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Page 1 sur 48 REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO PROVINCE DU KASAI ORIENTAL DISTRICT DE TSHILENGE TERRITOIRE DE TSHILENGE PLAN D’ACTION DE DEVELOPPEMENT LOCAL DU TERRITOIRE DE TSHILENGE Juin 2013

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    REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO PROVINCE DU KASAI ORIENTAL DISTRICT DE TSHILENGE

    TERRITOIRE DE TSHILENGE

    PLAN D’ACTION DE DEVELOPPEMENT LOCAL DU TERRITOIRE DE TSHILENGE

    Juin 2013

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    INTRODUCTION

    Dans sa mission d’informer et de former la population au développement, le Centre d’Etudes et de

    Formation Populaire pour les Droits humains, en sigle CEFOP/DH a initié et centré son Plan Opérationnel

    d’Action 2011 – 2013, en faveur des populations locales ciblées dans trois territoires du District de Tshilenge :

    Territoire de Kabeya Kamuanga, de Tshilenge et de Katanda, sous le titre : « Projet d’appui aux communautés

    locales sur la décentralisation et la gouvernance locale ».

    Partant, le CEFOP/DH s’est assigné, par la mise en œuvre de ce Plan, de réaliser deux résultats principaux :

    - Susciter la participation active des populations locales au processus de décentralisation en cours en

    RDC et s’en approprier afin de favoriser le développement durable de leurs entités respectives ;

    - Doter chaque territoire ciblé d’un Plan local de développement à l’initiative des ses membres sous

    l’accompagnement technique du CEFOP/DH respectivement pour le Territoire de KABEYA

    KAMUANGA en 2011, TSHILENGE en 2012 et KATANDA en 2013.

    Ainsi, pour mener à bien sa mission au courant de cette année 2012 dans le Territoire de Tshilenge, le

    CEFOP/DH a dû procéder comme dans le Territoire de Kabeya Kamuanga par l’initiation des membres des

    communautés locales à faire une étude approfondie des problèmes qui freinent l’épanouissement de la

    population à la base en même temps que le développement de l’ensemble du Territoire de Tshilenge.

    Pour y arriver, le CEFOP/DH a usé de la même approche « Multi - acteurs» en associant la

    communauté locale à toutes les étapes de sa réflexion.

    Ainsi, a – t –il été entrepris de constituer une organisation dont la mission était de récolter les

    données à la base et susceptibles d’être exploitées pour un travail de fond.

    Dans cette optique, un cadre de travail structuré a été mis sur pied suivant la démarche ci – après :

    a. La constitution de 3 cellules de travail

    1. La cellule de Tshilenge

    Située au Nord du Territoire de Tshilenge, la cellule de Tshilenge regroupe, outre les membres de la Cité de

    Tshilenge, ceux ressortissants de 6 groupements suivants :

    1. Groupement de Bena Kalubi ;

    2. Groupement de Bena Kadima ;

    3. Groupement de Bak’Odile ;

    4. Groupement de Bena Nkongolo ;

    5. Groupement de Bakwa Kashila ;

    6. Groupement de Bena Kalenda II.

    2. La cellule de Katshi

    Située à l’Ouest et au Sud du Territoire de Tshilenge, la cellule de Katshi regroupe les membres ressortissants

    de 17 groupements ci - après :

    1. Groupement de Bena Tshilobo ;

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    2. Groupement de Bena Tshimpuma ;

    3. Groupement de Bena Luabeya ;

    4. Groupement de Bena Luabeya Maaka ;

    5. Groupement de Bena Kalenda I ;

    6. Groupement de Bakwa Kolela ;

    7. Groupement de Bena Tshisuaka ;

    8. Groupement de Bena Mpunga ;

    9. Groupement de Bena Kabundi ;

    10. Groupement de Bena Kakona ;

    11. Groupement de Bena Tshimonyi,

    12. Groupement de Bakwa Mbikayi ;

    13. Groupement de Bakwa Malaba ;

    14. Groupement de Bena Kanangila ;

    15. Groupement de Bena Mukendi ;

    16. Groupement de Bena Tshimanga ;

    17. Groupement de Bena Kanyana.

    3. Cellule de Kandunga

    Située au Sud –Est du Territoire de Tshilenge, la cellule de Kandunga regroupe outre les membres délégués de

    la Chefferie de Bakua KALONJI (TSHIBATA), du Centre Extra – coutumier de LUKALABA, les membres

    ressortissants de 5 groupements ci – après :

    1. Groupement de Bakwa Lukusa ;

    2. Groupement de Bajilanga ;

    3. Groupement de Bena Kalala ;

    4. Groupement de Bena Tshimanga ;

    5. Groupement de Bena Kayemba.

    b. La structuration des cellules

    Après leur constitution comme organisation de travail de développement à la base, chaque cellule

    est composée de 10 membres de compétences variées dans les divers domaines vitaux. Chaque entité

    s’administre selon la pratique interne indépendamment du CEFOP/DH. A ce point de vue, la direction de chaque

    cellule de base est assurée par un président élu parmi les membres qui la composent, secondé par un vice –

    président et deux secrétaires rapporteurs dont l’un est titulaire et l’autre adjoint.

    c. Le cadre de conception, d’élaboration, de suivi et évaluation du plan d’action de développement

    local (PADL) du Territoire de Tshilenge

    Outre les 3 cellules de base ci – haut décrites, il a été mis en place un deuxième niveau de contact.

    Il s’agit ici d’un cadre de conception, d’élaboration, de suivi et évaluation du plan local de développement du

    Territoire de Tshilenge. Ce cadre compte 30 membres dont 20 (vingt) proviennent de 3 cellules de base et 10

    proviennent de différents services publics de l’Etat œuvrant dans le Territoire de Tshilenge.

    Ce cadre de conception est structuré de la manière suivante : un président, un vice président, un

    secrétaire ainsi que les conseillers.

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    d. Formation et élaboration du Plan d’Action de Développement Local (PADL)

    Après la mise sur pied de ces différents cadres de travail, le CEFOP/DH a organisé les différentes

    sessions de formation ayant comme bénéficiaires directs 30 membres de cellules de base et ceux du cadre de

    conception et élaboration du PADL.

    Ces différentes sessions de formation ont eu pour objectifs de rendre les membres capables :

    D’identifier les problèmes de développement à la base ;

    D’établir les priorités des problèmes identifiés ;

    D’analyser les problèmes prioritaires retenus et d’en relever les causes et les conséquences ;

    De proposer les solutions (actions) appropriées et adaptées aux problèmes identifiés;

    De définir clairement et correctement les objectifs pour chaque solution (action) proposée ;

    De savoir faire une étude de faisabilité pour la réalisation des actions (solutions proposées) pour

    atteindre les objectifs ;

    D’évaluer les actions entreprises ;

    De participer à la mobilisation des ressources.

    C’est donc dans ce contexte que le Plan d’Action de Développement Local (PADL) du Territoire de

    Tshilenge dont la version définitive soumise à la validation communautaire a été élaboré par les membres du

    cadre de conception en collaboration avec les membres des cellules de base sous la facilitation de CEFOP/DH.

    L’élaboration de ce PADL/ Tshilenge, s’inscrit dans la dynamique du Plan Quinquennal de Croissance et de

    l’Emploi du Kasaï – Oriental pour la période de 2011- 2015 en cours et en même temps qu’il vient renforcer le

    processus de la décentralisation institué par la Constitution de la République.

    Ainsi, les problèmes ressentis dans l’intérêt de développement du Territoire de Tshilenge sont – ils

    identifiés, analysés et les propositions de solutions dont l’estimation des coûts tendant à rendre le plan

    opérationnel au cours de 5 prochaines années sont consignés dans les tableaux qui font l’objet de cette

    élaboration avec actions dont :

    Actions dans le domaine politique ;

    Actions dans le domaine social ;

    Actions dans le domaine économique et

    Actions dans le domaine culturel.

    Outre cette introduction et la conclusion, l’ossature du Plan d’Action de Développement Local du

    territoire de Tshilenge se présente comme suit :

    Chapitre I : Bref aperçu historique du Territoire de Tshilenge ;

    Chapitre II : Analyse situationnelle du Territoire de Tshilenge ;

    Chapitre III : Elaboration du Plan d’Actions de Développement Local du territoire de Tshilenge.

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    CHAPITRE I : BREF APERCU HISTORIQUE DU TERRITOIRE DE TSHILENGE

    1.1. Origine du Territoire de Tshilenge

    Le Territoire de Tshilenge qui est une entité administrative déconcentrée (EAD) tire son origine de la

    circonscription indigène de l’époque coloniale.

    En effet, Pierre PIRON et Jacques DEVOS rapportent que dans ses débuts et jusqu’en 1891, l’Etat

    Indépendant du Congo s’est efforcé d’assurer et étendre, de proche en proche, l’occupation des territoires inclus

    dans les traités et d’amener petit à petit les chefs à reconnaitre l’autorité des agents de l’Etat.1

    Que dans cette optique, le décret du 06 octobre 1891 formule les premières règles d’administration.

    Il reconnait les chefferies indigènes, confirme les chefs dans leur activité coutumière et les met sous la direction

    et la surveillance des chefs de district. A ce moment, l’Etat choisit parmi les chefs ceux qu’il juge dignes de la

    confiance du gouvernement.

    Le décret du 03 juin 1906 fait un pas de plus, il ne se borne pas à reconnaitre les groupements et

    les chefs indigènes coutumiers ; il fait de la chefferie une subdivision administrative de l’organisation de l’Etat et il

    confie aux chefs une parcelle de l’autorité exercée dans ce cadre. Si le chef se voit appliquer un traitement

    privilégié, il est tenu, par contre, à une série d’obligations nouvelles en matière d’administration.

    En 1910, après la reprise du Congo par la Belgique ,un nouveau décret, en date du 2 mai,

    développe la politique du décret du 03 juin 1906 en dotant les circonscriptions d’une série d’institutions visant non

    seulement à une meilleure administration, mais à un développement du progrès social, susceptible de permettre

    aux circonscriptions de faire face à leurs besoins sociaux et à leurs obligations collectives vis-à-vis du pouvoir

    central.

    Il est donc rapporté qu’en ce qui concerne les circonscriptions coutumières traditionnelles, un

    nouveau décret, en date du 05 décembre 1933, a consacré l’orientation constante de la politique de la Belgique,

    visant au rapprochement des éléments administratifs européens et indigènes et tout en respectant l’organisation

    traditionnelle ; la chefferie est donc faite l’échelon inférieur de l’organisation administrative et du chef, un

    fonctionnaire intégré au dit système, sans préjudice du respect de son rôle coutumier.

    Il est pertinent de relever qu’à l’arrivée du colonialiste, il avait été trouvé les Bakwa Kalonji avec une

    solide organisation tant sociale, politique qu’administrative, raison pour laquelle une chefferie leur fut reconnue ce

    qui a conduit à ce jour la naissance du Territoire de Tshilenge, disposant la population homogène car avec un

    ancêtre commun.2

    1.2. Evolution politico – administrative du Territoire de Tshilenge

    A l’origine, la chefferie de Bakwa Kalonji appartenait au Territoire de Bakwanga, dans le District de

    Kabinda, Province du Kasaï, Chef lieu Lusambo, puis Luluabourg dans les années 1950.

    1 P.PIRON et J.DEVOS, Codes et lois du Congo Belge. Tome II, organisation administrative et judiciaire. Mis à

    jour au 31 janvier 1960, Bruxelles, Maison Ferdinand Larcier, S.A 2 Sans préjudice de réserve d’usage, le futur lecteur de ce PADL devra se renseigner sur la littérature si

    abondante et la tradition orale sur les Bakwa Kalonji.

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    En 1960, avec le courant politique précédant et suivant l’accession à l’ l’indépendance du 30 juin

    1960, les conflits sanglants obligèrent les Baluba de rentrer de plusieurs Provinces (6 à l’époque) pour créer leur

    espace ; c’est fut alors le temps de l’Etat Autonome du Sud Kasaï.

    Tshilenge fut érigée en Arrondissement dans cette nouvelle forme d’Administration, avec ses

    communes rurales, dans le nouvel Etat en rébellion au gouvernement central de la République du Congo, 3 mois

    presque après la proclamation de l’indépendance du 30 juin 1960.

    Avec les conflits internes, l’Etat Autonome du Sud Kasaï succombant le 30 septembre 1962,

    Tshilenge redevint Territoire dans le District de Kabinda, Province du Sud Kasaï, puis Territoire dans le District de

    Kabinda, Province du Kasaï Oriental de 1966 à 1978.

    De 1978, aux assises du congrès du MPR, Parti – Etat, Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA, vice

    président de l’Assemblée Nationale et Président de la commission de l’organisation politico – administrative et

    professeur Anaclet MAKANDA MPINGA Shambuyi, rapporteur de ladite commission pèseront de leur poids pour

    élever le Territoire de Tshilenge en District de Tshilenge et le secteur de Kalonji Kabula Mpuka en Territoire de

    Kabeya – Kamuanga. A l’issue de ces assises, la Province du Kasaï Oriental fut dotée de trois Districts ruraux

    dont le District de Kabinda avec 5 Territoires, le District de Sankuru avec 6 Territoires et le District de Tshilenge

    avec 5 Territoires (Kabeya Kamuanga, Katanda, Lupatapata, Miabi et Tshilenge).

    Le présent PADL concerne le Territoire de Tshilenge dont la présentation de certains aspects

    essentiels sont brièvement exposés.

    1.3. Aspects essentiels du Territoire de Tshilenge

    1.3.1. Situation géographique

    Le Territoire de Tshilenge est situé à l’Est de la Province du Kasaï Oriental aux coordonnées ci – après :

    6°9’47’’ latitude Sud ;

    23°25’ et30°50’ longitude Est ;

    658 m d’altitude au niveau de la localité de Tshibombo et 834 m d’altitude au niveau de Lukalaba.

    La superficie est de 2.021Km2.

    Le Territoire de Tshilenge est borné :

    Au Nord par le Territoire de Katanda et la rivière Lubilanji(Tshilemba) (District de Tshilenge) ;

    Au Sud par le Territoire de Luilu (District de Kabinda) ;

    A Ouest par la rivière Mbuji-Mayi qui sépare le Territoire de Tshilenge du Territoire de Lupatapata ainsi

    que la ville de Mbuji – Mayi.

    1.3.2. Subdivision administrative

    Le Territoire de Tshilenge comprend, à l’heure actuelle, les Postes d’encadrement administratifs, la Cité

    de Tshilenge située au chef lieu du Territoire de Tshilenge et la Chefferie de Bakua Kalonji.

    1.3.2.1. La cité

    La Cité de Tshilenge est une entité Administrative subdivisée en quartiers.

    1.3.2.2. La chefferie

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    Le Territoire de Tshilenge dispose d’une seule chefferie de Bakwa Kalonji dont le chef lieu est situé à

    Tshibata, à 30 km au Sud du Territoire.

    La chefferie est une entité territoriale décentralisée au regard de la Loi sur les ETD en vigueur dans notre pays.

    Elle compte 28 groupements répartis en localités.

    1.3.3. Situation démographique du territoire de Tshilenge

    La situation démographique du Territoire de Tshilenge se présente comme suit en 2010, d’après le

    bureau des statistiques du Territoire.

    Tableau n°1

    Titre : Situation démographique générale du Territoire de Tshilenge

    Adultes Jeunes Total Hommes Femmes Sous/total Garçons Filles Sous/total

    171.444 181.535 352.979 190.061 202.404 392.465 745.444

    Tableau n°2

    Titre : Situation démographique par subdivision

    N° Subdivision Population Adultes Jeunes Total H F s/t H F s/t

    1 Cité de Tshilenge

    31.433

    31.150

    62.583

    30.912

    34.008

    64.920

    127.503

    2 Chefferie de Bakwa Kalonji

    140.011

    150.385

    290.396

    159.149

    168.396

    327.545

    617.941

    Total Territoire 171.444 181.535 352.979 190.061 202.404 392.465 745.444

    N.B. : ces données statistiques ont été fournies par le Bureau des statistiques du Territoire de Tshilenge en date du 05 / 02/ 2013

    1.3.4. Situation édapho – climatique

    1.3.4.1. Sols

    La nature pédagogique des sols du Territoire de Tshilenge présente les caractéristiques ci –après :

    Profil du type A – C, donnant naissance aux sols sablonneux à faible incidence agricole (production

    végétale et animale très faible) ;

    Présence des latosols dans certains endroits très réduits comme les paysannats de :

    Kalenda Kashila, ;

    Bak – Odila ;

    Bakwa Lukusa ;

    Bena Tshisuaka ;

    Bena Mukendi ;

    Bena Kanyana ;

    Bena Kayemba,

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    où l’on trouve les sols argileux qui sortent de la configuration pédologique du Territoire de Tshilenge qui est situé

    dans la savane herbeuse sur la roche Mbuji-Mayi.

    1.3.4.2. Climat

    Le climat du Territoire de Tshilenge est de type tropical humide à deux saisons distinctes :

    Une saison humide répartie en deux parties avec une grande saison des pluies à cinq mois et une petite

    saison des pluies à quatre mois ;

    Une saison sèche répartie aussi en deux parties avec une grande saison sèche à deux mois et demi et

    une petite saison sèche à moins d’un moins.

    1.3.5. Situation hydrographique

    Outre les grandes rivières comme Kalelu et Tshilemba qui courent en rapides (Kafumbu sur Kalelu),

    la grande partie du Territoire souffre d’absence de cours d’eau ce qui oblige la population à effectuer d’énormes

    distances pour se ravitailler auprès des grandes rivières du reste avec l’eau impropre à la consommation.

    1.3.6. Situation socio – économique

    Le Territoire de Tshilenge ne dispose pas d’entreprises économiques, outre les marchés dans les

    grandes agglomérations (Tshilenge et Lukalaba) qui sont journaliers, les autres étant hebdomadaires.

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    Chapitre II : ANALYSE SITUATIONNELLE DU TERRITOIRE DE TSHILENGE

    L’analyse situationnelle du Territoire de Tshilenge porte essentiellement sur les activités dans les

    secteurs des domaines social, économique et culturel, le domaine politique relevant des fonctions régaliennes

    de l’Etat congolais qui, du reste ont fait l’objet de plusieurs interventions des organisations de droits de l’homme.

    Il est à relever que ces problèmes sont classés, par les membres des cellules de base, par priorité tel

    que ressenti par les communautés de base selon qu’ils relèvent de l’ordre social, économique et culturel. Les

    acteurs locaux ont également donné les causes ainsi que leurs conséquences.

    Le tableau suivant aura à faire une analyse sur les actions à mener, les objectifs à atteindre, la

    localisation.

    .

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    LES PRINCIPAUX PROBLEMES DE TSHILENGE ,LEURS CAUSES ET LEURS CONSEQUENCES

    N° DOMAINES ET SECTEURS

    PROBLEMES CAUSES CONSEQUENCES

    I. SOCIAL 1.1. Secteur de

    l’Education

    1. Faible accès à la scolarisation des enfants

    - Insuffisance des infrastructures scolaires

    - Pauvreté des parents

    - Longue distance à parcourir

    - Priorité des garçons par rapport aux filles

    - Surpeuplement des élèves dans les salles de classes existantes

    - Taux élevé d’analphabétisme

    - Découragement des enfants vulnérables

    2. Faible scolarisation des filles

    - Préférence de parents accordant priorité aux garçons par rapport aux filles

    - Les Us et coutumes rétrogrades (mariage précoce)

    - Analphabétisme des filles

    - Taux élevé de filles-mères

    - Taux élevé de mortalité maternelle

    3. Niveau de connaissance faible dans l’enseignement

    - Insuffisance de personnel enseignant de qualité

    - Insuffisance de matériels didactiques

    - Manque de laboratoire

    - Manque de bibliothèque

    - Baisse de niveau des élèves

    - Pléthore dans les salles de classes

    4. Insuffisance de personnel enseignant de qualité

    - Absence des institutions supérieures et universitaires.

    - Baisse de niveau des élèves

    1.2. Secteur de Santé 1. Faible accès aux soins de santé de qualité par manque d’intégration des

    - Faible couverture des infrastructures

    - Insuffisance de prise en charge de malades

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    certains services

    sanitaires - Insuffisance

    d’équipements médicaux

    - Longue distance à parcourir pour atteindre les centres de santé agréés

    - Absence de certains services dans les centres de santé

    - Mauvais diagnostic des certaines maladies

    - Résistance de maladies infectieuses

    - Recours à l’automédication

    - Recours aux Tradi - praticiens non agréés

    - Perte en vies humaines

    - Morbidité élevée

    2. Mauvais état des infrastructures existantes

    - Manque de politique d’amortissement des infrastructures communautaires

    - Manque de volonté d’entretenir les infrastructures communautaires

    - Risque d’écroulement des infrastructures communautaires

    - Mauvaise administration de soins de santé

    - Risque élevé de contracter les infections

    1.3. Secteur de l’Habitat

    1. Habitat non viable - Absence de politique environnementale pour un habitat décent au niveau du territoire

    - Absence de politique d’encadrement des constructions

    - Absence d’investisseurs dans le secteur : coopératives d’habitat et promoteurs immobiliers

    - Habitat étroit et précaire

    - Promiscuité - Insalubrité

    domiciliaire - Rareté des latrines - Recrudescence

    des maladies de mains salles

    - Sous développement: insécurité de personnes et de leurs biens

    1.4. Secteur de l’Emploi

    1. Taux élevé de chômage

    - Manque d’initiative local favorisant

    - La fuite de cerveaux

    - La misère de la

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    l’émergence de l’emploi dans le milieu rural

    - Manque de politique de création d’emploi

    population - Exode rural

    II. ECONOMIQUE 2.1. Secteur Agricole A. Production

    végétale

    1. Faible production de produits vivriers

    1. Origine pédologique du sol souvent de profil de Type A-C.

    - Naissance de Sol sablonneux ;

    - Absence de l’humus ;

    - Pauvreté de sol de cultures.

    2. Cause anthropique (action humaine) :

    a. Vagabondage de la population

    - Baisse du rendement de -travail agricole durant les périodes agricoles de pointes.

    b. Feu de brousse intempestif

    - Destruction systématique du couvert végétal

    - Exposition du sol aux rayons solaires

    - Destruction de l’humus (sol végétal, nourricier des plantes de culture)

    c. Exode rural

    - Diminution de la population agricole valide dans le milieu de production

    d. Pratique

    fétichiste nuisible

    - Découragement des Initiatives d’investissement humain

    e. Attachement

    exagéré au régime foncier coutumier

    - Empêchement d’accéder aux terres fertiles

    3. Outils agricoles : - Faible superficie

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    - houe type rudimentaire

    cultivée

    4. Intrants agricoles :

    a. Semences et boutures améliorées

    - Dégénérescence de variétés en culture

    - Baisse de productivité

    b. Engrais

    chimiques : - Manque d’un

    endroit fixe pour le ravitaillement en engrais chimique

    - Découragement des cultivateurs à pratiquer certaines cultures vivrières comme le Maïs dans le sol peu fertile

    5. Manque de

    pratique de

    l’agro -

    foresterie

    - Baisse de l’humus

    - Baisse de production agricole vivrière

    2. Faible accès à la culture mécanisée

    - Coût élevé de services

    - Recours à l’outil rudimentaire

    - Faible production agricole.

    B. Production animale

    1. Insuffisance de la viande sur le marché

    - Absence d’élevage organisé

    - Dégénérescence de races en élevage domestique

    - Manque de

    produits vétérinaires

    - Prolifération de maladies animales

    - Manque de technique d’élevage

    - Taux élevé de mortalité de bêtes

    2. Sol - Profil de type A-C

    - Faible production des herbes bromatologiques

    3. Dégénérescence des races en élevage domestique

    - Manque de politique d’amélioration des races en élevage améliorée et des géniteurs

    - Baisse de production animale

    - Manque d’accès aux protéines animales

    - Taux élevé de malnutrition

    4. Maladie animales

    - Absence de politiques de

    5. Décimation du bétail en élevage

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    prophylaxie

    C. Production piscicole

    - Inexistence d’élevage de poissons

    - Manque de techniques de construction des étangs piscicoles

    - Manque de techniques d’alimentation de poissons

    - Rareté de poissons sur les marchés de consommation

    - Faible accès aux protéines animales d’origine piscicole

    2.2. Secteur des Infrastructures

    a. Infrastructures de base

    1. Mauvais état des routes de desserte agricoles

    - Manque d’entretien permanent

    - Les produits qui arrivent difficilement aux grands centres commerciaux

    - Evacuation difficile des produits agricoles de milieux de production vers les centres de consommation.

    - Rareté de produits agricoles sur les marchés de centre de consommation

    - Rareté de produits manufacturés dans les centres de production agricole

    - hausse de prix des denrées alimentaires dans les centres de consommation

    - Découragement de producteurs agricole

    b. Infrastructures communautaire

    1. Manque des bâtiments administratifs

    - Manque de politique d’investissement Publique

    - Déménagement fréquent de lieux de fonctionnement des différents services de l’Etat

    c. Ouvrages d’art 1. absence d’un moyen de traverser

    - Absence d’une politique d’investissement

    - Difficulté de traverser la rivière Mbujimayi au niveau de Bena Tshisuaka

    2. Vétusté des ouvrages d’art

    - Manque d’estimation et de respect de durée d’amortissement

    - Risques d’écroulement et entrainement d’accidents

    2.3. Secteur des Eaux et Forets

    a. Foret s

    1. Disparition de la forêt naturelle

    - Déboisement sauvage

    - Feu de brousse désordonné

    - Perturbation climatique

    - Manque de matériaux de construction

  • Page 15 sur 48

    - Manque de bois de chauffe

    - Disparation de la faune sauvage à poile et à plume

    - sol exposé aux intempéries

    (érosions fluviale et éoliennes )

    b. Eaux 1. Faible accès à l’eau

    potable

    - Manque de politique d’adduction d’eau

    - Prolifération des maladies hydriques

    2.4. Secteur de l’Energie

    1. Inexistence quasi-totale d’énergie électrique

    - Manque de micro barrage hydro - électrique

    - Manque de possibilité d’industrialisation du territoire de Tshilenge

    2. Insuffisance d’énergie

    solaire

    - Absence de politique de l’énergie renouvelable

    - Manque d’éclairage domestique

    - Vie indécente - Insécurité nocturne

    III DOMAINE POLITIQUE 3.1. Secteur de

    Sécurité 1. Insécurité criante - Le non respect

    d’éthique et déontologie professionnelle par les éléments de sécurité,

    - L’insuffisance des éléments de la police nationale congolaise

    - L’insuffisance des moyens logistiques

    - L’impunité, la manipulation des minutions de guerre par des personnes en informe non autrement identifiées.

    - Tracasserie policière & administrative

    - Vol qualifié

    - Le viol

    - La mendicité forcée

    3.2. Secteur Juridique 1. Le non respect des droits de la personne humaine

    - Faible vulgarisation de normes juridiques

    - Violations de Droits

    - Abus de Droits

  • Page 16 sur 48

    2. Le non respect des droits

    de la femme

    - L’ignorance de ses droits

    - L’injustice de la culture ancestrale (coutumes rétrogrades à l’égard de la femme),

    - Dignité bafouée - Manque de

    considération - Chosification de la

    femme - L’exploitation

    économique de la femme

    - Faible scolarisation de la femme et de la jeune fille

    IV DOMAINE CULTUREL 4.1. Secteur

    Touristique 1. Inexploitation de sites

    touristiques naturels

    - Non aménagement de sites

    - Mauvais état de route menant vers les sites

    - Absence d’activités touristiques

    - Manque à gagner

    4.2. Secteur ses Sports et Loisir

    1. Inopérationnalité des activités sportives et cultures

    - Absence d’encadrement

    - Faible engagement de la jeunesse dans les activités culturelles

    - Absence d’encadrement

    - Faible engagement de la jeunesse dans les activités culturelles

  • Page 17 sur 48

    LES DIFFERENTS PROBLEMES RECENSES, ACTIONS, OBJECTIFS ET LOCALISATION

    N° DOMAINES /SECTEURS ACTIONS OBJECTIFS LOCALISATION OBSERVATIONS I. SOCIAL

    1.1. Secteur Education Créer les écoles : -Primaires -Secondaires

    37 32

    (17)Cité de Tshilenge et Kalelu, (8) Lukalaba et environs , (12)Kalonji Sud et Tshipuka (20) Cité de Tshilenge et Kalelu, (5) Lukalaba et environs ,(7) Kalonji Sud et Tshipuka

    Réhabiliter les écoles existantes : -Primaires -Secondaires

    50 12

    (20) Cité de Tshilenge et Kalelu, (4) Lukalaba et environs , (26) Kalonji Sud et Tshipuka (8 Cité de Tshilenge et Kalelu), (4) Lukalaba et environs

    Équiper les infrastructures scolaires en :

    - bancs pupitres

    - bureaux

    - chaises

    9246 390 390

    (8970) Cité de Tshilenge et Kalelu, (276) Lukalaba et environs , (390),Cité de Tshilenge et Kalelu (390) Cité de Tshilenge et Kalelu

    Equiper les salles de réunions en :

    - tables

    - chaises

    20 20

    (20) Cité de Tshilenge et Kalelu (20) Cité de Tshilenge et Kalelu

    Organiser les séances de sensibilisation des parents à l’éducation pour tous afin

    45 (15) Cité de Tshilenge et Kalelu (15) Lukalaba et environs , (15) Kalonji Sud et Tshipuka

  • Page 18 sur 48

    de permettre les filles d’accéder à l’éducation scolaire

    Organiser les séances de recyclage des enseignants par école

    (3)Kalonji Sud et Tshipuka

    Construire et équiper les salles de bibliothèques

    1 (1) Kalonji Sud et Tshipuka

    Construire & équiper une salle de laboratoire

    1 (1) Kalonji Sud et Tshipuka

    1.2. Secteur de Santé Réhabiliter les infrastructures sanitaires

    16 6) Lukalaba et environs , (10) Kalonji Sud et Tshipuka

    Agrandir la capacité d’accueil de l’HGR

    1 (1) Cité de Tshilenge et Kalelu

    Equiper les institutions sanitaires en matériels : -plomb -Appareils Orthopédiques -Electrogramme -Appareil ultra violet (Jade 12 T/LC) -Appareil onde courte(ITO SW 201) - Kit radiologique -Kit solaire - Kit laboratoire - Kit de réanimation -Kit de kinésithérapie - Hémoglobinometre à tube millimétrés -Table d’accouchement standard -Lit d’observation avec mousse

    1 1 1 1 1 1 2 1 4 2 15 8 45

    (1) Cité de Tshilenge et Kalelu (1) Lukalaba et environs Lukalaba et environs 1 Lukalaba et environs Cité de tshilenge et Lukalaba et environs Lukalaba et environs Lukalaba et environs et Cité Tshilenge Cité de Tshilenge et Kalelu et Lukalaba et environs et Kalonji Sud et Tshipuka Kalonji Sud et Tshipuka Kalonji Sud et Tshipuka Kalonji Sud et Tshipuka

  • Page 19 sur 48

    - Incinérateurs 7 Kalonji Sud et Tshipuka Cité de Tshilenge et Lukalaba et environs

    Former le personnel encadreur en planning familial

    200 (200) Lukalaba et environs

    Renforcer la performance des prestataires en surveillance épidémiologique

    2 Séances (1) Lukalaba et environs

    1.3. Secteur de l’Habitat Initier le plan de développement rural pour la construction de maisons type moderne

    66 Territoire de Tshilenge

    Organiser les séances de sensibilisation sur les normes d’un habitat décent

    15 15 Cité de Tshilenge et Kalelu

    Organiser les séances de sensibilisation sur l’aménagement de l’environnement

    30 séances 15 Cité de Tshilenge et Kalelu ,(15) Lukalaba et environs ,

    1.4. Secteur de l’Emploi - Créer les unités de productions agro – pastorales :

    a. Trois palmeraies

    b. Porcheries modernes

    - Créer d’es unités de transformations des produits agricoles

    150ha 6 6 presses à l’huile de palme manuelles

    (50ha) Cité de Tshilenge et Kalelu , (50ha Lukalaba et environs ) , (50ha) Kalonji Sud et Tshipuka (1) Cité de Tshilenge et Kalelu, (1) Lukalaba et environs , (4) Kalonji Sud et Tshipuka (6) Kalonji Sud et Tshipuka

  • Page 20 sur 48

    II. DOMAINE ECONOMIQUE 2.1. Secteur Agricole a. Production végétale

    -Organiser les séances de formation des encadreurs sur : - La pratique agro forestière

    20 séances (10) Cité de Tshilenge et Kalelu,(10) Lukalaba et environs

    Organiser les séances de sensibilisation des autorités politico administratives sur : -Le respect du calendrier agricole - La nécessité de protection du couvert végétal

    30séances (10) Cité de Tshilenge et Kalelu, (10) Lukalaba et environs , (10) Kalonji Sud et Tshipuka

    Créer les conditions de stabilisation de la population rurale par la réhabilitation de centres de négoce dans les groupements

    8 centres (3) Cité de Tshilenge et Kalelu, (3) Lukalaba et environs , (2) Kalonji Sud et Tshipuka

    Appuyer 1000 ménages agricoles en semences et bouture améliorées:

    - Maïs

    - Niébé

    - Soja

    - Arachide En mètre linéaire :

    - Manioc

    30. 000Kg 25. 000Kg 30.000 Kg 80.000 Kg 2500 mètres linéaires

    Territoire de Tshilenge

    Appuyer & faciliter l’approvisionnement

  • Page 21 sur 48

    d’engrais chimique aux paysans pour : -Maïs : 50 hectares

    DAP (18-46-0)

    Urée (46% N)

    100000 Kg 100000 Kg

    Territoire de Tshilenge

    Organiser les séances de conscientisation & de stabilisation de responsables coutumiers sur la nécessité de coopération pour le développement rural

    15 séances (5) Cité de Tshilenge et Kalelu (5) Lukalaba et environs (5) Kalonji Sud et Tshipuka

    Mener les pladoyers aux près des autorités politico administrative compétente pour la révision du taux de prestation de services

    Cultures mécanisées PM ) Kalonji Sud et Tshipuka

    b.Production animale - Eviter le feu de brousse désordonné

    - Aménager les

    pâturages

    - Activer la politique d’amélioration des races d’animaux en élevage domestique

    P.M. Territoire de Tshilenge

    Appuyer et équiper les éleveurs en pharmacie et clinique vétérinaire.

    7 (2) Cité de Tshilenge et Kalelu (3) Lukalaba et environs (2) Kalonji Sud et Tshipuka

    Introduire les sujets donnant

  • Page 22 sur 48

    2 à 3 petits par mise bas par groupement :

    Caprins : -chèvre -bouc

    Ovins : -brebis -moutons

    Porcs : -truies -verrats

    Lapins -males - femelles

    340 34 340 34 340 34 15 150

    (100) Cité de Tshilenge et Kalelu (140) Lukalaba et environs (100) Kalonji Sud et Tshipuka (10) Cité de Tshilenge et Kalelu (14) Lukalaba et environs (10) Kalonji Sud et Tshipuka (100) Cité de Tshilenge et Kalelu (140) Lukalaba et environs (100) Kalonji Sud et Tshipuka (10)Cité de Tshilenge et Kalelu (14) Lukalaba et environs (10) Kalonji Sud et Tshipuka (100) Cité de Tshilenge et Kalelu (140) Lukalaba et environs (100) Kalonji Sud et Tshipuka (10) Cité de Tshilenge et Kalelu (14) Lukalaba et environs (10) Kalonji Sud et Tshipuka (5) Cité de Tshilenge et Kalelu (5) Lukalaba et environs , (5) Kalonji Sud et Tshipuka (50) Cité de Tshilenge et Kalelu , (50) Lukalaba et environs , (50) Kalonji Sud et Tshipuka

  • Page 23 sur 48

    c) Production piscicole Former la population aux

    techniques de construction des étangs piscicoles et à l’alimentation des poissons Ravitailler les lacs et étangs piscicoles en races améliorées de poissons

    7 8

    (1) Cité de Tshilenge et Kalelu (3) Lukalaba et environs (3) Kalonji Sud et Tshipuka (2) Cité de Tshilenge et Kalelu (3) Lukalaba et environs (3) Kalonji Sud et Tshipuka

    2.2. Secteur des Infrastructures a. Infrastructures de

    base

    Réhabiliter les routes de dessertes agricoles

    297km

    (148Km) ) Cité de Tshilenge et Kalelu (49Km) Lukalaba et environs (100Km) Kalonji Sud et Tshipuka

    Former les comités locaux d’entretien des routes

    4 comités Territoire de Tshilenge

    b. Infrastructures Communautaires

    Construire des bâtiments administratifs

    4 (2) Lukalaba et environs (2) Kalonji Sud et Tshipuka

    2.3. Sécteur des Eaux et Forêts a. Forêt

    Reboiser les espaces avec les essences à croissance rapide : -Acassia Auriculifor- mis - Leucena sp

    1060 ha

    (500ha) Cité de Tshilenge et Kalelu (210ha) Lukalaba et environs (350ha) Kalonji Sud et Tshipuka

    -réglementer les feux de brousse

    PM

    b. Eaux Procéder à des aménagements de sources d’eau

    25 (15)Cité de Tshilenge et Kalelu (6) Lukalaba et environs , (4) Kalonji Sud et Tshipuka

    Forage avec réseau à pompe électrique ou solaire

    29 (4) Cité de Tshilenge et Kalelu (9) Lukalaba et environs (16) Kalonji Sud et Tshipuka

  • Page 24 sur 48

    2.4. Secteur de l’Energie a. Energie hydro -

    électrique

    Relancer le projet de micro barrage hydro électrique de Kafumbu

    1

    (1) Cité de Tshilenge et Kalelu (1) Lukalaba et environs (1) Kalonji Sud et Tshipuka

    b. Energie solaire Installer des stations solaire 2 (1) Cité de Tshilenge et Kalelu (1) Lukalaba et environs

    III. DOMAINE POLITIQUE 3.1. Secteur de Sécurité Former les éléments sur

    l’éthique et déontologie professionnelle :

    PNC

    ANR

    10 séances

    (10) Lukalaba et environs Kalonji Sud et Tshipuka (PM)

    Augmenter l’effectif des éléments de la police nationale dans le CIAT et sous CIAT

    P.M.

    Doter la PNC et autres services de sécurité des moyens logistiques ( motos)

    4 (4) Lukalaba et environs

    3.3. Secteur Juridique Organiser les séances de formation des sensibilisateur sur :

    o Droits de l’Homme en Général

    o les Normes protectrices de droits de l’homme

    15 (15) Kalonji Sud et Tshipuka

    - Former les femmes leaders communautaires au respect

    P.M. PM

  • Page 25 sur 48

    des droits de la femme Sensibiliser les femmes à la prise de conscience de leurs droits dans les 3 trois sites Promouvoir l’éducation de la femme par la scolarisation gratuite des filles

    5 P.M

    (5 ) Lukalaba et environs

    IV. DOMAINE CULTUREL 4.1. Secteur Touristique Aménager des sites

    touristiques naturels 2 (2) Kalonji Sud et Tshipuka

    Réhabiliter les routes menant vers les sites

    17 (17) Kalonji Sud et Tshipuka

  • Page 26 sur 48

    CHAPITRE III : PLAN D’ACTION DE DEVELOPPEMENT LOCAL DU TERRITOIRE DE TSHILENGE

    3.1. Contexte et justification de l’élaboration

    En effet, plus de trois ans après que les élections présidentielles et législatives nationales et provinciales ont été

    organisées, on note certaines avancées comme l’installation progressive des Institutions et l’adoption de

    certaines lois importantes dont notamment la loi sur la décentralisation qui a été promulguée. Les entités

    décentralisées (les communes, les secteurs et les chefferies) sont connues mais restent sans expertises étant

    donné le fait qu’il s’agit d’une expérience pilote.

    Et il convient de souligner que ces entités n’ont presque jamais travaillé avec les plans locaux de développement

    et la planification multi- acteurs (planification participative) leur reste inconnu. Chose qui pourrait être à la base de

    l’échec de beaucoup de projets de développement communautaire, dans la mesure où la plupart de ces projets

    ne s’inscrivent pas dans un plan commun et concerté, la province, elle-même étant à sa première expérience.

    Les entités décentralisées bénéficient des fonds des quelques taxes connues par le Gouvernement Provincial et

    bénéficient également des fonds de rétrocession du pouvoir central pour leur développement. … avec la

    disponibilité de ces fonds quelque chose pouvait se faire.

    En outre, on note un ensemble des problèmes notamment liés : à l’insuffisance d’un dialogue démocratique ; au

    manque d’un cadre de conception et d’amendement de plan entre Acteurs Non Etatiques et Autorités Locales ;

    au déficit de professionnalisme des organisations de la Société Civile dans le suivi des politiques

    gouvernementales ; à l’absence des plans locaux de développement élaborés de manière concertée entre

    Acteurs Non Etatiques et Autorités Locales ; à la persistance d’une sorte de désespoir en rapport avec les

    attentes créées par les élections et les réalités pratiques ; etc. Tout cela justifie dans l’action l’option

    d’organisation d’une cellule de base au niveau du Secteur (composée de personnes de divers domaines) pour

    faire le diagnostic de différents problèmes du lieu, en choisir les prioritaires, élaborer les projets et en discuter

    dans les différents cadres de concertation en vue de les voir intégrer dans les plans locaux de développement.

    La mobilisation des recettes reste l’affaire des cellules de base (secteurs) et du cadre de conception et

    d’amendement du plan (Chef lieu du territoire). Et si les plans locaux de développement de trois territoires sont

    élaborés, une expérience pilote pourra être faite par la Cellule de base dans un secteur choisi. Le CEFOP/DH

    viendrait en appui en termes de renforcement des capacités de cellules de base, du cadre de conception et

    d’amendement du plan, de faciliter à l’élaboration des projets au niveau des secteurs, de faciliter l’élaboration des

    plans de développement local au niveau du cadre de conception et d’amendement du plan, à suivre et évaluer

    l’exécution des projets de développement du plan, tout dans l’idée de promotion d’une approche basée sur les

    droits de l’homme.

    Dans sa configuration actuelle , le Territoire de Tshilenge s’identifie à une seule entité décentralisée qui n’est

    autre que la chefferie de Bakua Kalonji , une cité qui porte le nom du Territoire, une cité extra – coutumier ainsi

    que les vingt huit groupement cités dans la partie introductive.

    3.2. OBJECTIF DU PLAN

    3.2.1. Objectif global

    - doter le Territoire de Tshilenge d’un plan local de développement qui sert d’outil de travail pour son

    développement.

  • Page 27 sur 48

    3.2.1. Objectif spécifique

    Les objectifs qui ont guidé l’élaboration du plan local de Tshilenge sont les suivants :

    a. Identifier les problèmes prioritaires dans les différents domaines et secteurs vitaux , les analyser et

    proposer les solutions appropriées ;

    b. Concevoir et élaborer le plan d’action de développement local du Territoire pour :

    Servir d’outil de planification, d’évaluation, de plaidoyer pour la mobilisation des ressources locales et

    extérieures ;

    Servir de base pour l’allocation des ressources disponibles dans les différents domaines et secteurs vitaux.

    3.3. Méthodologie de l’élaboration

    Ce plan est élaboré par les membres du Cadre de conception et d’amendement avec le concours des membres

    de trois cellules suivant les étapes ci-après :

    La prise de contact avec les Leaders communautaires ;

    L’identification et la sélection des membres des cellules de base et du cadre de conception et

    élaboration du Plan local de développement,

    La constitution et l’organisation des 3 cellules de base

    La mise en place d’un cadre de conception et d’amendement du plan local de développement ;

    L’organisation des sessions de renforcement des capacités des membres de cellules sur les thèmes ci-

    dessous :

    L’Initiation à la planification des projets de développement communautaire

    La décentralisation rurale et la gouvernance locale ;

    La conception, l’élaboration…. d’un plan local de développement ;

    L’approche multi acteurs

    La gestion financière et comptable des OAC

    Sous l’accompagnement technique et la facilitation du CEFOP/DH, les séances de renforcement des capacités

    des membres sus – référés leur ont permis de mener plusieurs activités dans leurs milieux respectifs,

    notamment :

    1. Identification des problèmes de développement ressentis dans leurs milieux respectifs ;

    2. Analyse des problèmes identifiés par la recherche des causes et conséquences ;

    3. Proposition des actions de développement à mener en termes de remèdes aux problèmes ressentis ;

    4. Définition des objectifs à atteindre ;

    5. Etude de faisabilité pour chaque action proposée et les moyens de mise en œuvre y afférents.

  • Page 28 sur 48

    LES PROBLEMES PRIORITAIRES DE TSHILENGE, LES ACTIONS, LES OBJECTIFS ET LES COUTS ESTIMES.

    N° DOMAINES / SECTEURS

    ACTIONS OBJECTIFS COUT GLOBAL ESTIME LOCALISATION OBSERVATIONS

    I SOCIAL 1.1 Secteur

    Education

    Créer les écoles : -Primaire -Secondaire

    37 32

    37 écoles X80000$=2.960.000$ 32 écolesX80.000$=2.560.000$

    17)Cité de Tshilenge et Kalelu, (8) Lukalaba et environs ,(12)Kalonji Sud et Tshipuka (20) Cité de Tshilenge et Kalelu, (5) Lukalaba et environs ,(7) Kalonji Sud et Tshipuka

    Réhabiliter les écoles existantes : -Primaire -Secondaire

    50 12

    50écoles X80000$=4.000.000$ 12 écoles X80000$=960.000$

    (20) Cité de Tshilenge et Kalelu, (4) Lukalaba et environs ,(26) Kalonji Sud et Tshipuka (8 Cité de Tshilenge et Kalelu), (4) Lukalaba et environs

    Équiper les infrastructures scolaires en :

    - bancs pupitres

    - Bureau

    - chaises

    9246 390 390

    9246 bancsX35=323.610$ 390 bureaux X50$=19.500$ 390 chaisesX15$= 5850$

    (8970) Cité de Tshilenge et Kalelu, (276) Lukalaba et environs , (390),Cité de Tshilenge et Kalelu (390) Cité de Tshilenge et Kalelu

  • Page 29 sur 48

    Equiper les salles de réunions en :

    - Tables

    - Chaises

    20 20

    20 tables X50$=1000$ 20 chaisesX15$= 300$

    (20) Cité de Tshilenge et Kalelu (20) Cité de Tshilenge et Kalelu

    Organiser les séances de sensibilisation des parents à l’éducation pour tous afin de permettre les filles d’accéder à l’éducation scolaire

    45 45 X 450$=20250$ (15) Cité de Tshilenge et Kalelu (15) Lukalaba et environs , (15) Kalonji Sud et Tshipuka

    Organiser les séances de recyclage des enseignants par école

    3 500$X3 séancesX21 écoles =31500$ (3)Kalonji Sud et Tshipuka

    Construire et équiper les salles de bibliothèques

    1 PM (1) Kalonji Sud et Tshipuka

    Construire & équiper une salle de laboratoire

    1 PM (1) Kalonji Sud et Tshipuka

    1.2 Secteur De Santé

    Réhabiliter les infrastructures sanitaires

    16 16X15000$=240.000$ 6) Lukalaba et environs , (10) Kalonji Sud et Tshipuka

    Agrandir la capacité d’accueil de l’HGR

    1 1X50.000=50.000$ (1) Cité de Tshilenge et Kalelu

    Equiper les institutions sanitaires en matériels : -Appareils Orthopédiques -Appareil ultra violet (Jade 12 T/LC) -Appareil onde courte(ITO SW 201)

    1 1 1

    1X10.000$= 10.000$ 1X3.000$=3.000$ 1X4.000$=4.000$

    (1) Cité de Tshilenge et Kalelu (1) Lukalaba et environs Lukalaba et environs

  • Page 30 sur 48

    - kit radiologique -kit solaire - Kit laboratoire - kit de réanimation -kit de kinésithérapie - hémoglobinometre à tube millimétrés -Table d’accouchement standard -Lit d’observation avec mousse - incinérateur -Salle Ophtamologique

    1 2 1 2 2 15 8 45 7 2

    1X15.000$=15.000$ 2X8.000$=16.000 $ 1X10.000$=10.000$ 2X10.000$= 20.000$ 2X7.000$=14.000$ 15X750$=11.250$ 8X1100$=8800$ 45x300$= 13.500$ 7X1000$=7000$ 2X11000$=22.000$

    1 Lukalaba et environs Cité de tshilenge et Lukalaba et environs Lukalaba et environs Lukalaba et environs et Cité Tshilenge Cité de Tshilenge et Kalelu et Lukalaba et environs Kalonji Sud et Tshipuka Kalonji Sud et Tshipuka Kalonji Sud et Tshipuka Kalonji Sud et Tshipuka Cité de Tshilenge et Lukalaba et environs

    Organiser de Formation du personnel encadreur en planning familial

    1 1000$X5 jrs=5000$ (200) Lukalaba et environs

    Renforcer la performance des prestataires en surveillance épidémiologique

    1 1000$X5jrs=5000$ (1) Lukalaba et environs

    1.3. Secteur de L’Habitat

    Initier le plan de développement rural pour la construction de maisons type moderne

    66 maisons 66X15.000$ = 990.000$ Cite de Tshilenge, Centre de Lukalaba, Kabimba, Kalonji Sud et Nkwadi

    Organiser les séances de sensibilisation sur les normes d’un habitat décent

    15 séances 15X450$= 6750 $ Territoire Tshilenge

  • Page 31 sur 48

    Organiser les séances de

    sensibilisation sur l’aménagement de l’environnement

    30 séances 30 séances X450 $= 13500$ Territoire de Tshilenge

    1.4. Secteur de l’Emploi

    - Créer les unités de production agro – pastorales : a) Trois palmeraies

    b) Porcherie moderne

    - Créer es unités de transformation des produits agricoles

    150ha 6 6 presses à huile de palme manuelles

    150ha X6.807,4=1.021.110$ 6x 3434,4$=20606,4$ 6x100$= 600$

    (50ha) Cité de Tshilenge et Kalelu , (50ha Lukalaba et environs), 50ha Kalonji Sud et Tshipuka (1) Cité de Tshilenge et Kalelu, (1 Lukalaba et environs , (4) Kalonji Sud et Tshipuka Deux par site de localisation des palmeraies

    II DOMAINE ECONOMIQUE 2.1.Secteur

    Agricole

    a) Production Vegetate

    -organiser les séances de formation des encadreurs sur : - La pratique agro forestière

    20 séances 20 X 450$= 9000$ (10) Cité de Tshilenge et Kalelu,(10) Lukalaba et environs

    Organiser les séances de sensibilisation des autorités politico administrative sur : -Le respect du calendrier agricole - La nécessité de protection du couvert végétal

    30 séances 30X450$=13500$ (10) Cité de Tshilenge et Kalelu, (10) Lukalaba et environs , (10) Kalonji Sud et Tshipuka

    Créer les conditions de 8 séances 8 séances X 450$ = 3600$ (3) Cité de Tshilenge et

  • Page 32 sur 48

    stabilisation de la population rurale par la réhabilitation de centre de négoce dans les groupements

    Kalelu, (3) Lukalaba et environs , (2) Kalonji Sud et Tshipuka

    Appuyer 1000 ménages agricoles en semences et boutures améliorés:

    - Maïs

    - Niébé

    - Soja

    - Arachide

    30000Kg 25000Kg 25000 Kg 80000Kg

    30000Kg X 2$ = 60000$ 25000Kg X 2$ = 50000$ 25000Kg X 2$ = 50000$ 80000Kg X 2$ = 160000$

    (30 kg/ha) Cité de Tshilenge et Kalelu (30Kg/ha) Lukalaba et environs (30 kg/ha) Kalonji Sud et Tshipuka (30kg/ha) Cité de Tshilenge et Kalelu, (30kg/ha) Lukalaba et environs , (30 kg/ha) ) Kalonji Sud et Tshipuka (25kg/ha) Cité de Tshilenge et Kalelu (25kg/ha) Lukalaba et environs (25 kg/ha) ) Kalonji Sud et Tshipuka (80kg/ha) Cité de Tshilenge et Kalelu (80kg/ha) Lukalaba et environs (80Kg/ha) Kalonji Sud et

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    En mètre linéaire : - manioc

    2500

    2500 mlX0,20$= 500$

    Tshipuka Territoire Tshilenge

    appuyer & faciliter l’approvisionnement d’engrais chimique aux paysans pour 1000 menage agricole à raison d’un hectare par menage : -Maïs : 1000 hectares

    DAP (18-46-0)

    Urée (46% N)

    1000Kg ou 2000 sacs/ 50Kg) 1000Kg ou 2000 sacs/ 50Kg)

    2000 sacs X 120$ = 240000$ 2000 sacs X 110$ = 220000$

    Cité de Tshilenge, Kalelu, Lukalaba et environs , Kalonji Sud et Tshipuka (666 tonnes) : Cité de Tshilenge et Kalelu (666tonnes) Lukalaba et environs (668tonnes) Kalonji Sud et Tshipuka

    Organiser les séances de conscientisation & de stabilisation de responsables coutumiers sur la nécessité de coopération pour le développement rural

    15 séances 15X450$= 6750$ Tshilenge(5), Lukalaba et environs (5) Kalonji Sud et Tshipuka(5)

    b) Production Appuyer et Equiper les éleveurs 7 dispensaires 7X25000$= 175000$ (2) Cité de Tshilenge et

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    Animale en pharmacie et clinique vétérinaire.

    vétérinaires Kalelu (3) Lukalaba et environs (2) Kalonji Sud et Tshipuka

    Introduire les sujets donnant 2 à 3 petits par mise bas par groupement :

    Caprins : -chèvre -bouc

    Ovins :

    -brebis -moutons

    Porcs :

    -truies

    340 34 340 34 340

    340X 80$= 27200$ 34X80$=2720$ 340X100$=34000$ 34X80$= 2720$ 340X150$=51000$

    (100) Cité de Tshilenge et Kalelu (140) Lukalaba et environs (100) Kalonji Sud et Tshipuka (10) Cité de Tshilenge et Kalelu (14) Lukalaba et environs (10) Kalonji Sud et Tshipuka (100) Cité de Tshilenge et Kalelu (140) Lukalaba et environs (100) Kalonji Sud et Tshipuka (10)Cité de Tshilenge et Kalelu (14) Lukalaba et environs (10) Kalonji Sud et Tshipuka (100) Cité de Tshilenge et Kalelu (140) Lukalaba et environs (100) Kalonji Sud et

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    -verrats

    Lapins -males - femelles

    34 15 150

    34x 200$=6800$ 15X10$= 150$ 150X10$= 1500$

    Tshipuka (10) Cité de Tshilenge et Kalelu (14) Lukalaba et environs (10) Kalonji Sud et Tshipuka (5) Cité de Tshilenge et Kalelu (5) Lukalaba et environs , (5) Kalonji Sud et Tshipuka (50) Cité de Tshilenge et Kalelu , (50) Lukalaba et environs (50) Kalonji Sud et Tshipuka

    c) Production Piscicole

    Former la population aux techniques de construction des étangs piscicoles et à l’alimentation des poissons Ravitailler les lac et étangs piscicoles en races améliorées de poissons

    7 étangs piscicoles

    - 7 étangs piscicoles

    - 1 lac

    7X4800$=33600$ 8X100$= 800$

    (1) Cité de Tshilenge et Kalelu (3) Lukalaba et environs (3) Kalonji Sud et Tshipuka (2) Cité de Tshilenge et Kalelu (3) Lukalaba et environs (3) Kalonji Sud et Tshipuka

    2.2 Secteur des INFRASTRUCTURES

    a) Infrastructures de base

    Réhabiliter les routes de dessertes agricoles

    297 Kg 297X2500$= 742.500$ (148Km) ) Cité de Tshilenge et Kalelu (49Km) Lukalaba et environs (100Km) Kalonji Sud et

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    Tshipuka b) Infrastructures

    communau-taires

    Construire des bâtiments administratifs

    4 bâtiments 4X28000$=112.000$ (2) Lukalaba et environs (2) Kalonji Sud et Tshipuka

    2.3. Secteur des Eaux et Forês

    a) Forêts Reboiser les espaces avec les essences à croissance rapide : -Acassia Auriculifor- mis - Leucena sp

    1060 ha 1060 ha X 769$=815140$ (500ha) Cité de Tshilenge et Kalelu (210ha) Lukalaba et environs (350ha) Kalonji Sud et Tshipuka

    -Réglementer les feux de brousse

    PM PM PM

    b) Eaux Procéder à des aménagements de sources d’eau

    25 sources 25X 4000$= 100.000$ (15)Cité de Tshilenge et Kalelu (6) Lukalaba et environs , (4) Kalonji Sud et Tshipuka

    Forage avec réseau à pompe électrique ou solaire

    29 sources électriques

    29X 60000$=1.740.000$ (4) Cité de Tshilenge et Kalelu (9) Lukalaba et environs (16) Kalonji Sud et Tshipuka

    2.4. Secteur de l’Energie

    a) Energie Hydroélectri-que

    Relancer le projet de micro barrage hydro électrique de Kafumbu

    1 PM (1) Cité de Tshilenge et Kalelu (1) Lukalaba et environs (1) Kalonji Sud et Tshipuka

    b) Energie Solaire

    Installer une station solaire

    2 PM (1) Cité de Tshilenge et Kalelu (1) Lukalaba et environs

    III. DOMAINE POLITIQUE 3.1. Secteur de

    Sécurité Former les éléments sur l’éthique et déontologie professionnelle :

    PNC

    10 séances

    450$X10= 4500$

    (10) Lukalaba et environs Kalonji Sud et Tshipuka

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    ANR

    Augmenter l’effectif des éléments

    de la police nationale dans le CIAT et sous CIAT

    PM PM PM

    Doter la PNC et autres services de sécurité des moyens logistiques ( motos)

    4 1300$X4=5.200$ (4) Lukalaba et environs

    3.2. Secteur Juridique

    Organiser les séances de formation des sensibilisateur sur :

    o Droits de l’Homme en Général

    o les Normes protectrices de droits de l’homme

    les droits et devoirs des acteurs, Etc

    3 séances 3X450$ =1350$ (3) Kalonji Sud et Tshipuka

    Organiser communauté les séances - sur les Droits de l’Homme

    15 15X450$= 6750$ (15) Lukalaba et environs

    - Former les femmes leaders communautaires au respect des droits de la femme

    PM PM PM

    Sensibiliser les femmes à la prise de conscience de leurs droits dans les 3 trois sites

    15 15X450$= 6750$ (5) Cité de Tshilenge et Kalelu (5 Lukalaba et environs ), (5) Kalonji Sud et Tshipuka

    Promouvoir l’éducation de la PM PM PM

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    femme par la scolarisation gratuite des filles

    IV DOMAINE CULTUREL 4.1 Secteur de

    Tourisme Aménager des sites touristiques naturels

    2 2X10.000$=20.000 $ (2) Kalonji Sud et Tshipuka

    Réhabiliter les routes menant vers les sites

    17 Km 17 KmX2500$=42.500$ (17) Kalonji Sud et Tshipuka

    4.2. Secteur des sports et loisir

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    PLAN OPERATIONNEL QUINQUENNAL D’ACTION DETAILLE DU TERRITOIRE DE TSHILENGE

    N° ACTIONS Moyens d’Action

    REPARTITION ANNUELLES DES COUTS EN $ US RESPONSABLE A1 A2 A3 A4 A5 APPORT

    LOCAL (10%)

    GOUVERNEMENT (30%)

    EXTERIEUR (60%)

    I DOMAINE SOCIAL 1.1 Secteur de l’Education

    Créer les écoles : -primaires :37 bâtiments 2.960.000$ 592.000$ 592.000$ 592.000$ 592.000$ 592.000$ 296.000$ 799.200$ 1.864.400$ -Secondaire :32 bâtiments 2.560.000$ 512.000$ 512.000$ 512.000$ 512.000$ 512.000$ 691.200$ 691.200$ 1.612.800$ Réhabiliter les écoles existantes :

    -primaires :50 bâtiments 4.000.000$ 800.000$ 800.000$ 800.000$ 800.000$ 800.000$ 400.000$ 1.080.000$ 2.520.000$S -secondaire : 12 bâtiments 960.000$ 192.000$ 192.000$ 192.000$ 192.000$ 192.000$ 96.000$ 259.200 $ 604.800$ Equiper les infrastructures scolaires :

    - Bancs pupitres : 9246 pièces

    323.610$ 64.722$ 64.722$ 64.722$ 64.722$ 64.722$ 32.361$ 97.083$ 194.166$

    - bureaux : 390 pièces 19.500$ 3.900$ 3.900$ 3.900$ 3.900$ 3.900$ 1.950$ 5.850$ 11.700$ - chaises :390 pièces 5.850$ 1.170$ 1.170$ 1.170$ 1.170$ 1.170$ 585 $ 1.755$ 3.510$ Équiper les salles des réunions :

    - Tables :20 pièces 1.000$ 200$ 200$ 200$ 200$ 200$ 100$ 300$ 600$ -chaises : 20 pièces 300$ 60$ 60$ 60$ 60$ 60$ 30$ 90$ 180$ Organiser les séances de sensibilisation des parents à l’éducation pour tous :45 séances

    20.250$ 4.050$ 4.050$ 4.050$ 4.050$ 4.050$ 2.025$ 6.075$ 12.150$

    Organiser les séances de recyclage des enseignants : 3 Séances

    31.500$ 6.300$ 6.300$ 6.300$ 6.300$ 6.300$ 3.150 $ 9.450$ 18.900$

    1.2. Secteur de Santé

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    Réhabiliter les infrastructures sanitaires : 16

    240.000$ 48.000$ 48.000$ 48.000$ 48.000$ 48.000$ 24.000$ 72.000$ 144.000$

    Agrandir la capacité d’accueil de l’HGR :1

    50.000$ 10.000$ 10.000$ 10.000$ 10.000$ 10.000$ 5.000$ 15.000$ 30.000$

    Equiper les institutions sanitaires en matériels :

    -Appareils orthopédiques :1 10.000$ 2.000$ 2.000$ 2.000$ 2.000$ 2.000$ 1.000$ 3.000$ 6.000$ -Appareil ultra violet (Jade 12

    T/LC) :1 3.000$ 600$ 600$ 600$ 600$ 600$ 300$ 900$ 1800$

    -Appareil onde courte(ITO SW 201) :1

    4.000$ 800$ 800$ 800$ 800$ 800$ 400$ 1.200$ 2.400$

    - Kit radiologique : 1 15.000$ 3.000$ 3.000$ 3.000$ 3.000$ 3.000$ 1.500$ 4.500$ 9.000$ -Kit solaire :2 16.000$ 3.200$ 3.200$ 3.200$ 3.200$ 3.200$ 1.600$ 4.800$ 9.600$ - Kit laboratoire :1 10.000$ 2.000$ 2.000$ 2.000$ 2.000$ 2.000$ 1.000$ 3.000$ 6.000$ - Kit de réanimation :2 20.000$ 4.000$ 4.000$ 4.000$ 4.000$ 4.000$ 2.000$ 6.000$ 12.000$ -Kit de kinésithérapie :2 14.000$ 2.800$ 2.800$ 2.800$ 2.800$ 2.800$ 1.400$ 4.200$ 8.400$ - Hémoglobinometre à tube

    millimétrés :15 11.250$ 2.250$ 2.250$ 2.250$ 2.250$ 2.250$ 1.125$ 3.375$ 6.750$

    -Table d’accouchement standard :8

    8.800

    -Lit d’observation avec mousse :45

    - Incinérateur :7 -Salle Ophtamologique :2 Organiser de Formation du

    personnel encadreur en planning familial :1 séance

    Renforcer la performance des prestataires en surveillance épidémiologique :1 séance

    1.3. Secteur de l’Habitat Initier le plan de développement rural pour la construction des maisons

    990.000$ 198.000$ 198.000$ 198.000$ 198.000$ 198.000$ 99.000$ 297.000$ 594.000$

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    types modernes : 66 maisons Organiser la sensibilisation sur les normes d’un habitat décent : 15 séances

    6.750$ 1.350$ 1.350$ 1.350$ 1.350$ 1.350$ 675$ 2025$ 4050$

    Organiser la sensibilisation sur l’aménagement de l’environnement : 30 séances

    13.500$ 2700$ 2700$ 2700$ 2700$ 2700$ 1.350$ 4.050$ 8.100$

    1.4. Secteur de l’Emploi Créer des unités de

    production :

    - Trois palmerais :150 ha 1.021.110$ 204.222$ 204.222$ 204.222$ 204.222$ 204.222$ 102.111$ 306.333$ 612.666$ - porcheries moderne : 6 unités

    20.606,4$ 4.121,28$ 4.121,28$ 4.121,28$ 4.121,28$ 4.121,28$ 2.060,64$ 6.181,92$ 12.363,84$

    -Créer les unités de transformation des produits agricoles : 6 presses à huile

    600$ 120$ 120$ 120$ 120$ 120$ 60$ 180$ 360$

    II DOMAINE ÉCONOMIQUE 2.1.Secteur Agricole

    a) Production végétale -Organiser la formation des encadreurs sur la pratique agro forestière :20 séances

    9.000$ 1.800$ 1.800$ 1.800$ 1.800$ 1.800$ 900$ 2.700$ 5.400$

    -organiser la sensibilisation des autorités politico-administratives sur :

    * le respect du calendrier agricole *la nécessité de protection du couvert végétal

    13.500$ 2.700$ 2.700$ 2.700$ 2.700$ 2.700$ 1.350$ 4.050$ 8.100$

    Appuyer les 1000 ménages agricole en semences et boutures améliorés :

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    - Maïs 30.000Kg 60.000$ 12.000$ 12.000$ 12.000$ 12.000$ 12.000$ 6.000$ 18.000$ 36.000$ - Niébé 25.000Kg 50.000$ 10.000$ 10.000$ 10.000$ 10.000$ 10.000$ 5.000$ 15.000$ 30.000$ -Soja 30.000kg 60.000$ 12.000$ 12.000$ 12.000$ 12.000$ 12.000$ 6.000$ 18.000$ 36.000$ -Arachides 80.000Kg 160.000$ 32.000$ 32.000$ 32.000$ 32.000$ 32.000$ 16.000$ 48.000$ 96.000$ -Manioc 2500 mètre linéaire 500$ 100$ 100$ 100$ 100$ 100$ 50$ 150$ 300$ Appuyer les paysans en engrais chimiques :

    -maïs/50ha DAP(18-460) :100000Kg

    240000$ 48000$ 48000$ 48000$ 48000$ 48000$ 24000$ 72000$ 144000$

    Urée (46%) : 100000Kg 220.000$ 44000$ 44000$ 44000$ 44000$ 44000$ 22000$ 66000$ 132000$ -Conscientiser et sensibiliser les responsables coutumiers pour le développement rurale : 15 séances

    6.750$ 1.350$ 1.350$ 1.350$ 1.350$ 1.350$ 675$ 2025$ 4050$

    b) Production animale Appuyer et équiper les éleveurs en pharmacie et clinique vétérinaire :

    7 dispensaires vétérinaire

    175.000$ 35.000$ 35.000$ 35.000$ 35.000$ 35.000$ 17.500$ 52.500$ 105.000$

    Introduire les sujets donnant deux à trois petits par mise bats :

    -Caprins : Chèvres :340

    27.200$

    5.440$

    5.440$

    5.440$

    5.440$

    5.440$

    2.720$

    8.160$

    16.320$

    Boucs : 34 2.720$ 744$ 744$ 744$ 744$ 744$ 272$ 816$ 1.632$ -Ovins : Brebis : 340 34.000$ 6.800$ 6.800$ 6.800$ 6.800$ 6.800$ 3.400$ 10.200$ 20.400$

    Moutons : 34 2.720$ 544$ 544$ 544$ 544$ 544$ 272$ 816$ 1.632$ - Porcs : Truies :340 51.000$ 10.200$ 10.200$ 10.200$ 10.200$ 10.200$ 5.100$ 15.300$ 30.600$ Verrats : 34 6800$ 1.360$ 1.360$ 1.360$ 1.360$ 1.360$ 680$ 2.040$ 4.080$ - Lapins

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    Males :15 150$ 30$ 30$ 30$ 30$ 30$ 15$ 45$ 90$ Femelles : 150 1.500$ 300$ 300$ 300$ 300$ 300$ 150$ 450$ 900$

    c) Production piscicole -Organiser les séances de formation sur les techniques de construction des étangs piscicole et à l’alimentation des poissons :7 séances

    33.600$ 6.720$ 6.720$ 6.720$ 6.720$ 6.720$ 3.360$ 10.080$ 20.160$

    -Ravitailler les lacs et étangs en races améliorées de poissons : 8 étangs

    800$ 160$ 160$ 160$ 160$ 160$ 80$ 240$ 480$

    2.2. Secteur des Infrastructures

    a) Infrastructures de base - Réhabiliter les routes de dessertes agricoles : 297km

    742.500$ 148.500$ 148.500$ 148.500$ 148.500$ 148.500$ 74.250$ 222.750$ 445.500$

    b) Infrastructures communautaires

    -construire les bâtiments administratifs : 4batiments

    112.000$ 22.400$ 22.400$ 22.400$ 22.400$ 22.400$ 11.200$ 33.600$ 67.200$

    2.3 Secteur des Eaux et Foret s

    a) Forêt -Reboiser les espaces avec les essences à croissance rapide :1060ha Acassia Auriculiformis Leucena sp

    815.140$ 163.028$ 163.028$ 163.028$ 163.028$ 163.028$ 81.514$ 244.542$ 489.084$

    b) Eaux -Aménager les sources d’eau :25 sources

    100.000$ 20.000$ 20.000$ 20.000$ 20.000$ 20.000$ 10.000$ 30.000$ 60.000$

    - Forer avec réseau à 1.740.000$ 348.000$ 348.000$ 348.000$ 348.000$ 348.000$ 174.000$ 522.000$ 1.044.000$

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    pompe électrique ou solaire :29 forage

    III DOMAINE CULTUREL 3.1 Secteur Touristique

    Aménager des sites touristiques naturels

    20.000$ 4.000$ 4.000$ 4.000$ 4.000$ 4.000$ 2.000$ 6.000$ 12.000$

    - Réhabiliter les routes menant vers les sites :17Km

    42.500$ 8.500$ 8.500$ 8.500$ 8.500$ 8.500$ 4.250$ 12.750$ 25.500$

    IV DOMAINE POLITIQUE 4.1. Secteur de la Sécurité Former les éléments sur

    l’éthique et déontologie professionnelle : 10Séances

    PNC

    ANR

    4.500$

    900$

    900$

    900$

    900$

    900$

    450$

    1350$

    2700$

    Doter la PNC et autres services de sécurité des moyens logistiques ( motos)

    5.200$ 1.040$ 1.040$ 1.040$ 1.040$ 1.040$ 520$ 1560$ 3120$

    4.3. Secteur Juridique 1 -Organiser les séances de

    formation des sensibilisateurs sur : Droits de l’Homme en

    Général ; Les normes protectrices

    de droits de l’homme

    6750$ 1.350$ 1.350$ 1.350$ 1.350$ 1.350$ 675$ 2.025$ 4.050$

    - organiser les séances de sensibilisation des femmes à la prise de conscience de leurs droits

    2250$ 450$ 450$ 450$ 450$ 450$ 225$ 675$ 1350$

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    CONCLUSION

    Le Territoire de Tshilenge qui est une entité administrative déconcentrée (EAD) tire son origine de la

    circonscription indigène de l’époque coloniale.

    Le décret du 03 juin 1906 fait un pas de plus, il ne se borne pas à reconnaitre les groupements et les

    chefs indigènes coutumiers ; il fait de la chefferie une subdivision administrative de l’organisation de l’Etat et il

    confie aux chefs une parcelle de l’autorité exercée dans ce cadre. Si le chef se voit appliquer un traitement

    privilégié, il est tenu, par contre, à une série d’obligations nouvelles en matière d’administration.

    En 1910, après la reprise du Congo par la Belgique ,un nouveau décret, en date du 2 mai, développe la

    politique du décret du 03 juin 1906 en dotant les circonscriptions d’une série d’institutions visant non seulement à

    une meilleure administration, mais à un développement du progrès social, susceptible de permettre aux

    circonscription de faire face à leurs besoins sociaux et à leurs obligations collectives vis-à-vis du pouvoir central.

    Il est pertinent de relever qu’à l’arrivée du colonialiste, il avait été trouvé les Bakwa Kalonji avec une

    solide organisation tant sociale, politique qu’administrative, raison pour laquelle une chefferie leur fut reconnue ce

    qui a conduit à ce jour la naissance du Territoire de Tshilenge, disposant la population homogène car avec un

    ancêtre commun.3

    1.4. Evolution politico – administrative du Territoire de Tshilenge

    A l’origine, la chefferie de Bakwa Kalonji appartenait au Territoire de Bakwanga, dans le District de

    Kabinda, Province du Kasaï, Chef lieu Lusambo, puis Luluabourg dans les années 1950.

    En 1960, avec le courant politique qui précédant et suivant l’accession à l’ l’indépendance du 30 juin

    1960, les conflits sanglants obligèrent les Baluba de rentrer de plusieurs Provinces (6 à l’époque) pour créer leur

    espace ; c’est fut alors le temps de l’Etat Autonome du Sud Kasaï.

    Tshilenge fut érigée en Arrondissement dans cette nouvelle forme d’Administration, avec ses

    communes rurales, dans le nouvel Etat en rébellion au gouvernement central de la République du Congo, 3 mois

    presque après la proclamation de l’indépendance du 30 juin 1960.

    Avec les conflits internes, l’Etat Autonome du Sud Kasaï succombant le 30 septembre 1962, Tshilenge

    redevint Territoire dans le District de Kabinda, Province du Sud Kasaï, puis Territoire dans le District de Kabinda,

    Province du Kasaï Oriental de 1966 à 1978.

    A l’heure actuelle, Tshilenge n’a qu’une seule entité décentralisée qui n’est autre que la Chefferie de

    Bakua Kalonji , avec ses vingt huit groupements, cités dans la partie introductive de ce travail.

    Certes, pendant tout ce temps, il n’ya jamais eu une initiative locale qui consiste à mettre ensemble la

    communauté locale, afin , qu’elle réfléchisse sur ses propres problèmes , en donner les causes , les

    conséquences et en proposer les solutions. De tout ceci pour aboutir à l’élaboration d’un plan local de

    développement de leur propre Territoire.

    En effet, ce n’est qu’au cours de l’année 2012, que cette initiative locale a pu être réalisée sous

    l’accompagnement et l’encadrement du Centre d’Etudes et de Formation populaire pour les droits de

    l’homme(CEFOP/DH) dont l’objectif global est celui de doter ce Territoire de son propre plan local de

    3 Sans préjudice de réserve d’usage, le futur lecteur de ce PADL devra se renseigner sur la littérature si

    abondante et la tradition orale sur les Bakwa Kalonji.

  • Page 46 sur 48

    développement qui doit être un outil de travail disponible dont sa mise en œuvre est susceptible de donner

    une nouvelle image du Territoire.

    Pour atteindre ce but , le CEFOP a mis en place une méthodologie ci-après :

    La prise de contact avec les Leaders communautaires ;

    - L’identification et la sélection des membres pour le Territoire ;

    - Constituer et organiser 3 cellules ayant trente membres ;

    - La mise en place d’un cadre de conception et d’amendement du plan local de développement ;

    - Organiser les sessions de renforcement des capacités des membres de cellules sur les thèmes ci-

    dessous :

    L’Initiation à la planification des projets de développement communautaire ;

    La décentralisation rurale et la gouvernance locale ;

    La conception, l’élaboration…. D’un plan local de développement ;

    L’approche multi acteur…

    La gestion financière et comptable des OAC

    Ces acquis ont permis aux partenaires locaux de mener les activités suivantes dans leurs milieux respectifs :

    1. Identifier les problèmes de développement ressentis dans leurs milieux ;

    2. Analyser les différentes causes et les conséquences ;

    3. Proposer les actions de développement à mener ;

    4. Définir les objectifs à atteindre ;

    5. Faire une étude de faisabilité pour chaque action et en dégager les moyens de mise en œuvre ;

    6. Constituer un cadre de conception et d’amendement du PADL.

    Eu égard de tout ce qui précède, la stratégie multi acteur ou participative, a servi à l’élaboration du

    présent Plan d’action de développement local dont la charpente se résume dans trois chapitres.

    Nous tenons à signaler que le CEFOP-DH a atteint son objectif suprême qui est celui de doter le

    Territoire de Tshilenge de son propre plan d’action de développement conçu par la base et pour la base.

    Néanmoins , le chemin est encore long , car le défi à relever est celui de mobiliser les ressources

    locales et extérieures afin d’exécuter cet outil.

    Tout ce qui n’a pu être fait jusqu’à ce stade, les observations , critiques et remarques constructives

    seront les biens venus , pour l’amélioration de cette œuvre .

    Fait à Tshilenge , le

  • Page 47 sur 48

  • Le Centre d’Etudes et de Formation Populaires pour les Droits de l’Homme, le CEFOP/DH, est une

    Organisation Non Gouvernementale des Droits de l’Homme de Droit Congolais qui a son siège à

    Mbujimayi, en République Démocratique du Congo. Il a une

    ministériel n°183/CAB/MIN/J & DH/2008 du 23 octobre 2008 et a été créé le 14 novembre 1994. Il œuvre

    principalement dans deux domaines

    Au travers du volet « Droits de l’Homme

    des droits de l’homme (observation, enquêtes, plaidoyers, assistance juridique,…), organise le

    renforcement des capacités de différents groupes cibles (organes de presse, organisa

    Civile, organisations paysannes, etc.) en droits de l’homme avec l’accompagnement de plusieurs

    partenaires tant internationaux que nationaux.

    Son volet « Education Civique » vise l’éducation de la population à la citoyenneté responsabl

    « sans conscience critique et politique du peuple, sans leaders politiques issus de la base, la

    démocratie ne sera pas possible en République Démocratique du Congo

    Pour toute information, consulter le site web

    Ce Document a été réalisé avec

    Centre d’Etudes et de Formation Populaire pour les Droits de l’Homme

    Page 48 sur 48

    Le Centre d’Etudes et de Formation Populaires pour les Droits de l’Homme, le CEFOP/DH, est une

    Organisation Non Gouvernementale des Droits de l’Homme de Droit Congolais qui a son siège à

    Mbujimayi, en République Démocratique du Congo. Il a une personnalité juridique aux termes de l’arrêté

    ministériel n°183/CAB/MIN/J & DH/2008 du 23 octobre 2008 et a été créé le 14 novembre 1994. Il œuvre

    principalement dans deux domaines : les Droits de l’Homme et l’Education Civique.

    its de l’Homme », le CEFOP/DH assure le monitoring quotidien de la situation

    des droits de l’homme (observation, enquêtes, plaidoyers, assistance juridique,…), organise le

    renforcement des capacités de différents groupes cibles (organes de presse, organisations de la Société

    Civile, organisations paysannes, etc.) en droits de l’homme avec l’accompagnement de plusieurs

    partenaires tant internationaux que nationaux.

    » vise l’éducation de la population à la citoyenneté responsabl

    sans conscience critique et politique du peuple, sans leaders politiques issus de la base, la

    démocratie ne sera pas possible en République Démocratique du Congo ».

    Pour toute information, consulter le site web : www.cefopdh.org

    Document a été réalisé avec l’appui financier de Broederlijk Delen sous la facilitation du

    Centre d’Etudes et de Formation Populaire pour les Droits de l’Homme «

    Le Centre d’Etudes et de Formation Populaires pour les Droits de l’Homme, le CEFOP/DH, est une

    Organisation Non Gouvernementale des Droits de l’Homme de Droit Congolais qui a son siège à

    personnalité juridique aux termes de l’arrêté

    ministériel n°183/CAB/MIN/J & DH/2008 du 23 octobre 2008 et a été créé le 14 novembre 1994. Il œuvre

    », le CEFOP/DH assure le monitoring quotidien de la situation

    des droits de l’homme (observation, enquêtes, plaidoyers, assistance juridique,…), organise le

    tions de la Société

    Civile, organisations paysannes, etc.) en droits de l’homme avec l’accompagnement de plusieurs

    » vise l’éducation de la population à la citoyenneté responsable, car

    sans conscience critique et politique du peuple, sans leaders politiques issus de la base, la

    sous la facilitation du

    « CEFOP/DH »