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RÉPUBLIQUE TOGOLAISE
AIDE-MEMOIRE
Mission conjointe de la Banque mondiale pour la supervision des projets du PNIASA
Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA : IDA H664-TG – TF099289 – TF099275)
Lomé, 24 novembre au 3 décembre 2014
1. INTRODUCTION ET REMERCIEMENTS
1. Une équipe de la Banque mondiale (BM)1 a séjourné au Togo, du 17 novembre au 3
décembre 2014, pour procéder à la supervision du Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA).
L’objectif général de la mission était d'examiner les progrès réalisés dans la conduite des
composantes du Projet et les résultats obtenus dans l’atteinte de ses objectifs de développement
fixés, ainsi que de fournir une assistance à la programmation et à la mise en œuvre des activités
dans le but d’améliorer les performances du Projet.
2. La mission a travaillé de concert avec l’équipe de la BM consacrée au PPAAO/Togo et
celle du FIDA chargée du PADAT. Elle a étroitement collaboré avec le MAEP et les autres
Ministères concernés, ainsi qu’avec les partenaires de l’exécution du Projet. Elle tient à remercier
particulièrement S.E.M. Colonel Ouro Koura Agadazi, Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de
la Pêche et l’ensemble des Autorités Togolaises pour leur accueil, leur disponibilité et pour tous les
efforts déployés afin de faciliter le déroulement de ses travaux. Le programme de travail de la
mission et les personnes rencontrées figurent respectivement en Annexes 1 et 2.
2. CONTEXTE
3. Les Objectifs de Développement du Projet sont de : (i) réhabiliter et renforcer les capacités
productives des bénéficiaires ciblés dans les filières sélectionnées et (ii) favoriser un
environnement institutionnel propice au développement du secteur agricole au Togo. La date de
clôture des Composantes 1 (promotion des cultures vivrières stratégiques, des cultures
d’exportation et appui à la production halieutique continentale) et 3 (appui au renforcement des
capacités et à la coordination sectorielle) du Projet est fixée au 15 décembre 2016 ; en revanche, la
Composante 2 (relance du sous-secteur de l’élevage) doit être achevée au 31 mai 2015, car elle
correspond à la date de clôture du fonds fiduciaire du GFRP.
4. En novembre 2014, soit 35 mois après la mise en vigueur du Projet, les progrès enregistrés
dans le rythme d’exécution du PNIASA (Programme National d’Investissements Agricoles et de
Sécurité alimentaire) se sont plus ou moins poursuivis. Le MAEP a aussi continué à renforcer ses
fonctions transversales pour la gestion du Projet (approche de gestion axée sur les résultats - GAR,
rationalisation et contrôle de la gestion financière, passation des marchés et suivi-évaluation –
S&E). Les visites de terrain de la mission ont permis de rencontrer de nouveaux bénéficiaires
directs et de constater les résultats de nouvelles activités, y compris pour des femmes et des
jeunes. La mission avait également noté que les valeurs cibles insérées dans le cadre de résultats
pour la Sous-composante 1.3 (appui à la production halieutique continentale) et la Composante 2
(relance du sous-secteur de l’élevage) ne pourraient pas être atteintes du fait de données de départ
surestimées et de retard pris dans la mise en œuvre des activités, ce qui rend indispensable une
restructuration du Projet (de niveau 2).
1La mission du côté de la Banque était conduite par Erick Abiassi (Agroéconomiste Principal et Chargé du PASA) et comprenait Madame et
Messieurs Nicolas Ahouissoussi (Economiste Agricole Principla), Itchi Gnon Ayindo (Spécialiste Principal en Passation des Marchés), Alain
Hinkati (Spécialiste Principal en Gestion Financière), Alain Onibon (Analyste Institutionnel, Consultant FAO/CP), Ayi Adama Klouvi, Consultant
et Esinam Hlomador Lawson, Assistante de Programme.
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3. PRINCIPAUX CONSTATS DE LA MISSION ET PROGRES REALISES
3.1 Etat d’avancement global
5. Evolution vers l’atteinte de l’objectif de développement du Projet : L’évolution vers
l’atteinte des Objectifs de Développement du Projet est jugée Satisfaisante, et les activités se sont
poursuivies pour la consolidation des acquis. Les interventions du projet ont induit des effets
positifs dans (i) la réhabilitation et le renforcement des capacités productives des bénéficiaires
ciblés dans les filières sélectionnées et (ii) le renforcement des capacités du MAEP et des autres
acteurs du secteur à jouer pleinement leur partition dans le développement du secteur agricole au
Togo. Au vu des résultats enregistrés à ce jour, certains objectifs fixés sont susceptibles d’être
atteints à la date de clôture du projet, notamment i) la mise en place des ESOP fonctionnelles, ii) le
renforcement des capacités du MAEP, iii) l’amélioration de l’environnement institutionnel du
secteur agricole et le renforcement des infrastructures et équipements du MAEP. Par contre,
d’autres objectifs relatifs à la pêche et à l’élevage ne pourront être atteints sans la restructuration du
projet comme recommandé lors de la mission de revue à mi-parcours.
6. Situation de la mise en œuvre du Projet : La mise en œuvre des activités du projet est
jugée Modérément Satisfaisante. Le projet a poursuivi le rattrapage de retard de démarrage
effectif des activités avec des résultats notables en gestion financière, en passation des marchés et
en suivi-évaluation. C’est ainsi que le projet a touché environ 34.400 producteurs dont 35% de
femmes contre une cible2 de 71.100 à la fin du projet ; il a mis en place 18 Entreprises de Services
et Organisations des Producteurs (ESOP) sur les 20 prévus en fin de projet (ce qui a permis de
transformer environ 3800 tonnes de riz contre 5000, environ 5000 tonnes de maïs contre 1500
prévues. Il a réhabilité la filière halieutique en construisant l’administration chargée de gérer cette
filière, ce qui a permis d’augmenter déjà la production halieutique de 750 tonnes environ contre
1600. Par ailleurs, la dynamique de structuration des filières a été entreprise afin de soutenir la
relance des cultures d’exportation (café-cacao, coton) en renforçant les capacités des faîtières
autour de ces cultures. Ainsi la production du café et cacao a atteint respectivement 21216 tonnes
contre 16.000, et 11838 contre 9000. S’agissant du sous-secteur de l’élevage, le projet a soutenu la
couverture sanitaire avec des campagnes nationales de vaccination, l’amélioration des techniques
d’élevage et le renforcement du matériel génétique performant de production que sont les géniteurs
améliorés mis à la disposition des éleveurs. Grâce aux interventions du PASA, l’administration du
secteur est maintenant mieux outillée pour apporter des réponses adéquates et structurées aux
attentes des acteurs du monde rural. Ceci pourrait être mesuré par les sollicitations croissantes des
acteurs : demandes d’installation de fermes piscicoles, d’entreprises, de financement pour
l’installation d’exploitations agricoles ou d’unités de transformation.
3.2 Etat d’avancement par composante
7. Composante 1 : Promotion des cultures vivrières stratégiques, des cultures
d'exportation et production halieutique continentale. La performance globale de cette
composante est jugée « modérément satisfaisante ». L’état d’avancement de chacune des sous-
composantes est décrit ci-après.
8. Sous-Composante 1.1 : Cultures vivrières. La performance de cette sous-composante est
considérée comme « satisfaisante ». (a) ESOP : l’activité ESOP progresse de manière
satisfaisante. L’ONG en charge des ESOP (ETD) a mis en place 18 ESOP sur 20 prévues pour
diverses spéculations à savoir riz (10) soja (4) miel (2) arachide (1) et farine de manioc (1) avec
2 Il est à remarquer que les valeurs cibles ici représentent les valeurs corrigées lors de la revue à mi-parcours. Ces valeurs cibles
devront faire l’objet d’une restructuration du projet qui est en cours. La revue à la baisse de ces valeurs est dictée par la
surestimation de ces valeurs lors de la préparation du projet comme indiqué dans le précédent aide-mémoire.
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près de 8000 bénéficiaires3 dont 42% de femmes. Ces ESOP ont transformé respectivement 3818
tonnes de riz contre 5000 tonnes (76% de réalisation) et 5084 tonnes de maïs. La mission a noté
que bien que des ESOP ont pris leur envol, ils doivent travailler davantage sur la commercialisation
de leurs produits, seul gage pour leur survie et durabilité. La mission recommande au projet et à
l’ETD d’accompagner ces ESOPs dans la recherche des marchés, et ce même au-delà du territoire
national, comme par exemple dans la sous-région où on note par endroits des déficits céréaliers.
Par ailleurs, les efforts doivent être poursuivis pour la mobilisation des crédits auprès des
institutions de microfinance. (b)Warrantage : Les trois opérations pilotes de warrantage
sélectionnées depuis la revue à mi-parcours ont effectivement démarré leurs activités et ont
bénéficié d’un appui formatif avec l’appui des DRAEP. Bien qu’elles aient eu à éprouver quelques
difficultés dans la commercialisation de leurs produits, elles ont pu dégager des bénéfices nets entre
50 et 85 millions de F CFA. Le lancement de l’appel aux propositions pour les 7 opérations
complémentaires est en cours. (c) Initiatives innovantes de diversification : financées par le
Fonds Compétitif des Sous-Projets Productifs (FCSPP) : Le recrutement du consultant chargé de
l’évaluation des 26 sous-projets de la première vague a été effectué en dépit du temps
anormalement long qu’a connu le contrat pour être signé, et l’évaluation a été faite et le rapport
transmis à la coordination au démarrage de la mission de supervision. Cette évaluation a révélé que
sur les 26 sous-projets, 9 ont été jugés satisfaisants, 11 modérément satisfaisants méritent quelques
actions-clés pour passer le cap, et 6 sont en difficultés et méritent un suivi plus rapproché pour
émerger. La sélection définitive des sous-projets de la 2ème vague a été effectuée après la
formation des membres des comités régionaux des sous-projets des fonds compétitifs en matière
fiduciaire. Cette dernière étape de la sélection a permis de revoir à la baisse (de 847 millions à 454
millions de francs CFA) le montant total des subventions. Au total 27 sous-projets ont été en
définitive sélectionnés au cours de la dernière réunion du Comité national de gestion des sous-
projets des fonds compétitifs. Au cours de la mission de supervision, il ne restait que les
promoteurs de la région des Savanes qui n’avaient pas encore reçu leur première tranche de
financement. La signature des conventions avec les promoteurs a été précédée de séance de
formation de ces derniers en comptabilité, passation des marchés, en communication et reporting
des activités ; ; (d) Promotion des produits vivriers togolais sur les marchés (national et sous
régional) : Avant la RMP, cinq sous-projets de valorisation de l’image des produits togolais sont
financés dans les axes ci-après : développement de démarches « qualité », campagnes de
promotion, participation à des événements commerciaux et expositions de produits alimentaires, et
réalisation d’étude et enquêtes ciblées pour la connaissance et le suivi de marchés. Toutes ces
opérations ont effectivement lancées et un suivi formatif a été réalisé. Ceci a permis de relever un
certain nombre de difficultés : (i) la rétention d’information par les promoteurs et la faible
collaboration avec le PASA d’une part et les DRAEP d’autre part, (ii) la difficulté des promoteurs à
maîtriser les procédures du PASA et à comprendre l’esprit des fonds de promotion de l’image des
produits togolais. La mission appuie les recommandations faites pour faire face à ces difficultés,
notamment celles destinées à réviser le contenu des conventions ; leur mise en œuvre déterminera
le versement de la deuxième tranche.
9. Sous-composante 1.2 : Cultures d’exportation. La performance de cette sous-composante
a connu des avancées notables dans chacune des deux filières ciblées et est jugée «satisfaisante » :
(a) Filière coton : Grâce à la campagne de remobilisation des producteurs sous l’égide du projet,
au cours de la campagne cotonnière 2014-2015, une superficie totale de 135.349 ha a été emblavée
sur une prévision de de 120.000, soit un taux de réalisation de 113%.Le Directeur opérationnel a
été finalement recruté et a pris fonction le 6 octobre 2014. La FNGPC ambitionne de faire un
diagnostic du réseau pour une restructuration et l’élaboration d’un plan adéquat de renforcement
des capacités de ses organisations. (b)Filière café/cacao : Le volet Café-Cacao a poursuivi ces
avancées depuis la RMP. Sa mise en œuvre est jugé pleinement satisfaisante. Avec le démarrage
3 Ces bénéficiaires n’incluent pas les ESOP miel et farine de manioc avec qui les contrats sont en cours de signature.
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tardif des activités de fourniture de matériel végétal et de régénération de la production, la mission
a noté au 30 novembre 2014, une superficie totale d’environ 3.800 ha a été régénérée/replantée
pour le cacao contre une prévision de 10.000 ha avec environ 16.000 cabosses déjà distribuées (en
attendant la livraison prochaine des cabosses commandées au Ghana) sur une cible de 50.000, et
pour le café environ 7.400 ha contre 20.000 ont été replantés avec 160.000 rejets distribués contre
720.000 en fin de projet. La mission recommande l’accélération de la mise en œuvre diligente des
actions retenues lors la RM portant sur l’agroforesterie, le recépage, de traitement des plantations,
renforcement d’appui-conseil ; il devra en être de même pour les actions hors convention avec un
financement direct du PASA, notamment l’appui technique au CRAF, le suivi statistique par la
DSID, les actions de commercialisation, l’accompagnement pour la mise en place de
l’interprofession, et des actions de sensibilisation et de formation des membres du réseau
FUPROCAT afin d’améliorer la gouvernance de la filière.
10. Sous-Composante 1.3 : Pêche et aquaculture continentales. La performance de cette
composante est considérée comme «modérément satisfaisante ». Au 30 novembre 2014, la
mission a noté que la production halieutique a atteint 738 tonnes contre une cible de 1.600, la
superficie d’eau couverte par des plans d’eau de gestion nouveaux adoptés par les pêcheurs dans
d’autres cours d’eau que le lac Nangbéto est d’environ 400 ha contre 6.800, et le nombre d’étangs
piscicoles modernes a atteint 29 contre une cible de 100. Ces résultats sont largement en deçà des
valeurs cibles et le projet devra concentrer ses efforts sur les activités halieutiques pour améliore les
scores. Diverses assistances techniques ont été fournies et supportées par le projet, notamment une
assistance technique à 3 écloseries, et au projet de provenderie. La mission a également noté
qu’environ 26 fermes modernes ont été dénombrées grâce aux appuis significatifs en termes
d’intrants (provende et alevins) des sous-projets de fonds compétitifs, et de l’assistance technique
internationale. Il est espéré que ces appuis vont faire augmenter la production et le volume des
importations d’alevins devrait diminuer avec la mise en place des écloseries. En ce qui concerne la
pêche continentale, les activités ont porté sur (a) la construction d’une plate-forme de fumage des
produits halieutiques qui est déjà fonctionnelle, (b) l’organisation des opérations de surveillance
des pêches sur le lac Nangbéto, (c) l’élaboration du plan de gestion du système lagunaire, (d) le
suivi des débarquements des captures sur le lac Nangbéto, (e) la mise en œuvre des plans de
gestion, l’acquisition de 153 caisses pour la conservation de poissons frits, et (f) la formation de 35
acteurs en surveillance des activités sur le barrage de Komfab, et de 11 acteurs en collecte des
données sur les captures et effort de pêche. La mission a noté que la contrainte majeure à la mise en
œuvre des activités est le manque de cadres spécialisés pouvant apporter un appui et conseil aux
acteurs à la base. Elle recommande que le MAEP prenne les dispositions idoines dans ce sens.
11. Composante 2 : Relance du sous-secteur de l’élevage (US$ 14,1 millions, dont GFRP
US$ 9,0 millions ; Gouvernement et Bénéficiaires : US$ 5,1 millions). La performance de cette
composante est considérée comme «modérément satisfaisante ». La feuille de route adoptée lors
de la dernière mission de supervision a globalement été suivie et des réalisations concrètes sont
visibles sur le terrain pour chaque sous-composante. (a) Reconstitution à l’aide des géniteurs
améliorateurs disponibles au niveau local : Le troisième trimestre a été marqué par la distribution
de la troisième vague des géniteurs fournis par l’ITRA et les Fermes Ovines Améliorées (FOA). Au
total 1007 géniteurs ovins et caprins (dont 280 de l’ITRA et727 des FOA) ont été mis à la
disposition des éleveurs bénéficiaires dans les cinq régions. La distribution des géniteurs a touché
1007 bénéficiaires dont 20% de femmes dans 13 préfectures. Pour la diversification des activités
des pêcheurs du Lac Nangbéto pendant la période de repos du lac et d’interdiction de pêche, un
premier lot de 115 bénéficiaires de géniteurs volailles ont reçu des animaux. Par ailleurs, les
services de l’ICAT et AVSF ont fait le suivi des éleveurs bénéficiaires de 570 géniteurs ovins
caprins. Ces suivis réguliers permettent de vérifier si les consignes données concernant la castration
ou la vente des mâles présents dans les élevages au moment de l’introduction du géniteur
améliorateur ont été respectées et de se rendre compte du mode de distribution des aliments, et des
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problèmes de santé éventuellement. Au 30 septembre 2014, au total 2 389 agneaux dont 1 137
mâles et 1 252 femelles sont nés suite à l’introduction du premier lot de 570 géniteurs dont 1 325
agneaux et chevreaux au cours de ce trimestre. (b) Santé animale: Avec les campagnes de
vaccination couplées de déparasitage contre les maladies de Newcastle et celle des petits ruminants,
la situation sanitaire est satisfaisante à l’égard de ces deux pathologies. L’objectif assigné à la
troisième campagne est de vacciner au moins un million de petits ruminants et 5,5 millions de
volailles pour atteindre ainsi le seuil aboutissant au bon contrôle de ces deux pathologies afin
d’assurer un développement de l’élevage des petits ruminants et des volailles. Un premier point des
tendances donne : 349 305 petits ruminants vaccinés, déparasités et marqués et 1 071 756 volailles
vaccinés et déparasités. (c) Amélioration des techniques d’élevage traditionnel dans les ménages
pauvres: Au cours de ce troisième trimestre, le PASA a fait la promotion des élevages
commerciaux à travers l’identification de cent cinquante (150) éleveurs dont 75 pour le
développement de la volaille locale en bande et 75 autres pour les petits ruminants. Les
bénéficiaires de ces élevages commerciaux ont été formés sur les modules techniques d’élevage en
bandes de volailles, en gestion fiduciaire en élaboration et gestion de plans d’affaire bref sur les
notions élémentaires. Une liste de huit cent quatre-vingt-quatorze (894) éleveurs de petits
ruminants d’ovins a été retenue par les agents de l’ICAT pour suivre la formation sur
l’amélioration des techniques d’élevage programmée dans le dernier trimestre de l’année. Les
constructions des PTA et BTA se sont poursuivies ; au 30 septembre 2014 sur les 500 BTA prévus
pour être construits, 406 sont entièrement finalisés, soit un taux de réalisation de 81% ; tandis que
sur 1300 PTA prévus pour être construits 969 sont totalement construits, ce qui représente un taux
de 75, 08%. Ce bilan partiel révèle un faible niveau de réalisation des constructions de BTA et de
PTA surtout au niveau des régions Maritime et Plateaux dû au retard dans la livraison des
matériaux et fournitures dans ces régions.
12. Composante 3 : Appui au renforcement des capacités et coordination sectorielle (US$
15,7 millions, dont IDA US$ 9,0 millions ; GAFSP US$ 1,5 millions ; Gouvernement : US$ 5,2
millions). La performance de cette composante est jugée « satisfaisante ». Les acquis enregistrés
ainsi que les défis pour la suite se présentent comme suit : (1) Réorganisation du MAEP : Suite à
la réorganisation du MAEP, la mission constate avec satisfaction que des efforts remarquables ont
été faits pour la mise en place du nouvel organigramme. Les nominations aux postes de chefs de
divisions et de sections ont été effectuées pour la plupart des directions centrales et régionales. Les
seules qui sont en cours de finalisation sont celles de la DFDTOPA et de la DPPSE. La mission
souligne l’urgence de nommer les chefs de division et les chefs de section, afin de permettre à ces
deux directions de fonctionner à plein régime. (2) Formation et capacitation du personnel : La
mission constate avec satisfaction que le plan de formation du MAEP est bouclé, avec un budget
actualisé. Malheureusement, des difficultés de trésorerie ont freiné la mise en œuvre de ce plan,
ainsi que l’acquisition des équipements (informatiques…) de la DRH. La mission recommande au
MAEP de travailler à mobiliser toutes les ressources possibles (projets, budget national) pour en
assurer la mise en œuvre du plan de formation et un équipement adéquat de la DRH. (3) Système
de gestion des ressources humaines : La mission constate avec satisfaction que suite à la mise en
place d’un système de gestion des ressources humaines et à l’évaluation des besoins au cours des
prochaines années, le MAEP a transmis aux autorités gouvernementales, un dossier en vue du
recrutement de personnel complémentaire pour le Ministère. La mission recommande au MAEP
d’assurer le suivi et l’aboutissement heureux de ce dossier. (4) Renforcement des
infrastructures et équipements du MAEP. Outre l’acquisition des véhicules et équipements, la
mission constate que les équipes des projets du PNIASA viennent d’intégrer les premiers bâtiments
réhabilités. La mission félicite le MAEP pour ces avancées, et recommande de poursuivre les
efforts afin de réaliser pleinement les objectifs en matière de renforcement des infrastructures et
équipement du MAEP. (5) Système d’imputabilité du MAEP. Avec les avancées enregistrées
dans la mise en place du système de passation des marchés, du système de suivi-évaluation, du
système de gestion financière et du système de gestion axée sur les résultats, le MAEP dispose
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désormais des outils de base d’un système d’imputabilité. Mais la généralisation et l’utilisation
effective de ces systèmes par toutes les directions, agences sous tutelle et projets du MAEP connait
encore une certaine lenteur. Par ailleurs, ces systèmes doivent être étendus au nouveau MER. La
mission recommande au MAEP de : (i) veiller à l’utilisation de ces différents systèmes par toutes
les directions, agences sous tutelle et projets du MAEP et du nouveau MER ; (ii) de planifier une
première évaluation de l’utilisation de ces systèmes, avec ses partenaires techniques et financiers,
au cours du 1ier
trimestre 2015. (6) Instauration de l’approche sectorielle (Agri-SWAP). Le
MAEP a élaboré son agenda Agri-SWAP avec l’assistance technique de la FAO, en août 2013.
L’Agenda Agri-SWAP présente les actions à mettre en œuvre pour permettre au MAEP, en
discussion avec ses partenaires (acteurs nationaux, PTFs), de consolider son système d’imputabilité
et de créer les conditions de confiance requises pour l’alignement des PTFs. Certaines de ces
actions impliquent des réformes qui demandent l’engagement d’autres Ministères. La mission
apprécie cette avancée et constate qu’avec le dernier remaniement du Gouvernement et la création
du nouveau Ministère de l’Équipement Rural (MER) qui hérite des périmètres irrigués et de
certains projets importants, le paysage institutionnel du secteur connait un changement majeur.
Certaines questions soulevées dans l’Agenda, notamment le périmètre du secteur, la coordination
du secteur, le système d’imputabilité du secteur doivent désormais concerner non seulement le
MAEP, mais aussi le MER, le Ministère de l’Environnement, et probablement le Ministère du
Développement à la Base. Une relecture de l’Agenda Agri-SWAP en vue de son actualisation est
donc nécessaire, et devrait permettre de mobiliser aussi le nouveau MER. Par ailleurs, il urge de
préparer l’organisation du séminaire gouvernemental prévu sur l’Agri-SWAP.
13. Instruments financiers du PASA. A ce jour, des efforts considérables ont été déployés pour
la mise en œuvre des instruments financiers du Projet et des avancées notables ont été enregistrées
notamment : (i) les 26 sous-projets productifs de 1ère
vague ont fait l’objet d’une première
évaluation (octobre 2013) ; (iii) la 2ème
vague (27 sous-projets) a également démarré ; (iii) les
premiers sous-projets de warrantage et de promotion des produits togolais ont démarré ; et (v) les
propositions techniques et financières des deux institutions financières retenues dans le cadre de la
mise en œuvre du fonds de garantie sont en cours d’examen et l’effectivité du fonds sera une réalité
dans les tous prochains mois. Il convient très vite de désigner un point focal et une équipe chargée
des instruments financiers au niveau de la COD/ PASA. Les caractéristiques du nouveau modèle de
mise en œuvre des instruments financiers du PASA suite au renoncement à recruter une firme
indépendante devront être décrites dans une note additionnelle de procédures à soumettre à la
Banque mondiale. En effet, malgré la recommandation de la Banque mondiale demandant au
projet de soumettre une note complémentaire sur la procédure de gestion des instruments financiers
en cas du renoncement à l’assistance de la firme internationale, aucune note n’a été soumise à
l’équipe de la Banque mondiale avant le paiement des premières avances rentrant dans le cadre de
la deuxième vague de financements des fonds compétitifs. La mission recommande la soumission
sans délai de ladite note pour clarifier les nouvelles répartitions des tâches et montrer la capacité
des nouveaux acteurs à réaliser efficacement les missions qui leur sont confiées. La coordination
du projet est invitée à suspendre tous nouveaux décaissements de subventions sur les fonds
compétitifs et les autres instruments financiers avant la production à la satisfaction de la Banque
mondiale de la note de procédures additionnelles précédemment demandée. Par ailleurs, la
question de l’appui du PASA à la mise en œuvre des plans de développement des filières en cours
d’élaboration mérite d’être examinée. Dans ce cadre, la mission recommande d’explorer
l’utilisation des mécanismes financiers du PASA pour soutenir le développement de ces filières.
14. Gestion financière. Le fonctionnement du système de gestion financière du Projet d’Appui
au Secteur Agricole (PASA) est jugé modérément satisfaisant en raison des insuffisances de
contrôle interne des opérations gérées par les partenaires et de la mise en œuvre de la deuxième
vague de financement de fonds compétitifs sans la production de la note de procédures
complémentaires requise par la Banque mondiale du fait de la renonciation à l’assistance d’une
firme indépendante devant accompagner la mise en œuvre des instruments financiers. Les taux de
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décaissement à partir de la Banque Mondiale à fin novembre 2014 sont de : 58,97% pour le Don
GFRP, de 36,41%.pour le Don GAFSP et de 63,64 % pour le Don IDA ; soit un taux moyen de
53%. La comptabilité centrale du Projet est régulièrement mise à jour. Cependant, la Mission a
relevé des insuffisances dans l’analyse et la justification des comptes d’avances aux partenaires qui
affichent des soldes importants qui réduisent le fonds de roulement du projet engendrant ainsi des
tensions de trésorerie. Au sujet du fonctionnement du service d’audit interne, la mission apprécie la
pertinence des interventions de l’auditeur interne, et encourage la poursuite des contrôles au niveau
des opérations décentralisées (notamment des sous-projets) et l’accélération de la procédure de
recrutement de la firme qui sera responsable de l’audit de l’ensemble des conventions. Afin de
remédier aux difficultés de trésorerie, la Mission invite la coordination du projet à poursuivre le cas
échéant les démarches en vue du relèvement des plafonds des comptes désignés. En ce qui
concerne la mise en œuvre des instruments financiers du PASA, la mission invite le Ministère à
apporter rapidement des clarifications sur la nouvelle répartition des rôles et les capacités des
nouveaux acteurs introduits dans le contrôle des instruments financiers. Toutes atteintes notoires
constatées a posteriori, en ce qui concerne le respect des principes de base convenus pour ces
opérations, pourraient donner lieu selon les règles de la Banque mondiale à des déclarations de
financements inéligibles dont les remboursements seraient demandés au Gouvernement du Togo.
En vue de renforcer l’environnement de contrôle, il apparaît nécessaire de réaliser une
sensibilisation des responsables techniques du Ministère sur l’analyse et la gestion des risques de
contrôle interne pouvant affecter l’attente des objectifs opérationnels qui leur a été assignés. A ce
sujet et afin d’étendre au Ministère de l’Agriculture une expérience précédemment faite au niveau
du Ministère de l’Economie et des Finances, la mission recommande le recrutement d’un
consultant international pour appuyer l’Inspection Générale des Finances et l’auditeur interne du
PNIASA dans l’élaboration, en concertation avec les responsables des Directions Techniques, de la
Cartographie des risques du MAEP qui sera suivie de la définition d’un plan stratégique d’audit des
activités du Ministère dont le but sera de limiter l’occurrence des risques et une plus grande
efficacité de l’action publique dans le secteur de l’Agriculture. Enfin, tenant compte de
l’imminence du terme du contrat de cogestion signée avec le Bureau d’études SOFRECO et des
limites des capacités d’encadrement de l’équipe nationale existante, la Mission recommande
vivement le recours à un consultant local disposant d’expérience acceptable qui pourra continuer à
appuyer et renforcer l’équipe nationale notamment sur le plan du contrôle financier des opérations.
Ce consultant dont l’intervention devrait commencer pendant la période de prestations à temps
partiel de l’expert financier de SOFRECO, aura la signature sur les comptes désignés
conjointement avec le COD et le DAF du Ministère. La Mission recommande fortement que le
choix du consultant soit rapidement fait et qu’il réponde idéalement à une approche de
mutualisation de la fonction de supervision de la gestion financière du PASA avec cette d’autres
projets existant du PNIASA. La comptabilité du Projet au niveau central est à jour à fin novembre
2014. Toutefois, la mission constate que l’expert financier de SOFRECO tarde à passer la main au
chef comptable pour le suivi des comptes, la préparation des DRFs et des rapports financiers.
L’effectivité de l’implication du chef comptable dans le suivi des conventions devrait garantir une
meilleure analyse des comptes d’avances et leur apurement régulier y compris la prise d’actions de
relance et d’injonction de remboursement d’avances non utilisées ou ayant donné lieu à des
dépenses non conformes aux objectifs des conventions signées. L’auditeur interne devra renforcer
ses interventions sur le contrôle de l’apurement régulier des comptes d’avance et de subventions et
le contrôle des réalisations des différentes conventions signées avec les partenaires. Par ailleurs, la
mission réitère la recommandation formulée précédemment relative à la prise en charge des frais de
fonctionnement non remboursés sur l’IDA et le GAFSP par la Contrepartie Nationale qui sont
respectivement de F CFA 7 996 660 et de F CFA 6 418 324.
8
15. Passation des Marchés. L’examen du plan de passation de marchés (PPM) du PASA a
permis d’estimer le taux d’engagement des processus de passation des marchés inscrits au PPM
2014. Ce taux est estimé à 59% (51 marchés sur 86). La passation des marchés sur le projet est
jugée modérément satisfaisante. En effet, si les niveaux de démarrage des processus de passation
de marchés sont jugés satisfaisants, de réels problèmes de délai de passation de marchés
ralentissent l’aboutissement du processus. Ces problèmes résultent de longs délais d’évaluation des
offres (1 à 7 mois) et de transmissions de certains avis par la Personne Responsable des Marchés
Publics (PRMP). La mission a observé une amélioration dans la mise à disposition des Termes de
Références (TDR). Renforcement de capacité : Le processus de sélection du Spécialiste en
Passation de Marchés envisagé pour le renforcement des capacités a été achevé, cependant, le
contrat n’a pas été signé à ce jour. La mission a par ailleurs constaté que le processus de
recrutement du Spécialiste en Passation de Marchés du PASA connaît un retard non justifié. Dans
le cadre des modifications proposées au temps d’intervention de l’Expert en passations de marchés
et d’autres experts de SOFRECO, la mission invite l’Autorité Contractante à soumettre rapidement
à la Banque pour approbation, un projet d’avenant au contrat initial de SOFRECO. Problèmes
systémiques : la mission a constaté le remplacement de l’ensemble du personnel du Ministère
affecté à la passation des marchés des projets malgré les réticences exprimées par la Banque. Ces
remplacements font suite à ceux des membres de la Commission de Contrôle des Marchés Publics
(CCMP) et de la Commission de Passation des Marchés Publics (CPMP) du Ministère. Conditions
de travail : les personnes affectées à la passation des marchés travaillent toujours dans un
environnement peu approprié ; les espaces de travail sont très restreints et inadéquats. Il s’avère
nécessaire de mettre des bureaux supplémentaires à la disposition des équipes de passation de
marchés. Plans de passation de marchés 2015 : la mission invite le projet à soumettre à
l’approbation de la Banque les plans de passation des marchés de l’année 2015. Ces plans devraient
être transmis à la Banque avant le 31 décembre 2014.
16. Suivi-évaluation. La mission a pu constater avec satisfaction que toutes les pièces maitresses
du système de suivi-évaluation du MAEP sont en place. Avec le choix du logiciel TOMPRO, les
conditions sont donc désormais réunies pour lancer la mise en œuvre, afin de permettre au
Ministère de mesurer régulièrement les performances du PNIASA et des différents acteurs (projets,
directions, structures sous-tutelle…) contributifs. La mission recommande à l’autorité ministérielle
de veiller à la mise en œuvre rigoureuse du système dans tout le Ministère, notamment en mettant
en œuvre les mesures ci-après : (1) nommer les chefs de division et les chefs de section à DPPSE et
étoffer les sections en ressources humaines ; (2) assurer que chaque acteur implémente les actions
sous sa responsabilité en matière de suivi-évaluation, en conformité avec les règles et en utilisant
les instruments prescrits dans le manuel ; (3) la DPPSE devra mettre un accent particulier sur le
renseignement des indicateurs d’effet et d’impacts et accorder plus d’importance à l’analyse des
résultats finaux, au cours des prochaines revues semestrielles ; (5) centrer la revue conjointe à
organiser au cours du deuxième trimestre 2015, sur l’analyse des effets et impacts du PNIASA ; (6)
préparer (la DPPSE) un rapport analytique sur la mise en œuvre du SSE, au 15 février 2015. Le
cadre de résultats du PASA actualisé au 31 octobre 2014 figure en Annexe 3. Par ailleurs, la
mission constate avec satisfaction que le manuel de gestion axée sur les résultats du MAEP est
désormais disponible. Le document précise ce qu’il y a à faire, qui doit le faire, les outils à utiliser,
ainsi que le calendrier annuel des actions. Le manuel est accompagné d’une note qui présente le
plan d’action pour l’implantation de la GAR. Cette note décrit le processus, mais ne précise pas les
indicateurs pour mesurer les progrès dans l’utilisation des outils proposés par le manuel. La mission
recommande aux autorités du MAEP et à SOFRECO: (i) de veiller scrupuleusement à la mise en
œuvre du manuel de la GAR ; et (ii) d’élaborer des indicateurs permettant d’apprécier le niveau
d’utilisation des outils de la GAR (sans délai). Au regard de ce qui précède, le suivi-évaluation est
jugé satisfaisant.
17. Planification du développement des filières. Avec l’appui du PASA, le MAEP est en train
d’élaborer des plans de développement des filières riz, semences, poisson, tomate, et volaille. La
9
mission a examiné les rapports provisoires produits par les experts nationaux. Elle constate avec
satisfaction que les différentes équipes ont réussi à proposer un modèle d’affaire type pour le
développement de ces différentes filières. Les modèles d’affaires proposés semblent tous valables.
Ils reposent sur des relations contractuelles entre des entreprises et des producteurs organisés.
Cependant, il reste encore quelques défis à relever pour la finalisation de ces rapports : (i) améliorer
la caractérisation des acteurs et de leurs besoins en biens et services ; (ii) améliorer la présentation
des modèles d’affaires actuels et mettre en exergue, les arrangements à changer ; (iii) améliorer la
présentation (y inclut les schémas) des modèles d’affaires novateurs proposés pour réformer la
filière ; (iv) revoir la présentation du plan d’action pour la mise en œuvre de ces modèles
d’affaires ; (v) identifier les implications financières de la mise en œuvre de ces modèles d’affaires
pour le PASA. La mission recommande d’organiser une mission d’appui technique de la FAO, afin
de permettre la finalisation de ces plans de filière.
18. Appui aux politiques et stratégies. La mission apprécie les nombreux acquis enregistrés
dans ce domaine, notamment : (i) la stratégie de développement de la filière coton, assortie d’un
plan de mise en œuvre ; (ii) l’organisation de journées thématiques sur (1) la formation et les
métiers agricoles au Togo, (2) le financement de l’agriculture, (3) l’agrobusiness, et (4) les
interprofessions ; (iii) la capacitation des directeurs centraux et régionaux du MAEP en matière
d’analyse institutionnelle ; (iv) la préparation (en cours) de modèles d’affaires pour le
développement de 5 filières (semences, riz, tomate, volaille – œufs, et poisson) ; (v) la réalisation
d’études sur (1) la subvention publique et le renforcement du réseau de distribution des engrais, (2)
la mise en place des interprofessions ; (3) le plan de développement des infrastructures et capacités
de l’Office National des Abattoirs et Frigorifiques (ONAF), (4) le renforcement du cadre juridique
et institutionnel de commercialisation des produits vivriers au Togo ; (5) la revue des dépenses
publiques du secteur. La mission recommande au MAEP de préparer une note faisant le point sur la
mise en œuvre des propositions et recommandations de ces études (date buttoir 15 mars 2015).
19. Mesures de sauvegarde environnementales et sociales. Pour la mise en œuvre des
mesures de sauvegarde environnementale et sociale dans le cadre du PASA, une cellule composée
de onze points focaux environnement et social du MAEP a été mise en place. Ces points focaux
travaillent en étroite collaboration avec l’Agence Nationale de Gestion de l’Environnement
(ANGE) dont un représentant a été désigné officiellement du Ministère de l’Environnement et des
Ressources Forestières pour participer aux activités de suivi environnemental et social du PNIASA.
Le PASA a financé depuis son démarrage, trois ateliers régionaux de partage et de dissémination
des documents du Cadre de Gestion Environnemental et Social (CGES), du Plan de Gestion des
Pestes et Pesticides (PGPP), du Cadre de Réinstallation des Populations (CPRP). Une première
phase du screening des sous-projets du deuxième appel à proposition du PASA a été réalisée par
l’équipe de la cellule environnementale et sociale avec l’appui de l’ANGE. L’analyse des activités
retenues pour être financées par le PASA et la visite des sites ont permis de ressortir les impacts
potentiels liés à l’exécution des activités. Conformément aux impacts identifiés, des mesures de
mitigation ont été proposées et annexées aux 27 sous-projets. Ces mesures ont fait l’objet des
échanges avec les promoteurs lors de leur formation sur la nécessité du respect des mesures de
sauvegarde environnementales et sociales. Pour ce qui concerne les 26 sous-projets du premier
appel, la visite des sites a été réalisée et les recommandations à travers des mesures correctives
et/ou d’audit environnemental sont en cours de finalisation. Ces recommandations seront validées
par l’ANGE en vue de leur mise en œuvre et pour l’obtention des certificats de conformité
environnementale. Pour la suite, il s’agira pour le PASA et les bénéficiaires de s’accorder tant sur
le financement des diverses études d’impact ou d’audit environnemental et social qui seront
identifiées que sur la prise en charge des coûts liés aux mesures d’atténuation à mettre en œuvre sur
chaque site des sous-projets (achat des blouses, cache-nez, bottes, gants, casque, poubelles, boîtes à
pharmacie, gestion des eaux usées…etc.). Une visite trimestrielle des 53 sites des sous-projets et
des sites d’appui direct (dont l’objectif sera un suivi environnemental) sera réalisé pour rendre
compte à travers un rapport de l’état d’avancement des mesures d’atténuations/correctives
10
proposés. Il est prévu également une évaluation de l’état de mise en œuvre des trois documents
(CGES, PGPP et CPRP) afin de donner de nouvelles orientations. Il est prévu au profit des points
focaux de la cellule environnement du MAEP, des formations pour le renforcement de leurs
capacités. Mais également, un appui en fournitures et matériels de travail (ordinateurs, appareils
photos numériques, ...). La mission évalue la mise en œuvre des mesures de sauvegardes
environnementales comme Satisfaisante.
4. ACCORDS CONVENUS ET PROCHAINES ÉTAPES
20. Le tableau de synthèse intitulé « matrice des actions convenues », est présenté en Annexe 4.
Il constitue un outil de suivi du PASA pour les six mois à venir. La prochaine mission de
supervision du PASA se déroulera en Mai 2015 et fera le point du niveau de mise en œuvre de
diverses feuilles de route convenues.
5. ACCES À L’INFORMATION
21. Dans le cadre de la politique de la BM en matière d'accès à l'information, en vigueur depuis
le 1er juillet 2010, les aide-mémoire relatifs au Projet peuvent être rendus publics, si l'Emprunteur
et la Banque en conviennent. La divulgation du présent Aide-Mémoire a été discutée et convenue
avec les interlocuteurs du Projet lors de la réunion de synthèse qui a eu lieu le 2 décembre 2014, à
l’Hotel Sancta Maria à Lomé, sous la présidence de S.E.M. Colonel Ouro Koura Agadazi,
Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.
ANNEXES : Annexe 1 : Programme de la mission
Annexe 2 : Liste des personnes rencontrées
Annexe 3 : Cadre de résultats (données actualisées au 15 Novembre 2014)
Annexe 4 : Matrice des actions convenues
Annexe 5 : Analyse détaillée de la mise en œuvre des composantes techniques
11
ANNEXE 1 : Programme de la mission
Dates Libellés Période/Heures Personnes impliqués Lieu
17 novembre
2014 Point sur l’exécution du PPM
2014 9h-13h
Bureau
Expert PM
BEI
22 novembre
2014 - Point sur la mise en œuvre
de la feuille de route de la
RMP du PASA
- Présentation du PTBA 2015
9h30-17h
- La coordination,
- TTL et
- M.
AHOUISSOUSSI
Nicolas
Salle de
réunion du
secrétariat
général
24 novembre
2014
- Etat d’avancement des
activités du PASA après la
RMP (composante 1 et 2)
10h-16h
- La coordination,
- Les partenaires du
PASA
- TTL et
- M.
AHOUISSOUSSI
Nicolas
Salle de
réunion du
secrétariat
général
25 novembre
2014
Etat d’avancement des
activités du PASA après la
RMP (composante 3)
9h-13h
- La coordination,
- Les partenaires du
PASA
-Les Directions
techniques
- TTL et
- M.
AHOUISSOUSSI
Nicolas
Salle de
réunion du
Cabinet
26 novembre
2014 Finalisation de la requête de
restructuration du PASA 9h-17h
- La coordination,
- Les partenaires du
PASA
Salle de
réunion du
secrétariat
général
27 novembre
2014
Rencontre avec les autorités
du MAEP 08 h à 09 h
MAEP, CODs, Equipe
de la mission (BM,
FIDA)
Cabinet du
MAEP
Cérémonie de lancement, état
d’avancement des projets 09h -13h
MAEP, CODs, Equipe
de la BM, FIDA,
BOAD, BIDC,
PRODRA-GIZ, CTP,
MEF, MPDAT,
MDBAJEJ, MERF,
consultants et
partenaires du
PNIASA
Salle de
réunion du
Cabinet
27 novembre
Discussion sur les mesures de
sauvegarde environnementale
et sociale
14 h 30 – 16 h30
MAEP, CODs,
partenaires du
PNIASA (ITRA,
Salle de
réunion du
MAEP
12
Dates Libellés Période/Heures Personnes impliqués Lieu
2014
ICAT, DE, ESA,
ETD, AVSF, DPA,
DPPSE, DAF,
DFDTOPA, PRMP,
DRAEP)
Mission de terrain
28 novembre
2014
Visite de la plateforme de
fumage de poisson à
Kata/PASA
07h 00 à 09 h00
Les coordinations des
projets, partenaires et
consultants
Katanga
/Lomé
Visite site d’implantation
magasin de stockage
10h-11h Aklakou
Visite parc agro forestier et
mucuna/ ADAPT
11h30-12h30 Vogan Nyivé
Visite aux poulaillers
traditionnels améliorés (PTA)
et bergeries traditionnelles
améliorées (BTA) / PASA
13h 00 à 14h 00 Vogan
et
Ferme de
Wogba
Visite champs écoles maïs/
GIFS PADAT
15h30-17h Vogan
Tékponou
29 novembre
2014
Visite CEA Canne
planteuse/PPAAO
07h 30 à 09h 00 Les coordinations des
projets, partenaires et
consultants
Tokpli
Visite expérience Value
Links
10h30-12h30 Les coordinations des
projets, partenaires et
consultants
Gbatopé
Visite d’1 sous-projet
compétitif pisciculture
(Ferme Shalom)
13h 00 à 14h 00 Les coordinations des
projets, partenaires et
consultants
Kovié
30 novembre
2014
Rédaction Aide-mémoire 08 h 00 à 17 h 30 Equipe de la mission
PTF
Lomé
1er décembre
2014
Finalisation et discussion des
aide-mémoires avec les
équipes de projets
8h – 17 h 30 Consultants et
coordinations des
projets
Lomé
02 décembre
2014
Finalisation des aide-
mémoires par l’équipe de la
mission
08h 00 à 12h 30 Les CODs,
partenaires,
consultants et
autorités
Lomé
Restitution des aide-
mémoires
14 h 30 à 17 h 30 Les CODs,
partenaires,
consultants et
autorités
Hôtel Sancta
maria
03 décembre
2014
Réunion du Groupe des
Partenaires Techniques et
Financiers du secteur
agricoles
08 h 00 à 12 h Les PTF Salle de
réunion FAO
13
ANNEXE 2: Liste des principales personnes rencontrées
Nom/Prénom Titre/Institution
1. ABITOR Komi Directeur Général, ETD
2. ADZOGENU Jacques ETD/Point Focal PASA
3. AFFO Kossi Gestionnaire de projets à Women and Associations for Gain Both
Economic and Social (WAGES)
4. AGADAZI Ouro Koura
(Colonel)
Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP)
5. AGBEKPONOU Komlanvi ANPGF, Chef du service financier et comptable
6. AKPELI Yawo Chef REMATO
7. AHOEDO Kossi Chef Section ressources halieutiques/ DPA
8. AKEMAKOU Kotsoni Kodzo Expert en gestion des coopératives, ATI du PASA en appui à la
FNGPC
9. ALASSANI Enardja Chef section SE PNIASA
10. ALE GONH-GOH Directeur Général ICAT
11. ALLADO-ANKA Zoé Chargé de communication du PASA
12. ASSIH Essonana Responsable de programme AVSF
13. ADOU RAHIM Assimiou Coordonnateur Opérationnel Délégué du PPAAO/Projet Togo
14. AYITA Dovlo Kodji Directeur UTCC
15. BATAKA Koutera Noël Secrétaire général du MAEP
16. BATAWI Komla Directeur de l'Elevage
17. BATCHASSI Agninoufètè DRAEP Plateaux
18. BRAUN Paul Mathias Expert Pro DRA/ GIZ
19. CHAUVIN Raymond Expert en Passation des Marchés du PASA - BEI SOFRECO
20. DEHEM Gérard Coordonnateur régional, SOFRECO
21. DOMTALI Ali (Dr.) Directeur des Pêches et de l’Aquaculture du MAEP
22. EDOU Jean Directeur des Ressources Humaines du MAEP
23. GAGLO Adjoavi Chef division production animale et halieutique
24. HELDMANN Mortiz Expert GIZ
25. HOUNKALI Kossi Chef section Planification et suivi évaluation DRAEP-Maritime
26. JARRY Jean Philippe Chef de mission AGRER/ UTCC
27. KODJOVI -NUMADO Ayaovi Coordonnateur Opérationnel Délégué du PADAT
28. KOKO Koffi D. Gabriel Chef de mission COFREPECHE/DPA
29. KOUKOU TCHAMBA Até Conseiller technique national, Présidence de la République
30. KPADENOU Anani Chef de Division Promotion des Filières Agro-Industrielles, MAEP
31. KREFF Martine Experte en Gestion financière PASA, BEI-SOFRECO
32. LEMOU Toyi Chef division promotion de l'Elevage/ Direction de l'Elevage
33. LOTSI Kokou Directeur d’appui opérationnel – ICAT
34. MGBAYOM Kodjovi Directeur des Ressources Humaine
35. MIDEKOR Ayao Dodji
Agblévi
Coordonnateur Opérationnel Délégué du PASA
36. PATO Pidemnewé Point Focal PASA/ Direction de l'Elevage du MAEP
37. PRIEUR Bernard Directeur département agriculture et développement rural SOFRECO
38. SEBABE Habib Auditeur Interne PNIASA
39. STEPHAN Francis Chef de projet SOFRECO
40. TCHARIE A. Banilélé Chef Section Technique de pêche/ DPA
41. TCHASSANTI Nasser Directeur Administratif et Financier, MAEP
42. TCHEDRE Kissao (Dr.) Spécialiste national en suivi-évaluation volet élevage et pisciculture-
PASA
43. TEZIKE Madadozi Directeur des politiques, de la planification et d suivi-évaluation
14
ANNEXE 3 : Cadre de résultats au 15 novembre 2014
Réf. Indicateur
Sit. réf. PAD
Sit. réf.
Revue
A1 - 2012 A2 - 2013 A3 - 2014 Cumul réalisations à date du 15
nov 2014
Cible fin projet Ecart
avec la cible
Taux réalisation
A4 - 2015
A5 - 2016
Unité Prévu réalisé Prévu réalisé Prévu réalisé 15 Nov
Initiale Revue Prévu Prévu
Composante 1: Promotion des cultures vivrières stratégiques, des cultures d'exportation et de la production halieutique continentale
Sous-composante 1.1: Appui au développement des filières vivrières
ODP 1.1
Riz: Quantité soumise à la transformation par les ESOP
Tonnes 500 0 2 000 1137 3 000 2 681 3 818 5 000 9 500 5 682 40.19% 4 000
RI 1.1.1
Nombre de clients cible membres des ESOP nouvellement créées
Client 0 0 1 000 4 262 2 000 7 987 12 249 4 002 -8 247 306.07% 3 000
ODP 1.2
Maïs: quantité soumise à des régimes de warrantage
Tonnes 0 0 0 500 800 5084 5 084 2 300 -2 784 221.02% 1 000
RI 1.2.1
Organisations de producteurs participant aux opérations de warrantage
Nombre de Producteurs
0 0 5 10 3 3 30 27 10.00% 15
Sous-composante 1.2 : Appui aux cultures d'exportation
ODP 2.1
Augmentation de la production de café
Tonnes 13 000 0 0 13
000 10 000
14 500
11 216 21 216 43 000 21 784 49.34% 15
500
ODP 2.2
Augmentation de la production de cacao
Tonnes 6 000 0 0 6 250 5 500 6 500 6 338 11 838 20 750 8 912 57.05% 8 000
RI 1.3.1
Superficie café régénérée ou replantée
Hectares 0 0 6 000 3 326 12
000 9 997 13 323 36 000 22 677 37.01%
18 000
RI 1.3.2
Superficie cacao régénérée ou replantée
Hectares 0 0 4 000 1 047 8 000 6 002 7 049 10 000 2 951 70.49% 10
000
Producteurs de cultures vivrières (Bénéficiares directs du projet)
Bénéficiaires 5 048 14 229 19 277 1 723 -17 554 1118.80% 21
000
% de femmes productrices cultures vivrières (Bénéficiares directs du projet)
% 39 36 75 55 -20 136.36% 20
15
Producteurs café cacao (Bénéficiares directs du projet)
Bénéficiaires 4 792 7 301 12 093 27 907 15 814 43.33% 40
000
% de femmes productrices café cacao(Bénéficiares directs du projet)
% 12 10 22 2 -20 1100.00% 20
Sous-composante 1.3 : Appui à la production halieutique continentale
ODP 2.5
Augmentation de la production halieutique au niveau des Bénéficiairess de projet
Tonnes de Poissons
600 520 520 520 400 738 738 2 500 4 140 3 402 17.82% 1 100 1 600
RI 1.4.1
Lac Nangbéto : Superficie d’eau couverte par des plans de gestion nouveaux adoptés par les pêcheurs
Hectares 0 0 18
000 0
18 000
18 000 18
000 18 000 18 000 18 000 18 000 0 100.00%
18 000
1 800
RI 1.4.2
Autres cours d’eau : Superficie d’eau couverte par des plans de gestion nouveaux adoptés par les pêcheurs
Hectares 0 0 0 0 400 0 400 400 400 100 6 800 6 400 5.88% 6 800
Pêcheurs (Bénéficiares directs du projet)
Nombre de Bénéficiairess
0 0 0 0 500 302 302 698 396 43.27% 1 000
Marchands de poisson (Bénéficiares directs du projet)
Nombre de Bénéficiairess
614 614 614 73 -541 841.10% 73
% de femmes marchandes de poisson (Bénéficiares directs du projet)
% 100 100 100 100 0 100.00% 90
Pisciculteurs (Bénéficiares directs du projet)
Nombre de Bénéficiairess
60 60 60 100 40 60.00% 150
16
% de femmes piscicultrices (Bénéficiares directs du projet)
Nombre de Bénéficiairess
7 11 1 8 27 19 29.63% 35
RI 1.5.1
Exploitations piscicoles modernes
Nombre 0 0 0 0 3 3 15 26 29 280 98 69 29.59% 80
Composante 2 : Relance du secteur de l'élevage
ODP 2.3
Effectifs de PR au niveau des Bénéficiairess directs du projet
Têtes Petits ruminants
70 000 25 000 26
000 28 093 28 093 29 000 908 96.87%
29 000
ODP 2.4
Effectifs de volaille au niveau des Bénéficiairess directs du projet
Têtes de Volaille
80 000 47 000 52 200 52 200 61 000 8 800 85.57% 61
000
ODP 4.1
Bénéficiairess directs du projet Nombre de Bénéficiaires
0 10 593 28
000 23 741 34 334 28 000 -6 334 122.62%
RI 2.1.1
Bénéficiairess du secteur de l'élevage ayant reçu au moins une formation technique ou en gestion
Nbre AVE, 3 100 2 948 2 500 2 109 5 057 2 500 -2 557 202.28%
NbreCrA 330 330 330 304 0 0 304 660 356 46.06%
Nbre d'éleveurs
14 000 7 050 3 000 0 1 800 570 4 650 3 351 3 921 7 050 3 129 55.62% 2 599
RI 2.1.1
Eleveurs de petits ruminants utilisant les géniteurs améliorateurs
nbre : cumulé exploitation
7 000 2 500 500 0 500 570 2 000 1 105 1 675 3 825 2 150 43.79% 825
RI 2.1.2
Eleveurs de volaille utilisant les géniteurs améliorateurs
Eleveur 6 000 4 550 1 300 0 1 300 0 3 800 115 115 8 900 8 785 1.29% 2 500
RI 2.2.1
Eleveurs de petits ruminants ayant adoptés de meilleures techniques d’élevage
Eleveur 500 0 500 570 2 000 1 106 1 676 7 000 3 894 2 218 43.04% 894
17
RI 2.2.2
Eleveurs de volaille ayant adoptés de meilleures techniques d’élevage
Nombre d'éleveurs
2 000 0 1 300 0 3 800 2 095 2 095 8 000 8 805 6 710 23.79% 1 705
Eleveurs (Bénéficiares directs du projet)
Bénéficiaires 570 1 870 2 440 10 560 8 120 23.11% 13
000
RI 2.3.1
Nombre de petits ruminants vaccinés et déparasités
x1000 têtes 0 0 2 000 259 500 744 1 000 1 125 1 125 2 500 1 800 675 62.52% 1 800
RI 2.3.2
Nombre de volailles vaccinés et déparasités
x1000 têtes 0 0 9 500 2 160 5 500 3 303 5 500 129 5 592 9 500 5 500 -92 101.67% 5 500
RI 2.3.3
Nombre de prélèvements analysés au labo
Nbre/an
- Brucellose 0 0 3 325 1 579 1 579 7 000 3 605 2 026 43.80% 280
- PPR 2 000 1 120 2 500 2 292 3 412 2 500 5 325 1 913 64.08% 825
Composante 3 : Appui au renforcement des capacités du MAEP
Sous-composante 3.1 : Réforme et renforcement des capacités du MAEP
RI 3.1.1
Les structures du MAEP utilisent des plans et des budgets annuels conformes au manuel GAR et soumettent des rapports d’activités au Secrétariat Général, conformément au manuel de GAR
% 0 0 25 60 50 60 120 145 25 82.76% 70
RI 3.1.2
Cadres des structures du MAEP qui ont des contrats de performance conformes au manuel GAR
% 0 0 25 32 29 29 127 98 22.83% 70
Sous-composante 3.2 : Coordination sectorielle et gestion de programme
RI 3.2.1
Formation des cadres du MAEP en GAR
Clients/jours 0 1 050 406 1 800 1 132 1 800 1 552 3 090 6 450 3 360 47.91% 1 800
RI 3.2.2
Formation des cadres du MAEP en FM (Gestion fiduciaire)
Clients/jours 0 450 310 900 1 065 1 350 1 549 2 924 4 050 1 126 72.20% 1 350
RI 3.2.3
Formation des cadres du MAEP en S&E
Clients/jours 0 450 180 900 1 010 1 350 1 510 2 700 4 050 1 350 66.67% 1 350
18
RI 3.3.1
Nombre de politiques sous-sectorielles et de plans d’exécution adoptés
PS et PE 0 2 3 5 4 7 12 14 2 85.71% 5
Sous-composante 3.3 : Gestion des instruments financiers
ODP 3.1
Taux d’exécution financière de PNIASA (%)
% 0 5 6 10 19 25 42 67 90 23 74.13% 50
Bénéficiairess directs du projet Nombre de Bénéficiaires
0 10 593 28
000 23 741 34 334 28 000 -6 334 122.62%
26 59%
taux de réalisaiton supérieure à 50%
11 25%
taux réalisation situé entre 26 et 50%
7 16%
taux réalisation situé entre 0 et 25%
Indicateur cumumlé
19
ANNEXE 4 : Matrice des actions convenues par composante et questions transversales
Composante 1 : Promotion des cultures vivrières stratégiques, des cultures
d’exportation et production halieutique continentale
Sous-Composante 1.1 : Appui au développement des filières vivrières
Description de l’action Echéances Entité
responsable
1. Atelier de validation du rapport d’évaluation de la 1ère
vague de sous-projets
31 Décembre
2014
Consultant
2. Déblocage de la dernière tranche (10%) des sous-projets
productifs de la 1ère
vague
31 Décembre
2014
COD PASA
3. Lancement du 2ème
appel à propositions pour le fonds de
financement du warrantage
15 Janvier
2015
COD PASA
Sous-Composante 1.2 : Appui aux cultures d’exportation
Description de l’action Echéances Entité
responsable
1. Faire un suivi rapproché de la mise en œuvre des activités
contenues dans la convention avec la FNGPC
Continu AT-FNGPC
COD-PASA
2. Mise en place des brigades de traitement phytosanitaire 31 Décembre
2014
UTCC/FUPROC
AT
3. Démarrage du programme additionnel de recépage 31 Décembre
2014
UTCC/FUPROC
AT
4. Faire un suivi régulier des activités liées à l ; interprofession
Café-Cacao
Continu COD- PASA
UTCC/FUPROC
AT/ATI
Sous-Composante 1.3 : Appui à la production halieutique continentale
Description de l’action Echéances Entité
responsable
1. Suivi, collecte de données et appui conseil aux activités des
bénéficiaires de l'appui du PASA
Continu DPA/ATI/
DRAEP
2. Traitement & analyse des données collectées auprès des
fermes piscicoles en activité
Continu DPA/ATI
3. Mise en place de comité de gestion au niveau des plans
d’eau identifiés
31 Janvier 2015 DPA/ATI/
DRAEP
4. Empoissonnement des nouveaux plans d'eau sélectionnés 31 Mars 2015 DPA/ATI/
DRAEP
5. Etude des paramètres physico-chimiques des plans d'eau
(Lac-Togo)
Novembre 2014-
octobre 2015
COD/DPA
6. Formation sur la gestion des entreprises piscicoles 31 Mars 2015 DPA/ATI/
DRAEP
7. Achever les travaux d’aménagement/ réhabilitation des 19
fermes piscicoles
31 Janvier 2015
DPA/ATI/
DRAEP
8. Suivi et collecte des données des captures et effort de pêche
sur le lac de Nangbéto et le barrage de Koumfab Continu
DPA/ DRAEP/
Pêcheurs
20
Composante 2 : Relance du sous-secteur de l’élevage
Description de l’action Echéances Entité
responsable
1. Transmettre à la COD-PASA le rapport intermédiaire de
l’étude de suivi, évaluation sur la recapitalisation des
cheptels et amélioration des techniques d’élevage)
31 Janvier 2015 AVSF
2. Réaliser une étude relative à l’évolution de l’effectif des
animaux au niveau des bénéficiaires du projet (filières
volaille et petits ruminants) : ODP 2.3 et 2.4
31 Janvier 2015 COD-PASA
/DSID
3. Renforcement de la synergie dans la mise en œuvre des
activités d’élevage de PASA et PPAAO
continu MAEP DE /COD
PASA
/COD PPAAO
4. Faire un meilleur suivi des bénéficiaires des interventions
de recapitalisation du cheptel et d’amélioration des
pratiques d’élevage
continu DE/ICAT/AVSF/
COD
PASA/DRAEP
5. Accélérer la livraison des matériaux en vue de la
construction dans les délais, des BTA et des PTA
28 Février 2015 DE/COD PASA/
MAEP/ICAT/AV
SF
Composante 3 : Appui au renforcement des capacités, coordination sectorielle et GAR
Description de l’action Echéances Entité
responsable
1. Transmettre à la Banque le PTBA 2015 actualisé
19 Décembre
2014 COD-PASA
2. Compléter la mise en œuvre du nouvel organigramme
en nommant les chefs de division et les chefs de
section, à la DPPSE, la DFDTOPA et l’ensemble du
MAEP
31/03/2015 Cabinet/SG
3. Assurer la mise en œuvre intégrale des dispositions du
manuel de suivi-évaluation du PNIASA par chacun des
acteurs concernés. Préparer un rapport faisant le point
sur la mise en œuvre des composantes clés du système
de S&E du PNIASA.
15 Mai 2015 Cabinet/SG
4. Mettre l’accent sur le renseignement des indicateurs
d’effets et d’impact dans la préparation des rapports
semestriels et annuels et la revue des performances du
PNIASA. L’application de cette recommandation doit
commencer avec le rapport annuel 2014.
30 Janvier
2015
SG / DPPSE/
SOFRECO
5. Préparer le séminaire Gouvernemental sur l’Agri-
SWAP prévu au début du 1ier
trimestre 2015, en
transmettant une requête à la FAO; à cette occasion, la
relecture de l’Agenda Agri-SWAP pourra être
effectuée.
15/01/2015 SG / DPPSE/
SOFRECO
6. Mettre en place un plan d’extension du système
d’imputabilité (S&E, GAR, GF, PM,….) à toutes les
directions, agences sous tutelle et projets du MAEP.
30/01/2015 SOFRECO
21
Description de l’action Echéances Entité
responsable
7. Effectuer une première évaluation de l’utilisation du
système d’imputabilité du MAEP, en collaboration
avec les PTF au cours du premier trimestre 2015.
31/03/2015 SG/DPPSE
8. Assurer l’implémentation rigoureuse du plan de
transfert de compétences actualisé avec une priorité à
la passation des marchés et la gestion financière, afin
d’assurer que les acteurs togolais puissent être en
pleine capacité d’exercer avant même le départ des
experts de SOFRECO.
Sans délai
SG/COD PASA-
PADAT-
PPAAO
9. Elaborer une note de synthèse sur la mise en œuvre des
recommandations formulées dans les rapports des
différentes études réalisées et adoptées avec l’appui du
PNIASA
31/03/2015 SG
Questions transversales
Passation des marchés Echéances Entité
responsable
1. Organiser des réunions de coordination hebdomadaires
avec les points focaux du PASA dans les Directions
Techniques
continu MAEP
2. Transmettre à bonne échéance les spécifications
techniques et les TdR relatifs aux activités de terrain et
aux marchés
continu Structures
techniques/CO
D/SOFRECO
3. Transmettre à la Banque, pour non-objection, le PPM
2015 du PASA
31 Décembre
2014
COD-PASA
4. Achever le processus de sélection du remplaçant de
l’Expert National en passation de marchés du PASA
31 Mars 2015 SG/MAEP
5. Transmettre à la Banque, pour approbation l’avenant au
contrat initial de SOFRECO suite à la réallocation du temps
des experts
31 Décembre
2014
COD-PASA
Gestion financière Echéances
1. Mettre en œuvre le plan de transfert des compétences en
gestion financière par catégorie d’agents et soumettre un
rapport périodique sur la base d’objectifs mesurables
Continu
Expert en
gestion
financière BEI
2. Prendre un acte pour responsabiliser le comptable Senior
dans le suivi comptable et financier en le désignant comme
premier responsable pour la production des RIF et la
soumission des DRF
Sans délai SG MAEP-
COD PASA
3. Elaborer et suivre avec les différentes parties prenantes au
projet des plans de décaissements trimestriels
Continu
Expert en
gestion
financière BEI/
comptable
senior
4. Poursuivre les contrôles sur le terrain afin de maintenir le
rythme de la justification des dépenses et procéder à
l’imputation systématique des dépenses justifiées.
Continu Expert GF
BEI/Chef
comptable
22
5. Réduire le délai de production des DRF de sorte à produire
au moins deux DRF par mois.
Continu DAF / Chef
Comptable
6. Recruter ou arranger la mise à la disposition du projet d’un
consultant local en gestion financière pour appuyer le
projet à partir de la phase d’intervention à temps partiel de
l’expert financier SOFRECO
31 Mars 2015
SG/ COD PASA
7. Recruter un consultant pour la réalisation avec l’IGF de la
mission sur la cartographie des risques du ministère
débouchant sur un plan stratégique d’audit
31 Mars 2015 SG/COD
PASA/ Auditeur
interne
8. Faire un suivi de la mise en œuvre adéquate des
recommandations de l’auditeur externe avant le prochain
audit et les autres recommandations non mises en œuvre
des supervisions précédentes
31 Janvier 2015 Expert en
gestion
financière BEI/
COD PASA/
Auditeur interne
Instruments financiers Echéances Entité
responsable
1. Nomination du responsable du suivi de la gestion des
instruments financiers
31 décembre
2014
SG/COD PASA
2. Transmettre à la Banque Mondiale le projet de Convention
PASA - ANPGF pour ANO
10 décembre
2014
COD PASA/
ANPGF
3. Transmettre à la Banque Mondiale pour avis le projet de
contrat avec WAGES et UTB dans le cadre des fonds de
garantie
31 Décembre
2014
COD PASA
4. Transmettre à la Banque une note additionnelle sur les rôles
et responsabilités des acteurs dans le dispositif actuel de
mise en œuvre des instruments financiers.
31 Décembre
2014
MAEP/ COD/
23
ANNEXE 5 : Analyse détaillée de la mise en œuvre des composantes techniques
COMPOSANTE 1 : Promotion des cultures vivrières stratégiques, des cultures
d’exportation et de la production halieutique continentale
Sous composante 1.1: Appui au développement des filières vivrières
(a) - Soutien à la montée en puissance du modèle des entreprises ESOP (Entreprises de
Services et d’Organisation des Producteurs)
A la revue à mi-parcours (RMP), 11 Entreprises de Services et Organisation des Producteurs
(ESOP) sur 14 prévues ont été mises en place. Après la RMP, l’ONG Entreprises Territoires
et Développement (ETD) a accéléré l’exécution du contrat N°
016/2012/MAEP/SG/PASA/SPM, contrat dont l’objectif spécifique est la création, sur la
période 2012 à 2016, de 20 ESOP sur toute l’étendue du territoire togolais, dont 10 sur la
filière riz et 10 sur d’autres filières.
En complément des 11 ESOP, des opérations tests de production ont été lancées dans 7 autres
ESOP : soja Tandjouaré, soja Nyamassila, riz Amou-Oblo, miel Kpalimé, miel Pagala,
arachide Bassar et manioc Akébou. Ceci porte à 18 le nombre d’ESOP lancées, soit 90 % des
prévisions. La répartition suivant les filières des 18 ESOP créées est la suivante : (i) 10 ESOP
riz, (ii) 04 ESOP soja, (iii) 02 ESOP miel, (iv) 01 ESOP arachide, et (v) 01 ESOP farine de
manioc.
Les deux dernières ESOP (ESOP ananas Tsévié et Danyi) auraient pu être également lancées
si les le marchés de fourniture des rejets d’ananas avaient abouti et les semences mis à la
disposition des producteurs.
Sur les 18 ESOP lancées, 12 ESOP, soit les deux tiers, sont en activité de transformation dont
9 des 10 ESOP riz, 01 ESOP soja et 02 ESOP miel.
Le réseau des producteurs a été densifié avec un taux d’augmentation de plus de 11,6 %. Le
nombre de producteurs est passé à 7 987 avec 3 352 femmes (42 %), soit 5114 producteurs
fournisseurs de riz paddy (73 % de la cible) et 2873 producteurs fournisseurs d’autres produits
(41 % de la cible). Cette situation ne prend pas en compte les producteurs des ESOP miel et
farine de manioc avec qui les contrats ne sont pas encore signés et les futurs ESOP ananas.
C’est dire que la tendance à l’accroissement du nombre de producteurs poursuit.
Le réseau des ESOP (RESOP) a été équipé en petit outillage industriel et les ESOP de motos
et de packs d’équipement informatique.
Difficultés :
Mise à disposition tardive des intrants agricoles aux producteurs.
Fermeture répétée de l’ESOP Dapaong pour cause de plainte de pollution de l’environnement
déposée par un riverain de l’ESOP.
Instabilité de l’énergie électrique dans les ESOP Mandouri et Elavagnon faisant perdre à ces
ESOP des semaines entières sans activités de transformation.
Manque de la main d’œuvre pour les activités de tri dans les ESOP Notsè, Mango et Pagouda.
Mévente du riz surtout les brisures dans toutes les ESOP ce qui a ralenti les activités de
transformation et occasionné des retards dans le remboursement du crédit IMF au niveau des
ESOP Mandouri et Dapaong
Propositions :
24
Obtenir de la Banque une subvention pour l’acquisition de groupe électrogène pour les ESOP
mal loties (Elavagnon, Amou-oblo, …)
(b) Développement d’opérations pilotes de warrantage pour les producteurs de céréales :
Trois opérations pilotes de warrantage ont été sélectionnées par voie compétitive et financées
avant la RMP du projet dans les régions des Plateaux (UAR-P : Union des agriculteurs de la
région des Plateaux), Centrale (MAPTO : Mouvement alliance paysanne du Togo) et Savanes
(UROPC-S : Union régionale des organisations des producteurs de céréales des Savanes).
Après la RMP, un suivi formatif des promoteurs des opérations de warrantage a été réalisé
avec implication des DRAEP. On relève une mise en place tardive des subventions du Projet
et des crédits des IMF et banque. Par ailleurs, les promoteurs ont éprouvé des difficultés dans
la programmation de la commercialisation des produits. Néanmoins, ils ont dégagé
respectivement au cours de la période des bénéfices nets de 84 857 F CFA, 52 470 070 F CFA
et F CFA.
Le lancement du deuxième appel à propositions pour la sélection des 7 opérations
complémentaires et le voyage d’études au Burkina Faso sont en préparation.
(c) – Soutien à des initiatives innovantes permettant la diversification des produits
vivriers destinés au marché national ou sous-régional:
Le recrutement du consultant chargé de l’évaluation des 26 sous-projets de la première vague
a été effectué en dépit du temps anormalement long qu’a connu le contrat pour être signé. La
mission de trois semaines de terrain a été bouclée et le rapport transmis à la coordination au
démarrage de la mission de supervision. Le versement des 10% restants de subvention aux
promoteurs méritants a démarré pendant la mission.
La sélection définitive des sous-projets productifs de la 2è vague d’appel à proposition a été
effectuée après la formation des membres des comités régionaux des sous-projets des fonds
compétitifs en matière fiduciaire. Cette dernière étape de la sélection a permis de revoir à la
baisse (de 847 millions à 454 millions de francs CFA) le montant total des subventions. Au
total 27 sous-projets ont été en définitive sélectionnés au cours de la dernière réunion du
Comité national de gestion des sous-projets des fonds compétitifs. Au cours de la mission de
supervision, il ne restait que les promoteurs de la région des Savanes qui n’avaient pas encore
reçu leur première tranche de financement. La signature des conventions avec les promoteurs
a été précédée de séance de formation de ces derniers en comptabilité, passation des marchés,
en communication et reporting des activités.
(d) – Valorisation de l'image et promotion des produits vivriers locaux auprès des
consommateurs
Avant la RMP du Projet, cinq sous-projets de valorisation de l’image des produits togolais ont
financés dans les axes ci-après :
développement de démarches « qualité » : CAPLAD et DECISION
campagnes de promotion (campagne médiatiques conduites en lien avec des agences
de communication, radio, spots publicitaires) ou des manifestations locales
(animation au niveau de points de vente, diffusion de recettes, etc.) : COTPAT et
Global Coaching
25
participation à des événements commerciaux et expositions de produits alimentaires
(foires, journées portes ouvertes, caravanes de promotion, etc.) : Foire agriculture
biologique de Mango
réalisation d’études et enquêtes ciblées pour la connaissance et le suivi de marchés
(données sur les prix, enquêtes sur les consommateurs, etc.) : CREAT
Les réalisations de ces 5 sous-projets se présentent comme suit :
CAPLAD : La réalisation de l’audit diagnostic initial pour la mise en place de la démarche
qualité au sein de CAPLAD. Ce diagnostic a révélé l’inexistence d’une mielerie et a
recommandé sa construction. Par ailleurs, la politique qualité a été élaborée et validée. De
même les membres de la coopérative ont été formés sur le système HACCP et le système a été
déployé sur le terrain. Toutefois, le projet a accusé du retard et mérite une restructuration pour
recentrer les activités sur la construction de la miélerie qui n’était pas prévu au départ.
Global Coaching : Les activités de Global coaching pour l’organisation de « l’agriculture
Togo innovation Awards » se sont poursuivies avec la sélection des produits à primer. Au
total vingt-sept (27) produits ont été sélectionnés et bénéficient d’un accompagnement
préparatif pour la soirée de remise des prix.
DECISION : les activités de Décision se sont poursuivies notamment la conception et
l’élaboration des documents et outils du manuel HACCP basés sur la notion des bonnes
pratiques d’hygiène et de fabrication, l’élaboration du référentiel HACCP; la multiplication
du manuel HACCP. Les activités de sensibilisation des 70 entreprises recensées sur les enjeux
de la démarche qualité ont été réalisées avec la participation de 21 PME. En ce qui concerne
la formation des formateurs, elle a été réalisée et a connu la participation de 15 personnes
possédant une licence professionnelle en Industrie Agroalimentaire. 10 formateurs –
accompagnateurs ont été retenus à l’issu de cette formation et attendent la phase de
déploiement dans les PME couvertes par ce projet.
CREAT : La conception et réalisation de logiciel de gestion de la base des enquêtés sur la
consommation des produits transformés est en cours de conception.
COTPAT : La vitrine des produits agricoles transformés est ouverte. Plus de 200 produits
transformés y sont exposés. Les activités d’analyse des produits par l’ITRA ont pris un léger
retard dû à une panne technique des équipements de laboratoire.
Après la RMP, un suivi formatif de ces sous-projets a été réalisé. Il a permis de relever des
difficultés qui suivent : (i) la rétention d’information par les promoteurs et la faible
collaboration avec le PASA d’une part et les DRAEP d’autres part, (ii) la difficulté des
promoteurs à maîtriser les procédures du PASA et à comprendre l’esprit des fonds de
promotion de l’image des produits togolais. Des recommandations, destinées à réviser le
contenu des conventions, ont été proposées. Leur mise en œuvre déterminera le versement de
la deuxième tranche.
Sous composante 1.2: Appui aux cultures d’exportation
Coton.
Une mission d’appui conseil comptable a été réalisée auprès de la FNGPC pour renforcer les
capacités des comptables en matière fiduciaire.
Le Directeur opérationnel est recruté et a pris fonction le 06 octobre 2014. Des tournées et
réunions de remobilisations des acteurs autour de la filière coton a été réalisées.
26
Les AG ont été également organisées.
La campagne cotonnière 2014-2015, débutée en mai a permis d’emblaver au 30 août 2014,
135 349 ha sur un objectif de 120 000 ha, soit un taux de réalisation de 113%. Ceci
est le résultat de la campagne de remobilisation des producteurs organisée au cours du
premier semestre.
Pour la suite, la FNGPC ambitionne faire un diagnostic du réseau pour une restructuration et
enfin asseoir un plan de renforcement des capacités de ses organisations avec le
concours du PASA. Un programme d’activités pour couvrir le dernier trimestre est élaboré
et est en cours d’opérationnalisation. Les formations vont concerner chaque niveau du
réseau, l’amélioration de la productivité et de la qualité du coton, la maîtrise des rôles
et responsabilités des OPC dans la filière cotonnière togolaise. Outre les formations, la
FNGPC prévoit organiser des voyages d’études au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire sur des
thèmes agronomiques, organisationnels ainsi que sur la stratégie de professionnalisation
des producteurs, les avantages accordées par l'Etat aux agriculteurs et la création d'une
Banque Agricole. La Fédération prévoit également avec l’appui du PASA, mettre en
application toutes les résolutions votées par l’AGO. Il est envisagé également plus de
tournées de communication à la base. Ces visites permettront l’adhésion durable des
producteurs dans la culture du coton et les appuieront dans la gestion des intrants
(distribution et établissement des états de consommation).
La mise à disposition de la FNGPC d’un assistant technique et le recrutement et
l’installation du nouveau Directeur Opérationnel améliorera la mise en œuvre de ce
programme.
Café/Cacao.
Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du PASA, l’UTCC et la FUPROCAT sont
prestataires de service sur le volet café et cacao pour fournir du matériel végétal performant,
apporter un appui-conseil aux producteurs de café et de cacao et organiser les producteurs.
Une assistance technique internationale est recrutée pour accompagner les prestataires et
assurer la mise en place de l’interprofession.
Par ailleurs, la DSID, qui a effectué la collecte des données de référence, un signé une
convention avec le PASA, pour asseoir un dispositif de collecte permanente des données.
Cette activité a démarré par l’élaboration des documents de collecte des données et avec la
collaboration des Techniciens formateurs de l’UTCC et des Conseillers technico-économiques
de la FUPROCAT. La collecte proprement dite a démarré en septembre 2014. Les rapports
provisoires ont été transmis à la mission de supervision.
(a) Remodelage et renforcement du dispositif d’appui-conseil agricole café-cacao
Tenue de réunions de communication et de sensibilisation avec les producteurs
Il s’agit de réunions organisées dans les villages pour communiquer et sensibiliser les
producteurs sur des thèmes liés aux bonnes pratiques agricoles et pour collecter leurs besoins
en matériel végétal. Au total 250 séances sont tenues dans 215 villages et 6 364 planteurs dont
1 119 femmes y ont participé activement suscitant des réflexions intéressantes.
En outre, une tournée conjointe UTCC/ICAT/FUPROCAT a été organisée pour communiquer
avec les producteurs sur les actions du PASA pour relancer les deux filières. Cette tournée est
l’occasion de revenir sur la régénération/extension plantations avec du matériel végétal
performant, le danger de l’abattage anarchique des arbres et la protection du couvert forestier
nécessaire à la culture du café/cacao, le renforcement des organisations des producteurs et les
activités additionnelles du PASA volet café-cacao. Sur 19 réunions prévues, 11 sont déjà
tenues avec une participation de 1974 producteurs soit une moyenne de près 180 par réunion.
27
Pour l’instant, les besoins exprimés sont surtout ceux de café qui s’élèvent à 493 593 boutures
racinées. Pour le cacao, les collectes de besoins viennent de démarrer et sont de 22 025
cabosses de cacao sélectionné.
Formation des Producteurs
Les formateurs locaux ont tenu à leur tour des sessions de restitution de la formation reçue en
mars en direction des producteurs membres des GPCC avec l’appui des TFP et des
Conseillers agricoles. A ce jour, 700 producteurs dont 66 femmes sont formés; ces sessions se
poursuivent.
Formation des Pépiniéristes en Agroforesterie et culture de poivriers
L’UTCC a organisé du 28 au 30 Mai 2014 à Danyi Dzogbégan, une session de formation à
l’attention des pépiniéristes des CPMV sur les techniques de mise en place et de conduite des
pépinières agroforestières. Cette formation répond au souci de l’UTCC d’intégrer le facteur de
préservation de l’environnement dans les itinéraires techniques de la culture du café et du
cacao au Togo. Au total 13 pépiniéristes et 2 techniciens formateurs chargés de la logistique
ont bénéficié de cette formation dont le principal animateur était le directeur exécutif de
l’ONG APAF. Cette formation a permis aux participants de pouvoir identifier au moins 4
espèces agroforestières notamment Terminalia ivairensis ; Samanea saman ; Eurythrophleum
ivorense (Tali), Abbizzia ferruginea et Albizzi zygia. En plus, ils sont en mesure de faire la
levée de dormance des semences de ces espèces et de les mettre en pépinière.
Après cette formation 12 pépinières de ces espèces sont installées dont 4 dans les CPMV et 8
dans les GPCC auprès des producteurs.
Le retard accusé dans le démarrage de cette activité a négativement affecté la levée des
semences. Les plants obtenus sont en train d’être mis en pots pour être distribués aux
producteurs bénéficiaires de matériel végétal café et cacao qui les utiliseront pour améliorer la
fertilité des sols et l’ombrage dans les plantations.
En outre des essais de bouturage de poivrier ont démarré déjà dans certains CPMV en vue une
meilleure maîtrise de la technique en prélude de son intensification au dernier trimestre 2014.
Une convention a été signée avec un propriétaire à Ezimé (Préfecture d’Amou) qui a accepté
mettre à la disposition de l’UTCC sa plantation de poivriers pour servir de parc à bois.
Suivi des pépinières villageoises
Le suivi s’est concentré au cours de ce troisième trimestre sur les pépinières de boutures
racinées de café distribuées cette année aux producteurs. Ainsi 365 pépinières installées par
428 producteurs sont suivies. Pour l’instant il faut dire que le taux de reprise des boutures
repiquées est bon dans l’ensemble.
Appui à la régénération/replantation des caféières et cacaoyères
Il s’agit essentiellement de l’appui apporté aux producteurs pour le recepage et la taille des
vieilles caféières et cacaoyères. Cette activité a mobilisé tous les Techniciens de l’UTCC qui
ont travaillé en synergie avec les CTE de la FUPROCAT, les CrA de l’ICAT et les
Formateurs Locaux des GPCC. 5 894 ha de caféiers et 4 054 ha de cacaoyers sont régénérés
au cours du semestre après la RMP, soit 98% et 101% des objectifs de l’année 2014. Ceci
porte à 9 219 ha de caféiers et 5 100,89 ha de cacaoyers les superficies régénérées depuis
2013 pour des objectifs cumulés de 12 000 ha de caféiers et 8 000 ha de cacaoyers, soit une
réalisation de 73,83% et 63,76%.
28
Par rapport au premier semestre, il y a eu une évolution des superficies régénérées/replantées
qui sont passées respectivement pour le café et le cacao de 4 070 ha et 2 722 ha à 5 894 ha et
4 054 ha ; soit une augmentation de 44,82% et 48,94%
Cette évolution devrait se poursuivre au dernier trimestre 2014 avec les tailles et élagages des
plantations en production et surtout l’opération de recépage des vieilles plantations de caféiers
qui démarrera en décembre 2014.
(b) Fourniture de matériel végétal et régénération/replantation.
Les prévisions de fourniture de matériel végétal pour 2014 sont de 360 000 boutures racinées
et 40 000 cabosses de cacao sélectionné.
Concernant les boutures racinées, 252 122 sont livrées à 430 producteurs dont 28 femmes
soit 70% des prévisions. Les besoins collectés pour l’instant s’élèvent à 493 593. La collecte
des besoins se poursuit à la suite des réunions de sensibilisation et à travers le réseau des CrA
et des FL.
Parallèlement, la production des boutures racinées dans les CPMV s’intensifie de même que
l’amélioration de leur capacité productive. En cette fin de semestre, hormis les boutures
distribuées près de 400 000 boutures sont en fosses et des livraisons successives sont
programmées pour les semaines qui viennent.
Pour les cabosses de cacao, 1 002 sont réceptionnées de l’ITRA/CRAF et distribuées à 44
producteurs tous hommes. Ce lot de cabosses fait partie de la production de 2013 et a été
réceptionné sur le champ semencier de zozokondji en Janvier 2014.
En rappel, 40 000 cabosses sont commandées au CRAF et 50 000 attendues du Seed
Production Unit du Ghana qui a déjà fourni 8 700 cabosses à la première livraison sur les 7
attendues jusqu’en janvier 2015. La distribution de ces cabosses se poursuit.
(c) Renforcement de l’organisation des producteurs
Dans le cadre de l’exécution du Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA), quatre volets
sont confiés à la FUPROCAT « COOP CA » à savoir :
Appuyer l’immatriculation des organisations de producteurs (OP) de café et de cacao ;
Former les responsables de ces organisations à la gestion et créer de nouvelles
organisations de producteurs à la base ;
Appuyer la commercialisation du café et du cacao ;
Mettre en place une cellule d’approvisionnement et de gestion des intrants.
Au 30 Septembre 2014, la situation générale des mutations des groupements en sociétés
coopératives se présente comme suit :
11 UGPCC sur 13 ont été mutées en USCPCC « COOP-CA » pour un taux de
réalisation 84,62 % ;
205 GPCC sur 521 ont été mutés en SCPCC « SCOOPS » pour un taux de
réalisation 39,35 % ;
10 SCPCC « SCOOPS » ont obtenu leur immatriculation ;
1 USCPCC « COOP-CA » est immatriculée ;
La FUPROCAT « COOP-CA » est immatriculée ;
29
Le cumul des Organisations de Producteurs de café et cacao mutées en sociétés coopératives
s’élève à 217 sur un effectif de 535 dont la FUPROCAT pour un taux de réalisation de
40,56%.
Les modules développés lors des ateliers de formation des techniciens de la FUPROCAT sont
entre autres :
Techniques de préparation et d’animation de sessions de formation des adultes
Elaboration des fiches de progression pédagogique sur l’Identité et les caractéristiques de
l’entreprise coopérative
Elaboration des fiches de progression pédagogique sur l’Identité, caractéristiques de
l’entreprise coopérative et les principes coopératifs
Elaboration des fiches de progression pédagogique sur l’Identité, caractéristiques de
l’entreprise coopérative et les principes coopératifs
Elaboration des fiches de progression pédagogique sur les principes coopératifs
Elaboration des fiches de progression pédagogique les rôles, attributions et
fonctionnement des organes statutaires des sociétés coopératives
Elaboration des fiches de progression pédagogique sur dispositions obligatoires de l’acte
OHADA à figurer dans les statuts de société coopérative
Elaboration des fiches de progression pédagogique sur les profils, tâches / cahiers de
charges et autres outils de travail des élus
Les modules de la formation des élus ont porté sur :
Identité, caractéristiques de l’entreprise coopérative et interprétation des principes
coopératifs ;
Organisation et gestion des entreprises coopératives (Cf. entrepreneuriat coopératif) ;
Organes statutaires, leurs rôles, attributions, fonctionnement et interaction ;
Profils, tâches / cahiers de charges et autres outils de travail des élus, des techniciens et
autres responsables du réseau des OPCC ;
Dispositions obligatoires de l’OHADA ;
Elaboration des organigrammes hiérarchiques et fonctionnels au sein du réseau des
OPCC ;
Gestion des interfaces entre AG, CA, CS, DE, CTE, CG et autres personnel et cadre
d’appui administratif ;
Capitalisation de l’information dans des documents importants suivant des canevas
standards ((Plan d’affaires, Plan opérationnel, PTBA, PV, rapports d’activités et autres,
compte-rendu de réunion et de mission, etc.).
Les activités au niveau de tous les volets ont été bien exécutées conformément au plan
opérationnel défini.
Le système commun de collecte et de vente de café et de cacao permet de faciliter et de
sécuriser la collecte, la centralisation et la vente des café et de cacao. Sa diffusion dans les
USCPCC (information, sensibilisation) présage une augmentation significative des quantités
vendues cette campagne par rapport à la campagne dernière.
Les échanges sur les appuis à apporter à la FUPROCAT pour accéder aux marchés de niche
pour les cacao certifiés , ont par ailleurs permis de retenir les activités suivantes à effectuer :
L’obtention de l’agrément d’exportation,
L’élaboration d’un plan d’exportation ;
La recherche de marchés de niche.
La réalisation des deux dernières activités nécessitera l’appui d’un expert en marketing.
30
(d) Interprofession
Le Conseil interprofessionnel du café-cacao du Togo (CICC-Togo) a été porté sur les fonts
baptismaux le 30 septembre 2014. Un plan opérationnel couvrant trois exercices d’un montant
de 112 millions de francs CFA a été élaboré et soumis à la coordination. Le Conseil a besoin
de l’appui financier du PASA pour la première année d’activités pour un montant de 52
millions de francs CFA. L’expert AGRER a lourdement contribué à ce succès.
Sous-composante 1.3: Appui à la production halieutique continentale
Volet Aquaculture:
La direction des pêches et de l’aquaculture (DPA) durant le troisième trimestre de l’année
2014 a prévu la mise en œuvre des actions suivantes dans le cadre de composante 1.3 du
Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA) qui visent essentiellement à augmenter la
production halieutique nationale :
Renforcement des capacités techniques et productives des acteurs intervenants dans le sous-
secteur pêche et aquaculture en terme de formation,
- équipement ;
- aménagement ;
- fourniture d’intrants ;
- valorisation des produits halieutiques et ;
- renforcement des capacités financières des acteurs intervenants dans le sous-secteur pêche
et aquaculture.
Les activités et résultats obtenus se présentent comme ci-dessous :
Mise en valeur piscicole des retenues d’eau du périmètre irrigué d’Agome-Glozou : l’étude de faisabilité a eu lieu du 19 au 20 Août 2014. Elle a permis d’identifier 04
retenues d’eau propices à l’élevage de poisson. Elle a aussi permis de proposer pour
chacune d’elle un plan d’aménagement piscicole.
Formations : 219 personnes ont bénéficié des formations en alimentation, en cages
flottantes, en écloserie et en aménagement des infrastructures piscicoles, en
transformation des produits de pêche et de l’aquaculture.
Assistance technique à 3 écloseries (Shalom, GAEC-NOVISSI & AGRIPROMO-
Pya) : du 1er
au 13 septembre 2014, une assistance technique a été accordée à l’écloserie
AGRIPROMO qui était confrontée à des mortalités des larves après éclosion. Cette
assistance a permis de lancer une production artificielle des larves de Clarias. En dehors
de cette assistance une formation en inversion de sexe de tilapia et en reproduction
artificielle clarias a été organisée du 22 au 29 septembre 2014 à l’écloserie SHALOM de
Kovié. Cette formation a vu la participation de 09 techniciens/promoteurs d’écloserie et
de 04 cadres (DPA et ITRA). Une mission effectuée à la ferme GAEC-Novissi du 2 au 8
octobre 2014, a permis de réaliser les activités suivantes : l’état des lieux, la proposition
de solutions d’amélioration ; le calcul de la capacité de production de la ferme ;
l’élaboration d’une feuille de route.
Assistance technique au projet de provenderie de Pya (Kara, Région de la Kara) :
dans le cadre d’un appui à la mise en place d’une provenderie, une assistance technique a
été accordée à la provenderie de Kara. Cette assistance technique a permis de faire l’état
des lieux de la provenderie et de faire des propositions qui permettront une mise en œuvre
plus efficaces et efficiente de ladite provenderie. Une mission au Ghana auquel a participé
le promoteur de cette provenderie a été organisée du 12 au 14 novembre 2014 par la DPA
31
afin d’acquérir des connaissances sur les équipements et le fonctionnement d’une usine
d’aliment pour poisson (RAANAN). La principale recommandation de ladite mission est
que le PASA accorde à nouveau un appui financier au promoteur de la provenderie de Pya
lui permettant d’acquérir le matériel manquant pour rendre fonctionnel la provenderie afin
d’avoir une production locale d’aliment granulé flottant d’ici la fin du PASA.
Formation sur l'élevage en cage de petit volume et de haute densité : 20 pisciculteurs
et promoteurs des fermes et 08 cadres de l’administration ont été formés sur la technologie
de l’élevage en cage de petit volume et de haute densité (maitrise des éléments de
structure et d’assemblage de cages, maitrise de la fabrication d’ancre et de montage d’un
train de cages flottantes, maitrise des conditions d’un bon élevage et conduite d’élevage
en cage LVHD).
Collecte des données et suivi des fermes piscicoles : 60 fermes piscicoles ont été suivies.
Ce qui a permis d’enregistrer une production de 8 tonnes à la date du 15 novembre 2014.
Vente de provende pour poisson : à la date du 15 novembre 2014, 42,965 tonnes de
provende dont 30,46 tonnes de provende pour Tilapia et 12,55tonnes de provende pour
clarias ont été vendues à 60 fermes piscicoles
Réunion entre la DPA et les fournisseurs de biens et services : Une réunion entre les
fournisseurs de service du sous-secteur pêche et aquaculture et la direction des pêche et de
l’aquaculture a eu lieu le 25 juillet 2014. Elle a permis de réfléchir sur la problématique de
la valorisation de la production piscicole locale. Cette réunion a connu la participation de
9 opérateurs économiques et a permis d’établir un répertoire des fournisseurs de biens et
services.
Octroi des autorisations d’installation des fermes piscicoles et d’importation des
alevins : 05 fermes ont reçu une autorisation d’installation ; 3 autorisations d’importation
des alevins : 32 000 alevins de Tilapia et 5 000 alevins de Clarias importés.
Le consortium COFREPECHE/APDRA Pisciculture Paysanne a appuyé la DPA dans
l’exécution des activités de pisciculture.
Performance :
En date du 15 novembre 2014, 26 fermes modernes ont été dénombrées. Ce résultat découle
des appuis significatifs en termes d’intrant amélioré (provende et alevins), des sous projets
de fonds compétitifs, de l’assistance technique internationale. Cette tendance d’augmentation
de fermes modernes devrait s’observer au cours du dernier trimestre avec la mise en œuvre
d’autres sous projets retenus pour le second appel à proposition des fonds compétitifs.
Malgré cette augmentation de fermes modernes, la production stagne (8 tonnes) car les appuis
en alevins et en provende n’auront d’effet que vers la fin du dernier trimestre pour impacter
la production. Le volume des importations d’alevins devrait diminuer significativement avec
la mise en place des écloseries.
Par ailleurs, grâce aux différentes formations et à l’utilisation des intrants aquacoles de
qualité, on observe une amélioration dans la gestion des fermes piscicoles. Les différents
empoissonnements ont eu lieu au cours du premier semestre dans les fermes appuyées par le
PASA, une augmentation de la production est attendue au cours du dernier trimestre.
De plus les orientations actuelles vont vers un appui en aménagement des infrastructures
piscicoles pour rendre plus productive les fermes avec une amélioration de leur plan de
gestion. Le dispositif de collecte d’information par téléphone reste peu efficace si les
informations ne sont pas enregistrées au niveau des fermes. Des missions de vérification des
32
informations sur le terrain devraient être organisées de concert avec la DPPSE et les DRAEP
pour vérifier la conformité des données.
Volet Pêche continentale :
- Construction d’une plate-forme de fumage des produits halieutiques (diagnostic,
construction, formation) : une plateforme de transformation de 500 à 600 Kg de poisson
fumé/jour a été construite à Katanga. Cette construction a été suivie de deux sessions de
formation en transformation des produits halieutiques. Cette formation a vu la
participation de 19 cadres de l’administration et de 36 transformatrices.
- Identification de 63 fumeuses bénéficiaires chacune d’un four amélioré de type Chorckor
ou Banda sur le lac de Nangbéto. Le projet de convention entre le PASA et les
bénéficiaires est en cours d’élaboration.
- Organisation des opérations de surveillance des pêches sur le lac de Nangbéto : trois
(3) opérations de surveillance ont été organisées par la DPA en collaboration avec la
DRAEP-Plateaux et avec l’appui des forces de l’ordre. En dehors de cela, les 5 (cinq)
équipes de surveillance constituées exclusivement de pêcheurs, formées et équipées en
pirogue ont aussi menée des opérations. Ceci a permis de saisir au total 44 engins de
pêche prohibés auprès de 19 pêcheurs. Lors de la cérémonie d’ouverture de la pêche sur le
lac, le 15 novembre 2014, quatre (4) moteurs hors-bords acquis par le PASA ont été remis
officiellement aux équipes de surveillance pour leur faciliter le travail.
- Elaboration du plan de gestion du système lagunaire : Dans la perspective
d’élaboration du plan de gestion des pêcheries du système lagunaire, une réunion
d’échanges a été tenu les 12 et 13 juin 2014 à Anèho entre les acteurs de la pêche. Cette
réunion a regroupé 75 personnes (chefs traditionnels, pêcheurs, mareyeuses, autorités
administratives et militaires, cadres de l’administration du MAEP et ministères impliquées
dans la gestion des ressources halieutiques, etc.)
- Suivi des débarquements des captures sur le lac de Nangbéto: la collecte des données
sur les captures démarrée en janvier 2014 avec la mise en place d’un système de collecte
permanent se poursuit. Les données sont collectées par les pêcheurs et mareyeuses avec la
supervision de la DRAEP/P. Ces données sont saisies et traitées à la DPA. De janvier à
août 2014, la production enregistrée sur le lac de Nangbéto est de 729,5 tonnes.
- Mise en œuvre des plans de gestion : mise en place de deux équipes de surveillance sur
le barrage de koumfab en août, réunion d’échanges avec les acteurs de la pêche de
Nangbéto les 28 et 29 août 2014.
- Acquisition de 153 caisses pour la conservation et la vente de poissons frits : 102
caisses ont été remises aux revendeuses de poisson du lac de nangbéto le 15 novembre
2014; 51 caisses seront remises dans le courant décembre 2014 aux revendeuses de
poisson du barrage de Koumfab.
- Formation de 35 acteurs en surveillance des activités de pêche sur le barrage de
Koumfab: les modules de formation ont porté sur le guide de bonnes pratiques en
surveillance participative et sur les techniques de mesure des engins de pêche et des
organismes (poissons et crustacés);
- Formation de 11 acteurs du barrage de Koumfab en collecte des données sur les captures
et effort de pêche.
33
Performance :
Le système d’enregistrement des volumes de capture mis en place en janvier sera la référence
de base à la fin de l’année, d’autant plus qu’aucune information fiable n’était disponible avant
la mise en place de ce dispositif de collecte.
La mise en œuvre du plan de gestion du lac de Nangbéto avec l’organisation des opérations de
surveillance a conduit à la disparition de beaucoup d’engins destructeurs des ressources
halieutiques. Cela aura pour conséquence une augmentation de la productivité et de la
production.
Les pêcheurs sont impliqués dans la gestion des plans d’eau avec la mise en place des comités
de pêche et des équipes de surveillance.
Les orientations actuelles vont vers un suivi de la mise en œuvre des plans de gestion adoptés
afin d’améliorer la production halieutique continentale et vers la valorisation des produits de
la pêche à travers les activités innovantes (Fonds Compétitifs et appuis directs) par
l’amélioration des techniques de fumage avec des fours améliorés (plateformes, fours
Chorckors) et la fourniture des caisses aux commerçantes pour la conservation et la vente des
poissons frits.
Contraintes
Insuffisance de cadres spécialisés ;
Manque de professionnalisme des acteurs à la base ;
Manque d’agents de conseil et d’appui à la pêche et à la pisciculture sur le terrain ;
Faible niveau d’organisation des acteurs à la base.
COMPOSANTE 2 : Relance du sous-secteur de l’élevage
(a) La reconstitution à l’aide des géniteurs améliorés disponibles au niveau local:
Le troisième trimestre a été marqué par la distribution de la troisième vague des géniteurs
fournit par l’ITRA et les Fermes Ovines Améliorées. Au total 1007 géniteurs ovins et caprins
(dont 280 de l’ITRA et727 des FOA) ont été mis à la disposition des éleveurs bénéficiaires
dans les cinq régions. La remise des géniteurs de l’ITRA a démarré officiellement le 23 août
2014 à travers une remise des géniteurs accompagnés de kits (pierres à lécher, déparasitants
internes et externes) aux bénéficiaires d’Agbélouvé dans la préfecture de Zio. Concernant les
animaux des fermes ovines améliorées, les phases de certification et d’achats ont présidées
d’un jour les remises aux bénéficiaires. La remise officielle par les autorités de cette catégorie
de géniteur a été lancée par le ministre le 05 septembre 2014 à Guérin-Kouka dans la
préfecture de Dankpen. La distribution des géniteurs a touché 1007 bénéficiaires dont 20% de
femmes dans 13 préfectures.
Région Nombre de
bénéficiaires
Dont nombre
de femmes
Pourcentage de
femmes (%)
Maritime 213 63 30
Plateaux 274 86 31
Centrale 115 25 22
Kara 110 10 9
Savanes 295 13 4
TOTAUX 1007 197 20
34
Pour la diversification des activités des pêcheurs du Lac Nangbéto pendant la période de
repos du lac et d’interdiction de pêche, un premier lot de 115 bénéficiaires de géniteurs
volailles ont reçu des animaux. 53 personnes, tous des pêcheurs opérant dans le lac Nangbéto,
ont reçu chacun un noyau de 05 poules et un coq en plus d’un kit composé de 5 kg d’aliment
et d’un sachet de 250 g d’antibiotique vitaminé. Les autres ont bénéficié d’un coq et du kit.
Le lancement de la distribution a eu lieu dans le canton d’Akparé (Préfecture de l’Ogou), le
13 septembre 2014 sous la présidence du Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la
Pêche. Par ailleurs, les services de l’ICAT et d’AVSF ont fait le suivi des éleveurs
bénéficiaires de 570 géniteurs ovins caprins. Ces suivis réguliers permettent de vérifier si les
consignes données concernant la castration ou la vente des mâles présents dans les élevages
au moment de l’introduction du géniteur améliorateur ont été respectées, de se rendre compte
du mode de distribution des aliments, et des problèmes de santé éventuellement.
L’introduction des géniteurs et le suivi effectué dans ces élevages ont permis de ressortir des
données concernant les naissances. Au 30 septembre 2014, au total 2 389 agneaux dont 1 137
mâles et 1 252 femelles sont nés suite à l’introduction du premier lot de 570 géniteurs dont 1
325 agneaux et chevreaux au cours de ce trimestre.
(b) La santé animale: lutte contre les maladies à haute incidence ;
Avec les campagnes de vaccination couplées de déparasitage contre les maladies de
Newcastle et celle des petits ruminants, la situation sanitaire est satisfaisante à l’égard de ces
deux pathologies. Cette surveillance est réalisée sur le terrain par le réseau de surveillance des
maladies animales (REMATO). Après les deux premières campagnes de vaccination déjà
menées en 2012-2013, 2013-2014 avec des résultats plus ou moins satisfaisants, l’objectif
assigné à troisième campagne de vacciner au moins un million de petits ruminants et 5,5
millions de volailles pour atteindre ainsi le seuil aboutissant au bon contrôle de ces deux
pathologies afin d’assurer un développement de l’élevage des petits ruminants et volailles. Le
lancement de la campagne a été présidé par le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la
pêche le 11 août dans le canton d’Atchangbadè dans la préfecture de la Kozah. Plusieurs
actions ont été menées pour l’atteinte des objectifs de cette activité notamment l’acquisition
des vaccins et déparasitants pour la dernière campagne. Le premier stock de vaccins PPR
étant arrivé à expiration en juin passé, un nouveau stock de un million de doses (sur 4
millions prévus) vaccin homologués par l’OIE a été livré en août.
Les répartitions des effectifs en termes d’objectifs par groupes d’acteurs de l’opération de
vaccination ont été réalisés à raison de 775 000 de têtes de petits ruminants à vaccinées par le
GVPR et 225 000 têtes de petits ruminants par les équipes classiques de la DE. Un
réaménagement de la convention PASA-GVPR fixe les objectifs par vétérinaire privé à 31
000 têtes de petits ruminants à vacciner déparasiter et marquer au cours de cette troisième
campagne. Un premier point des tendances donne : 349 305 petits ruminants vaccinés,
déparasités et marqués et 1 071 756 volailles vaccinés et déparasités. Les taux de couverture
vaccinale des volailles dans les régions sont faibles (18 à 69 %) sauf dans la région des
savanes où on a enregistrée un taux de couverture élevé (126%).
(c) Amélioration des techniques d’élevage traditionnel dans les ménages pauvres:
Au cours de ce troisième trimestre le PASA a fait la promotion des élevages commerciaux à
travers l’identification de cent cinquante (150) éleveurs dont 75 pour le développement de la
volaille locale en bande et 75 autres pour les petits ruminants. Les bénéficiaires de ces
élevages commerciaux ont été formés sur les modules techniques d’élevage en bandes de
volailles, en gestion fiduciaire en élaboration et gestion de plans d’affaire bref sur les notions
élémentaires.
35
Tableau de répartition des bénéficiaires par région
Régions Maritime Plateaux Centrale Kara Savanes Total
Spéculation
Elevages volailles 10 15 15 15 20 75
Elevage de petits ruminants 18 12 15 15 15 75
Une liste de huit cent quatre-vingt-quatorze (894) éleveurs de petits ruminants d’ovins a été
retenue par les agents de l’ICAT pour suivre la formation sur l’amélioration des techniques
d’élevage programmée dans le dernier trimestre de l’année. Les constructions des PTA et
BTA se sont poursuivies ; au 30 septembre 2014 sur les 500 BTA prévus pour être construits,
406 sont entièrement finalisés, soit un taux de réalisation de 81% ; tandis que sur 1300 PTA
prévus pour être construits 969 sont totalement construits, ce qui représente un taux de 75,
08%. Ce bilan partiel révèle un faible niveau de réalisation des constructions de BTA et de
PTA surtout au niveau des régions Maritime et Plateaux dû au retard dans la livraison des
matériaux et fournitures dans ces régions. Les dossiers de marché pour l’acquisition de
matériaux de construction pour 3250 PTA et 2000 BTA ainsi que des équipements sont en
cours d’évaluation.
COMPOSANTE 3: Appui au renforcement des capacités et coordination du secteur
Tableau de bord des indicateurs de résultats intermédiaires
Indicateur Unité Réalisée
2013
Année 2014 Cumul
des
réalisat
ions
Prévu
fin de
projet Prévu
annuel
(cumul
)
Prévu
périod
e
Réalisé
périodes
% Prévu/
Réalisé
période
Structures du MAEP
utilisant des outils
conformes au manuel
GAR
%
0 50 50 60 83,33 % 60 75
Cadres MAEP ayant
des contrats de
performance
conformes au manuel
GAR
%
0 50 50 0 0 % 0 75
Formation des cadres
du MAEP en GAR
(HJ)
Client
s/jour
s
1 132 1 800 668 237 35,47 % 1 369 1 800
Formation des cadres
du MAEP en GF (HJ)
Client
s/jour
s
1 065 1 350 285 271 95,09 % 1 336 1 350
Formation des cadres
du MAEP en S&E
(HJ)
Client
s/jour
s
1 010 1 350 340 410 120,58 % 1 420 1 350
Nb de politiques
sous-sectorielles et de
plans d’exécution
adoptés
Unité
5 4 2 2 100 % 7 5
36
Sous-composante 3.1: Réforme et renforcement des capacités du MAEP
(a) La restructuration du MAEP:
Dans le cadre de la mise en œuvre des stratégies sous sectorielle, le PASA est le principal
instrument à travers lequel le Ministère gère la coordination sectorielle pour mettre en
cohérence l’ensemble des interventions du département et permettre une bonne orientation de
l’action gouvernementale. Au titre des dialogues autour des politiques agricoles et de
l’amélioration du cadre juridique et institutionnel d’intervention du secteur, diverses études
ont été réalisées avec des recommandations assorties qui sont actuellement en cours de mise
en œuvre. Le PASA a appuyé la réorganisation de l’institut national de formation agricole
(INFA) de Tové pour la réalisation d’une étude diagnostique qui a abouti à un rapport d’audit
organisationnel et un projet de texte organique de restructuration validé en juillet 2014.
(b) Mise en place du système de gestion axée sur les résultats, avec la reddition des
comptes (GAR):
Par rapport à la GAR, il y a eu une série d’ateliers de formation en GAR sur fonds du PASA
suivie de diffusion du manuel GAR. La formation s’est déroulée à l’hôtel Cristal de Kpalimé
du 24 au 28 mars 2014 pour le premier groupe et 31 mars au 4 avril 2014 pour le second
groupe. En effet, Le MAEP est résolument engagé dans l’implantation de l’approche de
gestion axée sur les résultats. La formation a d’abord concerné une équipe de 40 formateurs
en stratégie de formation. Il est question d’assurer la formation du maximum de personnes au
sein du Ministère afin que chaque agent à son niveau, puisse comprendre les tenants et les
aboutissants de l’approche et de mieux assumer ses responsabilités. En région, certains
formateurs ont entamé quelques formations des agents en région. Il est difficile pour l’instant
d’apprécier les effets en lien avec cette activité mais est-il que les premières réactions des
participants des groupes qui ont été formés dénotent un sentiment de satisfaction générale
pour la plupart. Il y a lieu de souligner les inquiétudes relevées chez certains quant à la mise
en pratique des acquis. Pour lever les inquiétudes les participants ont formulé des propositions
afin d’améliorer la qualité de leurs prestations futures.
Perspectives
L’expert GAR ayant fini sa mission, il faudra penser à un dispositif pour permettre de relancer
la formation en région. Il faut à cet effet organiser des ateliers d’élaboration des modules
après la formation sur la gestion axée sur les résultats sur les thèmes qui seront retenus pour
être dispensés aux autres agents, mettre en place un dispositif de suivi des formations prenant
en compte aussi bien la formation par les formateurs que le suivi poste formation. Ce
dispositif nécessitera la mise en place d’une équipe d’appui comprenant des formateurs GAR,
le formateur en stratégie de formation et la coordination du projet.
(c) Renforcement du système de planification, de budgétisation, de suivi et évaluation du
MAEP:
A la revue mi-parcours, le système de suivi évaluation du PNIASA qui a connu des difficultés
avait déjà fait des progrès sensibles. En effet, la poursuite des activités de la Task Force mise
en place en 2012, la mise en œuvre de la réforme du MAEP marquée par la nomination d’un
Directeur de la Planification des Politiques et de Suivi et Evaluation et la désignation des
Chefs sections de suivi et évaluation au niveau des DRAEP ont permis d’accélérer
37
l’effectivité du système de suivi évaluation de façon globale. Le troisième trimestre est
particulièrement marqué par :
la validation nationale du manuel de suivi et évaluation du PNIASA4 élaboré en interne
avec l’appui d’une personne ressource.
une feuille de route assortie de l’estimation des coûts de la mise en œuvre du manuel a
également été élaborée et validée et le projet est à l’étape d’opérationnalité de cette feuille
de route.
le PASA comme les autres projets sont passés de l’étape d’expérimentation des logiciels
pour le suivi évaluation informatisé (Ruche et Tom2monitoring) à l’étape d’adoption d’un
seul logiciel. Le Tom2monitoring a été définitivement adopté car la priorité est de rester
dans la famille de Tomportail étant donné que tous les projets utilisent déjà pour la gestion
financière et des marchés le Tom2pro et le Tommarché et sécuriser convenablement les
données. Ceci a contribué à l’intégration des projets dans l’approche sectorielle PNIASA.
un atelier a été organisé à Tsévié du 29 septembre au 3 octobre 2014 et avait pour
objectif : finaliser la saisie des données de 2012 à 2014 (prévisions et réalisations) sur le
logiciel Tom2Monitoring a permis de procédé pour les 3 projets PASA, PADAT et
PPAAO à une série d’actions d’apurement et d’actualisation des données et de produire
les tableaux de bord éditables conformes aux canevas harmonisés en vigueur dans le
manuel de suivi-évaluation. Tous les paramétrages et l’établissement des correspondances
entre les indicateurs sectoriels (PNIASA) et ceux des projets, pour la consolidation et le
suivi informatisé des indicateurs du PNIASA ont été effectués avec succès, mais avec des
insuffisances relevées et communiquées à l’expert de la société TOMATE qui est en train
de travailler sur la question.
une mission d’appropriation, de bilan et de partenariat pour une nouvelle assistance
technique sur Tom2pro, Tommarché et Tom2monitoring a été effectuée par les principaux
responsables du département. La mission a permis d’informer le prestataire Tomate de
l’ensemble de ces difficultés rencontrées dans l’utilisation des logiciels et permis de lever
un certain nombre de blocages en vue d’envisager une opérationnalisation effective des
logiciels.
un recrutement depuis le 29 septembre 2014 d’un expert international en suivi évaluation
de SOFRECO pour appuyer le projet PASA, PPAAO et la DPSSE dans la mise en œuvre
du système de suivi et évaluation.
Perspectives
Au regard des résultats satisfaisants enregistrés au cours de la retraite technique de Tsévié, et
du contact renoué avec l’expert de la société Tomate, les actions et défis ci-après devront être
relevés à court et moyen terme. Il s’agit :
de développer le concept novateur du MAEP d’importation des données financières à
partir de Tom²Pro pour générer le suivi technico-financier : (lier Tom2pro à
Tom2monitoring et pouvoir afficher les prévisions financières au tableau des prévisions
et réalisations physiques ; un des principaux défis sur lequel s’est fondé le choix du
logiciel,
-
4Ce manuel a été validé au niveau national par l’ensemble des acteurs de développement et partenaires techniques
suite à un atelier de validation du 29 au 30 juillet 2014 et finalisé à l’atelier de l’informatisation du système tenu du 29
au 3 octobre 2014. Le document est désormais disponible et opérationnel.
38
de s’assurer de la véracité des données (un processus de contrôle interne des données,
affinement des méthodes de collecte et amélioration des fiches devraient être fait avant le
mois de décembre 2014).
d’envisager une saisie multisites pour tous les projets (étendre l’expérience du PADAT en
gestion multi-sites au PASA et au PPAAO).
de régler définitivement les blocages n’ayant pas encore leur solution
d’exploiter, à moyen terme, le maximum des fonctionnalités du logiciel qui fait sa
particularité (tachbord, cartographie, etc.).
II est prévu pour le 4ème
trimestre d’élaborer un plan d’action en lien avec la poursuite
d’informatisation du système et de programmer une formation approfondie des techniciens de
saisie à Paris. Au niveau du suivi, l’équipe de DPPSE en collaboration avec les spécialistes de
suivi et évaluation révisera les fiches d’enquêtes et entamera les tests concernant l’utilisation
de ces fiches. Une ou deux sorties de suivi et évaluation seront ensuite programmées pour
permettre de suivre les projets et les prestataires.
(d) Renforcement de la capacité fiduciaire du MAEP:
Passation des marchés
Exécution du Plan de transfert de compétences : Le renforcement des capacités de
l’équipe de passation des marchés s’est poursuivi au cours du troisième trimestre 2014 en vue
de former tous les membres de l’équipe sur les procédures présentant des graduations de
difficultés 1 et 2 conformément aux indications suivantes :
Niveau de compétence acquis fin septembre 2014
Graduation des difficultés Initié Débutant Autonome Expert
1ère Consultations de fournisseurs
et Consultants individuels 5 3 2 1
2ème
Appels d’offres ouverts
nationaux et internationaux
(Fournitures et travaux)
Appels à manifestation
d’intérêt
5 5 0 1
3ème Services de consultants
QC, SFQC, SMC, SED etc. 5 2 0 1
Il convient de rappeler que le Plan de Transfert de compétences s’articule selon une matrice
croisant les niveaux de compétences atteints avec la graduation des difficultés à maîtriser. On
distingue habituellement les quatre niveaux suivants, qu’un manager de proximité sait évaluer
sans difficulté en ce qui concerne son personnel :
• Initié : a reçu une initiation théorique, mais sans expérience pratique ;
• Débutant : capable de pratiquer, avec une supervision et un appui, d’abord dans un
contexte simple, puis dans une complexité croissante ;
• Autonome : pratique de façon autonome et fiable l’ensemble des composantes du savoir-
faire, dans des contextes variés ;
• Expert : expert, capable de faire évoluer les méthodes et capable de former.
39
Le remplacement quasi intégral des personnels du MAEP et de ceux des équipes de passation
des marchés des trois projets du PNIASA, au début du dernier mois du second trimestre 2014,
a nécessité la mise en place d’un dispositif d’accueil des nouveaux personnels, totalement
novices en matière passation des marchés, sans risque de rupture d’activité au sein des projets.
Il a fallu prévoir également une organisation permettant d’éliminer les risques de mauvais
comportements rencontrés avec les anciennes équipes. La nouvelle organisation du travail des
équipes de passation des marchés devait également favoriser une accélération de la
dynamique de transfert de compétences pour contrebalancer la régression brutale des niveaux
de compétences et d’autonomie acquis par les personnels précédents.
La nouvelle organisation mise en place a consisté à isoler les fonctions dites de « back
office » vouées à la confection des dossiers de consultation et à leur lancement sans contact
direct avec les soumissionnaires et à les confier aux volontaires chargés de passation des
marchés au sein des équipes de projets. Les activités d’ouverture et d’évaluation des offres et
propositions restent dévolues à la CPMP qui préside les sous-commissions d’évaluation
nommées au cas par cas à cet effet. Les Homologues des équipes de projet participent à ces
sous-commissions et sont chargés de mener à bien le processus d’élaboration et de signature
des contrats. L’ensemble de ces personnels travaillent sous la supervision d’un Spécialiste en
Passation des Marchés pour chaque projet du PNIASA. Le dispositif global mis en place pour
l’accueil des nouveaux personnels de la chaîne de passation des marchés au sein du MAEP a
été expérimenté et rodé avec succès durant tout le troisième trimestre 2014. Au terme de cette
période est apparue la nécessité de dispenser une formation formelle en passation des marchés
pour renforcer les acquis de la courte période d’apprentissage entamée depuis début Juin 2014
dans le cadre du transfert de compétences.
Tous les personnels du PNIASA chargés de passation des marchés ainsi que les Homologues
et les membres des Commissions du MAEP (CCMP, CPMP) en présence de la PRMP ont
donc reçu une formation exhaustive en passation des marchés dans la période du 24
Septembre au 02 Octobre 2014. L’ensemble des participants à cette session de formation ont
pu ainsi franchir le niveau de compétence dit « initié » selon la définition indiquée ci-dessus.
Parallèlement à la formation formelle, s’est déroulé le Plan de transfert de compétence ramené
à son point de départ mais dans une formule accélérée propre au contexte de changement des
personnels. Dans le cadre de leurs attributions, les Homologues ont acquis le niveau de
compétences « autonome » pour la première graduation de difficultés mais ils restent au stade
de débutants pour les deux graduations suivantes.
Au 30 Juin 2014, tous les dossiers de passation des marchés en cours ou à lancer ont été
réaffectés aux membres du personnel nommé pour composer la nouvelle équipe du PASA. Un
faible ralentissement de la productivité a été enregistré en matière d’exécution des procédures
de passation des marchés du PASA mais sans rupture d’activité notoire. L’exécution du plan
de transfert de compétences doit désormais être étendue aux Directions régionales qui jouent
un rôle de plus en plus important dans certaines phases d’exécution des marchés.
Gestion financière et comptable
Des formation-actions au quotidien à l’endroit des gestionnaires comptables des fonds, sur
le contrôle interne, l’exploitation du logiciel TOM2PRO, le suivi/contrôle financier des
contrats et des conventions, la constitution des dossiers d’engagement des dépenses et
celle des dossiers de paiement représentant les pièces justificatives des DRF,
L’organisation et la tenue de 2 missions d’appui et de suivi formatif et financier sur le
terrain, respectivement à l’UTCC et à la FNGPC ;
40
1a session de formation et d’appui-conseil pour le renforcement des capacités en gestion
financière au profit du personnel financier et comptable des structures centrales du
MAEP, des organisations partenaires et des SAG des DRAEP avec la participation des
agents du PASA, du PPAAO et du PADAT,
1 session de formation et d’appui-conseil à l’endroit des promoteurs des sous projets
présélectionnés (2ème
appel à propositions) avec la participation des gestionnaires
comptables du PASA et des SAF des DRAEP ;
1 session de suivi formatif (atelier de suivi technique et financier) des sous projets relatifs
au warrantage et à la promotion de l’image des produits agricoles, dont les travaux ont été
réalisés en équipe avec les SAF des DRAEP,
1 gestionnaire comptable avec 2 assistants comptables et 2 gestionnaires de stocks et des
immobilisations ont participé à une formation sur la clôture des comptes et l’élaboration
des états financiers des projets de développement, organisée par le cabinet TATES &
ASSOCIES
(e) La formation du personnel du MAEP:
Plusieurs marchés sont en cours pour le recrutement de consultants pour l’animation de
formations sur :
l’organisation et le fonctionnement des services administratifs du MAEP dans une
logique de performance et de qualité
la gestion administrative du personnel, la gestion d’un secrétariat et d’une unité de
documentation et capitalisation de connaissances
Par rapport à la gestion prévisionnelle du personnel:
Le recensement des besoins en personnel des différentes structures du MAEP révèle un
déficit de 1 277 agents au 31 mai 2014 et une lettre de demande de renforcement en
ressources humaines du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de pêche a été adressée
au ministère de l’économie et des finances le 22 août 2014; voir (annexe 6 et 7)
L’informatisation de la gestion du personnel : la mise en place de la base de données du
personnel
Le suivi des effectifs du MAEP : l’effectif du personnel du MAEP au 30 septembre 2014
est de 2 218 agents dont 1 914 Hommes et 304 Femmes. Cet effectif regroupe 622
fonctionnaires, 268 agents permanents, 275 agents PROVONAT et 1053 agents
contractuels.
Dans le cadre de la mise en œuvre du plan de formation triennal du personnel du MAEP, une
formation de 30 cadres de la DRH et de l’ensemble des directions du ministère ont été formés
sur la gestion du plan de formation du 08 au 18 avril à l’INFA de Tové pour appuyer la DRH
dans l’organisation et le suivi évaluation des activités de formation du personnel envisagées.
Le processus de mise en œuvre du plan de formation se poursuit par le recrutement de cabinets
qui seront chargés d’animer les modules de formations au profit de 300 cadres et agents du
MAEP. La réalisation des formations va s’étaler de décembre 2014 à 2015
(f) Renforcement des infrastructures du MAEP:
Concernant les infrastructures et équipements, les bâtiments de la DPV, l’annexe SG
réhabilités, ont été réception. Les Coordonnateurs des trois projets et leur secrétaire ont
41
intégré leur bureau. La salle de réunion a servi de cadre pour les travaux de la mission avec
l’équipe des projets. Du matériel roulant (4 pick up et deux camions frigorifiques) et des
équipements informatiques ont été réceptionné et remis aux partenaires du projet (DE, AVSF,
ONAF, FNGPC et ICAT).
Sous-composante 3.2: Coordination sectorielle et gestion de programme
(a) Mise en œuvre de la GAR:
Le troisième trimestre de 2014 est marqué essentiellement par la finalisation du rapport
d’audit interne du PPAAO (rapport disponible). La mission d’audit interne du PASA prévue
pour le mois de septembre 2014 ne sera réalisée qu’en octobre 2014. D’une manière générale,
les activités se déroulent de manière satisfaisante quand bien même quelques défis restent à
relever pour le suivi des conventions signées avec les partenaires pour la mise en œuvre des
activités. En perspectives, le 4ième trimestre 2014 permettra de poursuivre le contrôle des
trois projets du PNIASA, de veiller à l’organisation et le suivi de l’inventaire des
immobilisations et des équipements des trois projets au 31 décembre 2014. L’expert veillera
également à la poursuite de la mise en œuvre des recommandations des audits externes des
trois projets. L’auditeur interne poursuivra également le conseil à tous les niveaux des projets
pour la maîtrise des différentes procédures par les acteurs du PNIASA. Des missions de
terrains se tiendront pour s’assurer du déroulement satisfaisant des activités opérationnelles.
(b) Revue des dépenses publiques:
Le rapport de l’étude sur la revue des dépenses publiques du secteur agricole couvrant la
période 2011-2013, démarrée en février 2014, a été présenté à la validation technique par la
Task Force le 20 novembre 2014. Il reste la validation nationale de cette étude.
(c) Amélioration de la communication autour du programme
Les activités des projets du PNIASA ont connu au cours de ce troisième trimestre une grande
visibilité à travers la couverture médiatique systématique des actions importantes. Ce
trimestre a été marqué par la parution du second numéro du magazine « Vie agricole du
Togo » portant essentiellement sur l’entreprenariat rural. Aussi différents supports
d’information tels que les communiqués de presse, des dépliants ont été conçus au cours de
ce trimestre. Les textes pour la conception des dépliants de capitalisation des actions ont aussi
été rédigés, ainsi que les termes de référence pour les conventions avec les radios, les TV et la
presse. L’attribution des marchés de fournitures (enregistreurs, appareils photos) pour les
activités de communications est en cours et d’autres marchés de fournitures sont en train
d’être lancés pour l’acquisition des appareils photos pour les chargés de communication des
directions régionales et du Secrétariat Général du MAEP. Le dernier trimestre sera marqué
par la signature des contrats avec les médias pour une couverture médiatique systématique des
activités du PNIASA, la production des supports de fin d’année (Agenda et calendriers) ainsi
que les formations des journalistes et des chargés de la communication du MAEP. Par
ailleurs, le troisième numéro du magazine Vie Agricole du Togo paraîtra également au cours
de ce dernier trimestre.
42
(d) La gestion fiduciaire
Passation des marchés (juillet-septembre 2014)
Le PPM du PASA comporte un nombre de marchés très important qu’il s’agisse des marchés
de catégorie 1 (Fournitures et travaux) ou des marchés de catégorie 2 (Services de
consultants). A ce nombre de marché, il convient d’ajouter les ateliers et formations au
nombre de 93 et les procédures de subventions qui ajoutent un nombre très importants de
conventions avec les bénéficiaires (exemple : promoteurs des sous-projets financés sur fonds
compétitifs et éleveurs sélectionnés pour les réalisations des fermes commerciales).
Nombre de marchés par composante et catégorie de dépense
Catégorie
Composantes
Total général
Composante 1 Composante 2 Composante 3
Fournitures 21 24 12 57
Travaux 2 1 5 8
Consultant 13 13 27 53
Total marchés 36 38 44 118
Formations
et ateliers 13 15 65 93
Total général 49 53 109 211
o Mise en œuvre et évolution du PPM 2014 :
Une nouvelle version du PPM PASA a été élaborée à la fin du premier semestre 2014 pour
tenir compte des décisions prises à l’issue de la revue à mi-parcours, portant notamment sur
l’annulation de 13 marchés initialement inscrits au PPM de Janvier 2014. Cette version a été
soumise avec succès à l’approbation de la DNCMP et de la Banque mondiale début Juillet
2014.
Le troisième trimestre a démarré avec la perspective d’un double challenge pour la passation
des marchés :
intégrer une nouvelle équipe inexpérimentée dans les activités courantes de passation
des marchés, sans rupture de compétence ni de productivité ;
prendre toutes dispositions et mesures pour accélérer l’exécution du PPM en vue
d’améliorer le taux de décaissement et de répondre aux impératifs de clôture
prochaine (Mai 2015) du financement de la composante 2 par le GFRP.
Le nombre de marchés du PPM version Juin 2014 n’a que très peu faibli malgré l’annulation
d’une dizaine de marchés et le taux de réalisation du PPM 2014 se situait à 43 % au
30/06/2014 avec un nombre de marchés à exécuter toujours supérieur à une centaine. Il a
fallu également roder la nouvelle organisation expérimentée depuis début Juin avec l’arrivée
43
de la nouvelle équipe. Au 30 Septembre 2014, il reste 13 marchés non entamés et 19 en
préparation, soit 32 marchés non lancé sur les 105 marchés inscrits au PPM, soit un taux de
réalisation (marchés lancés) de 63 % en nette progression depuis la fin du 1er
semestre. Ce
résultat peut être jugé encourageant compte tenu du challenge lié aux changements des
personnels et d’organisation du travail. Il est également rassurant quant à la capacité du
PASA d’engager la grande majorité des marchés du PPM 2014 avant la fin de l’année.
Par ailleurs, des mesures ont été prises pour limiter les contacts entre les soumissionnaires et
fournisseurs et les équipes de passation des marchés au strict nécessaire sous la vigilance des
SPM et des COD. La mise en place par l’Autorité du MAEP d’un suivi hebdomadaire de
l’avancement et de la performance du processus de passation des marchés a permis au cours
de ce trimestre de faire un reporting continu des activités réalisées. Un tableau des statistiques
de performances des projets du PNIASA est fourni chaque semaine et permet un meilleur
pilotage de la passation des marchés. Concernant l’exécution des marchés lancés au cours du
troisième trimestre et a fortiori du quatrième trimestre, il faudra prendre en considération la
lenteur naturelle des procédures de passation dont certaines ne pourront aboutir à une
signature de marché qu’à compter du premier trimestre 2015. Toutefois, certains retards ont
pu être constatés du fait du renouvellement des personnels de passation des marchés du
MAEP. La passation de services entre les personnels sortants et entrants s’est déroulée sur
une très courte période et certains dysfonctionnements ont été enregistrés du fait d’un passage
de consignes trop succinct voire inexistant à l’endroit de certains dossiers.
Ainsi les dossiers relatifs à la réhabilitation des DRAEP et du centre halieutique
d’AGBODRANFO ainsi que ceux de la construction de la salle de réunion du MAEP ou
encore du recrutement de l’architecte pour le contrôle des travaux et d’autres encore ont été
« en panne » pendant des périodes de plusieurs semaines à plusieurs mois. Tous les retards
enregistrés ont malgré tout été résorbés durant le troisième trimestre et toutes les procédures
de marchés en cours d’exécution suivent désormais un rythme normalisé mais encore
largement perfectible.
En revanche les retards observés au cours du premier semestre 2014 dans les délais de
livraison des fournitures et de réalisation des travaux ont tous pu être régularisés au cours du
troisième trimestre. Ainsi les cinq chantiers de réhabilitations des bâtiments du MAEP et des
Directions centrales ont pu être achevés ou repris par un autre entrepreneur en ce qui concerne
le bâtiment annexe du Secrétariat général et ceux de la DPV. Pour ces deux marchés, il a fallu
résilier les contrats initiaux passés avec un entrepreneur totalement incapable d’honorer ses
engagements contractuels. Parallèlement aux activités courantes, la formation des principaux
acteurs de la chaîne de passation des marchés au MAEP a pu être assurée, tant par une session
de neuf jours de formation que par le transfert de compétences à travers un processus continu
de formation/action intégré aux activités courantes. Globalement la transition entre les
personnels remplacés et remplaçants n’a donc pas causé de rupture sensible de la capacité des
équipes de passation des marchés à assurer les tâches et responsabilités qui leurs sont
dévolues. Il convient cependant de rester vigilant pour réussir le changement décidé par
l’Autorité du MAEP pour remettre la passation des marchés en bon ordre de marche dans le
respect de l’éthique de ce métier et des bonnes pratiques qui s’imposent à lui. La feuille de
route produite par la revue à mi-parcours de la Banque mondiale a également pu être
respectée et le quatrième trimestre devrait permettre de consolider ce constat.
Contraintes
De nouvelles contraintes ont surgi de la réorganisation du travail et des équipes de passation
des marchés. Il s’agit notamment du partage de l’exécution des procédures entre plusieurs
44
intervenants qu’il s’agisse des tâches relatives à la consultation des marchés (Back office) ou
de celles de l’évaluation des offres et de la contractualisation des marchés (Homologues),
toutes placées sous la supervision du SPM.
Perspectives
La priorité absolue au quatrième trimestre 2014 sera consacrée à la mobilisation de tous
les moyens et ressources de la passation des marchés du PASA pour assurer l’exécution
complète des marchés inscrits au PPM 2014 dans sa version d’octobre 2014.
La nouvelle organisation de la passation des marchés mise en place au MAEP a introduit
la mesure de la performance comme un des facteurs majeurs de l’amélioration du
fonctionnement de la chaîne de passation des marchés. L’usage de TOM2MARCHES va
normaliser et améliorer la qualité et la célérité de la production en temps réel des
informations de reporting réclamées par la mesure de la performance. Les travaux
d’opérationnalisation du logiciel seront intensifiés pour atteindre cet objectif avant la fin
de l’année 2014. Cette action sera réalisée, de concert, par tous les projets du PNIASA.
Dans toute la mesure du possible en ce qui concerne la disponibilité de chaque acteur de la
chaîne de passation des marchés, le plan de formation approfondie exécuté par un
consultant individuel spécialisé démarrera au début de quatrième trimestre à raison de
deux à trois jours par semaine et par groupes d’une dizaine de participants rassemblés en
fonction de leur rôle spécifique au sein du processus de passation des marchés. Le
principal obstacle à surmonter sera de dégager une disponibilité suffisante des uns et des
autres pour leur permettre d’assister à tour de rôle à ce programme de formation. Le
contrat du consultant sera conclu au cours de la première quinzaine du mois de novembre
2014. Le plan de formation ainsi que les thèmes et les supports seront élaborés au tout
début de la mission du consultant recruté à cet effet.
Le recrutement d’un consultant national en passation des marchés par le PASA permettra
à l’expert du BEI de trouver du temps pour se consacrer aux actions de renforcement de
capacités de tous les acteurs de la chaîne de passation des marchés.
Le PPM PASA 2015 sera élaboré et présenté dans une première version dès le mois
d’Octobre 2014 sous réserve de la disponibilité du PTBA 2015.
L’objectif consistera à faire approuver le PPM PASA 2015 par la DNCMP et la Banque
mondiale avant fin Décembre 2014 dans le but de lancer les actions de passation des
marchés dès les premiers jours de l’année 2015. Cet objectif devra être partagé avec les
bénéficiaires des marchés qui auront la contrainte d’assurer la fourniture des dossiers
techniques d’expression de besoins aux dates planifiées dans le PPM sur la base de la
programmation du PTBA.
Elaboration du Manuel de procédures de passation des marchés
Une action collective des principaux acteurs de la chaîne de passation des marchés a été
entreprise en vue de produire un manuel de procédures utilisable par tous les projets du
PNIASA en cours ou à venir. La mise au point du manuel s’est poursuivie durant le troisième
trimestre avec une appropriation progressive du document par les instances permanentes de
passation des marchés au MAEP (PRMP, CCMP, CPMP), conformément au but recherché.
L’amélioration du manuel élaboré initialement par l’expert en PM du BEI a porté sur
l’intégration de la nouvelle organisation de la chaîne de passation des marchés au MAEP et
45
sur la recherche d’une forme générique compatible avec le contexte particulier de chaque
projet, en cours ou nouveau, quelle qu’en soit la source de financement (bailleurs, Etat
togolais). Chaque projet disposera donc d’un format commun de document qu’il lui
appartiendra de personnaliser en fonction de ses spécificités pour le faire valider ensuite par
les différents organes de contrôle, au plan national comme à celui des Partenaires techniques
et financiers du projet.
Les travaux entrepris se sont achevés par une validation du document par tous les acteurs
internes à la chaîne de passation des marchés du MAEP. Le cadre de la session de formation
qui s’est déroulée fin septembre a été propice au déroulement de cette opération de validation
visant à présenter une première version aboutie du manuel des procédures de passation des
marchés à l’approbation de l’Autorité du MAEP dès le début du mois d’Octobre 2014. Ce
manuel de procédures générique sera être complété et amélioré en fonction des observations
de l’Autorité du MAEP. Il sera ensuite personnalisé par chaque projet pour être soumis à la
non-objection de la DNCMP et des Partenaires techniques et financiers.
Gestion financière et comptable
La gestion financière du PASA bénéficie de l’assistance technique du Bureau International
d’Etudes BEI/ SOFRECO autour d’une équipe de fonctionnaires relevant du Ministère de
l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche assistée par des agents du PROVONAT.
Le manuel des procédures financières et comptables en vigueur depuis le démarrage du projet
doit être révisé pour une mise à niveau avec les réalités du projet et une mise en cohérence
dans le cadre de l’uniformisation des procédures à l’ensemble des projets du PNIASA. Les
données budgétaires et financières qui justifient les transactions effectuées au cours du
troisième trimestre 2014 ainsi que les activités réalisées et les perspectives financières sont
exposées ci-après. Les données financières sont présentées dans deux tableaux de bord ci-
dessous : 1- Tableau des engagements et des décaissements par activité, 2- tableau de bord
financier par rubrique budgétaire. Les données budgétaires et financières proviennent de
l’exploitation du système de gestion informatisé TOM2PRO, après une mise en cohérence
entre les données financières transcrites dans le Rapport Intérimaire Financier (RIF) 5 et les
données comptables du système informatisé. Le système de gestion informatisé permet par
ailleurs d’assurer de façon permanente le suivi des décaissements.
Situation budgétaire et financière
Le PASA bénéficie d’une allocation budgétaire globale d’un montant de 21 570 999 517
francs CFA6 sans la contribution des bénéficiaires estimée à 4 311 943 000 francs CFA. Au
titre de l’exercice 2014, le PTBA initial se chiffrait à 9 127 283 002 francs CFA. Il a été revu
à la baisse à un montant de 6 603 250 747 Francs CFA au cours du mois de septembre 2014.
Au titre du 3è trimestre 2014, les décaissements se sont chiffrés à 1 094 316 587 Francs CFA
contre une prévision de 1 951 332 535 FCFA ; soit un taux de réalisation de 56,08% des
prévisions contre 78,02% au trimestre précédent. Les dépenses du 3è trimestre ont été
financées pour 971 041 920 francs CFA sur les fonds IDA, GFRP et GAFSP, à partir des
comptes désignés et un paiement direct, et pour 120 274 667 francs CFA sur les fonds de
contrepartie Etat. Le montant cumulé des décaissements (dépenses) sur les trois premiers
trimestres de l’année 2014 se chiffre à 3 479 034 162 FCFA et représentent 52,69 % de
réalisations du PTBA révisé. En ce qui concerne les encaissements, il a été enregistré au cours
de la même période, un montant de 962 723 640 F CFA. Ces encaissements proviennent
5 Traitement des décaissements par DRF émises
6 Application du taux de change 1 Dollar = 479,79 FCFA
46
exclusivement des remboursements de 13 DRF aux 3 comptes désignés (IDA-GFRP et
GAFSP) et d’un paiement par DPD pour un montant de 105 148 375 CFA sur le fonds
GAFSP.
Sur le plan opérationnel, les réalisations ont porté sur:
Le suivi journalier, le traitement et le contrôle des engagements de dépenses liées à la
mise en œuvre des activités;
Le suivi et le contrôle périodique des travaux comptables avec l’analyse des comptes
et la justification des soldes de trésorerie, des soldes d’avance et des soldes de
financement,
L’établissement du tableau de bord financier hebdomadaire fournissant la situation
périodique des décaissements, des DRF et des engagements, ainsi que les taux de
consommation et du solde sur financement non engagé,
La participation aux travaux de révision budgétaire avec l’établissement du PTBA
2014 révisé, du premier draft du PTBA 2015, et les projections de la revue budgétaire
jusqu’à la fin du projet sur les fonds GFRP, GAFSP, IDA et Fonds de contrepartie,
La participation à la préparation et à l’organisation des appuis additionnels aux
bénéficiaires au titre des subventions (achats de géniteurs, fermes d’élevage
commerciales),
La production des DRF7, le contrôle/qualité, et l’émission de 13 DRF et 1 DPD dont :
4 DRF pour IDA, 5 DRF pour le GFRP et 4 DRF et 1 DPD pour le GAFSP,
correspondant à l’émission de plus de 4 DRF en moyenne par mois pour la période
concernée ;
L’élaboration et l’envoi, dans le délai réglementaire, des rapports intérimaires
financiers (RIF) des 2è et trimestres 2014 à la Banque mondiale;
la mise en exécution d’un certain nombre de marchés et de contrats, entre autres les
marchés de fournitures (vaccins) et de matériels roulants au profit des structures
partenaires, la signature et le décaissement de la première tranche de financement de
la 2è vague des sous projets, la signature et la mise en œuvre des conventions avec les
fermes commerciales en élevage, et par la poursuite de la mise en œuvre des
conventions de partenariat ( FNGPC, ICAT, FUPROCAT, DE, DSID) et des contrats
d’assistance technique (ETD, COFREPECHE, AVSF, AGRER, SOFRECO).
Une analyse de la situation financière révèle un recul des décaissements entre le 2ème
trimestre
et le 3ème
trimestre. Cela s’explique essentiellement par (i) le report de la signature des
conventions de la 2è vague des sous-projets, (ii) le retard de décaissement de la 2è tranche des
sous-projets de warrantage et de promotion de l’image des produits agricoles, (iii)
l’acquisition des géniteurs sur une durée plus longue se chevauchant sur les 3è et 4è trimestre
2014, (iv) le retard de signature des accords de subventions avec les fermes commerciales, (v)
le retard dans les acquisitions des matériels roulants, des vaccins et des déparasitants. La
faiblesse du taux de décaissement s’explique également par la faible capacité d’absorption des
ressources prévues pour les conventions (notamment ICAT, FNGPC, UTCC, GVPR etc ) et
les mutations intervenues au sein de l’équipe de la passation des marchés.
Les contraintes
7 La production des DRF comprend la constitution des dossiers de paiement, les états de dépenses et les
annexes de justification des avances non facturées
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Les difficultés rencontrées sur la période se résument comme suit :
Justification tardive des avances de fonds par les partenaires conventionnels ;
Lenteur et blocage administratifs pour financer les dépenses sur les fonds de contrepartie
Etat ;
Blocage sur le financement des coûts opérationnels de la sous composante 3.2 relative à la
coordination opérationnelle, non éligibles aux fonds IDA et GAFSP,
Faible montant des marchés ne permettant pas d’effectuer les paiements des fournisseurs
ou des prestataires par DPD,
Manque d’espace pour servir à l’archivage des documents et de salles de bureaux aux
comptables.
Les perspectives
Des activités de formation et d’appui-conseil seront programmées au cours du 4ème trimestre
notamment au profit des partenaires et des promoteurs des sous-projets, mais également à
l’endroit des nouveaux comptables en poste dans les projets du PNIASA. Il est à rappeler
qu’un atelier de relecture du manuel de procédures administratives financières et comptables
du PNIASA devra être organisé, avec la participation des gestionnaires financiers et
comptables des projets, des SAF des DRAEP et de l’auditeur interne du PNIASA, en
préalable à l’organisation d’un atelier de validation dudit manuel .
Sous-composante 3.3 : Gestion des instruments de soutien financier
Les fonds de garantie : Les manifestations d’intérêt ont été évaluées et une IMF (Wages) et
une banque classique (UTB) ont été retenues. Leurs offres techniques et financières sont
attendues pour l’élaboration des accords de partenariat.