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Pôle services -02.51.36.57.10-

Vs Juillet 2015

Pétitionnaire: GAEC LA GUILBAUDIERE

Messieurs MICHENAUD Jean Philippe et GIRARD Florent La Guilbaudière 85 300 FROIDFOND Tél : 06.62.00.59.95

Résumés non technique de l’étude d’impact et de l’étude de dangers

Objet : Demande d’extension, sous le régime de l’Autorisation, d’un élevage avicole au lieu dit « La Guilbaudière », commune de Froidfond (85)

Effectifs demandés:

ICPE 2111 179 183 AE volailles

IED 3660 335 000 Places de volailles

CAVAC Pôle services Juillet 2015

Etude d’impacts du GAEC La Guilbaudière- Installation classée d’élevage Page 1 sur 28

SOMMAIRE

1.1 HISTORIQUE : .......................................................................................................................................................... 6

1.2 COMPOSITION DE L’INSTALLATION AVICOLE : .................................................................................................................. 6

1.3 LES PROJETS : .......................................................................................................................................................... 7

1.4 LA LOCALISATION : .................................................................................................................................................... 7

1.5 LES MOTIVATIONS : ................................................................................................................................................... 9

2.1 LES EFFECTIFS ANIMAUX ET LA REGLEMENTATION .......................................................................................................... 10

2.2 FONCTIONNEMENT DU SITE D’ELEVAGE DE LA GUILBAUDIERE : ......................................................................................... 11

Les bâtiments .................................................................................................................................................................. 11

Les annexes ..................................................................................................................................................................... 11

L’élevage .......................................................................................................................................................................... 11

L’eau ................................................................................................................................................................................ 12

La conduite ...................................................................................................................................................................... 12

3.1 PRESENTATION DES TYPES D’EFFLUENTS PRODUITS : ...................................................................................................... 16

3.2 LE STOCKAGE DES EFFLUENTS : .................................................................................................................................. 16

3.3 L’EPANDAGE : ........................................................................................................................................................ 17

Le fumier de volailles : ..................................................................................................................................................... 17

Les effluents liquides ....................................................................................................................................................... 17

4.1 LA FAUNE ET LA FLORE : ........................................................................................................................................... 18

4.2 L’EAU : ................................................................................................................................................................. 18

4.3 PATRIMOINE ARCHEOLOGIQUE ET HISTORIQUE : ............................................................................................................ 18

4.4 AIRES DE PRODUCTION PROTEGEES ............................................................................................................................. 19

4.5 LE SITE D’IMPLANTATION : ........................................................................................................................................ 19

4.6 LE MILIEU SOCIO-ECONOMIQUE : .............................................................................................................................. 20



LEXIQUE :

- AE : Animaux équivalents

- BAC : Bassin d’alimentation des captages

- BATAEL : Best Available Technologie Associated Emission Level

- BSAE : Bassin stratégique d’alimentation en eau

- BCAE : Bonne Condition Agricole et Environnementale

- CUMA : Coopérative d’utilisation du matériel agricole en commun

- CLE : Commission locale de l’eau

- CIPAN : Culture intermédiaire piège à nitrates

- CORPEN : Comité d’orientation pour la réduction de la pollution des eaux par les nitrates,

les phosphates et les produits phytosanitaires provenant des activités agricoles

- CEC : Capacité d’échange cationique

- CE : Cahier d’enregistrement

- DCE : Directive cadre sur l’eau

- DEXEL : Diagnostic environnemental de l’exploitation agricole

- EARL : Exploitation à Responsabilité Limitée

- EDC : Exposition de courte durée

- EMPD : Exposition moyenne selon la durée

- EPTB : Etablissement Public Territorial de Bassin

- FTC : Fumier très compact qui passe au moins deux mois sous mes animaux

- GES : Gaz à effet de serre



- GAEC : Groupement agricole d’exploitation en commun

- ICPE : Installation classée pour la protection de l’environnement

- Directive IED : Directive relative aux émissions industrielles

- MTD : Meilleures techniques disponibles

- NH4 : Ammonium

- NH3 : Ammoniac

- PAC : Politique agricole commune

- pSIC : Proposition de site d’importance communautaire

- PLU : Plan Local d’Urbanisme

- PPF : Plan Prévisionnel de Fumure

- RNU : Règlement national d’urbanisme

- SAU : Surface Agricole Utile

- SPE : Surface Potentiellement Epandable

- SD 170 : Surface Potentiellement Epandable + surface non épandable mais pâturable

- SDAGE : Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux

- SAGE : Schéma d’aménagement et de gestion des eaux

- SARL : Société à responsabilité limitée

- SDN : Surface directive nitrates

- SIC : Site d’importance communautaire

- UTH : Unité de travail humain

- UGB : Unité de gros bétail

- uN : Unité d’azote



- uP2O5 : Unité de phosphore

- ZNIEFF : Zone naturel d’intérêt écologique, faunistique et floristique

- ZSC : Zone spéciale de conservation

- ZICO : Zone importante pour la conservation des oiseaux

- ZAC : Zone d’action complémentaire

- ZES : Zone d’excédent structurelle



LISTE DES FIGURES ET DES

TABLEAUX :

Figure 1: Localisation IGN du site de La Guilbaudiere: ----------------------------------------------------- 8

Figure 2: Nomenclature de l'installation : ------------------------------------------------------------------- 10

Figure 3: Tableau comparatif des équipements présents avant et après projet: ---------------------- 11

Figure 4: Présentation des structures existantes et projetées sur le site de La Guilibaudière : ---- 13

Figure 5: Photos avant et après projet: --------------------------------------------------------------------- 19

Figure 6: Cartographie de l'étude de dangers : ------------------------------------------------------------ 26



1. PRESENTATION :

1.1 HISTORIQUE :

Monsieur Michenaud Jean Philippe vit et exerce l’activité de chef d’exploitation

spécialisé en aviculture, au lieu-dit « La Guilbaudière » situé sur la commune de Froidfond

(85 300).

Après avoir suivi une formation technique spécialisée dans l’aviculture, il s’est installé

à la Guilbaudière en 1992 en rachetant une partie des bâtiments avicoles de sa mère. Dix

années plus tard, il reprenait la totale succession.

Depuis, de nombreux investissements destinés à l’entretien, la mise aux normes du site et

à l’amélioration des conditions d’élevages et de travail ont été réalisées.

Aujourd’hui âgé de 45 ans, ses activités sont partagées entre la gestion administrative et

financière de la ferme, la logistique et la bonne conduite de la production avicole.

Il est secondé depuis dix ans par Monsieur Girard Florent, salarié et issu d’une

formation scientifique.

1.2 COMPOSITION DE L’INSTALLATION AVICOLE :

Le site d’élevage de « La Guilbaudière » est connu pour cinq bâtiments avicoles

représentant une surface totale de 4 820 m² et permettant la présence simultanée de

99 500 poulets.

Cet effectif est connu de l’administration par arrêté préfectoral daté du 18 mars 2003,

délivré au nom de l’exploitation individuelle Michenaud Jean Philippe.



1.3 LES PROJETS :

Monsieur Michenaud souhaite agrandir son élevage avicole. Les bâtiments existants étant

optimisés, cela implique la construction d’un nouveau bâtiment.

Il souhaite également faire connaître la diversification des espèces avicoles pouvant

être présentes dans ses bâtiments avicoles existants, en fonction de la conjoncture et qui

modifient la capacité maximale pour laquelle le site a été autorisé en 2003.

1.4 LA LOCALISATION :

Le siège du Gaec La Guilbaudière, également unique site d’exploitation, se trouve au lieu

dit « La Guilbaudière », en limite communale nord est et à environ, 7 km du centre bourg

en passant par la D76.

La construction est prévue sur le site existant, à 20 ml, en parallèle du bâtiment le plus

récent (B1).

La parcelle concernée est située dans la zone agricole de « La Guilbaudière » et est

cadastrée n°191, section ZH.



FIGURE 1: LOCALISATION IGN DU SITE DE LA GUILBAUDIERE:



1.5 LES MOTIVATIONS :

La demande est réalisée essentiellement afin de maintenir et de transmettre

progressivement l’installation.

C’est pourquoi le présent dossier sera déposé par le GAEC La Guilbaudière, composé

de deux associés : Monsieur Michenaud et Monsieur Girard, nouvel installé.

L’agrandissement de la surface d’élevage permettra de garantir un revenu pour les deux

futurs associés, puisque l’atelier avicole est la seule activité de l’exploitation.

Même si l’activité reste principalement axée sur l’élevage de poulets, il arrive que la

demande nécessite de produire des cailles.

De plus petite tailles, elles sont donc présentes en plus grand nombre dans les bâtiments

ce qui accroît fortement les effectifs présents sur le site.

Avec cette demande, les exploitants souhaitent pouvoir produire en étant conforme à la

réglementation en vigueur.

Le site de La Guilbaudière présente toutes les caractéristiques favorables à

l’implantation de la future installation :

● une situation en secteur agricole, dans une vallée, sur une parcelle presque totalement cloisonnée par

des haies et à distance réglementaire,

● la propriété de la parcelle

● des réseaux d’alimentation en eau et électricité déjà présents,

● une intervention rapide permise grâce à la domiciliation des exploitants sur le site.



2. LE PROJET

2.1 LES EFFECTIFS ANIMAUX ET LA REGLEMENTATION :

Le code de l’environnement prévoit que les installations agricoles d’une certaine

importance comme celle de Monsieur Michenaud doivent, avant leur mise en service, faire

l’objet d’une autorisation prise sous la forme d’un arrêté préfectoral qui fixe les

dispositions que l’exploitant devra respecter pour assurer la protection de

l’environnement.

Cette demande d’autorisation est constituée sous l’entière responsabilité du demandeur

auquel il appartient de démontrer la conformité de son projet avec la réglementation en

vigueur, sa compatibilité avec la sensibilité de l’environnement, et la protection de la santé

et de la sécurité publiques.

Avec les effectifs demandés, une procédure d’autorisation sera nécessaire :

FIGURE 2: NOMENCLATURE DE L'INSTALLATION :

Rubrique ICPE concernée Exploitation soumis à autorisation au titre des ICPE pour :

2111-1 Volailles :

179 183 animaux-équivalents

3660 a) Volailles :

335 000 emplacements

La procédure pour obtenir le droit d’exploiter doit donc passer par une enquête

publique. Le rayon géographique concerné par cette enquête est déterminé de

la manière suivante :

Sont concernées toutes les communes impliquées dans le plan d’épandage du

lixiviat et dont le territoire se trouve dans un cercle de rayon de 3kml de rayon

autour des limites du futur établissement avicole.



Conclusion : 6 communes de deux départements sont concernées par l’enquête

publique :

● Pays de Loire : Paulx, Saint Etienne de Mer Morte, Touvois

● Vendée : Falleron, Froidfond, La Garnache

2.2 FONCTIONNEMENT DU SITE D ’ELEVAGE DE LA

GUILBAUDIERE :

LES B ATI M ENT S

L’exploitation, spécialisée dans l’élevage avicole, ne possède pas de terres. Après projet,

le site d’élevage de La Guilbaudière comprendra 6 bâtiments :

● Les 5 structures existantes, continueront d’accueillir en fonction de la demande, des cailles ou des poulets, grâce à

leur caractère polyvalent

● Le nouveau bâtiment sera quant à lui spécialisé dans l’élevage de poulets.

L’autorisation de mettre en service une installation classée ne vaut pas permis de

construire et réciproquement. Aussi un permis de construire a été déposé en parallèle

du dossier, auprès de la mairie de Froidfond.

LES A NN EX E S

Il n’y a pas d’autres constructions prévues sur le site de la Guilbaudière. Les seules

modifications seront liées à la mise en service du nouveau bâtiment :

FIGURE 3: TABLEAU COMPARATIF DES EQUIPEMENTS PRESENTS AVANT ET APRES

PROJET:

Actuellement Après projet

Annexes Nombre Capacité totale Nombre Capacité totale

Silos grain 12 185.5 m3 15 256.5 m3

Stockage de fourrage 2 200 m3 2 200 m3

Cuve à fuel 2 2.9 m3 1 1.5 m3

Cuve de gaz 7 12.4 T 8 14.15 T

L’EL EV A GE

Comme actuellement, toutes les volailles arriveront en même temps et seront élevées sur

une litière végétale pendant 36 à 37 jours. Chaque année, les bâtiments pourront

accueillir au maximum 8 arrivages de volailles.



L’EAU

L’eau utilisée pour l’abreuvement des volailles et le nettoyage des bâtiments sera

uniquement approvisionnée grâce au réseau d’adduction publique.

Environ 1 m3 d’eau est nécessaire par m² de surface utile d’élevage ce qui correspond à

un besoin annuel de 6 820 m3 (4 820 m3 avant-projet).

LA CONDU IT E

Le bâtiment le plus récent (B1) et le nouveau bâtiment seront équipés d’un revêtement en

béton afin de réaliser des économies d’énergie (amélioration de l’isolation et de

l’étanchéité soit un besoin en litière 10 fois moins importants).

Le fonctionnement du reste du parc (Bâtiments B2-B3, B5, B6, et B7) sera conservé à

l’identique (sol en terre battue, litière de paille broyée).

Après la sortie des volailles, le nettoyage des bâtiments s’opèrera avec la litière en place

afin d’absorber les eaux.

L’élevage est et sera uniquement réalisé dans les bâtiments. Il n’y aura pas d’accès à des

parcours.



FIGURE 4: PRESENTATION DES STRUCTURES EXISTANTES ET PROJETEES SUR LE

SITE DE LA GUILIBAUDIERE :



3. LA GESTION DES EFFLUENTS :

3.1 PRESENTATION DES TYPES D ’EFFLUENTS PRODUITS :

Trois types d’effluents seront générés par le fonctionnement du site avicole :

Origine Type Quantité Stockage sur le site

Devenir Ouvrage Capacité

Bâtiments d’élevage Fumier de volailles 1024

tonnes

Fumière trois

murs non

couverte

845 m3

Reprise par la

société de

compostage

agréée Evadea

Pluviométrie sur la

fumière Lixiviats 195 m3

Fosse

géomembrane

couverte

85 m3 Epandage sur

les terres mises

à disposition par

l’Earl Le Prenat* Nettoyage des

bâtiments bétonnés Eaux de lavage 56 m3 Citerne souple 200 m3

* L’Earl Le Prenat est une exploitation de type polyculture élevage dont le siège social est situé à Sainte Marie, sur la

commune de Froidfond.

3.2 LE STOCKAGE DES EFFLUENTS :

Pour pouvoir stocker les eaux de lavage (issues de l’intérieur des deux bâtiments

bétonnés) que l’exploitation n’avait pas à gérer avant projet, le Gaec a investi dans une

citerne souple de 200 m3.

Elle sera placée à 5 m au nord ouest du futur bâtiment. Les eaux de lavage seront

dirigées gravitairement du nouveau bâtiment vers la citerne grâce à une tuyauterie

étanche.

Les ouvrages de stockages existant sur le site seront de capacité suffisante.



3.3 L’EPANDAGE :

Le Gaec ne possède pas de terres d’épandages pour valoriser les effluents produits par

son atelier.

LE FU MI ER D E V O LAI L L ES :

Comme c’est le cas actuellement, la totalité du fumier produit sera exporté vers la société

de compostage agréé Evadea, située sur la commune de Saint Mars du Désert en Loire

Atlantique.

Cela correspond à 99 % des effluents produits.

La quantité d’azote produite a été calculée en prenant en compte les effectifs volailles

maximaux et les différents scénarios de production.

En fonction des années, une partie des bâtiments avicole du Gaec La Guilbaudière pourra

en effet accueillir soit : des cailles, des poulets légers ou des poulets standards.

Au maximum, se seront donc 41 120 unités d’azote qui seront produites soit environ 1869

tonnes de fumier à caractère totalement maîtrisable qui seront repris par Evadea (contre

environ 617 tonnes avant-projet).

LES E FF LU ENT S L IQ U ID ES

Egalement comme avant-projet, la totalité des effluents liquides (eaux de lavage et

égouttage issu de la pluie tombée sur la fumière non couverte) sera exporté vers une

partie des terres exploitées par l’Earl Le Prenat et situées à moins de 3 kml de La

Guilbaudière.

Leur volume et composition seront intégrés dans le plan d’épandage et le prévisionnel de

fertilisation de l’Earl Le Prenat, en plus des effluents produits par l’exploitation elle-même

(fumier et lisier de bovins).

L’épandage sera réalisé au cours de la première quinzaine du mois de mars, sur des

surfaces en prairie.

45.35 hectares de surfaces agricoles utiles correspondant à 36.84 hectares de surfaces

épandable (une fois déduite les surfaces en zone humide, proches d’un cours d’eau ou

d’une habitation) et sont toutes situées à moins de 3 kml de la Guilbaudière, sur la

commune de Froidfond.



4. ETAT INITIAL DU SITE ET DE

SON ENVIRONNEMENT :

4.1 LA FAUNE ET LA FLORE :

Aucun milieu naturel reconnu n’est recensé dans le périmètre de la commune de

Froidfond.

L’espace protégé le plus proche du futur bâtiment (plus de 6 kml) est une zone de bois et

de bocage située au nord ouest de la Garnache.

La prairie humide qui borde le ruisseau « Le Falleron » et présente à 133 ml en aval est

recensée en tant que zone humide dans le document d’urbanisme de la commune de

Froidfond.

4.2 L’EAU :

Aucune zone sensible ni aucun des bassins versants en eau potable, recensés en

Vendée, n’est impliqué dans le projet du Gaec La Guilbaudière (site d’exploitation +

parcelles épandues avec du lixiviat). Le bassin versant d’Apremont est le plus proche, à

environ 16 kml en aval.

Le projet ne se superpose à aucun périmètre de protection de captage en eau potable, ni

à aucune zone humide.

Le futur bâtiment et les terres épandues avec du lixiviat sont est positionnées sur la

masse d’eau souterraine de la Baie de Bourgneuf (FRG025) pourlaquelle les objectifs de

qualité à atteindre pour 2015 sont respectés.

4.3 PATRIMOINE ARCHEOLOGIQUE ET HISTORIQUE :

Aucun site archéologique, ni monument historique faisant l’objet d’une inscription ou d’un

classement sur le territoire communal de Froidfond.



4.4 AIRES DE PRODUCTION PROTEGEES

D’après la base de données de l’INAO consultée au mois de Juillet 2015, la commune

de Froidfond ou ses alentours ne sont pas intégrés dans une aire de production

d’un vin d’appellation d’origine.

4.5 LE SITE D ’ IMPLANTATION :

Situé au nord de Froidfond, le paysage de La Guilbaudière est composé de surfaces

pâturées et/ou cultivées, marqué par la vallée du Falleron et de nombreuses haies.

FIGURE 5: PHOTOS AVANT ET APRES PROJET:



4.6 LE MILIEU SOCIO-ECONOMIQUE :

L’élevage s’inscrit dans l’existant, il n’y aura pas de nouveau site.

Habitation Occupation Distance par rapport au futur bâtiment

H1 Résidence principale de M.Michenaud 285 ml à l’est

H2 Location en propriété de M.Michenaud 152 ml à l’est

H3 Habitation tiers 140 ml au sud

H4 Habitation tiers 155 ml au sud

4 maisons d’habitations sont recensées sur le site de la Guilbaudière, dont celle d’un des

associés, toutes localisées à plus de 100 ml de la future installation et en dehors de

l’influence des vents dominants d’orientation générale ouest-est.



5. IMPACTS PREVUS ET MESURES

D’ATTENUATION :

CIBLES RISQUES MESURES PRISES

Population

avoisinante

Bruit

Animaux

Les volailles seront élevées en totale claustration et les éventuels

cris sont contenus par la structure fermée du bâtiment.

Le futur bâtiment sera éloigné de plus de 100 m par rapport aux

habitations de tiers

Equipements et

installations

électriques

La pompe haute pression est utilisée au moment du lavage des

bâtiments volailles soit 8 fois par an, à des heures ouvrables.

A faible tirage, la localisation des ventilateurs sur les parois

latérales a l’avantage de diminuer la propagation du bruit qui est

absorbé par la structure du bâtiment. En hiver les débits sont

réduits à leur minimum.

Le groupe électrogène se trouve dans un local fermé. Il ne

fonctionne que très occasionnellement, en cas de défaillance du

réseau d’alimentation EDF.

Engins agricoles

Le Gaec n’exploite pas de terres. Les engins utilisés sont

uniquement liés au fonctionnement des bâtiments. Les manœuvres

(enlèvement fumier, apport litière) auront lieu en journée.

Camions de

livraison

/d’enlèvement

La livraison de l’aliment et des animaux a lieu en journée.

L’enlèvement des volailles a lieu la nuit afin de diminuer le stress

des animaux.

Le site est organisé et les déplacements sont limités aux chemins

gravillonnés. Le Gaec a souhaité maintenir son activité d’élevage

sur un seul site, en y réalisant son projet de construction.

Odeur

Présence des

animaux

La ventilation dynamique des bâtiments volailles assure le

renouvellement suffisant de l’air et la réduction des émissions

autour de l’exploitation

Gestion des

déjections

Le fumier est stocké sur une fumière présente sur le site, à l’abri

des vents dominants, derrière un bosquet aménagé par le Gaec.

Il n’y a pas d’épandage de fumier car celui-ci est en totalité évacué

vers une station de compostage agréée.



Les effluents liquides à épandre sont constitués des eaux de

lavages de deux des bâtiments d’élevage et de l’eau de pluie

tombée sur la fumière non couverte. Ils seront faiblement chargés

en azote et peu odorants.

Vue

Construction neuve

qui dénote avec le

paysage

Les trois maisons d’habitation tiers n’ont pas de vue directe sur le

projet.

Les matériaux et les couleurs choisis sont cohérents avec ceux déjà

place.

Le projet ne sera pas visible du chemin communal qui dessert le

site d’élevage.

Le site est aujourd’hui intégralement entouré de haies et de

bosquets naturels ou plantés par le Gaec.

Sécurité

Incendie

Les matériaux utilisés dans la confection des bâtiments (existants et

projets) sont de type « moyennement inflammables » et sont

conformes à la législation régissant la sécurité contre l’incendie.

Les aliments sont stockés dans des silos extérieurs indépendants.

Le fioul est stocké à l’écart de produits inflammables.

Les déchets inflammables assimilables aux ordures ménagères

(emballage, papier, carton, plastiques) sont éliminés par le circuit

des ordures ménagères.

Le site dispose de moyens de lutte contre l’incendie adapté au

risque (alerte, extincteurs conformes, réserve incendie de capacité

suffisante, affichage des numéros d’appel d’urgence)

Les véhicules de pompiers peuvent accéder facilement au site et

aux bâtiments et peuvent tourner autour.

Electricité

Contrôlées par la SOCOTEC, les installations électriques répondent

à la norme NF C15 100 relative aux locaux humides.

L’installation est protégée contre les surintensités pour éviter les

surcharges et les courts-circuits grâce à un parafoudre situé sur

chaque bâtiment.

Toutes les masses sont reliées à la terre.

Un rapport de contrôle sera tenu à jour tous les cinq ans.

Chute des silos Les silos sont équipés d’un système d’ouverture de la trappe à

partir du sol et de témoins de niveau.



Chaque échelle comporte des témoins de niveau et est sécurisée

sur toute la hauteur par une crinoline fixe sur toute la longueur.

Pollution des

eaux

Fuite au niveau des bâtiments

Les eaux de lavage issues des bâtiments bétonnés seront

redirigées à l’aide d’une tuyauterie étanche vers la citerne souple

achetée à cet effet par le Gaec.

Dans les autres bâtiments, le nettoyage sera réalisé avec la litière

en place ce qui permettra d’absorber l’eau.

Les bâtiments sont couverts. Les eaux pluviales issues des toitures

sont redirigées sans pollution vers le milieu grâce à des fossés

drainant.

Fuite au niveau du stockage des

déjections

A l’issu d’un diagnostic réglementaire, la fumière existante présente

les capacités de stockage suffisante.

Le volume de stockage de la fosse existante sera complété

l’installation d’une citerne souple qui servira à stocker les eaux de

lavage.

Risque de ruissellement vers les

cours d’eau après épandages

Aucun fumier ne sera épandu.

Les lixiviat et les eaux de lavages seront faiblement chargés en

azote et phosphore.

Ils seront épandus sur des prairies dans des quantités qui

correspondent aux besoins de la plante et à distance réglementaire

des cours d’eau.

Les risques sont par ailleurs d’autant plus limités grâce à des

épandages correctement réalisés (hors période pluvieuse)

Risque de pollution de l’eau du

forage

L’alimentation en eau du site sera uniquement basée sur le réseau

d’adduction publique. Il ne sera plus fait usage de l’eau du forage.

Pollution de l’air

Dégagement d’ammoniac

La ventilation suffisante et le renouvellement régulier de la litière

permettront de réduire la production d’ammoniac.

A l’épandage, il est possible de considérer l’absence de

dégagement étant donné la faible teneur en azote de l’effluent

liquide.

Dégagement de poussières

Le site d’élevage de situe le long de routes goudronnées

(communale ou départementale) ce qui limite cette source de

poussière.

L’empierrement des cheminements à l’intérieur du site, la présence

de nombreuses haies et bosquets réduisent les mouvements de

poussière pouvant être provoqués lors des livraisons et des retraits

Les bâtiments d’élevage sont de type fermé ce qui limite la



propagation de poussières résultant de la distribution d’aliments aux

animaux.

Hygiène et

salubrité

publique

Le risque est l’entrée dans

l’élevage d’agents pathogènes

pouvant atteindre la santé des

animaux et dans certains cas

celles des hommes.

Au niveau des bâtiments, la désinfection et nettoyage régulier

(après chaque période d’élevage) la présence de sas (zone

propre/zone sale) à l’entrée des bâtiments volailles permettent de

maintenir de bonnes conditions sanitaires)

A partir des déjections : pas de cadavres mélangés aux effluents

d’élevage.

En plus d’un entretien régulier, le Gaec a souscrit un contrat de

dératisation avec une entreprise spécialisée (CTH).

Les cadavres sont stockés dans deux congélateurs avant d’être

repris par la SIFFDA.

Les autres déchets sont éliminés via des filières de recyclage

adaptées.

Le Gaec est spécialisé dans l’élevage. Il n’a donc pas de bâches ou

de sacs d’engrais à gérer.

Les vaccins sont assimilés grâce à l’humidification des bâtiments et

à l’abreuvement des volailles. Il n’y donc pas de seringues à

recycler.

Seuls des professionnels interviennent sur le site. Le stationnement

et la circulation sont facilités par la présence d’une zone de parking

et des accès gravillonnés à tous les bâtiments.

L’état sanitaire des volailles ainsi que les interventions sont

renseignées dans une fiche d’élevage, transmise aux abattoirs et au

groupement volailles.

Cela permet de garantir la traçabilité du lot.

Le paysage Risque que l’élevage dénote dans

le paysage existant

La construction sera réalisée avec des matériaux et des tons

neutres cohérents avec le paysage et le bâti existant.

Le Gaec porte une attention particulière à l’aménagement paysager

du site, c’est pourquoi il a investi dans plusieurs opérations

d’intégration paysagères depuis 1988.

La faune et la

flore

Risque de nuisances sur certaines

espèces végétales et animales

répertoriées

L’élevage ne se trouve pas dans une zone de protection du

patrimoine, de l’architecture et de l’urbanisme.

La zone qui pourra être perturbée lors de la réalisation des travaux

sera limitée à l’emprise du futur bâtiment.



Les travaux seront réalisés dans un espace dédié à l’activité

agricole et dans la continuité de l’exisant.

Le climat Augmentation des gaz à effet de

serre

En plus des investissements régulièrement réalisés pour

l’amlioration du fonctionnement des bâtiments, la régulation, le

contrôle du chauffage et de la ventilation, l’isolation des bâtiments

existants permettent de réaliser des économies d’énergie et par

conséquent de réduire les émissions de CO2.

Grâce à des équipements performants, le nouveau bâtiment sera

moins énergivore.

La totalité du fumier produit annuellement sera exporté vers la

station de compostage Evadea ce qui limitera les émissions de

N2O.

Les activités d’élevage sont regroupées sur un seul et unique site

ce permet de réduire la consommation d’énergies fossiles liée à de

multiples allées et venues

Les

infrastructures

routières

Incidence sur la circulation Les bâtiments sont approvisionnés en volailles et vidés en même

temps ce qui limitera l’augmentation des fréquences de circulation.

Altération de la voirie

Le site est accessible par voie départementale et chemin communal

goudronnés et déjà régulièrement fréquentés.

La remise en

état du site Pollution

En cas d’arrêt de l’exploitation du Gaecn un plan d’action sera suivi

pour la remise en état du site en foncton des sources potentielles

d’impact.

Cela permettra de garantir la sécurité du site et la protection de

l’environnement.


Etude d’impacts du GAEC La Guilbaudière- Installation classée d’élevage sur 28

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