Restauration hydromorphologique des cours d’eau en Région ... · • le green terramesh Chaque...
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Restauration hydromorphologiquedes cours d’eau en Région wallonne
Direction des Cours D’eau Non Navigables
Des techniques classiques aux techniques végétales…
Dès les années ’80
o Démarches de M.Dethioux de la FUSAGxo Sensibilisation du GIREA : visites de chantiers
expérimentaux à l’Agence de l’Eau Seine Normandieo Publications et premiers contacts avec B. Lachat (1994)
1998 Colloque à Liège : La gestion intégrée des cours d’eau : l’apport des techniques végétales
2000 : Premiers suivis géomorphologiques et écologiques de différents chantiers de techniques végétales par le LHGF ULg et le GIREA FUNDP
Amorce d’une nouvelle dynamique
Mais aussi des études relatives à :
� La libre circulation des poissons – ULg LDPH� La gestion des bandes riveraines – FUSAGx , GIREA � La gestion des ripisylves, maladie de l’aulne,
espèces invasives FUSAGx, CRA-W� L’amorce des projets Life loutre et moule perlière - ULg � L’interface eau-agriculture – Phragmites - FUSAGx� La qualité physique des cours d’eau - ULgDes journées d’études :
Gembloux 2004 : Monitoring et gestion physique des cours d’eau wallons
Liège 2005 : Conférence sur la gestion des cours d’eau dans le cadre d’un projet transfrontalier
Formations Contrats de Rivière
Bilan de l’application des techniques végétales en RW
Suivis géomorphologique et écologique de chantiers-pilote de techniques végétales d’aménagement des berges
Guide technique pour les gestionnaires : « Techniques végétales : conception, application et recommandations »
Organisation du colloque : « Gestion physique des cours d’eau : bilan d’une décennie d’ingénierie écologique »
à Namur en octobre 2007
Projet Life Environnement sur la restauration hydromorphologique des cours d’eau
Bilan de 10 ans d’application des techniques végétales en Région wallonne
bilan 99-2006
22%
2%
12%
13%33%
18% peignes
épis
fascines
caissons
végét.pure
techn comb
bilan global 1998
10%
16%
6%
14%20%
34%peignes
épis
fascines
caissons
végét pure
tech comb.
49 chantiers
99 chantiers
Suivis géomorphologiques
o Suivi des impacts géomorphologiques :� Modifications du tracé suite aux aménagements� Modifications des faciès d’écoulement
o Suivi des impacts sédimentaires :� Balance érosion – sédimentation� Apport en matières en suspension
o Analyses régionales de l’évolution du tracé� Cartes anciennes� Modèle numérique de terrain
o Modification de la rugosité suite aux aménagements et à la croissance des végétaux
o Etude de la résistance des aménagements face aux événements hydrologiques par l’estimation despuissances spécifiques
ULgLHGF
Prof. F. Petit
Sédimentation dans un casier formé par deux épis
Ex. chantier sur la Lesse à Furfooz
Sédimentation pasaccumulative > pas de risque de colonisationpar les végétations et de rétrécissement du lit
Apparition de Ephemera danica, Sphaerium corneum
Suivis écologiqueso Analyse des végétations de différents chantiers
� relevés phytosociologiques (espèces, abondance, recouvrement)
o Etat des végétations riveraines� application des coefficients d’Ellenberg
o Analyse des espèces utilisées pour les techniques végétales� choix d’espèces indigènes� choix des bonnes espèces de saules� efficacité des mélanges de graines pour semis d’herbacée
o Mise au point d’une méthode d’évaluation du milieu riverain
o Impact du développement de la végétation sur l’écoulement(coefficient de rugosité)
o Proposition d’autres techniques
Mise en évidence de la dégradation des végétations rivulaires
Les espèces nitrophiles dominent (de 40 à 88 %), les espèces typiques du bord des eaux étant minoritaires (entre 20 et 60 %)
0123456789
1011
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Humidité
Nbr
e e
spè
ces Station 1
station 2
station 3
station 4
0
1
2
3
4
5
6
7
8
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Nitrates
Nbr
e e
spè
ces Station 1
Station 2
Station 3
Station 4
5 sp/2916 %Coef. 7-12 (coefficients d’Ellenberg)
25 sp/3275 %Coef. 7-9Ex. sur l’Anneau
à Quiévrain
Techniques végétales
Conception, application et recommandations
2007
Groupe Interuniversitaire de Recherches en Ecologie Appliquée
Laboratoire d’Hydrographie et de Géomorphologie fluviatile
Direction des Cours d’Eau Non Navigables
Document provisoire
Guide des techniques végétalesGuide des techniques végétales
Table des matières
• les plantations• les plantations d’hélophytes• les ensemencements• les boutures• les tapis vivants• les plançons
• les fascines• les fascines d’hélophytes• les peignes• les tressages
• le caisson
• les épis
Les techniques combinées :
Les géotextiles
Les données hydrographiquesLe cahier spécial des charges Les différentes espèces de saules
Les ouvrages de couverture :
Les ouvrages de pied de berge :
Les ouvrages construits :
Les techniques indirectes :
Avant-propos
• les enrochements et plantations
• le green terramesh
Chaque fiche comprend les informations suivantes :
• description, conception + schémas• application• entretien• avantages – désavantages• coût• exemples de réalisations + photos• recommandations
Réhabilitation de cours d’eau :complémentarité de la morphologie
et de la qualité de l’eau
Etienne Dupont, Gisèle Verniers, Eric Hallot, François Petit
CRNFB
LHGF
Reméandrage de la Semois à Etalle
Diversification de l’Ourthe à Moircy
Projets de restauration
Reméandrage de la Semois à Etalle
Diversification de l’Ourthe à Moircy
Dessin E. Hallot in Jonet et al., 2001
Diversité morphologique LHGF
Classification des habitats basée sur le croisement des profondeurs et des types de substrats
4 classes de profondeurs établies à partir de la soustraction du MNT du fond du lit et du MNA du plan d’eau considéré comme débit d’étiage (0,66 m3/s)
13 classes ≠ simplifiées en 4 : majorité de roche en place, de sables, d’ éléments entre 5 et 10 cm, > 10 cm
ADC
B
Diversité biologique : prélèvements d’invertébrés
Profondeur
1 2 3 4 Somme 1 6,6 24,5 17,2 12,1 60,4 2 0,0 1,4 4,8 6,0 12,2 3 0,6 3,1 3,3 0,2 7,2
Sub
stra
t
4 2,0 9,1 7,1 2,1 20,3
Somme 9,3 38,1 32,3 20,3 100,0
C : RadierB : Bord de bergeD : DépôtA : Rubaniers
Pourcentage d’apparition des classes =
~ 60 % habitats
Indice biotique Semois
IBGN
Nbre taxa
Groupes indicateurs : Limnephilidae / Baetidae
Indice Shannon
Avant travaux2001
Après travaux2006
2,011,882,451,971,84
67789
21
(571)
22
(838)
18
(1916)
21
(1698)
Lot 1Lot 2TémoinLot 1Lot 2
21
(1185)
20%
3%
10%9%
57%
berge
20%
3%
10%9%
57%
berge
50%
7% 8% 7%12%
16%
dépôts
50%
7% 8% 7%12%
16%
dépôts
52%
3%9% 9%
11%
5%
radier
52%
3%9% 9%
11%
5%
radier25%
6%
2%
1%38%
27%
rubaniers25%
6%
2%
1%38%
27%
rubaniers
1%
1%
92%
1%
4%
> confirmé parAFC
0
5
10
15
20
dépôts berge
22/10/2005
16/05/2006
23/06/2006
radier rubaniers
Lot 2 amontNbretaxa
> confirmé parAFC
0
5
10
15
20
dépôts berge
22/10/2005
16/05/2006
23/06/2006
radier rubaniers
Lot 2 amontNbretaxa
0
5
10
15
20
dépôts berge
22/10/2005
16/05/2006
23/06/2006
radier rubaniers
Lot 2 amont
0
5
10
15
20
dépôts berge
22/10/2005
16/05/2006
23/06/2006
radier rubaniers
Lot 2 amontNbretaxa
> Peu de différence saisonnière sf pour les rubaniers
> Peu de différence entre les 4 substrats
d = 0.5
a b
c
d L’AFC montre que la répartitiondes invertébrés à l’intérieur desdifférents substrats est relative-ment homogène
Impact de la qualité physico-chimique de l’eaudû à un déficit en oxygène lié à une pollution organique moyenne
taxons polluotolérantsubiquistes du point de vue du substrat
Il est difficile de mettre en évidence une différence entre les communautés des secteurs rectifiés sans aménagement et des secteurs rediversifiés
Conclusion pour la Semois
Importance de la qualité chimique de l’eau par rapport à la qualité morphologique > DCE
L ’effet des reméandrations est très perceptible
Les petites espèces Loche, Chabot et Goujon sontfavorisées par les aménagements : la diversification de l’habitat – zones de faibles profondeurs –constituent des refuges non accessibles aux poissons de grande taille
Populations piscicoles Semois (E. Dupont CRNFB)
Goujons : Semois, Etalle, 1999 à 2005(Nombre d'individus)
0
100
200
300
400
500
600A
val
1999
Tém
oin
1999
Am
ont
1999 Ava
l20
00
Ava
l20
02
Tém
oin
2003
Am
ont
2003 Ava
l20
04
Ava
l20
05
Am
ont
2005
Secteurs restaurés
Secteurs témoins
Significatif
La population des juvéniles de l’espèce Chevaine est en très nette augmentation à l’issue des aménagements
Fréquence des chevaines selon leur taille dans les secteurs restaurés et témoins.(les juvéniles en dessous de 30cm sont favorisés par les restaurations)
0
2
4
6
8
10
12
14
4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50
Longueur en cm
Nom
bre
somme restauré
somme témoin
Fréquence des chevaines selon leur taille dansles secteurs restaurés et témoins
Indice biotique Ourthe
0,82
0,77
Diversité habitats 0,82
Diversité faune 0,75
1417
2634
TémoinZone aménagée
Nbre taxa
IBGN
Indice Shannon
Présence d’sp sensiblesLeuctridae, Brachycentridae,Glossosomatidae …
Conclusions pour l’Ourthe
o L’aménagement n’a pas permis d’augmenter la diversité des microhabitats mais a apporté un remplacement des zones importantes de gravier par des gros blocs.
o On ne peut mettre en évidence des différences de diversité de la faune benthique entre les 2 secteurs car il s’agit de milieux de très bonne qualité au départ.
En poids
En ce qui concerne la proportion en poids des espèces, les aménagements n’ont pas apporté l’amélioration escomptée alors qu’une différence importante existe toujours entre secteur naturel et secteur rectifié.
Ourthe à Moircy : Poids relatif par espèce 2002
0%
20%
40%
60%
80%
100%
naturel 1963 Bonnerueamont
Bonnerueaval
témoin restauré
Anguille
Spirlin
Rotengle
Brème commune
Brochet
Gardon
Perche
Goujon
Vairon
Barbeau
Chevaine
Loche franche
Vandoise
Lamproie de planer
Ombre
Truite fario
Chabot
Populations piscicoles Ourthe – données E. Dupont CRNFB
Effectif total truites (juvéniles & adultes, par 100m) de 1963 à 2004
0,010,020,030,040,050,060,070,080,090,0
Naturel restauré rectifié
lim. sup.
lim. inf.
Moyenne
En nombre
Cette forte différence se retrouve aussi pour l’effectif truites même si on peut observer qu’à plusieurs égards les aménagements ont eu une influence positive sur celui-ci.Au total même si un effet est perceptible, la situation naturelle est loin d’être rejointe.
Conclusions
o Sur l’Ourthe, malgré la bonne qualité de l’eau traduite par de bons indices biotiques, les aménagementsphysiques trop timides du cours d’eau n’ont pas permis de retrouver le bon état piscicole présent ailleurs.
o Sur la Semois, bien que la mauvaise qualité de l’eau maintienne les indices biotiques à un niveau bas, les aménagements physiques importants ont eu une incidence très significative sur les populations de poisson, tant quantitativement que qualitativement.
o Qualité de l’eau et qualité physique du cours d ’eau agissent donc séparément et doivent être toutes deux réunies pour atteindre le bon état biologique du cours d’eau.
Projet de travaux de restauration dans le cadre de l’application de la DCE
DCENN : quelle pourrait être l’efficacité d’un projet de restauration sur la qualité hydromorphologique du cours d’eau et sur l’atteinte du bon état écologique
Évaluation du coût / bénéfice
Mise au point d’une méthode de suivi
?
Implique de travailler sur une masse d’eau fortement modifiée à risque
Conception d’un outil d’aide à la décision pourla restauration hydromorphologique des masses
d’eauen Région Wallonne – projet WALPHY
Direction des Cours d’Eau Non Navigables
Laboratoire d’Hydrographie et de Géomorphologie Fluviatilede l’Université de Liège
Unité de Recherches en Biologie des OrganismesGroupe Interuniversitaire de Recherches en Ecologie Appliquée
des Facultés Universitaires de Namur
DCENN
Laboratoire d’Hydrographieet de Géomorphologie Fluviatile
� Mise au point méthodologieQualphy détaillé
Actions
� Application sur leterrain
� Site web
� Suivi géomorphologique� Suivi écologique
� Elaboration d’un guidetechnique
� Organisation colloque� Sentier didactique
Plan de communication
13
12
2
1
3
4
5
6
78
9
10
11
14
� Monitoring
Coordination et gestion
Groupe Interuniversitairede Recherches en Ecologie
Appliquée
� Travaux / Continuité longitudinalede restauration
/ Continuité transversale� Concertations
Services extérieurs Namur
Masses d’eau – Région wallonne
Bocq amont / aval
à RN à Rà RFMaval
à Rà Rà RFMamont
Risque chimique
Risque écolog.
Risque global
MEBocq
Deux approches en cours :
� Application du qualphy détaillé + paramètres : puissance spécifique, coefficient sinuosité, importance de la bande riveraine, colmatage des substrats …
objectifs : voir les secteurs les plus dégradés pourétablir des priorités d’aménagement
� Mise au point d’une méthode de suivi géomorphologique et écologique de travaux de restauration
Actions « suivis »� Suivi géomorphologique
� Modification de la charge de fond� Modification des lignes d’eau� Distances d’observation des répercutions� Résistance des aménagements� Diversification des habitats …
� Suivi écologique
� Impact sur la qualité physico-chimique de l’eau� Impact sur la qualité biologique via deux indicateurs:
macrophytes (IBMR) et macroinvertébrés3e indicateur : poissons > CRNFB
Méthode du Réseau de Contrôle de Surveillance RCS (DCE 2007/22 Min Envir et DD)
� basé sur l’IBGN (AFNOR 2004) � DCE compatible � permet une corrélation avec l’IBGN wallon
Suivi basé sur les macroinvertébrés
� Méthodologie :� Basée sur la notion d’habitabilité� Détermination de couples substrats/vitesses
> Obtention du % précis des types de substrats présents et des vitesses associées
microhabitats
� 2 Stations du Petit Bocq :� Lit principal� Bras secondaire
Station Lit principal du Petit Bocq
Station Bras secondaire du Petit Bocq
Seuil infranchissable
� Résultats
714Cb2 (Verneau, 1982)
2,695,65In (indice nature de la faune) (/10)
4,188,8Iv (indice de variété taxonomique) (/10)
10,8Indice de similarité de Jaccard (%)
8Nombre d’espèces en commun
7 (GFI=2)14 (GFI=4)Robustesse
0,440,43Indice d'équitabilité
0,620,75Indice de Shannon
8 Médiocre16 BonneClasse de qualité biologique
816Note de l'Indice
36GFI
1940Nombre de taxons selon la norme
2656Nombre de taxons (selon le guide de
Tachet & al 2000)
6676Proportion de Gammaridae (%)
10583186Nombre d'individus
Second brasLit principal
� Capacité trophique
� Hétérogénéité de l’habitat
� Qualité de l’eau
� Qualité globale de la station
�Stabilité/Complexitéde l’habitat. Dominance de taxons…
� Fiabilité du test
�Nb de taxons en commun
� Qualité phy/chi
� Qualité habitat
Coefficient morphodynamique� Evaluation de la qualité de l’habitat en fonction de la
répartition des couples substrats / vitesse.
� Quantité
� Qualité(habitabilité)
Très mauvais (< 10)
Médiocre (entre 12 et
14)Niveau d'hospitalité de la station
7,413,4m (indice d'habitat)
1045P‘ = S*V (couple plus élevé)
15V‘ = catégorie de vitesse biogène
109S‘ = Catégorie du support biogène
46P = S*V (couple dominant)
13V = catégorie de vitesse dominant
42S = Catégorie du support dominant
518N = n*n'
13n‘ = Nombre de classe de vitesse
56n = Nombre de support inventorié
Second brasLit principal
� Diversité
� Forte dissemblance des résultats en fonction des différentes méthodes d’évaluation de la qualité physique des habitats.
Discussion
� Travail en cours :
� à développer sur d’autres stations� à analyser
� Objectifs :
� mise au point d’une méthode standardisée� applicable dans tous les cas de figure� rapport coût / bénéfice acceptable (tris, déterm.)� coordination avec réseau de mesures RW pour la
reprise des suivis à long terme� choix des indices les plus adéquats
Actions « travaux »
� Restauration de la continuité longitudinale� faisabilité technico-économique de suppression
d’obstacles classés comme majeurs ou infranchissables� 2 x 10 ouvrages / 2 ans� ≠ options techniques� travaux ss-traités marchés publics
� Restauration de la continuité transversale� travaux de type R2 sur 2 ce – linéaire de 5 km� travaux de type R1 sur 2 tronçons d’au moins 5 km
• suppression de berges artificielles• reméandrage• modifications profils• rétablissement des connexions avec zones latérales
� Concertation avec les acteurs locaux� chartes d’accords
Ces études ont été financées par laDirection des Cours d’Eau non Navigables DGO 3 Agriculture, Ressources Naturelles et Environnement
Deux exemples de chantiers …
District de Namur : peigne et abreuvoir sur la Ligneà Saint-Martin
District de Liège : protection
du village d’Ouren par un caisson végétalisé
Chantier sur la Ligne à Saint-Martin
Contexte : problème agricole de restauration de bergedégradée par le bétail > définition avec l’agriculteur d’unnombre d’accès limités au cours d’eau implantés de telle sorte à ne pas subir de dommage en cas de crues
Chantier : réalisation de peigne dans les encoches d’érosion(L ~20 m , prof 4 à 5 m) banquette végétalisée sur peignesen sapin > actuellement recouvertes de saules buissonnants+ zones d’abreuvoir avec rampe d’accès empierrée, délimitées par une clôture
Situation avant travaux mars 2002 Travaux en mars 2002
Juste après travaux mars 2002
Peigne finalisé mars 2002 Détail des boutures de saules
Vue en juin 2002 Vue en décembre 2004
Protection du village d'Ouren
Contexte :
Village inondé très fréquemment : 1991, 1993, 1995, 1998, 1999, 2002
2001 : modification du projet initial - protection contre une crue de 150 m³/s (Cinquantennale)
� rehaussement du mur existant� construction d'un caisson végétalisé et d'une digue
2002 : réalisation du projet.coût global : 205.627 euros
Chantier :
Rehaussement du mur : Elévation de 20 à 45 cm et placement de 4 portes étanches au niveau des 2 escaliers.
Caisson :Particularité : il épouse le profil du mur en amont et développeun profil classique de digue en aval
Digue :Mise en place : mai-juin 2002Protection à l'aide de géotextile, bouturage au pied de la digue à l'aide de saules
Plantation et bouturage du pied en avril 2003 :5 boutures par mètre : environ 500 boutures de saules (hybride local)Schéma de bas en haut: environ 800 plantsPeigne de pied en épicéas (2,5 à 3 mètres)Alnus glutinosa, Prunus Padus, Fraxinus excelsior, Acer pseudoplatanus,Cornus sanguinea, Corylus avellana, Sorbus aucuparia, Viburnum opulus
Vue en juin 2005
� Méthodologie (suite) :� 12 Prélèvements basés sur supports substrats/vitesses
8 au prorata des surfaces
4 habitats les plus biogènes
� Prélèvement à l’aide d’un filet Surber
� Traitement non regroupé des échantillons (identification, comptabilisation…)
� Calcul de l’indice :� Recherche du taxon le plus polluosensible (GFi)� Abondance
� Note sur 20
Actuellement 3 stations retenues :
Petit Bocq
Natoye
Rau deLeignon
Ciney
Bocq
Spontin