Revue isd n°26

Calcul de pension

Création des sectionsrégionales

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STMDLP ISD Journal trimestriel d’information du Syndicat tunisien des médecins dentistes de libre pratique

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L’ISD est édité sous la responsabiliitédu syndicat tunisien des médecinsdentistes de libre pratique 12, Avenuede la liberté 1000 Tunis.

Tél./Fax Provisoire : 71 282 188

Dr. Chakib AYED

Une nouvelle étape

On trouvera dans les pages suivantes le texte de la conven-tion cadre régissant les rapports entre les professionnels

de la santé de libre pratique et la caisse nationale d’assurancemaladie que notre syndicat vient de signer.

Avant d’examiner ce nouveau contrat, il est utile de rap-peler encore une fois, que l’une des objectifs principals denotre syndicat est d’assurer la promotion de la santé buccodentaire par une meilleure distribution de soins libérale.

Il y a une série de raisons qui doit nous faire considé-rer cet accord avec satisfaction, entre autres :

• Il existe désormais une convention, et celle-ci est passéeavec les syndicats du secteur privé dont le notre, ceci est fon-damental.• Le texte de cette convention respecte les grands principeslibéraux, à savoir le libre choix du praticien par les malades,le respect du secret professionnel, la liberté de prescription, laliberté d’adhésion…etc.

Dans les prochaines semaines nous aurons à examineret négocier la convention sectorielle et son impact direct surnotre exercice quotidien, l’appui de l’ensemble de la profes-sion sera la meilleure façon pour enrichir le débat et soutenirla position de notre syndicat.

Il reste qu’au moment où certains confrères distillentleurs logorrhées habituelles en tablant sur le scepticisme ou leconfort inconscient de certains praticiens, nous avons voulu aucontraire faire appel à l’intelligence et au bon sens de nosconfrères. Nous les savons capables d’apprécier -dans soncontexte général - l’importance et l’existence d’une telleconvention ainsi que la nécessité de ne pas éluder les ques-tions fondamentales.

Bon courage à tous !

Chers consoeurset Confrères,Dr. Néjib M’HIRSI

Structure duSTMDLP

Pour un exerciceliberal et contractuelDr. Chakib AYED

Bienvenue auxXIVèmes E.O.M.de MonastirPr. Mounir CHERIF

TEXTES LEGISLATIFSET REGLEMENTAIRESDE SECURITESOCIALE DANS LESECTEUR PRIVEDr. Adel BEN SMIDA

Le syndicat desmédecins dentistesde libre pratique :Rôle-organisation etperspectives d’avenirDr. A. ABBOUD

CRÉATION DES SEC-TIONS RÉGIONALESDr. Néjib M’HIRSI

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Les événements se bousculant devantnous, faire un choix parmi tant d’informa-tions à vous communiquer n’est pas chose

facile, d’autant plus que l ‘espace imparti danscette modeste revue n’est pas infini.

Nous sommes donc astreints à faire un tripour aller vers l’essentiel et vous présenter leplus important quitte à faire suivre le reste desdocuments dans un site Web qui ne saurai tar-der.

Quoi qu’il en soit, les prochaines électionsnationales d’avril (non ce n’est pas un poissond’avril) s’imposent à nous comme l’événementqui devrait attirer le plus l‘attention de tous lesconfrères, c’est pourquoi nous ne sauronsassez insister pour que tous les confrères rem-plissent leur devoir d’électeur et participent à larénovation des instances ordinales.

Quand à nous, nous espérons que les élec-tions ordinales nationales ne se déroulerontpas dans la même indifférence que celles desélections régionales du nord (avec un taux departicipation d’à peine 10%). Cette réalité nousinterpelle et nous amène à se poser plusieursquestions, entre autres

• Pourquoi les confrères n’ont pas participé massivement à ces élections ?

• Ces élections n’ont-elles plus aucun enjeu

ou signification à leurs yeux ?• Ou bien y a t’il une quelconque faille quand

à l’information ou l’organisation de ces élections ?

• Et dans ce cas faut-il comprendre cet absen-téisme comme un signal pour ne pas dire sanction ?

En tout cas, pour nous membre du BE de laSTMDLP, et loin de toute idée de critique gra-tuite ou de volonté de stigmatiser nos confrè-res du CNOMDT, nous ne pouvions ne pas réa-gir à cette réalité et demander d’ouvrir le débatavec tous les confrères.

En effet, l’avenir qui se profile et les défisqui se dessinent, nous imposent de se prépa-rer à ce challenge. A notre avis cela ne peut sefaire que dans une concertation très ouverteavec notre base la plus élargie possible et ceaprès avoir poser les questions les plus perti-nentes !

Dr. Néjib M’HIRSI

Chers consoeurs et Confrères,

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25 ans de recul et d’études ont prouvél’efficacité et la sécurité du GC Fuji I dansde nombreuses procédures de scellement.

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Structure du Syndicat Tunisien desMédecins Dentistes de Libre Pratique

C O N G R E S

S E C T I O N R E G I O N A L E

Commission Administ rat ive

BUREAU EXÉCUTIF

Dr. Med Salah BELAIDTrésorier

Dr. Tarek BAHLOUSS. G. A.

Dr. Chakib AYEDSecrétaire Général

Dr. Adel SMIDAS. G. A.

Dr. Néjib M’HIRSIS. G. A.

Dr. Farhat HACHEDS. G. A.

Dr. Kheireddine SADKAOUIS. G. A.

Section Bardo71 610 594

vSection Bizerte72 436 121

vSection Sousse73 240 022

vSection Nabeul72 361 779

vSection Sfax74 223 262

Section Ariana

71 715 855

vSection Kef - Beja -

Jendouba

78 227 643

vSection Ben Arous

71 290 800

vSection Gafsa - Tozeur

76 240 920

Section Tunis Bab-Bhar

71 339 021

v

Section Tunis Belvédère

71 770 647

v

Section Tunis Banlieux Nord

71 980 244

v

Section Kairouan

77 233 784

Section Mahdia

73 664 727

vSection Monastir

73 476 655

vSection Gabes

75 331 183

vSection Kebili

75 491 905

vSection Kass - Sidi Bouzid


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Flash sur la signature de la convention cadre

Le syndicat tunisien des médecins dentistes de libre pratique a l’honneur et le plaisir d’an-noncer aux confrères médecins dentistes qu’à l’issue d’une cérémonie officielle au siège dela CNAM, il a été procédé à la signature de la convention cadre par notre structure, repré-

sentée par son secrétaire général Dr. Chakib AYED et par Mr. Naceur GHARBI PDG de la CNAMet ce en présence des membres du Bureau Exécutif ainsi que des représentants des pouvoirspubliques; du ministère des affaires sociales ainsi que du ministère de la santé publique.


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Au milieu Pr. Denis Bourgeois.Membre du comité de pratique FDI. Président de la GADEF.Membre du comité exécutif de l’OMS.

A droite Dr. Habib BENZIAN.Developpment and public health manager.

Cordialement invité à la réunion de la FDI qui s’est tenue à Doubaï en fevrier 2006Notre syndicat a été représenté par son SG, ce qui nous a permis de renouer et

de resserrer les liens avec cette organisation importante.

Notre SG en compagnie du :Dr. Michèle AERDENPrésidente de La FDI.

Siège Social et point de vente :24 Av. de Madrid - Tunis

Tél. : (216) 71 334 812Fax : (216) 71 337 605


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15


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16


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La section de Nabeul a finale-ment relevé le défi qu'elles'est fixé, en réussissant à

réaliser la Journée Odontololo-gique du Cap-Bon. Pour une pre-mière, force est de constater quesur le plan du programme, del'organisation ainsi que de l'as-sistance, les responsables locauxn'ont pas ménagé leurs efforts,d'où cette belle jumelle des J.O.de Bizerte. Nous leur souhaitonsune longue vie à toute les deuxet merci pour la section denabeul.


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L’ANTIBIOPROPHYLAXIE EN MEDECINE DENTAIRE : MISE A JOUR

AUTEURS : Souha BEN YOUSSEF, Fredj BEN YOUSSEF et Chedly BACCOUCHEHôpital Farhat Hached Sousse (Tunisie).

3.Patients en attente d’une transplantation (cœur, rein, moelle osseuse, ect…)

Compte tenu que la grande majorité des patients aura à subir une immunosuppression reliée à la transplantation, lalittérature (5) est claire en ce qui concerne le besoin de stabiliser autant que possible la santé buccodentaire dupatient avant la transplantation.L’antibioprophylaxie est surtout nécessaire avant un traitement dentaire chez les patients neutropéniques en attented’une transplantation d’une moelle osseuse.Quoique aucune recommandation précise n’existe tant au type d’antibiotique, à la durée du traitement qu’à la poso-logie, les recommandations suggérées par l’A.H.A. pour la prévention de l’endocardite bactérienne semblent adéqua-tes lorsque l’antibioprophylaxie est considérée.4. Patients ayant subi une transplantation :

De façon générale et peu importe le type de tansplantation, il existe un risque plus élevé d’infection chez cespatients à cause de l’immunosuppression utilisée pour prévenir un rejet. Par ailleurs, chez les transplantés cardia-ques le risque d’endartérites au niveau des anostomoses de la greffe suite à une bactériémie d’origine dentaireparaît très important.Pour les autres types de transplantations, il existe un risque plus élevé à cause de l’immunosuppression utiliséepour prévenir un rejet (12).Le régime suggéré par l’AHA semble le plus approprié malgré le manque de recommandations précises.5. Patients neutropéniques

La neutropénie est définie comme étant un niveau en deçà de 1000 granulocytes neutrophiles par mm3 de sang. Lespatients neutropéniques peuvent être à risque suite à une bactériémie transitoire d’origine dentaire. De plus, la neu-tropénie peut amener une modification de la flore buccale.La prophylaxie en consultation avec un hématologue est fortement recommandée afin d’établir le protocole préopé-

ratoire (8).6. Patients diabétiques

Une antibiothérapie prophylactique pré et post opératoires peut être considérée pour ces patients à cause de bacté-ricide des leucocytes en plus de la diminution de l’immunité cellulaire et de la qualité de la vascularisation et ceci àchaque fois que les traitements parodontaux ou des chirurgies buccales sont planifiées. Aucune recommandation offi-cielle pour le type d’antibiotique, la posologie et la dose n’a été publiée. HALL (15) recommande l’amoxicillinecomme antibiotique de choix pour des infections dentaires aiguës. La prophylaxie ne sera pas indiquée chez lespatients diabétiques non insulinodépendantes dont la glycémie est bien contrôlée.7. Patients atteints du virus de l’HIV

D’après l’American Dental Association (2), Les patients séropositifs pour le VIH ne démontrent pas un risque signifi-cativement plus élevé d’infection suite à des chirurgies buccales comparativement à des patients séronégatifs et enbonne santé. Une prophylaxie est suggérée lorsque les neutrophiles 500 par mm 3 et le régime suggéré par l’A.H.A. est recom-mandé.


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8. Patients subissant une dialyse rénale

Certains auteurs (12) pensent qu’il serait justifié de prescrire une antibiothérapie prophylactique afin de prévenir uneendartérite au niveau de la fistule artérioveineuse utilisée chez les patients dialysés. Selon HALL (8), la prophylaxie serait recommandée avant tout traitement dentaire pouvant entraîner une bactériémietransitoire.9. Patients ayant subi une splénectomie

La cavité buccale ne constitue pas un site ou l’on retrouve la plupart des agents infectieux reliés aux infections post-splénectomiques. Par ailleurs, la plupart des auteurs (3,13,17,18) recommandent la prophylaxie antibiotique pour lesenfants en deçà de 5 ans et les adultes qui sont à risque à l’exposition du pneumocoque.Aucune étude n’est rapportée pour l’évaluation de l’efficacité de l’antibioprophylaxie avant les traitements dentaireschez ces patients.Une étude récente (18) a démontré que seulement 11 % des patients ayant reçu une splénectomie étaient au courantde leur susceptibilité accrue aux infections.Le dentiste devrait consulter, sur une base individuelle, le médecin spécialiste afin de planifier et de déterminer lanécessité d’une antibioprophylaxie.10. Patients ayant subi une radiothérapie de la sphère ORL

L’os alvéolaire irradié est un os ischémique, qui se défend mal contre l’infection et toute ostéite localisée devientrapidement diffusée pouvant donner lieu à une ostéoradionécrose des maxillaires (6)L’ensemble des auteurs recommandent une antibiothérapie prophylactique avant et après l’acte dentaire.Un consensus européen recommande l’association d’un antibiotique aérobique à large spectre et d’un antibiotiqueanaérobique (tableau 6).Conclusion L’antibiothérapie prophylactique est régulièrement remise en question compte-tenu de l’augmentation des souchesrésistantes et du risque faible mais réel des réactions allergiques et des différences sont observées entres les appro-ches américaines et nord-européenes. Il peut sembler anodin de prescrire un antibiotique mais en tant que profession-nels responsables, nous ne devons pas tomber dans un automatisme uniquement justifié par des considérationsmédico-légales. La prescription médicale à des fins non justifiées peut aussi faire l’objet de poursuite légale chez lesmédecins. Ceci dit, lorsqu’elle est indiquée, l’antibioprophylaxie doit être utilisée malgré le fait qu’il est pour l’instantimpossible de faire une étude contrôlée sur l’efficacité de l’antibiothérapie prophylactique. Par ailleurs, il est rassurantde constater que les situations en justifiant l’usage soient de mieux en mieux définies, Le fait que le régime prophy-lactique soit simplifié est également un point positif. Le médecin dentiste a un rôle important dans la prévention durisque infectieux, sa collaboration avec les praticiens permettra d’amorcer un dialogue qui permettra la prise de déci-sions thérapeutiques pouvant être vitales dans certaines pathologies.Malheureusement, il arrive fréquemment que la situation médicale du patient soit plus ou moins définie. Il serait sou-haitable de la part du médecin traitant que le statut médical soit clairement établi, que le diagnostic soit donné parécrit au patient. De cette façon, le dentiste serait en mesure d’établir la nécessité d’une prophylaxie.Dans tous les cas, il est impérieux pour les patients à risque que l’hygiène buccodentaire soit excellente. Une étude américaine (14) a démontré que l’utilisation d’un bain de bouche à base de Povidone lodine à 10 % est trèsefficace pour réduire la bactériémie en association à l’antibioprophylaxie.La sensibilisation des patients à une bonne hygiène bucco-dentaire est l’aide la plus valable que nous pouvons appor-ter à ces patients et la meilleure façon quotidienne de contrôler le risque de bactériémie.

Suite et fin de l’article paru dans l’ISD N°25


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L’exercice libéral de la médecine dentaire aconnu son age d’or du temps où quelquescentaines de praticiens étaient éparpilles

sur tout le territoire. Qu’importait les saisonsou les fins de mois, les salles d’attentes nedésemplissaient pas. Il était même assuré pourun jeune qui choisissait les études dentaires,de vivre plus tard dans un confort matériel cer-tain.Mais les choses changent vite. Une démogra-phie professionnelle qui quadruple en moins de20 ans, des charges professionnelles et familia-les qui augmentent irrésistiblement chaqueannée, des illégaux qui pratiquent impunémentla médecine dentaire, des ménages qui s’endet-tent de plus en plus, des caisses sociales etautres institutions qui se sont converties enprestataires de services : et les résultats n’ontpas tardés !Une baisse sensible de l’activité s’est fait sen-tir. Pour y pallier, le praticien a progressivementet de manière inexplicable abaissé ses honorai-res, se croyant obligé de compenser l’insuffi-sance ou l’absence de remboursement des cais-ses ! Malheureusement l’expérience prouveque travailler au rabais n’attire pas plus depatients ; bien au contraire !La situation actuelle où se trouvent de nom-

breux praticiens, notamment les plus jeunesnous interpelle tous. Elle révèle aussi les limi-tes de notre système de couverture et l’inacces-sibilité croissante des soins bucco-dentaires àune frange importante de notre population.L’instauration du nouveau régime de l’assu-rance maladie et à condition qu’il respecte lesgrands principes de l’exercice libéral pourraitfaciliter l’accès aux assurés, à une médecinedentaire de qualité.

Pour nous, structure représentative du secteurprivé, le système le plus adéquat sera sansdoute de conclure des accords avec la caissed’assurance maladie.Les avantages dont bénéficiera le médecin den-tiste aussi bien comme assuré ou en tant queprestataire de service, compenseraient selontoute vraisemblance, les nouvelles contraintesinhérentes à l’exercice conventionné.Il y a certes, cette notion de tarification quipourrait justifier quelques inquiétudes biencompréhensible voir même des réticences ;mais nous devons rappeler à tous nos confrè-res et nous les savons responsables, que d’unepart tous les médecins dentistes d’Europe tra-vaillent avec des “ tarifs opposables “, qued’autres part on n’a rien si on ne donne rien.Ainsi, nous allons négocier avec la caisse natio-nale d’assurance maladie afin de fixer les tarifsles plus élevés possibles pour nos actes, lesassurés seront remboursés sur la base de cestarifs fixés d’un commun accord ; c’est le seulmoyen de préserver les intérêts des parties pre-nantes.Je voudrais terminer en vous disant que le pas-sage de la libre pratique à l’exercice conven-tionné qui s’opère en ce moment, sera long etsemé d’embûches; néanmoins nous resteronsvigilants et sereins pour l’avenir.

Bon courage à tous.

Pour un exercice liberalet contractuelDr. Chakib AYED


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FIdèle à sa tradition annuelle, la faculté demédecine dentaire de Monastir organiseles XIVèmes Entretiens Odontologiques de

Monastir les 28 – 29 avril 2006 qui auront pourthème :

Prévenir, c’est l’avenir

Le programme des 14èmes entretiensodontologiques de Monastir sera riche, varié etpluridisciplinaire.

Plusieurs conférenciers tunisiens etétrangers nous livreront le fruit de leurs expé-riences à coté de certains invités d’honneur demarque dont les professeurs Michel GOLDBERGet Marysette FOLLIGUET de Paris, Michel LIMMEde liège en Belgique, Jean Daniel ORTLIEB etFrancis Louise de Marseille, Serge ARMAND deToulouse, Jacky SANSON de Genève en Suisseetc.

Plusieurs thèmes d’actualité serontdébattus, surtout l’implantologie et la prothèseimplantaire, les nouvelles techniques en odon-tologie conservatrice et en endodontie, l’esthé-tique en prothèse dentaire, l’occlusodontie etl’orthodontie en pratique courante.Parallèlement aux conférences et aux séminai-res pluridisciplinaires, des ateliers seront orga-nisés en parodontologie, en prothèse conjointeet en interception des malocclusions.

Au cours de cette grande manifestation,une aire d’exposition de matériel dentaire et deproduits médicaux, pharmaceutiques, informati-ques etc., sera aménagée au hall de la facultéet permettra aux participants de prendre

connaissance des dernières nouveautés enmatière de produits et équipements médico-dentaires.

A ce titre, il m’est agréable de vous invi-ter à participer à cette manifestation à laquellenous espérons réunir le maximum de partici-pants et de congressistes et que nous souhai-tons réussir avec vous tous.

Je tiens à saisir cette occasion pourremercier l’I.S.D. et tous les responsables decette revue, nos confrères du STMDLP trèsdynamiques, pour l’opportunité qu’ils nous ontofferte afin de rappeler nos consoeurs etconfrères cette manifestation qui devient incon-tournable en tant que l’un des évènementsscientifiques annuels les plus importants dansnotre pays.

Pr. Mounir CHERIFPrésident XIVèmes E.O.M. de Monastir

Bienvenue aux XIVèmes E.O.M.de Monastir


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EEEEXXXXPPPPLLLLIIIICCCCAAAATTTTIIIIOOOONNNN ::::Pension de vieillesse ==== Taux XXXX Salaire mensuel moyen

Salaire mensuel moyen = SMIG XXXX Coefficient multiplicateur moyenNombre de trimestre XXXX coefficientCoefficient multiplicateur moyen = Nombre de trimestre total

Nombre de trimestre XXXX Coefficient XXXX SMIG Salaire Mensuel moyenNombre de trimestre

PPPPEEEENNNNSSSSIIIIOOOONNNN ==== Salaire mensuel moyen XXXX Taux (le taux varie entre un min de 30 % et un max de 80 %)Le coefficient dépend du nombre d’année d’adhésion et de la classe de l’affiliation

ð


Dr. Adel BEN SMIDA

TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES DE SECURITESOCIALE DANS LE SECTEUR PRIVE

Pension de vieillesse :

Art. 23 – l’ouverture de droit à pension de vieillesse est subor-donnée à la réalisation d’un stage minimum de quarante trimes-tres de cotisations effectives;Art. 24 – l’age d’ouverture du droit à pension de vieillesse estfixé à 65 ans.Cependant, les intéressés peuvent demander une pension à par-tir de l’age de 60 ans.... Dans ce cas,,,, le mmmmoooonnnnttttaaaannnntttt ddddeeee llllaaaa ppppeeeennnnssssiiiioooonnnn,calculé en application des dispositions de l’article 26 du présentdécret, eeeesssstttt rrrréééédddduuuuiiiitttt ddddeeee 0000,,,,5555 %%%% par trimestre restant à courir entrel’age du départ à la retraite et l’age de 65 ans.Art. 25 – Le revenu annuel moyen de référence servant de basede calcul des pensions est égal à la mmmmooooyyyyeeeennnnnnnneeee ppppoooonnnnddddéééérrrrééééeeee ddddeeeessss ccccooooeeeeffff----ffffiiiicccciiiieeeennnnttttssss mmmmuuuullllttttiiiipppplllliiiiccccaaaatttteeeeuuuurrrrssss ccccoooorrrrrrrreeeessssppppoooonnnnddddaaaannnnttttssss aaaauuuuxxxx ccccllllaaaasssssssseeeessss aaaauuuuxxxxqqqquuuueeeelllllllleeeessssllll’’’’aaaassssssssuuuurrrréééé aaaa aaaaddddhhhhéééérrrréééé,,,, rrrraaaappppppppoooorrrrttttéééé selon le secteur d’activité, à la valeurdu ssssaaaallllaaaaiiiirrrreeee mmmmiiiinnnniiiimmmmuuuummmm iiiinnnntttteeeerrrrpppprrrrooooffffeeeessssssssiiiioooonnnnnnnneeeellll ggggaaaarrrraaaannnnttttiiii (SMIG) régime de48 heures, correspondant à une durée de 2400 heures par an,ou du ssssaaaallllaaaaiiiirrrreeee mmmmiiiinnnniiiimmmmuuuummmm aaaaggggrrrriiiiccccoooolllleeee ggggaaaarrrraaaannnnttttiiii (SMAG) correspondant àune durée de travail de 300 jours par an, en vigueur à la dated’ouverture du droit.Art. 26 – Le ttttaaaauuuuxxxx ddddeeee llllaaaa ppppeeeennnnssssiiiioooonnnn ddddeeee vvvviiiieeeeiiiilllllllleeeesssssssseeee est fixé à 33330000 %%%% durrrreeeevvvveeeennnnuuuu mmmmooooyyyyeeeennnn ddddeeee rrrrééééfffféééérrrreeeennnncccceeee tel que déterminé à l’article 25 pré-cèdent, lorsque se trouve réalisée llllaaaa ccccoooonnnnddddiiiittttiiiioooonnnn ddddeeee 44440000 ttttrrrriiiimmmmeeeessssttttrrrreeeessssddddeeee ccccoooottttiiiissssaaaattttiiiioooonnnnssss.Toute fraction de cotisation supérieure à quarante trimestresouvre droit, par période d’un trimestre de cotisation supplémen-taire à une majoration égale à 0000,,,,5555 %%%% du revenu moyen de réfé-rence, sans que le montant total de la pension puisse excéderun maximum de 88880000 %%%% dddduuuuddddiiiitttt rrrreeeevvvveeeennnnuuuu.Art. 27 – L’invalidité ouvre droit à pension d’invalidité dont letaux est fixé à 30 % du revenu moyen de référence défini à l’ar-

ticle 25 du présent décret lorsque se trouve réalisée la conditionde vingt trimestres de cotisation.Toute fraction de cotisation supérieure à 40 trimestres ouvredroit, par période d’un trimestre de cotisation supplémentaire àune majoration égale à 0,5 % dudit revenu moyen de référencesans que le montant total de la pension puisse excéder 80 %dudit revenu.Art. 28 – Toute période de cotisation inférieure à la période destage requise pour l’ouverture de droit à pension de vieillesseou d’invalidité, telle que fixée par les article 23 et 26 donne droità un versement unique dont le montant est égal aux cotisationsréglé par l’assuré, au titre du régime de pension prévu par leprésent décret.En cas de décès de l’assuré, ce versement s’effectue au profit duconjoint et des enfants mineurs dans les mêmes proportions queles pensions de survivants.Art. 29 – le montant annuel des pensions de vieillesse d’invali-dité ou de survivant liquidées en application du régime prévupar le présent décret ne peut, à la date d’ouverture du droit àpension, être inférieure à 30 % du ssssaaaallllaaaaiiiirrrreeee mmmmiiiinnnniiiimmmmuuuummmm iiiinnnntttteeeerrrrpppprrrrooooffffeeeessss----ssssiiiioooonnnnnnnneeeellll ggggaaaarrrraaaannnnttttiiii (SMIG) régime de 48 heures, rapporté à unedurée d’occupation annuelle de 2400 heures ou à 30 % desalaire minimum agricole garanti (SMAG) rapporté à une duréed’occupation de 300 jours par an, selon la nature d’activité.Art. 30 – le montant des pensions en cours de payement serarévisé en fonction du secteur d’activité, auquel appartient lebénéficiaire en cas de majoration du salaire minimum interpro-fessionnel garanti (SMAG). La date et les modalités de cette révi-sion sont fixées par arrêté du ministre des affaires sociales.Art. 31– la jouissance des prestations prévues par le présentrégime est tributaire du règlement effectif des sommes dues à lacaisse nationale.


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1) Rôle du syndicat :

dans l’esprit de beaucoup de nos confrères il y a encoreconfusion entre ordre et syndicat disons de prime abordque les deux structures de la profession sont certes com-plémentaires mais totalement différentes dans leursrôles, leurs statuts et leurs fonctionnements.

*le syndicat: a été fondé en 1988 à l’initiative dequelques médecins dentistes pour palier à l’insuffi-sance de l’ordre qui ne pouvait pas par les préroga-tives conférées par la loi, prétendre défende lesintérêts économiques et sociaux de le profession(art 1 du statut du syndicat).

L’adhésion au syndicat est ouverte à tous les méde-cins dentistes de libre pratique qui exercent dansleurs cabinets privés sur le territoire Tunisien (art5)elle est libre et volontaire contrairement à l’ordrerégi par la loi 91- 21 du 13 Mars 1991 qui soumet lemédecin dentiste à l’obligation d’être inscrit autableau de l’ordre pour pouvoir exercer la profession.Le rôle de l’ordre se résume à veiller au maintien desprincipes de moralités et au respect des devoirsprofessionnels édictés notamment par le code dedéontologie .

2) l’organisation du syndicat:

A) l’adhérant : A la base de cette structure verticale se trouve lemédecin dentiste adhérant qui dans un élan de mili-tantisme et de solidarité décide de s’engager dansl’activité syndicale. Les adhérents se regroupent ensection. Un nombre de 7 adhérants est exigé pour laconstitution d’une section (art 30). Aujourd’hui lesyndicat dispose 19 sections qui épousent grossière-ment le découpage par gouvernorat du pays.

B) le congrès:Le congrès est la plus haute instance du syndicat(art8) il tient ses assises tous les 3 ans (art10). Sont

congressistes les délégués des sections élus à ceteffet à raison d’un délégué par tranche de 4 adhé-rants. Le congrès discute des questions inscrites àl’ordre du jour et vote les motions à la majorité rela-tive des délégués présents

c) la commission administrative (C.A) : La C.A se compose de 20 membres élus au congrèspour une période de 3 ans. Elle se réunit tous les 3mois sur convocation du secrétaire général. Son rôleest de suivre et de contrôler l’activité du bureau exé-cutif dans le cadre des décisions du congrès.

D) le bureau exécutif(B.E): Se compose de 7 membres élus au sein de la com-mission administrative. Son rôle est l’application desdécisions du congrès et de la C.A.

E) le secrétaire général (S.G):Le S.G du bureau exécutif représente le syndicat enjustice et dans le cadre de la vie civile il est le porteparole du syndicat.

3) perspective d’avenir :

le syndicat exprime le désir des médecins dentistede prendre en mains leurs destinées et de défendreleurs intérêts, dans cette optique c’est un progrès etun acquis indéniable pour la profession. L’évolutionet les évènements confirment de plus en plus sanécessité et le rôle primordial qu’elle peut jouer; onpeut citer à ce titre les discussions avec la CNAM(caisse national d’assurance maladie) ou la loi luiconfère le rôle de partenaire mais surtout de partiesignataire des conventions cadre et sectorielle .

Il est dans l’intérêt des médecins dentiste d’adhérerau syndicat et d’apporter l’appui morale et financiernécessaire à son renforcement et à son rayonnementpour qu’elle puisse s’acquitter de ses taches dans lesmeilleurs conditions et refléter ainsi l'esprit de soli-darité qui a toujours animé la profession dentaire.

Le syndicat des médecins dentistes de libre pratique :Rôle-organisation et perspectives d’avenir

Docteur ABDENNASSER ABBOUD


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Dans le parcours de toute communauté profes-sionnelle, il vient un moment où l’augmenta-tion des membres de cette communauté, la

multiplication des problèmes que rencontrent cesmembres dans l’exercice de leur activité, la muta-tion rapide du contexte sociale, légale et cultureltous ces facteurs font que chaque membre sentqu’il a besoin d’une organisation qui prend encharge ses problèmes.

C’est entre autres à ce but que notre syndi-cat a toujours essayé de s’atteler, certes avec undegré de succès variable mais ce cap à étéconstamment maintenu, il suffit pour s’en convain-cre de relire les différents numeros de l’ISD déjàpubliés.

A coté de cette noble tache de notre syndi-cat, d’autres réussites peuvent être inscrites à sontableau, telle que l’information et la formationscientifique et ce, grâce aux liens solides tissésavec quasiment toutes les associations et sociétésscientifiques ainsi que la réalisation de plusieurscongrès et manifestations scientifiques. D’autrespart, le développement d’un vaste réseau de spon-sors avec qui notre syndicat – dans un espritconstructif et partenarial – à tisser des liens en “or“a permis à toutes les parties de servir le bien com-mun.

Une autre réussite qui à notre avis estencore plus importante si ce n’est la plus impor-tante ; est le fait que notre syndicat a réussi – celagrâce à son statut très ouvert et souple – à assurerune proximité presque mitoyenne avec toutes lescommunautés de confrère qui atteignent un nombreminimum de sept adhérents et qui s’engagent à secharger de la gestion de leur section, ce qui fait quenotre syndicat est aujourd’hui représenté dans tou-tes les régions du pays, afin que les confrères ne sesentent pas exclus quelleque soit leur région d’exer-cice.

Par conséquent pour peut qu’ils veuillentbien contribuer et / ou assister à la gestion et mani-

festations de leur section ils seront toujours infor-més et leurs problèmes seront résolus en principedans les plus bref délais.

Cette réalité quant à la bonne distributionde nos sections à travers les régions va à notresens montrer dans un proche avenir tout son poten-tiel bénéfique pour les confrères mais aussi pournotre syndicat puisqu’elle facilitera le contacte avecles confrères, quand au syndicat, cela va permettrenotamment au bureau exécutif de se déchargerdes problèmes régionaux sur les différentes sec-tions et de s’attacher à résoudre les dossiers natio-naux.

Enfin, est-il nécessaire d’attirer l’attentionde tous sur le fait que tout projet, tout objectif àatteindre doit disposer pour être mené à bien etpour fournir des prestations de qualité -que toutconfrère est en droit d’exiger de son syndicat desmoyens adéquats.

Nous ne saurions assez insister au près detous les confrères pour qu’ils s’acquittent et àtemps de leur cotisation. C’est la meilleure preuvede confraternité et de responsabilité que votre syn-dicat a - à son tour- le droit d’exiger.

Pour finir cet article sur une note optimiste,le STMDLP a l’immense joie de porter à la connais-sance de tous les confrères la naissance des sec-tions suivantes :Section Monastir.Section Mahdia.Section Gafsa.Section Gabes.Section H. Lif.Section Mannouba

Tout en remerciant, au nom de tous les confrè-res, ceux qui ont contribué à leur création, noussouhaitons à ces nouvelles sections et à leurs adhé-rents une pleine réussite.

Dr. Néjib M’HIRSI

CRÉATION DES SECTIONS RÉGIONALES

Revue isd n°26

Health & Medicine

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