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1 RÉPUBLIQUE TOGOLAISE AIDE-MEMOIRE Mission conjointe de la Banque mondiale pour la supervision des projets du PNIASA Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA : IDA H664-TG TF099289 TF099275) Lomé, 24 novembre au 3 décembre 2014 1. INTRODUCTION ET REMERCIEMENTS 1. Une équipe de la Banque mondiale (BM) 1 a séjourné au Togo, du 17 novembre au 3 décembre 2014, pour procéder à la supervision du Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA). L’objectif général de la mission était d'examiner les progrès réalisés dans la conduite des composantes du Projet et les résultats obtenus dans l’atteinte de ses objectifs de développement fixés, ainsi que de fournir une assistance à la programmation et à la mise en œuvre des activités dans le but d’améliorer les performances du Projet. 2. La mission a travaillé de concert avec l’équipe de la BM consacrée au PPAAO/Togo et celle du FIDA chargée du PADAT. Elle a étroitement collaboré avec le MAEP et les autres Ministères concernés, ainsi qu’avec les partenaires de l’exécution du Projet. Elle tient à remercier particulièrement S.E.M. Colonel Ouro Koura Agadazi, Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche et l’ensemble des Autorités Togolaises pour leur accueil, leur disponibilité et pour tous les efforts déployés afin de faciliter le déroulement de ses travaux. Le programme de travail de la mission et les personnes rencontrées figurent respectivement en Annexes 1 et 2. 2. CONTEXTE 3. Les Objectifs de Développement du Projet sont de : (i) réhabiliter et renforcer les capacités productives des bénéficiaires ciblés dans les filières sélectionnées et (ii) favoriser un environnement institutionnel propice au développement du secteur agricole au Togo. La date de clôture des Composantes 1 (promotion des cultures vivrières stratégiques, des cultures d’exportation et appui à la production halieutique continentale) et 3 (appui au renforcement des capacités et à la coordination sectorielle) du Projet est fixée au 15 décembre 2016 ; en revanche, la Composante 2 (relance du sous-secteur de l’élevage) doit être achevée au 31 mai 2015, car elle correspond à la date de clôture du fonds fiduciaire du GFRP. 4. En novembre 2014, soit 35 mois après la mise en vigueur du Projet, les progrès enregistrés dans le rythme d’exécution du PNIASA (Programme National d’Investissements Agricoles et de Sécurité alimentaire) se sont plus ou moins poursuivis. Le MAEP a aussi continué à renforcer ses fonctions transversales pour la gestion du Projet (approche de gestion axée sur les résultats - GAR, rationalisation et contrôle de la gestion financière, passation des marchés et suivi-évaluation S&E). Les visites de terrain de la mission ont permis de rencontrer de nouveaux bénéficiaires directs et de constater les résultats de nouvelles activités, y compris pour des femmes et des jeunes. La mission avait également noté que les valeurs cibles insérées dans le cadre de résultats pour la Sous-composante 1.3 (appui à la production halieutique continentale) et la Composante 2 (relance du sous-secteur de l’élevage) ne pourraient pas être atteintes du fait de données de départ surestimées et de retard pris dans la mise en œuvre des activités, ce qui rend indispensable une restructuration du Projet (de niveau 2). 1 La mission du côté de la Banque était conduite par Erick Abiassi (Agroéconomiste Principal et Chargé du PASA) et comprenait Madame et Messieurs Nicolas Ahouissoussi (Economiste Agricole Principla), Itchi Gnon Ayindo (Spécialiste Principal en Passation des Marchés), Alain Hinkati (Spécialiste Principal en Gestion Financière), Alain Onibon (Analyste Institutionnel, Consultant FAO/CP), Ayi Adama Klouvi, Consultant et Esinam Hlomador Lawson, Assistante de Programme. Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized

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RÉPUBLIQUE TOGOLAISE

AIDE-MEMOIRE

Mission conjointe de la Banque mondiale pour la supervision des projets du PNIASA

Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA : IDA H664-TG – TF099289 – TF099275)

Lomé, 24 novembre au 3 décembre 2014

1. INTRODUCTION ET REMERCIEMENTS

1. Une équipe de la Banque mondiale (BM)1 a séjourné au Togo, du 17 novembre au 3

décembre 2014, pour procéder à la supervision du Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA).

L’objectif général de la mission était d'examiner les progrès réalisés dans la conduite des

composantes du Projet et les résultats obtenus dans l’atteinte de ses objectifs de développement

fixés, ainsi que de fournir une assistance à la programmation et à la mise en œuvre des activités

dans le but d’améliorer les performances du Projet.

2. La mission a travaillé de concert avec l’équipe de la BM consacrée au PPAAO/Togo et

celle du FIDA chargée du PADAT. Elle a étroitement collaboré avec le MAEP et les autres

Ministères concernés, ainsi qu’avec les partenaires de l’exécution du Projet. Elle tient à remercier

particulièrement S.E.M. Colonel Ouro Koura Agadazi, Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de

la Pêche et l’ensemble des Autorités Togolaises pour leur accueil, leur disponibilité et pour tous les

efforts déployés afin de faciliter le déroulement de ses travaux. Le programme de travail de la

mission et les personnes rencontrées figurent respectivement en Annexes 1 et 2.

2. CONTEXTE

3. Les Objectifs de Développement du Projet sont de : (i) réhabiliter et renforcer les capacités

productives des bénéficiaires ciblés dans les filières sélectionnées et (ii) favoriser un

environnement institutionnel propice au développement du secteur agricole au Togo. La date de

clôture des Composantes 1 (promotion des cultures vivrières stratégiques, des cultures

d’exportation et appui à la production halieutique continentale) et 3 (appui au renforcement des

capacités et à la coordination sectorielle) du Projet est fixée au 15 décembre 2016 ; en revanche, la

Composante 2 (relance du sous-secteur de l’élevage) doit être achevée au 31 mai 2015, car elle

correspond à la date de clôture du fonds fiduciaire du GFRP.

4. En novembre 2014, soit 35 mois après la mise en vigueur du Projet, les progrès enregistrés

dans le rythme d’exécution du PNIASA (Programme National d’Investissements Agricoles et de

Sécurité alimentaire) se sont plus ou moins poursuivis. Le MAEP a aussi continué à renforcer ses

fonctions transversales pour la gestion du Projet (approche de gestion axée sur les résultats - GAR,

rationalisation et contrôle de la gestion financière, passation des marchés et suivi-évaluation –

S&E). Les visites de terrain de la mission ont permis de rencontrer de nouveaux bénéficiaires

directs et de constater les résultats de nouvelles activités, y compris pour des femmes et des

jeunes. La mission avait également noté que les valeurs cibles insérées dans le cadre de résultats

pour la Sous-composante 1.3 (appui à la production halieutique continentale) et la Composante 2

(relance du sous-secteur de l’élevage) ne pourraient pas être atteintes du fait de données de départ

surestimées et de retard pris dans la mise en œuvre des activités, ce qui rend indispensable une

restructuration du Projet (de niveau 2).

1La mission du côté de la Banque était conduite par Erick Abiassi (Agroéconomiste Principal et Chargé du PASA) et comprenait Madame et

Messieurs Nicolas Ahouissoussi (Economiste Agricole Principla), Itchi Gnon Ayindo (Spécialiste Principal en Passation des Marchés), Alain

Hinkati (Spécialiste Principal en Gestion Financière), Alain Onibon (Analyste Institutionnel, Consultant FAO/CP), Ayi Adama Klouvi, Consultant

et Esinam Hlomador Lawson, Assistante de Programme.

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3. PRINCIPAUX CONSTATS DE LA MISSION ET PROGRES REALISES

3.1 Etat d’avancement global

5. Evolution vers l’atteinte de l’objectif de développement du Projet : L’évolution vers

l’atteinte des Objectifs de Développement du Projet est jugée Satisfaisante, et les activités se sont

poursuivies pour la consolidation des acquis. Les interventions du projet ont induit des effets

positifs dans (i) la réhabilitation et le renforcement des capacités productives des bénéficiaires

ciblés dans les filières sélectionnées et (ii) le renforcement des capacités du MAEP et des autres

acteurs du secteur à jouer pleinement leur partition dans le développement du secteur agricole au

Togo. Au vu des résultats enregistrés à ce jour, certains objectifs fixés sont susceptibles d’être

atteints à la date de clôture du projet, notamment i) la mise en place des ESOP fonctionnelles, ii) le

renforcement des capacités du MAEP, iii) l’amélioration de l’environnement institutionnel du

secteur agricole et le renforcement des infrastructures et équipements du MAEP. Par contre,

d’autres objectifs relatifs à la pêche et à l’élevage ne pourront être atteints sans la restructuration du

projet comme recommandé lors de la mission de revue à mi-parcours.

6. Situation de la mise en œuvre du Projet : La mise en œuvre des activités du projet est

jugée Modérément Satisfaisante. Le projet a poursuivi le rattrapage de retard de démarrage

effectif des activités avec des résultats notables en gestion financière, en passation des marchés et

en suivi-évaluation. C’est ainsi que le projet a touché environ 34.400 producteurs dont 35% de

femmes contre une cible2 de 71.100 à la fin du projet ; il a mis en place 18 Entreprises de Services

et Organisations des Producteurs (ESOP) sur les 20 prévus en fin de projet (ce qui a permis de

transformer environ 3800 tonnes de riz contre 5000, environ 5000 tonnes de maïs contre 1500

prévues. Il a réhabilité la filière halieutique en construisant l’administration chargée de gérer cette

filière, ce qui a permis d’augmenter déjà la production halieutique de 750 tonnes environ contre

1600. Par ailleurs, la dynamique de structuration des filières a été entreprise afin de soutenir la

relance des cultures d’exportation (café-cacao, coton) en renforçant les capacités des faîtières

autour de ces cultures. Ainsi la production du café et cacao a atteint respectivement 21216 tonnes

contre 16.000, et 11838 contre 9000. S’agissant du sous-secteur de l’élevage, le projet a soutenu la

couverture sanitaire avec des campagnes nationales de vaccination, l’amélioration des techniques

d’élevage et le renforcement du matériel génétique performant de production que sont les géniteurs

améliorés mis à la disposition des éleveurs. Grâce aux interventions du PASA, l’administration du

secteur est maintenant mieux outillée pour apporter des réponses adéquates et structurées aux

attentes des acteurs du monde rural. Ceci pourrait être mesuré par les sollicitations croissantes des

acteurs : demandes d’installation de fermes piscicoles, d’entreprises, de financement pour

l’installation d’exploitations agricoles ou d’unités de transformation.

3.2 Etat d’avancement par composante

7. Composante 1 : Promotion des cultures vivrières stratégiques, des cultures

d'exportation et production halieutique continentale. La performance globale de cette

composante est jugée « modérément satisfaisante ». L’état d’avancement de chacune des sous-

composantes est décrit ci-après.

8. Sous-Composante 1.1 : Cultures vivrières. La performance de cette sous-composante est

considérée comme « satisfaisante ». (a) ESOP : l’activité ESOP progresse de manière

satisfaisante. L’ONG en charge des ESOP (ETD) a mis en place 18 ESOP sur 20 prévues pour

diverses spéculations à savoir riz (10) soja (4) miel (2) arachide (1) et farine de manioc (1) avec

2 Il est à remarquer que les valeurs cibles ici représentent les valeurs corrigées lors de la revue à mi-parcours. Ces valeurs cibles

devront faire l’objet d’une restructuration du projet qui est en cours. La revue à la baisse de ces valeurs est dictée par la

surestimation de ces valeurs lors de la préparation du projet comme indiqué dans le précédent aide-mémoire.

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près de 8000 bénéficiaires3 dont 42% de femmes. Ces ESOP ont transformé respectivement 3818

tonnes de riz contre 5000 tonnes (76% de réalisation) et 5084 tonnes de maïs. La mission a noté

que bien que des ESOP ont pris leur envol, ils doivent travailler davantage sur la commercialisation

de leurs produits, seul gage pour leur survie et durabilité. La mission recommande au projet et à

l’ETD d’accompagner ces ESOPs dans la recherche des marchés, et ce même au-delà du territoire

national, comme par exemple dans la sous-région où on note par endroits des déficits céréaliers.

Par ailleurs, les efforts doivent être poursuivis pour la mobilisation des crédits auprès des

institutions de microfinance. (b)Warrantage : Les trois opérations pilotes de warrantage

sélectionnées depuis la revue à mi-parcours ont effectivement démarré leurs activités et ont

bénéficié d’un appui formatif avec l’appui des DRAEP. Bien qu’elles aient eu à éprouver quelques

difficultés dans la commercialisation de leurs produits, elles ont pu dégager des bénéfices nets entre

50 et 85 millions de F CFA. Le lancement de l’appel aux propositions pour les 7 opérations

complémentaires est en cours. (c) Initiatives innovantes de diversification : financées par le

Fonds Compétitif des Sous-Projets Productifs (FCSPP) : Le recrutement du consultant chargé de

l’évaluation des 26 sous-projets de la première vague a été effectué en dépit du temps

anormalement long qu’a connu le contrat pour être signé, et l’évaluation a été faite et le rapport

transmis à la coordination au démarrage de la mission de supervision. Cette évaluation a révélé que

sur les 26 sous-projets, 9 ont été jugés satisfaisants, 11 modérément satisfaisants méritent quelques

actions-clés pour passer le cap, et 6 sont en difficultés et méritent un suivi plus rapproché pour

émerger. La sélection définitive des sous-projets de la 2ème vague a été effectuée après la

formation des membres des comités régionaux des sous-projets des fonds compétitifs en matière

fiduciaire. Cette dernière étape de la sélection a permis de revoir à la baisse (de 847 millions à 454

millions de francs CFA) le montant total des subventions. Au total 27 sous-projets ont été en

définitive sélectionnés au cours de la dernière réunion du Comité national de gestion des sous-

projets des fonds compétitifs. Au cours de la mission de supervision, il ne restait que les

promoteurs de la région des Savanes qui n’avaient pas encore reçu leur première tranche de

financement. La signature des conventions avec les promoteurs a été précédée de séance de

formation de ces derniers en comptabilité, passation des marchés, en communication et reporting

des activités ; ; (d) Promotion des produits vivriers togolais sur les marchés (national et sous

régional) : Avant la RMP, cinq sous-projets de valorisation de l’image des produits togolais sont

financés dans les axes ci-après : développement de démarches « qualité », campagnes de

promotion, participation à des événements commerciaux et expositions de produits alimentaires, et

réalisation d’étude et enquêtes ciblées pour la connaissance et le suivi de marchés. Toutes ces

opérations ont effectivement lancées et un suivi formatif a été réalisé. Ceci a permis de relever un

certain nombre de difficultés : (i) la rétention d’information par les promoteurs et la faible

collaboration avec le PASA d’une part et les DRAEP d’autre part, (ii) la difficulté des promoteurs à

maîtriser les procédures du PASA et à comprendre l’esprit des fonds de promotion de l’image des

produits togolais. La mission appuie les recommandations faites pour faire face à ces difficultés,

notamment celles destinées à réviser le contenu des conventions ; leur mise en œuvre déterminera

le versement de la deuxième tranche.

9. Sous-composante 1.2 : Cultures d’exportation. La performance de cette sous-composante

a connu des avancées notables dans chacune des deux filières ciblées et est jugée «satisfaisante » :

(a) Filière coton : Grâce à la campagne de remobilisation des producteurs sous l’égide du projet,

au cours de la campagne cotonnière 2014-2015, une superficie totale de 135.349 ha a été emblavée

sur une prévision de de 120.000, soit un taux de réalisation de 113%.Le Directeur opérationnel a

été finalement recruté et a pris fonction le 6 octobre 2014. La FNGPC ambitionne de faire un

diagnostic du réseau pour une restructuration et l’élaboration d’un plan adéquat de renforcement

des capacités de ses organisations. (b)Filière café/cacao : Le volet Café-Cacao a poursuivi ces

avancées depuis la RMP. Sa mise en œuvre est jugé pleinement satisfaisante. Avec le démarrage

3 Ces bénéficiaires n’incluent pas les ESOP miel et farine de manioc avec qui les contrats sont en cours de signature.

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tardif des activités de fourniture de matériel végétal et de régénération de la production, la mission

a noté au 30 novembre 2014, une superficie totale d’environ 3.800 ha a été régénérée/replantée

pour le cacao contre une prévision de 10.000 ha avec environ 16.000 cabosses déjà distribuées (en

attendant la livraison prochaine des cabosses commandées au Ghana) sur une cible de 50.000, et

pour le café environ 7.400 ha contre 20.000 ont été replantés avec 160.000 rejets distribués contre

720.000 en fin de projet. La mission recommande l’accélération de la mise en œuvre diligente des

actions retenues lors la RM portant sur l’agroforesterie, le recépage, de traitement des plantations,

renforcement d’appui-conseil ; il devra en être de même pour les actions hors convention avec un

financement direct du PASA, notamment l’appui technique au CRAF, le suivi statistique par la

DSID, les actions de commercialisation, l’accompagnement pour la mise en place de

l’interprofession, et des actions de sensibilisation et de formation des membres du réseau

FUPROCAT afin d’améliorer la gouvernance de la filière.

10. Sous-Composante 1.3 : Pêche et aquaculture continentales. La performance de cette

composante est considérée comme «modérément satisfaisante ». Au 30 novembre 2014, la

mission a noté que la production halieutique a atteint 738 tonnes contre une cible de 1.600, la

superficie d’eau couverte par des plans d’eau de gestion nouveaux adoptés par les pêcheurs dans

d’autres cours d’eau que le lac Nangbéto est d’environ 400 ha contre 6.800, et le nombre d’étangs

piscicoles modernes a atteint 29 contre une cible de 100. Ces résultats sont largement en deçà des

valeurs cibles et le projet devra concentrer ses efforts sur les activités halieutiques pour améliore les

scores. Diverses assistances techniques ont été fournies et supportées par le projet, notamment une

assistance technique à 3 écloseries, et au projet de provenderie. La mission a également noté

qu’environ 26 fermes modernes ont été dénombrées grâce aux appuis significatifs en termes

d’intrants (provende et alevins) des sous-projets de fonds compétitifs, et de l’assistance technique

internationale. Il est espéré que ces appuis vont faire augmenter la production et le volume des

importations d’alevins devrait diminuer avec la mise en place des écloseries. En ce qui concerne la

pêche continentale, les activités ont porté sur (a) la construction d’une plate-forme de fumage des

produits halieutiques qui est déjà fonctionnelle, (b) l’organisation des opérations de surveillance

des pêches sur le lac Nangbéto, (c) l’élaboration du plan de gestion du système lagunaire, (d) le

suivi des débarquements des captures sur le lac Nangbéto, (e) la mise en œuvre des plans de

gestion, l’acquisition de 153 caisses pour la conservation de poissons frits, et (f) la formation de 35

acteurs en surveillance des activités sur le barrage de Komfab, et de 11 acteurs en collecte des

données sur les captures et effort de pêche. La mission a noté que la contrainte majeure à la mise en

œuvre des activités est le manque de cadres spécialisés pouvant apporter un appui et conseil aux

acteurs à la base. Elle recommande que le MAEP prenne les dispositions idoines dans ce sens.

11. Composante 2 : Relance du sous-secteur de l’élevage (US$ 14,1 millions, dont GFRP

US$ 9,0 millions ; Gouvernement et Bénéficiaires : US$ 5,1 millions). La performance de cette

composante est considérée comme «modérément satisfaisante ». La feuille de route adoptée lors

de la dernière mission de supervision a globalement été suivie et des réalisations concrètes sont

visibles sur le terrain pour chaque sous-composante. (a) Reconstitution à l’aide des géniteurs

améliorateurs disponibles au niveau local : Le troisième trimestre a été marqué par la distribution

de la troisième vague des géniteurs fournis par l’ITRA et les Fermes Ovines Améliorées (FOA). Au

total 1007 géniteurs ovins et caprins (dont 280 de l’ITRA et727 des FOA) ont été mis à la

disposition des éleveurs bénéficiaires dans les cinq régions. La distribution des géniteurs a touché

1007 bénéficiaires dont 20% de femmes dans 13 préfectures. Pour la diversification des activités

des pêcheurs du Lac Nangbéto pendant la période de repos du lac et d’interdiction de pêche, un

premier lot de 115 bénéficiaires de géniteurs volailles ont reçu des animaux. Par ailleurs, les

services de l’ICAT et AVSF ont fait le suivi des éleveurs bénéficiaires de 570 géniteurs ovins

caprins. Ces suivis réguliers permettent de vérifier si les consignes données concernant la castration

ou la vente des mâles présents dans les élevages au moment de l’introduction du géniteur

améliorateur ont été respectées et de se rendre compte du mode de distribution des aliments, et des

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problèmes de santé éventuellement. Au 30 septembre 2014, au total 2 389 agneaux dont 1 137

mâles et 1 252 femelles sont nés suite à l’introduction du premier lot de 570 géniteurs dont 1 325

agneaux et chevreaux au cours de ce trimestre. (b) Santé animale: Avec les campagnes de

vaccination couplées de déparasitage contre les maladies de Newcastle et celle des petits ruminants,

la situation sanitaire est satisfaisante à l’égard de ces deux pathologies. L’objectif assigné à la

troisième campagne est de vacciner au moins un million de petits ruminants et 5,5 millions de

volailles pour atteindre ainsi le seuil aboutissant au bon contrôle de ces deux pathologies afin

d’assurer un développement de l’élevage des petits ruminants et des volailles. Un premier point des

tendances donne : 349 305 petits ruminants vaccinés, déparasités et marqués et 1 071 756 volailles

vaccinés et déparasités. (c) Amélioration des techniques d’élevage traditionnel dans les ménages

pauvres: Au cours de ce troisième trimestre, le PASA a fait la promotion des élevages

commerciaux à travers l’identification de cent cinquante (150) éleveurs dont 75 pour le

développement de la volaille locale en bande et 75 autres pour les petits ruminants. Les

bénéficiaires de ces élevages commerciaux ont été formés sur les modules techniques d’élevage en

bandes de volailles, en gestion fiduciaire en élaboration et gestion de plans d’affaire bref sur les

notions élémentaires. Une liste de huit cent quatre-vingt-quatorze (894) éleveurs de petits

ruminants d’ovins a été retenue par les agents de l’ICAT pour suivre la formation sur

l’amélioration des techniques d’élevage programmée dans le dernier trimestre de l’année. Les

constructions des PTA et BTA se sont poursuivies ; au 30 septembre 2014 sur les 500 BTA prévus

pour être construits, 406 sont entièrement finalisés, soit un taux de réalisation de 81% ; tandis que

sur 1300 PTA prévus pour être construits 969 sont totalement construits, ce qui représente un taux

de 75, 08%. Ce bilan partiel révèle un faible niveau de réalisation des constructions de BTA et de

PTA surtout au niveau des régions Maritime et Plateaux dû au retard dans la livraison des

matériaux et fournitures dans ces régions.

12. Composante 3 : Appui au renforcement des capacités et coordination sectorielle (US$

15,7 millions, dont IDA US$ 9,0 millions ; GAFSP US$ 1,5 millions ; Gouvernement : US$ 5,2

millions). La performance de cette composante est jugée « satisfaisante ». Les acquis enregistrés

ainsi que les défis pour la suite se présentent comme suit : (1) Réorganisation du MAEP : Suite à

la réorganisation du MAEP, la mission constate avec satisfaction que des efforts remarquables ont

été faits pour la mise en place du nouvel organigramme. Les nominations aux postes de chefs de

divisions et de sections ont été effectuées pour la plupart des directions centrales et régionales. Les

seules qui sont en cours de finalisation sont celles de la DFDTOPA et de la DPPSE. La mission

souligne l’urgence de nommer les chefs de division et les chefs de section, afin de permettre à ces

deux directions de fonctionner à plein régime. (2) Formation et capacitation du personnel : La

mission constate avec satisfaction que le plan de formation du MAEP est bouclé, avec un budget

actualisé. Malheureusement, des difficultés de trésorerie ont freiné la mise en œuvre de ce plan,

ainsi que l’acquisition des équipements (informatiques…) de la DRH. La mission recommande au

MAEP de travailler à mobiliser toutes les ressources possibles (projets, budget national) pour en

assurer la mise en œuvre du plan de formation et un équipement adéquat de la DRH. (3) Système

de gestion des ressources humaines : La mission constate avec satisfaction que suite à la mise en

place d’un système de gestion des ressources humaines et à l’évaluation des besoins au cours des

prochaines années, le MAEP a transmis aux autorités gouvernementales, un dossier en vue du

recrutement de personnel complémentaire pour le Ministère. La mission recommande au MAEP

d’assurer le suivi et l’aboutissement heureux de ce dossier. (4) Renforcement des

infrastructures et équipements du MAEP. Outre l’acquisition des véhicules et équipements, la

mission constate que les équipes des projets du PNIASA viennent d’intégrer les premiers bâtiments

réhabilités. La mission félicite le MAEP pour ces avancées, et recommande de poursuivre les

efforts afin de réaliser pleinement les objectifs en matière de renforcement des infrastructures et

équipement du MAEP. (5) Système d’imputabilité du MAEP. Avec les avancées enregistrées

dans la mise en place du système de passation des marchés, du système de suivi-évaluation, du

système de gestion financière et du système de gestion axée sur les résultats, le MAEP dispose

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désormais des outils de base d’un système d’imputabilité. Mais la généralisation et l’utilisation

effective de ces systèmes par toutes les directions, agences sous tutelle et projets du MAEP connait

encore une certaine lenteur. Par ailleurs, ces systèmes doivent être étendus au nouveau MER. La

mission recommande au MAEP de : (i) veiller à l’utilisation de ces différents systèmes par toutes

les directions, agences sous tutelle et projets du MAEP et du nouveau MER ; (ii) de planifier une

première évaluation de l’utilisation de ces systèmes, avec ses partenaires techniques et financiers,

au cours du 1ier

trimestre 2015. (6) Instauration de l’approche sectorielle (Agri-SWAP). Le

MAEP a élaboré son agenda Agri-SWAP avec l’assistance technique de la FAO, en août 2013.

L’Agenda Agri-SWAP présente les actions à mettre en œuvre pour permettre au MAEP, en

discussion avec ses partenaires (acteurs nationaux, PTFs), de consolider son système d’imputabilité

et de créer les conditions de confiance requises pour l’alignement des PTFs. Certaines de ces

actions impliquent des réformes qui demandent l’engagement d’autres Ministères. La mission

apprécie cette avancée et constate qu’avec le dernier remaniement du Gouvernement et la création

du nouveau Ministère de l’Équipement Rural (MER) qui hérite des périmètres irrigués et de

certains projets importants, le paysage institutionnel du secteur connait un changement majeur.

Certaines questions soulevées dans l’Agenda, notamment le périmètre du secteur, la coordination

du secteur, le système d’imputabilité du secteur doivent désormais concerner non seulement le

MAEP, mais aussi le MER, le Ministère de l’Environnement, et probablement le Ministère du

Développement à la Base. Une relecture de l’Agenda Agri-SWAP en vue de son actualisation est

donc nécessaire, et devrait permettre de mobiliser aussi le nouveau MER. Par ailleurs, il urge de

préparer l’organisation du séminaire gouvernemental prévu sur l’Agri-SWAP.

13. Instruments financiers du PASA. A ce jour, des efforts considérables ont été déployés pour

la mise en œuvre des instruments financiers du Projet et des avancées notables ont été enregistrées

notamment : (i) les 26 sous-projets productifs de 1ère

vague ont fait l’objet d’une première

évaluation (octobre 2013) ; (iii) la 2ème

vague (27 sous-projets) a également démarré ; (iii) les

premiers sous-projets de warrantage et de promotion des produits togolais ont démarré ; et (v) les

propositions techniques et financières des deux institutions financières retenues dans le cadre de la

mise en œuvre du fonds de garantie sont en cours d’examen et l’effectivité du fonds sera une réalité

dans les tous prochains mois. Il convient très vite de désigner un point focal et une équipe chargée

des instruments financiers au niveau de la COD/ PASA. Les caractéristiques du nouveau modèle de

mise en œuvre des instruments financiers du PASA suite au renoncement à recruter une firme

indépendante devront être décrites dans une note additionnelle de procédures à soumettre à la

Banque mondiale. En effet, malgré la recommandation de la Banque mondiale demandant au

projet de soumettre une note complémentaire sur la procédure de gestion des instruments financiers

en cas du renoncement à l’assistance de la firme internationale, aucune note n’a été soumise à

l’équipe de la Banque mondiale avant le paiement des premières avances rentrant dans le cadre de

la deuxième vague de financements des fonds compétitifs. La mission recommande la soumission

sans délai de ladite note pour clarifier les nouvelles répartitions des tâches et montrer la capacité

des nouveaux acteurs à réaliser efficacement les missions qui leur sont confiées. La coordination

du projet est invitée à suspendre tous nouveaux décaissements de subventions sur les fonds

compétitifs et les autres instruments financiers avant la production à la satisfaction de la Banque

mondiale de la note de procédures additionnelles précédemment demandée. Par ailleurs, la

question de l’appui du PASA à la mise en œuvre des plans de développement des filières en cours

d’élaboration mérite d’être examinée. Dans ce cadre, la mission recommande d’explorer

l’utilisation des mécanismes financiers du PASA pour soutenir le développement de ces filières.

14. Gestion financière. Le fonctionnement du système de gestion financière du Projet d’Appui

au Secteur Agricole (PASA) est jugé modérément satisfaisant en raison des insuffisances de

contrôle interne des opérations gérées par les partenaires et de la mise en œuvre de la deuxième

vague de financement de fonds compétitifs sans la production de la note de procédures

complémentaires requise par la Banque mondiale du fait de la renonciation à l’assistance d’une

firme indépendante devant accompagner la mise en œuvre des instruments financiers. Les taux de

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décaissement à partir de la Banque Mondiale à fin novembre 2014 sont de : 58,97% pour le Don

GFRP, de 36,41%.pour le Don GAFSP et de 63,64 % pour le Don IDA ; soit un taux moyen de

53%. La comptabilité centrale du Projet est régulièrement mise à jour. Cependant, la Mission a

relevé des insuffisances dans l’analyse et la justification des comptes d’avances aux partenaires qui

affichent des soldes importants qui réduisent le fonds de roulement du projet engendrant ainsi des

tensions de trésorerie. Au sujet du fonctionnement du service d’audit interne, la mission apprécie la

pertinence des interventions de l’auditeur interne, et encourage la poursuite des contrôles au niveau

des opérations décentralisées (notamment des sous-projets) et l’accélération de la procédure de

recrutement de la firme qui sera responsable de l’audit de l’ensemble des conventions. Afin de

remédier aux difficultés de trésorerie, la Mission invite la coordination du projet à poursuivre le cas

échéant les démarches en vue du relèvement des plafonds des comptes désignés. En ce qui

concerne la mise en œuvre des instruments financiers du PASA, la mission invite le Ministère à

apporter rapidement des clarifications sur la nouvelle répartition des rôles et les capacités des

nouveaux acteurs introduits dans le contrôle des instruments financiers. Toutes atteintes notoires

constatées a posteriori, en ce qui concerne le respect des principes de base convenus pour ces

opérations, pourraient donner lieu selon les règles de la Banque mondiale à des déclarations de

financements inéligibles dont les remboursements seraient demandés au Gouvernement du Togo.

En vue de renforcer l’environnement de contrôle, il apparaît nécessaire de réaliser une

sensibilisation des responsables techniques du Ministère sur l’analyse et la gestion des risques de

contrôle interne pouvant affecter l’attente des objectifs opérationnels qui leur a été assignés. A ce

sujet et afin d’étendre au Ministère de l’Agriculture une expérience précédemment faite au niveau

du Ministère de l’Economie et des Finances, la mission recommande le recrutement d’un

consultant international pour appuyer l’Inspection Générale des Finances et l’auditeur interne du

PNIASA dans l’élaboration, en concertation avec les responsables des Directions Techniques, de la

Cartographie des risques du MAEP qui sera suivie de la définition d’un plan stratégique d’audit des

activités du Ministère dont le but sera de limiter l’occurrence des risques et une plus grande

efficacité de l’action publique dans le secteur de l’Agriculture. Enfin, tenant compte de

l’imminence du terme du contrat de cogestion signée avec le Bureau d’études SOFRECO et des

limites des capacités d’encadrement de l’équipe nationale existante, la Mission recommande

vivement le recours à un consultant local disposant d’expérience acceptable qui pourra continuer à

appuyer et renforcer l’équipe nationale notamment sur le plan du contrôle financier des opérations.

Ce consultant dont l’intervention devrait commencer pendant la période de prestations à temps

partiel de l’expert financier de SOFRECO, aura la signature sur les comptes désignés

conjointement avec le COD et le DAF du Ministère. La Mission recommande fortement que le

choix du consultant soit rapidement fait et qu’il réponde idéalement à une approche de

mutualisation de la fonction de supervision de la gestion financière du PASA avec cette d’autres

projets existant du PNIASA. La comptabilité du Projet au niveau central est à jour à fin novembre

2014. Toutefois, la mission constate que l’expert financier de SOFRECO tarde à passer la main au

chef comptable pour le suivi des comptes, la préparation des DRFs et des rapports financiers.

L’effectivité de l’implication du chef comptable dans le suivi des conventions devrait garantir une

meilleure analyse des comptes d’avances et leur apurement régulier y compris la prise d’actions de

relance et d’injonction de remboursement d’avances non utilisées ou ayant donné lieu à des

dépenses non conformes aux objectifs des conventions signées. L’auditeur interne devra renforcer

ses interventions sur le contrôle de l’apurement régulier des comptes d’avance et de subventions et

le contrôle des réalisations des différentes conventions signées avec les partenaires. Par ailleurs, la

mission réitère la recommandation formulée précédemment relative à la prise en charge des frais de

fonctionnement non remboursés sur l’IDA et le GAFSP par la Contrepartie Nationale qui sont

respectivement de F CFA 7 996 660 et de F CFA 6 418 324.

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15. Passation des Marchés. L’examen du plan de passation de marchés (PPM) du PASA a

permis d’estimer le taux d’engagement des processus de passation des marchés inscrits au PPM

2014. Ce taux est estimé à 59% (51 marchés sur 86). La passation des marchés sur le projet est

jugée modérément satisfaisante. En effet, si les niveaux de démarrage des processus de passation

de marchés sont jugés satisfaisants, de réels problèmes de délai de passation de marchés

ralentissent l’aboutissement du processus. Ces problèmes résultent de longs délais d’évaluation des

offres (1 à 7 mois) et de transmissions de certains avis par la Personne Responsable des Marchés

Publics (PRMP). La mission a observé une amélioration dans la mise à disposition des Termes de

Références (TDR). Renforcement de capacité : Le processus de sélection du Spécialiste en

Passation de Marchés envisagé pour le renforcement des capacités a été achevé, cependant, le

contrat n’a pas été signé à ce jour. La mission a par ailleurs constaté que le processus de

recrutement du Spécialiste en Passation de Marchés du PASA connaît un retard non justifié. Dans

le cadre des modifications proposées au temps d’intervention de l’Expert en passations de marchés

et d’autres experts de SOFRECO, la mission invite l’Autorité Contractante à soumettre rapidement

à la Banque pour approbation, un projet d’avenant au contrat initial de SOFRECO. Problèmes

systémiques : la mission a constaté le remplacement de l’ensemble du personnel du Ministère

affecté à la passation des marchés des projets malgré les réticences exprimées par la Banque. Ces

remplacements font suite à ceux des membres de la Commission de Contrôle des Marchés Publics

(CCMP) et de la Commission de Passation des Marchés Publics (CPMP) du Ministère. Conditions

de travail : les personnes affectées à la passation des marchés travaillent toujours dans un

environnement peu approprié ; les espaces de travail sont très restreints et inadéquats. Il s’avère

nécessaire de mettre des bureaux supplémentaires à la disposition des équipes de passation de

marchés. Plans de passation de marchés 2015 : la mission invite le projet à soumettre à

l’approbation de la Banque les plans de passation des marchés de l’année 2015. Ces plans devraient

être transmis à la Banque avant le 31 décembre 2014.

16. Suivi-évaluation. La mission a pu constater avec satisfaction que toutes les pièces maitresses

du système de suivi-évaluation du MAEP sont en place. Avec le choix du logiciel TOMPRO, les

conditions sont donc désormais réunies pour lancer la mise en œuvre, afin de permettre au

Ministère de mesurer régulièrement les performances du PNIASA et des différents acteurs (projets,

directions, structures sous-tutelle…) contributifs. La mission recommande à l’autorité ministérielle

de veiller à la mise en œuvre rigoureuse du système dans tout le Ministère, notamment en mettant

en œuvre les mesures ci-après : (1) nommer les chefs de division et les chefs de section à DPPSE et

étoffer les sections en ressources humaines ; (2) assurer que chaque acteur implémente les actions

sous sa responsabilité en matière de suivi-évaluation, en conformité avec les règles et en utilisant

les instruments prescrits dans le manuel ; (3) la DPPSE devra mettre un accent particulier sur le

renseignement des indicateurs d’effet et d’impacts et accorder plus d’importance à l’analyse des

résultats finaux, au cours des prochaines revues semestrielles ; (5) centrer la revue conjointe à

organiser au cours du deuxième trimestre 2015, sur l’analyse des effets et impacts du PNIASA ; (6)

préparer (la DPPSE) un rapport analytique sur la mise en œuvre du SSE, au 15 février 2015. Le

cadre de résultats du PASA actualisé au 31 octobre 2014 figure en Annexe 3. Par ailleurs, la

mission constate avec satisfaction que le manuel de gestion axée sur les résultats du MAEP est

désormais disponible. Le document précise ce qu’il y a à faire, qui doit le faire, les outils à utiliser,

ainsi que le calendrier annuel des actions. Le manuel est accompagné d’une note qui présente le

plan d’action pour l’implantation de la GAR. Cette note décrit le processus, mais ne précise pas les

indicateurs pour mesurer les progrès dans l’utilisation des outils proposés par le manuel. La mission

recommande aux autorités du MAEP et à SOFRECO: (i) de veiller scrupuleusement à la mise en

œuvre du manuel de la GAR ; et (ii) d’élaborer des indicateurs permettant d’apprécier le niveau

d’utilisation des outils de la GAR (sans délai). Au regard de ce qui précède, le suivi-évaluation est

jugé satisfaisant.

17. Planification du développement des filières. Avec l’appui du PASA, le MAEP est en train

d’élaborer des plans de développement des filières riz, semences, poisson, tomate, et volaille. La

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mission a examiné les rapports provisoires produits par les experts nationaux. Elle constate avec

satisfaction que les différentes équipes ont réussi à proposer un modèle d’affaire type pour le

développement de ces différentes filières. Les modèles d’affaires proposés semblent tous valables.

Ils reposent sur des relations contractuelles entre des entreprises et des producteurs organisés.

Cependant, il reste encore quelques défis à relever pour la finalisation de ces rapports : (i) améliorer

la caractérisation des acteurs et de leurs besoins en biens et services ; (ii) améliorer la présentation

des modèles d’affaires actuels et mettre en exergue, les arrangements à changer ; (iii) améliorer la

présentation (y inclut les schémas) des modèles d’affaires novateurs proposés pour réformer la

filière ; (iv) revoir la présentation du plan d’action pour la mise en œuvre de ces modèles

d’affaires ; (v) identifier les implications financières de la mise en œuvre de ces modèles d’affaires

pour le PASA. La mission recommande d’organiser une mission d’appui technique de la FAO, afin

de permettre la finalisation de ces plans de filière.

18. Appui aux politiques et stratégies. La mission apprécie les nombreux acquis enregistrés

dans ce domaine, notamment : (i) la stratégie de développement de la filière coton, assortie d’un

plan de mise en œuvre ; (ii) l’organisation de journées thématiques sur (1) la formation et les

métiers agricoles au Togo, (2) le financement de l’agriculture, (3) l’agrobusiness, et (4) les

interprofessions ; (iii) la capacitation des directeurs centraux et régionaux du MAEP en matière

d’analyse institutionnelle ; (iv) la préparation (en cours) de modèles d’affaires pour le

développement de 5 filières (semences, riz, tomate, volaille – œufs, et poisson) ; (v) la réalisation

d’études sur (1) la subvention publique et le renforcement du réseau de distribution des engrais, (2)

la mise en place des interprofessions ; (3) le plan de développement des infrastructures et capacités

de l’Office National des Abattoirs et Frigorifiques (ONAF), (4) le renforcement du cadre juridique

et institutionnel de commercialisation des produits vivriers au Togo ; (5) la revue des dépenses

publiques du secteur. La mission recommande au MAEP de préparer une note faisant le point sur la

mise en œuvre des propositions et recommandations de ces études (date buttoir 15 mars 2015).

19. Mesures de sauvegarde environnementales et sociales. Pour la mise en œuvre des

mesures de sauvegarde environnementale et sociale dans le cadre du PASA, une cellule composée

de onze points focaux environnement et social du MAEP a été mise en place. Ces points focaux

travaillent en étroite collaboration avec l’Agence Nationale de Gestion de l’Environnement

(ANGE) dont un représentant a été désigné officiellement du Ministère de l’Environnement et des

Ressources Forestières pour participer aux activités de suivi environnemental et social du PNIASA.

Le PASA a financé depuis son démarrage, trois ateliers régionaux de partage et de dissémination

des documents du Cadre de Gestion Environnemental et Social (CGES), du Plan de Gestion des

Pestes et Pesticides (PGPP), du Cadre de Réinstallation des Populations (CPRP). Une première

phase du screening des sous-projets du deuxième appel à proposition du PASA a été réalisée par

l’équipe de la cellule environnementale et sociale avec l’appui de l’ANGE. L’analyse des activités

retenues pour être financées par le PASA et la visite des sites ont permis de ressortir les impacts

potentiels liés à l’exécution des activités. Conformément aux impacts identifiés, des mesures de

mitigation ont été proposées et annexées aux 27 sous-projets. Ces mesures ont fait l’objet des

échanges avec les promoteurs lors de leur formation sur la nécessité du respect des mesures de

sauvegarde environnementales et sociales. Pour ce qui concerne les 26 sous-projets du premier

appel, la visite des sites a été réalisée et les recommandations à travers des mesures correctives

et/ou d’audit environnemental sont en cours de finalisation. Ces recommandations seront validées

par l’ANGE en vue de leur mise en œuvre et pour l’obtention des certificats de conformité

environnementale. Pour la suite, il s’agira pour le PASA et les bénéficiaires de s’accorder tant sur

le financement des diverses études d’impact ou d’audit environnemental et social qui seront

identifiées que sur la prise en charge des coûts liés aux mesures d’atténuation à mettre en œuvre sur

chaque site des sous-projets (achat des blouses, cache-nez, bottes, gants, casque, poubelles, boîtes à

pharmacie, gestion des eaux usées…etc.). Une visite trimestrielle des 53 sites des sous-projets et

des sites d’appui direct (dont l’objectif sera un suivi environnemental) sera réalisé pour rendre

compte à travers un rapport de l’état d’avancement des mesures d’atténuations/correctives

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proposés. Il est prévu également une évaluation de l’état de mise en œuvre des trois documents

(CGES, PGPP et CPRP) afin de donner de nouvelles orientations. Il est prévu au profit des points

focaux de la cellule environnement du MAEP, des formations pour le renforcement de leurs

capacités. Mais également, un appui en fournitures et matériels de travail (ordinateurs, appareils

photos numériques, ...). La mission évalue la mise en œuvre des mesures de sauvegardes

environnementales comme Satisfaisante.

4. ACCORDS CONVENUS ET PROCHAINES ÉTAPES

20. Le tableau de synthèse intitulé « matrice des actions convenues », est présenté en Annexe 4.

Il constitue un outil de suivi du PASA pour les six mois à venir. La prochaine mission de

supervision du PASA se déroulera en Mai 2015 et fera le point du niveau de mise en œuvre de

diverses feuilles de route convenues.

5. ACCES À L’INFORMATION

21. Dans le cadre de la politique de la BM en matière d'accès à l'information, en vigueur depuis

le 1er juillet 2010, les aide-mémoire relatifs au Projet peuvent être rendus publics, si l'Emprunteur

et la Banque en conviennent. La divulgation du présent Aide-Mémoire a été discutée et convenue

avec les interlocuteurs du Projet lors de la réunion de synthèse qui a eu lieu le 2 décembre 2014, à

l’Hotel Sancta Maria à Lomé, sous la présidence de S.E.M. Colonel Ouro Koura Agadazi,

Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.

ANNEXES : Annexe 1 : Programme de la mission

Annexe 2 : Liste des personnes rencontrées

Annexe 3 : Cadre de résultats (données actualisées au 15 Novembre 2014)

Annexe 4 : Matrice des actions convenues

Annexe 5 : Analyse détaillée de la mise en œuvre des composantes techniques

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ANNEXE 1 : Programme de la mission

Dates Libellés Période/Heures Personnes impliqués Lieu

17 novembre

2014 Point sur l’exécution du PPM

2014 9h-13h

Bureau

Expert PM

BEI

22 novembre

2014 - Point sur la mise en œuvre

de la feuille de route de la

RMP du PASA

- Présentation du PTBA 2015

9h30-17h

- La coordination,

- TTL et

- M.

AHOUISSOUSSI

Nicolas

Salle de

réunion du

secrétariat

général

24 novembre

2014

- Etat d’avancement des

activités du PASA après la

RMP (composante 1 et 2)

10h-16h

- La coordination,

- Les partenaires du

PASA

- TTL et

- M.

AHOUISSOUSSI

Nicolas

Salle de

réunion du

secrétariat

général

25 novembre

2014

Etat d’avancement des

activités du PASA après la

RMP (composante 3)

9h-13h

- La coordination,

- Les partenaires du

PASA

-Les Directions

techniques

- TTL et

- M.

AHOUISSOUSSI

Nicolas

Salle de

réunion du

Cabinet

26 novembre

2014 Finalisation de la requête de

restructuration du PASA 9h-17h

- La coordination,

- Les partenaires du

PASA

Salle de

réunion du

secrétariat

général

27 novembre

2014

Rencontre avec les autorités

du MAEP 08 h à 09 h

MAEP, CODs, Equipe

de la mission (BM,

FIDA)

Cabinet du

MAEP

Cérémonie de lancement, état

d’avancement des projets 09h -13h

MAEP, CODs, Equipe

de la BM, FIDA,

BOAD, BIDC,

PRODRA-GIZ, CTP,

MEF, MPDAT,

MDBAJEJ, MERF,

consultants et

partenaires du

PNIASA

Salle de

réunion du

Cabinet

27 novembre

Discussion sur les mesures de

sauvegarde environnementale

et sociale

14 h 30 – 16 h30

MAEP, CODs,

partenaires du

PNIASA (ITRA,

Salle de

réunion du

MAEP

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Dates Libellés Période/Heures Personnes impliqués Lieu

2014

ICAT, DE, ESA,

ETD, AVSF, DPA,

DPPSE, DAF,

DFDTOPA, PRMP,

DRAEP)

Mission de terrain

28 novembre

2014

Visite de la plateforme de

fumage de poisson à

Kata/PASA

07h 00 à 09 h00

Les coordinations des

projets, partenaires et

consultants

Katanga

/Lomé

Visite site d’implantation

magasin de stockage

10h-11h Aklakou

Visite parc agro forestier et

mucuna/ ADAPT

11h30-12h30 Vogan Nyivé

Visite aux poulaillers

traditionnels améliorés (PTA)

et bergeries traditionnelles

améliorées (BTA) / PASA

13h 00 à 14h 00 Vogan

et

Ferme de

Wogba

Visite champs écoles maïs/

GIFS PADAT

15h30-17h Vogan

Tékponou

29 novembre

2014

Visite CEA Canne

planteuse/PPAAO

07h 30 à 09h 00 Les coordinations des

projets, partenaires et

consultants

Tokpli

Visite expérience Value

Links

10h30-12h30 Les coordinations des

projets, partenaires et

consultants

Gbatopé

Visite d’1 sous-projet

compétitif pisciculture

(Ferme Shalom)

13h 00 à 14h 00 Les coordinations des

projets, partenaires et

consultants

Kovié

30 novembre

2014

Rédaction Aide-mémoire 08 h 00 à 17 h 30 Equipe de la mission

PTF

Lomé

1er décembre

2014

Finalisation et discussion des

aide-mémoires avec les

équipes de projets

8h – 17 h 30 Consultants et

coordinations des

projets

Lomé

02 décembre

2014

Finalisation des aide-

mémoires par l’équipe de la

mission

08h 00 à 12h 30 Les CODs,

partenaires,

consultants et

autorités

Lomé

Restitution des aide-

mémoires

14 h 30 à 17 h 30 Les CODs,

partenaires,

consultants et

autorités

Hôtel Sancta

maria

03 décembre

2014

Réunion du Groupe des

Partenaires Techniques et

Financiers du secteur

agricoles

08 h 00 à 12 h Les PTF Salle de

réunion FAO

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ANNEXE 2: Liste des principales personnes rencontrées

Nom/Prénom Titre/Institution

1. ABITOR Komi Directeur Général, ETD

2. ADZOGENU Jacques ETD/Point Focal PASA

3. AFFO Kossi Gestionnaire de projets à Women and Associations for Gain Both

Economic and Social (WAGES)

4. AGADAZI Ouro Koura

(Colonel)

Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP)

5. AGBEKPONOU Komlanvi ANPGF, Chef du service financier et comptable

6. AKPELI Yawo Chef REMATO

7. AHOEDO Kossi Chef Section ressources halieutiques/ DPA

8. AKEMAKOU Kotsoni Kodzo Expert en gestion des coopératives, ATI du PASA en appui à la

FNGPC

9. ALASSANI Enardja Chef section SE PNIASA

10. ALE GONH-GOH Directeur Général ICAT

11. ALLADO-ANKA Zoé Chargé de communication du PASA

12. ASSIH Essonana Responsable de programme AVSF

13. ADOU RAHIM Assimiou Coordonnateur Opérationnel Délégué du PPAAO/Projet Togo

14. AYITA Dovlo Kodji Directeur UTCC

15. BATAKA Koutera Noël Secrétaire général du MAEP

16. BATAWI Komla Directeur de l'Elevage

17. BATCHASSI Agninoufètè DRAEP Plateaux

18. BRAUN Paul Mathias Expert Pro DRA/ GIZ

19. CHAUVIN Raymond Expert en Passation des Marchés du PASA - BEI SOFRECO

20. DEHEM Gérard Coordonnateur régional, SOFRECO

21. DOMTALI Ali (Dr.) Directeur des Pêches et de l’Aquaculture du MAEP

22. EDOU Jean Directeur des Ressources Humaines du MAEP

23. GAGLO Adjoavi Chef division production animale et halieutique

24. HELDMANN Mortiz Expert GIZ

25. HOUNKALI Kossi Chef section Planification et suivi évaluation DRAEP-Maritime

26. JARRY Jean Philippe Chef de mission AGRER/ UTCC

27. KODJOVI -NUMADO Ayaovi Coordonnateur Opérationnel Délégué du PADAT

28. KOKO Koffi D. Gabriel Chef de mission COFREPECHE/DPA

29. KOUKOU TCHAMBA Até Conseiller technique national, Présidence de la République

30. KPADENOU Anani Chef de Division Promotion des Filières Agro-Industrielles, MAEP

31. KREFF Martine Experte en Gestion financière PASA, BEI-SOFRECO

32. LEMOU Toyi Chef division promotion de l'Elevage/ Direction de l'Elevage

33. LOTSI Kokou Directeur d’appui opérationnel – ICAT

34. MGBAYOM Kodjovi Directeur des Ressources Humaine

35. MIDEKOR Ayao Dodji

Agblévi

Coordonnateur Opérationnel Délégué du PASA

36. PATO Pidemnewé Point Focal PASA/ Direction de l'Elevage du MAEP

37. PRIEUR Bernard Directeur département agriculture et développement rural SOFRECO

38. SEBABE Habib Auditeur Interne PNIASA

39. STEPHAN Francis Chef de projet SOFRECO

40. TCHARIE A. Banilélé Chef Section Technique de pêche/ DPA

41. TCHASSANTI Nasser Directeur Administratif et Financier, MAEP

42. TCHEDRE Kissao (Dr.) Spécialiste national en suivi-évaluation volet élevage et pisciculture-

PASA

43. TEZIKE Madadozi Directeur des politiques, de la planification et d suivi-évaluation

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ANNEXE 3 : Cadre de résultats au 15 novembre 2014

Réf. Indicateur

Sit. réf. PAD

Sit. réf.

Revue

A1 - 2012 A2 - 2013 A3 - 2014 Cumul réalisations à date du 15

nov 2014

Cible fin projet Ecart

avec la cible

Taux réalisation

A4 - 2015

A5 - 2016

Unité Prévu réalisé Prévu réalisé Prévu réalisé 15 Nov

Initiale Revue Prévu Prévu

Composante 1: Promotion des cultures vivrières stratégiques, des cultures d'exportation et de la production halieutique continentale

Sous-composante 1.1: Appui au développement des filières vivrières

ODP 1.1

Riz: Quantité soumise à la transformation par les ESOP

Tonnes 500 0 2 000 1137 3 000 2 681 3 818 5 000 9 500 5 682 40.19% 4 000

RI 1.1.1

Nombre de clients cible membres des ESOP nouvellement créées

Client 0 0 1 000 4 262 2 000 7 987 12 249 4 002 -8 247 306.07% 3 000

ODP 1.2

Maïs: quantité soumise à des régimes de warrantage

Tonnes 0 0 0 500 800 5084 5 084 2 300 -2 784 221.02% 1 000

RI 1.2.1

Organisations de producteurs participant aux opérations de warrantage

Nombre de Producteurs

0 0 5 10 3 3 30 27 10.00% 15

Sous-composante 1.2 : Appui aux cultures d'exportation

ODP 2.1

Augmentation de la production de café

Tonnes 13 000 0 0 13

000 10 000

14 500

11 216 21 216 43 000 21 784 49.34% 15

500

ODP 2.2

Augmentation de la production de cacao

Tonnes 6 000 0 0 6 250 5 500 6 500 6 338 11 838 20 750 8 912 57.05% 8 000

RI 1.3.1

Superficie café régénérée ou replantée

Hectares 0 0 6 000 3 326 12

000 9 997 13 323 36 000 22 677 37.01%

18 000

RI 1.3.2

Superficie cacao régénérée ou replantée

Hectares 0 0 4 000 1 047 8 000 6 002 7 049 10 000 2 951 70.49% 10

000

Producteurs de cultures vivrières (Bénéficiares directs du projet)

Bénéficiaires 5 048 14 229 19 277 1 723 -17 554 1118.80% 21

000

% de femmes productrices cultures vivrières (Bénéficiares directs du projet)

% 39 36 75 55 -20 136.36% 20

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15

Producteurs café cacao (Bénéficiares directs du projet)

Bénéficiaires 4 792 7 301 12 093 27 907 15 814 43.33% 40

000

% de femmes productrices café cacao(Bénéficiares directs du projet)

% 12 10 22 2 -20 1100.00% 20

Sous-composante 1.3 : Appui à la production halieutique continentale

ODP 2.5

Augmentation de la production halieutique au niveau des Bénéficiairess de projet

Tonnes de Poissons

600 520 520 520 400 738 738 2 500 4 140 3 402 17.82% 1 100 1 600

RI 1.4.1

Lac Nangbéto : Superficie d’eau couverte par des plans de gestion nouveaux adoptés par les pêcheurs

Hectares 0 0 18

000 0

18 000

18 000 18

000 18 000 18 000 18 000 18 000 0 100.00%

18 000

1 800

RI 1.4.2

Autres cours d’eau : Superficie d’eau couverte par des plans de gestion nouveaux adoptés par les pêcheurs

Hectares 0 0 0 0 400 0 400 400 400 100 6 800 6 400 5.88% 6 800

Pêcheurs (Bénéficiares directs du projet)

Nombre de Bénéficiairess

0 0 0 0 500 302 302 698 396 43.27% 1 000

Marchands de poisson (Bénéficiares directs du projet)

Nombre de Bénéficiairess

614 614 614 73 -541 841.10% 73

% de femmes marchandes de poisson (Bénéficiares directs du projet)

% 100 100 100 100 0 100.00% 90

Pisciculteurs (Bénéficiares directs du projet)

Nombre de Bénéficiairess

60 60 60 100 40 60.00% 150

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16

% de femmes piscicultrices (Bénéficiares directs du projet)

Nombre de Bénéficiairess

7 11 1 8 27 19 29.63% 35

RI 1.5.1

Exploitations piscicoles modernes

Nombre 0 0 0 0 3 3 15 26 29 280 98 69 29.59% 80

Composante 2 : Relance du secteur de l'élevage

ODP 2.3

Effectifs de PR au niveau des Bénéficiairess directs du projet

Têtes Petits ruminants

70 000 25 000 26

000 28 093 28 093 29 000 908 96.87%

29 000

ODP 2.4

Effectifs de volaille au niveau des Bénéficiairess directs du projet

Têtes de Volaille

80 000 47 000 52 200 52 200 61 000 8 800 85.57% 61

000

ODP 4.1

Bénéficiairess directs du projet Nombre de Bénéficiaires

0 10 593 28

000 23 741 34 334 28 000 -6 334 122.62%

RI 2.1.1

Bénéficiairess du secteur de l'élevage ayant reçu au moins une formation technique ou en gestion

Nbre AVE, 3 100 2 948 2 500 2 109 5 057 2 500 -2 557 202.28%

NbreCrA 330 330 330 304 0 0 304 660 356 46.06%

Nbre d'éleveurs

14 000 7 050 3 000 0 1 800 570 4 650 3 351 3 921 7 050 3 129 55.62% 2 599

RI 2.1.1

Eleveurs de petits ruminants utilisant les géniteurs améliorateurs

nbre : cumulé exploitation

7 000 2 500 500 0 500 570 2 000 1 105 1 675 3 825 2 150 43.79% 825

RI 2.1.2

Eleveurs de volaille utilisant les géniteurs améliorateurs

Eleveur 6 000 4 550 1 300 0 1 300 0 3 800 115 115 8 900 8 785 1.29% 2 500

RI 2.2.1

Eleveurs de petits ruminants ayant adoptés de meilleures techniques d’élevage

Eleveur 500 0 500 570 2 000 1 106 1 676 7 000 3 894 2 218 43.04% 894

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17

RI 2.2.2

Eleveurs de volaille ayant adoptés de meilleures techniques d’élevage

Nombre d'éleveurs

2 000 0 1 300 0 3 800 2 095 2 095 8 000 8 805 6 710 23.79% 1 705

Eleveurs (Bénéficiares directs du projet)

Bénéficiaires 570 1 870 2 440 10 560 8 120 23.11% 13

000

RI 2.3.1

Nombre de petits ruminants vaccinés et déparasités

x1000 têtes 0 0 2 000 259 500 744 1 000 1 125 1 125 2 500 1 800 675 62.52% 1 800

RI 2.3.2

Nombre de volailles vaccinés et déparasités

x1000 têtes 0 0 9 500 2 160 5 500 3 303 5 500 129 5 592 9 500 5 500 -92 101.67% 5 500

RI 2.3.3

Nombre de prélèvements analysés au labo

Nbre/an

- Brucellose 0 0 3 325 1 579 1 579 7 000 3 605 2 026 43.80% 280

- PPR 2 000 1 120 2 500 2 292 3 412 2 500 5 325 1 913 64.08% 825

Composante 3 : Appui au renforcement des capacités du MAEP

Sous-composante 3.1 : Réforme et renforcement des capacités du MAEP

RI 3.1.1

Les structures du MAEP utilisent des plans et des budgets annuels conformes au manuel GAR et soumettent des rapports d’activités au Secrétariat Général, conformément au manuel de GAR

% 0 0 25 60 50 60 120 145 25 82.76% 70

RI 3.1.2

Cadres des structures du MAEP qui ont des contrats de performance conformes au manuel GAR

% 0 0 25 32 29 29 127 98 22.83% 70

Sous-composante 3.2 : Coordination sectorielle et gestion de programme

RI 3.2.1

Formation des cadres du MAEP en GAR

Clients/jours 0 1 050 406 1 800 1 132 1 800 1 552 3 090 6 450 3 360 47.91% 1 800

RI 3.2.2

Formation des cadres du MAEP en FM (Gestion fiduciaire)

Clients/jours 0 450 310 900 1 065 1 350 1 549 2 924 4 050 1 126 72.20% 1 350

RI 3.2.3

Formation des cadres du MAEP en S&E

Clients/jours 0 450 180 900 1 010 1 350 1 510 2 700 4 050 1 350 66.67% 1 350

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18

RI 3.3.1

Nombre de politiques sous-sectorielles et de plans d’exécution adoptés

PS et PE 0 2 3 5 4 7 12 14 2 85.71% 5

Sous-composante 3.3 : Gestion des instruments financiers

ODP 3.1

Taux d’exécution financière de PNIASA (%)

% 0 5 6 10 19 25 42 67 90 23 74.13% 50

Bénéficiairess directs du projet Nombre de Bénéficiaires

0 10 593 28

000 23 741 34 334 28 000 -6 334 122.62%

26 59%

taux de réalisaiton supérieure à 50%

11 25%

taux réalisation situé entre 26 et 50%

7 16%

taux réalisation situé entre 0 et 25%

Indicateur cumumlé

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19

ANNEXE 4 : Matrice des actions convenues par composante et questions transversales

Composante 1 : Promotion des cultures vivrières stratégiques, des cultures

d’exportation et production halieutique continentale

Sous-Composante 1.1 : Appui au développement des filières vivrières

Description de l’action Echéances Entité

responsable

1. Atelier de validation du rapport d’évaluation de la 1ère

vague de sous-projets

31 Décembre

2014

Consultant

2. Déblocage de la dernière tranche (10%) des sous-projets

productifs de la 1ère

vague

31 Décembre

2014

COD PASA

3. Lancement du 2ème

appel à propositions pour le fonds de

financement du warrantage

15 Janvier

2015

COD PASA

Sous-Composante 1.2 : Appui aux cultures d’exportation

Description de l’action Echéances Entité

responsable

1. Faire un suivi rapproché de la mise en œuvre des activités

contenues dans la convention avec la FNGPC

Continu AT-FNGPC

COD-PASA

2. Mise en place des brigades de traitement phytosanitaire 31 Décembre

2014

UTCC/FUPROC

AT

3. Démarrage du programme additionnel de recépage 31 Décembre

2014

UTCC/FUPROC

AT

4. Faire un suivi régulier des activités liées à l ; interprofession

Café-Cacao

Continu COD- PASA

UTCC/FUPROC

AT/ATI

Sous-Composante 1.3 : Appui à la production halieutique continentale

Description de l’action Echéances Entité

responsable

1. Suivi, collecte de données et appui conseil aux activités des

bénéficiaires de l'appui du PASA

Continu DPA/ATI/

DRAEP

2. Traitement & analyse des données collectées auprès des

fermes piscicoles en activité

Continu DPA/ATI

3. Mise en place de comité de gestion au niveau des plans

d’eau identifiés

31 Janvier 2015 DPA/ATI/

DRAEP

4. Empoissonnement des nouveaux plans d'eau sélectionnés 31 Mars 2015 DPA/ATI/

DRAEP

5. Etude des paramètres physico-chimiques des plans d'eau

(Lac-Togo)

Novembre 2014-

octobre 2015

COD/DPA

6. Formation sur la gestion des entreprises piscicoles 31 Mars 2015 DPA/ATI/

DRAEP

7. Achever les travaux d’aménagement/ réhabilitation des 19

fermes piscicoles

31 Janvier 2015

DPA/ATI/

DRAEP

8. Suivi et collecte des données des captures et effort de pêche

sur le lac de Nangbéto et le barrage de Koumfab Continu

DPA/ DRAEP/

Pêcheurs

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20

Composante 2 : Relance du sous-secteur de l’élevage

Description de l’action Echéances Entité

responsable

1. Transmettre à la COD-PASA le rapport intermédiaire de

l’étude de suivi, évaluation sur la recapitalisation des

cheptels et amélioration des techniques d’élevage)

31 Janvier 2015 AVSF

2. Réaliser une étude relative à l’évolution de l’effectif des

animaux au niveau des bénéficiaires du projet (filières

volaille et petits ruminants) : ODP 2.3 et 2.4

31 Janvier 2015 COD-PASA

/DSID

3. Renforcement de la synergie dans la mise en œuvre des

activités d’élevage de PASA et PPAAO

continu MAEP DE /COD

PASA

/COD PPAAO

4. Faire un meilleur suivi des bénéficiaires des interventions

de recapitalisation du cheptel et d’amélioration des

pratiques d’élevage

continu DE/ICAT/AVSF/

COD

PASA/DRAEP

5. Accélérer la livraison des matériaux en vue de la

construction dans les délais, des BTA et des PTA

28 Février 2015 DE/COD PASA/

MAEP/ICAT/AV

SF

Composante 3 : Appui au renforcement des capacités, coordination sectorielle et GAR

Description de l’action Echéances Entité

responsable

1. Transmettre à la Banque le PTBA 2015 actualisé

19 Décembre

2014 COD-PASA

2. Compléter la mise en œuvre du nouvel organigramme

en nommant les chefs de division et les chefs de

section, à la DPPSE, la DFDTOPA et l’ensemble du

MAEP

31/03/2015 Cabinet/SG

3. Assurer la mise en œuvre intégrale des dispositions du

manuel de suivi-évaluation du PNIASA par chacun des

acteurs concernés. Préparer un rapport faisant le point

sur la mise en œuvre des composantes clés du système

de S&E du PNIASA.

15 Mai 2015 Cabinet/SG

4. Mettre l’accent sur le renseignement des indicateurs

d’effets et d’impact dans la préparation des rapports

semestriels et annuels et la revue des performances du

PNIASA. L’application de cette recommandation doit

commencer avec le rapport annuel 2014.

30 Janvier

2015

SG / DPPSE/

SOFRECO

5. Préparer le séminaire Gouvernemental sur l’Agri-

SWAP prévu au début du 1ier

trimestre 2015, en

transmettant une requête à la FAO; à cette occasion, la

relecture de l’Agenda Agri-SWAP pourra être

effectuée.

15/01/2015 SG / DPPSE/

SOFRECO

6. Mettre en place un plan d’extension du système

d’imputabilité (S&E, GAR, GF, PM,….) à toutes les

directions, agences sous tutelle et projets du MAEP.

30/01/2015 SOFRECO

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21

Description de l’action Echéances Entité

responsable

7. Effectuer une première évaluation de l’utilisation du

système d’imputabilité du MAEP, en collaboration

avec les PTF au cours du premier trimestre 2015.

31/03/2015 SG/DPPSE

8. Assurer l’implémentation rigoureuse du plan de

transfert de compétences actualisé avec une priorité à

la passation des marchés et la gestion financière, afin

d’assurer que les acteurs togolais puissent être en

pleine capacité d’exercer avant même le départ des

experts de SOFRECO.

Sans délai

SG/COD PASA-

PADAT-

PPAAO

9. Elaborer une note de synthèse sur la mise en œuvre des

recommandations formulées dans les rapports des

différentes études réalisées et adoptées avec l’appui du

PNIASA

31/03/2015 SG

Questions transversales

Passation des marchés Echéances Entité

responsable

1. Organiser des réunions de coordination hebdomadaires

avec les points focaux du PASA dans les Directions

Techniques

continu MAEP

2. Transmettre à bonne échéance les spécifications

techniques et les TdR relatifs aux activités de terrain et

aux marchés

continu Structures

techniques/CO

D/SOFRECO

3. Transmettre à la Banque, pour non-objection, le PPM

2015 du PASA

31 Décembre

2014

COD-PASA

4. Achever le processus de sélection du remplaçant de

l’Expert National en passation de marchés du PASA

31 Mars 2015 SG/MAEP

5. Transmettre à la Banque, pour approbation l’avenant au

contrat initial de SOFRECO suite à la réallocation du temps

des experts

31 Décembre

2014

COD-PASA

Gestion financière Echéances

1. Mettre en œuvre le plan de transfert des compétences en

gestion financière par catégorie d’agents et soumettre un

rapport périodique sur la base d’objectifs mesurables

Continu

Expert en

gestion

financière BEI

2. Prendre un acte pour responsabiliser le comptable Senior

dans le suivi comptable et financier en le désignant comme

premier responsable pour la production des RIF et la

soumission des DRF

Sans délai SG MAEP-

COD PASA

3. Elaborer et suivre avec les différentes parties prenantes au

projet des plans de décaissements trimestriels

Continu

Expert en

gestion

financière BEI/

comptable

senior

4. Poursuivre les contrôles sur le terrain afin de maintenir le

rythme de la justification des dépenses et procéder à

l’imputation systématique des dépenses justifiées.

Continu Expert GF

BEI/Chef

comptable

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22

5. Réduire le délai de production des DRF de sorte à produire

au moins deux DRF par mois.

Continu DAF / Chef

Comptable

6. Recruter ou arranger la mise à la disposition du projet d’un

consultant local en gestion financière pour appuyer le

projet à partir de la phase d’intervention à temps partiel de

l’expert financier SOFRECO

31 Mars 2015

SG/ COD PASA

7. Recruter un consultant pour la réalisation avec l’IGF de la

mission sur la cartographie des risques du ministère

débouchant sur un plan stratégique d’audit

31 Mars 2015 SG/COD

PASA/ Auditeur

interne

8. Faire un suivi de la mise en œuvre adéquate des

recommandations de l’auditeur externe avant le prochain

audit et les autres recommandations non mises en œuvre

des supervisions précédentes

31 Janvier 2015 Expert en

gestion

financière BEI/

COD PASA/

Auditeur interne

Instruments financiers Echéances Entité

responsable

1. Nomination du responsable du suivi de la gestion des

instruments financiers

31 décembre

2014

SG/COD PASA

2. Transmettre à la Banque Mondiale le projet de Convention

PASA - ANPGF pour ANO

10 décembre

2014

COD PASA/

ANPGF

3. Transmettre à la Banque Mondiale pour avis le projet de

contrat avec WAGES et UTB dans le cadre des fonds de

garantie

31 Décembre

2014

COD PASA

4. Transmettre à la Banque une note additionnelle sur les rôles

et responsabilités des acteurs dans le dispositif actuel de

mise en œuvre des instruments financiers.

31 Décembre

2014

MAEP/ COD/

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23

ANNEXE 5 : Analyse détaillée de la mise en œuvre des composantes techniques

COMPOSANTE 1 : Promotion des cultures vivrières stratégiques, des cultures

d’exportation et de la production halieutique continentale

Sous composante 1.1: Appui au développement des filières vivrières

(a) - Soutien à la montée en puissance du modèle des entreprises ESOP (Entreprises de

Services et d’Organisation des Producteurs)

A la revue à mi-parcours (RMP), 11 Entreprises de Services et Organisation des Producteurs

(ESOP) sur 14 prévues ont été mises en place. Après la RMP, l’ONG Entreprises Territoires

et Développement (ETD) a accéléré l’exécution du contrat N°

016/2012/MAEP/SG/PASA/SPM, contrat dont l’objectif spécifique est la création, sur la

période 2012 à 2016, de 20 ESOP sur toute l’étendue du territoire togolais, dont 10 sur la

filière riz et 10 sur d’autres filières.

En complément des 11 ESOP, des opérations tests de production ont été lancées dans 7 autres

ESOP : soja Tandjouaré, soja Nyamassila, riz Amou-Oblo, miel Kpalimé, miel Pagala,

arachide Bassar et manioc Akébou. Ceci porte à 18 le nombre d’ESOP lancées, soit 90 % des

prévisions. La répartition suivant les filières des 18 ESOP créées est la suivante : (i) 10 ESOP

riz, (ii) 04 ESOP soja, (iii) 02 ESOP miel, (iv) 01 ESOP arachide, et (v) 01 ESOP farine de

manioc.

Les deux dernières ESOP (ESOP ananas Tsévié et Danyi) auraient pu être également lancées

si les le marchés de fourniture des rejets d’ananas avaient abouti et les semences mis à la

disposition des producteurs.

Sur les 18 ESOP lancées, 12 ESOP, soit les deux tiers, sont en activité de transformation dont

9 des 10 ESOP riz, 01 ESOP soja et 02 ESOP miel.

Le réseau des producteurs a été densifié avec un taux d’augmentation de plus de 11,6 %. Le

nombre de producteurs est passé à 7 987 avec 3 352 femmes (42 %), soit 5114 producteurs

fournisseurs de riz paddy (73 % de la cible) et 2873 producteurs fournisseurs d’autres produits

(41 % de la cible). Cette situation ne prend pas en compte les producteurs des ESOP miel et

farine de manioc avec qui les contrats ne sont pas encore signés et les futurs ESOP ananas.

C’est dire que la tendance à l’accroissement du nombre de producteurs poursuit.

Le réseau des ESOP (RESOP) a été équipé en petit outillage industriel et les ESOP de motos

et de packs d’équipement informatique.

Difficultés :

Mise à disposition tardive des intrants agricoles aux producteurs.

Fermeture répétée de l’ESOP Dapaong pour cause de plainte de pollution de l’environnement

déposée par un riverain de l’ESOP.

Instabilité de l’énergie électrique dans les ESOP Mandouri et Elavagnon faisant perdre à ces

ESOP des semaines entières sans activités de transformation.

Manque de la main d’œuvre pour les activités de tri dans les ESOP Notsè, Mango et Pagouda.

Mévente du riz surtout les brisures dans toutes les ESOP ce qui a ralenti les activités de

transformation et occasionné des retards dans le remboursement du crédit IMF au niveau des

ESOP Mandouri et Dapaong

Propositions :

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24

Obtenir de la Banque une subvention pour l’acquisition de groupe électrogène pour les ESOP

mal loties (Elavagnon, Amou-oblo, …)

(b) Développement d’opérations pilotes de warrantage pour les producteurs de céréales :

Trois opérations pilotes de warrantage ont été sélectionnées par voie compétitive et financées

avant la RMP du projet dans les régions des Plateaux (UAR-P : Union des agriculteurs de la

région des Plateaux), Centrale (MAPTO : Mouvement alliance paysanne du Togo) et Savanes

(UROPC-S : Union régionale des organisations des producteurs de céréales des Savanes).

Après la RMP, un suivi formatif des promoteurs des opérations de warrantage a été réalisé

avec implication des DRAEP. On relève une mise en place tardive des subventions du Projet

et des crédits des IMF et banque. Par ailleurs, les promoteurs ont éprouvé des difficultés dans

la programmation de la commercialisation des produits. Néanmoins, ils ont dégagé

respectivement au cours de la période des bénéfices nets de 84 857 F CFA, 52 470 070 F CFA

et F CFA.

Le lancement du deuxième appel à propositions pour la sélection des 7 opérations

complémentaires et le voyage d’études au Burkina Faso sont en préparation.

(c) – Soutien à des initiatives innovantes permettant la diversification des produits

vivriers destinés au marché national ou sous-régional:

Le recrutement du consultant chargé de l’évaluation des 26 sous-projets de la première vague

a été effectué en dépit du temps anormalement long qu’a connu le contrat pour être signé. La

mission de trois semaines de terrain a été bouclée et le rapport transmis à la coordination au

démarrage de la mission de supervision. Le versement des 10% restants de subvention aux

promoteurs méritants a démarré pendant la mission.

La sélection définitive des sous-projets productifs de la 2è vague d’appel à proposition a été

effectuée après la formation des membres des comités régionaux des sous-projets des fonds

compétitifs en matière fiduciaire. Cette dernière étape de la sélection a permis de revoir à la

baisse (de 847 millions à 454 millions de francs CFA) le montant total des subventions. Au

total 27 sous-projets ont été en définitive sélectionnés au cours de la dernière réunion du

Comité national de gestion des sous-projets des fonds compétitifs. Au cours de la mission de

supervision, il ne restait que les promoteurs de la région des Savanes qui n’avaient pas encore

reçu leur première tranche de financement. La signature des conventions avec les promoteurs

a été précédée de séance de formation de ces derniers en comptabilité, passation des marchés,

en communication et reporting des activités.

(d) – Valorisation de l'image et promotion des produits vivriers locaux auprès des

consommateurs

Avant la RMP du Projet, cinq sous-projets de valorisation de l’image des produits togolais ont

financés dans les axes ci-après :

développement de démarches « qualité » : CAPLAD et DECISION

campagnes de promotion (campagne médiatiques conduites en lien avec des agences

de communication, radio, spots publicitaires) ou des manifestations locales

(animation au niveau de points de vente, diffusion de recettes, etc.) : COTPAT et

Global Coaching

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participation à des événements commerciaux et expositions de produits alimentaires

(foires, journées portes ouvertes, caravanes de promotion, etc.) : Foire agriculture

biologique de Mango

réalisation d’études et enquêtes ciblées pour la connaissance et le suivi de marchés

(données sur les prix, enquêtes sur les consommateurs, etc.) : CREAT

Les réalisations de ces 5 sous-projets se présentent comme suit :

CAPLAD : La réalisation de l’audit diagnostic initial pour la mise en place de la démarche

qualité au sein de CAPLAD. Ce diagnostic a révélé l’inexistence d’une mielerie et a

recommandé sa construction. Par ailleurs, la politique qualité a été élaborée et validée. De

même les membres de la coopérative ont été formés sur le système HACCP et le système a été

déployé sur le terrain. Toutefois, le projet a accusé du retard et mérite une restructuration pour

recentrer les activités sur la construction de la miélerie qui n’était pas prévu au départ.

Global Coaching : Les activités de Global coaching pour l’organisation de « l’agriculture

Togo innovation Awards » se sont poursuivies avec la sélection des produits à primer. Au

total vingt-sept (27) produits ont été sélectionnés et bénéficient d’un accompagnement

préparatif pour la soirée de remise des prix.

DECISION : les activités de Décision se sont poursuivies notamment la conception et

l’élaboration des documents et outils du manuel HACCP basés sur la notion des bonnes

pratiques d’hygiène et de fabrication, l’élaboration du référentiel HACCP; la multiplication

du manuel HACCP. Les activités de sensibilisation des 70 entreprises recensées sur les enjeux

de la démarche qualité ont été réalisées avec la participation de 21 PME. En ce qui concerne

la formation des formateurs, elle a été réalisée et a connu la participation de 15 personnes

possédant une licence professionnelle en Industrie Agroalimentaire. 10 formateurs –

accompagnateurs ont été retenus à l’issu de cette formation et attendent la phase de

déploiement dans les PME couvertes par ce projet.

CREAT : La conception et réalisation de logiciel de gestion de la base des enquêtés sur la

consommation des produits transformés est en cours de conception.

COTPAT : La vitrine des produits agricoles transformés est ouverte. Plus de 200 produits

transformés y sont exposés. Les activités d’analyse des produits par l’ITRA ont pris un léger

retard dû à une panne technique des équipements de laboratoire.

Après la RMP, un suivi formatif de ces sous-projets a été réalisé. Il a permis de relever des

difficultés qui suivent : (i) la rétention d’information par les promoteurs et la faible

collaboration avec le PASA d’une part et les DRAEP d’autres part, (ii) la difficulté des

promoteurs à maîtriser les procédures du PASA et à comprendre l’esprit des fonds de

promotion de l’image des produits togolais. Des recommandations, destinées à réviser le

contenu des conventions, ont été proposées. Leur mise en œuvre déterminera le versement de

la deuxième tranche.

Sous composante 1.2: Appui aux cultures d’exportation

Coton.

Une mission d’appui conseil comptable a été réalisée auprès de la FNGPC pour renforcer les

capacités des comptables en matière fiduciaire.

Le Directeur opérationnel est recruté et a pris fonction le 06 octobre 2014. Des tournées et

réunions de remobilisations des acteurs autour de la filière coton a été réalisées.

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Les AG ont été également organisées.

La campagne cotonnière 2014-2015, débutée en mai a permis d’emblaver au 30 août 2014,

135 349 ha sur un objectif de 120 000 ha, soit un taux de réalisation de 113%. Ceci

est le résultat de la campagne de remobilisation des producteurs organisée au cours du

premier semestre.

Pour la suite, la FNGPC ambitionne faire un diagnostic du réseau pour une restructuration et

enfin asseoir un plan de renforcement des capacités de ses organisations avec le

concours du PASA. Un programme d’activités pour couvrir le dernier trimestre est élaboré

et est en cours d’opérationnalisation. Les formations vont concerner chaque niveau du

réseau, l’amélioration de la productivité et de la qualité du coton, la maîtrise des rôles

et responsabilités des OPC dans la filière cotonnière togolaise. Outre les formations, la

FNGPC prévoit organiser des voyages d’études au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire sur des

thèmes agronomiques, organisationnels ainsi que sur la stratégie de professionnalisation

des producteurs, les avantages accordées par l'Etat aux agriculteurs et la création d'une

Banque Agricole. La Fédération prévoit également avec l’appui du PASA, mettre en

application toutes les résolutions votées par l’AGO. Il est envisagé également plus de

tournées de communication à la base. Ces visites permettront l’adhésion durable des

producteurs dans la culture du coton et les appuieront dans la gestion des intrants

(distribution et établissement des états de consommation).

La mise à disposition de la FNGPC d’un assistant technique et le recrutement et

l’installation du nouveau Directeur Opérationnel améliorera la mise en œuvre de ce

programme.

Café/Cacao.

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du PASA, l’UTCC et la FUPROCAT sont

prestataires de service sur le volet café et cacao pour fournir du matériel végétal performant,

apporter un appui-conseil aux producteurs de café et de cacao et organiser les producteurs.

Une assistance technique internationale est recrutée pour accompagner les prestataires et

assurer la mise en place de l’interprofession.

Par ailleurs, la DSID, qui a effectué la collecte des données de référence, un signé une

convention avec le PASA, pour asseoir un dispositif de collecte permanente des données.

Cette activité a démarré par l’élaboration des documents de collecte des données et avec la

collaboration des Techniciens formateurs de l’UTCC et des Conseillers technico-économiques

de la FUPROCAT. La collecte proprement dite a démarré en septembre 2014. Les rapports

provisoires ont été transmis à la mission de supervision.

(a) Remodelage et renforcement du dispositif d’appui-conseil agricole café-cacao

Tenue de réunions de communication et de sensibilisation avec les producteurs

Il s’agit de réunions organisées dans les villages pour communiquer et sensibiliser les

producteurs sur des thèmes liés aux bonnes pratiques agricoles et pour collecter leurs besoins

en matériel végétal. Au total 250 séances sont tenues dans 215 villages et 6 364 planteurs dont

1 119 femmes y ont participé activement suscitant des réflexions intéressantes.

En outre, une tournée conjointe UTCC/ICAT/FUPROCAT a été organisée pour communiquer

avec les producteurs sur les actions du PASA pour relancer les deux filières. Cette tournée est

l’occasion de revenir sur la régénération/extension plantations avec du matériel végétal

performant, le danger de l’abattage anarchique des arbres et la protection du couvert forestier

nécessaire à la culture du café/cacao, le renforcement des organisations des producteurs et les

activités additionnelles du PASA volet café-cacao. Sur 19 réunions prévues, 11 sont déjà

tenues avec une participation de 1974 producteurs soit une moyenne de près 180 par réunion.

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Pour l’instant, les besoins exprimés sont surtout ceux de café qui s’élèvent à 493 593 boutures

racinées. Pour le cacao, les collectes de besoins viennent de démarrer et sont de 22 025

cabosses de cacao sélectionné.

Formation des Producteurs

Les formateurs locaux ont tenu à leur tour des sessions de restitution de la formation reçue en

mars en direction des producteurs membres des GPCC avec l’appui des TFP et des

Conseillers agricoles. A ce jour, 700 producteurs dont 66 femmes sont formés; ces sessions se

poursuivent.

Formation des Pépiniéristes en Agroforesterie et culture de poivriers

L’UTCC a organisé du 28 au 30 Mai 2014 à Danyi Dzogbégan, une session de formation à

l’attention des pépiniéristes des CPMV sur les techniques de mise en place et de conduite des

pépinières agroforestières. Cette formation répond au souci de l’UTCC d’intégrer le facteur de

préservation de l’environnement dans les itinéraires techniques de la culture du café et du

cacao au Togo. Au total 13 pépiniéristes et 2 techniciens formateurs chargés de la logistique

ont bénéficié de cette formation dont le principal animateur était le directeur exécutif de

l’ONG APAF. Cette formation a permis aux participants de pouvoir identifier au moins 4

espèces agroforestières notamment Terminalia ivairensis ; Samanea saman ; Eurythrophleum

ivorense (Tali), Abbizzia ferruginea et Albizzi zygia. En plus, ils sont en mesure de faire la

levée de dormance des semences de ces espèces et de les mettre en pépinière.

Après cette formation 12 pépinières de ces espèces sont installées dont 4 dans les CPMV et 8

dans les GPCC auprès des producteurs.

Le retard accusé dans le démarrage de cette activité a négativement affecté la levée des

semences. Les plants obtenus sont en train d’être mis en pots pour être distribués aux

producteurs bénéficiaires de matériel végétal café et cacao qui les utiliseront pour améliorer la

fertilité des sols et l’ombrage dans les plantations.

En outre des essais de bouturage de poivrier ont démarré déjà dans certains CPMV en vue une

meilleure maîtrise de la technique en prélude de son intensification au dernier trimestre 2014.

Une convention a été signée avec un propriétaire à Ezimé (Préfecture d’Amou) qui a accepté

mettre à la disposition de l’UTCC sa plantation de poivriers pour servir de parc à bois.

Suivi des pépinières villageoises

Le suivi s’est concentré au cours de ce troisième trimestre sur les pépinières de boutures

racinées de café distribuées cette année aux producteurs. Ainsi 365 pépinières installées par

428 producteurs sont suivies. Pour l’instant il faut dire que le taux de reprise des boutures

repiquées est bon dans l’ensemble.

Appui à la régénération/replantation des caféières et cacaoyères

Il s’agit essentiellement de l’appui apporté aux producteurs pour le recepage et la taille des

vieilles caféières et cacaoyères. Cette activité a mobilisé tous les Techniciens de l’UTCC qui

ont travaillé en synergie avec les CTE de la FUPROCAT, les CrA de l’ICAT et les

Formateurs Locaux des GPCC. 5 894 ha de caféiers et 4 054 ha de cacaoyers sont régénérés

au cours du semestre après la RMP, soit 98% et 101% des objectifs de l’année 2014. Ceci

porte à 9 219 ha de caféiers et 5 100,89 ha de cacaoyers les superficies régénérées depuis

2013 pour des objectifs cumulés de 12 000 ha de caféiers et 8 000 ha de cacaoyers, soit une

réalisation de 73,83% et 63,76%.

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Par rapport au premier semestre, il y a eu une évolution des superficies régénérées/replantées

qui sont passées respectivement pour le café et le cacao de 4 070 ha et 2 722 ha à 5 894 ha et

4 054 ha ; soit une augmentation de 44,82% et 48,94%

Cette évolution devrait se poursuivre au dernier trimestre 2014 avec les tailles et élagages des

plantations en production et surtout l’opération de recépage des vieilles plantations de caféiers

qui démarrera en décembre 2014.

(b) Fourniture de matériel végétal et régénération/replantation.

Les prévisions de fourniture de matériel végétal pour 2014 sont de 360 000 boutures racinées

et 40 000 cabosses de cacao sélectionné.

Concernant les boutures racinées, 252 122 sont livrées à 430 producteurs dont 28 femmes

soit 70% des prévisions. Les besoins collectés pour l’instant s’élèvent à 493 593. La collecte

des besoins se poursuit à la suite des réunions de sensibilisation et à travers le réseau des CrA

et des FL.

Parallèlement, la production des boutures racinées dans les CPMV s’intensifie de même que

l’amélioration de leur capacité productive. En cette fin de semestre, hormis les boutures

distribuées près de 400 000 boutures sont en fosses et des livraisons successives sont

programmées pour les semaines qui viennent.

Pour les cabosses de cacao, 1 002 sont réceptionnées de l’ITRA/CRAF et distribuées à 44

producteurs tous hommes. Ce lot de cabosses fait partie de la production de 2013 et a été

réceptionné sur le champ semencier de zozokondji en Janvier 2014.

En rappel, 40 000 cabosses sont commandées au CRAF et 50 000 attendues du Seed

Production Unit du Ghana qui a déjà fourni 8 700 cabosses à la première livraison sur les 7

attendues jusqu’en janvier 2015. La distribution de ces cabosses se poursuit.

(c) Renforcement de l’organisation des producteurs

Dans le cadre de l’exécution du Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA), quatre volets

sont confiés à la FUPROCAT « COOP CA » à savoir :

Appuyer l’immatriculation des organisations de producteurs (OP) de café et de cacao ;

Former les responsables de ces organisations à la gestion et créer de nouvelles

organisations de producteurs à la base ;

Appuyer la commercialisation du café et du cacao ;

Mettre en place une cellule d’approvisionnement et de gestion des intrants.

Au 30 Septembre 2014, la situation générale des mutations des groupements en sociétés

coopératives se présente comme suit :

11 UGPCC sur 13 ont été mutées en USCPCC « COOP-CA » pour un taux de

réalisation 84,62 % ;

205 GPCC sur 521 ont été mutés en SCPCC « SCOOPS » pour un taux de

réalisation 39,35 % ;

10 SCPCC « SCOOPS » ont obtenu leur immatriculation ;

1 USCPCC « COOP-CA » est immatriculée ;

La FUPROCAT « COOP-CA » est immatriculée ;

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Le cumul des Organisations de Producteurs de café et cacao mutées en sociétés coopératives

s’élève à 217 sur un effectif de 535 dont la FUPROCAT pour un taux de réalisation de

40,56%.

Les modules développés lors des ateliers de formation des techniciens de la FUPROCAT sont

entre autres :

Techniques de préparation et d’animation de sessions de formation des adultes

Elaboration des fiches de progression pédagogique sur l’Identité et les caractéristiques de

l’entreprise coopérative

Elaboration des fiches de progression pédagogique sur l’Identité, caractéristiques de

l’entreprise coopérative et les principes coopératifs

Elaboration des fiches de progression pédagogique sur l’Identité, caractéristiques de

l’entreprise coopérative et les principes coopératifs

Elaboration des fiches de progression pédagogique sur les principes coopératifs

Elaboration des fiches de progression pédagogique les rôles, attributions et

fonctionnement des organes statutaires des sociétés coopératives

Elaboration des fiches de progression pédagogique sur dispositions obligatoires de l’acte

OHADA à figurer dans les statuts de société coopérative

Elaboration des fiches de progression pédagogique sur les profils, tâches / cahiers de

charges et autres outils de travail des élus

Les modules de la formation des élus ont porté sur :

Identité, caractéristiques de l’entreprise coopérative et interprétation des principes

coopératifs ;

Organisation et gestion des entreprises coopératives (Cf. entrepreneuriat coopératif) ;

Organes statutaires, leurs rôles, attributions, fonctionnement et interaction ;

Profils, tâches / cahiers de charges et autres outils de travail des élus, des techniciens et

autres responsables du réseau des OPCC ;

Dispositions obligatoires de l’OHADA ;

Elaboration des organigrammes hiérarchiques et fonctionnels au sein du réseau des

OPCC ;

Gestion des interfaces entre AG, CA, CS, DE, CTE, CG et autres personnel et cadre

d’appui administratif ;

Capitalisation de l’information dans des documents importants suivant des canevas

standards ((Plan d’affaires, Plan opérationnel, PTBA, PV, rapports d’activités et autres,

compte-rendu de réunion et de mission, etc.).

Les activités au niveau de tous les volets ont été bien exécutées conformément au plan

opérationnel défini.

Le système commun de collecte et de vente de café et de cacao permet de faciliter et de

sécuriser la collecte, la centralisation et la vente des café et de cacao. Sa diffusion dans les

USCPCC (information, sensibilisation) présage une augmentation significative des quantités

vendues cette campagne par rapport à la campagne dernière.

Les échanges sur les appuis à apporter à la FUPROCAT pour accéder aux marchés de niche

pour les cacao certifiés , ont par ailleurs permis de retenir les activités suivantes à effectuer :

L’obtention de l’agrément d’exportation,

L’élaboration d’un plan d’exportation ;

La recherche de marchés de niche.

La réalisation des deux dernières activités nécessitera l’appui d’un expert en marketing.

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(d) Interprofession

Le Conseil interprofessionnel du café-cacao du Togo (CICC-Togo) a été porté sur les fonts

baptismaux le 30 septembre 2014. Un plan opérationnel couvrant trois exercices d’un montant

de 112 millions de francs CFA a été élaboré et soumis à la coordination. Le Conseil a besoin

de l’appui financier du PASA pour la première année d’activités pour un montant de 52

millions de francs CFA. L’expert AGRER a lourdement contribué à ce succès.

Sous-composante 1.3: Appui à la production halieutique continentale

Volet Aquaculture:

La direction des pêches et de l’aquaculture (DPA) durant le troisième trimestre de l’année

2014 a prévu la mise en œuvre des actions suivantes dans le cadre de composante 1.3 du

Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA) qui visent essentiellement à augmenter la

production halieutique nationale :

Renforcement des capacités techniques et productives des acteurs intervenants dans le sous-

secteur pêche et aquaculture en terme de formation,

- équipement ;

- aménagement ;

- fourniture d’intrants ;

- valorisation des produits halieutiques et ;

- renforcement des capacités financières des acteurs intervenants dans le sous-secteur pêche

et aquaculture.

Les activités et résultats obtenus se présentent comme ci-dessous :

Mise en valeur piscicole des retenues d’eau du périmètre irrigué d’Agome-Glozou : l’étude de faisabilité a eu lieu du 19 au 20 Août 2014. Elle a permis d’identifier 04

retenues d’eau propices à l’élevage de poisson. Elle a aussi permis de proposer pour

chacune d’elle un plan d’aménagement piscicole.

Formations : 219 personnes ont bénéficié des formations en alimentation, en cages

flottantes, en écloserie et en aménagement des infrastructures piscicoles, en

transformation des produits de pêche et de l’aquaculture.

Assistance technique à 3 écloseries (Shalom, GAEC-NOVISSI & AGRIPROMO-

Pya) : du 1er

au 13 septembre 2014, une assistance technique a été accordée à l’écloserie

AGRIPROMO qui était confrontée à des mortalités des larves après éclosion. Cette

assistance a permis de lancer une production artificielle des larves de Clarias. En dehors

de cette assistance une formation en inversion de sexe de tilapia et en reproduction

artificielle clarias a été organisée du 22 au 29 septembre 2014 à l’écloserie SHALOM de

Kovié. Cette formation a vu la participation de 09 techniciens/promoteurs d’écloserie et

de 04 cadres (DPA et ITRA). Une mission effectuée à la ferme GAEC-Novissi du 2 au 8

octobre 2014, a permis de réaliser les activités suivantes : l’état des lieux, la proposition

de solutions d’amélioration ; le calcul de la capacité de production de la ferme ;

l’élaboration d’une feuille de route.

Assistance technique au projet de provenderie de Pya (Kara, Région de la Kara) :

dans le cadre d’un appui à la mise en place d’une provenderie, une assistance technique a

été accordée à la provenderie de Kara. Cette assistance technique a permis de faire l’état

des lieux de la provenderie et de faire des propositions qui permettront une mise en œuvre

plus efficaces et efficiente de ladite provenderie. Une mission au Ghana auquel a participé

le promoteur de cette provenderie a été organisée du 12 au 14 novembre 2014 par la DPA

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afin d’acquérir des connaissances sur les équipements et le fonctionnement d’une usine

d’aliment pour poisson (RAANAN). La principale recommandation de ladite mission est

que le PASA accorde à nouveau un appui financier au promoteur de la provenderie de Pya

lui permettant d’acquérir le matériel manquant pour rendre fonctionnel la provenderie afin

d’avoir une production locale d’aliment granulé flottant d’ici la fin du PASA.

Formation sur l'élevage en cage de petit volume et de haute densité : 20 pisciculteurs

et promoteurs des fermes et 08 cadres de l’administration ont été formés sur la technologie

de l’élevage en cage de petit volume et de haute densité (maitrise des éléments de

structure et d’assemblage de cages, maitrise de la fabrication d’ancre et de montage d’un

train de cages flottantes, maitrise des conditions d’un bon élevage et conduite d’élevage

en cage LVHD).

Collecte des données et suivi des fermes piscicoles : 60 fermes piscicoles ont été suivies.

Ce qui a permis d’enregistrer une production de 8 tonnes à la date du 15 novembre 2014.

Vente de provende pour poisson : à la date du 15 novembre 2014, 42,965 tonnes de

provende dont 30,46 tonnes de provende pour Tilapia et 12,55tonnes de provende pour

clarias ont été vendues à 60 fermes piscicoles

Réunion entre la DPA et les fournisseurs de biens et services : Une réunion entre les

fournisseurs de service du sous-secteur pêche et aquaculture et la direction des pêche et de

l’aquaculture a eu lieu le 25 juillet 2014. Elle a permis de réfléchir sur la problématique de

la valorisation de la production piscicole locale. Cette réunion a connu la participation de

9 opérateurs économiques et a permis d’établir un répertoire des fournisseurs de biens et

services.

Octroi des autorisations d’installation des fermes piscicoles et d’importation des

alevins : 05 fermes ont reçu une autorisation d’installation ; 3 autorisations d’importation

des alevins : 32 000 alevins de Tilapia et 5 000 alevins de Clarias importés.

Le consortium COFREPECHE/APDRA Pisciculture Paysanne a appuyé la DPA dans

l’exécution des activités de pisciculture.

Performance :

En date du 15 novembre 2014, 26 fermes modernes ont été dénombrées. Ce résultat découle

des appuis significatifs en termes d’intrant amélioré (provende et alevins), des sous projets

de fonds compétitifs, de l’assistance technique internationale. Cette tendance d’augmentation

de fermes modernes devrait s’observer au cours du dernier trimestre avec la mise en œuvre

d’autres sous projets retenus pour le second appel à proposition des fonds compétitifs.

Malgré cette augmentation de fermes modernes, la production stagne (8 tonnes) car les appuis

en alevins et en provende n’auront d’effet que vers la fin du dernier trimestre pour impacter

la production. Le volume des importations d’alevins devrait diminuer significativement avec

la mise en place des écloseries.

Par ailleurs, grâce aux différentes formations et à l’utilisation des intrants aquacoles de

qualité, on observe une amélioration dans la gestion des fermes piscicoles. Les différents

empoissonnements ont eu lieu au cours du premier semestre dans les fermes appuyées par le

PASA, une augmentation de la production est attendue au cours du dernier trimestre.

De plus les orientations actuelles vont vers un appui en aménagement des infrastructures

piscicoles pour rendre plus productive les fermes avec une amélioration de leur plan de

gestion. Le dispositif de collecte d’information par téléphone reste peu efficace si les

informations ne sont pas enregistrées au niveau des fermes. Des missions de vérification des

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informations sur le terrain devraient être organisées de concert avec la DPPSE et les DRAEP

pour vérifier la conformité des données.

Volet Pêche continentale :

- Construction d’une plate-forme de fumage des produits halieutiques (diagnostic,

construction, formation) : une plateforme de transformation de 500 à 600 Kg de poisson

fumé/jour a été construite à Katanga. Cette construction a été suivie de deux sessions de

formation en transformation des produits halieutiques. Cette formation a vu la

participation de 19 cadres de l’administration et de 36 transformatrices.

- Identification de 63 fumeuses bénéficiaires chacune d’un four amélioré de type Chorckor

ou Banda sur le lac de Nangbéto. Le projet de convention entre le PASA et les

bénéficiaires est en cours d’élaboration.

- Organisation des opérations de surveillance des pêches sur le lac de Nangbéto : trois

(3) opérations de surveillance ont été organisées par la DPA en collaboration avec la

DRAEP-Plateaux et avec l’appui des forces de l’ordre. En dehors de cela, les 5 (cinq)

équipes de surveillance constituées exclusivement de pêcheurs, formées et équipées en

pirogue ont aussi menée des opérations. Ceci a permis de saisir au total 44 engins de

pêche prohibés auprès de 19 pêcheurs. Lors de la cérémonie d’ouverture de la pêche sur le

lac, le 15 novembre 2014, quatre (4) moteurs hors-bords acquis par le PASA ont été remis

officiellement aux équipes de surveillance pour leur faciliter le travail.

- Elaboration du plan de gestion du système lagunaire : Dans la perspective

d’élaboration du plan de gestion des pêcheries du système lagunaire, une réunion

d’échanges a été tenu les 12 et 13 juin 2014 à Anèho entre les acteurs de la pêche. Cette

réunion a regroupé 75 personnes (chefs traditionnels, pêcheurs, mareyeuses, autorités

administratives et militaires, cadres de l’administration du MAEP et ministères impliquées

dans la gestion des ressources halieutiques, etc.)

- Suivi des débarquements des captures sur le lac de Nangbéto: la collecte des données

sur les captures démarrée en janvier 2014 avec la mise en place d’un système de collecte

permanent se poursuit. Les données sont collectées par les pêcheurs et mareyeuses avec la

supervision de la DRAEP/P. Ces données sont saisies et traitées à la DPA. De janvier à

août 2014, la production enregistrée sur le lac de Nangbéto est de 729,5 tonnes.

- Mise en œuvre des plans de gestion : mise en place de deux équipes de surveillance sur

le barrage de koumfab en août, réunion d’échanges avec les acteurs de la pêche de

Nangbéto les 28 et 29 août 2014.

- Acquisition de 153 caisses pour la conservation et la vente de poissons frits : 102

caisses ont été remises aux revendeuses de poisson du lac de nangbéto le 15 novembre

2014; 51 caisses seront remises dans le courant décembre 2014 aux revendeuses de

poisson du barrage de Koumfab.

- Formation de 35 acteurs en surveillance des activités de pêche sur le barrage de

Koumfab: les modules de formation ont porté sur le guide de bonnes pratiques en

surveillance participative et sur les techniques de mesure des engins de pêche et des

organismes (poissons et crustacés);

- Formation de 11 acteurs du barrage de Koumfab en collecte des données sur les captures

et effort de pêche.

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33

Performance :

Le système d’enregistrement des volumes de capture mis en place en janvier sera la référence

de base à la fin de l’année, d’autant plus qu’aucune information fiable n’était disponible avant

la mise en place de ce dispositif de collecte.

La mise en œuvre du plan de gestion du lac de Nangbéto avec l’organisation des opérations de

surveillance a conduit à la disparition de beaucoup d’engins destructeurs des ressources

halieutiques. Cela aura pour conséquence une augmentation de la productivité et de la

production.

Les pêcheurs sont impliqués dans la gestion des plans d’eau avec la mise en place des comités

de pêche et des équipes de surveillance.

Les orientations actuelles vont vers un suivi de la mise en œuvre des plans de gestion adoptés

afin d’améliorer la production halieutique continentale et vers la valorisation des produits de

la pêche à travers les activités innovantes (Fonds Compétitifs et appuis directs) par

l’amélioration des techniques de fumage avec des fours améliorés (plateformes, fours

Chorckors) et la fourniture des caisses aux commerçantes pour la conservation et la vente des

poissons frits.

Contraintes

Insuffisance de cadres spécialisés ;

Manque de professionnalisme des acteurs à la base ;

Manque d’agents de conseil et d’appui à la pêche et à la pisciculture sur le terrain ;

Faible niveau d’organisation des acteurs à la base.

COMPOSANTE 2 : Relance du sous-secteur de l’élevage

(a) La reconstitution à l’aide des géniteurs améliorés disponibles au niveau local:

Le troisième trimestre a été marqué par la distribution de la troisième vague des géniteurs

fournit par l’ITRA et les Fermes Ovines Améliorées. Au total 1007 géniteurs ovins et caprins

(dont 280 de l’ITRA et727 des FOA) ont été mis à la disposition des éleveurs bénéficiaires

dans les cinq régions. La remise des géniteurs de l’ITRA a démarré officiellement le 23 août

2014 à travers une remise des géniteurs accompagnés de kits (pierres à lécher, déparasitants

internes et externes) aux bénéficiaires d’Agbélouvé dans la préfecture de Zio. Concernant les

animaux des fermes ovines améliorées, les phases de certification et d’achats ont présidées

d’un jour les remises aux bénéficiaires. La remise officielle par les autorités de cette catégorie

de géniteur a été lancée par le ministre le 05 septembre 2014 à Guérin-Kouka dans la

préfecture de Dankpen. La distribution des géniteurs a touché 1007 bénéficiaires dont 20% de

femmes dans 13 préfectures.

Région Nombre de

bénéficiaires

Dont nombre

de femmes

Pourcentage de

femmes (%)

Maritime 213 63 30

Plateaux 274 86 31

Centrale 115 25 22

Kara 110 10 9

Savanes 295 13 4

TOTAUX 1007 197 20

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34

Pour la diversification des activités des pêcheurs du Lac Nangbéto pendant la période de

repos du lac et d’interdiction de pêche, un premier lot de 115 bénéficiaires de géniteurs

volailles ont reçu des animaux. 53 personnes, tous des pêcheurs opérant dans le lac Nangbéto,

ont reçu chacun un noyau de 05 poules et un coq en plus d’un kit composé de 5 kg d’aliment

et d’un sachet de 250 g d’antibiotique vitaminé. Les autres ont bénéficié d’un coq et du kit.

Le lancement de la distribution a eu lieu dans le canton d’Akparé (Préfecture de l’Ogou), le

13 septembre 2014 sous la présidence du Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la

Pêche. Par ailleurs, les services de l’ICAT et d’AVSF ont fait le suivi des éleveurs

bénéficiaires de 570 géniteurs ovins caprins. Ces suivis réguliers permettent de vérifier si les

consignes données concernant la castration ou la vente des mâles présents dans les élevages

au moment de l’introduction du géniteur améliorateur ont été respectées, de se rendre compte

du mode de distribution des aliments, et des problèmes de santé éventuellement.

L’introduction des géniteurs et le suivi effectué dans ces élevages ont permis de ressortir des

données concernant les naissances. Au 30 septembre 2014, au total 2 389 agneaux dont 1 137

mâles et 1 252 femelles sont nés suite à l’introduction du premier lot de 570 géniteurs dont 1

325 agneaux et chevreaux au cours de ce trimestre.

(b) La santé animale: lutte contre les maladies à haute incidence ;

Avec les campagnes de vaccination couplées de déparasitage contre les maladies de

Newcastle et celle des petits ruminants, la situation sanitaire est satisfaisante à l’égard de ces

deux pathologies. Cette surveillance est réalisée sur le terrain par le réseau de surveillance des

maladies animales (REMATO). Après les deux premières campagnes de vaccination déjà

menées en 2012-2013, 2013-2014 avec des résultats plus ou moins satisfaisants, l’objectif

assigné à troisième campagne de vacciner au moins un million de petits ruminants et 5,5

millions de volailles pour atteindre ainsi le seuil aboutissant au bon contrôle de ces deux

pathologies afin d’assurer un développement de l’élevage des petits ruminants et volailles. Le

lancement de la campagne a été présidé par le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la

pêche le 11 août dans le canton d’Atchangbadè dans la préfecture de la Kozah. Plusieurs

actions ont été menées pour l’atteinte des objectifs de cette activité notamment l’acquisition

des vaccins et déparasitants pour la dernière campagne. Le premier stock de vaccins PPR

étant arrivé à expiration en juin passé, un nouveau stock de un million de doses (sur 4

millions prévus) vaccin homologués par l’OIE a été livré en août.

Les répartitions des effectifs en termes d’objectifs par groupes d’acteurs de l’opération de

vaccination ont été réalisés à raison de 775 000 de têtes de petits ruminants à vaccinées par le

GVPR et 225 000 têtes de petits ruminants par les équipes classiques de la DE. Un

réaménagement de la convention PASA-GVPR fixe les objectifs par vétérinaire privé à 31

000 têtes de petits ruminants à vacciner déparasiter et marquer au cours de cette troisième

campagne. Un premier point des tendances donne : 349 305 petits ruminants vaccinés,

déparasités et marqués et 1 071 756 volailles vaccinés et déparasités. Les taux de couverture

vaccinale des volailles dans les régions sont faibles (18 à 69 %) sauf dans la région des

savanes où on a enregistrée un taux de couverture élevé (126%).

(c) Amélioration des techniques d’élevage traditionnel dans les ménages pauvres:

Au cours de ce troisième trimestre le PASA a fait la promotion des élevages commerciaux à

travers l’identification de cent cinquante (150) éleveurs dont 75 pour le développement de la

volaille locale en bande et 75 autres pour les petits ruminants. Les bénéficiaires de ces

élevages commerciaux ont été formés sur les modules techniques d’élevage en bandes de

volailles, en gestion fiduciaire en élaboration et gestion de plans d’affaire bref sur les notions

élémentaires.

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35

Tableau de répartition des bénéficiaires par région

Régions Maritime Plateaux Centrale Kara Savanes Total

Spéculation

Elevages volailles 10 15 15 15 20 75

Elevage de petits ruminants 18 12 15 15 15 75

Une liste de huit cent quatre-vingt-quatorze (894) éleveurs de petits ruminants d’ovins a été

retenue par les agents de l’ICAT pour suivre la formation sur l’amélioration des techniques

d’élevage programmée dans le dernier trimestre de l’année. Les constructions des PTA et

BTA se sont poursuivies ; au 30 septembre 2014 sur les 500 BTA prévus pour être construits,

406 sont entièrement finalisés, soit un taux de réalisation de 81% ; tandis que sur 1300 PTA

prévus pour être construits 969 sont totalement construits, ce qui représente un taux de 75,

08%. Ce bilan partiel révèle un faible niveau de réalisation des constructions de BTA et de

PTA surtout au niveau des régions Maritime et Plateaux dû au retard dans la livraison des

matériaux et fournitures dans ces régions. Les dossiers de marché pour l’acquisition de

matériaux de construction pour 3250 PTA et 2000 BTA ainsi que des équipements sont en

cours d’évaluation.

COMPOSANTE 3: Appui au renforcement des capacités et coordination du secteur

Tableau de bord des indicateurs de résultats intermédiaires

Indicateur Unité Réalisée

2013

Année 2014 Cumul

des

réalisat

ions

Prévu

fin de

projet Prévu

annuel

(cumul

)

Prévu

périod

e

Réalisé

périodes

% Prévu/

Réalisé

période

Structures du MAEP

utilisant des outils

conformes au manuel

GAR

%

0 50 50 60 83,33 % 60 75

Cadres MAEP ayant

des contrats de

performance

conformes au manuel

GAR

%

0 50 50 0 0 % 0 75

Formation des cadres

du MAEP en GAR

(HJ)

Client

s/jour

s

1 132 1 800 668 237 35,47 % 1 369 1 800

Formation des cadres

du MAEP en GF (HJ)

Client

s/jour

s

1 065 1 350 285 271 95,09 % 1 336 1 350

Formation des cadres

du MAEP en S&E

(HJ)

Client

s/jour

s

1 010 1 350 340 410 120,58 % 1 420 1 350

Nb de politiques

sous-sectorielles et de

plans d’exécution

adoptés

Unité

5 4 2 2 100 % 7 5

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36

Sous-composante 3.1: Réforme et renforcement des capacités du MAEP

(a) La restructuration du MAEP:

Dans le cadre de la mise en œuvre des stratégies sous sectorielle, le PASA est le principal

instrument à travers lequel le Ministère gère la coordination sectorielle pour mettre en

cohérence l’ensemble des interventions du département et permettre une bonne orientation de

l’action gouvernementale. Au titre des dialogues autour des politiques agricoles et de

l’amélioration du cadre juridique et institutionnel d’intervention du secteur, diverses études

ont été réalisées avec des recommandations assorties qui sont actuellement en cours de mise

en œuvre. Le PASA a appuyé la réorganisation de l’institut national de formation agricole

(INFA) de Tové pour la réalisation d’une étude diagnostique qui a abouti à un rapport d’audit

organisationnel et un projet de texte organique de restructuration validé en juillet 2014.

(b) Mise en place du système de gestion axée sur les résultats, avec la reddition des

comptes (GAR):

Par rapport à la GAR, il y a eu une série d’ateliers de formation en GAR sur fonds du PASA

suivie de diffusion du manuel GAR. La formation s’est déroulée à l’hôtel Cristal de Kpalimé

du 24 au 28 mars 2014 pour le premier groupe et 31 mars au 4 avril 2014 pour le second

groupe. En effet, Le MAEP est résolument engagé dans l’implantation de l’approche de

gestion axée sur les résultats. La formation a d’abord concerné une équipe de 40 formateurs

en stratégie de formation. Il est question d’assurer la formation du maximum de personnes au

sein du Ministère afin que chaque agent à son niveau, puisse comprendre les tenants et les

aboutissants de l’approche et de mieux assumer ses responsabilités. En région, certains

formateurs ont entamé quelques formations des agents en région. Il est difficile pour l’instant

d’apprécier les effets en lien avec cette activité mais est-il que les premières réactions des

participants des groupes qui ont été formés dénotent un sentiment de satisfaction générale

pour la plupart. Il y a lieu de souligner les inquiétudes relevées chez certains quant à la mise

en pratique des acquis. Pour lever les inquiétudes les participants ont formulé des propositions

afin d’améliorer la qualité de leurs prestations futures.

Perspectives

L’expert GAR ayant fini sa mission, il faudra penser à un dispositif pour permettre de relancer

la formation en région. Il faut à cet effet organiser des ateliers d’élaboration des modules

après la formation sur la gestion axée sur les résultats sur les thèmes qui seront retenus pour

être dispensés aux autres agents, mettre en place un dispositif de suivi des formations prenant

en compte aussi bien la formation par les formateurs que le suivi poste formation. Ce

dispositif nécessitera la mise en place d’une équipe d’appui comprenant des formateurs GAR,

le formateur en stratégie de formation et la coordination du projet.

(c) Renforcement du système de planification, de budgétisation, de suivi et évaluation du

MAEP:

A la revue mi-parcours, le système de suivi évaluation du PNIASA qui a connu des difficultés

avait déjà fait des progrès sensibles. En effet, la poursuite des activités de la Task Force mise

en place en 2012, la mise en œuvre de la réforme du MAEP marquée par la nomination d’un

Directeur de la Planification des Politiques et de Suivi et Evaluation et la désignation des

Chefs sections de suivi et évaluation au niveau des DRAEP ont permis d’accélérer

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l’effectivité du système de suivi évaluation de façon globale. Le troisième trimestre est

particulièrement marqué par :

la validation nationale du manuel de suivi et évaluation du PNIASA4 élaboré en interne

avec l’appui d’une personne ressource.

une feuille de route assortie de l’estimation des coûts de la mise en œuvre du manuel a

également été élaborée et validée et le projet est à l’étape d’opérationnalité de cette feuille

de route.

le PASA comme les autres projets sont passés de l’étape d’expérimentation des logiciels

pour le suivi évaluation informatisé (Ruche et Tom2monitoring) à l’étape d’adoption d’un

seul logiciel. Le Tom2monitoring a été définitivement adopté car la priorité est de rester

dans la famille de Tomportail étant donné que tous les projets utilisent déjà pour la gestion

financière et des marchés le Tom2pro et le Tommarché et sécuriser convenablement les

données. Ceci a contribué à l’intégration des projets dans l’approche sectorielle PNIASA.

un atelier a été organisé à Tsévié du 29 septembre au 3 octobre 2014 et avait pour

objectif : finaliser la saisie des données de 2012 à 2014 (prévisions et réalisations) sur le

logiciel Tom2Monitoring a permis de procédé pour les 3 projets PASA, PADAT et

PPAAO à une série d’actions d’apurement et d’actualisation des données et de produire

les tableaux de bord éditables conformes aux canevas harmonisés en vigueur dans le

manuel de suivi-évaluation. Tous les paramétrages et l’établissement des correspondances

entre les indicateurs sectoriels (PNIASA) et ceux des projets, pour la consolidation et le

suivi informatisé des indicateurs du PNIASA ont été effectués avec succès, mais avec des

insuffisances relevées et communiquées à l’expert de la société TOMATE qui est en train

de travailler sur la question.

une mission d’appropriation, de bilan et de partenariat pour une nouvelle assistance

technique sur Tom2pro, Tommarché et Tom2monitoring a été effectuée par les principaux

responsables du département. La mission a permis d’informer le prestataire Tomate de

l’ensemble de ces difficultés rencontrées dans l’utilisation des logiciels et permis de lever

un certain nombre de blocages en vue d’envisager une opérationnalisation effective des

logiciels.

un recrutement depuis le 29 septembre 2014 d’un expert international en suivi évaluation

de SOFRECO pour appuyer le projet PASA, PPAAO et la DPSSE dans la mise en œuvre

du système de suivi et évaluation.

Perspectives

Au regard des résultats satisfaisants enregistrés au cours de la retraite technique de Tsévié, et

du contact renoué avec l’expert de la société Tomate, les actions et défis ci-après devront être

relevés à court et moyen terme. Il s’agit :

de développer le concept novateur du MAEP d’importation des données financières à

partir de Tom²Pro pour générer le suivi technico-financier : (lier Tom2pro à

Tom2monitoring et pouvoir afficher les prévisions financières au tableau des prévisions

et réalisations physiques ; un des principaux défis sur lequel s’est fondé le choix du

logiciel,

-

4Ce manuel a été validé au niveau national par l’ensemble des acteurs de développement et partenaires techniques

suite à un atelier de validation du 29 au 30 juillet 2014 et finalisé à l’atelier de l’informatisation du système tenu du 29

au 3 octobre 2014. Le document est désormais disponible et opérationnel.

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38

de s’assurer de la véracité des données (un processus de contrôle interne des données,

affinement des méthodes de collecte et amélioration des fiches devraient être fait avant le

mois de décembre 2014).

d’envisager une saisie multisites pour tous les projets (étendre l’expérience du PADAT en

gestion multi-sites au PASA et au PPAAO).

de régler définitivement les blocages n’ayant pas encore leur solution

d’exploiter, à moyen terme, le maximum des fonctionnalités du logiciel qui fait sa

particularité (tachbord, cartographie, etc.).

II est prévu pour le 4ème

trimestre d’élaborer un plan d’action en lien avec la poursuite

d’informatisation du système et de programmer une formation approfondie des techniciens de

saisie à Paris. Au niveau du suivi, l’équipe de DPPSE en collaboration avec les spécialistes de

suivi et évaluation révisera les fiches d’enquêtes et entamera les tests concernant l’utilisation

de ces fiches. Une ou deux sorties de suivi et évaluation seront ensuite programmées pour

permettre de suivre les projets et les prestataires.

(d) Renforcement de la capacité fiduciaire du MAEP:

Passation des marchés

Exécution du Plan de transfert de compétences : Le renforcement des capacités de

l’équipe de passation des marchés s’est poursuivi au cours du troisième trimestre 2014 en vue

de former tous les membres de l’équipe sur les procédures présentant des graduations de

difficultés 1 et 2 conformément aux indications suivantes :

Niveau de compétence acquis fin septembre 2014

Graduation des difficultés Initié Débutant Autonome Expert

1ère Consultations de fournisseurs

et Consultants individuels 5 3 2 1

2ème

Appels d’offres ouverts

nationaux et internationaux

(Fournitures et travaux)

Appels à manifestation

d’intérêt

5 5 0 1

3ème Services de consultants

QC, SFQC, SMC, SED etc. 5 2 0 1

Il convient de rappeler que le Plan de Transfert de compétences s’articule selon une matrice

croisant les niveaux de compétences atteints avec la graduation des difficultés à maîtriser. On

distingue habituellement les quatre niveaux suivants, qu’un manager de proximité sait évaluer

sans difficulté en ce qui concerne son personnel :

• Initié : a reçu une initiation théorique, mais sans expérience pratique ;

• Débutant : capable de pratiquer, avec une supervision et un appui, d’abord dans un

contexte simple, puis dans une complexité croissante ;

• Autonome : pratique de façon autonome et fiable l’ensemble des composantes du savoir-

faire, dans des contextes variés ;

• Expert : expert, capable de faire évoluer les méthodes et capable de former.

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Le remplacement quasi intégral des personnels du MAEP et de ceux des équipes de passation

des marchés des trois projets du PNIASA, au début du dernier mois du second trimestre 2014,

a nécessité la mise en place d’un dispositif d’accueil des nouveaux personnels, totalement

novices en matière passation des marchés, sans risque de rupture d’activité au sein des projets.

Il a fallu prévoir également une organisation permettant d’éliminer les risques de mauvais

comportements rencontrés avec les anciennes équipes. La nouvelle organisation du travail des

équipes de passation des marchés devait également favoriser une accélération de la

dynamique de transfert de compétences pour contrebalancer la régression brutale des niveaux

de compétences et d’autonomie acquis par les personnels précédents.

La nouvelle organisation mise en place a consisté à isoler les fonctions dites de « back

office » vouées à la confection des dossiers de consultation et à leur lancement sans contact

direct avec les soumissionnaires et à les confier aux volontaires chargés de passation des

marchés au sein des équipes de projets. Les activités d’ouverture et d’évaluation des offres et

propositions restent dévolues à la CPMP qui préside les sous-commissions d’évaluation

nommées au cas par cas à cet effet. Les Homologues des équipes de projet participent à ces

sous-commissions et sont chargés de mener à bien le processus d’élaboration et de signature

des contrats. L’ensemble de ces personnels travaillent sous la supervision d’un Spécialiste en

Passation des Marchés pour chaque projet du PNIASA. Le dispositif global mis en place pour

l’accueil des nouveaux personnels de la chaîne de passation des marchés au sein du MAEP a

été expérimenté et rodé avec succès durant tout le troisième trimestre 2014. Au terme de cette

période est apparue la nécessité de dispenser une formation formelle en passation des marchés

pour renforcer les acquis de la courte période d’apprentissage entamée depuis début Juin 2014

dans le cadre du transfert de compétences.

Tous les personnels du PNIASA chargés de passation des marchés ainsi que les Homologues

et les membres des Commissions du MAEP (CCMP, CPMP) en présence de la PRMP ont

donc reçu une formation exhaustive en passation des marchés dans la période du 24

Septembre au 02 Octobre 2014. L’ensemble des participants à cette session de formation ont

pu ainsi franchir le niveau de compétence dit « initié » selon la définition indiquée ci-dessus.

Parallèlement à la formation formelle, s’est déroulé le Plan de transfert de compétence ramené

à son point de départ mais dans une formule accélérée propre au contexte de changement des

personnels. Dans le cadre de leurs attributions, les Homologues ont acquis le niveau de

compétences « autonome » pour la première graduation de difficultés mais ils restent au stade

de débutants pour les deux graduations suivantes.

Au 30 Juin 2014, tous les dossiers de passation des marchés en cours ou à lancer ont été

réaffectés aux membres du personnel nommé pour composer la nouvelle équipe du PASA. Un

faible ralentissement de la productivité a été enregistré en matière d’exécution des procédures

de passation des marchés du PASA mais sans rupture d’activité notoire. L’exécution du plan

de transfert de compétences doit désormais être étendue aux Directions régionales qui jouent

un rôle de plus en plus important dans certaines phases d’exécution des marchés.

Gestion financière et comptable

Des formation-actions au quotidien à l’endroit des gestionnaires comptables des fonds, sur

le contrôle interne, l’exploitation du logiciel TOM2PRO, le suivi/contrôle financier des

contrats et des conventions, la constitution des dossiers d’engagement des dépenses et

celle des dossiers de paiement représentant les pièces justificatives des DRF,

L’organisation et la tenue de 2 missions d’appui et de suivi formatif et financier sur le

terrain, respectivement à l’UTCC et à la FNGPC ;

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40

1a session de formation et d’appui-conseil pour le renforcement des capacités en gestion

financière au profit du personnel financier et comptable des structures centrales du

MAEP, des organisations partenaires et des SAG des DRAEP avec la participation des

agents du PASA, du PPAAO et du PADAT,

1 session de formation et d’appui-conseil à l’endroit des promoteurs des sous projets

présélectionnés (2ème

appel à propositions) avec la participation des gestionnaires

comptables du PASA et des SAF des DRAEP ;

1 session de suivi formatif (atelier de suivi technique et financier) des sous projets relatifs

au warrantage et à la promotion de l’image des produits agricoles, dont les travaux ont été

réalisés en équipe avec les SAF des DRAEP,

1 gestionnaire comptable avec 2 assistants comptables et 2 gestionnaires de stocks et des

immobilisations ont participé à une formation sur la clôture des comptes et l’élaboration

des états financiers des projets de développement, organisée par le cabinet TATES &

ASSOCIES

(e) La formation du personnel du MAEP:

Plusieurs marchés sont en cours pour le recrutement de consultants pour l’animation de

formations sur :

l’organisation et le fonctionnement des services administratifs du MAEP dans une

logique de performance et de qualité

la gestion administrative du personnel, la gestion d’un secrétariat et d’une unité de

documentation et capitalisation de connaissances

Par rapport à la gestion prévisionnelle du personnel:

Le recensement des besoins en personnel des différentes structures du MAEP révèle un

déficit de 1 277 agents au 31 mai 2014 et une lettre de demande de renforcement en

ressources humaines du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de pêche a été adressée

au ministère de l’économie et des finances le 22 août 2014; voir (annexe 6 et 7)

L’informatisation de la gestion du personnel : la mise en place de la base de données du

personnel

Le suivi des effectifs du MAEP : l’effectif du personnel du MAEP au 30 septembre 2014

est de 2 218 agents dont 1 914 Hommes et 304 Femmes. Cet effectif regroupe 622

fonctionnaires, 268 agents permanents, 275 agents PROVONAT et 1053 agents

contractuels.

Dans le cadre de la mise en œuvre du plan de formation triennal du personnel du MAEP, une

formation de 30 cadres de la DRH et de l’ensemble des directions du ministère ont été formés

sur la gestion du plan de formation du 08 au 18 avril à l’INFA de Tové pour appuyer la DRH

dans l’organisation et le suivi évaluation des activités de formation du personnel envisagées.

Le processus de mise en œuvre du plan de formation se poursuit par le recrutement de cabinets

qui seront chargés d’animer les modules de formations au profit de 300 cadres et agents du

MAEP. La réalisation des formations va s’étaler de décembre 2014 à 2015

(f) Renforcement des infrastructures du MAEP:

Concernant les infrastructures et équipements, les bâtiments de la DPV, l’annexe SG

réhabilités, ont été réception. Les Coordonnateurs des trois projets et leur secrétaire ont

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41

intégré leur bureau. La salle de réunion a servi de cadre pour les travaux de la mission avec

l’équipe des projets. Du matériel roulant (4 pick up et deux camions frigorifiques) et des

équipements informatiques ont été réceptionné et remis aux partenaires du projet (DE, AVSF,

ONAF, FNGPC et ICAT).

Sous-composante 3.2: Coordination sectorielle et gestion de programme

(a) Mise en œuvre de la GAR:

Le troisième trimestre de 2014 est marqué essentiellement par la finalisation du rapport

d’audit interne du PPAAO (rapport disponible). La mission d’audit interne du PASA prévue

pour le mois de septembre 2014 ne sera réalisée qu’en octobre 2014. D’une manière générale,

les activités se déroulent de manière satisfaisante quand bien même quelques défis restent à

relever pour le suivi des conventions signées avec les partenaires pour la mise en œuvre des

activités. En perspectives, le 4ième trimestre 2014 permettra de poursuivre le contrôle des

trois projets du PNIASA, de veiller à l’organisation et le suivi de l’inventaire des

immobilisations et des équipements des trois projets au 31 décembre 2014. L’expert veillera

également à la poursuite de la mise en œuvre des recommandations des audits externes des

trois projets. L’auditeur interne poursuivra également le conseil à tous les niveaux des projets

pour la maîtrise des différentes procédures par les acteurs du PNIASA. Des missions de

terrains se tiendront pour s’assurer du déroulement satisfaisant des activités opérationnelles.

(b) Revue des dépenses publiques:

Le rapport de l’étude sur la revue des dépenses publiques du secteur agricole couvrant la

période 2011-2013, démarrée en février 2014, a été présenté à la validation technique par la

Task Force le 20 novembre 2014. Il reste la validation nationale de cette étude.

(c) Amélioration de la communication autour du programme

Les activités des projets du PNIASA ont connu au cours de ce troisième trimestre une grande

visibilité à travers la couverture médiatique systématique des actions importantes. Ce

trimestre a été marqué par la parution du second numéro du magazine « Vie agricole du

Togo » portant essentiellement sur l’entreprenariat rural. Aussi différents supports

d’information tels que les communiqués de presse, des dépliants ont été conçus au cours de

ce trimestre. Les textes pour la conception des dépliants de capitalisation des actions ont aussi

été rédigés, ainsi que les termes de référence pour les conventions avec les radios, les TV et la

presse. L’attribution des marchés de fournitures (enregistreurs, appareils photos) pour les

activités de communications est en cours et d’autres marchés de fournitures sont en train

d’être lancés pour l’acquisition des appareils photos pour les chargés de communication des

directions régionales et du Secrétariat Général du MAEP. Le dernier trimestre sera marqué

par la signature des contrats avec les médias pour une couverture médiatique systématique des

activités du PNIASA, la production des supports de fin d’année (Agenda et calendriers) ainsi

que les formations des journalistes et des chargés de la communication du MAEP. Par

ailleurs, le troisième numéro du magazine Vie Agricole du Togo paraîtra également au cours

de ce dernier trimestre.

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(d) La gestion fiduciaire

Passation des marchés (juillet-septembre 2014)

Le PPM du PASA comporte un nombre de marchés très important qu’il s’agisse des marchés

de catégorie 1 (Fournitures et travaux) ou des marchés de catégorie 2 (Services de

consultants). A ce nombre de marché, il convient d’ajouter les ateliers et formations au

nombre de 93 et les procédures de subventions qui ajoutent un nombre très importants de

conventions avec les bénéficiaires (exemple : promoteurs des sous-projets financés sur fonds

compétitifs et éleveurs sélectionnés pour les réalisations des fermes commerciales).

Nombre de marchés par composante et catégorie de dépense

Catégorie

Composantes

Total général

Composante 1 Composante 2 Composante 3

Fournitures 21 24 12 57

Travaux 2 1 5 8

Consultant 13 13 27 53

Total marchés 36 38 44 118

Formations

et ateliers 13 15 65 93

Total général 49 53 109 211

o Mise en œuvre et évolution du PPM 2014 :

Une nouvelle version du PPM PASA a été élaborée à la fin du premier semestre 2014 pour

tenir compte des décisions prises à l’issue de la revue à mi-parcours, portant notamment sur

l’annulation de 13 marchés initialement inscrits au PPM de Janvier 2014. Cette version a été

soumise avec succès à l’approbation de la DNCMP et de la Banque mondiale début Juillet

2014.

Le troisième trimestre a démarré avec la perspective d’un double challenge pour la passation

des marchés :

intégrer une nouvelle équipe inexpérimentée dans les activités courantes de passation

des marchés, sans rupture de compétence ni de productivité ;

prendre toutes dispositions et mesures pour accélérer l’exécution du PPM en vue

d’améliorer le taux de décaissement et de répondre aux impératifs de clôture

prochaine (Mai 2015) du financement de la composante 2 par le GFRP.

Le nombre de marchés du PPM version Juin 2014 n’a que très peu faibli malgré l’annulation

d’une dizaine de marchés et le taux de réalisation du PPM 2014 se situait à 43 % au

30/06/2014 avec un nombre de marchés à exécuter toujours supérieur à une centaine. Il a

fallu également roder la nouvelle organisation expérimentée depuis début Juin avec l’arrivée

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de la nouvelle équipe. Au 30 Septembre 2014, il reste 13 marchés non entamés et 19 en

préparation, soit 32 marchés non lancé sur les 105 marchés inscrits au PPM, soit un taux de

réalisation (marchés lancés) de 63 % en nette progression depuis la fin du 1er

semestre. Ce

résultat peut être jugé encourageant compte tenu du challenge lié aux changements des

personnels et d’organisation du travail. Il est également rassurant quant à la capacité du

PASA d’engager la grande majorité des marchés du PPM 2014 avant la fin de l’année.

Par ailleurs, des mesures ont été prises pour limiter les contacts entre les soumissionnaires et

fournisseurs et les équipes de passation des marchés au strict nécessaire sous la vigilance des

SPM et des COD. La mise en place par l’Autorité du MAEP d’un suivi hebdomadaire de

l’avancement et de la performance du processus de passation des marchés a permis au cours

de ce trimestre de faire un reporting continu des activités réalisées. Un tableau des statistiques

de performances des projets du PNIASA est fourni chaque semaine et permet un meilleur

pilotage de la passation des marchés. Concernant l’exécution des marchés lancés au cours du

troisième trimestre et a fortiori du quatrième trimestre, il faudra prendre en considération la

lenteur naturelle des procédures de passation dont certaines ne pourront aboutir à une

signature de marché qu’à compter du premier trimestre 2015. Toutefois, certains retards ont

pu être constatés du fait du renouvellement des personnels de passation des marchés du

MAEP. La passation de services entre les personnels sortants et entrants s’est déroulée sur

une très courte période et certains dysfonctionnements ont été enregistrés du fait d’un passage

de consignes trop succinct voire inexistant à l’endroit de certains dossiers.

Ainsi les dossiers relatifs à la réhabilitation des DRAEP et du centre halieutique

d’AGBODRANFO ainsi que ceux de la construction de la salle de réunion du MAEP ou

encore du recrutement de l’architecte pour le contrôle des travaux et d’autres encore ont été

« en panne » pendant des périodes de plusieurs semaines à plusieurs mois. Tous les retards

enregistrés ont malgré tout été résorbés durant le troisième trimestre et toutes les procédures

de marchés en cours d’exécution suivent désormais un rythme normalisé mais encore

largement perfectible.

En revanche les retards observés au cours du premier semestre 2014 dans les délais de

livraison des fournitures et de réalisation des travaux ont tous pu être régularisés au cours du

troisième trimestre. Ainsi les cinq chantiers de réhabilitations des bâtiments du MAEP et des

Directions centrales ont pu être achevés ou repris par un autre entrepreneur en ce qui concerne

le bâtiment annexe du Secrétariat général et ceux de la DPV. Pour ces deux marchés, il a fallu

résilier les contrats initiaux passés avec un entrepreneur totalement incapable d’honorer ses

engagements contractuels. Parallèlement aux activités courantes, la formation des principaux

acteurs de la chaîne de passation des marchés au MAEP a pu être assurée, tant par une session

de neuf jours de formation que par le transfert de compétences à travers un processus continu

de formation/action intégré aux activités courantes. Globalement la transition entre les

personnels remplacés et remplaçants n’a donc pas causé de rupture sensible de la capacité des

équipes de passation des marchés à assurer les tâches et responsabilités qui leurs sont

dévolues. Il convient cependant de rester vigilant pour réussir le changement décidé par

l’Autorité du MAEP pour remettre la passation des marchés en bon ordre de marche dans le

respect de l’éthique de ce métier et des bonnes pratiques qui s’imposent à lui. La feuille de

route produite par la revue à mi-parcours de la Banque mondiale a également pu être

respectée et le quatrième trimestre devrait permettre de consolider ce constat.

Contraintes

De nouvelles contraintes ont surgi de la réorganisation du travail et des équipes de passation

des marchés. Il s’agit notamment du partage de l’exécution des procédures entre plusieurs

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intervenants qu’il s’agisse des tâches relatives à la consultation des marchés (Back office) ou

de celles de l’évaluation des offres et de la contractualisation des marchés (Homologues),

toutes placées sous la supervision du SPM.

Perspectives

La priorité absolue au quatrième trimestre 2014 sera consacrée à la mobilisation de tous

les moyens et ressources de la passation des marchés du PASA pour assurer l’exécution

complète des marchés inscrits au PPM 2014 dans sa version d’octobre 2014.

La nouvelle organisation de la passation des marchés mise en place au MAEP a introduit

la mesure de la performance comme un des facteurs majeurs de l’amélioration du

fonctionnement de la chaîne de passation des marchés. L’usage de TOM2MARCHES va

normaliser et améliorer la qualité et la célérité de la production en temps réel des

informations de reporting réclamées par la mesure de la performance. Les travaux

d’opérationnalisation du logiciel seront intensifiés pour atteindre cet objectif avant la fin

de l’année 2014. Cette action sera réalisée, de concert, par tous les projets du PNIASA.

Dans toute la mesure du possible en ce qui concerne la disponibilité de chaque acteur de la

chaîne de passation des marchés, le plan de formation approfondie exécuté par un

consultant individuel spécialisé démarrera au début de quatrième trimestre à raison de

deux à trois jours par semaine et par groupes d’une dizaine de participants rassemblés en

fonction de leur rôle spécifique au sein du processus de passation des marchés. Le

principal obstacle à surmonter sera de dégager une disponibilité suffisante des uns et des

autres pour leur permettre d’assister à tour de rôle à ce programme de formation. Le

contrat du consultant sera conclu au cours de la première quinzaine du mois de novembre

2014. Le plan de formation ainsi que les thèmes et les supports seront élaborés au tout

début de la mission du consultant recruté à cet effet.

Le recrutement d’un consultant national en passation des marchés par le PASA permettra

à l’expert du BEI de trouver du temps pour se consacrer aux actions de renforcement de

capacités de tous les acteurs de la chaîne de passation des marchés.

Le PPM PASA 2015 sera élaboré et présenté dans une première version dès le mois

d’Octobre 2014 sous réserve de la disponibilité du PTBA 2015.

L’objectif consistera à faire approuver le PPM PASA 2015 par la DNCMP et la Banque

mondiale avant fin Décembre 2014 dans le but de lancer les actions de passation des

marchés dès les premiers jours de l’année 2015. Cet objectif devra être partagé avec les

bénéficiaires des marchés qui auront la contrainte d’assurer la fourniture des dossiers

techniques d’expression de besoins aux dates planifiées dans le PPM sur la base de la

programmation du PTBA.

Elaboration du Manuel de procédures de passation des marchés

Une action collective des principaux acteurs de la chaîne de passation des marchés a été

entreprise en vue de produire un manuel de procédures utilisable par tous les projets du

PNIASA en cours ou à venir. La mise au point du manuel s’est poursuivie durant le troisième

trimestre avec une appropriation progressive du document par les instances permanentes de

passation des marchés au MAEP (PRMP, CCMP, CPMP), conformément au but recherché.

L’amélioration du manuel élaboré initialement par l’expert en PM du BEI a porté sur

l’intégration de la nouvelle organisation de la chaîne de passation des marchés au MAEP et

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sur la recherche d’une forme générique compatible avec le contexte particulier de chaque

projet, en cours ou nouveau, quelle qu’en soit la source de financement (bailleurs, Etat

togolais). Chaque projet disposera donc d’un format commun de document qu’il lui

appartiendra de personnaliser en fonction de ses spécificités pour le faire valider ensuite par

les différents organes de contrôle, au plan national comme à celui des Partenaires techniques

et financiers du projet.

Les travaux entrepris se sont achevés par une validation du document par tous les acteurs

internes à la chaîne de passation des marchés du MAEP. Le cadre de la session de formation

qui s’est déroulée fin septembre a été propice au déroulement de cette opération de validation

visant à présenter une première version aboutie du manuel des procédures de passation des

marchés à l’approbation de l’Autorité du MAEP dès le début du mois d’Octobre 2014. Ce

manuel de procédures générique sera être complété et amélioré en fonction des observations

de l’Autorité du MAEP. Il sera ensuite personnalisé par chaque projet pour être soumis à la

non-objection de la DNCMP et des Partenaires techniques et financiers.

Gestion financière et comptable

La gestion financière du PASA bénéficie de l’assistance technique du Bureau International

d’Etudes BEI/ SOFRECO autour d’une équipe de fonctionnaires relevant du Ministère de

l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche assistée par des agents du PROVONAT.

Le manuel des procédures financières et comptables en vigueur depuis le démarrage du projet

doit être révisé pour une mise à niveau avec les réalités du projet et une mise en cohérence

dans le cadre de l’uniformisation des procédures à l’ensemble des projets du PNIASA. Les

données budgétaires et financières qui justifient les transactions effectuées au cours du

troisième trimestre 2014 ainsi que les activités réalisées et les perspectives financières sont

exposées ci-après. Les données financières sont présentées dans deux tableaux de bord ci-

dessous : 1- Tableau des engagements et des décaissements par activité, 2- tableau de bord

financier par rubrique budgétaire. Les données budgétaires et financières proviennent de

l’exploitation du système de gestion informatisé TOM2PRO, après une mise en cohérence

entre les données financières transcrites dans le Rapport Intérimaire Financier (RIF) 5 et les

données comptables du système informatisé. Le système de gestion informatisé permet par

ailleurs d’assurer de façon permanente le suivi des décaissements.

Situation budgétaire et financière

Le PASA bénéficie d’une allocation budgétaire globale d’un montant de 21 570 999 517

francs CFA6 sans la contribution des bénéficiaires estimée à 4 311 943 000 francs CFA. Au

titre de l’exercice 2014, le PTBA initial se chiffrait à 9 127 283 002 francs CFA. Il a été revu

à la baisse à un montant de 6 603 250 747 Francs CFA au cours du mois de septembre 2014.

Au titre du 3è trimestre 2014, les décaissements se sont chiffrés à 1 094 316 587 Francs CFA

contre une prévision de 1 951 332 535 FCFA ; soit un taux de réalisation de 56,08% des

prévisions contre 78,02% au trimestre précédent. Les dépenses du 3è trimestre ont été

financées pour 971 041 920 francs CFA sur les fonds IDA, GFRP et GAFSP, à partir des

comptes désignés et un paiement direct, et pour 120 274 667 francs CFA sur les fonds de

contrepartie Etat. Le montant cumulé des décaissements (dépenses) sur les trois premiers

trimestres de l’année 2014 se chiffre à 3 479 034 162 FCFA et représentent 52,69 % de

réalisations du PTBA révisé. En ce qui concerne les encaissements, il a été enregistré au cours

de la même période, un montant de 962 723 640 F CFA. Ces encaissements proviennent

5 Traitement des décaissements par DRF émises

6 Application du taux de change 1 Dollar = 479,79 FCFA

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exclusivement des remboursements de 13 DRF aux 3 comptes désignés (IDA-GFRP et

GAFSP) et d’un paiement par DPD pour un montant de 105 148 375 CFA sur le fonds

GAFSP.

Sur le plan opérationnel, les réalisations ont porté sur:

Le suivi journalier, le traitement et le contrôle des engagements de dépenses liées à la

mise en œuvre des activités;

Le suivi et le contrôle périodique des travaux comptables avec l’analyse des comptes

et la justification des soldes de trésorerie, des soldes d’avance et des soldes de

financement,

L’établissement du tableau de bord financier hebdomadaire fournissant la situation

périodique des décaissements, des DRF et des engagements, ainsi que les taux de

consommation et du solde sur financement non engagé,

La participation aux travaux de révision budgétaire avec l’établissement du PTBA

2014 révisé, du premier draft du PTBA 2015, et les projections de la revue budgétaire

jusqu’à la fin du projet sur les fonds GFRP, GAFSP, IDA et Fonds de contrepartie,

La participation à la préparation et à l’organisation des appuis additionnels aux

bénéficiaires au titre des subventions (achats de géniteurs, fermes d’élevage

commerciales),

La production des DRF7, le contrôle/qualité, et l’émission de 13 DRF et 1 DPD dont :

4 DRF pour IDA, 5 DRF pour le GFRP et 4 DRF et 1 DPD pour le GAFSP,

correspondant à l’émission de plus de 4 DRF en moyenne par mois pour la période

concernée ;

L’élaboration et l’envoi, dans le délai réglementaire, des rapports intérimaires

financiers (RIF) des 2è et trimestres 2014 à la Banque mondiale;

la mise en exécution d’un certain nombre de marchés et de contrats, entre autres les

marchés de fournitures (vaccins) et de matériels roulants au profit des structures

partenaires, la signature et le décaissement de la première tranche de financement de

la 2è vague des sous projets, la signature et la mise en œuvre des conventions avec les

fermes commerciales en élevage, et par la poursuite de la mise en œuvre des

conventions de partenariat ( FNGPC, ICAT, FUPROCAT, DE, DSID) et des contrats

d’assistance technique (ETD, COFREPECHE, AVSF, AGRER, SOFRECO).

Une analyse de la situation financière révèle un recul des décaissements entre le 2ème

trimestre

et le 3ème

trimestre. Cela s’explique essentiellement par (i) le report de la signature des

conventions de la 2è vague des sous-projets, (ii) le retard de décaissement de la 2è tranche des

sous-projets de warrantage et de promotion de l’image des produits agricoles, (iii)

l’acquisition des géniteurs sur une durée plus longue se chevauchant sur les 3è et 4è trimestre

2014, (iv) le retard de signature des accords de subventions avec les fermes commerciales, (v)

le retard dans les acquisitions des matériels roulants, des vaccins et des déparasitants. La

faiblesse du taux de décaissement s’explique également par la faible capacité d’absorption des

ressources prévues pour les conventions (notamment ICAT, FNGPC, UTCC, GVPR etc ) et

les mutations intervenues au sein de l’équipe de la passation des marchés.

Les contraintes

7 La production des DRF comprend la constitution des dossiers de paiement, les états de dépenses et les

annexes de justification des avances non facturées

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Les difficultés rencontrées sur la période se résument comme suit :

Justification tardive des avances de fonds par les partenaires conventionnels ;

Lenteur et blocage administratifs pour financer les dépenses sur les fonds de contrepartie

Etat ;

Blocage sur le financement des coûts opérationnels de la sous composante 3.2 relative à la

coordination opérationnelle, non éligibles aux fonds IDA et GAFSP,

Faible montant des marchés ne permettant pas d’effectuer les paiements des fournisseurs

ou des prestataires par DPD,

Manque d’espace pour servir à l’archivage des documents et de salles de bureaux aux

comptables.

Les perspectives

Des activités de formation et d’appui-conseil seront programmées au cours du 4ème trimestre

notamment au profit des partenaires et des promoteurs des sous-projets, mais également à

l’endroit des nouveaux comptables en poste dans les projets du PNIASA. Il est à rappeler

qu’un atelier de relecture du manuel de procédures administratives financières et comptables

du PNIASA devra être organisé, avec la participation des gestionnaires financiers et

comptables des projets, des SAF des DRAEP et de l’auditeur interne du PNIASA, en

préalable à l’organisation d’un atelier de validation dudit manuel .

Sous-composante 3.3 : Gestion des instruments de soutien financier

Les fonds de garantie : Les manifestations d’intérêt ont été évaluées et une IMF (Wages) et

une banque classique (UTB) ont été retenues. Leurs offres techniques et financières sont

attendues pour l’élaboration des accords de partenariat.