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Atelier régional de l’USAID sur la résilience au Sahel 17-21 mars 2014 Grand Hôtel, Niamey, Niger RAPPORT DE L’ATELIER Pour le compte de:

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Atelier régional de l’USAID sur la résilience au Sahel

17-21 mars 2014Grand Hôtel, Niamey, Niger

RAPPORT DE L’ATELIER

Pour le compte de:

Le programme d’appui aux performances techniques et opérationnelles a pu être mis en œuvre car au soutien et à la contribution désintéressés du peuple américain, à travers l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID). Le

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contenu de ce rapport ne reflète pas nécessairement les vues de l’USAID ou du Gouvernement des Etats-Unis.

Rapport de l’atelier de l’USAID sur la résilience au Sahel

17-21 mars 2014

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Table des matières

1. RESUME................................................................................................................................32. DESCRIPTION DU PROJET.................................................................................................5

3. PARTICIPANTS.....................................................................................................................64. OBJECTIFS DE L’ATELIER...................................................................................................6

5. SESSIONS JOURNALIERES: PROCESSUS ET RESULTATS............................................76. EVALUATIONS....................................................................................................................16

7. LECONS APPRISES............................................................................................................188. RECOMMENDATIONS........................................................................................................19

9. PROCHAINES ETAPES......................................................................................................2010. LISTE DES ANNEXES ET REFERENCES......................................................................22

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1. RESUME

Le Bureau régional de l’USAID pour le Sahel basé à Dakar, au Sénégal, a organisé un atelier de cinq jours du 17 au 21 mars 2014. Cet atelier, organisé à Niamey, au Niger a réuni près de 130 participants représentant l’USAID, les gouvernements du Niger et du Burkina Faso, des organisations internationales et nationales non gouvernementales et des agences des Nations Unies (UNICEF, PAM, FAO) et d’autres bailleurs de fonds (ECHO, JICA). La présence, en tant qu’intervenants, de Franklin Moore, Administratrice adjointe de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international pour l’Afrique, de Susan Fine, Directrice de l’USAID/Sénégal, et de Richard Bell, Chargé d’affaires de l’Ambassade des Etats-Unis au Niger témoigne de l’importance de l’évènement. Parmi les autres invités de marque figuraient M. Alain Tagnan, conseiller technique au ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire du Burkina Faso, M. Abdou Kasso, conseiller technique auprès du Haut-commissariat aux 3N du Gouvernement du Niger, le Dr. Allahoury Diallo et M. Amadou Hassane de l’Initiative 3N.

Cet atelier, qui était conduit en français et en anglais, a permis aux participants d’assister à des présentations décrivant le nouveau Cadre stratégique pour la résilience de l’USAID, les différentes approches mises en œuvre par les partenaires, ainsi que les autres leçons techniques apprises à ce jour. Des séances en petits groupes ont permis à tous les participants de s’engager à relever certains des défis, y compris en abordant des questions liées à la collaboration et au suivi-évaluation et à faire part de leurs réussites et opportunités.

Au cours des trois premiers jours, consacrés à l’USAID et à ses partenaires d’exécution (ONG, ONU et autorités locales), les participants ont analysé la stratégie de renforcement de la résilience et le cadre de résultats, abordé des questions relatives aux méthodes de mise en œuvre, et préparé des représentations visuelles d’une vraie communauté résiliente.

Au cours des deux derniers jours, des parties prenantes externes majeures à de nouveaux investissements de l’USAID destinés à renforcer la résilience, d’autres stratégies proposées par les donateurs, et des plans élaborés par les gouvernements des pays d’accueil pour intégrer la résilience ont été présentés. En outre, l’atelier a permis aux participants de nouer des relations et d’améliorer la coordination et la collaboration.

Parmi les principaux enseignements on peut noter ce qui suit:

• La présentation sur Les enseignements tirés des interventions au niveau de la Corne de l’Afrique a indiqué qu’un atelier de ce genre aurait été fort utile au tout début de l’intervention et qu’un atelier pré-mise en œuvre devrait être considéré comme une « étape essentielle ».

• On sait désormais que la collaboration devrait aller au-delà de simples informations transmises aux partenaires sur les actions et plans des uns et des autres. Elle suppose plutôt des stratégies de planification concertée et des interventions conjointes pour réaliser un objectif commun avec un partage des responsabilités, des risques, des ressources et des récompenses.

• Les cinq conditions de réalisation d’un impact comprennent un programme commun, un système de mesure partagé, des activités se renforçant mutuellement, une structure de

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communication durable et une structure de gestion.

• La résilience est considérée comme une capacité et non comme un résultat.

• La coordination peut « potentiellement » entraver la mise en œuvre. Une analyse plus approfondie sera nécessaire pour savoir comment réaliser la coordination sans imposer des charges trop élevées aux partenaires.

Les principaux éléments de programme devant être adoptés à l’avenir comprennent ce qui suit:

• Les exemples de meilleures pratiques comprennent la diversification des cultures, des programmes axés sur les femmes, une gestion des ressources naturelles menée par les communautés et un développement structurel impulsé par les gouvernements.

• Les facteurs externes susceptibles d’avoir un impact ne peuvent plus être rejetés et considérés comme « indépendants de notre volonté ». Ils doivent plutôt être atténués et utilisés comme un avantage comparatif.

• Mettre davantage l’accent sur la réduction de la croissance démographique grâce à des activités de planification familiale.

Enfin, les participants ont illustré au propre comme au figuré ce que devrait être une communauté résiliente:

• Une communauté prospère mise « à l’abri » par un bouclier symbolique décrite comme étant « une bonne planification et une bonne organisation ».

• Une communauté autonome liée aux services publics et au secteur privé.

• Une communauté vivant en harmonie et tournée vers l’innovation.

Les principaux éléments des étapes définies pour faire avancer le programme comprennent:

• La finalisation de la subvention accordée à REGIS-AG (tâche dévolue à l’USAID).

• Fournir aux parties prenantes à la résilience des informations actualisées sur les initiatives, résultats et éléments clés de l’atelier (tâche dévolue à l’USAID).

• Elargir l’analyse de l’information et de la technologie pour les trois chaînes de valeur choisies. (REGIS-AG)

• S’appuyer sur le rapport et la transparence établis avec les partenaires gouvernementaux. (USAID, bailleurs et partenaires d’exécution)

• Construire le site Internet promis et rendre toute la documentation pertinente disponible en anglais et en français. (TOPS)

• Envisager la création d’une communauté de pratique des participants pour faire avancer le travail. (SAREL)

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• Programmer une série de séances de travail au niveau des pays. (USAID en collaboration avec les partenaires gouvernementaux)

• Préparer et tenir un « mini-atelier » au Burkina Faso pour promouvoir le soutien du gouvernement et la participation aux programmes de renforcement de la résilience de l’USAID (tâche dévolue à l’USAID).

2. DESCRIPTION DU PROJET

L’USAID est une agence jouant un rôle de premier plan pour remédier à l’aggravation de l’insécurité alimentaire et économique dans la région du Sahel1. Le Bureau régional de l’USAID/Sénégal pour le Sahel a pour mandat d’élaborer et de déployer la nouvelle initiative pour le renforcement de la résilience qui s’attaque à certaines des causes profondes de cette insécurité. La définition des paramètres de la stratégie et des programmes de renforcement de la résilience nécessitent une étroite collaboration avec d’autres organismes internationaux. Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires a, en février 2014, publié un rapport présentant des plans-pays et souligné le rôle des collectivités locales en tant que partenaires clés. D’autres intervenants ont approfondi l’analyse et la situation pour contribuer à la conception de l’approche la plus appropriée : par exemple, Save the Children et le rapport de World Vision « Ending the Everyday Emergency »  et le Rapport Global Trends 2030: megatrends on demographic patterns, and food, water, energy nexus 2 du National Intelligence Council. Pour sa part, l’USAID a créé la Cellule de planification conjointe pour le Sahel (JPC) dont la mission est de réduire les risques, renforcer la résilience, et promouvoir la croissance économique. La Cellule de planification conjointe a conduit un processus consistant à concevoir une stratégie de résilience pour le Sahel, adapter les programmes existants, et mettre en place de nouveaux programmes pour soutenir la stratégie globale. Les nouveaux programmes de renforcement de la résilience ont trois objectifs principaux (1) bien-être économique accru et durable; (2) des institutions et une gouvernance renforcés; et (3) un état sanitaire et nutritionnel renforcé. Objectif transversal, les femmes sont au cœur de toutes les stratégies de consultation, de planification et de mise en œuvre. Le cadre de résultats illustré dans la stratégie de résilience du Sahel reflète cette approche.

L’USAID/SRO a organisé, du 17 au 21 mars 2014 au Niger, un atelier réunissant plusieurs pays et plusieurs parties prenantes pour introduire la stratégie globale et le cadre de résultats, l’approche opérationnelle et les programmes proposés (REGIS-ER, REGIS-AG et SAREL). Les partenaires d’exécution et les partenaires existants de l’OFDA et de FFP ont été conviés à cet atelier. Le programme Soutien à la Performance technique et opérationnelle3 (TOPS) a participé à l’animation de cet atelier de quatre jours et demi. L’atelier a été divisé en deux parties. Au cours des trois premiers jours les travaux, qui réunissaient le personnel de l’USAID, des partenaires d’exécution actuels intervenant au Niger et au Burkina ainsi que des

1 Voir les annexes de la présentation sur la crise alimentaire au Sahel qui présente des causes, des données et des actions. 2 “Ending the Everyday Emergency: Resilience and Children in the Sahel”. Juillet 2012. Save the Children et World Vision. GLOBAL TRENDS 2030: ALTERNATIVE WORLDS. Décembre 2012 NIC 2012-001 ISBN 978-1-929667-21-5. www.dni.gov/nic/globaltrends.3 Le programme Soutien à la Performance technique et opérationnelle (TOPS) est un projet de consortium dirigé par Save the Children pour renforcer la mise en œuvre de programmes de sécurité alimentaire.

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représentants des gouvernements du Burkina Faso et du Niger (environ 85 personnes) ont été conduits en anglais et portaient sur des questions liées aux programmes de renforcement de la résilience. Le dernier jour et demi de travaux était animé en français et fut co-organisé par le gouvernement du Niger avec un groupe plus large de participants (soit 130 personnes) en mettant l’accent sur le renforcement des partenariats.

3. PARTICIPANTS

17 au 19 mars 2014: Programme interne

Quarante-deux représentants de l’USAID/Washington, l’USAID/SRO, l’USAID/FFP, l’USAID/OFDA, du Bureau régional de l’USAID/Afrique de l’Ouest, l’USAID/Burkina Faso, l’USAID/Niger, et de l’USAID/Mali ont assisté à l’atelier. Côté USAID, 40% des participants étaient des femmes. Trente-sept participants représentaient les partenaires d’exécution REGIS et SAREL, des ONG, des partenaires gouvernementaux clés et des partenaires d’organismes internationaux (UNICEF, PAM, FAO). Les femmes représentent 24% de ce groupe.

20 au 21 mars: Programme externe

La seconde moitié du programme avait réuni environ 60 représentants d’autres groupes d’intérêt de parties prenantes, y compris des organismes internationaux auxiliaires (CEDEAO), d’autres bailleurs de fonds (JICA, ECHO), d’autres ONG, et services publics locaux. Les femmes représentaient 9% de ce groupe.

Les invités spéciaux de l’USAID au cours des deux derniers jours comprenaient Franklin Moore, administrateur adjoint de l’USAID pour l’Afrique; Susan Fine, Directrice de l’USAID/Sénégal et M. Richard Bell Chargé d’affaires de l’Ambassade des Etats-Unis au Niger. Parmi les autres invités et intervenants figuraient M. Alain Tagnan, conseiller technique au ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire du Burkina Faso, M. Abdou Kasso, conseiller technique auprès du Haut-commissariat aux 3N, Gouvernement du Niger, le Dr Allahoury Diallo et M. Amadou Hassane de l’Initiative 3N, Gouvernement du Niger et M. Guido Cornalle, représentant de l’UNICEF au Niger.

Dans l’ensemble, la participation des femmes était inférieure aux niveaux recommandés et la plupart des participantes représentaient l’USAID et/ou des organisations internationales. Des études montrent que les femmes doivent représenter 30% d’un groupe pour ce dernier ait un impact sur son objectif déclaré4. Les organisateurs ont reconnu cet écart et ont pris note pour de programmes de ce genre.

4. OBJECTIFS DE L’ATELIER

17 au 19 mars 2014: Programme interne

L’ordre du jour du programme de travail de trois jours avec l’USAID et ses partenaires internes avait un triple objectif : (1) présenter la vision de l’USAID pour la résilience, présenter les nouveaux investissements destinés à renforcer la résilience, et commencer à partager les

4 Serie de webinaire USAID AgLinks: Fév. 2011. Sylvia Cabus, Judy Canahuati, Sharon Phillips, et.al.

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meilleures pratiques, (2) déterminer comment les investissements nouveaux et en cours de l’USAID séquenceront, combineront et intégreront leurs activités en mettant l’accent sur la préparation d'un ensemble intégré de mesures renforcement de la résilience et (3) déterminer comment les informations seront recueillies, utilisées et partagées au sein et en dehors de la Coalition en considérant le paquet de résilience au niveau communautaire.

20 au 21 mars: Programme externe

L’atelier de deux jours tenu par la suite a introduit les principales parties prenantes aux nouveaux investissements de l’USAID destinées à renforcer la résilience, d’autres stratégies proposées par les bailleurs, ainsi que les plans de renforcement de la résilience élaborés par les gouvernements des pays d’accueil. En outre, il a également permis aux participants de nouer des relations et d’améliorer la coordination et la collaboration.

5. SESSIONS JOURNALIERES: PROCESSUS ET RESULTATS

Premier jour: Vue d’ensemble de la stratégie de l’USAID et nouveaux investissements pour la résilience

Résumé

Au cours des trois premiers jours, tous les participants étaient des « internes », c’est-à-dire qu’ils étaient principalement des représentants de l’USAID ou de ses partenaires d’exécution clés auxquels s’étaient joints deux représentants choisis par les gouvernements du Niger et du Burkina Faso. Les deux premières présentations de l’USAID étaient riches en informations et étaient complémentaires. David Ratliff, Directeur du Bureau technique du Sahel de l’USAID, a présenté le Plan stratégique pour la résilience au Sahel: Réduire les risques, accroître la résilience et faciliter une croissance économique inclusive au cours des exercices 2012 à 2016. La présentation a passé en revue le lien entre les secours et le relèvement en mettant l’accent sur l’assistance à la coordination des partenaires et des activités sur le terrain. La raison pour laquelle il faut accorder la priorité aux pays participants a été présentée, justifiée davantage par un ensemble de critères fondés sur des données probantes et déclinée en trois éléments principaux: (1) vulnérabilité, (2) avantage comparatif, et (3) environnement favorable. Le cadre de résultats a été décrit, de même que la composition des ressources. Les subventions devant être attribuées dans le cadre du programme ont été annoncées: REGIS-ER a été attribuée à NCBA/CLUSA; SAREL a été attribuée au Mitchell Group et REGIS-AG n’était pas encore attribuée au moment de l’atelier. Avec la présentation intitulée USAID/Afrique de l’Ouest: Soutenir la résilience, le Bureau de l’USAID pour l’Afrique de l’Ouest (représenté par Laura Coughlin et Kathryn Begeal) a décrit comment le travail réalisé au niveau régional sur l’harmonisation des politiques, le commerce inter-régional et la collaboration avec les principales institutions régionales telles que la CEDEAO et le CILSS appuient les efforts de renforcement de la résilience. Les programmes du Bureau de l’USAID pour l’Afrique de l’Ouest proposent un éventail d’opportunités de partenariat dans divers secteurs techniques et portant sur diverses ressources. Greg Collins du Bureau de l’USAID pour la sécurité alimentaire et membre du Secrétariat pour la résilience, a pour sa part, fait une présentation intitulée « USAID: Leçons tirées de la Corne de l’Afrique ». Les facteurs essentiels dans les domaines programmatique, opérationnel et partenarial qui ont entravé les progrès et le succès au niveau de la Corne de l’Afrique donnent un aperçu de la stratégie et des partenaires pour le Sahel et doivent être méticuleusement examinés. Enfin, une table ronde sur les nouveaux investissements de l’USAID pour la résilience au Sahel a permis aux nouveaux partenaires

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d’exécution de REGIS-ER et SAREL, ainsi qu’à un représentant de l’USAID qui donnait un aperçu de REGIS-AG, de présenter leurs approches conceptuelles. REGIS-ER/CLUSA ont indiqué comment ils s’appuieront sur les programmes et partenariats existants, ainsi que sur de nouvelles initiatives conformément au cadre de renforcement de la résilience. REGIS-AG (non attribuée) ciblera trois chaînes de valeur: niébé, petits ruminants et volaille. SAREL/Mitchell Group ont pour mandat de soutenir les efforts de collaboration, l’apprentissage et les pratiques d’adaptation au Sahel. En particulier, ils fourniront des services de surveillance et d’évaluation à REGIS-ER et REGIS-AG. La matinée s’est terminée sur une séance de questions et réponses.

L’après-midi a été consacrée à des travaux en groupe sur les meilleures pratiques et leçons apprises. Le groupe était composé d’experts multidisciplinaires et de représentants de pays différents pour qu’il y ait une grande variété d’expériences. Dans tous les groupes il y avait des discussions et débats soutenus sur la forme que la coordination/collaboration devrait prendre. Plus précisément, il s’agit d’aller au-delà de la « coordination » pour réaliser une collaboration plus engagée.

Points saillants :

• La présentation sur Les enseignements tirés des interventions au niveau la Corne de l’Afrique a indiqué qu’un atelier de ce genre aurait été fort utile au tout début de l’intervention et qu’il devrait être considéré comme une « étape essentielle ».

• Un élément clé consiste également à « prendre du recul » et à envisager de créer les conditions d’élaboration de bons programmes de développement – ceci a permis de préparer le terrain pour la session du lendemain sur le séquençage, la superposition, et l’intégration.

• Une présentation du Bureau de l’USAID pour l’Afrique de l’Ouest a souligné l’importance de travailler avec les corridors commerciaux. Le développement se produit de façon organique là où le commerce peut prospérer.

• Le phénomène de la migration a été abordé au cours des débats. Qu’elle soit utile ou qu’elle constitue un facteur de blocage, la migration est une réalité qui doit être abordée.

• La coordination est souvent considérée comme un obstacle « potentiel» à la mise en œuvre.

• On sait que la collaboration devrait aller au-delà de simples informations transmises aux partenaires sur les actions et plans des uns et des autres. Elle suppose plutôt des stratégies de planification concertée et des interventions conjointes pour réaliser un objectif commun avec un partage des responsabilités, des risques, des ressources et des récompenses.

• Les leçons apprises dans le petit groupe de travail ont porté sur certaines questions axées sur des activités, mais les leçons tirées des approches ou méthodes étaient moins nombreuses.

• Les exemples de meilleures pratiques comprennent la diversification des cultures, les programmes axés sur les femmes, une gestion des ressources naturelles menée par les communautés et un développement structurel impulsé par les gouvernements

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Questions/Problèmes/préoccupations en suspens:

• Il est préoccupant que la nutrition, réservée au domaine de la santé, ne soit pas prise en compte dans les chaînes de valeur proposées, et qu’elle soit sous-estimée comme mesure potentielle de renforcement de la résilience et d’amélioration des moyens de subsistance.

• Les femmes sont des bénéficiaires, mais elles doivent également être des décideuses et des gestionnaires de changement.

• Le rôle et la portée du SAREL ne sont pas clairement définis – Est-il accessible à d’autres programmes? Comment s’assurer que les connaissances locales sont mises à contribution et documentées?

• Comment faire participer les jeunes et tirer parti de leur esprit d’entreprise? (Remarque: par « jeunes » on entend généralement les jeunes de sexe masculin).

• Le rôle des collectivités locales n’est pas encore clairement défini

• Les meilleures pratiques ont été dominées par une « liste interminable » d’activités menées avec succès avec seulement quelques exemples de méthodes, d’approches et de techniques fondées sur des données probantes qui peuvent être reproduits dans différentes situations et de circonstances pour obtenir des résultats.

Deuxième jour: Coordination-séquençage, superposition, et intégration

Résumé

La présentation sur les Principes de séquençage, superposition, et intégration ont illustré le processus de collaboration à travers le secteur de l’intervention humanitaire et du développement comme moyen de protéger les acquis de la stratégie de renforcement de la résilience, et comme moyen de prévenir ou de réduire les besoins en matière d’assistance humanitaire continue (HA). Un principe fondamental est que le continuum secours-développement est suranné. La présentation a servi comme support pédagogique aux travaux en petits groupes au cours de la journée. Il était essentiel que les participants saisissent l’importance du processus de séquençage, superposition, et intégration. Cependant, le temps imparti était assez court pour que les concepts puissent être abordés de façon approfondie et les questions/commentaires ne reflètent pas un réel intérêt. La prochaine session, Coordination de l’assistance humanitaire et de l’assistance en cas de catastrophes et meilleures pratiques, portait sur une discussion des présentations faites par des partenaires actuels de l’USAID intervenant dans les domaines cibles. Ces présentations étaient essentiellement descriptives et démontraient vaguement le concept de séquençage, superposition, et intégration des actions en fonction des réalités du terrain. Les questions des participants ont contraint les exposants à donner des informations davantage axées sur les principes de séquençage, superposition et intégration (référencer les annexes/archives).

La journée comprenait une visite de galerie d’exposition sur les innovations, un forum destiné à permettre aux partenaires de l’USAID de présenter des programmes et des approches innovantes déjà en cours de mise en œuvre dans le cadre de programmes de développement et d’intervention d’urgence au Niger et au Burkina Faso. Il y avait dix-neuf expositions dans divers formats (vidéo, affiches, aménagement extérieur, etc.), permettant aux participants de se

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familiariser avec la gamme de programmes déjà en activité dans la zone géographique et de comprendre les différentes approches et possibilités en vue de renforcer la coordination. Les organisations participantes ont eu droit à un espace pour présenter des affiches, des photographies, des documents, des cartes de visite, et des échantillons illustrant le programme. Au cours de la session, les participants à la conférence se sont promenés d’une exposition à l’autre pour poser des questions et en savoir plus sur les programmes. Les expositions avait fait l’objet d’une grande préparation et créativité.

Les participants ont ensuite formé de petits groupes pour explorer les multiples aspects de l’élaboration d’un ensemble intégré pour le renforcement de la résilience. Avant de détailler le menu des activités, il était nécessaire d’envisager d’autres éléments: permettre et empêcher les influences externes (politiques, personnes, environnement, événements, comportements, conditions) et les délais d’exécution, la production de résultats et les impacts éventuels. Des membres des petits groupes ont ensuite affiché leurs résultats dans une matrice collective. Une fois terminé, ce graphique avait retenu un certain nombre d’éléments essentiels « susceptibles de changer la donne ainsi que des cygnes noirs5 » qui doivent être pris en compte dans une approche stratégique globale: tendances migratoires, mouvements de réfugiés, campagnes électorales, volatilité des marchés et croissance démographique. Un bref aperçu des informations générées est affichée au Tableau 1 à la page 10.

Cet exercice a conclu les activités de la journée et préparé les groupes pour les travaux de la prochaine journée qui portaient davantage sur les programmes.

Points saillants:

• Les participants ont noté que les présentations et discussions étaient davantage axées sur le Niger.

• L’on sait que l’USAID préconisait et propageait « l’argument » de concepts /approches de développement sans toujours fournir des preuves de concept.

• Le responsable du nouveau projet REGIS-ER a déclaré que certaines des discussions le poussent à « re-penser » la façon dont son projet abordera la coordination/collaboration.

• Les représentants du Burkina Faso ont exprimé le désir d’avoir plus de contacts et une plus grande interaction avec leurs homologues du Niger.

• La phrase du jour (« La coordination est en concurrence avec la mise en œuvre » a attiré l’attention de tous.

• Les cinq conditions de réalisation d’un impact collectif comprennent un programme commun, un système de mesure partagé, des activités se renforçant mutuellement, une structure de communication durable et une « ossature » de gestion.

• La matrice réalisée sur l’ensemble intégré de mesures de renforcement la résilience a montré que les facteurs externes susceptibles d’avoir un impact ne peuvent plus être

5 Extrait de GLOBAL TRENDS 2030: ALTERNATIVE WORLDS – Les éléments susceptibles de changer la donne sont des questions portant sur l’économie mondiale, la gouvernance, les conflits, la stabilité ou l’instabilité régionale et la technologie; Les cygnes noirs sont des événements discrets potentiels qui pourraient causer des perturbations à grande échelle.

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rejetés et considérés comme « indépendants de notre volonté ». Ils doivent plutôt être atténués et utilisés comme un avantage comparatif.

Questions/problèmes/préoccupations non encore résolus:

Comment les principes de séquençage, superposition et intégration diffèrent-ils du développement rural intégré?

La définition de la résilience n’est pas encore universellement comprise/reconnue et cela va continuer à entraver les critères de mesure (le représentant d’Oxfam s’est posé la question de savoir quel critère utiliser)

La croissance démographique comme problème et la planification familiale comme solution doivent faire l’objet d’une plus grande attention pour jauger l’étendue de l’impact que le problème/la solution pourrait avoir.

Comment engager les gouvernements à véritablement comprendre et soutenir le travail ?

Préoccupations sur la façon dont les domaines d’intervention ont été choisis - L’approche du PAM a-t-elle été prise en considération?

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Tableau 1: Aperçu des résultats des travaux en petits groupes organisés par pays

Programmes/Activités existants

Opportunités Possibles intervenants

Facteurs externes

Commentaires et observations

NIGERMercy Corps & Africare, Arziki

Santé: PF, suppléments nutritionnels, Eau, Assainissement et Hygiene (WASH) ; Assainissement total impulsé par la communauté (CLTS)Nutrition des mères, des nourrissons et des jeunes enfants (MIYCN)

.

Production de Moringa

Les femmes et les jeunes, les moyens de subsistance, HSS, SBCC

Agriculture: irrigation, chaîne de valeur de la volaille et du mil, jardinage hors saison, stockage, semences améliorées, production de semences, warrantage.

Réhabilitation des puits

GRN, systèmes d’alerte précoce, épargne et crédit

Traitement des maladies de l’enfance

Education

Moyens de subsistance non agricoles

Accès au financement

Accès aux marchés.

Projet de développement de la chaîne de valeur du Moringa

Restauration des sols

Renforcement des groupes communautaires

Regis–ER SAREL

REGIS-ER, MSI, UNFPA, AGIR –PF

SAREL

REGIS-ER

REGIS-ER

NDIBM, UNICEF

Gouvernement du Niger

Lieu (la géographie détermine le destin)

Importation non réglementée de médicaments

Contexte culturel/religieux

Croissance démographique

Réfugiés du Mali venant au Niger

Rapatriés de Libye et du Burkina FasoQuestions liées aux élections

Plusieurs programmes en «concurrence » pour les bénéficiaires - contraintes de temps et d’intérêt.

L’implication et les initiatives du gouvernement ne semblent apparaître dans aucune de ces listes.

Une planification concertée pour réaliser un but commun est essentielle depuis le début.

BURKINA FASOACDI-VOCA, CRS

Santé: MIYCN, suppléments nutritionnels, prise en charge communautaire de la malnutrition aiguë, WASH, CCC.

Agriculture: accès aux marchés, régime foncier, semences, l’irrigation, volaille/bétail

Femmes et jeunes, moyens de subsistance, société civile, gestion des ressources naturelles, produits forestiers non ligneux, alphabétisation, épargne et crédit

Paludisme

Technologies de l’information

Planification familiale

Evaluation locale Systèmes d’alerte précoce Conventions locales

Education civique, élections

Paludisme

Regis –ER SAREL

REGIS-ER, MSI, UNFPA, AGIR-PF

SAREL

REGIS-ER

REGIS-ER

NDI

BM, UNICEF

Accès

Capacité de la commune

Situation politique

Environnement

Croissance démographique

Violence et instabilité

Financement

Les activités sont-elles suffisamment complètes? Très dispersées, un peu de tout?

Participation du gouvernement

Les initiatives ne figurent aucune de ces listes.

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Troisième jour: apprentissage et adaptation

Résumé

Le calendrier initial de la journée a été modifié à plusieurs reprises en raison de l’arrivée et de la présentation de hauts responsables de l’USAID et en raison également de déjeuners imprévus en groupe. Deux exposés ont fourni des informations clés et des ressources (Mesurer la résilience et Collecte et contrôle des données) pour les travaux en groupe. La question s’est posée de savoir si un « indice de résilience à la vulnérabilité » était crédible. La présentation de FEWS NET a souligné l’évolution de ses processus, notant que dans le passé FEWS NET s’est concentré sur les situations d’extrême urgence, mais que maintenant l’abondance de données historiques leur permet de se tourner vers les modèles, opportunités, problèmes et vulnérabilités.

La première session de travaux en groupe n’utilise que de façon marginale les informations données dans ces présentations pour examiner les défis relatifs à la collecte de données et aux meilleures pratiques. Certains problèmes ont été récurrents : la conception et la gestion des enquêtes peuvent s’avérer complexes; chaque groupe a son système de collecte et d’analyse de données et ces dernières ne sont pas toujours partagées; un plan de gestion du rendement (PGR) géré à travers le programme permettrait d’améliorer les déclarations et les lignes de référence de SAREL devraient être intégrées dans REGIS. En outre, de nombreuses présentations ont souligné la nécessité de s’appuyer sur les initiatives déjà lancées.

Par la suite, les participants ont été regroupés par type d’expertise pour répondre aux objectifs stratégiques (OS) à des fins de coordination: L’ensemble intégré pour le renforcement de la résilience, avec l’intention d’illustrer à la fois au propre comme au figuré ce à quoi un ensemble intégré de mesures de renforcement de la résilience pourrait ressembler. Le groupe travaillant sur l’OS Agriculture et opportunité économique a identifié quelques obstacles et défis fondamentaux qui imprègnent les programmes et projets existants – préoccupations relatives au foncier, croissance démographique rapide, et effets du changement climatique, entre autres. Par la suite, le groupe a indiqué trois domaines d’activité essentiels: (1) irrigation, (2) gestion des ressources naturelles, et (3) accès aux intrants, c’est-à-dire des économies et des mécanismes de crédit ainsi que des intrants agricoles et pastoraux. Le groupe travaillant sur la Santé et la nutrition a examiné certains des conditions préalables essentielles à une bonne planification, notamment une étude approfondie du contexte, la réalité financière (limites, autres actifs) et l’analyse des interventions précédentes. Le groupe a ensuite identifié un « menu » d’activités potentielles: WASH, systèmes d’alerte précoce, planification familiale, santé maternelle et infantile/nutrition, communication pour le changement social et de comportement (CCSC), gestion communautaire de la malnutrition aiguë, traitement et prévention du paludisme, renforcement des systèmes de santé, et alphabétisation. Le groupe chargé de l’OS Démocratie, gouvernance et résolution des conflits a produit un inventaire de certains concepts de base qui sont les fondements d’une bonne planification, y compris les documents d’identité (c’est à dire l’enregistrement des naissances, les titres fonciers, etc.),les principes de « non nuisance » pour la distribution et la gestion des ressources (naturelles), et le renforcement de la société civile.

Le travail de groupe qui s’en est suivi était spécifiquement axé sur le développement de l’ensemble de mesures de renforcement de la résilience par commune c’est-à-dire au niveau de

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certaines zones géographiques du Burkina Faso et du Niger6. De nombreux « messages » ont été retenus des présentations faites au cours des séances en petits groupes:

Les programmes actuels ont mis en évidence une approche « axée sur des activités » et non sur des stratégies

Les activités doivent correspondre aux besoins non satisfaits révélés dans une bonne recherche formative

L’environnement porteur doit promouvoir l’éducation, le traitement des maladies de l’enfance, et l’accès aux moyens de subsistance non agricoles

La croissance démographique doit être abordée

La volatilité des prix est un facteur entravant

Les corridors commerciaux ont un potentiel (mais ont également des effets nocifs ; par exemple arrivée de médicaments non réglementés)

De nombreux facteurs externes qui doivent être pris en compte plutôt que d’être simplement attribués à la catégorie des « hypothèses et/ou des choses incontrôlables »

Comment encourager/promouvoir la complémentarité

« Changer de paradigme pour la restauration des terres »

Comprendre la résilience comme une capacité et NON comme un résultat (ceci changerait la façon dont elle est mesurée)

Ceci avait conclu le volet interne de l’atelier sur la stratégie de renforcement de la résilience au Sahel. Une évaluation écrite a été réalisée par l’USAID, de même qu’une évaluation rapide informelle préparée par TOPS.

Quatrième et cinquième jours: Partenaires externes – L’appui de l’USAID aux initiatives nationales et régionales de renforcement de la résilience ; Discussions sur les approches techniques

Résumé

Les participants ont directement entendu les déclarations de hauts représentants gouvernementaux sur le niveau d’engagement et d’intérêt pour la nouvelle stratégie de résilience au Sahel et ses composantes. M. Richard Bell a parlé de l’Initiative du président Obama pour le Sahel et M. Franklin Moore a souligné l’investissement du gouvernement américain et signalé l’importance de l’engagement des gouvernements du Burkina Faso et du Niger et de l’ensemble de leurs secteurs programmatiques. M. Moore a insisté sur la nécessité d’un engagement descendant et ascendant. M. Tagnan a illustré la gravité de la situation et souligné l’importance d’impliquer la société civile. Il a également parlé des investissements intensifs consentis par le gouvernement du Burkina Faso qui ont eu de bons résultats. M.

6 Niger: Droum, Filingue Burkina Faso: Pissala.

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Allahoury Diallo a identifié les régions et les quatre orientations programmatiques sur lesquelles se focaliser. Il a parlé de l’interaction inquiétante entre la sécheresse et l’insécurité alimentaire.

Le Représentant-Pays de l’UNICEF a présenté l’approche Communautés de convergence de l’ONU au nom du PAM, de la FAO et de l’UNICEF au Niger. L’objectif de ce programme est de réunir les agences des Nations Unies pour planifier et mettre en œuvre des projets dans une zone cible unique pour bâtir des communautés résilientes. Ces projets cibleront 11 communes en 2014, 12 en 2015 et 12 en 2016, en offrant un ensemble d’activités de renforcement de la résilience pour atteindre leur objectif.

Les présentations des représentants des gouvernements du Niger et du Burkina Faso et de l’UNICEF ont fourni une présentation interactive stimulante ponctuée par des questions-réponses. Il y avait beaucoup de points de discussion et des observations à retenir- les conditions extrêmes du contexte opérationnel (climat, social, politique, environnement, marché); l’urgence de s’attaquer à la croissance démographique galopante au Niger; les questions relatives au principe de « non nuisance » et les préoccupations concernant les ressources humaines disponibles et qualifiées. Un thème qui a été repris par tous était la nécessité de « faire les choses différemment ». Cela signifiait rechercher les causes structurelles de la malnutrition, s’assurer qu’une approche et des programmes multi-parties prenantes et multisectoriels sensibles à la résilience sont utilisés. Il devrait y avoir une continuité entre l’aide humanitaire et les programmes de développement. Il y avait beaucoup d’autres questions auxquelles le temps ne permettait pas de répondre, mais elles ont été notées, rédigées en anglais et en français et imprimées pour distribution. Consultez les annexes pour la liste de ces questions.

Le thème des travaux en petits groupe portait sur la Définition d’une communauté résiliente. Par la suite il y a eu des discussions et des débats suscitant la réflexion sur le concept de résilience: En fin de compte à quoi ressemble une communauté résiliente? Quelles sont les conditions préalables/conditions sous-jacentes nécessaires pour commencer?

Certaines conditions préalables ou conditions d’une communauté résiliente identifiées par les petits groupes comprennent ce qui suit:

• La sensibilisation (surtout auprès des femmes) • Le fait de s’assurer la disponibilité de l’approvisionnement en eau pour les interventions

(agriculture, élevage, fournitures domestiques) • La mobilisation communautaire pour la motivation, l’accès à l’information, l’ouverture à

l’innovation et à la diversification • La compréhension de la saisonnalité et des éléments • L’attention à la gestion des conflits

Certains des obstacles à aborder ont été identifiés :

• Faiblesse de l’Etat en termes d’engagements et de gestion. Où est la volonté d’agir? • Manque de cohérence entre donateurs • Divergence entre la planification > l’action • Création d’une dépendance sur des incitations externes pour s’impliquer • Trop de réunions prenant trop de temps • La conception des projets ne tient pas toujours compte de l’environnement opérationnel

La plupart des obstacles ont été rattachés à des solutions, y compris:

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• Une meilleure gestion des réunions « de coordination » pour qu’elles soient axées sur des objectifs bien définis et sur la prise de décisions

• Adopter une approche pragmatique à la mise en œuvre (pas simpliste), collaboration obligatoire entre praticiens

• Des interventions/domaines d’intervention prioritaires ont été mentionnés: éducation, planification familiale, accès aux marchés, et, surtout, en plaçant les résultats de la recherche formative entre les mains de leurs homologues au niveau communautaire

• L’accès au crédit était sur au « menu », mais pas l’épargne ; l’accès aux moyens de communication (par exemple les technologies mobiles) a été mentionné comme une initiative de transformation des marchés, de la santé, de la gouvernance, etc.

Au cours du cinquième jour sur la Transformation d’une vision commune en réalité, les groupes ont travaillé ensemble pour montrer comment ils peuvent effectivement mettre en œuvre les principes de séquençage, superposition et intégration. Les groupes ont ensuite présenté leur graphique, qui dans la plupart des cas, était un pictogramme. Parmi les points saillants on peut noter :

• Une communauté prospère mise « à l’abri » par un bouclier symbolique décrite comme étant « une bonne planification et une bonne organisation ».

• Une communauté autonome liée aux services publics et au secteur privé.

• Une communauté vivant en harmonie et tournée vers l’innovation.

6. EVALUATIONS

Enquête préalable à l’atelier

Une enquête préalable à l’atelier a été réalisée et trente et un (sur 85) ont répondu à l’enquête en anglais7. Cette enquête cherche à évaluer le niveau de connaissance de certains des principaux concepts à aborder et à identifier les domaines techniques et géographiques d’intérêt pour le travail de groupe. Si le taux de réponse n’était pas suffisant pour tirer des conclusions de fond, il a révélé que bon nombre de participants « connaissaient quelque peu » seulement la définition/approche de l’USAID sur la résilience. Les participants connaissaient moins le séquençage, la superposition et l’intégration et l’aide humanitaire et les programmes de FFP au Sahel. La plupart des répondants ont exprimé leur préférence pour travailler dans le secteur technique du bien-être économique qui comprend des initiatives agricoles et commerciales. Un petit groupe s’était intéressé à la gouvernance et un nombre de personnes encore moins important avaient exprimé leur intérêt à travailler dans le secteur de la santé et de la nutrition. Plus tard dans l’atelier, cette même répartition était évidente lorsque les participants se sont auto-sélectionnés pour les travaux en petits groupes.

L’enquête a porté sur les attentes suscitées par l’atelier. La plupart des participants désiraient en savoir davantage sur les rôles de tous les intervenants de l’Initiative RISE, comprendre comment se mettre d’accord sur un ensemble intégré pour le renforcement de la résilience au niveau communautaire et comprendre les aspects programmatiques et opérationnels de la

7 L’enquête en français ne comportait pas toutes les mêmes questions et 15 personnes seulement y avaient participé. Les réponses ne sont pas incluses dans le présent rapport

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stratégie de résilience au Sahel. Dans une moindre mesure, les participants se sont intéressés à la promotion de « l’engagement » du gouvernement hôte dans le cadre de l’ensemble de mesures de renforcement de la résilience. Certains répondants voulaient déterminer comment leur organisation pourrait être impliquée dans l’initiative RISE. Il y avait pas mal d’autres attentes d’apprentissage offertes par les participants qui reflétaient la volonté/nécessité d’en savoir davantage sur les aspects opérationnels, délais, TDY et missions d’assistance technique, rôles et responsabilités des différentes parties prenantes, entre autres. Certaines de ces préoccupations ont été abordées au cours de l’atelier, tandis que d’autres le seront au cours de la mise en œuvre.

Une enquête post-atelier permettrait de savoir si les participants ont amélioré leur connaissance des concepts clés et savoir si leurs attentes ont été largement satisfaites. Cet exercice est encore en cours.

Evaluations quotidiennes

Au cours de l’atelier interne, des évaluations informelles rapides ont été effectuées à la fin de chaque journée pour avoir une idée de la manière dont les participants ont perçu les processus, les méthodologies et le développement des contenus. La plupart des répondants, moins de la moitié des participants, ont estimé que « les exposants parlant aux participants de façon non interactive» étaient de loin les plus nombreux lors de la première journée. Il faut dire que la première journée était conçue pour des séances d’information pour la suite des travaux. Cette approche a peut-être atteint son objectif, puisque la question suivante a révélé que les répondants estimaient qu’ils comprennent la stratégie de résilience de l’USAID suffisamment bien pour l’appliquer dans le cadre de leur travail.

Pour la deuxième journée, l’occasion de participer de façon interactive avait été offerte à travers les petits groupes et la majorité des participants avaient affirmé être pleinement engagés dans leur groupe, ce qui suggère une amélioration par rapport au premier jour. Concernant la compréhension de concepts de séquençage, superposition et intégration lors de la deuxième journée, un tiers des participants avaient déclaré qu’ils comprenaient les concepts suffisamment bien pour les appliquer dans leur petit groupe. D’autres avaient compris, mais éprouvaient des difficultés à appliquer le processus dans leur travail, et un nombre inférieur comprenait quelque peu les concepts.

Les évaluations faites au cours du troisième jour ont porté sur le résultat global en termes de certains critères clés sur une échelle de 1 à 4, 1 étant « totalement en désaccord » et 4 « entièrement d’accord ». Quarante-et-un participants ont pris le temps de remplir le graphique affiché sur le mur pour les résultats suivants:

- pertinence de la stratégie et de ses éléments par rapport à votre travail actuel et à court terme 21/42 (50%) ont donné la note 3

- Clarté des concepts (fondée sur des preuves, logique, adaptable) 22/39 (56%) ont donné la note 3

- faisabilité de la mise en œuvre (logistique, personnel de qualité, délais ...) 29/41 (71%) ont donné la note 3

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- Applicabilité au contexte local (culturel/social; environnemental, politique) 20/41 (49%) ont donné la note 3

- Probabilité d’engagement au niveau local (gouvernement, société civile, communauté ...) 19/41 (46%) ont donné la note 3

Globalement 45% des répondants ont attribué à la stratégie la note de 3 pour ce qui concerne la pertinence, la clarté, la faisabilité, l’applicabilité et la probabilité d’engagement au niveau local. Seize pour cent (16%) ont attribué à la stratégie la note de 4 et 38% ont donné 2. Ceci montre que la stratégie bénéficie d’un bon potentiel et d’un soutien important.

7. LECONS APPRISES

Stratégie de renforcement de la résilience: programmes

1) Pour l’USAID, avec l’adoption d’un nouveau modèle de programme, ce type d’atelier de pré-démarrage a fourni une excellente opportunité pour recueillir des observations, des opinions et des idées supplémentaires auprès d’intervenants clés avant de finaliser un plan pouvant nécessiter des révisions coûteuses et/ou fastidieuses plus tard si des problèmes non résolus surviennent.

2) De nombreuses actions sont déjà en cours d’exécution par des organisations, organismes et gouvernements qui s’attendent à avoir un certain lien, direct ou indirect, avec le nouveau programme; la façon dont ces actions seront gérées permettra de tester la souplesse du programme.

3) Les notions de coordination/collaboration/consultation/coopération ont été abordées de façon superficielle mais ont besoin d’être étudiées pour juger de leur profondeur et de la qualité de leur conception.

4) Il est encore difficile de savoir comment le séquençage, la superposition et l’intégration peuvent effectivement être traduits en recommandations pratiques et concrètes sur le terrain.

5) Les corridors commerciaux et la migration sont deux facteurs influents, ce qui peut constituer un facteur de blocage ou un atout. Ces facteurs peuvent faire l’objet d’un contrôle plus rigoureux à des fins de planification.

6) Tous les facteurs externes devraient être mieux analysés afin d’identifier des stratégies d’atténuation, diminuer le risque de les voir entraver l’avancement du projet.

7) La croissance démographique fut abordée dans presque tous les débats, ce qui laisse entendre qu’elle peut être un facteur de blocage dans tous les secteurs : agriculture, commerce, santé, développement économique, gouvernance et atténuation des conflits.

8) La communauté est encore perçue dans une certaine mesure comme une entité sur laquelle on doit « travailler»; son rôle de décideur, contributeur, et de responsable est sous-estimé.

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9) Les conditions préexistantes (culturelles, géographiques, contextuelles, etc.) peuvent avoir une influence importante sur la façon dont un programme repris.

10) Le partage des connaissances (ou non) est apparu comme une préoccupation importante et SAREL devra relever le défi.

Conception et format de l’atelier

1) Une enquête pré-atelier pour évaluer les connaissances et les niveaux de compétence, les domaines d’intérêt et les attentes est très utile dans la conception du contenu et de l’orientation si elle est faite bien à l’avance et communiquée comme étant une condition « obligatoire » pour la participation à l’atelier.

2) Bien que l’équipe de l’USAID chargée de préparer l’atelier ait abattu un travail considérable, il était évident qu’il y avait de nombreux contributeurs et planificateurs différents, ce qui a eu des répercussions sur la cohérence d’ensemble de l’orientation, du contenu et des résultats de l’atelier.

3) L’animateur principal n’a pas pu travailler à l’avance avec les intervenants pour préparer avec eux sur leurs matériaux et assurer la cohérence de toutes les pièces de l’atelier. Si cela avait été fait, cela aurait contribué à une meilleure cohérence du programme.

4) Les présentations principales étaient de précieuses opportunités d’apprentissage, mais les matériaux n’ont pas toujours été repris dans les travaux en petits groupes subséquents, ce qui a entrainé une situation quelque peu déconnectée où les travaux étaient axés sur les activités.

5) L’animation de larges groupes nécessite une attention particulière au respect des temps de parole tout en respectant le désir et le besoin des participants de s’engager de façon interactive dans les discussions. Un certain savoir-faire est nécessaire pour équilibrer ces réalités concurrentes.

6) La visite de la galerie d’exposition, tout en satisfaisant à la nécessité pour les participants à l’atelier de se renseigner sur les programmes des uns et des autres, faisait que certains participants quittaient au hasard les premières sessions précédentes car ils étaient préoccupés de l’installation de leurs expositions et ceci diminuait la qualité d’une participation pleine et entière à certains présentations.

7) La visite de la galerie d’exposition était un moyen utile pour permettre aux participants d’apprendre à connaître le travail des autres et de renforcer les relations.

8) Les instructions pour les travaux en petits groupes manquaient de clarté, de concision et de progression logique et, dans certains cas, les informations imprimées ne concordaient pas avec celles communiquées verbalement; ce qui a entrainé des confusions au sein des groupes quant à l’objet final et, dans certains cas, un résultat insignifiant.

9) L’ordre du jour initial de l’USAID ne comportait pas de brise-glaces ou d’activités permettant aux participants de se rencontrer et d’apprendre à se connaître.

10) Les travaux en petits groupes demandaient beaucoup de temps et de réflexion, mais n’avaient pas fait l’objet de suffisamment de temps de partage ou de discussion.

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8. RECOMMENDATIONS

Stratégie de renforcement de la résilience: programmes

1) Un atelier pré-mise en œuvre devrait être considéré comme un exercice standard pour des programmes similaires et comme un moyen d’établir un esprit de collaboration et de solidarité, de clarifier les concepts et d’examiner en détail les préoccupations des principales parties prenantes.

2) Il pourrait être lancé parmi les principaux intervenants un exercice de cartographie enregistrant et suivant les actions externes connexes les plus pertinents en vue d’anticiper les synergies potentielles et de résoudre les éventuels divergences/conflits en termes de planification et de pensée.

3) L’USAID devra prendre l’initiative de modéliser la collaboration et pourrait inclure dans le PGP des critères à cet effet.

4) Le cadre de résultats doit prendre en compte les facteurs et influences externes pour savoir s’il existe des mécanismes de programmation pouvant les prendre en charge à des degrés divers.

5) La planification familiale et la santé de la reproduction doivent figurer davantage dans le plan d’ensemble - envisager de formuler des activités et des indicateurs transcendant l’objectif stratégique « santé et nutrition » défini dans le cadre de résultats.

6) Les évaluations communautaires devraient également intégrer les talents locaux, ainsi que les connaissances et succès précédents du projet, etc. comme moyen de redéfinir la participation communautaire.

7) SAREL a reconnu la nécessité « d’élargir » son mandat de gestion des connaissances et entreprendra d’étudier les possibilités offertes.

8) Les gouvernements des pays hôtes sont perçus comme des « partenaires » alors que le statut d’organe directeur et de législateur suppose à la fois un privilège et une responsabilité plus considérables et les modèles de programmes devraient refléter cette réalité.

Conception et format de l’atelier

1) La conception, la planification, et la mise en œuvre de l’atelier est une activité à temps plein exécutée au cours de la période spécifiée et pouvant être affectée à une unité prenant toutes les responsabilités en matière de production – enquêtes pré- et post-atelier, conception d’ensemble de l’atelier et formats des sessions, la conception de modèles de présentation, scripts/répétitions avec les présentateurs, etc.

2) Tous les éléments de l’atelier (par exemple les présentations, la galerie d’exposition, les tables rondes) offrent des points d’apprentissage précieux qui doivent être passés d’une session à l’autre et le format d’un atelier peut être conçu pour orienter ce transfert et ce changement dynamiques.

3) Le programme et le déroulement de l’atelier auraient pu être plus détaillés pour éviter des confusions de dernière minute.

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9. PROCHAINES ETAPES

Il faut maintenir la dynamique au cours des six prochains mois afin de préserver et tirer parti de l’énergie, de la solidarité et de la bonne volonté générées au cours des cinq jours de l’atelier. Les participants eux-mêmes ont fait des suggestions et formulé des directives à cet effet au cours de la dernière session de l’atelier. Celles-ci comprennent ce qui suit :

Finaliser la subvention accordée à REGIS-AG (tâche dévolue à l’USAID).

Fournir aux parties prenantes à la résilience des informations actualisées sur les initiatives, résultats et éléments clés de l’atelier (tâche dévolue à l’USAID).

Elargir l’analyse de l’information et de la technologie pour les trois chaînes de valeur choisies. (REGIS-AG)

S’appuyer sur le rapport et la transparence établie avec les partenaires gouvernementaux. (USAID, bailleurs et partenaires d’exécution)

Construire le site Internet promis et rendre toute la documentation pertinente disponible en anglais et en français. (TOPS)

Envisager la création d’une communauté de pratique des participants pour faire avancer le travail. (SAREL)

Programmer une série de séances de travail au niveau des pays. (USAID en collaboration avec les partenaires gouvernementaux)

Préparer et tenir un « mini-atelier » au Burkina Faso pour promouvoir le soutien du gouvernement et la participation aux programmes de renforcement de la résilience de l’USAID (tâche dévolue à l’USAID).

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10. LISTE DES ANNEXES ET REFERENCES

1) Ordre du jour de l’atelier 2) Liste des participants et leurs coordonnées 3) Présentations PowerPoint en format PDF 4) Questions en suspens.N3.BurkinaFaso.UNICEF 5) Présentateurs Galerie d’exposition 6) Travail de groupe: communes résilientes (illustrations) 7) 7) Evaluation: production de atelier

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