Revue finale projet PACD.pdf

Programme agropastoral de coopération décentralisée - PACD

Revue générale de projet 2010-2013

Mars 2013

Ircod Alsace Espace Nord-Sud 17 rue de Boston F-67000 Strasbourg [email protected]

Au Congo S/c Hôtel du Conseil BP2 Kinkala [email protected]

www.ircod.org

Conseil Départemental du Pool

Ircod Alsace – Revue générale PACD – Mars 2013 2/49

Contenu

Lexique .............................................................................................................................. 3

Introduction ...................................................................................................................... 4

Un partenariat, un projet ............................................................................................... 4

Le mode opératoire ....................................................................................................... 5

Partenaires en France ................................................................................................ 5

Partenaires au Congo ................................................................................................. 5

Les aléas du projet ......................................................................................................... 7

La revue opérationnelle et budgétaire ........................................................................... 7

Partie 1 Revue opérationnelle 2010-2012 ........................................................................ 8

Revue de l’AXE 1 : Relance de l’élevage bovin de races locales ...................................... 8

Revue de l’AXE 2 : Approvisionnement en intrants d’élevage ...................................... 12

Revue de l’AXE 3 : Suivi technique et encadrement de la production avicole ............... 24

Revue de l’AXE 4 : Accès au crédit rural ....................................................................... 29

Revue de l’AXE 5 : Appui au renforcement institutionnel du Conseil départemental du Pool ............................................................................................................................. 33

Revue de l’AXE 6 : Echange de savoir-faire entre l’Alsace et le Pool ............................. 35

Revue de l’AXE 7 : Suivi technique au projet ................................................................ 38

Partie 2 : Revue budgétaire 2010-2012 .......................................................................... 41

Eléments d’information ............................................................................................... 41

Les ressources 2010-2012 ............................................................................................ 42

Répartition des financements engagés ........................................................................ 44

Conclusion ....................................................................................................................... 48


Lexique

AAM ASSOCIATION DES AGRICULTEURS DE MUSANA

ADP AGENCE DE DEVELOPPEMENT DU POOL

AFD AGENCE FRANÇAISE DE DEVELOPPEMENT

AFDI AGRICULTEURS FRANÇAIS ET DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL

BCI BANQUE COMMERCIALE INTERNATIONALE – GROUPE BANQUE POPULAIRE

CD POOL CONSEIL DEPARTEMENTAL DU POOL

CMAV COMPLEMENT MINERAL AZOTE VITAMINE

CMV COMPLEMENT MINERAL VITAMINE

CNSA CENTRE NATIONAL DE SEMENCES AMELIOREES

CODDIPA CONGOLAISE DE DEVELOPPEMENT ET DE DISTRIBUTION DES PRODUITS AGRO-ALIMENTAIRES

COPROADA COOPERATIVE DE PRODUCTION ET D'ALIMENT DE BETAIL ET D'APPUI AU DEVELOPPEMENT AGROPASTORAL

CRAL CENTRE DE RECHERCHE AGRONOMIQUE DE LOUDIMA

CTHA CONGOLAISE TERRE DES HOMMES ASSOCIATION

DDA DIRECTION/DIRECTEUR DEPARTEMENTAL/E DE L'AGRICULTURE

DDE DIRECTION/DIRECTEUR DEPARTEMENTAL/E DE L'ELEVAGE

DP DIVINE PROVIDENCE

FAABCO FABRIQUE D'ALIMENTS BETAIL DU CONGO

FJEC FORUM DES JEUNES ENTREPRISES DU CONGO

GIEC GROUPEMENT D'INTERET ECONOMIQUE COMMUN

ID INITIATIVE DEVELOPPEMENT

IRCOD INSTITUT REGIONAL DE COOPERATION DEVELOPPEMENT

MINAGRI MINISTERE DE L'AGRICULTURE

MUCODEC MUTUELLES CONGOLAISES D’EPARGNE ET DE CREDIT

PACD PROJET AGROPASTORAL DE COOPERATION DECENTRALISEE AVEC LE DEPARTEMENT DU POOL

PADEL PROGRAMME AGRICULTURE ET DEVELOPPEMENT LOCAL

PDARP PROJET DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE ET DE REHABILITATION DES PISTES RURALES

PROBA PROJET DE RENFORCEMENT ET D'APPUI A L'AUTO DEVELOPPEMENT DES ORGANISATIONS DE BASE

PROFAP PROFESSIONNALISATION ET STRUCTURATION DES FILIERES AGRICOLES POUR LE DEVELOPPEMENT RURAL DES 6

DISTRICTS DU POOL

SCAC SERVICE DE COOPERATION ET D'ACTIONS CULTURELLES

UPAB UNITE DE PRODUCTION D’ALIMENTS BETAIL (DE KINKALA)

TDR TERMES DE REFERENCE


Introduction

Un partenariat, un projet

Le Projet Agropastoral de Coopération Décentralisée avec le Conseil départemental du Pool (PACD) est venu répondre à un besoin relevé en 2008, suite à une mission d’information réalisée par la commission des affaires étrangères du parlement français au Congo avec le député-maire de Ribeauvillé. Un protocole d’accord de coopération entre le Département du Pool et la collectivité territoriale alsacienne de Ribeauvillé a alors été signé le 20 juin 2009.

Les perspectives d’action établies, en partenariat avec l’Institut régional de coopération développement (IRCOD), en septembre 2010, tendent à participer à la relance du secteur agricole et à l’élaboration d’une politique de développement rural menée par le Conseil départemental du Pool.

Sept axes de travail ont alors été mis en place à partir de 2010 avec le cofinancement du Ministère des Affaires Etrangères (2010-2012) sur trois districts du département du Pool: Louingui, Boko et Loumo.

→ Axe 1 : Relance de l’élevage bovin de race locale ;

→ Axe 2 : Renforcement et diversification des filières d’approvisionnement en intrants pour la production animale ;

→ Axe 3 : Suivi technique et encadrement de la production avicole ;

→ Axe 4 : Accès au crédit rural pour les producteurs suivis par le projet ;

→ Axe 5 : Appui au renforcement institutionnel du Conseil départemental du Pool ;

→ Axe 6 : Echanges de savoir-faire entre l’Alsace et le Pool ;

→ Axe 7 : Suivi et appui technique du projet.

A terme, le Conseil départemental du Pool souhaite étendre l’action au sein du département du Pool et multiplier ces pratiques de développement à l’ensemble du territoire congolais. Afin de pérenniser les effets produits par le PACD après sa fin le 1er juin 2013, les partenaires reconduisent leur engagement pour une période de 4 ans (2013-2017) et les activités seront étendues à six districts du Pool.


Le mode opératoire

Partenaires en France Partenaires au Congo

La ville de Ribeauvillé

La Région Alsace

Le Ministère des affaires étrangères et européennes

Initiative Développement (ID)

Agriculteurs français de développement international Bas-Rhin (Afdi67)

Les Sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé

La société de Marie de St Hyppolite et/ou de Paris

L’Agence Française de Développement

Ambassade de France au Congo

Le Conseil départemental du Pool

L’Agence de Développement du Pool (ADP)

La Caritas Kinkala

Les frères marianistes de Voka

L’association de secours d’urgence et de développement humain

Le Forum des jeunes entreprises du Congo (FJEC)

La Fondation NIOSI

Les fermes pilotes de Voka, Kiazi et Massounda

Les GIEC appuyés par le PADEL

La MUCODEC


Porteur du projet Suivi technique Correspondant du projet

Fonds régional de Coopération des collectivités locales alsaciennes

Région Alsace

Ministère des Affaires Etrangères et Européennes

IRCOD Alsace : Cécile Sicard 2010-2012 Franck Signoret à partir de 2013

IRCOD au Congo : Stéphanie Youssi Septembre à décembre 2010

Pierre-Damien Bascou à partir de juillet 2011

Maire de Ribeauvillé

Président du Conseil départemental du Pool

Le conseiller économique du Conseil Départemental du Pool

Le financement, d’un montant total de 334 822€, se réparti comme suit, sur une durée de 2,5 ans :

Ministère des Affaires Etrangères

Conseil départemental du Pool

Région Alsace Commune de Ribeauvillé

AFDI

72 000€ 175 316€ 30 000€ 42 000€ 15 506€

Pour les 4 premiers axes de travail, des groupes de travail thématiques ont été constitués par les acteurs locaux, avec pour objectifs de définir les stratégies à mettre en place, fixer le rôle de chacun dans l’exécution des activités et évaluer les actions réalisées.

De plus, les actions s’appuient fortement sur les compétences et l’expérience des fermes pilotes de Voka, Kiazi et Massounda. Les trois fermes sont facilement accessibles en véhicule, disposent d’une capacité d’accueil pour les formations et leurs activités agricoles font office de centre de ressources pour les bénéficiaires. Les représentants de ces trois fermes pilotes participent ainsi, activement, au pilotage du projet via leur présence dans tous les groupes de travail thématiques et les comités de pilotage. Elles prennent également part à la mise en œuvre du projet : intervention dans les formations, animation rurale, représentation des producteurs, expérimentation paysanne.


Les aléas du projet

La mise en œuvre du projet a été confrontée à différents types d’aléas qui ont retardé son exécution. Notamment, le changement de chef de projet entre janvier et juillet 2010 a repoussé le début des actions prévues pour 2010. Les conditions climatiques imprévisibles, ainsi que la qualité des semences ont également un impact important sur les productions (axe 2). Aussi, la mission de livraison des bovins (axe 1) début 2012, suite à un fournisseur qui a dérogé aux termes du contrat de vente, a retardé la mise en place de cet axe de travail. Ces évènements ont amené les acteurs du projet à réadapter le calendrier des actions pour garantir la pérennité de ce dernier.

La revue opérationnelle et budgétaire

La présente revue souhaite capitaliser l’ensemble des prévisions et des réalisations de ces deux années de travail. En reprenant les axes prioritaires des termes de références initiaux, la revue permet de rassembler, en un même document, les objectifs de départ, les résultats escomptés, les actions mises en œuvre, les documents produits, les résultats atteints ainsi que les écarts constatés. Elle offre également un bilan synthétique du budget alloué et dépensé pendant la réalisation des activités.

Les principaux acquis du PACD ainsi que les documents produits serviront de base et d’outils pour le lancement des activités du programme de professionnalisation et structuration des filières agricoles (PROFAP). Aussi, les écarts constatés témoignent des réalités de terrain et des possibles difficultés de mise en œuvre, à prendre en compte pour faciliter l’exécution des prochaines actions. Enfin, la revue fait état de conclusion sur ces deux années d’expérience qui ont permis de mobiliser grand nombre d’acteurs locaux dans le but de dynamiser les filières agricoles du département du Pool au Congo.


Partie 1 Revue opérationnelle 2010-2012

Revue de l’AXE 1 : Relance de l’élevage bovin de races locales

Rappel de la finalité :

Favoriser la recapitalisation des cheptels et augmenter la productivité des troupeaux.

Résultats attendus :

→ des éleveurs compétents sont formés et appliquent les techniques enseignées.

→ l’élevage bovin se trouve réintroduit dans dix élevages du « grand Boko ».

→ le cheptel bovin de la zone Sud du département (Kinkala, Loumo, Boko, Louingui) évolue à la hausse et est progressivement reconstitué.

→ les éleveurs appuyés sont en mesure de développer cette activité pour se constituer progressivement une nouvelle source de revenu.

→ les terrains d’élevage sont mieux valorisés.

→ le projet participe à la réduction de la dépendance extérieure en viande bovine du Congo.


Prévisions Réalisations

AXE 1

Elaboration d’une convention opérationnelle de coopération décentralisée pour la relance de l’élevage bovin entre l’IRCOD, le CDP et la mission catholique de Voka.

La signature de l’ensemble des partis n’a pas abouti, notamment à cause :

- du suivi important que cette tâche requiert pour les ressources humaines sur place ;

- de l’intérêt non partagé sur la nécessité d’une convention.

Eleveurs

bénéficiaires des

opérations de

métayage

Elaboration par le groupe de travail « Bovins » d’un plan d’identification et de sélection des bénéficiaires.

Rédaction d’un contrat type de métayage et validation du contrat.

Analyse de 20 demandes de métayage.

Vérification des conditions d’accueil des bovins chez les potentiels métayers et identification des bénéficiaires.

Contrôle des titres de propriété foncière, autorisation du chef de village, présence et entretien d’un parc à bovins (parc de nuit, couloir de contention, quatre niveaux de clôture, barrière anti feu de brousse), qualité du pâturage et accessibilité du parc en véhicule.

Vérification exécutée par l’IRCOD et le Service d’Animation Rural (SAR) entre janvier et août 2011.

5 bénéficiaires ont été identifiés en 2010 et 5 autres bénéficiaires en 2011, selon les critères prédéfinis au sein du groupe de travail « Bovins ». Le contrat de métayage est soumis à la signature des bénéficiaires dès la réception des bovins.

Signature des 10 contrats de métayage pour les éleveurs fournis en bovins.

Acquisition, soin

et introduction en

milieu paysan des

« matrices »

Mobilisation du réseau de fournisseurs des frères marianistes, étude de la liste de fournisseurs et livraison des bovins.

34 bovins au total ont été livrés (8 en 2011 et 26 en 2012).

Réception et mise en quarantaine des bovins par la ferme de Voka avant la remise aux bénéficiaires.

Approvisionnement en bovins pour les 10 bénéficiaires.


Constitution d’une pharmacie d’urgence. Pharmacie composée de produits vétérinaires pour les gros et petits ruminants, les volailles et les porcs ainsi que du matériel de soin.

Constitution de pharmacie locale dans chaque district au niveau des trois fermes pilotes qui en ont la gestion.

Le stock des produits se trouve à la ferme de Voka et l’approvisionnement se fait sur Brazzaville.

Renforcement des

capacités

technico-

économiques des

éleveurs et suivi-

encadrement du

site

Formation des éleveurs métayers. Présentation du projet, du dispositif de métayage et du contrat aux éleveurs bénéficiaires lors d’une rencontre le 19 septembre 2011.

Cinq éleveurs formés et suivis tous les 45 jours en 2012.

10 éleveurs, en tout, formés et suivis en 2013.

Travail de réflexion et de concertation du groupe « Bovins », pour identifier les besoins en renforcement des compétences des animateurs de la ferme de Voka en termes de vulgarisation agricole et d’animation rurale.

Déroulement de la première formation pratique la semaine du 5 octobre 2011 à la ferme de Voka (5 jours).

Déroulement de la deuxième formation pratique la semaine du 17 octobre 2011 à Kimbanda (5jours).

Déroulement de la formation théorique avec tous les éleveurs la semaine du 11 octobre 2011 (4 jours).

Amélioration de la

valeur fourragère

des pâturages

Recherche et structuration de filière d’approvisionnement en semences fourragères ainsi que recherche et expérimentation de techniques d’implantation adaptées.

Contact pris avec l’ONG Environnement Développement des Initiative Communautaire (EDIC) travaillant sur l’amélioration des parcs bovins par l’implantation d’espèces fourragères.

Intervention d’EDIC une fois que tous les éleveurs seront approvisionnés en bovins.

Rencontre de l’association EDIC pour une éventuelle intervention sur l’amélioration fourragère des parcs. EDIC propose soit :

- Fournir des semences fourragères ;

- Mettre en place un parc amélioré chez un éleveur.

Vulgarisation de techniques de cultures fourragères lors des formations.

Présentation aux éleveurs de différentes espèces fourragères cultivées à la ferme de Voka, lors des formations pratiques.


Définition de la stratégie pour l’amélioration des parcs bovins à définir avec le groupe de travail bovin en février 2013.

Une décision, quant à la stratégie à adopter pour l’amélioration fourragère des parcs, devrait être prise en mars 2013.

Documents produits :

→ Contrats de métayage sur la base du contrat de la ferme de Voka.

→ Livret de formation théorique sur l’élevage bovin réalisé par la ferme de Voka et la Direction départementale de l’élevage.

Principaux acquis :

→ L’IRCOD a pu s’appuyer sur l’expérience de la ferme de Voka (mission des Frères Marianistes) pour mettre en place un dispositif de métayage

bovin.

→ Dix éleveurs bovins ont été formés et approvisionnés en bovins (3 génisses + 1 taurillon).

→ Un suivi, organisé et régulier, est réalisé par la ferme de Voka tous les 45 jours. Il permet de vérifier l’état et l’entretien des parcs, d’apporter

aux animaux les soins nécessaires et d’accompagner l’éleveur dans la gestion de son élevage.

→ Les formations ont permis de renforcer les compétences des animateurs de la ferme de Voka en termes de vulgarisation agricole et

d’animation rurale.

→ Les formations théoriques et pratiques ont également fortement participé au renforcement des compétences techniques des éleveurs et

bouviers.

Principaux écarts :

→ Il s’agit d’une activité risquée notamment du fait de la longueur du cycle de reproduction des bovins. De plus dans le Sud du département, les

terrains sont moins propices à ce type d’élevage (terrains souvent sableux d’où une faible capacité fourragère des prairies et d’importants

risques d'érosion).

→ La livraison des bovins a pris un retard important au début des activités, suite à des difficultés d’approvisionnement en reproducteurs dues :

o au peu de fournisseur ;

o au non-respect des contrats par les fournisseurs ;

o aux difficultés de transport de la zone d’achat vers les éleveurs.


Revue de l’AXE 2 : Approvisionnement en intrants d’élevage


Renforcer, structurer et diversifier les filières d’approvisionnement en intrants agricoles de proximité, en favorisant les activités agropastorales.


→ les paysans bénéficient de la diffusion de semences améliorées pour leur production de maïs et soja.

→ des modes de production moins pénibles et plus productifs sont introduits et se diffusent en milieu paysan.

→ les matières premières produites sont de qualité et contrôlées.

→ les agriculteurs sont sensibilisés à l’existence d’un débouché local important.

→ les sources d’approvisionnement en matières premières se sont diversifiées.

→ la production locale d’alimentation animale est relancée.


Prévisions Réalisations

AXE 2

Elaboration d’une convention opérationnelle de coopération décentralisée pour l’approvisionnement en intrants d’élevage.


- du suivi important que cette tâche requiert pour les ressources humaines sur place ;


Approvisionnement en

aliment bétail et

produits vétérinaires

importés

Etude succincte des filières d’approvisionnement en aliment bétail et en matières premières pour la production « locale » d’aliment pour le bétail.

A la date de rédaction de cette revue, l’étude sur la filière aliment bétail est en cours.

Elaboration d’un plan d’actions et d’appui, en lien avec les actions menées indépendamment du projet, par le Département du Pool, afin de faciliter l’acheminement de marchandises depuis Brazzaville et les départements limitrophes du Pool.

Identification des districts de Kindamba, Ngabé et d’Igné comme d’importantes zones de production de maïs.

Mission de l’IRCOD le 26 et 27 avril 2012, dans les districts de Ngabé et Igné afin d’estimer la production disponible, de négocier les prix d’achat de la production, de définir les termes de contrat entre producteurs et transformateurs, de définir les périodes de livraison de la production.

Etude sur les possibilités d’appuyer les réseaux d’approvisionnement à partir de Pointe-Noire et Brazzaville.

Elaboration d’un plan d’action et d’appui afin de faciliter l’acheminement de marchandises.

Rencontre de partenaires techniques pouvant faciliter l’approvisionnement en intrants.

Prise de contact avec les Chemins de Fer Congo Océan (CFCO) afin d’établir un contrat Fermes Pilotes – CFCO permettant de louer un wagon tous les 2 mois à disposition des 3 fermes.

Possibilité de réserver wagon de marchandise Pointe Noire Brazzaville pour un approvisionnement commun des 3 fermes pilotes.


Evaluation économique : le coût est trop élevé car il faudrait envoyer un agent pouvant charger les marchandises dans le wagon. Le camion reste plus économique.

Appui aux points de stockage et d’approvisionnement locaux.

Achat d’un camion de 30 tonnes par le Conseil départemental du Pool pouvant être mobilisé par les unités de transformation d’aliment local (fermes pilotes locales).

Négociation entre le Conseil départemental du Pool et les fermes pilotes sur les termes de location du camion.

Le Conseil Départemental du Pool loue à un tarif préférentiel son camion de transport aux unités de fabrication d’aliment.

Location par les fabriques d’aliment du camion du Conseil pour approvisionnement à Brazzaville, Pointe Noire, Département du Pool.

Le Conseil Départemental prévoit l’achat d’un nouveau camion de transport à disposition des producteurs du Pool et des fabriques d’aliment. Ce camion et l’actuel pourront être envoyés jusqu’à Pointe Noire pour l’approvisionnement en complément aliment bétail des fabriques d’aliment.

Identification/recherche de partenariat avec les opérateurs économiques évoluant au sein des filières agricoles.

Missions de prospection avec le FJEC dans les zones de production céréalières de Mindouli et Kimbanda, le 28 et 29 janvier 2012 afin de s’appuyer sur le réseau existant de producteurs dans cette zone.

Travail en concertation avec le projet PDARP (Projet de développement agricole et de réhabilitation des pistes rurales) afin d’encadrer les producteurs multiplicateurs.

Les producteurs encadrés par le PDARP (8 producteurs sur la zone d’action du projet) sont informés de la demande des unités de transformation d’aliment de bétail et participent aux rencontres de collecte de la production dans les villages


de collecte identifiés.

Le PDARP a cédé, en avril 2012, au PACD, 85 kg de semences de maïs (issus de la rétrocession des producteurs), distribués ensuite aux producteurs multiplicateurs de semences dans les districts de Louingui et Boko.

Un contrat d’approvisionnement en semences pour les producteurs multiplicateurs a été réalisé et validé par la DDA en mai 2012.

Elaboration d’une cartographie des grandes zones de production de maïs dans le Pool.

A la date de rédaction de cette revue, la cartographie des grandes zones de production de maïs dans le Pool est en cours: localisation des grands producteurs (entre 5 et 20 tonnes par an), coordonnées, surface, capacités de production, variété de maïs, etc…

Mise à disposition de cette carte, une fois terminée, aux unités de transformation d’aliment bétail et aux éleveurs des districts de Boko, Loumo et Louingui.

Identification de plusieurs points stratégiques de stockage pour l’approvisionnement et l’écoulement des productions agricoles dans les districts de Kinkala, Boko, Louingui et Loumo.

Etude des potentialités de production en maïs et soja des districts du grand Boko et districts limitrophes.

Les fermes pilotes de Voka, Kiazi et Massounda mettent en place des infrastructures de stockage de maïs de type silo et bâtiment (2013).

Appui à l’organisation de pharmacies vétérinaires, points de vente d’intrants : renforcement des fermes pilote pour assurer le rôle de point de vente d’intrants (en plus de l’aliment bétail)

Le stock de produits vétérinaires, pour volailles, porcs, petits et gros ruminants, est remis aux points de vente des fermes pilotes en janvier 2013.

Préparation des fiches de gestion/suivi des stocks.

Les fermes pilotes recevront une formation pour l’utilisation des produits.

Un stock de 6tonnes d’aliment par fermes pilotes est mis en


place (mars, avril 2013).

Identification et prise de contact en cours avec des ONG, programmes (PNUD, IPHD, TGH) travaillant dans les zones de forte production de maïs et pouvant appuyer la production de maïs dans ces zones et approvisionner les fabriques d’aliment bétail.

Visite des parcelles de maïs et de soja, appuyées par PNUD (2012-2013) dans les districts de Louingui et Boko.

La production sera vendue aux fermes pilotes du PACD.

Incitation à la production de maïs et de soja sur la base de

pratiques agricoles traditionnelles pour l’augmentation de la production locale de

céréales et protéagineux

Une stratégie d’appui à la production locale de maïs et de soja a été élaborée avec le groupe de travail aliment bétail/cultures vivrières en juillet 2011.

Validation et signature de la convention définissant le partenariat entre la Caritas et l’Ircod concernant l’appui à la production locale de matières premières, en janvier 2012.

Elaboration d’un plan d’action par la mission IRCOD-AFDI sur la mise en place d’une campagne de sensibilisation pour 2011, auprès des producteurs de pays de Boko et des districts limitrophes.

Le but est de les informer sur la présence d’acteurs intéressés par leur production.

Stratégie d’appui 2011 à la production locale de maïs et de soja mise en place par le groupe de travail « aliment bétail/cultures vivrières » :

→ distribution de semences améliorées de maïs jaune et de soja aux producteurs locaux ;

→ appui technique et suivi ;

→ identification par le PACD d’acheteurs pour la commercialisation ;

→ organisation de plateformes de rencontres producteurs-acheteurs ;

→ mise en place d’une collecte par zone de production assurée par le PACD et les acheteurs.

Organisation de réunions de sensibilisation dans les villages de collecte afin de présenter le projet, la stratégie d’action ainsi que l’intérêt de la culture de maïs et de soja pour la production animale


(forte demande de la part des unités de transformation d’aliment bétails).

Identification des zones ayant un potentiel pour la culture de maïs et de soja dans les districts de Louingui, Boko, Loumo par les chefs de secteurs agricoles et la CARITAS.

Trois villages de productions par district ont été sélectionnés et des producteurs ont été sensibilisés à la stratégie d’appui proposée.

Louingui : les zones de Sakamesso, Kimbélé et Mangala pour la production de maïs.

Boko, les zones de Mankami, Mpaka Matadi et Taba pour la production de maïs et de soja.

Loumo, les zones de Nkala, Ntombo Manianga et Loumo centre pour la production de maïs et de soja.

Identification de producteurs répondant aux critères de sélection.

327 personnes (185 femmes et 150 hommes) ont été sélectionnées en août 2011: 85 en producteurs individuels et 21 groupements (242 personnes dans les groupements).

99 individus ou groupements sont des producteurs de maïs.

43 individus ou groupements sont des producteurs de soja.

Approvisionnement en semences améliorées. Achat en septembre 2011 de semences améliorées (750 kg de maïs et 500 kg de soja) au CNSA.

Distribution de ces semences aux 327 producteurs dans les villages de production entre le 5 et 10 octobre 2011.

Chaque producteur s’engage à restituer 20% de sa production à la DDA.

Création de « bourses aux céréales » dans les districts du département ou départements limitrophes ayant une importante production de maïs ou de soja.

Organisation de plateformes de rencontres dans chaque district (septembre 2011).

Ces rencontres ont permis de renforcer les liens entre producteurs et unités de transformation d’aliment, de négocier les prix d’achat de la matière première par les unités et les prix de vente de l’aliment transformé.

Un contrat a été élaboré entre les producteurs et les acheteurs (unités de transformation) lors de ces rencontres.


Formation des animateurs paysans et suivi des bénéficiaires.

Création d’une fiche technique « culture de maïs » avec les fermes pilotes et les chefs de secteur à distribuer aux producteurs de maïs.

Formation d’animateurs paysans (1 jour) dans chaque zone de production (9 animateurs) par les chefs de secteur agricoles.

Des fiches de suivi individuel ont été remises à chaque animateur.

Le suivi est réalisé par les animateurs paysans (9) avec l’appui de CARITAS et des chefs de secteurs agricoles.

300 producteurs ont bénéficié d’un appui technique à la production de maïs et de soja.

Les fiches de suivi sont remises au PACD en janvier 2012.

Le suivi révèle un faible taux de germination sur l’ensemble des districts (0 à 25% pour le maïs et autour de 5% pour le soja). Ceci témoigne d’une mauvaise qualité de la semence achetée au CNSA (moisissures et de charançons).

Le rendement des cultures est très faible (remplissage des épis) dû aux conditions météorologiques (sécheresse inhabituelle depuis mi-décembre).

La production de maïs et de soja est quasi nulle à cause de problèmes de sécheresse et de faible taux de germination des semences.

Une priorité est donnée par les agriculteurs à la culture du manioc, destinée à l’alimentation humaine.

Conclusion sur la stratégie adoptée. Il est préférable d’appuyer la culture de maïs uniquement chez des éleveurs de volaille afin que l’intérêt de cette culture soit mieux perçu et qu’il soit possible à l’éleveur d’utiliser lui-même une partie de la production pour son élevage.

Stratégie d’appui aux producteurs multiplicateurs à partir de janvier 2012 pour la culture de semences de maïs et la production de maïs.

Identification de producteurs multiplicateurs de Identification en février 2012, de 10 producteurs multiplicateurs, capables de produire des semences de maïs pendant la saison sèche


semences de maïs en saison sèche. (juin à septembre 2012).

70 kg de semences de maïs ont été remises aux producteurs multiplicateurs par le PDARP. Les producteurs rétrocèderont 20% de leur production à la DDA.

Production locale de semences de maïs par les producteurs multiplicateurs.

Les producteurs multiplicateurs ont produit de septembre à décembre 2012.

- plus de 400 kg de semences de maïs produits dans le district de Louingui.

- 100 kg de semences dans le district de Boko.

Identification des producteurs de maïs. Le nombre de producteurs bénéficiaires est réduit afin de faciliter le suivi.

50 producteurs de maïs sont sélectionnés entre septembre et décembre 2012, parmi la sélection de 2011.

Les Unions locales distribuent les semences de maïs produites par les multiplicateurs à de nouveaux producteurs (50) d’octobre à décembre 2012.

Suivi des producteurs de maïs par les animateurs paysans et les chefs de secteur.

Les producteurs (50) ayant reçu des semences de maïs sont suivi par les animateurs des fermes pilotes de Kiazi et Massounda (3 visites / cycle) (novembre 2012 à mars 2013).

80% de taux de germination, pas d’attaque insecte.

Développement de la production locale de matières premières

pour la provende

Organisation et structuration des réseaux d’approvisionnement en maïs et soja.

Les partenariats avec des opérateurs économiques locaux sont favorisés.

Programmation d’une étude technico-économique destinée à apporter aux producteurs, un appui à la définition de techniques agro-écologiques adaptées au contexte local.

Rédaction d’une offre de stage en septembre 2012 pour la réalisation d’un diagnostic agraire.

Identification du stagiaire. Début du stage prévu pour mars 2013 en binôme avec un stagiaire congolais.

Recherche et expérimentation de cultures de substitution aux matières premières traditionnelles pour le renforcement des capacités de production

Identification de plusieurs cultures: drèche de brasserie, pois Cajan ou pois d’Agole, moringa.

Mission AFDI du 20 au 28 septembre 2012 pour identifier les


des petites unités locales de transformation.

matières premières locales pouvant être incorporées dans l’alimentation animale.

Recueil d’échantillon de matières premières et analyse nutritionnelle en Alsace.

Les conclusions de la mission AFDI montrent qu’a priori, aucune matière première disponible ne pourrait être incorporée à l’aliment bétail et se substituer au maïs et au soja.

Proposition de la ferme de Kiazi de mettre en place une parcelle de démonstration pour la culture pure de maïs en savane avec fertilisation organique et irrigation en comparaison à la culture de maïs en forêt (abattis brûlis) associé au manioc.

Distribution de semences de maïs au collège agricole de Boko pour expérimentation de culture de maïs associé au soja.

Elaboration de fiche technique en cours pour la culture de maïs avec une technique agro-écologique.

Appui à la transformation locale

d’aliment bétail

Renforcement des réseaux d’approvisionnement en matières premières pour la transformation locale.

Les producteurs de maïs et de soja appuyés par le projet permettront d’approvisionner en matières premières les unités de transformation locale d’aliment bétail des districts de Louingi, Boko et Loumo.

Identification et quantification des besoins en matières premières des unités de transformation.

Création de « bourses aux céréales » dans les districts et départements limitrophes.

Rencontre entre les unités de transformation d’aliment bétail (acheteurs de maïs) et les producteurs de maïs de Loutété (département de la Bouenza), le 08 février 2012 à Kinkala au Conseil Départemental du Pool, pour la mise en relation entre les unités de transformation d’aliment bétail et les producteurs de maïs de la région de la Bouenza (Loutété), la négociation des prix du maïs et l’élaboration d’un contrat de vente du maïs.

Elaboration d’un contrat de vente entre les producteurs de la Bouenza et les unités de transformation d’aliments bétail avec l’appui de l’IRCOD : le prix de vente de la production a été fixé, les


conditions de vérification de la production et les conditions de transport vers le district de Boko ont été définies et validées.

Rencontre le 26 et 27 avril 2012 à Mbé entre les producteurs de maïs et les unités de transformation d’aliment bétail appuyées par le projet.

Les producteurs de Mbé ne souhaitent pas s’engager dans un contrat par manque de confiance entre producteurs et acheteurs, et par manque de garantie sur le respect des engagements.

Missions de collecte Organisation d’une mission de collecte de maïs chez le producteur Alama en mai 2012 (250 sacs).

Organisation d’une mission de collecte de maïs à Mbé et chez le producteur Alama, le 27 et 28 juillet. 250 sacs (soit 20 tonnes) de maïs collectés par les unités de Kiazi, Voka et Massounda.

Les unités fabriquent l’aliment pour leur propre consommation et pour les élevages de volailles appuyées par le PACD (6 tonnes).

Renforcement des capacités de production des petites unités locales de transformation.

Rencontre entre les producteurs et les unités de transformation d’aliment dans chaque district (septembre 2011), afin de renforcer les liens entre producteurs et unités de transformation d’aliment, de négocier les prix d’achat de la matière première par les unités et les prix de vente de l’aliment transformé. Un contrat a été élaboré entre les producteurs et les acheteurs (unités de transformation) lors de ces rencontres.

Elaboration d’un contrat de vente entre les producteurs et les acheteurs (unités de transformation).



→ Contrat d’approvisionnement en maïs.

→ Contrat de vente du maïs entre les producteurs et les unités de transformation.

→ Contrat d’approvisionnement en semences pour les producteurs multiplicateurs.

→ Fiche de suivi des producteurs.

→ Fiche technique « culture de maïs ».

→ Compte rendu des rencontres entre producteurs, octobre 2011.

→ Compte rendu des réunions de suivi des producteurs, novembre 2011 et janvier 2012.

→ Rapport de suivi des producteurs rédigé par le représentant Ircod au Congo.

→ Fiches bilan rédigée par chaque chef de secteur.

→ Rapport de la mission technique de l’AFDI67 réalisée en décembre 2010 – pour la proposition de lancement de bourses d’échange de

céréales.

→ Rapport de mission AFDI septembre 2012 sur les matières premières.

→ Fiche de stage pour un diagnostic agraire, janvier 2013.

Principaux acquis :

→ L’Ircod poursuit son appui dans l’approvisionnement des unités de transformation d’aliment locale en maïs et soja à travers une mise en

réseau des producteurs et des fabriques d’aliment bétail.

→ Un appui est également apporté aux fabriques d’aliment dans l’organisation d’approvisionnement en commun et à l’accès à des moyens de

transport pour les approvisionnements de matières premières.

→ Un stock de produits vétérinaires, pour gros et petits ruminants, et d’engrais est mis en place dans les fermes pilotes du projet qui gèrent ce

stock d’intrants pour les éleveurs et agriculteurs. Un stock d’aliment bétail sera mis en place (mars 2013) dans ces mêmes fermes pilotes.

→ Des producteurs de maïs (300 producteurs en 2011 et 51 producteurs en 2012-2013) pour l’alimentation animale ont été identifiés,

sensibilisés à la culture de maïs, suivis (2 à 3 visites par cycle) et appuyés dans la commercialisation de leur production.

→ Des producteurs (10 producteurs en 2012) de semences de maïs ont été identifiés et suivis par les chefs de secteurs et appuyés dans la

distribution des semences aux producteurs.

→ Un stock de semences de maïs produites localement a été constitué en 2012.


→ Des animateurs paysans (9 animateurs en 2011) ont été formés pour le suivi des producteurs de maïs et de soja.

→ Des zones de grande production de maïs ont été identifiées dans le Pool (Ngabé, Igné) et dans les départements limitrophes (Plateaux,

Bouenza).


→ Cette action nécessite un grand nombre d’activités préalables d’identification de personnes ressources/ bénéficiaires et de zones

d’approvisionnement, qui ont été menées durant l’année 2011. Le retard observé est lié à l’absence d’un représentant IRCOD pendant

plusieurs mois pour piloter cette action.

→ L’identification des réseaux d’approvisionnement des opérateurs économiques a été retardée dans sa mise en place, faute de temps suffisant.

→ La campagne agricole a dû faire face à des problèmes liés à la qualité des semences (le taux de germination s’est révélé très faible dû à des

semences mal séchées, développement de moisissure et charançonnées), à la sécheresse (sur l’ensemble des zones du Pool sud, les pluies ont

cessé au mois de décembre alors qu’elles durent habituellement d’octobre à janvier) stoppant la floraison, et à un problème de priorité des

producteurs (les agriculteurs mettent en culture prioritairement le manioc et l’arachide destinés à l’alimentation humaine).

→ Le rendement de la production de maïs a donc été faible en 2012.

→ L’étude réalisée par AFDI (octobre 2012) révèle qu’il est difficilement envisageable de substituer des matières premières produites

localement au maïs ou au soja.


Revue de l’AXE 3 : Suivi technique et encadrement de la production avicole

Rappel de la finalité : Diversifier les sources de revenus des petits producteurs, notamment les femmes à travers la redynamisation et le

développement de l’élevage avicole de races améliorées de poules pondeuses.


→ une dynamique de relance de l’activité d’élevage avicole est engagée.

→ les éleveurs concernés bénéficient de revenus stables, plus diversifiés et constants.

Prévision Réalisations

AXE 3

Elaboration d’une convention opérationnelle de coopération décentralisée pour le développement de l’élevage avicole.


- du suivi important que cette tâche requiert pour les ressources humaines sur place


Elevage Avicole Race

mixte : Fermier +

Batéké

Identification de la ferme de pré- élevage des poussins et des éleveurs bénéficiaires.

6 grandes zones ont été retenues dans les 3 districts pour l’élevage avicole : Zone de Ngabimakou, zone de Kouka Mpassi, zone de Voka, Zone de Boko, Zone de Ntombo Manianga, zone de Loumo village.

Finalisation du plan d’identification des catégories d’éleveurs bénéficiaires et des premiers éleveurs bénéficiaires par le groupe de travail « Aviculture ».

Identification de la ferme de Kiazi comme lieu de pré élevage des poussins pendant 5 mois.

Identification, sélection et sensibilisation de 60 bénéficiaires en février, mars 2012 (élaboration d’une base de données).

Visite de diagnostic d’exploitation chez chaque éleveur identifié par


le projet en avril 2012.

Aménagement des structures d’accueil des volailles. Elaboration du plan du poulailler vulgarisé pour tous les bénéficiaires (Représentant PACD, DDE, Chef de secteur et fermes pilotes).

Suivi des structures d’accueil des volailles.

Approvisionnement en volailles des bénéficiaires. 800 poussins de race Sussex ont été achetés à l’entreprise SAVIMAT (France) en mars 2012.

Elaboration d’un contrat de pré élevage des poussins Sussex avec la ferme de Kiazi.

Pré élevage des poussins pendant 5 mois par la ferme pilote de Kiazi afin d’assurer les soins vétérinaires.

Distribution des coqs et poules à l’âge de 5 mois, en août 2012, aux 60 bénéficiaires (10 à 16 / bénéficiaires).

Distribution de coqs à 40 autres bénéficiaires pour améliorer la génétique de leur élevage (1/bénéficiaire).

Financement de 3 à 10 poules de race locale par élevage pour la production de poussin de race mixte et de race pure Sussex (couvées sous la poule locale).

Lancement des élevages. Appui matériel et technique pour la construction de 60 poulaillers avec parc, dotation en kits de pharmacie.

Appui à l’alimentation des volailles. Chaque bénéficiaire a reçu 100 kg d’aliment volaille, entre le 30 juillet et 03 août 2012, pour lancer son élevage.

L’aliment est livré dans chaque zone d’action (Ngabimakou, Ngamboulou, Nkouka Mpassi, Louingui centre, Voka, Boko centre, Loumo) avec l’appui de la Caritas (personnel et véhicule).

Vaccination des volailles. Stock des vaccins à l’hôpital de Kinkala, au service de conservation des vaccins. Ils sont disponibles pour la vaccination des volailles. Chaque chef de secteur vient s’approvisionner le jour où il souhaite


réaliser la vaccination.

Campagne de vaccination des poussins réalisée entre le 14 janvier et le 01 février 2013.

Production avicole. Les éleveurs produisent des œufs de consommation, des œufs fécondés, des poussins de race pure Sussex, des poussins mixtes.

En novembre 2012, chaque éleveur a en moyenne 40 poussins. Le taux de ponte est de 70 à 90%.

Appui à la production de poussins de race améliorés. 91% des éleveurs produisent des poussins avec couvaison naturelle (sous la poule) : le taux d’éclosion est bon, le taux de mortalité des poussins est élevé.

10% des éleveurs produisent (ou commencent à produire) des poussins avec couveuse à pétrole ou couveuse électrique : le taux d’éclosion est bon (70%) et le taux de mortalité faible.

Les couveuses sont achetées sur fond propre de l’éleveur ou grâce à un crédit CARITAS.

Distribution de 5 couveuses pour des éleveurs producteurs de poussins en janvier 2013.

Définition des démarches de renforcement des capacités et d’accompagnement technico-économique des élevages.

Programmation de réunions de sensibilisation et de validation des bénéficiaires dans chaque district, du 20 au 24 mars 2012.

Elaboration du contenu pédagogique de la formation des éleveurs bénéficiaires : finalisation du document de formation des éleveurs en avril 2012.

Formation théorique des 60 bénéficiaires réalisée entre le 04 et le 16 juin 2012.

Formation pratique réalisée entre le 16 et le 28 juin 2012.

Formation des 8 animateurs paysans (3 modules de formation)

→ Formation sur les visites de suivi des élevages (formation réalisée lors de la mission AFDI 2012) ;


→ Formation sur les fiches de suivi ; → Formation sur le suivi économique à apporter aux éleveurs.

Distribution du kit de suivi pour les animateurs paysans (calculatrices, balances, savon, sandales pour chaque élevage, fiches de suivi).

Visites d’élevages mensuelles réalisées par le représentant IRCOD et les chefs de secteur de juillet à décembre 2012.

Organisation de groupe de vulgarisation (réunion entre éleveurs de la même zone + chef de secteur + représentant IRCOD) pour comparer les performances entre éleveurs, évoquer les problèmes rencontrés sur l’élevage et trouver ensemble des solutions.

Visite mensuelle des 60 élevages (de janvier à juin 2013) par les animateurs paysans et par le chef de secteur agricole. Les fiches de suivi sont vérifiées mensuellement par le représentant Ircod.

Document produit :

→ Fiche d’identification.

→ Module de formation théorique pour l’aviculture.

→ Document de formation des animateurs paysans pour le suivi des élevages avicoles.

→ Document de suivi des élevages avicoles pour la formation des animateurs paysans.

→ Fiches de suivi des élevages avicoles.

→ Une base de données « éleveurs avicoles » et en cours de constitution.

Principaux acquis :

→ 60 éleveurs de volailles sont formés et équipés pour lancer leur élevage.

→ Les éleveurs ont reçu un appui matériel et technique pour la construction de leur poulailler avec zone de parcours.


→ Dans chaque district, 3 villages ont reçu un lot de 4 à 5 coqs de race améliorée.

→ Un suivi mensuel est mis en place avec l’appui des chefs de secteurs et d’animateurs paysans formés par le projet.

→ Les éleveurs produisent des œufs de consommation, des poulets de chair et des poussins de race améliorée Sussex et de race mixte (local-

Sussex) grâce à des couveuses artificielles ou par couvaison naturelle.


→ La production de poussin est limitée par la disponibilité en aliment. En effet, suite à la mission AFDI, il s’avère qu’il n’y a pas de matières

premières locales disponibles pour élaborer de nouvelles formules alimentaires volailles. Un diagnostic agraire sur les zones de Kinkala,

Mindouli et Kindamba est alors prévu par la nouvelle action PROFAP afin de disposer d’un état des lieux exhaustif des 6 districts concernés.

→ La production d’œufs est en baisse en janvier 2013 sur le district de Louingui dans les zones les plus isolées, dû à des difficultés

d’approvisionnement en aliment volaille, à une mauvaise communication entre éleveurs et à un mauvais entretien des poulaillers.


Revue de l’AXE 4 : Accès au crédit rural


Aider au démarrage et au développement des activités économiques des agriculteurs et éleveurs suivis par le projet à travers l’accès à des crédits ruraux adaptés.


→ Un plan stratégique d’appui à l’accès au crédit rural, adaptés aux besoins, est mis en place.

→ Les bénéficiaires sont sensibilisés aux conditions de mise en œuvre du plan d’accès au crédit.

→ Des produits financiers sont négociés et aménagés.

→ Les bénéficiaires sont accompagnés dans leurs démarches d’obtention d’un crédit rural aménagés à moyen-long terme.

AXE 4 Prévisions Réalisations

Préalables à la définition d’un plan

stratégique d’appui à l’accès au crédit rural

Etude des caractéristiques économiques des systèmes de production appuyés par le projet et de leurs besoins en financement.

Réalisation d’un diagnostic technico-économique succinct des systèmes d’élevage et de production, à partir de données bibliographiques mises à jour et complétées par des données de terrain.

Estimation du volume de prêts qui seront octroyés et mise en œuvre du plan stratégique élaboré avec la collaboration des institutions financières partenaires du PACD : diagnostic technico-économique.

Identification des besoins en financement des filières appuyées par le projet et plus spécifiquement des bénéficiaires pré- identifiés sont estimés.

Identification des besoins en financements des fermes pilotes en 2011.

Identification des besoins en financements des bénéficiaires de l’appui aviculture et production de maïs, en novembre 2012.

Les éleveurs bovins ne manifestent pas le besoin d’accéder au


crédit.

Les producteurs de maïs et soja relèvent un besoin de crédit pour l’achat de semences. Les unités de Kiazi et Massounda ont besoin d’un financement pour l’achat de matières premières pour la transformation en aliment, et un financement pour les infrastructures de stockage de type silo.

Les éleveurs avicoles situent leur besoin de financement autour de la construction de poulaillers et l’alimentation des volailles.

Elaboration, conjointement avec les producteurs et les IMF, de produits financiers adaptés et adaptables.

Réalisation d’une étude « micro-crédit » en octobre 2010 par un consultant mandaté par le projet PADEL.

Clarification du dispositif d’appui d’accès au crédit avec la mission d’appui du siège de l’Ircod du 24 février au 03 mars 2012.

Elaboration de produits financiers en fonction adaptés aux filières par le groupe de travail « micro-crédit ».

Réalisation d’un comparatif des services de crédit proposés par les institutions financières (Mucodec, Sofide, Caisses féminines) en novembre 2011.

Sélection de la MUCODEC.

Négociation d’un protocole d’accord avec la MUCODEC afin d’obtenir des conditions de crédit préférentielles.

Mise en place d’un partenariat entre le Mucodec et PACD à partir de 2011 : protocole d’accord signé fin 2012.

Définition des

modalités de mise en

œuvre du plan

stratégique d’accès

au crédit

Définition conjointe des modalités pratiques de suivi et de remboursement des crédits, de recouvrement des impayés - avec le rôle et les responsabilités de chaque acteur.

Sensibilisation des bénéficiaires sur les conditions de mise en œuvre de cette action.

Accompagnement des bénéficiaires dont le projet a été pré-retenu pour réaliser les démarches d’obtention d’un crédit aménagé.

Appui aux fermes pilotes dans la définition de leur demande de crédit.

Suivi financier assuré par l’institution bancaire et le projet.


Rencontre entre la MUCODEC Brazzaville, l’agence MUCODEC Kinkala et l’IRCOD, en novembre 2012, pour présenter le protocole d’accord à l’agence de Kinkala qui prend en charge les dossiers de crédit. Accord sur les procédures de montage des dossiers.

Mise en place d’un fond de garantie de 60 000 euros par la Mucodec.

Appui aux deux fermes pilotes, Kiazi et Massounda, pour le montage de leur dossier de crédit.

Enregistrement des demandes de crédit des deux fermes pilotes, pour financer l’achat de matières premières et la construction d’infrastructures, fin 2012.

Documents produits

→ Etude menée sur l’accès au crédit rural mandaté par le PADEL : « Etude des opportunités de développement de l’accès au

microcrédit pour les producteurs/trices du district de Louingui et de Boko », novembre 2010.

→ Fiche de synthèse sur l’étude des opportunités de développement de l’accès au microcrédit.

→ Comparatif des institutions financières.

→ Fiche de synthèse sur les institutions de micro-finances, janvier 2012

→ Dossiers de demande de crédit des fermes pilotes Massounda et Kiazi.

→ Protocole d’accord Mucodec – Conseil départemental du Pool et Ircod.

Principaux acquis :

→ Le protocole d’accord Mucodec – Conseil Départemental du Pool – IRCOD est signé.

→ Les premières demandes de crédit sont enregistrées et sont déposées à la MUCODEC. Il s’agit essentiellement de crédit pour le

financement d’infrastructures de stockage et de stocks de matières premières dans les unités de fabrication d’aliment, pour

l’investissement dans des unités de fabrication d’aliment bétail, pour la construction d’infrastructures d’élevages et pour l’achat

d’aliment bétail.



→ Un important travail d’information et de sensibilisation des éleveurs bénéficiaires est à entreprendre, en raison des fortes

réticences éprouvées à l’égard du crédit en général.

→ Les conditions d’octroi de crédit ont dû être fortement négociées auprès de la Mucodec, l’hypothèque foncière proposée étant

impossible en raison de l’inexistence de titres fonciers.


Revue de l’AXE 5 : Appui au renforcement institutionnel du Conseil départemental du Pool


Aider le Conseil départemental du Pool dans la définition de sa politique départementale de soutien au développement de l’agriculture et de l’élevage, élaborée au travers de la concertation avec les acteurs économiques concernés.


→ une politique de développement agricole du Pool est affirmée par le Conseil départemental du Pool.

→ l’Agence de Développement du Pool contribue de manière active aux efforts de développement définis dans le projet.


Copilotage du projet

Mise en place d’une dynamique de concertation entre le Département du Pool et l’Ircod.

Implication du Conseiller Economie-Finances du Département du Pool dans son rôle d’interlocuteur du représentant de l’IRCOD au Congo.

Réunions et bilans réalisés mensuellement au Conseil départemental du Pool.

Notes trimestrielles remise au Conseil et diffusée aux 60 conseillers.

Sessions départementales du 22 février au 03 mars 2012 pour la présentation, à l’ensemble des 60 conseillers, des objectifs du projet et le bilan d’activité 2011.

Sessions départementales du 18 au 28 février 2013 pour la présentation, à l’ensemble des 60 conseillers, du bilan d’activité 2012 et les perspectives 2013 avec le PROFAP.

Organisation de comités de pilotage annuels Organisation de comités de pilotage et de comités techniques impliquant le Conseil département du Pool dans le pilotage et suivi-évaluation du projet.

Comité de pilotage à Louingui en 2010.

Comité de pilotage à Louingui, dans les locaux d’ID, le 15 décembre 2011 afin de communiquer autour du projet de coopération auprès des


partenaires et de la population locale.

Comité de pilotage en 2012, au Conseil départemental du Pool, présidé par le Président du Conseil.

Mise en place d’une dynamique de concertation entre le Département du Pool, l’Ircod et la société civile afin de favoriser la communication sur le projet.

Organisation d’un comité de pilotage à Louingui, dans les locaux d’ID, le 15 décembre 2011 afin de communiquer autour du projet de coopération auprès des partenaires et de la population locale.

Tous les quinze jours, une émission radio est diffusée par la radio locale afin de décrire les actions du projet et l’avancement des activités.

Cofinancement du

projet

Mobilisation et gestion conjointe des quotes-parts des ressources mutualisées par l’Ircod et par le Conseil départemental du Pool.

50 % du projet est financé par le Conseil Départemental du Pool.

Versement régulier des quotes-parts et participation financière du CDP.

Ouverture d’un compte projet à la BCI.

Implication de

l’Agence

départementale du

Pool

Projet d’organiser un atelier de présentation et de discussion autour de la thématique de la maîtrise d’ouvrage des collectivités dans le cadre de coopérations décentralisées.

Aucune collaboration n’a pu être définie autour du projet.

Documents produits

→ Compte rendus des réunions du comité de pilotage.

→ Notes mensuelles sur les réalisations et les prévisions du projet.

→ Rapport d’activité annuel 2011.

→ Bilans trimestrielles des activités agropastorales.

→ Comptes rendus d’exécution technique.


Principaux acquis :

→ Le Conseil départemental du Pool participe activement à la conduite du projet : comités de pilotage présidés par le conseil, implication dans

les groupes de travail, financement et réunions de projet.

→ Un appui supplémentaire au Conseil départemental du Pool se fera à travers le travail d’un stagiaire à Kinkala de février à juillet 2013.


→ L’atelier de présentation et de discussion autour de la thématique de la maîtrise d’ouvrage des collectivités dans le cadre de la coopération

décentralisée avec l’Agence de développement du Pool est reporté ultérieurement afin de mieux définir les objectifs de l’atelier.

Revue de l’AXE 6 : Echange de savoir-faire entre l’Alsace et le Pool


Renforcer les compétences et le savoir-faire des acteurs engagés à travers des échanges d’expériences et de savoir-faire avec les professionnels alsaciens.


→ Les stratégies d’actions pour les filières avicoles et bovines sont affinées avec les partenaires.

→ Des méthodes de vulgarisation et de suivi technico-économiques sont clairement définies et validées par les acteurs du projet qui acceptent

de les mettre en pratique.

→ Des responsables professionnels participent, régulièrement, aux réunions des comités de pilotage et des comités locaux.

→ Les termes de référence d’un nouveau projet de développement pour les années 2013-2015 sont définis entre l’ensemble des partenaires.



Missions d’échanges

techniques et

institutionnelles

Mission d’expertise pour le montage du projet par un technicien au Congo en janvier 2010.

Mission de Stéphanie Youssi, du 6 janvier au 25 janvier 2009 pour le démarrage d’une coopération décentralisée avec le département du Pool, République du Congo.

Présentation de la mission Ircod pour le montage technique et financier du projet de coopération décentralisée avec le Département du Pool – République du Congo : réunion avec l’ambassade de France au Congo, le 7 janvier 2010.

Mission politique et technique Ircod/Afdi67 en décembre 2010. Bilan des actions mises en œuvre au démarrage du projet et des perspectives de 2011.

Mission institutionnelle et technique en Alsace du 29 mars au 8 avril 2011 avec la délégation congolaise composée du Président et vice-président du CDP.

Présentation de l’organisation agricole en France et ses relations avec les collectivités décentralisées, découverte des formations techniques en élevage avicole et de l’organisation de la filière.

Mission de l’IRCOD (M. Denis Schultz) en mars 2012. Evaluation mi-parcours et lancement du volet crédit rural.

Mission des fermes pilotes en Alsace, du 14 juin au 7 juillet.

Mission technique de l’animateur paysan de Kiazi en Alsace, fin juin 2012.

Présentation de la mission au CDP en juillet 2012 devant l’ensemble des partenaires du projet, les acteurs du développement agricole local, et bénéficiaires du projet.

Mission Afdi du 20 au 28 septembre 2012. Mission technique AFDI au Congo pour le suivi-évaluation de l’élevage avicole.

Mission de l’IRCOD (M. MEINRAD) en octobre 2012. Mission politique et suivi évaluation de l’élevage avicole et bovin.


→ Termes de références de la mission de démarrage du projet, janvier 2010.

→ Rapport de la mission politique et technique de l’IRCOD et l’AFDI67, décembre 2010.

→ Contribution au rapport de mission dans le département du Pool, Congo du 6 au 15 décembre 2010, Philippe OSSWALD, janvier 2011.


→ Document de présentation sur la mission en Alsace de M. Jacques MPASSI, juillet 2012.

→ Compte-rendu de la mission du 19 au 29 septembre 2012, région du Pool, république du Congo, AFDI.

Principaux acquis :

→ Les missions d’échange ont permis la mutualisation des pratiques et savoir-faire des partenaires et ont permis de définir les nouveaux

objectifs pour le prolongement des activités avec le PROFAP.


→ La mission du Conseil en Alsace, initialement prévue en avril 2012, est reportée à octobre 2013 en raison des élections départementales de

juin 2013.


Revue de l’AXE 7 : Suivi technique au projet


Assurer la gestion opérationnelle du projet et la cohérence des interventions des différents acteurs engagés.


→ Les actions sur le terrain sont régulièrement adaptées à l’évolution du contexte.

→ Le siège de l’IRCOD et ses partenaires du comité de pilotage Nord disposent des informations et de propositions pour pouvoir assurer

l’accompagnement du projet.

→ Les partenaires congolais sont fortement impliqués dans la mise en œuvre des actions et en contact constant avec les partenaires du Nord.

→ Les pratiques d’échanges d’expériences, de coordination entre acteurs dans le Pool sont renforcées.


Gestion opérationnelle du

projet

Travail à la synergie des projets dans la région et dans les domaines d’action. Les acteurs de développement sur place, sont invités à participer aux comités de pilotage afin de favoriser la synergie des projets dans la région.

De même, le représentant du PACD assiste aux comités de pilotage des acteurs partenaires (ID, TGH, etc..).

Comité de pilotage du PACD et le comité de pilotage PADEL se sont réunis en décembre 2011 pour un bilan commun.

Comité de pilotage du PACD et le comité de pilotage PADEL se sont réunis en décembre 2012 pour un bilan commun.

« Etude sur les activités économiques innovantes pour les productrices du district de Louingui » pour le Programme Agriculture et Développement Local (PADEL) avec une présentation des économies des filières agropastorales (maïs, soja, etc…) du département du Pool, utile aux activités du PACD.


Rencontre du projet PADE (Appui à la Diversification Economique) de la banque mondiale (possibilité de financement des formations conduites par le PACD et le PROFAP) en juillet 2012.

Rencontre Triangle Génération Humanitaire : projet « un développement économique de proximité au service de la préservation de l’environnement » (département du Pool).

Possibilité d’intégrer le projet aux groupes de travail et comité de pilotage.

2ème rencontre du projet PADE (Banque Mondiale) en septembre 2012. Proposition de formations à financer par le projet PADE. Il est nécessaire de voir avec l’UE comment intégrer ces financements dans le projet.

Travail de continuité pour le développement des filières agricoles dans le département du Pool.

Demande de financement accordée par l’Union Européenne pour le programme de professionnalisation et structuration des filières agricoles pour le développement rural de 6 districts du Pool (PROFAP), 2013-2017.

Documents produits

→ Compte rendu du comité de pilotage en commun avec le PADEL, décembre 2011.

→ Compte rendu du comité de pilotage en commun avec le PADEL, décembre 2012.

→ Etude sur les activités économiques innovantes pour les productrices du district de Louingui, coopération ID et IRCOD, juillet 2011.

→ Présentation des synergies entre le projet PADEL et le PACD, décembre 2012.

→ Cadre logique du PROFAP.

Principaux acquis

→ Les partenaires se sont mobilisés autour des axes de travail.

→ Les différents groupes de travail organisent des réunions régulières.


→ Les stratégies initiales de mise en œuvre des 5 volets du projet ont été révisées au vue des réalités de terrain.

→ Les activités ont pu être lancées dans les trois districts.


→ Un retard de 5 mois (janvier à juillet 2011), pris dans l’exécution des actions est à constater suite au changement de représentant du projet.

→ Les ressources humaines, au niveau de la représentation du projet et en charge de la mobilisation des acteurs, l’animation, la coordination, le

suivi, la gestion logistique, administrative et financière, ont été faibles. Ceci sera pallié par le recrutement d’une nouvelle équipe pour le

PROFAP.

→ Au niveau de la mise en œuvre : des fournisseurs ne tiennent pas leurs engagements (COPROADA, bovins) CNSA (semences), freinant l’axe 1

et 2.


Partie 2 : Revue budgétaire 2010-2012

Eléments d’information

La revue budgétaire de ce document relate la répartition des moyens financiers mis en place pour le projet agropastoral, en fonction des différents financeurs sur la période 2010-2012. La revue budgétaire permet également de faire un état des lieux des dépenses engagées jusqu’à ce jour (mars 2013), en fonction des axes de travail.

Pour la gestion du budget également, l’Ircod et le Conseil départemental du Pool ont travaillé en étroite concertation, de la répartition des finances à l’engagement des dépenses. Le conseiller Economie-Finance du département avait pour rôle de valider les prévisions budgétaires (montants attribués par axe, coût des activités, etc…) remises sous forme de rapport par le représentant Ircod. Les comités de pilotage, au nord comme au sud, étaient également informés régulièrement sur l’avancement du budget.

Compte tenu du retard sur la mise en œuvre des activités du projet à son lancement en 2010, (changement de représentant, suspension du projet pendant 6 mois) des reports budgétaires ont été opérés à hauteur de 67 1323 € en 2010, soit 20% du budget total et 125 842, 15€ en 2011, soit 38% du budget total.


Les ressources 2010-2012

Ressources 2010-2012 en euros

Région Alsace

Commune de Ribeauvillé

Département du Pool

AFDI Bas-Rhin

MAE Caritas Frères Marianistes

(ferme de Voka) TOTAL

En numéraire 30 000 42 000 175 316 15 506 72 000 - - 389 092

En valorisation

22 650 3 900

13 720 14 000 54 270


Le graphique ici présenté, illustre de façon pertinente la répartition financière de ce projet agropastoral de coopération décentralisée, impliquant de manière équilibrée, les acteurs du nord et les acteurs du sud. L’important apport financier du Conseil départemental du Pool, à hauteur de 52% du budget total alloué, montre une fois encore, sa forte implication dans la gestion du PACD. En effet, en étant le financeur principal, il devient un décideur essentiel, en pleine charge du développement de sa politique agricole au niveau départemental.

Il est également utile d’afficher ici, les ressources en valorisation des partenaires du PACD. Elles relèvent de la mobilisation des acteurs en fonction de leurs compétences techniques et l’apport qualitatif qu’ils ajoutent aux activités.

9%

13%

52%

5%

21%

Ressources numéraires 2010-2012

Région Alsace

Commune de Ribeauvillé

Département du Pool

AFDI Bas-Rhin

MAE


Aussi, les quotes-parts établis au départ, ont été respectés par les financeurs engagés. Cet engagement a permis de solidifier les activités en cours et de poursuivre l’action en adaptant le calendrier aux réalités du terrain. Le Conseil départemental, entité administrative déconcentrée, a pu être en attente de la validation du budget au niveau départemental par l’Etat congolais, ce qui justifie certain retard dans le versement de leurs quotes-parts.

Répartition des financements engagés

Niveau de dépenses en mars 2013, en euros :

Axe de travail Budget Initial

2010- 2013 Dépenses Solde février 2013

0

10000

20000

30000

40000

50000

60000

70000

2010 2011 2012

Répartition des financements 2010 - 2011 - 2012

AFDI

MAE

Ville de Ribeauvillé

Région Alsace

Conseil départemental duPool


Axe 1 Relance de l'élevage bovin

42 230,00 30 278,13 11 951,87

Axe 2 Filière d'approvisionnement en intrants 42 599,61 8 388,25 34 211,36

Axe 3 Production avicole 56 548,39 32 672,19 23 876,20

Axe 4 Crédit rural 63 080,00 5,33 63 074,67

Axe 5 Renforcement institutionnel du Pool 3 000,00 0,00 3 000,00

Axe 6 Echange de savoir-faire Alsace-Pool 29 006,00 27 585,40 1 420,60

Axe 7 Suivi et appui technique

91 907,16 95 534,17 -3 627,01

Divers et imprévus 6 504,90 6 082,72 422,18

Total en euros 334 876,06 200 546,19 134 329,87


15%

4%

16%

0% 0%

14%

48%

3%

Dépenses par axe de travail 2010-2013

Axe 1Relance de l'élevage bovin

Axe 2Flière d'approvisionnement enintrants

Axe 3Production avicole

Axe 4Crédit rural

Axe 5Renforcement institutionnel duPool

Axe 6Echange de savoir-faire Alsace-Pool

Axe 7Suivi et appui technique


A ce jour, 40% du budget total 2010-2012 est encore disponible. Un fond de garantie de 60 000€ sera, d’ici peu, déposé à la Mucodec afin d’appuyer l’accès au crédit rural (axe 4) ; Le solde restant sera ainsi de 22%, après le dépôt.

Les dépenses engagées sont majoritairement axées sur le suivi et l’appui technique du PACD (axe 7), c'est-à-dire les ressources humaines et les charges de gestion du projet qui permettent son fonctionnement. Aussi, une importante partie (14%, axe 6) est réservée aux missions d’échange entre le Pool et l’Alsace puisque l’assistance à la maîtrise d’ouvrage est l’un des chevaux de bataille du PACD.

Le budget alloué pour l’appui aux filières animales (axe 1 et 3) et à la filière d’approvisionnement (axe 2) est à peu près équivalent (entre 12 et 17% du budget total). Ceci permet de redynamiser le secteur agricole et d’augmenter les sources de revenus, en structurant plusieurs activités agropastorales en même temps.

La relance de la filière d’approvisionnement en intrants a demandé une mise en place plus longue, au vue des études et des diagnostics agraires nécessaires à une réalisation réaliste et pérenne des activités. Ceci explique le peu de dépenses engagées, à ce jour, pour l’axe 2. Bien entendu, l’appui restera conséquent, puisque de cette filière en dépend l’élevage avicole et bovin.

30%

70%

Financement des filières agricoles (axe 1, 2 et 3)

Budget alloué aux filièresagricoles

Budget total


Conclusion

Afin d’éloigner les stigmates de la guerre civile, il est essentiel pour le département du Pool, de dynamiser à nouveau les filières agricoles, d’étendre ses activités économiques et d’offrir à ses habitants, une meilleure sécurité alimentaire. C’est dans ce cadre, que le Conseil départemental du Pool mène sa politique agricole, en affectant les différentes actions sur son territoire. Le Projet agropastoral de coopération décentralisée est ainsi venu en appui à une population déterminée à relancer les activités agropastorales dans les districts de Boko, Loumo et Louingui.

- L’élevage de bovins est une activité dont la mise en place est longue et fastidieuse, et qui est trop peu souvent financée.

L’approvisionnement de 40 bovins et la formation de dix éleveurs, dans le cadre de l’axe 1, permettra ainsi de reconstruire un

cheptel conséquent, grâce au système de métayage et au suivi régulier des éleveurs. Une formation pour l’amélioration

fourragère des parcs permettra également d’augmenter la qualité des élevages.

- L’approvisionnement en aliment bétail et en produits vétérinaires est une condition sine qua non pour garantir la pérennité

des élevages. En s’appuyant sur l’expérience et le travail des fermes pilotes, le PACD a d’une part mis en place un stock de

produits vétérinaires et d’engrais ; et d’autre part, a appuyé la structuration de la filière aliment bétail. Les zones de grande

production de maïs, identifiées dans l’axe 2, permettent d’approvisionner les unités de transformation, auxquelles les

producteurs multiplicateurs et les producteurs de maïs, suivis et formés, apportent également leurs productions. Des moyens

supplémentaires ont été trouvés afin de garantir le transport des marchandises et de sécuriser ainsi le fonctionnement de la

filière dans sa globalité. Des études et diagnostics agraires sont encore nécessaires

- Le suivi et l’encadrement de 60 éleveurs de volailles s’est plus aisément mis en place grâce à une relance déjà en marche. Il

s’agit aujourd’hui de stabiliser la production à un niveau économiquement rentable, pour la vente d’œufs de consommation,

de poulets de chair et de poussins, grâce à un suivi régulier et à une bonne formation des éleveurs.


- Les accords passés à la Mucodec, dans le cadre de l’axe 4, ouvre l’accès au crédit rural pour les éleveurs, agriculteurs et

producteurs. Ceci devrait leur permettre d’investir plus aisément afin de faire fructifier leurs activités (financement

d’infrastructures de stockages, construction d’infrastructures d’élevages (poulaillers, parcs bovins), achat d’aliment bétail et

de reproducteurs par les éleveurs de volailles).

- Le Conseil départemental du Pool a été, dès le départ, l’acteur, financeur, et décideur essentiel du PACD. Son renforcement

institutionnel se fait au travers d’une politique agricole, toujours plus affirmée et mieux répartie sur son territoire. Le Conseil

est également le garant de la pérennité des activités lancées par le PACD.

- La revue, ici présentée, devrait être la preuve de la nécessité de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage. L’échange de savoir-faire

pour un renforcement des compétences, est l’une des principales garanties de l’efficacité d’un projet de coopération

décentralisée. Il s’agit d’un budget conséquent, mais les missions entre l’Alsace et le Pool, dans le cadre de l’axe 6, valorisent

fortement l’ensemble du projet. Ainsi, après la visite en avril 2013 des représentants de l’Ircod Alsace, une mission pour la

délégation congolaise, alors fraîchement élue, sera organisée en Alsace pour octobre 2013.

- La gestion opérationnelle du PACD dépend de la régularité des comités de pilotage au nord comme au sud, de l’efficacité de la

communication entre les partenaires et acteurs, et de la capacité du projet à s’inclure dans une dynamique départementale,

voire nationale. Ainsi, tous les moyens ont été mis en œuvre sur le PACD, pour renforcer la synergie des projets dans le

département du Pool, en coordonnant les actions et les études des acteurs de développement. C’est également dans ce but

que le Conseil départemental veille à répartir efficacement les activités de relance du secteur agricole sur son territoire.

Ces deux années d’expérience en République du Congo, qui ont engagées la ville de Ribeauvillé, la Région Alsace, le Ministère français des Affaires Etrangères, l’AFDI, l’Ircod et le Conseil départemental du Pool, se soldent par un constat favorable concernant la relance du secteur agricole dans les trois districts concernés. Néanmoins, ces actions doivent être concrétisées par la professionnalisation et structuration des filières agricoles, afin de garantir la pérennité des activités menées jusqu’à ce jour. C’est dans ce but que le PROFAP a été créé, grâce à l’appui financier de l’Union européenne et pour une période de 4 ans. L’expérience du PACD en sera la base et la bonne coordination de ce même partenariat en sera le moteur.

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