Règlement de compétitions Ju-Jitsu - JJIF Referee …. Règlement de compétitions Ju-Jitsu – V....

420. Règlement de compétitions Ju-Jitsu – V. 1.1.2006 1/24

Règlement de compétitions Ju-Jitsu Valable dès le 1er janvier 2006

Table des matières : I. GENERALITES____________________________________________________________ 2

1. Champ d'application________________________________________________________ 2 2. Compétence ______________________________________________________________ 2 3. Autorisation ______________________________________________________________ 2 4. Participants_______________________________________________________________ 3 5. Tenue et équipement des compétiteurs _________________________________________ 3 6. Tatamis / surface de compétition ______________________________________________ 3 7. Service sanitaire ___________________________________________________________ 4 8. Arbitres__________________________________________________________________ 4 9. Coaches _________________________________________________________________ 5 10. Système de combat_______________________________________________________ 5 11. Inscription dans le certificat________________________________________________ 5

II. ARBITRAGE ______________________________________________________________ 5

12. Formation des arbitres ____________________________________________________ 5 13. Cours de répétition et de perfectionnement pour arbitres _________________________ 6 14. Retrait et échéance de la licence d'arbitre _____________________________________ 6 15. Tenue et comportement des arbitres _________________________________________ 6 16. Responsable d'arbitrage ___________________________________________________ 6

III. DUO-SYSTEME___________________________________________________________ 7

17. Généralités _____________________________________________________________ 7 18. Matériel _______________________________________________________________ 7 19. Catégories______________________________________________________________ 7 20. Etendue de la matière_____________________________________________________ 8 21. Critères d'évaluation______________________________________________________ 8 22. Déroulement d'un combat _________________________________________________ 8 23. Système d'évaluation _____________________________________________________ 9 24. Forfait ou abandon d'une paire______________________________________________ 9

IV. FIGHTING-SYSTEME _____________________________________________________ 9

25. Généralités _____________________________________________________________ 9 26. Matériel ______________________________________________________________ 10 27. Catégories de poids _____________________________________________________ 10 28. Fonction des arbitres ____________________________________________________ 10 29. Secrétariat des combats __________________________________________________ 11 30. Déroulement d'un combat ________________________________________________ 11 31. Emploi de "Hajime", "Matte", "Sonomama" et "Yoshi" _________________________ 11 32. Evaluations____________________________________________________________ 12 33. Pénalités ______________________________________________________________ 13


34. Décision du combat _____________________________________________________ 14 35. Forfait ou abandon d'un compétiteur ________________________________________ 14 36. Blessures et maladie_____________________________________________________ 14

V. DISPOSITIONS FINALES _________________________________________________ 15

37. Procédé lors de changements des règles internationales _________________________ 15 38. Procédé lors d'incertitudes ________________________________________________ 15 39. Entrée en vigueur _______________________________________________________ 15

Annexe 1 : Tableau avec les gestes d'arbitrage______________________________________ 16 Annexe 2 : Tableau d'attaques dans le Duo-Système _________________________________ 20 Annexe 3 : Directives sur la santé ________________________________________________ 24

I. GENERALITES

1. Champ d'application

Ce règlement contient les conditions déterminantes au sujet des compétitions officielles de Ju-Jitsu dans le cadre de la FSJ. Les noms des personnes utilisés se réfèrent tout autant aux dames qu'aux messieurs même si, pour une raison de facilité, seule la version masculine est employée.

2. Compétence

Pour le champ de compétition Ju-Jitsu c'est la division sport de pointe du département Ju-Jitsu qui est responsable. Celle-ci comprend au moins le chef de division Ju-Jitsu (qui est désigné par le chef du département Ju-Jitsu) et qui représente la division vers l'extérieur. Il désigne un responsable de tournois et de championnats, un responsable d'arbitrage et, selon besoins, d'autres personnes pour des travaux définis. Il établit des cahiers de charges pour chaque collaborateur dans la division sport de pointe. La division sport de pointe peut former une équipe nationale de Duo-Système et de Fighting-Système; les critères de sélection y relatifs seront retenus dans une directive du département Ju-Jitsu, qui contient également les critères pour la représentation de la Suisse aux championnats internationaux.

3. Autorisation

Tous les tournois régionaux, nationaux et internationaux ayant lieu en Suisse, doivent être autorisés par la division sport de pointe. La division sport de pointe met à disposition un formulaire d'inscription adéquat et décrète des instructions plus précises. Les tableaux de classement et les informations relatives aux événements particuliers doivent lui parvenir au plus tard 10 jours après la fin du tournoi. La division peut également, au nom de la FSJ, publier des championnats et des tournois. Elle peut autoriser une association cantonale ou régionale à organiser des tournois et championnats


régionaux. Les publications des tournois autorisés, respectivement des championnats, ainsi que les tableaux de classement peuvent être publiés, sur demande de l'organisateur, dans l'organe de publications de la FSJ. Les frais de publication sont à la charge de l'organisateur. Des tournois entre certains clubs/écoles de la FSJ ne parvenant pas à une importance régionale n'ont pas besoin d'autorisation de la FSJ. Il n'est toutefois pas permis de les considérer comme "tournois de la FSJ" etc. Les prescriptions de ce règlement quant à l'organisation et au déroulement seront néanmoins, dans la mesure du possible, respectées.

4. Participants

Les participants à un événement de compétition sont responsables d'une bonne constitution ainsi que d'une protection d'assurance suffisante. La FSJ ou l'organisateur déclinent toute responsabilité. Les compétiteurs se comportent dans le sens et l'esprit du Budo et selon le modèle du ju-jitsu de la FSJ. Le dopage est interdit, tout en appliquant la liste actuelle de dopage de l'AOS (Association Olympique Suisse). Il peut y avoir des contrôles. Tous les participants sont tenus d'être en possession d'une licence de la FSJ valable ou d'une association membre de la FIJJ, pour autant que l'association en question prévoie une obligation de licence et d'un timbre annuel. Les certificats sont à contrôler lors de l'inscription, avant la compétition, et l'autorisation de participer ne doit être accordée que si le participant remplit toutes les conditions ou s'il peut faire croire que le certificat en bonne et due forme est en traitement auprès de l'association respective et peut être envoyé par la suite, en tout cas si ses informations s'avèrent suffisamment dignes de foi. Si un compétiteur fait de fausses indications quant à son certificat manquant, les combats du dit événement seront considérés comme étant perdus. Lors de compétitions de titres nationaux seuls seront évalués pour le rang dans la compétition les possesseurs d'un certificat FSJ avec timbre annuel valable.

5. Tenue et équipement des compétiteurs

Les compétiteurs portent des Gi Ju-Jitsu traditionnels propres et blancs ainsi qu'une ceinture de combat bleue, respectivement rouge. La veste doit être assez longue afin qu'elle couvre les hanches et que la ceinture puisse être nouée au-dessus de la taille. Les manches doivent être assez larges afin qu'elles puissent être attrapées facilement et doivent couvrir l'avant-bras mais pas le poignet. Les compétitrices doivent porter un T-shirt / body blanc en dessous du Gi ce qui n'est pas autorisé aux compétiteurs. Les ongles des doigts et des orteils des compétiteurs doivent être coupés courts. Il n'est pas permis de porter des objets ou bijoux quelconques pouvant provoquer des blessures. Des porteurs de lunettes portent des verres de contact sous leur propre responsabilité.

6. Tatamis / surface de compétition

La surface pour la compétition se compose de tatamis réunis sur la surface de combat de 8 x 8 mètres, d'une zone de danger d'un mètre démarquée spécialement, ainsi que d'une zone


supplémentaire de sécurité d'un mètre au moins. Ces mesures sont aussi à respecter lors de l'assemblage de surfaces de tatamis. Lors de tournois ou championnats régionaux la division sport de pointe peut permettre une surface de combat de 6 par 6 mètres seulement, si les conditions de place ne le permettent pas autrement. Cependant les zones de danger et de sécurité sont à respecter. Selon le nombre de catégories des compétiteurs inscrits, il faut mettre à disposition suffisamment de tatamis afin que la durée de l'événement ne dépasse pas six heures. Il faut mettre à disposition des combattants une surface assez grande pour l'échauffement.

7. Service sanitaire

L'organisateur est responsable d'une organisation compétente lors des combats (voir directives sur la santé dans l'annexe 3).

8. Arbitres

Pour les combats FSJ homologués il faut engager des arbitres de la FSJ ou de la FIJJ. Il est toutefois permis d'engager des candidats arbitres qui passent leur examen pratique lors du dit événement et qui ont déjà passé l'examen théorique d'arbitre. Dans ce cas le responsable d'arbitrage doit en assurer la surveillance. Lors de tournois ou championnats régionaux des moniteurs 3 capables ou des membres actifs du cadre national peuvent être consultés comme arbitres. Un arbitre de la FIJJ doit en assurer la surveillance. Pour la fonction d'arbitre, le règlement des frais de la FSJ est adapté si - le cas échéant - on n'en a pas décidé autrement. Les frais y relatifs sont à la charge de l'organisateur. Les arbitres ne doivent pas venir du même club/école, qu'une des paires, respectivement un des compétiteurs. Chaque club/école qui prend part à des tournois nationaux ou championnats doit, à cette occasion, fournir au moins le nombre d'arbitres suivant : • jusqu'à 5 combattants / paires Duo 1 arbitre • jusqu'à 10 combattants / paires Duo 2 arbitres • plus de 10 combattants / paires Duo 3 arbitres

Pour chaque arbitre non engagé, le club/école doit payer à l'organisateur une indemnité de Fr. 160.-.


9. Coaches

Par paire / compétiteur un coach est admis au bord du tatami pendant la durée du combat. Si le coach ne se comporte pas de manière correcte l'arbitre peut le renvoyer sur la tribune. En cas de répétition, le coach doit quitter le lieu de combat, sur décision des arbitres d'une surface de compétition.

10. Système de combat

Le système de combat et le changement éventuel dans la classification de catégorie seront décidés par l'organisateur en accord avec la division sport de pointe. Il faut alors tenir compte du nombre de combattants inscrits. Un compétiteur a droit à une pause de 5 minutes, au maximum, entre deux combats consécutifs.

11. Inscription dans le certificat

La participation aux combats autorisés et une classification quelconque seront annotées dans le certificat sous la rubrique "compétition". Le visa des championnats et tournois au nom de la FSJ incombe au chef du département Ju-Jitsu ou à son suppléant; lors d'autres événements il incombe au responsable d'arbitrage ou à un arbitre désigné par ce dernier. Lors de la participation aux championnats internationaux ce sont les conditions de l'organisateur concerné qui font foi.

II. ARBITRAGE 12. Formation des arbitres

La division sport de pointe organise, selon besoin et lors d'un nombre suffisant d'intéressés, des cours de formation pour arbitres nationaux dans les systèmes Duo et Fighting. Peuvent participer à ces derniers, les candidats disposant d'une bonne réputation Budo, âgés de 18 ans révolus et, dans la règle, porteurs du 1er Kyu ju-jitsu. Le cours d'arbitrage sera terminé par un examen. Celui-ci comporte une partie écrite et une partie pratique, qui doivent être passées toutes les deux. La commission d'examen se compose du responsable d'arbitrage et d'un arbitre de la FIJJ désigné par la division sport de pointe. Lors de la réussite de l'examen la reconnaissance, en tant qu'arbitre national pour le système de combat correspondant, sera portée dans le certificat FSJ. La division sport de pointe peut établir un diplôme. Un chemin de formation raccourci peut être prévu, exceptionnellement, par la direction de la division pour des membres actifs ou anciens de l'équipe nationale. Il est cependant indispensable de passer l'examen avec succès.


La formation et la légitimation comme arbitre international incombent à l'UEJJ/FIJJ. Le consentement du responsable d'arbitrage est nécessaire au candidat lors de son inscription. Lors de l'obtention de l'homologation, aussi bien en Duo qu'en Figting-système, le passeport d'arbitre de la FIJJ est établi. Le chef de la division peut établir un diplôme.

13. Cours de répétition et de perfectionnement pour arbitres

Un arbitre national doit participer, au moins tous les trois ans, à un cours de perfectionnement organisé par la division sport de pointe et arbitrer lors d'une compétition nationale. L'obligation de suivre des cours de répétition et de perfectionnement des arbitres internationaux se réfère aux directives de la FIJJ.

14. Retrait et échéance de la licence d'arbitre

Un arbitre national peut se voir retirer la légitimation par la division sport de pointe s'il ne répond pas à l'obligation de suivre des cours de perfectionnement et de formation continue et ne donne pas suite, sans motivation suffisante, à l'engagement en tant qu'arbitre à des championnats nationaux malgré une convocation expresse écrite du chef arbitre. Il lui est préalablement donné l'opportunité de prendre position et il doit avoir la possibilité de pouvoir suivre un cours, respectivement d'être engagé à une compétition nationale, afin de répondre à nouveau aux exigences imposées. La licence d'arbitre expire automatiquement lors de la démission de la FSJ. En cas d'irrégularités, lors d'incompétences professionnelles, ainsi que de non-observation de règlements de la FSJ ou de la FIJJ, la légitimation d'arbitre peut lui être à nouveau retirée.

15. Tenue et comportement des arbitres

Les arbitres nationaux portent, en hiver, des pantalons et des chaussettes gris, une chemise blanche, une cravate bleue ainsi qu'un blazer muni de l'emblème FSJ sur le côté gauche. En été, on porte des chemises à manches courtes et on enlève le blazer. Les arbitres doivent se comporter d'une façon correcte et impartiale envers les compétiteurs, la FSJ et ses organes ainsi que le public. La critique des décisions d'autres arbitres pendant la durée d'un événement de compétition n'est pas permise. La fonction comme arbitre exclut la participation en tant que combattant.

16. Responsable d'arbitrage

Le responsable d'arbitrage doit être arbitre FIJJ et porteur de Dan ju-jitsu. Il est responsable, dans l'enceinte de la division sport de pointe, pour la formation et le perfectionnement des arbitres nationaux. Il coordonne l'arbitrage lors de tournois et championnats nationaux et internationaux.


Le responsable d'arbitrage, ou un des arbitres désigné comme tel, a le contrôle au sujet de l'application du règlement de combat lors de championnats et tournois nationaux. Il décide, en accord avec les arbitres présents, dans les cas exceptionnels qui ne sont pas couverts par les règles de compétitions. Il rédige un court rapport pour le département Ju-Jitsu après chaque championnat et tournoi national et il est responsable d'un éventuel procédé disciplinaire.

III. DUO-SYSTEME 17. Généralités

Dans le Duo-système les techniques de défense appliquées contre les attaques prescrites seront démontrées. Les attaques sont réparties en quatre groupes de cinq attaques chacun (attaques de contact avec les mains, avec tout le bras, coups et coups de pied, attaques avec couteau et bâton). L'attaque doit être préparée par une action telle que pousser, tirer ou frapper. Dans l'art et la manière de la défense, la paire a le choix aussi bien dans la répartition que le changement de côté en tant que Uke et Tori. Lors de chaque première attaque d'une série, Uke se place du côté gauche de l'arbitre du tatami, après quoi l'attaque peut se faire soit du côté droit ou gauche. Avant l'attaque proprement dite, Uke peut briser la balance de Tori au moyen d'une technique de choc. Dans la catégorie U14, les techniques de leviers et d'étranglements ne sont pas autorisées et sont pénalisées d'une déduction de points. L'évaluation des présentations se fait à la fin de chaque série par cinq arbitres. Sur l'annonce "Hantei" de l'arbitre responsable du déroulement du combat dans l'enceinte du tatami, ils lèvent leurs tableaux d'attributions de points. La valeur la plus haute et la plus basse sont biffées et le secrétariat note les trois valeurs qui comptent. La paire qui obtient le total le plus haut à la fin du combat a gagné.

18. Matériel

L'organisateur d'un combat veille à ce qu'il y ait un nombre suffisant de ceintures de combat rouges et bleues, des tableaux d'attribution de points, des rapports de combat, des tables de secrétariat, des chaises pour les arbitres et des chaises pour les coaches. Le secrétariat se compose de deux personnes au moins par tatamis. Les compétiteurs utilisent uniquement un couteau en caoutchouc et un bâton rembourré.

19. Catégories

Les paires participantes peuvent être composées sans restriction de sexe, poids, âge ou grade. Une subdivision en catégories peut être effectuée par l'organisateur et sera annoncée lors de la publication. Pour l'admission dans une catégorie d'une paire de compétiteurs d'un grade différent, c'est toujours le grade supérieur qui fait foi; ce règlement est également adapté en ce qui concerne l'âge. Lors d'un nombre insuffisant de paires, l'organisateur peut procéder à des changements dans la répartition des catégories.


Les trois catégories de base suivantes se divisent par le sexe : hommes / femmes / mixtes. Pour les championnats nationaux, il est possible d'acquérir les titres de champion suisse dans les catégories suivantes : Catégorie élite (dès 18 ans) / catégorie U18 (moins de 18 ans) / catégorie U14 (moins de 14 ans). La catégorie d'âge dure jusqu'à la fin de l'année civile dans laquelle a lieu l'anniversaire en question. Dans cette même année, il est également possible de faire un (double) départ dans la catégorie d'âge supérieure. Pour des tournois régionaux et nationaux, ainsi que les championnats régionaux, la division sport de pointe est à même d'autoriser une autre répartition des catégories. Ci-après une répartition possible, comme elle devra être annoncée lors de la publication : Catégorie connaisseurs (dès 1er Kyu) / catégorie avancés (3ème et 2ème Kyu) catégorie débutants ( jusqu'au 4ème Kyu).

20. Etendue de la matière

Les paires de la catégorie élite préparent toutes les techniques du Duo-système. Par série elles montrent trois attaques chacune. Les paires de la catégorie U18 préparent les techniques des trois premières séries. Elles montrent, chacune, trois attaques par série. Les paires de la catégorie U14 préparent les trois premières techniques des trois premières séries. Les techniques à démontrer seront tirées au sort juste avant le combat correspondant ou désignées, cas échéant, par l'arbitre. Les deux paires de compétition montrent chacune les mêmes techniques d'attaque, mais dans un ordre différent.

21. Critères d'évaluation

Les six critères principaux sont les suivants : maintien, efficacité, rapidité, contrôle, attaques pleines de force et de réalisme. Les attaques doivent être terminées lors des séries A et B, avant que l'action de défense s'en suive (mains fermées). Les techniques de défense et l'exécution doivent, à chaque fois, être adaptées au niveau du grade et de la catégorie (p.ex. pas de techniques de luxation ni d'étranglement dans la catégorie U14). Le plus grand soin sera porté à l'attaque et à la première partie de la défense.

22. Déroulement d'un combat

La paire (paire 1) tirée au sort en premier porte la ceinture de combat rouge et se place du côté droit de l'arbitre pour le salut. La paire (paire 2) avec la ceinture de combat bleue se place en face, à une distance de deux mètres. A la commande de l'arbitre c'est en premier la paire 1 qui salue l'arbitre, ensuite la paire adversaire. La paire 2 quitte le tatami et Uke de la paire 1 se place à sa position (ainsi du côté gauche de l'arbitre). Le combat commence lorsque l'arbitre annonce le chiffre montrant la première technique de la série A et soulève la main.


Après terminaison de la série A de la paire 1 ces deux compétiteurs s'agenouillent et l'attribution de points s'en suit. Ensuite la paire 1 quitte le tatami et s'avance sur la surface de sécurité. La paire 2 présente également la série A qui sera évaluée et montre la série B et, ensuite, après l'évaluation, la troisième, etc. Après la présentation de la dernière série de la dernière paire, le combat est terminé. Les deux paires de combat se disposent sur le tatami, sur commande de l'arbitre, de la même façon qu'au début du combat, pour le salut. L'arbitre se renseigne auprès du secrétariat pour connaître le gagnant et le désigne par la levée de la main et indication de la couleur de ceinture de combat. Si le résultat du combat est égalisé d'après le nombre de points ("Hikiwake"), il recommence par des attaques tirées à nouveau au sort et continue jusqu'à la victoire d'une paire. La paire avec la ceinture bleue débute avec la série A. Après l'annonce du vainqueur, l'arbitre ordonne la procédure du salut qui s'effectue dans l'ordre inverse.

23. Système d'évaluation

Les juges annoncent leurs évaluations de façon indépendante et immédiatement après l'annonce de l'arbitre. L'évaluation la plus haute est 10, la plus basse 0; ne sont admis que des chiffres entiers. L'organisateur peut - en accord avec le responsable du tournoi - introduire un autre système d'évaluation. Les arbitres sont à informer sans tarder. L'évaluation doit se faire en comparaison par paire. L'arbitre informe le jury, avant l'annonce d'évaluation à la fin d'une série, au cas où une fausse attaque serait démontrée. De la même manière, il peut démontrer si l'attaque n'a pas été effectuée d'après les règles.

24. Forfait ou abandon d'une paire

Avec la décision "Fusen-gachi" (victoire par forfait de l'adversaire) de l'arbitre, ce dernier déclare comme gagnante la paire dont l'adversaire ne se présente pas au combat. La décision "Kiken-gachi" (victoire par abandon de l'adversaire) par l'arbitre signifie la victoire pour la paire dont l'adversaire s'est retiré pendant le combat. Considérée également comme retrait, est une interruption pour cause de blessure pendant un combat et d'une paire d'un total de plus de cinq minutes.

IV. FIGHTING-SYSTEME 25. Généralités

Dans le Fighting-système deux compétiteurs s'opposent dans le combat sportif avec les moyens adaptés du ju-jitsu. Le déroulement du combat se divise en trois parties :

Partie 1 : Coups, poussées et coups de pied.


Partie 2 : Projections, techniques allant de la position debout à celle au sol, luxations et étranglements.

Partie 3 : Techniques au sol, luxations et étranglements. Le temps de combat effectif est de trois minutes.

26. Matériel

L'organisateur d'un combat veille à la mise à disposition d'un nombre suffisant de ceintures de combat rouges et bleues, de tableaux d'attribution de points, de tableaux d'affichage, de rapports de combat, de tables de secrétariat, de chaises pour les arbitres, de chronomètres, ainsi que de manchettes d'arbitres rouges et bleues. Le secrétariat se compose d'au moins quatre personnes par surface de combat (chronométrage, rapport de compétitions, juge de table, tableau d'affichage); il faut qu'une personne au moins soit un arbitre licencié. Les compétiteurs doivent porter des protections de mains légères et courtes, des protections de pieds et de tibias souples, de la couleur de la ceinture. De plus, les hommes doivent porter une coquille. L'épaisseur du rembourrage des mains, des pieds et des tibias doit être au moins de 1 cm., au maximum de 2 cm. Le port de protections de la bouche, de la poitrine et de la tête pour les femmes est autorisé; si celles-ci sont visibles elles doivent être blanches ou de la couleur de la ceinture de combat.

27. Catégories de poids

Les participants, dans le Fighting-système, seront répartis dans les classes de poids et catégories suivantes : Femmes : jusqu'à 55 kg. / jusqu'à 62 kg. / jusqu'à 70 kg. / plus de 70 kg.

Hommes : jusqu'à 62 kg. / jusqu'à 69 kg. / jusqu'à 77 kg. / jusqu'à 85 kg. / jusqu'à 94 kg. / plus de 94 kg.

U14 et U18, pour lesquels les limites de poids sont fixées par la division sport de pointe. S'il y a moins de trois compétiteurs dans une catégorie de poids, ces derniers seront admis dans la catégorie supérieure. Il n'est pas permis de réunir les catégories femmes et hommes. Pour des tournois et championnats régionaux la division sport de pointe peut autoriser une autre répartition en catégories de poids. Toutefois, il n'est en aucun cas permis de réunir les catégories femmes et hommes. Un groupement de catégories n'est pas autorisé.

28. Fonction des arbitres Le combat sera dirigé par un arbitre de tapis. Ce dernier est responsable de son déroulement. Il est assisté de deux juges de touche, placés chacun au bord extérieur opposé du tatami d'où ils peuvent, en tout temps, suivre le combat aussi bien que possible.


Le juge de table est responsable du secrétariat des combats. Il dicte aux secrétaires les évaluations et les pénalités et donne connaissance à l'arbitre de tapis du déroulement du temps de combat, du temps d'arrêt et du temps de blessure.

29. Secrétariat des combats

Le secrétariat des combats se trouve en face de la position de l'arbitre de tapis. Le secrétariat des combats se compose de 2 secrétaires et d'un chronométreur. L'un des secrétaires tient, sur papier, le compte-rendu des combats; le second peut effectuer un affichage électronique. En cas de non règlement des différences, l'affichage électronique est déterminant pour autant qu'il soit visible pour les entraîneurs.

30. Déroulement d'un combat

Les compétiteurs s'opposent au milieu du champ de combat, à une distance d'environ deux mètres, le compétiteur avec la ceinture de combat rouge étant du côté droit de l'arbitre. Sur signe de l'arbitre il est procédé aux saluts : en premier sera salué l'arbitre, ensuite les deux juges aux bords extérieurs opposés, puis l'adversaire. Le combat débute par la partie 1 après l'annonce "Hajime" donnée par l'arbitre. Dès qu'une immobilisation de l'adversaire advient, la partie 2 commence sans interruption. Des coups et des coups de pied ne sont plus permis, à moins qu'ils soient exécutés dans l'ensemble d'une prise. Si l'un des compétiteurs est mis ou projeté au sol, c'est la partie 3 qui commence. Lors d'une perte de contact dans les parties 2 ou 3, le combat commence par l'annonce de l'arbitre à nouveau par la partie 1. Ceci est également le cas, lorsqu'un compétiteur se rue sur l'adversaire sans exécuter de technique et/ou en cas de danger pour lui-même ("Mubobe"); de même, dans ce cas, il lui sera infligé, en même temps, une pénalité technique. L'attente, dans la zone de danger, est permise au maximum pendant 5 secondes continues au maximum. Des projections doivent débuter sur la surface de combat; cependant l'adversaire peut être projeté dans la zone de danger ou de sécurité, aussi longtemps qu'il n'y a pas de risque de blessure. L'arbitre termine le combat par "Matte". Il désigne le vainqueur et ordonne le salut dans l'ordre inverse.

31. Emploi de "Hajime", "Matte", "Sonomama" et "Yoshi"

L'ordre "Hajime" est employé par l'arbitre au début du combat, ainsi que lors d'une continuation après une interruption dans la première partie annoncée par "Matte". L'arbitre annonce "Matte" pour interrompre le combat, si : • un ou les deux compétiteurs quittent la surface de combat; • un ou les deux compétiteurs en partie 1 exécutent une action défendue; • un ou les deux compétiteurs se blessent; • un compétiteur n'est plus en mesure de se manifester en frappant, en raison d'une

luxation ou d'un étranglement; • le laps de temps pour Osae-komi est écoulé; • lors de la deuxième ou la troisième partie, les compétiteurs perdent le contact;


• il le juge nécessaire, notamment pour laisser ranger les Gi ou pour annoncer une évaluation;

• un arbitre latéral le juge nécessaire et le montre en tapant dans les mains ou par un sifflement;

• le combat est terminé. Par l'annonce "Sonomama" de l'arbitre le combat est interrompu pour un court un laps de temps et, dès cet instant, les compétiteurs ne doivent plus bouger, lorsque : • un ou les deux compétiteurs en parties 2 ou 3 ont reçu un avertissement pour passivité; • un ou les deux compétiteurs en parties 2 ou 3 ont reçu une pénalité; • l'arbitre le juge nécessaire.

Après "Sonomama" les compétiteurs continuent dans la même situation que lorsque l'annonce a été prononcée. Le combat reprendra par l'annonce "Yoshi".

32. Evaluations

Pour être valables les évaluations doivent être prononcées par la majorité des trois arbitres. Si chaque arbitre donne une autre évaluation, c'est la valeur moyenne qui compte. Lorsqu'une évaluation est accordée par deux arbitres uniquement, c'est la valeur inférieure des deux qui sera prise en considération. Dans la partie 1 les évaluations suivantes peuvent être attribuées : • Coup de poing ou de pied non bloqué avec un bon contrôle et en tenant la balance (2

points, Ippon); • Coup de poing ou de pied partiellement bloqué : (1 point, Wazaari).

Dans la partie 2 les évaluations suivantes sont possibles : • Technique d'étranglement ou de luxation ne permettant pas à l'adversaire de se

manifester en frappant et menant à une interruption de combat par l'arbitre : (2 points, Ippon);

• Projection réussie ou parfaite mise au sol (2 points, Ippon); • Technique d'étranglement ou de luxation permettant à l'adversaire de se manifester en

frappant (2 points, Ippon); • Exécution d'une projection médiocre ou mise au sol imparfaite (1 point, Wazaari).

Dans la partie 3 les valeurs suivantes peuvent être atteintes : • Technique d'étranglement ou de luxation rendant l'adversaire incapable de se manifester

et menant à une interruption de combat (3 points, Ippon); • Technique d'étranglement, de luxation et de prise permettant à l'adversaire de se

manifester en frappant (3 points, Ippon);


• Contrôle effectif pendant 10 secondes (1 point, Wazaari) ou 15 secondes (2 points, Ippon) qui est annoncé par l'arbitre par "Osae-komi". Le temps y relatif continue pendant le contrôle, même si la durée du combat est écoulée.

33. Pénalités

Les pénalités doivent être données par la majorité des arbitres. De "légères infractions" seront sanctionnées par "Shido" et l'adversaire en bénéficie, chaque fois, par l'attribution d'un point. Parmi les infractions légères on compte : • la passivité; • "Mubobe", c.à.d. si un compétiteur se rue sur son adversaire sans exécuter une

technique et / ou se met en danger lui-même; • quitter la surface de combat avec les deux pieds; • poussée intentionnelle de l'adversaire hors de la zone de danger dans la zone de sécurité; • exécution intentionnelle de techniques de coups de pied et de coups dans la zone de

sécurité lorsque la partie 2 a déjà commencé; • des actions après l'annonce "Matte"; • des coups et coups de pied contre les jambes ou contre l'adversaire au sol; • des luxations de doigts et d'orteils, ciseaux aux reins, étranglement à mains nues; • retard intentionnel (avant et pendant le combat).

Une action interdite sera pénalisée par "Chui" pour laquelle l'adversaire reçoit, chaque fois, deux points : • coups de pieds et de mains, coups ou poussées, qui frappent l'adversaire fortement

(respectivement U14 et U18 frapper par contact), dans la partie jeune principalement avec contact;

• poussées et projections intentionnelles de l'adversaire en dehors de la zone de danger; • non application des instructions et des annonces de l'arbitre; • interpellations, remarques ou gestes inopportuns à l'égard de l'adversaire des arbitres ou

des spectateurs; • des actions non contrôlées; • des coups de pieds droits et des coups vers la tête de l'adversaire; • pratiquer des luxations et des étranglements dans la catégorie U14.

Lors de deux actions interdites le combat est perdu (Hansoku-make) et le gagnant bénéficie de 14 points. Les actions suivantes sont désignées comme absolument interdites : • comportement pouvant blesser l'adversaire; • procéder à une projection de l'adversaire ou de l'amener au sol, y incluse la tentative de

le faire,en sortant d'une technique d'étranglement ou de luxation; • luxation de la nuque ou de la colonne vertébrale; • des luxations de genou et de pied n'allant pas dans la direction du mouvement.


Ces actions mènent à la perte immédiate du combat par "Hansoku-make" et l'adversaire obtient 14 points au total. Lorsqu'un compétiteur procède, lors d'un tournoi ou d'un championnat, à deux actions absolument interdites, il est exclu de l'événement. Si, après le combat, un combattant fait montre d'un comportement inconvenant, il sera exclu du reste du tournoi et perdra tous les combats et médailles gagnés jusqu'ici. Les arbitres impliqués dans le combat communiquent le fait à l'arbitre principal, sur quoi la décision est annoncée par l'organisateur du tournoi. Si les deux combattants sont pénalisés par Hansoku-make le combat est répété.

34. Décision du combat

Le combat sera terminé avant la fin du temps de combat si l'un des adversaires obtient au moins un Ippon (valorisé avec deux ou trois points) dans chaque partie. Si un combat dure le temps entier, le compétiteur déclaré comme vainqueur est celui qui, après le laps de temps du combat écoulé, a obtenu le plus de points d'évaluation. En cas d'égalité des points le vainqueur est celui qui a remporté le plus grand nombre d'ippons; en cas de nouvelle égalité, les combattants, après une pause d'une minute, obtienne une prolongation de trois minutes.

35. Forfait ou abandon d'un compétiteur

Avec la décision de l'arbitre "Fusen-gachi" (victoire par forfait de l'adversaire), la victoire avec 14 points est annoncée en faveur du compétiteur dont l'adversaire ne s'est pas présenté pour le combat malgré un triple appel dans un laps de temps de trois minutes. La décision de l'arbitre "Kiken-gachi" (victoire par abandon de l'adversaire) signifie la victoire avec 14 points (respectivement une différence du nombre de points atteints plus élevée) pour le compétiteur dont l'adversaire abandonne pendant le combat.

36. Blessures et maladie

Lorsque le combat est interrompu à cause d'une blessure d'un des compétiteurs, les arbitres peuvent accorder au compétiteur blessé une pause d'au maximum deux minutes par combat pour se soigner. Le temps de blessure commence à courir sur le signe de l'arbitre de tapis, dès que l'action médicale commence. Si ce laps de temps est dépassé les arbitres décident de la victoire dans ce combat selon les critères suivants :

1. si la responsabilité de la blessure incombe au compétiteur blessé, ce dernier perd le combat et l'adversaire obtient 14 points pour le combat;

2. si la responsabilité de la blessure est attribuée à l'autre combattant, ce dernier perd le combat et le blessé obtient 14 points;

3. s'il est impossible de désigner le responsable de la blessure, le compétiteur non blessé gagne le combat avec 14 points.


Si un compétiteur devient malade lors d'un combat en cours et n'est plus apte à participer, il sera déclaré vaincu et l'adversaire obtient 14 points. Lors d'une blessure ou d'une maladie, c'est le médecin du tournoi qui décide si le compétiteur en question est en mesure de participer aux autres combats ou s'il est exclu du tournoi en cours. Si, durant un combat, un combattant perd connaissance, il ne peut plus prendre part à aucun combat de la même manifestation.

V. DISPOSITIONS FINALES 37. Procédé lors de changements des règles internationales

En cas de changement des règles par la FIJJ c'est la division sport de pointe qui décide si les nouvelles règles ou celles du présent règlement font foi. La décision prise est annoncée à l'organisateur en question. Ce dernier annonce cette décision assez tôt aux compétiteurs et ajoute - si nécessaire - une remarque dans l'inscription. La division sport de pointe examine l'adaptation du changement des règles internationales et soumet la proposition - s'il y a lieu - au comité de la FSJ par l'intermédiaire du chef du département Ju-Jitsu dans un délai imparti et joint une proposition adéquate quant au changement du règlement prévu.

38. Procédé lors d'incertitudes

Pour toute situation qui manque de clarté et qui n'est pas définie dans ce règlement, c'est la division sport de pointe qui décide au cas où la compétence n'incombe pas d'office au responsable d'arbitrage suivant les règles de compétition. Si, pendant les tournois et les championnats, des situations ne pouvant être prévues par les règles de compétition (y.c. les adaptations analogues des prescriptions de la FIJJ) se présentent, elles seront jugées par décision finale de l'arbitre et du jury après une courte consultation.

39. Entrée en vigueur

Ce règlement a été accepté par le comité de la FSJ le 24 mars 2006 et entre en vigueur le 1er janvier 2006. Il remplace tous les règlements existants concernant la compétition en ju-jitsu.

Pour le comité : Le président : Le chef du département Ju-Jitsu : Gérard Benone Gerhard Tscherter


Annexe 1 : Tableau avec les gestes d'arbitrage

Hajime Matte

Ippon (2 points) Ippon (3 points)

Wazaari Annulation

Passivité Action non contrôlée

Mubobe Coups droits vers la tête


Contact trop dur Saisie et coup

Sortir de la zone de danger Pousser hors de la zone de danger

Projeter hors de la zone de danger Cris, remarques et gestes péjoratifs

Osae-komi Toketa

Action simultanée (Aiuchi)

Ranger le judogi


Pénalité Je n'ai rien vu

Non application des instructions de l’arbitre

Full Ippon (signe de l'arbitre de table)

Vainqueur Hantei

Temps de blessure Dépassement de temps

Technique interdite Hikiwake


1 minute de pause


Annexe 2 : Tableau d'attaques dans le Duo-Système Série A : Saisies à mains nues

Uke attaque, avec les deux mains, le bras droit de Tori. La main (gauche ou droite) saisit le poignet, l'autre l'avant-bras. Idée : tirer, pousser ou fixer le bras droit de Tori.

Avec la main droite saisir le revers droit de Tori. Idée : pousser, tirer, maintenir le revers pour pouvoir frapper.

Etreindre le cou avec les mains depuis devant. Idée : maintenir, pousser.

L'attaque se fait sur le côté droit de Tori. Les mains étreignent le cou. Uke peut amener Tori dans la bonne position ou Tori se tourne de lui-même. Idée : maintenir, pousser.

L'attaque se fait sur le côté gauche de Tori. L'étoffe est saisie à la hauteur de l'épaule avec la main droite. La technique de prise n'a pas d'importance. Uke peut amener Tori dans la bonne position ou Tori se tourne de lui-même. Idée : maintenir, pousser, tirer.


Série B : Etreintes

Uke encercle Tori par devant, sous les bras. La prise doit être fermée. De ce fait, la tête de Uke vient se poser sur l'épaule droite de Tori et il regarde vers la gauche. Avant l'attaque, Tori tient ses bras dans une position naturelle..

Uke encercle Tori depuis le côté droit, sur les bras. La prise doit être fermée. De ce fait, la joue gauche de Uke vient se poser sur l'épaule droite de Tori et il regarde vers la droite. Avant l'attaque, Tori tient ses bras dans une position naturelle.

Uke, du bras droit, saisit la tête de Tori sur le côté (collier de force). Il peut, préalablement, porter un atémi à Tori pour détourner son attention et le faire se pencher sur l'avant. La prise des mains doit être fermée.

Uke, du bras gauche, saisit la tête de Tori depuis devant (collier de force). Il peut, préalablement, porter un atémi à Tori pour détourner son attention et le faire se pencher sur l'avant. La prise des mains doit être fermée.

Uke porte Hadaka-Jime à Tori depuis derrière avec le bras droit. La prise des mains doit être fermée. Uke peut porter un atémi pour amener Tori dans la bonne position ou Tori se tourne de lui-même.


Série C : Atémis avec poings et pieds

Uke porte Jodan Tsuki du poing droit. Objectif : visage.

Uke porte Chudan Gyaku-Tsuki du poing droit. Objectif : plexus solaire, estomac.

Uke porte Shuto-Uchi de la main droite. Objectif : côté gauche du cou.

Uke porte Mae-Geri du pied droit. Objectif : plexus solaire, estomac.

Uke porte Mawashi-Geri du pied droit. Il peut se déplacer d'un pas vers sa gauche et se tourner légèrement à gauche. Objectif : plexus solaire, estomac.


Série D : Attaques avec armes (couteau ou bâton)

Coup de couteau depuis le haut. Objectif : le côté gauche du cou.

Coup de couteau direct depuis devant. Objectif :le ventre

Coup de couteau porté latéralement ou diagonalement de haut en bas. Objectif :le côté droit du cou.

Coup de bâton direct depuis le haut. Objectif : la tête.

Coup de bâton porté latéralement ou diagonalement de haut en bas. Objectif : la tempe gauche de Tori.


Annexe 3 : Directives sur la santé 1. Personnel

Le matériel de nettoyage pour les tatamis doit être séparé du matériel de soins des samaritains. Les samaritains ne doivent pas s'occuper du nettoyage des tatamis. Les gants sont obligatoires pour les travaux comportant du sang (pour les arbitres également). Le personnel soignant comprend les samaritains, les instructeurs de Kuatsu, les physiothérapeutes et les médecins. Lors des championnats suisses (CS), la présence d'un médecin ou de sanitaires de secours est obligatoire. Lors d'importants tournois nationaux, en plus d'un samaritain, la présence d'un médecin, d'un samaritain de secours ou d'un physiothérapeute est obligatoire. Lors d'importants tournois régionaux, des samaritains doivent être disponibles.

2. Lieu de stationnement

Le personnel soignant doit être placé de telle sorte qu'il puisse voir les combats. Il doit avoir continuellement une vue directe sur les surfaces de combat. Les personnes blessées doivent pouvoir être transportées sans empêchement. Le local de soins doit se trouver à la même hauteur et du même côté que les sanitaires et être protégé du public. L'accès de l'ambulance doit être garanti.

3. Matériel

Le matériel de premiers secours (samaritain) doit être à disposition. Il doit être à disposition durant toute la durée de la compétition. La possibilité doit être donnée du lavage des mains ou, au minimum, de leur désinfection. Des containers à déchets séparés doivent être à disposition (alu., verre....) surtout pour les tournois d'enfants. Des protections pour la nuque doivent être prévues, surtout pour les tournois pour adultes. De l'ouate doit être à disposition (surtout pour les saignements de nez). Au minimum, une civière doit être à disposition (dès le début).

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