Revue Inter Agisq - mars 2013

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revue publiée 3 fois par année

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2 INTER AGISQ vol. 2, no. 3 - mars 2013

La permanence(de gauche à droite)

Carole Drouin, agente de bureau

France Thibault, directrice générale

Guylaine Auger, adjointe administrative

MissionL’AGISQ se consacre au développement et au maintien de l’expertise de ses membres et à leur recon-naissance professionnelle en tant que leaders de l’informa-tion de santé au Québec. Dans le prolongement de cette mission, son action s’organise selon trois axes stratégiques : établir et faire la promotion du rôle prépondérant de santé dans le continuum des soins de santé, concentrer l’expertise de pointe dans tous les champs d’utilisation de l’information de la santé et maintenir la compétence de ses membres par une diffusion de cette expertise adaptée à leurs besoins.

VisionLe gestionnaire de l’information de la santé est un spécialiste reconnu et respecté dans son domaine d’inter-vention. L’AGISQ est la référence dans les dossiers traitant de l’information de la santé au Québec. L’AGISQ dispose des ressources humaines, financières et matérielles requises pour maintenir et diffuser l’expertise dans tous les domaines de la gestion de l’information de la santé et promouvoir la profession.

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3vol. 2, no 3 - mars 2013 INTER AGISQ

SOMMAIRE

Revue de l’Association des gestionnaires de l’information de la santé du Québec5104, boulevard Bourque, bureau 104Sherbrooke (Québec) J1N 2K7

Téléphone : 819 823-6670Télécopieur : 819 823-0799www.agisq-quebec.ca

Inter Agisq est préparé par le comité d’information en collaboration avec le personnel du siège social.

Les titres, rubriques et textes non signés sont dus à la rédaction.

Distribution: 1050 exemplaires

Dates de tombée :1er juin pour juillet.1er octobre pour novembre;1er février pour mars;

Les auteurs ont l’entière responsabilité de leurs textes.Reproduction partielle autorisée à la condition de citerla source.Abonnement: 31,50 $ taxes incluses (3 numéros); gratuit pour les membres.

Revue disponible en format électronique

Dépôt légal – ISBN 0837-0117Bibliothèque et Archives nationales du QuébecBibliothèque et Archives Canada

Espaces publicitaires

Grille tarifaire (prix, par parution, taxes incluses):

Parution 1 fois 2 fois 3 fois1 page 431,16 $ 804,83 $ 1,034,78 $

½ page 229,95 $ 425,41 $ 551,88 $

¼ page 143,72 $ 229,95 $ 293,19 $

carte d’affaires 57,49 $ 91,98 $ 103,48 $

Publi-reportage

Gratuit avec l’engagement d’une publicité éventuelle d’une valeur minimale de 375 $(431,16 $ taxes incluses).

4 INFORMATION GÉNÉRALE

5 AVANT-PROPOS

6 MOT DE LA PRÉSIDENTE

7 LA SOLUTION: LA FORMATION EN LIGNE

8 ACTUALITÉ MÉDICALE NOMbRE, RÉpARTITION ET MIGRATION dEs MÉdEcINs cANAdIENs 2007-2011 LE pROjET dE LOI 41 pORTRAIT sTATIsTIquE 2013 du suIcIdE Au quÉbEc

12 buLLETIN du succÈs cOMMENT ÉvITER dE sAbOTER vOs RêvEs

13 LA RELÈvE cÉGEp RÉGIONAL dE LANAudIÈRE à L’AssOMpTION cOLLÈGE O’suLLIvAN dE MONTRÉAL

16 cHRONIquE MuLTIMÉdIA 17 cApsuLE vIRTuELLE

18 AcTuALITÉ MON dÉFI pOuR LEucAN 19 à vOTRE sANTÉ MA sANTÉ Au TRAvAIL: j’y vOIs!

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4 INTER AGISQ vol. 2, no. 3 - mars 2013

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION ET LES COMITÉS

présidenteChristiane HamelService conseil

St-Liboire

vice-présidenteGeneviève Duplantie

CSSS de Laval

trésorièreMarie-Ève SiroisIUCPQ, Québec

administrateurAlexandre Allard,

CSSS de Rrois-Rivières

administratriceJohanne CarufelCSSS de Laval

administrateurMario Morissette

Collège O’Sullivan de Montréal

directrice généraleFrance Thibault

siège socialSherbrooke

administratriceGuylaine Allard

AQESSS

Comités opérationnels

o Éducation : France Thibault, Sherbrooke (AGISQ)

o Information : Julie Bouthillette, Cowansville

o Organisation : Jessica Couture, Windsor

o Promotion de la confidentialité : Johanne Carufel, Laval

o Site Internet et forum de discussion : Josée Lafontaine, Shawinigan Représentants régionaux

01/09/11 - Bas St-Laurent/Côte nord/Gaspésie: Marie-Christine Breault, Baie-Comeau

02 - Saguenay/Lac St-Jean : Mélanie Dionne, La Baie

03/12 – Capitale Nationale/Chaudière Appalaches : Véronique Tremblay, Québec 04 - Mauricie/Bois Francs : Alexandre Allard, Trois-Rivières 05 – Estrie : poste à combler

06 – Montréal : Jeannette Neault, Montréal 07 – Outaouais : Sylvie Dumont, Gatineau

08/10 - Abitibi/Nord du Québec : Anick Beauséjour, Rouyn-Noranda

13/14/15 – Laval/Lanaudière/Laurentides : Annick Welsh, St-Jérôme

16 – Montérégie: poste à combler Délégués

o Lecteur officiel: Emmanuelle Gingras, Laval

o Normalisation, formulaires du MSSS: Lise Chagnon, Sorel-Tracy France Thibault, AGISQ

Communauté de pratique

o Archivistes médicaux en milieu psychiatrique: Céline Gagnon, Montréal

o Gestion de l’information: Nathalie Charette, St-Gabriel-de-Brandon

o Registraires en traumatologie: Jinny Gagnon, Sherbrooke

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AVANT-PROPOS

Chers collègues,

Vous avez les bleus car la chaleur tarde à venir? Rassurez-vous, l’été est bientôt à nos portes car nous débutons déjà la recherche d’articles pour le numéro de juillet. Mais pour l’instant, installez-vous confortablement pour lire ce qui suit.

Parmi nos chroniques habituelles, vous retrouverez la capsule virtuelle de Mme Josée Lafontaine, les articles du collège O’Sullivan de Montréal et du cégep régional de Lanaudière à L’Assomption, le mot de notre présidente et le bulletin du succès de M. Patrick Leroux, qui nous indique comment éviter de saboter nos rêves.

Mme Carole Larouche de Lebel-sur-Quévillon parle de son expérience positive de formation en ligne. De son côté, M. Claude Lemay de l’ICIS nous informe sur le nombre, la répartition et la migration des médecins canadiens.

Quelques sujets d’actualité ont piqué la curiosité de ma collègue Tammy David qui nous entretient sur le projet de loi 41 qui élargira le rôle des pharmaciens et elle dresse un portrait sur le suicide au Québec; d’ailleurs, la semaine de la prévention du suicide s’est déroulée du 9 au 13 février dernier. De mon côté, je vous présente un texte sur la santé et la sécurité au travail (premier d’une série d’articles) ainsi qu’une chronique multimédia.

Vous souvenez-vous avoir lu dans l’Infolettre hebdomadaire de l’AGISQ qu’une archiviste amassait des fonds pour participer à un voyage-bénéfice au profit de Leucan? Ce voyage aura lieu bientôt et Emmanuelle Gingras partage avec nous la préparation exigeante de cette aventure.

Enfin, nous aurons dans le prochain numéro une chronique juridique qui répondra à vos questions concernant l’accès au dossier. Nous vous invitons donc dès maintenant à nous faire parvenir les questions ou sujets que vous aimeriez voir abordés dans cette chronique!

Le comité d’information,Julie Bouthillette, AMA, directrice, CSSS La PommeraieTammy David, AM, CHUS Sherbrooke

5vol. 2, no 3 - mars 2013 INTER AGISQ

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MOT DE LA PRÉSIDENTE

Voici déjà la troisième et dernière parution de la revue Inter Agisq dans le cadre de mon mandat de présidente.

La force d’une association

Inutile de vous dire que l’année a été très active pour l’AGISQ. Entre des prises de positions associatives, des représentations stratégiques et la défense de nos membres, j’ai à peine eu le temps de dire: «ouf»!

L’AGISQ est, encore une fois, à un tournant décisif, non seulement pour sa propre survie, mais aussi pour celle des gestionnaires de l’information de la santé. Et, à la lumière de ma longue expérience de travail dans les différents paliers du réseau de la santé, j’ai le goût d’insister sur l’importante force que représente une association professionnelle. Alors que la grande majorité des intervenants du réseau de la santé et des services sociaux sont regroupés au sein d’ordres professionnels, nous aussi, les gestionnaires de l’information de la santé, devont continuer à nous rassembler au sein de notre association. Il en va de la survie de notre profession.

La formation continue,encore et encoreNous vivons dans un monde où les frontières n’ont plus le même sens, dans un monde où les compétences et l’expertise sont prioritaires. Nous devons agir, non seulement pour maintenir et protéger nos acquis, mais pour être prêts à relever les défis qui se présentent. Assurer un niveau supérieur d’enseignement et un maintien élevé des connaissances et des compétences est une responsabilité associative.

L’association canadienne (Canadian Health Information Management Association/CHIMA), qui nous représente sur la scène internationale, discute et s’entend avec ses homologues sur les critères de formation d’un gestionnaire de l’information de la santé. C’est le rôle de la CHIMA de veiller à l’atteinte des standards de la profession pour assurer une relève compétitive en dehors de nos frontières.

Mais c’est à l’AGISQ que revient le mandat d’offrir la formation continue pour assurer le maintien d’un niveau supérieur de compétences. Et c’est à vous, gestionnaires de l’information de la santé, de décider d’investir dans votre avenir. Acheter et assister à une formation de façon annuelle est probablement le plus beau cadeau que vous puissiez vous offrir car les connaissances, ça ne se perd pas, elles sont la base pour grandir encore!

Pour nous au conseil d’administration, la formation continue est tellement importante que nous avons décidé de mettre en place une politique de crédits de formation. Cette politique n’a qu’un seul objectif, celui d’encourager nos membres à parfaire leurs connaissances.

Si j’avais un voeu à prononcer, ce serait celui-ci: longue vie à notre association et à notre profession.’

Christiane Hamel, AM, GISprésidente

La formation: une base pour grandir

6 INTER AGISQ vol. 2, no. 3 - mars 2013

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FORMATION

7vol. 2, no 3 - mars 2013 INTER AGISQ

J’ai suivi récemment une formation en ligne avec l’AGISQ et j’aimerais vous faire partager mon expérience.

Je travaille dans une belle région dite éloignée: le Nord du Québec. Ma région est jumelée avec la région de l’Abitibi-Témiscamingue pour les formations.

Éloignée… pas tant que ça mais les formations par visioconférence sont souvent à deux ou trois heures de route de chez-moi, ce qui engendre des frais de déplacements et d’hébergement pour mon employeur. Inutile de vous dire qu’en période de restrictions budgétaires, mes demandes de formation sont aussi limitées….

La solution: la formation en ligne !! Quelle idée géniale de l’association de nous offrir cette belle opportunité de suivre une formation dans le confort de notre bureau, à l’heure qui nous convient, sans être obligée de se déplacer à l’extérieur. Il s’agit de boucler du temps de formation dans notre horaire de travail.

Bien sûr, il y a le manque d’interaction avec les autres personnes de notre profession et le professeur ou conférencier. Par contre, les avantages sont nombreux:

• Pas de perte de temps de travail lors des déplacements sur la route;

• Sur notre lieu de travail, nous pouvons interrompe la formation pour parer au travail urgent et la reprendre plus tard;

• Il est possible d’arrêter la vidéo pour prendre des notes ou revenir en arrière pour mieux saisir l’information;

• Si on n’a pas de document avec la formation, il est possible d’imprimer le «Power Point» avant de débuter;

• Pour ceux qui ont des enfants à la maison, pas besoin de prévoir une absence de la maison parce qu’on doit coucher à l’extérieur.

Et ce n’est que quelques avantages… Comme vous voyez, plus d’excuse pour ne pas maintenir nos connaissances!!

Merci encore à notre association de mettre à la disposition de ses membres des outils qui nous permettent d’être plus performants dans notre travail à coût moindre pour l’employeur et ainsi maintenir la crédibilité de notre profession dans le réseau de la santé.

La solution: la formation en ligne!Par Carole Larouche, AMA, CRSSS Baie-James, Centre de santé Lebel

L’AGISQ vous offre la possibilité de suivre certaines formations selon votre convenance. Dans un premier temps, vous devez acheter la formation. Lorsque nous aurons reçu votre paiement, nous vous enverrons par courriel vos accès.

Formations disponibles sur le WebLe courriel: un de ces faux amis Le courriel est utilisé quotidiennement par les gestionnaires et intervenants du réseau. Toutefois, les établissements semblent tarder à ajuster leurs politiques pour faciliter son utilisation. Or, les nouvelles technologies de l’information, telles le courriel, posent des enjeux importants pour la sécurité informationnelle. Celle-ci repose sur des principes juridiques à connaître et des activités de gestion des risques à mettre en oeuvre.

Maladies cancéreusesdu système digestif - partie 1 Actualiser les compétences médicales des gestionnaires de l’information de la santé sur le système digestif.

Objectifs spécifiques• Approfondir les connaissances sur les différents

cancers du système digestif;• Mettre à jour les informations médicales en lien

avec les actes thérapeutiques;• Comprendre les méthodes diagnostiques. Seront étudiés• Cancer del’oesophage;• Cancer de l’estomac;• Cancer du colon.

Visitez la boutique virtuelle sur le site internet

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8 INTER AGISQ vol. 2, no. 3 - mars 2013

Nombre, répartition et migrationdes médecins canadiens 2007-2011 Par Claude Lemay, M.Sc., gestionnaire, bureau du Québec, ICIS

Introduction

Les médecins constituent un des groupes professionnels importants du réseau de la santé. Leur nombre et leur répartition ont de l’importance quant à l’accès aux services ainsi qu’aux coûts du système de santé. Après les dépenses hospitalières et le coût des médicaments, les paiements versés aux médecins constituent la troisième source de dépenses en santé au Canada. L’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) suit de près les tendances au niveau des nombres, de la répartition et de la migration des professionnels de la santé. Une publication spécifique sur la profession médicale a été produite à l’automne 2012 et décrivait la situation de la main-d’œuvre pour les années 2007 à 2011.

Augmentation du nombrede medecinsEn 2011, on comptait 72 529 médecins au Canada, ce qui représente une augmentation de 4,1 % par rapport à l’année précédente. Le nombre de médecins au Canada, qui augmente chaque année depuis 2007, a connu une croissance supérieure à 4 % en 2009 et en 2011. Pendant cette période de cinq ans, le nombre de médecins a augmenté à un rythme trois fois plus rapide que la population du Canada (13,9 % par rapport à 4,7% pour la population).

En 2007, le nombre de médecins par 100 000 habitants (192) a atteint un nouveau sommet. Depuis, il a augmenté chaque année — à 195, 201 et 203 — pour atteindre 209 en 2011. Dans l’ensemble des provinces, le ratio du nombre de médecins par habitant en 2011 était le plus élevé jamais enregistré dans la base de données. La Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve-et-Labrador et le Québec affichaient les ratios les plus élevés (240, 231 et 231 médecins par 100 000 habitants).

Âge, sexe et pratiquemédicaleVoici certaines caractéristiques de la main-d’œuvre médicale telle qu’observée en 2011.

Hommes FemmesMédecins 63.5 % 36.5 %

Médecins de famille 58.3 % 41.7 %

Spécialistes 68.8 % 31.2 %Médecins de moins de 40 ans 9 % 12.7 %Médecins de plus de 50 ans 34.9 % 15.8 %

Des différences existent entre la pratique médicale des hommes et des femmes. De 2007 à 2011, le nombre de femmes médecins a augmenté de 22,6% et le nombre d’hommes médecins, de 9,4 %. De 2007 à 2011, l’Alberta et la Saskatchewan ont déclaré les croissances les plus fortes du nombre de femmes médecins (28,6 % et 28,4 %) et la Nouvelle-Écosse et le Québec, les plus faibles (10,5 % et 19,7 %). Cependant, bien que le Québec ait déclaré l’une des plus faibles croissances dans le nombre de femmes médecins, on y comptait déjà la plus grande part de femmes au sein de sa main-d’oeuvre médicale, soit 42.2 %, alors que cette proportion était de 36.4 % dans l’ensemble du Canada. Dans l’ensemble des provinces, les femmes représentent une plus grande part chez les médecins de famille que chez les médecins spécialistes.

Les médecins de famille étaient en moyenne âgés de 50 ans. Les médecins spécialistes étaient quant à eux âgés de 51 ans en moyenne. L’Alberta et Terre-Neuve-et-Labrador comptaient les plus jeunes médecins (âge moyen de 48,1 ans dans chaque province) et l’Île-du-Prince-Édouard et l’Ontario, les plus âgés (âges moyens de 51,8 et 51,4 ans).

ACTUALITÉ MÉDICALE

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Au niveau régionalLa main-d’œuvre médicale varie sensiblement d’une région à l’autre. Au Québec, les régions de Lanaudière, Laurentides, Laval, Montérégie et Outaouais présentent les taux par 100,000 habitants les plus bas. Cependant, la contigüité de ces régions avec les régions métropolitaines de Montréal et d’Ottawa rendent les comparaisons inter-régionales hasardeuses puisque les médecins et les citoyens se déplacent d’une région à l’autre pour donner ou recevoir des services.

ConclusionLes médecins représentent un groupe professionnel pour lequel il est nécessaire de suivre les tendances. L’accès aux services et les coûts de santé sont influencés par le nombre et la répartition de ceux-ci. Il est important de vérifier si cette augmentation des effectifs observés dans les dernières années se traduira par une augmentation des services fournis. Ceci fera l’objet d’autres recherches de l’ICIS.

guide no 80Disponible via le site internet de l’AGISQ

9vol. 2, no 3 - mars 2013 INTER AGISQ

Formation à l’étrangerSelon les données de 2011, 26,1 % des médecins de famille et 22,8 % des médecins spécialistes au Canada ont obtenu leur doctorat en médecine à l’étranger. Ces pourcentages ont légèrement augmenté au cours des dernières années. Le Québec et l’Île-du-Prince-Édouard présentaient les proportions de médecins formés à l’étranger les plus faibles (11,3 % et 19,2 %).

Exode des cerveauxà l’étrangerLes médias publient à l’occasion des reportages sur «l’exode des cerveaux », et des médecins en particulier. Le rapport de l’ICIS indique que le nombre de médecins rentrés au Canada était supérieur au nombre de médecins l’ayant quitté durant la période 2007 à 2011. Le gain net de médecins variait considérablement et a fluctué au fil des ans. La majorité des gains nets découlant de cette migration internationale en 2011 ont été réalisés en Ontario, au Québec et en Alberta (gains nets de 43, 28 et 14 médecins, respectivement). Au Québec, il y a eu au cours de ces cinq années, 116 départs et 175 retours de l’étranger, pour un bilan positif de 59 médecins.

Migration interprovincialeDepuis la fin des années 1970, environ 1 % des médecins ont migré vers une autre province chaque année. En 2011, le nombre de médecins ayant migré en Alberta et au Québec était supérieur au nombre de médecins ayant migré vers une autre province ou vers un territoire, ce qui a permis de réaliser des gains nets de 55 et de 30 médecins, respectivement. En Alberta, 62 % de ces médecins étaient des médecins de famille, tandis qu’au Québec, la totalité de ces médecins étaient des médecins spécialistes. Cependant, de 2007 à 2011, le Québec a subi une perte nette de médecins chaque année sauf en 2011, pour un bilan négatif en cinq ans de 47 médecins ayant quitté vers une autre province.

ACTUALITÉ MÉDICALE

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Le 10 décembre dernier, une entente a été signée entre le Collège des médecins et l’Ordre des pharmaciens du Québec qui prévoit un élargissement du rôle des pharmaciens. Selon le site « Les Affaires.com », près de 100% des pharmaciens interrogés par l’Ordre des pharmaciens du Québec en 2010 étaient favorables à l’élargissement de leurs activités professionnelles.

Dorénavant, selon la loi 41, les pharmaciens pourront prolonger une ordonnance d’un médecin, suivant les conditions et les modalités déterminées par le règlement, afin que ne soit pas interrompu le traitement prescrit par le médecin à un patient; la durée de prolongation d’une ordonnance ne peut excéder la durée de validité de l’ordonnance initiale ou, si cette durée est supérieure à un an, elle ne peut excéder un an.

Ils pourront également ajuster une ordonnance d’un médecin, suivant les conditions et les modalités déterminées par le règlement, en modifiant la forme, la dose, la quantité ou la posologie d’un médicament prescrit ou en le substituant à un autre médicament d’une même sous-classe thérapeutique.

De plus, ils pourront également administrer un médicament par voie orale, topique, sous-cutanée, intradermique ou intramusculaire, ou par inhalation, suivant les conditions et les modalités déterminées par règlement, afin d’en démontrer l’usage approprié. Les pharmaciens, qui exercent dans un établissement de santé, pourront prescrire et interpréter des analyses de laboratoire aux fins du suivi de la thérapie médicamenteuse, suivant les conditions et les modalités déterminées par le règlement.

Il est également réservée aux pharmaciens l’activité de prescrire un médicament lorsque aucun diagnostic n’est requis, notamment à des fins préventives.

Avec l’adoption de cette nouvelle loi, on s’assure ainsi que les Québécois puissent profiter le plus tôt possible des nouveaux services qui seront offerts par les pharmaciens. Cela suggère moins de temps d’attente dans les urgences ou les cliniques de sans rendez-vous. Espérons que ces quelques activités autorisées aux pharmaciens du Québec sauront donner une plus grande flexibilité à notre système de santé. Sources : Les affaires.com, novembre 2012.

Par Tammy David, AM, CHU Sherbrooke

10 INTER AGISQ vol. 2, no. 3 - mars 2013

ACTUALITÉ MÉDICALE

Le projet de loi 41

SAVIEZ-VOUS QUE?Par Tammy David, AM, CHU Sherbrooke

BRONZAGE ARTIFICIELIl a été décrété par le gouvernement Marois qu’à partir du 11 février, les jeunes de moins de 18 ans ne pourront plus fréquenter les salons de bronzage?

De plus, selon l’organisation mondiale de la santé, les lits de bronzage et la cigarette s’équivalent pour les risques de cancer. Selon des statistiques de la Société canadienne de cancer, l’exposition au bronzage artificiel avant l’âge de 35 ans augmente de 75% le risque de développer un mélanome. Piloté par l’ancien ministre libéral Yves Bolduc, le projet de loi interdisant l’accès des cabines de bronzages aux mineurs a été adopté en juin 2012.

RÉGIME VÉGÉTARIEN

Des chercheurs de l’Université d’Oxford, en Grande-Bretagne, ont déterminé que les personnes suivant un régime végétarien réduiraient de 32 % leur risque d’hospitalisation et de décès résultant de maladies cardiovasculaires par rapport à celles qui consomment de la viande et du poisson.

«Une grande partie de la différence s’explique probablement par les effets du cholestérol et de la tension artérielle», généralement plus élevés chez les consommateurs de viande et de poisson, et «montre le rôle important de l’alimentation dans la prévention des maladies

cardiaques», explique le Dre Francesca Crowe, de l’Université d’Oxford.

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ACTUALITÉ MÉDICALE

11vol. 2, no 3 - mars 2013 INTER AGISQ

Portrait statistique 2013 du suicide au QuébecC’est encourageant!Par Tammy David, AM, CHU Sherbrooke

Au Canada en 2009, le Québec n’affichait plus le taux le plus élevé parmi les provinces canadiennes en occupant le 4e rang. Au niveau international, le taux québécois de suicide se situait au 9e rang parmi une sélection de 22 états membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Nous vous invitons à consulter le Rapport 2013 sur la mortalité par suicide au Québec: 1981 à 2010, de l’Institut national de santé du Québec.

Selon le rapport 2013, de l’Institut national de santé du Québec, pour l’année 2010, le Québec a enregistré 1089 décès par suicide, soit 829 Québécois et 258 Québécoises, ce qui signifie un taux ajusté de 13,7 décès par 100 000 personnes. Bien que provisoire, ceci laisse présager que la baisse du taux du suicide amorcée depuis le sommet atteint en 1999 s’est poursuivi en 2010 et ramène ainsi le risque de décès par suicide au niveau du milieu des années 1970.

En 2010, le pourcentage était de 21,1 décès par 100 000 personnes chez les hommes et de 6,4 décès par 100 000 personnes chez les femmes. Le risque était 3,3 fois plus élevé chez les hommes comparativement aux femmes.

Chez les hommes, pour la période de 2008 à 2010, le taux le plus élevé se retrouvait chez les 35-49 ans et le plus bas chez les adolescents (15-19 ans). Chez les femmes, le taux le plus élevé s’observait chez les 50-64 ans et le plus bas chez les adolescentes.

Pour la période de 2008 à 2010, le suicide représentait 2% de l’ensemble de tous les décès au Québec. Cette proportion se situait à 3% chez les hommes et à 0,9% chez les femmes.

Chez les personnes âgées de 65 ans et plus, le taux était également bas en comparaison aux autres groupes d’âge, tant chez les hommes que chez les femmes. Au Québec, il atteint son maximum vers la cinquantaine et diminue par la suite jusqu’à de 80 ans, où il se stabilise.

Les données provisoires de 2011, ne laissent pas entrevoir de hausse au Québec. Ainsi, pour l’année 2011, le nombre de suicides est estimé à 1072.

Le pourcentage observé de quatre régions socio sanitaires se distingue significativement pour la période 2008-2010. Ainsi, la région de Mauricie et Centre-du-Québec affiche un taux significativement supérieur à celui du reste du Québec alors que les régions centrales de Montréal, Laval et de la Montérégie ont un taux significativement inférieur.

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BULLETIN DU SUCCÈS

12 INTER AGISQ vol. 2, no. 3 - mars 2013

Il nous arrive tous un jour ou l’autre d’avoir des idées de génie. Ces idées font leur chemin dans notre esprit et peu à peu, elles se transforment en rêves. Vos rêves vous tiennent tellement à cœur que vous brûlez de désir de les partager avec vos proches. Devrait-on les garder juste pour nous?

La façon la plus rapide de saboter vos rêves est d’en discuter avec des gens qui n’en ont pas. Vous aimeriez éviter bien des déceptions et de la rancoeur? Ne partagez jamais vos rêves avec des gens qui n’en ont pas eux-mêmes.

Pourquoi? Parce que ces individus tenteront de vous décourager dans vos aspirations. Pourquoi cela? Parce que ces personnes ne veulent surtout pas vous voir réussir pour trois raisons. Si jamais vous accomplissiez vos rêves, ils risqueraient : 1. De se sentir inférieurs à vous. Et qui aime se sentir inférieur?

2. De vous perdre comme amis puisque vous n’aurez plus le même style de vie qu’eux. Et qui veut perdre ses amis?

3. De sentir de la pression afin qu’ils sortent eux-mêmes de leur zone de confort. Et qui aime vraiment faire des efforts? En effet, la grande majorité des gens se satisfont de peu. Ils se convainquent qu’ils sont heureux, alors qu’ils ne le sont pas vraiment. Ils se complaisent dans leur vie « confortable », sans risque

et surtout sans défi. Ils sont dans leur zone de confort et ils sont bien déterminés à y rester. Certaines personnes sont même dans la merde jusqu’au cou, mais ils semblent vous dire: « Oui je sais que je suis dans la merde, mais je me suis habitué à l’odeur! » Eurk!

Jeune adulte (18-25 ans), j’avais toujours une multitude de projets d’entreprises dans ma tête. Mon premier réflexe était d’aller partager mon enthousiasme avec mes parents et mes amis. Chaque fois, je cherchais à obtenir de l’encouragement, du support et du réconfort. Au contraire, j’étais plutôt accueilli avec dérision, mépris et moquerie. Cette réaction m’attristait considérablement. J’ai tellement pleuré, la tête enfouie dans mon oreiller... Je rageais à l’intérieur. Je n’arrivais pas à comprendre leur méfiance, leur scepticisme et leur sarcasme.

Après quelques années, j’ai appris à pardonner à ces « voleurs de rêves ». J’ai compris que ces personnes essayaient de me décourager afin de me protéger d’un échec éventuel. Ils m’aimaient et ne voulaient pas me voir souffrir. En fait, ils projetaient sur moi leurs propres peurs et insécurités. Ils ne savaient pas que le plus beau cadeau qu’un parent ou qu’un ami puisse faire à une personne chère est de l’encourager vers la poursuite de ses rêves.

En conclusion, comment éviter de saboter vos rêves? En ne les partageant qu’avec des gens qui ont également des rêves à réaliser. Ces individus, comme vous serez en mesure de le constater, sont très généreux de leur temps et de leurs conseils. Ils vous encourageront et ils vous aideront vers l’accomplissement de vos rêves. Ils vous épargneront également un tas d’erreurs que vous auriez commises vous-même. Fuyez les « voleurs de rêves » et ne partagez vos rêves qu’avec des gens qui en ont également.

Patrick Leroux CSP est conférencier professionnel et auteur de huit livres sur la motivation et les stratégies du succès. Vous pouvez le rejoindre au 450-932-3240 ou au 1-888-993-8882 et vous inscrire gratuitement à son bulletin du succès en cliquant sur www.patrickleroux.com

Par Patrick Leroux, CSP

Comment éviter de saboter vos rêves

Page 13: Revue Inter Agisq - mars 2013

Cégep régional de Lanaudière à L’AssomptionUn vaccin contre l’Alzheimer? Par Sylvie Soucy, AMA, enseignante en techniques d’archives médicales

13vol. 2, no 3 - mars 2013 INTER AGISQ

LA RELÈVE

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La maladie d’Alzheimer est une affection neurologique chronique, d’évolution progressive, caractérisée par une dégénérescence nerveuse causée par une diminution du nombre de neurones avec atrophie cérébrale et présence de « plaques séniles ». Ces « plaques séniles » apparaissent lorsque de petits morceaux de protéines, appelés amyloïdes, se déposent sur les neurones du cerveau.

M. Serge Rivest, chercheur au CHUL, s’intéresse depuis 10 ans à l’inflammation du cerveau. En effet, son hypothèse est la suivante : Provoquer une réaction immunitaire de l’organisme face à cette maladie pour bloquer ainsi l’avancée de ces « plaques séniles », de tout dépôt protéinique toxique se formant dans le cerveau dans le cadre de cette maladie.

Le vaccin développé par M. Rivest et son équipe de chercheurs consiste à stimuler le système immunitaire inné du cerveau. En effet, ce vaccin stimule les cellules microgliales qui sont responsables d’éliminer les « plaques séniles».

Après 12 semaines d’essai chez les souris, ce vaccin avait éliminé 80% des « plaques séniles ». De plus, ce vaccin n’aurait pas d’effets secondaires notables chez les souris et améliorerait les fonctions cognitives de celles-ci.

Le mois de janvier est le mois de la sensibilisation à la maladie d’Alzheimer. Il est à noter que près de 400 000 Canadiens seraient atteints de cette maladie.

À suivre !

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LA RELÈVE

14 INTER AGISQ vol. 2, no. 3 - mars 2013

Collège O’Sullivan de MontréalA Final Stepping Stone By Nayri Goganian, Collegial II

My experience as a student has been an adventure. I started as a social science student at Vanier majoring in Child Studies with the intention of one day becoming a child psychologist. The human mind always fascinated me. I wanted to pursue my studies in the field of Psychology at Concordia University; however, I was accepted in Sociology instead. After couple of years of studying many interesting sociological aspects of current issues, I decided that this was not a career path that I wanted to take. I even gave up on my goal of becoming a psychologist. Not knowing what I wanted, I changed my mind several times but I was never satisfied. Having had the chance of taking a lot of courses, the most interesting subjects were Biology, Statistics, Psychology and Sociology.

After a year of self-reflection and research, I discovered what my strong suits are. I love Biology and I really am fascinated by how the human body works. During a job hunt, I found an advertisement about a school program. This program was called “Medical Records Management”. After reading its description, several factors caught my attention; the 98 percent placement rate, Human Biology and Statistics. I did not know what to expect from this program, I just knew that I found it intriguing.

I am currently a full time student at O’Sullivan College of Montreal enrolled in the second year of the Medical Records Management Program. I also am proud to announce that I am one of few if not many that has found a job in a medical archives department. Working part time at Westmount Square Medical Center has opened doors for me. No, we do not work on coding nor analysis, however, I get to have an insight of the archives department before graduating. It is interesting to actually experience transforming paper-based charts to electronic records. It is amusing to read lab reports, imaging reports, other investigations such as ECG`s or the type of consultations and understand them in order to able classify them in the right category. Working there made me understand the importance of knowing Clinical Medicine. I am currently taking a course on Access to Information, and by being already in the work place I have a notion of how to deal with access requests.

Not only am I am learning theory (which is necessary), I am also having the practical experience at work before even going into my internship. I am very satisfied with what I do. My future goals with this program after I graduate are to work in a hospital, to start somewhere small by coding or analyzing health records, or exploring other areas of the department and work my way to one day becoming the chief of a Medical Records department.

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LA RELÈVE

15vol. 2, no 3 - mars 2013 INTER AGISQ

Collège O’Sullivan de MontréalFrom Taking Vital Signs to Reading About Them By Sandra Lourenço-Fagundes, Collegial II

Before studying Medical Records Management, I was studying to become a registered nurse. It is very difficult to be a nurse. At some point during my training in the hospital, I found that I felt overwhelmed. I was unable to cope with the various responsibilities that came with the profession. I was unable to deal with the idea of being responsible for the patients whose lives were entrusted to me. Also, the study of medicine is challenging enough but then having to apply that knowledge to real situations was even more challenging. Nurses need to be able to assess when their patient is deteriorating, their needs and they must be assertive to act as advocates for their patients.

Although I was too sensitive to be a nurse, I am appreciative of my experience because I gained a great deal of respect for nurses and even more for doctors. There is so much to understand in the field of medicine and I greatly admire those people who are able to do that and practice the field well.

After nursing, I went on to grapple with the idea of changing to another field, when I came across the Medical Records Management program at O’Sullivan College. During the first year, I was unsure of what this career entailed. I mostly understood that I was to work in a medical records department, reading and understanding the content of the files and also coding.

s my studies have progressed, I have a much clearer understanding of the fundamental role that medical archivists play in health institutions. For example, the importance of coding well cannot be overemphasized. If a medical archivist does not code well, it will lead to a chain of reactions consequently resulting in inadequate funding for the institution.

I much prefer the field of medical archiving and appreciate how necessary archivists are. Among their various roles, they enforce rules that give legal value to medical files and they aid various groups in carrying out important research projects. Archivists also advocate for the protection of patient confidentiality.

Honestly, how did they ever get along without them?

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CHRONIQUE MULTIMÉDIA

16 INTER AGISQ vol. 2, no. 3 - mars 2013

Par Julie Bouthillette, AMA, CSSS La Pommeraie

LIENS INTERNETFONDATION DES MALADIESDU COEUR ET DE L’AVC

Sur le site, vous retrouverez des informations sur les maladies cardiaques et l’accident cérébro-vasculaire, un test pour évaluer votre risque cardiovasculaire, divers conseils santé, des recettes, la possibilité de s’abonner à des infolettres pour vous aider à garder la motivation nécessaire pour adopter un mode de vie sain... De quoi avoir envie de prendre soin de notre coeur. www.fmcoeur.com

EXTENSO, LE CENTRE DE RÉFÉRENCE SUR LA NUTRITIONDE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL

Quiz, mythes et réalités sur l’alimentation, l’information nutritionnelle selon votre catégorie d’âge, les aliments pour prévenir, par exemple, le cancer ou les maladies cardiovasculaires et une multitude d’articles sur la santé et la nutrition vous attendent sur ce site internet très bien construit, facile d’accès et intéressant.www.extenso.org

APPLICATION IPHONE< 30 JOURS

L’application < 30 jours de la Fondation des maladies du coeur a été conçue afin de vous donner les renseignements et l’aide dont vous avez besoin pour réduire vos risques de maladies du coeur et d’accident vasculaire cérébral (AVC). Application gratuite.

LIVRESLE PETIT COMPENDIUM 2013(par Marcel Aubé et Chantal McMullen, paramédics)

Le Petit compendium est un guide de référence sur les médicaments qui nous indique le nom générique, le nom commercial, la classe et les principaux traitements. Il est présenté dans un format poche 7.5 cm x 12.5 cm (3’’ x 5’’). Disponible en anglais et en français. À commander directement sur le site inernet ou dans les différents points de vente au coût de 14 $, frais de poste non inclus. www.lepetitcompendium.com

Journées de perfectionnementInscrivez-vous en ligne

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CAPSULE VIRTUELLE

17vol. 2, no 3 - mars 2013 INTER AGISQ

LES COÛTS DE LA NON-QUALITÉAu Québec, comme dans beaucoup d’endroits dans le monde, la pression sur le système de la santé et des services sociaux est telle qu’elle remet même en cause sa pérennité. Pour Anne Lemay, directrice de la performance et de la qualité à l’AQESSS, au-delà du contrôle des coûts - incontournable en période de compressions budgétaires - « une bonne manière d’assurer l’avenir du réseau est de miser sur la qualité ». Quand la qualité est synonyme d’économies.

Un article d’Étienne Parenteau dans le dernier Synergie de l’AQESSSSynergie, février/mars 2013

Également plusieurs autres articles d’intérêt à lire : L’expérience du commissaire à la santé et au bien-être, publireportage sur Symo, Le recours aux tribunaux pour des visiteurs

ARTÈRE RADIALE, VOIE ROYALEUn article sur les angioplasties par voie radiale publiée par Le journal de la communauté universitaire

L’artère radiale constitue non seulement une voie de choix pour insérer les instruments servant à des examens ou des interventions cardiaques, mais ce chemin vers le cœur peut être utilisé à répétition de façon sécuritaire. C’est ce que soutient une équipe du Centre de recherche de l’Institut universitaire en cardiologie et pneumologie de Québec (IUCPQ) dans un article paru dans l’American Heart Journal. Selon les données de ces chercheurs, il serait possible de pratiquer, sur un même patient, jusqu’à 10 examens et interventions en empruntant cette artère.

Au Québec, plus de 60% des angioplasties coronariennes (désobstruction d’un vaisseau du cœur et insertion d’un tuteur) sont pratiquées par approche transradiale. Cette technique donne d’aussi bons résultats que les interventions pratiquées en passant par l’artère fémorale. De plus, elle entraîne moins de saignements et elle réduit la durée et les coûts d’hospitalisation. En dépit de ces avantages, les cardiologues du reste du Canada et des autres pays tardent à l’adopter. Au Canada, moins de la moitié des angioplasties sont pratiquées par voie transradiale alors qu’aux États-Unis, on avance le chiffre de 15%. Lire l’article entier

Par Josée Lafontaine, AMA

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ACTUALITÉ

En mai 2012, une collègue de travail dont le fils a été atteint d’un cancer à l’âge de 17 ans me confie qu’elle songe participer à un voyage-bénéfice au profit de Leucan. Ma curiosité étant piquée, je la questionne sur la nature de ce voyage. Il s’agit de la traversée du Costa Rica à pied, en vélo et en rafting de la côte du Pacifique jusqu’à la côte ouest du pays soit jusqu’à la mer des Caraïbes. C’est un défi sportif bien entendu mais également un défi d’ordre caritatif puisqu’une des conditions pour participer au voyage est d’amasser en dons la somme minimale de 3 000 $ au profit de Leucan. Les participants doivent assumer eux-mêmes les frais inhérents au voyage.

Enthousiasmées par la rencontre d’information, nous décidons de participer à cette belle aventure. Pour ma part, le désir de me dépasser physiquement s’inscrivait déjà dans une démarche personnelle de remise en forme. J’avais aussi le goût de repousser encore plus loin mes limites à tous les niveaux. Pour certains qui ont lu mon article concernant mon emploi à la gestion des lits (Inter Agisq, mars 2012, volume 1, numéro 3), vous vous souviendrez de ma résolution de l’année 2011 qui était de sortir de ma zone de confort ! Partager la vie de groupe avec des inconnus, visiter de façon non-conventionnelle un pays que je ne connais pas, expérimenter une culture différente et la forêt tropicale en camping, autant de prétextes pour poursuivre ma démarche entreprise en 2011!

J’aimais aussi l’idée de donner de mon énergie pour la cause des enfants atteints de cancer et leur famille. C’est par le biais d’activités de financement telles que le voyage auquel je participerai que Leucan peut continuer à soutenir des services à travers le Québec. Savoir que ma contribution peut aider des familles à traverser ces situations difficiles me fait du bien.

J’entreprends donc ma levée de fonds. Au cours de l’été 2012, je fabrique des porte-clés que je vends à mon entourage, mes connaissances, mes collègues de travail. Je mets en place des kiosques de collecte à 2 reprises dans des commerces de mon secteur. Je fais connaître mon projet et son objectif par différents moyens (web, Facebook, lettres etc.). En novembre 2012, je décide d’organiser un quilles-o-thon, moi qui n’ai jamais joué aux quilles! Je réussis à obtenir deux commandites pour cette activité, ce dont je suis particulièrement fière! Le quilles-o-thon a finalement eu lieu le 2 février 2013 et me permet de compléter la première étape de mon défi. J’ai réussi à amasser les sous: 3 000 $ requis en dons pour Leucan !

18 INTER AGISQ vol. 2, no. 3 - mars 2013

Parallèlement aux activités relatives à la levée de fonds, j’ai commencé à m’entraîner au cours de l’été. Moi et ma collègue avons multiplié les sorties en vélo et les randonnées pédestres en montagne, en augmentant chaque fois les distances parcourues. Depuis janvier, nous consacrons nos lundi soirs au spinning et l’entraînement au gymnase fait partie de notre routine. Nous avons poursuivis nos randonnées en montagne chaque fois que cela était possible, automne comme hiver. Il faut comprendre que ce voyage requiert une bonne forme physique ainsi qu’une endurance adéquate puisque chaque jour, nous devrons marcher et/ou pédaler plusieurs kilomètres. À titre d’exemple, au jour 3 du voyage, nous devrons parcourir 13 km à pied puis, après une pause pour le dîner, nous pédalerons près de 20 km avant d’arriver au campement pour un repos bien mérité ! Jours 4 et 5, nous pédalerons une moyenne de 48 km par jour. En dernière partie du voyage, 3 jours seront consacrés au rafting sur une rivière mondialement connue pour la pratique de cette activité : la rivière Pacuare. La plus longue distance à parcourir en rafting sera de 40 km. Par contre, il ne s’agit pas d’une course ! Nous prendrons le temps d’admirer les paysages et d’apprécier la diversité de la faune.

Nous sommes 24 personnes à prendre part à cette aventure. Un minimum de 72 000 $ a donc été ramassé pour Leucan jusqu’à maintenant ! Certains d’entre nous avons déjà fait connaissance lors de randonnées d’entraînement. L’atmosphère était à la franche camaraderie. Le voyage aura lieu du 14 au 27 avril prochains et l’excitation du départ commence à se faire sentir !

Je n’aurais jamais fait autant d’activités de toutes sortes ni rencontrer autant de gens si je ne m’étais pas engagée dans cette aventure. En plus des participants au défi, j’ai fait connaissance avec des collègues de travail, j’ai été touchée par la générosité des gens, souvent des personnes n’étant pas fortunées, j’ai rencontré des personnes affectées par le cancer qui m’ont raconté leur histoire, j’ai revu des anciens amis et développé de nouvelles amitiés…

La préparation de ce voyage fut en soi une aventure merveilleuse et gratifiante. Le voyage sera l’ultime récompense !

Par Emmanuelle Gingras, AMA, Hôpital Juif de réadaptation, Laval

Mon défi pour Leucan

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À VOTRE SANTÉ

Plusieurs métiers présentent des risques pour la santé liés au travail directement. Bien sûr, la profession d’archiviste médical n’est pas un métier dangereux, mais si nous n’y prenons pas garde, notre santé peut tout de même en être affectée. Les tâches exigent souvent que l’archiviste médical soit en position assise devant un écran d’ordinateur. Nous pouvons développer des troubles musculosquelettiques, des problèmes de vision ou différents maux si notre environnement de travail est inadéquat ou que nous adoptons une mauvaise posture de travail. Dans cet article et dans les numéros à venir, nous vous aiderons à trouver des moyens pour y remédier.

La vision au travailUne partie de notre corps qui est énormément sollicitée tant au travail que dans notre vie quotidienne est nos yeux. Un environnement visuel mal adapté à notre travail accompagné de longues périodes de travail sans repos peuvent nous occasionner de la fatigue visuelle (yeux lourds, qui piquent ou qui chauffent). Pour prévenir la fatigue visuelle, nous devrions:

• Éviter l’éblouissement direct (lumière directement dans notre champ de vision) ou indirect (reflet de la lumière sur un objet lustré) en positionnant l’éclairage adéquatement;

• S’assurer d’avoir un niveau d’éclairage général adéquat (300-500 lux);

• Ajouter un éclairage d’appoint à notre poste de travail prévu pour la lecture et l’écriture de documents (500 à 700 lux);

• Ajuster l’entrée de lumière naturelle dans la pièce pour que ce ne soit ni trop sombre, ni aveuglant.

• Faire régulièrement vérifier notre vision chez un optométriste afin de corriger rapidement toute anomalie visuelle;

• Faire régulièrement une pause visuelle de l’écran ou de nos documents de travail en alternant avec des tâches moins exigeantes pour nos yeux ou en regardant régulièrement au loin pour relâcher les muscles oculaires (quand nous regardons des objets qui sont près de nous, nous contractons les muscles externes de nos yeux pour les faire

converger vers l’objet proche, ce qui finit par occasionner un inconfort).

• Régler la hauteur de notre écran d’ordinateur sur notre poste de travail. La position confortable des yeux pour la lecture est de 20 degrés sous la ligne d’horizon. Par contre, pour quelqu’un qui porte des lunettes multifocales (pour corriger la presbytie), l’écran devrait être placé plus bas encore pour éviter que la tête soit en extension pour une longue durée.

Source de l’image : Ergonomie du bureau, ASSTSAS, p. 43. Voir référence complète à la fin de l’article.

L’environnement sonoreNotre exposition aux bruits divers peut également être un facteur de stress et de maladie si le son n’est pas contrôlé. Les sources de bruits sont diverses : sons extérieurs (automobiles, construction), sons provenant du bâtiment (chauffage, climatisation), sons émis par le matériel de bureau (téléphone, télécopieur, imprimante), sons faits par les personnes (déplacements, dialogue), etc.

Le niveau de bruit se mesure à l’aide d’un sonomètre. Le niveau de bruit dans un bureau fermé est de 45dBA, tandis que celui d’un bureau à aires ouvertes devrait varier entre 45 et 48dBA.

19vol. 2, no 3 - mars 2013 INTER AGISQ

Ma santé au travail: j’y vois! Par Julie Bouthillette, AMA, CSSS La Pommeraie

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À VOTRE SANTÉ

NaissancesDeux membres du comité d’organisation ont donné naissance à des petits garçons cet hiver:

Chantal Lyonnais, Jacob, le 13 février Jessica Couture, Logan, le 6 mars

Félicitations aux nouvelles mamans!

Rendez-vous auChâteau Mont-Sainte-Anne

les 16 et 17 mai 2013

pour les journéesde perfectionnement

de l’AGISQ

20 INTER AGISQ vol. 2, no. 3 - mars 2013

Température et air ambiantOn recommande d’établir un programme d’entretien préventif des systèmes de chauffage et de climatisation des bâtiments afin d’assurer le confort de ceux qui y travaillent. Pour la température, le Règlement sur la santé et la sécurité du travail au Québec (annexe IV) exige pour «un travail léger en position assise, notamment tout travail cérébral, travail de précision ou qui consiste à lire ou à écrire» une température minimum obligatoire de 20°C. Tant qu’au pourcentage d’humidité relative, il devrait se situé idéalement à 50%.

Et voilà qui devrait vous donner matière à améliorer votre environnement et vos habitudes au travail afin d’éviter de développer des problèmes de santé liés à vos tâches. Dans le prochain numéro, nous découvrirons ce qui cause les troubles musculosquelettiques et comment prévenir leur apparition.

Source : Ergonomie du bureau, produit par l’ASSTSAS (Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail du secteur des affaires sociales, 124 pages, disponible sur le site de l’ASSTSAS (www.asstsas.qc.ca)

Nouvelles fonctionsGeneviève Duplantie, auparavant chef de service de l’Infocentre au CSSS Laval, occupe depuis le 20 mars dernier le poste d’adjointe à la direction des services professionnels au CSSS Lucille-Teasdale.

Karine Poulin, occupe depuis janvier dernier un poste d’archiviste médicale au CSSS de St-Jérôme. Elle travaillait antérireuement au CSSS Lucille-Teasdale, C.H. J.H. Charbonneau.

Roxanne Desharnais a quitté le Centre de maladies du sein, centre de recherche URESP du CHA de Québec, pour occupé depuis février dernier un poste de registraire en oncologie au CSSS de Trois-Rivières.

Luce Boucher auparavant coordonnateur performance et gestion de l’information clinique au CHU Sainte-Justine, occupe depuis le 18 février dernier le poste de conseillère en gestion de l’information à l’AQESSS.

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NOS PUBLICATIONS

21vol. 2, no 3 - mars 2013 INTER AGISQ

L’AGISQ a mis sur le marché des guides de normalisation de techniques en archives médicales. La plupart se vendent sous forme de fascicule, format 8 ½ x 11, boudiné avec couverture plastifiée. Les titres disponibles sont les suivants1:

Publications Quantité Membre Non-membre Total

5- Traitement du dossier médical de l’enfant...(adoption) (révision 2001) ________ 28.00$ 41.00$ _________8- Analyse du dossier de santé (1988) ________ 14.50$ non-disp. _________10- Guide pour manuel de normes et pratique de gestion (1982) ________ 7.50$ 12.50$ _________11- Programme d’appréciation de la qualité (S.A.M.) (1989) ________ 15.50$ non-disp. _________23- Établissement, normes de productivité pour tâches (S.A.M.) (1986) ________ 10.75$ 14.75$ _________25- Gestion et entreposage des dossiers médicaux (CRSSS-03) (1986) ________ 18.75$ 27.75$ _________28- Analyse de tâches (1990) (toujours à jour en 2000) ________ 23.00$ 33.00$ _________37- Protection du majeur inapte (révision 2005) ________ 32.50$ 41.50$ _________39- Guide de rédaction d’une politique - dossiers des usagers en CLSC (révision 2000) ________ 50.00$ 61.00$ _________56- Guide sur la gestion des risques (révision 2005) ________ 32.50$ 41.50$ _________58- Guide de gestion des dossiers des usagers en milieu scolaire (1995) ________ 53.50$ 68.50$ _________68- Préparation d’un témoignage pour le tribunal (2005) ________ 32.50$ 41.50$ _________68A – Preparing to testify in court (2005) ________ 35.75$ 44.75$ _________

69 - Que faire en cas de décès (2004) ________ 40.00$ 60.00$ _________

71 - Analyse du dossier bio-psychosocial en CSSS (mission CLSC) (révision 2006) ________ 32.50$ 41.50$ _________71A – Bio-psychosocial Health Record Analysis in a CSSS … (June 2006) ________ 35.75$ 44.75$ _________72 – Auto-évaluation d’un service d’archives médicales (révision 2006) ________ 40.50$ 59.50$ _________73 – L’archiviste médicale en CSSS dans la mission CLSC (révision 2007) ________ 40.50$ 59.50$ _________74 – Lexique de termes médicaux (révision 2007) ________ 35.00$ 45.00$ _________76 – Accès à l’information contenue au dossier de l’usager (révision 2008) ________ 40.00$ 60.00$ _________78 – Évaluation par critères explicites (révision 2009) ________ 40.00$ 60.00$ _________79 – Gestion des dossiers des usagers en centre d’hébergement, (septembre 2012) ________ 28.50$ 41.75$ _________80 - Index des sujets étudiés par critères explicites (révision mars 2013) ________ 25.50$ 35.50$ _________

CO- Journal Inter Agisq - abonnement annuel ________ gratuit 30,00$ _________

Total _________

Toutes ces publications sont taxables. Nous ajouterons donc 5% de T.P.S. ainsi que les frais de poste et de manutention.

Ne pas envoyer le paiement, nous vous facturerons. Aucun remboursement

Nom: __________________________________________________ # de membre __________ Adresse: _____________________________________________________ Code postal: ________________________ Téléphone : ____________________________

Adresse de retour :Association des gestionnaires de l’information de la santé du Québec (AGISQ)5104, boulevard Bourque, bureau 104Sherbrooke (Québec) J1N 2K7

1 Le détail de chacune des publications est disponible sur le site Internet de l’AGISQ à l’adresse suivante : www.agisq-quebec.ca

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