lieux où ces populations pourront se rencontrer de façon formelle et informelle.” Une des spécificités du SQYLAB sera aussi de fonctionner en économie circulaire pour recycler les matériaux jetés par les entreprises du territoire. “Nous travaillons sur les méthodes de créativité et sur la conception d’objets connectés, par exemple, ou la fabrication de sa propre imprimante 3D”, précise Arnaud Sauzeat. “Un FabLab identique est en fonctionnement à Viroflay. Il est ouvert tous les mercredis soir. Nous recherchons des finance-ments pour acheter du matériel et assurer les frais de gestion d’un local, ensuite nous pourrons commencer.” Aujourd’hui, les personnes intéressées peuvent venir à La Verrière deux samedis matin par mois où un espace FabLab est en place. Un Meetup “open café SQY” est également organisé régulièrement dans différents lieux de l’agglomération.www.sqylab.org

LE FABMOBILITY DE L’ESTACA“Nous voulons être un campus numérique pour préfigurer l’école de demain. Notre FabLab est un des éléments de ce projet”, explique Mickaël Oualid, responsable filière automobile de l’Estaca. “Nous allons ba-ser les formations sur des cas concrets en lien avec des entreprises partenaires. Nous voulons être force de proposition pour les entreprises.” Ce laboratoire, axé sur la mo-bilité, étudiera également les usages pour comprendre par exemple comment les jeunes envisagent le futur de la fabrication des services. Un élément qui intéresse par-ticulièrement les entreprises comme Sa-fran, qui souhaite faire travailler les élèves sur l’aéroport du futur. “Nous aurons la ca-pacité de faire des prototypes et de pro-duire en petite unité. Notre laboratoire sera aussi lui-même un prototype pour réfléchir aux outils de production.” Une des spécificités du Fabmobility sera son ouverture maximale aux besoins des entreprises locales.

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RECHERCHELe laboratoire de microbiologie Epim - unité Inserm 1173 à l’UFR des sciences de la santé Simone Veil(lire l’article sur www.sqyentreprises.com)

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IL FAUT RAPPROCHERLA RECHERCHEDES ENTREPRISESL’UVSQ met en place une stratégie pour rapprocher ses laboratoires et ses chercheurs des entreprises afin de trouver de nouveaux financements et répondre concrètement à leurs besoins en R & D. Explications avec Féti Ben Ouazdou, vice-président de l’UVSQ en charge de la recherche et de l’innovation.

COMMENT EXPLIQUEZ-VOUS QUE L’UNIVERSITÉ VERSAILLES-SAINT-QUENTIN CHERCHE DE PLUS EN PLUS À S’OUVRIR AU MONDE DE L’ENTREPRISE ?

Féti Ben Ouazdou : Il y a un changement de paradigme qui doit s’opérer dans le finan-cement de la recherche. Depuis 2013, une des missions de l’université est de transfé-rer les résultats de ses recherches dans le monde socio-économique. Nos chercheurs ont énormément d’idées qui restent par-fois au stade du prototype. Nous voulons aujourd’hui avoir une démarche collaborative en lien étroit avec les besoins des entreprises. Au-delà des grands groupes industriels, il y a aussi les PME qui n’ont pas les moyens de développer ces recherches et avec qui nous pouvons travailler.

COMMENT ALLEZ-VOUS PROCÉDER ?

F.B.O. : Dans les Yvelines il y a un poten-tiel de plus de 10 000 entreprises. Nous voulons d’abord entrer en contact avec une centaine d’entre elles, puis engager un tra-vail étroit avec une dizaine sur des contrats de recherche, sur des thèses de doctorants.

Nous voulons aussi encourager la création de start-up par nos chercheurs. Au niveau de Paris-Saclay, il existe le programme SATT (Société d’accélération de transfert de tech-nologie) pour développer des projets inno-vants. Cela peut se faire par les chercheurs ou en lien avec des entreprises.

QUELS LABORATOIRES SONT LES PLUS CONCERNÉS ?

F.B.O. : Nous comptons au total 33 labo-ratoires en histoire, économie, sciences, ingénierie informatique, science de la santé, gestion, spatial et mathématique. Parmi les plus connus il y a le Latmos à Saint-Quentin qui travaille sur des programmes spatiaux. Un des instruments de Philaë (mission Rosetta)

émane de ce laboratoire. Notre laboratoire de chimie étudie les matériaux innovants, ses chercheurs ont travaillé avec les construc-teurs automobiles sur les pots catalytiques et les matériaux nécessaires pour capter les particules. Nous avons aussi un labora-toire d’ingénierie des systèmes qui fait des recherches sur la robotique. Nos chercheurs sont aujourd’hui parmi les seuls au monde à travailler sur la domestication de l’hydrau-lique qui permettra de reproduire un muscle biologique. Ces découvertes pourront servir à concevoir un exo squelette pour redonner l’usage de ses jambes à un paraplégique par exemple. Ils ont travaillé aussi sur le “LIFI” (Light Fidelity), une technologie de commu-nication par la lumière qui a donné naissance à une de nos meilleures start-up. ◆

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“Notre plateforme est un regroupement de moyens techniques pour mener

des activités d’assemblage d’instru-ments scientifiques au sol ou embar-qués sur satellite” explique Jean-Luc Maria, responsable de la plateforme d’intégration et de test. “Nous avons des machines d’essais pour tester ce qui a été intégré. Notre pont vibrant simule par exemple l’environnement au moment du décollage des fusées. Nos machines peuvent aussi recréer les situations de vide, de chaud et de froid qu’il y a dans l’espace.” Ici l’inno-vation est à tous les étages. Imaginer que c’est dans un des laboratoires de l’OVSQ qu’a été créé un des instru-ments de Philaë. D’ailleurs une des halles d’intégration de la plateforme recèle une maquette à l’échelle de Philaë utilisée pour des simulations. “Nous assemblons actuellement plu-sieurs équipements qui vont être mis sur un satellite pour explorer l’atmos-

LA TÊTE DANS LES ÉTOILESLe domaine spatial rime souvent avec innovation. À Saint-Quentin-en-Yvelines, l’observatoire OVSQ possède une plateforme d’intégration et de test d’où sortent de nombreux matériels qui partent dans l’espace ou au fond des océans pour l’analyse du changement climatique.

phère de Mercure, un autre doit se poser sur Mars dans quelques mois”. Le mur d’image est éga-lement un instrument très inno-vant. Il permet une immersion en 3D dans les images avec une fonction tracking par des caméras infra rouges. Précieux outil d’aide à la décision, ce mur d’images se prête à de nombreux thèmes comme la biochimie, la physique des plasmas, le bilan de masse, la conception méca-nique, et les pièces spatiales.Une plateforme ouverte aux entreprises“Nous pouvons accueillir des entreprises qui ont besoin de faire des essais mécaniques, on peut leur louer aussi des salles blanches et le mur d’images” confie Jean-Luc Maria. “Nous pouvons aussi imaginer des collaborations de recherche avec un apport des deux parties.” ◆

Une start-up pourla réalité virtuelleScale 1 Portal a été créée en 2014 par trois collaborateurs travaillant au Technocentre Renault. Installée à Promopole Montigny, la start-up propose des solutions de réalité virtuelle “low cost”. “Notre métier c’est de transformer une pièce, une salle de réunion, un mur en une sorte de trou vers un monde virtuel” explique Emmanuel Icart créateur de la PME. “Nous représentons les projets à l’échelle 1 ce qui fait notre spécificité”. L’autre originalité de Scale 1 Portal c’est sa solution clef en main à coût réduit. “Notre modèle économique s’appuie sur l’adap-tation et la qualification de matériel pour le grand public”. Leur solution intégrée à une sorte de grosse caisse comprend la solution de vidéo projection avec un ou plusieurs écrans, des lunettes et un logiciel pour adapter les différents contenus des clients. La start-up travaille en collaboration avec le mur d’image de l’OVSQ, et a déjà vendu ses solutions à Saint Gobain, Bou-ygues construction, Renault ou le Lazer Quest de Bordeaux et elle développe son activité à l’étranger principalement pour les parcs d’attractions.

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SQY Innovations n° 01 - Courriel : [email protected] • Directeur de la publication : Gérald Favier • Directeur de la rédaction : François Legoupil • Responsable des éditions : Marie-Christine Plaud • Responsable des rédactions, rédacteur en chef : David Canova • Journaliste : Catherine Cappelaere • Directeur de création : Stéphan Joubert • Photos : © Christian Lauté, Jean-Julien Kraemer, DR • Couverture : Thomas Léaud/AlterNatif • Iconographie : © Christian Lauté, Jean-Julien Kraemer • Régie publicitaire : LMC Conseil – Tél. : 06 87 83 64 20 • Conception graphique : AlterNatif – Tél. : 01 34 57 39 39 • Réalisation : AlterNatif – www.team-alternatif.com

Tél. : 01 53 92 09 00 • Impression : Vincent imprimeries – Tél. : 02 47 39 39 52 • Dépôt légal : en cours • ISSN : en cours • Tirage : 13 000 exemplaires • Éditeur : Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines – 1, rue Eugène-Hénaff - ZA du Buisson de La Couldre - BP 10118 78192

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ICI SORTENT LES TRAITEMENTS DE DEMAINLa faculté de médecine de Saint-Quentin dispose de laboratoires dotés en matériel de pointe dont certains sont ouverts aux entreprises.

Appelées plateformes technologiques de san-té, ces laboratoires de

la faculté de médecine sont à la pointe de la recherche et de l’innovation.Usitées par les chercheurs de l’UFR, ces plateformes sont accessibles aux entreprises. Dotées de matériels scientifiques de très haute technologie et par-fois assez rares, elles sont à l’ori-gine de découvertes qui feront la médecine et les traitements de demain. « Nous sommes reconnus

dans différents domaines dont celui de l’inflammation et de la thérapie moléculaire. Nous allons de l’étude jusqu’au modèle animal en passant par le traitement pour l’humain », explique Gilles Chiocchia, direc-teur de recherche à l’Inserm. L’une d’entre elles concerne la spectrométrie. Elle permet l’analyse des com-positions de tous les liquides ou des métaux lourds, pour tester les médicaments et savoir ce qu’ils deviennent une fois dans le sang.

« Nous pouvons mettre en place des programmes pour répondre aux besoins spécifiques des entre-prises, comme par exemple Véo-lia, sur l’analyse de l’eau et de ses contaminants dans un lieu donné », précise Gilles Chiocchia.

DES PLATEFORMES OUVERTES AUX ENTREPRISES

« Nos recherches intéressent également les laboratoires phar-maceutiques. » Une autre plate-forme traite de génomique, le séquençage à très haut débit du génome. Elle analyse des patho-logies inflammatoires comme l’arthrite ou les cancers endocri-niens. « Le but de ces recherches est d’identifier les gènes mutés et trouver les meilleurs traite-ments. » La plateforme d’his-tologie mène des recherches in situ sur les différents tissus pour déterminer les parties saines et malades. La 4e plateforme concerne l’imagerie et la cyto-métrie, permettant d’analyser 1 000 cellules à la seconde sur 18 couleurs. « Il y a des labora-toires et des PME et des start-up qui n’ont pas les moyens d’avoir de telles plateformes de recherche, c’est là que nous intervenons pour travailler avec elles et répondre à leurs besoins spécifiques avec des systèmes extrêmement sécurisés », précise Gilles Chiocchia. ◆



B-LIBREImmeuble Edison43, boulevard Vauban78280 Guyancourt09 67 32 83 29www.b-libre.com

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Saint Quentin en Yvelines | SQY - 01 S TERRITOIRE D’AMBITIONS … · 2019-07-11 · recrutent un...

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