REVUE MUNICIP A LE D’INFORMA T ION -...

VANNES MAGR E V U E M U N I C I P A L E D ’ I N F O R M A T I O N

N°11 - Janvier-février 2003

L’évasionmultimédia

CYBERCENTRESCYBERCENTRES

L’évasionmultimédia

Bonne année 2003 à toute s e t à tous

som

mai

reCYBERCENTRESL’évasion multimédia

dossier

actualités

Depuis 1999, Vannesfait la promotion desnouvelles technologiesde la communicationen mettant à ladisposition du publicdes outils informatiqueset des animateursspécialisés. Médiacapau Parc d’innovationBretagne-sud (PIBS)et le Bureau informationjeunesse (BIJ), avenueVictor Hugo, sont deuxadresses incontournablesdans ce domaine…

8

Économie

4 Vannes caracole en têteau palmarès de L’Entreprise

6 North Sails va s’installerau Parc du Golfe

DOSSIER

8 Cybercentres :l’évasion multimédia

Actualités

18 Le port de Vannesà l’heure du renouveau

22 Cinéma : un multiplexeen projet derrière Leclerc

24 Nouvelle Coutume :la procédure est lancée

26 Centre ville : de gros travauxpour éviter les inondations

28 Ouverture des studiosde répétition rue de l’Émia

30 Stationnement : nouveaux tarifs

32 Les travaux de la ville en 2003

Associations

37 Vannes AVF Accueil40 Le Bagad de Vannes

Autres rubriques

3 Éditorial42 Courrier des lecteurs43 Page des groupes d’opposition44 Sortir48 Bloc-Notes

Le port de Vannesà l’heuredu renouveau

18

V A N N E S M A G - R e v u e m u n i c i p a l e d ’ i n f o r m a t i o n

Janvier-février 2003 – Revue municipale d’information – VANNES MAG

© F

. Le

Div

enah

VANNES MAGsur cassette audio

L’Association desdonneurs de voix -Bibliothèque sonorede Vannes enregistrela revue municipale surcassettes à l’intentiondes personnes aveuglesou malvoyantes.Des duplicatas sontréalisés sur demande.Contact : 02 97 47 04 18.

© F

. Le

Div

enah

VANNES MAG – Revue municipale d’information – Janvier-février 2003 3

VANNES MAGRevue municipale d’information

Directeurde la publicationFrançois Goulard

SiègeHôtel de Ville

Service Information�0297018020

RédactionMarc Gallic,Loïc Berthy

Grégory Le Falher

Maquetteet mise en page

Marc GallicGrégory Le Falher

PhotographiesFrançois Le Divenah

Yannick Le GalMarc Gallic

Grégory Le Falher

Photo de une François Le Divenah

PhotogravurePhotext,Vannes

ImpressionLes Presses de Bretagne,

Cesson-Sévigné

Ce numéroa été tiré à 31700

exemplaires

Dépôt légaljanvier 2003

ISSN 1260-4186

Site Internetville de Vannes

www.mairie-vannes.fr

e-mail ville de Vannes [email protected]

Standardville de Vannes

0297018000

Ce premier numéro de 2003 duVannes Magazine me donne l’occa-sion de présenter à chacun d’entrevous, mes vœux très sincères pour lanouvelle année. Qu’elle apporte àtous, joie,bonheur,soulagement pourceux qui souffrent.Bonne année 2003à toutes les Vannetaises et à tous lesVannetais, bonne année à Vannes !

Les collectivités locales - communes,dé-partements et régions- jouent un rôleimportant dans notre vie de tous lesjours.Des routes aux constructions sco-laires,des services sociaux à l’état-civil,del’aide aux associations sportives au sou-tien à la culture, peu de domaines leuréchappent.Leur action est généralementappréciée par nos compatriotes.La décentralisation dont l’objectif estd’accroître le pouvoir des collectivités,partransfert de compétences exercées jus-qu’alors par l’État,est une des grandes ré-formes conduites par le gouvernement.C’est une réforme nécessaire si nousnous comparons aux pays qui nous en-tourent, où les décisions se prennentbeaucoup plus que chez nous au niveaudes régions et des autres collectivités.Mais elle ne réussira que si elle est com-prise et elle ne sera comprise qu’à deuxconditions :d’abord,qu’elle ne se tradui-se pas par une hausse des impôts locauxet ensuite qu’elle aboutisse à une simpli-fication et non à une nouvelle complexi-

fication de l’action administrative. Uneclarification des compétences s’impose :sur trop de sujets, nous voyons aujour-d’hui l’État, la région, le département et lacommune, sans parler des intercommu-nalités et des pays, intervenir en mêmetemps. Au bout du compte,personne nes’y retrouve et les coûts, comme les dé-lais, en sont évidemment accrus.La gran-de priorité de la décentralisation, c’est lasimplification.

François Goulard

L’INDISPENSABLEDÉCENTRALISATION

© F

. Le

Div

enah

économie

Janvier-février 2003 – Revue municipale d’information – VANNES MAG4

13 Grands Prix, huit podiums

Vannes caracole en têteau palmarès de L’Entreprise

En 1990, lorsque le mensuel “A pour Af-faires économiques”, absorbé l’annéesuivante par “L’Entreprise”, avait hisséVannes pour la première fois au rang desvilles les plus dynamiques de France danssa catégorie, la surprise fut de taille. Per-sonne, à l’époque, n’aurait parié un sousur cette ville moyenne qui semblait plussoucieuse de cultiver sa tranquillité et sestraditions que d’explorer de nouveauxhorizons. Ce qui fut, il y a treize ans, uneénorme surprise, ne l’est plus aujourd’hui. Après huit victoiresen treize Grands Prix, l’écurie vannetaise, qui entraîne désormaisdans son sillage toute son agglomération, n’a plus rien à prou-ver. Elle est, sans conteste, l’une des villes les plus attractives deFrance, comme l’a souligné une nouvelle fois L’Entreprise dansson édition de novembre dernier.

Sans jouer les fiers-à-bras, ni mul-tiplier les effets d’annonces raco-leurs, Vannes et son agglo conti-nuent d’engranger les bons points

sur la scène économique nationale. Cou-ronné une première fois, à la surprise gé-nérale, en 1990, le chef-lieu du Morbihanen est aujourd’hui à son huitième grandprix du dynamisme au palmarès annuel etnational du magazine L’entreprise. Les ré-sultats du challenge 2002 ont été publiésdébut novembre. L’enquête, passant aucrible une centaine de pôles urbains, visaità désigner « les agglomérations les plus at-tractives pour les entreprises ». Vannes etson pays y figurent pour la troisième annéeconsécutive sur la plus haute marche du po-dium dans l’une des trois catégories encompétition, celle des agglomérations de80000 à 150000 habitants. Totalisant 137points sur un maximum possible de 200,l’agglomération vannetaise devancedans le tiercé gagnant des villesmoyennes celles de Poitiers (130points) et de La Rochelle (129 points).Toutes catégories confondues, Vanneset sa région se classent au deuxièmerang national à deux points seulementde Montpellier, lauréate des agglomé-rations de plus de 150000 habitants.

Georges Grégoire :« Ici, on joue collectif »

Georges Grégoire, l’adjoint au mai-re chargé des affaires économiques,est, on s’en doute, particulièrementenchanté, tout comme le maire, Fran-çois Goulard, par cette nouvelle placede numéro 1 national. « En quelquesannées, Vannes s’est forgée une réel-le notoriété, dit-il fièrement. Nos ré-sultats sont désormais comparables àceux des grandes agglomérations fran-çaises. C’est le fruit d’un long travailcollectif et d’un véritable esprit de so-lidarité. Nous savons que nous avons pour

Vincent le Gall, chargé des affaires économiques à la ville de Vannes et Georges Grégoire, maire adjoint char-gé de l’économie et de l’emploi.

© M. Gallic

nous la qualité de vie, lachance de pouvoir profiterd’un environnement excep-tionnel que l’on nous envie,une fiscalité modérée et debonnes structures d’accueilpour les entreprises. Maisce qui joue pleinement ennotre faveur, c’est l’état d’es-prit qui règne dans les mi-lieux économiques locaux etdans toutes les structuresd’accompagnement. Ici, onjoue collectif. Les entrepriseset leurs réseaux d’entraide,la mairie, l’agglomération,les chambres consulaires…tous travaillent main dansla main pour la réussite et ledéveloppement durable deVannes et de sa région. Jepeux vous assurer pourl’avoir moi-même constaté,poursuit l’adjoint au maire,que lorsqu’un entrepreneurs’installe à Vannes, il est toutde suite bien accueilli. Onsait qu’on a tous besoin desautres, que la réussite d’uneentreprise dépend beaucoup du succès desautres. Alors on s’entraide, on se fréquente,on se conseille mutuellement. Dans cer-taines régions, on vous toise en trois ques-tions, ici on vous intègre en trois ré-ponses ».

Pour Vincent Le Gall, le jeune et fringantchargé des affaires économiques de la vil-le, le dynamisme que l’on reconnaît àVannes depuis une bonne douzaine d’an-nées - et qui s’exporte de plus en plus - « estavant tout le fait des quelque 2800 entre-prises qui constituent le tissu économiquelocal. La grande diversité des activités, lataille réduite de ces établissements, leursouplesse, leur réactivité, leur spécificitéet leur expertise dans des domaines souventtrès pointus sont autant d’éléments quiconcourent à la solidité et au développe-ment de l’économie locale ».

Faire émergerdes pôles de compétence

La mairie, partenaire de cette dynamique,s’emploie, en relation avec la communau-té d’agglomération et sa cellule écono-mique (VIPE), à faciliter les conditionsd’implantation des entreprises et à favori-ser leur essor. Elle s’efforce pour ce faired’organiser le développement spatial de

économie


La mise à l’eau du bateau d’Olivier de Kersauson devant Multiplast, l’un des fers de lance de l’économie vannetaise.

© F. Le Divenah

l’économie locale dans un souci de cohé-rence, de complémentarité et d’efficacité.Deux exemples récents illustrent cette dé-marche qui consiste, dans toute la mesuredu possible, à faire émerger à différents en-droits de la ville des pôles de compétencespar secteurs d’activités. (logistique et trans-ports, informatique et communication,nautisme, santé…). Le Parc d’innovationde Bretagne-Sud, zone intercommunaleclassée technopole l’an dernier, avait ou-vert la voie en concentrant sur 17 hectaresprès de la Chambre de commerce les jeunesentreprises œuvrant dans le tertiaire supé-rieur (biotechnologie, chimie d’extraction,informatique, communication…). Le Parcde Kerniol - Le Ténénio est en train de luiemboîter le pas, dans un autre domaine.Commercialisé depuis moins de trois ans,il fait déjà le plein grâce à l’effet polarisantde sa locomotive, la future clinique Océa-ne. L’ouverture, annoncée pour la fin d’an-née au plus tard, de ce qui sera le plusgrand établissement privé médical de Bre-tagne, résultat de la fusion des cliniquesSainte-Claire, Sacré-Cœur et du Parc, aincité de nombreux cabinets médicaux etautres sociétés du secteur médical et pa-ramédical à rejoindre le Ténénio. « C’estun bel exemple de synergie », commenteGeorges Grégoire, qui fait remarquer aupassage que le pôle médical émergent du

Ténénio regroupera à terme « près de 1000emplois ». Près de la Pointe des Émigrés,un autre pôle de compétence, pour ne pasdire d’excellence, est également en voied’émergence. Là aussi, tout s’est joué pareffet d’attraction. La présence sur le Parcdu Golfe, depuis 1984 du constructeurnautique Multiplast et de son bureau d’ar-chitecture navale, le Gilles Ollier designteam, a largement contribué à la notoriétédu chef-lieu du Morbihan. Les nombreuxrecords et performances établis par lesgrands multicoques sortis du chantier de laPointe des Émigrés, des Jet Services àOrange en passant par Elf Aquitaine, Com-modore Explorer, La Trinitaine et autreClub Med, ont inscrit Multiplast dans la lé-gende des grandes aventures maritimes.Et cela continue puisque le Trophée JulesVernes est à nouveau d’actualité avec deuxgéants des mers sur les rangs, tous deuxconstruits chez Multiplast: le trimaran Gé-ronimo d’Olivier de Kersauzon et le maxicatamaran Kingfisher 2 (ex-Orange) d’El-len McArthur (voir notre article sur Nor-th Sails). Une telle réussite ne pouvaitqu’un jour ou l’autre attirer vers le Parc duGolfe d’autres entreprises partenaires desgrandes compétitions océaniques. Profi-tant du foncier encore disponible en bordde mer, la nouvelle équipe municipale adonc décidé, peu après les élections, la /

économie


création d’un pôle nautique sur ce siteoù Multiplast doit étendre prochainementses équipements. Les candidats à l’instal-lation n’ont pas tardé à se manifester. Et pasn’importe lesquels: deux architectes navalsde renom (Finot et le tandem Lauriot-Pré-vost - Van Peteghem) et le numéro 1 mon-dial de la voilerie de compétition (NorthSails). Résultat: en moins d’un an, tout estparti ou presque. Il ne reste plus aujour-d’hui qu’un seul terrain à vendre, déjàconvoité par une autre pointure du nautis-me haut de gamme. Avec une démographiedont la courbe de croissance va continuerde grimper, une jeune université en pleinessor à Tohannic (l’Université de Bre-tagne-Sud), une école d’ingénieurs encours de construction sur le boulevard dela Résistance et quelque 20000 m2 de bu-reaux en voie de construction, Vannes n’asans doute pas fini d’attirer vers elle l’in-vestissement productif créateur d’emploiset de richesses profitables à toute l’agglo-mération. D’autant que d’autres zones

/ d’activités sont d’ores et déjà sur les rails.A Laroiseau, sur la route de Sainte-Anne,25 hectares de réserves foncières commu-nales s’apprêtent à accueillir de nouvellesentreprises du secteur tertiaire. L’opéra-tion devrait débuter en 2004. Dès cette an-née, le PIBS devrait, pour sa part, nousapporter la preuve concrète de son essai-mage avec l’ouverture annoncée du PIBS2: une extension de la technopole du Paysde Vannes vers Tohannic, de l’autre côté dugiratoire Vannes-Séné, sur une surface de16 hectares.

Être très réactifen toutes circonstances

Tout en reconnaissant que la réussiteéconomique de Vannes, confirmée par lapresse spécialisée, doit avant tout être por-tée au crédit de ses entreprises, la mairie,sans trop se mettre en avant, joue néan-moins un rôle déterminant dans cette lo-

gique de croissance. « Le rôle de la col-lectivité est d’être à l’écoute des besoins,explique Vincent Le Gall. La mairie s’ef-force ainsi d’accompagner les entreprisesdans leurs projets en mettant en place leséléments nécessaires à leur développe-ment. Les services municipaux accordentde ce fait un soin tout particulier à toutesles demandes d’implantation. Quand ellespeuvent se faire sur Vannes, nous recher-chons les solutions les mieux adaptées. Etsi ce n’est pas possible, nous faisons jouerla mécanique des réseaux pour orienter lesdemandes vers les autres communes del’agglomération. Dans tous les cas, nousaccordons la plus grande importance à laréactivité et à la qualité des réponses ap-portées à nos interlocuteurs ». « En som-me, conclut Georges Grégoire, nous nefaisons que notre travail, pas plus quenotre travail mais tout notre travail ». Etsi c’était cela, finalement, la clé de la réus-site : la simplicité et l’efficacité au servicede l’action.

Voile : North Sails s’installerabientôt sur le Parc du Golfe

Et de trois. Après Finot et Architecture navale, c’est encore unegrosse pointure du monde de la voile qui vient de se portercandidate à l’implantation d’une entreprise à Vannes, sur lenouveau pôle nautique du Parc du Golfe. Avec plus de 100 voi-leries, points de vente ou ateliers de service répartis dans 26 pays,North Sails s’affiche en effet comme le « leader mondial dans lesdomaines de la recherche, de la fabrication et de la vente devoiles ».

Créée en 1957 à San Diego en Ca-lifornie, la petite entreprise fondéepar Lowell North, futur médailléolympique aux jeux de 1964 et

de 1968, domine aujourd’hui le marchémondial de la voile toutes catégories(courses au large, régates, croisières…). Lasociété possède sur le vieux continent unedivision Europe en position de leadershipdepuis la fusion, en 1995, de North SailsEurope et de son principal concurrent Dia-mond. North Sails, implanté dans diverspays européens, dispose en France d’un ré-seau de fabrication et de distribution com-posé de plusieurs points de vente (à Brest,Saint-Malo, La Rochelle et Dunkerque)et de deux unités de production: à MouansSartoux dans les Alpes Maritimes et à Ar-zon. Trop à l’étroit ses locaux actuels, lavoilerie North Sails, dirigée par le BelgeBruno Dubois, s’est mise en quête d’unnouveau site d’implantation. Après avoirétudié plusieurs hypothèses auprès de dif-

férentes collectivités, elle s’est finalementtournée vers la ville de Vannes pour solli-citer l’acquisition d’un terrain en vue d’unefuture installation sur le Parc du Golfe.Objectif : conforter le développement del’entreprise en la dotant de locaux mieuxadaptés à ses activités dans un environne-ment plus propice à son essor puisqu’àterme North Sails aura pour voisins im-médiats d’autres pointures de la voile dehaute compétition comme Multiplast, Ar-

chitecture navale et Finot. Le terrainconvoité par North Sails, et que la ville valui vendre au prix de 15€ hors taxes le m2,est une parcelle de 4100 m2 située entre leMaster et le Squash des îles. L’entreprisey fera construire un nouvel atelier de pro-duction et de distribution de voiles, no-tamment pour la compétition, secteur surlequel se concentre l’essentiel de son ac-tivité. Réputée pour la qualité, la légèretéet la fiabilité de ses voiles, notamment

économie


North Sails équipe en voiles la plupart des grands bateaux de compétition comme Kingfisher , le monocoque sur lequel la navigatrice Ellen MacArthur a rem-porté la dernière édition de la Route du rhum.

pour sa technologie North 3DL (voiles enfibres synthétiques moulées dans une seu-le pièce), North Sails est aujourd’hui l’équi-pementier de bon nombre des bateaux lesplus prestigieux du circuit international, àcommencer par Kingfisher, le monocoqueavec lequel Ellen MacArthur a brillam-ment remporté la dernière Route du Rhum,devançant à l’arrivée à Pointe-à-Pitre, le tri-maran de Michel Desjoyaux, vainqueurdans la catégorie des multicoques. Du ja-mais vu ! Puisqu’il est question d’EllenMacArthur, sachez que Bruno Dubois*,le gérant de North Sails, fera partie del’équipage que la jeune et talentueuse An-glaise commandera très prochainementpour le nouveau défi qu’elle s’est lancé(et qu’Olivier de Kersauson rêve aussi derelever) : faire mieux que Bruno Peyronsur le Trophée Jules Vernes. C’est-à-direboucler un tour du monde à la voile enéquipage et sans escale en moins de 64jours, 8 heures, 37 minutes et 24 secondes.

Le Baulois s’était imposé en mai dernierdans cette course contre la montre avecOrange, l’ex-Innovation Explorer avec le-quel son frère, Loïc, et son équipage avaientdisputé The Race. C’est à bord de ce mêmecatamaran géant, construit chez Mutiplastet rebaptisé Kingfisher 2, que la navigatriceanglaise et ses équipiers embarqueront

courant janvier au départ de Brest pourcette nouvelle aventure en haute mer.

* Spécialiste des projets “Grands Prix” chez Nor-

th Sails France (Coupe de L’America, multicoques et

monocoques 60’), Bruno Dubois, gérant de la voile-

rie d’Arzon, est aussi un navigateur expérimenté qui

compte à son actif une mini-Transat, une Whitbread

et onze traversées de l’Atlantique.

© Thierry Martinez

Transfert d’activités au Ténénio

Le docteur Thierry Cirot va transférer son activité d’urologie-andrologie auParc d’activités de Kerniol-Le Ténénio. Le cabinet de ce médécin urologue serainstallé à terme dans un nouveau bâtiment construit sur un terrain d’environ1600 m2 situé dans le lotissement d’affaires du Ténénio. D’autres activités mé-dicales,de gynécologie notamment,devraient également s’installer sur ce terraincommunal vendu au prix de 34€ hors taxes le m2 à la société civile immobiliè-re “Les Roches Brunes” qui a sollicité son acquisition.

@

d o s s i e r


Cybercentres :l’évasion multimédia

Internet a tellement fait parler de lui ces dernières annéesqu’on pourrait croire tout le monde au fait de la question.Faux : un long chemin reste encore à parcourir avant queles bénéfices des nouvelles technologies puissent êtrepartagés par tous. Bien entendu, bon nombre de personnesne sont pas équipées en raison de l’investissement que re-présente un équipement informatique, fût-il partiel. Maisil y a aussi celles qui restent en retrait, tout simplement par-ce qu’elles n’ont pas les connaissances techniques pour ac-céder aux possibilités offertes par le réseau des réseaux.Depuis 1999, Vannes fait la promotion des nouvelles tech-nologies en mettant à disposition des outils informatiqueset des animateurs spécialisés. Médiacap* au Parc d’in-novation Bretagne-sud (PIBS) et le Bureau informationjeunesse (BIJ)*, avenue Victor Hugo, sont deux adressesque ceux qui veulent s’initier aux nouvelles technologies doi-vent connaître. Mais il y a plus…

* Ces deux cybercentres bénéficient du label d’État “Espaces publics numériques” délivré par la MAPI

(Mission d’accès public à l’Internet). Ce label est un gage de qualité des moyens mis en place par de

telles structures.

Dossier réalisé par Loïc Berthy. Photographies : François le Divenah

Cybercentres :l’évasion multimédia

dossier


médiacaple cybercentre aux maxi services

Dans notre précédente édition, nous faisions état des deux @ décernés à la ville deVannes par le jury du Label Villes Internet (Lire le numéro de novembre-décembre 2002).Cette distinction, qui vient récompenser les efforts engagés par la collectivité pour favo-

riser l’accès aux nouvelles technologies, on la doit en grande partie à Médiacap. Depuis 1999, lecentre de ressources multimédia de la ville de Vannes met son matériel informatique et ses com-pétences à disposition des particuliers, des associations, mais aussi des entreprises. Portrait d’unservice dont la fréquentation est en hausse constante.

figure toujours pas dans le cercle des 20 pays les plus avancés surle plan de la diffusion et de l’utilisation des TIC. Il y a donc desérieux efforts à accomplir pour rattraper ce retard. On admet-tra que le langage informatique n’est pas immédiatement intel-ligible et qu’en conséquence de nombreuses personnes se sententdésemparées face à un micro-ordinateur ». Qu’à cela ne tienne.Il en va de l’usage d’un ordinateur personnel comme de laconduite automobile. Après quelques leçons d’apprentissage

L a France, on le sait, n’est pas encore une élève modèle enmatière de nouvelles technologies de l’information et dela communication. Un constat que Bruno Le Gall, in-

génieur NTIC à la ville de Vannes, met en perspective : « Fi-nalement, cela ne fait pas très longtemps que l’informatique estentrée dans les foyers. Ce n’est qu’à partir de 1997 que les ménagesfrançais ont réellement commencé à s’équiper en PC. Aujourd’hui,même si 38 % d’entre eux possèdent un ordinateur, la France ne

@

médiacaple cybercentre aux maxi services


La salle de visio-conférence. Elle permet l’organisation de réunions, de débats ou de conférences en temps réel entre des interlocuteurs distantsde plusieurs centaines ou milliers de kilomètres les uns des autres.

rondement menées, l’appréhension initiale n’est déjà plusqu’un lointain souvenir. Au début, on n’y comprend rien. Onest mort de trouille à l’idée de commettre l’irréparable. On sedit qu’en appuyant ici ou là, la machine risque de se bloquerou de partir dans tous les sens. Parfois même, on a presquehonte de soi parce qu’on ne sait pas sur quel bouton appuyerpour démarrer cette maudite boîte à images dont l’écran re-fuse de s’allumer. Plutôt que de perdre patience ou de bais-ser les bras, tout seul chez soi, en se disant, « ces trucs-là, c’estpas pour moi », mieux vaut s’orienter dès le départ vers de bonspédagogues.« C’est en partie pour répondre à cette attente que Médiacap aouvert ses portes en 1999, poursuit Bruno Le Gall. Ce centre deressources multimédias, que les Vannetais ne connaissent sansdoute pas suffisamment, est à la disposition de tout un chacun.C’est un service public, doté de moyens techniques et humains,qui permet de s’initier à l’informatique et aux nouvelles techno-logies ».

« On ne vous lâchera pas ! »

Douze ordinateurs reliés à Internet, des appareils photos etdes caméras numériques, des graveurs de CD, un scanner dediapositives, une salle de visioconférence… A Médiacap, cen’est certes pas le matériel qui fait défaut. Tous ces outils, lepublic peut y avoir accès de différentes façons. Il y a d’abordceux qui n’y connaissent rien de rien à l’informatique et veu-lent combler cette lacune. Ils peuvent recourir à l’assistanced’un des trois animateurs du centre. Ces derniers leur ap-prendront à apprivoiser un ordinateur, en commençant par

déflorer avec eux les secrets de la bureautique et du traitementde texte. « Souvent, il faut les rassurer, parce que certains se fonttoute une montagne de l’informatique », indique Sophie Thé-bault, animatrice multimédia. Alors on leur dit : « Nous, noussommes là pour vous aider à vous lancer et nous ne vous lâche-rons pas tant que vous ne saurez pas vous débrouiller tout seul ! ».

Beaucoup de demandes concernent évidemment Internet.Comme pour la bureautique, la découverte du réseau des ré-seaux se déroule au travers d’ateliers, qui ne s’adressentd’ailleurs pas exclusivement aux grands débutants (voir en-cadré). Ces séances d’initiation s’étalent sur toute la semaineet sur différents créneaux horaires, de manière à répondre aumaximum de demandes. Ces demandes peuvent notammentémaner des centres de loisirs qui incluent ce type d’ateliers dansleur catalogue d’activités.

6 500 visiteurs en 2002

On peut aussi profiter des ressources de Médiacap de ma-nière autonome. Cet accès en libre service est le fait d’une po-pulation plus jeune que celle qui fréquente les ateliers. « Ladiversité des besoins fait que notre clientèle est très hétéroclite, pour-suit Sophie Thébault. L’âge du public varie de 8 à 80 ans.Parmi nos habitués, on a par exemple un enfant qui vient ré-gulièrement le samedi pour préparer des exposés en s’aidant d’In-ternet. Mais il y a bien d’autres cas de figures : des plaisanciersqui mouillent pendant un long moment dans le port de Vanneset profitent de Médiacap pour communiquer avec leur famillepar e-mails ; des gens qui ont des actions en bourse et viennentdonner des ordres par Internet, d’autres qui font des recherches

@

dossier


généalogiques, d’autres encore qui vont sur des forums de dis-cussion ». Le responsable de Médiacap, Grégory Le Couviour,observe que cette utilisation des postes informatiques en libreservice a plus que triplé en trois ans : « Il y a eu 6500 visiteursen 2002 contre un peu plus de 1900 en 2000. Cette forte de-mande s’explique d’abord par le fait que nous sommes reliés auhaut débit, ce qui est très précieux quand l’on veut transférer unnombre important de fichiers ou même tout simplement pour na-viguer rapidement sur le Net. Et puis nous cherchons à être le plussouple possible dans notre fonctionnement, avec une facturationqui va du quart d’heure à l’heure, en passant par l’abonnementpour une durée de six heures. Ceci dit, nous avons le potentiel pouraccueillir encore plus de monde, sans que cela ne nuise au confortdes usagers ». Pour diversifier davantage son offre de services,Médiacap a mis en place un espace jeunes “moins de 16 ans”et un autre à destination des associations. On peut égale-ment recourir à une assistance personnalisée « par exemple pourse faire aider à monter son propre site Internet ». Ou encore uti-liser sur réservation les appareils audiovisuels (photo ou vidéo)à haute définition de Médiacap. « Introduire une photo sur unCV est maintenant devenu une demande classique, souligneGrégory Le Couviour. Quant à la vidéo, les caméscopes numé-riques offrent des possibilités très intéressantes. On peut sans trop

Selon les besoins, la salle de visio-conférence peut être transformée en salle de réunion multimédia.

de problèmes monter son propre film, retoucher ses images…c’est un secteur qui, selon moi, est amené à se développer énor-mément». Comme les nouvelles technologies évoluent conti-nuellement, Médiacap est amené, lui aussi, à évoluer sans ces-se. Chaque année, le cybercentre enrichit son matériel par denouvelles acquisitions. C’est ainsi qu’un graveur de DVD, unlogiciel de montage vidéo et des souris à commandes op-tiques devraient faire leur apparition dans un proche avenir.Mais, parce qu’il n’y a pas que le matériel qui compte, Gré-gory Le Couviour et les animateurs de Médiacap assurent aus-si une fonction de veille, pour mettre à disposition du publictout ce que l’Internet peut offrir comme nouveautés incon-tournables.

Médiacap. Parc d’innovation de Bretagne-sud.Immeuble Piren, rue Henri Becquerel.

� 0297015555. Fax : 0297015556.E-mail : [email protected] Internet : www.mairie-vannes.fr/mediacap

@

. Télécharger, décompresser et installer. Installationd’un logiciel ou d’un programme téléchargé. Constitu-tion d’un répertoire, les différents types d’installationde programme, trouver des logiciels sur le web…. Le courrier électronique. Avantages de l’utilisation dese-mails, la messagerie itinérante (webmail) ; envoi et ré-ception d’un courrier électronique, les pièces jointes,s’établir un carnet d’adresses…. T’chat et forums de discussion. Découvrir les outilsdu dialogue en direct, logiciels et programmes de mes-sagerie instantanée, s’abonner à un forum, utiliser Win-dows messenger…. Diffuser ses informations sur le web. Outils et sitesqui aident à publier des textes et des photos sur Internet ;créer et héberger un site personnel…. Personnaliser Windows XP. Organiser son bureau àsa convenance.. Gérer les comptes utilisateurs sous Windows XP. Dé-finition et différences entre compte limité et adminis-trateur. Créer un compte ; partager un document entreplusieurs utilisateurs…

. Le traitement de texte. Connaître les différents traitementsde texte et toutes les possibilités offertes par Word, mise enforme d’un document, exercices concrets…. Acquisition d’images. Les différentes sources, scannerune image, les différents formats de fichiers et leurs caracté-ristiques…. Retouche d’image. Connaître les logiciels de traitementd’image, découverte de Picture it. Ouvrir, modifier et enre-gistrer une image…. Le montage vidéo. Configuration matérielle et logiciel-le pour le montage vidéo numérique ; créer et monter sonpropre film ; quel format de fichier pour quelle utilisation ?

d o s s i e r


Un large éventail d’ateliersUn large éventail d’ateliers

Ils évoluent régulièrement, en fonction de la de-mande, mais aussi selon les nouvelles possibilités quiapparaissent continuellement sur Internet. On y ac-

cède uniquement sur réservation. A titre indicatif, voici lesateliers que propose actuellement Médiacap. Leur durée estd’une heure, avec une partie théorique et une partie pratique.. Initiation à Internet. Connaître les liens hypertexte, lesmoyens de connexion, les fournisseurs d’accès ; naviguer surInternet grâce à un annuaire des sites…. Rechercher sur le web. Annuaires et moteurs de re-cherche : comment ça marche ? Astuces, outils et sites pourtrouver l’information plus rapidement.

@

Les portes de Médiacap sont aussi ouvertes aux entreprises(voir l’interview de Pierre Maréchal). Le centre de res-sources multimédias met à leur disposition tous les outilsdont profitent les particuliers. Le plus du cybercentre, c’estsa salle de visio-conférence*. Aménagée comme un vastebureau de travail, et munie de gradins, elle permet à dessociétés dont les collaborateurs sont implantés dans dif-férentes villes, voire différents pays, d’organiser des ré-unions de travail à distance. C’est de cette manière, encommuniquant depuis le PIBS (Parc d’innovation deBretagne-Sud), qu’une entreprise publique a mené des en-tretiens d’embauche d’agents martiniquais. C’est ausside cette façon que le CNFPT** a formé l’ensemble desagents bretons concernés par la nouvelle législation sur

l’état civil. Former ou travailler à distance représente unavantage considérable pour les entreprises, qui font dumême coup une économie de temps et bien entendud’argent. Le cas échéant, le dispositif peut même êtreamené directement dans l’entreprise, à la seule conditionque celle-ci possède une ligne Numéris et un téléviseurmuni d’une prise péritel. Cet ensemble de services étantencore sous-exploité, au dire des responsables de Média-cap, un questionnaire a été adressé à 2200 entreprises dubassin d’emploi de Vannes afin de mieux cerner leurs be-soins en la matière.* Aménagée selon les besoins en salle de réunion multimédia équipée

de PC, vidéo-projecteur, caméras et autres outils. ** Centre national de

la fonction publique territoriale.

Du matériel de professionnel au service des entreprisesDu matériel de professionnel au service des entreprises

@

dossier


Un cybercentrepeut en cacher un autre

Le Bureau information jeunesse, plusconnu sous le raccourci de BIJ, estégalement un lieu clé pour sensibili-

ser la population à l’utilisation des nouvellestechnologies. Chaque lundi, on y organise desateliers d’initiation tout public, un peu commeceux que propose Médiacap. L’accès au Neten libre-service y est également très prisé.

@

L e principe des ateliers du BIJ : faire un tour d’horizon despossibilités qu’offre le Web, et permettre ainsi au béné-ficiaire de se débrouiller tout seul par la suite. « Ces ate-

liers durent environ deux heures et sont gratuits », indique Ser-ge Laudic, responsable du BIJ. « Avec Cyrille Besson, notreanimateur, le public fait un rapide historique du Net, puis abor-

de tous les services qu’il peut offrir. On termine sur des conseilspratiques, comme par exemple la bonne manière de gérer sa mes-sagerie électronique ». En principe, une seule séance suffitpour acquérir les informations de base, mais la porte de cesateliers reste ouverte à ceux qui désireraient poursuivre sur cet-te voie d’une exploration accompagnée d’Internet.

Emploi, logement, loisirs...

Les bénéficiaires de ces ateliers, sont en moyenne plus âgésque les 16-25 ans, qui sont la cible privilégiée du BIJ. Maisces derniers ne boudent pas la possibilité qui leur est offertede disposer des six postes informatiques connectés au réseaufournis par la ville en 2002 avec l’appui financier de la régiondans le cadre du dispositif Cybercommunes. « Depuis le1er janvier 2002, nous avons considérablement étoffé notre parcinformatique. Outre les six postes reliés à Internet, nous dispo-

Un cybercentrepeut en cacher un autre

d o s s i e r


sons d’un appareil photo numérique, de trois webcam, d’unscanner, d’une imprimante couleur et d’une imprimante laser. Cetéquipement n’est pas superflu car les nouvelles technologies sontdevenues indispensables pour des structures comme la nôtre. Desjeunes viennent naviguer sur des sites spécialisés dans la recherched’emploi. D’autres, qui doivent partir en stage ou qui ont trou-vé un travail hors de Vannes, peuvent aussi venir rechercher unlogement sur Internet. Mais il y a aussi des utilisations plus lu-diques, liées aux loisirs, aux vacances etc. ».

Taper ses CV à l’ancienne

La grille des tarifs est la même que celle appliquée à Médiacap(voir encadré), sachant qu’au BIJ « 95 % du public peut bé-néficier de la réduction de 50 % » dont profitent, rappelons-le, les moins de 25 ans et les demandeurs d’emploi. Parfois lematériel sort des murs du BIJ, comme ce fut le cas lors d’unemission humanitaire organisée par des scouts en Inde, et sou-

tenue par le dispositif Proj’jeunes (1). Leur expérience illus-trée par des photos numériques devrait bientôt faire l’objetd’une exposition. Mais Internet n’étant pas tout, au BIJ deuxordinateurs échappent aux mailles serrées de la toile pour nese concentrer que sur les activités de bureautique. On y frap-pe les CV à l’ancienne. Ces deux postes informatiques sontles dignes successeurs des machines à écrire sur lesquellesnombre de demandes d’emploi se sont jouées au BIJ… à lafin des années quatre-vingt-dix.

(1) Comme son nom l’indique ce dispositif, mis en place en 2002, vise à

soutenir des jeunes, des quartiers en priorité, à mener à leurs projets.

Les tarifs 2003 des cybercentresLes tarifs 2003 des cybercentresLes tarifs 2003 des cybercentres ont été votés le 16 dé-cembre par le conseil municipal. Voici ce qu’il faut en re-tenir, notamment des prestations grand public.

Offre de service “tous centres”Atelier de sensibilisation à Internet (Passeport pourl’Internet et le multimédia) : gratuit.Accès libre service : l’accès aux postes informatiques enlibre service est facturé au quart d’heure (1 €) ou à l’heu-re (3 €). On peut aussi acheter une carte d’abonnementde 6 heures moyennant 13 €. On peut aussi avoir re-cours à l’offre d’assistance personnalisée pour 9 € l’heu-re. . 50 % de réduction sont accordées aux demandeursd’emploi ainsi qu’aux moins de 25 ans sur l’offre de ser-vice “tous centres” (hors consommables).

Les ateliers d’initiations de MédiacapChaque atelier coûte 6 €. Possibilité de profiter de for-faits pour plusieurs ateliers. Forfait cinq ateliers : 22,50 €,forfait dix ateliers : 45€.

Les autres services de MédiacapGraphisme pro (vidéos et photos numériques, sites Web) :6 € ; espace associations et espace jeunes moins de 16 ans :3€ le créneau de 2 heures.

Les tarifs “consommables” tous centresDisquette : 0,50 €, cédérom : 2,50 €, impression noir etblanc : 0,15€, impression couleur (jet d’encre) : 0,35 €,impression couleur (laser) : 0,75€.

Les services de l’espace entreprises (Médiacap)La liste des prestations proposées par Médiacap aux en-

treprises (visioconférence, visio-mobile, location de bu-reaux, d’un micro-ordinateur, d’un magnétoscope oud’un vidéo-projecteur, mise à disposition d’un anima-teur…) est trop longue pour en faire état dans ces colonnes.Pour obtenir tous ces tarifs, nous vous conseillons devous adresser directement à Médiacap. � 0297015555.

@

Bureau Information Jeunesse. 22, avenue Victor Hugo.

� 0297546420. E-mail : [email protected] Internet : www.mairie-vannes.fr

dossier


Depuis 1998, le conseil régional a ouvert un Point For-mation à Vannes. Au n° 1 de la rue du Féty (à proximitéde la place Gambetta), deux animateurs assurent accueil etinformation du grand public et des entreprises. Leur axe detravail privilégié: l’emploi et la formation. Le Point-Régionabrite ainsi un espace-formation qui permet de suivre gra-tuitement une formation à distance.Le Point-Région de Vannes fut le deuxième créé en Bretagneaprès celui de Brest (*). Ces antennes répondent à la volontédu conseil régional d’aller au-devant des attentes expri-mées sur le terrain, tant au niveau des personnes que desentreprises. S’agissant de la formation, ceux qui veulent ac-quérir une nouvelle qualification peuvent profiter des ou-tils du Point région pour suivre un enseignement à distance.Pour y avoir accès, les demandeurs d’emplois doiventcontacter l’ANPE ou la Mission locale, les salariés s’adres-sant quant à eux directement au responsable formation deleur entreprise. Autre cas de figure: les agriculteurs, marins,

artisans ou commerçants, qui doivent passer par les chambresconsulaires ou leur organisation professionnelle. Seulecondition à respecter : que ces formations soient dispenséespar un organisme agréé par la Région. Au demeurant, cesdernières couvrent un très large spectre : des apprentissagesde base comme l’enseignement du français ou des maths (ni-veau CAP), à des domaines beaucoup plus spécialisés com-me la culture sous serre ou la préparation aux brevets de na-vigation et de sécurité maritime pour navire de pêche oude commerce. Les stagiaires ont comme interlocuteursdeux animateurs chargés de les accueillir, de les renseigneret, si besoin est, de les éclairer sur le maniement des outilsmultimédias. Le cas échéant, ils peuvent même commu-niquer en visio-conférence avec leur tuteur de formation,grâce aux moyens fournis par le Point-Région.. Point-Région: 1, rue du Féty. � 0297681574.(*) La région en compte désormais 18, dont six dans le seul département

du Morbihan.

L’emploi et la formation dans le collimateur du Point-RégionL’emploi et la formation dans le collimateur du Point-Région

Un cédérom d’information et un kit NTIC pour les associationsUn cédérom d’information et un kit NTIC pour les associationsLes associations profitent-elles suffi-samment des possibilités offertes parInternet ? Sinon ont-elles connais-

sances des différentes alternatives qui s’offrentà elles, sur Vannes, pour s’initier aux nouvellestechnologies. Pas sûr. C’est pour répondre à cesdeux questions qu’un cédérom a été élaboré àleur intention. Au sein de ce support, de petitsfilms, tournés par l’association Créatim, met-tent en scène l’intérêt que peuvent tirer les as-sociations d’Internet et les adresses à connaître:Médiacap et le BIJ bien sûr, mais aussi la Mai-son des associations (un poste connecté en ac-cès libre), les maisons de quartiers et le centreHenri Matisse. Fruit d’un partenariat entre laville et Asso56.com *, la conception de ce cé-dérom a été confiée à la société Juliana Multi-média. Fabriqué à un millier d’exemplaires,ce cédérom fera partie du kit NTIC que laville de Vannes remettra très prochainement auxassociations vannetaises en partenariat avecAsso56.com. Ce kit gratuit comprend, outrele cédérom interactif précité, un dossier trèscomplet sur les moyens mis en œuvre à Vannes pour faciliterl’approche et l’apprentissage des NTIC tant auprès du grandpublic qu’auprès des associations. On y trouvera aussi, en gui-se d’étrennes, un support de cours ainsi qu’un bonus gratuit dedeux fois deux heures de formation théorique et pratique cor-respondant au premier des six modules d’une initiation auWeb et à la messagerie électronique appelée Passeport NTIC**.Le Kit NITC devrait être présenté et remis aux associations le

24 janvier à la Maison des associations, rue de la Tannerie.** Asso 56 est une plate-forme de promotion des associations du Morbihan.

Son site Internet, Asso56.com, offre un portail d’accès aux sites des différentes

associations du département. Ces dernières y trouvent un espace pour se

présenter et afficher les manifestations qu’elles organisent. Mais elles peuvent

aussi y passer des annonces pour trouver des bénévoles, du matériel…

** Proposé par Asso56.com avec le concours de la ville (Maison des associa-

tions et Médiacap).

@

@

d o s s i e r


Pierre Maréchal, maire-adjoint chargé de l’information et des TIC

« Médiacap : la clé de voûtede notre politique multimédia »« Médiacap : la clé de voûtede notre politique multimédia »Le 19 février prochain, Médiacap fêtera son 4e anniversai-re. Quel bilan dressez-vous du fonctionnement et de l’offrede service de ce centre de ressources multimédias aprèsquatre années d’existence?Pierre Maréchal. C’est une question qui doit être abordée sousdeux angles puisque Médiacap propose deux types de presta-tions : le multimédia grand public et l’offre de services aux en-treprises. Je signale au passage que c’est cette double fonction,recommandée par Villes Internet,qui a pesé de tout son poids dans larécente attribution des deux @ dé-cernés à la ville de Vannes. Concer-nant la partie proprement profes-sionnelle de Médiacap, il faut noter,et cela n’est pas anodin, que Vannesest actuellement la seule ville de Bre-tagne à proposer un service public devisio-conférence très complet à sesentreprises. Nous nous sommes ef-forcés pendant ces quatre années derépondre avec exigence et profes-sionnalisme aux attentes des milieuxéconomiques de la région dans cedomaine. Et notre politique en lamatière est la même depuis le dé-but. Nous voulons prouver, par ladémonstration, que les nouvellestechnologies, et la visio-conférence enparticulier, sont de formidables ou-tils pour le développement des entreprises. Aujourd’hui, grâceaux équipements et aux compétences réunis à Médiacap, noussommes en mesure d’organiser en temps réel des réunions detravail, des conférences ou des débats entre différents points trèséloignés les uns des autres, et ceci dans des conditions techniquesd’une remarquable qualité. Pour une société, quelle qu’elle soit,le recours à ce type de services, que Médiacap maîtrise parfai-tement, présente de nombreux avantages. Elle gagne du temps,de l’argent et au final de l’efficacité. Notre objectif est donc d’in-citer toutes les entreprises qui ont une certaine dimension às’équiper en conséquence lorsqu’elles ont les capacités financièrespour le faire.

Les entreprises locales ont-elles pris l’habitude de recouriraux services de visio-conférence de Médiacapainsi qu’auxdifférentes prestations qui leur sont proposées : location de

matériel informatique et multimédia, location de bureaux,mise à disposition d’un technicien ou d’un animateur vi-sio…?Pierre Maréchal. Pas suffisamment. Il y a encore de gros effortà faire pour accroître notre notoriété et mieux sensibiliser, mesemble-t-il, les milieux économiques aux enjeux des TIC. Noschiffres sont néanmoins encourageants. Nous organisons au-jourd’hui une bonne trentaine de visio-conférences par an,

soit sur site, soit par le biais de loca-tions de matériel avec ou sans assis-tance technique. Le volume de cesprestations est relativement stabledepuis trois ans alors que nous avonsle potentiel suffisant pour en assurerle double. Il faudra du temps pourque ces moyens de communicationdeviennent partie intégrante des cul-tures d’entreprises. Mais je crois quenous progressons à grand pas. Leschiffres que nous enregistrons en lo-cation de matériel informatique et debureaux nous le confirment. Enquatre ans, nous avons multiplié parneuf notre offre de services. L’an der-nier, nous avons fourni 81 journéesde prestations diverses dans ce do-maine contre seulement 9 journéesen 1999. Il faut maintenant quenous sachions plus précisément com-

ment les entreprises jugent Médiacap, ce qu’elles en attendentet si l’équipement est suffisamment connu. Nous avons enga-gé pour cela une étude auprès de 2200 sociétés du Pays deVannes et de sa périphérie. Les résultats de cette enquête confiéeà une étudiante en économétrie de l’Université de Rennes sonten cours d’analyse.

Quel bilan faites-vous de l’autre raison d’être de Médiacap:l’initiation à la micro-informatique, au Web et aux outilsmultimédias ?Pierre Maréchal. Je ne peux qu’être pleinement satisfait. Nousavons accueilli 6500 visiteurs en 2002. C’est trois fois plus qu’en2000. Et je ne compte pas là-dedans les innombrables sollici-tations par téléphone et courrier électronique de personnesqui s’adressent à Médiacap pour obtenir des conseils sur toutce qui a trait à la micro-informatique : choix de matériel, pro-

@

@

dossier


blèmes de logiciels, soucis d’installations, difficultés de navigationsur le Web et j’en passe.

Qui fréquente aujourd’hui Médiacap?Pierre Maréchal. Des personnes de tous âges. On constate ce-pendant que les deux tiers du public sont des jeunes de moinsde 25 ans et des demandeurs d’emplois qui bénéficient tous deuxdu demi-tarif.

Le 16 décembre dernier en conseil municipal, le maire a lais-sé entendre que Médiacap pourrait changer d’adresse. Uncommentaire sur cette annonce?Pierre Maréchal. C’est une éventualité à laquelle nous réflé-chissons. Mais rien n’est décidé à l’heure actuelle. On s’inter-

roge simplement sur l’opportunité de rapprocher l’équipe-ment du centre ville car nous savons, au vu des expériences me-nées ailleurs, qu’une localisation en centre ville favorise la fré-quentation. Notre volonté étant que les services proposés parMédiacap puissent profiter au plus grand nombre, il est nor-mal que nous cherchions les meilleures solutions pour at-teindre cet objectif. C’est tout ce que je peux dire pour le mo-ment. Nous avons quelques pistes. Mais cela reste pour l’heurede simples hypothèses de travail.

La ville a-t-elle de nouveaux projets dans ses cartons dansle domaine du multimédia et plus généralement du déve-loppement des TIC?Pierre Maréchal. Notre politique en la matière est conforme auxobjectifs présentés en novembre dernier par le Premier mi-nistre lors de sa présentation du Plan RESO 2007. Il faut com-bler au plus vite le retard de la France qui, comme l’a dit Jean-

Pierre Raffarin, « ne figure pas à l’heure actuelle dans le classementdes 20 pays les plus avancés sur le plan de la diffusion et de l’uti-lisation des TIC ». La ville, qui a fortement contribué à l’ac-quisition d’une culture multimédia à Vannes, poursuivra doncses efforts pour faciliter l’appropriation collective de ces tech-nologies et de ces outils qui vont devenir de plus en plus cou-rants dans notre vie quotidienne mais que nous sommes encoretrop peu à utiliser. Des efforts ont été accomplis à Vannes dansce domaine avec la création de deux cybercentres, à Médiacapd’abord - qui est et doit rester la clé de voûte de notre politiquemultimédia -, puis plus récemment au Bureau Information Jeu-nesse. Les associations, que nous soutenons, font elles aussi ungros travail pour promouvoir l’usage des TIC. Je pense no-tamment au travail accompli par l’Association du Square du

Morbihan et par Ensemble contre le chômage, ainsi qu’àd’autres initiatives en direction des associations et des jeunes (sitesInternet, ateliers divers…) qui vont se développer très pro-chainement. Il est important aussi que les écoles soient partiesprenantes de cette dynamique. C’est pourquoi nous avonsdéjà fourni à toutes les écoles primaires publiques les équipe-ments nécessaires pour qu’elles puissent accéder à l’Internet. Leraccordement des écoles maternelles suivra sans tarder. Toutecette dynamique, qu’elle soit municipale, associative ou autre,sera confortée dans les années à venir avec le développement duhaut débit qui dessert déjà la majeure partie de notre territoi-re communal. Et nous continuerons d’assurer, dans ce domai-ne, une veille technologique très attentive pour que Vannes soittoujours aux avant-postes. C’est un travail de longue durée, quiporte ses fruits, étape par étape, et que je trouve particulière-ment passionnant.

Propos recueillis par Marc Gallic

« La ville, qui a fortement contribué à l’acquisition d’une culture multimédia à Vannes, poursuivra donc ses efforts pour faciliter l’appropriationcollective de ces technologies et de ces outils qui vont devenir de plus en plus courants dans notre vie quotidienne mais que nous sommes en-core trop peu à utiliser ».


La ville le voudrait plus séduisant, plus convivial, plus dynamique…

Un projet de « requalification urbaine » du site portuaire a étévoté à l’unanimité par le conseil municipal le 4 novembre der-nier.Après avoir cherché une solution pleinement satisfaisante,la ville semble partie cette fois du bon pied pour redonner plusde cohérence architecturale, d’esthétisme, de convivialité et dedynamisme à ce lieu que les touristes et les plaisanciers affec-tionnent et que les Vannetais portent dans leur cœur. Loin dese limiter au seul réaménagement d’une partie de la rive gauche,le « schéma directeur », sur lequel plusieurs équipes pluridisci-plinaires vont travailler main dans la main, avant de jouer cha-cune leur propre carte, repose sur une approche d’ensemblequi intègre à la fois les deux rives du port de plaisance et la pla-ce Gambetta. Explications.

Le conseil municipal vient de don-ner une nouvelle orientation, le4 novembre dernier, au dossier deréaménagement du site portuaire.

L’ancien projet, lancé en juin 1998, n’estplus d’actualité. Il consistait, rappelons-le,à réaménager les friches urbaines de larive gauche près de la DDE et à construi-re un avant-port près du pont de Kérino.Quatre ans et demi plus tard, le dossierprend une nouvelle orientation. Si le re-traitement de la rive gauche reste « une ur-

gence » aux yeux du maire et de son équi-pe, conscients que la présence de hangarset de vielles baraques à cet endroit nuit àl’image de la ville, force est de constaterqu’il y a bien d’autres problèmes à réglersi l’on veut qu’à l’avenir, le port de Vannes,qui fait entrer les eaux du golfe jusqu’aupied de l’intra muros, continue d’être l’undes sites les plus remarquables du centreville. C’est précisément sous cet angleque Jean-Christophe Auger, l’adjoint aumaire chargé de l’urbanisme, a abordé le

dossier de « requalification urbaine » dusite portuaire le 4 novembre devant leconseil municipal. « Le port de Vannes, li-mité au nord par la place Gambetta, ausud par le pont routier de Kérino, à l’estet à l’ouest par les espaces urbanisés bor-dant respectivement les rues Ferdinandle Dressay et du Commerce d’un côté, etla rue du Port ainsi que l’avenue Maréchalde Lattre de Tassigny de l’autre côté,constitue, a-t-il dit, un ensemble urbain ex-ceptionnel qui attire chaque année denombreux visiteurs et promeneurs en rai-son de plusieurs éléments remarquables ».Ces « éléments » patrimoniaux qui font lecharme et valeur du site, sont : « la placeGambetta (avec ses immeubles en pierrede Loire, véritable interface entre le sitedu port et la vieille ville), la place Théo-dore Decker (entourée de la chapelle desCarmes, de l’École nationale de musiqueet du couvent du Père Éternel) la Rabine(sorte d’écrin vert du port) et le front bâtile long de la rue Ferdinand le Dressay ».

Le site du port, un espace couvrant unesuperficie d’environ 20 hectares, est lethéâtre permanent de « réels conflitsd’usages » liés aux multiples atouts, fonc-tions et usages du site. C’est à la fois unport de plaisance en eaux calmes idéale-

© Y. Le Gal

LE PORTDE VANNES

actualités


ment situé aux portes du centre ville et trèsapprécié des marins en escale, un point deconvergence pour les cars de tourisme,un lieu de promenade au bord de l’eauparticulièrement prisé, un pôle d’anima-tion et de détente choyé en toutes saisonspour ses festivités et ses bars-restaurantsavec terrasses orientées vers le bassin à flotet une vaste zone de stationnement, prochedes commerces et des services du cœur deville, où l’on trouve encore de nombreusesplaces gratuites.

« De réelsconflits d’usages »

Bref, le port, situé qui plus est sur un axede circulation urbaine et périurbaine trèsfréquenté, ne désemplit pas. Il est enquelque sorte victime de son succès etpourrait bien connaître l’asphyxie à moyen

aménagements actuels ne répondent plusaux fonctions attendues des lieux, soit enraison de l’existence de friches indignesd’un site aussi remarquable ». Pour lamunicipalité, « le moment paraît doncvenu d’établir un schéma directeur de re-qualification urbaine du site du port ga-rant d’une indispensable cohérence entretous les programmes ponctuels de ré-aménagement qu’il paraît aujourd’hui né-cessaire d’engager dans la prochaine dé-cennie ».

Le schéma directeur, à partir duquels’établira le programme d’équipement etde réaménagement du site, s’articuleraautour de cinq grands objectifs fixés parle conseil municipal.

1 Requalifier les espaces publics en-tourant le port, notamment la place Gam-betta, la Rabine, la petite Rabine et lesfiches de la rive gauche.

2 Réduire le trafic automobile sur la

sociations sportives du secteur nautique(aviron, kayak…).

« Compte tenu du caractère très vastede l’espace à prendre en considération etd’autre part de la variété des divers pro-grammes de travaux à mettre en œuvre, surune période probablement assez longue »,la ville a décidé d’établir ce schéma di-recteur dans le cadre d’un « marchéd’études à définition ». Cette procédurepermet de sélectionner, après appel à can-didatures et sur la base d’un cahier descharges, trois équipes pluridisciplinaires(architectes-urbanistes, paysagistes…) quiseront chacune rémunérées à hauteur de46000 € pour leur contribution à la défi-nition du schéma directeur. Dans un pre-mier temps, ces trois équipes travailleronten commun et en étroite collaborationavec le groupe de pilotage du projet misen place par la ville. Dans un deuxièmetemps, « chaque équipe établira indivi-

terme si rien n’est fait pour repenser outout au moins réadapter la configurationdes lieux au regard de l’évolution démo-graphique et de la cote grandissante queconnaît Vannes depuis plus de dix ans.

Cinq grandsobjectifs

« Par ailleurs, souligne Jean-ChristopheAuger, ce secteur comporte plusieurs es-paces qui mériteraient un retraitementqualitatif ambitieux, soit parce que les

place Gambetta et rechercher une autreorganisation du stationnement sans ré-duire la capacité d’accueil du site dans cedomaine.

3 Proposer des mesures de protectionou de mise en valeur du patrimoine bâti.

4 Favoriser le développement de nou-velles activités économiques en synergieavec les fonctions essentielles du site (nau-tisme, commerce, loisirs…).

5 Optimiser la fonction nautique dusite, en particulier par la localisation d’unecapitainerie avec club house pour le portde plaisance et d’un immeuble pour les as-

duellement sa proposition pour le réamé-nagement du site ». A charge ensuite pourle jury du concours, puis le conseil muni-cipal, de désigner un lauréat qui se verraconfier une mission d’assistance pour lamise en œuvre du programme.

Le choix de bien rémunérer les troiséquipes en concours est une garantie, se-lon François Goulard, d’avoir « vraimentle choix entre trois études menées à termepour redessiner l’avenir de ce site. Celacoûte de l’argent, c’est vrai, mais nouspensons que ce site est trop sensible ettrop important pour se contenter de faire

à l’aube du renouveau

LE PORTDE VANNES

actualités


confiance aux propositions d’une seuleéquipe. Grâce à ces trois études, nouspourrons aussi consulter les Vannetaissur l’avenir du port. Chaque propositiondonnera lieu à la remise de plans, de sché-mas, d’esquisses. Nous ferons aussi réa-liser des images de synthèse pour que legrand public puisse se faire une bonneidée de ce qui sera proposé. Nous orga-

niserons ensuite une exposition de tellesorte que tous ceux qui sont concernésde près ou de loin par l’avenir du port ettous ceux qui s’intéressent à ce projetpuissent apprécier concrètement le conte-nu des propositions de requalification dusite. Au final, c’est le conseil municipal quitranchera. Mais il est nécessaire que lesVannetais soient d’abord consultés »

Jean-Pierre Gabrielli (opposition - groupe Vannes Nouveau Cap).« Le schéma proposé est largement positif et nous nous félicitons de cet-te approche globalisée qui se saisit de l’ensemble du site concerné. Nousl’avions demandé et cela est pris en compte. Nous craignons cependant

que certains aspects du cahier des charges soient insuf-fisamment contraignants pour les équipes qui vontconcourir.Vous souhaitez par exemple optimiser l’orga-nisation du stationnement tout en conservant la capaci-té du site.Avez-vous le même souci pour le maintien dela capacité en espaces verts ? ».

Jean-Pierre Mousset (opposition - groupe VannesSans Parti Pris). « Depuis que je suis au conseil muni-cipal, le dossier du port est évoqué et j’ai le regret deconstater que la municipalité n’arrive pas à conclureparce que les objectifs sont mal définis. (…) Commentoptimiser [par exemple] la fonction nautique du port sansinclure dans le programme la réalisation de l’avant-port ? ».

François Goulard (maire de Vannes). « Le projet précédent était li-mité à une partie de la rive gauche.C’est là que l’intervention est la plusurgente et la nécessité la plus évidente.Après bien desréflexions,nous sommes arrivés à la conclusion qu’il étaitimpossible de faire l’économie d’une approche d’en-semble du site. Ensuite, il fallait faire des choix, pas troprestreints, afin de pas se limiter au seul traitement de larive gauche,mais pas trop larges non plus, faute de quoi,nous risquons de ne pas aboutir ou en tout cas de ne paspouvoir construire un vrai projet.Aller plus loin, commele demande Monsieur Mousset,en incluant par exemple l’avant-port,c’étaitprendre le risque d’une sorte de dilution du programme et de se retrou-ver au final devant une incapacité à tout trancher.Concernant les espacesverts, si nous ne les avons pas mentionnés explicitement, il est toutefoisévident dans notre esprit qu’il y en aura plus qu’à l’heure actuelle. J’ima-gine mal les équipes d’architectes-urbanistes nous proposer l’abattage sys-tématique des arbres de la Rabine pour bétonner l’ensemble. C’est im-pensable.Le but du projet, je le rappelle,est de redonner de la convivialitéà ce site et d’en faire en même temps une zone d’échanges,de commerce,de loisirs, offrant ainsi au site du port la plénitude qu’il mérite ».

Jean-Pierre Mousset (opposition - groupe Vannes Sans Parti Pris).« Votre prédécesseur nous avait fait voter un bordereau sur un projet dedarse en nous expliquant qu’il était urgent de le prévoir.Vous nous dites

maintenant que si l’on va trop loin, on n’aboutira pas. je trouve que ça pose problème ».

François Goulard (maire de Vannes). « Si nous n’avons pas choisi d’intégrer l’avant-port dans ce programme, c’est tout simplement parce qu’il y a une question majeure à ré-gler au préalable : celle du franchissement du pont au niveau de Kérino. C’est une affairede la plus haute importance. Les solutions techniques envisageables, comme par exemplele creusement d’un tunnel, supposent d’être longuement étudiées.Aujourd’hui, nous ne sa-vons pas encore ce que nous ferons.A supposer que nous décidions aujourd’hui la réalisa-tion d’une darse à cet endroit, cela hypothéquerait très probablement les solutions de fran-chissement du port auxquelles nous devons réfléchir en raison du développement deVannes et de son agglomération ».

Les commentaires des élus

Le port de Vannes, lieu de promenade, de déten-te et de loisirs, est l’un des sites du centre ville lesplus appréciés des Vannetais et des touristes.

© Y.

Le

Gal

actualités


Vannes participera et contribuera aufinancement de la 2e Semaine du GolfeLa seconde édition de la Semainedu Golfe aura lieu du 26 mai au1er juin. L’événement sera organi-sé, comme en 2001, par l’asso-ciation du même nom, créée àl’initiative du conseil général duMorbihan avec le soutien duconseil régional. Les régates, pa-rades et rassemblements de vieillescoques sur le plan d’eau du Golfeainsi que les animations à terre sedérouleront, comme lors de la pre-mière édition, en partenariat avecles communes suivantes:Arradon,Arzon, Auray, Baden, Le Bono,Le Hézo, l’île aux Moines, l’îled’Arz, Larmor-Baden, Locmaria-quer, Saint-Armel, Sarzeau, Sénéet Vannes. La manifestation dis-posera pour sa seconde éditiond’un budget prévisionnel d’un mil-lion d’euros auquel la ville deVannes apportera une contribu-tion sous la forme d’une subven-tion de 100000€ versée à l’asso-ciation “Semaine du Golfe duMorbihan”. La ville consacrera par ailleursun budget spécifique au programme d’ani-mations qu’elle organisera à cette occa-sion sur le site du port de plaisance en col-laboration avec les associations locales. Ceprogramme actuellement à l’étude voussera présenté en détail dans une prochaineédition. Examinée le 4 novembre dernier enconseil municipal, cette annonce de la par-ticipation financière et active de la ville deVannes à la Semaine du Golfe 2003, a pro-voqué quelques échanges assez musclésentre la majorité et le groupe d’opposition“Vannes Nouveau Cap”. Jean-Pierre Ga-brielli, pour Vannes Nouveau Cap, a rappeléque son groupe n’était pas opposé au « prin-cipe de ce déploiement » de vieilles coquesdans le Golfe, mais réticent quant à « soncoût et ses conséquences en terme d’envi-ronnement (concentration automobile, pol-lution, engorgements…). Le débat en 2001,a-t-il ajouté, portait déjà sur la nature dessommes proposées: 500000 F de subven-tion et 500000 F pour les animations, soitun total d’un million de francs vis-à-visduquel nous avions exprimé nos réserves.Cette fois, on nous propose 100000€ (desubvention), ce qui représente 30 % d’aug-

mentation. Vous dites explicitement à cetitre qu’il faut “prévoir l’inscription aubudget 2003 des crédits nécessaires au bondéroulement de la manifestation, dont100000€ au bénéfice de l’association [or-ganisatrice]”. Est-ce que vous nous de-mandez un chèque en blanc sur une partiede la somme à affecter? Qu’en est-il ducomplément financier nécessaire? ».« Je remarque que vous critiquez, sousl’angle de l’environnement, le fait de fai-re venir des bateaux à rame ou à voile sur

le Golfe. Chacun appréciera…», a répon-du François Goulard. Concernant l’aspectfinancier du dossier, « il s’agit aujour-d’hui, a-t-il dit, de voter une subvention àl’association Semaine du Golfe. Nous pré-cisons par ailleurs qu’il y aura d’autres dé-penses, comme en 2001, pour financer lesanimations vannetaises à l’occasion decet événement. L’enveloppe globale figu-rera au budget primitif » (qui sera à l’ordredu jour du conseil municipal le 7 marsprochain, ndr).

La sono du Palais des arts va être remplacéeLa ville de Vannes engage cette année un programme de réhabilitation du Palais desarts.Le bâtiment,construit en 1971,nécessite d’importants travaux de remise en for-me en dehors des programmes annuels de réfection,de mise aux normes et de grosentretien en tous genres.La première étape de cette cure de rajeunissement va consis-ter à remplacer la sonorisation du grand théâtre de 800 places par une « chaîne sonà multi-diffusion » afin « d’améliorer le confort acoustique des spectateurs » et de pro-poser des moyens de diffusion plus performants aux artistes qui se produisent surla scène principale du théâtre municipal.Cette nouvelle sono sera équipée d’une bouclemagnétique pour les personnes sourdes et malentendantes.Le coût des travaux estestimé à un peu plus de 116000€ hors taxes. Des concours de l’État, de la régionet du département sont attendus pour financer ce nouvel équipement.

La seconde édition de la Semaine du Golfe aura lieu du 26 mai au 1er juin.

© M

. Gal

lic

actualités


Cinéma: un multiplexe en projetderrière le centre Leclerc

© G

. Le

Falh

er

Avec seulement huit salles répar-ties sur deux cinémas en centreville, La Garenne et l’Éden,Vannes n’offre pas aujourd’hui un

potentiel suffisant pour répondre convena-blement à l’attente des cinéphiles. Résultat,une partie du public, les jeunes notamment,n’hésite plus à prendre la voiture pour serendre à Lorient ou Lanester, mieux dotésque Vannes à l’heure actuelle en salles obs-cures et complexes multisalles. Il y a doncun retard à rattraper dans le chef-lieu duMorbihan et son agglomération pour ré-ajuster l’offre à la demande. Et les exploi-tants ou opérateurs s’en préoccupent. Re-calée une première fois pour un projet demultiplexe sur Saint-Avé, la Soredic (So-ciété rennaise de diffusion cinématogra-phique) se remet aujourd’hui sur les rangs,suite à l’abandon par Cinéstars d’un projetconcurrent et autorisé sur la zone d’activi-tés d’Atlantheix. La Soredic, très présenteen Bretagne et plus largement dans l’Ouestoù elle exploite de nombreuses salles de ci-néma, se tourne désormais vers l’ouest deVannes où elle souhaite faire construire unmultiplexe de sept nouvelles salles « devantemployer à terme vingt personnes en équi-valent temps complet ». Son projet, soumisà l’approbation des élus vannetais le 16 dé-cembre en conseil municipal, porte sur laréalisation « d’un équipement de 1600 à1700 sièges au sein d’un bâtiment d’envi-ron 3750 m2 ». La Soredic souhaite édifierce multiplexe sur un terrain communald’une superficie d’environ 19000 m2, situéà Kerthomas, juste derrière le centre com-mercial Leclerc, au cœur d’une zone dechalandise de 250000 à 300000 habitants.Ce complexe cinématographique pourraitaussi regrouper « une ou plusieurs activi-tés de restauration ». La Soredic, qui ex-ploite déjà les cinémas “La Garenne”, rueAlexandre Le Pontois, s’est engagée, dansson dossier de candidature, à « maintenirl’activité » de cette vieille institution ducentre ville qui serait à terme complémen-taire du multiplexe de Kerthomas en axantdavantage sa programmation vers lesséances “Art et essai” et les films en versionoriginale (V.O.). Le conseil municipal, ma-joritairement favorable au projet (1), a dé-

La Soredic, qui exploite de nombreuses salles de cinéma en Bretagne et notamment celles de La Garen-ne, souhaite faire construire un multiplexe de 1600 à 1700 places derrière le centre Leclerc.

Le conseil municipal a donné son feu vert le 16 décembre dernierau projet de multiplexe que la Soredic, exploitant des cinémas LaGarenne, souhaite construire à Kerthomas, derrière le centre com-mercial Leclerc. Si le dossier reçoit l’aval de la Commission dé-partementale d’équipement cinématographique, ce multiplexe desept salles offrant une capacité d’accueil de 1600 à 1700 placespourrait ouvrir ses salles obscures au public au printemps 2004.

cidé le 16 décembre de céder à cette sociétéle terrain qu’elle convoite à Kerthomas etce, au prix de 20€ hors taxes le m2. « Leprojet de la Soredic nous semble d’autantplus intéressant, explique François Goulard,qu’il assure le maintien en centre ville descinémas La Garenne. C’est un élément quia pesé dans les négociations et c’est une desraisons pour lesquelles nous avons accep-té de céder le terrain de Kerthomas à unprix qui ne grèvera pas les conditions d’ex-ploitation future de ce complexe cinéma-tographique ». La balle est maintenant dansle camp de la CDEC(2), la Commission dé-partementale d’équipement cinématogra-phique, qui doit statuer avant la fin du prin-temps sur le dossier Soredic. Cettecommission, systématiquement saisie dèsqu’un projet de multiplexe comporte plus

de 800 places, a en effet le pouvoir d’au-toriser ou non la création d’un tel équipe-ment sur son secteur de compétence. Si ledossier, soumis à autorisation préalable,obtient le feu vert de la CDEC, le lancementdu programme se fera sans tarder. L’ob-jectif de l’exploitant étant d’ouvrir sonmultiplexe au public pour le printemps2004.

(1) Les élus de la majorité ont voté pour et ceux des

deux groupes d’opposition se sont abstenus.

(2) La CDEC qui examinera le dossier du multiplexe

de Kerthomas est composée de sept membres (dont trois

élus locaux) représentant la ville d’accueil (Vannes), la

communauté d’agglomération, la ville la plus peuplée

de l’arrondissement autre que la ville d’accueil (Saint-

Avé), la Chambre des métiers, la Chambre de com-

merce, les associations de consommateurs ainsi que le

Comité consultatif de la diffusion cinématographique.

actualités


Multiplexe :Les commentaires des élusJean-Pierre Mousset (opposition - groupe VannesSans Parti Pris). « Encore une fois, la zone commerciale del’ouest de l’agglomération va se renforcer, alors que la zonede l’est attend toujours un moteur. Je pense que ce complexeen aurait été l’occasion. Occasion manquée du fait quedans le Pays de Vannes, l’urbanisation commerciale se faitsans concertation au niveau de la communauté d’agglo-mération ».Anne Camus (opposition - groupe Vannes NouveauCap). « Sans être défavorables à une augmentation del’offre d’écrans, nous insistons sur l’indispensable nécessitéd’études préalables dans le cadre de la communauté d’ag-glomération et du bassin d’emploi afin que soient entendustous les points de vue;afin d’évaluer les besoins, les incidenceset le lieu le plus propice à cette implantation.C’est pourquoi,nous vous demandons de bien vouloir reporter ce borde-reau ».François Goulard (maire de Vannes). « Il y a quelquesannées, la ville de Vannes, qui siégeait dans la CDEC, s’estprononcée en faveur du projet de Theix.Tout en sachant qu’ily avait une menace pour le cinéma de notre centre ville,Vannes a soutenu ce projet parce qu’on ne voulait pas pri-ver l’agglomération de la possibilité d’accueillir un multi-plexe.Si cette opération n’a finalement pas vu le jour,ce n’estpas du fait des collectivités ; c’est parce que la viabilité éco-nomique de tels projets n’est pas acquise d’avance. (…) LaSOREDIC présente [à ce titre] un intérêt que les autres ex-ploitants n’ont pas : l’harmonisation de l’offre entre un mul-tiplexe, dont la programmation est assez commerciale parnature,et un cinéma de centre ville qui peut dès lors se spé-cialiser dans d’autres types de films que l’on regroupe sousl’appellation générique “Art et Essai”. (…) La Soredic cher-chant un terrain pour s’implanter à Vannes, nous lui avonsdonc proposé un terrain. Je ne vois rien là que de très nor-mal. La partie n’étant pas gagnée d’avance, l’exploitant doitmettre de son côté toutes les chances d’arriver le plus ra-pidement possible à l’équilibre économique. [De ce pointde vue], à moins d’avoir le jugement un peu obscurci parl’esprit de clocher, il n’y a pas d’endroit plus stratégique queVannes pour un équipement comme celui-là. C’est le seulmoyen de drainer le maximum de population. (…) Si les mul-tiplexes s’installent généralement à côté des zones com-merciales, c’est tout simplement parce que c’est un bonmoyen d’être repéré par le public. Le dossier est donc pournous extrêmement simple. C’est un choix d’entreprise quinous paraît tout à fait favorable à la collectivité et je suisconvaincu qu’en faisant cela nous servons l’intérêt commu-nautaire parce que les consommateurs qui se tournent versnos zones commerciales ne sont pas exclusivement vanne-tais, loin s’en faut. Pour ce qui est de cette question del’équilibre entre l’est et l’ouest de l’agglomération, [sachez]que nous avons toujours apporté notre appui à toute im-plantation envisagée à l’Est et [que] je m’engage à main-tenir cette ligne.Nous souhaitons naturellement que l’Est sedéveloppe,mais encore faut-il que les projets se concrétisent ».

Médiathèques :le multimédia pour début avrilOpération réussie pour la premiè-re phase de mise en service desnouveaux équipements informa-tiques dans les médiathèques mu-nicipales de Vannes (voir notre pré-cédente édition). Comme convenu,la centrale du Palais des arts et sesannexes de Kercado et de Ménimuront rouvert leurs portes au publicle 3 décembre au matin. Équipéesd’un nouveau logiciel de gestion etde catalogage et de nouveaux or-

Pour cela, il suffit de taper son an-née de naissance (en 4 chiffres) etles deux premières lettres de sonnom de famille. Une fenêtres’ouvre alors sur la liste des docu-ments en cours d’emprunt. Lesabonnés auront aussi remarqué, auchapitre des petits plus qui font ladifférence, le ticket de caisse déli-vré après chaque emprunt. Tout yest: les documents empruntés avecla date de retrait et celle de retour.

dinateurs à écrans plats, le réseaudes médiathèques municipales dis-pose dorénavant d’un outil de tra-vail plus performant et plus faciled’utilisation au dire des employéschargés d’enregistrer les prêts etles retours de documents. A cesnouveaux ordinateurs en réseau,s’ajoutent quinze autres postes misà la disposition du public sur lestrois sites. Là aussi, il y a de lanouveauté, fort bien accueilliesemble-t-il par les premiers utili-sateurs. Grâce à ces micro-ordina-teurs en libre service, l’accès auxcatalogues est plus aisé qu’aupa-ravant et les fonctions de re-cherches à la fois plus intuitives etplus étendues. On peut ainsi s’enservir pour suggérer de nouvellesacquisitions, réserver des docu-ments et consulter à tous momentsl’état de son compte d’emprunt.

Pour le reste, c’est-à-dire pour lesautres services qu’apporte la réin-formatisation des médiathèques,il faudra attendre le début du moisd’avril. A cette date, les média-thèques municipales seront sur leWeb. Les opérations que l’on peuteffectuer aujourd’hui à partir desordinateurs en libre service serontdès lors accessibles à domicile, vial’Internet (consultation de soncompte d’abonné, réservations,suggestions d’achats et autres mes-sageries). Les bibliothèques mu-nicipales proposeront aussi dès ledébut avril des accès sur sites à di-verses “sitothèques” ainsi qu’à unebibliothèque en réseau de diverscédéroms éducatifs et encyclopé-diques, le tout à partir d’une quin-zaine d’ordinateurs multimédiasinstallés à la centrale et dans lesdeux annexes de quartiers.

© M

. Gal

lic

Écrans plats, services interactifs et nouveau logiciel de gestion ont fait leur entrée le3 décembre dans le réseau des médiathèques municipales.

actualités


Nouvelle Coutume:la procédure est lancée

Comme nous le laissionsentendre dans notre édi-tion de septembre, leconseil municipal a été

saisi le 4 novembre dernier dudossier de restructuration urbainede l’îlot Mené-Coutume. L’opé-ration, dont la finalité et les grandsobjectifs vous ont été présentésdans cette édition (Vannes Maga-zine n° 9) sera conduite sous l’ap-pellation “La Nouvelle Coutu-me”. Il s’agit, rappelons-le, detransformer un espace actuelle-ment sous-utilisé, proche d’unedes principales artères commer-çantes du centre ville, pour qu’ilpuisse accueillir à terme de nou-veaux commerces, un parking,des logements… Bref, un en-semble immobilier qui contribueraà renforcer l’attractivité commer-ciale du cœur de ville.

Un plus pourle commerce

en centre ville

Jean-Christophe Auger, l’ad-joint au maire chargé de l’urba-nisme, a expliqué qu’il s’agissaitd’entreprendre à cet endroit un« aménagement de haute qualitéurbaine ». « La restructurationdes lieux, a-t-il souligné, permet-tra de dégager un espace utile au cœur dusite de l’ordre de 9000 m2 ». Cet espace seramis à profit pour réaliser un programmed’équipement comprenant, entre autres,« un parking de 450 places environ, desstationnements privatifs (pour compenserla suppression des vieux garages), un pro-gramme de logement permettant d’ac-cueillir de nouveaux habitants en centreville, des espaces récréatifs (espaces verts,aires de jeux…), des cheminements pié-tonniers et un ensemble immobilier pourl’implantation de nouveaux commerces ».

Le pôle commercial du programme“Nouvelle Coutume” devra, selon les

termes de la délibération prise par le conseilmunicipal, « s’intégrer parfaitement dansle tissu urbain existant et constituer uneplus-value pour le cadre de vie des habi-tants riverains. Les matériaux proposésdevront être de grande qualité et de fortedurabilité. Un soin tout particulier devraêtre apporté au traitement des espaces pu-blics. Et il conviendra notamment d’assu-rer une valorisation paysagère du ruis-seau traversant le site ».

En s’engageant dans la réalisation de ceprogramme d’urbanisme - « un dossierqui devrait aboutir, si tout se passe bien,dans quatre ou cinq ans » selon le maire -

la ville affiche, entre autres intentions, savolonté d’offrir au centre ville de nou-velles perspectives de développement éco-nomique. Il s’agit d’éviter qu’un trop granddéséquilibre ne s’instaure entre l’activitécommerciale périphérique et celle du cœurde Vannes « qui représente à l’heure ac-tuelle 23 % du plancher commercial et29 % du chiffre d’affaires de l’agglomé-ration » dans ce domaine.

Comme nous le faisions remarquer enseptembre dernier, les futurs commerces de“La Nouvelle Coutume” seront essentiel-lement tournés vers « l’équipement de lapersonne, l’équipement de la maison et le

La restructuration urbaine de l’îlot Nouvelle Coutume permettra d’aménager en centre ville un nouveau pôle com-mercial tout en apportant de la valeur ajoutée au tissu urbain.

Le programme d’aménagement urbain de l’îlot du centre ville ceintu-ré par les rues Lieutenant-Colonel Maury, Colonel Pobéguin, de la Cou-tume et du Mené est lancé officiellement depuis le 4 novembre. Voicice qu’il faut retenir de cette opération qui sera confiée à un opérateurprivé et dont les grands principes ont été votés à l’unanimité par les élus.

© Y.

Le

Gal

actualités


Rénovation de la piste du stadede Kercado: projet revu et corrigéLa piste d’athlétisme du stade de Kercado,construite en 1969-1970 et rénovée en1980, passera finalement de six à huit cou-loirs. C’est une des grandes nouveautés duprogramme de restructuration revu et cor-rigé par le conseil municipal le 4 novembredernier. A la demande des clubs et desunions du sport scolaire, la ville a acceptéen effet de revoir la copie du dossier sur le-quel le conseil municipal s’était engagé enjuin 1999. A l’époque, les élus avaient votéà l’unanimité un programme de rénova-

Afin de mieux répondre aux attentes desusagers, la ville de Vannes accepte donc infine de reconsidérer sa proposition initialeen faisant prévaloir que Vannes sera ainsidoté d’un équipement unique en Morbi-han et très peu répandu en Bretagne. Lenouveau programme de restructuration dustade comprend désormais huit niveauxd’intervention:. l’extension de la piste d’athlétisme de sixà huit couloirs en revêtement synthétiqueimperméable de 13 mm d’épaisseur,

tion et d’équipement comprenant la réfec-tion de la piste d’athlétisme avec maintiendes six couloirs, le réaménagement de l’ai-re de saut en hauteur et des aires de lancerainsi que le transfert du sautoir à la perche.Ce programme incluait aussi la constructiond’une tribune couverte de 500 places, letout pour un coût total estimé à près de1,45 M€ (991000 € pour la piste et seséquipements connexes, 457000€ pour latribune). Les clubs sportifs, comme les as-sociations de sport scolaire plaidaient pourleur part en faveur d’un élargissement de lapiste. Ils justifiaient leurs souhaits, les unspar la présence à Vannes depuis deux ansdu Centre régional d’entraînement et deformation à l’athlétisme (CREFAM), lesautres par la volonté d’organiser à Kerca-do des championnats scolaires nationaux.

. l’aménagement et l’agrandissement del’aire de saut à la perche,. l’aménagement des aires de saut en lon-gueur, en hauteur et de triple saut,. la réalisation d’une voie de sécurité au-tour de la piste,. l’installation d’un éclairage de 200 LUX,. l’installation des réseaux pour la sonori-sation, l’équipement électrique de la futu-re tribune, le téléphone, la fibre optique etle chronométrage électronique,. l’acquisition du matériel sportif approprié,. la fermeture du stade par une clôture.Le coût total du programme est estimé à2,092M€. L’opération pourrait être sub-ventionnée par l’État (dans le cadre ducontrat de plan et du Fonds national de dé-veloppement du sport), la région et le dé-partement du Morbihan.

© Y.

Le

Gal

secteur culture et loisirs ». Les enseignesdisposeront de surfaces de vente « de 100à 150 m2 pour les boutiques » et de« 1000 m2 et plus pour les grandes surfacesspécialisées, notamment pour les activitésd’équipement de la maison ». Pour menerà bien ce projet, la ville devra au préalablese rendre maître du foncier à l’intérieurde l’îlot. Il faudra aussi procéder à unemodification du plan d’occupation à cet en-droit. La réalisation du programme seraconfiée à un opérateur privé « retenu aprèsconsultation publique » et au terme d’uneprésélection de « quatre équipes ou grou-pements » qui devront présenter au jury unavant-projet détaillé de leur programmesur la base du cahier des charges établipar la ville de Vannes.

« Un projetd’urbanismeavant tout»

Le maire, François Goulard, a tenu àpréciser lors de l’examen du dossier enséance publique, que l’opération “Nou-velle Coutume” était avant tout un « pro-jet d’urbanisme ». « Nous souhaitons biensûr que le programme intègre des surfacescommerciales, a-t-il déclaré. Mais ce quicompte surtout, c’est qu’à l’issue d’unetelle opération, la ville soit plus agréablequ’elle ne l’était auparavant. Les aspectsd’intégration urbaine, de qualité archi-tecturale et d’agrément du nouveau quar-tier l’emporteront de très loin sur l’aspectproprement commercial lorsque nous au-rons à faire des choix. Il s’agit dans le casprésent de conduire une opération sansbrutaliser le tissu urbain. Et nous veilleronsaussi à ce que les intérêts de chacun soientrespectés. Qu’il s’agisse de ceux des pro-priétaires ou locataires directementconcernés ou des intérêts des commer-çants du centre ville ». Concernant la dé-cision de confier le projet à un opérateurprivé, François Goulard, s’estime « très àl’aise ». « Aujourd’hui, affirme-t-il, per-sonne n’engage d’opérations publiquesdans des sites comme celui-là. Qu’ellessoient de gauche ou de droite, les munici-palités ne se lancent plus dans ce genre deprogrammes avec des sociétés d’écono-mie mixte ou dans le cadre d’une maîtri-se publique. Tout simplement parce queça ne marche pas très bien, parce que nosprocédures sont plus lourdes et parce qu’ily a dans de telles opérations des aspectscommerciaux que nous maîtrisons moinsbien que des professionnels ».

actualités


Centre ville : de gros travauxpour éviter les inondations

Comme de nombreuses villes françaises, Vannes n’est pas épar-gnée par les inondations. Les tristes événements de l’hiver 2000-2001 nous le rappellent.Pour mieux s’armer contre de tels sinsitres,la ville s’est engagée à réaliser d’importants travaux qui vont du-rer jusqu’en juillet prochain. Lancés le 18 novembre dernier,d’abord dans le jardin des remparts, puis le long des rues FrancisDecker et Lieutenant-Colonel Maury, ces travaux d’équipementont pour but de mieux protéger les bas quartiers de la vieille vil-le contre les risques de débordement du Rohan en période defortes précipitations. La solution retenue par la ville, qui engagequelque 3,4 M€ dans cette opération: faciliter l’écoulement deseaux à l’aide d’une grosse canalisation souterraine de 210 mètresde long qui absorbera à terme les deux tiers des débits du Rohan.

Bernard Perrot, directeur du service de l’eau et de l’assainissement à la ville de Vannes a présenté aux élus(Joël David, Martine Allain et François Goulard) et à la presse, le 16 décembre dernier, le programme destravaux en cours de réalisation dans le quartier de la préfecture.

C’est un chantier très attendu quia démarré le 18 novembre der-nier dans le jardin des rempartsoù la ville entreprend en ce mo-

ment la première phase de délestage duRohan. Chacun a en mémoire les inonda-tions du début de l’hiver 2000-2001 pro-voquées par le débordement de ce coursd’eau d’ordinaire très calme mais qui chan-ge radicalement de physionomie, commebeaucoup de ruisseaux ou de rivières, sousl’effet d’une pluviométrie record ou d’unépisode orageux d’une violente intensité. Sile Rohan déborde parfois dans les bas-quar-tiers de la vieille ville quand il prend tropd’embonpoint, c’est parce que les anciennescanalisations datant de la fin du XIXesièclepar lesquelles il transite sous la rue Saint-Nicolas ne sont pas suffisamment dimen-sionnées pour contenir son écoulement.Pour résoudre cet épineux problème, la vil-le s’est engagée à renforcer son réseaud’évacuation souterrain dans ce quartier.Puisque les canalisations anciennes ne suf-fisent pas en période de forte précipitation

à contenir le débit de ce cours d’eau quinous vient de Meucon, il fallait lui offrir uneseconde voie de passage, suffisamment di-mensionnée cette fois pour absorber desdébits de forte intensité. A terme, lorsque lestravaux seront achevés, le Rohan, qui ren-contre Le Bilaire près du jardin de la Pré-

dans le sous-sol des rues Lieutenant-Colo-nel Maury (à partir magasin Lévitan) etFrancis Decker sur une longueur de 130 m.Les travaux ont débuté le 6 janvier dernier.Ils prendront fin en juillet prochain. Afin delimiter les contraintes liées à ce chantier,l’opération sera conduite en deux phases

fecture avant de se jeter avec lui dans le litde la Marle, le long des remparts, transite-ra donc par deux conduites souterrainesdans ce quartier. L’opération, coûteuse maisindispensable, s’élève à quelque 3,4 M€. Laville supporte 80 % de la dépense. Le res-te est financé sous forme de subventions parle département et l’État. Les travaux, lan-cés le 18 novembre, dernier ne s’achèverontqu’en juillet prochain. Ils consistent à ins-taller en sous-sol une grosse canalisation dedélestage de 5 m de large sur 2 m de hautqui s’étendra sur une longueur de 210mètres et qui absorbera à terme les deuxtiers du débit du Rohan.

Le chantier sera conduit en deux phases.La première partie, en cours de réalisationdepuis le 18 novembre, consiste à installerla canalisation dans le jardin des rempartssur une longueur de 80 m, du carrefourAlain Legrand jusqu’à La Marle. Cette pre-mière phase va durer 17 semaines. Elle de-vrait s’achever courant mars. La secondepartie, beaucoup plus compliquée, seraconsacrée à l’installation de la canalisation

© G

. Le

Falh

er

/

actualités


successives. La première, qui a débutéle 6 janvier, devrait s’achever début avril.Une tranchée de 5 mètres de large (la chaus-sée mesure de 10 à 12 mètres), sera creu-sée afin de déplacer les réseaux existants surle côté. Une fois le déplacement effectué,deux parois seront construites de part etd’autre de la tranchée afin de garantir lastabilité du sol. Une mesure d’autant plusimportante qu’à cet endroit les fondationsdes immeubles environnants ne descen-dent, pour la plupart, qu’à 1,5 mètre deprofondeur. Une fois ces parois terminées,la deuxième phase pourra être activée. Latranchée existante sera alors agrandie pouratteindre le sol rocheux à 7 mètres de pro-fondeur.

La ville, soucieuse de minimiser les nui-sances que ne manqueront pas de provoquerde tels travaux, a retenu une série de mesuresvisant à réduire leur impact sur la vie de tousles jours. Les équipes intervenant sur lechantier travailleront en deux fois huitheures pour que les délais soient respectés.La circulation des piétons sera conservéedans la zone des travaux, de même qu’unpassage pour les véhicules (riverains, li-vraisons…). Des déviations seront mises enplace en fonction de la progression des tra-vaux pour ne pas bloquer la circulation aucarrefour des rues St-Nicolas, Francis Dec-ker, Lieutenant colonel Maury et du Mené.Le confort des piétons a aussi été pris encompte. Ils circuleront sur les trottoirs der-rière de grandes palissades de protection surlesquelles les façades du quartier serontpeintes en trompe-l’œil.

Travaux à l’usinede productiond’eau de LiziecDe gros travaux doivent être entre-pris à l’usine de production d’eau deLiziec à l’extrémité de l’avenue deVerdun. Ses deux réservoirs enter-rés, de 500 m3 chacun, doivent êtrerenforcés pour une meilleure étan-chéité. Le coût de l’opération, finan-cé au budget 2003, est évalué à145000€ hors taxes. L’Usine de Li-ziec, construite en 1939,est l’une destrois usines de production d’eau po-table de Vannes. Elle pompe et traitel’eau de la rivière du même nom etdispose d’une capacité de traitementde 320 m3 par heure.

/

Vannes vu par ses habitants :une enquête menée par l’IUTLa ville de Vannes a confié récemment à lasociété JADE (Josse analyses des donnéeset études), filiale de l’IUT, la réalisationd’une nouvelle enquête grandeur naturesur la façon dont les Vannetais perçoiventleur ville. 135 étudiants de première annéedu département STID (Statistiques et trai-tement informatique des données) ont étémobilisés à la mi-décembre pour ce son-dage réalisé auprès d’un échantillon de1200 personnes représentatives de la po-pulation vannetaise. Cette nouvelle enquêtes’inscrit dans la continuité des sondageseffectués par JADE et l’IUT, à la demandede la mairie, en 1985, 1990 et 1997. Encomparant les données recueillies par lepassé avec celles fraîchement enregistréesavant les fêtes de fin d’année, l’étude de2002 permettra de mesurer l’évolution desattentes, des besoins et des opinions ex-primés par les Vannetais vis-à-vis d’uneville qui a beaucoup changé au cours desquinze ou vingt dernières années. Pour quela comparaison soit possible avec les ré-ponses enregistrées lors des précédentesétudes d’image, JADE s’est appuyé, en ac-cord avec la ville, sur un questionnaire trèspeu remanié. Les Vannetais interrogés parles étudiants en statistiques ont été ques-tionnés sur l’image qu’ils ont de leur ville,sur les problèmes de vie quotidienne qui

leur semblent les plus importants, sur les re-lations qu’ils entretiennent avec la vie mu-nicipale et sur l’opinion qu’ils se font de lavie économique locale, de l’offre culturel-le et sportive et de la vie associative àVannes. Les résultats, très attendus, de cet-te enquête seront communiqués en mars.Nous y reviendrons bien sûr en détail dansune prochaine édition.

Beaupré-Lalande: des aires de jeux en projetLa ville a programmé pour 2003 et 2004 la réalisation de trois aires de jeux pourenfants et adolescents dans le quartier résidentiel de Beaupré-Lalande. Le pro-gramme d’équipement,dont le coût global est estimé à 177000€ TTC,a pour butd’offrir des espaces de loisirs de proximité aux familles et aux jeunes de ce quar-tier récemment urbanisé.L’opération devrait être conduite en deux temps.Deuxaires de jeux seraient réalisées en 2003 et la troisième en 2004. Selon les dispo-sitions arrêtées par le conseil municipal en novembre dernier, le programme se-rait réalisé comme suit.. En 2003 : réalisation d’une aire de jeux de 300 m2 pour les 3-8 ans en bor-dure de la rue Mozart, à proximité des logements HLM et d’un terrain de jeuxpour adolescents de 3000 m2 à l’arrière de la rue de Kersec. Le coût global decette première tranche est estimé à 88000€.. En 2004 : réalisation d’une aire de jeux de 900 m2 pour les 6-10 ans en bor-dure de la rue Hermant de Benoist. Le coût de cette seconde tranche est estiméà 89000€.Ce programme sera financé par la ville de Vannes avec une participation de l’Of-fice communal HLM de 50 % du coût hors taxes des travaux pour l’aire de jeuxde la rue Mozart, en raison de son implantation à proximité d’un important en-semble de logements locatifs.

© Y.

Le

Jam

tel

actualités


Musiques amplifiées : la ville se dotede deux studios de répétition

© G

. Le

Falh

er

Dans le cadre de son action en faveur desmusiques actuelles et amplifiées, et en at-tendant la réalisation par la communautéd’agglomération d’un équipement inter-communal (1), la ville de Vannes, sou-cieuse de répondre rapidement à la de-mande croissante des musiciens locaux,vient de créer deux studios de répétition (2).Situés derrière la gare SNCF, rue de l’Émia,dans un bâtiment municipal aménagé à ceteffet, ces studios sont accessibles aux mu-siciens de Vannes et des environs (confir-més ou non) qui en font la demande. Cesdeux studios flambant neufs de 44 m2 et26 m2 ont bénéficié d’une attention touteparticulière lors de leur aménagement. Lescloisons, en placoplâtre à hautes perfor-mances acoustiques, assurent une bonneisolation entre les studios eux-mêmes etl’extérieur. Les murs, bien que cela ne se re-marque pas de prime abord, ne sont pasparallèles et leur revêtement a été traitéavec des matériaux absorbants pour éviterles effets de caisse de résonance et d’écho.Chacun de ces deux studios est équipéd’une batterie, d’une table de mixage, dedeux enceintes, de cinq micros, d’un am-pli guitare et d’un ampli basse. L’équipe-ment comprend aussi un local de rangementainsi qu’un bureau occupé par Jean-Fran-çois Depasse qui assure la fonction d’ani-mateur des studios depuis leur ouverture le

10 décembre dernier. Agé de 33 ans, cejeune bassiste, formé à l’environnementtechnique du matériel de studio, a fréquentéplusieurs groupes de la région et joue ac-tuellement avec The Mad Trashers (TMT),un groupe de rock dur. Employé municipaldepuis une dizaine d’années, il travaillait au-paravant au Foyer des jeunes travailleurs de

Ménimur. Ses nouvelles fonctions consis-tent à gérer le planning des réservations etla trésorerie des studios. Il est égalementresponsable du matériel et apporte une as-sistance technique aux groupes qui le dé-sirent. Les jeunes musiciens peuvent mêmefaire appel à ses compétences pour le ré-glage des balances (équilibrage du niveausonore des différents instruments).Le coût d’aménagement des studios de ré-pétition s’élève à 96700 €. L’opération aété subventionnée à hauteur de 15170 € parla région et de 3050 € par le département.

(1) Ce futur équipement pourrait regrouper à terme une

salle de concert de 300 à 500 places, plusieurs studios

de répétition et des locaux annexes pour l’organisa-

tion de rencontres et d’expositions.

(2) Gérés par le service des Affaires culturelles et

placés sous la responsabilité des Ateliers artistiques

municipaux, ces studios sont régis par un conseil in-

térieur composé d’élus membres de la commission

municipale de la culture et de divers représentants

des usagers, de la vie associative et des personnes

reconnues pour leurs compétences dans le domaine des

musiques actuelles. Ils bénéficient également d’une

convention d’assistance avec les studios MAPL (Mu-

siques amplifiées pays de Lorient) qui sont chargés

d’une mission départementale sur les musiques am-

plifiées.

Tarifs et horaires. Droit d’inscription annuelle : 15 € (Vannetais de moins de 18 ans, élèvesdes ateliers artistiques et de l’École de musique), 30 € (Vannetais de plus de 18ans et non-Vannetais de moins de 18 ans),60€ (non-Vannetais de plus de 18 ans).

. Tarifs de location des studios et des équipements : 4 € l’heure ou 60 €

pour un forfait de 20 heures.

. Modalités d’inscription: chaque utilisateur devra fournir un justificatif de do-micile ainsi qu’un justificatif d’assurance en responsabilité civile avec clause de non-recours contre la ville. Une caution de 150 € sera réclamée aux groupes musi-caux afin d’inciter les utilisateurs à veiller au respect des équipements et dumatériel mis à leur disposition.

. Accueil des groupes le mardi et le vendredi de 19 h à 22 h, le mercredi etle samedi de 12h30 à 18h30 et de 19h30 à 22 h Ces horaires sont susceptiblesd’être aménagés.

Renseignements et/ou inscriptionsau 0297682874.

actualités


tion du Grand Prix national a été annoncéeofficiellement le 17 décembre dernier dansun courrier du président délégué duCNVVF, Michel Radelet, adressé au mai-re. Le CNVVF, note dans cette correspon-dance que la visite du jury national à Vannes,le 18 juillet dernier, a permis « d’apprécierl’effort remarquable effectué [par la ville deVannes] dans le domaine de l’aménage-ment et de la gestion du territoire munici-pal et de l’environnement. La municipali-

grais et désherbants, protection et aména-gement des espaces naturels…). Il accordeégalement beaucoup d’importance à l’em-bellissement du cadre de vie, à la maîtrisede la publicité ainsi qu’à toutes les actionsde sensibilisation et de participation deshabitants au fleurissement. La confirma-

té, lit-on, travaille dans un souci de dura-bilité qui se traduit par la mise en placed’une trame végétale de grande qualité etd’une grande diversité ». Aux yeux du jury,« le fleurissement reste spectaculaire, sur-tout sur la partie ancienne de la commune,où un travail remarquable de composition

et d’harmonie des couleurs est réa-lisé dans les jardins des remparts etdans le centre ville (suspensions) ».Par ailleurs, « de nombreuses réali-sations, stratégiquement implantées,confirment au public l’investisse-ment de la commune dans le domai-ne du cadre de vie ». Le jury natio-nal tien aussi à faire savoir à la villede Vannes qu’il a été « très sensibleau travail pédagogique engagé au-près de la population, que ce soitvers les plus jeunes ou vers les autrespublics ». Très satisfait de ce qu’il apu juger sur pièce, le jury du CNVVF

« encourage la municipalité à perpétuercette approche globale dans ses aménage-ments et à poursuivre ses efforts de fleu-rissement sur l’ensemble du territoire ».Parmi les 165 villes classées “4 fleurs” en2002, 63 ont obtenu ou conservé la mention“Grand Prix”. En Bretagne, cinq com-munes, dont deux morbihannaises, parta-gent cette distinction suprême: Vannes etLa Vraie Croix (56), Saint-Juvat (22), Ces-son-Sévigné et Saint-Malo (35).

Déjà titulaire en 1999 du Grand Prix na-tional du fleurissement, le top du top en lamatière, Vannes vient de se voir confirmerce titre pour l’année 2002. Réservé auxvilles titulaires du label 4 fleurs (165 com-munes classées comme tel en 2002), leGrand Prix national distingue dans cettecatégorie suprême celles qui font leplus d’efforts pour « présenter unfleurissement exceptionnel intégrédans une politique globale d’amé-nagement ». Le jury du Comité na-tional des villes et villages fleuris(CNVVF), qui attribue les notes auxvilles candidates, est composé deprofessionnels du tourisme et del’horticulture, de représentants desinstitutions publiques, de personna-lités retenues pour leurs compétenceset de journalistes. Ce jury prend encompte deux séries de critères pourétablir son classement. La qualité ducadre végétal de la commune (parcs et jar-dins, compositions et décorations florales,aménagements paysagers, plantations d’ali-gnement…) compte pour 55 % dans la notefinale. Les efforts entrepris par la commu-ne pour améliorer le cadre de vie entrentpour 45 %. Le jury tient particulièrementcompte à ce titre de la propreté urbaine,des efforts engagés pour protéger l’envi-ronnement (assainissement, collecte sélec-tive des déchets, utilisation raisonnée des en-

La ville va acheter 7 hectares de terrains à BilaireLe conseil municipal s’est prononcé le 16 décembre en faveurde l’acquisition d’un ensemble immobilier (immeubles et ter-rains) d’une superficie de 7,09 hectares dans le secteur de Bi-laire. Cet ensemble, propriété de Mme Frotte-lalement, estfractionné de part et d’autre de la voie express 165. Il intéressela ville au titre de la requalification urbaine du quartier nordde la gare. Cette nouvelle acquisition, faisant suite à d’autrestransactions opérées dans le secteur,comme les rachats de l’ex-propriété Toleco et de la propriété Bloch-Guyot, pourraitêtre mise à profit pour trois types d’opérations.La partie sudpourrait servir à terme à l’aménagement d’un « parc-relais(zone de stationnement périphérique) dans le cadre du sché-ma directeur de circulation en cours de réalisation, et d’un parkingpour répondre aux besoins du stade de rugby Jo Courtel ».Les ter-rains situés au nord de la RN 165 seraient affectés à d’autresusages. Une partie pourrait accueillir un « éventuel échangeur

routier dans le cadre d’un accès direct au quartier nord de lagare ». L’autre partie, classée non constructible (zone Nda),continuerait d’être préservée de toute construction et ser-virait « d’espace régulateur des crues du Bilaire ».La vente de cetensemble immobilier a été négociée au prix de 500000€.Interrogé sur la possibilité de réaliser un échangeur à cet en-droit et sur l’état d’avancement du projet de contournementroutier de Vannes par le nord de l’agglomération,François Gou-lard a répondu qu’un tel ouvrage « est effectivement prévu. Il estinscrit à notre plan d’occupation des sols. Mais la possibilité deconstruire cet échangeur qui permettrait la desserte rapide del’hôpital et de la gare est conditionnée par la réalisation du contour-nement nord de Vannes.Dans l’état actuel de mes informations, a-t-il annoncé, il n’est pas exclu que ce dossier,qui avait été mis sousle boisseau pendant un certain nombre d’années, soit assez rapi-dement à l’ordre du jour ».

Vannes, Grand Prix national du fleurissement 2002

© G. Le Falher

actualités


Stationnement payant : les tarifsont changé depuis le 1er janvierLe conseil municipal a voté le 16 dé-cembre de nouvelles dispositions concer-nant le stationnement en centre ville. Troismesures principales ont été prises par lesélus : une légère extension de zone payan-te, une réorganisation accompagnée d’unrelèvement des tarifs dans cette mêmezone et, enfin, la transformation en sta-tionnement gratuit des zones bleues quisubsistaient encore hors de l’hypercentre.Ces nouvelles dispositions se traduisentconcrètement de la manière suivante :. Deux nouvelles aires de stationnementsont intégrées dans la zone payante : lesplaces de parkings de la rue Francis Dec-ker (devant les remparts) qui étaient jus-qu’alors en zone bleue et les places si-tuées à gauche de l’entrée de la gare SNCFqui redeviennent payantes pour éviter quedes “voitures ventouses” ne s’y installentà la journée, quand ce n’est pas à la se-maine.. Les dernières zones bleues proches ducentre ville (à l’ouest de la place de laRépublique et au nord-est du Palais desarts) passent en stationnement gratuit.L’offre de gratuité aux portes du centre vil-le augmente ainsi de 208 places auxquelless’ajoutent les 150 nouvelles places géné-rées par le doublement des capacités d’ac-cueil du parking des Capucins (rue JeanJaurès) et l'extension du niveau aérien duparking des arts (à l’arrière du Palais desarts).. Les tarifs de la zone payante (quelquepeu élargie) sont réorganisés et relevéspour plus de lisibilité, d’efficacité et de co-

Tarifs du stationnement sur voirie au 1er janvier 2003

Temps de stationnement Tarifs tous publics Tarifs riverains

30 mn 0,40 € 0,20 €

1 heure 0,80 € 0,40 €

1 heure 30 1,50 € 0,70 €

2 heures 2 € 1 €

Les horodateurs acceptent les pièces suivantes : 10, 20 et 50 centimes, 1 euro et 2 euros.

Stationnement réglementéen centre ville

. . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .stationnement payant Zone bleue devenue gratuite Zone bleue devenue payante

Stationnement réglementéen centre ville

hérence avec les tarifs pratiqués dans lesparkings en ouvrage. Le but recherché estde faciliter un peu plus l’accès aux com-merces et aux services du centre ville, cequi suppose une bonne rotation des véhi-cules sur les places payantes de voirie et,par voie de conséquence, une politiqueprivilégiant le stationnement de courtedurée sur voirie dans l’hypercentre, c’est-à-dire dans un rayon de 300 mètres autourdu cœur de ville. Les mesures arrêtées ence sens par le conseil municipal sont ré-sumées par le schéma ci-dessus.Tout en reconduisant le tarif riverains (650

actualités


bénéficiaires à l’heure actuelle) et le prin-cipe très apprécié du premier quart d’heu-re gratuit (sur présentation du disque destationnement prévu à cet effet), ces me-sures comportent deux nouveautés.Primo. Le stationnement payant sur voi-rie, limité à 2 heures maximum sur unemême place, se paie désormais à la demi-heure. Une formule que la municipalitéjuge à la fois plus simple et plus pratiqueque la précédente qui comportait trop desubdivisions. En fractionnant le temps destationnement autorisé sur une même pla-ce à quatre demi-heures, la ville proposedésormais un principe de facturation plusproche de celui des parkings en ouvrageoù, passée la première demi-heure, chaqueheure entamée se paie en totalité, quelque soit le temps passé.Secundo. Les tarifs sur voirie augmen-tent pour favoriser le stationnement decourte durée et inciter les automobilistesà fréquenter les parkings en ouvrage pourle stationnement de longue durée. Ces ta-rifs restent cependant inférieurs à ceux deVinci Park pour les arrêts de courte durée(0,40 € les 30 premières minutes contre0,60€ et 0,80€ l’heure contre 0,90€). Enrevanche, si l’on veut profiter du tempsmaximum autorisé sur une même place(2 heures), le stationnement sur voiriecoûte plus cher qu’une place de parking àla République ou au parking du Centre(2€ contre 1,80€). Moralité : pour un ar-rêt express, la voirie reste toujours plusavantageuse, à condition bien sûr de trou-ver une place assez rapidement à l’en-droit voulu, ce qui n’est pas toujours évi-dent. Pour plus de tranquillité, dès quel’on pressent un besoin de stationnementdifficile à quantifier ou lorsque le trafic estassez dense en centre ville, mieux vauts’orienter vers un parking en ouvrage.

Stationnementen centre ville :plus de 5200 places

L’offre de stationnement public en

centre ville est aujourd’hui de plus de

5200 places (hors Parcotrain).L’offre

payante est partagée entre 1 402

places sur voirie et 1265 places en

ouvrage. Les autres places publiques

sont gratuites.

Les CM2 de Saint-Guenvus sur France 2Le 29 décembre dernier fut un grand jourpour la classe de CM2 de l’école Saint-Guen qui se retrouvait, une fois n’est pascoutume, sous les feux de la rampe. En ef-fet, France 2 leur consacrait un reportagedans l’émission présentée par VéronikaLoubry : “Bravo les petits cœurs”. Cetteémission, dont le but est de mettre en avant

viewés en classe ainsi qu’à la Pointe desémigrés lors d’une séance de nettoyage dulittoral menée en collaboration avec la Mai-son de la nature. Cette expérience, qui res-tera gravée dans leurs mémoires, les en-couragera certainement à poursuivre leursactions dans ce domaine. « La protection del’environnement fait partie intégrante des

des enfants dont l’implication dans unecause ou une action sort de l’ordinaire, avoulu rendre hommage à leur engagementen faveur de l’environnement. Remarquésgrâce au site Internet de la fondation Ni-colas Hulot dont ils sont partenaires, lesCM2 se sont prêtés, le 28 novembre, à unejournée de tournage. Laurent Perrigault(directeur artistique de la maison de pro-duction de Dominique Cantien, Way Pro-duction) et son cameraman les ont inter-

programmes, que ce soit en géographie ouen éducation civique, confirme M. Audo,professeur des écoles à Saint-Guen. Lesenfants continueront donc cette année àtravailler sur ce thème. Ils participerontnotamment, en collaboration avec la Mai-son de la nature, à la mise en valeur d’unepartie du site de la Pointe des émigrés ens’impliquant dans des actions concrètescomme des plantations d’arbustes ou desopérations de nettoyage ».

Les CM2 del’école Saint-Guen, enpleine séancede nettoyagedu littoral dela pointe desÉmigrés,devant lacaméra deFrance 2.

© G

. Le

Falh

er

Contrat de ville 2003 :réunions publiques dans les quartiersLe programme d’actions 2003 du contrat de ville sera présenté et débattu les 16,23 et 30 janvier prochains lors de trois réunions publiques d’information et deconcertation organisées dans les quartiers par la ville de Vannes.Les Vannetais pour-ront s’entretenir à cette occasion avec le maire, les élus et les responsables de l’équi-pe du contrat de ville. Ces trois réunions sont prévues :. le Jeudi 16 janvier à 20h30 au centre socioculturel-Espace Henri Matisse àMénimur (13, rue Émile Jourdan).. le Jeudi 23 janvier à 20h30 à la Maison de quartier du square du Morbihan(9, allée du Lavoir).Cette réunion s’adresse plus particulièrement aux résidants deConleau et de Cliscouët.. le Jeudi 30 janvier à 20h30 au Multisocial de Kercado (rue Guillaume Le Bartz).

actualités


Voirie, réseaux, espaces verts, écoles publiques…

Les travaux que la villedoit entreprendre en 2003

C’est une constante de la vie municipale. Chaque année, avantla fin de l’exercice budgétaire en cours, le conseil municipal fixepour l’année suivante, et avant même le vote du budget primi-tif, les priorités d’investissement à engager pour rénover les rueset les trottoirs, remplacer les conduites souterraines d’eau po-table, d’assainissement et d’eaux pluviales, aménager de nou-veaux espaces verts et entretenir ou réparer les bâtiments com-munaux (écoles publiques, équipements municipaux, locauxassociatifs…). Ce programme de travaux annuels a été voté ennovembre-décembre par le conseil municipal.Voici ce qu’il fauten retenir.

VoirieLe programme annuel de rénovation de lavoirie communale (réfection des chaus-sées, places et trottoirs) est une nouvellefois très conséquent puisqu’il prévoit l’en-gagement d’une série de travaux pour unmontant total (hors opérations spécifiques)de 3,05 M€. Les secteurs urbains concer-nés cette année par des travaux de réno-vation sont les suivants :. boulevard de la Résistance (2e tranche),avenue Paul Duplaix (complément de fi-nancement pour la 1re tranche de travaux),ruelle de Kereliza (3e tranche), rue La-martine, rue Traversière (sur une lon-gueur de 70 m), rues du Jointo et de Ros-madec, rue Mahé de Villeneuve, placeSainte-Catherine et impasse du Châteaude la Motte.A cette liste de rues et de places à rénover,s’ajoutent tous les travaux habituels deréfection d’enrobé à entreprendre un peupartout en ville pour un montant global de650000 €. Selon les résultats des appelsd’offres et les possibilités de financement,deux autres opérations pourraient êtreconduites en complément de ce program-me annuel pour un montant total estimé à1,217 M€ : la 2e tranche de réfection del’avenue Paul Duplaix et le retraitement dechaussée de l’avenue Edouard Michelin.Au total, les crédits alloués en 2003 auxtravaux de voirie pourraient ainsi s’élever,si ces deux opérations peuvent être prisesen compte, à 4,267M€.

Eau potableUne enveloppe globale de 1,055 M€ seraaffectée cette année aux travaux de mo-dernisation et d’extension des réseauxd’eau potable. Les travaux de remplace-ment de conduites vétustes ou de raccor-dement au réseau, coordonnés si néces-saire avec d’autres travaux de voirie, serontréalisés dans les secteurs suivants :. places Decker et Gambetta, rues JeanGougaud et Rohan, rue du 28e R.A., rueJoliot Curie, av. Michelin, giratoire de larue Herriot, rue et place Sainte Catheri-

ne-ruelle du Recteur, rue Le Bartz-bd dela Résistance, rue de Larmor-Gwened(PIBS 1) et secteur bas de la vieille villedans le cadre des travaux de préventioncontre les risques d’inondations en coursde réalisation.

Assainissement327600 € seront consacrés en 2003 auxtravaux de modernisation et d’extensiondes réseaux d’assainissement collectif.Les secteurs concernés par ces travaux

sont les suivants :. parc du Vincin, carrefour bd de la Paix-av. Victor Hugo, av. Michelin, rue de Lar-mor-Gwened (PIBS 1) et secteur bas de lavieille ville dans le cadre des travaux deprévention contre les risques d’inonda-tions en cours de réalisation.

Eaux pluvialesLe programme 2003 sera marqué, commecelui de l’an dernier, par d’importants cré-dits consacrés à la prévention des risques

© F

. Le

Div

enah

actualités


d’inondations: 1,76 M€ sur les 2,025 M€

du programme annuel. Les travaux surl’axe des rues Maury et Decker (bassinversant du Rohan) seront les plus coûteux(1,67 M€). D’autres crédits (75 000 €)seront affectés aux travaux d’aménage-ment d’une passe à poisson dans le secteurde Plaisance (bassin versant du Liziec).Les crédits affectés aux travaux de mo-dernisation ou d’extension des réseauxconcerneront cette année les secteurs sui-vants : rue H. Daumier (2e partie), zoned’activité de Laroiseau, nouveau parkingd’Intermarché à Cliscouët, rue Larmor-Gwened (PIBS 1).

Éclairage publicUne enveloppe de 244000 € sera consa-crée à l’extension ainsi qu’à la moderni-sation des réseaux d’éclairage public.Les secteurs concernés par les travauxd’extension des réseaux seront les sui-vants :. chemin piétonnier Alphonse Allais, val-lon de Kercado (liaison entre le centrecommercial et la rue des Vénètes), parkingde la crèche de Ménimur (av. Paul Cé-zanne), liaison Grandes Murailles-rue deMetz, rue du Général Baron Fabre (entrele giratoire de l’avenue Duplaix et la limitede commune avec Séné), rue Alain Ger-bault (liaison entre le giratoire de Liziecet la rue Lavoisier) et chemin reliant l’al-lée Méheut à la RN 165.Les secteurs concernés par les travaux derénovation des réseaux seront les suivants:. parc du Vincin (1re tranche) et secteur deKerquer Sud.

Sanitaires publics140500 € seront consacrés cette annéeaux travaux de rénovation et d’extensiondes sanitaires publics. Voici ce qui est pré-vu :. Sanitaires de la rue Francis Decker: re-structuration de l’équipement avec inté-gration d’une cabine à nettoyage auto-matique accessible aux personneshandicapées. . Sanitaires de l’étang auDuc: installation d’un sanitaire pour per-sonnes handicapées. . Sanitaires dansle secteur rue Capitaine Jude: Palais desarts : installation d’un sanitaire à net-toyage automatique pour les personneshandicapées.

Équipements sportifsLe programme annuel dit de “grosses ré-parations” des équipements sportifs mu-nicipaux bénéficiera cette année d’uneenveloppe de 160000 €. Ce programme

comporte de nombreuses interventionstrès diverses dont les plus coûteuses sontla première tranche de rénovation com-plète de la salle Richemont (67000 €) etla rénovation des vestiaires-douches des lo-caux de la VAC haltérophilie-muscula-tion, avenue Herriot (20000 €).Hormis ce programme annuel, les créditsaffectés aux équipements sportifs com-prennent également une enveloppe spéci-fique pour différents travaux d’aménage-ment, d’amélioration et de remise aux

des installations électriques. . Élémen-taire Brizeux : 2e tranche de rénovationdes classes, travaux de sécurité incendie,rénovation des sanitaires extérieurs. .Ma-ternelle Calmette: travaux de sécurité in-cendie. . Élémentaire de Cliscouët :agrandissement du préau. . MaternelleJacques Prévert : installation d’une ven-tilation mécanique en PS2. . Élémentai-re Jacques Prévert : 2e tranche de réno-vation des classes. . MaternelleJoliot-Curie: remplacement des huisseries

normes des équipements de plein air. Cescrédits, d’un montant total de 152500 €,seront affectés aux opérations suivantes :. Stade de Kercado: travaux d’éclairage.. Stade Jo Courtel : travaux d’équipe-ment au terrain d’honneur (nouvelle maincourante et renforcement de la perméa-bilité de la pelouse. . Stade du Perenno:aménagement de l’entrée du stade. .Com-plexe de tennis du Pargo: remplacementde la clôture, côté logements HLM).

Écoles publiques265000€ seront investis dans les travauxannuels de rénovation, remise aux normeset modernisation des écoles publiquescommunales. Voici ce qui est program-mé pour 2003 :. Maternelle Anne de Bretagne : rem-placement d’huisseries, travaux de réno-vation et de sécurité incendie. . Élé-mentaire Armorique : travaux derénovation à la bibliothèque-centre dedocumentation. . Maternelle Brizeux :travaux de sécurité et de mise aux normes

vétustes. . Élémentaire Jean Mou-lin :2e tranche de remplacement des huis-series vétustes et travaux de ravalement.. Élémentaire La Rabine: réfection de laporte d’entrée. . Maternelle de Rohan:réfection de la toiture du préau. . Élé-mentaire de Rohan: réfection de la toi-ture de la salle polyvalente.

Espaces vertsLe programme annuel, d’un montant de91500€, prévoit les opérations suivantes:. aménagement de la pente et de l’alléenord du Parc de la Garenne le long du jar-din de la préfecture, travaux de rénovationdes chemins côtiers, fournitures de plantspour le traitement paysager des abords duboulevard de la Résistance et de l’espacenaturel des rives du Liziec, acquisitions denouveaux jeux d’extérieur pour les en-fants et de nouveaux mobiliers urbains(bancs, corbeilles de propreté urbaine,bacs, jardinières, panneaux de signalisa-tion…).

© M

. Gal

lic

actualités


Débat très animéen conseil municipalautour de L’Institut de Locarn

Plusieurs élus sont intervenus en séance publique, le 4 novembre dernier, les uns pour s’opposer (Anne Camus et Pierre Joubin), les autres pour défendre (FrançoisGoulard et Georges Grégoire) l’adhésion de la ville à L’Institut de Locarn. Nos photos : de g. à d., Anne Camus, Pierre Joubin, François Goulard et Georges Grégoire.

Climat tendu le 4 novembre dernier en conseil municipal où leton est monté entre la majorité et le groupe d’opposition VannesNouveau Cap à propos du projet d’adhésion de la ville à L’Insti-tut de Locarn.

Nouveau Cap (gauche plurielle), on nebrosse pas du tout le même portrait deL’Institut de Locarn. Pour Anne Camus,c’est avant tout « un centre de recherche etde prospective pour les patrons bretons »qui a pour but, dit-elle, « de chercher lesmoyens de l’expansion économique deleurs entreprises en créant des réseaux dedécideurs et en s’appuyant sur un senti-ment identitaire régional breton ». Pour laconseillère municipale, l’objectif de cetinstitut, « n’est pas tant de soutenir une cul-ture riche de diversité et vivante, mais des’en servir comme véhicule pour dévelop-per les affaires. (…) L’intérêt de nos élec-teurs et électrices n’est certainement pasd’apporter une aide publique à des chefsd’entreprises ultralibéraux (…), ni à unmodèle de développement productivistequi a contribué à la dégradation de notreenvironnement, à la pollution de notre eau,à la production de farines animales véhi-culant l’ESB, à la mal bouffe, à la construc-tion d’incinérateurs pour les farines et lesfientes et à la disparition des petites ex-ploitations ».

Pierre Joubin, prenant le relais de sa co-listière, s’est montré encore plus incisif :« L’institut de Locarn prétend représenterles forces vives de notre région. Petit Da-vos breton, il représente en fait les intérêtsde quelques groupes financiers soucieux dese faire une place dans l’Europe mercan-

Le rapporteur du dossier, GeorgesGrégoire, adjoint au maire chargédes affaires économiques et del’emploi, a tout d’abord présenté à

ses collègues les raisons pour lesquelles lamunicipalité souhaitait que la ville adhè-re à cette association régionale. « Créé en1991 sous une forme associative, L’Insti-tut de Locarn, a-t-il dit, s’adresse aux chefsd’entreprises ainsi qu’aux acteurs écono-miques et politiques de Bretagne auxquelsil propose de partager son ambition d’unmodèle de développement fondé non seu-lement sur l’économique, mais intégrantaussi les réalités culturelles. Locarn entendainsi contribuer à moderniser et dévelop-per notre région dans la richesse de ses tra-ditions et de ses valeurs, fondées sur latolérance et l’ouverture. Cette associationconstitue également un lieu de rencontresdes entreprises et des acteurs bretons, unespace d’étude et de formation ». L’Insti-tut, qui porte le nom d’un petit village desCôtes d’Armor, situé à une quinzaine de ki-lomètres de Carhaix, « a pour but de mo-biliser les énergies pour proposer un nou-

veau projet collectif comme l’avait fait enson temps le Célib (Comité d’études et deliaison des intérêts bretons) », a préciséGeorges Grégoire. « On trouve parmi sesfondateurs, a-t-il ajouté, des entreprisesrégionales de l’industrie (agroalimentai-re notamment), de la grande distribution,du transport, de la logistique, de la banque,de l’audiovisuel, etc. ». Et l’adjoint aumaire de citer quelques noms, à titred’exemple : « Yves Rocher, TF1, Glon-Sanders, Hénaff, Intermarché, Legris, Ci-troën, TFE, France Telecom… En adhérantà L’institut de Locarn, estime GeorgesGrégoire, nous offrons aux membres duconseil municipal la possibilité de parti-ciper à des rencontres de très haut niveausur de nombreux thèmes et d’accéder à ladocumentation accumulée depuis des an-nées. Nous pouvons également y organiserdes réunions et des séminaires ». Cetteadhésion, c’est aussi, a-t-il conclu, une fa-çon de « contribuer au renouveau » et au« rayonnement durable de la Bretagne enFrance et dans le monde ».

Du côté du groupe d’opposition Vannes

actualités


tile de Maastricht. Ses credos sont l’éli-tisme, l’ultra-libéralisme mâtiné de ca-tholicisme intégriste et de nationalisme.(…) Locarn, c’est l’Europe des lobbies,des petits réseaux de décideurs, dans lecadre d’une mondialisation exacerbée.Les élus, dans tout cela, ne sont présentsque pour la figuration. Ils ne sont là quepour cautionner les orientations ultrali-bérales ».

« Je ne m’attendais pas, en proposant ceprojet de délibération, à de tels déferle-ments d’éloquence préparée », a réponduFrançois Goulard. Locarn, pour y être alléquelquefois - et nous sommes quelques-unsici à y être allés - c’est tout simplement unrassemblement de chefs d’entreprises quiaiment leur région et qui ont à cœur de fa-ciliter son développement. J’observe devotre part un rejet de principe des chefsd’entreprises, notamment quand ils sontdans l’agroalimentaire. Je note cependantque l’agroalimentaire est la principale in-dustrie de Bretagne, le principal secteurd’activité économique. La compositiondes membres de L’Institut de Locarn n’adonc rien d’étonnant au regard de [la struc-ture de] l’économie bretonne. J’entendsdire que tout cela n’a aucun intérêt, que lescontacts avec des gens comme cela sont àécarter par principe. Moi, je pense exac-tement le contraire ». L’institut de Locarn,« C’est un lieu fréquenté par des gensd’opinions diverses. Il n’est pas questionnaturellement de donner un blanc-seing àtout ce qui peut y être dit, à tout ce que peu-vent penser les uns ou les autres. (…) Jecrois que l’intérêt de la ville de Vannesest d’être présente dans ces cercles-là,parce que ce n’est pas isolément que nousbâtirons notre avenir économique. On peutpenser le contraire, que l’économie demarché est une mauvaise économie, quel’agroalimentaire est une industrie enta-chée de tous les péchés de la création, quec’est la mal-bouffe, etc. On entend assezsouvent ces discours, mais je crois qu’ici,nous avons autant le souci de l’environ-nement et de notre région que beaucoupd’autres. On a aussi besoin de dévelop-pement économique et il ne se fera passans les chefs d’entreprises. C’est aussisimple que cela ».

Au final, l’adhésion à l’Institut de Lo-carn, moyennant un « droit d’entrée de15 500 € et une cotisation annuelle de2300€ » a été approuvée à la majoritédes voix. Les élus de la majorité et ceux dugroupe Vannes Sans Parti Pris ont votépour (36). Les élus du groupe Vannes Nou-veau Cap ont voté contre (9).

Trois avances sur subventions débloquéespar la ville pour l’organisation de projetsculturelsTrois associations culturelles (Cin’Écran, Éclats de voix et Les Nuits musicales duGolfe) ont obtenu, le 16 décembre, sur délibération du conseil municipal,une avan-ce sur la subvention que la ville de Vannes leur accordera en 2003. Cet acompted’un montant de 10000 € leur a été accordé,avant le vote du budget primitif 2003qui sera à l’ordre du jour du conseil le 7 mars prochain, afin qu’elles puissent dis-poser dès à présent de moyens financiers pour faire face à leurs dépenses.Les troisversements de 10000 € consentis par le conseil municipal contribuent au sou-tien que la ville apporte à trois manifestations culturelles qui se dérouleront à Vannescette année :. Les 2es Rencontres du cinéma européen, organisées par Cin’Écran du 2 au8 avril (budget prévisionnel : 40962€).. L’Oratorio “Mass de Leonard Bernstein”. Ce spectacle en plein air, monté parle metteur en scène Erik Krüger avec un ensemble de chœurs de l’agglomération,est organisé à l’initiative de l’association Éclats de voix. Il devrait avoir lieu les 27,28 et 29 juin près de la Tour du Connétable (budget prévisionnel : 152500€).. Les Nuits musicales du Golfe, organisées comme chaque été par l’associationdu même nom que préside Jean-Marc Bouré.Vannes sera un peu plus gâtée qu’àl’accoutumée puisque le concert vannetais de l’édition 2003 sera donné à deuxreprises, les 9 et 10 août, au nouvel auditorium de la chapelle des Carmes, dansl’enceinte de l’École nationale de musique, place Théodore Decker (budget pré-visionnel des Nuits 2003 : 67500€).

Quatre nouvelles communesentrent dans l’agglomérationdu pays de VannesC’est officiel depuis le 1er janvier : Le Bono, Plougoumelen, Trédion et l’Ile aux Moines(qui signe son retour dans la maison commune) font désormais partie de la communautéd’agglomération du Pays de Vannes dont le nombre de communes membres passe ain-si de vingt à vingt-quatre. L’adhésion de ces quatre nouvelles communes totalisant prèsde 5350 habitants fait que l’agglo-mération vannetaise regroupe au-jourd’hui quelque 120000 habitants(117932 au recensement de 1999).La communauté d’agglomération estcomposée dorénavant des communessuivantes : Arradon (4 974 habi-tants*), Baden (3454), Elven (3657),Larmor-Baden (978), Le Bono(1907), Le Hézo (558), l’Ile d’Arz(238), l’Ile aux Moines (619), Meu-con (1 302), Monterblanc (2 129),Noyalo (687), Plescop (3761), Ploe-ren (4 060), Plougoumelen (1 903),Saint-Avé (8 519), Saint-Nollf(3415), Séné (8096), Sulniac (2282), Surzur (2484), Theix (5166), Trédion (913), Tréf-fléan (1477), la Trinité Surzur (580) et Vannes (54773). La ville de Vannes, sur la basedes chiffres du dernier recensement général, regoupe à elle seule près de la moitié dela population totale de l’agglomération (46,4%).

Le B

ono

- ©M

. Gal

lic

actualités


Contrat nature : un verger pédagogiqueà la Pointe des ÉmigrésLa ville de Vannes consacrera un bud-get de 11433€ cette année au contratnature qu’elle a signé avec la régionBretagne pour la période 1999-2003.Ce contrat, qui accompagne le plan degestion de l’espace naturel de la Poin-te des Émigrés, propriété du Conser-vatoire du littoral, comprend trois ac-tions pour 2003: l’entretien des zonesboisées du site, diverses actions decommunication sur la démarche deprotection de l’espace naturel et l’im-plication des scolaires dans cette dé-marche et, enfin, ce qui sera l’événe-ment marquant du programme annuel:la création d’un verger pédagogique.En vérité, ce ne sera pas réellementune création, mais plutôt une réhabi-litation car le terrain prévu à cet effet, unespace vert situé à l’arrière du QG des jar-diniers municipaux, est un ancien verger.Les animateurs de la Maison de la Natu-re, chargés également de la mise en œuvredu plan de gestion de la Pointe des Émi-grés, l’ont mis en évidence en effectuantdes recherches cadastrales. Ils ont décou-vert que le terrain en question était déjà unverger au XIXe siècle. A l’époque, on y

fruitiers bien de chez nous. Pour re-trouver la trace et obtenir des greffesde ces essences locales, l’équipe de laMaison de la Nature compte visiterprochainement plusieurs vergers pé-dagogiques de Bretagne aménagés,comme le sera celui de Vannes, sur desespaces acquis par le Conservatoire dulittoral, notamment sur l’Ile auxMoines ainsi qu’à Fouesnant dans leFinistère-Sud, ville réputée pour sescélèbres galettes pur beurre mais aus-si pour son cidre fermier. Les planta-tions dans le verger de la Pointe desÉmigrés se feront à l’automne pro-chain. Il est prévu d’y introduire despommiers, poiriers, pruniers, pêchers,cerisiers, framboisiers et autres gro-

seilliers. Les arbres fruitiers seront à tigeshautes ou en quenouille. Ces derniers, quel’on force à se développer sur les côtés, of-frent l’avantage d’être de petite taille etsont donc plus faciles à étudier par lesjeunes scolaires. 60 % du budget consacréau contrat nature 2003, et notamment auverger pédagogique, devrait être subven-tionné par des aides financières de la régionet du département.

cultivait, entre autres, de la vigne, très pro-bablement pour la production d’un petit vinlocal. La tradition s’est perpétuée au fildes ans et quand le dernier propriétaire duterrain l’a vendu au Conservatoire, c’étaitencore un verger. C’est cette tradition quel’on veut donc faire revivre aujourd’huien s’efforçant de réintroduire sur le sitedes essences régionales et locales, notam-ment des pommiers anciens et autres arbres

Kercado : des locaux associatifs serontconstruits près de la bibliothèqueAprès avoir réalisé l’aménagement de l’Espace Henri Matisse pour les besoinsdu centre socioculturel de Ménimur, la ville de Vannes se tourne maintenantvers Kercado où les associations du quartier réclament depuis longtemps deslocaux pour leurs réunions et leurs activités. Le conseil municipal a voté ence sens, le 16 décembre dernier, une délibération par laquelle la mairie s’en-gage à construire,pour leurs besoins,des locaux associatifs dont les fonctionsseront complémentaires de celles du Multisocial de la rue Le Bartz, géré parla Caisse d’allocations familiales du Morbihan. Ces locaux seront construitssur la place de Cuxhaven, dans le prolongement de la bibliothèque “La Sou-ris Verte”. L’opération pourrait être conduite en deux tranches*. La premiè-re tranche, d’environ 350 m2, comprendrait principalement une grande sallede 180 m2 pouvant être scindée en deux parties,une cuisine de 20 m2,un bu-reau de 12 m2, deux salles d’activités de 40 m2 et des locaux annexes (sani-taires, rangement…).Le coût de cette première tranche de construction estestimé à 500000€TTC. L’opération sera financée dans le cadre du contratde ville, avec des aides attendues de l’État et de la Région.

* Ces locaux pourraient être agrandis, lors d’une seconde tranche de travaux, en fonction desbesoins et des nécessités exprimés par les associations qui les utiliseront.

Les prochains rendez-vous du Chorus18 et 19 janvier : Brocante d’hiver - Organisépar Ouest Arts.

Du 24 au 26 janvier : Salon “Bien être etmieux vivre” - Organisé par Loire Événement.

6 février : Soirée des étudiants - Organisépar Chorus.

Du 14 au 16 février : Salon nautique -Organisé par Déficom.

Du 22 au 24 février : Habitat Expo -Organisé par Performance.

8 mars : concert de musiques actuelles -Organisé par la ville de Vannes.

Du 21 au 24 mars : Salon “Vins et gastrono-mie” - Organisé par Performance.

29 et 30 mars : Le Grand Squat - Organisépar Fondajeune.

Renseignements : Chorus. � 0297464141

associations


Vannes Accueil ouvre sesportes aux nouveaux VannetaisLe dernier recensement a montré que Vannes avait les atoutspour attirer à elle de nouveaux habitants*. Le charme de l’intra-muros et la proximité immédiate du golfe y sont pour beaucoup,mais une fois arrivé dans la ville, ils ne suffisent pas à compen-ser l’absence de relations dont souffrent parfois certains nou-veaux arrivants. Depuis plus de trente ans,Vannes Accueil se char-ge d’intégrer cette population fraîchement débarquée.

Les semaines qui suivent les grandesvacances sont les plus importantespour les bénévoles de Vannes Ac-cueil. C’est classiquement à ce mo-

ment-là que se déroule la majeure partie desarrivées. En septembre dernier par exemple,une cinquantaine de personnes ont rejointl’association. Pour elles, une nouvelle viecommence. La mission que se donneVannes accueil: les épauler et les renseigner.« Quand on arrive dans une ville que l’onne connaît pas, on est forcément en manquede repère, indique Nicole Dromigny, res-ponsable de l’accueil des nouveaux arri-vants. C’est donc important de pouvoircompter sur des gens qui connaissent bienla ville et qui peuvent les aider dans leursdémarches. Mais notre rôle est surtout deleur apporter de la chaleur et de la convi-vialité. C’est cet aspect des choses quenous mettons en avant au travers des acti-vités que nous organisons tout au long del’année ».

Faire des petites randonnées, s’initier àl’informatique, à l’anglais ou l’espagnol, ap-prendre à faire de la peinture sur porcelai-ne ou du patchwork sont des occupationsbien réelles, mais ces ateliers sont surtoutl’occasion de rencontrer des gens : « Cesont avant tout des supports qui facilitentla discussion et la rencontre, souligne Ni-cole Dromigny. Dans l’atelier de patch-work que j’anime, je dois confesser quel’on passe autant de temps à discuter qu’àtravailler! Mais il n’y a pas de meilleurmoyen pour apprendre à connaître unepersonne que de partager une activité ».Démonstration avec cette élève, interro-gée en plein cours d’anglais: « Changer delieu, c’est changer de vie. Quand moi etmon mari sommes arrivés à Vannes, je neconnaissais pas la ville, je n’y avais aucu-

Séance de travail au siège de Vannes AVF Accueil, en présence de la présidente de l’association, Michè-le Leleu (à droite sur la photo).

© F

. Le

Div

enah

Rapidement, elle est devenue une habituéede ces associations qui, un peu partout enFrance, aident les personnes à s’intégrerdans une ville (2). « Je n’imaginais pasprendre cette responsabilité aussi rapide-ment, car je suis finalement une nouvelle ve-nue à Vannes. Mais la solidarité et l’impli-cation des autres membres du conseild’administration m’ont grandement facili-

ne relation. Vannes Accueil m’a permis deme faire des amis. C’est un endroit où l’onse soucie des autres ».

En grossissant le trait, on pourrait dire quec’est un peu la France en modèle réduit quise retrouve face aux remparts, dans les lo-caux qu’occupe Vannes accueil. Cette an-née, les nouveaux venus arrivent de Paris,Colmar, Nantes, Versailles, Rennes, Cler-mont-Ferrand, mais parfois de bien plusloin encore, à l’exemple de ces deux couplesd’expatriés qui ont débarqué sur les bordsdu golfe après un long séjour passé au Vé-nézuela et en Nouvelle-Guinée. Autant direque le parachutage peut parfois s’avérerdur. L’actuelle présidente de l’association,élue l’été dernier, a connu ce genre de si-tuation. Femme de militaire, Michèle Le-leu a fait et défait ses valises sans compter.

té la tâche. C’est cet esprit qui fait queVannes Accueil remplit aussi bien son rôleauprès des nouveaux Vannetais ». Cetteimplication fait cependant un peu défautquand il s’agit de trouver des volontairespour animer les ateliers. Michèle Leleutient donc à profiter de cet espace pour fai-re passer le messagesuivant : mesdames etmessieurs les adhérents, in-ves-ti-ssez vous!

Vannes Accueil: 14, rue Francis Decker.� 0297427223.

* + 13,04 % d’augmentation entre 1990 et 1999, pour

une population totale avoisinant les 55000 habitants. (2)

Vannes Accueil fait partie du réseau national AVF - Ac-

cueil des villes françaises, implanté dans la France entière.

Loïc Berthy

VANNES MAG – Revue municipale d’information – Janvier-février 2003 39Janvier-février 2003 – Revue municipale d’information – VANNES MAG38

Marathon de VannesMarathon de Vannes arrêt sur imagesarrêt sur images

F. L

e D

iven

ah Le vainqueur de l’édition 2003, El Hadi Moumou, en 2h 27 mn et 9 s.Passage à Conleau, près de la piscine en eau de mer.

F. L

e D

iven

ah

Au cœur de l’intra murosAu cœur de l’intra muros.

Y. L

e G

al

L’impressionnant défilé au départ de l’épreuve.L’impressionnant défilé au départ de l’épreuve.

F. L

e D

iven

ah

associations


Bagad de Vannes : un CD et un concertle 8 février au Palais des artsAu Bagad de Vannes, depuis l’élection à laprésidence de Gwénaël Houé, on joue lacarte de la répartition des taches. Au seindu bureau de l’association qui préside auxdestinées de l’ensemble instrumental van-netais, chacun s’est vu confier un rôle bienprécis. A l’image de Samuel Maillard,joueur de bombarde et désormais en char-ge de la promotion du Melinerion ou deLionel Aubert, joueur de cornemuse com-me son président, et promu communicanten chef. Tout en saluant, avec l’estime etla reconnaissance qui s’imposent, le travailaccompli par l’ex-président Alain Caudalqui fut aux commandes du bagad pendantune décennie (1992-2002), la nouvelle di-rection du groupe prône désormais les ver-tus d’une administration plus collégiale,reposant sur le partage effectif des res-ponsabilités et sur la ferme intention depromouvoir davantage le talent et l’origi-nalité de cette formation musicale.

Il faut dire que le bagad de Vannes asans aucun doute les moyens de ses am-bitions et de sérieux arguments pour lesfaire valoir. Il évolue en première caté-gorie depuis 1969, comme on dirait d’unclub de foot qu’il joue en première divi-sion ou plus exactement en Ligue 1 pouremployer les termes désormais consacrés.En un mot, Melinerion (meunier en bre-ton) est à la musique traditionnelle bre-tonne, ce que Nantes, Guingamp ouRennes, pour ne citer que des villes de larégion, sont au ballon rond. Alors autantque cela se sache et s’entende, d’autantqu’il y a du potentiel, de la passion et del’avenir dans cette formation dont la com-position varie selon les circonstances de 40à 50 musiciens top niveau, issus pour unepart du centre de formation maison et dontla moyenne d’âge se situe aux alentours de23-24 ans.

Si vous n’êtes pas un habitué du cham-pionnat de première catégorie et autrescompétitions réservées à l'élite des son-neurs bretons, vous aurez très prochaine-ment, pour ne pas dire dans quelques jours,la possibilité d’éduquer vos oreilles auxprouesses instrumentales ainsi qu’au ré-pertoire que le bagad de Vannes affec-tionne ou qu’il se doit d’interpréter encompétition officielle. Melinerion sort eneffet ces jours-ci son premier disque solo,

Le bagad de Vannes lors des fêtes d’Arvor 2002.

intitulé “Dour er velin” (“De l’eau aumoulin” - tout un symbole !). Ce CD au-toproduit et enregistré par la fédérationdes bagadou, Bodadeg ar sonerion, ras-semble une série de morceaux interprétésen concours à Brest ainsi qu’au Festival in-terceltique de Lorient en 2000 et 2001.La sortie de ce disque de musique tradi-tionnelle, mêlant des airs des pays deVannes, Pontivy, Loudéac ou Guérandeavec parfois quelques accents de musiqueslave, s’accompagne d’une prestation pu-blique au Palais des arts.

Le concert aura lieu le 8 février dans lagrande salle du théâtre municipal. ce sera

un prélude au premier concours 2003 pré-vu le 23 février. Le Bagad de Vannes, quiinterprétera ce soir-là, entre autres com-positions, la première diffusion publiqued’une suite gallo-vannetaise ainsi que lesplages de son nouveau CD, ne viendrapas seul au devant du public. Le concerts’annonce en effet particulièrement ex-plosif puisque l’ensemble instrumentalsera rejoint en cours de soirée par les chan-teuses et chanteurs (une quarantaine) dugroupe vannetais Kanerion Pleuigner etpar les danseuses et danseurs du Cercleceltique de Vannes. Le Bagadig, autre-ment dit l’école de formation du bagad,sera également de la partie, tout comme le

groupe Jékinpoal, classé 2e au dernierconcours Open du festival Bro Gwened.

. CD “Dour er velin”. Durée: 55 mi-nutes Prix de vente : 10€. Des contactsétaient en cours début janvier pour ladistribution de ce CD auprès des dis-quaires et autres points de vente. Onpeut toutefois se le procurer en contac-tant le bagad au 0615010385 ainsi quesur le site Web de Melinerion (www.melinerion.org) ou par e-mail ([email protected]).

. Concert du 8 février à 20h30 au Pa-lais des arts. Prix d’entrée: 10€.

Le premier CD solo du bagad de Vannes

©F.

Le

Div

enah

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

✂

Courrier à adresser à : M. le Maire, Hôtel de ville - B.P. 509 - 56019 Vannes CEDEX ou par courrier électronique : [email protected]

Nom : ……………………………………… Prénom : …………………………………………………

Adresse : ……………………………………………………………………………………………………

Vannes, le : ……………………………Vannes, le : ……………………………


CIRCULATION - STATIONNEMENT

Problèmes de stationnement, rue duMoulin.Cette importante question va être sou-mise à la Commission de la circulation.Les services ont examiné sur place ceproblème pour proposer des solutionsqui ne sont pas toujours évidentes étantdonné la largeur utile de la rue notammentdans sa partie haute.

Stationnement irrégulier aux abordsde la gare.Afin de permettre aux piétons d’utilisernormalement les trottoirs à cet endroit, lesservices de police assureront des pas-sages réguliers dans le quartier et verba-liseront les éventuels contrevenants.

Stationnement au carrefour des rues dela Brise et de Kervénic.Les services de police assureront unesurveillance plus régulière du site et in-terviendront, le cas échéant, pour dis-suader les contrevenants.

Stationnement rue S. de Rosmadec etdu Jointo.L’aménagement de la rue S. de Rosma-dec et l’achèvement des travaux de larue du Jointo sont programmés pour2003. Une concertation aura lieu avecles riverains pour recueillir leurs avis surles aménagements à prévoir notammenten matière de stationnement et de circu-lation en accordant la priorité à la sécu-rité.

Stationnement de nombreux véhiculesde location d’une société rue Olivier deClisson et des 4 frères Créac’h.Des contrats ont été pris avec ce chefd’entreprise pour examiner avec lui lesmodalités d’une localisation qui lui per-mettent de disposer des emplacementsnécessaires pour son activité, en dehorsdu domaine public.

Stationnement rue Audren de Kerdrel.Il sera proposé à la commission de la cir-culation un marquage au sol avec sta-tionnement unilatéral.

Stationnement non réglementaire ruedes Tribunaux.La police passera plus régulièrement danscette rue afin de faire respecter la régle-mentation.

Stationnement rue Joseph Loth.Afin de faire respecter la réglementation,

la police municipale va multiplier lespassages dans ce quartier.

Visibilité carrefour rues Jacques Car-tier et de Bernus.Un marquage au sol va être effectué ruede Bernus. Il permettra d’assurer la visi-bilité aux véhicules sortant de la rueJacques Cartier.

Sécurité allée de Limoges et rue JeanJaurès.Les services vont examiner cette questionet proposer des dispositions réglemen-taires afin d’assurer la visibilité à cet en-droit

Réduction de la circulation automo-bile sur la place Gambetta.Dans le cadre de l’élaboration de notre fu-tur schéma de déplacement urbain, encours de mise au point, nous avons pré-vu de dévier une partie de la circulationpar la réalisation d’un giratoire en basde la rue Thiers qui dispenserait de faireremonter les voitures par la rue Carnot.

Renforcement de la ligne de bus dedesserte du Prat.Cette question sera examinée par la so-ciété de transports urbains et de nou-velles propositions seront faites au ni-veau d e la communauté d’agglomération.

Sécurité sur la rue du 18 juin.Les services vont revoir le marquage ausol, le repositionnement des arrêts de buset la matérialisation de quelques places destationnement longitudinales.

Sécurité au carrefour de la Tête Noire.Nous avons l’intention de proposer à cetendroit l’aménagement d’un giratoire quifacilitera tous les mouvements de circu-lation, ceci dans le cadre du futur sché-ma de déplacement urbain qui sera sou-mis en 2003 au conseil municipal.

Relais information service quartier deParc Lann.Ce secteur est en pleine mutation ; nousavons bien l’intention de compléter lasignalisation dès que les implantations at-tendues seront réalisées.

Prolongement de la piste cyclable surl’avenue de Kerviler.Nous réfléchissons à une nouvelle for-mule de franchissement du bras de merde Kérino, qui impliquerait des trémiessupplémentaires de part et d’autre del’ouvrage. Cette question doit être au

préalable réglée avant de prendre une dé-cision sur le devenir de la bande de ter-rain disponible au nord de l’avenue deKerviler qui pourrait être affectée ensui-te à la réalisation d’une piste cyclable.

URBANISME

Le conseil municipal vient de lancer unconcours en vue de l’élaboration d’unschéma directeur de requalification ur-baine du site de port. Différentes propo-sitions devraient être formulées qui serontensuite étudiées.

Sursis à statuer sur le projet de collectifrue de Metz.La Ville de Vannes procède actuellementà la révision de son plan d’occupationdes sols ; c’est à ce titre que la commis-sion compétente en charge des questionsd’urbanisme, a considéré que ce projet de-vait faire l’objet d’un sursis à statuer,dans l’attente d’une décision globaleconcernant l’avenir de ce quartier de laVille.

Aménagement du quartier de la Bou-cherie et de l’avenue du 8 mai.Nous n’avons été saisis d’aucun projetconcernant l’évolution de ce quartier quia déjà beaucoup bougé, mais, la révisiondu plan d’occupation des sols, actuelle-ment en cours devrait permettre de faireévoluer la situation.

SOCIAL

Jeux pour enfants à proximité du Pa-lais des arts.Les services vont examiner la possibili-té de prévoir des jeux dans ce secteur etferont des propositions aux élus.

DIVERS

Logo.Le logo fait partie intégrante de l’imagede la Ville de Vannes et il importe quenotre image soit à la hauteur de la réali-té. Les Vannetais s’approprient le nou-veau logo, ce qui est essentiel et porteurd’avenir pour la promotion de notre bel-le ville.

Pierre MaréchalMaire adjoint chargé de la communication

et des NTIC (nouvelles technologiesde l’information-communication)

Vannes Mag – Revue municipale d’information – Janvier-février 2003 43

La page des groupes d’opposition

Les élus de gauche au service des vannetais, 29 rue des Halles, 56 000 VannesContact sur rendez-vous au 0297478065

e-mail : [email protected]

Vannes Sans Parti Pris

Quelle politique culturellepour notre ville ?

Les conseils municipaux sont l’occasion pour l’équipe NouveauCap d’afficher son souci de voir favorisé l’accès du plus grandnombre à la culture tout en défendant des prestations de qualité. Ain-si, le 16 décembre dernier, un vote sur la mise en place du chèqued’accompagnement personnalisé, destiné à faciliter la fréquentationd’activités culturelles, éducatives ou de loisirs, (nous avions réclamécette mesure dès 1998 !) nous a permis de rappeler en séance pu-blique plusieurs propositions que nous avions déjà formulées… etqui sont adoptées ou en voie de l’être par la majorité : municipali-sation de la ludothèque, médiathèque de Nazareth, présence des as-sociations et du guide des loisirs sur le web, ouverture de studiospour musiques d’aujourd’hui et d’une salle à Kercado…

Quant au projet d’implantation d’un multiplexe à Vannes, noussommes longuement intervenus pour qu’au-delà des raisons éco-nomiques ou commerciales qui peuvent guider ce choix et du dé-bat sur le lieu envisagé, on mesure, avant toute décision définitive,les conséquences de cette création sur les salles vannetaises ouavoisinantes et que soient garanties les harmonisations nécessairestant pour les prix d’accès que pour la qualité des programmations.

Notre ville mérite un projet culturel ambitieux: l’entretien du pa-trimoine, si indispensable soit-il, ne doit pas obérer d’autres prio-rités : diversification de l’offre culturelle, ambition affirmée dansles choix des spectacles dramatiques et musicaux, soutien à lacréation, prise en compte des attentes d’un public jeune en constan-te augmentation, ouverture d’une galerie d’art pour les exposi-tions et d’un lieu de création-production pour toutes les spéciali-tés artistiques, mise en place d’un office municipal de la culture àl’écoute des Vannetais…

A L’EST RIEN DE NOUVEAU !!!

Le projet d’implantation d’un complexe cinématographiquedans la zone commerciale Ouest prouve la difficulté pour les col-lectivités de guider l’aménagement du territoire.

En effet, l’exploitant, qui prend seul les risques financiers duprojet, joue évidemment la sécurité en recherchant la proximi-té d’autres commerces et installations générant de la fréquen-tation. Alors, faut-il baisser les bras et considérer cette croissanceoccidentale comme une fatalité ?

Non, car les collectivités disposent de moyens propres à inciteret à initier une autre politique.

LE CONSTAT : L’Est Vannetais, nous dit-on, manque d’unelocomotive commerciale (Un Hypermarché) propre à assurer lapérennité du développement des autres commerces. C’est in-contestable. Mais que fait-on pour encourager cette implantation ?

UNE SOLUTION ? : Tout d’abord, il faut poursuivreau sein de la CDEC (Commission Départementale d’Equi-pement Commercial), la politique de refus systématique desextensions demandées par les Hypermarchés (CARRE-FOUR et LECLERC). Ensuite, il faudrait pouvoirconvaincre le Groupe CARREFOUR de transférer sonCentre Commercial à l’Est, les arguments ne manquent pas.(Le prix de revente du terrain du Fourchêne couvrirait unepart non négligeable du coût de la reconstruction d’unnouveau Centre)

Les terrains libérés par ce départ pourraient être recon-vertis en Zone d’habitat ou d’activités tertiaires.

Une telle solution apporterait à la fois une solution pé-renne aux problèmes d’engorgement de la zone Ouest etde ceux de développement de la zone Est.

VANNES SANS PARTI PRIS13 bis, rue Olivier de Clisson 56000 VANNES 02 97 68 35 95.

Institut de Locarn

Lors du Conseil municipal du 4 novembre dernier, la majorité a votéen faveur de l’adhésion de Vannes à l’institut de Locarn pour 15500euros et une participation annuelle de 2300 euros. L’institut rechercheles moyens de favoriser l’expansion économique des entreprises ad-hérentes en créant des réseaux économiques de décideurs bretons. Alorsqu’il ambitionnait de faire de la Bretagne, “un tigre économique dansune Europe fédérale” et défendait le « modèle agricole breton asso-cié à l’industrie et aujourd’hui mis en cause”, son président Alain Glonest aujourd’hui confronté à des crises majeures de surproduction, (li-cenciements dans le secteur de la volaille, traitement par incinérationdes farines animales et des excédents de fientes…).

Vannes Nouveau Cap a voté contre ce bordereau parce que d’unepart, l’objet, les statuts, le rapport de la dernière assemblée généralede l’association n’étaient pas joints, d’autre part, parce que la dépen-se ne concerne pas directement notre commune.

En effet, même si ses préoccupations peuvent trouver un écho auniveau local, cette association ne présente pas un intérêt suffisantpour justifier de l’adhésion de notre collectivité et encore moins jus-tifier le versement d’une subvention qui doit présenter le caractère d’unedépense d’intérêt communal. Nous sommes également convaincus quel’intérêt des Vannetais n’est pas dans l’octroi d’une aide collective àun modèle de développement productiviste qui a montré ses limites.

VANNES NOUVEAU CAP

L’équipe Nouveau Cap adresse à tous les Vannetais et Vannetaises ses meilleurs vœux

N’oublions jamais que la culture est un combat qui contribue àformer des citoyens éclairés, libres, autonomes et égaux et que leschoix qui président aux politiques culturelles menées par les col-lectivités locales comportent autant d’enjeux d’avenir que ceuxqui touchent à l’économie, aux transports ou au commerce…

sortir


La saison du Palais des Arts

Moins qu’un chien

Compagnie Fal & Pas. Pièce chorégraphique pour 3 dan-seuses et 3 musiciens. D’après: “Beneath The Underdog”de Charles Mingus. Chorégraphie : Aurélie Faller. Miseen scène : Olivier Peyronnaud.Moins qu’un chien, titre de l’ouvrage autobiographique dugrand contrebassiste de jazz Charles Mingus, légendaire com-pagnon de route de Duke Ellington, Charlie Parker et Dizzy Gil-lespie, est aussi celui de ce spectacle qui rend hommage à cetimmense artiste en transposant librement son œuvre musica-le dans l’univers de la danse contemporaine.Mardi 11 février, 20 h30. Tarif A.Réservations billetterie à partir du 21 janvier.

Cet oiseau libre, amoureux fou desvoyages en musique, continue, lasoixantaine passée, à nous sur-prendre par sa disponibilité dechaque instant et le plaisir qu’iléprouve à renouveler sans cesseson répertoire en nous offrantchaque fois le meilleur qu’un musi-cien puisse offrir à son auditoire :l’émotion à fleur de peau. En qua-rante ans de carrière, mené tam-bour battant aux côtés d’illustrespartenaires, ce fils d’immigrés ita-liens s’est frotté à tous les stylesavec le même bonheur, du free à laromance en passant par la fusionou l’afro-jazz. Sa dernière livraison,comme on le dirait de celle d’un grand écrivain, est un hommage à Sidney Bechetdont les mélodies sucrées ont bercé ses jeunes années et qu’il invite à redécou-vrir aujourd’hui sur l’album Because of Bechet (label Emarcy) dans une approchequi combine à merveille nostalgie et modernité.Vendredi 31 janvier, 20h30. Tarif A. En billetterie en ce moment.

Chorégraphie, mise en scène : Pilar Alvarez, Claudio Hoffmann,Marijo Alvarez. Composition, arrangements, direction musicale :Daniel Binelli. Spectacle pour huit couples de danseurs.Cette comédie totalement novatrice,en provenance de Buenos-Aires, abor-de les thèmes du répertoire tradition-nel du tango avec de nouvelles formesmusicales et chorégraphiques dansune mise en scène mèlant harmo-nieusement l’humour, la nostalgie, laséduction et l’audace. Aux côtés dequatre remarquables musiciens, lebandonéiste Daniel Binelli, ancienmembre du sextet d’Astor Piazolla,accompagne par un torrent d’harmo-nies et de sonorités les danseurs-in-terprètes dans des numéros au conte-nu sensuel, dramatique et mystérieux.Mercredi 19 mars, 20 h 30.Tarif A. Réservations billetterieà partir du 26 février.

Traviata RosaCompagnie L’Empreinte. Cho-régraphie, scénographie, cos-tume : Christine Rougier-Schamber. Pièce pour cinqdanseurs interprètes.Cette nouvelle création de Chris-tine Rougier-Schamber, co-direc-trice artistique de la CompagnieL’Empreinte, installée à Vannes,s’inspire librement de la Traviata deVerdi. Les cinq danseurs-interprètes vont se glisser « tour à tour,dans les personnages clefs du drame, explique la chorégraphe.Cinq danseurs, riches de leur culture et de la technique du tan-go argentin, capable de me proposer à l’infini l’impertinenced’une danse qui viendra investir la mienne pour donner à vivre lesméandres tisserands de nos passions et de nos doutes ».Lundi 10 et mercredi 12 mars, 20h30. Tarif B.Réservations billetterie à partir du 17 février.

©Th

omas

Dor

n

©Fr

anci

ne L

otte

danse Palais des Arts 2002-2003 Tango Metropolis

jazz Palais des Arts 2002-2003

Aldo Romano quintet- Because of BechetAldo Romano : batterie, Emmanuel Bex : orgue, Emanuele Cisi : saxophone,Francesco Bearzatti : saxophone, clarinette, Remi Vignolo : contrebasse.


Opéra en trois actes de Piotr Ilyit-ch Tchaïkovski. D’après un poèmed’Alexandre Pouchkine. Par L’Opé-ra Nomade. Mise en scène: Chris-tian Schiaretti. Direction musica-le : Amaury du Clausel.

Le retour au Palais des arts de L’Opé-ra Nomade qui s’était brillammentillustré en 1998 sous la direction deson chef Amaury du Clausel dans Ma-dame Butterfly de Puccini. Il revientcette fois avec le plus grand opéra deTchaïkovski, joué pour la première foisà Moscou en 1879, et que l’OpéraNomade reprend à son compte dansune mise en scène signée ChristianSchiaretti, le successeur de Roger Planchon à la tête du théâtre national populairede Villeurbanne. « Tableau de la société russe de 1830, Eugène Onéguine est unsujet qui convient parfaitement au romantisme de Tchaïkovski dont la verve mé-lodique pleine d’intime fraîcheur crée un décor musical tout à fait adéquat. (…)Malgré l’insuccès de ses débuts, Eugène Onéguine deviendra peu à peu pourles Russes l’Opéra national par excellence » (M. Reverdy, Histoire de la musiqueoccidentale - ed. Fayard).Mercredi 5 février, 20 h30. Tarif A. Réservations billetterie en ce moment.

sortir

45

Soirée baroque italienne. Flûte : JulietteHurel. Violon et direction d’orchestre: AndrewManze.Les amateurs de musique baroque vont se réga-ler avec cette soirée 100 % italienne. D’autantque l’Orchestre deBretagne invite pourl’occasion deux so-listes de tout premierplan : la jeune flûtis-te française JulietteHurel qui s’est déjà

illustrée avec brio l’été dernier à Séné lors desNuits musicales du Golfe, ainsi que le violoniste etchef d’orchestre anglais Andrew Manze maintesfois honoré par des prix d’interprétation et des ré-compenses discographiques pour ses enregistre-ments de musique baroque sur le label HarmoniaMundi USA.Programme. Corelli : Concerto grosso de l’Op VI.Vivaldi : Concerto pour flûte “Il Gardelino”, Sinfonia al Santa sepulcro, Concertopour violon de la “Cetra” de Vienne, Concerto pour flûte et violon RV 34. Locatelli :Concerto grosso “Il pianto d’Ariane”. Geminiani : La Follia.Mardi 21 janvier, 20h30. Tarif A. En billetterie en ce moment.

Antilles - Archipels créolesFabrice Lundy est né en Martinique. Son père Yves y apassé une partie de sa jeunesse. C’est donc en connais-seurs que l’un et l’autre nous invitent à découvrir, d’île enîle, la beauté, l’histoire et toutes les particularités del’Archipel des Antilles.Jeudi 12 décembre, 14 h15, 17 h15, 21 h.Palais des arts.

Québec - Je t’aimeUn voyage haut en couleurs, filmé par un cinéaste quin’hésite pas à survoler le Québec en ULM par -30°. Aumenu : Montréal et le Québec, le fleuve Saint-Laurent, lavie quotidienne des Québecois, la magie de l’été indien,la faune sauvage d’Anticosi, l’île mystérieuse… Un feud’artifice d’images rares et captivantes.Jeudi 23 janvier, 14 h15, 17 h15, 21 h.Palais des arts.

. Tarifs à la séance : 7 € (plein tarif), 4,50 €(moins de 26 ans).

©É

ric M

anas

©R

icha

rd H

augh

ton

classique - lyrique Palais des Arts 2002-2003

Orchestre de BretagneViva Italia

Juliette Hurel

Andrew Manze

Eugène Onéguine de Tchaïkovski

Pouchkine d’après la lithographie de Konoschenko, 1837.

La saison de l’Écolede musique

Récital de piano : Jean-Gabriel FerlanProgramme : Sonate de Beethoven opus 53 (Waldstein).12 études de virtuosité (6 études de Chopin, 3 études deRachmaninov et 3 études d’exécution transcendante deLiszt). Entracte puis La Valse de Ravel (transcription deJean-Gabriel Ferlan), Rhapsodie in blue de Gershwin (ver-sion originale). Ce concert remplace le récital de piano dePaul-André Bempechat. Tarifs : 9€, tarif réduit : 4,50€.Vendredi 17 janvier, 20h30, Palais des arts.

Trio Bass’inavec les élèves de la classede contrebasse de l’ENMUne soirée musicale dontle programme s’articuleraautour de créations origi-nales et d’improvisations àla contrebasse ayant com-me support des mélodiesceltiques, en particulier irlandaises. Tarifs : 9€, tarif ré-duit : 4,50€.Vendredi 7 février, 20h30, Palais des arts.

Orchestre d’harmonieDirection musicale : Jacky Lhiver.Vendredi 21 mars, 20h30, Palais des arts.

École nationale de musique. � 0297472447.

Connaissance du monde

sortir


A l’affiche des musées

Depuis les années 1980, Bertrand Canard necesse d’explorer les éléments de la peinture : lacouleur, le support, le format… Il expérimente legeste du peintre qui superpose, puis efface… Aufil du travail qui s’élabore, il nous entraîne aucœur des éléments peints qui s’individualisent,s’attirent, se repoussent comme les continents surune carte géologique. Dans les plus récentescompositions en diptyques - peinture en deuxéléments -, les failles et les déchirures instau-rent un subtil rapport de formes et de couleursrares vite devenues indissociables. Le musée desJacobins de Morlaix et le musée des Beaux-Artsde Vannes s’associent une nouvelle fois pour pro-

NOUVELLES EXPOS

.

Bertrand Canard /Peintures 1978-2001

La C

ohue

mus

ée d

es B

eaux

-Art

s

Henry de Waroquier -Images de BretagnePeintre décorateur des années 30, Henry de Waroquier (1881-1970) a commencé sa carrière comme paysagiste. Ses pre-mières œuvres consacrées aux paysages de Bretagne té-moignent des préoccupations esthétiques de l’époque.L’influence du Japonisme, celle de l’école de Pont-Aven et duGroupe des Nabis, la vogue de l’Art Nouveau déterminent unstyle élégant où tout invite à la méditation et à la rêverie de-vant les rivages bretons. De ses séjours à Belle-Ile, dans leGolfe du Morbihan et sur les rives du Trieux entre 1901et 1910, il rapporte de nombreuses œuvres inspirées des es-

Maisonblanche au

bord de la mer- 1908. Huile

sur toile.(Photo et

coll. : Muséedes Beaux-

Arts de Brest).

Atelier de Bertrand Canard en 1981 - Vinylique sur toile - 340 x 240 cm. Coll.de l’artiste.

Atelier de l’artiste en 1981 - Vinylique sur toile - 340 x 240 cm. Coll. de l’artiste.

poser un regard rétrospectif sur le travail d’un artiste d’aujourd’hui, présenté pen-dant l’été 2002 à l’Abbaye de Flaran dans le Gers. Le passage central et la nefgauche de la Cohue réunissent pour cette exposition un ensemble d’une ving-taine de peintures de grands formats des années 1978-1981 et 1999-2001 ain-si que des boîtes peintes réalisées en 1996.« … La peinture de Bertrand Canard ne veut rien prouver ni démontrer. Elle neconsole rien. Elle ne milite pour aucune cause, n’illustre aucune théorie. Elle estirréductible à toute définition, à tout discours. Elle est comme ces pierres deboutqui résistent à l’interprétation, réfutent toutes les hypothèses, pour nous offrir l’épais-seur de leur mystère ». (Olivier Delavallade, critique d’art, directeur artistique dufestival « L’Art dans les Chapelles » dans le Morbihan. Extrait du dossier “Les es-sentiels” - La vie n° 2977, septembre 2002).Une coproduction Ville de Vannes - Musée des Jacobins de Morlaix – Abbayede Flaran (Gers).

. Du 17 janvier au 9 mars.

Pho

to :

F. T

alai

rach

Pho

to :

F. T

alai

rach


CONFÉRENCES

.

Autour de l’exposition Henry de Waroquier

MUSÉES PRATIQUE

Musée des Beaux-Arts de VannesHoraires d’ouverture. Jusqu’en juin 2003 : ouvert tousles jours (sauf fériés) de 13h30 à 18 h.Tarifs : Plein tarif : 4 €. ; Tarif réduit : 2,5 €. Entréegratuite pour les moins de 12 ans et les titulaires de lacarte de la Bibliothèque municipale en cours de validité.

Musée d’Histoire et d’Archéologie de VannesHoraires d’ouverture. Pendant les vacances d’hiver (du22 février au 10 mars) : ouvert tous les jours (sauffériés), de 13 h30 à 18 h.Tarifs: Plein tarif : 3 €. ; Demi-tarif : 1,5 €. Entrée gratuitepour les moins de 12 ans et les titulaires de la carte dela Bibliothèque municipale en cours de validité.Pass’musées(Visite des deux musées pendant les vacances d’hiver) :5 €. ; 3 €.Pour tous renseignements : 02 97 47 35 86.E-mail : [email protected]

sortir

47

tampes japonaises. Aquarelles, gouaches, pastels, lavis, plume, les œuvresproviennent du fonds graphique Henry de Waroquier du Musée des Années 1930à Boulogne-Billancourt. Une série de huit huiles sur toile et sur carton, dépôt duMusée d’Orsay au Musée des Beaux-Arts de Brest ainsi que des œuvres et desextraits de correspondances appartenant à des collectionneurs privés viennentcompléter cette exposition.

. Du 17 janvier au 9 mars.

. « Henry de Waroquier -Le réel et l’imaginaire »

Conférence animée par Michèle Le-françois, conservateur du Musée desannées 1930 à Boulogne-Billan-court…. Mercredi 22 janvier à 15 h.

/ Ouverture du musée pendantles vacances d’hiver

Le Château Gaillard est un bâtiment qui conserve, dans son ar-chitecture et dans ses murs les différentes étapes de son pas-sé artistique. Le musée, installé définitivement en 1914 dans cethôtel particulier du XVe siècle, propose aux visiteurs la décou-verte insolite des collections d’histoire et d’archéologie réuniespar les membres de la Société Polymathique du Morbihan de-puis sa création en 1826.

Le cabinet des Pères du désert. Cabinet de travail du XVIIe siècle présenté sousla forme de panneaux peints illustrant des scènes de la vie des ermites

d’Orient et d’Occident.

Henry de Waroquier(1881-1970) - L’Ile-aux-Moines, Golfedu Morbihan - 1907.Pastel gras et encrenoire sur papier vélin.Coll. Muséedes Années 30 -Boulogne-Billancourt.

H. de Waroquier - Le chargementdu bateau/L’Ile-aux-Moines - 1908. Lavisd’encre noire sur papier vergé. Coll. Muséedes Années 30.

Chateau-Gaillard musée d’histoire et d’archéologie

Pho

to :

P. F

uzea

u

Pho

to :

P. F

uzea

u

Pho

to :

D. D

irou

drement et baguette cache clous sou-haités pour des raisons esthétiques, at-taches solides indispensables et sous-verres non acceptés.. sculptures et volumes : taille infé-rieure à 2,50 m en hauteur et en largeur.Le jury du salon, composé d’ancienslauréats et de personnalités désignéespar la commission des affaires cultu-relles de la ville de Vannes, décernera,à l’issue du salon, un prix de 300€ aulauréat de chacune des cinq catégories.L’inauguration du salon aura lieu lejeudi 20 février à 18 h et la remise desprix le vendredi 28 février, toujours à18 h.

Les demandes de participation ain-si que le règlement du salon sont dis-ponibles auprès des services sui-

vants :. Palais des arts, Place de Bretagne,�0297018100..Ateliers artistiques de la ville de Vannes(Manoir de Trussac, 60, rue Albert 1er -�0297408401 ou Ateliers de Ménimur,rue Émile Jourdan - � 0297634347).

Retour des fiches d’inscription pour lemercredi 12 février dernier délai dansl’un ou l’autre des services précités.

Tous les deux ans, à l’occasion du Sa-lon des peintres et sculpteurs du paysvannetais, le Palais des arts se trans-forme en une immense galerie d’art oùsont exposés les œuvres de très nom-breux artistes de tous âges de Vannneset de sa région. La 6e édition de ce sa-lon très prisé et très fréquenté se tien-dra du 21 au 28 février.Comme a l’accoutumée, ce salon ouvertà tous, vous offre l’occasion d’exposervos talents d’artiste à la vue du grandpublic et de repartir avec un chèque de300€ en poche si votre œuvre surclas-se toutes les autres dans l’une des ca-tégories en compétition.Le salon est ouvert à tous les artistes dela communauté d’agglomération quiregroupe les 24 communes suivantes :Arradon, Baden, Elven, Larmor-Ba-den, Le Bono, le Hézo, l’Ile d’Arz, l’Ile auxMoines, Meucon, Monterblanc, Noyalo, Ples-cop, Ploeren, Plougoumelen, Saint-Avé,Saint-Nollf, Séné, Sulniac, Surzur, Theix,Trédion, Tréffléan, la Trinité Surzur etVannes.Les œuvres exposées au salon devront s’in-tégrer dans l’une ou l’autre des cinq catégo-ries suivantes: sculptures et volumes, huilessur toile et acryliques, dessins et pastels,aquarelles et gouache, gravures. Les

œuvres ayant déjà fait l’objet d’une exposi-tion lors d’une précédente édition du salondes peintres et sculpteurs ne seront pas ac-ceptées.Chaque personne souhaitant participer ausalon peut exposer deux œuvres au maxi-mum, toutes catégories confondues.Ces œuvres devront répondre aux exigencestechniques suivantes :. peintures, gravures et dessins : formatunique de 73 cm x60 cm hors cadre, enca-

bloc-notes


6e Salon des peintres et sculpteursdu pays vannetais

Du 21 au 28 février au Palais des arts

Le CIDF a changéd’adresse

Le Centre d’informationsur les droits des femmesn’est plus situé sur la placede la Libération. Depuisle 1er janvier, il est installédans de nouveaux locauxmis à sa disposition par laVille de vannes à l’écoleCalmette, 9 rue Jean-MarieBécel.� 0297460967.Fax : 0297461681.E-mail :[email protected]

Du 2 au 8 avril :2es Rencontres du cinéma européenCin’Écran, l’association à l’origine et aux com-mandes des “Rencontres du cinéma européen” esten pleine effervescence en ce moment car l’heu-re du 2e festival approche.L’édition 2003 aura lieuen effet du 2 au 8 avril prochain.Au programme:18 à 20 longs métrages en v.o. représentant denombreux aspects du cinéma européen d’au-jourd’hui (dont 7 à destination des scolaires),descourts métrages ainsi que des documentaires.Avant de vous présenter en détail le contenu decette seconde édition, sachez que plusieurs paysseront à l’honneur,tant en ce qui concerne la pro-grammation des films qui seront projetés au cinémaLa Garenne, que du côté de invités : cinéastes,journalistes, critiques, écrivains… Les moments

forts de cette nouvelle édition seront les deux sé-ries d’hommages consacrés d’une part au cinémaitalien avec au menu un film de Francesco Rosi etun documentaire sur le cinéaste (le 3 avril), etd’autre part au cinéma belge,avec deux voire troisfilms à l’affiche (le 4 avril). Cette seconde éditionqui proposera d’autres soirées consacrées auxcinémas britannique, allemand et espagnol seramarquée par de nombreuses tables rondes etrencontres sur les thèmes qui font l’actualité duseptième art, voire même l’actualité tout court,comme la table ronde du 5 avril sur le thème« faire du cinéma en Italie à l’ère Berlusconi ».. Le point complet sur ces 2es Rencontres du ci-néma européen dans notre prochaine édition.

bloc-notes


Ticket sport : les tarifs pour 2003Les tarifs de Ticket sport 2003 sont majorés d’en-viron 2,2 % par rapport à 2002. Ce service, proposéet encadré par la ville de Vannes pendant les va-cances scolaires, avec le concours de différentes as-sociations et l’appui de Jeunesse et sports, propo-se aux jeunes vannetais de 7 à 16 ans un largeéventail de pratiques sportives, loisirs de plein airet autres activités éducatives, notamment l’initia-tion à l’Internet et aux nouvelles technologies dela communication au centre de ressources multi-médias Médiacap. Ticket sport fonctionne à lademi-journée (une activité le matin, une autrel’après-midi) Les tarifs, établis à la demi-journéeen fonction des quotients familiaux*, sont les sui-vants pour l’année 2003:Tarif A+ (tarif plein): 4,75€, tarif A: 4,30€, ta-rif B: 4€, tarif C: 2,40€, tarif D et E: 1,58€.

Ticket sport, toujours très sollicité à Vannes, a ac-cueilli en 2002 pendant les vacances d’hiver, deprintemps et d’été 1745 enfants qui ont participéchacun en moyenne à 8 demi-journées d’animation

pendant ces trois périodes de vacances scolaires. Enchiffres, cela s’est traduit par 490 inscriptions enfévrier pour 2148 demi-journées, 497 à Pâquespour 2478 demi-journées et 758 l’été dernier pour8878 demi-journées.* Le quotient familial est déterminé par le CCAS (Centre com-

munal d’action sociale), 22 avenue Victor Hugo, � 0297546464.

Inscriptions à Ticket sport pourles prochaines vacances scolaires

. Vacances d’hiver (du lundi 24 février au ven-dredi 7 mars). Inscriptions les 21 et 22 février àla salle n° 3 du centre sportif de Kercado.

. Vacances de Printemps (du mardi 22 avrilau vendredi 2 mai). Inscriptions les 18 et 19 avrilà la salle n° 3 du centre sportif de Kercado.

Renseignements: Bureau information jeunesse(0297546420) ou service d’animation sportivede la ville de Vannes (0297541339).

Les DixCommandementsau Chorusle samedi 10 mai

La comédie musicale “Les DixCommandements” cosignéepar Pascal Obispo et ElieChouraqui sera à l’affiche duChorus le samedi 10 mai à20h30.Les locations pour cespectacle (places assises nu-mérotées) sont ouvertes de-puis la mi-décembre auxpoints de vente suivants :Of-fice de tourisme,Carrefour etLeclerc.Prix des places en lo-cation : 58€, 50€ ou 43€.Tarifs pour les comités d’en-treprises : 47€ ou 40€.Ren-seignements sur ce spectacleauprès de Diogène Produc-tions (à Brest).� 0298479462.

Chèques d’accompagnement personnalisé :une facilité d’accès aux loisirs pour les personnes en difficultéLe Centre communal d’action sociale vient de mettre en service début janvier un moyen de paiementqui permet aux personnes les plus démunies d’accéder plus facilement « à des activités à caractère cul-turel, éducatif, sportif ou de loisirs, relevant du secteur privé, associatif ou public ». Le “chèque d’accompa-gnement personnalisé”, institué par la loi du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les exclusions, vientainsi compléter le dispositif d’aide sociale du CCAS. Les chèques retenus par le CCAS sont édités parle Groupe Chèque déjeuner. Ce sont des chèques de services d’une valeur faciale de 5 euros dont lemode d’utilisation est comparable à celui des chèques restaurant que tout le monde connaît. Depuisle 1er janvier, ces chèques, achetés par le CCAS et délivrés aux bénéficiaires de son dispositif d’aide so-ciale, sont acceptés par la ville de Vannes comme moyen de paiement des prestations de services sui-vantes : médiathèque municipale, musées de Vannes, Palais des arts (saison culturelle), studios de répé-tition de la ville (musiques actuelles), École nationale de musique, piscines, centre de loisirs de Kerniol,ludothèque, Espace Henri Matisse,Ticket sport, Chèque Pass Loisirs Jeunes.

Samedi 18 janvier à 15h. Rendez-vous devantl’Hôtel de Ville.

j Visite “Les places de Vannes”Lieux d’échanges économiques ou de festivités,sites programmés pour l’embellissement de la vil-le ou la mise en valeur d’un monument, les placesreflètent l’histoire de la ville, ses transformationsurbanistiques, les modes de vie d’une société. Leguide-conférencier vous propose d’aller à la dé-couverte de ces espaces maintes fois traversés,mais peut-être moins souvent observés… Samedi15 février à 15h. Rendez-vous au Musée de La Co-hue, place Saint-Pierre.

Rens.:Animation du Patrimoine (0297470419)ou du musée de La Cohue (0297473586).

Les samedis d’art et d’histoireCes visites-conférences, d’environ deux heures, sontl’occasion de découvrir de manière approfondie, unquartier de la ville, un patrimoine particulier…. Tarifs par personne: 4,5 €, 3 € (12-25 ans),gratuit pour les moins de 12 ans.

j Visite “Les lotissements du XIXe siècle”Au cours du XIXè siècle,Vannes connaît de grandestransformations : construction de la gare, des ca-sernes, des monuments publics. Mais c’est aussil’époque où se créent de nouveaux quartiers, avecdes rues droites, des petites places, des maisons avecjardins… Le guide-conférencier vous invite à la vi-site des quartiers Corvasier et Rabu, premiers lo-tissements de Vannes où s’installent, dans les an-nées 1860/1870, de riches bourgeois mais aussides habitants de condition plus modeste.

Guide pratique2003 du portde VannesLe guide pratique du port, ver-sion 2003, vient d’être édité parla ville de Vannes. Ce guide gra-tuit, contient, entreautres informationsutiles, toutes lesplages d’ouverturedu pont tournantde Kérino et rap-pelle son mode defonctionnement.Y figurent égale-ment des conseilstrès utiles auxplaisanciers tels que les condi-tions et mode d’accès au bassinà flot (pontons d’attente, signa-lisations…), les heures d’ouver-tures de la capitainerie ainsiqu’une brève présentation desdeux grands chantiers au pro-gramme de l’année 2003 : laconstruction d’une nouvelle por-te-écluse et le désenvasement duport. Le Guide pratique du portest disponible sur simple de-mande à la capitainerie (sur LaRabine) ainsi qu’aux servicesd’accueil de l’Hôtel de ville (pla-ce Maurice Marchais) et de laMairie (7, rue Joseph Le Brix

bloc-notes


Accueil des handicapés : un guide pratiquepour les commerces et les équipements publics

Le groupe de travail“Démarche d’inté-gration des personneshandicapées”* vientd’éditer un nouveauguide pratique surl’accueil des handi-capés dans la ville.Le premier livret dugenre, sorti avantl’été 2002, s’adres-sait plus spécifique-ment aux personnes

handicapées (voir notre édition de juillet-août der-nier). Celui-ci, toujours très pratique, concerne cet-te fois les commerçants et plus généralement tousles établissements susceptibles d’accueillir du pu-blic. Tiré à 500 exemplaires, il dresse en une ving-taine de pages un inventaire complet des dispositionstechniques et pratiques à respecter ou mettre enœuvre pour faciliter l’accès et parfaire l’accueil despersonnes atteintes de handicaps moteurs, visuels ou

mentaux. Cela va de l’encombrement des trottoirs(par des chevalets et autres mobiliers urbains) auxescaliers et ascenseurs en passant par les largeurs deportes d’entrée, les hauteurs et aménagements desguichets, des comptoirs et des caisses, les cabinesd’essayage, les toilettes et autres revêtement de sol.Le guide fournit aussi quelques conseils sur la ma-nière d’accueillir et de communiquer avec les per-sonnes selon leur handicap. Pour plus d’informa-tions, le livret renvoie en fin de document à uneliste de textes de lois relatifs à l’accessibilité ainsiqu’à un fichier d’adresses utiles. Le guide “Conci-lier accueil et accessibilité” a été diffusé auprès descommerçants présents dans le guide d’accessibili-té mentionné plus haut. Il est disponible gratuitement,sur simple demande, en mairie : à l’Hôtel de ville(0297018000) ainsi qu’à la direction de l’Aména-gement urbain (0297018050).* Groupe de travail composé d’élus municipaux (Anne-Marie Duro

et Pierre Maréchal) et de représentants de diverses associations

locales œuvrant pour l’amélioration des conditions de vie au

quotidien des personnes handicapées.

Eau et assainissement : les tarifs municipaux restentles mêmes pour la cinquième année consécutiveSi à consommation égale, vous vous aper-cevez cette année que votre facture d’eaudu robinet est supérieure à celle de 2002,n’en profitez pas pour passer un savon à laville de Vannes. Sachez en effet que leconseil municipal a décidé, le 16 décembredernier, de ne pas augmenter ses tarifs pour2003. C’est la cinquième année qu’une tel-le mesure est prise par la collectivité, ce quirevient à dire que les tarifs municipauxconcernant l’eau potable, la redevance d’as-sainissement et l’abonnement eau et as-sainissement sont rigoureusement lesmêmes depuis 1999 et qu’ils n’augmente-ront donc pas en 2003. Notez cependant,comme nous le faisons remarquer chaqueannée, que votre facture quadrimestriellecomporte, outre ce que vous devez verserà la ville de Vannes, d’autres taxes et rede-vances fixées indépendamment des déci-sions du conseil municipal par l’Agence del’eau Loire-Bretagne (redevance prélève-ment et redevance pollution), par le Fondsnational pour le développement des ad-ductions d’eau (taxe FNDAE) et par la ré-gion Bretagne (redevance potabilisation).Ces contributions sont intégralement per-çues par la ville qui les redistribue ensuiteaux organismes et collectivités précités.

Aussi, lorsque nous vous annonçons que laville n’augmentera pas ses tarifs en 2003,cela signifie que les prix relevant des déci-sions municipales seront identiques. L’évo-lution des autres prélèvements dépend desdécisions qui seront prises par les orga-nismes collecteurs cités plus haut. Ne sa-chant pas à l’heure où nous publions cette

information comment ces tarifs évoluerontpar rapport à 2002, nous ne sommes doncpas en mesure de vous affirmer que le prixde l’eau et de l’assainissement à Vannessera identique en tout point à celui de l’andernier. Ceci étant dit, et il fallait le préci-ser pour éviter tout risque de malentendu,voici les prix que la ville de Vannes a dé-cidé de reconduire pour 2003 (TVA à 5,5 %).. Abonnement eau et assainissement:3,05€ hors taxes* par mois pour les comp-teurs domestiques individuels et 1,96 €hors taxes par mois pour les logementsdesservis par un seul compteur.. Prix de l’eau du robinet: 1,12€ horstaxes le m3. Ce prix est celui qui se rat-tache à la tranche de consommation moyen-ne des ménages (50 m3 maximum parmois).. Redevance d’assainissement: 0,72€

hors taxes par m3 d’eau potable consommé.La redevance d’assainissement est indexéesur la consommation d’eau du robinet.Pour tous renseignements sur votre fac-ture d’eau et d’assainissement, contac-tez la Direction de l’eau et de l’assainis-sement de la ville de Vannes, 7 rue JosephLe Brix (rez-de-chaussée haut).� 0297018031.

© Y.

Le

Gal

Campagnede dépistagedu cancer du seinL’ADECAM (Association de dé-pistage des cancers en Morbi-han)* vient de lancer, le 1er jan-vier, la première campagnemorbihannaise de dépistage ducancer du sein, qui est, rappe-lons-le, la principale cause demortalité féminine par cancer.Cette campagne concerne prèsde 93000 femmes âgées de 50 à74 ans qui, indique l’association,« vont être invitées par courrierà prendre contact avec leur mé-decin traitant ou directementavec l’un des 46 radiologues par-ticipant à cette opération, afinde bénéficier gratuitement d’unemammographie de dépistagetous les deux ans ».Pour tous renseignements,s’adresser à l’ADECAM.� 02 97 40 29 39.

18 JANVIERFootball : V.O.C. - Bourges (C.F.A.)Stade de la Rabine

19 JANVIERRugby : R.C.V. - Saint-Nazaire(Fédérale 2) Inaugurationde la tribune Stade Jo CourtelBasket-Ball : UCK/NEF - Betton(Prénationale 2) Salle du BondonRugby : R.C.V. - Stade Nantais(Alarmercery 17 ans) Stade Jo CourtelRugby : R.C.V. - Stade Nantais(Crabos 19 ans) Stade Jo CourtelFootball : A.S.P.T.T. - La Rochelle(3e Division Féminine) Stade de Luscanen

26 JANVIERVolley-Ball : Véloce Vannetais -Vésinet (Nationale 2) Salle Omnisportsde KercadoEquitation : Étrier Vannetais Challenged’entraînement

1ER FÉVRIERFootball : V.O.C. - Tours (C.F.A.)Stade de la Rabine

2 FÉVRIERBasket-Ball : UCK/NEF - BC Sournais(Prénationale 2 – Séniors masculins)Salle du BondonVolley-Ball : Véloce Vannetais -A.S.P.T.T. Paris (Nationale 2)Salle Omnisports de Kercado

Football : V.O.C. - St CO Locminé 2(DH - Séniors) Stade Rabine ou Pérenno

9 FÉVRIERRugby : R.C.V. - Angoulème(Fédérale 2) Stade Jo CourtelRugby : R.C.V. - R.C. France Paris(Crabos 19 ans et Alarmercery 17 ans)Stade Jo CourtellEquitation : Étrier Vannetais DressagePoneys Concours de sauts d’obstaclesFootball : A.S.P.T.T. - St Herblain(3e Division féminine) Stade de LuscanenFootball : V.O.C. - Rennes 1(Nationaux 14 ans) Stade de Kercado

16 FÉVRIERRugby : R.C.V. - Rennes EC(Fédérale 2) Stade Jo CourtelBasket-Ball : UCK/NEF - Brest PLR(Prénationale 2 – Séniors masculins)Salle du BondonFootball : V.O.C. - Morlais FC1(DH - Séniors) Stade de la Rabine

22 FÉVRIERFootball : V.O.C. - Aurillac (C.F.A.)Stade de la Rabine

DU 22 FÉVRIER AU 8 MARSTennis : V.M.T.C. Tournoi OpenInternational de Tennis

23 FÉVRIERV.T.T. : V.T.T. Rando « La Poste »

1er MARSVolley-Ball : Véloce Vannetais - ASBRRezé (Nat. 2) Salle Omnisports KercadoHand-Ball : V.A.C. - ASC Flouvorn(Prénationale Féminine) Salle du Foso

MARSEquitation : Étrier Vannetais Finaledu Challenge d’Entraînement

9 MARSRugby : R.C.V. - La Roche Sur Yon(Fédérale 2) Stade Jo CourtelFootball : V.O.C. - Segre (C.F.A.)Stade de la RabineFootball : ASPTT - Grayan (3e divisionféminine) Stade de Luscanen

15 MARSHand-Ball : V.A.C. - ASC Guiclan(Prénat. Féminine) Salle du FosoFootball : V.O.C. - Nantes B (C.F.A.)Stade de la Rabine

16 MARSBasket-Ball : UCK/NEF - GDRGuipavas (Prénat. 2) Salle du BondonVolley-Ball : Véloce Vannetais - StadePoitevin (Nationale 2) Salle Omnisportsde KercadoFootball : V.O.C. - Caen 1 (Nationaux14 ans) Stade de KercadoPétanque : Vannes Pétanque ClubConcours de Pétanque Promenade dela Rabine

bloc-notes


Le Chèque PassLoisirs Jeunesreste à 20 eurosPas d’augmentation en 2003pour le Chèque Pass LoisirsJeunes proposé par la ville deVannes. Pour 20 €, lesjeunes vannetais de 13 à 20ans continueront à profiterpleinement d’une offre deloisirs à la carte copieuse-ment garnie, à consommerpendant les vacances sco-laires jusqu’à expiration duchéquier. Bowling, squash,musculation, gym, piscine,patinoire, planche à voile,abonnement à la biblio-thèque, entrées au festival dejazz, à l’Aquarium, au Pa-lais des arts (1 spectacle dela saison), à La Garenne ouà l’Éden… L’offre est vrai-ment conséquente et très va-riée. Pour acheter son ché-quier, il faut se présenter auBureau Information jeunes-se, 22 av. Victor Hugo, munid’une pièce d’identité, d’unjustificatif de domicile etd’une photo d’identité.Renseignements au BIJ.� 02 97 54 64 20.

14,15 et 16 février au Chorus : 1er Salon nautique du MorbihanOrganisateur du Salon de l’habitatet du jardin qui se tient chaque annéeau Chorus à l’automne, la sociétéDéficom lance en 2003 dans cemême Parc des expos de Vannes sonpremier Salon nautique du Morbi-han. S’appuyant sur l’expérience ac-quise avec un salon du même genreen Finistère qui a réuni l’an dernierà Quimper « plus de 30000 visiteurset une centaine d’exposants », Défi-com entend proposer au public duChorus un rendez-vous qui « conju-guera vente et information du pu-blic, rencontres et découvertes au cœur del’univers nautique », le tout agrémenté de« conférences et autres animations sur lesthèmes de la mer ». Plus de 150 exposantsen tous genres sont attendus par l’organisa-teur pour qui ce salon « se veut un outil dedéveloppement, de promotion et de com-mercialisation sur un marché local à fort po-tentiel, où l’offre est souvent méconnue ».

Les exposants présents sur place pour cettepremière édition représenteront la plupart« des activités de loisirs touchant de près oude loin au monde la mer » : bateaux à voileset à moteur, bateaux pneumatiques, planchesà voile, kayaks de mer, engins de plage,plates, jets assis et debout, locations de ba-teaux, moteurs et mécanique navale, équi-pement et vêtement de mer, services…

Côté animations, on nous annonce,entre autres réjouissances, des ini-tiations au catamaran de 18 piedssur bassin, des initiations à laplanche à voile, également sur bas-sin, des chants de marins, des dé-monstrations de chars à voile, desprésentations et autres démonstra-tions d’exercices de sauvetage etde sécurité en mer, les trucs et as-tuces à connaître pour devenir un asdes nœuds marins, des tables rondeset autres conférences sur le thème dela plaisance… Bref, il y aura de

quoi satisfaire toutes les curiosités et com-bler sans doute bien des attentes.

Salon pratique. Ouverture le vendredi 14 fé-vrier de 14 h à 19 h, le samedi 15 et le di-manche 16 février de 10 h à 19 h. Entrée: 5€

pour les adultes, gratuites pour les moinsde 16 ans. Possibilité de restauration surplace. Rens. : Déficom. � 02 98 21 90 63.

C A L E N D R I E R S P O R T I F

F. L

e D

iven

ah

Musée des Beaux Arts de VannesExposition du 18 janvier au 9 mars 2003

Hen

ry d

e W

aroq

uier

- M

aiso

n bl

anch

e au

bor

d de

la m

er

Coll.

Mus

ée d

es B

eaux

Art

s de

Bre

st -

© A

DA

GP,

Par

is 2

002.

REVUE MUNICIP A LE D’INFORMA T ION -...

Documents

Transcript of REVUE MUNICIP A LE D’INFORMA T ION -...