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8/8/2019 Children Fr

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LASCIENTOLOGIE :Pour faire du monde un endroit o il fasse meilleur vivre

Fonde et dveloppe par Ron Hubbard, la Scientologie est une philosophiereligieuse applique offrant une route par laquelle quiconque peut recouvrer la vritet la simplicit de son identit spirituelle.

La Scientologie consiste en axiomes spcifiques qui dfinissent la cause premireet les principes fondamentaux de lexistence et en une immense quantitdobservations sur les domaines des sciences humaines, formant une philosophie quisapplique la vie tout entire.

De e aste nsemble e onnes sont ns deux champs dapplication pour laScientologie : dabord, une technologie par laquelle lhomme peut accrotre sonniveau de conscience spirituelle et atteindre la libert qui a t recherche par denombreux grands penseurs et philosophes ; et ensuite, un grand nombre de principes

fondamentaux que les hommes peuvent mettre en uvre pour amliorer leur vie.Dailleurs, avec cette seconde application, la Scientologie offre rien moins que desmthodes pratiques permettant damliorer chacun des aspects de notre vie lemoyen de crer une nouvelle existence. Et cest ce domaine quappartient ce quevous tes sur le point de lire.

c v e d d

Compil partir des uvres de Ron Hubbard, le contenu de ce livret necomprend que lun des outils prsents dans Le Manuel de Scientologie. Le manuel estun guide dtaill et complet contenant de nombreuses applications de la Scientologie,lesquelles pourront tre utilises pour amliorer bien dautres aspects de la vie.

Pour ce livret, les diteurs ont ajout aux donnes mmes une courteintroduction, des exercices pratiques et quelques exemples dapplications et de leursrsultats plus que positifs.

Des cours permettant daugmenter votre comprhension du sujet ainsi que desouvrages supplmentaires pour largir vos connaissances peuvent tre suivis ouacquis votre glise ou mission de Scientologie la plus proche.Vous pouvez trouverles listes d adresses www.scientology.org.

La Scientologie ayant dcrit de nombreux phnomnes jusquici inconnusconcernant lhomme et la vie, il se peut que vous rencontriez dans ces pages des

termes que vous ne connaissez pas. Ils sont expliqus la premire fois quilsapparaissent et sont aussi dfinis dans le glossaire, la fin de ce livret.La Scientologie est destine tre utilise. Cest une philosophie pratique. Elle se

traduit par des actions. En vous servant de ces donnes, vouspourrez changer ltatdes choses.

Des millions de gens qui veulent faire quelque chose pour changer les choses etle monde autour deux ont mis cette connaissance en pratique. Ils savent que la viepeut tre rendue meilleure. Et ils savent que la Scientologie marche.

Utilisez ce que vous lirez dans ces pages pour vous aider vous-mme et aider lesautres, et vous le saurez aussi.

LGLISE DE SCIENTOLOGIE INTERNATIONALE

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La faon dlever des enfants heureux et en bonne sant nest pasenseigne la plupart des parents. En fait, nombreux sont ceux qui,malgr les meilleures intentions du monde, sen sortent assez mal. Il

est donc tout fait classique de rencontrer un triste tat de choses dansles familles, avec des tensions incessantes entre parents et enfants.

Cet tat de fait nest pas naturel. En fait, on peut mme lvitertotalement. Ron Hubbard a mis au point de nombreuses mthodes pour

aider les enfants donner le meilleur deux-mmes et les parents

en faire autant. Ce chapitre dcrit certaines de ces mthodes ; vous ydcouvrirez aussi comment lever un enfant en laissant sa personnalit

sexprimer, comment faire en sorte quil soit dsireux dapporter sacontribution la cellule familiale et comment laider surmonter

rapidement les petites contrarits quotidiennes et les tribulations de

la vie.

Lducation des enfants devrait tre un plaisir. Et elle peut ltre.

Elle peut mme devenir lune des expriences les plus gratifiantes quilsoit donn lhomme de vivre. Lapplication des principes de la

Scientologie lducation des enfants permet de garantir quils sont

heureux, affectueux et actifs, et deviennent par leur contribution desmembres valables de la socit dans laquelle ils vivent.

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COMMENT VIVRE

AVEC LES ENFANTS

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vec les enfants, le principal problme est de savoir commentvivre avec eux. Dans lducation des enfants, cest ladultequi pose un problme, pas lenfant. La meilleure thrapieque lon puisse offrir un enfant est sans doute un adultestable, au cur plein damour et de tolrance.

La question primordiale quand on lve des enfants, estde savoir comment les duquer sans les briser. Ce que lon

cherche faire, cest lever son enfant de faon ne pas avoir le contrler,de faon quil soit en possession de tous ses moyens tout moment. Cest decela que dpendent son comportement, sa sant et son quilibre.

Les enfants ne sont pas des chiens. On ne peut pas les dresser comme on

dresse des chiens. Ce ne sont pas des articles manipulables. Ce sont des hommeset des femmes ; ne ngligeons pas ce point. Les enfants ne constituent pas unerace animale part, distincte du genre humain. Lenfant est un homme ou unefemme qui na pas atteint sa pleine maturit.

Tous les principes ou toutes les lois qui sappliquent au comportement deshommes ou des femmes sappliquent galement aux enfants.

Que diriez-vous si lon vous tiraillait ou vous tranait de-ci de-l, si lon vousdonnait des ordres tout bout de champ et si lon vous empchait de faire ce

que vous vouliez ? Vous en seriez indign. La seule raison pour laquelle lenfant ne sen indigne pas , cest quil est petit. Vous corcheriez vif quiconqueoserait vous traiter, vous un adulte, comme on traite la plupart des enfants : lesaccablant dordres, de consignes contradictoires, leur manquant de respect.Lenfant ne riposte pas parce quil nest pas assez grand. Il prfrera rentrer lamaison avec les pieds pleins de boue, interrompre votre sieste et dtruire la paixdu mnage. Sil jouissait des mmes droits que vous, il ne chercherait pas se venger . Cette revanche est caractristique du comportement desenfants.

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Lautodtermination est cet tat dtre dans lequel lindividu peut choisirdtre contrl ou non par son environnement. Cest un tat dans lequel lindi-vidu a confiance en sa capacit contrler lunivers physique et les autres.

Lenfant a droit lautodtermination. Vous allez dire que si on ne lemp-chait pas de tirer sur les choses qui pourraient lui tomber dessus, de traverserla rue en courant, etc., etc., il se ferait beaucoup de mal, cest sr. Mais quest-ce que vous fabriquez, vous ladulte, laisser cet enfant vivre dans des picesou dans un environnement o ilpeut se blesser ? Cest votre faute vous, etnon la sienne, sil casse quelque chose.

La douceur et lamour de lenfant ne subsistent que tant quil reste libredexercer son autodtermination. Interdisez celle-ci, et cest sa vie que vousinterdisez, dans une certaine mesure.

Il ny a que deux raisons pour lesquelles on doive restreindre le droit dunenfant dcider lui-mme des choses : la fragilit ou le danger dlmentsprsents dans lenvironnement, et vous. Parce que vous reproduisez sur lui ceque lon vous a fait subir, quoi que vous en pensiez.

Il y a deux partis que vous pouvez prendre. Dune part, laisser une certainelibert daction lenfant dans un environnement quil ne peut dtriorer, danslequel il ne peut se faire grand mal, et qui ne rduise pas trop son espace ni son

temps. Et dautre part, grce des services de Scientologie, vous pouvez vousdbarrasser de vos propres aberrations (faonsde penser ou dagir qui scartentdu rationnel) jusqu ce que votre tolrance soit gale ou suprieure au manquedducation dont il fait preuve dans sa faon de chercher vous faire plaisir.

Lorsque vous donnez quelque chose un enfant, cest lui. Ce nest plus vous. Quil sagisse de vtements, de jouets ou dun franc, ce qui lui a t offertdoit rester exclusivement de son ressort. Aussi dchire-t-il sa chemise, dmolit-ilson lit, casse-t-il son camion de pompier. Cela ne vous regarde pas. Que diriez-vous si quelquun vous offrait un cadeau de Nol pour ensuite vous expliquer,

jour aprs jour indfiniment, ce que vousdevezen faire et vous punissait mmequand vous nen prenez pas soin comme lui lentend ? Vous dmoliriez cetindividu et rduiriez son cadeau en miettes. Vous savez que vous le feriez.Lenfant, lui, met vos nerfs en boule quand vous vous comportez de cettemanire avec lui. Cest sa revanche. Il pleure. Il vous casse les pieds. Casse vosobjets. Renverse accidentellement son lait. Et fait exprs de dtruire ce bienauquel on lui demande sans cesse de faire attention. Pourquoi ? Parce quil luttepour sa propre autodtermination, parce quil revendique son droit possderce qui lui appartient et veut faire sentir sa prsence dans son propre environ-nement. Cet objet quil possde est une autre faon de le contrler lui. Donc

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il lui faut lutter contre cet objet aussi bien que contre la personne qui lecommande.

nen pas douter, certaines personnes ont t si mal duques quelles sontpersuades que disciplinerreprsente le nec plus ultra en matire de mthodesdducation des enfants. Si vous voulez discipliner votre enfant, vous navezqu le briser jusqu le rendre compltement apathique et il sera aussi obissantquun faible desprit sous hypnose. Si vous voulez savoir comment le discipliner,offrez-vous un livre sur le dressage des chiens, baptisez votre enfant Rex,commencez par lui apprendre : Va chercher ! et Assis ! puis apprenez-lui aboyer pour obtenir sa nourriture. Vous pouvez dresser un enfant commecela, il ny a aucun doute l-dessus. Mais ne vous tonnez pas sil devient uncriminel sanguinaire.

Bien sr, vous allez en baver. Cest un tre humain. Ce sera dur carsi lhommeest devenu le matre des animaux, cest que contrairement aux autres espces,on ne pouvait pas le mater. Il ne se laisse pas facilement aller une apathiedocile, comme le font les chiens. Les hommes possdent des chiens parce que leshommes sont autodtermins, pas les chiens.

La raison pour laquelle les gens ont commenc prendre les enfants pourdes chiens et essayer de les dresser en employant la force, tire son origine dela psychologie. Le psychologue a travaill partir des principes suivants :

Lhomme est mauvais.

Il faut dresser lhomme pour en faire un animal social.

Lhomme doit sadapter son environnement.

Comme ces postulats sont faux, la psychologie ne marche pas. Et si vousavez jamais rencontr une loque humaine, cest bien lenfant dun psychologueprofessionnel. En tudiant attentivement le monde qui nous entoure pluttqueles crits quun individu a cogits aprs avoir lules crits dun autre, on constate

quel point ces postulats sont fallacieux.La ralit est tout fait loppos des principes noncs ci-dessus.

La vrit se trouve quelque part dans la direction suivante :

Lhomme est fondamentalement bon.

Seules de graves aberrations peuvent rendre lhomme mauvais. La disciplineoppressante le rend asocial.

Lhomme doit conserver son aptitude adapter son environnement ses besoinspour pouvoir rester sain desprit.

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Le degr de scurit et de sant desprit dun homme dpendent de son aptitude tre autodtermin.

Quand vous duquez votre enfant, vous devez viter de le dresser pour

en faire un animal social. Initialement, votre enfant commence en tant plussociable et plus digne que vous ne ltes. Au bout dassez peu de temps, letraitement quil reoit contrecarre tellement ses efforts quil se rvolte. Cettervolte peut prendre des proportions telles quil devient absolument insuppor-table. Il sera bruyant, tourdi, dune grande ngligence en ce qui concerne sesaffaires, sale bref, tout ce que vous naimez pas. Dressez-le, disciplinez-le, etvous aurez perdu son amour. Vous aurez perdu jamais lenfant que vouscherchez discipliner et possder.

Laissez un enfant sasseoir sur vos genoux. Il restera assis l, heureux. Main-tenant, entourez-le de vos bras et forcez-le rester assis sur vos genoux. Faites-le alors quil ne manifestait aucune intention de sen aller. Il se mettra instan-tanment sagiter. Il se dbattra pour se dbarrasser de votre treinte. Il semettra en colre. Il pleurera. Rappelez-vous alors quil tait tout content devenir sasseoir sur vos genoux avant que vous ne commenciez le tenir.

Vos efforts pour modeler, dresser et de faon gnrale discipliner cet enfantragissent sur lui exactement comme lorsque vous tentez de le maintenir survos genoux.

Bien sr, vous allez srement avoir du mal si votre enfant a dj t dress,disciplin, accabl dordres et si on la empch de possder ses propres biens.Soudain, vous changez de tactique. Vous essayez de lui accorder sa libert. Ilse mfie tellement de vous quil aura beaucoup de mal modifier son compor-tement. La priode de transition sera affreuse. Mais au bout du compte, vousaurez un enfant sociable, ordonn, bien lev, attentionn, et chose encore plusimportante pour vous, un enfant qui vous aime.

Lenfant qui vit sous la contrainte, surveill et gard, dompt, contrl,dveloppe une terrible anxit. Ses parents sont des entits de survie. Ils repr-sentent nourriture, habillement, abri, affection. Il souhaite donc tre prs deux.tant leur enfant, il souhaite naturellement les aimer.

Mais ses parents reprsentent aussi des entits de non-survie. Tout son tre,toute sa vie dpendent de son droit dcider lui-mme de ses mouvements et de cequil veut faire de ses biens et de son corps. Ses parents cherchent len empcherparce quils ont lide errone que les enfants sont des idiots qui napprendrontrien moins dtre disciplins . Il doit donc viter, combattre, agacer etharceler lennemi.

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Un enfant a besoin du soutien de ses parents pour sa survie bien des gards. Mais si ses

parents lui interdisent aussi trop svrement la libert de prendre des dcisions dans sa vie,ils lui posent un norme problme susceptible de lui donner beaucoup de soucis.

Alors surgit lanxit. Je les aime de tout mon cur. Et jai besoin deux.Mais ils me privent de mes aptitudes, de mon esprit, de ma vie potentielle.Quest-ce que je vais bien pouvoir faire avec mes parents ? Je ne peux pas vivreavec eux. Je ne peux pas vivre sans eux. Bon sang, mais que faire ? Et il restel ressasser son problme. Ce problme, cette angoisse, il va devoir vivre avec

pendant peu prs dix-huit ans. Et cela va presque lui gcher la vie.Laissez lenfant sa libert et vous aussi, vous serez libre. Laissez-le faire ce

que bon lui semble avec ses affaires et il finira par en prendre soin.

Quel prodige de volont pour un parent de ne pas donner sans cesse desdirectives son enfant ! Quel supplice de le regarder maltraiter ses affaires sansintervenir ! Comme il est contrariant de sinterdire de grer son temps oudorganiser son espace !

Mais il le faut si vous voulez que votre enfant soit bien danssapeau, heureux,attentionn, radieux et intelligent !

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Le Droit de lenfant contribuer

Vous navez pas le droit de refuser lenfant son droit contribuer.

Un tre humain ne se sent capable et comptent que dans la mesure o il lui estpermis dapporter autant, sinon plus que ce quil reoit.

Un homme peut contribuer lexcs et se sentir en scurit dans son envi-ronnement. partir du moment o il apporte plus assez o il donnemoins que ce quil reoit il ne se sentira plus en scurit. Vous en doutez ?Rappelez-vous cette fte o tout le monde avait apport quelque chose saufvous. Comment vous sentiez-vous ?

Ltre humain se rvoltera contre toute source qui lui apporte davantage

que ce que lui-mme apporte et se mfiera delle.

Les parents, naturellement, apportent davantage leur enfant que lui neleur apporte. Ds que lenfant sen aperoit, il devient malheureux. Il cherche lever son niveau de contribution. Faute dy parvenir, il se met en colre contrecette source qui lui apporte et commence dtester ses parents. Ceux-citentent alors denrayer cette rvolte en apportant davantage. Lenfant servolte alors davantage. Et cest une triste spirale descendante, car au bout ducompte, lenfant tombe dans lapathie.

Vous devez laisser lenfant vous apporter sa contribution. Cependant, vousne pouvez pas lui ordonner de contribuer. Vous ne pouvez pas lui ordonner detondre la pelouse, puis considrer cela comme une contribution. Cest lui quidoit dterminer ce que sera sa contribution, puis lapporter. Si ce nest pas luiqui la choisit, ce ne sera pas sa contribution, mais simplement un peu plus dediscipline.

Un bb contribuera en essayant de vous faire sourire. Il se rendra intres-sant. Plus tard, il dansera pour vous, vous apportera des bouts de bois, essaiera

dimiter vos gestes quand vous travaillerez, pour vous aider. Si vous nacceptezpas ces sourires, ces danses, ces bouts de bois ou ces gestes dans le mme tatdesprit que celui dans lequel ils sont donns, vous tes dj en train dinterdirela contribution de lenfant. Il va alors commencer devenir anxieux. Il va fairedes choses irrflchies et bizarres avec vos affaires pour les amliorer . Vousle grondez. Cela lachve.

Il y a un autre facteur qui intervient ici : ce sont les donnes. Commentlenfant peut-il savoir ce quoi il peut contribuer pour vous, pour sa famille oupour son foyer,fonctionnent ?

na aucune ide des principes selon lesquels les choses

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La famille est un groupe dont les membres partagent un but commun desurvie et de progrs en tant que groupe. Lenfant auquel on interdit de contri-buer ou qui ne comprend pas les buts et les principes de fonctionnement de lavie de famille se trouve rejet de la cellule familiale. On lui dmontre quil nefait pas partie de la famille car il ne peut contribuer. Il devient donc antifamille,premire tape sur le chemin qui le mne tre antisocial. Il renverse son lait,importune vos invits et hurle devant la fentre pour samuser . Il tomberammemalade rien que pour vous donner un surcrot de travail. On lui dmontrequil nest rien du tout en lui montrant quil nest pas assez grand ou pas assezfort pour contribuer.

Avec un trs jeune enfant, il ny a rien dautre que vous puissiez faire sinonaccepter ses sourires, ses danses et ses bouts de bois. Mais aussitt quil devientcapable de comprendre, vous devriez lui expliquer prcisment comment fonc-tionne la famille.

Do vient son argent de poche ? Comment la nourriture arrive-t-elle dansson assiette ? Do viennent ses vtements ? Comment se fait-il que la maisonsoit propre ? Quest-ce que cest que cette voiture ?

Papa travaille. Il y passe des heures, se creuse la cervelle et se donne de lapeine, en change de quoi il gagne de largent. Cest cet argent quon donne la caissire du supermarch pour acheter de la nourriture. On prend soin de lavoiture parce quelle cote cher et quon na pas beaucoup dargent. Si la maisonest calme et si on soccupe bien de papa, papa travaille mieux, ce qui permetdavoir de la nourriture, des vtements et des voitures.

Il faut aller lcole parce quon gagne mieux sa vie quand on a fait destudes.

Le jeu est ncessaire, pour pouvoir donner une bonne raison de travaillerdur.

Brossez-lui le tableau complet de la situation. Sil sest rvolt, il se peut quilcontinue simplement se rvolter. Mais il finira par passer ce cap et revenirvers vous.

Lenfant a avant tout besoin de scurit. Lune des composantes de cettescurit est la comprhension. Une autre est un code de conduite invariable.Ce qui est illgal ou interdit aujourdhui ne peut pas tre tolr demain.

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Vous pouvez en fait utiliser des moyens physiques avec un enfant pourdfendre vos droits, aussi longtemps que vous lui laissez avoir ses propresaffaires, vous apporter sa contribution et travailler pour vous.

Les adultes ont des droits. Il faut que lenfant le sache. Lenfant a pour butde grandir. Si ladulte na pas davantage de droits, alors quoi bon grandir ?Qui donc dailleurs tient tellement tre un adulte de nos jours ?

Lenfant a un devoir envers vous. Il doit tre capable de prendre soin devous ; pas seulement faire semblant, mais pour de bon. Et vous devez trepatient pour lui permettre de mal soccuper de vous jusqu ce que lexprience

lexprience, pas vos directives lui apprenne bien le faire. Prendre soinde lenfant ? Quelle plaisanterie ! Il saisit probablement mieux les situationsimmdiates que vous, ladulte, qui en avez vu de toutes les couleurs. Cestseulement lorsque laberration la rendu pratiquement psychotique que lenfantdevient prdispos aux accidents.

Vous tes bien dans votre peau et profitez de la vie parce que vous nappar-tenez personne. Vous ne pourriez pas en profiter si vous tiez constammentsous surveillance et aviez un collier autour du cou. Vous vous rvolteriez. Et sivotre rvolte tait rprime, vous deviendriez quelquun de subversif. Cestexactement ce que vous faites de votre enfant quand vous le tenez en laisse,prenez les dcisions sa place et le disciplinez.

Parents, votre enfant est potentiellement plus sain desprit que vous ne lteset le monde est pour lui beaucoup plus prometteur que pour vous. Il a un sensdes valeurs et un sens de la ralit en meilleur tat que les vtres. Ne les abmezpas. Et votre enfant deviendra quelquun de bien, de grand et qui russit.Possdez-le, commandez-le et repoussez-le et vousaurez le traitement que vousmritez : la rvolte subversive.

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COMMENT TRAVAILLER AVEC

LA BONNE VOLONT DE LENFANT

Comment fait-on alors pour amener un enfant faire des choses sansrecourir la force ?

Si vous prenez un individu et luifaites jouer dun instrument de musique

(comme le font les parents et les coles), son aptitude jouer de cet instrumentne va pas se dvelopper. Il faudrait dabord le consulter quant ses ambitions.Il faudrait au moins quil finisse par reconnatre que le fait de jouer dun instru-ment peut tre une bonne ide.

Prenons, par exemple, le cas du mauvais garon . On ne peut pas legarder lcole ; il faut lenvoyer dans une cole militaire. Ils vont le mater pourle changer. Mais il arrive parfois que ce mauvais garon soit envoy dans untablissement scolaire o lon pense que la meilleure faon de soccuper duntel cas consiste simplement dcouvrir ce qui lintresse et lui permettre de

le faire. Il existait autrefois une cole comme cela en Californie, qui a produitdes gnies les unsaprs les autres. Dailleurs, la liste des scientifiques ayant jouun rle important pendant la Seconde Guerre mondiale ne comportait prati-quement que des noms danciens lves de cette cole. Les autorits ont d endduire que cela provenait de lattitude exemplaire du professeur qui restaitpur en refusant de fumer le cigare, ou quelque chose comme cela.

Voici en fait ce qui sest rellement pass : ils accueillaient un garon dontpersonne navait jamais rien pu tirer et lui demandaient : Ny a-t-il vraimentrien que tu aimerais faire ? Le garon rpondait : Non , quoi ils rpon-daient : Bon, trs bien. Va donc farfouiller du ct du labo, ou dans le parcou ailleurs et peut-tre quun jour tu te dcideras. Le garon ruminait cettequestion pendant un certain temps et finissait par dcider quil voulait devenirchimiste. Personnene lui demandait jamais dalleren classe,ni douvrir un livre,et personne ne lui reprochait srieusement davoir fait exploser quelque choseau labo. Et en trs peu de temps, ce garon se rvlait tre un excellent chimiste.Personne ne faisait obstacle son dsir dtre chimiste. Ce dsir pouvait doncexister, et partir de l, notre garon ninterromprait pas sa volont dtrechimiste. Sur le plan de lducation, il sagit l de quelque chose de trsintressant.

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Consulter la bonne volont de lenfant

Les gens vous laisseront leur prendre des choses des mains si vous le faiteslgamment et si vous ne mettez pas trop leur bonne volont rude preuve.La faon de rendre un enfant cupide et goste consiste lobligercontre savolont cder dautres enfants des choses qui lui appartiennent. Vous allezfinir par en faire un gocentrique quelquun qui pense tre le seul avoirvraiment de limportance. En gnral, les parents ne consultent jamais la bonnevolont de leur enfant. Ils consultent son avoir , son aptitude avoir ou possder, puis sen occupent et finissent par en faire un enfant gt.

Il est intressant de comparer lenfant qui a grandi dans lentourage dequelquun qui lui a toujours demand son avis mais ne sest pas beaucoupoccup de lui, par opposition lenfant dont on sest beaucoup occup, maisauquel on na jamais demand son avis.

Assis par terre, un petit garon joue avec ses cubes et ses balles. Il samusebien. Arrive sa nourrice qui lattrape et lemmne dans la pice voisine pour luichanger sa couche ; et le voil qui hurle comme un forcen du dbut la fin. Ilnaime pas cela. Elle continue ainsi lui faire cela, le dplacer et l sans

jamais consulter son libre arbitre. En grandissant, il finit par tre obsd parson libre arbitre. Il lui faut absolument nen faire qu sa tte, avoir sa faon lui de faire les choses. Il commence insister sur le fait davoir toujours raison.Il tente de dfendre cela jusquau bout, cequi ne fait que diminuer ses capacits,notamment dans ses rapports avec les autres.

Prenons maintenant une situation trs diffrente. Vous savez que lenfanta faim et quil doit manger. Il mangera si ses heures de repas sont relativementrgulires. Si on sert habituellement le dner 18 heures, il shabituera manger 18 heures, et sa bonne volont ne sera pas contrarie outre mesure.Il saperoitque le repas est servi 18 heures et dcide par consquent de manger 18heures. Vous apportez la nourriture, il apporte sa bonne volont. Si vousnoutrepassez pas sa bonne volont, il ny aura jamais de problme avec lanourriture.

Puis, quelquun arrive et lui demande : Tu ne veux pas venir avec moidans lautre pice pour te changer ? et la rponse est Non . ce point, vousferiez une terrible erreur dinsister et dajouter quelque chose comme : Allez,

je te donnerai un bonbon , et de le persuader, de le charmer, de le cajoler, etc.a, cest de la psychologie, cest ainsi que les psychologues procdent, et a nemarche pas vraiment.

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De deux choses lune : soit vous employez un excellent contrle dans lequel

la communication tient une place prpondrante, soit vous le laissez grandirtout simplement. Il ny a pas dautrechoix. Les enfants dtestent tre maltraits,tiraills et ne pas tre consults. Quand vous parlez un enfant, si le degrdaffection, daccord et de communication qui existe entre lui et vous est suffi-samment lev, vous obtiendrez beaucoup de choses de lui. Il touchera leplancher, mettra les mains sur la tte, vous pointera du doigt et montrera latable. Il fera le pitre un petit moment, aprs quoi vous pourrez lui demanderde faire ceci ou cela et puis lui dire : Allons manger , et il ira. Il a dcouvertque vos commandements ne porteront pas ncessairement atteinte sa bonne

volont tout entire. Vos ordres ne sont donc pas dangereux. Vous lavezconfront et il peut vous confronter. Par consquent, vous et lui pourrez fairequelque chose ensemble.

Lenfant dira parfois : Je ne veux pas aller au lit, je veux rester avec toi et il insiste en ce sens, en exerant son droit lautodtermination. Laisser lesenfants faire comme ils lentendent sans intervenir, sans exercer aucuncontrle, cest faire ce que suggre la psychologie. Mais ces enfants ne seront

jamais en communication avec qui que ce soit ; ils ne grandiront pas, nacquer-ront aucune exprience de la vie parce quils nont jamais eu faire face un

changement d avoir . Ils nont jamais eu changer davis, travailler, sexercer ou faire quoi que ce soit. Les enfants rpondent trs volontiers aubon contrle et la communication, mais il est vrai que cela demande une trsbonne communication pour surmonter ce genre de situation pas de lapersuasion, mais une bonne communication.

Les gens pensent que la persuasion marche avec les enfants. Ce nest pasvrai. Cest la communication qui change tout. Vous dites : Bon, cest lheuredaller au lit maintenant. Lui : Non . Ninsistez pas. Changez de sujet etparlez simplement dautre chose. Quas-tu fait aujourdhui ? , O ? , Comment ? , Ah oui ? , Si on allait se coucher maintenant ? et larponse sera Daccord .

Il nest pas ncessaire de recourir la force. Entrez en communication aveclenfant et le contrle sensuivra invitablement. Omettez le contrle depuis sonplus jeune ge dans son ducation et lui qui dpend de vous pour le conseilleret le contrler se sentira flou. Il pensera quil ne compte pas vos yeux.

En tout tat de cause, comme vous le feriez sil sagissait de jouer duninstrument de musique, dapprendre des langues, un art ou dacqurir un talentquelconque, consultez le bon vouloirde lenfant.

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PERMETTRE AUX ENFANTS

DE TRAVAILLER

La difficult majeure dans les problmes de dlinquance juvnile remonte ladoption de lois, apparemment bienveillantes lpoque, qui interdirenttoute forme de travail aux enfants.

Certes, on a abus autrefois du travail des enfants, en les faisant travaillertrop dur, au point de bloquer leur croissance, et en les exploitant de faongnrale. Il est fort peu probable que linfme M. Marx ait jamais vu, enAmrique, le corps de jeunes garons morts dpuisement, quon avait extirpsde leur machine et jets la dcharge.

L o il y a eu des abus dans ce domaine, la population sen est indigne etdes lois ont t promulgues pour interdire le travail des enfants. Ces lois, bienquayant les meilleures intentions du monde, nen sont pas moins directement

responsables de la dlinquance juvnile.

Interdire aux enfants de travailler, et plus particulirement interdire auxadolescents de se frayer un chemin dans le monde et de gagner leur propreargent, engendre de gros problmes familiaux qui rendent presque impossibledlever une famille. Cela engendre galement, particulirement chez lesadolescents, un tat desprit tel quils en viennent penser que le monde ne veutpas deux et quils ont dj perdu le jeu de leur vie avant mme davoir pu ygoter. De plus, avec le service militaire obligatoire qui les attend, si bien quils

nosent gure entamer une carrire, ils se retrouvent naturellement plongsdans un tat de sous-apathie (un tat dextrme indiffrence encore plus basque lapathie) sur le sujet du travail. Puis lorsque enfin ils se trouvent confronts la ncessit de se faire une place dans le monde, ils remontent jusque danslapathie et ne font tout simplement rien du tout ce sujet.

Il suffit pour sen convaincre de voir quel ge ont commenc travaillernos citoyens les plus remarquables. En gnral, ils ont commenc travaillertrs jeunes. Dans la civilisation anglo-amricaine, ceux qui ont dvelopp le

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plus grand niveau dardeur la tche sont des garons qui, lge de douze ansdj, alors quils vivaient dans des fermes, taient chargs de responsabilits etoccupaient une place part entire dans la socit.

Les enfants, dans lensemble, sont tout fait disposs travailler. Il estfrquent de voir le bambin de deux, trois ou quatre ans accroch aux basquesde son pre ou aux jupons de sa mre pour tenter de les aider avec des outilsou un chiffon poussire. Et le pre ou la mre qui aime vraiment son enfantragit de la faon raisonnable et depuis longtemps accepte comme normale

qui consiste faire preuve de suffisamment de patience pour laisser sonenfant contribuer. Lenfant qui on donne cette possibilit aura progressive-ment lide que sa prsence et son activit sont dsires, et commencerasereinement une carrire pleine de succs.

Lenfant que lon a perverti et pouss dans une profession donne, maisauquel on na pas permis de contribuer dans ses jeunes annes, est convaincuquon ne veut pas de lui, quil na pas sa place dans le monde. Plus tard, le travaillui posera de gros problmes. Mais dans notre socit moderne, on dcourageet on empche lenfant de troisou quatre ans qui veut travailler puis, aprs avoirfait de lui un oisif jusqu lge de sept, huit ou neuf ans, on loblige soudaine-ment faire des corves.

Cet enfant a t lev dans lide quil ne devait pas travailler ; par cons-quent, lide du travail est un domaine dans lequel il sait quil na pas sa place ,aussi se trouve-t-il toujours mal laise quand il se livre des activits varies.

Plus tard, adolescent, on lui interdit activement laccs tout genre demploiqui lui permettrait de sacheter des vtements et doffrir ses amis les petitscadeaux qui lui semblent si importants. Il commence donc penser quil ne faitpas partie de la socit. Nayant pas sa place dans la socit, il sy oppose et finitpar ne plus sintresser quaux activits destructrices.

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COMMENT RSOUDRE LESCONTRARITS ET LESMSAVENTURES DES ENFANTS

Les parents et autres personnes charges de soccuper denfants trouverontdans cette partie de nombreuses techniques pour aider lesenfants se remettrerapidementdesbosses, des bleus,des gratignures, despeurs et descontraritsqui font partie de la vie quand on grandit.

Le principal agent thrapeutique de la plupart de ces techniques est la

communication avec lenfant. La communication est dune importance vitaledans les rapports avec les enfants, comme elle lest dans tous les autres aspectsde la Scientologie.

Ces techniques sont toutes classer dans la catgorie des procds dassis-tance. Un procd dassistance est une activit destine soulager une personnedune difficult immdiate qui la proccupe. Les procds dassistance dcritsdans ces pages devraient tre utiliss quand les circonstances limposent, encomplment de ceux donns dans le chapitre 6 intitul Procds dassistancepour maladies et blessures . Leurs bienfaits peuvent tre considrables pour

lenfant comme pour la famille.

Quand un enfant se fait malIl y a beaucoup de choses quon peut faire pour aider un enfant qui est

tomb, sest coup superficiellement ou sest fait mal de quelque autre faon. Chezles jeunes enfants, il semble quil suffise souvent de les laisser pleurer. Lorsquunenfant se fait mal, la plupart des gens se retrouveront immdiatement lui diredes mots rconfortants ou de consolation avant mme de sen rendre compteou presque. Et ils ne feront, en gnral dans ces circonstances, que lui rpter

ce quils lui ont dit auparavant des centaines de fois dans des situations simi-laires. Ceci peut remmorer lenfant la chane entire de ses blessuresantrieures.

La plus grande aide que les parents puissent apporter lenfant consiste ne rien dire. Ils auront peut-tre besoin dun peu de temps pour sentraner ne pas parler quand leur enfant se blesse, mais il nest pas difficile de prendrelhabitude de rester silencieux dans ces circonstances. Le silence ninterdit paslaffection. On peut prendre lenfant dans ses bras sil le souhaite, ou poser unbras sur lui. Souvent, quand on ne dit rien, un trs jeune enfant pleurera chaudes larmes pendant peu prs une minute, puis soudain cessera, sourira

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et repartira en courant ses occupations. Il semble que le fait de le laisser pleurerlui permette de librer la tension ne de la blessure, et aucun procd dassis-tance particulier nest ncessaire dans ce cas. En fait, il est souvent trs difficilede faire retourner lenfant mentalement au moment o il sest fait mal, sil sestainsi libr de la tension contenue dans lincident.

Raconte-moi Si lenfant ne se remet pas spontanment aprs avoir pleur pendant quel-

ques instants, attendez alors quil soit sorti de la courte priode de baisse deconscience due la douleur. En gnral, il nest pas difficile de reconnatre silenfant est en tat de choc ou non. Sil continue pleurer aprs cette priodedtat de choc, cest habituellement le signe que des incidents antrieurs ont trestimuls (ractivs ou rveills en raison dune certaine ressemblance entreles circonstances prsentes et des circonstances du pass). Dans ce cas, unprocd dassistanceaura de la valeur.Unprocd dassistance est gnralementncessaire pour les enfants plus gs ( partir de cinq ans).

Lorsque lenfant nest plus sous le choc, demandez-lui : Quest-ce qui sestpass ? Comment tes-tu fait mal ? Raconte-moi.

Lorsquil commence vous raconter la scne, faites-le parler au prsent. Silne le fait pas spontanment, essayez de la faon suivante :

Euh... Jtais debout sur un gros rocher et jai gliss et je suis tomb et...(Pleurs.)

Est-ce que tu as mal lorsque tu es debout sur le rocher ? Non.

Quest-ce qui se passe quand tu es debout sur le rocher ? Je glisse... (Pleurs.) Et quest-ce qui se passe ensuite ? Je tombe par terre. Est-ce quil y a de lherbe par terre ? Non. Cest du sable. Raconte-le-moi de nouveau. Vous pouvez lui faire repasser la scne plusieurs fois de suite, jusqu ce

que a lennuie ou quil se mette rire. Cela na rien de difficile. Un enfant qui

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Lenfant quisest fait mal

peut tre remar-quablementaid par lacommunication.

Lui faireexpliquer ce quisest pass peutavoir des vertusthrapeutiques.

Pouvoirraconterlincident quelquun qui syintressera endissipera toutbouleversementet soulageralenfant.

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a dj reu ce procd dassistance plusieurs fois, sil se blesse de nouveau,courra vers la personne qui peut le rassurer et lui prodiguer cette aide indolore,et demandera pouvoir raconter .

Comment diriger lattention dun enfantBeaucoup de gens narrtent pas de dire aux enfants : Ne fais pas cela, tuvas tomber malade , Mon Dieu, mais tu es en train dattraper un mauvaisrhume , Tu vas finir par te rendre malade si tu continues , Le petit Jacquesvaattraperla rougeole sil va lcole, tu vas voir, a ne va pas louper et maintesautres suggestions pessimistes de cet ordre. Ils utilisent aussi quantit de : Faispas ci... , Fais pas a... , Tu ne peux pas... et Tiens-toi correctement ,etc. Les parents devraient se mfier de ces expressions et les viter autant quepossible. Avec un peu dimagination et dhabitude, il nest pas difficile de garder

des enfants labri du danger sans faire constamment usage dexpressionscontraignantes. Dans la mesure du possible, on ne devrait faire un enfant quedes suggestions positives. Lenfant comprendra bien mieux ce quil advient dela bouteille de verre qui tombe par terre si on le lui montre clairement au lieude hurler mille fois Touche pas a ! ou Repose a tout de suite !

Des gestes doux et une voix calme feront beaucoup pour viter de restimulerles enfants quand on soccupe deux. Quiconque souhaite travailler avec succsavec des enfants cultivera ces qualits. Elles sont particulirementvalables dans

les moments durgence.Dans une situation potentiellement dangereuse, sil faut obtenir rapidement

lattention dun enfant qui se trouve trop grande distance de soi pour quonpuisse intervenir rapidement, on pourra lappeler par son nom, suffisammentfort pour quil lentende, et cela fera laffaire sans autre consquence fcheuse.Cela vaudra beaucoup mieux que de lui hurler : Stop ! , Bouge pas ! , ouautres Ne fais pas a ! On risque ainsi beaucoup moins de le restimuler.

Se rappeler

Dans des centaines de situations quotidiennes, il peut tre utile de demander un enfant de se rappeler : quand lenfant est grognon, ou bien malheureux eten pleurs pour une raison ou une autre ; quand il se sent un peu malade ; quandil est de toute vidence restimul par quelque chose ; quand il a t tmoin parhasard dune dramatisation (une reproduction dans le temps prsent dunincident du pass), ou quand quelquun la puni svrement ou a laiss librecours une dramatisation dont il tait la cible ; quand il se sent rejet en fait,chaque fois quun enfant est malheureux ou nerveux pour une raison ou uneautre, ou quand vous savez quil vient de vivre une exprience extrmementrestimulante.

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Le principe, ici, consiste arriver obtenir les expressions et situationsspcifiques qui provoquent la restimulation. Bien entendu, cette technique nepeut tre utilise quavec un enfant qui sait parler suffisamment bien pourpouvoir exprimer de faon cohrente ce quil pense et ressent.

Si lenfant est contrari ou boulevers (mais pas gravement malade), vouspouvez commencer par lui demander quand il sest dj senti ainsi auparavant.Gnralement, lenfant se le rappellera. mesure que vous lui posez dautresquestions sur ce qui sest pass, ce quil faisait ce moment-l, qui parlait, cequon disait, comment il se sentait, il vous dcrira la scne en dtail. Quand illa fait, demandez-lui simplement de vous dcrire la scne de nouveau et faites-la-lui raconter plusieurs fois. Quand il arrive au bout de son rcit, dites-lui : Raconte-moi encore ; o tais-tu quand papa a parl ? Raconte-moi encore.

Ou mme simplement : Voyons voir, tu tais assis sur le divan quand papa adit... Quest-ce quil dit dj ? Vous pouvez utiliser nimporte quelle petitephrase simple qui fera revenir lenfant au dbut de la scne.

Inutile den faire quelque chose detrs compliqu. Les enfants comprennent Raconte-moi encore . Ils adorent quon leur raconte une mme histoire desdizaines de fois, et adorent raconter leurs propres histoires un auditoire int-ress. Mais ne vous apitoyez pas trop sur son sort. Manifestez-lui de laffectionet de lintrt, oui, mais pas de gmissements ni de lamentations du genre :

Mon pauvre chri, mon tout-petit ! Sinon, vous risquez damener votreenfant penser que sa blessure ou son chagrin sont des choses prcieusespuisquelles lui valent tant dattention et de compassion.

Plus vous entrerez dans la ralit de lenfant, plus vous serez en mesure delaider. Imitez ses inflexions de voix, ses faons de dire Ah ouais ! , Tu asfait a ! , Et puis aprs ? Adaptez-vous sa gestuelle, ses yeux carquills, son intrt haletant, son humeur ou au ton quil adopte, quels quils soient.Mais sans jamais jouer les perroquets, bien sr. Si vous ny parvenez pas bien,

alors soyez juste simple, naturel et intress.Souvent, quand il est restimul, lenfant ne cessera demployer une ou deux

expressions particulires. Vous pouvez dans ce cas commencer par lui demander : Qui dit cela ? ou Qui te dit a ? ou encore Quand as-tu entendu a ?

Parfois, il insistera : Mais cest moi qui te le dis Tais-toi donc, cornichon ! ou nimporte quelle autre expression. Demandez-lui alors : Qui dautre ditcela aussi ? ou bien Vois si tu peux te rappeler quand tu as entenduquelquun dautre le dire , et il commencera gnralement vous raconter unincident.

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Quand un enfantvit un vnementbouleversant, voire

traumatisant, desincidents similaires

peuvent se ractiverdans son mental.

Ceux-ci se dissipentlorsque vousamenez lenfant

parler de sonbouleversementactuel.

On devrait guiderlenfant pour quilraconte ce qui sest

pass comme si lachose tait en trainde se produiremaintenant, au

prsent. Celapermet dedcharger touttraumatisme li lincident.

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Une femme qui soccupait ainsi de sa fille fut toute surprise de lentendredire : Cest toi qui las dit, maman, il y a trs longtemps. O tais-tu lorsque

jai dit cela ? , Oh ! Je ntais quune toute petite chose dans ton ventre. Ceci narrive sans doute pas souvent. Mais ds que lenfant aura compris, cela

arrivera srement, tt ou tard. Quel que soit lincident, continuez questionnerlenfant pour dvelopper lincident. Quest-ce que tu faisais ? O est-ce quetu te trouvais ? O est-ce que je me trouvais ? Quest-ce que papa disait ? Dequoi cela avait-il lair ? Quest-ce que tu as ressenti ? , etc. Faites en sorte quelenfant se rappelle lincident plusieurs fois, jusqu ce quil rie. Cela le librerade la restimulation.

LUtilisation des poupes et peluches

Si un pre sait que son enfant a entendu une dramatisation ou quil a tsvrement puni ou grond, il pourra soccuper de lincident quelques heuresplus tard en posant des questions lenfant : Tu te rappelles quand jai criaprs maman hier soir ? Si lenfant nest pas habitu exprimer sa colre sesparents, ou sil a t svrement rprim dans le pass, il faudra peut-tre unpeu lamadouer pour quil vous en parle. Ce faisant, essayez de lui fairecomprendre, par votre attitude, quil peut parfaitement en parler. Sil ny arrivepas du tout, vous pouvez tenter de lui faire reprsenter la scne. Si lenfant a

lhabitude de jouer avec des poupes ou des peluches, vous pouvez, en jouant aveclui, lamener reproduire laide de celles-ci la dramatisation en question.

a, cest maman-poupe. Et a, cest papa-poupe. Quest-ce que dit lamaman-poupe quand elle est trs fche ? Trs souvent, cela suffira replonger directement lenfant dans la scne, et si vous le laissez vraimentsouvrir vous et vous dcrire la scne, sans lui reprocher quoi que ce soit, enlcoutant avec attention et compassion et en lencourageant dun oui etaprs ? bien plac, il va trs rapidement arrter de faire semblant et vous

raconter directement ce quil a entendu. Et mme sil ne va pas jusque-l, maissi, commele font souvent les enfants, il rejoue la scne deux ou trois fois laidede ses poupes ou peluches, celle-ci perdra une grande partie de son intensit.

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Entendre unequerelle entre

ses parents peutviolemmentperturber unenfant.

Le pre ou la

mre peuventaider dissiperlinquitude delenfant enlamenant rejouer la scneavec des poupes.

Lenfant recre

lexprience avecses poupes...

... et cela peutdissiperrapidementla perturbationqui jusque-l

persistait chezlenfant.

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Dessins

Au lieu dutiliser des poupes ou peluches, vous pouvez aussi demander lenfant de vous faire des dessins. Dessine-moi un homme et une femme...Quest-ce quils font ? Dessine-moi une femme en train de pleurer , etc. Ondevrait toujours insister sur ladulte qui dramatisait, non sur lenfant qui navaitpas bien agi, mme si cest ce qui sest pass. Dessinez, jouez papa et mamanavec lenfant : Et toi tu dis... ? , Et alors je dis... ? ou demandez simple-ment lenfant dinventer une histoire autour de la scne. Cela aussi laidera.

La Colre

Lorsque les colres des enfants lencontre de leurs parents nont pas tinhibes, ces stratagmes ne sont en gnral pas ncessaires. Ces enfants racon-teront librement et dramatiseront les querelles auxquelles ils ont assist et lesrprimandes quils ont subies si vous vous montrez intress et les encouragez reconstituer la scne. Si vous observez des enfants en train de jouer, vous lesverrez souvent faire cela exactement : imiter leurs parents et dautres adultesen pleine dramatisation.

Parfois, le simple fait de demander un enfant : Quest-ce qui sest passpour que tu te sentes mal ? ou Quest-ce que jai dit pour que tu te mettesdans cet tat ? suffira faire resurgir et attnuer les circonstances restimu-lantes de la situation prsente.

Nous connaissons tous le genre de menaces violentes que les enfantspeuvent inventer lorsquils sont frustrs : Je vais le couper en morceaux et le

jeter dans la rivire ou Je vais tous les mettre dans un placard, et je vaisfermer cl et ensuite je vais jeter la cl et a sra bien fait pour eux ! et ainsi

de suite. Si vous lencouragez dun Ah oui ? Et quest-ce que tu feras aprs ? ou bien dun Ben dis donc ! , ils continueront un moment, puis sortirontsoudain de leur bouleversement et reprendront ce quils taient en train de faire.

Si lenfant est en colre, laissez-lui passer sa colre, mme si cest vous quidevez en faire les frais. Laissez-le exprimer toute sa colre. En gnral, elledisparatra rapidement. Alors que si vous tentez de la rprimer, elle empireraet durera davantage. Il semble que le fait de laisser un enfant ragir unesituation qui le frustre sans le rprimer, libre lnergie de la frustration et luipermettra den sortir plus rapidement que presque quoi que ce soit dautre.

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La PeurLorsquun enfant a peur, laissez-le vous en parler en ly encourageant le plus

possible. Cela vaut particulirement pour les cauchemars. Rveillez lenfant,

tenez-le dans vos bras silencieusement jusqu ce quil se calme un peu puisdemandez-lui de vous raconter son cauchemar. Faites-le-lui raconter plusieursfois, jusqu ce quil cesse davoir peur. Demandez-lui alors de se rappeler unsouvenir agrable et attendez quil vous en ait parl avant de le quitter. Sil neveut pas se rendormir tout seul aprs cela, ne le laissez pas seul face sa peur.Restez avec lui et encouragez-le vous en parler jusqu ce quil nait plus peur,mme si cela doit prendre un moment. Lorsque vous linterrogez au sujet deses peurs, vous pouvez vous servir de lexpression pareil . Si lenfant a peurdu noir, demandez-lui : Quest-ce qui est pareil au noir ? Sil a peur des

animaux, le fait de lui poser une question de ce genre lui fera analyser sa peur.Peut-tre nobtiendrez-vous pas beaucoup de rsultats la premire fois que vousle questionnez, mais si vouspersistez patiemment, vous obtiendrez bientt unerponse qui vous mettra sur la piste de lincident qui retient son attention, etvous pourrez alors aider lenfant vaincre sa peur en lamenant vous parlerde ce qui sest pass.

Le ChagrinQuand lenfant a du chagrin, vous pouvez parfaitement commencer avec

Pourquoi pleures-tu ? Quand lenfant vous aura dit plusieurs fois ce qui lefaisait pleurer, si chaque fois vous lavez aid en lui demandant des dtails surlincident, et si ses sanglots se sont calms, vous pourrez alors lui demander : Quest-ce quil y a dautre qui te fait pleurer ?

En fait, il suffira souvent de le laisser pleurer jusqu ce quil sorte de sonchagrin. Cela est particulirement vrai si vous tes tout prs de lui et sil saitquil peut compter sur votre soutien et sur votre aide.

Nessayez pas dempcher un enfant de pleurer en lui demandant simple-

ment darrter de pleurer. De deux choses lune, soit vous rsolvez lincidentqui le fait pleurer en lui demandant ce qui sest pass et en lencourageant vous raconter lincident jusqu ce quil en rie, ou bien laissez-le pleurer poursen dcharger tout en le clinant et en le tenant dans vos bras. Dans ce cas, nedites rien, tmoignez-lui seulement de laffection.

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LIrritabilit

Si lenfant est simplement grognon ou impossible tenir , vous pouvezsouvent le sortir de cet tat en dtournant son attention, en lui montrant unnouveau livre dhistoires pour enfants ou un livre dimages fascinant ou encoreun nouveau jouet ou, sil sagit dun enfant en bas ge, quelque chose qui brille.Cest une ancienne technique qui marche toujours. Si lenfant est grognon, ilest probable quil sennuie, ce qui signifie que, dune faon ou dune autre, il at empch de se livrer lactivit laquelle il sintressait. Il cherche quelquechose de nouveau faire, mais ne trouve rien. Si vous pouvez lui donner quoique ce soit qui puisse veiller son intrt, il deviendra rapidement plus gai.Toutefois, ne tentez pas dattirer son attention par des efforts frntiques,comme de le tourmenter avec des secousses brusques ou des tentatives du genre

Regarde mon bb chri, regarde la jolie petite montre ! pour ensuite passerimmdiatement un autre objet parce que ce premier naura pas eu instanta-nment leffet escompt. Le plus souvent, cela ne ferait que le dsorienter.Dplacez-vous en douceur et sans faire trop de bruit, parlez voix basse etcalmement et dirigez son attention sur une chose nouvelle et une seule. Celadevrait suffire.

Si rien de cela ne marche, vous pouvez parfois le sortir de la dramatisationen le faisant revenir dans le temps prsent grce un effort physique intense

comme en jouant avec lui lutter au corps corps ou un autre exercice vigou-reux quelconque.

Si vous arrivez retenir suffisamment longtemps lattention de lenfant,vous pouvez lui demander de vous raconter quelque chose dagrable qui estarriv. Pour commencer, il se peut quil le fasse contrecur, mais si vous lyencouragez, il va souvent retomber tout droit dans le souvenir de ce momentde plaisir et retrouvera bientt toute sa bonne humeur.

Faire un nouveau jeu de se rappeler des choses constitue une manire cons-tructive et plaisante doccuper un enfant durant un long voyage, une priodedattente, une convalescence, etc.

Les enfants ont naturellement une trs bonne aptitude se rappeler deschoses. Ils adorent parler de moments de plaisir du pass. Les conversationsdes enfants sont largement remplies des choses merveilleuses quils ont faitesou esprent faire, et bien souvent ils parleront spontanment des vnementsqui les ont effrays ou rendus malheureux.

Apprenez un enfant raconter toutes sortes de moments agrables en luidemandant ce qui sest pass quand il est all au zoo ou la piscine. Lorsquilse met vous raconter lvnement, amenez-le subtilement parler au prsent,

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comme nous lavons vu, sil ne le fait pas de lui-mme. Demandez-lui de sentirla temprature de leau, de sentir ses mouvements, de voir ce qui se passe,dentendre les sons ou ce que disent les gens autour de lui. Ceci laidera dvelopper son rappel des diffrentes choses quil a perues. Cependant,ninsistez pas pour quil vous fasse un compte rendu dtaill de ses perceptionssil se rappelle rapidement et de faon certaine lvnement et sil en parle libre-ment. Il nest pas trs difficile dobtenir cela dun enfant.

Vous pouvez commencer le jeu en disant : Je propose quon joue mainte-nant se rappeler , ou bien Raconte-moi quand tu es all ... ou encore On dirait quon irait au zoo ou dautres phrases simples de ce genre. Entrezdans lhistoire du mieux que vous pourrez, en adoptant le ton et la maniredtre de lenfant si vous y parvenez facilement, et en restant toujours intresset impatient de connatre le dtail suivant de lhistoire.

Lorsquun enfant vient vous parler dun accident quil a vcu, ou de quelquechose qui la effray ou la rendu malheureux, coutez-le et faites-le-lui repasserplusieurs fois. mesure que les enfants apprendront jouer se rappeler et dcouvriront les bienfaits de ce jeu, ils commenceront demander y jouerquand ils en auront envie ou besoin.

Il existe beaucoup dautres procds dassistance pour aider les enfants. Lasection intitule Lectures et tudes complmentaires la fin de ce chapitreprsente un livre qui traite de ces procds.

En bref, les choses importantes faire pour soccuper dun enfant qui sestfait mal, est contrari ou est boulevers sont les suivantes :

1. En cas de blessure bnigne, administrez-lui un procd dassistance sincessaire, ou bien laissez-le pleurer pour se dcharger si cela semble suffisant.

2. Demandez lenfant de se rappeler la dernire fois quun tel incident sestproduit, ou de vous raconter en dtail ce qui sest pass qui la rendu malheureux.

3. Apprenez lenfant se rappeler en lui demandant de vous raconter desmoments de plaisir de son pass.

4. Utilisez le rappel de moments de plaisir ou dautres techniques pour sortirlenfant de moments de bouleversement en le ramenant dans le temps prsent.

En prenant soin dun enfant de cette faon, vous laiderez rester en bonnesant et heureux.

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DES BBS EN BONNE SANTUn nourrisson mal nourri ne sera pas seulement malheureux, il aura des

problmes de sant, un souci pour tout jeune parent. Les qualits nutritives desa nourriture sont donc essentielles sa bonne sant. Voici une recette qui a

fait ses preuves, fonde sur une exprience personnelle ; elle est prsente titre de conseil pratique lattention des parents la recherche de meilleuressolutions pour lever des enfants en bonne sant.

Certains hpitaux et mdecins ont apparemment adopt la devise suivante : Qui dit bb obse aujourdhui, dit patient demain.

On a dcouvert que certaines prparations alimentaires donnes aux nour-rissons dans les hpitaux ou prescrites par des pdiatres taient mal supportespar les bbs. Il sagit dune espce de mlange poudreux quon est censdissoudre dans de leau et donner au bb.

Si jamais vous y gotez, vous tomberez srement daccord avec les bbs,tant la chose a un got pouvantable.

En outre, cette prparation ne contient que des glucides et ne contient pasles protines ncessaires au dveloppement tissulaire et osseux. Elle ne produitque de la graisse. Quand vous voyez un de ces gros bbs bouffis modernes,sachez quon le nourrit base dun mlange de lait en poudre, de glucose etdeau, entirement compos de glucides.

La principale cause dinconfort des nourrissons provient dun problme deration. Le bb est peut-tre nourri, certes. Mais de quoi ? De solutions lactesfortement glucidiques au got pouvantable, ou bien dun lait maternel de pauvrequalit provenant du sein dune mre surmene. Une ration alimentaire doit treparticulirement riche enprotines. Les protines sont indispensables au dve-loppement des nerfs et des os. Un soldat bless ne pourra gurir sans unealimentation particulirement riche en protines. Les ulcres ne se rtablissentpas si lon ne prescrit pas un rgime particulirement riche en protines.

Pour que son cerveau, ses os et ses tissus puissent se dvelopper, il estimpratif de nourrir le nourrisson avec des protines. Et ce, depuis sondeuxime jour jusqu lge de trois ans au moins. Cela fait de beaux bbs,robustes et veills, qui dorment bien et se portent bien.

Ce problme fut initialement abord sur le plan personnel : pour un precharg dun petit garon qui nallait pas survivre, il tait vital quune actionimmdiate soit entreprise pour le sauver. Il fallait 1) le sortirde lhpital, 2)dcouvrir quel tait le problme et 3) y remdier. Le temps pressait, on disposaittout au plus de vingt-quatre heures. Le bb tait en train de mourir.

Donc, 1) on le sortit de lhpital, 2) on dcouvrit quil ne voulait plus ou nepouvait plus manger, 3) on dveloppa une formule alimentaire possdant lesqualits nutritives dont il avait besoin et on la lui administra.

Cette formule tait base dorge. Les lgions romaines avaient subsistpendant de longues marches en se nourrissant dorge, la crale prsentant laplus forte teneur en protines. Il sagit de la formule alimentaire la plus proche

du lait maternelquon puisse aisment reconstituer. Ce nest autre quune vieillerecette romaine, datant dil y a environ 2 200 ans.

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Elle a tout de mme quelques inconvnients, bien sr. Vous allez devoirsacrifier une grande casserole ou un fait-tout pour y faire cuire lorge. (Lacuisson de lorge abmera vraiment votre casserole. Rservez donc cette casse-role cet usage exclusif.) Par ailleurs, lorge devant cuire longtemps pourdonner une eau dorge suffisamment concentre, il arrive quon loublie et quonlaisse brler lorge dans la casserole. Malgr tout, la formule en vaut la peine si

lon veut une maison calme et un bb en bonne sant.Tous les jours, prparez une quantit suffisante de cette recette leau dorgepour nourrir bb pendant vingt-quatre heures. Remplissez-en des biberons stri-liss que vous mettrez ensuite au frais. Puis chauffez le biberon environ 37 C(faites-en couler quelques gouttes sur le revers de votre main pour vrifier que lecontenu du biberon nest ni trop chaud ni trop froid) avant de le donner au bb.

Par ailleurs, bien quon essaie autant que possible de respecter des horairesde repas rguliers, il serait stupide de ne pas nourrir bb lorsquil a faim.

Quoi quil en soit, quand un bb a absorb sa ration complte, il dort engnral pendant plusieurs heures. Si ce nest pas le cas, il y a toujours une

raison : une pingle nourrice ou un morceau de charbon dans son lit, sacouche qui est mouille, bref quelque chose. Lorsquun nourrisson pleure sansraison apparente, cherchez la raison jusqu ce que vous la trouviez. Nallez pascroire que 1) le bb fait un caprice ou 2) quil sagit dune maladie grave quiexige une intervention chirurgicale immdiate. Vous trouverez la vraie raisonquelque part entre ces deux extrmes.

Formule leau dorge pour les nourrissonsLaraison principale pour laquelle un bb ne vapas bien est que son alimen-

tation est pauvre. Pour remdier cela, voici une recette que lon peut utiliser : litre deau dorge1 3 litre de lait homognis1 dl (6 cuillres soupe) de sirop de mas.La quantit de sirop peut varier selon les gots du bb, certains ne laiment

pas trop forte, dautres si.Les chiffres de cette formule peuvent tre multiplis par nimporte quel

chiffre, selon le nombre de biberons que lon veut prparer lavance, condi-tion de respecter les mmes proportions.

Pour prparer leau dorge, versez environ 12 cl dorge complte dans unmorceau de gaze en coton, faites un nud en laissant suffisamment despacepour que la poche ainsi forme permette lorge de gonfler. Dans environ deuxlitres deau, faites bouillir le tout feu trs doux pendant six heures et demiedans une casserole qui ne soit pas en aluminium (utilisez soit un couverclepourvu dune ouverture pour laisser la vapeur schapper, soit un couvercleplein pos lgrement de travers sur la casserole). Leau dorge prendra unecouleur trs, trs rose. Cela donne la consistance approximative de leau dorgencessaire pour les besoins de la recette ci-dessus.

Ne donnez pas lorge bouillie au bb, seulement le liquide obtenu, addi-tionn de lait et de sirop de mas dans les proportions indiques.

Najoutez rien cette formule, ni vitamines, ni crme pour rendre la formuleencore plus nutritive. La formule utiliser avec prcision est celle indique ci-

dessus.Utilisez-la et ayez des bbs en meilleure sant !

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5. Mlangez la formule dans lesproportions suivantes : litre deau dorge,

litre de lait homognis et1 dl (6 cuillres soupe) de siropde mas.

1. Versez environ 12 cl dorgecomplte dans un morceau degaze en coton.

2. Faites un nud en laissant delespace pour permettre lorgede gonfler...

3. ... et placez letout dans unegrande casserolecontenant 2 litresdeau.

4. Faites bouillir feu trs douxpendant 6 h 30, sans couvrircompltement pour laisser lavapeur schapper.

Sirop de

mas

ORGE

LAITHOMOGNIS

SIROP DEMAS

EAU

DORGE

300 ml

90 ml 450 ml

LAIT

LAIT

1 3

6 h 30 min

30

OMMENT PRPARER LEAUDORGELAFORMULEC


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6. Garder le mlange au fraisjusqu lheure du repas.

37 C

7. Rchauffez lebiberon jusqu37 C (tempraturedu corps).

8. Faites-en couler deux ou trois gout-

FORMULE LEAU DORGE

Versez environ 12 cl dorge compltedans un morceau de gaze en coton.

Faites un nud lche.

Faites bouillir feu trs doux pendant6 heures et demie, dans 2 litres deau.

Mlangez la formule dans lesproportions suivantes :

litre deau dorge,tes sur votre main pour vrifier que lemlange est ni trop chaud, ni trop

froid. Puis donnez-le au bb.

13 litre de lait homognis et

1 dl (6 cuillres soupe) de siropde mas

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CRER

LA SOCITDE DEMAIN

Travailler avec des enfants peut se rvler une aventure passionnante. Celuiqui fait preuve de perspicacit et de patience, et qui matrise les connaissanceset les techniques dcrites dans ces pages, aura la gratifiante satisfaction de voir

ses enfants progresser et devenir des membres sains et coopratifs de la socit.La tche peut paratre impossible ou dsesprante. Pourtant, au bout ducompte, on prouvera ce sentiment ingalable que procure laccomplissement,le sentiment davoir vraiment fait quelque chose de valable pour lavenir desgnrations futures.

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EXERCICES PRATIQUESLes exercices suivants vous aideront comprendre ce chapitre et augmenter

votre aptitude vous occuper denfants.

1Observez quelquun qui soccupe dun enfant. Cette personne utilise-t-elle la persuasion ou la force pour faire faire quelque chose lenfantcontre son gr ? Si oui, quen a-t-il rsult et comment aurait-on pu,plutt que dagir ainsi, appliquer ce que vous avez lu dans ce chapitre ?Observez ensuite quelquun dautre qui soccupe dun enfant et recom-mencez comme dans lexemple prcdent.

2

crivez un exemple de la manire dont un enfant pourrait vous apporter

sa contribution. Dcrivez les circonstances dans lesquelles cela pourrait seproduire et ce que vous feriez pour permettre lenfant de contribuerdans ce cas. crivez-en un deuxime exemple, diffrent du premier.

3Appliquez les informations contenues dans ce chapitre et consultez lebon vouloir dun enfant pour obtenir de lui quil fasse quelque chosedutile ou de dsirable.

4En appliquant les donnes contenues dans ce chapitre, trouvez etoccupez-vous dun enfant qui sest bless et ne sen remet pas spon-tanment. Veillez bien appliquer la donne selon laquelle il ne fautrien dire pendant que lenfant est bless. Excutez toutes les tapesncessaires jusqu ce que lenfant commence sennuyer ou rire.

5Occupez-vous dun enfant en pleurs jusqu ce quil arrte de pleurer.Appliquez les informations de la partie Raconte-moi pour amenerlenfant raconter lincident au temps prsent, sil ne le fait passpontanment. Excutez toutes les tapes ncessaires jusqu ce quelenfant qui pleure commence sennuyer ou rire.

6

crivez cinq exemples dactions quun parent pourrait entreprendre ou

de choses quil pourrait dire pour diriger lattention dun enfant de faon lcarter dun danger sans user constamment de restrictions verbales.

7Aidez un enfant acqurir une meilleure mmoire en lui demandant devous raconter des moments agrables de son pass. Utilisez pour cela lestechniques dcrites dans la partie intitule Comment rsoudre lescontrarits et les msaventures des enfants .

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RSULTATS DAPPLICATIONLa vitesse et la pression auxquelles estsoumise notre socit ne rendent pas latche facile aux parents lorsquil sagitdduquer leur progniture. Contraintesprofessionnelles, problmes dargent, tauxde divorce lev, prsence de la drogue lcole, chec de notre systme ducatif,sont autant de facteurs contribuant dsta-biliser lenvironnement familial. La vienest pas facile, ni pour les parents, nipour leurs enfants.

Pourtant, il existe bel et bien une techno-logie permettant dlever des enfants heu-reux. Elle a chang la vie de milliers deparents et dautres personnes soccupantdenfants.

Les principes de Scientologie applicables ladulte peuvent sappliquer dans leurtotalit lenfant. Cependant, il existe undomaine qui traite spcifiquement de ces

hommes et de ces femmes qui nont pasencore achev leur croissance . Envous servant de ce savoir, lducation desenfants peut tre une exprience heureuseet enrichissante.

Les exemples suivants montrent quil estparfaitement possible dlever des enfantscapables de survivre et dtre heureuxdans ce monde parfois droutant.

Une femme sest marie avec un hommedj pre de trois enfants. Lasur de cettefemme stait aperue quelle traitait lesenfants aussi mal quelle avait elle-mmet traite dans son enfance.

Je venais juste dtudier certaines desdcouvertes de M. Hubbard sur le fonction-nement du mental et sur la faon dont le faitde mal soccuper denfants se transmet degnration en gnration. Forte de ces quel-ques donnes fondamentales, je pris ma

sur part et lui fis observer quel point

FAVORISER LALPHABTISATION

12,6 %Autres 24,9 %

ge : 5 ans15,1 %

ge : 6 ans

26,6 %20,1 % ge : 4 ansge : 3 ans

Les statistiquesmontrent que les

parents se serventdes connaissances

que la Scientologieleur a donnes pouraider leurs enfants.

Les chiffres suivantsmontrent que la

grande majorit deces derniers

apprennent lirebien avant lge

normal de six ans.

A QUEL GE VOTRE ENFANT A-T-IL COMMENC LIRE ?

elle avait t ignore et maltraite dans sonenfance ; ce quelle reconnut. Je lamenai voir quelle tait trs capable et que mmetoute petite, elle dsirait tout naturellementbien faire. Je lui demandai comment elleaurait ragi si quelquun avait rellementcommuniqu avec elle dans son enfance, etlamenai galement considrer de quellemanire elle pourrait y parvenir avec lesenfants de son mari. Elle devint rayonnante.Depuis, ma sur, qui navait jamais dsirni aim les enfants, a compltement chang.

Elle a commenc apprcier les enfants et aaussi dcid den avoir un elle-mme. Ellepermet dsormais ses enfants de communi-quer avec elle et dtre les individus quilssont. Aujourdhui, elle adore tre mre et jecrois que cela a rendu sa vie beaucoup plusheureuse, sans parler de celle de sesenfants.

Appliquant les donnes de Ron Hubbardsur la manire de soccuper denfants en

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bas ge, une nourrice cra un change-ment remarquable dans la vie dun jeunegaron :

Le petit garon adorait aller lcolemais, tous les jours, il se chamaillait avecson frre dans la voiture, sur le chemin duretour, se disputant pour une place ou pourautre chose. Il continuait chercher querelle son frre table, au dner, rendant la vieimpossible tous. Ses parents ne savaientque faire pour changer cet tat de choses sice nest de lenvoyer dans sa chambre. Maisil continuait crier jusqu ce quil soitrompu de fatigue. Jappliquai alors la don-

ne selon laquelle, dans de telles circonstan-ces, il existe un problme prcis quil fautdcouvrir. Jappris que depuis quil avaitcommenc aller lcole, il ne faisait plusde sieste laprs-midi et se retrouvait dans untat de fatigue extrme la fin de la journe.

Je dcidai donc de le coucher plus tt et peine quelques jours plus tard, il tait rede-venu le charmant et adorable petit garonde cinq ans, extrmement dsireux de racon-ter ce quil faisait lcole et demandant le

sel table avec un sil te plat et un sou-rire. Pour ses parents, cela tenait du miracle.

Je leur fis bien sr une trs bonne impres-sion, mais il ne sagissait en fait que delapplication de la technologie de RonHubbard.

Une mre vivant Auckland, en Nou-velle-Zlande se tracassait affreusementpour son premier bb qui se mettait trsfrquemment pleurer, de jour comme

de nuit. Le mdecin de famille ne dia-gnostiquait aucune maladie et ne pouvaitexpliquer ces pleurs.

Un jour, alors que je me trouvais notreglise de Scientologie locale, je tombai sur unarticle de Ron Hubbard sur la maniredlever un enfant en bonne sant. Il recom-mandait notamment de nourrir le bb avecune formule dorge, dont larticle donnait larecette. Je revins la maison, dtermine

essayer la chose. Les rsultats furent incroya-

blement valables. En lespace de deux jours,mon fils stait mis dormir entre les ttes.

Aprs une semaine il commena dormir

pendant sa tte nocturne. Je ressentais unetelle reconnaissance pour ce repos suppl-mentaire ! Lorsque je maperus plus tardquil faisait ses dents, jenen revins pas: toutesses dents sortirent sans quil ne pleure jamais.Nous navons jamais connu ni les rougeursdes couches sur les fesses, ni les digestionsdifficiles, et notre fils est devenu si fort quilsest mis marcher sept mois. Je peux direen toute honntet que la formule de lorge aeu un effet calmant non seulement sur notre

fils, mais galement sur toute la maisonne,puisque jai nourri mes deux autres enfantsainsi.

Aprs avoir tudi les crits de RonHubbard sur lducation des enfants, unpre de famille de Los Angeles dcida dese servir de ses nouvelles connaissancespour lever son fils. Voici ce quil raconte :

Je sentais que je me devais, vis--vis

de mon fils, de ne pas simplement lleverdans les traditions familiales, cest--direen me basant sur de mauvais principes du-catifs. Je savais que je me heurterais ma

propre ignorance si je ne faisais rien pour yremdier. Jtudiai donc les donnes de RonHubbard de faon pouvoir lever correcte-ment mon fils. La diffrence ? Dautres quemoi lont observe. Mon fils est trs soigneuxde ses affaires et fait souvent des rflexions

sur les gens (adultes y compris) qui ne pren-nent pas soin des leurs. Ni ma femme, nimoi ne lui avons jamais demand de faire

particulirement attention ses affaires. Lesecret de cet accomplissement provient delapplication des donnes de Ron Hubbard,et il sagit bien de ce que vous ne comprenez

pas et non pas de ce que votre enfant necomprend pas. Vous manqueriez votredevoir de parent en ne lisant pas et en

nappliquant pas cette technologie.

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LE GLOSSAIRE DES TERMES

aberration : une dviation de la pense oudu comportement rationnel ; pense ou com-portement irrationnel. Fondamentalement,cela veut dire : se tromper, commettre deserreurs et, plus spcifiquement, avoir desides fixes qui ne sont pas vraies. On emploiegalement ce mot dans son sens scienti-fique : dvier de la ligne droite. Si une ligne-doit aller de A B et quelle va de A unautre point, puis un autre point, puis un

autre point, puis un autre point, puis un autreun autre point, pour aboutir finalement B,cest une ligne aberre. Pris dans ce sens, cemot exprime aussi le manque de rectitudeou le fait de voir de travers ; par exemple, unhomme voit un cheval, mais il croit voir unlphant. Un comportement aberr serait unmauvais comportement ou un comporte-ment qui ne sappuie pas sur la raison.L aberration est loppos de la sant desprit.Vient du latin aberrare scarter de ; dulatin ab voulant dire loign de et deerrare qui veut dire errer .

autodtermination : cet tat dtre danslequel lindividu peut choisir dtre contrlou non par son environnement. Cest un tatdans lequel lindividu a confiance en sa capa-cit contrler lunivers physique et lesautres.

avoir : le sentiment quon possde ou quona soi. Il peut aussi tre dcrit comme leconcept dtre capable datteindre ou de nepas tre empch datteindre.

communication : un change dides, tra-vers lespace, entre deux individus.

confronter : faire face sans broncher ou sedfiler. Laptitude confronter consiste vri-tablement en laptitude tre l confortable-

ment et percevoir.

Diantique : vient des mots grecs dia vou-lant dire travers et nos voulant dire me . La Diantique est une mthodedveloppe par Ron Hubbard qui peut sou-lager des maux comme les sensations et lesmotions importunes, les peurs irrationnel-les et les maladies psychosomatiques. Elleest dcrite plus prcisment comme ce quelme fait au corps au travers du mental.

procd dassistance : un procd destin

soulager une souffrance du moment et aider une personne se rtablir plus rapide-ment dun accident, dune maladie ou dunbouleversement.

ralit : ce qui semble tre. La ralit estfondamentalement un accord ; le degrdaccord auquel les gens parviennent. Cestce que nous sommes daccord de considrercomme rel qui est rel.

restimulation : la ractivation du souvenirdune exprience dsagrable du pass, due la similarit entre les circonstances prsen-tes et les circonstances de cet incident dupass.

Scientologie : une philosophie religieuse appli-que dveloppe par Ron Hubbard. Cestltude et la faon daider un esprit enrelation avec lui-mme, les univers et tout cequi est vie. Le mot Scientologie vient dulatin scio qui veut dire savoir et du motgrec logos qui veut dire le mot ou la formeextrieure par laquelle sexprime et se mani-feste la pense intrieure . Ainsi, la Sciento-logie veut dire savoir au sujet du savoir.

temps prsent : le temps qui est maintenantet devient le pass aussi rapidement quil estobserv. Cest un terme qui sapplique defaon large lenvironnement qui existe

dans linstant actuel.

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PROPOSDE RONHUBBARD

Ron Hubbard est n Tilden dans le Nebraska,le 13 mars 1911. Son aspiration dcouvrircomment aider ses semblables et son dvouement leur gard dbutrent lorsquil tait trs jeune. lge de dix-neuf ans, il avait dj parcouru plus de400 000 kilomtres, et examin les cultures deJava, du Japon, de lInde et des Philippines.

De retour aux tats-Unis en 1929, Ron repritle cours de son ducation scolaire puis sinscrivit

lanne suivante luniversit George Washington.Il y tudia les mathmatiques, lingnierie et unenouvelle discipline pour lpoque : la physiquenuclaire. Ces connaissances allaient se rvler fortutiles dans ses recherches ultrieures. Pour financerses recherches, Ron entreprit une carrire littraireau dbut des annes trente et devint rapidementlun des crivains les plus lus de livres de fictionpopulaires. Toutefois, ne perdant pas de vue sonbut premier, il continua ses recherches fondamentales au travers de multiples voyages et expditions.

Au dbut de la Seconde Guerre mondiale, ilfut nomm lieutenant (enseigne de vaisseau premire classe) de la marine amricaine et servit entant que capitaine de corvettes anti-sous-marines.En 1945, estropi et moiti aveugle la suite deblessures au combat, il fut diagnostiqu commehandicap vie et hospitalis Oakland en Californie. Il avait cependant dj formul cettepoque ses premires thories sur le mentalhumain, et les mettant en pratique, il russit nonseulement aider dautres compagnons de guerremais mme recouvrer sa propre sant.

Aprs avoir pass cinq annes de plus travailler la question avec ardeur, il prsenta sesdcouvertes dans La Diantique : la puissance de la

pense sur le corps, le premier livre de vulgarisationou manuel sur le sujet du mental humain, prcisment crit pour lhomme de la rue. La parutionde La Diantique marqua le dbut dune nouvellere despoir pour lhumanit et dune nouvellephase de la vie de son auteur. Mais il ne cessa pas

ses recherches et cest ainsi qu force de dcouvertes systmatiquement codifies les unes aprsles autres, naquit, la fin de lanne 1951, la philosophie religieuse applique de Scientologie.

Parce que la Scientologie explique la vie danssa totalit, il ny a pas daspects de lexistencehumaine auxquels les recherches ultrieures deRon Hubbard ne se soient pas intresses. Rsidanttour tour aux tats-Unis et en Angleterre, il poursuivit ses recherches en apportant des solutions des problmes sociaux tels que le dclin du niveaude lducation scolaire et le problme de la drogue.

Pour rsumer, les travaux de Ron Hubbard surles sujets de la Scientologie et de la Diantiquecomptent plus de quarante millions de mots critsou enregistrs qui constituent lhritage de touteune vie qui prit fin le 24 janvier 1986. Toutefois, ledpart de Ron Hubbard de ce monde na pas mis fin sa prsence puisque avec plus de cent millions deses livres en circulation et des millions de gens quiappliquent quotidiennement ses techniques dedveloppement, on peut certainement affirmerque le monde na toujours pas trouv de meilleur

ami.


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ISBN 87-7968-138-7

1994, 2001, 2004 L. Ron Hubbard Library.Tous droits de reproduction et dadaptation rservs.

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