CELLULAIRE ET CANCER : L’ACADÉMIE DES PÉDIATRES INQUIÈTE 15Les savons antibactériens interdits aux États-Unis 162e Rendez-Vous des Écomatériaux 18Produits et services écologiques 20Nos enfants et la pollution chimique domestique 22

Hiver 2017

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15maisonsaine.ca | La Maison du 21e siècle | Hiver 2017

par André Fauteux | andre@maisonsaine.caactualités

« Ce ne sont pas des jouets. Ils émet-tent un rayonnement et plus nous pouvons garder [le cellulaire] loin du corps et l’utiliser d’autres manières, plus il sera sécuritaire », affirmait en mai dernier la Dre Jennifer A. Lowry, responsable des questions de santé environnementale à l’Académie américaine de pédiatrie (American Academy of Pediatrics ou AAP). Elle réagissait alors aux résultats préli-minaires d’une étude fédérale révélant que l’exposition aux micro-ondes émises par un cellulaire augmentait significativement la prévalence de rares cancers très malins chez certains rats. Cette étude du National Toxico-logy Program (NTP) révèle hors de tout doute que ces radiofréquences (RF) peuvent causer chez des rats les mêmes types de tumeurs que celles dont l’incidence est plus élevée chez les humains qui parlent au cellulaire 30 minu-tes par jour en moyenne pendant dix ans. Même si cet effet causal n’est pas prouvé chez les humains, un nombre croissant d’experts prônent la prudence.

L’étude du NTP a stupéfié plusieurs scepti-ques, dont ses auteurs. « Le NTP a testé l’hypothèse selon laquelle le rayonnement d’un cellulaire ne pourrait pas causer des effets sur la santé et cette hypothèse a maintenant été démentie. L’expérience a été faite et, après des

examens approfondis, le consensus est qu’il y avait un effet cancérogène », a déclaré à Microwave News le toxicologue qui a conçu l’étude, Ronald L. Melnick. « Pour les enfants, les risques de cancer peuvent être supérieurs à ceux des adultes en raison d’une plus gran-de pénétration et absorption du rayonnement du téléphone cellulaire dans leur cerveau et parce que leur système nerveux en dévelop-pement est plus sensible. »

L’étude a incité l’AAP à formuler les recom-mandations suivantes aux parents :n Utilisez la messagerie texte autant que

possible, sinon téléphonez en mode haut-parleur ou avec un kit mains libres.

n Maintenez le cellulaire à au moins un pouce de votre tête durant une conversation.

n Faites seulement des appels courts ou essentiels sur le cellulaire.

n Évitez de transporter votre téléphone contre le corps comme dans une poche, chaus-sette ou soutien-gorge. Sinon, les fabricants de cellulaires ne peuvent pas garantir que la quantité de rayonnement que vous absorberiez ainsi sera sécuritaire.

n Évitez de parler au téléphone ou de texter au volant. Cela augmente le risque d’acci-dents d’automobile.

n Faites preuve de prudence si vous télépho-

Cellulaire et cancer : l’Académie américaine des pédiatres inquiète

nez ou textez en marchant ou en effectuant d’autres activités.

n Si vous envisagez de regarder un film sur votre appareil, téléchargez-le d’abord, puis passer en mode avion [le seul qui élimine toute émission de RF] pendant que vous le visionnez, afin d’éviter l’exposition inutile aux radiations.

n Gardez un œil sur l’intensité du signal (le nombre de barres affichées). Plus le signal est faible, plus votre téléphone émet de rayonnement et plus votre exposition aug-mente. Vaut mieux attendre que le signal soit plus fort avant d’utiliser votre appareil.

n Évitez de faire des appels dans les voitures, les ascenseurs, les trains et les bus. Le téléphone cellulaire travaille alors plus fort pour communiquer à travers le métal, ce qui fait augmenter son niveau de puissance.

n Rappelez-vous que les téléphones cellulai-res ne sont pas des jouets ni des articles de dentition.

SUPPLÉMENT

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À Berkeley, en Californie, les détaillants de cellulaires doivent aviser leurs clients que s’ils portent sur leur corps un appareil allumé et connecté à un réseau sans fil, ils risquent de dépasser les lignes directrices fédérales pour l’exposition aux radiations de radiofréquences. Ces limites ne visent qu’à éviter que les tissus d’un homme de 200 livres ne soient chauffés (cuits !) par des micro-ondes et non les autres effets biologiques pouvant mener au cancer. L’American Academy of Pediatrics réclame de nouvelles limites protégeant davantage les enfants.

n n n aappublications.org/news/2016/05/27/Cancer052716

n n n microwavenews.com/news-center/ntp-cancer-results

n n n maisonsaine.ca/electrosmog (notre dossier complet sur cette étude)

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16 Hiver 2017 | La Maison du 21e siècle | maisonsaine.ca

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actualités SUPPLÉMENT

Coups de pouCe pour envirosensibles

l’hiver est une saison difficile pour plusieurs personnes atteintes de sensibilités environne-mentales (chimique ou électromagnétique). les problématiques liées au logement deviennent souvent plus aiguës durant cette période. Fondé en 2008, l’organisme Air et vie reçoit les appels de personnes envirosensibles

dans le but de partager des informations sur l’aménagement du logement, sur les défis des personnes à faible revenu, ou tout simple-ment pour briser l’isolement. laissez un message au (819) 674 0576 (appels acceptés durant les Fêtes). par ailleurs, vous trouverez sur le site airetvie.org un document sur les enjeux matériels (liste des dépen-ses) associés à l’hypersensibilité environnementale ainsi que de l’infor-mation sur l’importance des démarches à la Commission des droits de la personne pour faire progresser la reconnaissance de cette condition de santé, tant au niveau social que politique. Jacinthe Ouellet

les sAvons AntibACtériens interdits Aux étAts-unis l’administration obama a interdit 19 produits chimiques antibactériens dans les savons et les nettoyants corporels le 2 septembre dernier. « les consommateurs peuvent penser que les savons antibactériens sont plus efficaces que le savon et l’eau pour prévenir la propagation des germes, mais nous n’en avons aucune preuve scientifique », a déclaré dans un communiqué la dre Janet Woodcock, directrice du Centre pour l’évaluation et la recherche sur les médicaments, à la Food and drug Administration (FdA). « en fait, ajoute-t-elle, certaines données suggèrent que les ingrédients antibactériens peuvent faire plus de mal que de bien sur le long terme. »

l’usage régulier de savons antibactériens serait lié à la croissance de dangereuses bactéries résistantes aux antibiotiques, selon une étude publiée en 2007 dans la revue scientifique Clinical Infectious Diseases. le nouveau règlement américain donne un an aux fabricants pour retirer 19 ingrédients chimiques des savons et nettoyants corporels, dont l’antibactérien le plus répandu, le triclosan. reste à voir si le gouvernement trump annulera cette règle contestée par l’industrie. santé Canada n’a pas encore décidé s’il imitera la FdA, selon la porte-parole renelle briand. AF

Source : CNN.com

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17maisonsaine.ca | La Maison du 21e siècle | Hiver 2017

activités et formationsHiver 2017

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La Maison du 21e siècle

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16 au 19 mars 2017 | Centre-du-Québec

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18 Hiver 2017 | La Maison du 21e siècle | maisonsaine.ca

par André Fauteux | andre@maisonsaine.caActuAlités

ÉcomatÉriaux : quand la France inspire nos régions À VictoriaVille, plus on construit aVec des ÉcomatÉriaux comme la  maçonnerie, le bois rÉcupÉrÉ ou le plastique recyclÉ, plus la subVention  du programme Habitation durable est ÉleVÉe. cette initiatiVe, dÉjÀ  exportÉe dans quelques municipalitÉs, Fut ÉlaborÉe aVec andrÉ bourassa, le prÉsident sortant de l’ordre des arcHitectes du quÉbec qui  pratique l’arcHitecture dans cette rÉgion depuis plus de 30 ans.

L’expérience françaisem. bourassa est également l’un des organisateurs du rendez-vous des éco-matériaux (sic), dont la deuxième édition s’est tenue à asbestos les 24 et 25 octobre dernier en présence de nombreux intervenants québécois et français. selon l’architecte, on devrait  s’inspirer de nos cousins  européens tout en s’adaptant à nos contextes locaux. 

depuis septembre 2013, le ministère français de l’environnement, de l’Énergie et de la mer exige que les produits de construction et de décoration intérieurs comportent une étiquette relative aux niveaux d’émissions de polluants volatils. l’étiquetage fut imposé après qu’on eut découvert que l’air intérieur des maisons et établissements de petite enfance était plus pollué que l’air extérieur d’une grande ville polluée. aujourd’hui, les produits qui affichent la note a+ (très faibles émissions), comme la nouvelle peinture aux algues bretonnes algo (peinture-algo.fr), sont  évidemment les plus recherchés par les consommateurs. pour le formaldéhyde, cette note a+ est douze fois plus sévère que la norme e1 (120 µg/m3) du marquage européen des produits bois et six fois plus exigeante que le label écologique allemand ange bleu, nous a expliqué en entrevue blaise dupré, directeur général du centre de recherche privé codem - le batlab.

Biomatériauxen France, le terme écomatériaux est avant tout synonyme de matériaux biosourcés (d’origine végétale). on s’y est même doté de règles professionnelles de construction en paille, matériau dont les performances sont reconnues dans la règlementation thermique (rt 2012). ce qui n’est pas évident chez nous, où à peine 2 % du territoire est consacré à des activités agricoles contre 52 % du territoire français (agreste, 2015). néanmoins, mem Végétal, de rimouski, fabrique depuis 2013 le premier isolant nord-américain en chanvre, cultivé au québec ! un artisan  du chanvre recommandé par andré bourassa, gabriel gauthier, d’artcan, participe même à  la restauration de l’ancienne église trinity, à saint-jean-sur-richelieu. 

lors d’une conférence grand public très courue donnée le soir du 24 octobre, m. bourassa  nous a fait partager sa vision des écomatériaux. « l’architecture ne doit pas seulement  être harmonieuse, fonctionnelle et durable, mais aussi écoresponsable », dit-il. pour lui, un écomatériau est avant tout sain et non polluant à court comme à long terme. idéalement, il serait aussi de provenance locale, de source renouvelable, peu énergivore à fabriquer et à utiliser,  peu générateur de déchets, même recyclable, compostable ou réutilisable.

question de confort, andré bourassa déplore que la plupart de nos matériaux de construc-tion aient peu d’hygroscopicité et d’inertie thermique, soit les capacités d’absorber les surplus d’humidité et de chaleur dans l’air et de les restituer quand celui-ci devient plus sec et plus froid. les matériaux naturels, comme le bois et l’argile non vernis, sont hygroscopi-ques, alors que les matériaux denses, comme la céramique et la pierre, sont des masses thermiques. projeté sur l’intérieur de murs hors sol ou des fondations, le béton chanvre-chaux (sans ciment) ajoute au confort des occupants parce qu’il accroît non seulement la résistance thermique, mais également l’hygroscopicité et l’inertie thermique. 

andré bourassa estime qu’il n’est pas néces-saire d’installer un échangeur d’air dans  une maison où des matériaux « perspirants »  permettent de gérer l’humidité et par le fait même les odeurs. en effet, l’architecte pré-fère les matériaux qui sont assez perméables à la vapeur d’eau pour la diffuser lentement à travers un mur, comme le nouveau panneau Sonoclimat ECO4, de matériaux spécialisés louiseville. d’une épaisseur de 1,5 po, ce  carton-fibre permet de contreventer un mur et de briser les ponts thermiques (sa résis-tance thermique de r-4 satisfait aux exigences du code de construction du québec à ce  chapitre). composé de fibres de bois 100 % 

19maisonsaine.ca | La Maison du 21e siècle | Hiver 2017

par André Fauteux | andre@maisonsaine.ca SUPPLÉMENT

recyclées, dont 40 % postconsommation,  c’est un matériau local, naturel, non toxique,  peu énergivore à fabriquer, facile à installer  et recyclable. 

enfin, m. bourassa met aussi en garde contre les faux amis, comme les maisons dites solaires passives mais qui sont trop vitrées. « il n’y a rien de moins écolo qu’une boite en verre, dit-il. si on est toujours face à des  surfaces froides, ça coute beaucoup plus cher de chauffer. »   

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saine et zÉro-dÉcHet :  l’ultime maison Écologique ?Les frères Samuel et Dominique Pépin-Guay furent les vedettes du dernier Rendez-vous des éco-matériaux. « Nos ancêtres nous ont laissé des maisons durables et récupérables, pourquoi ne pas faire pareil aujourd’hui ? » a demandé Samuel en présentant leur nouvelle maison Ultima-Éco, entièrement vissée et sans colle, donc facilement démontable en fin de vie. 

Leur entreprise Linéaire-Design, fondée en 2005 et établie à l’Islet (Chaudière- Appalaches), fabrique en atelier des charpentes en bois massif et des murs en panneaux de planches de bois. La maison Ultima-Éco contient environ 85 % de matériaux ligneux (bois, chanvre, fibre de bois), recyclables ou compostables. Elle peut même viser l’autonomie énergétique si le client le désire. Outre sa charpente en bois massif assemblée à tenons et mortaise, elle comprend une isolation en chanvre MEM Végétal et fibre de bois, un toit en tôle, des portes et fenêtres à haute efficacité énergétique et des planchers en bois 2 x 8 po embouveté et huilé. La finition intérieure instantanée est rendue possible grâce aux « Murs-Bois » : des panneaux structuraux préfabriqués et préteints, une alternative économique aux murs en gypse.

Fait surprenant, cette maison a un prix très concurrentiel, d’environ 175 $ le pied carré (terrain exclu), grâce à sa préfabrication et l’absence de gypse. « Sur une mai-son de 1 000 pieds carrés, on sauve de 2 à 3 000 $ de matériaux et autant en main d’œuvre grâce aux planchers en 2 x 8 », dit Samuel. Une fois au chantier, la char-pente numérotée se monte en une à deux journées (elle ne requiert pas plus de bois qu’une ossature 2 x 6 po), les murs-bois en trois-quatre jours. Sauf pour les planchers et les revêtements extérieurs, les Pépin-Guay ont déjà construit une maison complète en 12 jours à deux hommes, à Portneuf.

Sur leurs chantiers, il n’y a aucun conteneur à rebuts, tout est réemployé ! « Cet exploit est rendu possible grâce à l’écoconception en amont et aux techniques de fabrication et d’installation optimisées », explique Samuel. À l’atelier, les 2-3 % de résidus de bois qui ne peuvent être réemployés servent au chauffage ou au séchoir à bois. Les deux frères conseillent d’ailleurs à leurs clients, en plus du solaire passif, de chauffer leur maison avec un plancher hydronique dont l’eau peut être chauffée conjointement par une fournaise électrique, un foyer au bois ou un chauffe-eau solaire. 

Avec ses « Murs-Bois » isolés au chanvre, la maison Ultima-Éco a un très faible impact sur la santé et l’environnement

En France, les produits de construction et de décoration intérieurs doivent afficher leur niveau d’émissions de polluants volatils.

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20 Hiver 2017 | La Maison du 21e siècle | maisonsaine.ca

par André Fauteux | andre@maisonsaine.caconsommation

Réduire le radon en isolantEn rénovation comme en construction, isoler au polyuréthane s’avère un excellent moyen de réduire la concen-tration de radon cancérogène dans une maison. Le radon est un gaz radioactif issu de la décomposition de l’uranium dans le sol et qui s’infiltre dans nos maisons. Selon Santé Canada, on devrait mesurer sa concentration dans toutes les résidences de faible hauteur (il se concentre aux étages inférieurs), car il s’agit de la deuxième cause de cancer du poumon après le tabagisme. Or, 11 % de nos maisons dépassent la concentration acceptable de 200 becquerels par mètre cube. En 2015, une étude réalisée à l’Université technique tchèque, à Prague, a révélé que l’isolant AIRMÉTIC SOYA de 12 à 50 mm d’épaisseur se montrait au moins quatre fois plus résistant au passage du radon qu’une membrane de polyéthylène Ultra+ de 0,15 mm. Gicler du polyuré-thane sur la solive de rive, les murs de fondation ainsi qu’une dalle existante, puis couler une nouvelle dalle permet d’accroître le confort, l’étanchéité, l’efficacité énergétique et la salubrité d’un sous-sol. Ceci d’autant plus que cet isolant au contenu 18 % recyclé réduit le taux d’humidité et le risque de condensation favorisant la prolifération de moisissures. Résistant à l’eau et à l’humidité, il peut rester en place même après une inon-dation. La mousse AIRMÉTIC SOYA ne se dégrade pas et, une fois sèche, retrouve toutes ses propriétés physiques. n n n demilec.com | 1 866 437-0223

design biophiliqueLa biophilie est une théorie selon laquelle l’humain éprouverait un besoin viscéral d’entrer en contact avec la nature parce que cela lui fait du bien. La firme d’architecture Atelier5 pratique un mode de conception biophilique afin que sa clientèle puisse bénéficier du meilleur de ce que son milieu peut lui offrir. Un processus de réflexion approfondi donne naissance à une interprétation architecturale optimale axée sur le dialogue entre l’identité de l’occupant et celle de l’endroit à aménager. Cette signature conceptuelle est tout sauf une recherche de style, qu’il soit classique ou contemporain. Le design biophilique représente un courant du développement durable basé sur des principes étoffés, mesurables et efficaces, principalement sur le plan de la qualité des espaces, de la longévité du bâtiment et du bien-être qu’en retirent les utilisateurs. Grâce à son approche de production multidisci-plinaire, l’architecte Carl Charron, qui a fondé la firme de Rivière-du-Loup en 2007, a comme signature des bâtiments qui stimulent les sens. « Devenir un des meilleurs signifie travailler avec les meilleurs et imposer des standards qui dépassent les attentes de l’industrie, affirme-t-il. Notre firme fonctionne à la manière d’une ruche où l’amalgame de talents diversifiés s’étend jusqu’au développement de partenariats avec les professionnels les plus en vue de la région, qu’ils soient écrivains, éclairagistes architecturaux, biologistes, psychologues, architectes paysagistes, etc. C’est ainsi que nous créons un bâtiment aux horizons multiples. » n n n atelier5.ca | 418 867-8586

Alternative santé pour la coloration des cheveuxDes plantes et de l’eau. C’est tout ce qu’il faut pour obtenir une coloration permanente, saine et écologique qui dure aussi longtemps que la coloration d’oxydation conventionnelle. Élaborée en France, la gamme de produits Marcapar 100 % végétale a déjà été adoptée par une dizaine de salons de coiffure québécois. L’instigateur de ce mouvement vert est Vincent Bonhomme, propriétaire des salons Jardin d’art et de coiffure. On le sait, plusieurs ingrédients qui composent les colorants capillaires de synthèse contiennent des substances toxiques. Le cuir chevelu étant perméable, ces substances pénètrent dans l’organisme. Le cas de la résorcine a notamment été souligné sur la liste SIN (substitution immédiate nécessaire) du Secrétariat international des produits chimiques. Cet ingrédient est soupçonné de perturber le fonctionnement de la glande thyroïde et de favoriser certains cancers. « Le vrai souci réside dans les émanations d’ammoniaque qui peuvent porter atteinte au développement du fœtus pendant les trois premiers mois de grossesse, affirme la Dre Mary Rosser, spécialiste new-yorkaise en obstétrique et gynécologie. Pour ne pas prendre de risque, il vaut mieux utiliser des teintures naturelles. » Notez aussi que la mention « Sans ammoniaque » peut masquer des dangers potentiels, car son substitut, l’éthanolamine, s’avère beaucoup plus douteux, parce qu’il peut former des nitrosamines cancérogènes. n n n jardinartcoiffure.com

21maisonsaine.ca | La Maison du 21e siècle | Hiver 2017

par André Fauteux | andre@maisonsaine.ca

Thermographie : gare aux fraudeursUn entrepreneur montre à son client l’image infrarouge de sa maison qu’il a captée avec un ap-pareil de thermographie. « Les murs sont bleus, cela signifie qu’ils ne sont pas isolés, sinon on verrait diverses températures plus chau-des en rouge, orange et jaune », dit-il. Coût des travaux proposés : 40 000 $ pour retirer le parement extérieur, isoler les murs et repla-cer le parement. Le client fait vali-der par Guy Gauthier, spécialiste en thermographie infrarouge de-puis dix ans et propriétaire de Thermo GG, une entreprise recommandée par CAA-Québec. Verdict : l’image contient peu de bleu, les murs sont bien isolés, mais il n’y a aucune mousse d’étanchéité (ethafoam) sur la lisse à la base des murs extérieurs. Tout est dans la calibration de l’appareil, explique ce spécialiste certifié niveau 3 en thermographie par l’Infrared Training Center. « Si on ajuste l’appareil pour que tout ce qui se trouve sous 30 °C apparaisse en bleu, si le mur est à 20 °C, il semblera sans isolant ! » Le client devait seulement colmater la fuite d’air. « Je lui ai conseillé d’enlever les moulures intérieures au bas des murs et de sceller l’ouverture avec des canettes de polyuréthane. » Coût du service : 625 $ pour la captation d’images durant près deux à trois heures et le rapport d’analyse détaillé rédigé en une douzaine d’heures. n n n thermographiegg.com | 450 525-2585

SUPPLÉMENT

Se doucher en toute conscienceLe compteur amphiro a1 affiche en temps réel la température et la quantité de l’eau consommée par une douche. Lors d’un projet pilote, il a incité 700 usagers à réduire leur consommation d’eau d’environ 30 % – surement sensibilisés par l’animation du compteur qui présente un ours polaire installé sur une banquise qui fond progres­sivement ! Ce compteur coûte environ 130 $ livraison incluse (365 douches de 8 minutes avec une pomme au débit de 7,6 l/min coûtent 48 $ d’eau chaude, selon hydroquebec.com). L’amphiro a1

s’installe facilement entre le tuyau flexible et le pommeau d’une douche téléphone. Sa microturbine hydroélectrique s’arrête dès que l’utilisateur ferme le robinet et reprend sa lecture là où elle s’était arrêtée si le robinet est rouvert moins de trois minutes plus tard. Bref, si vous fermez l’eau lorsque vous vous savonnez, ce pauvre ours polaire se retrouvera moins vite le bec à l’eau ! n n n activeau.fr | amphiro.com/fr

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22 Hiver 2017 | La Maison du 21e siècle | maisonsaine.ca

par Blandine Betton et Lise Parent, Réseau des femmes en environnement 1dossier

Nos eNfaNts et la pollutioN chimique domestiqueles perturbateurs eNdocriNieNs soNt de plus eN plus liés à l’explosioN de maladies chroNiques. d’où l’importaNce de protéger ceux qui y soNt les plus vulNérables : les eNfaNts.

Les enfants exposés à des vapeurs de peinture au latex avant ou après leur naissance ont des risques accrus de leucémie, d’asthme, d’allergies et d’eczéma (Détails : bit.ly/2eYpNYz).

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par Blandine Betton et Lise Parent, Réseau des femmes en environnement 1 SUPPLÉMENT

Nous vivons dans une nouvelle ère géologique : l’anthropocène. celle-ci a débuté lorsque les activités humaines ont abouti à un impact global significatif sur l’écosystème terrestre. les experts débattent encore notamment sur ce moment, mais tous reconnaissent que la révolution industrielle, amorcée à la fin du 18e siècle, a engendré des impacts majeurs sur la planète et ses habitants.

les activités humaines ont contribué à l’émergence d’expressions telles que « changements climatiques », « déséquilibre de la biosphère » ou, depuis la fin du 20e siècle, « santé environne-mentale ». à ce chapitre, les perturbateurs endocriniens (pe) inquiètent particulièrement le monde médical et scientifique depuis quelques décennies. Nous sommes tous constamment exposés à de nombreuses substances chimiques synthétiques présentes dans les produits industriels et domestiques. or, un nombre croissant d’études scientifiques ont lié ces expositions à l’augmentation des maladies chroniques. bien entendu, nous ne pouvons attribuer toutes les maladies et troubles de la santé à l’exposition aux pe, mais ça serait une erreur de négliger l’impact puissant de ces molécules sur notre santé et sur celle des écosystèmes.

des conséquences sanitaires devant lesquelles nous ne sommes pas tous égaux. en effet, les enfants s’avèrent de loin la population la plus à risque et la plus sensible face aux pe. Non seulement ces molécules ont une action directe sur leur métabolisme, mais des conséquences sont à craindre pour leur vie adulte. l’effet transgénérationnel de certains pe montre aussi que le risque sanitaire ne concerne pas uniquement la personne exposée, mais également sa descendance.

Que soNt ces perturbateurs eNdocriNieNs ?un perturbateur endocrinien est une molé-cule qui mime, bloque ou modifie l’action d’une hormone et perturbe le fonctionnement normal d’un organisme. selon l’environmen-tal Working group, les douze pe les plus nocifs et leurs principales sources sont :

1. l’arsenic inorganique (engrais, pesticides, eau fluorée,contamination naturelle des puits, vieux bois traité) ;

2. l’atrazine (un pesticide) ;3. le bisphénol A ou BPA (biberons, bouteilles

et cruches d’eau en polycarbonate, enduit des boîtes de conserve, résine époxy, scellant dentaire, reçus de caisse, jouets pour enfants, couvercles de bocaux de conserve, cd et dvd) ;

4. la dioxine (incinérateurs, feux de barils, papier blanchi et autres produits chlorés, cimenteries, combustion d’essence) ;

5. les éthers de glycol (antigel, peinture au latex, encre) ;

6. le mercure (amalgames dentaires, gros poisson, éclairage fluorescent) ;

7. les produits perfluorés (antiadhésifs, antitaches et imperméabilisants) ;

8. le plomb (plomberie, vieille peinture, conte-nants en cristal, céramiques avec glaçure) ;

9. les phtalates (plastifiants, vinyle souple) ;10. le perchlorate (essence de fusée contami-

nant les sols et l’eau de surface) ;11. les pesticides organophosphates ;12. les ignifugeants (retardateurs de flamme

dans les tissus et divans).

le système hormonal permet l’autorégulation du fonctionnement du corps (taux de sucre et de gras dans le sang, sommeil, etc.). des substances chimiques inappropriées qui vien-nent se substituer aux hormones naturelles peuvent donc avoir des conséquences impor-tantes sur notre santé.

les principales portes d’entrée pour ces substances toxiques sont la bouche, le nez et la peau. Nous ingérons des aliments, des liquides, des cosmétiques, du dentifrice, du rince-bouche, des médicaments et des pous-

Le cocktail de perturbateurs endocriniens auquel nous nous exposons quotidiennement peut induire des problèmes de santé majeurs comme le cancer, le diabète, l’obésité et les problèmes neurologiques.

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sières; nous respirons diverses vapeurs et particules; et notre peau absorbe les cosmétiques, produits de soins corporels ou autres substances qui la touchent, comme l’essence ou la peinture. la peau absorbe beaucoup plus qu’on ne le croit. ainsi, des molécules actives peuvent se retrouver dans le sang et agir sur notre métabolisme.

tout comme les hormones naturelles, les pe peuvent agir à de très faibles doses. certaines molécules ont des effets néfastes directement sur les personnes exposées; pour d’autres, les conséqences peuvent survenir chez les générations suivantes. l’action des pe est parfois si discrète que les effets se trouvent difficiles à associer et à mettre en évidence. la complexité du système hormonal ajoute en difficulté quant à l’établissement d’un lien causal.

pe et maladies eNviroNNemeNtales les maladies environnementales ne concernent pas seulement l’exposition aux pe. cependant, l’augmentation des maladies chroniques et des troubles de la santé suscite une grande inquié-tude chez les scientifiques et dans le monde médical. Nous savons aujourd’hui que les pe peuvent induire des problèmes de santé majeurs comme l’infertilité, un développement anormal du fœtus, la puberté précoce, le cancer, le diabète, l’obésité, les problèmes neurologiques comme l’autisme, les troubles d’apprentissage et bien d’autres. l’évaluation des risques liés aux pe est devenue une priorité dans le monde entier et plusieurs programmes de recherche s’y intéressent désormais.

FeNêtres de vulNérabilitéau cours de notre vie, nous passons par des périodes de très forts changements physiologiques, physiques et psychologiques : développement fœtal, jeune enfance, puberté, maternité et méno-pause. ces tranches d’âge sont appelées « fenêtres de vulnérabilité » car elles s’avèrent le lieu de fortes modifications hormonales qui rendent les êtres plus vulnérables aux polluants. ainsi, pour une même dose d’exposition, l’effet sanitaire des pe sera plus grand à ces périodes et se fera aussi sentir à plus long terme.

l’action des pe a des conséquences bien plus importantes chez les fœtus, les bébés et les jeunes enfants que chez les adultes, car leur corps est en plein développement. leur métabo-lisme, leur physiologie et les phénomènes biochimiques qui se produisent dans leur corps diffèrent de ceux des adultes. toutes proportions gardées, par rapport à un adulte, un enfant a un volume respiratoire deux fois plus important, il mange de deux à sept fois plus de fruits et de légumes, et il boit sept fois plus, augmentant ainsi son exposition aux polluants. celle-ci est également multipliée par le fait que les enfants passent beaucoup de temps au niveau du sol et mettent fréquemment leurs doigts et divers objets dans leur bouche.

les déFis des étudeschaque personne est exposée à plusieurs pe au cours de sa journée, si bien qu’un effet « cocktail » en découle. ensemble, les pe et autres polluants peuvent perturber l’organisme sans que chacun, pris isolément, ait d’effet. leurs effets peuvent aussi être additifs, voire synergiques, ce qui signifie que l’effet combiné de deux produits se trouvera supérieur au cumul de leurs effets isolés. dans ce cas 1+1 ne sera pas égal à 2 mais peut-être à 50. une même subs-tance peut aussi avoir des effets multiples voire interdépendants. une grande complexité s’ajoute donc à la compréhension des réactions de notre corps aux pe par des effets « cocktails » très variés.

dans certains cas, les effets observés peuvent varier linéairement en fonction de la dose, d’où l’expression : « c’est la dose qui fait le poison ». par contre, avec les pe, les effets observés sont souvent plus grands à faible dose qu’à forte dose. dans d’autres cas, on observe une relation temps-effet, c’est-à-dire qu’une exposition pendant la grossesse, par exemple à certains médicaments, peut avoir des conséquences néfastes à l’âge adulte. c’est ce qu’on appelle la « fenêtre temporelle ».

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un autre aspect à considérer est la bioaccumulation. des substances vont s’accumuler dans l’organisme, notamment dans les graisses, à des taux non négligeables, d’où l’importance dès le plus jeune âge de limiter les expositions. certaines sont aussi très persistantes, comme les biphényles polychlorés (bpc) : interdits dans les années 1970, on les retrouve encore dans l’environnement.

commeNt protéger Nos eNFaNts ? les enfants n’ont pas conscience de la contamination de leur environnement. ils dépendent de la protection de l’adulte. les parents peuvent prendre plusieurs mesures pour leur assurer un environnement le plus sain possible.

comme ils sont présents partout, il peut sembler difficile, voire impossible, de protéger nos enfants de tous les perturbateurs endocriniens. cependant, des choix éclairés de consommation et de comportement peuvent diminuer grandement l’exposition. ainsi, les études ont montré la disparition de pesticides dans le sang après seulement quelques jours d’alimentation strictement certifiée biologique. même chose pour l’usage de cosmétiques exempts de certains pe (phtha-late, parabène, phénol, triclosan). par ailleurs, bien que l’on retrouve couramment des pe dans le lait maternel, rappelons que tous les experts reconnaissent que l’allaitement fait beaucoup plus de bien que de mal. voici d’autres conseils pour réduire l’exposition des enfants aux pe.

Hygiène et soins corPoreLs se laver les mains après avoir touché à des plastiques. limiter ou éviter les produits d’hygiène transformés (lingettes, gels douches, savon liquide...), car ils contiennent quasiment tous des perturbateurs endocriniens. tout comme pour les cosmétiques, privilégier les formulations naturelles, par exemple à base d’huile de coco, idéalement pour peau sensible et labellisés « bio ». l’usage précoce ou prolongé de teintures à cheveux foncées (brun et noir) augmente le risque de cancer du sein.

ProDuits ménAgers remplacer les détergents, assouplisants et produits d’entretien synthétiques par des pro-duits naturels (savon noir, bicarbonate de soude, vinaigre blanc) bien moins chers et sans danger, ou des produits certifiés biologiques, par exemple par écocert. les détergents à lessive écolabellisés ou certifiés bio sont tout aussi efficaces, complètement inoffensifs et ne coûtent pas nécessairement plus cher que les détergents classiques. utiliser des peintures naturelles, comme les marques allemandes auro et livos. préférer les trappes à souris et autres alternatives aux pesticides recommandées notamment par équiterre (voir la référence à la fin).

Jouets préférer les jeux en bois brut et non verni ainsi que les jouets en plastique portant la mention « sans pvc » ou « sans phtalates ». Jouets classiques : penser à laver les peluches avant utilisation, et à bien aérer les jouets une fois déballés.

cHAmBre pour une chambre saine, penser à aérer les meubles neufs dans le garage ou à l’extérieur durant quelque temps. préférer les meubles en bois massif à ceux en bois aggloméré à l’urée formol (formaldéhyde) ou des meubles d’occasion non moisis et sans vieille peinture (le plomb a été retiré des peintures domestiques en 1978).

ALimentAtion acheter des produits entiers et locaux pour éviter les agents de conservation et autres additifs, laver et varier les fruits et légumes pour éviter l’accumulation d’un même pesticide. privilégier

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autant que possiblel’alimentation certifiée biologique, idéalement de fermes utilisant de l’eau de puits non contaminée, ainsi que les produits les plus bruts possible (à cuisiner soi-même plutôt qu’achetés tout prêts). réduire sa consommation d’aliments en conserve (libération de bisphénol a dans la nourriture) et ne pas consommer plus de 500 grammes de viande rouge par semaine. éviter les aliments à base de goberge (fortement contaminée) ainsi que le saumon d’élevage et les gros poissons comme le thon rouge. choisir des viandes maigres ou retirer le gras (fondu également) dans lequel se concentrent les polluants organiques persistants.

cuisine éviter les casseroles antiadhésives (téflon) et les pellicules de plastique ainsi que les plastiques nos 3, 6 et 7 qui peuvent tous permettre le passage des pe dans les aliments (et davantage quand ils se trouvent abîmés). l’aluminium, qui n’est pas un pe, peut aussi contaminer les aliments. préférer les casseroles et contenants en acier inoxydable, fonte, verre ou céramique (plus chers mais plus durables). privilégier un biberon en verre, car même si les biberons en plastique sont exempts de bisphénol a depuis 2009, il faut rester prudent face aux substituts utilisés. filtrer votre eau et éviter l’eau embouteillée.

Air intérieur éliminer ou réduire les polluants à la source et aérer les pièces de la maison tout en sachant que la ventilation permet seulement de diluer la pollution, mais pas de l’éliminer. éviter les bougies et autres produits parfumés synthétiques dont les vapeurs sont chargées de subs-tances pétrochimiques. les remplacer par des huiles essentielles, mais en petites quantités pour éviter l’apparition d’hypersensibilités. éviter les traitements antitaches et hydrofuges sur les meubles et vêtements. pour réduire leur exposition aux retardateurs de flamme, sortir les appareils électroniques des chambres d’enfants et acheter des meubles rembourrés exempts de ces substances. utiliser un aspirateur à filtre hepa ou à évacuation extérieure. éviter les rideaux de douche, stores, revêtements de sol, papier peints et autres produits à base de vinyle (pvc) souple.

enfin, consommer de manière réfléchie : sans céder à la panique, se renseigner sur les produits, leur composition, leur impact sur la santé et l’environnement.

coNclusioNla contamination et la santé environnementales s’avèrent des enjeux extrêmement préoccupants, d’autant plus pour nos enfants et les générations futures. l’adoption de

certains comportements à court et moyen termes peut permettre de diminuer notre exposition, mais à quel point? au-delà de ces initiatives individuelles, il est de notre responsabilité d’exiger de nos gouvernements que les produits que nous utilisons dans nos maisons soient exempts de substances toxiques. des normes et règlements existent certes. par contre, il est de plus en plus démontré qu’ils doivent être adaptés aux nouvelles problématiques, dont celles qui concernent les perturbateurs endocriniens, et qu’ils doivent tenir compte de leur ubiquité, de leurs effets synergiques, à faible dose et très dommageables pour les plus petits.

n n n org/ecosante

n n n sabotagehormonal.org (source principale de ce dossier)

n n n bit.ly/2fipKpa (alternatives aux herbicides et insecticides)n n n bit.ly/2eneVCJ (la sale douzaine du cancer du sein)n n n ewg.org (aliments et produits dangereux et sécuritaires)

Pour en savoir davantage

1 ce texte est fortement inspiré de différents documents conçus et diffusés par le réseau des femmes en environnement (rqfe), dont le document Sabotage hormonal téléchargeable sur rqfe.org

Lire la version intégrale (avec références) de ce dossier ainsi que le dossier champs électromagnétiques : douze façons de se protéger sur maisonsaine.ca

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