REVUE DE PRESSE - creadiffusion.net · PAYS : France SUPPORT : DANSE ET VOUS DATE : 23 novembre...

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REVUE DE PRESSE au 24 juin 2019

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  • REVUE DE PRESSEau 24 juin 2019

  • PAYS : France SUPPORT : OUEST FRANCE DATE : 21 novembre 2018 PÉRIODICITÉ : QUOTIDIENNE

  • PAYS : France SUPPORT : L’OFFICIEL DES SPECTACLES DATE : 2 janvier 2019 PÉRIODICITÉ : HEBDOMADAIRE

  • PAYS : France SUPPORT : OPÉRETTE THEATRE MUSICAL DATE : 7 février 2019 PÉRIODICITÉ : BIMESTRIELLE

  • PAYS : France SUPPORT : NOTRE TEMPS DATE : avril 2019 PÉRIODICITÉ : MENSUELLE

  • PAYS : France SUPPORT : PARIS CAPITALE DATE : avril 2019 PÉRIODICITÉ : MENSUEL

  • PAYS : France SUPPORT : L’OFFICIEL DES SPECTACLES DATE : 24 avril 2019 PÉRIODICITÉ : HEBDOMADAIRE

  • PAYS : France SUPPORT : ARTS IN THE CITY DATE : 26 avril 2019 PÉRIODICITÉ : MENSUEL

  • PAYS : France SUPPORT : VOICI DATE : 26 avril 2019 PÉRIODICITÉ : HEBDOMADAIRE

  • PAYS : France SUPPORT : LE PARISIEN DATE : 21 mai 2019 PÉRIODICITÉ : QUOTIDIENNE

  • PAYS : France SUPPORT : LE CANARD ENCHAÎNÉ DATE : 29 mai 2019 PÉRIODICITÉ : HEBDOMADAIRE

  • PAYS : France SUPPORT : FEMME ACTUELLE DATE : 3 juin 2019 PÉRIODICITÉ : HEBDOMADAIRE

  • PAYS : France SUPPORT : DANSE ET VOUS DATE : 23 novembre 2018

    Préparez-vous à vous plonger au cœur des années folles ! La rédac’ de  danse-et-vous.com vous donne rendez-vous au Casino de Paris le 8 janvier 2019 pour découvrir un nouveau spectacle musical en showcase; on vous le présente sans plus tarder. 

    Faire un bond dans dans le temps de quelques heures, ça vous tente ? Si oui, alors danse-et-vous.com  vous présente le spectacle musical  La Boule Rouge  pour vous plonger dans le Paris des années 20. Préparez-vous à découvrir un show qui mêlera fête et scandales à une époque où les folles nuits parisiennes ne sont pas bien vues… Vous retrouverez pas moins de  dix-sept comédiens  sur scène mais également des  musiciens en live  qui vous donneront envie de danser  le jazz américain, le swing mais encore le charleston ! Nul doute que vous ne pourrez vous empêcher de fredonner quelques titres également puisque des chansons connues  seront interprétées et elle seront réarrangées dans le genre musical de l’époque. Et le synopsis dans tout ça ? Vous ferez la connaissance de Charles (mais également de ses amis) qui se retrouvera embarqué dans une aventure qui ne sera sûrement pas du goût de ses parents conservateurs… Si vous êtes curieux et que vous souhaitez découvrir ce musical, alors rendez-vous au  showcase organisé au Casino de Paris le 8 janvier prochain à 20h les amis ! 🙂

    https://www.laboulerouge-lemusical.fr/

  • PAYS : France SUPPORT : FRANCE NET INFOS DATE : 26 novembre 2018

    La Boule Rouge – Spectacle musical au coeur des années folles, où la fête règne en maître pour une génération débridée, scandaleuse voire provocatrice qui s’affirme en se jouant de la morale et des mœurs traditionnelles. À ce Paris festif et scandaleux s’oppose paradoxalement une France majoritairement très conservatrice qui ignore tout des folles nuits parisiennes.

    LA BOULE ROUGE

    Au Casino de Paris

    le 8 janvier 2019

    Un soir de novembre 1925, Charles et ses amis de toujours errent dans les rues de Paris. Une fois de plus ils terminent leur course au comptoir de la Taverne du Baron, fascinés par l’ambiance sordide qui y règne et incite au scandale.

    Les jeunes employés de ce piano-bar morose rêvent tous d’un avenir meilleur et d’un succès semblable à celui du Bœuf sur le toit ou de La Coupole, hauts-lieux festifs et emblématiques de cette époque hors du temps. Charles, allant à l’encontre des valeurs de ses parents conservateurs, se retrouve alors précipité malgré lui dans la plus grande entreprise de sa vie… Cette aventure sera avant tout celle de deux mondes a priori radicalement opposés que l’effervescence et la frénésie des années folles vont bouleverser.

    SUR SCÈNE : 17 comédiens et un orchestre live de 5 musiciens.

    INFORMATIONS PRATIQUES ET BILLETTERIE :Représentation unique le mardi 8 janvier 2019 à 20h. Au guichet : Casino de Paris – 16, rue de Clichy – Paris IX En ligne : www.casinodeparis.fr et sur les sites de réservation habituels Tarifs : Carré Or : 49€/Cat.1 : de 34 à 39€/Cat.2 : de 24 à 29€/Cat.3 : 22€

    https://www.francenetinfos.com/le-casino-de-paris-les-plus-grands-noms-du-spectacle-93752/https://www.casinodeparis.fr/fr/meeting/1918/la-boule-rouge/casino-de-paris/08-01-2019/20h00

  • PAYS : France SUPPORT : L’ÉCHO RÉPUBLICAIN DATE : 28 décembre 2018

    La Boule rouge, le nouveau musical au Casino de Paris, le 8 janvier, ne se limite pas à dépeindre l'ambiance des années folles.  On y chante, on y danse, on y joue la comédie... et on reprend du Brel et du Claude François ! "C'est un peu un retour vers le futur sur scène". Constance Dollfus et Clément Hénaut sont les auteurs et metteurs en scène de La Boule rouge. Ce musical offre l'originalité de mélanger les époques et les styles. Par exemple, les personnages engagés dans la réalisation d'un projet fou de cabaret, dans les années 20, se mettent soudain à chanter Le mal aimé de Claude François. Explications des "parents" de La boule rouge. 

    Comment est né ce projet ?
L'idée de ce spectacle nous est venue par la musique. On aimait beaucoup le style de cette époque, notamment le jazz. On a eu envie de réarranger des musiques et des chansons contemporaines dans l'ambiance des années 20. Et ensuite, on a découvert toute la richesse

  • des années folles, tant au niveau des arts que des moeurs ou de la liberté. On a donc tout réuni dans ce spectacle pour tous. 

    Au fait, c'est quoi La boule rouge ? 

    C'est un piano bar un peu miteux qui, au fur et à mesure de l'histoire, va devenir le nouveau cabaret à la mode des années 20, comme pouvaient l'être La Coupole ou La Rotonde. On va assister un plein de péripéties, dont celles liées à l'histoire d'amour entre Charles, un jeune bourgeois épris d'Eva, la chanteuse d'un cabaret un peu glauque, rêvant d'être la nouvelle Mistinguette ou la nouvelle Joséphine Baker. Il y a un mélange de deux mondes. Chaque protagoniste se cherche un avenir meilleur à travers la construction de cette Boule rouge. 

    Le mal aimé de Claude FrançoisLe style musical est très original ?

    C'est très jazz et très swing. Compositeur et arrangeur musical,  Benoît Dupont a réorchestré toute une série de chansons de variété française et internationale dans l'esprit musical de l'époque. 

    Quelles sont les musiques remixées à la "sauce année 20" ? 

    Il y a par exemple Ne me quitte pas de Jacques Brel ou Le mal aimé de Claude François, mais

    aussi du Nina Simone. C'est très éclectique et surprenant. Ce choix s'explique par le fait de lier les années folles à notre époque. On voulait en faire quelque chose de moins poussiéreux mais surtout pour donner aux années 20 quelque chose de contemporain. Pour que que le spectateur se retrouve dans la problématique actuelle. 

    Les années 20 étaient en pointe dans bien des domaines. 

    En effectuant nos recherches, on a découvert que cette époque abordait déjà pas mal de choses, dont la question de l'émancipation de la femme. Cela reste toujours aussi actuel avec le mouvement Me Too. 

    La Boule rouge a-t-elle quelque chose de Chicago, cette comédie musicale culte ? 

    Un peu tant au niveau des costumes que de l'atmosphère. L'histoire est ancrée dans Paris, tant du côté des bourgeois que de ceux qui vivent dans des endroits miteux et vivent la bohème. On passe en revue les endroits festifs. Très inspiré de Broadway, le show est très spectaculaire avec une vingtaine d'artistes sur scène, des musiciens qui jouent en direct. Tout est fait en live ! 

    Olivier Bohin

    La Boule Rouge, le mardi 8 janvier à 20 heures, au Casino de Paris. https://www.laboulerouge-lemusical.fr/

    https://www.laboulerouge-lemusical.fr/https://www.laboulerouge-lemusical.fr/

  • PAYS : France SUPPORT : SORTIRAPARIS.COM DATE : 1er janvier 2019  

    "La Boule Rouge", nouveau spectacle musical, sera à l'affiche du Casino de Paris, le temps d'une unique représentation, le 8 janvier 2019.

    2019 à peine arrivé que c'est déjà le temps des nouveautés dans les salles de spectacle ! 
Le Casino de Paris accueille le mardi 8 janvier

    2019 à 20h, le temps d'une seule représentation exceptionnelle, "La Boule Rouge", nouveau spectacle musical signé Constance Dollfus et Clément Hénaut.

    "La Boule Rouge" nous emmène au cœur du Paris des années 20, où la fête était légion pour une génération débridée, scandaleuse et même un brin provocatrice qui s'affranchissait de la morale et des mœurs traditionnelles. A ce Paris festif, s'oppose une France très conservatrice ignorant tout des folles nuits parisiennes.

    "La Boule Rouge" commence un soir de novembre 1925 avec Charles et ses amis de toujours, errant dans les rue de Paris. La soirée se termine au comptoir de la Taverne du Baron où ils sont fascinés par l'ambiance sordide qui incite à la débauche. Les employés de ce piano-bar morose rêvent de succès comme à La Coupole, haut-lieu festif et emblématique de l'époque... Charles, pourtant élevé par des parents très conservateurs, se retrouve alors dans l'entreprise de sa vie...

    "La Boule Rouge" relie les années folles à notre époque avec l'utilisation de chansons connues de tous, réarrangées pour le spectacle et interprétées par un jazz-band live de 5 musiciens et 17 comédiens / chanteurs.

    Déjà en quête de sorties pour cette nouvelle année ? Venez découvrir "La Boule Rouge" au Casino de Paris.

    https://www.sortiraparis.com/lieux/51830-casino-de-parishttps://www.sortiraparis.com/lieux/3870-la-coupole

  • PAYS : France SUPPORT : Page Facebook Jelery DATE : 9 janvier 2019

    JELERY A VU / LA BOULE ROUGE Casino de Paris – Janvier 2019 _______________________ UNE BOULE DE DIAMANTS !

    Ce n’est pas un showcase. C’est l’avant première parisienne d’une production complète, finie, prête pour son lancement au Théâtre des Variétés le 26 avril 2019. Après cette soirée dans la salle mythique d’Henri Varna, toujours aussi impressionnante, la production gagnera son public dans la salle d’Offenbach, plus petite mais tout aussi prestigieuse… Comme il s’agit d’un show purement français, d’esprit comme de forme, les ondes et les pensées des milliers d’artistes ayant participé aux grandes Revues de l’apogée, comme aux opérettes sensationnelles du Maître si français (bien qu’allemand), ces ondes et ces pensées, déjà présentes ce 8 janvier, ne manqueront pas de soutenir la production et la galvaniser… Nous l’avons d’emblée ressenti, dès le petit prologue d’annonce technique (les appareils si redoutables !) formulé par une petite bonne 1925 répondant effrontément au téléphone. Une idée… Une première idée. Cela commençait bien. D’autres idées, indispensables, allaient-elles lui succéder ? L’une des caractéristiques du « musical » de qualité est, finalement, incontournable : un show doit « avancer » sur tous les plans, provoquer des surprises régulièrement, scène par scène, quel qu’en soit le sujet ou la forme. Le public doit être tenu en haleine dans un univers de « partage » : personnages, lieux, sentiments, contacts, rires ou pleurs doivent s’unifier dans un récit visuel, auditif, expressif échappant à la routine, le déjà vu, et surtout le déjà prévu par le spectateur attentif le plus finaud… Nous n’avons pas manqué de relever que le style discret mais élégant des décors d’Iris Yolal, les costumes de Flore et Christine Leclercq, ne tiraient jamais l’œil pour « occuper » le spectateur. Non seulement ils convenaient parfaitement au concept, mais ils offraient une sorte de prolongement du mythe de grandes Revues et opérettes, comme si le théâtre lui-même, classé monument historique (bien sûr), faisait revivre son glorieux passé. Pas le clinquant, fonctionnant immédiatement et reposant le public de toute réflexion. Non, chaque jeu d’acteur, chaque mouvement, chaque danse, s’imposait par sa justesse. Et sous les lumières du Casino de Paris, les possibilités sont innombrables ! Ce n’est pas si courant à Paris, quand on veut rendre hommage aux Années Folles (que de tentatives pourtant en 10 ans !) On pêche par excès de bonne volonté ; on veut nous convaincre du potentiel historique, en plus du social, en plus de l’ « entertainment », et puis, et puis… Ainsi Mistinguett s’est vue caricaturée, tantôt dans sa « première Revue », tantôt sa « dernière »… On nous imposa aussi une « recherche » de Joséphine Baker à grincer des dents. A chaque fois (sauf la jolie tentative de Charlene Duval), l’ambition se heurtait brutalement aux approximations, à la vulgarité, aux effets gratuits. Avec Savary surtout, le laisser-aller visait à côté, au-dessus, au-dessous, en bas, en haut, sans jamais atteindre le point de mire ! Au moins, Constance Dollfus et Clément Hénaut se sont attachés à une histoire très touchante et intimiste, sans jamais prétendre donner une leçon d’Histoire. Nous avons bien dans le dialogue des petits repères de l’actualité de 1925, sans quitter les personnages populaires, des anonymes des milieux en présence (et en conflit) : les petites gens autour de la « Taverne du Baron », et l’aristocratie « vieille France », liée à la haute finance et réfractaire à la nouvelle révolution des Années Folles. C’est bien assez pour comprendre l’époque, la comparer à la nôtre, en tirer une réflexion, se laisser attendrir. Il y a bien des invraisemblances : Mme de l’Arquebuse (la majestueuse et émouvante Angélique Magnan) abandonnant son riche et noble mari (puissant Laurent Malo, dramatiquement et vocalement) pour vivre la bohême qu’a choisie son fils (le très raffiné Maxime Guerville), voilà une péripétie bien peu crédible… Quant à la transformation du bar miteux en brasserie de luxe présentant une Revue spectaculaire, on se demande où les clients s’installeront ( ?) Mais ce ne sont là que péchés véniels, tant le livret tape juste, fort, humainement riche, complexe, mené sans répit grâce à un dialogue très important (on se croirait parfois dans une pièce de

  • Bourdet ou Henry Bernstein, mais l’initiative se défend bien !) L’action peut se suspendre joliment, avec des scènes simultanées, très séparées sur le plateau, chargées de poésie, une poésie graphique et sentimentale à la fois. C’est d’autant plus attachant qu’elles sont souvent musicales !

    A priori, LA BOULE ROUGE peut être considéré comme un « jukebox tuner ». Une grande partie de la musique utilise des chansons françaises ou parfois américaines, des classiques du XXe siècle pour la plupart. Pourtant, un vrai « jukebox tuner » cherche à mettre en valeur un répertoire de chansons connues en fabriquant une histoire-prétexte. Ici, la démarche est inverse : le livret avant tout, les chansons choisies après coup, en fonction de l’action. Et Benoît Dupont habille ces chansons d’une aura instrumentale typiquement 1925, sans verser dans le « folklore », taillées sur mesure pour des interprètes modernes, en l’occurrence les 17 chorus boys et girls, passant magnifiquement d’un rôle à l’autre, donnant le vertige par leur éclat et leur virtuosité. Les 5 musiciens sur scène vibrent comme un orchestre de Broadway, dynamitant les scènes de danse exaltée que la chorégraphe Eva Tesiorowski jette à profusion jusqu’à la fin. Et le son est parfait (cloches et actions de grâces !) Mais il y a aussi des ensembles lyriques, un peu à la Sondheim. Et même un « underscore » développé pendant certains dialogues, ou des moments muets. De sorte que nous ne comprenons pas bien le choix de Jacques Brel, Claude François, Serge Lama ou Nina Simone, traités fort intelligemment, toujours adaptés à la scène choisie, mais que M. Dupont pouvait largement remplacer, avec la complicité de ses merveilleux musiciens.

    Paris a enfin compris une chose très importante pour la réussite d’un « musical », sans égale dans les autres genres de spectacle : l’art du « focus ». Savoir, à un moment donné, laisser un personnage se charger du plateau, lui offrir la possibilité de s’épanouir seul, à condition (difficile) de ne pas déséquilibrer le show, de ne pas s’égarer dans la surenchère… LA BOULE ROUGE s’autorise plusieurs fois un « focus » parfaitement justifié. L’Allemande survoltée qui vient auditionner à Paris (June van der Esch, encore renversante, elle qui cumule en ce moment les bons rôles dans les bons shows !) Ou la leçon de passion musicale du pianiste, fasciné par le « Beuf sur le toit » et la REVUE NEGRE de 1925, un numéro étonnant de Simon Froget-Legendre, qui « fait tomber le toit » du Casino ! Mais il y a d’autres surprises, moins individuelles, très axées sur la danse, où brillent Rémi Palazy et Guillaume Sorel. Ou encore la diva androgyne de Sébastien Brumaud, qui gagne avec les années une carrure, une affirmation que l’on ne discernait pas autant à l’époque des écoles. LA BOULE ROUGE gagne sur tous les tableaux, c’est le cas de le dire. Un show français adulte, dans le genre, disons « classic entertainment », mais pas du tout « old fashion ». Le concept, qui nous fait vivre une aventure dans le cadre des Années Folles, lie une dramaturgie solide, à un déploiement de charme, de danse, de chant, de poésie et d’émotion. Sans dévier, sans s’enliser. Sans renoncer aux ambitions, sans servir la soupe, sans prendre le public pour des imbéciles. Une vraie classe française. Bon début 2019, pour nous et pour un show qui devrait aller loin.

  • PAYS : France SUPPORT : LE MONDE DU CINÉ DATE : 9 janvier 2019

    Ca va swinguer à partir du 26 avril 2019 au Théâtre des Variétés. L’entreprise pouvait sembler être voué à l’échec. En effet, quand on veut faire un musical de type jukebox tuner, on tombe bien rapidement dans le travers d’avoir un concert autour d’un livret d’une grande banalité. Mais La Bouge Rouge va faire voler en éclats bien des idées reçues. La première est celle-ci : L’âme de Joséphine BAKER, de Gatsby et de Mistinguett est là et on peut créer un jukebox tuner avec un vrai bon livret et une histoire qui explore avec force les personnages. Pour ce qui est des titres choisis : de la variété internationale et française… Là encore, on peut s’attendre au pire dès lors qu’on emploie le mot « variété ». C’est une autre idée reçue qui tombe également en désuétude. Comment peut-on réunir Serge LAMA et Lady Gaga sur un même show ? La Boule Rouge ne s’en effraie pas et s’en fait même un malin plaisir (parce qu’on sent bien que les auteurs se sont fait plaisir.) Les titres qui pourraient paraître pour les plus improbables fonctionnent du feu du dieu. Moderniser Michel SARDOU en lui donnant un goût des années 20 : un paradoxe ! Mais un excellent paradoxe tant musical que visuel. Les années ne sont pas les seules à être folles, la musique se fait

    elle aussi douce folie. Même le plus grand hater de Céline DION en viendrait à l’apprécier. Mettre un medley dans une comédie musicale, une aberration ? Vous auriez, à nouveau, grand tort parce que ce moment fait partie des nombreuses réussites du spectacle. Faire tomber le quatrième mûr si ce n’est pas ancré dès le début du show : impossible ! La Boule Rouge envoie valser cette autre convention et c’est tellement bien amené que ça en devient un autre grand moment de la représentation. Enième idée reçu : un torch song doit toujours être interprété par un homme… Pourtant…

    La Boule Rouge ne se contente pas d’intégrer des tubes de la chanson, il sont réorchestrés, voir réadaptés leur donnant une touche de patine bien agréable. On connaissait la pop, le rock, la pop rock. La Boule Rouge invente le « Pop-jazz », c’est ça qui est bon !

    La Boule Rouge fait un strike sur les codes du genre !

    Revenons sur le livret, c’est bien joli si c’est bien écrit, c’est encore mieux quand c’est bien joué. Le terme « comédie » de comédie musicale trouve bien sa place et chaque artiste joue son texte avec l’appropriation idéal et marquante de son personnage. On ressent, en plus, un véritable esprit de troupe qui aime réellement à se retrouver et ça aussi, ce sont des choses qui se ressentent sur scène et que le public ressent. Nous sommes en présence de voix très différentes, très singulières même, qui matchent superbement et qui font la place belle à des artistes chevronnés d’un casting réussi.

    La présence d’un vrai band sur la scène est un vrai plus. Cool ! Un band posé là dans un coin de scène ! Et bien, là non plus, ce n’est pas le cas. L’orchestre, s’il est bien présent sur la scène, s’intègre parfaitement à l’action et à la narration. C’est vrai qu’avoir un scénographe en soutien de la mise ne soutien est un apport que toute production ne devrait pas négliger. Ca paie toujours, on a encore la preuve avec La Boule Rouge. Pourtant, La Boule Rouge est une production émergente qui n’a pas les moyens de certaines autres et qui arrive à faire bien mieux. On ne dit pas qu’il n’y a pas de moyens… Une telle déclaration serait même

  • insultante. On dit qu’avec des moyens modestes, on peut faire de grandes et belles choses surtout grâce à la passion commune qui anime toute l’équipe.

    La Boule Rouge est comme un mojito qui serait servi dans la taverne du baron : la douceur du sucre, le piquant de l’eau gazeuse et du citron, le pep’s de la menthe et de l’alcool à une différence près que ce cocktail musical peut-être consommé sans modération.

    Le show tente de vous vendre du swing, on ne vous ment pas : ça swingue réellement au point que même un artiste qui aurait peur de passer des auditions à cause de la partie dansée et qui serait là par hasard parmi le public se serait presque lever pour quelques pas de charleston.

  • PAYS : France SUPPORT : LU VU ENTENDU DATE : 9 janvier 2019

    Showcase - La Boule Rouge

    Hier soir au Casino de Paris, de nombreux amateurs de musical ont pu découvrir une première version du spectacle LA BOULE ROUGE, qui sera proposé dès le mois d'avril au Théâtre des Variétés.

    Devant une salle comble, la troupe de ce nouveau spectacle musical a lancé les aventures d'Eva, Roger, Charles et leurs amis, décidés à transformer une taverne défraîchie en un lieu de fêtes et de musique : un nouveau cabaret parisien.

    L'action prend place dans le Paris des années 20, pleine de charleston, de jazz, et de liberté.

    Les tableaux, dénotant un beau potentiel, proposent une mise en scène épurée, un joli jeu de lumières, et des chansons contemporaines revisitées dans le style 1925.

    Un groupe de 5 musiciens live dynamise l'ensemble du show, et les 16 comédiens/interprètes que compte le spectacle.

    Encore un peu "vert", avec des dialogues qu'on aimerait plus court pour gagner en rythme, La BOULE ROUGE aborde les thématiques de la liberté de la femme et de l'émancipation sociale.

    Si je n'ai personnellement pas été transportée dans les Années Folles, cette parenthèse permettra, à tout âge, d'en savoir un peu plus sur cette période mythique.

  • PAYS : France SUPPORT : Sortiz DATE : 9 janvier 2019

    La boule rouge (à partir du 26 avril) 

    le  08/01/2019   au Casino de Paris, rue de Clichy 75009 Paris (le 08/01 à 20h puis à partir du 26/04 au théâtre des Variétés, 7 boulevard Montmartre 75002 Paris) 

    Mise en scène de Clément Hénaut et Constance Dollfus avec Maxime Guerville, Angélique Magnan, Laurent Malot, Léa Rulh, Eva Gentili, Dima Novik, Mélodie Molinaro, Mariette West, Simon Froget-Legendre, Rémi Palazy, Guillaume Sorel écrit par Clément Hénaut et Constance Dollfus 

    Les pièces musicales sont très à la mode ces temps-ci, c’est flagrant ! Une histoire plus ou moins originale, un casting assez éclectique, quelques chansons de circonstance et voilà un spectacle prêt à faire la joie comme le bonheur de bon nombre d’entre vous ! D’ailleurs, ce dernier n’est pas en reste, loin de là, offrant une comédie se déroulant dans les années 20/30, une vingtaine de personnages sur scène musiciens compris (ils sont 5 ici), des reprises de standards dans une version jazzy ou swing, et voilà La boule rouge se métamorphoser en une sorte de « musical » revu et corrigé un peu comme un show à l’américaine.

    On était donc en droit d’assister forcément à une suite de tableaux tour à tour joués, chantés et dansés par une troupe plutôt rodé à ce type de prestations scéniques. Malheureusement, il n’en est rien ou si peu ! En effet, on « déchante » vite à la vue de ce divertissement de comédien(ne)s presque amateurs, chacun y allant de son petit refrain mais ne sachant pour certains – et certaines – pas vraiment dansés ni réellement chantés (notamment Maxime Guerville qui a pourtant l’un des rôles principaux, sauf fort heureusement des comédiennes talentueuses telles qu’Angélique Magnan et Léa Rulh qui elles sauvent la mise !). Côté mise en scène, on a eu le droit à plusieurs longueurs et autres intermèdes inutiles, avec pour décors simplement une grande bâches grossièrement peinte servant de fond à ce « trou à rats », quelques tables et chaises de « piano/bar miteux », et un rideau noir avec des portraits accrochés parfois « vivants ». 

    Question ambiance sur les planches, des pas de danse caricaturaux ainsi que des airs musicaux surtout anglophones revus et corrigés à discrétion (saurez-vous d’ailleurs les reconnaître, interprétés de façon décalés au piano bastringue ?) qui tombent ici et là comme un cheveu sur la soupe. Pourquoi ne pas les avoir traduis en français comme ça se fait parfois pour une meilleure cohérence générale ? Bref, il règne un manque évident de rythme, de nuance, de tac-au-tac, de fantaisie également et même d’assurance, comme si tout ce beau petit monde n’était pas franchement sûr de pouvoir suffisamment nous divertir en allant jusqu’au bout de sa mission, celle de nous tenir en haleine – et nous garder éveiller - pendant 2 bonnes heures ! On les sent vraiment, à tel point que le public en profite pour s’éclipser à l’entracte. 

    Quel dommage d’avoir voulu rendre un hommage certes vibrant et touchant à ces Années Folles sans y avoir apporté plus d’entrain, d’enthousiasme, de folie même et de professionnalisme que cette attraction faussement « music-hall » (plus proche du « bouge » sauf lors du final !), aussi succincte que bon enfant, avec des numéros à la limite de ceux que l’on peut voir lors de représentations « bricolées » pour de bonnes œuvres et autres kermesses du genre ! Mais, on l’espère pour eux, que « la situation est (assurément) récupérable » d’ici fin avril, date à laquelle La boule rouge sera au théâtre des Variétés... 

    C.LB 

  • PAYS : France SUPPORT : DIVER TEASE ME DATE : 10 janvier 2019

    Découvrez l’univers Jazzy de La Boule Rouge !

    La Boule Rouge c’est la nouvelle comédie musicale de cette rentrée 2019. Le show case de présentation avait lieu ce 8 janvier au Casino de Paris, lieu historique pour les spectacles dans les années folles. Ce n’est donc pas par hasard que la présentation de ce spectacle soit dans cette salle.

    L’occasion de découvrir l’intégralité de ce spectacle avec quelques mois d’avance. Ainsi que les costumes, les personnages, le casting, et surtout cette nouvelle histoire, celle de « La Boule Rouge ». Ce spectacle arrive dès le 26 Avril au Théâtre des Variétés, et je vous en parle tout de suite.

    Une immersion dans les années folles

    L’histoire est relativement simple, et je vais essayer de vous en parler. C’est l’histoire de Charles, un jeune homme de bonne famille et de ses amis. Toujours à errer dans les rues de la ville, les jeunes hommes se rendent alors régulièrement à la Taverne du Baron.

  • Quand ils apprennent alors que les finances de cet établissement ne sont pas vraiment au beau fixe. Charles s’apprête alors à se lancer dans l’aventure la plus folle de sa vie. Loin de l’entreprise familiale de son père, et de son milieu plutôt, ennuyeux ?

    Un univers qui va vous faire swinguer !

    Plongez dans plus de 2h de spectacle dans le Paris des années 1920 ! Faites connaissance avec ces personnages attachants. Héros d’une histoire comme il a pu s’en produire un tas dans ces années là. Laissez vous portez par cette troupe énergique accompagnée d’un Jazz Band de 5 musiciens, qui jouent en live !

    Ça chante, ça danse, ça swing ! Les musiciens en live apportent un vrai plus à ce spectacle. Et découvrez ou re-découvrez tout au long de cette comédie musicale, des chansons connues, ré-arrangées à la sauce « Années folles ». Du Claude François, Du Jacques Brel, du Nina Simone, du Celine Dion, et même du Lady Gaga ! De quoi vous faire vous lever de votre siège, et profiter pleinement de ce flashback musical au royaume de « La Boule Rouge »

    En résumé :

    Plus de 2h de show et de swing dans cette comédie musicale qui vous plonge dans le Paris des années folles, le temps d’une soirée théâtrale. Les artistes sont de très bons comédiens, et plusieurs passages sont uniquement théâtraux.

    Les + : Une troupe avec une belle énergie, et de nombreux talents. Un jazz band qui assure et joue tout en live, pour le plus grand bonheur de nos oreilles, et c’est à souligner ! Des superbes costumes d’époque. Une belle scénographie qui nous donne parfois l’impression de regarder un véritable film des années 1920.

    Les – : Une histoire un peu simple, mais accessible et qui fait parfois du bien au milieu de scénarios parfois trop rocambolesques. Quelques longueurs par moment mais qui seront surement corrigées d’ici le 26 avril.

    Retrouvez La Boule Rouge, au Théâtre des Variétés dès le 26 Avril 2019, du jeudi au samedi.

    http://www.theatre-des-varietes.fr/spectacles/la-boule-rouge.html

  • La Boule Rouge, un saut dans les années folles

    Cette semaine, l’équipe de Le Ticket Mode assistait en avant-première au show-case du spectacle La Boule Rouge au Casino de Paris. Une histoire qui s’inscrit dans une période d’après-guerre, les années 20. On découvre avec plaisir la fièvre des Années Folles avec l’arrivée du swing et du jazz sur des rythmes endiablés du Charleston.

    Une vie d’après-guerre empreinte de renouveau La Boule Rouge s’inscrit dans une période historique marquée par la terreur et la violence de la première guerre mondiale. Les

    années 20 marquent un tournant dans la vie des populations touchées par la grande guerre, on ressent un besoin de renouveau, de reconstruction et d’insouciance.

    Paris devient le lieu de tous les possibles. À la fois cosmopolite et progressiste, la capitale s’affranchit de toutes les barrières, on y voit émerger l’émancipation des femmes, des homosexuels, du travestissement. Le spectacle retranscrit ces grandes tendances sociétales au travers des différents personnages tels que Madeleine de L’Arquebuse, Ruby-Fernand ou Édouard Brasseur .

    Paris, ville de l’insouciance, de la décadence et de la liberté L’histoire est centrée sur le lieu du comptoir La Taverne du Baron, un lieu de musique, d’alcool et de filles. Cette espace retranscrit l’univers festif qui régnait dans le Paris des années 20 perpétué par une jeune génération débridée, scandaleuse voire provocatrice qui se permettait de jouer avec la morale et les mœurs traditionnelles.

    On y découvre une fracture entre le monde festif des rues parisiennes et l’intérieur bourgeois des familles de la haute société. Cette fracture illustre à merveille cette dissonance entre la frivolité et l’insouciance des jeunes générations et la rigueur et le conservatisme de la France. Deux mondes qui vont se confronter pour (re)lancer la nouvelle scène musicale de Paris, La Boule Rouge.

    Un spectacle festif et entraînant Le nouveau spectacle est signé Constance Dollfus et Clément Hénaut qui ont imaginé cette mise en scène en 2013 après avoir assisté à une représentation aux Folies Bergères. Ils sont rapidement rejoints par Benoît Dupont à la composition musicale. Il commencera aussitôt à transformer des chansons de variété pour en faire des arrangements qui respirent le jazz et le

    swing. L’univers musical séduit la chorégraphe Eva Tęsiorowski. Tous les quatre rédigent alors les premières trames du spectacle jusqu’à l’été 2016.

    Un spectacle qui est habilement mis en scène avec un brin de modernité au travers du choix des musiques connues de tous mais réarrangées. Les décors sont d’un style Art Déco, les costumes à franges et à paillettes s’harmonisent sur un fond de musique jazzy américaine. Le tout est accompagné d’une troupe de 17 comédiens et de 5 musiciens.

    PAYS : France SUPPORT : LE TICKET MODE DATE : 11 janvier 2019

  • PAYS : France SUPPORT : MUSICAL AVENUE DATE : 12 janvier 2019

    Cela fait un an que La Boule Rouge traverse quelques villes de France mais ce mardi 8 janvier 2019 marquait la première parisienne de cette expérience musicale dans une nouvelle version. Et l'on peut déjà vous annoncer que ce ne sera pas la dernière...

    Après Levallois, Versailles et Saint-Malo, c'est dans un Casino de Paris bondé que nous retrouvons les 17 artistes et 5 musiciens dans ce temple des années folles. Avec pas moins de 123 costumes, 42 paires de chaussures et une dizaine de chansons de variété réarrangées dans un style jazzy, nous en prenons plein les yeux pendant plus de deux heures.

    "Listen to my Voiiiiiiiice"

    Nous vous en parlions déjà l'année dernière, le concept de La Boule Rouge a commencé à voir le jour en novembre 2013. En passionnés de comédie musicale, Constance Dollfus et Clément Hénaut ont alors l'idée de transposer des musiques actuelles dans l'univers des années 1920, en plein cœur des années folles. Le compositeur Benoît Dupont fait le reste en réarrangeant des titres de variété modernes à la sauce swing et jazzy.

    C'est au cœur de la Taverne du Baron un soir de novembre 1925 que se réfugient Charles et ses amis. Cet endroit sordide va inspirer Charles pour relever le plus grand défi de toute sa vie, et ainsi oublier les blessures de la guerre et profiter des plaisirs de la vie. Le début d'une grande aventure peut alors commencer.  

    Dès les premières notes et le lever du rideau, nous sommes plongés dans cette ambiance des années 1920 par des décors simples, mais efficaces. Le talentueux groupe de musiciens est d'ailleurs habilement inclus dans la scénographie. Mention spéciale à l'incroyable Simon Froget-Legendrequi nous a éblouit par

    http://www.musicalavenue.fr/la-boule-rouge-fera-swinguer-le-casino-de-paris-le-8-janvier-prochain/

  • son côté "homme orchestre", à la fois virtuose au piano et remarquable interprète quand il se révèle à la lueur de la bougie.

    Une fois de plus, cette comédie musicale montre la nécessité d'avoir un orchestre en direct sur scène pour mettre davantage encore en valeur les artistes. Nous noterons également le joli travail sur les chorégraphies par Eva Tesiorowski, en particulier sur les numéros de groupes très réussis, etla très belle panoplie de costumes conçus par Flore et Christine Leclerc, très appréciable pour un spectacle ayant joué si peu de représentations. 

    Une distribution éclectique

    Une véritable alchimie se dégage de cette troupe attachante, dans laquelle chaque personnage à sa personnalité et son identité propre. Grâce à son charisme et à des grains de voix très complémentaires, le duo principal de choc et de charme interprété par Maxime Guerville et Eva Gentili fonctionne à merveille. Ils portent cette Boule Rouge avec brio à chacune de leurs interventions.Par son jeu irrésistible, June Van Der Esch nous aura autant faire rire que frissonner dans les rôles de Petra et Michel. Mention spéciale à Sébastien Brumaud, absolument flamboyant dans les nombreux défilés de son personnage Ruby. Ajoutez à ces talents brut une belle énergie communicative et vous obtenez une belle distribution motivée au potentiel grandissant, qui ne fera que s'affirmer au fil des futures représentations. 

    En ce qui concerne la musique, nous avons été séduits par les différents mélanges proposés avec notamment un medley des années 1990 en début du second acte absolument jouissif. Les reprises de "Feeling Good" ou encore "S'il suffisait d'aimer" ainsi que le final du spectacle ont véritablement emporté l'adhésion du public. Certaines chansons plus lentes mériteraient cependant d'être raccourcies au profit des moments plus jazzy, pour ne pas pénaliser le rythme du spectacle. Cela permettrait de le jouer en un seul acte d'1h45 pour être plus percutant encore.

    Vous l'aurez compris, l'aventure de La Boule Rouge ne fait que commencer. Cette création originale prouve que tout est possible et que le rêve de deux jeunes passionnés peut devenir réalité. Après avoir fait swinguer le Casino de Paris, vous pourrez en effet retrouver ce nouveau spectacle musical tous les jeudi, vendredi et samedi à 20h à partir du 26 avril 2019 au Théatre des Variétés. Une très bonne nouvelle pour tout ceux qui n'ont pas encore pu avoir la chance d'y assister. So Let's Swing and Dance!

  • PAYS : France SUPPORT : TONY COMÉDIE DATE : 14 janvier 2019

    La Boule Rouge  est une comédie musicale originale de Constance Dollfus et Clément Hénaut créée il y a un an à Versailles et rejouée la semaine dernière pour une date exceptionnelle au Casino de Paris.

    Le rideau s’ouvre sur un bar parisien des années vingt. Le jeune Charles, fils de bonne famille, y a ses habitudes. Mais le jour où son père apprend qu’il fréquente un lieu aussi sordide, la vie de Charles va basculer. Contre l’avis paternel et avec la complicité de sa mère, Charles rachètera le piano-bar pour le transformer en un lieu de fête branché.

    La Boule Rouge est un jukebox musical dont la playlist - pour le moins éclectique - a été réorchestrée dans le style musical des années folles. Ces réarrangements sont inégaux (on ne touche pas à Céline Dion) mais ont le mérite de proposer une certaine uniformité sonore. Et si les chansons sont souvent illustratives (rares sont les jukebox musicaux dont les chansons permettent de faire véritablement avancer l’action), elles sont très bien choisies.

    J’ai pris beaucoup de plaisir à entendre du Nine, les Pointers Sisters ou encore Plan B. La présence d’un orchestre de jazz, mené par le pianiste Simon Legendre, y contribue largement, tout comme le très bon travail de sonorisation.

    La scénographie est efficace, quoique parfois brouillonne (la faute à un trop grand nombre de comédiens sur scène, mais j’y reviendrai). L’orchestre est mis en scène avec brio, caché ou au contraire mis en valeur selon les besoins. La création lumière manque cruellement d’éclairage de face mais reste tout à fait honorable.

    Finalement, le principal problème du spectacle réside dans son livret, linéaire, sans rythme ni rebondissements. Les personnages sont beaucoup trop superficiels et mériteraient d’être retravaillés en profondeur - ils sont tellement peu identifiables que j’en ai confondus plusieurs au cours de la pièce. Ce problème de perte de repères est également dû au trop grand nombre de personnages principaux et d'intrigues secondaires (comme si les auteurs avaient voulu offrir un grand rôle à chacun de leurs personnages).

    Enfin, le spectacle est beaucoup trop long pour le peu d’action qu’il contient et gagnerait à être compressé. A titre de comparaison, seuls Les Misérables de Boublil et Schönberg atteignent une durée de 2h45 actuellement à Londres, or il s’y passe une quantité d’événements incalculable !

    Pour être franc, je me suis ennuyé pendant la représentation. C’est dommage, car les codes de la comédie musicale semblent être totalement assimilés par les auteurs (des références à Hairspray ou même aux Misérables sont identifiables sur certaines scènes).

    Mes seuls antidotes à l’ennui ont été les formidables chorégraphies d’Eva Tesiorowski et la fraîcheur des comédiens, souvent jeunes et talentueux, en tous cas prometteurs, malgré un stress palpable.

    La Boule Rouge  sera de retour au Théâtre des Variétés (Paris) à partir du 29 avril 2019. Des coupes sont déjà prévues par les auteurs - je vous invite à vous rendre aux Variétés pour vous faire votre propre avis sur cette nouvelle version !

  • PAYS : France SUPPORT : CRITIQUE HUMORISTES DATE : 21 janvier 2019

    Le rythme effréné des années folles à Paris

    La Boule rouge est une comédie musicale impressionnante et envoûtante qui plonge ses spectateurs dans le Paris des années folles. Elle est interprétée par une troupe de 21 artistes qui séduit par sa fraîcheur et son talent.

    Charles de l'Arquebuse et ses amis sont des habitués du comptoir de la Taverne du Baron. Ils sont fascinés par l'ambiance sombre qui y règne et qui incite au scandale. Mais surtout, le jeune homme n'a d'yeux que pour la chanteuse Eva, qui y fait chaque soir une prestation.

    Cependant, Charles est issu d'une riche famille conservatrice et sa place n'est pas dans un piano-bar morose. A la suite d'un différend avec son père, il décide de se lancer dans la plus grande entreprise de sa vie : monter un cabaret. Son projet, il le veut tout aussi grandiose que des hauts-lieux festifs comme le Boeuf sur toit ou La Rotonde.

    Une comédie musicale grandiose

    La Boule rouge plonge son public dans le Paris des années folles. La Première Guerre mondiale fait place à une époque insouciante dans laquelle l'effervescence est palpable. La fête règne en maître et une génération débridée et scandaleuse s'affirme. La Boule rouge c'est également l'histoire de deux mondes qui s'opposaient dans les années vingts. D'un côté une France majoritairement conservatrice ; de l'autre, un Paris jeune et provocateur qui se joue de la morale et des moeurs traditionnelles. C'est ce Paris débridé qui goûte aux premières joies de la liberté. Ainsi, les femmes s'émancipent peu à peu et osent les coupes garçonnes, tandis que le travestissement et l'homosexualité ne sont plus honteux.

  • La Boule rouge est un spectacle qui retrace des histoires d'amour, d'amitié et d'espoir durant les années 1920. Ces récits évoluent dans des décors imprégnés du style art déco. Outre une histoire fascinante, des musiques et des danses emblématiques rythment ce spectacle. Le public y retrouve du jazz, du swing ou encore du Charleston. Mais la particularité de cette prestation vient également du fait que les 17 comédiens dansent et chantent sur des chansons récentes arrangées dans le genre musicale des années folles par Benoît Dupont. Les spectateurs reconnaissent ainsi Claude François, Nina Simone ou encore Jacques Brel dans les airs joués par les 5 musiciens présents sur scène. La Boule rouge est donc une comédie musicale grandiose qui reprendra au Théâtre des Variétés (Paris) à partir du 26 avril 2019.

     

    Victoire Panouillet

  • PAYS : France SUPPORT : QUOTIDIEN LIBRE DATE : 22 janvier 2019

    Cela fait bientôt un an que La Boule Rouge traverse quelques villes de France. Bonne nouvelle, à partir du 26 avril 2019 ce spectacle genré « années folles » sera présenté au Théâtre des Variétés à Paris. On peut d’ores et déjà annoncer que ce ne sera pas la dernière !

    Après Levallois, Versailles et Saint-Malo, c’est au Théâtre des Variétés que les parisiens fans de spectacle d’entre-deux-guerres retrouverons «  La Boule Rouge ». Performance s’il en est, pas moins de 123 costumes, 17 artistes, 5 musiciens et une dizaine de chansons de variété réarrangées dans un style jazzy, vont faire swinguer les spectateurs toute une soirée. Le concept de cette comédie musicale à l’ambiance insouciante est né en novembre 2013 dans l’esprit de Constance Dollfus et Clément Hénaut.   Tous deux ont eu l’idée de transposer des musiques actuelles dans l’univers des années 1920, en collaboration avec le compositeur Benoît Dupont.

    C’est au cœur de la Taverne du Baron un soir de novembre 1925 que se réfugient Charles et ses amis. Cet endroit sordide va inspirer Charles pour relever le plus grand défi de sa vie, et ainsi oublier les blessures de la guerre. Le début d’une grande aventure commence alors…

    Dès les premières notes et le lever de rideau, le spectateur plonge dans une ambiance «  année folle  » avantagée de décors simples et justes. Le groupe de musiciens est d’ailleurs habilement installé dans la scénographie. Mention spéciale à Simon Froget-Legendre qui éblouit par son côté « homme-orchestre », à la fois virtuose au piano et remarquable interprète quand il se révèle à la lueur de la bougie. Joli travail de chorégraphies signé Eva Tesiorowski, notamment pour les numéros de groupes bien exécutés, sous une panoplie de costumes travaillés avec soin par Flore et Christine Leclerc. Grâce à son charisme et à des grains de voix très complémentaires, le duo principal interprété par Maxime Guerville et Eva Gentili fonctionne judicieusement. Par son jeu irrésistible, June Van Der Esch ne saura autant faire rire que frissonner dans les rôles de Petra et Michel. Quant à Sébastien Brumaud, flamboyant dans les nombreux défilés de son personnage Ruby, complète avec brio un casting bien ficelé. Bref, vous l’aurez compris, l’aventure de La Boule Rouge ne fait que commencer… C’est dit !

  • P a r S y l v i e G a g n è r e - Lagrandeparade.com/ Un soir de novembre 1925, Charles et ses amis de toujours errent dans les rues de Paris. Une fois de plus, ils terminent leur course au comptoir de la Taverne du Baron, fascinés par l’ambiance sordide qui y règne et qui incite au scandale... Les jeunes employés de ce piano-bar morose rêvent d’un succès semblable à celui du Bœuf sur le toit ou de la Coupole, hauts lieux festifs et emblématiques de cette période.

    La Boule rouge nous plonge dans un contexte historique précis : le Paris des années 20, une époque insouciante marquée par la volonté d'oublier un passé meurtri par la guerre et l'envie de vivre pleinement chaque instant. Paris est alors une capitale progressiste et cosmopolite, où les coupes de cheveux des femmes annoncent l'émancipation à venir et où l'homosexualité sort de la clandestinité. Une génération débridée et provocatrice s’affirme en se jouant de la morale et des mœurs traditionnelles, et adopte les musiques venues d’outre-Atlantique, swing et jazz, pour mieux se déhancher au rythme du Charleston. Mais à ce Paris festif et scandaleux s’oppose une France majoritairement très conservatrice, qui ignore tout de ces nuits parisiennes. Ces deux mondes se confrontent dans La Boule rouge, en incitant les personnages à modifier leur regard sur l’autre. Costumes chatoyants, décors soignés, musique live, tout est prévu pour immerger le spectateur dans les Années Folles. Les chanteurs ont une énergie remarquable et prennent visiblement un grand plaisir sur scène. Les auteurs ont eu la bonne idée de reprendre quelques standards de variété française ou internationale, réarrangés dans le style de l’époque et l’on s’amuse à les reconnaître au fil des morceaux. Les musiciens du jazz-band sont excellents ! On aimerait adorer ce qu’ils font et se laisser emporter par le tourbillon de la fête… Pourtant, des chutes de rythme et des passages récitatifs un peu trop longs font que l’on ne marche pas totalement. On passe un agréable moment, très sympathique, on se laisse porter par l’énergie de cette jeune troupe, mais on ressort un peu déçu, un peu frustré… Il manque quelque chose de la folie de ces années, quelque chose qui embarquerait le spectateur dans un véritable voyage dans le temps… Au final, une bonne soirée en perspective, mais ne vous attendez pas à retrouver vraiment les Années Folles dans ce spectacle.

    PAYS : France SUPPORT : R42 Culture Gourmande DATE : 17 avril 2019

    http://www.lagrandeparade.com/

  • J’aime beaucoup les comédies musicales mais je n’ai pas souvent l’occasion d’en voir. Alors quand cela se présente, je n’hésite pas un instant. C’est ainsi que j’ai découvert  la Boule Rouge, lors de leur représentation unique au Casino de Paris en janvier dernier. Ils reviennent au théâtre des Variétés au mois d’avril prochain.

    La Boule Rouge nous transporte dans le Paris des années folles, dans une ambiance d’après-guerre. Comme le précise le site du spectacle, la fête règne sur la capitale, notamment sur la communauté intellectuelle et internationale. “La fièvre des années folles est entretenue par l’arrivée du swing et du jazz”. C’est dans ce contexte qu’a lieu l’histoire de la Boule Rouge.

    Un soir de novembre 1925, Charles et ses amis de toujours errent dans les rues de Paris. Ils terminent leur course au comptoir de la

    taverne du Baron, fascinés par l’ambiance sordide qui y règne et incite au scandale. Les jeunes employés de ce piano-bar morose rêvent d’un succès semblable à celui du bœuf sur le toit ou de la coupole, hauts lieux festifs et emblématiques de cette époque hors du temps. Charles, allant à l’encontre des valeurs de ses parents conservateurs, se retrouve précipité malgré lui dans la plus grande entreprise de sa vie.

    Constance Dollfus et Clément Hénaut se sont penchés sur l’ébauche de ce spectacle fin 2013. Puis ils ont travaillé sur le scénario jusqu’en 2016, accompagnés de Benoît Dupont à la composition musicale et aux arrangements et d’Eva Tęsiorowski à la chorégraphie. Il aura fallu de nombreuses années pour voir le spectacle sur scène.

    Je trouve que choisir la période des années folles est une bonne idée, d’autant qu’il s’agit d’une période festive, qui correspond bien à l’esprit d’un spectacle musical. 

    PAYS : France SUPPORT : LA PARISIENNE DU NORD DATE : 20 mars 2019

    https://www.laboulerouge-lemusical.fr/

  • On est certes loin des productions de Mogador mais l’ensemble tient la route, que ce soit les décors, les costumes et même la prestation des comédiens. Musicalement, même si l’ensemble est correct, ce sont plutôt les femmes qui tirent leur épingle du jeu. J’ai, par ailleurs, trouvé les arrangements musicaux très bien faits. Adapter des chansons modernes en airs des années 20 était un pari plutôt risqué.

    J’ai vraiment apprécié le spectacle et j’ai passé un agréable moment. Certains ont quitté la salle à l’entracte et j’avoue ne pas avoir compris pourquoi. Je pense que depuis que Mogador propose des productions bien ficelées, de niveau international et derrière lesquelles il y a un budget conséquent, on devient très (trop ?) critique vis à vis des spectacles musicaux français. La Boule Rouge est un spectacle qui a le mérite de proposer une histoire originale avec des arrangements musicaux qui le sont tout autant. 

    A partir du 26 avril prochain,  le spectacle se produira au théâtre des Variétés, trois jours par semaine, pour seulement 15 représentations. C’est l’occasion de découvrir l’histoire de Charles et de ses amis dans le Paris de 1925.

    http://www.theatre-des-varietes.fr/spectacles/la-boule-rouge.html

  • La comédie musicale “La Boule rouge” nous plonge dans le Paris des années 20. Une époque insouciante marquée par la volonté d'oublier un passé meurtri par la guerre et l'envie de vivre pleinement chaque instant. Plongez au cœur du Paris des années 20, où la fête règne en maître pour une génération débridée, scandaleuse voire provocatrice qui s’affirme en se jouant de la morale et des mœurs traditionnelles. À ce Paris festif et scandaleux s’oppose paradoxalement une France majoritairement très conservatrice qui ignore tout des folles nuits parisiennes. 
Les auteurs ont choisi d’apporter une certaine modernité au spectacle, reliant les années folles à notre époque, en utilisant des chansons connues de tous, subtilement réarrangées dans un genre musical de l'époque. Sur scène, les musiciens qui forment le jazz-band live accompagnent les comédiens et font vibrer la scène dans un rythme frénétique. 

Après avoir été présenté le 8 janvier au Casino de Paris, “La Boule rouge” s'installe au Théâtre des Variétés, pour 15 représentations exceptionnelles avec des chansons connues de tous re-visitées dans l'esprit des années 20, 5 musiciens sur scène, 17 comédiens chanteurs, 123 costumes, 42 paires de chaussures....et la possibilité pour le public de découvrir le Paris des Années Folles en Side-Car avant de venir au théâtre grâce à un guide personnel ! 



    Résumé : 
Un soir de novembre 1925, Charles et ses amis de toujours errent dans les rues de Paris. Une fois de plus ils terminent leur course au comptoir de la Taverne du Baron, fascinés par l'ambiance sordide qui y règne et incite au scandale. Les jeunes employés de ce piano-bar morose rêvent tous d’un avenir meilleur et d’un succès semblable à celui du Bœuf sur le toit ou de La Coupole, hauts-lieux festifs et emblématiques de cette époque hors du temps. Charles, allant à l’encontre des valeurs de ses parents conservateurs, se retrouve alors précipité malgré lui dans la plus grande entreprise de sa vie... Cette aventure sera avant tout celle de deux mondes a priori radicalement opposés que l'effervescence et la frénésie des années folles vont bouleverser.

    PAYS : France SUPPORT : MUSICALS IN EUROPE DATE : 29 mars 2019

  • Une chouette comédie musicale Embarquez pour un voyage de deux heures au cœur des années folles ! 17 artistes talentueux sur scène et un superbe jazz band live composé de 5 musiciens. Constance Dollfus et Clément Henaut sont les heureux auteurs et metteurs en scène. Benoit Dupont se joint à eux pour adapter la musique au contexte de l’époque et crée des arrangements qui swinguent agréablement. La chorégraphe Eva Tesiorowki a mis sa touche de professionnelle avertie pour donner au spectacle une très belle énergie et des mouvements d’ensemble dynamiques et harmonieux. Quand à Flore Christine et Leclercq Leclercq habillent les artistes dans l’esprit des années 20 revisitées et réalisent, haut la main, 123 costumes ! Le Paris des années 20 devient un centre culturel mondial et cosmopolite. On

    assiste à une véritable révolution avec une génération débridée et provocatrice : La femme se coupe les cheveux, l’homosexualité sort de la clandestinité… « La Boule Rouge » nous plonge véritablement dans cette ambiance authentique des années 20 grâce à sa musique jazz américaine et à ses danses : swing, charleston…dans un décor de style Art Déco. Un décor unique et saisissant tant il se module selon l’atmosphère et le tableau. Un vrai lego !

    « La Boule Rouge » apporte sa note de modernité à la musique en intégrant des chansons connues revisitées : Claude François, Jacques Brel…sans cependant oublier les incontournables classiques de l’époque tels que Joséphine Baker et Mistinguett. Les lumières offrent à chaque tableau une ambiance feutrée comme un peintre à sa peinture. Pour qu’une équipe puisse donner à ce spectacle l’effet espéré il faut une direction musicale : Simon Lehuraux en est l’auteur. Les coiffures spécifiques de cette époque sont de vraies œuvres d’art. Aurélie Bachoux réussit parfaitement sa mission ! Voilà comment s’est monté ce spectacle bien parisien et voilà pourquoi il est agréable de retourner dans ce passé bien particulier qui respire la joie de vivre. Laissez vous emporter dans le rythme endiablé de ce bain vivifiant de bonheur et ce retour à une époque qui nous a tous profondément marqués !!

    PAYS : France SUPPORT : CARRÉ OR TV DATE : 2 avril 2019

  • Après un coup (réussi) d'essai au Casino de Paris en janvier dernier, La Boule Rouge s'installe au Théâtre des Variétés de Paris à partir du 26 avril prochain. Pour l'occasion, un clip promotionnel a été tourné dans la salle parisienne, et met en scène les 21 artistes de la troupe.

    Alors que La Boule Rouge proposera quinze représentations au Théâtre des Variétés du 26 avril au 7 juin 2019, le tournage d'un clip de promotion dans l'enceinte parisienne témoigne de l'ambition importante de ce projet, qui n'en finit plus de nous étonner. Rappelons qu'il est né du rêve de Constance Dollfus et Clément Hénaut de créer une comédie

    musicale de qualité à Paris, avec un orchestre et une troupe importante, alors même que le contexte de la saison est assez peu favorable au genre dans la capitale française.

    On souhaite évidemment beaucoup de succès à cette initiative, d'autant que les spectateurs auront la chance de découvrir une version partiellement réécrite du spectacle suite aux retours faits à l'issue de la représentation du Casino de Paris. En attendant, découvrez ci-dessous le clip tourné au Théâtre des Variétés, qui nous plonge littéralement dans les années folles, dans un swing endiablé :

    PAYS : France SUPPORT : MUSICAL AVENUE DATE : 3 avril 2019

    http://www.musicalavenue.fr/critique-la-boule-rouge-fait-swinguer-le-casino-de-paris/

  • PAYS : France SUPPORT : INFOCINEMUSIC DATE : 25 avril 2019

  • Ça swingue au Théâtre des Variétés avec « La Boule Rouge », une comédie musicale qui rend hommage à la frénésie du Paris des années folles. Un voyage festif, orchestré par un vingtaine de comédiens, chanteurs et musiciens. 
 

    Avec son orchestre live et ses dix-sept comédiens chanteurs, la comédie musicale « La Boule Rouge » fait swinguer la scène du Théâtre des Variétés. Un spectacle qui rappelle l’atmosphère du Paris des

    années folles.

    Le swing, c’est une pulsation de joie

    Dire que ça swing sur la scène du Théâtre des Variétés est une lapalissade. Question d’époque et de technique. Pendant la période des années folles, entre 1920 et 1929, une nouvelle danse émerge, énergique et festive. Elle deviendra très vite un des symboles de cette jeunesse tournée vers l’avenir.

    La clé du swing, c’est de sautiller, c’est une sorte de petite pulsation intérieure." Eva Tesiorowski, chorégraphe du spectacle

    « Ce n’est pas une danse qui se danse grand, c’est une espèce de pression détente qui exprime la joie de vivre, qui va avec ». En 1920, la société veut changer la donne, en finir avec les années de sinistrose marquées par la Première Guerre Mondiale. Paris découvre le jazz, les musiques nègres et Joséphine Baker. Une période de progrès social, d’effervescence artistique et d’émulation culturelle.

     

    Un cabaret parisien des années 20 La scène transformée en cabaret parisien permet une incursion dans l’atmosphère des années 1925. « On en a plein les yeux, pendant, avant et après » raconte Marie Stella Perron d’Arc, une des 17 comédiennes du spectacle.

    «C’est une belle aventure, c’est top. Humainement et artistiquement, on s’éclate avec ce spectacle.» poursuit-elle.

     

    A l’origine de ce projet ambitieux, il y a Constance Dollfus et Clément Hénaut, deux passionnés de comédie musicale. Les jeunes gens âgés respectivement de 27 et 26 ans, se sont rencontrés dans une école de commerce. Ils participaient à l’atelier de comédie musicale. C'est le premier spectacle qu’ils produisent.

    Au total, avec les doublures, ils sont trente-sept artistes et une dizaine de personnes qui travaillent en coulisse,

    PAYS : France SUPPORT : FRANCEINFO: DATE : 26 avril 2019

  • que ce soit à l’habillage, en coiffure maquillage, en lumière, au son et plateau également. Donc cela fait une grosse machine qui comme premier projet est assez ambitieux.  Constance Dollfus et Clément Hénaut, auteurs et producteurs

     

    Après plusieurs semaines passées à répéter en studio, toute l’équipe attend avec impatience la première représentation. Ce vendredi 26 avril, le rideau se lèvera pour célébrer la bonne humeur et la bonne tenue de ce joli projet made in Paris. Vive le swing et bienvenue dans les années folles. 

    « La Boule Rouge » jusqu’au 7 juin au Théâtre des Variétés. Paris 2ème

    En savoir plus : http://www.theatre-des-varietes.fr/spectacles/la-boule-rouge.html

    http://www.theatre-des-varietes.fr/spectacles/la-boule-rouge.html

  • La fête est au centre des années 20 : La jeunesse débridée célèbre la vie. 

    Scandales et provocations anime cette époque qui coupe avec les moeurs… 

    Au Théâtre des Variétés, découvrez le magnifique spectacle mis en scène par Constance Dollfus et Clément Hénaut et composé de 17 comédiens et son orchestre live de 5 musiciens avec notre jeu concours.

    Nous sommes en novembre 1925, le froid glace Paris et ses rues sombres.

    En cette période d'après guerre, le moment présent importe plus que tout. Charles et ses amis vont alors se réchauffer dans leur taverne habituelle. Dans ce piano bar, tous rêvent de succès, d‘un bel avenir… Charles va vivre une expérience exceptionnelle, à l’encontre son son éducation très conservatrice. 

    De la comédie, du chant, de la musique live, de la danse dans un décors exceptionnelle dans la magnifique salle du Théâtre des Variétés.

    La mise en scène est de Constance Dollfus et Clément Hénaut. C'ets eux qui  ont eu l’idée de ce spectacle en 2013. Très vite fasciné par les années folles, Benoît Dupont rejoint l’équipe pour des compositions musicales jazz et swing comme à l’époque. Petit à petit l’équipe s’agrandit d’artistes charmées par ce projet ambitieux et prometteur.

    La Boule Rouge est un spectacle de plus de 2H qui vous transporte dans un voyage sublime et exceptionnel.

    PAYS : France SUPPORT : CASTING.FR DATE : 27 avril 2019

  • « La boule rouge », un livret et une mise en scène de Constance Dollfuss et Clément Hénautdans le théâtre des Variétés ; la transformation d’un piano-bar en cabaret des années folles.

     

    C’est au sein de son très bel écrin que le théâtre des Variétés accueille cette jeune troupe enthousiaste venue présenter sa comédie musicale : La boule rouge.

    Sur scène 17 comédiens-chanteurs et 5 musiciens en direct pour jouer toutes les musiques de cette comédie.

    Nous sommes dans les années 20 à Paris, dans un piano-bar sur le déclin…financier, sur le point de fermer. La taverne du Baron, pour ne pas la nommer est le lieu de rendez-vous de Charles de l’Arquebuse (Maxime Guerville) et de ses amis Paul Dupont-Delacroix (Rémi Palazy) et Edouard

    Brasseur (Guillaume Sorel). Charles, petit bourgeois, ne se reconnaît plus dans les valeurs de sa famille et entre en conflit avec son père (Laurent Malot). Seule sa mère (Angélique Magnan) tente de le comprendre et de le soutenir.

    
Un piano-bar aux allures louches, interlope sur les bords, mais qui fascine Charles et ses amis.
C’est la rencontre de deux mondes inconciliables, l’un bohème et l’autre du peuple, mais qui donne envie à Charles de se dépasser, de donner un but à sa vie et de sauver cet établissement en ayant l’idée folle de le transformer en cabaret pour rivaliser, par exemple, avec La Coupole ou les Folies Bergères.
Un lieu festif où les paillettes et l’humeur joyeuse viendraient contraster avec l’ambiance moribonde qui y règne actuellement. Même sa chanteuse attitrée Rose (Mélodie Molinaro) ne pense qu’à une chose : fuir ce lieu et se produire ailleurs en partant avec son chéri, le barman Jean (Dima Novik).

    Une musique triste qui donnera place à des airs joyeux de swing ou de charleston le tout pour une fête endiablée qui donne envie de bouger, de danser.

    Une entreprise en plusieurs tableaux qui donnera l’occasion d’assister à des auditions rocambolesques mêlant un gavroche (Lilly Caruso), une allemande « incompréhensible » (June van der Esch), une bonne sœur égarée (Marie-Stella Perron d’Arc) et même une diva (Sébastien Brumaud).

    
Des répétitions s’ensuivront tant sur le plan musical que sur la danse, donnant lieu à des chorégraphies très rythmées d’Eva Tęsiorowski, mettant en valeur les costumes de Flore et Christine Leclercq.


    PAYS : France SUPPORT : LE BILLET DE BRUNO DATE : 27 avril 2019

  • Benoît Dupont signe les compositions musicales et nous surprend avec ses arrangements sur des chansons pop de notre époque de Jacques Brel à Nina Simone en passant par Claude François et Serge Lama (un « Je suis malade » chanté par le père de Charles qui aurait dû servir d’exemple de puissance à toute la comédie musicale).

    Toute cette jeune troupe va se démener pour nous conduire dans l’effervescence et la frénésie du Paris des années 20, ce Paris qui tenait à oublier les affres de la première guerre mondiale et qui aspirait à la joie et à la vie ! 
Mon regret est que les régies sons et lumières n’aient pas plus soutenu les comédiens, gageons qu’ils trouveront vite leur rythme de croisière.

    Un final de cabaret très entraînant, tout en paillettes et en smoking, qui nous donne en sortant du théâtre l’envie de swinguer !

  • Cela fait des années qu’elle tourne, qu’elle grandit, La Boule Rouge.

    Depuis 2013 et sa genèse par les créateurs,  Constance DOLLFUS  et  Clément HENAUT, les auditions, les résidences, les avant-premières, jusqu’à l’annonce tant attendue et le fameux showcase de présentation du 8 janvier dernier au Casino de Paris : le spectacle, abouti, arrive enfin à l’affiche du  26 Avril au 7 Juin 2019 au Théâtre des Variétés pour 15 représentations exceptionnelles.

    La Boule Rouge, c’est l’occasion de se plonger dans le Paris des Années Folles, mais d’une manière on ne peut plus audacieuse : en plus des compositions originales, on retrouve dans le spectacle des chansons contemporaines,  subtiles adaptations, nécessairement swing et jazzy, de très grands succès de notre époque. Un parti prix risqué, certes, mais qui ouvre des possibilités presque infinies et promet

    déjà une originalité rare.

    La Boule Rouge s’inscrit dans le contexte tout particulier qui suit la fin de la première guerre mondiale, une période empreinte d’une envie de renaître à la vie, de faire preuve enfin d’insouciance et de légèreté après ces années si difficiles. Paris devient le lieu de toutes les émancipations, où l’on se doit de briser les règles et les tabous. Les Années Folles prennent possession de la capitale, accompagnées par les sonorités nouvelles du jazz, du swing, et toutes les danses qui en découlent.  Pourtant, le reste du pays se tient bien éloigné de ces nouvelles passions parisiennes.

    Deux univers bien différents que le spectacle va faire se confronter.

    Tout commence un soir de novembre 1925 avec Charles et ses amis de toujours, errant dans les rues de Paris. La soirée se termine au comptoir de la décrépie Taverne du Baron où ils sont fascinés par l’ambiance sordide qui incite à la débauche, où les mâles n’hésitent pas à peloter des serveuses. Les employés de

    ce piano-bar morose rêvent de succès comme à  La Coupole, haut-lieu festif et emblématique de l’époque… Charles, pourtant élevé par des parents très conservateurs, se retrouve alors dans l’entreprise de sa vie : racheter l’établissement et le transformer en véritable cabaret de Music Hall.Bien que les artistes soient nombreux sur scène, on identifie rapidement le rôle de chacun et le monde auquel il appartient, même si certains ne manqueront pas de vouloir glisser d’un univers à

    PAYS : France SUPPORT : TOÏ TOÏ TOÏ DATE : 26 avril 2019

  • l’autre, voire y parviendront. Les belles lumières et les nombreux décors habillent parfaitement la scène, que le jazz band live finit de remplir de la plus belle des manières.

    Les adaptations de chansons contemporaines fonctionnent parfois très bien (comme  I’m so excited, S’il suffisait d’aimer, ou encore le meddley du début du second acte), parfois un peu moins, restant somme toute peut être trop proches encore de l’original, mais l’exercice reste un petit exploit.

    Et bien sûr, comme on était en droit de l’attendre, ça danse aussi très bien. Solo magique, duo intimiste, trio subversif, collectif endiablé, les chorégraphies sont précises et abouties.

    Certains tableaux sont particulièrement réussis, par l’humour qui s’en dégage (scène du casting, aparté de Roger, le pianiste, avec le public), par la qualité du travail de chant et d’adaptation musicale (le meddley du début de l’acte) ou par l’énergie générale qui s’en dégage (avec en première place, bien sûr, le tableau final).L’humour, ce spectacle n’en manque pas. Il est porté par quelques personnages emblématiques. Nous retiendrons Louise (Léa Rulh), l’incontrôlable Ernestine (Marie-Stella Perron d’Arc), l’irrésistible travesti Ruby (Sébastien Brumaud), l’exubérante Pétra (June Van Der Esch), la touchante Jeanne (Lilly Caruso), avec une mention spéciale à Roger le pianiste (Simon Froget-Legendre) pour son monologue intimiste.

    Les costumes signés  Flore et Christine LECLERCQ  sont superbes. On a particulièrement apprécié les effets Art Déco discrets dans certaines robes.

    Beaucoup de bonnes et belles choses donc. Et pourtant, on reste malgré tout sur notre faim. L’ensemble du spectacle suit pour ainsi dire une sorte de courbe sinusoïdale alternant moments forts et moments de moindre intensité, sans doute à cause de scènes de comédies un peu trop longues, parfois

    superflues, qui cassent le rythme de l’ensemble. Sans en arriver à un opéra-rock, nous sommes d’accord, mais en mettant encore plus en avant la musique et le chant, cet écueil aurait pu être évité.

    Car oui, au final, ces Années Folles, on veut les voir, les entendre, les vivre plus pleinement encore, même dans les moments d’adversité. Et oui, on veut découvrir cette Boule Rouge, qui d’ailleurs, n’est malheureusement jamais nommée, au point, presque, de se demander si on va finir par la découvrir un jour. On voudrait voir arriver les plumes plus vite,  l’insouciance exploser littéralement. Certes, on est servi lors du dernier tableau. Mais c’est justement le dernier…

    Les chansons les plus fortes et les mieux interprétées l’ont été lorsque plusieurs artistes les partageaient, avec une belle harmonie et une vraie énergie. C’est ça qu’on aurait sans doute aimé voir encore plus, les solos étant souvent un peu en-deçà, le stress de la première n’aidant d’ailleurs sans doute pas.

    Mais ce qu’on ne niera pas, c’est l’enthousiasme qui anime l’ensemble de la troupe et qu’on ressent à chaque instant. On perçoit la volonté de tous de porter ce projet au plus haut après des années de travail de la part des créateurs. Arriver sur la scène du Théâtre des Variétés est une belle récompense, et nous souhaitons sincèrement que les 14 dates restantes riment avec succès.

  • Comédie musicale conçue et mise en scène par Constance Dollfus et Clément Hénaut, avec Maxime Guerville, Angélique Magnan, Laurent Malot, Léa Ruhl, Léa Dubreucq, Dima Novik, Mélodie Molinaro, Mariette West, Simon Froget-Legendre, Rémi Palazy, Guillaume Sorel, Yann Sebile, Baptiste Juge, Sébastien Brumaud, June van der Esch, Lilly Caruso, Marie-Stella Perron d'Arc, et les musiciens Simon Lehuraux, Thomas Mestres, Tristan Garnier et Nicolas Zentz.

    Le projet de Constance Dollfus et Clément Hénaut d'inscrire "La Boule Rouge" dans le registre de la comédie musicale française susceptible de concurrencer les blockbusters américains est d'autant plus ambitieux qu'il émane de deux néophytes non issus du sérail et nouveaux venus sur la scène musicale.

    Mais le duo concepteur, qui assure l'écriture du livret, la production et la mise en scène, s'en donne les moyens avec la collaboration de professionnels aguerris tels Hervé Lewandowski versé en théâtre musical pour la direction d'acteur et Eva Tesiorows pour la chorégraphie qui met au pas une conséquente distribution de 17 comédiens-chanteurs.

    De plus, il a élaboré un véritable scénario théâtral avec l'imbrication de plusieurs intrigues de couple autour de l'argument principal qui ne présente rien de révolutionnaire mais s'avère de bonne facture et des personnages identifiables, avec chacun son histoire et sa partition.

    Il se développe en tableaux judicieusement scénographiés par Iris Yolal et Clara Noël qui ont oeuvré avec l'ingéniosité qu'implique un budget qui ne saurait rivaliser avec le pharaonique étasunien, comme Flore Leclerc et Christine Leclerc pour les superbes costumes.

    Par ailleurs, la particularité de l'opus tient à ce qu'il ne comporte pas une création musicale originale mais résulte de la combinaison de tubes de variété française et de standards internationaux de toutes époques et genres, comme l'inoxydable "Feeling Good" ou le dionesque "S'il suffisait d'aimer", dont certains habilement adaptés tel "Je suis malade" de Serge Lama ou pastichés comme "Femmes des années 80" de Michel Sardou, et ce, sans crainte de l'anachronisme, grâce aux arrangements de Benoît Dupont.

    Ainsi, inspirée par l'ambiance des Années Folles, "La Boule Rouge" relate l'aventure mouvementée de l'amour et l'amitié qui conduit des fils de bonne famille (Rémy Palazy, Guillaume Sorel et Maxime Guerville) aiguillonnés par une femme de chambre entreprenante (Léa Ruhl) et la fine équipe d'un piano-bar suranné (Léa Dubreucq, Baptiste Juge, Simon Froget-Legendre, Dima Novik, Mélodie Molinaro et Mariette West) à reconvertir celui-ci en cabaret festif qui surfe sur la vogue des nouveaux rythmes du jazz au swing en passant par le charleston.

    PAYS : France SUPPORT : FROGGY’S DELIGHT DATE : 28 avril 2019

  • Sur scène, un efficace jazz-band live composé de Tristan Garnier(saxophone), Thomas Mestres (trompette), Nicolas Zentz (contrebasse) et Simon Lehuraux à la batterie qui assure la direction musicale, accompagne une troupe homogène et investie, intervenant, de surcroît, dans une alternance de rôles selon les représentations.

    Une troupe émérite qui se révèle tant dans de délicieuses scènes intimistes que dans les épatantes fresques chorales, telles, entres autres, l'audition sur une chanson d'Edith Piaf, avec Sébastien Brumaud à l'étonnante voix de soprano en travesti femme fatale, June Van Der Esch en cantatrice teutonne, Marie-Stella Perron d'Arc en infirmière illuminée et Lilly Caruso en gavroche timide, et l'étourdissant final.

    Un divertissement roboratif et réussi à qui souhaiter le destin des bons crus. Et pour le succès public c'est chose faite.

  • J’ai eu l’immense joie de me rendre à la première représentation de la comédie musicale « La Boule Rouge », qui se joue en ce moment au Théâtre des Variétés (Paris 2ème) jusqu’au 7 juin, du jeudi au samedi à 20h.

    Dans le Paris des années ’20, la recherche de légèreté a remplacé l’horreur de la guerre. Dans ce contexte si particulier, Charles De l’Arquebuse décide de renoncer aux valeurs familiales

    quitte à contrarier un père conservateur. Au diable les principes, il décide de racheter la taverne du coin pour la transformer en cabaret, aidé par une mère sur le point de s’affranchir.

    La première formule qui me vient pour qualifier ce spectacle musical est  «  Concentré de talents » !

    Si l’histoire aborde des  thèmes  propres à cette époque d’après-guerre, elle le fait avec intelligence car on peut trouver des résonances avec les problématiques actuelles. On s’interroge ici sur la place des choses et des personnes  : Celle de la femme dans la société, mais aussi selon sa classe sociale ; celle du travesti dans le quotidien de tout un chacun ; celle de l’entertainment ainsi que ceux qui le pratiquent, dans un monde dirigé par la compétitivité et l’argent.

    Sur scène, vous découvrirez  pas moins de 17 artistes accompagnés d’un jazz-band  live  composé de 5 musiciens.  Quelle belle équipe  !  On y trouve un mélange savant de maturité et de modernité  ! J’ai ressenti une distribution choisie minutieusement, soudée et solidaire, où chacun avait sa place sans lorgner sur celle de l’autre. Et

    PAYS : France SUPPORT : MELODITDUBONHEUR DATE : 2 mai 2019

  • franchement, qu’il est agréable en tant que spectateur de ne pas déceler de tensions qui n’ont rien à faire sur une scène de théâtre  ! C’est une qualité qui, au-delà de l’histoire, dégage une harmonie et une satisfaction qui ne peut être qu’une plus-value pour le spectacle. Aussi, je ne vais pas détailler la distribution, mais sachez que chacun y va de sa singularité !

    D’ailleurs, si la pièce débute par une attitude globale de flegme à la française qui permet de contextualiser l’époque, elle est vite remplacée par l’interprétation des comédiens pour notre plus grand plaisir. Et quand s’y additionne le chant, c’est tout simplement un régal pour les yeux et les oreilles  ! Je salue le travail d’Hervé Lewandowski  pour sa direction d’acteurs extrêmement précise et pertinente. J’ajoute une mention spéciale pour l’humour qu’il y a réparti, fin et élégant.

    En ce qui concerne la mise en scène de Constance Dollfus et Clément Hénaut, je l’ai trouvée tellement bien pensée. Elle sert le propos tout du long, rien n’est laissé au hasard, avec un rythme soutenu tout en laissant la place à des moments plus intimes, permettant à chacun de briller par sa présence. Ce que j’ai particulièrement adoré, c’est que ça joue tout le temps et partout. Chaque détail compte, permettant ainsi à chaque comédien de dérouler le fil des intentions de son personnage au sein de l’histoire angulaire.

    Je suis toujours impressionnée par les décors de ce type de production. Ici, ils sont l’œuvre d’Iris Yolal et Clara Noël. Ils sont grandioses, et nous permettent de voyager en un claquement de doigts d’un univers à un autre, passant de la taverne sombre au cabaret pailleté d’où l’on ressort les yeux remplis d’étoiles. Ils nous permettent d’être pleinement plongés dans l’ambiance de cette décennie. Cette immersion est également rendue possible grâce aux costumes créés par Flore et Christine Leclercq (Atelier Mod’L Scène), élégants sans être caricaturaux !

    Les chorégraphies d’Eva Tesiorowski, qu’elles soient en groupe restreint ou à 22, sont époustouflantes ! Je ne vous parle même pas du tableau final car il faut le voir pour le croire !

    Le pari musical de « La Boule Rouge », orchestré par Benoît Dupont et Simon Lehuraux, est d’adapter des chansons de notre époque au swing des années folles, en passant de Céline Dion à Lady Gaga sans complexe. Si vous êtes sensible aux reprises de PostmodernJukebox par exemple, ne vous posez même pas la question, foncez voir « La Boule Rouge », car le pari est tout à fait relevé. Et quand la musique vous est livrée en direct par un jazz-band de 5 musiciens hors pair, que demander de plus ?

    Vous l’aurez compris, je pense, il n’y a pas une ombre au tableau  ! Ce spectacle est un  énorme coup de cœur  ! Après plus de deux heures de spectacle, vous ressortirez de l’écrin du Théâtre des Variétés émerveillés, votre corps encore emporté par le swing des artistes !

  • La comédie musicale La Boule Rouge nous invite à plonger avec délectation dans le Paris des années 20. Les années folles font la part belle à l’insouciance et à l’extravagance, l’on souhaite oublier les horreurs de la guerre et se divertir. 17 artistes et un jazz band nous font vivre la frénésie des années folles. Un superbe spectacle, à découvrir au Théâtre des Variétés.

    Un voyage étourdissant dans la frénésie des années folles…

    Un soir de novembre 1925, Charles et ses amis de toujours errent dans les rues de Paris. Une fois de plus ils terminent leur course au comptoir de la Taverne du Baron, fascinés par l’ambiance sordide qui y règne et incite au scandale. Les jeunes employés de ce piano-bar morose rêvent tous d’un avenir meilleur et d’un succès semblable à celui du Boeuf sur le toit ou de La Rotonde, hauts-lieux festifs et emblématiques de cette époque hors du temps. Charles, allant à l’encontre des valeurs de ses parents conservateurs, se retrouve alors précipité malgré lui dans la plus grande entreprise de sa vie. Cette aventure sera avant tout celle de deux mondes a priori radicalement opposés que l’effervescence et la frénésie des années folles vont bouleverser…

    La Boule Rouge nous offre, le temps d’une soirée, l’ambiance scandaleuse et un brin sulfureuse du Paris des années 20, et plus particulièrement des folles nuits parisiennes. Paris est l’épicentre de nombreuses transformations sociales, le travestissement sort des pratiques honteuses, la femme se coupe les cheveux, laissant par là même pressentir les émancipations à venir, l’homosexualité sort de sa clandestinité. Une époque riche en culture et idéaux qui résonne à nos oreilles encore aujourd’hui…

    Avec les danses emblématiques de ces années (jazz américain, charleston…), et le style Art Déco, la comédie musicale La Boule Rouge nous emmène avec authenticité dans cet univers frénétique où règne l’anticonformisme et la démesure…

    Grâce au jazz band présent sur scène, le spectacle lie avec brio la frénésie des années folles à la modernité des chansons. Ainsi, nous découvrons des chansons de Serge Lama ou bien encore Céline Dion, à la façon de Joséphine Baker ou Mistinguett.

    La Boule Rouge met en lumière la tolérance et l’ouverture d’esprit de la société parisienne de l’époque.

    Venez découvrir La Boule Rouge, tous les jeudis, vendredis et samedis à 20h jusqu’au 7 juin prochain, au Théâtre des Variétés. Le spectacle dure 1h50. 

    PAYS : France SUPPORT : PRINCESSE ACIDULÉE DATE : 2 mai 2019

  • La Boule Rouge – Spectacle musical au coeur des années folles, où la fête règne en maître pour une génération débridée, scandaleuse voire provocatrice qui s’affirme en se jouant de la morale et des mœurs traditionnelles. À ce Paris festif et scandaleux s’oppose paradoxalement une France majoritairement très conservatrice qui ignore tout des folles nuits parisiennes.

    LA BOULE ROUGE

    Au Théâtre des Variétés

    du 26 avril au 7 juin 2019

    Un soir de novembre 1925, Charles et ses amis de toujours errent dans les rues de Paris. Une fois de plus ils terminent leur course au comptoir de la Taverne du Baron, fascinés par l’ambiance sordide qui y règne et incite au scandale.

    Les jeunes employés de ce piano-bar morose rêvent tous d’un avenir meilleur et d’un succès semblable à celui du Bœuf sur le toit ou de La Coupole, hauts-lieux festifs et emblématiques de cette époque hors du temps. Charles, allant à l’encontre des valeurs de ses parents conservateurs, se retrouve alors précipité malgré lui dans la plus grande entreprise de sa vie… Cette aventure sera avant tout celle de deux mondes a priori radicalement opposés que l’effervescence et la frénésie des années folles vont bouleverser.

    SUR SCÈNE : 21 comédiens et un orchestre live de 5 musiciens.

    IMMERSION DANS LES ANNÉES 20 :

    Chaque soir, avant le spectacle, la troupe réalisera un crosswalk sur les Grands Boulevards pour amener du swing dans les rues parisiennes.

    La Boule Rouge et Retro Tour s’associent et vous proposent un voyage inoubliable à bord d’un side-car authentique et avec un pilote dédié. Cette virée dans les Années folles démarre près du Carrefour Vavin et vous emmène jusqu’au Théâtre des Variétés, juste avant le spectacle !

    PAYS : France SUPPORT : FRANCE NET INFOS DATE : 3 mai 2019

  • SPECTACLE : LA BOULE ROUGE

    Jeudi dernier, j’ai eu le plaisir de swinguer avec la comédie musicale La boule rouge au Théâtre des variétés.

    UN VOYAGE DANS LES ANNÉES FOLLES

    Swinguez au cœur du Paris des années 20, où la fête règne en maître pour une génération débridée, scandaleuse voire provocatrice qui s’affirme en se jouant de la morale et des mœurs traditionnelles. À ce Paris festif et scandaleux s’oppose paradoxalement une France majoritairement très conservatrice qui ignore tout des folles nuits parisiennes.

    Cette aventure sera avant tout celle de deux mondes a priori radicalement opposés que l’effervescence et la frénésie des années folles vont bouleverser.

    Poussée par Mireille, à la sortie du spectacle j’ai pu être interviewée pour donner mon impression. Il a fallu que je trouve trois mots très rapidement pour décrire La boule rouge. Sans hésitation ce fut :

    ENERGIE- MUSIQUE-DANSE

    activez JavaScript dans votre navigateur si ce n'est pas déjà le cas.Au tout début du spectacle, j’ai eu un peu peur. Les 10 premières minutes semblent un peu longues, mais ensuite ce n’est que plaisirs, chansons connues revisitées, danses, rires.

    Cette troupe a un talent fou !! Ne les manquez pas !!

    21 artistes sur scène et un jazz-band live qui interprètent des chansons connues de tous ! c’est d’ailleurs ce que j’ai vraiment apprécié. Les auteurs ont choi