RU Y LAS - Issoire · rent pas que le Puy-de-Dôme y prit une glorieuse part. 11 y fut représenté...
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JVToniteur» et de son style, louant les ndeux et guidé par une partialité que légitime sou culte pour le grand écrivain. — Dans un toul autre ordre d ; jdées «Supercheries do lan- gage », par l'humoriste mystificateur Vivier, peut ôlre indiqué à ceux pour qui une forme amusante et superficielle suffit. — « Voilà de quoi rire et s'amuser » dirait un camelot. — Né à Riom, Eugène -Vivier est en elïet l'émule des* "Willy, A. Allais, etc. — Ceci vient de paraîre, comme il est crié dans • : la rue, mais révéler ce qui est sous presse me semble encore mieux comme informa- mation : — Nous aurons donc, dans une quinzaine, « Excusablo », roman de Henry Bracol. Ce nom est un pseudonyme aisé à trouver, étant donné qu'il est l'anagramme du nom de l'auteur, un des hommes intelligents et instruits de vos • parages, spirituel, en outre, ce qui ne gâte rien. Mais pourquoi avec de tels dons in- vestir un nom déjà justement connu et apprécié de ceux qui lisent ce qui est bien écrit. Est-ce modestie qu'il faut appeler ce ^procédé? Ne serait-ce pas plutôt coquelterie. .— Dans le courant de janvier paraîtront en deux volumes, sous le tilro « Histoire diplomatique dt l'Europe aux xvu" et xvrn 0 «siècles » les cours faits à S. M. lo roi Alexandre de Serbie, par notre distingué compatriote, M. Albert Mallet, agrégé de -l'Université. Ces jours-ci, dans la Dordogne, a eu lieu le mariage de Mlle de La Valette- Rouher, (petite-fille d'Eugène Kouhcr, l'an- cien ministre) avec le vicomte d'Arcy- Pélacot. Et à la fin du mois sera célébré .celui de M. Eugène Asseyzat de Bouleyre, le jeune peintre si connu, fils de l'ancien .magistrat, avec Mlle Charuer. Je termine sur une note moins gaie en annonçant aux habitués de Saint-Nectaire et de Royat la mort du D r Basset qui, -après avoir exercé dans la première de ces stations thermales a été médecin-inspec- teur dans la seconde. — Giacomclli, le peintre délicieux des oiseaux et des fleurs, devenu des nôtres depuis qu'il habile son chalet de Loradoux près Clermont-Ferrand, •vient de perdre sa femme. Noire nouveau concitoyen nous permettra do déposer sur sa palette eu deuil nos respectueux regrets •et l'espoir qu'elle le console, le soutienne et nous donne de nouveaux sujets d'en- chantement et d'admiration. Ephémérides de l'Année Terrible (1870-1871) 13 Novembre.— Bien qu'ils aient tenu aussi longtemps que possible, les Allemands sont délogés, par le feu du fort de la Faisan- derie, des positions qu'ils ataitnt choisies près Champigny. 4 4 Novembre. — A'os reconnaissances qui depuis trois jours battaient le pays s'acan- cent jusqu'au milieu des cantonnements allemands. Une reconnaissance du 16 e corps pénètre dans le village de Viabon et en chasse un régiment de uhlans commandé par le prince Albrecht, qui s'enfuit précipitamment laissant dans son logement l'ordre de mou- vement que devait opérer le grand-duc de Mecklembourg contre l'année de la Loire. '15 Novembre. — Feu continuel de nos forts sur toutes les positions occupées par les trovpes allemandes. Arrivée du premier pigeon voyageur portant des dépêches privées. 16 Novembre. — L'armée dis Vosges reçoit l'ordre de se porter sur Gien, pour rejoindre l'armée de la Loire. Le camp retranché d'Orléans est complèlemanl installé ; les 15* et iO' corps le coutrent en '.avant, appuyés à droite à la forêt d'Orléans et à gauche par des retranchements allant de Chevilly à la 'Loire par Gidy et Ormes. Un pigeon voyageur apporte des nouvelles à.Paris de la délégation de Tours. Plusieurs .tribunaux improvisés condamne liazaine à mort. 17 Novembre. — Les francs-tireurs de Lipowski se heurtent, en avant d'Orgèrcs, à une forte reconnaissance allemande, com- posée d'infanterie, cavalerie et artillerie et la repoussent après un violent combat. Insuccès des combats de Dreux, de Laiain- ville, etc. A Paris, le photographe Nadar installe un aérostat captif au Point du Jour, pour surveiller l'ennemi. 18 Novembre. — Combats de Chdteauneuf, de lionneval cl d'illiers. Les bandes encore mal organisées, de l'armée de la Loire, sont saiis cesse repoussées dans les combats des 48 et J9. •19 Novembre. — Surprise des allemands .àChdtillonrSur-Seine. Coup de main heu- reux destiné à détourner l'attention des alle- jnands de l'attaque préparé contre Dijon. A Paris, les pommes de terre coûtent dix •francs le boisseau. Chronique Locale et Régionale Collège d'Issoire -^Nous sommes heureux d'annoncer un nouveau succès à l'actif de notre col- lège. Bouquier, François et Morandon, Edouard, élèves de la Classe de Rhéto- rique, ont tous deux été reçus au Bac- calauréat classique l 10 partie, devant la Faculté de Clermont, jeudi dernier. L'année scolaire s'inaugure par trois succès : Ladevie Octave, élève de la classe de Premières Sciences, ayant été .reçu, il y a quelques jours, comme nous l'avons annoncé, au Baccalauréat mo- derne 2 e partie. Les trois élèves que le collège a pré- sentés à la session de novembre ont donc tous trois été reçus. C'est là un résultat qui fait le plus grand honneur à l'administration et à l'enseignement du collège. I Nominations Ecclésiastiques Par décision épiscopale, sont nommés : Curé du Creste, M. l'abbé Duprat, curé ue Cros. Vicaire à St-Amable, M. l'abbé Ossedat, vicaire à Sauxillanges. Electricité La ville d'Issoire est sur. le point, paraît- il, d'être dotée de la lumière électrique. Un concessionnaire sérieux offre de très grandes garanties et s'engage même à supporter tous les frais de procédure gui pourraient résulter d'une action intentée par la Compagnie du Gaz. Anciens Combattants de 1870 Le 10 novembre dernier, un groupe d'anciens combattants a fondé, à Gler- mont - Ferrand, une Société amicale ayant pour but de célébrer, chaque année, l'anniversaire de la bataille de Baccon-Coulmiers. Nos lecteurs n'igno- rent pas que le Puy-de-Dôme y prit une glorieuse part. 11 y fut représenté par le 32 e mobile, formé des contingents de Clermont, Issoire et Riom (15 e corps) division Peytavin. Ce régiment mar- chait en tête d'une des colonnes d'at- taque et de concert avec le 16° de ligne enleva le village de Baccon. le Grancl- Luz et la Renardière. Un bureauXété formel; il est chargé de recueillir les adhesiqns.de tous les anciens combattants originaires du;Puy-de-Dôme y résidant. Nous sommes certain, d'avance, que dans l'arrondissement d'Issoire, où l'es- poir de la revanche est toujours vivace, ou les adhésions seront nombreuses. Société Lyrique Dimanche prochain, comme les années précédentes, la Société Lyrique célé- brera la fête de Ste-Çéciie. Après être allé chercher la bannière chez M. An- toine Bouchet. président, elle se rendra à la grand'niesse de 10 heures, et exécu- tera a l'église plusieurs morceaux de son répertoire A 3 heures, si le tempsle per- met, il y aura concert sur la place de la Montagne. A G heures, les sociétaires se réuniront, en un banquet servi à l'iiôtel Pradat et un grand bal donné dar.s la salle de danse du Café Lyonnais, clôturera la fête. MM. les membres honoraires qui dési- reraient prendre part au banquet, suiit priés de se faire inscrire, au plus tôt, chez M. Noël Flonaid, trésorier. Théâtre Lundi prochain, la troupe de Glermont, qui est une troupe excellente, où tous les artistes sont à la hauteur de leurs rôles, où l'ensemble est cl .-s plus par- faits, viendra jouer sur notre scène : Ilny-Blas, le beau îlraine de V. Hugo. Nous espérons que le public se rendra en foule au théâtre : il a été pendant longtemps privé de ce genre de distrac- tion et ne pourra mieux faire que de rattraper le temps perdu. La troupe de Clermont viendra à Issoiro tous les quinze jours et donnera chaque fois un spectacle de choix. lluy-BUis dont il est inutile de faire l'éloge, permettra au public non seule- ment d'entendre une des plus belles oeuvres de Y. Hugo, mais encore de juger les premiers rôles de la troupe de M. Alteirac qui jouent tous dans cette pièce. Assises Voici les affaires concernant l'arron- dissement d'Issoire, qui seront soumises au jury durant la prochaine session des assises qui s'ouvrira à Riom, le 25 no- vembre courant, ious la présidence de M. Verdier, conseiller. Mardi 20. — Assassinat. Accusés : Gandoboeuf, femme Vjgier, et Vigierfils. Ministère public : M. Uelpy. Mercredi 27. — Coups et blessures mortels. Accusés : Dufreigne, Blanchot et Bonnafoux. Ministère public : M. Bé- chon. Accident M. X..., de notre ville, revenant de sa promenade, la semaine dernière, sur la route de Clermont, rentrait en ville, vers la tombée de la nuit, lorsqu'il lit un faux pas et tomba si malheureuse- ment dans une tranchée pratiquée au bord de la route qu'il reçut d'assez graves contusions. Ce n'est que quelques ins- tants après qu'il put se relever et rega- gner péniblement son domicile. Pardines Accident,— Ces jours derniers, Mine Àu- mard, voulant redescendre de safenière, a manqué l'échelle et est tombée sur.lo sol d'une liauteu: de plusieurs mètres. Rele- vée inanimée, elle n'a pas tardé à repren- dre ses sens. Dans sa chute, Mme Aumard s'est fait de graves contusions, surtout au cou et elle devra garder le lit pen- dant un certain nombre de jours. Brassac-les-Mines Accident. — Ces jours derniers, le sieur Bergoin, maçon à .Jumeaux, était monté sur une échelle, d'où il faisait passer des seaux d'eau à son camarade placé sur le toit. L'anse seule lui étant restée dans la main, le malheureux perdit l'équilibre et tomba sur le pavé, d'une hauteur de 5 mètres. Bergoin. qui s'est fait de graves con- tusions, a reçu les soins empressés des docteurs Menut et Chouvet. Dauzat-sur-Vodables Triple naissance. — Une vache ap- partenant à M. Pélissier, propriétaire à Trémoulône (Dauzat-sur-Vodables), a mis bas trois veaux bien constitués et en parfait état de viabilité. Suicide Le jeune Dumas Charles, âgé de 17 ans, dont nous avions annoncé la dis- parition, a été trouvé pendu dans un bois à proximité de Montépedon. Ce jeune homme d'un naturel très doux était estimé dans la commune et on ne sait à quoi attribuer cet acte de désespoir. Le Vernet-la-Varenne Agression. —Lundi soir, vers 8 heures, M. Pierre Besseyre, de Ghampagnat-le- Jeune, a été assailli au lieu de la Guelle, par deux individus qui l'ont poursuivi à coups de pierre. Etourdi, il est tombé, puis s'étant relevé, a pris la fuite dans le pré de M. Comte, percep- teur ; mais l'un des individus se mit à sa poursuite et l'ayant terrassé, i|ûi donna des coups de pied dans les reins, puis, il le fouilla et lui déroba Une somme de 95 francs renfermée dans un porte-monnaie et un couteau de poche;. M. Besseyre a reçu des soins chez M. Paulet, aubergiste et a pu regagner, le lendemain, ton domicile. L'obscurité ne lui a pas permis de reconnaître son agresseur. Une enquête est ouverte. Anzat-le-Luguet Vol. — Un vol d'une certaine impor- tance a été commis ces jours derniers, à llorte, commune d'Anzat-le-Luguet, au préjudice de M. Yarenne, proprié- taire : 2,000 francs lui ont été enlevés. Les auteurs présumés de ce coup de main : Thiolier et la femme Baduel ont été arrêtés et mis à la disposition du parquet d'Issoire. Ils ont déjà subi un premier interro- gatoire. Besse-en-Chandesse Querelle. — Vendredi dernier, une violente dispute a éclaté entre les époux Monier et la femme Guittard. Un grand rassemblement s'était formé et les agents ont eu toutes les peines du monde à calmer les belligérants. Procès-verbal' a été dressé. Mutaticns dans le personnel des instituteurs (Arrondissement d'Issoire) Par arrêté préfectoral, sont nommés : INSTITUTEURS A Usson, M. Espinns, instituteur à Sella- mines (Auzat-sur-Allier) ; à Sellamines, M. Isserty, instituteur à La Chapelle-Marcousse ; à La (lhapelle-Marcousse, M. Guillot, ins- tituteur à Meilbaud; à Meilhaud, M.Thieulon, instituteur à BaradiiG; à Saurier, M. Episse, instituteur à St-Jean-St-Gervais ; à St-Jean- St-Gervnis, M. Girard, instituteur à Saurier ; à LarodJe, M. Caupel, instituteur-adjoint à Cliapdes-Beaufort ; à Charbonnier, M. Paillagot, instituteur à St-Angel; à Larodde, M. Fargeix, en qualité d'adjoint titulaire ; au Chambon, M. Mathieu, instituteur à Egliseueuve-d'Enlruigues ; à Vins-Haut (An- zal-b-Luguet) ! M. Martin, instituteur à Lameyrand ; à Lnmeyrand, M. Ausset, ins- I tituteur à Vius L Haut ; à Joursaé (Singles,), par délégation,-M. F&niy, stagiaire à Bourg- Laslic ; à Aulnat (Bagnols), M. Fougerole. INSTITUTRICES A Us?on, Mme E$pinas, institutrice à Bras- sac ; à Brassac, Mlle Graugheoû, institutrice à Anzat-le-Lugiiel ; h Anzat-le-Luguet, Mlle Delbos, institutrice à St-Diéry ; à St-D:éry, Mme Martin, institutrice à Auzolles ; à Au/.olles (Si-Alyre-ès-Montagne) Mme Rollet, institutrice aux Aruats ; aux Arnats (Saint- Nectaire), par délégation, Mlle Vèze, aijointe stagiaire à Courpière ; à St-Gervazy, Mlle liayuaud, institutrice h Charbonnier ; àChar- bonuier, Mlle Percepied, adjointe titulaire à St-Germain-Lembron; à Saurier, MmeEpisse, institutrice à St-Jean-Sl-Gervais ; à St-Jean- St-Gervais, Mme Girard, insiilutrice à Saurier; à Larotide, Mme Caupel, institutrice à Chapdes-Ik'uufort; à St-Sauves, Mine Perry, institutrice à Murat-le-Quaire ; à Tauve.«, en qualité d'adjointe titulaire, Mme Juillard, adjointe à Larodde ; à Compains, Mme Chanier, institutrice à Gergovie ; à Aulnat (Bagnols) Mme Fougerole ; au Mon- tt I (Le Chambon) Mme Périssel, institutrice à La MurattB : à 'fauves, Mme Madeuf, institutrice à Auluat [Bagnols). Tribunal Correctionnel Audience du vendredi 15 Novembre 1895. Quinel Léger, 53 ans, cultivateur à, Sauvugnat (Saint-Nectaire) est condamné à 30 fr. d'amende, pour avoir donné deux coups de fourche à Plane Michel, berger. — Salva Isabelle, Salva Amélie, Bar- thou et Ohauinard. tous demeurant à Charbonnier, ont donné plus ou moins abondamment des coups à leur tante et à leur oi.'de, les époux Salva Claude, à la suite d'une discussion. Salva Isa- belle est acquittée ; Salva Amélie est condamnée à 10 fr. d'amende ; Barthou à 24 heures d'emprisonnement et Ghau- mard à 48 heures de.; la même peine. — Défenseur : M° Faure. — Merle François, 28 ans et sa femme, Dinet Marie ; Bouchet Pierre, 60 ans ; Bonjean Marie, 39 ans, et Sauvadet Claudine, tous domiciliés à Perrier, .ont vendange la vigne de Bonheton Félix et prétendent qu'ayant peu de raisin, ils croyaient grapiller seulement. Sau- vadet Claudine est acquittée ; les autres sont condamnés à 16 fr. d'amende cha- cun. — Gauthier Antoine et son fils Gau- thier François, domiciliés à Gourgoul, ont frappé Sepchat Annet, leur gendre et beau-frère. Ils sont condamnés à IG francs d'amende et bénéficient de la loi Bérenger. — Giraudon Marie, de Ghidrac, .ex- propriée de sa maison, s'oppose à la prise de possession par le nouveau propriétaire. Elle fait défaut et est con- damnée à un mois de prison. — Un délit de pêche clôt l'audience. Publications de Mariages Du Dimanche 10 Novembre 1895. M. Champandur Louis, sabotier demeurant à Issoiro et Mlle Charrier Jeanne, repasseuse demeurant à Issoire. La Terre s'ouvre pour le pauvre comme pour lo riche, et chacun a intérêt de prolonger sou existence le plus possible. Le moyeu est à la portée de tous par und hygiène raisonnée et peut-être l'emploi de quelques médicaments indispensables pour suppléer à l'atonie des organes digestifs, comme par exemple les Pdules Suisses dont les vertus éminemment purgatives, laxatives et dépuralivos en font un remède précieux et apprécié dans toutes les famillus. Échos de la Finance On a raison d'être satisfait de la situation de cette semaine. Le marché a montré des tendan- ces très marquées à la hausse, tt notre constatation du manque de sanjj-froid de la semaine dernière n'a pas eu de suite et les excès de baisse qui ont eu lieu ne devaient pas exister dans dr pareilles proportions. Là situation a été envisagée cette semaine avec plus de calme, d'autre part la haute banque a facilité le taux des reporta et la clôture montre une fermeté relativement bonne ; la leçon a été dure et donnera à réfléchir aux spécula- teurs. La marche ascendante des cours a repris peu à peu et la crise qui vient dé se produire sera salutaire. Le 3 o,'o français cote 100.85, le 3 0/0 amor- tissable 100.25, le 3 120/0 105.90. Avec une hausse très marquée sur les cours précédents. Les fonds étrangers subissent la mêmt impres- sion. Le Russe Intérieur 66.40, le Consolidé à 100, le 3 1/2 o'o à 95,05, le 3 O/o 1891 88,95, l'Italien à 86,45, l'Extérieure à65.60, le Turcà 20,90. Dans les Etablissements de Crédit on rencontre de fortes hausses sur les valeurs un moment tom- bées, La Banque de France à 3640c la Banque de Paris à 785, en hausse de 65 fr., le Comptoir Na- tional d'Escompte à 585, le Crédit Foncier à 726,25, le Crédit Lyonnais à 768,75 en hausse de 38,75, la Société Générale à 505, la : Banque Otto- mane a 592.50 reprend 67.50. Les Chemins de .fer suivent le inouvement, L'Est a 940, le Lyon a 1465, le Midi a 1350, le Nord à 1797,50, l'Orléans à 1550, l'Ouest à 1078, le BOne-Guelma à 714-50, TEst-Âlgérien à 622,50 l'Ouest-Algérien à 606. Le Suez a repris de 65 fr. à 3155, la Gaz cote 1085, le Rio-Tinto à .413.75. En résumé la semaine qui vient de s'écouler a commencé l'oeuvre de réparation; tout le terrain perdu n!est pas regagné mais le «cul est bien atténué. NISI Carnet Cycliste Le succès ou plutôt le triomphe de la bicy- clette est .aujourd'hui incontesté des vélophobes eux-mêmes. Le moment est arrivé, depuis plusieurs années -annoncé et prévu, où la bécane est devenue un meuble familier de la maison, servant à la fois le» intérêts et les plaisirs de son maître. Le Sport et le Tourisme sont les deux façons d'envisager le cyclisme : il y a longtemps que j'ai donné personnellement toutes mes faveurs au Touiisme. Sans doute, les merveilleuses performances de nos grands champions français, celles aussi des sprin- ters fameux de Belgique, d'Angleterre et d'Amé- rique, me plongent dans une douce béatitude. On est cycliste ou on ne l'est pas, que Diable 1 Mais pour moi qui n'est jamais pu sur une route dépasser l'allure fantastique de I2kilom. à l'heure; j'avoue que la promenade paisiblement accomplie ie long d'une belle route sous bois ou à travers une pittoresque vallée, meiait goûter et .apprécier bien autrement les charmes de la bicyclette. Pendant la belle saison, en dépit de ce loleil infernal qui, littéralement, nous rôtissait, j'ai par- couru en tous aeufl nos environs, poussant quel- quefois jusqu'en montagne, et quand le soir re- venu dans mon home, je repassais en les racon- contant aux amis, - les diverses péripéties de la route, je sentais croître en moi le désir de voir et de voir encore de nouveaux paysages et de nou- veaux sites. Un élément nouveau tend depuis .cette année à s'ajouter au charme du tourisme. Je veux parler de la photographie qui permet; grâce à un léger supplément de bagage, de rappprter avec soi' un souvenir permanent de» .beautés qui vous ont séduit durant la voyage. : Le développement de la photographie eat encore un des résultats du cyclisme, j'ose le dire un des résultats les plus heureux et len plus agréables. Autrefois.en effet, Ie3 amateurs de photographie étaient peu nombreux, que vouliez-vous,en'somme, de plus pénible et de plus fastidieux que de s'en aller chargé de ses appareils, toujours en- combrants et lourds pour un piéton, à la recherche d'un point de vue à quelques centaines de mètres de sa résidence. [ Au bout de quelques semaines, l'amateur avait pris et repris tout ce qu'il pouvait y avoir d'in-, téressant dans son rayon restreint. Finalement, il en arrivait bientôt à.négliger sa chambre noiro et son ojectif, qu'il reprenait de loin en loin, histoire de photographier quelques groupes d'amis ou de prendre des vues en souvenir d'un jour de fête. Quand vint la bicyclette nous donner des ailes en individualisant la vitesse, suivant l'heureuse expres- sion de Georges Thiébault, le photographe-amateur fut bien vite transformé en touriste : Des appa- reils nouveaux, légers, commodes et pratiques fur«nt créé9 pour son usage, qui entrèrent tout de suite dans la pratique. Nous comptons parmi nous beaucoup de cyclistes i qui font de la photographie, et obtiennent de fort : jolis résultats. ' ; Puisque l'hiver qui nous talonne va bientôt nous : boucler à la maison, j'ai pensé que pendant cette période d'inactivité cycliste, nous jiourrions causer un peu photographie, histoire de changer de j cliché. • Cela noua fera oublier les ennuis de la mau- vaise saison, en attendant que le printemps vien- ne nous rendre ces deux éléments dont, grâce à la bicyclette et à la photographie noua sommes les maîtres, l'espace et la lumière. JAN TAMBOY. THEATRE D'ISSOIRE Direction ALTEIRAC LUNDI 25 NOVEMBRE 1S95 Pour les débuts de la Troupe PREMIÈRE REPRÉSENTATION RU Y -BLAS Pièce en 5 actes, par Victor HUGO Vu l'importance de cet Ouvrage il sera joué seul 3Pr*ix ordinaire des BUREAUX A 8 H.-RIDEAU A 8 H. 1 2 EN VEOTE Seuls Dépositaires GRAND I*rix fr. 5O. Médaille d'Or. —5 Diplômes d'Honneur $Çembre du Jury et Hors Concourt ''•• à .Roanne. ' '•'"'""• (BREVETÉS, G. D . G . ) • "•'•• La dernière et la plus importante découverte scientifique Que Je boniments la réclame n'a-t-elle pas suscités pour faire croire à l'excellence detejs ou tels produits, à la supériorité de telle ou telle méthode de traitement sur la méthode concurrente? Aussi, le public, devenu scep- tique avec raison, domande-t-il des actes ou plutôt des oeuvres au lieu de vaines paroles. C'est pour cela que nous engageons les person- nes à venir voir de leurs yeux le nouveau bandage breveté dû aux patientes recherches, aux laborieuses études scientifiques ,ei. à la longue expérience pratique de i'éminent spé- cialiste-herniaire M. J. GLASER, du Rain- *cy-Paris, qui seul a su résoudre ce problème insoluble jusqu'à lui, la guérison de la Hernie la plus dangereuse de toutes les infirmités qui atteignent l'Humanité. La nouvelle invention de M. J. GLASER consiste eu une ceinture sans ressort d'acier, ni élastique, ni poche desuspensoir et souvent sans pelot9, qui dépasse tout ce qui s'est fait jusqu'à ce jour; elle se poite nuit et jour sans g.éae.et ne, peut .se.déplacer, «|iiels que...soient les mouvements du corps. La Hernie, étant maintenue ainsi, les muscles de l'anneau se resseirrent et le mal est appelé à disparaître, surtout chez les sujets rigoureux. Tels sont les avantages de la ceinture GLASER. Nous dirons simplement à nos lecteurs de ne pas confondre un homme de science, qui a sa- crifier la moitié de son existence pour étudier cette spécialité, avec de prétendus guérisseurs n'ayant aucune connaissance scientifique. M.-GLASER, ayant quitté le Raincy^slest insiallôdans sa propriété àHéncourt (Haute- Saône). Secondé par MM. ses collaborateurs, il est à consulter dans les principales villes de France ; il soignera également les cas graves chez lui. M. GLASER a déjà,rendu d'immensesser- yices à l'humanilti ; il en rendra encore do pjus grands à l'avenir, et vient de le prouver avec éclat. Aussi engageons-nous vivement nos lecteurs intéressés à profiter de son pas- sage en allant le consulter : A ClermontrFerrand, le 4 décembre, hôtel des Minimes; à ISSOIRE,'le 5, hôtel du Mont-Dore ; à Bripude, le 6, hôtel da Commerce. Envoyer 60 c. pour recevoir la brochure explicative. N. B. — Maisons à Dijon. à-Mulhouse, et à Troyes. NOUVELLE A LA MAIN Du Figaro : Un passant heurte un ivrogne qui fes- tonne sur le trottoir. Alors le bon pochard, d'un ton de doux reproche. . ' ' ' — Pas la peine da me pousser... je tomberai bien tout seul ! . UN MONSIEUR £ r «S ceux qui.sont atteints d'une ma|adi,e do peau, dartres, eczémas, boutons, démangeaisons- bronchites chroniques, maladies de la poi, trine et de -l'estomac, et de rhumatismes, un moyen infaillible de se guérir prpmptement ainsi qu il l'a été radicalement lui-même, après avoir souffert et essayé en vain tous les remè- des préconisés. Cette offre, dont on appréciera le but humanitaire, est la conséquence d'un voeu. Ecrire par lettre ou carte postale à M. Vin- cent, 8, place Victor-Hugo, à Grenoble, qui répondra gratis et franco par courrier et en- verra les indications demandées. M 1 " BERGER, 1 rue du Mas Issoire TRAVAIL SOIGNE : Eaçon de Costume depuis %fl francs. Eviter les contrefaçons CHOCOLAT Exiger le véritable nom " (Mut AVEC o. SANS REPASSE .'• lit HEttlIOBU UUX-BÏ-YII SE Oit )EROY FILSAII|É,7M.<inatM,PAIIS inlrtP'Pntinnt ia &>tuW«Msi>i*.
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JVToniteur»
et de son style, louant les ndeux et guidépar une partialité que légitime sou cultepour le grand écrivain. — Dans un toulautre ordre d;jdées «Supercheries do lan-gage », par l'humoriste mystificateur Vivier,peut ôlre indiqué à ceux pour qui une formeamusante et superficielle suffit. — « Voilà dequoi rire et s'amuser » dirait un camelot. —Né à Riom, Eugène -Vivier est en elïetl'émule des* "Willy, A. Allais, etc. — Cecivient de paraîre, comme il est crié dans
• : la rue, mais révéler ce qui est sous presseme semble encore mieux comme informa-mation : — Nous aurons donc, dans unequinzaine, « Excusablo », roman de HenryBracol. Ce nom est un pseudonymeaisé à trouver, étant donné qu'il estl'anagramme du nom de l'auteur, un deshommes intelligents et instruits de vos
• parages, spirituel, en outre, ce qui ne gâterien. Mais pourquoi avec de tels dons in-vestir un nom déjà justement connu etapprécié de ceux qui lisent ce qui est bienécrit. Est-ce modestie qu'il faut appeler ce
^procédé? Ne serait-ce pas plutôt coquelterie..— Dans le courant de janvier paraîtront endeux volumes, sous le tilro « Histoirediplomatique dt l'Europe aux xvu" et xvrn0
«siècles » les cours faits à S. M. lo roiAlexandre de Serbie, par notre distinguécompatriote, M. Albert Mallet, agrégé de
-l'Université.Ces jours-ci, dans la Dordogne, a eu
lieu le mariage de Mlle de La Valette-Rouher, (petite-fille d'Eugène Kouhcr, l'an-cien ministre) avec le vicomte d'Arcy-Pélacot. Et à la fin du mois sera célébré
.celui de M. Eugène Asseyzat de Bouleyre,le jeune peintre si connu, fils de l'ancien.magistrat, avec Mlle Charuer.
Je termine sur une note moins gaie enannonçant aux habitués de Saint-Nectaireet de Royat la mort du Dr Basset qui,
-après avoir exercé dans la première de cesstations thermales a été médecin-inspec-teur dans la seconde. — Giacomclli, lepeintre délicieux des oiseaux et des fleurs,devenu des nôtres depuis qu'il habile sonchalet de Loradoux près Clermont-Ferrand,•vient de perdre sa femme. Noire nouveauconcitoyen nous permettra do déposer sursa palette eu deuil nos respectueux regrets•et l'espoir qu'elle le console, le soutienneet nous donne de nouveaux sujets d'en-chantement et d'admiration.
Ephémérides de l'Année Terrible(1870-1871)
13 Novembre.— Bien qu'ils aient tenuaussi longtemps que possible, les Allemandssont délogés, par le feu du fort de la Faisan-derie, des positions qu'ils ataitnt choisies prèsChampigny.
4 4 Novembre. — A'os reconnaissances quidepuis trois jours battaient le pays s'acan-cent jusqu'au milieu des cantonnementsallemands. Une reconnaissance du 16e corpspénètre dans le village de Viabon et en chasseun régiment de uhlans commandé par leprince Albrecht, qui s'enfuit précipitammentlaissant dans son logement l'ordre de mou-vement que devait opérer le grand-duc deMecklembourg contre l'année de la Loire.
'15 Novembre. — Feu continuel de nosforts sur toutes les positions occupées parles trovpes allemandes. Arrivée du premierpigeon voyageur portant des dépêchesprivées.
16 Novembre. — L'armée dis Vosges reçoitl'ordre de se porter sur Gien, pour rejoindrel'armée de la Loire. Le camp retranchéd'Orléans est complèlemanl installé ; les 15*et iO' corps le coutrent en '.avant, appuyésà droite à la forêt d'Orléans et à gauche pardes retranchements allant de Chevilly à la'Loire par Gidy et Ormes.
Un pigeon voyageur apporte des nouvellesà.Paris de la délégation de Tours. Plusieurs.tribunaux improvisés condamne liazaine àmort.
17 Novembre. — Les francs-tireurs deLipowski se heurtent, en avant d'Orgèrcs, àune forte reconnaissance allemande, com-posée d'infanterie, cavalerie et artillerie etla repoussent après un violent combat.
Insuccès des combats de Dreux, de Laiain-ville, etc.
A Paris, le photographe Nadar installeun aérostat captif au Point du Jour, poursurveiller l'ennemi.
18 Novembre. — Combats de Chdteauneuf,de lionneval cl d'illiers. Les bandes encoremal organisées, de l'armée de la Loire, sontsaiis cesse repoussées dans les combats des48 et J9.
•19 Novembre. — Surprise des allemands.àChdtillonrSur-Seine. Coup de main heu-reux destiné à détourner l'attention des alle-
jnands de l'attaque préparé contre Dijon.A Paris, les pommes de terre coûtent dix
•francs le boisseau.
Chronique Locale et RégionaleCollège d ' Issoire
-̂ Nous sommes heureux d'annoncer unnouveau succès à l'actif de notre col-lège.
Bouquier, François et Morandon,Edouard, élèves de la Classe de Rhéto-rique, ont tous deux été reçus au Bac-calauréat classique l10 partie, devant laFaculté de Clermont, jeudi dernier.
L'année scolaire s'inaugure par troissuccès : Ladevie Octave, élève de laclasse de Premières Sciences, ayant été
.reçu, il y a quelques jours, comme nousl'avons annoncé, au Baccalauréat mo-derne 2e partie.
Les trois élèves que le collège a pré-sentés à la session de novembre ont donctous trois été reçus.
C'est là un résultat qui fait le plusgrand honneur à l'administration et àl'enseignement du collège.
I
Nominat ions Ecclésiast iquesPar décision épiscopale, sont nommés :Curé du Creste, M. l'abbé Duprat,
curé ue Cros.Vicaire à St-Amable, M. l'abbé Ossedat,
vicaire à Sauxillanges.
Electr ici téLa ville d'Issoire est sur. le point, paraît-
il, d'être dotée de la lumière électrique.Un concessionnaire sérieux offre de trèsgrandes garanties et s'engage mêmeà supporter tous les frais de procéduregui pourraient résulter d'une actionintentée par la Compagnie du Gaz.
Anciens Combat tants de 1870Le 10 novembre dernier, un groupe
d'anciens combattants a fondé, à Gler-mont - Ferrand, une Société amicaleayant pour but de célébrer, chaqueannée, l'anniversaire de la bataille deBaccon-Coulmiers. Nos lecteurs n'igno-rent pas que le Puy-de-Dôme y pritune glorieuse part. 11 y fut représentépar le 32e mobile, formé des contingentsde Clermont, Issoire et Riom (15e corps)division Peytavin. Ce régiment mar-chait en tête d'une des colonnes d'at-taque et de concert avec le 16° de ligneenleva le village de Baccon. le Grancl-Luz et la Renardière.
Un bureauXété formel; il est chargé derecueillir les adhesiqns.de tous les ancienscombattants originaires du;Puy-de-Dômey résidant.
Nous sommes certain, d'avance, quedans l'arrondissement d'Issoire, où l'es-poir de la revanche est toujours vivace,ou les adhésions seront nombreuses.
Société Lyr iqueDimanche prochain, comme les années
précédentes, la Société Lyrique célé-brera la fête de Ste-Çéciie. Après êtreallé chercher la bannière chez M. An-toine Bouchet. président, elle se rendraà la grand'niesse de 10 heures, et exécu-tera a l'église plusieurs morceaux de sonrépertoire A 3 heures, si le tempsle per-met, il y aura concert sur la place de laMontagne. A G heures, les sociétairesse réuniront, en un banquet servi àl'iiôtel Pradat et un grand bal donnédar.s la salle de danse du Café Lyonnais,clôturera la fête.
MM. les membres honoraires qui dési-reraient prendre part au banquet, suiitpriés de se faire inscrire, au plus tôt,chez M. Noël Flonaid, trésorier.
Théâ t reLundi prochain, la troupe de Glermont,
qui est une troupe excellente, où tousles artistes sont à la hauteur de leursrôles, où l'ensemble est cl .-s plus par-faits, viendra jouer sur notre scène :Ilny-Blas, le beau îlraine de V. Hugo.
Nous espérons que le public se rendraen foule au théâtre : il a été pendantlongtemps privé de ce genre de distrac-tion et ne pourra mieux faire que derattraper le temps perdu.
La troupe de Clermont viendra àIssoiro tous les quinze jours et donnerachaque fois un spectacle de choix.
lluy-BUis dont il est inutile de fairel'éloge, permettra au public non seule-ment d'entendre une des plus bellesœuvres de Y. Hugo, mais encore dejuger les premiers rôles de la troupede M. Alteirac qui jouent tous danscette pièce.
AssisesVoici les affaires concernant l'arron-
dissement d'Issoire, qui seront soumisesau jury durant la prochaine session desassises qui s'ouvrira à Riom, le 25 no-vembre courant, ious la présidence deM. Verdier, conseiller.
Mardi 20. — Assassinat. Accusés :Gandobœuf, femme Vjgier, et Vigierfils.Ministère public : M. Uelpy.
Mercredi 27. — Coups et blessuresmortels. Accusés : Dufreigne, Blanchotet Bonnafoux. Ministère public : M. Bé-chon.
AccidentM. X..., de notre ville, revenant de
sa promenade, la semaine dernière, surla route de Clermont, rentrait en ville,vers la tombée de la nuit, lorsqu'il litun faux pas et tomba si malheureuse-ment dans une tranchée pratiquée aubord de la route qu'il reçut d'assez gravescontusions. Ce n'est que quelques ins-tants après qu'il put se relever et rega-gner péniblement son domicile.
Pa rd inesAccident,— Ces jours derniers, Mine Àu-
mard, voulant redescendre de safenière,a manqué l'échelle et est tombée sur.lo sold'une liauteu: de plusieurs mètres. Rele-vée inanimée, elle n'a pas tardé à repren-dre ses sens. Dans sa chute, Mme Aumards'est fait de graves contusions, surtoutau cou et elle devra garder le lit pen-dant un certain nombre de jours.
Brassac-les-MinesAccident. — Ces jours derniers, le sieur
Bergoin, maçon à .Jumeaux, était montésur une échelle, d'où il faisait passerdes seaux d'eau à son camarade placésur le toit. L'anse seule lui étant restéedans la main, le malheureux perditl'équilibre et tomba sur le pavé, d'unehauteur de 5 mètres.
Bergoin. qui s'est fait de graves con-tusions, a reçu les soins empressés desdocteurs Menut et Chouvet.
Dauzat-sur-VodablesTriple naissance. — Une vache ap-
partenant à M. Pélissier, propriétaire àTrémoulône (Dauzat-sur-Vodables), a misbas trois veaux bien constitués et enparfait état de viabilité.
SuicideLe jeune Dumas Charles, âgé de 17
ans, dont nous avions annoncé la dis-parition, a été trouvé pendu dans unbois à proximité de Montépedon. Ce jeunehomme d'un naturel très doux étaitestimé dans la commune et on ne saità quoi attribuer cet acte de désespoir.
Le Vernet - la-VarenneAgression. —Lundi soir, vers 8 heures,
M. Pierre Besseyre, de Ghampagnat-le-Jeune, a été assailli au lieu de laGuelle, par deux individus qui l'ontpoursuivi à coups de pierre. Etourdi, ilest tombé, puis s'étant relevé, a pris lafuite dans le pré de M. Comte, percep-teur ; mais l'un des individus se mit à
sa poursuite et l'ayant terrassé, i|ûidonna des coups de pied dans les reins,puis, il le fouilla et lui déroba Unesomme de 95 francs renfermée dans unporte-monnaie et un couteau de poche;.
M. Besseyre a reçu des soins chezM. Paulet, aubergiste et a pu regagner,le lendemain, ton domicile. L'obscuriténe lui a pas permis de reconnaître sonagresseur. Une enquête est ouverte.
Anzat-le-LuguetVol. — Un vol d'une certaine impor-
tance a été commis ces jours derniers,à llorte, commune d'Anzat-le-Luguet,au préjudice de M. Yarenne, proprié-taire : 2,000 francs lui ont été enlevés.
Les auteurs présumés de ce coup demain : Thiolier et la femme Baduel ontété arrêtés et mis à la disposition duparquet d'Issoire.
Ils ont déjà subi un premier interro-gatoire.
Besse-en-ChandesseQuerelle. — Vendredi dernier, une
violente dispute a éclaté entre les épouxMonier et la femme Guittard. Un grandrassemblement s'était formé et les agentsont eu toutes les peines du monde àcalmer les belligérants. Procès-verbal'a été dressé.
Muta t icnsdans le personnel des i n s t i t u t eu r s
(Arrondissement d'Issoire)
Par arrêté préfectoral, sont nommés :INSTITUTEURS
A Usson, M. Espinns, instituteur à Sella-mines (Auzat-sur-Allier) ; à Sellamines, M.Isserty, instituteur à La Chapelle-Marcousse ;à La (lhapelle-Marcousse, M. Guillot, ins-tituteur à Meilbaud; à Meilhaud, M.Thieulon,instituteur à BaradiiG; à Saurier, M. Episse,instituteur à St-Jean-St-Gervais ; à St-Jean-St-Gervnis, M. Girard, instituteur à Saurier ;à LarodJe, M. Caupel, instituteur-adjointà Cliapdes-Beaufort ; à Charbonnier, M.Paillagot, instituteur à St-Angel; à Larodde,M. Fargeix, en qualité d'adjoint titulaire ;au Chambon, M. Mathieu, instituteur àEgliseueuve-d'Enlruigues ; à Vins-Haut (An-zal-b-Luguet) ! M. Martin, instituteur àLameyrand ; à Lnmeyrand, M. Ausset, ins-
I tituteur à ViusLHaut ; à Joursaé (Singles,),par délégation,-M. F&niy, stagiaire à Bourg-Laslic ; à Aulnat (Bagnols), M. Fougerole.
INSTITUTRICESA Us?on, Mme E$pinas, institutrice à Bras-
sac ; à Brassac, Mlle Graugheoû, institutriceà Anzat-le-Lugiiel ; h Anzat-le-Luguet, MlleDelbos, institutrice à St-Diéry ; à St-D:éry,Mme Martin, institutrice à Auzolles ; àAu/.olles (Si-Alyre-ès-Montagne) Mme Rollet,institutrice aux Aruats ; aux Arnats (Saint-Nectaire), par délégation, Mlle Vèze, aijointestagiaire à Courpière ; à St-Gervazy, Mlleliayuaud, institutrice h Charbonnier ; àChar-bonuier, Mlle Percepied, adjointe titulaire àSt-Germain-Lembron; à Saurier, MmeEpisse,institutrice à St-Jean-Sl-Gervais ; à St-Jean-St-Gervais, Mme Girard, insiilutrice àSaurier; à Larotide, Mme Caupel, institutriceà Chapdes-Ik'uufort; à St-Sauves, MinePerry, institutrice à Murat-le-Quaire ; àTauve.«, en qualité d'adjointe titulaire, MmeJuillard, adjointe à Larodde ; à Compains,Mme Chanier, institutrice à Gergovie ; àAulnat (Bagnols) Mme Fougerole ; au Mon-tt I (Le Chambon) Mme Périssel, institutriceà La MurattB : à 'fauves, Mme Madeuf,institutrice à Auluat [Bagnols).
Tr ibuna l Correct ionnel
Audience du vendredi 15 Novembre 1895.
Quinel Léger, 53 ans, cultivateur à,Sauvugnat (Saint-Nectaire) est condamnéà 30 fr. d'amende, pour avoir donnédeux coups de fourche à Plane Michel,berger.
— Salva Isabelle, Salva Amélie, Bar-thou et Ohauinard. tous demeurant àCharbonnier, ont donné plus ou moinsabondamment des coups à leur tanteet à leur oi.'de, les époux Salva Claude,à la suite d'une discussion. Salva Isa-belle est acquittée ; Salva Amélie estcondamnée à 10 fr. d'amende ; Barthou à24 heures d'emprisonnement et Ghau-mard à 48 heures de.; la même peine. —Défenseur : M° Faure.
— Merle François, 28 ans et sa femme,Dinet Marie ; Bouchet Pierre, 60 ans ;Bonjean Marie, 39 ans, et SauvadetClaudine, tous domiciliés à Perrier, .ontvendange la vigne de Bonheton Félixet prétendent qu'ayant peu de raisin,ils croyaient grapiller seulement. Sau-vadet Claudine est acquittée ; les autressont condamnés à 16 fr. d'amende cha-cun.
— Gauthier Antoine et son fils Gau-thier François, domiciliés à Gourgoul,ont frappé Sepchat Annet, leur gendreet beau-frère. Ils sont condamnés àIG francs d'amende et bénéficient de laloi Bérenger.
— Giraudon Marie, de Ghidrac, .ex-propriée de sa maison, s'oppose à laprise de possession par le nouveaupropriétaire. Elle fait défaut et est con-damnée à un mois de prison.
— Un délit de pêche clôt l'audience.
Publ ica t ions de Mar iagesDu Dimanche 10 Novembre 1895.
M. Champandur Louis, sabotier demeurantà Issoiro et Mlle Charrier Jeanne, repasseusedemeurant à Issoire.
La Ter re s 'ouvre pour le pauvrecomme pour lo riche, et chacun a intérêtde prolonger sou existence le plus possible.Le moyeu est à la portée de tous par undhygiène raisonnée et peut-être l'emploi dequelques médicaments indispensables poursuppléer à l'atonie des organes digestifs,comme par exemple les Pdules Suisses dontles vertus éminemment purgatives, laxativeset dépuralivos en font un remède précieuxet apprécié dans toutes les famillus.
Échos de la FinanceOn a raison d'être satisfait de la situation de
cette semaine. Le marché a montré des tendan-ces très marquées à la hausse, tt notre constatationdu manque de sanjj-froid de la semaine dernièren'a pas eu de suite et les excès de baisse qui onteu lieu ne devaient pas exister dans dr pareillesproportions. Là situation a été envisagée cettesemaine avec plus de calme, d'autre part la hautebanque a facilité le taux des reporta et la clôturemontre une fermeté relativement bonne ; la leçona été dure et donnera à réfléchir aux spécula-teurs.
La marche ascendante des cours a repris peu àpeu et la crise qui vient dé se produire serasalutaire.
Le 3 o,'o français cote 100.85, le 3 0/0 amor-tissable 100.25, le 3 120/0 105.90. Avec une haussetrès marquée sur les cours précédents.
Les fonds étrangers subissent la mêmt impres-sion.
Le Russe Intérieur 66.40, le Consolidé à 100,le 3 1/2 o'o à 95,05, le 3 O/o 1891 88,95, l'Italienà 86,45, l'Extérieure à65.60, le Turcà 20,90.
Dans les Etablissements de Crédit on rencontrede fortes hausses sur les valeurs un moment tom-bées,
La Banque de France à 3640c la Banque deParis à 785, en hausse de 65 fr., le Comptoir Na-tional d'Escompte à 585, le Crédit Foncier à 726,25,le Crédit Lyonnais à 768,75 en hausse de 38,75,la Société Générale à 505, la : Banque Otto-mane a 592.50 reprend 67.50.
Les Chemins de .fer suivent le inouvement,L'Est a 940, le Lyon a 1465, le Midi a 1350,le Nord à 1797,50, l'Orléans à 1550, l'Ouest à1078, le BOne-Guelma à 714-50, TEst-Âlgérienà 622,50 l'Ouest-Algérien à 606.
Le Suez a repris de 65 fr. à 3155, la Gaz cote1085, le Rio-Tinto à .413.75.
En résumé la semaine qui vient de s'écouler acommencé l'œuvre de réparation; tout le terrainperdu n!est pas regagné mais le «cul est bienatténué.
NISI
Carnet CyclisteLe succès ou plutôt le triomphe de la bicy-
clette est .aujourd'hui incontesté des vélophobeseux-mêmes.
Le moment est arrivé, depuis plusieurs années-annoncé et prévu, où la bécane est devenue unmeuble familier de la maison, servant à la foisle» intérêts et les plaisirs de son maître.
Le Sport et le Tourisme sont les deux façonsd'envisager le cyclisme : il y a longtemps quej'ai donné personnellement toutes mes faveurs auTouiisme.
Sans doute, les merveilleuses performances de nosgrands champions français, celles aussi des sprin-ters fameux de Belgique, d'Angleterre et d'Amé-rique, me plongent dans une douce béatitude.On est cycliste ou on ne l'est pas, que Diable 1Mais pour moi qui n'est jamais pu sur une routedépasser l'allure fantastique de I2kilom. à l'heure;j'avoue que la promenade paisiblement accomplieie long d'une belle route sous bois ou à traversune pittoresque vallée, meiait goûter et .apprécierbien autrement les charmes de la bicyclette.
Pendant la belle saison, en dépit de ce loleilinfernal qui, littéralement, nous rôtissait, j'ai par-couru en tous aeufl nos environs, poussant quel-quefois jusqu'en montagne, et quand le soir re-venu dans mon home, je repassais en les racon-contant aux amis, - les diverses péripéties de laroute, je sentais croître en moi le désir de voir etde voir encore de nouveaux paysages et de nou-veaux sites.
Un élément nouveau tend depuis .cette annéeà s'ajouter au charme du tourisme. Je veux parlerde la photographie qui permet; grâce à un légersupplément de bagage, de rappprter avec soi' unsouvenir permanent de» .beautés qui vous ontséduit durant la voyage. :
Le développement de la photographie eat encoreun des résultats du cyclisme, j'ose le dire un desrésultats les plus heureux et len plus agréables.
Autrefois.en effet, Ie3 amateurs de photographieétaient peu nombreux, que vouliez-vous,en'somme,de plus pénible et de plus fastidieux que des'en aller chargé de ses appareils, toujours en-combrants et lourds pour un piéton, à la recherched'un point de vue à quelques centaines de mètresde sa résidence. [
Au bout de quelques semaines, l'amateur avaitpris et repris tout ce qu'il pouvait y avoir d'in-,téressant dans son rayon restreint. Finalement,il en arrivait bientôt à.négliger sa chambre noiroet son ojectif, qu'il reprenait de loin en loin,histoire de photographier quelques groupes d'amisou de prendre des vues en souvenir d'un jourde fête.
Quand vint la bicyclette nous donner des ailes enindividualisant la vitesse, suivant l'heureuse expres-sion de Georges Thiébault, le photographe-amateurfut bien vite transformé en touriste : Des appa-reils nouveaux, légers, commodes et pratiquesfur«nt créé9 pour son usage, qui entrèrent tout desuite dans la pratique.
Nous comptons parmi nous beaucoup de cyclistes iqui font de la photographie, et obtiennent de fort :jolis résultats. ' ;
Puisque l'hiver qui nous talonne va bientôt nous :boucler à la maison, j'ai pensé que pendant cettepériode d'inactivité cycliste, nous jiourrions causerun peu photographie, histoire de changer de jcliché. •
Cela noua fera oublier les ennuis de la mau-vaise saison, en attendant que le printemps vien-ne nous rendre ces deux éléments dont, grâceà la bicyclette et à la photographie noua sommesles maîtres, l'espace et la lumière.
JAN TAMBOY.
THEATRE D'ISSOIREDirection ALTEIRAC
LUNDI 25 NOVEMBRE 1S95
Pour les débuts de la Troupe
PREMIÈRE REPRÉSENTATION
RU Y -BLASPièce en 5 actes, par Victor HUGO
Vu l'importance de cet Ouvrage il serajoué seul
3Pr*ix ordinaire des
BUREAUX A 8 H.-RIDEAU A 8 H. 1 2
EN VEOTE
Seuls DépositairesGRAND
I*rix fr. 5O.
Médaille d'Or. —5 Diplômes d'Honneur$Çembre du Jury et Hors Concourt''•• à . R o a n n e . ' '•'"'""•
( B R E V E T É S , G . D . G . ) • "•'••
La dernière et la plus importantedécouverte scientifique
Que Je boniments la réclame n'a-t-elle passuscités pour faire croire à l'excellence detejsou tels produits, à la supériorité de telle outelle méthode de traitement sur la méthodeconcurrente? Aussi, le public, devenu scep-tique avec raison, domande-t-il des actes ouplutôt des œuvres au lieu de vaines paroles.C'est pour cela que nous engageons les person-nes à venir voir de leurs yeux le nouveaubandage breveté dû aux patientes recherches,aux laborieuses études scientifiques ,ei. à lalongue expérience pratique de i'éminent spé-cialiste-herniaire M. J. GLASER, du Rain-*cy-Paris, qui seul a su résoudre ce problèmeinsoluble jusqu'à lui, la guérison de la Herniela plus dangereuse de toutes les infirmités quiatteignent l'Humanité.
La nouvelle invention de M. J. GLASERconsiste eu une ceinture sans ressort d'acier,ni élastique, ni poche desuspensoir et souventsans pelot9, qui dépasse tout ce qui s'est faitjusqu'à ce jour; elle se poite nuit et jour sansg.éae.et ne, peut .se.déplacer, «|iiels que...soientles mouvements du corps. La Hernie, étantmaintenue ainsi, les muscles de l'anneau seresseirrent et le mal est appelé à disparaître,surtout chez les sujets rigoureux. Tels sontles avantages de la ceinture GLASER. Nousdirons simplement à nos lecteurs de ne pasconfondre un homme de science, qui a sa-crifier la moitié de son existence pour étudiercette spécialité, avec de prétendus guérisseursn'ayant aucune connaissance scientifique.
M.-GLASER, ayant quitté le Raincy^slestinsiallôdans sa propriété àHéncourt (Haute-Saône). Secondé par MM. ses collaborateurs,il est à consulter dans les principales villes deFrance ; il soignera également les cas graveschez lui.
M. GLASER a déjà,rendu d'immensesser-yices à l'humanilti ; il en rendra encore dopjus grands à l'avenir, et vient de le prouveravec éclat. Aussi engageons-nous vivementnos lecteurs intéressés à profiter de son pas-sage en allant le consulter :
A ClermontrFerrand, le 4 décembre, hôteldes Minimes; à ISSOIRE,'le 5, hôtel duMont-Dore ; à Bripude, le 6, hôtel daCommerce.
Envoyer 60 c. pour recevoir la brochureexplicative.
N. B. — Maisons à Dijon. à-Mulhouse, età Troyes.
NOUVELLE A LA MAINDu Figaro :Un passant heurte un ivrogne qui fes-
tonne sur le trottoir.Alors le bon pochard, d'un ton de doux
reproche. . ' ' '— Pas la peine da me pousser... je
tomberai bien tout seul ! .
UN MONSIEUR £ r « Sceux qui.sont atteints d'une ma|adi,e do peau,dartres, eczémas, boutons, démangeaisons-bronchites chroniques, maladies de la poi,trine et de -l'estomac, et de rhumatismes,un moyen infaillible de se guérir prpmptementainsi qu il l'a été radicalement lui-même, aprèsavoir souffert et essayé en vain tous les remè-des préconisés. Cette offre, dont on apprécierale but humanitaire, est la conséquence d'unvœu.Ecrire par lettre ou carte postale à M. Vin-cent, 8, place Victor-Hugo, à Grenoble, quirépondra gratis et franco par courrier et en-verra les indications demandées.
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TRAVAIL SOIGNE:Eaçon de Costume depuis %fl francs.
Eviter les contrefaçons
CHOCOLAT
Exiger le véritable nom
" ( M u t AVEC o. SANS REPASSE .'•lit HEttlIOBU UUX-BÏ-YII SE Oit)EROY FILSAII|É,7M.<inatM,PAIISinlr tP 'Pnt innt i a &>tuW«Msi>i*.
