Revue Emibourse N1

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Métiers de la bourse tapis rouge pour les ingénieurs Le future du trading T.H.F. VS les Traders Partenariats: Londres Casablanca les visions stratégiques des deux camps La finance islamique : Quel avenir au Maroc ? Crowdfunding la nouvelle tendance de financement GOLD Casa Finance City le centre financier made in morocco

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Emibourse club financier de l 'ecole mohemmadia d'ingénieurs

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Métiers de la boursetapis rouge pour

les ingénieurs

Le future du tradingT.H.F. VS les Traders

Partenariats: Londres Casablancales visions stratégiques des deux camps

La finance islamique :Quel avenir au Maroc ?

Crowdfundingla nouvelle tendance de financement

GOLD

Casa Finance Cityle centre financier made in morocco

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SOMMAIRE

Société cotée en bourse Pages 8-7

Une contribution positive de la bourse de Casablanca à la croissance économique du pays Pages 8-10

Les différents marchés financiers Page 11

Métiers de la bourse : tapis rouge pour les ingénieurs Pages 12

L’avenir des Traders face au High Frequency Trading Pages 14-15

Crowdfunding, la nouvelle tendance de financement Page 16

Paiement en ligne: Attijariwafa bank s’associe à PayPal Pages 17

Casa Finance City, le centre financier made in moroccoPages 18

Le Maroc et la finance Page 19

Startup au Maroc un grand défi Page 20

Partenariats londres casablanca page 21

La finance islamique: quel avenir au Maroc Page22

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MOT DU PRESIDENT

Emibourse fête en 2014 son deuxième anniversaire, et fait déjà parler de lui, il est le premier club à carac-tère financier de l’École Mohammadia d’Ingénieurs et

l’organisateur du premier salon de la bourse au sein de la plus an-cienne école d’ingénieurs au Maroc et en Afrique. Ce salon, dans ses deux éditions, fut très réussi, avec des invités de marque et des visiteurs venus de plusieurs villes du royaume. Nous promouvons à Emibourse la culture de la bourse et du marché financier en organisant des ateliers d’initiation à la bourse et d’apprentissage du « trading » pour les élèves ingénieurs , ainsi que le salon de la bourse, qui représente non seulement une plateforme de ren-contre avec les hautes têtes du marché financier marocain, mais aussi un hub d’innovation et d’apprentissage.

Les élèves ingénieurs qui représentent une grande base de futurs investisseurs potentiels se trouvent très mal informés des métiers de la bourse, en outre ils y seront très probablement confrontés dans l’exercice de leur fonction d’ingénieur. Dans le cadre de l’ex-pansion de ses activités, Emibourse vise à organiser une troisième édition du salon d’envergure!

En mettant dans sa ligne de mire les élèves ingénieurs des autres écoles d’ingénierie, le club vise aussi à organiser des clubs d’inves-tissement et des concours de trading.

HAFRATE Mohammed

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ORGANIGRAMME

HAFRATE Mohammed SOULAYMI El Mehdi

RAMZI AhmedComité de soutien: Conception

RABHI Azar IbrahimComité de soutien: Trésorerie

El HARTI KaoutarComité de soutien:Conférences

ZBIRI YasmineComité de soutien: Revue

CHIKHI HamzaComité de soutien: Sponsoring

NAMIR KhalilComité de soutien: Sponsoring

NAASS AyoubComité de soutien: Sponsoring

BOURFOUN ChaimaeComité de soutien: Sponsoring

El HAMMOUTI YassineComité de soutien: Médiatisation

Président Vice Président

LAGHRIBI HamzaTrésorier

ZAHNI MohamedResponsable Conférences

El AZMAOUI AdnaneResponsable Sponsoring

Fichtali AhmedResponsable Sponsoring

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Dans le cadre des activités du club EMI BOURSE, visant à promouvoir la culture de la bourse et le rôle primordial de celle ci dans l’économie contemporaine, le club organise annuellement un atelier d’initiation à la bourse encadré pas Monsieur Ahmed BENNANI, responsable de l’école de la bourse de Ca-sablanca.

Cet atelier a pour objectifs de présenter la Bourse aux élèves ingénieurs et de donner un aperçu historique de celle-ci ainsi que mettre à jours les élèves dans le domaine boursier afin de les familiariser avec le monde financier. Plusieurs élèves ingénieurs de l’école Mohammedia d’ingénieurs, toutes filières confondues, bénéficient chaque année de cet atelier leur ouvrant ainsi les portes du monde de la bourse.

Atelier d’initiation à la bourse

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Introduire une société en Bourse :

Les acheteurs et les ven-deurs passent leurs ordres de Bourse par le biais d’un inter-médiaire financier (banque, société de gestion, conseiller financier…) qui transmet ceux-ci à un membre officiel de la bourse (dénommé cour-tier, agent de change, société de bourse, entreprise d’inves-tissement..)

Quel intérêt d’introduire une société en Bourse ?

 La présence d’une entreprise à la cote lui assure une visibilité permanente, ansi qu’un accès au

capital de façon permanente sous forme de prise de participation au capital (actions), ainsi que d’autres sources de financement complé-mentaires. Sans oublié la création d’un marché pour les actions de votre société qui peut permettre aux investisseurs et aux salariés d’acheter et de vendre des actions et de contribuer à la réussite de la société. Plus grande visibilité et meilleure image vis-à-vis des clients et des fournisseurs, ce qui peut ensuite favoriser l’accès à d’autres marchés pour le dévelop-pement de la société. Attirer ou récompenser les salariés par des

actions ou des options d’achat devient possible, L’exonérations fiscales est considérables.

Obligations permanentes :

Toutefois, il existe également une série d’obligations qui s’applique-ront de façon permanente à une société cotée en Bourse. La socié-té doit se conformer à une série d’exigences en termes de trans-parence et de communication fi-nancière. Cela signifie notamment que votre société devra établir et publier des rapports financiers annuels et périodiques, et est susceptible de devoir émettre des rapports d’activités trimestriels

Société cotée en bourse BOURSE ?

Une bourse, au sens économique et finan-cier, est une institution, pri-vée ou publique, qui permet de réaliser des échanges de biens ou d’actifs stan-dardisés et ainsi d’en fixer le prix. On distingue :

• les bourses de commerce, où sont échangées des marchandises ;

• les bourses des va-leurs, où transitent des titres d’entreprises.

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(pour les sociétés admises sur certains marchés régle-mentés).

La transparence et la mise à disposition d’informa-tions à l’intention du marché constituent des élé-ments essentiels d’une société cotée en Bourse. La société doit par conséquent être disposé à divulguer des informations au grand public de façon régulière et sans retard à l’égard de toute évolution susceptible d’avoir un impact sur le cours des actions de votre société. Ces informations peuvent se rapporter aux activités commerciales et opérationnelles, dont les produits, la concurrence, les marchés et les risques éventuels ansi que la structure d’actionnariat de votre société, dont tout changement à l’égard des parti-cipations d’une certaine taille, la rémunération des membres du Conseil d’administration et des cadres, dont l’octroi d’options d’achat d’actions.

Il est très fréquent que les sociétés cotées en Bourse

joignent à leur prospectus d’introduction en Bourse une politique de dividendes définissant la base sur laquelle le conseil d’administration décidera si et combien de dividendes seront distribués annuelle-ment aux actionnaires. Le paiement régulier de divi-dendes peut s’avérer très important pour maintenir et améliorer le cours des actions de la société cotée en Bourse. Toutefois, il existe des restrictions à l’échelon européen sur les fonds à partir desquels les divi-dendes peuvent être payés.

Généralement, le paiement des dividendes est ap-prouvé par les actionnaires à l’occasion de l’Assem-blée générale annuelle.

AU MAROC La Bourse des Valeurs de Casablan-ca  est le marché officiel des actions

au Maroc.

Créée le 7 novembre 1929 , la Bourse de Casablanca a connu trois réformes successives ; La première en 1967, la seconde en 1986 et la troisième en 1993. La bourse de

Casablanca est la première du Ma-ghreb et d’Afrique de l’Ouest et

Deuxième en Afrique après celle de Johannesburg. Elle a une capita-lisation de 57 Milliards d’euros. La bourse de Casablanca a 81 socié-

tés cotées et 17 sociétés de bourses.

BOURFOUN Chaimae 1er année Génie Informatique

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La bourse de Casablanca a entamé le deuxième se-mestre de l’année 2014 sur une tendance positive, confortée par des résultats semestriels favorables des sociétés cotées. Ainsi, les indices MASI et MADEX ont atteint en fin octobre 2014 de hauts niveaux, ja-mais atteints depuis mai 2012, de 10352,05 et 8485,24 points respectivement, enregistrant des hausses res-pectives de 2,7% et 2,8% par rapport à fin septembre 2014 et ramenant leurs performances par rapport à fin décembre 2013 à +13,6% et +14,4% après +10,6% et +11,3% à fin septembre 2014.

Au niveau sectoriel, 12 sur 22 secteurs représentés à la cote de la Bourse de Casablanca ont enregistré des performances positives par rapport au mois pré-cédent, plus marquées pour les indices des secteurs des « ingénieries et biens d’équipement industriels » (+11,4%), de « loisirs et hôtels » (+10,3%), de « pétrole et gaz » (+9%) et des « équipements électroniques et électriques » (+7,1%). Et également Les indices des

Une contribution positive de la bourse de Casablanca à la croissance économique du pays« Les indicateurs de la Bourse de Casablanca ont poursuivi au cours du mois d’octobre 2014 leur tendance haussière entamée à partir du mois de juillet2014 » a publié la direction des études et des prévisions financières (D.E.P.F.) du Ministère de l’Economie et des Finances (MEF), dans sa note de conjoncture du mois de novembre 2014.

TélécommunicationsPétrole et gaz

BTPAssurances

Equipements électroniques & électriqueIngénieries & biens d’équipement industriels

BanquesBoissons

InformatiqueTransport

Services aux collectivitésDistributeurs

Industrie pharmaceutiqueSociétés de financement

HoldingsSylviculture & papier

Agroalimentaire

Loisirs et hôtelsChimie

ImmobilierElectricité

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Des problèmes de développement ?

LA BOURSE DE CASABLANCAla solution de financement pour

le développement de votre entreprise

Créateur de Valeurs

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secteurs du BTP et des banques se sont appréciés de 6,5% et 5% respectivement. Les contreperformances du mois étaient plus remarquables pour les indices des secteurs de chimie (-4%) et de l’immobilier (-2,6%), cependant pour le reste des secteurs, quant à eux, ils ont enregistré des replis de faible ampleur, ne dépas-sant pas 1%, notamment, l’indice du secteur des télé-communications (-0,8%).

De sa part, la capitalisation boursière a augmenté en fin septembre 2014 de 2,6% pour atteindre 510,1 mil-liards de dirhams, augmentant ainsi sa performance par rapport à fin décembre 2013 de +10,2% à fin sep-tembre 2014 à +13,1% à fin octobre 2014.

Le volume global des transactions réalisé au mois d’octobre 2014 a touché 2,7 milliards de dirhams, en hausse de 16,5% en se référant au mois précédent. Ce volume s’est réparti à hauteur de :

- 93,2% pour le marché central. On note une augmen-tation pour Les transactions sur ce marché, en glisse-ment mensuel, de 18,1% pour arriver à 2,5 milliards de dirhams. Les valeurs BCP, Attijariwafa Bank, Itis-salat Al-Maghrib et Addoha ont canalisé respective-ment 27,4%, 13,7%, 9,7% et 5,6% du volume des tran-sactions en actions sur ce marché ;

- 6,2% pour l’augmentation du capital de Crédit du

Maroc par conversion de dividendes pour un montant global de 168,3 millions de dirhams correspondant à la création de 320.512 nouvelles actions au cours uni-taire de 525 dirhams ;

- 0,4% pour le marché de blocs où les échanges se sont repliés comparativement au mois précédent de 71,2% pour s’établir à 12,1 millions de dirhams ;

- 0,2% pour les transferts d’actions.

Au terme des 10 premiers mois de 2014, le volume global des transactions a atteint 30,8 milliards de di-rhams, en baisse de 19,1% par rapport à la même pé-riode de l’année précédente. Le volume des échanges sur les marchés central et de blocs a reculé de 20,9% vu la fin octobre 2013 pour réaliser 27 milliards de dirhams, recouvrant une baisse de celui enregistré sur le marché central de 4,2% à 18,5 milliards de dirhams et de celui réalisé sur le marché de blocs de 42,5% à 8,5 milliards de dirhams

Rabhi Azar Ibrahim1er année Génie M.I.S.

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Un marché financier est un marché sur lequel des per-sonnes, des sociétés privés

et des institutions publiques peuvent négo-cier des titres financiers, matières premières et autres actifs, à des prix qui reflètent l’offre et la demande.

Il n’y a pas un, mais plusieurs mar-chés financiers qui se distinguent par les instruments qui y sont négociés, en outre à chaque instrument financiers son marché. Ainsi il existe deux marchés communément connus sous le nom de « Marché boursier ». D’une part le « marché des actions » ou l’on négocie des titres de propriété des entre-prises qui y sont cotées ce qui permet le dé-veloppement de leurs capitaux, d’autre part le «  marché obligatoire  » qui permet aux

Les différents marchés financiers

entreprises, aux institutions financières et aux états d’emprunter des capitaux sur le moyen ou long terme.

Mais aussi le « Marché monétaire » qui permet l’emprunt d’argent sur le court ou très court terme c’est à dire des périodes de moins de deux ans ou de moins de trois mois, ainsi que le « Marché des dérivés » qui permet de couvrir les risques des variations future des prix des actifs, de taux ou de change, et permet égale-ment de prendre des positions importantes à l’achat ou à la vente avec une mise de fonds illimité, et en-fin le « Marché des devises » permettant quant à lui, de vendre ou d’acheter une devise en échange d’une autre devise, on parle ainsi du FOREX (FOReign-EX-change)…

Les marchés financiers ont entre autres pour ob-jectif de faciliter, la collecte et l’investissement de capi-taux (sur les marchés de capitaux), le transfert des risques (sur les marchés de produits dérivés), l’établissement de valeurs et de taux (cotations).

CHIKHI Hamza

Au sein même des marchés financiers on trouve deux types de marché; le marché primaire et le marché secondaire. Pour répondre au besoin de financement, les entreprises, institutions financières ou les états pro-cèdent à l’émission de titres sur un marché dit marché primaire, tandis que sur la marché secondaire échange des titres déjà créer sur le marché primaire et donc, le marché secondaire assure la qualité du marché primaire et l’évaluation des titres financiers.

1er année Génie M.I.S.

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Métiers de la bourse : tapis rouge pour les ingénieurs

Le métier de base de l’ingénieur consiste à poser et résoudre de manière toujours plus perfor-

mante des problèmes souvent complexes, liés à la conception, à la réalisation et à la mise en œuvre, au sein d’une organisation compétitive, de produits, de systèmes ou de services, éventuellement à leur finan-cement et à leur commercialisation. A ce titre, un ingénieur doit posséder un ensemble de savoirs tech-niques, économiques, sociaux et humains, reposant sur une solide culture scientifique.

Actuellement, en plus des domaines techniques, les ingénieurs sont de plus en plus demandés dans le secteur financier qui leur accorde de grandes oppor-tunités d’exhiber leur savoir, et cela couvre quasiment tous les secteurs de la sphère financière, notamment la bourse, cette dernière est devenu un milieu où les ingénieurs se mêlent avec les financiers,

Matheux et méthodiquesLes ingénieurs sont formés pour aborder des problé-matiques variées avec une méthodologie bien rodée ce qui produit chez eux une vitesse de réflexion plu-tôt élevée, ils sont par conséquent choisis pour leur esprit mathématique. Ils sont beaucoup plus à l’aise avec le calcul stochastique et la programmation, qui représentent la base pour la compréhension et l’évaluation des actifs. Donc, pour une société de Bourse, l’ingénieur est capable de mettre au point des modèles mathématiques et concevoir des applica-

tions informatiques destinées à évaluer les risques et la rentabilité des opérations financières.

Les profils les plus recherchés

- Avoir un diplôme d’ingénieur assorti d’une formation de haut niveau en finance (un master en finance par exemple).- Connaitre parfaitement les différentes tech-niques de trading et maitriser l’analyse fondamentale et technique de commerce.- En plus des qualités techniques, il faut être très résistant au stress, et capable de réagir très vite face à un événement quelconque et prendre, sans tarder, les bonnes décisions sans oublier le fait de pouvoir tra-vailler en équipe. AZMAOUI Adnane

2ème année Génie M.I.S.

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AZMAOUI AdnaneAttijariwafa bank

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Il y a des années de cela, les opérateurs de marché avaient l’habitude de se

crier dessus à l’intérieur d’une salle appelée communément « salle de marché ». Aujourd’hui, et avec l’évolution technologique on opte plus pour des salles de marché électroniques. Les opé-rateurs n’ont donc plus à crier mais à agir sur le marché à tra-vers un système informatique qui facilitera davantage l’accès à l’information, la bonne exé-cution des ordres et ainsi le bon fonctionnement de la bourse. Or la technologie ne cesse d’évoluer et le monde financier avec. Ce monde extrêmement compéti-tif cherche alors constamment à tirer profit des dernières pra-tiques technologiques. Et c’est dans ce contexte même qu’on a entendu parler il y a quelques an-nées d’une nouvelle pratique ré-volutionnaire avec laquelle théo-riquement on ressortait toujours gagnant.

L’avenir des Traders face au High Frequency Trading

Le trading à haute fré-quence. Une pratique nouvelle certes mais déjà amplement utili-sée par les opérateurs de marché les plus confirmés. Elle repose sur le fait de programmer des

super-ordinateurs avec des algo-rithmes adéquats pouvant opé-rer directement sur le marché et adopter une stratégie efficace permettant de gagner le plus ra-pidement possible. A présent, Ces opérateurs de marché virtuel peuvent exécuter des opérations dans un laps de temps appro-chant la micro seconde ! Ainsi ils peuvent saisir les bonnes oppor-tunités bien avant leurs créateurs et dans certains cas ils pourront même dicter les lois du marché à l’image de Skynet dans Termina-tor !

Les THF n’ont pas d’état d’âme, ils ne feront que ce qu’on leur a appris à faire et vu qu’on ne cherche que des bénéfices alors domptons les à nous faire gagner de l’argent. C’est ainsi que d’après les dernières études plus des trois quart des transactions aux états unis et plus d’un tiers des transac-tions en Europe sont effectuées par le trading haute fréquence. On a tendance alors à investir dans les super-ordinateurs de dernière génération qui ne réclament pas de primes de fin d’année et donc

dans un nouveau type de trader. Des traders qui n’opéreront pas directement sur le marché mais à travers des machines qui leur obéiront à la lettre. Un matheux qui sera capable d’élaborer un al-gorithme qui, par sa rapidité, nous permettra de gagner plus d’argent et de profiter au mieux des mi-cros fluctuations des cours pour assurer un gain certain, et qui en même temps saura quantifier et limiter les risques pris par son tra-der virtuel.

Ce nouveau système semble donc très profitable et maîtrisable. Profitable certes mais maîtrisable ce n’est pas ce dont a témoigné le flash crash du 6 mai 2010 aux Etats Unis. Ce jour-là au cours d’une séance nettement baissière un des indices boursiers majeurs du New York Stock Ex-change le Dow Jones Industrial Average a chuté brusquement avec une baisse de 6,3% par rap-port au dernier cours avant chute et de 9% par rapport au cours d’entrée puis a remonté brusque-ment pour ensuite fluctuer autour

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HAFRATE Mohammed

d’une valeur proche de celle avant la chute, le tout dans l’intervalle de quelques minutes sans raison valable. Ce qui a conduit à la sus-pension de la séance pendant un

court moment. Bien évidement l’incident a bouleversé les finan-ciers de tous genres et en parti-culier les autorités financières. Après presque 5 mois d’enquête, la Securities and Exchange Com-mission (SEC) et la Commodity Fu-tures Trading Commission (CFTC) déposent un rapport conjoint où ils expliquent en détail com-ment une grande firme de fonds mutuel, vendant une quantité inhabituellement importante de contrats, a dans un premier temps épuisé les acheteurs disponibles, et comment ensuite les machines à algorithmes effectuant les tran-sactions à haute fréquence (HFT) ont commencé à vendre de ma-

nière agressive, accélérant l’ef-fet de vente du fonds mutuel et contribuant à la forte baisse de la valeur.

Les autorités des mar-chés financiers français recon-naissent-elles aussi l’existence de mini flash crash de temps à autre. Sommes-nous alors en mesure de contrôler parfaitement nos THF à tout moment ?

Toujours dans un cadre compétitif où seul le bénéfice compte, il s’est avéré qu’il est possible de développer des algo-rithmes non seulement rapides et probes mais manipulateurs et ma-licieux. Si on veut être les plus ra-pides alors il faut que nos concur-rents soient moins rapides c’est ainsi qu’on peut faire de l’argent. On aura alors recours à des pra-

tiques non ré-

glementaires telles que l’inon-

dation des concurrents au milieu d’ordres inutiles

en vue de les ralentir (Quote Stuffing). Pratiques hors la loi mais qui s’exécutent à une fréquence telle que les autorités sont sou-vent incapables de la détecter.

Jean-Pierre Jouyet, pré-sident de l’AMF, a estimé le 5 oc-tobre 2011 « qu’il était quasi-ment impossible de démontrer d’éventuelles manipulations de cours liées au High Frequency Trading du fait de sa structure opa-que et des manques de données durablement exploitables via le carnet d’ordres ». Ainsi le plus ra-pide et futé saura gagner le plus !

Dès lors, il est légitime de se demander s’il est nécessaire de préserver nos Golden Boys qui nous sont très chers et qui nous rapportent autant de bénéfices ou faut-il encore les remplacer par nos Golden machines, un investis-sement à long terme qui nous sera beaucoup plus rentables.

‘‘ Sommes-nous alors en mesure de contrôler parfaitement nos

THF à tout moment ? ’’

2ème année Génie M.I.S.

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Crowdfunding, la nouvelle tendance de financement

Vous rêvez de créer votre petite entreprise ? Vous l’avez déjà mise en route

mais vous manquez de fonds ? Le microcrédit est insuffisant ? Le crowdfunding est la solution.Le Crowdfunding ou le finance-ment par la foule est une nouvelle approche permettant de financer, par les investissements d’inter-nautes ou de réseaux de contact, des projets ayant du mal à bénéfi-cier de financement traditionnel à savoir celui des banques et des investisseurs. Ce mode de finan-cement repose sur le principe de faire appel à plusieurs personnes pour contribuer au financement du projet par de petites sommes.Les réseaux sociaux et les commu-nautés en ligne représentent les piliers du crowdfundin, il est dé-sormais plus facile dans un monde aussi connecté de regrouper un grand nombre de personnes in-téressées par le financement d’un même projet.Le crowdfundin a subit une

grande évolution depuis la créa-tion des premiers sites en 2007, il existe aujourd’hui près de 450 plateformes en service dans le monde entier touchant divers sec-teurs à savoir la santé, l’environne-ment, le journalisme, la science, l’humanitaire et la culture… D’après une étude publiée par Crowdsourcing.org en 2012, près de 1,5 milliard de dollars ont été levés sur ces plateformes, une somme assez importante qui témoigne de l’importance de cette nouvelle tendance de financement.

Les pre-mières plateformes créées sont : My Major

Company, Ulule, Babeldoor … Certaines ont été créées non seule-ment pour contribuer à la création d’entreprises mais aussi pour aider des entreprises qui existent déjà et qui ont des projets de développement qu’ils n’arrivent pas à financer, à noter : Anaxago, Wiseed, Smart Angels, FinanceUtile, Particeep, Afexios …Le crowdfundin ou le financement participatif ne se résume pas à collecter les fonds pour un projet, les souscripteurs étant impliqués à part entière dans celui-ci, s’in-vestissent en puissance pour le défendre et le médiatiser géné-ralement par le bouche à oreille positif sur les réseaux sociaux.A chaque projet un «business mo-del» et une stratégie de commu-nication, à ce titre les plateformes de financement participatif fixe au préalable les montants et les dates limites de contribution. De fait, une compagne sur deux, en moyenne, n’arrive pas à récolter les fonds requis à temps. Ce mode de financement nova-teur nous ouvre les yeux sur un des principes fondamentaux : L’économie est non seulement une question de croissance, mais de croyance avant tout.

ZBIRI Yasmine1er année Génie M.I.S.

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17ZBIRI Yasmine1er année Génie M.I.S.

Suite au partenariat tenu en 2013 entre Attija-riwafa Bank, leader du marché marocain des paiements électroniques, et Visa, l’entreprise

mondiale de technologie de paiement, concernant la garantie de la sécurité maximale des paiements sur Internet à l’aide du service Verified by Visa (VbV), un système de vérification des transactions sur In-ternet, Attijariwafa Bank lance en 2014 un service en ligne de rapatriement des fonds qui intéresse plus particulièrement les e-commerçants marocains.

vu que les perspectives du paiements en ligne au Maroc sont très favorables et ses bénéfices à l’éco-nomie sont immenses, le potentiel du commerce électronique, le secteur en plein Boom, connaît une croissance remarquable à l’échelle nationale ce qui a permis à Mohammed El Kettani ,président–directeur

général d’Attijariwafa Bank, lors d’une conférence de presse organisée en marge du Sommet global de l’en-treprenariat Marrakech d’annoncer son partenariat avec le géant américain PayPal, dans l’objectif de lan-cer le service Attijari-PayPal au profit des e-commer-çants marocains afin de rapatrier leurs fonds de leurs comptes PayPal vers un compte bancaire Attijariwafa Bank, en dirhams ou en d’autres devises. Conscient de l’importance du besoin des PME et des start-up d’accès rapide à leur capital, Attijari-PayPal assure

leurs exportations et leurs échanges internationaux en ligne. Cette stratégie est un élément clé d’innova-tion de l’e-commerce à l’échelle Maghreb.

Paiement en ligne: Attijariwafa bank s’associe à PayPal

Kaoutar EL HARTI1er année Génie M.I.S.

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Le projet CFC à pour objectif de positionner Casablanca comme un centre financier dans le but d’accroître les perspectives de son développement et de sa moderni-sation. Il vise à faire de la capital économique du Maroc un hub régional qui servira en priorité le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest. Les atouts intrinsèques du Maroc pour ce positionnement sont mul-tiples : un réseau bancaire solide, une position géographique straté-gique, des infrastructures de haut niveau.

Pour faire de Casablanca un centre financier régional et international sur la zone de l’Afrique du Nord et de l’Ouest, CFC a signé de nom-breux partenariats depuis 2010, date de sa création. Le premier a été avec Singapour en mai 2011 ensuite, trois autres accords ont été signés avec de grandes places fi-nancières européennes : le Luxem-bourg en avril 2012, Londres en octobre 2012 et Paris en Avril.

CFC a l’ambition de construire un écosystème complet autour de 3 catégories d’entreprises : les entre-prises financières, les prestataires de services pro-fessionnels et les sièges régionaux et internationaux de multinatio-nales.

Conformément à la dynamique de relance du mar-ché, telle qu’an-noncée en juin 2012 par Nizar

«Casa Finance City (CFC) sera un vecteur d’inclusion financière et d’élargisse-ment de la bancarisation et de rayonnement de l’économie marocaine à travers le monde» a déclaré Othman Benjelloun, président du groupe BMCE Bank.

Casa Finance City, le centre financier made in morocco

Baraka, ministre de l’Économie et des Finances, la Bourse de Casablanca a annoncé le 23 janvier 2013 la mise en place d’un plan de relance du mar-ché. Ce dernier est axé sur une série de mesures qui s’articulent autour de l’augmentation de la liquidité du marché, facteur clé pour insuffler un nouvel élan au marché boursier. En outre, des avancées majeures ont été réa-lisées sur la promulgation d’un certain nombre de textes régle-mentaires, point focal, pour la réforme et le développement du marché marocain. Dans l’attente du vote de ces lois au Parlement, la Bourse continue à préparer les produits qui vien-dront, à la demande des opé-rateurs, alimenter l’offre de la plateforme casablancaise. CFC implique donc une réforme de la Bourse de Casablanca, l’ob-jectif étant d’avoir de nouveaux produits et compartiments afin d’améliorer l’attractivité de cette dernière.

ZAHNI Mohammed2eme année Génie M.I.S.

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Où en est la culture financière au Maroc ? Selon une étude réalisée par Visa international concernant

le niveau de connaissances des citoyens en matière de finance, le Maroc est classé 24ème sur 28 pays en voie de développement. La majorité des marocains s’inté-ressent peu à cette dernière, malgré son importance et son utilité pour gérer les ressources personnelles, pour prendre des décisions pertinentes en tant que ci-toyen et pour s’ouvrir l’esprit. Seul un nombre réduit de marocains ayant acquis une formation de bac +5 ou plus montrent un intérêt vis-à-vis la finance.

Dans ce contexte, le Maroc accuse un grand retard en la matière comparativement à d’autres pays comme le Brésil qui rafle le premier rang selon le même son-dage. Cependant les cadres marocains semblent avoir de bonnes notions financières et sont de purs autodi-dactes en la majorité des cas, dont la plupart ne maî-trisent aujourd’hui les rouages du marché que grâce à de longues années de pratique, qui n’est malheu-reusement pas le cas pour les nouveaux entrants, qui malgré leur formation, l’expérience leur jouent faute et risquent de se perdre, et sont ainsi des proies faciles pour le marché.

Ce retard est dû principalement à la nullité de l’infor-mation économique dans les grands médias, ces der-niers tiennent une part prépondérante dans ce résul-tat et contribue à la fabrication de l’ignorance puisque l’économie ne constitue pas un enseignement obliga-toire dans le système scolaire et n’est enseignée qu’au lycée pour la branche économie.

En entretenant des actions responsables et majeures, ce retard peut être rattrapé, reste le degré d’impli-

cation des citoyens qu’on pourrait augmenter en les sensibilisant pour amener une meilleure compréhen-sion des enjeux et objectifs de la culture financière et engendrer leur motivation vers une modification de leurs comportements.

Tout d’abord, il serait souhaitable d’intégrer la culture financière dès bas âge en faveur de tous les citoyens. Si les Marocains apprennent la finance à un âge as-sez bas comparativement à d’autres pays, ce n’est pas pour autant qu’ils vont assimiler bien les rouages du domaine ou arriveront à faire de bons placements fi-nanciers ou même interpréter des graphiques et des indicateurs du marché boursier, mais un minimum de connaissance est requis.

Ensuite, pour d’éventuels approfondissements dans le domaine pour les intéressés, la Bourse de Casablan-ca joue un rôle important dans l’enrichissement de la culture financière et boursière de ses intervenants. Cela permettrait d’assurer au marché la présence d’in-vestisseurs avertis, ce qui, à son tour aurait un effet notable sur le degré de confiance en le marché.

Pour un pays comme le Maroc, dont les ressources naturelles sont limitées, l’attention devra être portée en un premier lieu sur le développement de ses res-sources humaines, en vue de gagner des places sur le plan de croissance économique, ainsi, en remédiant au manque de culture financière chez les citoyens, le Maroc pourra enfin avancer.

Le Maroc et la finance

Mariam ABOUELFADEL3ème année Génie industriel

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La startup est une Jeune entreprise, souvent inno-vante, promise à une croissance importante et

rapide.  Elle imagine de nouvelles technologies ou de nouveaux services, susceptibles de générer de nou-veaux besoins ou de nouveaux marchés. Mais pour survivre elle a besoin de faire ses preuves, c’est-à-dire démontrer la pertinence et la viabilité de son bu-siness model.

Il y a aujourd’hui un très grand nombre de jeunes entrepreneurs motivés pour réussir, mais ces

derniers rencontrent beaucoup de problèmes pour survivre dans le marché financier impitoyable avec les débutants. Parmi ces problèmes on constate qu’il n’existe que quelques rares espaces qui proposent des locaux à noter le Technopark de Casablanca ainsi que le Rabat Technopolis mais les tarifs restent prohibi-tifs pour les jeunes entrepreneurs. Ceci les pousse à travailler chez eux loin de tout professionnalisme. Un autre problème que ces jeunes rencontre c’est le manque d’investisseurs ma-rocains , en effet ces derniers n’aident pas ces startups à grandir et à se développer, toutefois il existe des excep-tions par exemple le Maroc Numeric Fund qui est un fonds d’investissement en capital risque (venture capita-list) investissant dans les entreprises du secteur des nouvelles technologie ou encore le Centre Marocain de l›Innovation, un fond qui finance des projets in-novants en phase de lancement (startup stage) et de croissance (growth stage). La question qui se pose c’est pourquoi les startups marocaines n’attirent pas des investissements ?

En effet, Il y a quelques startups qui essayent de dupliquer des services fournis par les occidentaux

mais la faute qu’ils commettent c’est que ces produits adressés aux occidentaux sont pour la plupart du temps adaptés à eux car il y a une grande différence culturelle ; l’exemple concret de ceci est que les publi-cités des grandes marques changent d un pays à une autre. Bien que les sites de deals marocains soit des copy cats, mais leur succès est dû au fait qu’ils répon-daient à un besoin concret. De plus l’attraction au du-plicata au Maroc témoigne d’un mode de pensée en-trepreneuriale peu ancré dans son environnement et sa réalité. L’entrepreneur se demande : « quel service je veux offrir? » alors qu’il devrait se demander : « quelle problématique je veux résoudre au sein de la société marocaine? ». Si chaque entrepreneur se po-sait les bonnes questions il pourrait être plus créatif et cela lui permettra d’attirer plus d’investisseurs. Ceci est le cas des projets d’ENACTUS EMI qui ont fait un travail remarquable, et qui ont pu se classer

en 2 ème place dans l’EN-ACTUS WORLD CUP avec leurs idées innovantes ré-glant des problèmes que des gens rencontrent quotidien-nement.

Cette citation montre que ce n’est pas grave d’échouer

mais il faut savoir utiliser ses échecs en sa faveur pour réussir.

Startup au MAROC  Un Grand Défi

‘‘Être entrepreneur, c’est échouer

plusieurs fois par semaine. Le tout

est de rebondir de ces échecs’’

NAASS Ayoub1er année Génie M.I.S.

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NAASS Ayoub1er année Génie M.I.S.

En juin, le London Stock Exchange Group (LSEG) avait signé un accord

avec la Bourse de Casablanca visant à développer le marché financier marocain et régional, et ce par le déploiement de la plateforme de cotation de Millenium IT (filiale à 100% de LSEG) à Casablanca, ainsi que la mise en place d’un marché dédié aux PME marocaines. En octobre, LSEG a cette fois passé un accord avec Maroclear, (Dépositaire central des valeurs mobilières au Maroc: société chargée de la conservation et de la distribution des titres lors du passage d’un ordre de bourse), portant sur l’attribution d’un identifiant

unique aux intervenants sur le marché financier.

La finance au Maroc fait l’exception de la collaboration avec les anglo-saxons. Dans un pays où l’expertise française a beaucoup aidé dans différents domaines, il est difficile à croire que le secteur financier puisse lui tourner le dos. Mais le choix est réfléchi car le modèle anglo-saxon reste la référence

en matière de finance. Ainsi, LSEG apportera son expertise à la Bourse de Casablanca, notamment pour la mise en place d’une

infrastructure de marché adaptée à l’évolution du marché financier marocain ainsi que pour l’établissement d’un marché des dérivés, permettant

une meilleure gestion des risques financiers.

Ces partenariats entre le Royaume-Uni et le Maroc sont d’un grand bénéfice pour les deux parties. Londres affiche clairement, à travers ses démarches, sa confiance en l’existence d’un fort potentiel de croissance au Maroc. En outre, le Royaume, par sa situation géographique, est considéré un intermédiaire adéquat des transactions Euro-Africaine. A noter que l’Afrique, plus précisément le Maghreb, fait l’objet d’une course à la prépondérance entre LSEG et Euronext. En effet, l’opérateur financier de la Zone euro a de son coté signé dernièrement un accord avec la bourse d’Alger.

Des pays dont l’économie s’appuie essentiellement sur l’industrie tels que le Royaume-Uni ou les pays de la Zone euro ont tous intérêt à attirer les entreprises africaines émergentes, surtout celles œuvrant dans le domaine des matières premières, puisque malheureusement les ressources naturelles du continent noir restent en général mal exploitées par les industries locales.

El HAMMOUTI Yassine 1er année Génie Industriel

Partenariats entre Londres et Casablanca : Quelles sont les visions stratégiques des deux camps ?

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Puisque son marché ban-caire et assurantiel est lar-

gement épanoui, le Maroc est classé deuxième en Afrique et premier au niveau de la région MENA .Aujourd’hui, la volonté politique décide d’instaurer un système fi-nancier tant attendu par les marocains afin de développer davantage son statut écono-mique par rapport aux pays concurrents. La finance is-lamique place l’être humain au cœur des transactions financières et du circuit économique. Elle pourrait bien être bénéfique au Maroc. Le Royaume pourrait attirer d’importants capitaux auprès des pays du Golfe , y accueil-lir davantage des investisse-ments, améliorer le taux de bancarisation et promouvoir l’entreprenariat à travers le financement des PME/PMI.

Comment peut-on définir la finance

islamique et quelles sont ses principes ?

La finance islamique est un système financier basé sur des valeurs morales et éthiques. Elle se caractérise par sa conformité aux prin-cipes du droit et de la juris-prudence musulmans: la Sha-ri’a est plus particulièrement au droit des affaires musul-mans Fiqh al mu’amalat. La finance participative est régi par des principes interdi-sant d’une part l’intérêt et l’usure: le Riba, l’incertitude: le Gharar et la spéculation: le Maysir et exigeant d’autre part le principe des trois P : Participation aux pertes et aux profits, l’obligation d’in-vestir dans les secteurs licites et l’obligation d’adosser tout financement à un actif tan-gible. En outre, un investisse-ment doit être certifié par des sukuk de la finance islamique telles qu’Al Moudharba, Al Mousharaka, Al Mourabaha et Al Ijara.

Est ce que le Maroc a ouvert finalement ses

portes législatives aux banques participatives ?

Tant que le volet de la fi-nance participative est une source intéressante pour la croissance économique et le

La finance islamique : Quel avenir au Maroc ?

développement de l’offre ma-rocaine, le législateur a déci-dé de modifier la loi bancaire autorisant la création des banques islamiques <<parti-cipatives>> ainsi, un nouveau pas vient d’être franchi dans le processus d’adoption de la loi sur l’exercice de la finance islamique au Maroc. Le projet de loi a été voté à l’unanimi-té par la première chambre du parlement. Finalement l’objectif de cette loi est de favoriser l’essor de la finance islamique au Maroc.

Kaoutar ELHARTI1er année Génie M.I.S.

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Tous les membres du Club EMI BOURSE tiennent à remercier toute personne ayant contribué à la réalisation

de cette revue et toute personne ayant aidé le club à atteindre ses objectifs.

Kaoutar ELHARTI1er année Génie M.I.S.

Page 24: Revue Emibourse N1

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