Ph

oto

: S

am

ir S

id

JEUDI 10 SEPTEMBRE 2015 - 26 DHOU AL-QI'DA 1436 - N° 7583 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Contribution

Pays, peupleset problèmes

de demainPar Nour-Eddine Boukrouh (P. 6 et 7)

NOTESDE VOYAGE

Un vendredi à Istanbul,pour pleurer Alger

l REVALORISATION DES ACTESMÉDICAUX ET DES TARIFS DE

REMBOURSEMENT

Les discussionsbientôt relancées

l L’actualisation de la nomenclature des actesmédicaux et des tarifs de remboursement devait êtreeffective depuis 2004. A l’époque, deux commissions

ont été mises en place pour actualiser les deuxnomenclatures. La caisse de Sécurité sociale, n’arrivant

pas à trancher pour un mode de calcul, a retardéla naissance de cette revalorisation. Cependant,

les discussions sur ce dossier seront relancées dansle cadre de la mise en œuvre de la contractualisation,l’une des nouvelles mesures du projet de loi sanitaire.

l FINANCEMENT DE L’ÉCONOMIELes banques surla corde raide

l Les banques contribuent, certes, de manière continueau financement de l’économie mais leurs liquidités

s’amenuisent cependant, étant obligées en fin de comptede recourir à la Banque d’Algérie pour se refinancer.

l APRÈS 14 MOIS DE TERGIVERSATIONS

L’Intérieursigne le

retour deBenflis

Par Ahmed Tessa (P. 15)

l Le nouveau parti del’ancien chef de

gouvernement Talaie ElHourriat» (Avant-gardes

pour les libertés) a fini parobtenir son agrément, de

manière officielle, ce mardi8 septembre, à trois joursseulement de l’expiration

des délais de rigueurprévus par la loi, en

l’occurrence, pour ce parti,le vendredi 11 septembre

2015. Il aura tout de mêmefallu attendre 14 moispour que le pouvoir

concède ce qui ne devaitêtre qu’une simple

formalité administrative.

l VIRÉE AU SIÈGE DU PARTI

Les vacancesprolongées

au FLN l Ambiance de cathédrale, hier

mercredi, au siège national du FLN, àHydra, sur les hauteurs de la capitale.

PAGE 4

PAGE5

PAGE 4PAGE 5

Editio

n du C

entre

- ISSN

IIII -

0074

Quelques jours seulement après avoir décroché un contrat d'équipement dutunnel de Bouira, pour un montant de 11 millions d'euros, la société Indra vientde signer avec Alstom une commande de 4,2 millions d'euros pour l'équipementet la mise en service des systèmes de billetterie pour la première ligne detramway de Sétif. Alstom, qui est connue pour son sens des affaires franco-fran-

çaises, a dû sacrifier certaines sociétés «amies» pour livrer cecontrat à l'espagnole Indra.

PPLes banques espagnoles et la crise

financièreUn «touriste» algérien en visite à Alicante

début août a eu la désagréable surprise de voirsa carte Visa avalée par un distributeur (DAB)de l’Agence BBVA C 102 sise à Padre Espla(Alicante). Cela s’est passé un samedi soir.Notre voyageur a dû donc patienter jusqu’aulundi matin pour tenter de récupérer ce précieuxsésame qui devait financer son séjour.

Lundi matin, notre homme se présente auguichet de l’agence BBVA de Padre Espla où lapréposée lui confirme que les services de labanque ont bien récupéré la carte Visa, maisqu’elle ne peut pas la lui restituer, car c’est ledirecteur himself qui doit procéder ou non à larestitution. Ledit directeur est absent momenta-nément, en réunion hors de l’agence, précise-t-elle. Au bout de deux heures, le voilà enfin.Notre touriste va le voir et lui explique de quoi ilen retourne. Le «directeur» le regarde d’un airsuspicieux et lui annonce qu’il ne lui rendra passa carte.

«Pourquoi ?», demande le voyageur.- C’est la loi ! répond péremptoirement son

excellence le directeur.Le voyageur algérien ne comprend pas cette

attitude de même qu’il comprend mal que leParlement espagnol ait pu voter une loi aussistupide. Malgré le fait qu’il ait présenté les justifi-catifs attestant qu’il est bien le titulaire de lacarte, rien n’y fait. Le «directeur» ne veut riensavoir. «Qu’allez-vous faire de ma carte ? sehasarde à demander le touriste.

«On va l’envoyer à Madrid où elle seradétruite», répond le directeur. De tels comporte-ments et une telle arrogance expliquent la crisefinancière qui ravage l’Espagne depuis plusd’une décennie et ce n’est pas demain la veilleque ça va changer.

P. S. : outré par ce comportement, un clientespagnol présent a dit à notre touriste qu’il avaitle même problème dans la même agence, maison lui avait restitué sa carte Visa sans problè-me.

Soirperiscoop@yahoo.fr

Jeudi 10 septembre 2015 - Page 3

ERISCOOPERISCOOP

Un jour, un sondage

NON Sans opinion

Oui :66,22%

Non : 29,83%

Sans opinion :3,95%

Allez-vous acheter le moutonde l’Aïd ?

Résultat sondage

Pensez-vous que le gouvernement procédera à une augmentation du prix du gaz

et de l’électricité dans un avenirrelativement proche ?

OUI

Le geste d’Alstom

Le groupe Benhammadiet la percée

dans le tourismeLe marché de réhabilitation et de modernisation

de l’hôtel Amraoua de Tizi-Ouzou a été rem-porté par un groupement constitué del'italien Zoppoli Pulcher et de Travocovia,une filiale du groupe Benhammadi. Lemontant de ce contrat s'élève à 2 225milliards de dinars. Travocovia estl'une des rares entreprises algé-riennes qui a pu se mesurer auxtitans étrangers de la construction,qui se disputent les projets lancéspar le département de AmmarGhoul pour la modernisation desinfrastructures touristiquespubliques.

Une marinaà… Mila

Le projet d'aménagement d'une base nau-tique sur le bord d'un lac est unique en Algérie.

Il se situe à Grarem-Gouga, dans la wilayade Mila qui n'a aucun accès à laMéditerranée.

Grarem-Gouga attend toujoursla finalisation du projet de la plageartificielle sur le bord du barrageBeni Haroune.

La Direction de la jeunesse etdes sports compte même lancerdes clubs d'aviron, de navigationà voile et de plongée sous-marine.

Le ministère du Tourisme est legrand absent dans cette ambiancede fête pour les gens de Mila.

SCÈNES DE VIELe bédouin et sa femme

C’est une étrange histoire que m’a contée Daouïa. La morale derenoncement qui s’en dégage renseigne bien sur l’état d’esprit des nôtrespendant les années quarante. À l’époque, les gens mouraient de faimet de maladies, et les plus téméraires se bousculaient pour un bon

de ration alimentaire.

VOYAGE CULINAIREChribet el berraqa, un goût qui lui reste encore à la bouche

Nous découvrisons une recette traditionnelle du terroir qui est une variante de la chorba traditionnelle algérienne.

Cette spécialité de notre pays, on la retrouve dans toutes les villesd’Algérie. Présente dans tous les foyers, cette soupe se décline

selon les ingrédients et épices qui la composent.

ENQUÊTE-TÉMOIGNAGESJe suis somnambule, c’est grave docteur ?

Déambuler dans la maison à 3 heures du matin, quand tout le monde dort à poingsfermés ; ouvrir le frigo pour prendre un reste de tarte et se mettre à chanter ; passer un coup

de balai dans le salon... puis retourner se coucher comme si de rien n’était. Au matin, pas le moindre souvenir. Des situations plus ou moins cocasses racontées par

ceux qui vivent avec un somnambule ou qui souffrent eux-mêmes de cet étrange phénomène.

ENTRETIEN«On peut guérir du somnambulisme»

Médecin neurologue, ancien assistant des hôpitaux Ali-Aït Idir (Alger) et Frantz-Fanon(Blida), spécialiste en évaluation et traitement de la douleur à Saint-Antoine (Paris),Dr Boulemkahel Ayachi explique dans cet entretien le phénomène du somnambulismeet ses différentes manifestations. Il donne, de même, des conseils pour en guérir.

SommaireSommaire Retrouvez ce samedi le n°189 de Soirmagazine

Le Soird’Algérie Jeudi 10 septembre 2015 - PAGE 4Actualité

Kamel Amarni - Alger(Le Soir) - Mais pas quand il s’agitde Ali Benflis ! De tout le personnelpolitique algérien, l’ancien chef degouvernement passe pour être, etde loin, la bête noire par excellencede Abdelaziz Bouteflika et de soncercle immédiat, c'est-à-dire l’en-semble du pouvoir. Bouteflika en faitmême une affaire personnelledepuis la présidentielle de 2004 et ilne le cache même pas.

En 2014, le pouvoir avait, quel’on se rappelle, mobilisé toute sonarmada politique, économique,médiatique, institutionnelle, adminis-trative et même diplomatique pourfaire face à la seule candidaturesérieuse et qui, sur le terrain, empoi-sonnait la vie à Abdelaziz Bouteflika,celle de Ali Benflis. A tel point que lepouvoir était contraint de recouriraux bonnes vieilles méthodes d’au-thentiques «républiques bana-

nières», pour s’en défaire. Comme,par exemple, cette surprenante sor-tie de Bouteflika en personne qui, aubout d’un effort surhumain, pronon-cera une phrase devant son interlo-cuteur, étranger, un Espagnol, laseule et unique durant toute la cam-pagne électorale et qui sera exclusi-vement réservée à Ali Benflis. Oualors, la décision, prise en pleinecampagne électorale, et consistanten une annonce choc, celle de laréduction de la durée du servicenational.

Au final, le pouvoir était contraintde concéder la deuxième place aucandidat Benflis, contrairement auplan initial qui lui prévoyait un scorehumiliant, très loin derrière LouisaHanoune et d’autres candidats demoindre envergure. C’est que laremarquable campagne menée parBenflis révèlera une redoutablepopularité pour un présidentiable en

puissance et disposant de réseauxet d’une base sociale de dimensionnationale. D’où toutes les entraves«transférées», après la présidentiel-le, sur le terrain administrative pourempêcher Benflis de constituer sonparti politique.

En été 2014, les chefs respectifsdu FLN et du RND, Ammar Saâdaniet Abdelkader Bensalah étaientmême allés jusqu’à demander àl’ancien ministre de l’Intérieur, DahoOuld Kablia, de tout faire pour blo-quer le dossier du parti de Benflis. Ilaura d’ailleurs fallu une deuxièmetentative, un autre dossier pourBenflis pour faire «accepter» sonparti auquel il a dû, au passage,changer même de dénomination.

Après le congrès constitutif dejuin dernier, et notamment cesquelques derniers jours, Benflis etson parti se sont imposé, volontaire-ment, une sorte de «trêve», s’abste-nant de toute déclaration ou activitépour ne donner aucun prétexte aupouvoir pour bloquer son agrément.

Depuis hier mercredi, cette trêveest donc finie. Dans le communiquéannonçant l’agrément officiel de sonparti, Benflis annonce, en mêmetemps, la couleur : «L’agrémentobtenu par notre parti intervientdans le contexte d’une crise globale

sans précédent connu dans l’histoi-re de notre pays (…) Cette crise estle produit de la conjonction d’unevacance du pouvoir, de l’illégitimitédes médiations politiques, écono-miques et sociales et de la carenceavérée des institutions.»

Fidèle à son discours d’opposi-tion frontale et sans concessions àBouteflika, Benflis ajoutera que«cette crise représente la sourceprincipale de toutes les menacesquant à la stabilité et à la pérennitéde l’Etat national qui est confronté àune impasse politique, à un délite-ment économique et à une dévitali-

sation de la société dans sonensemble». Aussi, faut-il s’attendre,dans les tout prochains jours, à unretour en force de Benflis sur lascène politique nationale. Cela, envue des échéances politiques quipointent à l’horizon.

Comme les prochaines électionslégislatives puis locales mais, aupa-ravant, des sénatoriales où le partide Benflis pourrait «s’inviter», à tra-vers des milliers d’élus locaux issusdu FLN ou alors d’autres formationspolitiques qui sont alliées avec luidepuis la présidentielle de 2014.

K. A.

APRÈS 14 MOIS DE TERGIVERSATIONS

L’Intérieur signe le retour de Benflis

Ali Benflis, président de Talaie El Hourriat.

Le nouveau parti de l’ancien chef de gouvernementTalaie El Hourriat» (Avant-gardes pour les libertés) a finipar obtenir son agrément, de manière officielle, ce mardi 8septembre, à trois jours seulement de l’expiration desdélais de rigueur prévus par la loi, en l’occurrence, pour ceparti, le vendredi 11 septembre 2015. Il aura tout de mêmefallu attendre 14 mois pour que le pouvoir concède ce quine devait être qu’une simple formalité administrative.

Ambiance de cathédrale, hiermercredi, au siège national du FLN,à Hydra, sur les hauteurs de lacapitale.

M. Kebci - Alger (Le Soir) - C’est qu’ausein du parti majoritaire, on s’est autorisé uneassez conséquente prolongation pour effec-tuer la rentrée.

En effet, le FLN post-10e congrès signerasa rentrée dans trois semaines, plus exacte-ment le 3 octobre prochain à l’occasion de latenue de la toute première session du comitécentral issue du dernier congrès. D’où la pla-titude qui caractérise le siège national oùseuls les préposés à la réception étaient enposte. Du moins à notre passage, hier mer-credi, sur les lieux.

Durant les près de deux heures où nous yétions, tout près et dans les parages, c’étaitcalme et l’on pouvait aisément compter lesvéhicules qui passaient par la rue Mohamed-Gab qui longe l’imposante bâtisse du vieuxfront qui a subi des travaux de restauration,notamment de ravalement de la façade exté-rieure. On a comptabilisé à peine trois arri-vants au siège et la sortie de deux autresdont un député. Celui-ci, sollicité à propos dela guéguerre autour du renouvellement desinstances de l’APN, n’a pas voulu lâcher lemoindre commentaire, s’empressant de s’en-gouffrer dans le véhicule noir qui l’attendaitjuste en face. Attitude toute opposée d’uncadre qui se dit simple militant de base duvieux front.

La soixantaine passée, notre interlocuteurs’est laissé aller à la confidence en soutenantque le secrétaire général du parti a étél’avant-veille au siège pour y recevoir un hôtede marque, le président de l’APN, commed’ailleurs rapporté dans nos colonnes avant-hier, contredisant ainsi le propos d’un despréposés à la permanence qui nous affirmaitque Ammar Saâdani n’est pas venu il y a decela plusieurs jours, voire des semaines.

Ceci avant que notre interlocuteur nefasse l’éloge des deux figures de proue descontestataires du secrétaire général et desrésultats du dernier congrès. «AbderrahmaneBelayat, tout comme Abdelkrim Abada fontpartie du patrimoine du FLN, ce sont deuxvaleureux cadres qui savent ce qu’ils disentet rien que pour cela, on leur doit respect etconsidération», soutient-il.

Et quid du bien-fondé de leur démarchecontestatrice ? Une interpellation qui faitnaître aussitôt de la gêne chez notre vis-à-

vis, s’excusant de ne pouvoir aller au-delà dece qu’il vient d’oser dire, avant de quitter leslieux en compagnie d’une autre personne.

Cela dit, la consigne d’un des préposés àla réception, à savoir la vanité d’une attentede l’arrivée d’un cadre dirigeant du front s’estrévélée. Exception faite de l’ex-chargé à lacommunication, Saïd Bouhadja, qui nous aprécédés de quelques instants avant derepartir, selon notre interlocuteur.

Pas une autre figure connue ou autrecadre de l‘ombre du parti n’a pointé, du moinsdurant notre présence sur les lieux. «Le siègene reprendra son animation et son ambiancecoutumières qu’à l’approche de la tenue de lasession du nouveau comité central, reportéedu 18 septembre au 3 octobre pour cause dupèlerinage d’une bonne partie des membresde cette instance issue du dernier congrès, le10e de rang», soutient-il. Un argumentairequi, cependant, est loin d’avoir l’agrément

des frondeurs estimant que «peu desmembres du comité central sont sur lesLieux-Saints de l’islam et peuvent aisémentse faire représenter par leurs collègues viades procurations».

Ils ont affirmé, le 30 août dernier, dansun communiqué, «attendre Ammar Saâdaniau tournant», eux qui soutiennent ne pasavoir lâché prise. Bien au contraire, ce reportde la session du nouveau comité centralsemble leur donner des ailes et ils y décèlentun motif d’espoir. Notamment celui de voir leconseil d’Etat accéder à leur requête inhé-rente à la «légitimité statutaire», multipliantles rencontres en vue de sensibiliser la basemilitante quant aux dangers que représen-tent le piétinement des textes du parti et l’en-vahissement des rangs du parti par toutessortes d’affairistes en quête d’appuis pours’enrichir davantage.

M. K.

VIRÉE AU SIÈGE DU PARTI

Les vacances prolongées au FLN

Après un blocage de près de8 mois par une coalition FLN-RCD-Front socialiste constituantle nouveau bloc majoritaire avec23 élus réclamant le contrôle del’exécutif et des commissions ausein de l’assemblée gérée parl'alliance FFS-RND, la situationd’impasse dans laquelle fut plon-gée l’institution élue de wilaya aconnu enfin un dénouement àl’issue d’une séance extraordinai-re convoquée hier mercredi parson président.

Mis en minorité depuis le moisde janvier passé suite au départde certains de ses élus ayantrejoint le Forum socialiste for-mant la nouvelle majorité avec leFLN et le RCD, le FFS, aux com-

mandes de l’APW avec le RND aréussi à reconstituer une majoritégrâce au ralliement de 6 élus surles 10 siégeant sous l’étiquettedu FLN et conserver par la mêmeoccasion le contrôle de l’assem-blée. En contrepartie de ce bas-culement du FLN, une vice-prési-dence a été concédée à l’un deses élus, en l’occurrenceOumbiche Omar.

S’appuyant sur ses alliés duFLN et du RND, le FFS qui gèrel’APW de Béjaïa depuis 1997 aréussi à réunir un nouveau blocmajoritaire de 25 élus lors de laséance extraordinaire consacréeà la réinstallation d’un nouvelexécutif. Profitant de ce revire-ment du FLN venu renforcer les

rangs du FFS, le P/APW,Mohamed Bettache a opéré unvéritable coup de force pour l’approbation de son nouvel exé-cutif constitué du RND, du FLN etd’un vice-président FFS.

Aucun élu de l’opposition n’aété autorisé à prendre la parolelors de cette session extraordi-naire. Le chef du groupe àl’APW du RCD a vainementréclamé «un point d’ordre».Moins d’une demi-heure aurasuffi au P/APW pour épuiserl’ordre du jour de la sessiondécidé exclusivement à la dési-gnation d’un autre exécutif.

Après avoir fait lecture de laliste des présents et la constitu-tion du bureau de la plénière, leP/APW a aussitôt proposél’adoption de la liste de son exé-

cutif «conformément au code dewilaya», a-t-il indiqué, avant delever la séance.

Le P/APW a même menacéde saisir la justice contre un éludu Forum socialiste qui lui repro-chait sèchement ce coup deforce. «Je me réserve le droit desaisir la justice contre M Bahloulqui m’a manqué de respect», adéclaré le président de l’APW aumicro après avoir levé la séance.

Avec la reconstitution d’unenouvelle majorité, le groupe FFScoalisé avec le RND et le FLNpermet à l’institution élue dewilaya de retrouver un semblantde sérénité et de renouer avec unfonctionnement normal pour cesdeux dernières années de man-dat avant la prochaine élection.

A. Kersani

BÉJAÏA : LE FLN AU SECOURS DU FFS

Dénouement de la crise à l’APW après un blocage de 8 mois

C'est un nouveau coup de théâtre qui vient de se produi-re à l'Assemblée populaire de la wilaya (APW) de Béjaïa.

Saâdani est toujours la cible des frondeurs.Ph

otos

: Sa

mir

Sid

Phot

os :

Sam

ir Si

d

Le Soird’Algérie Jeudi 10 septembre 2015 - PAGE 5Actualité

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - En 2004, deux commissionsont été installées pour actualiser lesnomenclatures des tarifs de rembour-sements et des actes médicaux,mises en place en 1987.

Selon le décret, la commissionchargée de revaloriser la nomencla-ture des actes médicaux est présidéepar le ministère de la Santé. Laseconde, chargée d’actualiser lanomenclature des tarifs de rembour-sement est présidée par le ministèredu Travail et de la Sécurité sociale etle ministère de la Santé y siège entant que membre.

Les travaux de l’actualisation desactes médicaux ont été finalisés etficelés. Tandis que la commission

chargée de l’actualisation des tarifsde remboursement n’a pas réussi àboucler son travail. Une situation quia entraîné le blocage de la mise enplace de la nouvelle nomenclaturedes actes médicaux qui ne peut pas,à son tour voir le jour, puisque ne ser-vant à rien, si la revalorisation destarifs de remboursement ne suit pas.

Les raisons de cet échec : la cais-se de Sécurité sociale a rencontrédes difficultés sur le choix du modede calcul. «Les membres de la Cnasne se sont pas entendus sur le modede calcul à retenir qui doit être soit unremboursement par acte, sur la basede la journée d’hospitalisation, oubien sur la base d’un forfait parpathologie», nous confie-t- on.

Cependant, dans le cadre de lamise en œuvre de la contractualisa-tion des modes de financement entreles établissements hospitaliers et lesorganismes de la Sécurité sociale,prévue dans la nouvelle loi sanitaire,les discussions sur l’actualisation dela tarification vont reprendre.

Actuellement l’organisme de lacaisse de la Sécurité sociale contri-bue au financement du budget de lasanté sur la base d’un forfait globalreprésentant 12% du budget globalde la santé.

La mesure de la contractualisa-tion, explique-t-on, va abandonner leforfait global pour reposer sur un sys-tème d’allocation des ressourcesbasé sur l’évaluation des activités desoins curatifs au profit des assuréssociaux et leurs ayants droit ainsi queles démunis à la charge de l’Etat.

«Ceci va permettre l’aboutisse-ment de ce dossier sur des basespermettant, d’une part, la modernisa-tion des financements des soinscuratifs basés sur l’évaluation desactivités et d’autre part, la préserva-tion des équilibres de la caisse de laSécurité sociale qui représente unédifice de solidarité qui doit bénéfi-cier d’une attention soutenue», a

expliqué Slim Belkessam, conseillerau ministère de la Santé.

Selon lui, le ministère de la Santé«ne veut pas mettre en péril lescaisses de la Sécurité sociale maisnous voulons aller vers une évalua-tion précise des actes et des coûts de

santé et chercher les mécanismesconsensuels et adaptés impliquantles coûts de la caisse de Sécuritésociale dans le financement d’unepartie des coûts de la prise en chargedes assurés sociaux».

S. A.

REVALORISATION DES ACTES MÉDICAUX ET DES TARIFS DE REMBOURSEMENT

Les discussions bientôt relancées L’actualisation de la nomenclature des actes médicaux

et des tarifs de remboursement devait être effectivedepuis 2004. A l’époque, deux commissions ont été misesen place pour actualiser les deux nomenclatures. La cais-se de Sécurité sociale, n’arrivant pas à trancher pour unmode de calcul, a retardé la naissance de cette revalorisa-tion. Cependant, les discussions sur ce dossier serontrelancées dans le cadre de la mise en œuvre de lacontractualisation, l’une des nouvelles mesures du projetde loi sanitaire.

La Cnas a rencontré des difficultés sur le choix du mode de calcul.

Les banques contribuent, certes,de manière continue au finance-ment de l’économie mais leursliquidités s’amenuisent cependant,étant obligées en fin de compte derecourir à la Banque d’Algérie pourse refinancer.

Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Lescrédits bancaires à l’économie ont progresséde 8,70% au cours du premier semestre 2015.C’est ce que relevait avant-hier le gouverneurde la Banque d’Algérie, lors de la présentationdes tendances financières et monétaires dessix premiers mois de l’année en cours.

S’établissant à 7070,72 milliards de dinars àfin juin 2015 contre 6 504,58 milliards de dinarsà fin décembre 2014 et 5 760,61 milliards à finjuin 2014, ces crédits ont progressé «malgré lacontraction des ressources corrélatives au chocexterne», (baisse des cours du pétrole), obser-vera Mohamed Laksaci.

Notons que les crédits accordés se sont éta-blis à 6 786,189 milliards de dinars à la fin dupremier trimestre 2015, en hausse de 4,33%(5 314,043 milliards de dinars à mars 2014).

Par secteur juridique, les crédits accordésau secteur public ont progressé de 8,55% aupremier semestre 2015 (3 681,542 milliards dedinars contre 3 382,275 milliards de dinars à findécembre 2014 et 2 797,258 milliards de dinarsà fin juin 2014) contre 8,58% au secteur privé(3 388,580 milliards de dinars contre 3 121,738milliards à fin décembre 2014 et 2 962,99 mil-liards de dinars à fin juin 2014). En conséquen-ce, la part des crédits accordés au secteur privés’est stabilisée au premier semestre 2015 pours’établir à 48% à fin juin 2015 (47,99% à findécembre 2014 et 54,44% à fin juin 2014). Uneévolution des crédits à la hausse que le gouver-neur certes qualifiera d’appréciable quoiqueinférieure à celle de 2014 (plus de 11%) maisqu’il conditionnera cependant.

En effet, la liquidité bancaire s’est fortementcontractée, s’établissant globalement à2 104,96 milliards de dinars (2 186,83 milliardsde dinars à fin mars 2015) contre 2 730,88 mil-liards de dinars à fin décembre 2014.

Le premier semestre 2015 a ainsi enregistréune forte contraction de la liquidité bancaire(-625,92 milliards de dinars, due selon laBanque d’Algérie, à la forte baisse des dépôtsdu secteur des hydrocarbures (-14,09%) quiconfirme l’acuité de la chute des prix des hydro-carbures. Cela même si l’on relèvera que lessecteurs hors hydrocarbures ont égalementenregistré une contraction au premier trimestre.

Certes, l’on constate que le marché moné-taire interbancaire a enregistré une augmenta-tion des montants échangés, soit 370,50 mil-liards de dinars (315,50 milliards de dinars à finmars 2015) contre 96,5 milliards de dinars à findécembre 2014. Mais même si la Banque acontinué de résorber l’excès de liquidité bancai-re sur le marché monétaire, un montant de996,90 milliards de dinars ayant été résorbé

dont 679 milliards de dinars au moyen desreprises de liquidité, l’autorité monétaire a tou-tefois commencé à réduire graduellement lesreprises de liquidité.

Ce faisant, les banques devront chercherd’autres sources de financement pour maintenirle rythme d’expansion des crédits à l’économieet compenser la baisse de leur disponibilité.Elles auront ainsi la latitude, comme l’assurera

Mohamed Laksaci, de recourir au marchémonétaire ou au refinancement auprès de laBanque d’Algérie, notamment via le réescomp-te, avant la fin de l’année 2015.

A charge cependant d’«avoir dans leurs por-tefeuilles des effets de qualité éligibles au refi-nancement, notamment des effets privésacceptables au réescompte» et que les liquidi-tés qui en résulteront «ne devraient pas consti-tuer une source additionnelle d’érosion desréserves de change».

Mais aussi l’invite adressée aux banques demieux drainer l’importante masse de la mon-naie fiduciaire (en progression de 5,27% ) quireprésente 28,2% de la masse monétaire tota-le, un indice remarquable selon le gouverneur,«en proposant de nouveaux produits financierset des taux de rendements attractifs». Ce quis’inscrit selon l’autorité monétaire «dans lenécessaire développement de l’inclusion finan-cière au moyen notamment de services ban-caires de base de qualité, portés par des sys-tèmes de paiements modernes».

En somme, les banques se retrouvent dansune situation assez peu confortable, devantassurer coûte que coûte l’équilibre entre leurcontribution au financement de l’économie, unede leurs vocations, et leur solvabilité.

C. B.

FINANCEMENT DE L’ÉCONOMIE

Les banques sur la corde raide

LA VICE-PRÉSIDENTE DU FCE À LA CHAÎNE 3 :

«Il faut se remettre au travail»C’est ce qu’a déclaré hier la

vice-présidente du Forum deschefs d’entreprises (FCE), Mme

Nacera Haddad, lors de son pas-sage à l’émission «l’Invité de larédaction» de la Chaîne 3.

La représentante du FCE aentamé son intervention en souli-gnant que la «seule alternativepossible face à la baisse desrecettes pétrolières et ses consé-quences sur le budget de l’Etat etla valeur du dinar est de seremettre au travail, plus quejamais, se remettre tous ensembledans la même trajectoire, avoir lesmêmes objectifs et que chacun,

dans son rôle, puisse se mobiliser,positiver et avoir des comptes àrendre, chacun à son niveau, cha-cun à son poste de responsabili-té». Pour elle, «seuls les référen-tiels d’évaluation sur la base d’unegestion par objectif nous permet-tront de pouvoir avancer avec larigueur, la rationalité et l’objectiviténécessaires». Et en guise d’argu-ment, Mme Haddad a demandé augouvernement de «mettre l’entre-prise privée au cœur de la créationde richesses et de l’objectif decroissance», en citant en exemple«la Corée du Sud et la Malaisie,des pays qui avaient un retard éco-

nomique sur l’Algérie, mais qui,aujourd’hui, nous ont largementdevancés parce qu’ils ont mis lesecteur privé au cœur de la relan-ce et de la création de richesses».

Toutefois, elle dira que l’actiondu gouvernement a connu une«avancée notable», ces dernièresannées, en termes de «mesuresprises pour libérer les initiatives,promouvoir l’investissement etaméliorer le climat des affaires etl’initiative entrepreneuriale».Toutefois, pense-t-elle, ces déci-sions «manquent d’effectivité etd’application sur le terrain», faute,dira-t-elle, «de mécanismesdurables permettant de donner dusens, de l’efficacité et de l’effectivi-té aux décisions importantesprises par le gouvernement».

Invitée à donner son avis sur la

prochaine rencontre économiquequi sera organisée par le Cnes,prévue le 20 septembre prochainen présence des experts, la vice-présidente du FCE a estimé quetoute «démarche de concertationest bénéfique» car, dira-t-elle,«c’est essentiellement avec le dia-logue social qu’on peut construireune société de progrès». Elleespère que cette rencontre appor-tera une valeur ajoutée en termesd’opérationnalité à donner auxdécisions du gouvernement.

«Il faut aller maintenant à lamise en œuvre de mécanismes,d’instruments, de dispositifs per-mettant de rendre effective lavolonté du gouvernement d’amé-liorer le climat des affaires», a-t-elle ajouté.

A. B.

Le «retour au travail» constituera le véritable salutpour faire face à la difficile conjoncture financière etpour construire une économie moins dépendante descours pétroliers.

Les banques contraintes à chercher d’autres sources de financement.

Phot

os :

DR

Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 10 septembre 2015 - PAGE 6

Quelqu’un au monde sait-il où vale monde ? Quand on entendaitdire autrefois que le monde chan-geait, ça ne se voyait pas de touscar le changement commence tou-jours petit, imperceptiblement. Lessceptiques concédaient que lechangement est dans l’ordre deschoses, les instruits le déduisaientdes mesures des scientifiques etdes courbes des prospectivistes,mais le commun des gens ne s’enrendait compte qu’une fois devenuune réalité qui, à peine formée,s’exposait à son tour à subir la loidu changement qui commencepetit et finit gros. A l’ère des satellites, de la fibre

optique, du numérique et du nanomètre,on peut déceler le changement dans leslimbes avant d’être entériné par lestransformations constatées dans lemode de vie, les idées ou les technolo-

gies. On peut le voir comme si on étaitéquipé de lunettes grossissantes, téles-copes ou microscopes, découvrant dumême coup à quel point notre imagina-tion peut être prise en défaut par uneréalité improbable. On est alors double-ment convaincu que le monde peutchanger très vite : par ce qu’on a vu etpar les moyens dont on l’a vu. Le tout n’est pas de voir le change-

ment mais de se déterminer par rapportà lui. De grandes menaces planent sur lesort de l’espèce humaine venant duchangement climatique, de la surpopula-tion, de la raréfaction des ressources, dela fragilité de l’économie mondiale, de larésurgence du fanatisme religieux et dela survivance de régimes politiquesautocratiques, sans pour autant inciterles gouvernements du monde à desripostes concertées. Qui fait l’Histoire : le monde ou les

hommes ? Jusqu’à une certaine étape,c’était la planète, le monde, la nature quidictait ses lois à l’Homme. Puis ce der-nier est parvenu à renverser les rôles,s’affranchissant de cette dépendance etse rendant progressivement «maître etpossesseur de la nature», selon lesmots de Descartes. Depuis, il n’a plus lâché le gouvernail

du changement et de l’Histoire grâceaux moyens dont l’ont progressivementdoté son intelligence et son labeur. Onconsidère que c’est vers la moitié du XXesiècle que la planète est entrée dans«l’anthropocène» (l’ère des humains) où«pour la première fois dans l’histoire, lesactivités humaines modifient profondé-ment l’ensemble du système qui main-

tient la vie sur Terre». (Matthieu Ricard,généticien et moine tibétain).Or, ce qu’on constate dans les temps

présents c’est que les affaires humainessemblent échapper à tout contrôle, sou-levant de grandes inquiétudes qui peu-vent devenir la source de nouveauxennuis pour l’humanité. Les images quinous arrivent d’Europe depuis quelquessemaines, nous montrant ses pays, sesfrontières, ses parcs, ses autoroutes etses gares pris d’assaut par des vaguesde migrants, sont un signe que deschoses déterminantes sont en train dese produire dont on ne connaîtra lesconséquences que dans une ou plu-sieurs générations. Ces flots humains résolus à prendre

pied en Europe ou à mourir en mer ouen route évoquent un tsunami balayantfrontières, barrages, forces de l’ordre,lois nationales, procédures communau-taires et usages, rappelant des prédic-tions lues jadis dans des livres signés denoms prestigieux comme Hegel,

Nietzsche, Henri Massis ou José Ortégay Gasset sur l’ «ère des foules», la«révolte des masses», la «vengeancedes damnés de la terre», l’«invasion desbarbares», la «peur des possédants»… C’est de la chancelière allemande

que sont ces mots, «l’afflux de migrantsva changer l’Allemagne». Une fois enco-re, ce pays a étonné le monde : les 4/5de la population ont approuvé la déci-sion de leur chancelière d’accueillir 800000 réfugiés durant l’année en coursquand la France en accueillera 24 000sur deux ans et la Grande-Bretagne20 000 sur cinq ans.En suivant les reportages diffusés par

les chaînes de télévision arabes et occi-dentales, il était difficile de ne pas établirun parallèle avec d’autres images diffu-sées par les deux networks, peut-êtremême dans la même journée : cellesmontrant «Daesh», la plus grande usinede production de migrants depuis laSeconde Guerre mondiale, en actiondans plusieurs pays arabes. Avec la dif-férence que les premiers sont armés deleur détermination à s’installer en Euro-pe et que les seconds détruisent indis-tinctement vies humaines et vestigeshistoriques rencontrés sur leur chemin. Tout le monde a été un jour ou l’autre

soit conquérant, spoliateur ou colonisa-teur soit barbare, étranger, colonisé,«dhimmi», déporté, apatride, émigré,réfugié, exilé, «harrag», etc, et beau-coup d’hommes en vie ne savent passous quelle terre ou dans quelle mer ilsfiniront leurs jours. On émigre pour fuir la misère, la dic-

tature, le fanatisme religieux, la guerre,

la mort, et pourtant c’est à la mortpresque certaine que l’on s’acheminequand on emprunte des embarcationsde fortune pour parcourir des centainesde lieues en vue de rallier des destina-tions incertaines.Tous les pays sont nés un jour, aucun

n’était là à l’apparition de l’Homme ; à lafaveur des mutations géologiques, cli-matiques, biologiques, culturelles et his-toriques, l’espèce humaine s’est pro-gressivement organisée pour sa survieen familles, hordes, tribus, cités,empires, civilisations puis, à l’ère moder-ne, en Etats nationaux. On délimitait les territoires et les idéo-

logies comme font les animaux pours’assurer d’un espace vital, et lesguerres ont longtemps eu pour causeprincipale la possession de quelqueskilomètres carrés ou le prosélytisme reli-gieux ou idéologique.Les pays sont nés de la recherche

des hommes d’un abri contre les intem-péries, d’un refuge contre les bêtesféroces ou, au gré des vicissitudes del’Histoire, de la conquête de terres fer-tiles, de la volonté de puissance oud’une délibération internationale dontl’exemple le plus fameux est la Résolu-tion n°181 de l’ONU partageant la Pales-tine en deux Etats. Les Israéliens neveulent pas rendre aux Palestiniens lapart qui leur a échu en 1948, estimantqu’elle fait partie de la terre «promise parl’Eternel», oubliant du coup la résolutiononusienne, et Hamas ne rendra pasGaza à l’Autorité palestinienne pourcause d’islamisme.Peu de peuples savent où ils étaient il

y a quelques millénaires, d’où ils vien-nent avec certitude ni pourquoi ils sont làplutôt qu’ailleurs. N’ayant pas la préten-tion de le savoir, les pères fondateurs del’Union africaine ont posé avec la vaguedes indépendances de la fin des années1950 un principe sage : l’intangibilité desfrontières héritées de la colonisation.Des pays sont nés de l’émigration,comme les Etats-Unis d’Amérique, deguerres de libération ou d’accords entreles grandes puissances, comme beau-coup d’anciennes colonies africaines, dela scission de grands ensembles par

suite de mésentente religieuse (Inde-Pakistan, Soudan-Sud-Soudan) ou idéo-logique (les deux Chine, les deux Alle-magne, les deux Corée, les deux Viet-nam, les deux sous-territoires palesti-niens…). Des regroupements créés surdes bases idéologiques, politiques oulinguistiques (URSS, Yougoslavie,Royaume-Uni quitté par l’Irlande et qu’afailli suivre l’Ecosse il y a peu) se sontdéfaits, et des Etats issus du démembre-ment de l’Empire ottoman sont en train

d’être démantelés à leur tour à l’instarde l’Irak et de la Syrie. Parmi les frèresséparés, il en est qui se sont réconciliésà l’image des deux Allemagne et desdeux Vietnam, alors que les «frères»musulmans, eux, aspirent et travaillent àplus de divisions et de scissions à l’ave-nir (chiites-sunnites, wahhabites-nonwahhabites, soudanais, Palestiniens,Libyens, Syriens, Irakiens, Yémé-nites...). Les mutations géologiques, cli-matiques, culturelles et historiques quiont façonné la planète sont toujours àl’œuvre et nous assistons de nos jours àla formation d’une nouvelle carte de l’oc-cupation des terres émergées. Des territoires sont menacés de dis-

parition sous l’effet de la montée duniveau des mers et des océans,condamnant leurs peuples à se retrou-ver sans pays, et des pays fertiles sevident de leur population pour descauses politiques ou religieuses. Que deviendront ces peuples sans

terre et ces terres abandonnées parpeur de dirigeants tyranniques ou dehordes fanatiques ? Qui accueillera lespremiers ? Qui héritera des secondes ?Que deviendront les idéaux de patriotis-me, de nationalisme, de civilisation, detolérance et d’humanisme qui ont bercéla longue marche d’Homo erectus ?Des pays louent leur pavillon mariti-

me à des armateurs pour accroître leursrentrées en devises et d’autres leursterres agricoles à des multinationales ;les deux-tiers de la population du Liban

vivent hors des frontières de leur minus-cule Etat dont presque la moitié de lapopulation résidente est constituée dePalestiniens et de Syriens chassés dechez eux depuis 1948 pour les premierset 2012 pour les seconds ; de richesEtats du Golfe comptent plusieurs foisplus d’étrangers que leur populationd’origine, et il y a aujourd’hui plus deraisons ou de prétextes à se séparerdans le monde arabo-musulman que des’agglomérer.

Y a-t-il une solution au phénomène de migration sauvage quibouleverse le monde et le transfigurera culturellement àlong terme ? Si la communauté internationale ne peut plusstopper le réchauffement climatique, s’y étant prise troptard, elle peut agir sur les causes à l’origine des fluxmigratoires arabes dus aux despotismes locaux et à lastratégie de grandes puissances consistant à les livrer à

l’islamisme pour mieux démanteler leurs pays. Tout le mondese focalise sur la gestion des effets immédiats de la crise,

personne sur ses causes. Pourquoi ?

Ces flots humains résolus à prendre pied en Europe ou àmourir en mer ou en route évoquent un tsunami balayantfrontières, barrages, forces de l’ordre, lois nationales,procédures communautaires et usages, rappelant desprédictions lues jadis dans des livres signés de noms

prestigieux comme Hegel, Nietzsche, Henri Massis ou JoséOrtéga y Gasset sur l’ «ère des foules», la «révolte des

masses», la «vengeance des damnés de la terre», l’«invasiondes barbares», la «peur des possédants»…

Pays, peuples etPar Nour-Edine Boukrouh

noureddineboukrouh@yahoo.fr

Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 10 septembre 2015 - PAGE 7

Y a-t-il une solution au phénomènede migration sauvage qui bouleverse lemonde et le transfigurera culturellementà long terme ? Si la communauté inter-nationale ne peut plus stopper leréchauffement climatique, s’y étant prisetrop tard, elle peut agir sur les causes àl’origine des flux migratoires arabes dusaux despotismes locaux et à la stratégiede grandes puissances consistant à leslivrer à l’islamisme pour mieux démante-ler leurs pays. Tout le monde se focalise sur la ges-

tion des effets immédiats de la crise,personne sur ses causes. Pourquoi ?L’intrusion de l’Occident dans l’Asieconfucéenne (Japon, Chine, Corée) aréveillé ces peuples qui sont aujourd’huidans le peloton de tête de la croissancemondiale. La même intrusion dans lespays de l’Asie islamique non-arabe(Indonésie, Malaisie, Turquie) a eu desconséquences presque similaires. Mais,en Afghanistan et dans les pays arabes,elle s’est soldée par un chaos durable etfatal (Pakistan, Irak, Libye, Syrie,Yémen…). C’est à ce propos que leDr Gustave Le Bon a écrit dans son livreL’homme et les sociétés, paru en 1895,ces lignes prémonitoires : « Nous avonsété semer la guerre et la discorde chezces nations lointaines et troubler leurrepos séculaire. C’est à leur tour mainte-nant de troubler le nôtre. » L’Europe cachait-elle des marges

d’absorption d’une demande subite etpressante en postes de travail, loge-ments et places pédagogiques ? Certai-nement non, elle qui cherche à répartir lefardeau entre ses 28 Etats-membresalors que les réfugiés ne l’entendent pasde cette oreille : ils sont intéressés parune poignée de pays seulement.Les opinions publiques des pays-

membres (plus de 500 millions d’habi-tants) sont déchirées entre leurs senti-ments et leur conscience quant à la fra-gilité de leur propre situation socio-éco-nomique : les uns, majoritaires pourl’instant, manifestent en faveur de l’ac-cueil des migrants ; les autres, skin-heads et militants d’extrême droite,minoritaires pour l’instant, n’hésitent pasà les agresser. Qu’en sera-t-il dansquelques années ? C’est que l’émigra-tion forcée peut être vécue par les pays

qui la subissent comme une occupationpar la contrainte de leur territoire et cer-tains dirigeants, comme le Premierministre hongrois, ne se sont pas privésde s’y opposer avec véhémence. Des murs en béton et des grillages

électrifiés ont été construits, des blindésont été déployés à certaines frontières,des flottes militaires surveillent lescôtes, l’état d’urgence a été proclamécomme en Macédoine, et chaque payss’évertue à passer la «patate chaude»au voisin… Il faut de nouveaux para-digmes pour gérer la donne issue d’unevie internationale non régulée par undroit universel de plus en plus indispen-sable, mais ces paradigmes n’existentpas encore alors que le phénomène

migratoire lorgnant l’Europe n’ira pas ens’estompant mais en s’intensifiant. L’émigration sauvage se présente en

effet comme une tendance lourde desprochaines années et décennies avecl’appauvrissement des peuples qui n’ontpas réussi à s’en sortir économiquementau cours du siècle dernier, le maintiende régimes despotiques, le terrorismeexercé par les groupes islamistes et lespopulations insulaires dont les terresseront englouties par les eaux commedans le récit de Noé.Un entrepreneur israélien installé à

San Francisco, Jason Buzi, a lancé enjuillet dernier dans le Washington Postune idée qu’il a présentée comme unesolution à la crise mondiale desmigrants : créer un nouveau pays où lespopulations fuyant leurs territoires pourun motif ou un autre fonderaient une«nation de réfugiés» où ils vivraient ensécurité et travailleraient comme «tout lemonde», selon ses termes. La population de cet Etat pourrait

s’élever à soixante millions de per-sonnes, soit le nombre de personnes«déplacées» en 2014 selon les chiffresdu HCR (Haut-Commissariat aux

réfugiés, ONU).Probablement inspirépar la saga de son pays d’origine maisexcluant une occupation par la forcecomme l’a fait Israël au détriment desPalestiniens, l’homme d’affaires a ouvertun site internet où il expose quatreoptions : demander à des Etats dévelop-pés de léguer des parties de leurs terresnon utilisées pour y installer les popula-tions déplacées, acheter une île inhabi-tée, prendre en charge un pays existantmais peu peuplé, ou construire une îleau milieu de quelque Océan.Il donne l’exemple de la Californie où

90% des quarante millions d’habitantsvivent sur moins de 10% des terres del’Etat, exactement les mêmes propor-tions que pour Algérie.

Pour le financement du projet, il enappelle à la participation de gouverne-ments et d’investisseurs privés. Qu’enpenser ? Il faut le demander d’abord auxmigrants. Eux sont intéressés par despays déjà faits, construits, civilisés,riches, charitables, aimant les droits del’homme et les appliquant à tout êtrehumain sans discrimination, et non parune terre vierge, un pays à construire derien, un territoire sans peuple ou un Etatproblématique. Sur quelles idées, quelmodèle, serait fondée cette «nation deréfugiés», sachant qu’un grand nombrede migrants sont des musulmans ? Il faut aussi poser la question aux

migrants non musulmans pour savoirsur quel «désir de vivre ensemble» ilsaimeraient voir s’ériger cet Etat idylliqueet quelles valeurs morales et institutionspolitiques il inscrirait dans sa Constitu-tion? N’est-ce pas pour des raisons d’«incommodo» d’ordre religieux et poli-tique que ces réfugiés ont quitté leursterres ? Leur dénominateur commun – lamigration – suffira-t-il pour les fairecohabiter jusqu’à devenir des compa-triotes ? Le projet de Jason Buzi estirréaliste et irréalisable. Ce serait au

mieux un laboratoire grandeur nature oùserait testée la faisabilité du seul idéalqui n’est pas encore à la portée deshommes, mais seulement des auto-mates et des robots qu’ils apprennent àconstruire.Sommes-nous, en tant qu’Algériens,

concernés par le phénomène de lamigration sauvage ? Oui, sous toutesses facettes. Nous sommes un pays detransit pour les Africains voulant serendre en Europe ; nous sommes unedestination pour nos voisins africains etnos frères syriens à qui nous ne sau-rions fermer la porte au nez ; noussommes depuis longtemps un paysémetteur de «harraga» ; nous sommesdepuis le début du siècle dernier unpays fournisseur d’émigrés, surtout versla France, tendance qui a connu unrebond durant la décennie de terroris-me, et notre diaspora compterait entrecinq et sept millions de personnes dissé-minées à travers le monde, sans préju-dice de ce qui pourrait nous arriver àl’avenir compte tenu de notre précaritééconomique et politique. Les Algériens regardent, notent et

n’exigeront pas moins de l’Union euro-péenne, le jour venu, que ce qu’elle auraaccordé aux Syriens.Serons-nous là demain, nous qui

étions absents hier, qui sommes si sou-vent familiers de l’éclipse historique, durôle de victime expiatoire, de chair àcanon pour les guerres de l’occupant etd’auxiliaires de notre propre destruction(harkis pendant la Révolution, terroristespendant les années 1990) ? Nous aussi nous pourrions être

déstabilisés un jour : nous sommesencerclés de toute part, nous avons un«gouvernement kabyle» en exil, nosfrères touaregs sont à cheval entre plu-sieurs pays du Sahel, Ghardaïa était jus-qu’à il y a quelques semaines un champd’expérimentation, nous nous préparonsà recourir de nouveau à l’endettementextérieur et l’islamisme fait des ravagesdans la société… Les problèmes de demain sont

ceux que poseront les pays et lespeuples de demain dont nous, en pre-mier lieu, si nous persistons dans l’aveu-glement actuel.

N. B.

Que deviendront ces peuples sans terre et ces terresabandonnées par peur de dirigeants tyranniques ou dehordes fanatiques ? Qui accueillera les premiers ? Quihéritera des secondes ? Que deviendront les idéaux de

patriotisme, de nationalisme, de civilisation, de tolérance etd’humanisme qui ont bercé la longue marche d’Homo erectus?

problèmes de demain

Publicité

Le Soird’Algérie Jeudi 10 septembre 2015 - PAGE 8Actualité

Au cours de cette opération,les forces de l’ordre qui menaientun ratissage ont récupéré 2 fusilsd’assaut de type kalachnikov etun lot de munitions. Ces informations ont été

confirmées par un communiquérendu public, dans la matinéed’hier, par le ministère de laDéfense nationale. Les corps de ces deux insur-

gés armés ont été déposés à lamorgue de l’hôpital de la villecitée plus haut.S’agissant de l’identité des

deux terroristes, une sourcesécuritaire que nous avonscontactée hier dans la matinéerefuse d’avancer des noms sansdes preuves formelles. En toutcas, les deux djihadistes appar-tiennent à Aqmi.

L’un des fiefs régionauxd’Aqmi en voie d’éradication ?

Il y a lieu de rappeler que larégion du nord de Bordj-Ménaielest connue pour son implicationimportante dans les actions terro-ristes contre la population, lesinstitutions de l’Etat et les ser-vices de sécurité. Ne dit-on pasque le terrorisme a commencéen Algérie à Bordj-Ménaiel et il seterminera dans la même région ?En effet, c’est la région — le

nord de Bordj-Ménaiel — qui a leplus fourni de responsables auGIA (Groupe islamique armé) etsurtout au GSPC (Groupe sala-fiste de prédication et de combat)qui a fait allégeance à OussamaBen Laden pour créer Aqmi.C’est par ailleurs le groupuscule

le plus violent issu de Aïn-El-Hamra qui créa, au début desannées 1990 la sinistre katibat ElAnsar avec à sa tête un certainAbdelhamid Sadaoui, natif deAïn-El-Hamra. Cette phalange,qui écumait la région Est de la

wilaya de Boumerdès et une par-tie de la wilaya de Tizi-Ouzou, aà son actif un terrible bilan. Elle

était la phalange la plus efficacede la zone 2 du GSPC, zone quicomprend les wilayas de Bouira,Tizi-Ouzou et Boumerdès selonle découpage du GSPC. Ses vic-times se comptent par centaines.Par ailleurs son émir,

Abdelhamid Sadaoui, étaitmembre fondateur du GSPC etbras droit de l’émir nationalHassan Hattab. Présentementaprès de grands sacrifices, unebonne stratégie militaire et de lapersévérance, ce fief est en voied’éradication. Mais si l’on considère que le

combat militaire contre la katibatEl Ansar est gagné, par contredans le domaine de la luttecontre le terreau qui a fait naîtreces terroristes et leurs émirs, toutest à faire dans cette région ouailleurs.

Abachi L.

AÏN-EL-HAMRA (BORDJ-MENAÏEL)

2 éléments d’Aqmi abattus par l’armée

Les éléments de l’ANP toujours sur le qui-vive.

MÉDÉA

Des pluies diluviennes causent des dégâts à l'est de la wilaya

OUM-EL-BOUAGHI

Un élément de la Protection civiledécède dans une mission

de secours

Les fortes chutes depluie et de grêle qui se sontabattues sur la partie Estde la wilaya de Médéa, cesdernières 48 heures, ontcausé des dégâts matérielsconsidérables au niveau decertaines communes.À Chellalet El Adaoura, 5 mai-

sons ont été emportées par leseaux et 15 autres ont été com-plètement inondées pour causede crue.Des milliers d'hectares de

plantations ont été endomma-gées en l'occurrence des exploi-tations d'arbres fruitiers et desvignobles. Les agriculteurs des

communes de Sidi-Naâmane, deKhams Djouamaâ et de BeniSlimane ont pour leur part subides pertes considérables d'au-tant plus que la grande majoritéd'entre eux ne sont pas assurés.Le non-curage des avaloirs a

été à l'origine d'importantes inon-dations au niveau de la cité des104 logements à Beni Slimaneoù les eaux ont partiellementnoyé le rez-de-chaussée desimmeubles.La grêle, pour sa part, a été à

l'origine de moult dégâts tels quedes parebrises cassés, la gros-seur des projectiles étant assimi-lable à la taille d'une pierre.

Même si on ne déplore aucu-ne perte humaine, le tristeconstat qui est fait d'emblée estque les responsables de l'amé-nagement restent blâmables sil'on considère que le pire auraitpu être évité si chacun avait étéà la hauteur de la responsabilitéqui lui incombe. Un laisser-aller flagrant

prend le dessus malgré les pré-visions et les mises en garde desservices météorologiques qui ontété émises au moins 48 heures àl'avance. Une négligence dontles «frais» sont souvent payéspar les citoyens défavorisés !

M. L.

Un camion à bord duquel setrouvaient cinq éléments de l'uni-té secondaire d'Aïn Touila(Khenchela), se déplaçant poursecourir des habitants deMetoussa, dans la même wilaya,affectés par les intempéries,s'est renversé sur le chemin dewilaya (CW) n°2, près d'OuedNini, à cause des mauvaisesconditions climatiques, provo-

quant la mort d’un agent de 31ans, a précisé le lieutenant AdelMessaidia, chargé de la commu-nication à la direction de laProtection civile de la wilaya deKhenchela. Les quatre autres éléments

ont été blessés «plus ou moinsgravement» et évacués vers leshôpitaux Salah-Zerdani d’AïnBeida (Oum-El-Bouaghi) et

Ahmed-Ben Bella de Khenchela,pour des soins urgents, a égale-ment fait savoir le même respon-sable. Les services de la Protection

civile, relevant des unités descommunes de Chechar et deBabar, ont également dû interve-nir, la nuit dernière, au lieu-ditOued Chadjra, dans la communed’El Mahmel, pour dégager deuxcamions coincés dans la boue,ainsi qu’à Aïn Hammam (Djellal)pour rouvrir à la circulation laroute nationale (RN) n°83, inon-dée par les averses.

APS

SUITE À L'INONDATIONDE LA VOIE

Le trafic du tramwayd’Alger perturbé

Le trafic du tramway d'Alger a été interrompu mercredi entre9h42 et 11h par une inondation de la plateforme des voies à la rueTripoli, dans la commune de Hussein-Dey, a annoncé la Sociétéd'exploitation des tramways (Setram) dans un communiqué. «Aujourd'hui mercredi 9 septembre, le tramway d'Alger a connu

en début de matinée, à 9h42, une perturbation du trafic suite àl'inondation de la plateforme des voies à la station Tripoli-Mosquéeet à une perte de l'énergie», précise le communiqué. La Setram souligne qu'un service provisoire a été mis en place

entre les stations Tamaris (Mohammadia) et Dergana-Centre(Bordj-El-Kiffan) «afin d'assurer la continuité du service public». L'exploitation en mode nominal a repris sur l'ensemble de la

ligne Ruisseau-Dergana mercredi à partir de 11h, assure le com-muniqué de l'entreprise qui exploite le tramway d'Alger. Plusieurs incidents techniques ont provoqué des perturbations

du trafic du tramway d'Alger depuis le début de l'été, rappelle-t-on.APS

Mercredi 9 septembre à l’aube, 2 islamistes armés ontété éliminés par les éléments de l’Armée nationale popu-laire (ANP). Ces deux hommes armés ont été abattus auvillage Aïn-El-Hamra localité située à quelques kilomètresau nord de la ville de Bordj-Menaïel dans l’est de la wilayade Boumerdès.

BLIDA : SUITE AUX PREMIÈRESPLUIES DE LA SAISON

Plusieurs maisons inondées etdes accidents de la circulation

Les premières pluies quise sont abattues dansl’après-midi de lundi der-nier à Blida et ses com-munes environnantes, ontprovoqué plusieurs inon-dations dans les maisons.Et c’est à Mouzaïa et Aïn

Romana, communes situées àl’est du chef-lieu de wilaya, queles précipitations ont eu raisondes citoyens. 26 maisons ont étésubmergées par les eaux ayantatteint par endroits presque unmètre de hauteur. Tout commeles eaux pluviales mélangées àcelles usées ont inondé le sec-teur de la santé de Mouzaïa,nécessitant l’intervention deséléments de la Protection civilepour aspirer les eaux ayantatteint même la salle des nais-

sances ainsi que celle desurgences.A 15 h 45, les pompiers ont

dû également intervenir à la citédu Clos Alexandrie à Blida pourévacuer les habitants d’une mai-son totalement couverte par leseaux.Par ailleurs, les intempéries

ont causé deux accidents de lacirculation survenus vers 16h surla RN1 entre Chiffa et Blida, pro-voquant un long embouteillagequi a duré presque deux heures.Il s’agit du dérapage de deux

camions semi-remorques. Lessecouristes ont dû employer lesgrands moyens pour dégager lesdeux engins et rouvrir la route àla circulation.Notons qu’il n’y a pas eu de

pertes humaines. M. B.

Un élément de la Protection civile de Khenchela estdécédé, dans la nuit de mardi à mercredi, lors d'un acci-dent de la route survenu dans la commune d'Oued Nini(Oum-El-Bouaghi) au cours d'une mission de secours, a-t-on appris auprès de ce corps constitué.

Phot

o : N

ewPr

ess

L’entreprise brésilienne AndradeGuttierez qui devait finir le travail, notam-ment les accès du pont, a plié bagagecontre toute attente et ce, depuis plus d’unmois. Motif : «Nous ne pouvons poursuivreles travaux pour plusieurs raisons, d’abord,les paiements qui nous ont mis dans unesituation financière critique, mais plus quecela, la réévaluation qui nous a été promisene nous a pas été notifiée jusqu’à mainte-nant, ceci en dehors des contraintes tech-niques non levées par les autres interve-nants, s’agissant des canalisations et desréseaux», affirme le représentant de l’en-treprise brésilienne. En effet, les chantiers étaient à l’arrêt et

au niveau de l’axe de la cité Ziadia où unetrémie devait être réalisée pour désengor-ger un trafic démentiel qui dure depuis desmois, en plus d’un tronçon devant relier cetaxe jusqu’à l’autoroute Est-Ouest. Toutstagne, au grand dam des habitants de lacité qui endurent les pires nuisances d’unchantier paradoxalement à l’arrêt. Le wali ainsi que le staff technique de la

direction des travaux publics découvrentl’ampleur des dégâts et pour le wali, il fal-lait, d’une part rassurer le représentant dela société brésilienne en lui promettant quele paiement serait imminent ainsi que lalevée des autres contraintes pour unereprise immédiate du chantier. Pour lereprésentant d’Andrade Guttierez, les motsne suffisent plus, il dira : «J’en ferai part àmes supérieurs de tout ce que vous venezde me dire, mais je dois vous dire qu’unhaut responsable de la société est attendupour une réunion qu’il tiendra avec les res-ponsables algériens et qui sera détermi-nante pour la suite des opérations», unefaçon de dire que des décisions franchesvont être prises à l’issue de cette réunion. Pour sa part, le nouveau directeur des

travaux publics, Selim Zahnit, éludant l’as-pect financier et appuyé par l’ingénieurlibanais du bureau d’études, Dar ElHandassa, lancera à l’adresse du repré-sentant brésilien : «Vous avez la responsa-bilité de poursuivre ces travaux ou dumoins permettre à vos sous-traitants d’acti-ver pour éviter des catastrophes qui peu-vent intervenir à l’approche de la saisonhivernale, car il y a un risque majeur quipeut surgir en cas de fortes précipitations,notamment au niveau du technicum

Khaznadar». Autant dire qu’il faut impérati-vement assainir la situation financière dece projet et éviter, non seulement des sur-coûts ou encore l’étranglement d’une gran-de partie de la ville, mais surtout d’appré-hender des accidents aux conséquencesincalculables. Toutefois, le wali rassurera en soutenant

«pour le paiement d’Andrade Guttierez, j’enfait mon affaire, je comprends parfaitementleur position car ils (la société brésilienne)n’ont pas l’habitude de travailler dans cesconditions entre les défauts de paiementset la levée des contraintes, nous allons yremédier rapidement». Ce dernier a enjointle directeur des travaux publics à réunirl’ensemble des intervenants du projet pourdégager rapidement des solutions, notam-ment pour les contraintes évoquées. Il reste toutefois le problème de paie-

ment qui risque de perdurer, parce que lesréévaluations sont très importantes,comme l’a souligné le DTP, tant il est ques-tion d’un avenant estimé à plus de 60% duprix initial.

Le contournement du tunnel de Djebel El Ouahch : livraisonprévue pour le 30 septembreTrès confiante, la nouvelle équipe qui

dirige le chantier du contournement deDjebel El Ouahch, composée essentielle-ment du nouveau responsable de l’ANA(Agence nationale des autoroutes), les tra-vaux publics et l’entreprise Cosider, persis-te et signe et avance devant le premier res-ponsable de l’exécutif, en guise de prépa-ration de la visite du ministre de tutelle quele projet sera livré le 30 septembre. En effet, le renforcement des moyens

tant humains que matériels, conforte cetteannonce, surtout que l’on a constatéqu’une bonne partie du tronçon a été déjàgoudronnée, il ne reste que certainsendroits à renforcer, comme le souligne leresponsable de l’ANA : «Certaines partiesdu tronçon présentent une certaine fragilitédu sol, nous nous attelons à les renforcerchacune selon ses spécificités et nousvous promettons, monsieur le wali, que lesdélais de livraison seront respectés, malgréle fait que nous avons accusé dix jours

d’arrêt à cause, d’une part, des intempé-ries, mais aussi à cause des riverains quinous ont fait obstacle prétextant qu’ilsouvrent droit à une indemnisation financiè-re pour leur récolte d’oliviers.» En fait, ce contournement d’une lon-

gueur de 13 kilomètres, a quand mêmeobligé les responsables de détruire plus de700 arbres et passer sur des terres de rive-rains, d’où un problème d’indemnisation.Réagissant à cet effet le wali dira : «Inviterles deux familles concernées pour uneréunion, vendredi prochain à 9h00, nousallons trouver un terrain d’entente et nousallons les indemniser.»Toutefois, il reste à souligner que ce

tronçon, considéré comme une autoroute,doit être équipé convenablement. Le wali ademandé s’il a été prévu le passage de lafibre optique et l’éclairage public remar-quant que les responsables du projetétaient plus préoccupés par la chaussée etqu’ils ont dû réconforter le premier respon-sable de la wilaya : «Pour la fibre optiquenous y avons pensé, elle est prévue dansnos études pour éviter des travaux supplé-mentaires quand la chaussée sera livrée,idem pour l’éclairage public qui sera insérédans notre plan de charge». Une assertion pas très convaincante de

la part des responsables de l’ANA, car pris

au dépourvu concernant ces deux points.Néanmoins, nous attendons le 30 sep-tembre pour pousser, enfin, peut-être, ungrand ouf de soulagement.

Cojaal revient !Par ailleurs, l’on apprend de sources

concordantes que le consortium nippon(Cojaal) est sur le point de revenir à seschantiers, une reprise, précise notre sour-ce, prévue dans deux mois pour reprendreles travaux du tunnel, T1Sud, effondré, l’ons’en souvient le 1 janvier 2014 endéclarant : «Une partie du personnel estdéjà là avec du matériel pour mettre enplace toutes les conditions pour une repriseimmédiate et procéder à la finition de cetronçon du tunnel.» A la question de savoir si les matériaux

exposés depuis plus d’une année serontutilisés, notamment les aciers, ce dernierrépondra par l’affirmative. Plus pertinent,quel en a été le coût de toute cette histoire,la réponse fut : «énorme».Il est à noter par ailleurs que jusqu’à

présent, les conclusions de l’enquêteconcernant l’effondrement de ce tunneln’ont pas été communiquées, un point qui aalimenté beaucoup de supputations, voirede graves accusations.

N. Benouar

Le Soird’Algérie Jeudi 10 septembre 2015 - Page 9Régions

CONSTANTINE

Le pont Salah-Bey et les mauvais payeurs

Le bâtiment a été érigé à lafin des années 1980 en lieu etplace des Galeries algériennesqui se sont écroulées lors duséisme du 10 octobre 1980. Lesous-sol a été aménagé enlocaux commerciaux : atelier de

confection de vêtements fémi-nins, comptoir de produits den-taires, un salon de coiffure, unegargote, une école de formationde pâtisserie orientale et cuisineainsi qu'une bourrellerie. Ce der-nier commerce, comme la plu-

part ont mis la clé sous le paillas-son et le propriétaire a jeté toutel'éponge dans le hall créant uncapharnaüm effrayant. On ne finit pas de s'étonner à

la vue de cette rigole pleined'eaux usées qui dégagent uneodeur nauséabonde.Les escaliers qui mènent vers

ce sous-sol sont d'une saletérepoussante causée par des

gobelets avec des restes de caféet même des plumes de volatilesqu'on est venu égorger. Unefemme et ses enfants squattentl'endroit. Les riverains et le syn-dic de l'immeuble devraient s'in-quiéter de cette situation qui meten péril leur santé. Une journéede volontariat est souhaitable etsalutaire à plus d'un titre.

Medjdoub Ali

CHLEF

Insalubrité à la cité 57 logementsGOURAYA (TIPASA)

Repêchage d’un noyé

par un chalutierLa Protection civile a rendu publique

récemment une information concernant lerepêchage d’une personne noyée, aularge de la côte de Gouraya.Notre source précise que ce fut un

chalutier qui avait eu la surprise de repê-cher dans ses filets, un homme d’âgemoyen, en état de décomposition avan-cée et dont l’identification relève de l’im-possible. Aucune information n’a pu êtredonnée sur les causes du décès, ni l’origi-ne de cette victime. Il semblerait que lecorps de cette victime a été charrié parles puissants courants provenant d’ouesten est et qui se sont manifestés récem-ment au large des côtes algériennes.Rappelons, par ailleurs, la récente noya-de d’une victime dans des conditionssimilaires et repêchée elle aussi par unchalutier au large des côtes de Cherchell.

Houari Larbi

Le suicide, ce phénomène social, a prisces derniers temps, des proportions alar-mantes au sein de la société. L’absenced’une prise en charge adéquate, ajoutéeau silence qui accompagne le suicidefavorise ainsi son développement. Le service de psychiatrie du Centre hos-

pitalo-universitaire de Béjaïa, en collabora-tion avec les associations, Amicale des psy-

chiatres de Béjaïa et des médecins généra-listes libéraux de Béjaïa (AMGLB), organi-se, samedi prochain, au niveau de l’audito-rium Aboudaou, une journée de formationcontinue autour de l’acte suicidaire, aspectscliniques, prise en charge et prévention. Il convient de noter que pour une

meilleure prise en charge de la santé men-tale, un établissement hospitalier spécialisé

en psychiatrie d’une capacité d’accueil de120 lits sera incessamment ouvert à Oued-Ghir, a-t-on appris.En prévision de l’ouverture de cette

structure, des médecins hospitalo-universi-taires sont déjà affectés au CHU de Béjaïa,rapporte la cellule de communication de cedernier.

A. K.

Le wali de Constantine, Hocine Ouaddah, s’est enquis avant-hier de lasituation qui prévaut au niveau des chantiers des accès du viaduc, le pontSalah-Bey, inopérant dans les faits, puisque l’ouvrage, censé permettreune meilleure fluidité du trafic routier, est devenu cauchemardesque.

BÉJAÏA

Journée de formation sur le suicide

On l'appelle également bâtiment Benbadis. Le chef de filede l'Association des oulémas musulmans se retournerait danssa tombe s'il prenait connaissance du degré de saleté repous-sante qui caractérise la construction et porte son nom.

Phot

o : D

R

Les services de la préventionde la DSP (Direction de la santé)de la wilaya de Naâma, ont indi-qué que 178 cas de leischmanio-se sont recensés à travers lescommunes de la wilaya durantl’année en cours. Le plus grand nombre a été enrégistré

dans les communes de Aïn-Séfra avec 35cas et Mekmen-Ben-Amar 32 cas.Pourtant en 2014, on n’a enregistré que52 sujets. Dans le but d’éradiquer à lasource les vecteurs de cette maladie cuta-néo-muqueuse qui demeure un grave pro-

blème de santé publique dans certaineszones pastorales de la wilaya, la DSP, a,avec la collaboration des services agri-coles et les services d’hygiène des APC,programmé des campagnes de luttecontre le phlébotome pour les mois deseptembre et octobre 2015.Notons que M. Boudiaf, ministre de la

Santé et de la Réforme hospitalière, lorsde sa visite à Naâma au mois d’octobre2014, s’est inquiété sur les chiffres alar-mants de la leishmaniose et n’a pas man-qué de faire dépêcher une équipe spécia-lisée dans l’éradication de ce fléau, maisle mystère de cette pathologie continue !!!. Pour rappel, 52 sujets de leischmanio-

se ont été enregistrés en 2014, 123 en2013, 587 en 2012 et 892 en 2011. Deschiffres qui inquiètent. La leishmaniose cutanée se compose

de deux groupes : oriental (leishmania tro-pica) et sud-américain (leishmania brasi-lia). Appelée chez nous le bouton d’Orient(ou le bouton de Biskra), qui siège sur lesrégions découvertes et se présente sousla forme d’une papille excavée, croûteuse,

responsable d’une cicatrice inesthétique,dont les séquelles et les cicatrices restentapparentes après guérison. Le virus provient, selon les analyses

microscopiques, de piqûres des phlébo-tomes, un insecte de petite taille des paystropicaux, qui se nourrit de sang, qu’il pro-jette par piqûres sur la peau, provoquant

ainsi des démangeaisons. Cette espècede parasite est le vecteur de la leishma-niose. Le traitement doit lutter contre la surin-

fection, alors que le vaccin B.C.G., est,selon les études, pratiqué chez les sujetsatteints de cette pathologie.

B. Henine

Le Soird’Algérie Jeudi 10 septembre 2015 - Page 10Régions

DSP NAÂMA

178 cas de leishmaniose durant l’année en cours

Autres carences et pas desmoindres, celles des anciensquartiers avec de vieillesbâtisses qui remontent à l’èrecoloniale, il est d’une nécessitéimpérieuse d’aménager cesquartiers à risque, l’effort de lacommune ne sera pas suffi-sant si les services de l’urba-nisme n’activent pas le rythmedans les travaux d’améliorationurbaine telle que l’installationde trottoirs avec des normes

d’une hauteur adéquate, ce quiévite l’accumulation de la terreet de son charriage vers lesavaloirs.A vue d’œil, la quasi-totalité

des avaloirs sont obstrués auchef-lieu de la wilaya nonobs-tant la campagne de nettoyageeffectuée il y a quelques joursde cela, c’est l’histoire de labouteille à moitié vide ou àmoitié pleine, en lato sensu, laville de Souk Ahras à moitié

sale ou à moitié propre. Lesservices techniques de l’APCet ceux de l’Office nationald’assainissement doiventprendre acte de cette problé-matique et ils devraient sepencher sérieusement sur lesproblèmes des avaloirs etautres regards bouchés enprévision de la saison despluies ; il vaut mieux tard quejamais. Apparemment, aux yeux

des gens «ces choses sontanodines mais réellement,c’est une situation difficile àlaquelle on est confrontés»,l’exemple le plus frappant, lespluies qui se sont abattues sur

la région de Constantine etKhenchela il y a dix jours decela ont engendré des catas-trophes matérielles et despertes humaines, on a dénom-bré plus de 15 morts à causedes inondations.Il ne faut pas jeter le bébé

avec l’eau du bain certes il y ale laxisme, d’une part, des ser-vices concernés avec lemanque flagrant d’entretiendes réseaux d’assainissementet il y a aussi la bêtise humai-ne, des citoyens jettent toutessortes d’ordures qui sont lacause de l’obstruction des ava-loirs, une lapalissade.

Barour Yacine

SOUK AHRAS

À quand le curage des avaloirs obstrués ?

AÏN-TÉMOUCHENT

Départ de la caravaneculturelle versConstantineUne délégation de 60 artistes a pris

le départ hier matin de Aïn-Témouchent vers la ville du VieuxRocher, en l'occurrence Constantine,pour les festivités de la semaine cultu-relle de la wilaya de Aïn-Témouchent,dans le cadre de «Constantine, capi-tale de la culture arabe».La valise témouchentoise contient

les activités traditionnelles et artis-tiques que recèle la région, et c'estaussi, selon les responsables de ladélégation, une occasion pour lesartistes de la wilaya de côtoyer lesmembres des différentes délégationsnationales et étrangères.A noter que les participants à cette

semaine culturelle en sont à leur pre-mière sortie, et comptent faire décou-vrir tout le riche patrimoine de la villede Aïn-Témouchent au publicconstantinois.

S. B.

CHAÂBAT-EL-LEHAM

8 milliards de centimespour la cité des Martyrs La commune de Chaâbat-El-Leham

distante de 4 km du chef-lieu de lawilaya s'apprête à lancer de nombreuxprojets de développement, à l'instar durenouvellement du réseau d'assainis-sement au niveau de la ligne reliant lacité El Qods et l'abattoir communalpour lequel est consacrée une envelop-pe de huit milliards de centimes, selonle président de l'APC M. Abid Mohamed.Quant au deuxième projet, il concer-

ne la prise en charge de la cité desMartyrs en matière de trottoirs et bitu-mage des rues. Les travaux de réalisa-tion de ces deux projets devront durerun mois à compter du lancement destravaux prévus la semaine prochaine.

S. B.

Plaignant et accusé étaient hier pré-sents au tribunal pénal de la cité Djameloù le journaliste Samir Slama, qui exerceau niveau du journal électronique Le jour-nal de l’Oranais, devait être auditionné encitation directe. La plainte émane de l’undes associés de l’entreprise Maghreb

Emballage qui l’accuse de diffamation etdivulgation de secrets d’une enquête judi-ciaire. La défense a demandé le report duprocès, ce qui leur a été accordé par lajuge qui fixa l’audience au 7 octobre pro-chain. Pour rappel, les accusations serapportent à l’enquête réalisée par

S. Slama, publiée sur Le journal del’Oranais concernant l’entreprise MaghrebEmballage et son remplacement par uneautre entité du nom d’Union Emballage. Ily est question, selon l’enquête réalisée,de fuite de capitaux.

Amel Bentolba

ORAN

Report du procès du journaliste

Il faut le dire, la saison des grandes pluies approche etavec le risque des inondations, d’autant plus, au niveaude la ville de Souk Ahras, le réseau existant ne peut pasassurer l’évacuation des eaux des pluies diluviennes carles avaloirs et les regards sont étriqués et insuffisants.

Phot

o : D

R

Renversement d’un camion transportant de l’acide

L’accident survenu, hier, au niveau de la route périphérique numéro 4, auniveau du Douar-Boudjemaâ, était extrêmement grave. Un camion transportant plusieurs réservoirs contenant chacun près de

1000 litres d’acide s’est renversé sur la route où 3 sur les 18 barils sont tom-bés, laissant couler le liquide chimique sur la route alors que la circulation étaitdense. Une grande panique s’est emparée des automobilistes. Sitôt alertés, les

éléments de la Protection civile, relevant de la commune de Bir El Djir, se sontrendus sur les lieux, appuyés par les services de gendarmerie et ont immédia-tement innondé la route de terre par dessus ce liquide dangereux afin decontenir sa propagation. Blessé, le chauffeur a été évacué aux urgences. Reste à savoir si le transport de ce liquide a été soumis à une autorisation

en raison de la dangerosité de l’acide. Seule, l’enquête le déterminera.A. B.

Saisie de 1 200 comprimésd’ecstasy et 20 grammes

de cocaïne La brigade de lutte contre le trafic de stu-

péfiants relevant de la Sûreté de wilayad’Oran est parvenue à mettre sous les ver-rous six personnes dont une femme, âgéesentre 29 et 41 ans, toutes impliquées dansun trafic de drogue. L’opération a permis lasaisie de 1281 comprimés de type ecstasy etde 20,45 grammes de cocaïne.

Trois voitures et 44 millions de centimesont également été saisis. Les mis en causeseront présentés devant la justice.

A. B.

Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsJeudi 10 septembre 2015 - PAGE12 Jeudi 10 septembre 2015 - PAGE13

FOOTBALLFOOTBALL

Phot

os :

DR

LIGUE 1 MOBILIS (4e JOURNÉE) USM EL-HARRACH - NA HUSSEIN DEYAUJOURD’HUI AU STADE DU 5-JUILLET

Un ultime sursis pour Iaïchel Le stade du 5-Juillet

rouvre aujourd’hui ses portespour accueillir le derby algé-rois, qui mettra aux prisesl’USM El-Harrach au NAHussein-Dey en avancé de la4e journée du championnatprofessionnel de la Ligue 1Mobilis. Une rencontre inau-gurale de l’enceinte olym-pique fermée en septembre2013 pour des travaux derénovation.

Ainsi, après plusieurs moisde travaux, le temple abrite cetaprès-midi une rencontre entreéquipes de la Ligue 1 Mobilisqui connaissent deux destinsdifférents en ce début dechampionnat. D’un côté, la for-mation du Milaha, qui aprèsavoir gagné sa première ren-contre face à l’USMA au stadedu 20-Août d’Alger, a enchaînéavec deux défaites consécu-tives à Oran face à l’ASMO età Blida face au CRB. C’est direque le coach du NAHD joue satête cet après-midi d’autantplus qu’un sursis lui a étéaccordé par le président OuldZmirli lors de la défaite face au

Chabab. Pour la rencontred’aujourd’hui, le coach Iaïchen’a pas lésiné sur les effortspour préparer ses poulainspour ce rendez-vous. En face,l’USM El-Harrach réussitmieux son début de saisoncomparativement au NAHD.

Les poulains de BoualemCharef, co-leaders du classe-ment de la Ligue 1 Mobilis,avec deux victoires et unmatch nul, entendent restersur leur lancée et tenter de

prendre une longueur d’avan-ce au classement provisoire-ment.

La rencontre de nouveauprogrammée à 18h

Programmé dans un pre-mier temps à 18h puis repro-grammé quelques jours aprèsà 19h15, le derby algérois, quimettra aux prises l’USM El-Harrach au NA Hussein Dey,aujourd’hui au stade du 5-

Juillet est à nouveau, repro-grammé à 18h, soit à sa pre-mière programmation initiale, aannoncé la Ligue de footballprofessionnel (LFP) quiexplique ce 3e changement deprogrammation lié à «lademande de la télévisionnationale publique l’ETV» quidevrait retransmettre la ren-contre sur le petit écran et per-mettre à «un large public desuivre ce match».

Ahmed Ammour

RÉDA MALEK, PRÉSIDENT DU CR BELOUIZDAD :

«Le CRB est domicilié au stadedu 20-Août, pas au 5-Juillet»

l Le président du CRBelouizdad, Réda Malek, s’estexprimé sur le site officiel deson club sur la décision de laLFP de domicilier la ren-contre CRB-JSK, comptantpour la 4e journée du cham-pionnat de la Ligue 1 Mobilis,au stade du 20-Août d’Algeret non au stade du 5-Juillet.

«Le CRB est domicilié austade du 20-Août. Il est de cefait normal qu’il joue ses ren-contres à domicile dans cetteenceinte. La LFP a pris la déci-sion de faire jouer les derbiesalgérois au stade du 5-Juillet.Le CRB, respectueux desrèglements généraux qui

gèrent notre football, adhèretotalement à cette nouvellemesure qui permettra à notrechampionnat d’aller de l’avantsur tous les plans entre autresorganisationnel, sécuritaire,retransmission télévisuelle,recettes, spectacle et niveaude jeu, a expliqué le patron duChabab. Concernant la propo-sition de faire jouer lesgrandes affiches des clubsalgérois au stade 5-Juillet, ladirection du CRB ne s’y oppo-se pas mais non sans condi-tion. En ma qualité de prési-dent du club, je tiens à préciserque ma mission est dedéfendre les intérêts du CRB.Nous estimons qu’il est incon-cevable de recevoir nos adver-

saires dans le stade olympiquede la capitale et aller ensuitejouer le match retour chez lemême adversaire. Prenonsl’exemple du prochain matchface à nos frères de la JSKabylie. Trouvez-vous normalque le Chabab accueille la JSKau 5-Juillet pour ensuite sedéplacer à Tizi-Ouzou lors dela phase retour ? Il est clairque c’est le CRB qui est lésédans cette programmationsachant que nos supportersn’auront pas l’occasion de sou-tenir leur équipe chez l’adver-saire comme pourraient le faireceux des équipes visiteusesau stade du 5-Juillet. Je tiens àfaire savoir que le CRB n’estpas contre l’idée de domicilier

les grandes affiches qui leconcerne dans le stade olym-pique à condition que le matchretour se joue également danscette même infrastructure. Sitelle est la décision, le CRBl’accueille d’ores et déjà à brasouverts. Mieux encore, danstout l’entourage du CRB, onest convaincu que notre équi-pe qui compte en son sein desjoueurs de qualité avides des’exprimer dans un stadecomme le 5-Juillet et devantses milliers de supporters, ales moyens de réussir ses sor-ties. Néanmoins, cela doit sefaire dans les règles de l’art quipermettent au CRB de préser-ver ses droits».

Ah. A.

LIGUE 2 MOBILIS(4e JOURNÉE)

Le CA Batna pourla confirmation,Béjaïa pour une

première victoireEn accueillant le Paradou AC, dans le

cadre de la 4e journée du championnat deLigue 2 Mobilis, le Chabab de Batna, solideleader de la Ligue 2, devra confirmer sabonne santé de ce début de championnat.

Totalisant 7 points, avec deux vic-toires et un match nul, la formation desAurès est décidée à rester sur sa lan-cée. Toutefois, l’adversaire du jour, lePAC, qui n’a réalisé aucune victoire entrois matchs, n’en a par ailleurs perduaucun. C’est dire que la rencontre pro-met d’être intéressante entre une équi-pe du CAB qui cherche la confirmationet une équipe du PAC à la recherchede sa première victoire de la saison.Les dauphins du leader, qui sont aunombre de quatre, surveilleront de prèsle CAB. Si l’OM Arzew, nouveaupromu, et l’A Bou-Saâda, évolueront endéplacement respectivement à BordjBou-Arréridj et Béjaïa, l’USM Bel-Abbès accueillera le CRB Aïn Fekroundans une rencontre qui sera à la portéedes locaux au moment où la confronta-tion ASO Chlef-MC El-Eulma est repor-tée au mardi 15 pour permettre auxEulmis de disputer leur ultime ren-contre de poules de la Ligue des cham-pions d’Afrique. Dans le bas du classe-ment, la JSM Béjaïa, à la recherche desa première victoire de la saison, rece-vra l’ABS alors que l’USMM Hadjoutrendra visite à l’AS Khroub.

Ahmed Ammour

ProgrammeDemain à 18hCAB Bou-Arréridj-OM ArzewMC Saïda-O Médéa (16h30)US Chaouia-JSM Skikda (16h30)USM Bel-Abbès-CRB Aïn FekrounCA Batna-Paradou ACJSM Béjaïa-A Bou-SaâdaAS Khroub-USMM HadjoutASO Chlef-MC El-Eulma (15 sept. à 19h)

Classement Pts J 1. CA Batna 7 3 2. A Bou-Saâda 5 3 --. OM Arzew 5 3 --. ASO Chlef 5 3 --.USM Bel-Abbès 5 3 6. O. Médea 4 3 --. MC Saïda 4 3 --. JSM Skikda 4 3 9. MC El- Eulma 3 2 --. CAB Bou-Arréridj 3 3 --. Paradou AC 3 3 12. AS Khroub 2 2 --. USMM Hadjout 2 3 --. US Chaouia 2 3 --. JSM Béjaïa 2 3 16. CRB Aïn Fekroun 1 3

CHAMPIONNAT NATIONAL AMATEUR (1re JOURNÉE)

Et c’est reparti !l C’est demain, vendredi, que sera

donné le coup d’envoi de la nouvellesaison du championnat national ama-teur dans ses trois groupes, Centre, Estet Ouest.

Plusieurs équipes ont d’ores et déjàaffiché leurs ambitions de jouer l’acces-sion en championnat professionnel de laLigue 2 Mobilis. Dans le groupe Centre,le RC Kouba, qui a raté l’accession lasaison dernière devant le Paradou,compte réussir son parcours et faire faceaux autres prétendants dont la formationde Jijel qui a effectué un stage de prépa-ration à Alger. Pour cette première jour-

née, le Raed accueille le WRB M’silaalors que Jijel recevra à huis clos la JSMChéraga. Dans le groupe Est, c’estincontestablement la rencontre USBiskra-AB Merouana qui retiendra l’at-tention. L’autre affiche de cette premièrejournée mettra aux prises l’USM Annabaà l’AS Aïn M'lila : deux anciennes forma-tions de la D1 qui se retrouvent en DNA.Dans le groupe Ouest, le WA Tlemcen,relégué la saison dernière, tentera deretrouver au plus vite la Ligue 2. Pour sapremière sortie en division amateur, leWAT ne devrait pas trouver de difficultéspour s’imposer à domicile devant le MBHassasna. Ah. A.

ProgrammeGroupe CentreVendredi (16h)RC Kouba - WR M'sila USM Chéraga - WA Boufarik Samedi (16h)CRB Dar El-Beïda - USFBB-ArréridjIB Lakhdaria - MC Mekhadma RC Boumerdès - JS Haï El-Djabal US Oued Amizour - NARB Réghaïa CR Beni-Thour - IB Khemis El-Khechna JS Jijel - JSM Chéraga (à huis clos)Groupe EstVendredi (16h)NC Magra - E. Collo ES Guelma - Hamra Annaba MO Constantine - NRB Touggourt

US Tébessa - HB C.Laïd USM Annaba - AS Aïn M'lila USM Khenchela - USM Aïn-Beïda US Biskra - AB Merouana Samedi (16h)MSP Batna - CR Village MoussaGroupe OuestSamedi (16h)JSM Tiaret - ESM Koléa RCB Oued R’hiou - SCM Oran SKAF Khemis Miliana - US Remchi ES Mostaganem - GC Mascara IS Tighennif - WA Mostaganem ASB Maghnia - SA Mohammadia WA Tlemcen - MB Hassasna CRB Ben Badis - CRB Sfisef

LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE

L'USM Alger vise un cartonplein au Soudan

l Les trois clubs algériens engagésen Ligue des champions d'Afrique defootball : USM Alger, ES Sétif et MC El-Eulma, disputeront vendredi leursderniers matchs comptant pour laphase des poules à l'occasion d'unesixième journée sans aucun enjeupour les formations du groupe B.

L'USMA, leader incontesté de cettepoule, rendra visite à El-Merreikh duSoudan, soit son poursuivant immédiatavec lequel elle s'est qualifiée prématu-rément au dernier carré. L'autre matchmettra aux prises l'ESS, qui a échouédans la défense de son titre africain, auMCEE, toujours à la recherche de sonpremier point dans cette phase. Mêmesi les Usmistes se sont déplacés àKhartoum avec un effectif réduit aprèsla décision de l'entraîneur MiloudHamdi de dispenser plusieurs élémentsclés de l'équipe, il n'en demeure pasmoins que les ambitions des Algéroissont grandes pour enchaîner avec unesixième victoire de rang dans cettephase des poules, ce qui serait toutsimplement historique. «C'est faux dedire que le match qui nous opposera àEl-Merreikh sera sans enjeu. Certes, lerésultat importe peu pour les deuxéquipes, mais je crois que cetteconfrontation sera très bénéfique pourcertains de mes joueurs, soit ceux quin'ont pas un temps de jeu conséquentdepuis l'entame de la compétition offi-cielle. Cela demeure très importantpour moi», déclare le patron techniquedes Rouge et Noir. Néanmoins, lejeune technicien franco-algérien ne fait

pas du carton plein une fixation, mais ilsouhaite profiter de cette sortie pourdonner la chance aux joueurs qui n'ontpas été utilisés jusque-là dans cetteépreuve. «Je suis conscient que réali-ser un carton plein en phase despoules de la Ligue des champions afri-caine nous permettra d'entrer dansl'histoire de la compétition, mais j'avoueque cela ne m'intéresse absolumentpas. Comme je viens de le dire, laconfrontation face à El-Merreikh per-mettra à certains joueurs de gagner unmatch dans les jambes», précise-t-il.L'USMA, assurée de terminer premièrede sa poule, car devançant de cinqpoints les Soudanais, affrontera endemi-finales le deuxième du groupe Aoù la bataille fait rage autour des deux

billets qualificatifs pour le carré d'asentre le TP Mazembe (RD Congo),Tetouane (Maroc) et Al-Hilal (Soudan).Concernant l'autre match opposant lesdeux autres représentants algériens,chacun d'eux misera sur une victoirepour le moral.

L'occasion sera aussi propice pourles entraîneurs des deux équipes :Kheïreddine Madoui (ESS) etNoureddine Saâdi (MCEE), de donnerl'occasion aux joueurs n'ayant pas étéalignés lors des matchs précédents degoûter à l'ambiance de la prestigieusecompétition continentale. Les Sétifiensnotamment se présenteront avec uneffectif décimé à cause de suspensionsou de blessures dont font l'objet plu-sieurs de leurs joueurs.

Feghouli qualifie de «rumeurs»l'intérêt du FC Barcelone pour luiL'international algérien

Sofiane Feghouli a qualifié de«rumeurs» les informations rap-portées cette semaine par lapresse européenne à proposd'un supposé intérêt pour lui dela part du champion d'Europe etd'Espagne, le FC Barcelonepour éventuellement l'engagerlors du prochain mercato d'hiver.«Ni mes agents, ni moi-mêmen’avons reçu le moindre contactde Barcelone. Tout ce qui se dità ce propos n'est pour moi quede simples rumeurs», a déclaréle joueur du FC Valence (Ligaespagnole), au site spécialiséalgérien Gool. Feghouli, dont lecontrat avec Valence expire enjuin prochain, n'a toujours pasprolongé son bail. Certes, lesdeux parties négocient les

modalités de leur nouvelle colla-boration, mais ils n'ont pasencore trouvé un accord. A cepropos, le milieu offensif s'est ditemballé à l'idée de poursuivrel'aventure à Valence, un clubqu'il avait rejoint en 2010 en pro-venance de Grenoble (CFA,France), mais il préfère laisser àses agents le soin de s'occuperde ce dossier. «Je fais en sortede me concentrer pleinementsur mon travail sur le terrain. J'aimes agents qui s'occupent desautres dossiers», a-t-il précisé,s'engageant à se donner tou-jours à fond, en dépit du flou quientoure toujours son aveniravec son club actuel. «Aprèsnotre excellent parcours la sai-son passée grâce auquel nousnous sommes qualifiés à la

Ligue des champions, je memets à la disposition de monéquipe pour réussir ses chal-lenges aussi bien sur le plannational qu'européen», a-t-il ras-suré.

ANGLETERRE

Le but de Kashi élu but du moisd'août à Charlton

Le but inscrit par l'international algérien, de Charlton, Ahmed Kashi, contre Peterborough United (4-1) enCoupe d'Angleterre, a été élu but du mois d'août 2015 par son équipe, rapporte mardi le site officiel du clubde Championship. Le joueur algérien a obtenu 76% des suffrages, précise la même source. Le milieu deterrain algérien a réussi un lob fabuleux de 40 mètres qui a trompé la vigilance du gardien de Peterboroughqui était un peu avancé. C'était le troisième but de son équipe lors de cette rencontre. Kashi s'est engagécet été pour trois ans avec la formation anglaise de Peterborough United (Championship) en provenancedu FC Metz (L2 française). Kashi avait été retenu par le sélectionneur des Verts Christian Gourcuff pour ledernier match de l'Algérie contre le Lesotho (3-1) dimanche à Maseru pour le compte de la deuxième jour-née des qualifications de la CAN-2017, mais il est resté sur le banc. Il avait effectué son baptême du feu

en sélection algérienne contre le Sénégal (2-0) lors de la CAN-2015 en Guinée équatoriale.

EURO-2016

L'Autriche corrige la Suèdede Zlatan et se qualifie

l L'Autriche a corrigé 4-1chez elle la Suède de ZlatanIbrahimovic pour assurer saqualification pour l'Euro-2016de football, à deux journées dela fin des éliminatoires, lundidans le groupe G.

Elle est ainsi la cinquièmenation assurée de participer àl'Euro programmé en France (10juin-10 juillet) après l'Islande, laRépublique tchèque etl'Angleterre - la France étantqualifiée en tant que pays hôte.Impuissant, finalement titulaireaprès avoir été incertain, l'atta-quant mégastar du Paris SGZlatan Ibrahimovic n'a pu empê-cher la qualification d'uneAutriche impériale malgré un buten toute fin de match (90+1).Les Autrichiens ont rapidementpris l'ascendant sur un pénaltydu Munichois David Alaba (8’),consécutif à une faute de l'an-cien Lyonnais Kim Kallstrom surZlatko Junuzovic. Alourdissant lamarque avant la pause (38’),Martin Harnik a ensuite signé undoublé (88’) assorti d'un but deMarc Janko (77’) pour permettreà son pays d'assurer la qualifica-tion pour le championnatd'Europe de football. Une pre-mière, pour un pays qui nedevait sa présence lors de l'édi-tion 2008 qu'à son statut de co-organisateur (avec la Suisse).Les Suédois quant à eux, pâtis-sent de la victoire facile de laRussie au Liechtenstein (7-0) etdévissent à la troisième place,synonyme de barrages. LesSuédois disputeront toutefoisdeux derniers matchs plutôtabordables, contre le

Liechtenstein puis la Moldavieen octobre.

L'Angleterre et Rooney déroulent

Premier pays déjà qualifié,l'Angleterre a continué sur salancée en battant 2-0 une équipede Suisse venue pour cherchersa qualification. Non seulementles Suisses n'ont pas réussi àmarquer, mais ils ont vu leurdéfaite ponctuée par le 50e buten sélection de l'attaquantanglais Wayne Rooney, en fin dematch sur pénalty (84’). Grâce àcette réalisation, le joueur deManchester United est désor-mais seul en tête des meilleursbuteurs anglais sous le maillotblanc, devant la légende SirBobby Charlton. Les Suissespourront toutefois se consoleravec la défaite de l'Estonie faceà la Slovénie (1-0) qui les laissedeuxième de leur groupe avectrois points d'avance. Plutôt debon augure, avant de rencontrerSaint-Marin puis l'Estonie.

La Slovaquie devra patienterLa Slovaquie devait battre

l'Ukraine pour assurer sa qualifi-cation pour l'Euro. Mais tenue enéchec (0-0), elle s'est vue distan-cée au classement parl'Espagne, vainqueur enMacédoine (1-0) après un butcontre son camp du gardienTome Pacovski. La Slovaquiebénéficiera toutefois elle aussid'un calendrier plutôt favorablelors des deux dernières jour-nées, affrontant le Belarus puisle Luxembourg alors quel'Ukraine rencontrera notam-ment l'Espagne. Les journées 9et 10 des éliminatoires aurontlieu du 8 au 13 octobre, et lesbarrages entre les huit troi-sièmes du 12 au 17 novembre.Pour rappel, les deux premiersdes neufs groupes, ainsi que lemeilleur troisième, se qualifientdirectement. Les huit autres troi-sièmes s'affrontent en barragespour les quatre derniers tickets.En cas d'égalité, la différenceparticulière prévaut.

COUPE DU MAROC

L’Ittihad Tanger deBenchikha passe en

quarts de finaleL'Ittihad de Tanger dirigé par l'entraîneur algérien

Abdelhak Benchikha s'est qualifié, mardi, pour lesquarts de finale de la Coupe du Maroc de football(2014-15) après le nul (1-1) obtenu sur la pelouse deYoussoufia de Berrchid, en match retour des 8es definale. Lors du match aller, le nouveau promu, IttihadTanger avait gagné sur le score de 1 à 0. En quartsde finale, les Tangérois affronteront le vainqueur dumatch entre Olympique Khouribga et RachadBernoussi, prévu, hier, mercredi. L'ancien sélection-neur de l'équipe d'Algérie qui s'est engagé cet étéavec la formation marocaine a bien entamé la saisonen remportant le premier match du championnatcontre le Moghreb de Fès (2-0) samedi pour le comp-te de la première journée du championnat de premiè-re division de football.

MALGRÉ L'ÉLIMINATIONEN COUPE DU TRÔNE

Le MC Oujda renouvellesa confiance à Aït DjoudiLa direction du MC Oujda, nouveau promu en divi-

sion 1 marocaine de football, a réitéré sa confiance àson entraîneur algérien Azeddine Ait Djoudi, malgrél'élimination prématurée en Coupe du Trône face àl'Ittihad Mohamadia qui évolue en division amateur.«Il est impensable de se séparer d'Aït Djoudi à caused'une élimination en Coupe, sachant que cette com-pétition a souvent réservé des surprises et qu'ellen'obéit pas à la loi du plus fort», a publié la directiondu MCO mercredi sur son site officiel. «Nous comp-tons poursuivre notre collaboration avec Aït Djoudijusqu'à la fin de la saison, d'autant que cet entraîneurest devenu un membre de la grande famille de ceclub», poursuit le communiqué.

MONDIAL-2018/QUALIFS

La Palestine joue à domicilepour la première fois

L'équipe de Palestine a joué mardi son premier match qualificatifpour un Mondial à domicile, en recevant les Emirats arabes unisdans le stade d'al-Ram, près de Jérusalem, un match historique quis'est soldé par un nul 0-0. Ils étaient 14 000 supporters à se massersur les gradins du stade Fayçal al-Husseini pour applaudir leur équi-pe lors de ce match qui compte pour les qualifications du Mondial2018 et de la Coupe d'Asie 2019. Dans la première mi-temps, lessupporters des Fida, les joueurs palestiniens en rouge, ont cru l'em-porter quand Sameh Meraaya a tiré avant de manquer le but, puis ilsont tremblé quand leur gardien Taoufiq Ali est parvenu à arrêter uncoup franc tiré par l'Emirati Ahmed Khalil. Depuis les gradins,Hossam al-Khatib, venu de Naplouse à plus de 70 km d'al-Ram,parle d'une «énorme joie». «Malgré les conditions difficiles, malgrél'occupation et la pression sous laquelle vit le peuple palestinien,c'est une énorme joie de voir l'équipe nationale en arriver là», lance-t-il, enthousiaste, à l'AFP. Pour Jibril Rajoub, patron du foot palesti-nien, qui a récemment multiplié les coups d'éclats à la Fifa pourmobiliser autour de la cause palestinienne, ce match à domicile c'estla preuve que «la Palestine existe et que les Palestiniens ont le droitde vivre dans leur propre Etat indépendant». Hanine Chatara, elle,est venue de Ramallah, la ville voisine à quelques km, et pourtant,elle a dû laisser sa voiture au check-point installé par les Israélienspour filtrer les entrées vers et depuis Jérusalem. «On a fait la fin duchemin à pied». Mais rien n'aurait pu l'empêcher de venir supporterson équipe à qui elle a souhaité «d'être toujours aux meilleuresplaces et de s'imposer dans les compétitions mondiales». Pour ça,la Palestine devra encore s'imposer face à l'Arabie saoudite, laMalaisie et le Timor oriental. Les Palestiniens avaient dû renoncer enjuin à accueillir l'Arabie saoudite pour un match qualificatif pour leMondial 2018 qui devait constituer la toute première venue de lasélection saoudienne en Cisjordanie occupée. La venue d'équipesarabes dans les Territoires occupés est toujours une question sen-sible car de nombreux Etats refusent que leur équipe passe par plu-sieurs check-points militaires israéliens. Le match aller Arabie saou-dite-Palestine s'est conclu sur un 3-2 et le match retour doit se teniren octobre dans les Territoires occupés. Les Palestiniens ont rem-porté haut la main leur match contre la Malaisie (0-6).

USMH-NAHD, saison 2011-2012.

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 10 septembre 2015 - PAGE14

HANDBALL

El-Hadi Ould Ali entendaccompagner la FAHB

l Quelque temps après son ins-tallation, le nouveau ministre de laJeunesse et des Sports, M. El-HadiOuld Ali, a entamé, avant-hier ausiège de son département, une sériede concertations avec les instancessportives nationales afin de s’impré-gner de la réalité du terrain. Ainsi, c’est la Fédération algé-

rienne de handball (FAHB) qui aeu l’honneur d’être reçue en pre-mier. Lors de cette réunion, leministre a reçu Saïd Bouamra,président de la FAHB, accompa-gné des membres fédéraux etcadres permanents. Ont égale-ment assisté du côté du MJS,Djamel Kouidret, secrétaire géné-ral et Madjid Djebab, directeurcentral. A l’entame de cetteréunion, le ministre a déclaré queson travail est de s’enquérir de lasituation de chaque fédérationsportive nationale, déclarant vou-loir «éliminer» cette frontière exis-tant auparavant et asseoir, dans ladurée, une véritable collaborationvisant à restaurer le sport algérien.Le ministre a réitéré sa très bonneappréciation des efforts fournis parl’actuelle FAHB dans la reprisedes activités handballistiques.Empreinte d’une atmosphère defraternité et de responsabilité,cette réunion a permis au ministred’avoir une idée plus précise sur lasituation prévalant au sein de laFAHB, à travers le tableauexhaustif présenté par Bouamra.

Ce dernier s’est fait aussi le défen-seur de certains clubs en butte àdes difficultés financières. Leministre a été très attentif et a prisconnaissance de cette réalitéinterne de cette instance et desdoléances du patron de la FAHBen plus des difficultés financièresqui handicapent la FAHB sur lechoix des entraîneurs des équipesnationales seniors (messieurs etdames) et leurs staffs respectifs.En effet, Bouamra a informé leministre que des CV de sélection-neurs étrangers reçus étaient dequalité mais avec des exigencesfinancières au-dessus desmoyens de la FAHB toute seule.M. El-Hadi Ould Ali, tout en rétor-

quant qu’il y a trop de fixation surelles alors qu’elles doivent êtrel’émanation du travail des associa-tions sportives, a affiché sa trèsgrande compréhension sur cettesituation. Pour aller dans le sensde la remise sur les rails deséquipes nationales messieurs etdames, le ministre a déclaré quedes solutions seront trouvées pro-chainement, lors d’une prochaineréunion MJS-FAHB pour définir lacontribution de la tutelle. Sur unautre plan, l’organisation duMondial U21 par l’Algérie en 2017a été abordée également.Bouamra a informé le ministre surl’état des infrastructures sportivesretenues pour cet événement qui

nécessitent une réhabilitation enprofondeur. Dans cette perspecti-ve, le ministre a demandé l’instal-lation du comité d’organisation leplus rapidement possible afind’entamer les préparatifs à temps.Avant de prendre congé de sesinterlocuteurs, M. El-Hadi Ould Alia déclaré qu’il fera en sorte queson département mobilisera lesmoyens nécessaires pour affron-ter les prochaines échéancesinternationales dans de trèsbonnes conditions tout en insistantsur l’esprit de mobilisation de toutchacun afin de redorer le blasonde cette discipline qui a tant donnéau sport algérien.

H. C.

CHAMPIONNAT D'ALGÉRIE EXCELLENCE (MESSIEURS)

Coup d'envoi vendredi

VOLLEY-BALL (DAMES)

L'Algérie bat leCap-Vert (3-0)

La sélection algérienne féminine de vol-ley-ball a battu son homologue du Cap-Vert3 sets à 0 (25-13, 25-19,25-11) mardi à lasalle Massamba-Débat à Brazzaville dansun match comptant pour la troisième jour-née (Groupe B) des 11es Jeux africains2015 qui se déroulent au Congo. C’est laseconde victoire de rang pour le Six algé-rien après le succès devant le Nigeria (3-1).Les filles du coach Toufik Ben Omari sesont inclinées lors de la première journéeface au Kenya (3-1). «Le match n'a pas ététrop compliqué pour nous. Nous avonsdominé notre adversaire durant toute lapartie. On évolue avec une équipe rema-niée et c'est la raison pour laquelle il faudraun peu de temps pour trouver les automa-tismes», a déclaré à l'APS l'attaquantealgérienne, Safia Boukhima. Pour le matchde la 4e journée devant le Cameroun jeudi,la joueuse de 24 ans a reconnu la difficultéde la mission. «La rencontre face auxCamerounaises est le plus difficile dans legroupe. Nous devons sortir un grand matchpour gagner et bien se positionner en prévi-sion des demi-finales», a ajouté Boukhima.Revenant sur l'effectif qui s'est déplacé àBrazzaville et l'autre groupe qui participe àla Coupe du monde 2015 au Japon, elle n'apas voulu trop s'étaler sur le sujet. «C'est lechoix de nos responsables et en tant quejoueuses nous abordons toutes les compé-titions avec le même état d'esprit. Lesabsences d'Oukazi, Oulmou et Mansouriont un peu déséquilibré l'équipe», a jugéBoukhima. Dans l'autre match joué égale-ment mardi, le Cameroun a battu leMozambique 3 sets à 0 (25-9, 25-11 et 25-10). Lors de la 4e et dernière journée dugroupe B, l 'Algérie affrontera leMozambique samedi. Le groupe A est com-posé du Ghana, Congo, Sénégal,Seychelles, Egypte et Botswana. Les deuxpremiers de chaque poule passent endemi-finales programmées dimanche. Lafinale ainsi que le match de classementsont prévus le lundi 14 septembre.

Le coup d'envoi du championnat d'Algérie«Excellence» de handball (messieurs), de la saison 2015-2016, sera donné ce vendredi avec la participation de 14clubs dont les deux promus l'IC Ouargla et le WAB Ouargla.

La JSE Skikda, championne d'Algérie, et récentvainqueur de la Supercoupe d'Algérie, sera opposéeau promu l'IC Ouragla, alors que l'autre promu, le WABOuargla affrontera le CRB Baraki, le détenteur de laCoupe d'Algérie. Une fois n'est pas coutume, le GSPétroliers qui a écrasé la compétition nationale depuisplus de deux décennies, est sorti bredouille la saisonécoulée, il débutera la compétition à Bordj El-Kiffanface à l'O El-Oued. Deux clubs ont été rétrogradés aupalier inférieur : il s'agit du HBC El-Biar et de l'O

Maghnia. Le système de compétition adopté pour lanouvelle saison prévoit un groupe unique de 14 clubs,avec un cycle «aller-retour» à l'issue duquel, le clubtotalisant le plus grand nombre de points sera sacré dutitre national.

Programme des rencontres (1re journée)Demain à 15hSkikda : JSE Skikda- IC Ouargla Baraki : CRB Baraki- WAB Ouargla Bordj Bou-Arréridj : CR Bordj Bou-Arréridj- MC Oran Bordj El-Kiffan : GS Pétroliers- O El-Oued Aïn Touta : ES Aïn Touta- MB Tadjenanet Saïda : MC Saïda- CRB Mila Chelghoum Laïd : C Chelghoum Laïd- GS Boufarik.

SociétéLe Soird’Algérie Jeudi 10 septembre 2015 - Page 15

Le voyage organisé s’annonceexcitant pour ce groupe de jeunesétudiants dont c’était aussi le bap-tême de l’air. Ils ont tellemententendu parler du Bosphore et d’Is-tanbul qu’ils en ont rêvé des joursavant le départ.

L’initiateur de cette opération, Hadj Bra-him, la soixantaine bien tassée, a choisi ladestination au motif que la Turquie est ungrand pays musulman. Mieux, il ne cesse declamer que le parti politique d’Erdogan, aupouvoir depuis une douzaine d’années, a lesmêmes initiales que celui où il active, ici enAlgérie ! Avant de prendre l’avion, il ras-semble ses jeunes troupes pour un briefinginsolite. Le hall de l’aéroport Houari-Boumé-diene a pris l’air d’une mosquée, avec notre

brave hadj dans le rôle d’imam. «N’oubliezpas deux choses : vous appartenez à unpays qui a fait une révolution au nom de l’is-lam et vous allez visiter un pays où les prin-cipes de notre religion sont scrupuleusementobservés.» Et de continuer son prêche d’unair solennel et plein d’emphase : «Nousdébarquons jeudi soir. Le lendemain noussommes vendredi, jour de prière commune.J’espère que vous avez ramené tout ce qu’ilfaut pour honorer votre statut : la sedjada (letapis de prière) et le kamis.» Il n’avait pasbesoin de parler de hidjab, les trois jeunesétudiantes présentes le portent, même s’ilest de couleur noire. Les orientations/ins-tructions ne résisteront pas à la réalitéturque. De choc en choc, notre hadj a failliconnaître l’overdose. Suivons son périple.

Il est connu que l’aéroport et la compa-gnie aérienne sont les premières vitrinesd’un pays. A bord de l’Airbus de la TurkishAirlines, au moment du dîner, la stewardessproposa à notre hadj différentes boissons. Asa grande surprise, il vit des bouteilles de vinsur le chariot. Il refusa poliment et exécutaune prière à voix douce. Premier couac etbonjour la suite.

Après l’atterrissage et la récupération desbagages, le groupe passe dans l’immensehall de l’aéroport Atatürk. D’immenses maga-sins baignés de lumières les accueillent.Impossible de ne pas regarder le premierd’entre eux : une grande boutique bien acha-landée en bouteilles de vins et de liqueursaux étiquettes étincelantes. Toutes lesmarques du breuvage de Bacchus y sontexposées. «Mais où suis-je donc ? A moinsque je n’hallucine.» L’un des jeunes étudiantsdu groupe n’était pas dupe du spectacle. Il futpris d’un fou rire en observant la mine contra-riée du sympathique Hadj Brahim.

Dans les chambres de l’hôtel, un cinqétoiles en plein centre d’Istanbul, de petitsfrigos exhibent leurs richesses : fruits, eauminérale, mais aussi bière et petites bou-teilles de vin fin. Hadj Brahim fut pris derage, il descendit les escaliers et fonça versla réception pour demander à changer dechambre. «Impossible, elles sont toutes lesmêmes.» lui répondit le réceptionniste, enarabe égyptien. La nuit ne sera pas de toutrepos. Hadj Brahim la passa prosterné endirection de la Kaâba. Il exécuta prières surprières jusqu’à l’aube.

Dans la salle de restaurant, au petit-déjeuner, il arriva le dernier, les yeux gonflésd’insomnie, et la barbe en broussaille.

Il n’avait pas le choix de la table. Uneseule place était disponible. Il tomba nez ànez avec un couple dont la jeune femme por-tait une mini-cuissette et un décolleté indé-cent pour des yeux «tartuffiens».

Il décida de se lever pour prendre sonpetit-déjeuner quelque part dans le quartier.Mauvaise journée pour lui : accolé à l’hôtel,le café où il entra était bondé.

Des couples de jeunes Stambouliotes,les uns en tenue de vacances, d’autres enattente de partir au travail, costume-cravateet barbe rasée de près. Les femmeshabillées en tenue d’été libèrent leurs corpsdes lourdeurs étouffantes et, suprême insul-te à ses convictions, les voilà qu’ellesfument – y compris celles habillées de l’élé-gant tchador à la turque. Il y avait aussibeaucoup de touristes étrangers, avec l’ac-cent chantant leurs langues maternelles.

Ce sont les amoureux d’Istanbul lalaïque : des Anglais, des Asiatiques, beau-coup de Moyen-Orientaux. Ces derniers,notamment les femmes, se laisseront alleraux délices d’une liberté dont ils souffrirontl’absence à leur retour au pays. Les idées sebousculent dans la tête de Hadj Brahim. Cesscènes provoquent son regard. Il décide derebrousser chemin vers l’hôtel. Il jeûnera ence premier vendredi en Turquie. Se prépa-rant à la prière du D’hor, nos jeunes tou-ristes, tout de blanc vêtus, se rassemblent

au niveau de la réception. A leur vue, leréceptionniste égyptien accourt vers euxpour leur communiquer une information detaille : «Ici, le port du kamis wahabbite estassimilé à une tenue féminine. Les Turcs nele portent jamais. Ils vont vous regarderd’une drôle de façon. Je vous conseille del’enlever.» Un seul refusa de respecter laconsigne. Il sera à la peine sur son cheminvers la mosquée, ne supportant pas lesquelques regards désapprobateurs. Sa réac-tion est épidermique. Il insulte. Un regardhaineux en guise de réponse, et ce, avantd’entrer dans le saint des saints : la maisonde Dieu. El hadj fulmine. Mais que faire, si cen’est laisser passer l’orage ? Il sera calmé etréconforté par le muezzin avec son bel appelà la prière. Pas de décibels endiablés, justede quoi alerter le voisinage de proximitéavec une voix mielleuse débitant les versetsen une douce musique. A Istanbul, les com-portements religieux sont différents de ceuxdes villes algériennes : point d’ostentation oude tapage. On va à la mosquée en tenuepropre, sans rameuter les copains ou exhi-ber son accoutrement acheté de Riyad ou deDjeddah. Les Stambouliotes disposent d’unentracte pour prier et retourner au boulot.

La Turquie a adopté le week-end univer-sel et vendredi n’est pas férié. Le contextealgérien expliqué aux Turcs les fait frémir. Ilsne comprennent pas qu’on mette à fond lasono de la mosquée, cinq fois par jour. Lalutte contre toutes les pollutions n’est pas unvain mot. Et pas seulement celle du bruit. En

effet, nous avons été frustrés lors de notreséjour. Et de quelle manière ! Nous étions enmanque de certains éléments familiers – et ôcombien appréciés dans notre quotidien decitadins du IIIe millénaire : les ballets sonoreset visuels des mouches, des moustiques,des sachets plastiques et des klaxons voci-férant des voitures. Point de tout cela àIstanbul ! Pas la moindre trace qui nousferait rappeler nos chers villes et villagesd’Algérie, ce pays des miracles tant vantépar les gardiens de la pensée unique. Déso-lant et déprimant pour des drogués au«civisme citoyen» à l’algérienne que cestableaux vivants offerts à la vue du touristeétranger. Tout est nickel dans les rues : lesouvriers de la voierie s’y activent à longueurde journée. Ils ne sont pas à la peine commeles nôtres : le civisme à la turque leur facilitela tâche. Un civisme citoyen qui puise sonessence dans le mariage harmonieux entreles nobles valeurs de l’islam et celles de lalaïcité, respectueuse de toutes les religions.«Point de contrainte en religion» ; «vousavez votre religion, j’ai la mienne» : ces deuxpréceptes de l’Islam nous ont été assénés,dans un français correct, par un jeune étu-diant d’Istanbul.

A la question de savoir si, en Turquie, lemot ihoudi (juif) était suivi de la formule typi-quement algérienne, hachak (traduit en«sauf ton respect»), il reste ébahi. Il n’avaitjamais entendu pareille formule.

Ce respect de la diversité se lit partout oùle regard vous porte : dans l’espace publicen premier. Quelques églises et synagoguescôtoient les nombreuses mosquées, véri-tables joyaux d’architecture. Dans les supé-rettes ou les petites échoppes d’alimenta-tion, le touriste a le choix des achats.

La charcuterie halal côtoie la haram, celleen viande de porc. Les boissons gazeusescohabitent avec les boissons alcooliséeslocales et étrangères : bière, vin, liqueurs etspiritueux. Quand elles sont respectueusesde la tenue conservatrice, les citadines d’Is-tanbul recouvrent leur beau chignon d’unfoulard aux couleurs chatoyantes. Leur visa-ge est ainsi bien mis en évidence.

Ce qui ne les empêche pas de porter lepantalon ou de consommer les produitsmasculins dans les cafés, les pubs (bars) ou

restaurants. Elles sont libres au sens pleindu terme. Personne pour les invectiver ouleur proférer des phrases assassines. Lesseuls niqab ou hidjab entrevus sont ceux detouristes du Moyen-Orient, des Saoudiennesen majorité. Les hommes d’Istanbul viventleur islam, leur chrétienté ou leur judaïté defaçon naturelle, sans signes ostentatoires.Dans les rues, aucune trace de barbus à lamode intégriste, comme chez les juifs ortho-doxes, par exemple. La tolérance, moteur du«vivre-ensemble» se traduit en une règled’or appliquée à la perfection par tous les

Stambouliotes. C’est par cette valeur huma-niste que se fructifient les trésors touristiquesde cette grande puissance économique : sessites paradisiaques, ses monuments histo-riques, ses traditions culinaires et ses poten-tialités hôtelières. Et cette manne touristiquerapporte, chaque année, des milliards de dol-lars et des millions de touristes qui trouventtout ce dont ils ont besoin – y compris un ven-dredi saint. Un aspect du comportement deshabitants d’Istanbul nous a intrigués. Dansles ruelles adjacentes aux grandes artères ducentre-ville, et à chaque entrée d’immeublesont déposés deux bols, l’un plein d’eau etl’autre de nourriture.

Les chats et les chiens errants du voisina-ge y trouvent leur compte. Une marque derespect à leur égard qui les différencie dusort de leurs congénères d’Algérie soumis àla torture, à l’abattage sommaire ou, pire, àl’empoisonnement. Autre motif de curiosité :la tenue de police est quasi invisible dans laville. La circulation, très intense, ne semblepas perturber les citoyens. Il n’y a pas debouchons ou de disputes entre conducteurs.Pas de klaxons intempestifs.

Les feux tricolores sont omniprésents,même dans les petites ruelles. Grace aucivisme des citoyens acquis au réflexe de laprévention routière, ces nombreux feux et lespassages piétons régulent à eux seuls lesénormes flux de voitures. Quant à la sécuritédes personnes, elle est assurée par des poli-ciers en civil. Très discrets mais efficaces.Nous avons assisté à une de leurs interven-tions contre un délinquant étranger surpris enflagrant délit de vol dans un magasin.

Surgis de nulle part, deux jeunes civilsbrandirent les menottes pour le neutraliser.Notre séjour sera ponctué de visites des sitestouristiques connus dans le monde entier. Ilne sert à rien de les décrire ici.

Notre contribution a pour but de soulignerla beauté fastueuse d’un atout aussi presti-gieux que la beauté ensorcelante de cesmonuments et de ces sites naturels. Il s’agit,vous l’avez deviné, de la richesse de cœur etde l’ouverture d’esprit des citoyens de Tur-quie. Des qualités en vogue dans la ville tou-ristique d’Alger des années 1970. Mais quiont malheureusement disparu sous les coupsde boutoir d’une identité comportementale etvestimentaire importée… du néant des âges.Istanbul inspirera-t-elle nos belles villes ?C’est là un défi pour les Algériens.

A. T.

Par Ahmed Tessa

Il est connu que l’aéroport et la compagnie aérienne sont lespremières vitrines d’un pays. A bord de l’Airbus de la Turkish

Airlines, au moment du dîner, la stewardess proposa à notre hadjdifférentes boissons. A sa grande surprise, il vit des bouteilles de vinsur le chariot. Il refusa poliment et exécuta une prière à voix douce.

Quand elles sont respectueuses de la tenue conservatrice, lescitadines d’Istanbul recouvrent leur beau chignon d’un foulard auxcouleurs chatoyantes. Leur visage est ainsi bien mis en évidence.Ce qui ne les empêche pas de porter le pantalon ou de consommer

les produits masculins dans les cafés, les pubs (bars) ourestaurants. Elles sont libres au sens plein du terme.

Se préparant à la prière du D’hor, nos jeunes touristes, tout deblanc vêtus, se rassemblent au niveau de la réception. A leur vue, leréceptionniste égyptien accourt vers eux pour leur communiquer uneinformation de taille : «Ici, le port du kamis wahabbite est assimiléà une tenue féminine. Les Turcs ne le portent jamais. Ils vont vous

regarder d’une drôle de façon. Je vous conseille de l’enlever.»

Un vendredi à Istanbul,pour pleurer Alger

NOTES

DE VOYAGE

Le Soird’Algérie Culture Jeudi 10 septembre 2015 - PAGE 16

CINÉMATHÈQUE ET THÉÂTRERÉGIONAL DE BÉJAÏAJusqu’au 11 septembre : 13e éditiondes Rencontres cinématographiques de Béjaïa.PARKING DE L’HYPERMARCHÉUNO, AÏN DEFLAJusqu’au 30 septembre : Cirque AmarEl Floreligio.

THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIENMAHIEDDINE-BACHTARZI, ALGERDu 12 au 19 septembre : 7e édition duFestival culturel international demusique symphonique.MAISON DE LA CULTUREMOUBAREK-EL-MILI, MILADu 13 au 17 septembre : Festival de lamusique spirituelle soufie.MUSÉE NATIONAL DU BARDO, ALGER

Jusqu’au 15 septembre : 3e édition del’exposition collective «Al-Tibak».GALERIE EZZOU’ART, CENTRECOMMERCIAL ET DE LOISIRS BABEZZOUAR, ALGERJusqu’au 11 septembre : Exposition«60 ans et quelques printemps» del’artiste Abdelouahab Selka.PALAIS DE LA CULTURE MOHAMED-LAÏD AL KHALIFA, CONSTANTINE

Jusqu’au 15 septembre : Expositionrétrospective de l’artiste peintre BachirBelounis.Jusqu’au 10 octobre : «Les artsvisuels», exposition collective desartistes de l’EstLIBRAIRIE LA RENAISSANCE(NIVEAU 112, RIADH EL-FETH, EL-MADANIA, ALGER)Jeudi 10 septembre de 9h à 20h : En

collaboration avec l’Office Riadh El-Feth, la librairie la Renaissanceorganise une foire du livre, durant lesvacances d’été. Cette foire vise unlarge public (médecine, littérature ettechnique, informatique, architecture,etc.) et est enrichie par des livres pourenfants (contes, livres d’activités etd’apprentissage, livres parascolairespour tous les niveaux).

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

13es RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES DE BÉJAÏA

Courts-métrages : virée dans l’intime

Mardi dernier, les Rencontres cinématogra-phiques de Béjaïa ont consacré tout un après-midià six courts-métrages venus d’Europe et duMaghreb. Bien qu’inégale, cette séance a permisde faire se rencontrer des sensibilités artistiquesdifférentes et de présenter au public une variétéintéressante d’univers cinématographiques. Pro-meneuse de Guillaume Mainguet est un film silen-cieux, étrange et l’on est très vite magnétisé parcette femme au visage rugueux qui se lève avant

son mari et ses enfants, va faire ses coursescomme elle semble le faire depuis une éternitédans une routine tenace.

Or, ce matin-là, Camille campée par la boule-versante Clotilde Hesme, va se laisser détournerde son trajet habituel par un détail anodin, s’en-foncera dans les bois où un groupe d’amis fêtentun anniversaire puis elle rencontrera Olivier(Arben Bajraktraj), un inconnu qui réussira sanstrop d’efforts et quasiment en silence à laconvaincre de se laisser caresser, embrasser etvoluptueusement étreindre. Mais l’aventure s’ar-rête là et la femme reprend son chemin pourrejoindre son train-train quotidien.

La mise en scène sobre mais très intense deGuillaume Mainguet et l’interprétation austère dela comédienne façonnent un récit intimiste quiinterroge le spectateur dans ce qu’il a de plusenfoui : l’ennui, la solitude, le sentiment d’être encaptivité dans une vie qu’il n’a pas vraiment choi-sie… Le même réalisateur nous fera transhumerdans une tout autre atmosphère avec Les filles etles chiens : une histoire insolite où trois adoles-centes se dirigeant vers une fête s’arrêteront surune plage déserte où gisent les cadavres de troischiens. L’une d’entre elles caresse tendrement lespoils gelés de l’animal en racontant une fableaussi lugubre qu’attrayante. Le film finira sur unplan large où l’on voit les trois filles portant leschiens et marchant lentement vers la mer proba-blement pour les ensevelir sous l’eau. La plas-tique froide et dépouillée de ce court-métrage rap-pelle le style propre au cinéma nordique qui mal-mène les codes traditionnels aussi bien narratifsque visuels et introduit le spectateur dans un uni-vers ambigu, entre le réel et la magie.

On revient ensuite à un récit moins élaboréavec Jennah de Meryem Ben Mbarek ; un projetde fin d’études qui va rencontrer un succès fulgu-rant aux Etats-Unis où il concourra dans lesOscars 2015. Pourtant, la proposition narrative etesthétique de ce film est loin d’être révolutionnaire: Jennah est une belle adolescente cherchant uneprésence paternelle qui vit avec une mère plutôtinsouciante dont la seule préoccupation est degarder son amant. Celui-ci finit par la quitter cartrop gêné par la présence de la petite. Certes lacinéaste franco-marocaine parvient à brosser letableau d’une adolescence tourmentée (autofic-tion ?) et réussit, dans la scène de la discothèque,à distiller une esthétique discrète qui compense leton par trop démonstratif du film. Mais l’ensemble

ne surprend pas et émeut à peine. On retrouve lamême platitude dans En dehors de la ville de RimMejdi. Une jeune femme (Amal Bouftah) se faitaccompagner par son ami à une ferronnerie oùelle a rendez-vous avec une vieille femme pour unavortement clandestin. Les choses ne se passentpas comme prévu et la dame refuse de l’aider. Al’image du scénario, la mise en scène est chétiveet banale : le récit se laisse affaiblir par la ténuitédu propos et un certain amateurisme dans le fil-mage tandis que la construction dramaturgiqueflanche souvent devant le manque d’épaisseur.On comprendra très vite que ce court-métrage faitpartie de ces films «à messages» dont la préoccu-pation principale est d’aborder un sujet tabou. Or,le cinéma marocain a depuis longtemps franchil’interdit ; la seule différence qu’il le faisait avectalent !

Avec Renée R de Lisa Roubelleau, on va dansles années 1950 et l’histoire trouble de cettefemme anonyme dont les correspondances, auxallures romanesques, seront transformées par lacinéaste en un beau chapelet cinématographiques’appuyant sur des images d’archives. Celles-cin’ont aucun rapport avec Renée qui raconte dansses lettres sa relation avec son mari, son aventureextraconjugale et son départ après une brève ten-tative de sauver le couple. On écoute les mots

simples et douloureux de cette femme au foyertandis que sur l’écran défilent des scènes de viequotidiennes de l’époque.

L’idée est autant surprenante qu’esthétique-ment élaborée car Lisa Roubelleau fait coïnciderces fragments intimes avec des instants anodinsde gens ordinaires comme pour souligner le déca-lage entre l’apparence mondaine et les blessuressecrètes de l’humain. Un bel exercice de style quidoit beaucoup à l’intelligence du montage et à lasubtilité du propos.

Enfin, Marion de Raphaël et Nathalie Holt estsans doute la meilleure proposition de cet après-midi courts-métrages. Porté par l’interprétationtroublante de Gisèle Casadeus dans le rôle d’unevieille femme presque centenaire et d’Alice Lenc-quesaing campant une rayonnante jeune fille, ce

film nous plonge dans un labyrinthe narratifmagistralement complexifié par une mise enscène en spirale et des envolées esthétiques toutà fait déroutantes.

A travers les dialogues étranges liant ces deuxfemmes qui ne se connaissaient pas et qui portentle même prénom, les limites du temps s’estom-pent peu à peu et l’on comprendra que l’uned’elles n’est que le souvenir ou la projection del’autre : Marion la vieille avait Marion la jeune fille,ou bien celle-ci se voit dans quarante ans.

Le couple de réalisateurs nous jette malicieu-sement dans cet imbroglio mémoriel et sensitif etnous donne chichement quelques clés pour entrerdans cette histoire philosophique dont les dia-logues sont d’une qualité littéraire captivante.

Sarah Haidar

Phot

os :

DR

L e Salon international du livred’Alger aura vingt ans dansquelques semaines. Un anni-

versaire qui sera fêté de la plusbelle des manières, affirment lesorganisateurs, tant cet importantrendez-vous culturel ne cesse deprendre une dimension de plus enplus grande. Selon MessaoudiHamidou, commissaire du Sila, «la20e édition sera exceptionnelle».Dans une lettre d’introduction àune brochure de présentation dece prochain salon —  qui aura lieudu 28 octobre au 7 novembre 2015au Palais des expositions, Pins-Maritimes —, le commissaire duSila commence par rappeler que«du point de vue de la fréquenta-tion (1 450 000 visiteurs l’an der-nier) et de la participation (plus de900 exposants de 4 continents), leSila est aujourd’hui le plus grand

salon du genre dans le mondearabe, en Afrique et en Méditerra-née».

De sorte que, est-il soulignédans la brochure, «il est désormaisinscrit dans l’agenda internationaldes salons du livre comme l’un desplus importants. C’est l’un des pre-miers au monde par la fréquenta-tion...».

Pour ces raisons et d’autres, laprochaine édition aura donc uncachet particulier. «Pour cette 20e

édition, est-il écrit dans la brochu-re, le ministère de la Culture et lesorganisateurs du Salon internatio-nal du livre d’Alger comptent mar-quer l’histoire de la manifestation.Il s’agit de célébrer brillamment cetanniversaire mais également d’en-gager l’avenir du Sila sur desniveaux encore plus élevés. Desinvités de dimension mondiale

viendront rehausser par leur pres-tige un programme d’animationaux thèmes passionnants et nova-teurs. De nombreuses rencontres,tables rondes et conférences ryth-meront sans cesse les dix journéesdu Sila, sollicitant les publics et lesmédias. Des espaces spécialisésdévelopperont de nouveaux sujetscomme l’édition numérique. Unecérémonie fortement médiatiséerendra hommage aux plus grandesplumes de la littérature algérien-ne.» Ainsi, le Sila prévoit l’organi-sation de trois rencontres théma-tiques, six journées spéciales, unedemi-douzaine de tables rondes etconférences de personnalitésmondiales... Les 20 000 m2 de sur-faces d’exposition et les vastesespaces intérieurs et extérieurs duPalais des expositions offrent, parailleurs, les meilleures conditions

d’aménagement et d’animationdes espaces spécialisés et théma-tiques du plus grand événementculturel national.

Parmi ces espaces, on retien-dra : Le livre numérique, Gastrono-mie, Espaces enfants et adoles-cents, Beaux-Livres, Edition, EspritPanaf, la Place des artistes, laSemaine du film adapté de la litté-rature, etc.Enfin, il est important de rappelerqu’un prix littéraire dénommé «PrixAssia Djebar du roman» a été crééet sera décerné, pour la premièrefois, au cours de cette 20e édition.Un prix appelé à s’inscrire dans ladurée et dont le jury vient d’êtreinstallé.

Le prix du meilleur stand (1er, 2e

et 3e prix) sera également décernéà cette occasion.

Hocine T.

LES ORGANISATEURS L’AFFIRMENT :

«Le 20e Sila sera exceptionnel»

Une mère de famille française quêtant l’aventure, trois copines finlan-daises qui enterrent des chiens en mer, une adolescente de banlieue quivit avec une mère frivole, une jeune femme marocaine qui s’apprête àavorter, un journal intime qui se transforme en roman, un dialogue intem-porel entre la vie et la mort… Les courts-métrages à Béjaïa ont en com-mun ce langage intimiste qui balaie les frontières et interroge l’humaindans ses peurs et ses espoirs.

L a générale d'une pièce de théâtre intituléeAl Khalifa, produite par le Théâtre régionalAbdelmalek-Bouguermouh de Béjaïa,

sera présentée aujourd’hui à Constantine, aindiqué la metteur en scène de l'œuvre, ElsaHamdane, au cours d'une conférence de pres-se. La pièce, traduite en arabe dialectal parNadjet Tabouri, est «une tragi-comédiecontant une histoire intemporelle où la réalitése mêle à la fiction», a-t-elle précisé. Al Khalifaest l'histoire de la ruse d'un monarque qui, tout

en laissant entendre qu'il était en quête d'unsuccesseur, «voit, découvre et discerne lesgens, des comportements et des conduites»,tout cela dans une pièce où le théâtre est «unespace de liberté», explique Elsa Hamdane.

Dans un cadre à la fois romantique,comique et tragique sont mis en scène desévénements et des situations cocasses, quel-quefois rocambolesques, ce qui suscite desdébats autour de plusieurs questions, a ajoutéMme Hamdane. Les différentes facettes de la

nature humaine, l'égoïsme, la tricherie, la trahi-son, mais aussi la bonté ou la naïveté, sontégalement disséquées tout au long des 70minutes du spectacle, selon l'auteure de lapièce. La distribution de cette œuvre, program-mée dans le cadre de la manifestation«Constantine, capitale de la culture arabe2015», comprend onze comédiens constituantune équipe composée «à l'issue d'un stage etde plusieurs épreuves de casting», préciseencore Elsa Hamdane.

CE JEUDI AU THÉÂTRE RÉGIONAL DE CONSTANTINE

Présentation de la générale de la pièce Al Khalifa

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 10 septembre 2015 - PAGE 17

magfemme03@yahoo.fr

Une femmeménopausée depuispeu de temps peutse prémunir en : - suivant untraitement hormonalde substitution àbase d'œstrogènes.Il s'avère trèsefficace pour limiterla perte osseuseengendrée par unarrêt de productionnaturelled'œstrogènes. Enl’absence detraitement, la perteosseuse est trèsimportante. - pratiquant uneactivité physiquerégulièrement.Marche en plein air,promenades... riende tel pourbénéficier de l'effetcombiné de

l'exercice physiqueet del'ensoleillement. Ilconstitue unesource de vitamineD nécessaire àl'absorption ducalcium dansl'organisme. - consommant ducalcium à raison de1 200 mg par jourpour les femmesménopausées soustraitement hormonalet 1 500 mg par jourpour les femmesménopausées nesuivant aucuntraitement. Il estconseillé, après 50ans, de consommerau minimum chaquejour 1 litre de lait oul'équivalent enproduits laitiers.

Le meilleur exercice pour renforcer lapartie centrale du corps est laplanche. Cet exercice permet debrûler la graisse abdominale et derenforcer les muscles intérieurs etextérieurs du dos, la partie supérieuredu corps, les fessiers, les jambes etles mains. Lorsque vous maintenez laposition, les muscles se contractent.Ils ne deviendront pas plus larges ni

plus courts, ils seront simplementrenforcés de l’intérieur.Ce défi est basé sur uneaugmentation progressive de la duréede l’exercice, et ce, pendant quatresemaines. Vous commencez avec 20 secondespour finir avec 4 minutes de planche.Après les quatre semaines de défi,vos muscles seront plus résistants et

vous serez prêt pour de nouveauxchallenges !Vous devez adopter une position biendroite pour faire la planche. Lorsque vous vous appuyez sur lescoudes et les orteils, la partiesupérieure du corps doit former uneligne droite. Respirez profondément et mainteneztoujours la ligne droite. Ensuite, essayez de pousser lesmuscles des fesses et de distribuervotre poids entre les jambes et lescoudes afin de garder votre équilibre. Après avoir trouvé la positioncorrecte, il ne vous reste plus qu’àaller au-delà de vos espérances etrelever le défi des 28 jours !Pendant les 20 premières secondes,vous allez vous rendre compte que laplanche est un exercice difficile. Si vous n’arrivez pas à relever cedéfi, ou que vous voulez seulementtravailler certaines parties du corps, ilexiste d’autres types de défis. Les techniques restent les mêmes, ilsuffit simplement d’augmenter letemps et le nombre de mouvementsprogressivement.

Bon à savoir Femme et calcium

Phot

os: D

R

Traitement naturel des verrues : une efficacité prouvéePlus la peine de courir chez ledermatologue lorsqu’uneverrue pointe le bout de sonnez. Non seulement cela coûtecher, mais vous arriverez aumême résultat enconfectionnant vous-même unproduit «miracle». Celas’applique à n’importe queltype de verrues.

Il existe deux types de verrues : La verrue vulgaire qui prendl’aspect d’un dôme dur couleurchair. Elle apparaîtgénéralement sur les genoux,les coudes, les pieds et lesmains. La verrue plantaire peutpasser inaperçue pendant unmoment mais peut devenirdouloureuse en raison de lapression exercée par le poids

du corps. Elle prend l’aspectd’un nodule rugueux etdemeure dans la couche

externe de la peau.Traitements naturels pour soignerles verrues : Chaque soir, appliquez sur laverrue une petite dose d’argileverte diluée dans de l’eautiède. Recouvrez-la ensuited’un pansement. Renouvelez

l’opération tant que cela seranécessaire. Lavez 4 figuesbien mûres à l’eau froide,essuyez-les et coupez-les endeux. Ensuite, pressez-les à lamain au-dessus d’un bol pouren extraire la pulpe. Enfin, transvasez cettedernière dans un flacon àl’aide d’un entonnoir pourl’appliquer directement sur laverrue. Confectionnez une préparationavec les ingrédients suivants :1 cuillère à café debicarbonate de soude, 2cuillères à soupe d’eau.Mélangez le tout et appliquezla mixture deux fois par joursur la verrue en la laissant enplace au moins une heure.

Quels sont les facteurs de risque ?

La fatigue et le stressentraînent des symptômes desurmenage qui rendl’organisme vulnérable auxinfections. En ce qui concerneles verrues plantaires, il est

déconseillé de marcher piedsnus dans les lieux publics(piscines, vestiaires, plages,douches publiques…). Letraitement naturel des verruess’avère être efficace àcondition de les soigner dèsleur apparition.

Pain à burgerfait maison

360 g de farine blanche, 200 ml de lait, 10 g de levure deboulanger, 15 g de sucre en poudre, 2 g de sel, 2

cuillères à café de jus de citron, 20 g de beurre ramolli,graines de sésame à votre convenance

Faites tiédir le lait et dans un saladier mélangez-le à la farinepuis ajoutez-y dans l'ordre la levure, le sucre, le sel, le citronet le beurre. Mélangez durant 5 minutes, il faut que la pâtese décolle facilement des bords de votre saladier. Formezensuite des boules de 150 g chacune et laissez-les reposer35 minutes. Une fois les 35 minutes écoulées, faitespréchauffer votre four durant 15 minutes. Recouvrez uneplaque de cuisson de papier sulfurisé et déposez vos boulesdessus, garnissez-les de graines de votre choix ou laisseztelles quelles. Remplissez un récipient d'eau et placez-ledans le four. Enfournez vos petits pains 15 minutes. Ilsseront prêts quand ils seront dorés.

Gâteau au yaourtet aux fruits

1 yaourt (on prend le pot comme mesure), un yaourtaux fruits c'est encore mieux, une pomme, 2 pots defarine, 2 pots de sucre, 1/2 pot d'huile, 1/2 sachet de

levure chimique, de la fleur d'oranger (facultatif), 3 œufs, 1 sachet de sucre vanillé

Versezdans unsaladierle yaourt,la farine,le sucre,l'huile, les3 œufs,la levureet lavanille.Mettez lafleurd'oranger(pastrop).Coupezla pommeen cubeset versez-les danslesaladier.Mettez le

four en marche termostat 6-7 (200-220). Beurrez un mouleet versez-y votre pâte. Enfournez pour 30 minutes.

Forme : 1 exercice, 4 minutes, 28 jours… pour un nouveau corps

InfoLa grenadeCet ancien fruitvaut bien le travaild’épluchage. Nonseulement il estrempli de fibrespour faciliter ladigestion, maisson contenu riche en antioxydants peut aider lesradicaux libres indésirables et les toxines du corps à êtrerejetés. Les polyphénols contenus dans les grenadesstimulent le métabolisme du corps et sont égalementconnus pour réduire l’appétit. Un métabolisme plusrapide est la clé de la combustion rapide des graisses.

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de quinze grandes cités de la dynastie des Omeyyades.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Calife»

1- TLEMCEN2- ISPAHAN3- CARTHAGE4- KARBALA5- KAIROUAN

6- DAMAS7- BARQA8- MOSSOUL9- SÉVILLE10- CORDOUE

11- KÛFA12- TANGER13- ADEN14- BÉJAÏA15- TUNIS

MOT RESTANT = ALI

H T T E K U F A T A N GA R L U A L I S I N U EG A E O D R O C E L T RE C M L A AK N C I I DA A E V A ER H N E J NB A I O S S O U L S E BA P S M A Q R A B S A ML A K A I R O U A N D A

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

A S S E L A H - P O R T L A N DB A I N - R E P E T A - I N N ED U R - B M - A R E - D A N - BE T - F R E I N E - C O - E C UR - A - I N D E - S O R T E N TR E M P L I E - P U R E E S - AA C - O L E - P A R - E S - A NH O U L E - V E R G E S - T U TM U N I - C A R - I E - S A - EA L I - S U - L E S - S E R A SN A - T A - L E S - G A - O N -E - L O U E E S - F O U E T T EB R O U T E S - S O U T E S - LO U T R E S - C O N T E R - G EU S I T E - T O N D E S - S A MG E - E - C E R N E R - M I L EU E P - B O S S E S - R A D O NE S - T O U T E S - R E L E N T

R - A R - L E S - B E L - R S -M E R I T E R - P A T I N E - OO - E P E E - P A N I E R - T DU N T E L - S A T A N E - N O EH U E S - F A R I N E - S O U S- E S - M A C E R E - N A I T -O S - S O T - I A - T A U X - PN - S O N - A L - D O I T - F AD R O I T E S - C O U R - F O IE N T R A V E E S - R A G E U R

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- R A H A L - J S K A B Y L I EF I L - R O U E S - V I E I L -A T - P R I S E - B E N N E - AW - R - I R E - G A N G S - P TZ O U A V E - P O L I O - V I TI S E R E - - - - - R - M E N A- E R E - L - - - - - F I N - QA R A - V U - - - - V E N T R U

V A - M O I N E - S I T E S - AE - N O T R E - L E V E R - B NN A T U R E - R A M E S - M A TA N I S E - B A S E S - C O R -N T - S - N O T E R - T R I O ST I N E B D A A R - M O B - N E

LETTRES DELETTRES DENIHILISMENIHILISME

- - B U C H N E R - - - - - -- - - - - P I S S A R E V - -N I E T S C H E - - - - - - -- - - - - - I D E A L I S M E- - - - A L L E M A G N E - -- - D A R W I N - - - - - - -- - - - R U S S I E - - - - -R E A L I S M E - - - - - - -T O U R G U E N I E V - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 10 septembre 2015 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Source----------------

TerreSec----------------Triste----------------Virils

Humide----------------

ChoisisDans lapeine----------------Poisson----------------Chiffrée

Ile----------------Mâchoire----------------Durée

Privatif----------------Préposition----------------SéléniumPoisson----------------Possédée----------------Possessif

Enlevé----------------Atlas----------------JoiePanorama----------------Xénon----------------Adverbe

Cale----------------

RavieDévêtues

----------------Ajuste

Crochet----------------

Rigueur

Perforé----------------

Aseptisé

Lac----------------Calcium----------------EspritsGermanium----------------Aluminium----------------Surface

Sonpays

Groupes----------------Comparatif

Epaulée----------------Vaste----------------AlliésVa à

Londres----------------

Chaleur

Villes----------------

CourArrive

----------------Etoffe

Interpelles----------------

OrganeTitres

----------------Aimable

Furtif----------------

PréauAncien----------------Crier----------------Océan

Préposition----------------Aliment----------------Regret

Chrome----------------

ConceptMari----------------Flaques----------------Travaux

Flatteur----------------Equipe----------------Monsieur

Ego----------------

CésiumTerres----------------Oter la tête----------------Plante

Rapidement----------------Prix----------------Pays

Sonrang

1- CAPITALE

2- PAYS

3- VILLE

4- VILLE

5- LAC

6- CHUTES

7- BAIE

ONTARIO

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Ontario(la province)

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Jeudi 10 septembre 2015 - PAGE 19

Iles----------------

Sucre

Espace----------------Pars (inv)

Impie----------------

RejetéeNeuf àRome----------------Plie----------------Stupéfait

Dans lelopin----------------Elancé----------------Sélénium

Tantale----------------Chaîne TV

Conspue----------------Terre----------------Précipices

Dépôt----------------Déteste----------------Article

Séaborgium----------------Coutumes----------------Oiseau

Oiseau----------------Dans l’œil----------------CycleDonne----------------Divinité (ph)----------------Humanitaire

Plats----------------Dévoile----------------OdeurMonnaies

----------------Foot àBatna

Europe----------------

Ex-OUAChoisie

----------------Veules

Chaîne TV----------------

Ex-Assemblée

Agité----------------

LouéeDeviendront----------------Mollusque

Jaloux----------------Etudia----------------Béryllium

Note----------------Orgueil----------------VilErbium

----------------Cérium

Néon----------------Couverte----------------Dommages

Gelé----------------Agréable----------------MaquilléeEtendues

d’eau----------------

Libérés

Ville desUSA

----------------Trahis

Note----------------

Note

Attaché----------------

Couper

Cube----------------Possessif----------------Monnaie(inv)

Pot----------------Réalisées

Obstineront----------------

Appareils

Préposition----------------

Malaxés

Oiseaux----------------Handicapés----------------Couvrir

Métal----------------

Sodium

Flânais----------------

HôtelBrigands

----------------Plis

Par inadver-tance

----------------Honneur

Figées----------------

Tunnel

Fin deverbe

----------------Risque

Possessif----------------Reptile----------------Champ

Queue desouris

----------------Grecque

Surfaces----------------De mêmes

parents

Sages----------------

Métro

Sied----------------

ShootMinces

----------------Altières

Dirigea----------------

Rails

Soldats----------------

SéduitTrembler

----------------Trêve

Ile----------------

Espère

Bavarde----------------Note (inv)----------------Diplôme

Possessif----------------

Villes

Germanium----------------

Dans levent

Demi----------------Elevant----------------Sirène

Sommets----------------Gisements

Cri d’arène----------------

Or

Caractères----------------

Ex-MilaRelâche

----------------Argon

Exprime----------------

Avant lamatière

Préposition----------------Abandonne

Cérémonies----------------Filets d’eau

Concepts----------------

FonderNuits

----------------Ville Belge

Appris----------------

RushConjoints

Restrictif----------------

Joue àl’AJA

Mesures----------------Abris----------------RigolesExprimes

(inv)----------------

Céréale

Purs----------------Existence

Spécimen----------------

LentAstate

----------------Dans lapeine

Vile----------------Boissons----------------Rappel

Molybdène----------------

Cobalt

Assistait----------------

CèdesSans le sou----------------

PatteConfiants

----------------Gorge

Coléreuses----------------

Tendre

APPARTEMENTS––––––––––––––––––––

De particulier à particulier, vends appart 125 m2 avecgarage, à Beni-Messous, Alger. Tél.: 0560 01 58 58

––––––––––––––––––––A Draâ-Ben-Khedda, w. Tizi-Ouzou, particulier met envente sur plan des appartements F3, 90 à 100 m2, en

semi-fini, situés très près des commerces, hôpital, arrêtde bus, daïra, toutes commodités. Prix négociable.

Tél.: 0559 56 69 66 F10200/B13

––––––––––––––––––––Vds F2, 90 m2, avec jardin, dans une résidence

clôturée à Baba-Hassen, Alger. - 0669 42 93 88 AF

––––––––––––––––––––Vds F3, 150 m2, avec jardin, dans une résidenceclôturée, à Baba-Hassen, Alger. - 0669 42 93 88

AF

––––––––––––––––––––Ag. Tél.: 0556 90 20 13 - 026 19 05 71 - Vend sur

plan F2, F3, F4, lotissement Bekar(centre), 6 millions/m2, Tizi-Ouzou, plus F4, 2e étage,

très bien fini, sup. 120 m2, résidence Izem, Krim-Belkacem, T-O, acte, plus F2, 1er étage, fini,

lotissement Malouli, M’douha, Tizi-Ouzou, intégration.F10222/B13

––––––––––––––––––––

Vds F5, 120 m2, 3e étage, S-Hamdine. - 0541 73 43 81F140729

––––––––––––––––––––Société de promotion immobilière commercialise desappartements de haut standing, de types F3, F4, F5,

dans une résidence gardée, à Chéraga.Tél.: 0559 122 101 - 0550 93 92 41 F638

––––––––––––––––––––LOCATIONS––––––––––––––––––––

Location dépôt sup. 600 m2, hauteur plafond 3,4 m,accès facile vers autoroute Alger. - 0669 42 93 88 AF

––––––––––––––––––––Ag. Tél.: 0556 90 20 13 - 026 19 05 71 - Loue plusieursF3, 1er, 2e et 3e étages, lotissement Bouzar, Tizi-Ouzou,

toutes commodités. F10222/B13

––––––––––––––––––––Part. loue étage de villa à Baba-Hassen.

Tél.: 0661 63 32 16 F140753

––––––––––––––––––––Place Audin, loue bel F6, 4e, 160 m2, clim., chf,

2 façades. Px 12 u. - 0550 575 023 F140750

––––––––––––––––––––Birkhadem, loue F4 TOP, 3e, 90 m2, clim., chf., pkg,

2 façades. Px 5,5 u. - 0550 575 023 F140750

––––––––––––––––––––VILLAS––––––––––––––––––––

Tizi-Ouzou-Ville, loue villa 2 niv., 8 pièces, 2 c., 2 sdb,sans vis-à-vis, jardin 800 m2, 2 garages, 2 accès,

quartier résid., convient prof. lib. Tél.: 0662 00 27 90F140744

––––––––––––––––––––Vente maison coloniale à Batna, quartier stand.,

428 m2, à rénover ou à démolir. Tél.: 0670 11 03 58F140718

––––––––––––––––––––Vends villa grand standing, à cité Djamel, Oran,3 façades + terrain 537 m2, avec piscine, jardin,

3 niveaux. Tél.: 0667 43 42 73 - 0770 32 90 24 F17674/B10

––––––––––––––––––––TERRAINS––––––––––––––––––––

Vends 2 lots de terrain mitoyens : 120 m2 + 129 m2, etun cabanon à Bhira-Plage de Sel-Msirda.

Tél.: 0667 43 42 73 - 0770 32 90 24 F17674/B10

––––––––––––––––––––LOCAUX COMMERCIAUX––––––––––––––––––––

Vends locaux, usage commercial, sup. de 14 m2 à41 m2, situés à Halaïmia, Boudouaou. - 0557 03 91 22

AF

––––––––––––––––––––Pro. imm. vd, à Boumerdès centre-ville, locaux

aménag., surface 40 m2, p/siège société, ag. tourisme,cabinet médical, huissier, notaire, avocat. -

0553 580 763 - 0560 250 210 HB F642

––––––––––––––––––––PROSPECTIONS––––––––––––––––––––

Cherche pour étranger apprt, villa, locaux. -021 54 76 50 F140654

––––––––––––––––––––Cherche, pour étranger, apprt, villa, locaux. -

021 60 90 87 F140654

––––––––––––––––––––B&S cher. location villa A/piscine, apparts meublés,

900 m2, E. bureaux, s. Hydra, Poirson, Sources, B-Aknoun, D-Ibrahim, Birkhadem… - 0550 64 37 97

F140725

––––––––––––––––––––PENSIONS––––––––––––––––––––

Dame offre colocation pour filles travailleuses à Alger-Centre. Tél.: 0668 85 28 12 F143812/B4

––––––––––––––––––––Offre colocation pour jeunes filles kabyles, à Alger-

Centre. Tél.: 0790 12 96 42 F10207/B13

––––––––––––––––––––Auberge, Alger, 1er-Mai, loue pension pour femmes.

Tél.: 0553 98 69 49 - 0553 46 27 50 F140701

––––––––––––––––––––

Le Soird’Algérie Publicité Jeudi 10 septembre 2015 - PAGE 21

LE SOIR DE L’IMMOBILIER

Vous voulez réussir la tessdira de votre fille ? Vousvoulez que ce jour soit le plus beau jour de sa vie ?Faites appel à une profession nelle au : 0554 92 23 08

NS

––––––––––––––––Réparation climatiseurs, machines à laver, frigidaire, à

domicile. Tél.: 0770 22 06 28 - 0662 63 19 23 NS

––––––––––––––––Vends matériel de dégraissage neuf, sous emballage,

marque italienne. Tél.: 0550 01 11 72 F127413

––––––––––––––––Equipez votre maison le plus rapidement . Le ButElectroménager, leader du crédit en Algérie, vous

propose : Meubles & Electroménager le tout à Créditsur 24 mois, livraison immédiate.

Contactez-nous au 056007 11 92 - 056007 12 96 -021 83 78 37 - 021 83 98 39

F140625

––––––––––––––––Meubles, électroménager, informatique ! Tout à

crédit. - Enlèvement sans paiement. - 24 mois créditsans intérêts. - Livraison immédiate. -

Expo : Ô MARKET/SOLI - 16, rue H-B-Bouali. -Tél.: 0555 92 61 55 - 0560 93 94 80/81 - 021 73 48 42

F614/B1

––––––––––––––––

AVIS DIVERS

Rec. agent de nettoyage + HSE. - Envoyer CV par fax :021 63 27 18 - Tél.: 0560 09 98 75 AF/B1

––––––––––––––––Agence de voyages à Alger cherche un directeur

technique. Diplôme requis : licence dans le tourisme.Contacter : agence de tourisme et voyages. -

0556 83 15 08 NS

––––––––––––––––Crèche privée à Beni-Messous cherche éducatrice

diplômée dans différentes sections (moyenne et grande

section) maîtrisant la langue française etl’arabe pour la rentrée 2015/2016.

Veuillez nous contacter au 0550 41 55 28 Kb

––––––––––––––––Usine production chips à Ouled-Moussa, Boumerdès,

cherche conducteur de machine, expérience min.30 ans exigée. Contactez : 0550 03 16 05 AF

––––––––––––––––Ecole de formation professionnelle Jardin Secret à Tizi-

Ouzou et Draâ-Ben-Khedda recrute pour ses deux

écoles des enseignants en : réception, cuisine,pâtisserie, restauration. Tél./Fax : 026 19 50 69 -

Tél./Fax : 026 27 14 88 - Mobile : 0550 532 833 - e-mail : js_jardinsecret_dz@yahoo.fr F10223/B13

––––––––––––––––IMA cherche formateurs en informatique (toutes

filières), maintenance électronique, infographie, Flash,

Autocad, SAP2000, Archicad, SIG, Aftereffect,panneaux solaires, fibre optique. Tél.: 023 51 07 20 -

Mob: 0551 959 000 AF

––––––––––––––––IMA recrute une secrétaire, habitant à El-Madania.

Tél.: 023 51 07 20 - Mob: 0551 959 000 AF

––––––––––––––––

Restaurant à Alger cherche cuisinier, aide-cuisinière. Tél.: 0540 62 50 40 NS

Réparation TV à domicile, toutets marques. Tél.: 0772 89 17 22 - 0776 33 88 56 NS

RÉPARATIONMachines à laver, réfrigérateurs, climatiseurs, à domicile. Tél.: 0553 00 07 48 - 0770 10 41 36 NS

ÉLEVAGE––––––––––––––––

A l’occasion des fêtes de mariage et de l’Aïd, des veaux d’abattage, des velles, des vaches. -0770 50 55 41 - 0664 39 28 09 - 0554 99 94 57 F140745

Vds Evoque Dynamique Plus, année 2013,peu roulé. Tél.: 0556 47 05 21

NS

––––––––––––––––––––

SOIR AUTO

OFFRES D’EMPLOI

PENSÉES––––––––––––––––––––Cela fait un an que nous a

quittésFatiha Djaballiépouse Zemouli

Son mari, parents et alliésdemandent à tous ceux quil’ont connue d’avoir une pieuse pensée pourelle. A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons. F140759

––––––––––––––––––––Guendouzi épouse Kaouane AkilaTu n'es plus là depuis un

an déjà, le 11 septembre2014, puisque Dieu dans sagrande volonté est venu techercher très tôt.Quelle douloureuse

absence, seule la foi nous aide à supporterle vide que tu as laissé dans nos vies.Ton beau visage, ta voix et ton sourire

seront gravés à jamais dans nos mémoires.Tu nous manques terriblement.Nous prions Dieu de vous accorder, à toi

et à papa, Sa Sainte Miséricorde et de vousaccueillir en Son Vaste Paradis.

Ta très chère sœur Nacira qui ne t'ou-bliera jamais. F10220/B13

––––––––––––––––––––DÉCÈS––––––––––––––––––––La famille Rezzik de Tighilt-L’Hadj-Ali

a la douleur de faire part du décès de sonregretté père, époux et frère

Rezzik Ammar dit Cheikh Amarà l’âge de 67 ans. L’enterrement aura lieuaujourd’hui jeudi 10 septembre 2015 à 12 hau cimetière du village Tighilt-L’Hadj-Ali,commune de Larbâa-Nath-Irathen, w. deTizi-Ouzou.

––––––––––––––––––––La famille Beddek, parents et alliés ont

la douleur de faire part du décès de leurcher père, grand-père

Beddek Ahsene (Ath Moussa)à l’âge de 92 ans. L’enterrement aura lieuaujourd’hui jeudi 10 septembre à 12 h, àM’douha, Tizi-Ouzou. A Dieu nous appar-tenons, à Lui nous retournons.

NECROLOGIE

SOIR DE LA FORMATION

TIZI-OUZOU IST - www.ist-dz.com lance formations qualifiantes : Bâtiment : arch.d’intérieur - Chef de projet - Plomberie - Electr. bât. - Topographie - Chauffagiste. -

Informatique : Ag. de saisie - Infographie - Maint. inf. et réseaux. - Technique : Electr. ind. -Instal. panneaux solaires - Télésurveillance - Automates progr. — Adresse : IST Imm. Chergui,

rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou — Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F10213/B13

TIZI-OUZOU IST - www.ist-dz.com lance, le 13/09/2015, formation en Scanner automobile(théorie + pratique) : Systèmes injec. E/D - Antidémar. ABS et clim. — Durée : 6 jours avec

possibilité d’hébergement. — Adresse : IST Imm. Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou — Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F10213/B13

TIZI-OUZOU IST - www.ist-dz.com lance formations diplômantes : BTS Cond. trav. bât. -Métreur-vérif. - BT Topographie - Expl. inf. - CMP Op. micro-inf. - CAP Inst. sanit. et gaz -Electr. ind. - Electr. bât. — Adresse : IST Imm. Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou —

Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F10213/B13

TIZI-OUZOU IST - www.ist-dz.com lance formations qualifiantes : Gestion : Déclarant endouane - Assist. GRH - Gest. stocks. - Médical : Délégué médical - Vendeur pharm. -

Prothésiste dentaire amovible et fixe - Secrét. médicale - Assist. maternelle. - Hôtellerie : Ag. devoyages - Intendant. - HSE : Manager - Inspecteur - Agent. — Adresse : IST Imm. Chergui, rue

Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou — Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F10213/B13

SMATECH (School of Management & Technology), école agréée par l’Etat, spécialisée en HSE, et en partenariat avec OSHA Academy des USA, assure la formation en : • QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement) pour : Manager - Superviseur - Inspecteur. • Agent de sécurité et de prévention. — Les attestations HSE son délivrées par OSHA

Academy des USA. • Cours de langues ; • Initiation à l’informatique. — Pour plus de renseignements et inscriptions, veuillez nous contacter aux : 026 200 506 - 0550 906 950 et 0550 906 951 -Adresse : Rue des frères Oudahmane (axe nouveau lycée Abane-Ramdhane), Tizi-Ouzou - E-mail : ecolesmatech@yahoo.com - Visitez notre site web : www.smatech-tiziouzou.com F101853/B13

Avec tarifs intéressants, horaires au choix, possibilité en accéléré et en individuel, IMA forme en prise de vue et montage vidéo, création et développement des sites web, infographie, 3 DS Max,Autocad, Delphi, Java, C#, bureautique et Internet. - Tél.: 023 51 07 20 - Mob.: 0551 959 000 F643/B1

• Consultation médicale • Kiné • Soins infirmiers,post-opératoires • Prélèvements, analyses et résultats• Conseil, orientation, accompagnement aux hôpitaux

d’Alger • Garde-malades.Appelez-nous au : 0550 40 14 14

CYLKA - Soins à domicile• Ambulance 24h/24 •

A votre disposition et assuréspar une équipe médicale et

para médicale qualifiée

HASSAN EL WAZAN, école privée agréée à Dély-Ibrahim, inscriptions ouvertes enpréscolaire, primaire, collège. Tél.: 023 30 77 68 - 0554 06 78 97 F140760

DONNE COURS MATHS, 1re, 2e CEM, El-Mouradia. - 0674 89 16 60 F140734

ÉCOLE TECHNIQUE lance les formations qualifiantes suivantes : Topographie - Photographie - Vidéographie - Déclarant en douane - GRH - Gestion des stocks - Agent de saisie, maintenanceinformatique et réseaux, création de sites web - Installateur de systèmes solaires (photovoltaiques) - HSE - Assistante maternelle - MS Project - Primavera - Infographie - Réparation GSM - Tekla

- Langues étrangères. — Contact : Tizi-Ouzou : Lot Ameyoud, rue des frères Beggaz - 026 18 60 11 - 0550 23 03 03 — Alger : Rue Didouche-Mourad (place Audin), Bt n° 08, 2e étage. -021 64 56 80 - 0560 97 10 33 F10183/B13

Vu du ciel, surtout à travers unécran d’ordinateur, tout semblesimple. Il suffit de déplacer le cur-seur sur la cible et de cliquer. Et lacible est détruite.

Sur le terrain, la réalité est autre.Depuis le 8 août 2014, la coalition interna-tionale menée par les Etats-Unis, dontfont partie la France et la Grande-Bretagne, a lancé 5 600 frappes contrel’organisation de l’Etat islamique (EI,Daesh). Quelque 18 000 bombes de forttonnage et missiles ont été balancés surles bases et installations de l’EI.Washington affirme que plus de 10 000djihadistes ont été tués. Avec un tel bilan,on pourrait penser que l’EI serait àgenoux. Il n’en est rien. L’organisationd’Al-Baghdadi a étendu son espace, enre-gistrant coup sur coup deux succèsmajeurs, le contrôle de Ramadi (Irak) etsurtout la prise de Palmyre en Syrie, pour-tant située à plusieurs centaines de kilo-mètres des bases de l’EI. Qui plus est,depuis mardi dernier, le dernier champpétrolier syrien serait passé sous lecontrôle de Daesh. En un an, les lignes defront ont bougé au profit de l’EI qui, grâceau soutien des financiers du Golfe dontpersonne ne parle, continue son petit bon-homme de chemin.

Dans ce contexte, la France, toujoursaussi guerrière, a décidé d’intervenir enSyrie, s’alignant sur les Etats-Unis, alorsque jusque-là elle se limitait au seul solirakien. Paris veut mener ses frappes encoordination avec «les groupes rebellessyriens» s’opposant à Daesh, afin qu’onne l’accuse pas d’aider le régime deBachar Al-Assad. Mais qui sont ces«groupes rebelles» que les médias fran-çais qualifient de «modérés», qui detemps à autre sont soutenus par Israël,lequel n’hésite pas à bombarder les posi-tions de l’armée syrienne sous prétextequ’un obus est tombé dans le Golan occu-pé ? Pour l’essentiel, ils appartiennent à lagalaxie salafo-djihadiste comme AhrarCham, Jaish al-Islam et le Front al-Nosra(la branche syrienne d’Al-Qaïda) à qui,depuis quelque temps, Washington fait lesyeux doux. Pour expliquer le nouveau positionne-

ment français, François Hollande a prétex-té le risque terroriste présenté par des dji-hadistes français lors d’un possible retouren France et par l’afflux des réfugiés.Concernant ces derniers, n’eussent étéles images du petit Eylan, rappelant lesvers du très beau poème d’ArthurRimbaud Le dormeur du Val – «Il dortdans le soleil, la main sur sapoitrine/Tranquille. Il a deux trous rougesau côté droit» – et qui ont jeté une lumièrecrue sur le drame syrien, on n’assisterait

pas à une telle mobilisation. Observons enpassant, que là où la chancelière alleman-de Angela Merkel tend la main aux réfu-giés, Hollande répond par un discoursguerrier d’un autre temps. Quant aux paysdits islamiques si prompts à réagir (affaireCharlie), ils se taisent…Toutefois, un autre facteur a certaine-

ment incité la France à s’aligner sur lesEtats-Unis, la probable intervention de laRussie en Syrie aux côtés du régime deBachar. Washington, par la voix du chefdu Département d’Etat, John Kerry, s’enest inquiété. Ce monsieur, dont le pays bombarde à

tout-va en Irak et en Syrie, sans mandatonusien, c’est-à-dire en violation des loisinternationales, entraîne et arme les«rebelles» syriens, ferme les yeux sur lesoutien de ses alliés arabes aux djiha-distes, craint, dit-il, «une escalade duconflit» en cas d’intervention russe, voireune confrontation avec la coalition interna-tionale ! Ben voyons ! Pour conclure, comment vont s’y

prendre ces puissances occidentales quin’ont même pas été foutues de gérerl’après-Kadhafi en Libye, pays d’à peinecinq millions d’habitants, aujourd’hui plon-gé dans un total chaos menaçant la stabi-lité régionale, pour régler la crise syrien-ne ? En ajoutant de la guerre à la guerre ?Ou en optant pour une solution négociéesur la base d’un compromis entre tous lesprotagonistes syriens ? Quant à l’EI, chacun sait qu’il n’est pas

invincible : il pourrait être détruit enquelques semaines comme l’a été l’arméede Saddam en 2003. Mais visiblement,

cette option ne figure pas dans l’agendade la Maison Blanche. Sans doute parcequ’elle a besoin de Daesh – comme «des-tructor» on ne trouve pas mieux – pourjustifier sa présence militaire et son hégé-monie dans la région.

H. Z.

PANORAMAPANORAMA

Syrie, les marionnettistes, le petitEylan et le «destructor» djihadiste

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlamhlaalam@gmail.com@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !Benbitour appelle à un «renouveau de la pensée politique».Je suis peiné d’apprendre ainsi, brutalement, qu’il se…

… retire de la politique !

L’avantage avec Ammar Saâdani, c’est qu’il neconnaît pas la métaphore, l’arabesque langagière etl’image. Il y va franco de port. Et je l’avoue, ça m’arrangeun peu avec le décryptage de son intervention sur lachaîne BBC version arabe. Parce qu’il n’y a aucundécryptage à faire ! Tout y est clair. Limpide : «Il fautdémilitariser l’Etat !» Rien que ça ! Sous couvert de cetterevendication d’un Etat enfin débarrassé de la préémi-nence des services de sécurité, le DRS en tête, l’artistepréféré du Palais délivre la clé de tout ce processus :démilitariser l’Etat algérien. Alors, question toute simple.Pourquoi pas avant ? Puisqu’il y a eu 15 ans pour le faire.Et pourquoi précisément maintenant, lorsqu’il se préciseque dans les cocottes, les marmites et casseroles occi-dentales et du golfe Arabique se prépare un menu trèsspécial pour l’Algérie ? En vérité, dans ce menu, c’estl’Algérie qui figure aux trois places de choix, en entrée,en plat de résistance et en dessert. Il est prévu que nousallons être bouffés, dévorés. Un peu comme l’ont été laLibye et d’autres contrées sur lesquelles les Maîtres des

Saisons ont fait s’abattre «bessif» des averses de prin-temps. C’est donc ce moment précis que Saâdani, porte-micro de ceux que la voix a trahis, choisit pour déclinerle programme des réjouissances : démilitariser l’Algérie.Et dans sa bouche encore enduite du beurre délicieuxdes croissants parisiens qu’il a pris le matin avant de serendre au bureau d’Alger, cette démilitarisation sonnecomme «dénuder l’Algérie», la «mettre à poil», lui«déchirer ses derniers vêtements de décence» l’«obligeraux guenilles qui ne cachent plus rien», la contraindre à«errer une main devant une main derrière» et la condam-ner au chaos des rues jonchées de cadavres et de pro-cessions de «réfugiés» fuyant les combats entre fac-tions. Oui ! Lorsqu’on se place du côté de ceux qui tour-nent la clé dans le dos de Saâdani, le timing est le bon. Ilne peut pas être meilleur. Abattre le dernier rempart.L’ANP. Le seul qui fasse barrage au tribalisme et auxpick-up armés sur lesquels les «Beni Hendel» de tous lesbords vont ferrailler à tout-va. Ce que n’a pas réussi leGIA sur 20 années, un clan fou, le clan de la monnaie ren-due au 5 Juillet 1962 et de l’amertume pied-noir amasséesur les ponts des bateaux en partance pour Marseille, vale réussir. Rabbi yestar ! Je fume du thé et je resteéveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Ce que n’a pas réussi le GIA…

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : info@lesoirdalgerie.com

Par Hassane Zerrouky

Phot

o : D

R

Il y a en Algérie des écoliers pauvresDans le cadre de son opération caritativeDans le cadre de son opération caritative

«Rentrée scolaire», l’association Carpe-Diem«Rentrée scolaire», l’association Carpe-Diemfait appel à votre générosité.fait appel à votre générosité.

Chacun de vos dons aidera un enfant nécessiteuxChacun de vos dons aidera un enfant nécessiteuxà faire une rentrée décente. à faire une rentrée décente.

Fournitures scolaires (cahiers, protège-cahiers,Fournitures scolaires (cahiers, protège-cahiers,stylos, crayons, règles, compas, etc.), cartables,stylos, crayons, règles, compas, etc.), cartables,

sacs à dos, tabliers, livres…sacs à dos, tabliers, livres…Chacun de ces dons peut contribuer à aider un enfantChacun de ces dons peut contribuer à aider un enfant

nécessiteux à acquérir les outils indispensables nécessiteux à acquérir les outils indispensables à son avenir. à son avenir.

Téléphonez au 05 58639670, ou envoyezTéléphonez au 05 58639670, ou envoyezou déposez vos dons au siège du ou déposez vos dons au siège du Soir d'Algérie.Soir d'Algérie.

AVIS DE DÉCÈSLa famille Merabtène a l’immen-se douleur de faire part dudécès, hier à Sidi-Bel-Abbès, de

Mme Rekia Merabtène néeBenrabah.

Que Dieu le Tout-Puissantaccueille la défunte en SonVaste Paradis.

CONDOLÉANCESC’est avec une immense tris-

tesse que les membres fonda-teurs, la rédaction et l’ensembledu personnel du Soir d’Algérieont appris le décès de la mère deleur ami et confrère SlimMerabtène. En cette pénible cir-constance, ils présentent à lafamille de la défunte, leurs condo-léances les plus attristées et laprient de trouver ici l’expressionde leur profonde sympathie.Que Dieu le Tout-Puissant

accueille la défunte en Son VasteParadis.

CE MONDE QUI BOUGE

Des habitants dans les décombres dans la ville syrienne de Douma.