revue de presse - Festival Flamenco Toulouse

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Editorial La culture est un besoin pour l’homme dans sa quête d’humanité, de compréhension et de vérité(s). Par la rencontre et le dialogue qu’elle favorise, elle nous porte à magnifier l’amour et la liberté et permet le « bien vivre ensemble » dans une société apaisée. Les évènements tragiques de 2015 nous ont brutalement rappelé l’impérieuse nécessité de remet tre au premier plan la culture sous toutes ses formes. Le philosophe grec Platon l’af firmait déjà à sa manière il y a plus de 2 000 ans : « Si l’on veut connaî tre un peuple, il faut écouter sa musique ! » Le flamenco est l’exemple type d’un art qui s’est nourri de multiples terres, s’est enrichi et façonné au gré des voyages, des métissages de diverses cultures.

Pour cet te 15ème édition du Festival Flamenco de Toulouse, je vous invite à partager des instants d’émotion, de rêverie et d’espoir, à voyager pour oublier le bruit du monde et rejoindre celui de l’ailleurs.

Maria Luisa Sotoca CuestaDirectrice Artistique

de Toulouse

FESTIVAL 15e

FLAMENCO

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saison 2015 / 2016

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Guide des festivals 2015-2016

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mars / avril 2016

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mars 2016

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mars 2016

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Hebdomadaire gratuitDu 31 mars au 6 avril 2016

Côté Toulouse #46

Côté Toulouse #47

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mars 2016

Édition Toulouse30 mars 2016

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Mensuel d’information culturelle

Intramuros #412

avril 2016

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Mensuel gratuitSortir #124

avril /mai 2016

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avril 2016

Instituto Cervantes (4 et 5 avril)

Le Rond-Point, Labruguière (9 avril)

Communication papier / Programmes des salles

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Édition Toulouse

Édition Tarn

8 avril 2016

8 avril 2016

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« José Enrique Morente en concert » 11 avril 2016 par Claude Worms (Flamenco Web)

avril 2016

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Texte original - source, wwwflamencoweb.fr

Fidèle à leur tradition de découvreurs de jeunes talents (Rocío Márquez, Rocío Bazán, Encarna Anillo...), María Luisa Sotoca Cuesta et Pascal Guyon

ont eu l’heureuse idée d’ inviter José Enrique Morente pour la quinzième édition du Festival Flamenco de Toulouse. Il pourra sembler

paradoxal de parler de découverte en évoquant un nom aussi justement illustre, mais s’il a fréquemment participé aux concerts de son père et de

sa soeur Estrella (à Toulouse il y a deux ans par exemple, dans le cadre de ce même festival), il s’agissait ce 5 avril 2016 du premier récital en

France de José Enrique. Disons d’emblée qu’il s’y est fait un prénom, por derecho... et avouons que nous étions légèrement dubitatif à l’annonce

de cet te programmation - tout le monde peut se tromper, et nous faisons amende honorable.

Le concert débuta par une belle composition por Taranta de Rubén Campos : une «guitarra blanca» à chevilles, et la sonotité à la

fois cristalline et dense caractéristique des guitaristes de Grenade, comme peut l’être aussi l’art de ramener périodiquement les enchaînements

harmoniques les plus contemporains vers l’ ADN traditionnel de chaque «palo» (ici, par exemple, les «paseos» sur l’accord de D7 de Miguel Borrull ;

ou encore une citation de l’arpège de de G7/B en septième position de Ramón Montoya dans une falseta por Granaína). Nous avons découvert

un artiste d’une grande et sensible intelligence musicale, qui récidiva au milieu de la soirée avec une Bulería «por medio» parfaite (swing, créativité

mélodique...), et qui eut d’autant plus le loisir de s’exprimer que José Enrique Morente eut la courtoisie de lui laisser de larges espaces entre les

cantes. La coutume est plutôt de confier à la guitare la charge de l’introduction, et de la cantonner ensuite à l’accompagnement et à quelques clichés

de type «llamadas» ou «remates», à la rigueur à une faseta si la série de cantes est longue. Ce ne fut pas le cas ce soir, et nous avons eu le plaisir

d’écouter un véritable «mano a mano» chant / guitare, un «dialogue flamenco» pour paraphraser le titre d’un Lp de Curro de Utrera et Manuel Cano

(qu’il ne serait d’ailleurs pas superflu de rééditer en

CD...). Rubén Campos nous a dit préparer un premier

album solo, que nous at tendons avec impatience.

Ajoutons que la cohérence du dialogue devait

beaucoup au jeu de José Suárez Ruiz : un soutien

aussi discret qu’ef ficace, avec les relances qu’il fallait

aux moments précis où elles étaient indispensables,

et une stabilité de tempo dont on sait qu’elle est la

marque des grands percussionnistes, de jazz mais

pas seulement (le medio compás binaire inexorable

des longues Bulerías du deuxième bis, entre autres).

José Enrique Morente commença son récital

tambour bat tant avec une Caña et une Soleá apolá sur un tempo très enlevé, par lesquelles il

démontra immédiatement qu’il était un authentique

héritier de la «casa Morente» - mais un héritier actif,

bien décidé à ne pas se contenter de vivre de ses

rentes musicales, et à créer son propre style sur

les fondations familiales. Les «ayeos» à eux seuls,

souvent expédiés comme une formalité par trop de

cantaores (mais pas par Enrique Morente), étaient un

régal : le premier, finement orné, à la tierce suprérieure

; le second dans la tessiture traditionnelle, mais

d’ornementation très dif férente. Suivirent trois Tarantas

(introduction et falsetas dif férentes de celles du solo

- merci à Rubén Campos...), dont deux magnifiques

recréations des compositions de El Cojo de Málaga /

Manuel Vallejo, puis de José Cepero (respectivement

: «Tú la joya y yo el joyero...» et «El Quintanar, viva

Chinchilla y Bonete...»). Le «temple» por Granaína,

avec intervalles disjoints et plongées vertigineuses

dans les graves, annonçait un hommage à Enrique

Morente. Ce fut en ef fet le cas, José Enrique évitant

cependant subtilement de verser dans une imitation

trop lit térale, après une première Granaína de José

Cepero («Mi mayor venganza sería...») : Media

Granaína et Taranto d’Enrique Morente, sur un tex te

de García Lorca («Y de pronto...» - Album «Morente.

Lorca») - Rubén Campos reprenant pour l’occasion

la transition por Taranto jouée par Miguel Ochando.

Pour conclure la première partie du concert, des

Fandangos de Huelva aériens, traditionnels mais

avec une coda personnelle de José Enrique et

des fins de tercios développés mélodiquement à

la manière de son père, furent l’occasion d’un autre

exercice familial, le recyclage d’une «letra» d’une

forme traditionnelle à une autre : ici, une Malagueña

de El Mellizo adaptée «por Alosno» («Era en el mundo

envidiable...»).

Après le solo de Rubén Campos por Bulería, José Enrique Morente lui emprunta sa guitare pour

accompagner lui-même l’une de ses compositions,

puis une bouleversante interprétation d’un classique

de Joan Manuel Serrat, le «Romance de Curro «El

Palmo»». Une longue série de Tientos / Tangos devait

conclure le récital : après une très originale introduction

de guitare (rythme à l’ancienne, avec le balancement

caractéristique des accompagnements de Luis

Molina, mais harmonie jazzy), des cantes d’Antonio

Chacón et de Pastora Pavón pour les Tientos, suivis

de Tangos extremeños - non sans une citation du

célèbre estribillo «Tienes la cara...» d’Enrique Morente.

L’enthousiasme du public aidant, les trois musiciens

nous gratifièrent cependant d’un bon quart d’heure de

concert supplémentaire, avec deux bis por Bulería

: Bulerías de Jerez a cappella d’abord ; puis une

composition de José Enrique, ponctuée de chorus

en accords (plutôt que de falsetas proprement dites)

de Rubén Campos, et de breaks de José Suárez Ruiz,

qui nous donna grande envie que la musique du trio

fasse l’objet d’un album. Trois jeunes et talentueux

musiciens, visiblement heureux d’être sur scène et de

jouer ensemble : décidément, si le Festival Flamenco

de Toulouse n’existait pas, il faudrait l’inventer.

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avril 2016

Hebdomadaire du Pays ToulousainLe Petit Journal du Net

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témoignages« María Luisa te queremos mucho los Morente y te agradecemos que estés ahí. Gracias por el merito y por llevar el f lamenco de esa manera a Toulouse. Yo quiero agradecerte con toda mi alma la oportunidad de poder ir al festival de Toulouse. De recibirnos tan bien y agradecer Pascual por su cariño.»

« Gracias otra vez al Festival Flamenco de Toulouse. Este f in de semana nos hemos dado el gusto de cantar por soleares con Miguel Ortega. Una ocasión preciosa para acercarnos un poquito al arte, al buen hacer y al sentimiento del maestro, tan profundo y a la vez tan cercano. Enhorabuena, una vez más al Festival. Un abrazo enorme para Maria Luisa Sotoca Cuesta.»

« Je voulais vous remercier pour ce spectacle magnif ique avec un danseur superbe. J’aimerai beaucoup le revoir il m’a lit térale-ment subjugué. Bravo à vous pour cet te programmation ! »

« Merci pour ces moments magiques du festival qui se terminent, merci à Miguel Ortega et Salvador Gutierrez pour ce cours de chant exceptionnel ! Bravo à Maria Luisa et à Pascal qui ont su mener de main de maî tre ce festival. »

José Enrique MorenteArtiste (Espagne)

Rose-Marie DauxStagiaire (Balma)

Maria-Trinidad PinazoStagiaire (Toulouse)

Anne-marie BellisSpectatrice (Riolas)

Plus de témoignages sur la page Facebook du Festival Flamenco de Toulouse !

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www.festival-flamenco-toulouse.fr

Festival Flamenco De Toulouse