RÉSUMÉ DES RECHERCHES EN SCIENCES … · DuPont Pioneer Laura Sharpe, Glenda Clezy, Meredith...

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1 RÉSUMÉ DES RECHERCHES EN SCIENCES AGRONOMIQUES Édition canadienne – 2015

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RÉSUMÉ DESRECHERCHES

EN SCIENCESAGRONOMIQUES

Édition canadienne – 2015

2 3

Table des matièresProduction de maïsOptimisation de la densité des semis pour les hybrides de maïs 3

Comparaison de la maturité des produits de maïs de marque Pioneer® 6

Écartement des rangs pour la production de grains de maïs 8

Effets du taux de population et du taux d’azote sur les hybrides de maïs 10

Éléments à considérer en matière d’ensemencement retardé du maïs : Extrême-Nord 11

Gestion de la croissance retardée du maïs 12

Gestion des maladies et des insectesChangements de race chez l’agent pathogène de l’helminthosporiose du Nord 16

Pyrale du maïs 18

Insecticide Coragen® de DuPontmc pour le contrôle du ver gris occidental du haricot 19

Production de plantes fourragèresMaïs d’ensilage immature ayant été soumis au gel 20

Choix de la direction pour améliorer la digestibilité des fibres (DFDN) de l’ensilage de maïs 22

Compréhension d’une analyse de plantes fourragères 23

Production de soyaGestion de la résistance au glyphosate pour la culture en rang 24

Gestion du syndrome de mort subite du soya 26

Moisissure blanche du soya 28

Gestion du soya à maturité retardée ou du soya endommagé par le gel 30

Éléments à considérer en matière d’ensemencement retardé du soya : Ontario 32

Production de canolaEffet de la densité de semis sur le canola 34

Gestion de la sclérotiniose dans le canola 36

IntroductionLa saison de croissance 2014 s’est caractérisée par

une productivité sans précédent Les conditions agricoles favorables dans de nombreuses régions ont engendré des rendements records dans les champs de maïs et de soya Des pluies printanières excessives ont retardé la plantation à plusieurs endroits, et certains agriculteurs du nord de la Corn Belt ont eu de la difficulté à terminer la récolte en raison de l’arrivée hâtive du temps hivernal Malgré tout, 22 États ont obtenu des rendements de maïs sans précédent en 2014, tandis que 15 États ont établi de nouveaux records pour le soya, selon les projections de l’USDA

Une telle productivité aurait été impensable pour les agriculteurs qui ont planté le premier maïs hybride Pioneer il y a près d’un siècle, époque où le rendement moyen d’un acre de maïs était inférieur à 30 boisseaux La production historique de 2014 témoigne de l’amélioration continue de la génétique et des pratiques de gestion au fil des ans

Les agriculteurs ont par ailleurs dû faire face à des conditions économiques changeantes durant la saison 2014, le prix des produits de base ayant chuté brusquement depuis l’atteinte de niveaux records ayant suivi la grave sécheresse de 2012 La réduction des marges a ramené la gestion efficace au goût du jour, en obligeant les agriculteurs à concentrer leurs efforts et leurs ressources sur les pratiques de gestion qui améliorent le résultat net et à éliminer les autres pratiques

DuPont Pioneer réalise chaque année des études visant à améliorer les pratiques de gestion des cultures Les résultats de ces études sont communiqués aux clients de plusieurs façons, notamment dans le présent résumé des recherches en sciences agronomiques Les agriculteurs peuvent utiliser ces renseignements pour prendre les meilleures décisions possible en matière de production afin d’accroître le rendement et les profits de l’exploitation agricole

Mark Jeschke, rédacteur

Personnel du service des sciences agronomiques de DuPont Pioneer

Laura Sharpe, Glenda Clezy, Meredith Burnison, Paul Carter, Andy Heggenstaller, Pat Holloway, Keith O’Bryan et John Shanahan

April Battani (illustrations et publication), Jon Hausler (publication et révision)

Nous remercions également les auteurs suivants pour leurs contributions au présent résumé de recherches :

Chuck Bremer, Steve Butzen, Martin Chilvers, Jason DeBruin, Bill Dolezal, Dan Emmert, Zach Fore, Curt Hoffbeck, Scott Nelson, David Pfarr, Kirk Reese, George Stabler et Leroy Svec

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Figure 4. Réaction à la densité de semis du produit 39D95 (79 CRM, RR2)

Figure 3. Réaction à la densité de semis du produit P7632AMmc (76 CRM, AM, LL, RR2)

Figure 2. Réaction à la densité de semis du produit P7443R (74 CRM, RR2)

Figure 1. Réaction à la densité de semis du produit P7213R (72 CRM, RR2)

Produits de maïs de marque Pioneer®

P7443R

150 $

300 $

450 $

600 $

750 $

900 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net p

ar a

cre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

30 100

Rendement optimal maximal = 35 300

P7213R

150 $

300 $

450 $

600 $

750 $

900 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net p

ar a

cre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

37 100

Rendement optimal maximal = 44 500

P7632AMmc

18 26 34 42 50

Béné

fice

net p

ar a

cre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

33 700

Rendement optimal maximal = 47 700

150 $

300 $

450 $

600 $

750 $

900 $

39D95

18 26 34 42 50

Béné

fice

net p

ar a

cre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

32 500

Rendement optimal maximal = 35 600

150 $

300 $

450 $

600 $

750 $

900 $

Niveau de rendement Densité de semis écono-miquement optimale estimée

Élevé : plus de 200 boisseaux par acre Moyen : de 150 à 200 boisseaux par acre Faible : moins de 150 boisseaux par acre

Prix des grains (dollar par boisseau) : 4,00 $Coût de semence (dollar par millier de graines) : 3,25 $Rajustement de la densité pour compenser les pertes : 5 %

Légende pour les courbes de réaction à la densité de semis

Optimisation de la densité des semis pour les hybrides de maïs

L’optimisation de la densité de semis du maïs est essentielle à la maximisation du rendement et des profits Les hybrides de maïs réagissent au peuplement de manières différentes En effet, leur bagage génétique unique détermine différentes caractéristiques telles que la tolérance à la sécheresse, la taille des épis, la forme des feuilles, la capacité de produire des soies, le moment d’apparition des soies par rapport à la libération du pollen, la résistance à la verse et d’autres caractéristiques

De plus, la réaction à la population de chaque hybride peut être influencée par le niveau de rendement (c -à-d le niveau de stress) de l’environnement de culture Les objectifs et les préférences de l’agriculteur constituent le dernier élément à considérer pour prendre une décision en matière de peuplement

Comme les hybrides sont différents, chacun doit être testé dans plusieurs environnements présentant une grande diversité de conditions agricoles, de tendances de précipitations, de types de sol, de pratiques de gestion et d’autres facteurs qui influencent le rendement Ce n’est qu’en faisant des études que nous pouvons réellement comprendre et optimiser la réaction des hybrides au peuplement C’est pourquoi les chercheurs de DuPont Pioneer effectuent de nombreuses études sur des hybrides de maïs à divers niveaux de peuplement dans différents environnements partout en Amérique du Nord Des graphiques présentant la réaction des hybrides selon la population sont ensuite créés à partir des résultats

Dans les graphiques suivants présentant la réaction à la densité de semis, la « densité de semis économiquement optimale » (représentée par le triangle sous chaque courbe) est celle pour laquelle les profits sont maximisés en tenant compte du coût de semence, du prix des grains et du rendement

Chaque graphique peut représenter jusqu’à trois courbes, et les données sont regroupées selon les niveaux de rendement suivants : 1) plus de 200 boisseaux par acre, 2) entre 150 et 200 boisseaux par acre et 3) moins de 150 boisseaux par acre (voir la légende ci-dessous) Les valeurs économiquement optimales ont été calculées d’après un coût de semence de 3,25 $ par millier de graines et un prix des grains de maïs de 4,00 $ par boisseau On suppose qu’un surplus de plantation de 5 % est nécessaire à l’obtention du peuplement désiré

Les courbes présentant la réaction à la densité de semis des hybrides des pages suivantes sont fournies à titre informatif seulement Veuillez communiquer avec votre professionnel de la vente Pioneer pour obtenir des renseignements et des recommandations propres à vos activités Le rendement des produits peut varier et dépend du type de sol, des pratiques de gestion et de nombreuses pressions exercées par l’environnement, la maladie et les parasites Les résultats individuels peuvent varier

Essai sur la population de maïs

4 5

Figure 12. Réaction à la densité de semis du produit P9411HR (94 CRM, HX1, LL, RR2)

Figure 11. Réaction à la densité de semis du produit P9188AMmc (91 CRM, AM, LL, RR2)

Figure 10. Réaction à la densité de semis du produit P8906AMmc (89 CRM, AM, LL, RR2)

Figure 9. Réaction à la densité de semis du produit P8651HR (86 CRM, HX1, LL, RR2)

Figure 8. Réaction à la densité de semis du produit P8622AMmc (86 CRM, AM, LL, RR2)

Figure 7. Réaction à la densité de semis du produit P8581R (85 CRM, RR2)

Figure 6. Réaction à la densité de semis du produit P8210HR (82 CRM, HX1, LL, RR2)

Figure 5. Réaction à la densité de semis du produit 39V07 (80 CRM, HX1, LL, RR2)

P8210HR

18 26 34 42 50

Béné

fice

net p

ar a

cre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

36 800

Rendement optimal maximal = 50 000

150 $

300 $

450 $

600 $

750 $

900 $

39V07

18 26 34 42 50

Béné

fice

net p

ar a

cre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

35 600

29 300

Rendement optimal maximal = 40 80035 600

150 $

300 $

450 $

600 $

750 $

900 $

P8906AMmc

18 26 34 42 50

Béné

fice

net p

ar a

cre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

38 300

27 500

Rendement optimal maximal = 46 80032 000

150 $

300 $

450 $

600 $

750 $

900 $

P8651HR

18 26 34 42 50

Béné

fice

net p

ar a

cre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

36 200

29 900

Rendement optimal maximal = 42 80032 900

150 $

300 $

450 $

600 $

750 $

900 $

P8581R

18 26 34 42 50

Béné

fice

net p

ar a

cre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

45 70035 700

Rendement optimal maximal = 50 00039 800

150 $

300 $

450 $

600 $

750 $

900 $

P9188AMmc

18 26 34 42 50

Béné

fice

net p

ar a

cre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

25 700

Rendement optimal maximal = 34 700

150 $

300 $

450 $

600 $

750 $

900 $

P8622AMmc

18 26 34 42 50

Béné

fice

net p

ar a

cre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

32 400

27 400

Rendement optimal maximal = 39 30031 000

150 $

300 $

450 $

600 $

750 $

900 $

P9411HR

18 26 34 42 50

Béné

fice

net p

ar a

cre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

33 500

Rendement optimal maximal = 39 200

150 $

300 $

450 $

600 $

750 $

900 $

5

Figure 20. Réaction à la densité de semis du produit P1197AMXTmc (111 CRM, AMXT, LL, RR2)

Figure 19. Réaction à la densité de semis du produit P0506AMmc (105 CRM, AM, LL, RR2)

Figure 18. Réaction à la densité de semis du produit P0496AMXmc (104 CRM, AMX, LL, RR2)

Figure 17. Réaction à la densité de semis du produit P0216AMmc (102 CRM, AM, LL, RR2)

Figure 16. Réaction à la densité de semis du produit P0157AMmc (101 CRM, AM, LL, RR2)

Figure 15. Réaction à la densité de semis du produit P9789AMXTmc (97 CRM, AMXT, LL, RR2)

Figure 14. Réaction à la densité de semis du produit P9681AMmc (96 CRM, AM, LL, RR2)

Figure 13. Réaction à la densité de semis du produit P9644AMmc (96 CRM, AM, LL, RR2)

P9681AMmc

18 26 34 42 50

Béné

fice

net p

ar a

cre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

35 400

Rendement optimal maximal = 44 900

150 $

300 $

450 $

600 $

750 $

900 $

P9644AMmc

18 26 34 42 50

Béné

fice

net p

ar a

cre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

29 700

Rendement optimal maximal = 37 300

150 $

300 $

450 $

600 $

750 $

900 $

P0496AMXmc

18 26 34 42 50

Béné

fice

net p

ar a

cre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

34 900

33 200

Rendement optimal maximal = 37 40038 000

150 $

300 $

450 $

600 $

750 $

900 $

P0216AMmc

18 26 34 42 50

Béné

fice

net p

ar a

cre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

34 500

32 400

Rendement optimal maximal = 38 70036 500

150 $

300 $

450 $

600 $

750 $

900 $

P9789AMXTmc

18 26 34 42 50

Béné

fice

net p

ar a

cre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

33 600

Rendement optimal maximal = 38 600

150 $

300 $

450 $

600 $

750 $

900 $

P0506AMmc

150 $

300 $

450 $

600 $

750 $

900 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net p

ar a

cre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

33 000

30 900

Rendement optimal maximal = 36 50036 300

P0157AMmc

18 26 34 42 50

Béné

fice

net p

ar a

cre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

33 900

31 800

Rendement optimal maximal = 37 70037 200

150 $

300 $

450 $

600 $

750 $

900 $

P1197AMXTmc

150 $

300 $

450 $

600 $

750 $

900 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net p

ar a

cre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

32 500

27 000

Rendement optimal maximal = 37 20032 400

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Comparaison de la maturité des produits de maïs de marque Pioneer®

La mesure de la maturité du maïs aide les agriculteurs à comparer et à choisir les produits de maïs, à gérer le risque et à répartir leur récolte Toutefois, comme il n’existe pas de norme de l’industrie pour une telle mesure, la comparaison de la maturité des produits de maïs peut être difficile et prêter à confusion Le présent résumé traite de la maturation du maïs ainsi que du système de mesure de la maturité relative comparative (CRM) des produits de maïs de marque Pioneer®

Maturité relative comparative (CRM) de Pioneer En évaluant ses produits de maïs en fonction de l’apparition

des soies, de leur maturité physiologique et de leur teneur en eau à la récolte, DuPont Pioneer fournit l’information nécessaire pour comparer leurs différences de façon précise afin de prendre des décisions éclairées La mesure de la maturité relative comparative par Pioneer fournit des données permettant de comparer le niveau de maturité de différents produits de maïs Toutefois, ces données ne représentent pas le nombre de jours réel après la plantation ou la levée Comme les agriculteurs sont plus habitués à cette mesure, les directives fournies ici vous permettront de convertir en jours civils les différences de maturité relative comparative (CRM) ou de degré-jour de croissance (GDU) de différents produits de maïs Les différences entre les climats ou les conditions extrêmes peuvent modifier certaines comparaisons du niveau de maturité du maïs

Degrés-jours de croissance (GDU)La mesure des degrés-jours de croissance des produits

de maïs Pioneer se base sur la quantité d’unités de chaleur accumulée entre la date de plantation et l’atteinte de la maturité physiologique, annoncée par l’apparition des soies (ou l’absence de ligne de maturité sur le grain), et ce, à l’aide de la méthode d’accumulation du minimum 10 °C (50 °F)/maximum 30 °C (86 °F) La formule des degrés-jours de croissance pour calculer l’accumulation quotidienne est :

GDU = [(temp minimum ≥ 50 °F + temp maximum ≤ 86 °F) / 2] - 50

Comme pour la mesure de la maturité relative, il n’existe pas de norme de l’industrie applicable aux degrés-jours de croissance Étant donné que les entreprises utilisent différentes formules ou méthodes pour calculer les degrés-jours de croissance et évaluer leurs produits de maïs dans des régions différentes, les comparaisons entre elles sont souvent difficiles

La meilleure façon de déterminer si un produit de maïs peut mûrir dans une région donnée est de comparer le nombre de degrés-jours de croissance nécessaire à sa maturité physiologique (absence de ligne de maturité sur le grain) aux données sur l’accumulation de degrés-jours de croissance recueillies sur une longue période dans cette région

Comparaison des différences de niveau de maturité à l’apparition des soies

Certains agriculteurs aiment étendre la période de pollinisation afin de réduire les risques Toutefois, planter des produits de maïs ayant des teneurs en eau à la récolte différentes (autrement dit des niveaux de maturités différents) pourrait ne pas donner la différence espérée Ces directives générales peuvent vous aider :

• À l’apparition des soies, une différence de 25 degrés-jours de croissance entre des produits de maïs de marque Pioneer équivaut à environ un jour civil

• Dans des conditions de plantation normales, un report de cinq jours de la date de plantation équivaut à un report de la date d’apparition des soies de deux jours seulement

Figure 1. Progression de la ligne de maturité le long des grains au fur et à mesure que l’épi approche de sa maturité physiologique

1 2

3 4

Exemple : Teneurs en eau similaires avec dates d’apparition des soies différentes :

Hybride/marque1 GDU avant soies CRM

P0506AMmc (AM, LL, RR2) 1310 105

P0533AM1mc (AM1, LL, RR2) 1210 105

Différence 100 GDU 0 CRM

Directive 25 GDU = ~ 1 jour 1 CRM = ~ 1 jour

Différence en jours civils 4 jours 0 jour

Les soies du maïs Pioneer® P0533AM1mc apparaissent environ quatre jours avant celles du maïs Pioneer® P0506AMmc

Exemple : Teneurs en eau différentes avec dates d’apparition des soies similaires :

Hybride/marque1 GDU avant soies CRM

P0987AMXmc (AMX, LL, RR2) 1340 109

P1142AMXmc (AMX, LL, RR2) 1340 111

Différence 0 GDU 2 CRM

Différence en jours civils 0 jour 2 joursMême si le maïs Pioneer® P1142AMXmc atteint la teneur en eau nécessaire à la récolte deux jours plus tard, les soies des maïs Pioneer® P0987AMXmc et P1142AMXmc apparaissent environ au même moment

Des recherches ont démontré que si on reporte sa plantation, le maïs peut ajuster sa croissance, diminuant ainsi son besoin de degrés-jours de croissance pour atteindre la maturité Par exemple, si on plante le P0987AMXmc le 1er mai, puis de nouveau le 20 mai, on pourra observer une période de seulement 4 à 5 jours avant l’apparition des soies plutôt que de 8 à 10 jours

1Tous les produits Pioneer sont des hybrides, sauf s’ils sont désignés par AM1, AMRW, AMX ou AMXT, auquel cas ce sont des marques

7

68-77

Renseignements sur le marché – Marilyn Wilson

Maturité relative comparative de l’Amérique du Nord à dominance de ma�s

Mars 2014� des fins externes

78-87

88-97

98-105

106-115

116+

Maturité relative comparative

Figure 2. Zones de maturité dominantes du maïs

Adaptation à la région – Pour vous aider à déterminer si un nouveau produit de maïs est adapté à votre région, comparez les données relatives à l’apparition de soies qui lui sont associées à celles d’un produit de maïs que vous connaissez et prenez en considération les directives générales suivantes : • Les produits de maïs dont les soies apparaissent tôt peuvent

pousser au nord de la zone à laquelle ils sont adaptés, ainsi qu’à des altitudes supérieures

• Toutefois, s’ils sont plantés trop au nord ou à une altitude trop importante, les produits de maïs dont les soies apparaissent tard pourraient ne pas atteindre leur maturité physiologique avant le gel ou avoir un potentiel de rendement moindre si une apparition des soies anormalement tardive expose les cultures à des températures plus froides durant le remplissage du grain

Début de l’irrigation – Les produits de maïs dont les soies apparaissent tôt devraient être irrigués avant ceux dont les soies apparaissent tard La date de la première irrigation saisonnière des produits de maïs à maturité précoce qui sont plantés au sud de la zone à laquelle ils sont adaptés en vue d’une récolte hâtive doit dépendre de leur stade de croissance plutôt que des dates traditionnelles pouvant être utilisées pour les produits de pleine saison

Le stress survenant jusqu’à deux semaines avant ou après l’apparition des soies peut entraîner une baisse importante du rendement puisque le nombre de grains est déterminé pendant cette période Un stress d’humidité grave risque de retarder l’apparition des soies, de réduire la quantité de grains et de provoquer une pollinisation incomplète

Comparaison des différences de maturité physiologique Un gel intense et meurtrier avant la maturité physiologique

provoquera l’apparition prématurée d’une couche noire ainsi que l’interruption du remplissage du grain et pourrait se solder par une qualité du grain et par un poids spécifique faibles Le maïs endommagé par le gel sèche plus lentement et pourrait provoquer des pertes supplémentaires en retardant la récolte Il est essentiel de sélectionner des produits de maïs qui peuvent généralement mûrir avant la date moyenne du premier gel meurtrier dans votre région

Le nombre de degrés-jours de croissance nécessaire à sa maturité physiologique est le meilleur critère pour déterminer si un produit de maïs peut être planté sans danger dans une région donnée Comparez les caractéristiques d’un produit de maïs nouveau ou méconnu à celles d’un produit que vous plantez vous-même ou qui est utilisé avec succès dans votre région Fin de l’irrigation – Le stress en fin de saison peut causer des problèmes de mort prématurée et ainsi diminuer le rendement en réduisant le poids des grains et en favorisant la pourriture des tiges

Exemple : Des produits de maïs ayant une teneur en eau à la récolte ou une maturité relative comparative similaires à l’automne peuvent atteindre leur maturité physiologique à des moments différents :

Hybride/marque1 GDU avant soies CRM

P1151AMmc (AM, LL, RR2) 2580 111

P1197AMmc (AM, LL, RR2) 2730 111

Différence 150 GDU 0 CRM

Directive 15 GDU = ~ 1 jour 1 CRM = ~ 1 jour

Différence en jours civils 10 jours 0 jour

Le maïs de marque Pioneer® P1151AMmc atteint sa maturité physiologique environ 10 jours avant le maïs de marque Pioneer® P1197AMmc

Il peut aussi nuire considérablement à la qualité du grain et au poids spécifique Il existe plusieurs méthodes ou modèles permettant de calculer les derniers besoins en matière d’irrigation La comparaison des différences de degrés-jours de croissance nécessaires à la maturité physiologique des produits de maïs et la vérification de l’absence de ligne de maturité dans le champ peuvent s’avérer de précieux indicateurs des derniers besoins en eau Exemple : Lorsqu’un produit de maïs atteint sa maturité physiologique tôt, la ligne de maturité sur le grain est presque au niveau le plus bas et la couche noire sera bientôt formée Si la capacité de rétention d’eau de votre champ est de 60 %, il est possible que l’irrigation ne soit plus nécessaire Par contre, un produit de maïs qui vient à maturité physiologique de 5 à 10 jours plus tard pourrait avoir besoin d’un arrosage supplémentaire pour mûrir adéquatement, selon la capacité du champ ou la consommation d’eau quotidienne Comparaison des différences de maturité à la récolte

En comparant leur teneur en eau à la récolte (maturité relative comparative), vous pouvez estimer la différence de teneur en eau de différents produits de maïs et ainsi planifier votre récolte en conséquence Un produit de maïs avec une différence de maturité relative comparative de 10 aurait besoin d’environ 10 jours de plus qu’un produit plus hâtif pour atteindre une teneur en eau similaire (habituellement autour de 20) s’il était planté à la même date que ce produit

Si on se fie au principe général selon lequel 1 point de maturité relative comparative équivaut à ½ point de teneur en eau, un produit de maïs ayant 10 points de maturité relative comparative aurait environ 5 points de teneur en eau de plus qu’un autre si les deux produits étaient plantés et récoltés le même jour Toutefois, dans les champs, cette relation peut changer en fonction du moment de la récolte, de la teneur en eau à la récolte et des conditions ambiantes

Directives générales : • Une fois la maturité physiologique

atteinte (absence de ligne de maturité), une différence de 15 degrés-jours de croissance entre des produits de maïs de marque Pioneer équivaut à environ un jour civil

• Une fois la maturité physiologique atteinte (absence de ligne de maturité), la teneur en eau du grain est d’environ 30 % pour la plupart des produits de maïs

8 9

Écartement des rangs pour la production de grains de maïsPratiques actuelles• Une vaste majorité des champs de maïs des États-Unis et du

Canada sont actuellement disposés en rangs de 76 cm

• La proportion de ces champs a augmenté au cours des dernières années, passant de 80 % en 2007 à 85 % en 2012

• Le pourcentage de champs de maïs disposés en rangs plus larges (91 et 97 cm) a diminué

• L’utilisation de rangs de maïs étroits est limitée : moins de 5 % des champs de maïs des États-Unis et du Canada présentent un écartement des rangs de moins de 76 cm

0,6 2,5 1,5

85,4

3,70

10

20

30

40

50

60

70

80

90

38 51 56 76 91 97

Pour

cent

age

des

acre

s de

maï

s

5,0

Figure 1. Écartement des rangs de maïs (en centimètres) en Amérique du Nord, en pourcentage du total des acres, 2012 (Sondage sur la concentration réalisé par la marque DuPont Pioneer)

Figure 2. Taux d’utilisation des rangs étroits (38 cm, 51 cm et 56 cm) pour la culture du maïs en Amérique du Nord selon la région, en pourcentage du nombre total d’acres en 2012 Source : Sondage sur la concentration réalisé par la marque DuPont Pioneer

Figure 3. Variation du rendement moyen du maïs disposé en rangs étroits dans les États du nord et du centre de la Corn Belt constatée lors d’études réalisées par des universités et par DuPont de 1991 à 2011

• L’utilisation des rangs étroits varie beaucoup en fonction des régions Les États du nord de la Corn Belt – le Minnesota, le Wisconsin, le Dakota du Nord et le Dakota du Sud – connaissent le plus haut taux d’adoption de cette pratique

• La disposition en rangs étroits la plus courante dans cette région est de 56 cm (5 %), suivie de 51 cm (4 %)

5,0 %

3,9 %

2,6 %

2,4 %1,4 %

5,2 %

9,3 %

Recherches sur l’écartement des rangs• Au fil des années, les recherches sur les rangs de maïs étroits

ont produit des résultats variables, ce qui laisse croire que de nombreux facteurs ont une incidence sur le rendement du maïs disposé en rangs étroits

• On a constaté le plus souvent un rendement accru du maïs disposé en rangs étroits dans la portion nord de la Corn Belt, c’est-à-dire à une latitude supérieure à 43° nord (aux alentours de Mason City en Iowa, de Madison au Wisconsin et de Grand Rapids au Michigan)

• D’après un examen de plusieurs études universitaires récentes où l’on comparait des rangs de 38, 51 ou 56 cm à des rangs de 76 cm, les meilleurs rendements dans les dispositions étroites ont été observés lors d’expériences effectuées au Minnesota et au Michigan

• Les études réalisées dans le Nord ont montré un rendement moyen supérieur de 2,8 % lorsque les rangs étaient étroits ou jumelés, tandis que celles effectuées en Iowa, en Indiana et au Nebraska ne présentaient aucune amélioration du rendement (- 0,2 %)

Études Rendement

Universités 9

24

+ 2,8 %

+ 2,7 %DuPont Pioneer

Études Rendement

Universités 6

52

- 0,2 %

+ 1,0 %DuPont Pioneer

9

Augmentation du rendement par rapport aux rangs de 76 cm

Étude Lieu Années Emplacements Hybrides Niveau de rendement

Populations 38 51 ou 56 Jumelé

Boisseaux par acre

Milliers de plants par acre

---------- % ----------

1 Minnesota 92 à 94 3 6 100 à 150 25, 30, 35, 40 7,72 Minnesota 97 à 99 1 1 100 à 150 33 6,23 Minnesota 98 à 99 1 2 150 à 175 30 5,9 2,84 Minnesota 09 à 11 6 3 175 à 200 16,5, 22, 27,5, 33, 38,5, 44 4,5*5 Michigan 98 à 99 6 6 175 à 200 23, 26, 30, 33, 36 3,8 2,06 Nebraska 09 à 11 1 3 200 à 225 28, 33, 38, 42 1,47 Iowa 00 à 02 1 3 150 à 175 20, 28, 36, 44 1,28 Dakota du

Nord06 à 08 1 2 Plus de 225 25, 30, 35 0,0 2,0

9 Michigan 98 à 99 1 1 150 à 175 24, 30, 34 0,5 0,810 Wisconsin 98 à 01 1 1 175 à 200 34,5** 0,011 Iowa 97 à 99 1 3 150 à 175 20, 28, 36 0,012 Iowa 95 à 96 1 3 150 à 175 20, 28, 36 - 0,613 Minnesota 09 à 10 2 3 150 à 175 16,5, 22, 27,5, 33, 38,5, 44 - 1,014 Indiana 09 à 11 1 3 Plus de 225 28, 33, 38, 42 - 1,015 Iowa 97 à 99 6 6 150 à 175 24, 28, 32, 36 - 1,9

1: Porter et coll , 1997; 2 : Johnson et Hoverstad, 2002; 3 : Sharratt et McWilliams, 2005; 4 : Coulter et Shanahan, 2012; 5 : Widdecombe et Thelen, 2002; 6 : Novacek et coll , 2013; 7 : Pecinovsky et coll , 2002; 8 : Albus et coll , 2008; 9 : Tharp et Kells, 2001; 10 : Pedersen et Lauer, 2003; 11,12 : Pecinovsky et coll , 2002; 13 : Van Roekel et Coulter, 2012; 14 : Robles et coll , 2012; 15 : Farnham, 2001 * Augmentation moyenne du rendement à des populations de 38 500 et 44 000 plants par acre Une importante corrélation a été remarquée entre la population et l’écartement des rangs ** Peuplement final approximatif, différent des populations cibles

Justification de la disposition du maïs en rangs étroits• La principale justification de la disposition du maïs en rangs

étroits est que la diminution de la densité des plants dans un rang réduit la concurrence entre ceux-ci, ce qui leur permet de mieux utiliser la lumière, l’eau et les nutriments

Interception du flux lumineux

• Des recherches ont montré qu’il existe un lien étroit entre l’amélioration du rendement du maïs en rangs étroits et une meilleure interception du flux lumineux

• Le rendement du maïs dépend en grande partie de la quantité de rayons solaires interceptés par les cultures durant la période cruciale de détermination du rendement, à savoir immédiatement avant et après l’apparition de soies

» Pour maximiser le rendement, le couvert végétal doit capter au moins 95 % du rayonnement photosynthétiquement actif pendant cette période

» Plusieurs études ont révélé que le maïs en rangs de 76 cm peut couramment capter plus de 95 % du rayonnement photosynthétiquement actif au centre de la Corn Belt

» L’augmentation de l’interception du flux lumineux est souvent considérée comme la raison pour laquelle l’augmentation du rendement lors de la disposition en rangs étroits tend à se produire plus souvent dans le nord de la Corn Belt

Récupération de l’eau et des nutriments

• Les rangs étroits peuvent améliorer l’efficacité d’utilisation de l’azote par le maïs en augmentant la capacité des plants à puiser l’azote du sol Toutefois, cet avantage diminue à mesure que la quantité d’azote disponible augmente et n’occasionne pas nécessairement d’augmentation du rendement si l’apport en azote est suffisant

• Des études ont démontré une augmentation de la consommation d’eau dans les rangs étroits durant les premiers stades de croissance des plants Si l’eau ne se fait pas rare plus tard dans la saison, cette consommation supérieure en début de croissance peut être avantageuse pour les plants

• Aucune recherche n’a cependant montré un avantage considérable de la disposition du maïs en rangs étroits dans des conditions de sécheresse

Type de rangInterception du flux

lumineux (%)Rendement (boisseaux par acre)V10 R2

Jumelé 79,5 98,9 187,4

76 cm 70,3 98,8 209,6

38 cm 83,3 98,5 199,3

PPDS (0,10) 6,2 0,8 8,5

Interception du flux lumineux aux stades V10 et R2, et rendement du maïs cultivé à 34 500 plants par acre en rangs jumelés, de 76 cm et de 38 cm selon une étude de l’université de l’Illinois (Nafziger, 2006)

Pour obtenir de plus amples renseignements et une liste complète de références, consultez le site : https://www pioneer com/home/site/us/agronomy/library/row-width-corn-grain-production/

10 11

2014

MISE À JOUR SUR LA RECHERCHE AGRONOMIQUE

• La recherche réalisée par Dave Hooker, Université de Guelph, Campus Ridgetown, suggère que certains hybrides réagissent davantage au taux de population et au taux d’azote que d’autres.

• Des études dans des fermes ont été réalisées en 2014 pour déterminer les effets du taux d’azote et du peuplement sur le rendement de deux produits de maïs de marque Pioneer®.

• Le but de ces études était de générer des données locales pouvant servir de base à des recommandations quant à la densité de plantation et à la régie de l’azote.

Résultats

Emplacements : Cinq emplacements en Ontario

Hybride/marque1 : P0216AMmc (AM, LL, RR2)

P0496AMXmc (AMX, LL, RR2)

Densités de plantation : 30 000, 34 000, 38 000 et 42 000 graines par acre

Taux d’azote : 90,72 kg, 113,4 kg et 136,08 kg d’azote par acre • Des sites uniformes et à rendement élevé ont été sélectionnés pour cette

étude.

• Les résultats du rendement pour ces études n’étaient pas disponibles au moment de la publication. Pour obtenir les résultats de rendement du début de 2015, veuillez consulter votre représentant Pioneer.

Description de l’étude

Contexte et objectif

Effets du taux de population et du taux d’azote sur les hybrides de maïs

Photographies montrant les différentes densités de plantation utilisées pour l’étude ainsi que l’écartement entre les plants et le diamètre des tiges qui en résultent.

Protocole d’étude montrant les différents hybrides, densités de plantation et taux d’azote.

Plantation d’un des emplacements, notez l’uniformité du champ.

1Tous les produits Pioneer sont des hybrides, sauf s’ils sont désignés par AM1, AM, AMRW, AMX ou AMXT, auquel cas ce sont des marques. Les produits de marque Pioneer® sont assujettis aux conditions d’achat qui font partie des documents d’étiquetage et d’achat.

Sciences agronomiques de DuPont Pioneer L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. ®, mc, ms Marques de commerce et de service de Pioneer. © PHII, 2014

Maïs de marque Pioneer® P0496AMXmc 42 000 plants

par acre

Maïs P0496AMXmc 38 000 plants par acre

Maïs P0496AMXmc 34 000 plants par acre

Maïs P0496AMXmc 30 000 plants par acre

P0216AMmc 30 000 (12 rangs)

P0496AMXmc 30 000 (12 rangs)

P0216AMmc 34 000 (12 rangs)

P0496AMXmc 34 000 (12 rangs)

P0216AMmc 38 000 (12 rangs)

P0496AMXmc 38 000 (12 rangs)

P0216AMmc 42 000 (12 rangs)

P0496AMXmc 42 000 (12 rangs)

90,72 kg d’azote par acre

113,4 kg d’azote par acre

90,72 kg d’azote par acre

136,08 kg d’azote par acre

Ce qui précède est fourni à titre informatif seulement. Veuillez communiquer avec votre professionnel de la vente Pioneer pour obtenir des renseignements et des recommandations propres à vos activités. Le rendement des produits est variable et dépend de nombreux facteurs, notamment le stress causé par l’humidité, la chaleur, le type de sol, les pratiques de gestions et les stress environnementaux ainsi que les pressions causées par la maladie et les insectes. Les résultats individuels peuvent varier.

11

Passage aux hybrides précoces• Lorsque la pluie retarde considérablement les opérations sur

le terrain et la plantation, les agriculteurs peuvent envisager de recourir à des hybrides précoces pour assurer la maturation opportune des plants

• Pour orienter la prise de décisions, les chercheurs de DuPont Pioneer ont réalisé des études sur la date de plantation au cours d’une période de 18 ans (de 1987 à 2004)

• Les études sur le nord de la Corn Belt visaient 15 environnements au Minnesota, dans le Dakota du Nord et au Québec

• Il est conseillé aux agriculteurs de consulter le représentant Pioneer de leur région pour obtenir des recommandations sur le changement d’hybrides dans des conditions d’ensemencement retardé

Les résultats indiquent que les agriculteurs devraient planter des hybrides de pleine saison jusqu’au 26 mai environ. Le passage à des hybrides précoces avant cette date risque de ne pas être avantageux, voire de réduire la rentabilité

Le maïs s’adapte à une plantation tardive• Une étude de trois ans menée par des chercheurs de

l’université Purdue et de l’université d’État de l’Ohio a révélé que, s’ils sont plantés tardivement, les hybrides peuvent adapter leur croissance de façon à nécessiter moins de degrés-jours de croissance pour atteindre leur maturité physiologique

• D’après une moyenne englobant tous les hybrides, les lieux et les années, 244 degrés-jours de croissance en moins ont été nécessaires à l’atteinte de la maturité lorsque la plantation de la fin avril ou du début mai a été reportée au début juin ou à la mi-juin (environ 40 jours)

Rentabilité des hybrides de pleine saison et des hybrides précoces

• La rentabilité était à son maximum lorsque des hybrides de pleine saison ont été plantés au plus tard le 26 mai

• Les agriculteurs peuvent envisager de passer à des hybrides précoces après le 26 mai Ces derniers ont procuré un avantage économique substantiel en cas de plantation après le 3 juin

• Le bénéfice brut ajusté par acre équivaut au bénéfice brut à un prix de 5,00 $ le boisseau, moins les coûts de séchage et les remises pour poids spécifiques faibles Un prix du maïs plus élevé éloignerait la date de passage

• Les coûts de séchage ont été calculés à 4 cents par boisseau pour chaque point de teneur en eau au-dessus de 15 % Des coûts de séchage plus élevés rapprocheraient la date de passage

Rentabilité des hybrides à maturation moyenne et des hybrides précoces

20 avril 30 avril 10 mai 20 mai 30 mai 9 juin 19 juin

60%

80%

100%

120%

80 à 88 CRM89 à 96 CRM

Date de plantation

Reve

nu b

rut a

just

é(M

oyen

ne d

u po

urce

ntag

e pa

r ann

ée s

elon

l’em

plac

emen

t)

• La rentabilité était supérieure lorsque des hybrides à maturation moyenne ont été plantés au plus tard le 27 mai

• Les agriculteurs peuvent envisager le passage à d’autres produits après cette date, mais les données à long terme n’ont pas permis de constater un avantage important à cet égard

Gestion du maïs planté tardivement • Après le 26 mai, les agriculteurs devraient envisager de

réduire de 100 à 150 par semaine l’unité thermique du maïs (UTM) de leurs produits Ceux des régions où l’UTM est inférieure à 2600 peuvent planter des hybrides adaptés plus tôt en raison de la baisse de rendement associée aux hybrides précoces

• Les agriculteurs peuvent considérer une réduction des populations pour favoriser la résistance à la verse du maïs planté tardivement Puisque ce dernier a tendance à être beaucoup plus haut que le maïs planté normalement, la diminution des populations peut augmenter la résistance à la verse

• Un rendement inférieur aux attentes signifie qu’il faut revoir les niveaux d’azote du programme de fertilité

• Il est possible que les agriculteurs qui donnent tout leur maïs au bétail ne soient pas touchés par les préoccupations en matière de poids spécifique et choisissent de conserver des hybrides de pleine saison plus longtemps durant la période des semis Nos résultats indiquent qu’il n’y a aucune corrélation ou presque entre le poids spécifique et la valeur nutritive pour le bétail

• Les producteurs qui livrent tout leur maïs à des exploitants de silos-élévateurs ou à des transformateurs pourraient avoir intérêt à choisir des hybrides précoces pour augmenter la probabilité que le poids spécifique soit convenable au moment de la récolte Ceux pour lesquels la saison est plus courte et qui craignent que le passage aux hybrides précoces n’entraîne d’importantes baisses de rendement peuvent s’en tenir aux hybrides de pleine saison en sélectionnant des produits dont le poids spécifique est élevé

Éléments à considérer en matière d’ensemencement retardé du maïs : Extrême-Nord

20 avril 30 avril 10 mai 20 mai 30 mai 9 juin 19 juin

60%

80%

100%

120%

80 à 88 CRM97 à 100 CRM

Date de plantation

Reve

nu b

rut a

just

é(M

oyen

ne d

u po

urce

ntag

e pa

r an

née

selo

n l’e

mpl

acem

ent)

12 13

Gestion de la croissance retardée du maïsIl se peut que la maturation du maïs soit retardée par une

plantation tardive ou des températures estivales sous les normales Si la croissance lente se poursuit durant l’automne, la teneur en eau du grain de maïs risque d’être beaucoup plus élevée lors de la récolte Une telle situation peut provoquer la hausse des coûts de séchage, l’endommagement mécanique du grain et – si un gel meurtrier se produit avant la maturité – la diminution du rendement Le présent article traite des conséquences possibles des températures fraîches et du gel hâtif sur la croissance du maïs, la production de grains, l’assèchement des champs, la récolte, le séchage artificiel et l’entreposage

Effet des retards de plantation Étant donné que l’accumulation de degrés-jours de

croissance du début à la mi-mai est semblable à l’accumulation de degrés-jours de croissance à la fin septembre lorsque le maïs mûrit, chaque jour de retard de plantation peut retarder d’un jour la maturation Le maïs est toutefois capable de s’adapter à une plantation tardive en réduisant d’environ cinq le nombre total de degrés-jours de croissance nécessaires à sa maturité pour chaque jour de retard de plantation après le 1er mai Ainsi, la maturité du maïs est habituellement reportée d’un jour seulement par jour et demi de retard de plantation

Effet des températures estivales fraîchesEn été, l’écart entre les normales et les températures

« fraîches » ou « modérées » est rarement supérieur à un ou deux degrés lorsque l’on tient compte de toute la période estivale Ces conditions entraînent un déficit de 90 à 180 degrés-jours de croissance qui doit être comblé à la fin de l’été ou au début de l’automne Il en résulte un retard de maturation du maïs d’une à deux semaines au centre de la Corn Belt, et un retard pouvant aller jusqu’à trois semaines dans les régions du Nord

Maturation du maïs Pendant le stade de remplissage de l’épi, le poids sec

des grains augmente progressivement à mesure que l’amidon s’accumule et déplace l’eau dans les grains À partir de l’étape de formation de la dent (R5), une ligne de démarcation est visible entre l’amidon structurel dur déposé dans la couronne du grain et le contenu laiteux du reste du grain (près du bout) On l’appelle « ligne de maturité » (figure 1)

Figure 1. Progression de la ligne de maturité dans les grains de maïs du stade R5, ou début de l’apparition de la dent (à gauche), au stade R6, ou maturité physiologique (à droite)

Diminution de rendement provoquée par un gel hâtifLes conséquences d’un gel hâtif sur le rendement du

maïs dépendent du stade de croissance, des températures froides atteintes, de la durée des périodes de température froide et d’autres facteurs (Lauer, 2004) Une exposition à des températures inférieures à 0 °C durant plusieurs heures tuerait probablement toutes les feuilles et pourrait interrompre la croissance de l’épi Les agriculteurs doivent alors déterminer le stade de croissance de l’épi au moment du gel afin d’estimer le pourcentage de baisse de rendement (tableau 1 et figure 3)

Figure 2. Progression de la couche noire au bout des grains de maïs, signe de maturité physiologique (R6)

Stade de croissance du maïsGel meurtrier

(feuilles, hampe et tige)

Gel léger (feuilles

seulement)

Baisse de rendement en pourcentage

R4 (pâteux mou) 55 % 35 %

R5 (formation de la dent) 40 % 25 %

R5 5 (ligne de maturité à 50 %) 12 % 5 %

R6 (couche noire ou absence de ligne de maturité) 0 % 0 %

Tiré de Afuakwa et Crookston (1984)

Tableau 1. Baisses de rendement possibles après le gel

Les tissus des feuilles de maïs peuvent mourir après seulement quelques heures d’exposition à des températures avoisinant 0 °C, et encore plus rapidement à des températures inférieures à 0 °C Entre 0 et 4,4 °C, l’étendue des dommages peut varier considérablement selon les effets du microclimat, la pente du champ et le fait que les conditions atmosphériques favorisent ou non une gelée de rayonnement Dans ce cas, il est possible que seules les feuilles du dessus meurent, tandis que les feuilles se trouvant plus bas sous le couvert demeurent photosynthétiquement actives La mort des tissus des feuilles se voit après un ou deux jours Ces tissus ont alors une apparence aqueuse qui finira par prendre une teinte brune Par conséquent, il vaut mieux attendre de cinq à sept jours avant d’évaluer le pourcentage de dommages causés aux feuilles dans le but d’estimer la réduction du rendement

Assèchement du grain de maïs La période entre la couche noire et la récolte est appelée

période d’« assèchement » La perte de teneur en eau du grain durant la période d’assèchement est entièrement causée par l’évaporation, qui dépend de la température de l’air, de l’humidité relative et du vent Lorsque le maïs atteint la maturité tard dans la saison, l’assèchement du champ est lent en raison des températures fraîches Par exemple, selon l’Ohio State University Extension, le taux de séchage de 1 % par jour en septembre chute habituellement jusqu’à un taux de ½ à ¾ % du début à la mi-octobre, de ¼ à ½ % de la fin octobre au début novembre et de seulement ¼ % ou moins à la mi-novembre (Thomison, 2011)

Une recherche de DuPont Pioneer révèle qu’il faut de 15 à 20 degrés-jours de croissance par point pour que la teneur en eau du grain passe de 30 % à 25 %, de 20 à 25 degrés-jours par point pour qu’elle passe de 25 % à 22 % et de 25 à 30 degrés-jours par point pour qu’elle passe de 22 % à 20 % (DuPont Pioneer,

La maturité physiologique du maïs est atteinte lorsqu’une couche d’abscission (« couche noire ») se forme au bout du grain, ce qui arrête l’apport de nutriments dans le grain et marque la fin de la progression du rendement (figure 2)

Au stade R6, la teneur en eau du grain est d’environ 30 à 35 % La qualité du grain peut encore diminuer en raison du moissonnage-battage, du séchage et de la manutention du grain humide, mais la récolte est à l’abri de toute baisse de rendement causée par le gel

13

non publiée) Si un gel complet arrêtant la croissance du maïs avant la maturité se produit, ces taux de séchage dans le champ pourraient changer Par exemple, le maïs ayant été exposé au gel au stade pâteux pourrait prendre de quatre à neuf jours de plus que le maïs qui n’a pas été exposé au gel pour atteindre la même teneur en eau à la récolte (Maier et Parsons, 1996)

La teneur en eau du grain à la récolte a une incidence sur le temps et les coûts nécessaires pour faire sécher le grain jusqu’à une teneur acceptable en vue de l’entreposage, ainsi que sur la qualité du grain Le grain humide peut subir des dommages pendant le moissonnage-battage, la manutention et le séchage Lorsque la qualité du grain décline considérablement lors de la récolte et du séchage, la durée d’entreposage permise diminue également, des impuretés sont possibles, et les pertes de produits fins et de grains cassés peuvent réduire la quantité de grains vendables par boisseau

Conseils préalables à la récolteDurant les saisons où le développement du maïs est

retardé, vous pourriez devoir composer avec un grain plus humide qu’à l’habitude au moment de la récolte Il vous est possible de prendre plusieurs mesures avant la récolte pour faciliter celle-ci (Lauer, 2009) • Si vous avez consigné les dates d’apparition des soies par

champ, utilisez ces notes pour prédire l’ordre dans lequel vos champs atteindront la couche noire et la teneur en eau adéquate Vous pourrez ainsi établir un calendrier de récolte Assurez-vous toutefois que ce calendrier repose sur l’état des cultures et la teneur en eau du grain, et qu’il tient compte de la qualité des tiges et des dommages causés par les insectes ou les maladies

• Si de telles options sont possibles à l’échelle locale, envisagez de récolter (ou de vendre) une plus grande part de vos cultures sous forme d’ensilage ou de maïs-grain humide

• Examinez la possibilité de bloquer un prix pour le carburant additionnel nécessaire au séchage du grain Comparez le coût du carburant et le rétrécissement possible si du maïs humide est livré au silo-élévateur

• Pensez au séchage dans le champ si la teneur en eau du grain est élevée, mais n’attendez pas trop longtemps! Un champ très humide risque d’empêcher l’utilisation des moissonneuses-batteuses pendant que les cultures se détériorent De plus, la neige et la glace peuvent augmenter les pertes de récoltes causées par la chute des épis et la cassure des tiges

Gestion du grain humide ou immature lors de la récolteRéglages de la moissonneuse-batteuse : Le grain dont la teneur en eau est supérieure à 30 % peut être difficile à séparer de la rafle et est très vulnérable aux fendillements et aux dommages provoqués par le surbattage dans le cylindre ou le rotor de la moissonneuse-batteuse Le régime du cylindre ou du rotor et le dégagement du contre-batteur sont les réglages les plus essentiels à la réduction des dommages au grain et des pertes de battage Lorsque la teneur en eau du grain est élevée, les agriculteurs doivent trouver un équilibre entre le grain endommagé et des pertes supérieures à la normale découlant des épis non égrenés

Dans le cas d’un grain très humide, certains ingénieurs agricoles suggèrent de commencer la récolte en choisissant des réglages de moissonneuse-batteuse qui entraîneraient selon toute vraisemblance le sous-battage d’une culture type moins humide (Brook et Harrigan, 1997) Pour ce faire :

• Réglez le régime du cylindre ou du rotor à une valeur située au bas de la plage suggérée

• Réglez le dégagement du contre-batteur à une valeur proche de la largeur maximale recommandée

• Ouvrez la grille supérieure et le tamis aux ouvertures maximales recommandées

Stade R5Formation de la dentDébut de l’apparition de la ligne de maturité

Teneur en eau du grain : ~ 50 à 55 %

~ 400 GDU restants avant la maturité

Perte de rendement : ~ 35 à 40 %

Stade R5.25 Ligne de maturité au quartTeneur en eau du grain : ~ 45 à 50 %

~ 300 GDU restants avant la maturité

Perte de rendement : ~ 25 à 30 %

Stade R5.5Ligne de maturité à la moitiéTeneur en eau du grain : ~ 40 à 45 %

~ 200 GDU restants avant la maturité

Perte de rendement : ~ 12 à 15 %

Stade R5.75Ligne de maturité aux trois quartsTeneur en eau du grain : ~ 35 à 40 %

~ 100 GDU restants avant la maturité

Perte de rendement : ~ 5 à 6 %

Stade R6 Couche noire ou absence de ligne de maturité Teneur en eau du grain : ~30 à 35 %

0 GDU restant avant la maturité

Perte de rendement : 0 %

Figure 3. Stades de croissance et teneur en eau approximative des grains, degrés-jours de croissance nécessaires à la maturité (couche noire ou absence de ligne de maturité) et perte de rendement en cas de gel meurtrier qui met fin à la croissance des grains

14 15

• Demandez au fabricant de la moissonneuse-batteuse des recommandations propres à celle-ci (les mécaniciens et les autres membres du personnel des concessionnaires sont souvent une bonne source d’information à cet égard)

• Commencez avec les réglages ci-dessus, mais vérifiez-les immédiatement et apportez les corrections nécessaires à l’obtention de résultats optimaux Continuez de faire des vérifications et des corrections à mesure que l’état des cultures change

• Pour obtenir d’autres conseils sur les réglages de moissonneuse-batteuse pour le grain humide, consultez le : http://www ipm msu edu/pdf/HarvGrain&Dmg pdf

Séchage du grain humide ou immatureIl est essentiel de sécher adéquatement le maïs très humide

et de qualité inférieure afin d’éviter toute autre baisse de la qualité Les agriculteurs devraient séparer le grain de qualité inférieure avant le séchage à l’aide d’un tamis rotatif, d’un tamis par gravité ou de la section perforée d’un logement de vis Ils contribuent ainsi à empêcher les matières étrangères et les fragments de grains cassés (ou « produits fins ») de bloquer la circulation d’air indispensable à l’uniformité du séchage et à l’entreposage Les agriculteurs peuvent également sécher le grain de qualité inférieure jusqu’à un pourcentage se situant 1 ou 2 points sous la normale de 14 à 15 % que l’on recommande souvent pour l’entreposage de longue durée Cette pratique se justifie par les grandes variations de la teneur en eau dans la masse des grains ainsi que l’augmentation des dommages infligés aux grains et des épis cassés, qui risquent d’amplifier les problèmes de moisissures

Selon les spécialistes en vulgarisation de l’université d’État du Dakota du Nord, l’efficacité énergétique augmente aux températures maximales dans les systèmes de séchage à haute température, mais de telles températures risquent de brûler les grains très humides ou immatures En outre, le séchage à haute température provoque des fissures dans le grain, ce qui multiplie les cassures pendant la manutention et l’entreposage La quantité de fissures dépend de la teneur en eau initiale du grain, du taux de séchage, de la température maximale atteinte par le grain dans le séchoir et du taux de refroidissement du grain Par conséquent, il faut limiter les températures de séchage du grain dont la teneur en eau se situe entre 25 et 30 % (ou plus)

Dans les systèmes de séchage à l’air ambiant ou à basse température, il est difficile de sécher adéquatement le maïs dont la teneur en eau dépasse 26 % La teneur en eau maximale pour le séchage à l’air ambiant est de 21 %, et on doit utiliser un débit d’air d’au moins 0,03 m3 par minute, par boisseau (Hellevang, 2009)

Envisagez ces investissements pour faciliter la gestion de la récolte, du séchage et de l’entreposage du grain humide de qualité inférieure :Doseur d’humidité – de 300 à 2 000 $Épurateur d’« ailes d’abeilles » et de produits fins – de 1 500 à 3 000 $Régulateurs d’humidité pour séchoir de grain – de 2 500 à 5 000 $Câbles de température dans la cellule – de 2 500 à 5 000 $

L’université du Wisconsin donne les conseils additionnels suivants à propos du séchage du grain (Lauer, 2009) :

• Réglez votre séchoir de manière à éviter tout surséchage ou sous-séchage La surchauffe du grain dans le séchoir ou le fait de remplir la cellule trop vite pour que le séchage puisse s’effectuer augmente les coûts et diminue la qualité du grain, ce qui réduit à son tour la rentabilité

• Embauchez et formez la main-d’œuvre qualifiée dont vous avez besoin pour surveiller les séchoirs, les ventilateurs, les vis et le reste de l’équipement durant le séchage

Afin de réduire le temps de séchage et d’accélérer la récolte, certains agriculteurs ont étudié la possibilité de sécher partiellement et d’aérer le maïs en vue de poursuivre le séchage après la fin de la récolte Cette stratégie nécessite toutefois du savoir-faire et une gestion intensive, particulièrement si la qualité du grain est faible Pour obtenir d’autres conseils sur le séchage et ainsi maximiser la qualité du grain, consultez l’annexe I à la page suivante

Entreposage du grain humide ou immatureLe grain dont le poids spécifique et la qualité sont faibles

est difficile à entreposer, car il a tendance à se casser et est vulnérable à la moisissure ainsi qu’aux points chauds dans la cellule Puisque sa durée de conservation peut être deux fois moindre que celle du grain normal lorsque la teneur en eau est identique, songez à vendre ce grain rapidement plutôt que de l’entreposer pour une longue période

Pour réduire au minimum les problèmes d’entreposage, commencez par faire passer le grain par un tarare avant la mise en cellule afin d’enlever le plus possible de matières fines, de morceaux de rafle et de grains cassés Une fois le remplissage terminé, retirez des grains du centre de la cellule (jusqu’à 10 % de la capacité totale de la cellule) pour éliminer les grains cassés et les produits fins qui y sont accumulés Nivelez ensuite le grain dans la cellule pour réduire au minimum l’accumulation d’humidité sur celui-ci Enfin, refroidissez le grain dès qu’il est sec pour qu’il y ait un écart de 5,6 °C entre sa température et celle de l’air, puis continuez de l’aérer pendant 10 à 14 jours pour assurer l’« équilibre » de la teneur en eau du grain

Il est essentiel de surveiller le grain de qualité inférieure deux fois par mois pour veiller au maintien de son état Pour obtenir d’autres conseils sur l’entreposage et la surveillance du grain, consultez les annexes I et II à la page suivante

ConclusionsLorsque le maïs est humide ou immature en octobre, il

est difficile de décider à quel moment on doit commencer le moissonnage-battage Les expériences vécues au cours de plusieurs saisons à récolte tardive semblent indiquer qu’une attente excessive n’est pas une bonne idée pour les raisons suivantes :

• En reportant le commencement, on risque de ne pas finir à une date raisonnable La plupart des agriculteurs prennent environ six semaines pour récolter tout le maïs pendant une année normale, et deux autres semaines pour procéder à la fertilisation et au travail du sol Ils doivent donc commencer la récolte durant la première semaine d’octobre pour la terminer avant décembre

• Le séchage du maïs à une température ambiante de -5 °C nécessite plus d’énergie qu’à une température de 5 °C

• Une récolte effectuée en hiver limite la fertilisation et le travail du sol en automne, ce qui réduit les options de rotation des cultures le printemps suivant

• Enfin, la récolte sur des sols gelés et la conduite sur des routes couvertes de neige ou de glace peuvent représenter un danger et augmenter le risque de bris de machinerie

Voilà pourquoi il ne faut généralement pas trop attendre avant la récolte, même si cela augmente les coûts de séchage

Auteura Rédigé par Steve Butzen, conseiller en agronomie, DuPont Pioneer, Johnston (Iowa)

Cliquez sur ce lien pour voir les références et d’autres ressources :https://www pioneer com/home/site/us/agronomy/crop-management/harvest-mgmt/delayed-corn-development/

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Annexe l – Pratiques de gestion optimales pour le séchage et l’entreposage (John Gnadke, AGS, Inc.)

La congélation du maïs dont la teneur en eau est de 18 à 20 % peut entraîner la formation de cristaux de glace sur les grains Lorsque la température augmente en mars ou en avril, ces cristaux fondent et le maïs se détériore très rapidement

Dernière remarque

Tout le grain entreposé doit être vérifié toutes les deux semaines!

Annexe ll – Principes d’entreposage du grain (John Gnadke, AGS, Inc.)Entreposage initial

• Séchez le grain jusqu’à l’« équilibre » de la teneur en eau (15 %)

• Effectuez un séchage à BASSE température pour éviter le plus possible les fissures

• Pour un entreposage idéal, visez un objectif de 2 % de grains fendillés ou cassés

• Nivelez le grain dans la cellule pour réduire au minimum l’accumulation d’humidité dans la partie supérieure (retirez des grains du centre de la cellule ou utilisez une « épandeuse » mécanique)

• Retirez des grains du centre de la cellule (10 % de la capacité totale de la cellule) après le remplissage pour éliminer les produits fins qui y sont accumulés Tentez de garder le grain à plat au cours du processus

• Refroidissez le grain dès qu’il est sec pour qu’il y ait un écart de 5,6 °C entre sa température et celle de l’air

• Aérez le grain pendant 10 à 14 jours après le remplissage pour assurer son « équilibre » (selon un débit de 0,007 m3 par minute)

• Surveillez périodiquement la température et la teneur en eau du grain (au moins toutes les deux semaines, de préférence de façon continue à l’aide de sondes dans la cellule et d’une inspection visuelle)

• Surveillez périodiquement le grain pour détecter toute infestation d’insectes ou de rongeurs (au moins toutes les deux semaines)

Entreposage de longue durée • Continuez de refroidir le grain périodiquement jusqu’à ce que

sa température atteigne 2 °C Sa température ne doit jamais être inférieure à 0 °C

• Vérifiez le grain périodiquement (au moins toutes les deux semaines) durant l’entreposage 1) Coupez l’alimentation 2) Montez dans la cellule, regardez, touchez, sentez et marchez sur la surface 3) Si vous utilisez des contrôles automatisés, il est tout de même recommandé d’effectuer des inspections toutes les deux semaines pour vérifier le bon fonctionnement de ces contrôles

• Aérez le grain périodiquement pendant qu’il est entreposé Arrêtez les ventilateurs lorsque la température descend sous 0 °C

Séchage en celluleEn cellule avec équipement de brassage – pour des résultats optimaux, la température de fonctionnement devrait se situer entre 35 et 41 °C Le séchage en cellule avec réchauffeurs à basse température (au propane liquide ou électriques) doit se faire à l’aide d’un régulateur d’humidité De cette façon, l’humidité relative de l’air ambiant sera adéquate Une humidité relative d’environ 70 % donne des résultats optimaux Séchage en cellule à l’air ambiantPuissance des ventilateurs : 0,04 m3 d’air par minute, par boisseau Nettoyez le grain pour qu’il n’y ait pas plus de 2 % de brisures de maïs et d’impuretés Teneur en eau du grain : 20 % pour des résultats optimaux Ventilation du toit : 0,09 m2 par cheval-vapeur de ventilateur Flux continu en celluleNettoyez le grain pour qu’il n’y ait pas plus de 2 % de brisures de maïs et d’impuretés Température de fonctionnement : de 54 à 71 °C Le grain doit avoir une profondeur de 1,2 à 1,8 m pour que le système fonctionne au maximum de sa capacité Un évent de toit adéquat est essentiel (0,09 m2 par cheval-vapeur de ventilateur) La température de déchargement du grain varie de 35 à 46 °C Refroidissement en celluleSi les fractures de stress font partie du contrat, prenez des mesures spéciales pour les éviter (température du grain : de 35 à 40 °C) Si la teneur en eau du grain est de 20 % ou moins, faites-le tremper pendant 12 heures avant le refroidissement Si la teneur en eau du grain est de 22 à 24 %, faites-le tremper pendant 18 à 24 heures avant le refroidissement Si la température ambiante chute sous les 4 °C la nuit, NE FAITES PAS fonctionner les ventilateurs.La mise en marche des ventilateurs à une température de 4 °C ou plus réduit le stress subi par le grain (il se peut que le fonctionnement des cellules de refroidissement soit nécessaire durant le jour) Refroidissement du grain jusqu’à une température d’entreposage adéquateRefroidissez le grain jusqu’à 2 °C (NE CONGELEZ PAS le maïs destiné à l’alimentation pour éviter de lui infliger un stress supplémentaire)

Séchoirs de grain à flux continu1

Température de fonctionnement de la

chambre de répartition2

Température maximale du

grain

Maïs destiné à l’alimentation 54 à 60 °C 38 °C

Maïs pour mouture humide 77 à 88 °C 54 °C

Aliment pour le bétail 77 à 88 °C 54 °C1Gardez votre séchoir propre pour maintenir sa pleine capacité et la qualité du grain. 2Les écarts de température doivent se situer entre 8 et 11 °C partout dans votre chambre de répartition.

16 17

Pathogène Réaction de l’hôte (Ht) pour chaque race

Dénomination de la race Et

Gène Ht1 Gène Ht2 Gène Ht3 Gène HtN

0 R R R R1 S R R R2 R S R R12 S S R R23 R S S R

23N R S S S123N S S S S

Tableau 1. Principales sources de gènes de résistance Ht Changements de race chez l’agent pathogène de l’helminthosporiose du Nord

L’helminthosporiose du Nord, également appelée brûlure des feuilles du maïs, se produit dans les climats humides où s’effectue la culture du maïs Elle s’est répandue au cours des dernières années en raison d’ouragans et d’autres phénomènes météorologiques qui transportent les organismes du sud au nord du Canada et des États-Unis L’utilisation de gènes de races particulières pour assurer la résistance est de plus en plus complexe en raison des mutations de l’organisme causal, l’exserohilum turcicum. De nombreuses races de ce champignon ont été repérées dans certaines régions, et ces races se transforment dans plusieurs régions où le premier gène de résistance a été mis en place Les sélectionneurs de maïs de DuPont Pioneer incorporent plusieurs gènes de résistance aux hybrides afin d’assurer une protection plus stable à long terme

Développement et symptômes de la maladieL’organisme causant l’helminthosporiose du Nord du maïs

hiverne dans les feuilles, les enveloppes et les autres parties du plant de maïs malade Les spores sont produites à partir de ces résidus de culture au printemps et au début de l’été, lorsque les conditions ambiantes sont favorables La pluie et les courants d’air répandent les spores sur les feuilles des nouveaux plants, où débute l’infection L’infection se produit lorsque de l’eau libre est présente à la surface de la feuille pendant 6 à 18 heures à une température de 18 à 27 °C

La dissémination se poursuit d’un plant à l’autre et d’un champ à l’autre, lorsque les spores sont transportées sur de longues distances par le vent Habituellement, l’infection touche d’abord les feuilles du bas, puis se propage vers le haut du plant Toutefois, lors d’années où l’helminthosporiose du Nord était fortement présente (en raison d’une grande quantité de spores), les infections pouvaient toucher d’abord le couvert des plants

De fortes rosées, des précipitations légères et fréquentes, un haut taux d’humidité et des températures modérées favorisent la dissémination de l’helminthosporiose du Nord Le développement de lésions causées par la maladie sur les feuilles de l’épi ou plus haut et une perte considérable de la superficie de feuilles vertes peuvent causer une perte de rendement

Races de l’helminthosporiose du NordPlusieurs races de l’helminthosporiose du Nord ont été

répertoriées en Amérique du Nord Les races 0, 1 et 23N sont les plus répandues Ferguson et Carson (2007) ont réalisé un sondage sur les races d’helminthosporiose du Nord qui a indiqué que le taux d’isolat de race 0 a passé de 83 % en 1974 à 50 % dans les années 1990 Durant cette même période, la fréquence d’isolats de race 1 a augmenté Pendant plus de 20 ans, on constatait une faible présence des races 23 et 23N Les auteurs associent le déclin de la race 0 à l’utilisation répandue du gène Ht1 par les producteurs de maïs sucré et de maïs hybride, qui a permis un contrôle de la race 0, sans toutefois contrôler la race 1

Les gènes de résistance sont nommés « Ht » d’après l’ancien nom du champignon causant l’helminthosporiose du Nord, (H)elminthosporium (t)urcicum. Les principales sources de gènes Ht résistants sont des gènes dominants qui offrent une résistance à plusieurs races importantes, comme l’indique le tableau 1

Symptômes de l’helminthosporiose du Nord sur des feuilles de maïs.

Les sélectionneurs de DuPont Pioneer ciblent plusieurs races d’helminthosporiose du Nord

Deux ou plusieurs gènes Ht peuvent être nécessaires pour assurer la résistance à l’helminthosporiose du Nord lorsque les plants risquent d’être exposés à plusieurs races Par exemple, une combinaison des gènes Ht1 et Ht2 assurerait une résistance aux races 0, 1 et 23N, les races d’helminthosporiose du Nord les plus répandues au Canada et aux États-Unis Comme il existe plusieurs races d’helminthosporiose du Nord, les sélectionneurs de Pioneer incorporent d’autres gènes Ht à leurs programmes de développement d’hybrides (approche « multigénique ») Les figures 1 à 3 montrent les types de plants résistants aux lésions causées par l’helminthosporiose du Nord et ceux vulnérables à celles-ci

Évaluation de la réaction des hybrides à l’helminthosporiose du Nord

DuPont Pioneer évalue les hybrides de maïs dans plusieurs environnements afin d’observer leur réaction à une infection causée par l’helminthosporiose du Nord Des parcelles inoculées et des emplacements exposés à une « infection naturelle » sont utilisés afin de déterminer les pressions causées par la maladie Des études de base (petites parcelles) et des études avancées (parcelles IMPACTmc plus grandes) sont utilisées dans le cadre de ce processus de caractérisation des hybrides L’utilisation de nombreux emplacements éloignés, y compris des emplacements présentant un historique d’helminthosporiose du Nord extrêmement élevé, permet de s’assurer que certains environnements offriront une pression suffisante de l’helminthosporiose du Nord pour déstabiliser

Figure 1. Plant vulnérable, lésions hâtives Le plant ne présente aucune résistance, mais les lésions n’ont pas eu le temps de se développer entièrement

Figure 2. Plant vulnérable, lésions tardives Au fil du temps, les lésions se sont agrandies pour former de vastes zones de tissu nécrotique Des feuilles entières risquent de devenir nécrotiques

Figure 3. Plant résistant à la race 0 (deux lésions supérieures) On remarque un périmètre chlorotique autour des lésions et un développement restreint de celles-ci Plant vulnérable à la race 1 (lésion inférieure)

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les meilleurs hybrides De plus, elle permet d’exposer les hybrides au plus grand nombre de races possible d’helminthosporiose du Nord Le moment critique d’évaluation des dommages causés par la maladie se situe au début du stade de reproduction

Le système de notation de l’helminthosporiose du Nord sur une échelle de 1 à 9 créé par DuPont Pioneer est fondé sur la « perte de feuilles » causée par la maladie; une note de 9 indique qu’aucune perte n’a été constatée, et une note de 1 indique une perte de 95 % des feuilles en présence de la maladie Afin de déterminer la note générale d’un hybride, les hybrides testés sont comparés à des hybrides pour lesquels la réaction à l’helminthosporiose du Nord est connue Ce système de notation par « mise en relation » permet de caractériser les nouveaux hybrides le plus précisément possible comparativement aux hybrides définis qui sont plus répandus sur le marché Gestion de l’helminthosporiose du Nord pour la production du maïs

Parmi les pratiques de gestion efficaces qui diminuent l’incidence de l’helminthosporiose du Nord, on compte la sélection d’hybrides résistants, la réduction de la quantité de maïs résiduel, la plantation en temps opportun et l’application de fongicides foliaires Hybrides résistants

Lorsque la photosynthèse est limitée par une diminution de la superficie des feuilles causée par la maladie, les hybrides de maïs utilisent les glucides emmagasinés dans la tige pour développer des épis La qualité des tiges est alors réduite, ce qui cause souvent des pertes de récoltes Les hybrides dont la note pour la maladie des feuilles est plus élevée ont tendance à assurer la santé des feuilles et de l’ensemble du plant pour une plus longue période lors du remplissage du grain La préservation de la santé du plant aide les hybrides à atteindre un rendement plus élevé, une meilleure solidité des tiges et une plus grande capacité de récolte des grains

C’est pourquoi la sélection d’hybrides résistants en fonction de leur note pour la réaction à la maladie est une mesure importante dans le contrôle de l’helminthosporiose du Nord La note relative à l’helminthosporiose du Nord attribuée par DuPont représente le rendement attendu d’un hybride exposé aux principales races d’helminthosporiose dans la région visée Tandis que les changements inévitables de la race se produisent, les études continues des chercheurs de DuPont Pioneer peuvent occasionner une modification de la note de certains hybrides En utilisant des hybrides à résistance multigénique, les sélectionneurs améliorent la stabilité des hybrides tandis que les races d’helminthosporiose du Nord se transforment au fil du temps

Lorsque vous sélectionnez des hybrides, tenez compte de toutes les caractéristiques importantes pour un champ En plus des hybrides fortement résistants à l’helminthosporiose du Nord, sélectionnez ceux qui présentent un rendement potentiel élevé, qui possèdent des caractéristiques adéquates de résistance aux insectes, dont la maturité est adaptée à la région (généralement de pleine saison) et pour lesquels un rendement continu a été démontré à l’aide de données s’étendant sur plusieurs emplacements et plusieurs années Une forte levée, la solidité des tiges et la tolérance à la sécheresse sont d’autres caractéristiques agronomiques à prendre en compte afin d’optimiser le peuplement et le rendement en grains récoltables Réduction de la quantité de maïs résiduel

La réduction de la quantité de maïs résiduel diminue la quantité d’inoculants d’helminthosporiose pouvant infecter les cultures subséquentes La rotation des cultures est un moyen efficace de réduire la quantité de résidus De plus, toute forme de labour qui met le sol en contact avec les résidus de maïs favorise la décomposition et réduit la quantité de résidus survivants lors de la saison de culture suivante Le ramassage des tiges et des feuilles de maïs pour la production d’éthanol cellulosique ou pour l’alimentation animale constitue une autre façon de réduire la quantité de résidus de maïs et d’inoculants de la maladie Cependant, la réduction de la quantité de maïs résiduel ne protège pas les cultures contre les spores transportées par le vent Plantation en temps opportun

La plantation en temps opportun aide les hybrides à éviter les pires dommages causés par l’helminthosporiose du Nord

si le rythme de croissance des cultures dépasse celui de la progression de la maladie Le maïs planté plus tard dans une région risque d’être infecté à un moment où les plants sont plus petits, ce qui aiderait la maladie à se développer plus rapidement par rapport au plant Toutefois, dans les cas de forte présence de la maladie, les plants hâtifs et tardifs peuvent tous deux être gravement endommagés Application de fongicides foliaires

De nombreux fongicides foliaires permettent de ralentir ou d’empêcher le développement de l’helminthosporiose du Nord Ces fongicides sont régulièrement utilisés par les agriculteurs comme protection contre plusieurs maladies des feuilles, et l’helminthosporiose du Nord n’est pas toujours aussi bien contrôlée que d’autres maladies Cela s’explique par le cycle de vie beaucoup plus rapide de l’helminthosporiose du Nord, qui peut durer aussi peu qu’une semaine si les conditions sont favorables Comme l’helminthosporiose du Nord sporule très rapidement, il est plus difficile de déterminer le moment idéal pour appliquer un fongicide En conséquence, la sélection d’hybrides résistants constitue une mesure importante pour le contrôle de l’helminthosporiose du Nord dans les zones où, historiquement, l’incidence de la maladie est élevée

La décision d’utiliser un fongicide doit être prise en fonction des facteurs de risque du champ quant à la maladie, notamment la vulnérabilité des hybrides, la séquence des cultures, le système de labour, l’emplacement, l’historique de maladie, le rendement potentiel, le prix du maïs et les conditions météorologiques prévues durant la période de reproduction En fait, les conditions météorologiques prévues durant le remplissage des épis constituent un facteur important dans le développement de la maladie et est souvent celui qui a la plus grande influence sur la rentabilité de l’application d’un fongicide, avec la note de l’hybride relativement à la maladie

Un résumé de 289 études effectuées par DuPont Pioneer à la ferme où des pratiques de cultures et de labour ont été rapportées se trouve ci-dessous (figure 4) Les résultats montrent que l’intensité du labour est inversement proportionnelle au rendement consécutif à l’application de fongicides dans des systèmes de production continue de maïs et dans des systèmes alternant entre le maïs et le soya Ces résultats indiquent clairement que la rotation et le labour réduisent les pressions causées par la maladie

D’autres études (résultats non présentés) montrent une relation similaire entre la note de l’hybride relativement à la maladie et le rendement consécutif à l’application de fongicides : plus l’hybride est résistant, moins il tire avantage de l’application de fongicides Les hybrides ayant une note de 6 ou plus tiraient un avantage économique faible ou nul de l’application d’un fongicide à des niveaux d’infestation modérés

La plupart des fongicides foliaires couramment utilisés pour la culture du maïs sont marqués pour le contrôle de l’helminthosporiose du Nord (consultez l’étiquette) Les étiquettes présentent des mises en garde importantes, le mode d’emploi, les garanties du produit et les limitations de responsabilité Lisez toujours les instructions et mises en garde avant d’appliquer des fongicides

Figure 4. Réaction du rendement moyen à l’application de fongicides foliaires influencé par le labour et par des cultures antérieures lors d’études à la ferme (289 études de 2007 à 2011) (Jeschke, 2012)

9,8

8,4

7

9

7,5

5

0

2

4

6

8

10

12

Conservation Traditionnel

Maïs en continu Maïs et soya en alternance

Aucun labour ou labour en bandes

Augm

enta

tion

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uabl

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18 19

Pyrale du maïsFaits sur le parasite et incidence sur la récolte• Nom latin : Ostrinia nubilalis.

• La pyrale du maïs est l’un des parasites les plus nuisibles du maïs

• Les larves se nourrissent des parties aériennes du plant de maïs en creusant des galeries dans les tiges et dans les épis

• Les galeries réduisent la taille des épis et le poids spécifique, ce qui peut provoquer la cassure des tiges et une baisse du rendement

Cycle biologique • Les larves hivernent dans les tiges, les résidus et les épis de maïs

• Les pyrales adultes émergent de la chrysalide à l’été (fin juin ou début juillet) et s’accouplent

• Les femelles pondent des grappes d’œufs sur la face inférieure de la feuille de maïs, près de la nervure médiane

• Initialement, les œufs sont blancs; ils prennent toutefois une teinte noire juste avant l’éclosion en raison de la couleur de la tête des larves

• Après 5 à 7 jours, les œufs éclosent et les larves commencent à se nourrir (elles sont petites et ne mesurent qu’environ 2,54 mm)

• Les larves nouvellement écloses sont blanches Elles deviennent brun clair et tachetées à mesure qu’elles se développent et atteignent une longueur de 2,54 cm

• À la fin de la saison, les larves creusent des galeries dans les tiges et se préparent à hiverner

Symptômes d’infestation par le parasite • Les lésions en « fenêtres » sont causées par les larves

nouvellement écloses (premier stade) qui se nourrissent de la feuille de maïs

• Les lésions en « criblures » apparaissent quand les larves se nourrissent à l’intérieur du verticille foliaire en développement

• Les galeries creusées dans les nervures médianes de la feuille ainsi que dans la tige, la hampe et l’épi du maïs nuisent au mouvement des nutriments et au rendement

• Les galeries creusées par des infestations graves peuvent provoquer la cassure des tiges avant la récolte ou encore une baisse du rendement

• Les larves matures se nourrissent des soies, des grains et des rafles de maïs

Lésions en fenêtres (à gauche) et en criblures (à droite) causées par les larves de la pyrale de maïs qui s’alimentent.

Inspection et dépistage • À partir du début de juillet, inspectez les champs tous les

5 à 7 jours

• Cherchez des grappes d’œufs ou des larves

• Vérifiez si le verticille est endommagé

• Comptez le nombre de pyrales du maïs par plant et comparez ce nombre à celui figurant dans le tableau du seuil économique ci-dessous

Stades larvaires (1 à 5) de la pyrale du maïs

Seuil économique (nombre de larves par plant)

Coût des mesures

de contrôle1 ($/acre)

Valeur de la récolte ($/acre)

300 400 500 600 700 800 9008 0,56 0,42 0,33 0,28 0,24 0,2 0,1710 0,69 0,52 0,42 0,35 0,29 0,25 0,2112 0,83 0,63 0,5 0,42 0,34 0,28 0,2314 0,97 0,73 0,58 0,49 0,4 0,33 0,2716 1,11 0,83 0,67 0,56 0,46 0,36 0,2818 1,25 0,94 0,75 0,63 0,53 0,44 0,3520 1,39 1,04 0,83 0,69 0,59 0,51 0,42

1Coûts des mesures de contrôle = prix de l’insecticide ($/acre) plus coût de l’application ($/acre) Source : www.gov.mb.ca

Contrôle• Travaillez le sol en automne, ou broyez ou coupez les tiges

pour en faire de l’ensilage en vue de réduire la taille des populations qui hivernent

• Utilisez des insecticides qui s’attaquent aux jeunes larves (premier et deuxième stades) avant qu’elles ne commencent à creuser des galeries dans les tiges

• Plantez des hybrides de maïs résistants (Bt)

• Employez des techniques de contrôle biologique en ayant recours aux coccinelles (adultes et larves) de même qu’aux larves de syrphe et de chrysope verte

19

2014

MISE À JOUR SUR LA RECHERCHE AGRONOMIQUE

• Le ver gris occidental du haricot (VGOH) est un ravageur que l’on retrouve de plus en plus en Ontario et au Québec et qui entraîne d’importantes réductions de rendement dans certains champs.

• Le moment où les larves se nourrissent le plus correspond avec la croissance de l’épi du maïs.

• L’alimentation qui se fait directement sur les épis réduit la masse des grains.

• En se nourrissant, les larves introduisent de la moisissure et d’autres spores fongiques, qui envahissent ensuite l’épi, réduisant encore plus la masse du grain et pouvant produire des mycotoxines variées.

Résultats

• Lisez et suivez toujours les instructions sur les étiquettes de produits de lutte contre les ravageurs.

• Il est important de mettre en place un plan de lutte antiparasitaire intégrée afin de gérer les ravageurs dans une ferme. Ce plan devrait inclure le dépistage, le piégeage et le contrôle lorsque les seuils sont atteints.

• À tous les emplacements d’études, le vol des papillons nocturnes a culminé vers le 30 juillet. Certaines parcelles ont également connu une pointe moins importante entre le 8 août et le 15 août (données non présentées).

• Des lésions causées par le ver gris occidental du haricot ont été observées à tous les emplacements, mais n’étaient généralement pas considérables (figure 1).

• Dans toutes les études, les deux moments d’application de l’insecticide Coragen ont permis de diminuer efficacement l’incidence et la gravité des lésions causées par le ver gris occidental du haricot (figure 1).

• Les parcelles traitées à l’aide de l’insecticide Coragen à la phase de VT ont connu un rendement de 4,2 boisseaux par acre plus élevé que le témoin non traité, alors que les parcelles traitées après la formation de la panicule ont connu un rendement moyen de 2,2 boisseaux par acre de plus que le témoin non traité (figure 2).

Les données de 2014 sont basées sur la moyenne de toutes les comparaisons faites dans cinq emplacements, jusqu’au 1er décembre 2014. Des données pluriannuelles et recueillies sur plusieurs parcelles sont de meilleurs indicateurs de rendement futur. N’utilisez pas ces données ni toute autre donnée provenant d’un nombre restreint d’études comme facteur déterminant dans la sélection d’un produit. Ce qui précède est fourni à titre informatif seulement. Veuillez communiquer avec votre professionnel de la vente Pioneer pour obtenir des renseignements et des recommandations propres à vos activités. Les réactions du produit varient et sont assujetties à différents facteurs de stress reliés à l’environnement, à la maladie et aux parasites. Les résultats individuels peuvent varier.

Objectif et description de l’étude

Ver gris occidental du haricot

Insecticide Coragen® de DuPontmc pour le contrôle du ver gris occidental du haricot

• Les études ont été réalisées en 2014 afin de calculer l’incidence de l’insecticide Coragen® de DuPontmc sur le rendement du maïs lorsqu’utilisé pour le contrôle du ver gris occidental du haricot.

• Emplacements : Cinq études dans des fermes en Ontario • Traitements : 1. À la formation de la panicule (VT)

2. 14 jours après la formation de la panicule (après la panicule)

3. Témoin non traité • Des pièges à papillons nocturnes étaient également surveillés,

afin de consigner les principales heures de vol. • L’évaluation de l’incidence et de la gravité des lésions causées

par le VGOH ont également été réalisées avant la récolte.

Lésions causées par le VGOH aux épis de maïs dans une parcelle non traitée (gauche); parcelle traitée à l’aide de l’insecticide Coragen (droite) près de Rodney, en Ontario (3 octobre 2014).

Figure 1. Lésions causées par le ver gris occidental du haricot observées à cinq emplacements d’études en 2014. Lésions évaluées sur une échelle de 1 à 9, où 9 est égal à aucune lésion et 1 est égal à des lésions considérables.

1

3

5

7

9

Untreated VT Post-tassel

Lési

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caus

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par

le V

GOH

(1 à

9)

Figure 2. Variation du rendement moyen du maïs dans les emplacements d’étude lors de l’application de l’insecticide Coragen au moment de la phase VT et après la formation de la panicule en comparaison au témoin non traité.

197.5 201.7 199.7

150

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Après la panicule VT Non traité

L’ovale DuPont, DuPontmc et Coragen® sont des marques déposées de DuPont. ®, mc, ms Marques de commerce et de service de Pioneer Hi-Bred Limited. © PHII, 2014

Sciences agronomiques de DuPont Pioneer

Après la panicule VT Non traité

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L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. Les produits de marque Pioneer® et Sila-Bac® sont assujettis aux conditions d’achat qui font partie des documents d’étiquetage et d’achat. ®, mc, ms Marques de commerce et de service utilisées sous licence par Pioneer Hi-Bred Limited. © PHL, 2014. Tous les produits sont des marques de commerce de leurs fabricants.

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Cette année, les dommages causés par le gel joueront un rôle dans la qualité de notre culture de maïs. Certains champs de maïs-grain pourraient ne pas atteindre un niveau de maturité suffisant; les agriculteurs pourront tenter de récupérer ces cultures en les récoltant pour l’ensilage. De plus, si des champs destinés à l’ensilage ont été plantés avec du maïs à la fin juin ou au début juillet, ils pourraient ne pas avoir développé de grains ou n’en avoir développé qu’en très petites quantités au moment de l’arrivée d’un gel meurtrier.

Dans quelles conditions les plants de maïs gèlent-ils? Les conséquences d’un gel hâtif dépendent du stade de croissance du maïs, des températures froides atteintes, de la durée des périodes de température froide et d’autres facteurs tels que la nébulosité, l’humidité et le vent. • Les tissus des feuilles de maïs peuvent mourir après seulement

quelques heures d’exposition à des températures proches de 0℃ et peuvent geler en seulement quelques minutes à des températures inférieures à -2 ℃.

• Une exposition à des températures inférieures à 0℃ durant plusieurs heures tuerait probablement toutes les feuilles et une partie des matériaux de la tige, interrompant par le fait même la croissance de l’épi.

• Si seules les feuilles du dessus meurent, les feuilles se trouvant plus bas sous le couvert demeureront photosynthétiquement actives.

• Les dommages causés aux tissus des feuilles se verront après un ou deux jours et auront une apparence aqueuse qui prendra ultimement une teinte brune. Il vaut mieux attendre de cinq à sept jours avant d’évaluer le pourcentage de dommages causés aux feuilles dans le but d’estimer la réduction du rendement.

Dans quelle mesure le rendement sera-t-il réduit? Les baisses potentielles de rendement causées par un gel dépendent du stade de croissance du maïs ainsi que de la gravité du gel. • Quand seules les feuilles meurent, le rendement du grain augmente

tout de même de 7 à 20 % puisque le plant peut encore transformer les sucres des tiges en amidon dans les grains.

• Lorsque les plants meurent, interrompant la croissance de l’épi, les baisses de rendement du grain peuvent atteindre 40 à 55 %, dans les stades de maturité du pâteux mou ou du début de l’apparition de la dent.

• Les baisses de rendement du maïs d’ensilage seront proportionnelles à la baisse de rendement du grain puisque l’accumulation de matière sèche dans la feuille et la tige atteint son maximum au moment du développement des grains. Durant les dix premiers jours suivant un gel, le plant peut perdre jusqu’à 10 % de sa matière sèche (MS).

À quelle vitesse le maïs s’asséchera-t-il? Maïs d’ensilage • Le maïs ayant été exposé au gel avant l’étape de formation de la

dent ou avant le stade où la ligne de maturité atteint 50 % de la hauteur du grain a une teneur en humidité trop élevée pour être ensilé adéquatement. Ces plants peuvent sembler asséchés, mais l’humidité reste élevée dans la tige et le grain, même après un gel.

• Le maïs ayant été soumis au gel ne s’asséchera pas plus rapidement que le maïs n’y ayant pas été soumis. Attendez-vous à un assèchement normal du plant entier d’environ 0,5 % par jour.

Maïs-grain • Si un gel complet se produit, arrêtant la croissance du maïs avant

que le grain ait atteint la maturité, le séchage dans le champ pourrait se faire moins rapidement. Par exemple, le maïs ayant été exposé au gel au stade pâteux pourrait prendre de quatre à neuf jours de plus que le maïs qui n’a pas été exposé au gel pour atteindre le même taux d’humidité à la récolte. De plus, la vitesse de séchage en fin de saison est généralement moins élevée puisque les températures moyennes de journée sont plus fraîches.

• Un gel hâtif et meurtrier peut également avoir des conséquences sur la qualité du grain. À la suite d’un gel, la récolte, la manipulation, le séchage et l’entreposage de grains de qualité inférieure doivent être réalisés avec précaution afin de prévenir de plus grandes pertes de qualité.

Quand dois-je récolter le maïs d’ensilage ayant été soumis au gel? • Le taux d’humidité du plant entier doit être surveillé dans les champs

de maïs ayant été exposés au gel et la récolte doit se faire aussitôt que le taux d’humidité se situe sous 68 à 70 %, selon la structure du silo que vous remplissez. L’atteinte du taux d’humidité du plant entier approprié se fera au détriment du rendement et de la qualité, puisque les feuilles endommagées se détacheront du plant.

Maïs d’ensilage immature ayant été soumis au gel

Tests d’humidité du plant entier

• Tests effectués par four à micro-ondes, dispositif Koster ou analyse NIR : la plupart de ces tests ont tendance à prévoir une humidité moins élevée que le produit d’une hacheuse-ensileuse. Ajoutez deux ou trois pour cent d’humidité au résultat que vous obtiendrez.

• Méthode du « Grab Test » (Hicks, University of Minnesota), fait avec une poignée de matériel végétal qu’on presse le plus fermement possible pendant 90 secondes :

• humidité de 75 à 85 % si le jus coule et se voit entre les doigts; • humidité de 70 à 75 % si la boule ainsi formée garde sa forme

et si la main est humide; • humidité de 60 à 70 % si la boule reprend lentement de

l’expansion et qu’aucune humidité n’apparaît sur la main.

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• L’ensilage de maïs qui contient trop d’humidité (plus de 70 %) s’échappera du silo et pourrait entraîner une fermentation indésirable, réduisant ainsi la qualité des plantes fourragères.

• Lorsqu’un champ se compose de plants de maïs à degrés de maturité très différents, effectuez la récolte lorsque la majorité des plants ont atteint le niveau désiré d’humidité pour l’ensilage.

À quelle qualité de plantes fourragères puis-je m’attendre lorsque j’utilise du maïs immature ayant été exposé au gel? • Le maïs immature présentant un certain développement des

grains peut constituer une source de plantes fourragères de bonne qualité pour le bétail. La digestibilité du plant entier est légèrement réduite et le contenu en fibres et en protéines brutes est plus élevé. Le contenu en amidon de l’ensilage immature est moins élevé, mais le contenu en sucre des tiges l’est davantage.

• Le maïs en stade végétatif qui n’a pas atteint le stade de formation des grains contient des niveaux de NDF moyennement élevés, alors que son contenu en protéines brutes est élevé. Ces ensilages conviennent mieux aux animaux moins productifs, aux vaches taries et aux génisses.

Le maïs immature ou ayant été soumis au gel fermentera-t-il? • Habituellement, le maïs d’ensilage immature ayant été soumis au gel

contient un taux d’humidité plus élevé que la normale. Cela augmente les risques de pertes élevées de MS (rétrécissement) pendant la fermentation, de problèmes de stabilité aérobie (échauffement) durant l’approvisionnement et de pertes de valeur nutritive.

• Le maïs endommagé par le gel contient davantage de sucre que la normale. Même si la plupart des sucres sont utilisés lors du processus de fermentation afin de créer de l’acide lactique, ces ensilages contiennent des sucres résiduels. Ces sucres peuvent rendre l’ensilage plus sensible aux problèmes de stabilité aérobie durant l’approvisionnement, tout en offrant aux levures et aux moisissures l’énergie dont elles ont besoin pour croître.

• Bien qu’il soit possible que le maïs ayant été exposé au gel présente des quantités élevées de nitrates, le processus de fermentation entraîne une réduction allant jusqu’à 50 % des niveaux de nitrates. Testez toujours la valeur nutritive et le contenu en nitrates et en mycotoxines des plantes fourragères exposées à des stress avant d’en nourrir des animaux.

Quel inoculant dois-je utiliser? • Vous pouvez protéger votre ensilage composé de maïs immature

endommagé par le gel à l’aide de l’inoculant de DuPont Pioneer convenant le mieux. Compte tenu de la grande quantité de sucre contenu dans l’ensilage de maïs immature, utilisez un produit L. buchneri, comme les inoculants Sila-Bac® 11C33 ou 11CFT, afin de prévenir une perte excessive de MS (rétrécissement) lors de la phase initiale de fermentation et lorsque des problèmes de stabilité aérobie (échauffement) surviennent durant l’approvisionnement.

• Le grain humide et le maïs-épi sont également plus vulnérables aux problèmes de stabilité aérobie (échauffement) causés par une grande quantité d’organismes de levure et de moisissure. Traitez ces produits de grain à taux d’humidité élevé à l’aide de l’inoculant de marque Sila-Bac® 11B91 pendant l’ensilage afin d’obtenir les meilleurs résultats possible.

Maïs d’ensilage Grain très humide, maïs-épi, « snaplage »

Les inoculants de marque Sila-Bac®

Les inoculants de marque Sila-Bac®

11CFT 11C33 11B91 1189 Contient des L. buchneri

Contient des L. buchneri

Contient des L. buchneri

• Améliore l’uniformité et la qualité nutritives de l’ensilage en réduisant rapidement le pH lors du premier stade de fermentation.

• Augmente la digestibilité de l’amidon du maïs-grain humide, du « snaplage » ou du maïs-épi, ce qui permet d’améliorer l’efficience alimentaire et le taux de croissance.

• Les produits contenant des souches de L. buchneri améliorent grandement la fraîcheur durant l’approvisionnement.

• L’inoculant 11CFT améliore la digestibilité des fibres grâce à un enzyme produit par une nouvelle souche de L. buchneri. Il s’agit d’un choix judicieux pour l’alimentation plus riche en plantes fourragères destinée aux vaches laitières ou de boucherie, puisque cela permet une réduction des apports en concentrés et en protéines et, par le fait même, du coût total de l’alimentation.

Conserver et protéger Conserver et protéger

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Choix de la direction pour améliorer la digestibilité des fibres (DFDN) de l’ensilage de maïs

Ensilage de maïs (pas à nervures brunes)

Ensilage de maïs Plants coupés haut

Ensilage de maïs traité à l’inoculant Sila-Bac®

11CFT Ensilage de maïs à nervure brune

Approches permettant de modifier la digestibilité des fibres • Faible différence de la digestibilité

des fibres entre les hybrides d’ensilage (environ 2 ou 3 unités de DFDN)

• Les conditions agricoles environnementales ont davantage d’incidence sur la digestibilité des fibres des plants de maïs que la génétique

• Des conditions de terre humide avant la formation de la panicule diminuent la digestibilité

• Couper haut les plants élimine la partie la plus indigeste de la tige

• Selon le type d’hybride et l’environnement de culture, la DFDN peut être augmentée de 2 à 4 unités lorsque les plants sont coupés de 15 à 45 cm plus haut

• La digestibilité des fibres est rehaussée pendant l’entreposage grâce à un enzyme produit par des bactéries, qui rompt les liens entre la lignine et la cellulose

• Le taux de digestion des fibres contenues dans l’ensilage de maïs augmente de 30 à 35 % compte tenu de l’augmentation de la digestibilité des parois cellulaires

• La digestibilité des fibres (DFDN) est de 5 à 10 unités plus élevée grâce à la plus faible teneur en lignine des plantes fourragères

• Une faible teneur en lignine et peu de fragilité dans les fibres augmentent la consommation d’aliments et le rythme de transit, ce qui entraîne une plus grande disponibilité d’énergie ruminale

Considérations concernant l’agronomie et le rendement • Maximise la production de plantes

fourragères et d’amidon par acre • Aspect agronomique et tolérance

au stress optimaux • Très bon rendement avec tous les

types de sols et dans les environnements où l’eau est limitée.

• Production d’ensilage de maïs réduite de 10 à 12 % lorsque le plan est coupé à une hauteur de 30 à 45 cm, au lieu de la hauteur normale de 15 cm

• La teneur en amidon est plus élevée dans l’ensilage de maïs dont les plants ont été coupés haut

• Maximise la digestibilité des fibres et la production d’amidon par acre, surtout chez les hybrides qui ne sont pas à nervures brunes

• Permet une plus grande liberté dans le choix d’hybrides pour les besoins en sol et les besoins agronomiques

• Production potentielle de plantes fourragères et d’amidon légèrement plus basse

• Plus grand risque en matière de production lorsque les plants vivent un stress nutritif ou de sécheresse

• Fonctionne mieux dans des sols très productifs et fertiles

Considérations concernant l’exploitation agricole et les terres • Production maximale d’ensilage de

maïs par acre • L’ensilage de maïs peut être récolté

et entreposé dans des silos, des piles ou des sacs de plastique

• L’inoculation réduit les pertes en cours d’entreposage et l’échauffement durant l’approvisionnement

• Peut être ajusté au champ, en fonction des conditions agricoles

• Fournit un résidu de tige pour la protection contre l’érosion

• Pourrait devoir être entreposé à part afin d’être distribué aux vaches qui nécessitent de l’ensilage à plus haute teneur en énergie

• Augmente la production de lait par acre et réduit les pertes de stabilité aérobie

• Plusieurs silos-couloirs, sacs ou silos afin de séparer les plantes fourragères traitées à l’inoculant 11CFT

• Chaque jour, l’inoculant 11CFT réduit de 8 ou 9 cents le coût des rations par vache

• Plus d’acres sont nécessaires compte tenu de la production moins élevée de plantes fourragères et d’une plus grande consommation chez les vaches

• Plusieurs silos-couloirs, sacs ou silos sont nécessaires afin de séparer l’ensilage de maïs à nervures brunes, qui est réservé aux vaches les plus productives

• Coût de semence plus élevé

Considérations concernant les rations et la gestion du troupeau • La digestibilité des fibres varie

beaucoup en fonction des conditions agricoles

• Utile pour les groupes composés de vaches en lactation, mais son contenu énergétique est trop élevé pour les vaches taries

• La coupe haute améliore la digestibilité des fibres et augmente le contenu en amidon (en le concentrant), surtout chez les plants adultes

• Convient mieux aux alimentations riches en plantes fourragères

• Les nutritionnistes devraient ajuster les rations en fonction du plus grand apport en énergie ou en protéines (afin de réduire les coûts de l’alimentation)

• Meilleur rendement chez les vaches d’exception et les vaches en début de lactation

• Convient mieux aux alimentations riches en plantes fourragères

• L’idéal est que les nutritionnistes aient de l’expérience en matière d’alimentation à base d’ensilage de maïs à nervures brunes

• Meilleur rendement chez les vaches d’exception et les vaches en début de lactation

Les renseignements ci-dessus sont fournis à titre informatif seulement. Communiquez avec votre professionnel de la vente de Pioneer pour obtenir des renseignements et des recommandations adaptés à vos activités.

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Matière sèche (% de la MS) La MS correspond au matériau résiduel obtenu après évaporation de toute l’eau que renferme un aliment. Comme le séchage ralentit la vitesse d’analyse, certains laboratoires effectuent le séchage jusqu’à un certain niveau d’humidité, puis effectuent un balayage par NIR afin de relever toute humidité qui subsiste. Les rapports d’analyse d’aliments fournissent généralement des indications sur les nutriments à l’état « tel que consommés » ou humides et à l’état de MS. L’alimentation de toutes les vaches laitières et de tous les bovins de boucherie repose sur les valeurs de la MS, compte tenu de l’importante variabilité d’humidité que présentent les aliments pour ruminants. Les alimentations monogastriques reposent généralement sur des valeurs « tel que consommé ». DFDN, comme % des FDN Mesure de la digestibilité des FDN, normalement calculée au moyen d’incubations in vitro, à l’aide de jus de rumen et de substance tampon pour rumen, ou in situ, en plaçant des échantillons dans des animaux fistulés. La taille de mouture de l’échantillon (une mouture plus fine entraînera des valeurs plus élevées) et les périodes d’incubation (12, 24, 30 ou 48 heures) varient d’un laboratoire à l’autre. Certains laboratoires mesurent la dFDN, qui correspond à la quantité de fibres au détergent neutre digérées par les animaux, selon un niveau de consommation précis, qui est exprimé sous forme de pourcentage de la matière sèche. DFDN = dFDN/FDN x 100. L’environnement influence trois fois plus la DFND que la génétique. Les conditions agricoles présentes avant et après l’apparition des soies (R1) influenceront différemment les valeurs nutritives du maïs d’ensilage. En général, des conditions de sécheresse durant les stades de croissance végétative des plantes permettent une meilleure digestibilité des fibres. Des températures plus élevées que la normale ont tendance à diminuer l’incidence positive d’un faible taux d’humidité sur l’augmentation des DFDN. Des conditions plus humides que la normale durant la croissance végétative, bien que bénéfiques pour le rendement général de la plante (des plants plus hauts), ont tendance a réduire la digestibilité des fibres.

Comprendre une analyse de plantes fourragères La compilation suivante se compose de termes concernant l’analyse de plantes fourragères qui pourraient se retrouver dans les données fournies par votre représentant commercial Pioneer. La plupart des laboratoires commerciaux offrent davantage de définitions ainsi que la description de leurs procédures d’analyse personnalisées sur leur site Web. Pour toute question sur l’analyse de plantes fourragères, communiquez avec votre professionnel des ventes Pioneer.

Sucre, % On l’appelle parfois glucides hydrosolubles (GH). Il s’agit d’un échantillon incubé dans un bain d’eau de 40 ℃ duquel sont extraits les oses et les fructosanes. Les GH sont calculés en fonction du contenu d’hydrolyse au moyen d’acide sulfurique et d’un dosage colorimétrique au ferricyanure de potassium. Protéine brute (% de la PB) Elle est calculée en multipliant la quantité totale d’azote dans l’ensilage par 6,25, selon l’hypothèse que 100 % des protéines contiennent environ 16 % d’azote (100/16 = 6,25). Lait par tonne, lb/tonne Il s’agit d’un indice de maïs d’ensilage ou de luzerne qui permet d’estimer le nombre de livres de lait produites par tonne de matière sèche de plantes fourragères en utilisant le système d’aide à la décision MILK2006 de la University of Wisconsin. Lait par acre, lb/acre Il s’agit d’un indice de maïs d’ensilage ou de luzerne qui permet d’estimer le nombre de livres de lait produites par acre, selon le rendement total de la matière sèche des plantes fourragères, en utilisant le système d’aide à la décision MILK2006 de la University of Wisconsin. Amidon, % Il s’agit d’un polysaccharide se composant d’une longue chaîne d’unités de glucose.

Choisir un hybride d’ensilage de maïs : Après le tri des hybrides permettant de repérer des caractères agronomiques et technologiques, Pioneer recommande ces priorités en matière de sélection du maïs d’ensilage :

1 Rendement en grains 2 Rendement de MS du plant entier 3 Résistance à la verse (si vous désirez choisir un maïs-grain humide, ou même du

maïs sec)

4 Maturité relative 5 Qualité (p. ex. la digestibilité des fibres)

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LA GESTION DE LA RÉSISTANCE AUGLYPHOSATE POUR LA CULTUREEN RANG.

EN QUOI CONSISTE LA RÉSISTANCE DES MAUVAISES HERBES?La résistance est la capacité naturellement transmissible par hérédité de certains biotypes de mauvaises herbesde survivre à un traitement herbicide qui permet normalement le contrôle de cette espèce.

QUELLES SONT LES CAUSES DE LA RÉSISTANCE DES MAUVAISES HERBES?Les mauvaises herbes développent une résistance à un produit après y être exposées à outrance. Les pratiques et les cultures qui fonctionnent bien une année perdent de leur efficacité lors des années suivantes si les mêmes produits sont utilisés à répétition. C’est pourquoi une rotation des types de culture, des pratiques et des herbicides est essentielle.

POURQUOI SE PRÉOCCUPE-T-ON PARTICULIÉREMENT DE LA RÉSISTANCE?

Au fil des années, le glyphosate s’est avéré très utile pour le contrôle des mauvaises herbes et a connu plusieurs modèles d’utilisation dans la culture du maïs et du soja. En conséquence, les agriculteurs ont peut-être fait une utilisation excessive du glyphosate comme seul mode d’action herbicide. Actuellement, en Ontario, on a confirmé la résistance au glyphosate de trois espèces de mauvaises herbes : la grande herbe à poux, la vergerette du Canada et la petite herbe à poux. Les cultivateurs de maïs ont encore plusieurs modes d’action à leur disposition afin de gérer les mauvaises herbes résistantes au glyphosate. Cependant, les cultivateurs de soja sont beaucoup plus vulnérables. Il n’existe présentement aucun herbicide postlevée permettant de contrôler la vergerette du Canada dans la culture de soja.

« En fait, le problème s’est développé en Ontario en raison de la surutilisation ou, dans certains cas, de l’utilisation exclusive du glyphosate pour le contrôle des mauvaises herbes. »Dr. Peter Sikkema,Professeur du département de l’agriculture,Université de Guelph, Campus Ridgetown, 2013.

Les agriculteurs canadiens utilisent du glyphosate pour le contrôle des mauvaises herbes par brûlage avant et après la récolte ainsi que durant la culture, dans le cadre d’un système de production Roundup Ready®. Depuis quelques années, les agriculteurs ont constaté une augmentation du nombre de cas de résistance des mauvaises herbes, ce qui prouve que le glyphosate utilisé seul ne suffit plus à la tâche. Pour réduire la sélection de biotypes résistants, il faut mettre en oeuvre un plan intégré de gestion des mauvaises herbes. Des recherches ont montré qu’un mélange d’herbicides utilisant différents modes d’action dans une seule application permet de contrôler efficacement les mauvaises herbes résistantes au glyphosate et de retarderle développement de nouvelles mauvaises herbes résistantes aux herbicides. Dans ce document, DuPont répond aux principales questions des agriculteurs à propos de la résistance aux herbicides en ce qui concerne la culture du maïs et du soja.

« On constate une amplification du problème des mauvaises herbes résistantes aux herbicides. Cette amplification se produit autant sur le plan du nombre d’espèces de mauvaises herbes que sur ceux de la superficie touchée et de la complexité du problème. »Dr. Peter Sikkema,Professeur du département de l’agriculture,Université de Guelph, Campus Ridgetown, 2013.

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QUE PEUT-ON FAIRE POUR GÉRER LA RÉSISTANCE DES MAUVAISES HERBES?

Il n’existe pas de remède miracle. Une bonne gestion de la résistance des mauvaises herbes exige une approche intégrée combinant plusieurs éléments. Il faut d’abord effectuer une rotation diversifiée des cultures. Alterner entre la culture du maïs et du soja pendant plusieurs années tout en utilisant principalement du glyphosate dans les deux cas causera certainement des problèmes à long terme. D’après des recherches, il est recommandé d’effectuer une rotation diversifiée des cultures afin de maintenir le bon rendement de celles-ci. Les céréales, les haricots pour consommation humaine ou les fourrages, par exemple, peuvent être utilisés pour la rotation dans le cadre d’une culture de maïs et de soja.

Le contrôle des mauvaises herbes est un autre élément à prendre en compte. Au cours des 10 à 15 dernières années, de nombreux agriculteurs utilisent presque exclusivement des agents chimiques pour contrôler les mauvaises herbes. Des techniques de contrôle des mauvaises herbes autrefois courantes telles que la culture entre les rangs devraient être réintégrées. Il est également important de diversifier la rotation des cultures, d’adopter une densité de semis plus élevée, d’utiliser des semences propres, de supprimer les zones d’échappée de traitement avant que la mauvaise herbe ne produise des graines et de respecter les instructions sur l’emballage des herbicides.

En ce qui a trait à l’utilisation d’herbicides, nous recommandons aux agriculteurs de mélanger plusieurs modes d’action dans une seule application, si possible.

DuPont s’engage à collaborer avec tous les intervenants du secteur afin d’assurer a réussite agronomique et commerciale de ses clients à long terme. Vous pouvez compter sur nous pour vous présenter rapidement des renseignements précis sur les problèmes relatifs à la résistance des mauvaises herbes.

Des questions?Pour en savoir davantage, veuillez communiquer avec votre détaillant, avec votre représentant

local ou avec le centre de soutien AmiPlan® de DuPontmc en composant le 1 800-667-3925

ou visitez protectiondescultures.dupont.ca

Comme avec tout produit de protection des cultures, lire et suivre soigneusement les directives de l’étiquette.

L’ovale de DuPont, DuPontmc, Les miracles de la sciencemc, AmiPlan®, Canopymc, Classic®, Freestylemc et Guardian® sont des marquesdéposées ou de commerce de E. I. du Pont de Nemours and Company. La compagnie E. I. du Pont Canada est un usager licencié. Membre de CropLife Canada. Les autres produits mentionnés sont des marques de commerce ou des marques déposées de leurs entreprises respectives.© Droits d’auteur 2014, La compagnie E. I. du Pont Canada. Tous droits réservés.

POURQUOI EST-IL SI IMPORTANT D’UTILISER PLUSIEURS MODES D’ACTION?

Les herbicides sont répartis en plus de 20 groupes, selon leur façon de s’attaquer aux mauvaises herbes. La surutilisation d’un seul mode d’action favorise le développement de la population des biotypes de mauvaises herbes résistants à ce mode. Ce phénomène est beaucoup moins susceptible de se produire si plusieurs modes d’action sont combinés dans uneseule application.

QU’EN EST-IL DU GLYPHOSATE?

Le glyphosate est un herbicide du groupe 9. Une utilisation trop fréquente du glyphosate augmente le risque de résistance des mauvaises herbes à long terme. Il s’est avéré efficace d’utiliser l’une des solutions d’herbicides DuPont à action résiduelle pour le soja Roundup Ready®. Ces herbicides résiduels réduisent le nombre de mauvaises herbes survivantes au moment de l’utilisation du glyphosate dans les champs. Ainsi, on constate une diminution de l’intensité de sélection des mauvaises herbes résistantes au glyphosate.

De nombreux agents chimiques tels que le chlorimuron-éthyl (également appelé DuPontmc Classic®), l’imazéthapyr, le métribuzine et le flumioxazine (groupes 2, 5 et 14) se trouvent dans les herbicides Gardien®, Gardien® Plus, Freestylemc et Canopymc PRO de DuPontmc. Ces produits permettent le contrôle d’un large éventail de mauvaises herbes et constituent une bonne solution de rechange à l’utilisation exclusive du glyphosate. L’apparition de mauvaises herbes insensibles au glyphosate telles que le souchet et la carotte sauvage peut être réduite en intégrant Classic® à un système qui tolère le glyphosate.

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Gestion du syndrome de mort subite du soya Le syndrome de mort subite du soya s’est répandu dans

les champs de soya de l’Ontario et de la presque totalité des États américains producteurs de soya Ciblant les zones à faible drainage et les sols compactés qui demeurent humides, ce syndrome prévaut pendant les saisons à forte pluviosité Il continue de s’étendre dans de nouveaux champs et touche des zones de plus en plus grandes chaque année En fait, les phytopathologistes de nombreux États classent cette maladie au deuxième rang (derrière le nématode du soya) sur le plan des pertes économiques liées au soya

Le syndrome de mort subite est causé par une souche virulente du champignon terricole commun Fusarium solani (aussi appelé Fusarium virguliforme) Cet organisme qui occasionne la pourriture des racines infecte les plants de soya très tôt dans la saison de croissance, souvent aussi précocement que de la germination à tout juste après la levée Les symptômes au-dessus du sol se font toutefois ressentir beaucoup plus tard, lorsque le champignon produit une toxine qui s’attaque aux feuilles Le présent article abordera les conditions ambiantes qui favorisent la propagation du syndrome de mort subite, les symptômes provoqués sur les plants de soya et les stratégies de gestion que les agriculteurs peuvent employer pour limiter les dommages sur la culture

Conditions favorisant la propagation du syndrome de mort subite

Tout comme les autres sources terricoles de pourriture des racines, le syndrome de mort subite apparaît tout d’abord à certains endroits isolés du champ, comme les terres basses, les zones à faible drainage et les sols compactés Certaines infections graves peuvent également toucher des sols très productifs dotés d’une grande capacité de rétention d’eau Puisque la gravité de la maladie dépend fortement des conditions ambiantes, du moment de l’infection et des autres facteurs de stress auxquels est soumise la culture de soya, elle varie d’année en année et de zone en zone Une plus forte présence de ce syndrome survient d’ordinaire lorsque le soya a été exposé à un sol frais et humide au début de la saison de croissance Un ensemencement hâtif est ainsi bien plus susceptible de prédisposer la culture au syndrome de mort subite

Bien que le syndrome de mort subite infecte les plans de soya tout juste après la germination et la levée, les symptômes ne se manifestent habituellement pas avant le stade de reproduction, soit généralement au milieu de l’été Leur apparition est souvent associée à des conditions météorologiques qui entraînent des températures plus fraîches et d’importantes précipitations dans une zone en particulier pendant la floraison ou le remplissage des gousses Les premiers symptômes apparaissent normalement de 10 à 14 jours après de fortes pluies qui saturent le sol Les terres humides constituent un terreau fertile pour le champignon, qui peut y produire des toxines qui seront transportées des racines aux feuilles Ces toxines sont responsables des symptômes foliaires caractéristiques du syndrome de mort subite, bien que le champignon lui-même demeure dans les racines et à la base de la tige et n’envahisse pas les feuilles, les fleurs, les gousses ou les graines du plant de soya

Les symptômes foliaires du syndrome de mort subite sont généralement plus graves si le champ est également infesté par le nématode du soya, lequel augmente le stress auquel est soumis le plant de soya et cause des blessures par lesquelles le pathogène du syndrome peut pénétrer les racines

Cycle de vie et symptômes du syndrome de mort subiteLe champignon Fusarium solani, responsable du syndrome

de mort subite, survit dans les résidus de la récolte et sous forme de mycélium dans le sol L’organisme pénètre les racines de soya au début de la saison de croissance L’infection des racines est facilitée par les lésions causées par le nématode du soya et l’alimentation des insectes et par les dommages d’origine mécanique Le champignon envahit le système racinaire du plant de soya et est à l’abri des racines pivotantes et secondaires; on ne le retrouve toutefois pas au-dessus du collet Une toxine produite par le champignon s’étend dans l’ensemble du plant et est responsable des symptômes au-dessus du sol

Symptômes dans les racines et sur la tige

Le syndrome de mort subite débute par une maladie des racines qui limite la croissance racinaire et détériore les racines et les nodules, ce qui entraîne une réduction de l’absorption d’eau et de nutriments par le plant Dans les cas d’infection grave, on peut retrouver une coloration bleue sur la surface extérieure des racines pivotantes en raison de la quantité importante de spores produites Un sol trop sec ou trop humide peut toutefois empêcher l’apparition de ces colonies fongiques Si l’on fend la racine, on constate que les cellules corticales sont d’un brun grisâtre laiteux, alors que le cœur – ou la moelle – demeure blanc La décoloration générale du cortex externe peut toucher de nombreux nœuds de la tige, mais la moelle demeure également blanche

Symptômes sur les feuilles

Les symptômes du syndrome de mort subite sur les feuilles se manifestent tout d’abord sous la forme de taches jaunes, qui apparaissent généralement en mosaïque sur les feuilles supérieures Ces taches jaunes se rejoignent ensuite pour former des taches chlorotiques entre les nervures foliaires À mesure que ces zones commencent à mourir, les symptômes sur les feuilles deviennent très visibles, les marques jaunes et brunes contrastant avec les nervures centrales et latérales vertes L’assèchement rapide des zones nécrotiques peut entraîner un recroquevillement des feuilles touchées Les feuilles tombent prématurément du plant, mais les pétioles demeurent solidement fixés à la tige

Symptômes sur le plant entier

La réduction de la superficie des feuilles et la détérioration des racines ont une incidence sur la production L’avortement des fleurs et des gousses est courant dans les plants infectés, ce qui entraîne une diminution du nombre de gousses et de graines produites Les graines qui parviennent à germer sont généralement plus petites Il se peut ensuite que les gousses subséquentes ne se remplissent pas, ou que les graines ne se développent pas Compte tenu de l’assèchement plus rapide des plants et des gousses, les pertes peuvent s’avérer supérieures dans les plants touchés par le syndrome de mort subite La gravité de la perte de rendement dépend fortement du stade de croissance du plant de soya au moment de l’infection et de l’apparition des symptômes Dans certains cas, le plant en entier peut mourir prématurément sans que les symptômes typiques de défoliation se soient manifestés; il jaunit et meurt graduellement

Distinction entre le syndrome de mort subite et les autres maladies

Les symptômes foliaires du syndrome de mort subite ressemblent à ceux de la brunissure de la tige et de la jambe noire De nombreuses caractéristiques distinguent toutefois ces maladies Afin de différencier le syndrome de mort subite des deux autres infections, examinons tout d’abord l’extérieur de la tige Si cette partie du plant contient de grosses lésions concaves d’un brun noirâtre, il s’agit probablement de la jambe noire Si vous ne trouvez pas de lésion, fendez les 20 centimètres inférieurs de la tige du plant de soya Si ce dernier est infecté par le syndrome de mort subite, la moelle (le cœur) sera blanche, et

Figure 1. Tige et racine infectées par le syndrome de mort subite Notez la moisissure bleue à la ligne du sol

Figure 2. Symptômes foliaires de l’infection du soya par le syndrome de mort subite

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le cortex l’entourant sera d’un brun grisâtre En comparaison, la moelle d’un plant infecté par la brunissure de la tige sera d’un brun foncé, alors que le cortex demeurera vert

Gestion du syndrome de mort subiteLe degré de gravité du syndrome de mort varie de zone

en zone et de champ en champ Par conséquent, afin de gérer efficacement la maladie, les agriculteurs doivent en connaître précisément l’étendue dans chacun de leurs champs Ils doivent ainsi dépister les champs présentant des symptômes et cartographier les zones susceptibles d’être infectées, idéalement au moyen d’outils de géolocalisation De telles cartes peuvent ensuite être superposées avec les cartes de rendement afin de connaître la portée des pertes dues au syndrome de mort subite

Une fois l’étendue du problème connue, une combinaison de pratiques de gestion des cultures peut contribuer à réduire les dommages causés par le syndrome Parmi ces pratiques, mentionnons la sélection de variétés tolérantes à la maladie, la plantation des champs problématiques en dernier, la gestion du nématode du soya, l’amélioration du drainage des champs, la réduction du compactage des sols, l’évaluation des systèmes de labour et l’atténuation des autres stress auxquels est soumise la culture

Inefficacité des fongicides foliaires

Bien que les symptômes foliaires et la défoliation soient typiques du syndrome de mort subite, le champignon ne s’étend pas lui-même aux feuilles Il produit plutôt des toxines qui sont transportées jusqu’aux feuilles; le champignon n’envahit que les racines et la base de la tige Pour cette raison, les fongicides foliaires ne constituent pas un moyen efficace de réduire les dommages causés aux plants de soya par le syndrome de mort subite

Dépistage des champs

Le dépistage du syndrome de mort subite consiste à trouver les plants suspects en fonction des symptômes foliaires et des symptômes sur le plant entier, puis à mener un examen plus approfondi de la tige et des racines pour distinguer le syndrome des autres maladies du soya (voir la section précédente sur les symptômes) Le syndrome de mort subite se détecte facilement à une distance considérable une fois que les symptômes importants au-dessus du sol sont apparus Cela se produit généralement au mois d’août dans le Midwest américain

Variétés de soya tolérantes

Les variétés de soya peuvent présenter d’énormes différences sur le plan de la tolérance à l’infection du syndrome de mort subite, cette tolérance se manifestant principalement par une réduction de la gravité des symptômes Pour cette raison, la sélection des variétés représente une pratique de gestion essentielle à la réduction des dommages au plant et de la perte de rendement attribuables à ce syndrome Afin d’aider les agriculteurs à choisir des variétés résistantes, les chercheurs de Pioneer évaluent des produits dans de multiples emplacements expérimentaux présentant des antécédents connus d’infection par le syndrome de mort subite Ces emplacements (situés dans trois États) sont irrigués ou cultivés au début de la saison afin de favoriser l’apparition du champignon Des données sur la tolérance sont ensuite recueillies et analysées pendant plusieurs années en vue de déterminer le degré de tolérance exact Grâce à des améliorations continues dans la sélection des cultures en fonction de cette caractéristique, Pioneer offre dorénavant des variétés auxquelles elle a attribué une note de 8 sur le plan de la tolérance au syndrome (sur une échelle de 1 à 9, 9 exprimant la meilleure tolérance)

Les travaux de recherche de Pioneer permettent d’arriver à de meilleurs degrés de tolérance au syndrome de mort subite chez des variétés supérieures qui présentent également d’autres caractéristiques essentielles à un rendement optimal de soya, notamment la résistance au nématode du soya Consultez votre représentant Pioneer pour obtenir de l’aide

dans la sélection de variétés comportant les caractéristiques convenant à chacun de vos champs

Séquence de plantation

Bien que de nombreux agriculteurs se montrent aujourd’hui réticents à l’idée de retarder la plantation une fois que les champs sont prêts, des recherches ont montré qu’un ensemencement tardif est efficace pour réduire le risque d’infection par le syndrome de mort subite Pour cette raison, ils devraient à tout le moins envisager d’ensemencer les champs à risque à la fin de leur séquence de plantation Un décalage d’une ou de deux semaines pourrait grandement réduire le risque d’infection Afin d’organiser efficacement la plantation du champ le moins à risque au champ le plus susceptible d’être attaqué par le champignon, les agriculteurs devraient avoir dépisté et consigné l’étendue de l’infection par le syndrome de mort subite dans chacun de leurs champs

Gestion du nématode du soya

Le nématode du soya constitue un problème devant être géré dans de nombreux champs de soya qui sont également susceptibles d’être infectés par le syndrome de mort subite Il augmente le stress auquel est soumis le plant de soya et cause des blessures par lesquelles le pathogène du syndrome peut pénétrer les racines Les scientifiques ont également découvert que ce pathogène peut être transporté par le nématode Autrement dit, la gestion du nématode du soya et l’atténuation du stress auquel il soumet le plant de soya sont essentielles à la réduction des dommages causés par le syndrome de mort subite

Tout comme c’est le cas pour le syndrome de mort subite, il est impossible d’éradiquer le nématode du soya d’un champ infesté La plantation de variétés résistantes, ainsi que la rotation des cultures et des sources de résistance peut réduire les populations du parasite dans le champ Le principal objectif de la gestion du nématode du soya consiste à maintenir l’infestation à un degré suffisamment bas pour ne pas entraîner une perte importante de rendement En outre, toute pratique favorisant la santé et la croissance du soya contribuera à lutter contre ce parasite

Amélioration du drainage des champs et réduction du compactage des sols

L’amélioration du drainage des champs et la réduction du compactage des sols vont de pair, étant donné que les zones humides se compactent facilement, et que les zones compactées demeurent plus humides en raison d’une capacité de drainage limitée La croissance des racines de soya dans ces parties des champs est compromise par le compactage et la saturation des sols, ainsi que par les effets de la maladie Cette situation, si elle est jumelée à un sol sec durant la deuxième moitié de l’été, entraîne souvent de graves pertes de rendement Pour cette raison, l’amélioration du drainage des champs et la réduction du compactage des sols devraient constituer une priorité pour les agriculteurs qui souhaitent atténuer les effets du syndrome de mort subite

Évaluation des systèmes de labour

Une étude menée par l’Université du Missouri a permis de découvrir que l’absence de système de labour, comparativement au disquage et au billonnage, entraîne des taux beaucoup plus élevés d’infection foliaire par le syndrome de mort subite pour les plantations de mai et de juin Une plus grande quantité de résidus donne lieu à des lits de semence plus frais et plus humides au printemps Il serait une bonne idée pour les agriculteurs dont les champs sont gravement atteints par le syndrome de mort subite de réévaluer leur système de labour

Réduction des autres stress

D’autres stress peuvent rendre les plants de soya plus vulnérables à une infection par le syndrome de mort subite Parmi ceux-ci, mentionnons les herbicides, les carences nutritives, un pH élevé et les parasites Le maintien d’une fertilité adéquate du sol, la réduction du compactage et le contrôle des mauvaises herbes, des maladies et des insectes favorisent la croissance et la santé du plant de soya et lui permettent de mieux résister aux effets du syndrome de mort subite

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Moisissure blanche du soyaLa moisissure blanche est une maladie fongique qui peut

toucher des centaines d’espèces végétales Aussi appelée « pourriture sclérotique », elle constitue chaque année une menace pour le soya dans les régions agricoles nordiques d’Amérique du Nord On peut également constater la présence de la maladie dans les États du centre lorsque la floraison a lieu dans des conditions fraîches et humides Dans le cas d’une infestation majeure, souvent favorisée par des conditions climatiques humides prolongées, les pertes peuvent être considérables La propagation de la moisissure blanche depuis quelques années est probablement causée par les pratiques agricoles qui accélèrent le développement d’un couvert, telles que l’ensemencement hâtif et la disposition en rangs étroits

Description et cycle biologique de la maladieLa moisissure blanche survit dans

les champs de soya en produisant des structures nommées « sclérotes » Ces masses foncées et de forme irrégulière d’environ 1,3 cm de longueur se forment au sein du tissu blanc rappelant le coton qui pousse à l’intérieur et à l’extérieur de la tige à l’automne Ces sclérotes contiennent des réserves de nourriture et leur mode d’action est semblable à celui de graines : ils survivent pendant des années dans le sol, puis germent et produisent des millions de spores sous le couvert du soya

Les spores de moisissure blanche ne peuvent pas envahir les plants directement; elles doivent envahir les tissus végétaux morts avant de s’installer dans le plant Les fleurs vieillissantes constituent une source de tissu végétal mort permettant la colonisation préliminaire Les champignons se propagent dans les tissus en santé à partir des fleurs fixées aux aisselles des branches ou aux gousses en développement Des lésions se développent sur la tige qui risque par la suite d’être envahie par la moisissure blanche Ensuite, la maladie peut se répandre directement d’un plant à l’autre au contact du tissu moisi Les sclérotes se forment dans la moisissure formée et à l’intérieur de la tige, de façon à boucler le cycle de la maladie

L’ensemble du cycle de vie de la moisissure blanche, y compris la germination des sclérotes dans le sol, la libération des spores, l’infection des fleurs de soya par les spores et la propagation de la moisissure blanche d’un plant à l’autre, se déroule dans des conditions fraîches et humides Tandis que la maladie évolue, les tissus pourrissent et des sclérotes se forment à l’intérieur de la tige, entraînant souvent la mort du plant entier

Contrôle de la moisissure blanche1

La moisissure blanche est souvent associée aux plants de soya à rendement élevé, mais il peut être contre-productif de diminuer le rendement afin de contrôler la maladie Une approche consistant à empêcher la propagation de la maladie, à sélectionner des variétés résistantes, à adapter le système de culture et à appliquer certains fongicides ou herbicides peut réduire les dommages causés par la moisissure blanche durant les années d’infection

Éviter la propagation de la maladie – la moisissure blanche se propage à l’aide du mouvement des spores ou des sclérotes d’un champ à l’autre Nous connaissons peu de moyen d’empêcher la propagation des spores Les sclérotes se déplacent d’un champ à l’autre à l’aide de l’équipement de récolte ou de graines contaminées Nettoyez bien l’équipement de récolte lorsque vous passez d’un champ infecté à un champ non infecté Il est encore plus sécuritaire de récolter

les champs infectés en dernier DuPont Pioneer évite de cultiver des graines de soya dans des champs présentant des antécédents de moisissure blanche De plus, les graines sont soigneusement nettoyées et inspectées afin d’éliminer toute trace de maladie Afin d’éliminer les sclérotes, il est essentiel de nettoyer les graines à l’aide d’une table densimétrique ou d’une centrifugeuse Le traitement des graines à l’aide de fongicides permet de s’assurer qu’aucune maladie n’est transmise par le mycélium présent sur les graines

Développement de la moisissure blanche : facteurs de risque à long termeL’initiative pour la santé des plantes du Centre-Nord a dressé la liste suivante des facteurs de risque pour la moisissure blanchea :Historique du champ et des cultures – le taux de pathogènes augmentera graduellement si :• d’autres cultures hôtes sont effectuées en rotation avec

le soya; • la culture du soya est effectuée à des intervalles de

seulement une ou deux années;• des variétés vulnérables à la moisissure blanche sont

cultivées Systèmes de contrôle des mauvaises herbes – la quantité d’inoculants augmente si le contrôle des mauvaises herbes à feuilles larges est inefficace Certains herbicides utilisés selon une rotation peuvent aider à éliminer la moisissure blanche Topographie du champ – des zones à faible drainage de l’air, des limites forestières et d’autres barrières naturelles qui gênent le mouvement de l’air créent un microenvironnement favorable au développement de la moisissure blanche Entrée des agents pathogènes :• graines contaminées et infectées;• mouvement du sol infecté à l’aide d’équipement;

• spores dispersées par le vent depuis des apothécies dans des zones en périphérie des champs

a Adapté de : North Central Soybean Research Program, Plant Health Initiative http://www planthealth info/whitemould_basics htm

Sélection des variété – il n’existe actuellement aucune résistance génétique totale à la moisissure blanche Toutes les variétés peuvent présenter des symptômes de moisissure blanche lors d’infestations graves Par contre, les variétés sont différentes, et les chercheurs de DuPont Pioneer attribuent une cote de 1 à 9 à chaque variété de soya de marque Pioneer® en fonction de ces différences Ces cotes représentent les différences entre chaque variété en ce qui a trait à la vitesse de développement de l’infection et de l’étendue des dommages subis Les agriculteurs peuvent utiliser les cotes pour choisir la variété qui convient le mieux à leur champ (une cote plus élevée indique une plus grande résistance) Toutefois, comme aucune résistance génétique totale n’existe actuellement, la moisissure blanche peut parfois infecter les variétés présentant un niveau de résistance supérieur à la moyenne Votre professionnel de la vente Pioneer peut recommander des variétés résistantes à la moisissure blanche dotées d’un ensemble de caractéristiques nécessaires à l’obtention d’un rendement optimal de soya dans votre région

Des chercheurs de Pioneer ont pour objectif principal d’améliorer des variétés afin d’accroître leur résistance à la moisissure blanche Afin d’atteindre cet objectif, les sélectionneurs de soya utilisent de nouvelles techniques en laboratoire et dans les champs et exercent la sélection traditionnelle dans des environnements touchés par la moisissure blanche De plus, ces scientifiques continuent d’analyser des sources de germoplasme nouvelles, exotiques et différentes présentant une résistance naturelle à la moisissure blanche Les démarches possibles à l’avenir comprennent des approches transgéniques, lors desquelles les gènes résistants d’autres cultures ou organismes sont transférés aux graines de soya

Sclérotes sur une tige

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Systèmes de cultureLabour – les sclérotes germent à 5,08 cm ou moins de la

surface du sol À une plus grande profondeur, ils peuvent rester quiescents jusqu’à 10 ans En raison de cette longévité dans le sol, il est difficile d’élaborer une stratégie de contrôle de la moisissure blanche à l’aide du labour Un labour en profondeur éloigne les sclérotes de la surface du sol, mais peut également ramener des sclérotes plus anciens dans la zone de germination Si le champ est atteint pour la première fois par une infection grave, un labour en profondeur suivi de nombreuses années sans labour ou avec un labour en superficie peut être avantageux Des études ont montré qu’une absence de labour constitue habituellement une meilleure méthode de contrôle du développement de la moisissure blanche que les autres systèmes de labour

Rotation – une rotation employant une culture qui n’est pas hôte est un moyen efficace de réduire les pressions causées par la maladie dans un champ Parmi les cultures qui ne sont pas touchées par cette maladie, on compte le maïs, le sorgho et les petites céréales Les cultures qu’il est préférable d’éviter dans le cadre d’une rotation sont notamment la luzerne, le trèfle, le tournesol, le canola, les haricots pour consommation humaine et les pommes de terre Selon le niveau de résistance du soya, l’historique du champ et d’autres facteurs, il peut être nécessaire de cesser la culture du soya pendant plus d’une année Comme les sclérotes survivent jusqu’à 10 ans dans le sol, la rotation n’est qu’une solution partielle

meilleur rendement En revanche, dans les régions où le taux de moisissure blanche est élevé et où le climat est frais et humide, il peut être recommandé de modifier les pratiques de production afin de limiter le développement hâtif d’un couvert dense

Écartement des rangs – une évaluation des études sur l’écartement des rangs de soya publiées au cours des dix dernières années confirme les résultats précédents de la comparaison de l’écartement des rangs de 76 cm et des rangs disposés en rangs étroits Dans cinq études, les rangs de soya disposés en rangs étroits ont connu un rendement moyen supérieur de 4,1 boisseaux par acre par rapport aux rangs de 76 cm Six études portant sur des rangs de 76 cm et de 38 cm ont conclu que le rendement moyen était plus élevé de 3,6 boisseaux par acre dans les rangs de 38 cm Dans ces études, le rendement était similaire entre les rangs de 38 cm et ceux disposés en tranchées étroites

Dans une étude réalisée au Wisconsin et s’étendant sur six ans, le rendement et la présence de moisissure blanche ont été mesurés dans des rangs en tranchée étroits (18 cm) et dans des rangs de 76 cm (Grau, 2001) Même si la mortalité causée par la moisissure blanche était beaucoup plus fréquente dans les rangs en tranchée étroits, le rendement y était tout de même égal ou plus élevé par rapport aux rangs de 76 cm, en moyenne, au fil des ans

Ces résultats laissent supposer qu’il n’est pas nécessairement préférable d’abandonner la plantation en rangs étroits dans le seul but de contrôler la moisissure blanche En fait, dans les systèmes à rangs étroits, le rendement augmente généralement chaque année et la moisissure blanche ne se développe pas tous les ans Toutefois, comme des études ont montré que les rangs de 38 cm présentent un rendement équivalant à celui des rangs de 18 cm, de nombreux agriculteurs des régions touchées par la moisissure blanche ont opté pour un écartement des rangs de 38 cm

Date de plantation – les plants de soya plantés plus tard sont normalement plus petits et possèdent moins de branches En conséquence, le couvert se ferme plus tard Certaines études sur la date de plantation indiquent qu’un ensemencement tardif engendre une diminution de la moisissure blanche Toutefois, dans les États du Nord, le rendement s’avère souvent réduit lorsque la plantation est retardée après la mi-mai La réduction du rendement causée par un ensemencement tardif pourrait être défavorable comparativement à une réduction moindre du rendement causée par la moisissure blanche, surtout lors d’années où les pressions causées par la maladie sont faibles

Population végétale – le rendement du soya augmente généralement à mesure que la population augmente, jusqu’à une certaine mesure Des études ont montré qu’une population végétale plus élevée engendre un plus haut taux de moisissure blanche, sans toutefois réduire le rendement Cependant, l’augmentation souhaitée à la suite de l’augmentation de la densité de semis risquait fort d’être contrebalancée par les pertes causées par la maladie Dans les champs où le risque de moisissure blanche est élevé, la densité de semis doit être suffisante pour établir un peuplement, sans être excessivement élevée Les taux réels dépendent de la date de plantation, des conditions du lit de semence, de l’écartement des rangs et de la qualité des graines

Contrôle des mauvaises herbes – la moisissure blanche compte plus de 400 types de plantes hôtes, notamment de nombreuses mauvaises herbes à feuilles larges Les mauvaises herbes hôtes se trouvant fréquemment dans les champs de soya comprennent le chénopode blanc, l’herbe à poux, l’amarante et l’abutilon En plus de servir d’hôte pour la maladie, les mauvaises herbes peuvent également accroître la densité du couvert, ce qui favorise la propagation de la maladie 1 De nombreux facteurs, tels que les conditions météorologiques, influencent la présence de moisissure blanche et les dommages subis par les cultures d’une année à l’autre Les résultats peuvent varier 2 Le présent article ne remplace pas l’étiquette des produits mentionnés aux présentes Les étiquettes des produits ci-dessus présentent des mises en garde importantes, le mode d’emploi, les garanties du produit et les limitations de responsabilité que vous devez lire avant d’utiliser le produit Lisez toujours toutes les instructions et mises en garde sur l’étiquette avant d’utiliser tout pesticide Les produits mentionnés dans le présent article ne sont pas forcément recommandés

Application chimique2 DuPontmc Acapela® – lors d’études réalisées par l’Ohio State

University, la Michigan State University et l’Université de l’Illinois de 2009 à 2011, le fongicide Acapela® a réduit la gravité de la moisissure blanche et engendré une augmentation du rendement de 7,2 boisseaux par acre (Wessel et Butzen, 2013) L’étiquette du fongicide Acapela recommande d’effectuer une première application préventive lorsque l’efflorescence est complète (une fleur sur chaque plant), puis d’entreprendre une deuxième application de 7 à 10 jours plus tard La deuxième application est particulièrement importante si les conditions ambiantes fraîches et humides favorables au développement de la maladie persistent durant la floraison Appliquez un volume d’Acapela d’au moins 37,85 l par acre La pénétration des gouttelettes dans la partie inférieure du couvert est essentielle à l’atteinte d’une efficacité optimale Assurez-vous que le volume et la pression de pulvérisation sont optimisés pour une couverture maximale

Priaxor est un autre fongicide foliaire destiné au contrôle de la moisissure blanche du soya Lisez toujours les instructions et mises en garde sur l’étiquette avant d’appliquer tout fongicide Les étiquettes présentent des mises en garde importantes, le mode d’emploi, les garanties du produit et les limitations de responsabilité que vous devez lire avant d’utiliser le produit

Pratiques de production – il a été clairement démontré que de nombreuses pratiques actuelles augmentant le rendement du soya augmentent également la présence de moisissure blanche La proposition voulant que les agriculteurs devraient cesser d’employer des pratiques visant à augmenter le rendement afin de mieux contrôler la moisissure blanche n’est pas unanime Dans les zones où le taux de moisissure blanche est plus faible ou dans un climat plus sec, les pratiques de production qui augmentent le rendement et le taux de moisissure blanche peuvent tout de même occasionner un

Traitement du soya par application de fongicide foliaire Photo utilisée avec l’autorisation de John Deere

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Gestion du soya à maturité retardée ou du soya endommagé par le gel

La maturité du soya dépend principalement de la période d’ensoleillement, mais elle est aussi déterminée par la date de plantation Les agronomes estiment que chaque intervalle de quatre jours au-delà de la date normale peut la retarder d’une journée Des conditions de culture telles que des températures estivales anormalement basses peuvent également avoir une incidence sur la croissance et la maturité du soya Une récolte retardée est plus susceptible de subir des dommages en raison du gel automnal, particulièrement dans les États du Nord, où l’on tire parti de la saison de croissance en entier Le présent article abordera la gestion des plants de soya à maturité retardée et des plants endommagés par le gel avant de parvenir à maturité

Dommages causés par le gelLe tissu du plant de soya est plus tolérant aux températures

glaciales que plusieurs autres cultures, comme le maïs Cependant, les températures inférieures à 0 °C peuvent endommager les feuilles, et les températures inférieures à -1 °C pendant une période prolongée peuvent abîmer les tiges, les gousses et les graines La gravité de ces dommages dépend du stade de croissance du soya, des températures froides atteintes et de la durée des températures glaciales

La plupart du temps, le premier gel automnal est clément et court Il est ainsi plus susceptible de n’endommager que les feuilles supérieures de la plante Dans ce cas, les gousses et les feuilles peuvent poursuivre leur croissance, et le rendement ne s’en trouve que minimalement touché Un gel plus sévère peut toutefois abîmer les tiges, les gousses et les graines, en plus d’entraîner une perte de rendement et une récolte de moindre qualité

Stade Description des stades de croissance du soya

R6 – Graine verte

Stade de la « graine verte » L’un des quatre nœuds supérieurs de la tige principale contient une gousse contenant une graine verte qui remplit sa cavité

R7 – Début de la maturité

Une gousse normale située sur la tige principale a atteint la couleur de la maturité (brun ou brun clair) À ce stade, la presque totalité des gousses et des graines ont perdu leur couleur verte, et environ la moitié des feuilles ont viré du vert au jaune

R8 – Pleine maturité

95 % des gousses ont atteint la couleur de la maturité À ce stade, il faut compter environ cinq à dix jours pour atteindre la teneur en eau souhaitée pour la récolte (13 à 16 %)

Tableau 1. Description des stades de croissance R6 à R8

Évaluation des dommages au soya L’étendue des dommages causés par le gel dans un champ

de soya peut varier considérablement selon les effets du microclimat, la pente du champ et la densité du couvert, entre autres facteurs De façon générale, les couverts denses dus à des rangs étroits ou à une population élevée ont tendance à mieux retenir la chaleur du sol et, dans une certaine mesure, à mieux protéger la partie inférieure des plantes et les gousses Après un épisode de gel, il est préférable d’attendre au moins deux jours avant d’évaluer la récolte, de façon à permettre à tous les dommages de se manifester

Dans le cas d’un léger gel, les dommages peuvent se limiter à la partie supérieure du couvert Après l’attente recommandée, le feuillage touché sera flétri et sec, mais demeurera généralement sur le plant Les feuilles épargnées (habituellement dans la partie inférieure du couvert ou sur les plants surélevés du champ) devraient être toujours vertes et en santé On peut s’attendre à un retard de la maturité de plusieurs jours sur les plants endommagés, et les petites gousses près de l’extrémité supérieure peuvent mourir ou ne pas se remplir normalement

Un gel plus sévère peut également endommager le feuillage inférieur, les tiges et les gousses du plant Les tiges abîmées par le froid prennent une teinte vert foncé, voire brunâtre Les fèves qui étaient toujours vertes et tendres au moment du gel se ratatineront, ce qui entraînera une baisse du rendement (taille des graines et poids spécifique), de leur qualité et de la vitesse de séchage Si les fèves sont parvenues à maturité physiologique (R7) avant le gel – les fèves sont alors jaunes – elles devraient sécher normalement, et la qualité ne devrait pas être compromise

Le soya est classé selon les normes de l’USDA afin de déterminer la quantité de graines endommagées (p ex par la chaleur) ou fendues, de matière étrangère et de graines de la mauvaise couleur (p ex vertes) et de détecter les chargements présentant une odeur de moisi ou une odeur aigre Une maturité retardée ou des dommages causés par le gel pourraient entraîner le rejet de chargements entiers pour non-respect de la majorité ou de la totalité des critères susmentionnés Pour cette raison, il importe de faire preuve d’une grande vigilance pendant la récolte, la manipulation, le séchage et l’entreposage de la récolte de cette année

Stades de reproduction du soyaDes chercheurs qui étudient le soya ont fractionné sa

période de reproduction en huit stades : deux pour la floraison, la croissance de la gousse, la croissance des graines et la maturité Puisque la floraison, la croissance de la gousse et la croissance initiale des graines surviennent en juillet et en août, le soya est rarement exposé au gel pendant cette période Cependant, les plants semés à la fin de la période de plantation ou soumis à des températures estivales fraîches peuvent subir des dommages dus au gel aux stades de la graine verte et de la maturité Si une telle situation survient avant la maturité, les agriculteurs doivent alors déterminer le stade de croissance du plant de soya au moment du gel afin d’estimer la perte de rendement potentielle (tableau 1 et figure 1)

Deux différentes variétés de soya endommagées par un gel automnal précoce au Minnesota.

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Récolte et séchage du soya endommagé par le gelSi le soya a été exposé au gel avant d’être parvenu à

maturité ou a une teneur en eau à la récolte plus élevée que la normale, il conviendra probablement de modifier les réglages de la moissonneuse-batteuse afin de minimiser les pertes Réduisez le dégagement du contre-batteur, puis augmentez graduellement le régime du cylindre ou du rotor si un battage plus rigoureux est nécessaire à la récolte de soya humide et résistant Vérifiez l’arrière de la moissonneuse-batteuse, puis corrigez les réglages aux changements de conditions tout au long de la journée ou de la saison

La teneur en eau des graines de soya devrait être d’au plus 16 % afin d’assurer un battage optimal Les champs peuvent toutefois, en raison d’un retard de la maturité ou d’un gel précoce, être plus humides à la fin de la saison On peut alors tenter une récolte à une teneur de 18 % (ou légèrement supérieure) si le soya est suffisamment défolié, mais un séchage est nécessaire Les températures de séchage du soya sont considérablement inférieures à celles du maïs, une chaleur trop intense entraînant le craquement de l’enveloppe des graines, qui risque alors de se fendre Une humidité relative de 40 % de l’air de séchage, bien que permettant de réduire le craquement, limite fortement la température de séchage et peut rendre impossible l’obtention du rendement nécessaire Pour en savoir davantage sur le séchage du soya, consultez la ressource suivante :

www ces purdue edu/extmedia/GQ/GQ-27 html

Entreposage du soya endommagé par le gelUne récolte normale de soya devrait être asséchée à une

teneur en eau de 13 % en vue d’un entreposage de six mois et de 12 % en vue d’un entreposage de douze mois Dans le cas des graines de moindre qualité, les experts suggèrent un séchage à un taux inférieur d’un ou de deux points de pourcentage et un contrôle étroit pendant l’entreposage (au moins deux contrôles par mois), lequel ne devrait durer que six mois plutôt qu’un an

Les graines de soya vertes constituent probablement la principale préoccupation des agriculteurs au cours de la présente récolte Des études ont montré que les graines vertes, si elles sont correctement séchées, possèdent les mêmes propriétés d’entreposage que les graines normales Néanmoins, d’autres études préliminaires ont également révélé que ces graines ne perdent pas leur couleur verte interne, même si leur surface peut quelque peu s’éclaircir ou présenter des marbrures après quelques semaines ou quelques mois d’entreposage Pour cette raison, il serait peut-être préférable pour les agriculteurs, avant l’entreposage, de séparer les petites graines vertes du reste de la récolte afin d’éviter des baisses de prix importantes au moment de la livraison au silo-élévateur

RéférencesBerglund, D Assessing frost damage in soybeans North

Dakota State University En ligne : http://www ag ndsu edu/winterstorm/winter-storm-information-farm-and-ranch-information/farm-and-ranch-crops-soybeans/assessing-frost-damage-in-soybeans

Maier, D et Parsons, S 1996 Harvesting, drying, and storing frost-damaged corn and soybeans Fiche de renseignements no 27 de la Grain Quality Task Force Université Purdue En ligne : http://www ces purdue edu/extmedia/GQ/GQ-27 html

Figure 1. Stades de croissance du soya et teneur en eau approximative des graines, temps d’atteinte de maturité et perte de rendement en cas de gel meurtrier qui met fin à la croissance des graines

Stade R6Stade de la graine verteLa fève remplit la cavité de la gousse

Teneur en eau de la graine : ~ 75 à 80 %

~ 25 jours avant la pleine maturité

Perte de rendement : ~ 20 à 35 %

Stade R7Début de la maturitéLes graines et les gousses ont perdu toute leur couleur verte

Teneur en eau de la graine : ~ 55 à 60 %

~ 8 à 10 jours avant la pleine maturité

Perte de rendement : ~ 0 à 5 %

Stade R6.5Mi-chemin entre la graine verte et la maturitéCouleur des gousses et des graines : entre vert et jaune

Teneur en eau de la graine : ~ 65 à 70 %

~ 16 à 18 jours avant la pleine maturité

Perte de rendement : ~ 10 à 15 %

Stade R8Pleine maturité95 % des gousses ont atteint la couleur de la maturité (5 à 10 jours sont toujours nécessaires à l’atteinte de la teneur en eau à la récolte)

Teneur en eau de la graine : ~ 25 à 35 %

Perte de rendement : ~ 0 %

32 33

Éléments à considérer en matière d’ensemencement retardé du soya :

Ontario Date de plantation du soya• Les recherches de DuPont Pioneer ont invariablement

fait la preuve de l’importance d’une plantation du soya en temps opportun; les pluies printanières ont toutefois retardé la plantation dans plusieurs régions

• De nombreux facteurs en matière de gestion peuvent contribuer à l’optimisation du rendement du soya planté tardivement

Maturité relative des variétés de soya• Il n’est généralement pas à l’avantage de l’agriculteur de

passer à une variété précoce, à moins que l’ensemencement ne soit considérablement retardé (après le 15 juin)

• Dans les cas d’ensemencement très tardif, on recommande une variété de soya d’un degré de maturité inférieur de 100 à 200 UTM

• Puisque le soya est sensible à la photopériode, sa floraison surviendra au même moment, et ce, peu importe la date de plantation et la maturité relative à ce moment Le soya planté plus tôt contiendra simplement davantage de nœuds et présentera un meilleur potentiel de rendement

• Un ensemencement retardé ne repousse pas la récolte De façon générale, un retard de trois semaines de la plantation équivaut à un retard d’une semaine de la maturité physiologique du plant

*http://www omafra gov on ca/french/crops/pub811/2planting htm

L’information communiquée dans le présent document s’applique à la majorité des régions productrices de soya au Canada et aux États-Unis Pour obtenir de plus amples renseignements, communiquez avec votre professionnel de la vente Pioneer

Gestion du soya planté tardivement• N’utilisez pas de variété d’un degré de maturité différent,

à moins que la plantation ait lieu après le 15 juin

• Si la plantation a lieu après la première semaine de juin, il peut être avantageux d’augmenter la densité de semis à hauteur de 10 %

• Une densité de semis accrue accélérera la fermeture du couvert, engendrera des plants plus hauts et augmentera le nombre de gousses par acre

• Une fermeture précoce du couvert peut également réprimer la croissance des mauvaises herbes

• Toutes les recherches révèlent qu’en cas d’ensemencement tardif, une disposition en rangs étroits (38 cm ou moins) offre un meilleur rendement que des rangs de 76 cm

• Un ensemencement tardif n’aura pas d’incidence sur la réaction de la culture de soya aux fongicides foliaires ou aux insecticides

• Selon le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario, « En Ontario, les semis effectués après le 1er juillet se soldent généralement par des échecs Si l’on doit semer après cette date, choisir des cultivars de pleine saison à hile pâle En cas de gelée hâtive, les hiles foncés peuvent "tacher" l’intérieur des graines »*

Image utilisée avec l’autorisation de Case-IH

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Remarques

34 35

2013

MISE À JOUR SUR LA RECHERCHE AGRONOMIQUE

Sciences agronomiques de DuPont Pioneer L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. ®, mc, ms Marques de commerce et de service de Pioneer Hi-Bred Limited. © PHII, 2014

Effet de la densité de semis sur le canola

Justification et objectif • La densité de semis du canola est un facteur agronomique

important pour déterminer le rendement final. • Plusieurs facteurs contribuant au rendement du canola, comme

le temps d’atteinte de maturité, la lutte contre les mauvaises herbes par concurrence, la verse, la capacité de fauche et la capacité de récolte, dépendent de la densité de semis.

• Se fier au poids des graines (kg par acre) afin de déterminer la densité de semis d’hybrides de canola actuels ne représente pas la meilleure solution, compte tenu de la variation de la taille des graines.

• Les décisions concernant la densité de semis doivent porter principalement sur le choix du bon nombre de plants par pied carré (densité de semis), environ 21 jours après la levée.

• Des recherches ont montré que le seuil de densité de semis de canola, afin de minimiser les risques de perte de rendement, est de 4,6 plants par pied carré (50 plants par mètre carré) (Shirtliffe, 2009).

• Des essais ont été réalisés en 2012 et en 2013 afin d’évaluer les effets de la densité de semis sur le rendement du canola et la densité de semis nécessaire afin d’atteindre l’objectif de densité fixé.

Résultats

• Une importante variabilité de densité de semis a été observée dans les différents emplacements d’études, la densité réelle des plantes ne faisant pas partie de l’objectif de densité.

• Dans les parcelles dans laquelle la densité ciblée était de 8,5 plants par pi2., 10 % des emplacements ne dépassaient pas le seuil de peuplement de 4,6 plants par pi2 et 29 % des emplacements présentaient un taux de densité assez bas pour engendrer un risque modéré de réduction du rendement.

Nombre d’emplacements

Plage de densité de semis

(plants par pi2)

Risque de réduction du rendement

2 4,3 à 4,4 Risque élevé

6 4,7 à 5,3 Risque modéré

13 6,5 à 8,9 Faible risque

Tableau 1 Variabilité de la densité réelle de semis par rapport à l’objectif de densité de 8,5 plants par pi2. (Densité calculée à 21 emplacements.)

Description de l’étude Emplacements :

Années :

Objectif de densité de semis :

Hybrides de canola de marque Pioneer® :

Emplacements d’études sur la densité de semis en grandeur réelle réalisées dans l’Ouest du Canada en 2012 et en 2013.

• L’augmentation du nombre de plants par zone s’accompagnait également d’un démarrage précoce de la croissance, indiquant une capacité accrue à tolérer le stress durant la levée.

* Croissance précoce : 9 = Excellente; 1 = Médiocre. Calculée lorsque les plants se trouvaient au stade de croissance de 4 à 6 feuilles. Échelle reposant sur la santé relative du plant et sur la taille des feuilles. Niveaux de croissance précoce calculés à 15 emplacements.

1

2

3

4

5

6

7

8

9

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et 9

)

Densité de semis (plants par pi2)

4,7 5,4

6,1

4,7 6,7 9,3

Figure 1 Effet de la densité de semis sur la croissance précoce*

26 emplacements répartis dans l’Ouest du Canada

2012 et 2013

5,1, 8,5 et 11,9 plants par pi2 (55, 92 et 128 plants par m2)

2012: 45H29 (5,9 grammes par 1 000 graines)

2013: 45S52 (5,9 grammes par 1 000 graines)

35

4,7 plants par pi2. La survie moyenne des graines a été de 85 % à 23 emplacements.

6,7 plants par pi2. La survie moyenne des graines a été de 75 % à 23 emplacements.

9,3 plants par pi2. La survie moyenne des graines a été de 74 % à 23 emplacements.

Résultats (suite)

• À plus de 70 %, le taux de survie des graines durant les saisons de croissance de 2012 et de 2013 a été élevé aux emplacements des essais. Le taux d’humidité présent dans presque tout l’Ouest du Canada en début des saisons de croissance de 2012 et de 2013 a permis de créer d’excellentes conditions pour la levée du canola.

• Il s’est avéré que le temps d’atteinte de maturité diminuait à mesure que la densité de semis augmentait. L’espace ouvert entourant les plants dans un contexte de faible densité de semis permet aux plants d’utiliser davantage d’espace lors de leur croissance et de leur ramification, ce qui explique que le temps d’atteinte de maturité soit plus long.

• La croissance précoce a été calculée à 15 emplacements. Les résultats ont montré que la croissance en début de saison augmentait à la suite de l’augmentation de la densité de semis.

• Comparativement à une densité supérieure à 10 plants par pi2, une densité de plants entre 6,5 et 9,5 plants par pi2 entraînait moins de verse, une plus grande capacité de fauche et de récolte et un risque réduit de pourriture sclérotique.

• Comparativement à une densité de semis à haut risque de 5 plants par pi2 ou moins, un peuplement de 6,5 à 9,5 plants par pi2 réduisait également le risque de perte de rendement et procurait une maturité précoce, un meilleur contrôle général des mauvaises herbes et une excellente croissance précoce.

• Somme toute, les résultats indiquent que dans le but de profiter d’un rendement du capital maximal et de minimiser les risques, un peuplement d’une densité de 6,5 à 9,5 plants par pi2 demeure le choix idéal, même pour un plus grand format de graines.

Résumé

Shirtliffe, S. 2009. Determining the economic plant density in canola. Université de la Saskatchewan. Étude publiée en 2009 et basée sur les données sommaires provenant de 35 expériences. Code du projet : CARP, août 2006, www.saskcanola.com.

Les produits de marque Pioneer® sont assujettis aux conditions d’achat qui font partie des documents d’étiquetage et d’achat. Les données de 2012 et de 2013 sont basées sur la moyenne de toutes les comparaisons effectuées dans 26 emplacements jusqu’au 30 novembre 2013. Des données pluriannuelles et recueillies sur plusieurs parcelles sont de meilleurs indicateurs de rendement futur. N’utilisez pas ces données ni toute autre donnée provenant d’un nombre restreint d’études comme facteur déterminant dans la sélection d’un produit. Les réactions du produit varient et sont assujetties à différents facteurs de stress reliés à l’environnement, à la maladie et aux parasites. Les résultats individuels peuvent varier.

36 37

• Les symptômes de la sclérotiniose se manifestent à la fin de la saison Ils sont particulièrement apparents, les plants touchés par le parasite arrivant à maturité avant les plants en santé, qui sont toujours verts

• Les symptômes apparaissent d’abord sur les tiges et les branches après l’infection du plant hôte par les ascospores, ou une fois que les sclérotes germés (au moyen du mycélium ou de l’hyphe) ont infecté directement la tige du plant

• Les tiges et les branches infectées semblent blanchies ou gris-blanc L’infection peut se manifester partout sur le plant, de la base aux branches et aux gousses supérieures

• Les graines à l’intérieur des gousses infectées peuvent paraître moisies, si elle n’est pas carrément remplacée par des sclérotes

• Dans certains cas, une moisissure blanche peut apparaître à l’extérieur du plant présentant des symptômes d’infection

• Une fois que la sclérotiniose s’est suffisamment propagée dans le plant, la tige infectée peut renfermer des sclérotes

Gestion de la sclérotiniose dans le canola

Cycle de vie de la maladie

Photo utilisée avec l’autorisation du Conseil canadien du canola. Canola Growers Manual, page 1014c

Sclérotes restants à la base du chaume de canola après l’andainage.

Champs de canola sain pendant le stade des gousses.

Photo utilisée avec l’autorisation du Conseil canadien du canola.

Gousse infectée par des champignons Sclerotinia

sclerotiorum.

Pourriture sclérotique• La pourriture sclérotique (causée par le champignon

Sclerotinia sclerotiorum) peut entraîner une perte de rendement importante du canola

• Les sclérotes des plants infectés sont soit retirés du champ avec la graine, soit renvoyés dans le champ Ce renvoi peut se faire par l’intermédiaire de tiges déchiquetées et déposées au sol avant la récolte, de chaume décomposé ou de résidus propagés par la moissonneuse-batteuse

• Les sclérotes peuvent demeurer viables dans le champ pendant plus de cinq ans

• Dans des conditions ambiantes favorables, certains sclérotes germeront et produiront des spores ou du mycélium qui infecteront directement les plants, alors que d’autres resteront quiescents

• Les sclérotes germent et produisent des apothécies dans des conditions ambiantes appropriées (chaudes et humides) Ces apothécies libèrent ensuite des ascospores, lesquelles sont transportées par le vent et la pluie pour attaquer des plants susceptibles d’être infectés, comme le canola Ces ascospores peuvent demeurer viables jusqu’à quatre ou cinq jours durant

• Les vents peuvent souffler les ascospores de la sclérotiniose sur une distance pouvant atteindre 400 mètres

• Un couvert végétal humide est essentiel au développement de la sclérotiniose, tout comme le sont les conditions ambiantes adéquates pendant la floraison au développement de la pourriture sclérotique

Symptômes de la sclérotiniose

37

Que pouvez-vous faire pour protéger votre récolte de canola?• En raison de l’incidence variable de la sclérotiniose d’une année

à l’autre, il est souvent difficile de déterminer la méthode de gestion la plus efficace et la plus économique de ce parasite

• Il importe de bien connaître le risque que pose la sclérotiniose afin d’avoir une bonne compréhension de la gestion et de la rotation de vos cultures, du contrôle des mauvaises herbes, de la sélection d’hybrides de canola et de vos besoins en fongicides

• Si l’on a observé une infection par la sclérotiniose dans le champ ou dans les champs adjacents au cours des trois dernières années, la récolte actuelle est considérée comme à risque d’être touchée par le parasite

• Le rendement des plants infectés peut diminuer de plus de la moitié

62,668,9

0

20

40

60

80

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45S52 46S53

Rédu

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(%)

Réduction moyenne de l’incidence de sclérotine (%) lors d’essais effectués en Saskatchewan, en 2011,

en comparaison à un hybride sensible

Comparaison des tiges dans le couvert. Le canola susceptible d’être infecté est à gauche, et l’hybride Pioneer doté du gène de résistance à la sclérotiniose Pioneer Protector se trouve à droite. Saskatchewan, 2014.

Autres stratégies de gestion• Augmenter le nombre d’années d’exclusion du canola de la

rotation des cultures (au moins trois ans)

• Utiliser un fongicide homologué au stade idéal d’application, qui se situe généralement entre 20 et 30 % du stade de floraison

• Il peut également être nécessaire de recourir à un fongicide si l’hybride de canola utilisé est doté d’une tolérance génétique à la sclérotiniose dans des conditions où la pression exercée par le parasite est élevée.

Stratégies de réduction du risque d’infection• S’assurer que les mauvaises herbes et les repousses

susceptibles d’être infectées par la sclérotiniose font l’objet d’une surveillance étroite

• Envisager d’inclure des espèces céréalières ou graminées – qui ne sont pas des hôtes potentiels – à votre rotation des cultures

• Opter pour un hybride de canola doté d’une tolérance génétique à la sclérotiniose

• Au printemps, évaluer le risque d’infection par la sclérotiniose en fonction des conditions ambiantes afin de déterminer si l’application d’un fongicide est nécessaire ou non

Gène de résistance à la sclérotiniose Pioneer Protector®

• Les hybrides 45S52 (RR), 45S54 (RR) et 45S56 (RR) de Pioneer®, jumelés au gène de résistance à la sclérotiniose Pioneer Protector®, peuvent provoquer une réduction de plus de 60 % de l’incidence d’infection par le parasite, en plus de permettre une certaine souplesse et d’offrir une certaine garantie lors de la planification des applications de fongicide

• Une résistance génétique à la sclérotiniose peut permettre un contrôle du parasite tout au long de la saison lors d’années où les pressions causées par la maladie sont faibles ou modérées

• Le recours aux hybrides de canola Pioneer® dotés du gène de résistance à la sclérotiniose Pioneer Protector peut réduire l’incidence du parasite dans le champ à hauteur de plus de 60 %, en plus de diminuer les pertes causées par la maladie et le nombre de sclérotes renvoyés dans le sol

Hybride 45S54 de Pioneer®Non résistant

38 39

Remarques

39

AMXT – Optimum® AcreMax® XTreme contient une solution de refuge intégrée en un seul sac pour les insectes vivant au-dessus et au-dessous de la surface du sol L’ingrédient principal contient la technologie Agrisure® RW, le gène YieldGard® Corn Borer et les gènes Herculex® XTRA

AM – système de protection contre les insectes Optimum® AcreMax® doté des gènes YGCB, HX1, LL et RR2 Contient une solution de refuge intégrée en un seul sac pour les insectes vivant au-dessus du sol

AMX – système de protection contre les insectes Optimum® AcreMax® Xtra doté des gènes YGCB, HXX, LL et RR2 Contient une solution de refuge intégrée en un seul sac pour les insectes vivant au-dessus et au-dessous du sol

Technologie de protection contre les insectes Herculex® de Dow AgroSciences et de Pioneer Hi-Bred Herculex® et le logo HX sont des marques de commerce de Dow AgroSciences LLC

LL – contient le gène LibertyLink® pour la résistance à l’herbicide Liberty® Liberty®, LibertyLink® et le logo en gouttelette sont des marques de commerce de Bayer

RR – contient le gène Roundup Ready® RR2 – contient le gène Roundup Ready® Corn 2 qui protège les cultures traitées avec des herbicides à base de glyphosate quand les instructions sur l’étiquette sont respectées

YGCB – le gène YieldGard® Corn Borer offre un niveau élevé de résistance à la pyrale du maïs, à la pyrale du Sud-Ouest et à la pyrale du maïs du Sud, une résistance modérée au ver de l’épi du maïs et à la pyrale de la tige du maïs commune de même qu’une résistance supérieure à la moyenne au légionnaire d’automne Contient le gène YieldGard® Corn Borer

YieldGard®, le logo YieldGard Corn Borer et Roundup Ready® sont des marques déposées de Monsanto Company utilisées sous licence

HX1 – contient le gène de protection contre les insectes Herculex® I qui protège contre la pyrale du maïs, la pyrale du Sud-Ouest, le ver-gris noir, le légionnaire d’automne, le ver gris occidental du haricot, la pyrale de la base de la tige du maïs, la pyrale du maïs du Sud et la pyrale de la canne à sucre, et supprime le vers de l’épi du maïs

HXX – Herculex® XTRA contient les gènes Herculex I et Herculex RW

HXRW – contient le gène de protection contre les insectes Herculex® RW, lequel produit des protéines offrant une résistance élevée contre la chrysomèle des racines du maïs, la chrysomèle septentrionale des racines du maïs et la chrysomèle des racines du maïs du Mexique

Agrisure® est une marque déposée d’une société du Sygenta Group, dont l’utilisation est autorisée par une licence accordée par cette société La technologie Agrisure® incorporée dans ces semences est commercialisée en vertu d’une licence de Syngenta Crop Protection AG

Ce qui précède est fourni à titre informatif seulement Veuillez communiquer avec votre professionnel de la vente Pioneer pour obtenir des renseignements et des recommandations propres à vos activités Le rendement des produits peut varier et dépend de nombreux facteurs, notamment le stress causé par l’humidité et la chaleur, le type de sol, les pratiques de gestion et les stress environnementaux tels que les pressions causées par la maladie et les insectes Les résultats individuels peuvent varier

Tous les produits sont des marques de commerce de leurs fabricants

Les produits de marque Pioneer® sont assujettis aux conditions d’achat qui font partie des documents d’étiquetage et d’achat

Tous les produits sont des marques de commerce de leurs fabricants Les renseignements ci-dessus sont de nature générale et sont fournis à titre informatif seulement Veuillez consulter votre professionnel de la vente de Pioneer ou votre fournisseur d’herbicide pour obtenir des recommandations en matière de gestion adaptées à vos activités

40 PB

®, MS, MT Marques de commerce et de service utilisées sous licence par Pioneer Hi-Bred Limited Les produits de marque Pioneer ® sont assujettis aux conditions d’achat qui font partie des documents d’étiquetage et d’achat © PHII, 2014

L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont