Risques medicamenteux
-
Upload
killua-zoldyck -
Category
Documents
-
view
1.844 -
download
2
Transcript of Risques medicamenteux
DR S.A.CHALAH - DR A.HAMZAOUI
L’utilisation des médicaments chez l’enfant, la connaissance de leurs principaux effets secondaires reposent sur:
Des particularités d’absorption,de métabolisme et d’excrétion qui sont très différents selon les tranches d’âge.
Une des conséquences pratiques les plus importantes est l’adaptation posologique en fonction du poids mais aussi de l’âge.
INTRODUCTION Les médicaments :moyen incontournable
pour améliorer le confort ou soulager les patients
Des produits en perpétuelle amélioration Leurs commercialisation :après études et
évaluation des risques. Leurs utilisation chez l’enfant nécessite la
connaissance des particularités métaboliques et la maturation des différents organes
Les posologies sont adaptées à l’age,au poids
INTERET DE LA QUESTION Maximiser le bénéfices trt ,minimiser le
risque Durant la grossesse:Très anxiogène Inévitable:La prise de médicaments est
constante au cours de la grossesse Passage: l'insuline ou l'héparine?. Le Centre de Pharmacovigilance Risque:lié essentiellement au moment
de cette exposition et au médicament
Tissular necrolysis Arterial thrombosis
ERREUR DE DILUTION D’ANTIBIOTIQUE: Floxam®
II/REGLES DE LA PRESCRIPTION1/ Principes : trois règles Tenir compte de l’immaturité du
nouveau-né et du petit nourrisson(rénale,hépatique)
Ajustement rigoureux des doses : les taux thérapeutiques sont proches des taux toxiques
5 tranches d’âge : embryon puis fœtus, nouveau-né (28 jours), nourrisson, grand enfant (2 à 12 ans et adolescent).
/ Période néonatale : La fixation protéique des médicaments est en
règle diminuée : les formes libres sont donc particulièrement élevées(hépatique, rénale, auditive, neurologique)
La diminution du pouvoir d’excrétion rénale : doit faire augmenter l’intervalle entre les injections
Fragilité de la flore intestinale à l’antibiothérapie ayant une excrétion intestinale sous forme active ( lactamines) avec un risque de septicémie
2/ Règles de prescription :
Adapter la posologie au poids ou à la surface corporelle qui sont plus précis que l’âge :
Sc = 4P +7 / P + 90
Mentionner pour chaque médicament la dose totale journalière, le nombre de prises et la dose par prise et la durée du traitement
Voie orale : largement utilisée en pédiatrie
Voie rectale : largement utilisée
Voie intra musculaire : à évitée chez le tout petit en raison de la pauvreté des masses musculaires
Voie intra veineuse : concentrations élevées et une bonne disponibilité
Voie cutanée : l’absorption par voie cutanée est très grande chez l’enfant
III/Risques des médicaments liés à la période d’exposition (5périodes)
CHEZ LE FŒTUS:
de la conception au 12ème jour de grossesse:tout ou rien.
du 13ème au 56ème jour de grossesse :organogenèse.
• du 56ème jour de grossesse à l'accouchement: - entraver la croissance ou la maturation: (SNC,OGE, reins) - entraîner des anomalies fonctionnelles temporaires ou définitives, - cancérogenèse à distance.
2/ Période/ périnatale :
En fin de grossesse et lors de l’accouchement, les passages transplacentaires sont plus importants: anesthésiques généraux. •tableau d'imprégnation: en cas de traitement prolongé jusqu'à la naissance, le nouveau-né peut manifester les effets liés à la présence du médicament qui peuvent persister pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines.
4/Nourrisson Nourrisson : retentissement sur la
maturation du système nerveux et la myélinogénès
( atropine, ergot de seigle sur les fibres non encore myélinisées)
5/ENFANT Enfant : retentissement sur la croissance osseuse et cartilagineuse (corticoïdes)
6/ Médicament est allaitement maternel
La quantité retrouvée par 24 H dans le lait est donc absorbée n’excède qu’exceptionnellement 1% de la dose administrée à la mère.
Néanmoins certaines drogues passent en quantité suffisante pour surveiller étroitement l’enfant, voir arrêter l’allaitement.
Chloramphénicol Streptomycine Kanamycine TétracyclinesTrimethropine Sulfametoxasole Barbituriques Diazépam Iodes Diphénylhydantoine
Iodure de potassium Méthotrexate,Métronidazole BromureAgents radioactifs Thiazidiques Anticancéreux ColchicineAnticoagulants oraux Antidiabétiques oraux
•Pénicillines et dérivés •Phénylbutazone •Acide nalidixique •Atropine•Dicoumarol • bloquants •Griséofulvine •Réserpine
IV/Risques liés aux médicaments
• Les médicaments non tératogènes sont ceux dont on est certain, :Ils sont peu nombreux (ex. : amoxicilline, paracétamol).
Les médicaments dont la tératogénicité est certaine (des tératogènes puissants et les autres >20%
Pour la plupart des médicaments, les informations sont limitées.
Médicaments tératogènes formellement contre-indiqués pendant TOUTE la grossesse et leur usage ne répond pas à une nécessité vitale :
Isotrétinoïne traitement de l'acné (Roaccutane®, des malformations dans 20 à 25% des cas (système nerveux central, coeur foetus , oreille).(arrêt1mois :conception)
L’Acitrétine pour le traitement du psoriasis (Soriatane®).(2ans sans TRT:conception)
contre-indiqués à partir de 24 SA
TOUS les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) y compris l’aspirine à dose ≥ 500 mg/j et les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase-2
- Le risque de fausse couche est multiplié par 2 (sauf pour l’aspirine).- du 6ème mois de grossesse: toxiques pour le coeur et/ou le rein du foetus.
Médicaments contre-indiqués à partir de 15 semaines
Anti-hypertenseurs :inhibiteurs de l’enzyme de conversion et Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II
Aux 2ème et 3ème trimestres : ils peuvent provoquer chez le foetus des lésions rénales et une hypoplasie des os de la voûte crânienne.
déconseillé pendant toute la grossesse
L’Acide valproïque : - Risque de malformations dans 10 à 15% des cas (anomalies de fermeture du tube neural…).- Troubles du neurodéveloppement à distance de la naissance.
Dans certains cas sévères, en cas de maintien du traitement en raison de de l'absence d’alternative, il est recommandé :- une supplémentation en acide folique (la débuter 1 mois avant la conception et la maintenir jusqu'à 2 mois après).
Médicaments utilisables malgré un risque tératogène et néonatal, en raison de l’absence d’alternative.
Carbamazépine, Phénobarbital et phénytoïne (Di-Hydan®) ont un effet inducteur enzymatique hépatique :risque d’hémorragies néonatales.
- Lithium (: augmentation du risque de malformations cardiaques (dans 7% des cas).
- Anticoagulants oraux : Warfarine Ils peuvent être responsables :: Entre 6 et 9 semaines d’aménorrhée : malformations du squelette dans 7% des cas.* Après 9 semaines d’aménorrhée : anomalies du système nerveux central dans 1 à 2% des cas.
Carbimazole (Néomercazole®, malformations rapportées: (aplasies circonscrites du cuir chevelu, atrésies des choanes ou de l’œsophage…).
Risque à distance des Médicaments
- Diéthylsilbestrol = DES = Distilbène® : risque carcinogène et malformations génitales.
- Acide valproïque: troubles du neurodéveloppement.
RISQUES DES PRINCIPAUX MEDICAMENTS UTILISES EN
PEDIATRIE
1/ Antibiotiques : 3 mécanismes peuvent être en cause :
Toxicité :
Allergie
Sélection microbienne : résistance acquise
Principaux antibiotiques utilisés en Pédiatrie :
lactamines : Pénicilline, Amoxicilline, Céphalosporine Allergie Résistance Macrolides : Erythromycine, Josacine, Spiramycine Prescris en cas d’allergie aux bêta lactamines Risque : douleurs abdominales Aminosides : Gentamycine, Amikacine, Streptomycine Néphro-toxicité et atteinte cochléo-vestibulaire (surdité) Sulfamides : Sulfaméthoxasole – Trimethropine Allergie
CAS PARTICULIER :
Anti tuberculeux : en dehors des troubles digestifs mineurs, d’un rash cutané et de la possibilité d’un accident majeur d’hypersensibilité générale pour tous les anti tuberculeux : Rifamycine : anémie hémolytique, purpura
thrombopénique, anurie Rifinah : hépatite (élévation transitoire des
transaminases, ictère) Streptomycine : surdité Pyrazinamide : arthralgies Ethambutol : névrite rétrobulbaire
Chloramphénicol : aplasie médullaire
2/ Corticoïdes : 1/ Ralentissement ou arrêt de la croissance : (fœtus RCIU)
2/ Syndrome cushingoïde : Aspect cushingoïde ,HTA, œdème, amyotrophie, vergetures,
érythème facial, acné, 3/ Infection :4/ Appareil digestif : Ulcères, hémorragies, perforation
(pancréatite aiguë rare) 5/ Neuro-psychiatrie : Excitation générale (euphorie, insomnie) rarement troubles
graves.,HIC 6/ Oculaires : Cataractes postérieures,Ulcérations, glaucome
(collyre hydrocortisone)
7/ Risque insuffisance hypothalamo-hypophyso-surrénalienne :
prévenue en évitant un arrêt brutal après un traitement dont la durée est supérieure à 8 jours.
Consommation au Maroc des Corticoïdes peros (année 2007)
40547004254000
3.17 3.223.14
2.192.02
1.64
1.220.95
1.19
1.54
2.002.27
2.482.57
2.86
0
500000
1000000
1500000
2000000
2500000
3000000
3500000
4000000
4500000
1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Unités : 4,0 Millions
Doses : 94,6 Millions
Valeur : 175 Millions de Dhs
Nombre de spécialités : 16
Nombre de présentations : 35
•Comprimés de corticoïdes vendus dans les épiceries de la région du Sahara.
• Les corticoïdes jouent un rôle majeur dans la recherche de l'obésité à travers les médicaments.
• La quantité des corticoïdes utilisés reste inquantifiable du fait de l’existence de circuits illégaux (contrebande).
Acide acétyl salycilique :
Allergie : rash, érythème, syndrome de STEVENS-JOHNSON, Crise d’asthme, saignements gastro-intestinaux
Syndrome de REYE : atteinte hépatique, élévation des transaminases, hypoglycémie Intoxication aiguëIntoxication aiguë : :
Troubles neurologiques : somnolence, convulsion, coma
Hyperpnée, signes de déshydratation Diagnostic : gaz du sang (acidose
métabolique), recherche de salycilés dans les urines
Paracétamol :
Posologie : 30 à 50 mg/kg/24 H en 2 à 4 prises
Toxicité essentiellement hépatique (qui est fonction de la dose) (insuffisance hépato-cellulaire parfois grave)
3/ANTI- CONVULSIVANTS:
Phénobarbital : Posologie : 4 mg/kg en une prise au
coucher (barbitémie efficace 15 –25 g/ml) Chez le nouveau-né l’injection intra
veineuse de 20 mg/kg de phénobarbital dilué dans 5 ml de SSI à 9%
Incidents – accidents : Somnolence ou excitation psychomotrice Vertiges, éruption scarlatiniforme ou
morbiliforme, urticaire, fièvre Hypocalcémie et rachitisme
Diazépam : Anti-convulsivant majeur, anxiolitique,
sédatif,myorelaxant La voie intra rectale est aussi efficace que la voie
intra veineuse . Effets secondaires : Ataxie, vertige, ébriété, dépression respiratoire à
fortes doses Valproate de sodium (DEPAKINE) : Posologie : 20 à 30 mg/kg/j en 2 prises par paliers en
6 à 8 jours. Effets secondaires : Atteinte hépatique (hépatite) : contrôle des
transaminases Pancréatite aiguë : exceptionnelle
4/ Diurétiques : Les diurétiques peuvent entraîner une
hyponatrémie, soit une hypokaliémie 5/ Théophylline : Indication uniquement dans les asthmes
sévères (traitement prolongé par forme retard).
Toxicité à partir de 20 mg/l. Effets secondaires : Irritabilité, nausées, vomissements,
hématémèses, convulsions, déshydratation, coma
6/ Antiémétiques : Primperan, Césapride (ne pas l’associer aux macrolides, ECG au préalable QT large) 7/ Vitamines : •Vitamine D : prévention = 5 mg à 1 et 6 moisIntoxication : céphalées, troubles du caractère, hypercalcémie, vomissements, polyurie, polydipsie, déshydratation aiguë, insuffisance rénale (néphrocalcinose)
•Vitamine A : intoxication due à une brutale sécrétion de LCR : signes d’hypertension
8/oxygène: L’oxygène ne peut être administré au
nouveau-né de façon prolongée que si l’on est en mesure de vérifier la PaO2 artérielle et la maintenir au dessous de 100 mmHg
Broncho dysplasie occulaire
8/ Fer :
Il n’existe pas de toxicité liée à l’administration orale de fer en excès en dehors des troubles digestifs, l’absorption intestinale étant réglée par le niveau de carence.
L’administration intra musculaire de fer injectable est contre indiquée chez l’enfant : risque de toxicité aiguë (acidose mortelle) ou hémochromatose (intoxication chronique)
ou refroidissement trop violent) entraînant une hémolyse in vitro et in vivo
9/ Transfusion sanguine : Nécessité de transfuser un sang iso groupe, iso rhésus, phénotypé en cas de pathologies nécessitant des transfusions répétées (hémoglobinopathies, hémopathies, …)Accidents :
Accidents hémolytiques immunologiques : (erreur de prescription, sang incompatible : ABO, sous groupe, …) état de choc, ictère, hémoglobinurie, oligurie
Auto immunisation leucocytaires et plaquettaires : plus raresDéveloppements anticoagulants circulants chez l’hémophile
Accidents non immunologiques : Infections : transfusion de sang infecté (bactéries gram négatif surtout)Accidents infectieux retardés : hépatite B, C, VIH, syphillis, paludisme, mononucléose infectieuse (sérologies hépatite B et C, VIH obligatoire)
Autres accidents : agressions thermiques (réchauffement ou refroidissement trop violent) entraînant une hémolyse in vitro et in vivo
Conclusion
Les médicaments: nécessaire Pas de médicament sans risque Ne pas prescrire de médicaments sans
connaître leurs effets secondaires et leurs CI
Le risque est plus grand en phase d’organogenèse
TOXICITE :
•Les aminosides sont toxiques pour le rein et pour la VIIIème paire crânienne•L’oxygène ne peut être administré au nouveau-né de façon prolongée que si l’on est en mesure de vérifier la PaO2 artérielle et la maintenir au dessous de 100 mmHg
•Barbituriques et autres anti convulsivants (Phénytoïne) : syndrome hémorragique (dépression des facteurs vit K dépendants)
•Anti vitamine K : syndrome hémorragique
•Analgésiques salycilés : purpura, hémorragies viscérales (troubles de l’agrégation plaquettaire et une diminution du facteur XII)
Médicaments pour lesquels un risque tératogène est actuellement fortement suspecté
Mycophénolate (Cellcept®) et Misoprostol (Cytotec®, Misotec®).
Médicaments pour lesquels un risque tératogène est actuellement évoqué (dans l’attente d’une confirmation ou
infirmation)Il existe actuellement peu de données, ce qui conduit à une attitude de prudence, à envisager une alternative et une surveillance prénatale orientée en cas d'exposition en cours de grossesseMifépristone (Mifégyne®).Cotrimoxazole (Bactrim®) : - Si possible, ne pas l'utiliser avant 10 SA- En l’absence d’alternative : proposer une supplémentation en acide folique pendant le traitement.
contre-indiqués à partir de 24 SA
TOUS les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) y compris l’aspirine à dose ≥ 500 mg/j et les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase-2
- Le risque de fausse couche est multiplié par 2 (sauf pour l’aspirine).- S'ils sont pris à partir du début du 6ème mois de grossesse, ils peuvent être toxiques pour le coeur et/ou le rein du foetus.- La toxicité est majorée lorsque la durée de prise est longue, . - Des posologies et des durées de prises même très limitées, en particulier à l’approche du terme, peuvent induire des effets irréversibles.- Avant 24 SA, l’exposition à ces molécules, en particulier en prises chroniques, doit être très prudente.
Médicaments pris en fin de grossesse pouvant être à l’origine d’effets foetaux et/ou néonatals
- Psychotropes : troubles en rapport avec une imprégnation et/ou un sevrage - Neuroleptiques à fortes doses : syndrome extra-pyramidal et/ou signes d’imprégnation
Carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne , rifampicine, anti-Vitamine K : hémorragies fœtales et/ou néonatales par diminution des facteurs vitamine-K dépendants..Il est recommandé de prescrire de la vitamine K1 à la mère (les 15 derniers jours de grossesse) et au nouveau-né en salle de travail.
- Acide valproïque : hémorragies fœtales et/ou néonatales par modification de l’agrégation plaquettaire, thrombopénie et diminution du fibrinogène.
- Bêta-bloquants par voie générale et par voie oculaire : hypoglycémie et bradycardie néonatale.
- Corticoïdes au long cours par voie générale : léger RCIU.Corticoïdes à fortes doses par voie générale en fin de grossesse : impact sur les surrénales fœtales/néonatales possible mais peu probable avec un traitement d’entretien
2/ Corticoïdes : Action des corticoïdes : Physiologiques : sécrétion cortico-surrénale normale
Effet métabolique ; néoglycogénèse, augmentation catabolisme protidique, lipogénèse
Effets minéralo-corticoïde : rétention sodique, excrétion potassique
Pharmacologiques : Action sur les éléments figurés du sang (augmentation
nombre de polynucléaires, plaquettes, hématies, lymphopénie) Action sur l’immunité : (immunodépresive)
Effet anti inflammatoire : à dose égale par rapport à l’hydrocortisone, la méthylprednisolone est 5 fois plus anti inflammatoire, la prednisone 4 fois et la dexaméthasone 30 fois
MODALITES DE PRESCRIPTION tenire compte du rythme circadien de la cortisolémie et de
l’ACTHhémie il est préférable de donner le traitement surtout le matin.
1/ Antibiotiques : 3 mécanismes peuvent être en cause :
Toxicité : en fonction du médicament, de la dose et de la durée du traitement (le terrain joue également un rôle : immaturité hépatique, rénale chez le nouveau-né)
Allergie
Sélection microbienne : résistance acquise
1/ Effets des médicaments sur l’organogénèse :
Interférer avec le métabolisme de la
croissance cellulaire.
Le risque est dominé par les malformations au cours du 1er trimestre de la grossesse.
Fonction de l’âge et de l’immaturité des tissus :
Nouveau-né : toxicité éventuelle des formes libres (hépatique, rénale, auditive, neurologique)
Nourrisson : retentissement sur la maturation du système nerveux et la myélinogénès
( atropine, ergot de seigle sur les fibres non encore myélinisées)
Enfant : retentissement sur la croissance osseuse et cartilagineuse (corticoïdes)
Ex. Mésusage
Consommation de la Cyproheptadine (2007)
EVOLUTION DE LA CONSOMMATION ANNUELLE EN UNITES DE LA CYPROHEPTADINE ET DES AUTRES ANTIHISTAMINIQUES H1 (1991 - 2007 AVEC PROJECTION 2008)
8 866 900
8 592 800
3 273 100
7 946 700
1 548 600
0
1000000
2000000
3000000
4000000
5000000
6000000
7000000
8000000
9000000
10000000
1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
AUTRES ANTIHISTAMINIQUES
CYPROHEPTADINE
Unités (boîtes) : 8.9 millions
Doses : 70 millions de Doses (DDD)
Évolution (1995-2005) : +104 %
Valeur : (168 Millions Dhs)
Nombre de spécialités : 9
Nombre de présentations : 21
La forme Sirop représentent 49 % en unités
2001-2002: données du CAPM•118 cas d’intoxication à la cyproheptadine•70% des cas entre 15 et 30 ans•80% de sexe féminin•72% Au niveau de la région de Casablanca et le sud marocain
ERREUR DE PRODUIT
ERREUR LIEE A LA RESSEMBLANCE D’EMBALLAGE
Cas du DOLIPRANE et de l’ ALPHA CHLORALOSE (raticide)